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Travaux dirigés - Fonctions

Chaque feuille de TD correspond à un cours en amphi et se décompose de la façon suivante :


– les pré-requis à connaître avant de s’attaquer aux exercices (et donc avant de venir en TD),
– les objectifs d’apprentissage des exercices présents dans la feuille,
– des exercices classiques qu’il convient de savoir faire après le TD,
– des exercices complémentaires qui peuvent remplacer ou compléter les exercices classiques.

À l’issue du TD, il est primordial de vérifier que les objectifs d’apprentissage ont bien été acquis et que les
exercices classiques ont été compris. Les exercices proposés en complément permettent de s’entraîner en dehors
du TD, seul ou en groupe, de façon à consolider les compétences acquises. Ils peuvent également être vus en TD et
remplacer un exercice classique lorsque l’enseignant trouve cela pertinent.

Il est aussi possible de s’exercer en travaillant sur des livres d’exercices disponibles à la Bibliothèque Univer-
sitaire. Les références présentes dans le polycopié de cours proposent en général un grand nombre d’exercices
corrigés.

Les exercices marqués par le symbole ⟳ sont des exercices pour lesquels l’aspect raisonnement l’emporte sur
l’aspect calculatoire.

1
2

TD n°1

Pré-requis : Objectifs :
– pas de pré-requis particuliers – être capable de lire et de comprendre une assertion donnée à
l’aide de connecteurs logiques et de quantificateurs
– mener une démonstration de façon rigoureuse

Exercice 1

1. Traduire les propositions suivantes mathématiquement :


– Tout entier naturel est pair ou impair. – L’équation exp( x) = x possède une unique solution dans R.
2. Traduire les propositions suivantes dans le langage courant :
– ∀ x ∈ R, ∀ y ∈ R, ( x É y ou y É x). – ∀ p ∈ N, ∀ q ∈ N, ( p ̸= q =⇒ | p − q| Ê 1).
3. Traduire mathématiquement la proposition “0 n’admet pas d’inverse”. Écrire la négation de cette
proposition.

Solution de l’exercice 1

1. – ∀ n ∈ N, (∃ m ∈ N, n = 2 m) ou (∃ m′ ∈ N, n = 2 m′ + 1),
– ∃! x ∈ R, exp( x) = x.
2. – Deux nombres réels sont toujours comparables (on dit que l’ensemble des réels est totalement ordonné).
– Deux entiers naturels donnés sont toujours à une distance au moins égale à 1 l’un de l’autre.
3. ∀ x ∈ R, x.0 ̸= 1. Négation : ∃ x ∈ R, x.0 = 1.

Exercice 2
a+ b
p
1. (Raisonnement direct) Soient a, b ∈ R+ . Montrer que si a É b alors a É 2 É b et a É ab É b.
2. (Disjonction par cas) Montrer que pour tout n ∈ N, n( n + 1) est divisible par 2.
3. (Contre-exemple) Est-ce que pour tout x ∈ R on a x < 2 ⇒ x2 < 4 ?
4. (Contraposée) Montrer que si n2 est impair, alors n est impair.
5. (Absurde) Montrer que 0 n’admet pas d’inverse.
n( n+1)
6. (Récurrence) Montrer que pour tout n Ê 1, 1 + 2 + · · · + n = 2 .

Solution de l’exercice 2
p
1. On suppose a É b. Montrons que a É a+2 b É b et a É ab É b, c’est-à-dire montrons a É a+2 b É b puis montrons
p
a É ab É b.
Montrons a É a+2 b É b. Comme a É b, on a a = a+2 a É a+2 b É b+2 b = b.
p p p p p p p p
Et montrons a É ab É b. Comme a É b et a, b ∈ R+ , on a a = a a É a b = ab É b b = b.
p p
Donc a É a+2 b É b et a É ab É b et ainsi si a É b alors a É a+2 b É b et a É ab É b.
2. Soit n ∈ N. Montrons que n( n + 1) est divisible par 2. Nous distinguons deux cas.
Premier cas : supposons n pair. Alors il existe n′ ∈ N tel que n = 2 n′ et ainsi n( n + 1) = 2 n′ ( n + 1) est divisible
par 2.
Deuxième cas : supposons n impair. Alors il existe n′ ∈ N tel que n = 2 n′ + 1. Ainsi n( n + 1) = n(2 n′ + 1 + 1) =
2 n( n′ + 1) est divisible par 2.
Conclusion : dans tous les cas, n( n + 1) est divisible par 2.
3. Pour x = −3, on a x2 = 9 > 4 donc l’assertion x < 2 ⇒ x2 < 4 est fausse.
4. La contraposée de l’énoncé est : si n est pair, alors n2 est pair. Montrons que cette proposition est vraie.
Comme nous supposons que n est pair, il existe un entier k tel que n = 2 k. On a alors n2 = (2 k)2 = 4 k2 =
2 × (2 k2 ). Ainsi, n2 est pair et on a bien montré par contraposée que si n2 est impair, alors n est impair.
5. Supposons par l’absurde que 0 admette un inverse, noté a. On aurait alors a × 0 = 1 ; d’où a × (0 + 0) =
a × 0 + a × 0 = 1 + 1 = 2, mais aussi a × (0 + 0) = a × 0 = 1. Donc 1 = 2, ce qui est absurde.
3

6. Montrons par récurrence sur n ∈ N∗ que 1 + 2 + · · · + n = n(n2+1) .


Initialisation : montrons que l’assertion est vraie pour n = 1. On a bien 1 = 1(12+1) .
Hérédité : soit n ∈ N. Supposons 1 +2 +· · ·+ n = n(n2+1) et montrons 1 +2 +· · ·+( n +1) = (n+1)(2 n+2) . Par l’hypothèse
de récurrence, on a 1 + 2 + · · · + n + ( n + 1) = n(n2+1) + ( n + 1) = n(n2+1) + 2(n2+1) = (n+2)(2 n+1) .
Conclusion : donc pour tout n ∈ N, on a 1 + 2 + · · · + n = n(n2+1) .

Compléments

Exercice 3. ⟳

1. Montrer que, pour tout entier naturel n, 10n − 1 est un multiple de 3.


2. Montrer que, pour tout entier naturel n, si 10n + 1 est un multiple de 3 alors 10n+1 + 1 est un multiple
de 3. Que peut-on en déduire ?
4

TD n°2

Pré-requis : Objectifs :
– connaître la notion de domaine de définition d’une – savoir reconnaître une composée de fonctions
fonction – savoir exhiber le domaine de définition d’une com-
– définition du nombre dérivé d’une fonction posée
– savoir calculer une dérivée – savoir dériver une composée de fonctions

Exercice 4

En utilisant la définition du nombre dérivé (limite du taux d’accroissement), calculer les nombres dérivés en
α ∈ R∗ des fonctions suivantes :

1. f ( x) = 3 x + 1, 2. f ( x) = x2 ,
1 1
3. f ( x) = , 4. f ( x) = p ,
x2 x

Solution de l’exercice 4

1. Soit x ̸= α, on a
f ( x) − f (α) 3 x + 1 − (3α + 1) 3( x − α)
= = = 3 −−−→ 3
x−α x−α x−α x →α

La fonction f est donc dérivable en α et on a f ′ (α) = 3.


2. Soit x ̸= α, on a
f ( x) − f (α) x2 − α2 ( x − α)( x + α)
= = = x + α −−−→ 2α
x−α x−α x−α x →α

La fonction f est donc dérivable en α et on a f ′ (α) = 2α.


3. Soit x ̸= 0 avec x ̸= α, on a

1 1 1 α2 − x2 (α − x)(α + x) α+ x 2
µ ¶
− . = = 2 2 =− 2 2 →− 3 quand x tend vers α.
x 2 α2 x − α x α .( x − α)
2 2 x α .( x − α) x α α

La fonction f est donc dérivable en α et on a f ′ (α) = − α23 .


4. Soit x ̸= 0, on a
p p
1 1 1 α− x 1 1
µ ¶
p −p . =p p = −p p p p →− p quand x tend vers α.
x α x−α x α.( x − α) x α.( x + α) 2α α

La fonction f est donc dérivable en α et on a f ′ (α) = − 2α13/2 .

Exercice 5

Déterminer le domaine de définition des fonctions composées suivantes :


1 2. f 2 ( x) = ln(−5 x + 1), 3. f 3 ( x) = ln x2 + 5 x − 3 .
¡ ¢
1. f 1 ( x) = ,
x2 − 3 x + 2

Solution de l’exercice 5
1
1. On a f 1 = g 1 ◦ h 1 où g 1 : x 7→ x et h 1 : x 7→ x2 − 3 x + 2. On remarque que D g 1 = R∗ et D h1 = R. On a donc d’après
le cours
© ª
D f 1 = x ∈ D h 1 | h 1 ( x) ∈ D g 1 .

C’est-à-dire
D f 1 = x ∈ R| x2 − 3 x + 2 ̸= 0 .
© ª

On résout alors dans R l’équation x2 − 3 x + 2 = 0. Le discriminant de cette équation est ∆ = 1, les solutions
sont x1 = 1 et x2 = 2. On a donc D f 1 = R \ 1; 2 .
© ª
5

2. On a f 2 = g 2 ◦ h 2 où g 2 : x 7→ ln( x) et h 2 : x 7→ −5 x + 1. On remarque que D g 2 =]0; +∞[ et D h2 = R. On a donc


d’après le cours
D f 2 = x ∈ R| − 5 x + 1 > 0
© ª

On résout alors dans R l’inéquation −5 x + 1 > 0. Celle-ci est vérifiée pour x < 51 . D’où D f 2 =] − ∞, 15 [.
3. Comme précédemment on montre que

D f 3 = x ∈ R| x2 + 5 x − 3 > 0
© ª

Étudions le signe du trinôme P ( x) := x2 + 5 x − 3. p p


Ce trinôme a pour discriminant ∆ = 37 > 0. Ces racines sont x1 = −5−2 37 et x2 = −5+ 37
2 . Comme le coefficient
dominant de ce trinôme est positif on a le tableau de signe suivant pour P :
x −∞ x1 x2 +∞
Signe de
+ 0 − 0 +
P ( x) = x2 + 5 x − 3

On conclut que D f 3 =] − ∞; x1 [∪] x2 ; +∞[.

Exercice 6

Écrire les fonctions suivantes sous la forme f ◦ g et en déduire leur dérivée. (Pour les questions 5 et 6, on
suppose que f est une fonction dérivable sur R.)

1. f 1 ( x) = cos(5 x + 1), 3. f 3 ( x) = ln (e x +1), 5. f 5 ( x) = f (− x),


ecos( x) 5 6. f 6 ( x) = f x2 .
¡ ¢
2. f 2 ( x) = , 4. f 4 ( x) = (2 x + 1) ,

Solution de l’exercice 6

1. Posons g( x) = 5 x + 1 et f ( x) = cos x. On a ainsi f 1 = f ◦ g. Les fonctions f et g étant définies, continues et


dérivables sur R, la fonction f 1 est donc définie, continue et dérivable sur R. De plus, en utilisant la dérivée
d’une composée de fonctions, nous trouvons pour tout x ∈ R :

f 1′ ( x) = g′ ( x) f ′ ( g( x)) = −5 sin(5 x + 1).

2. Posons f ( x) = e x et g( x) = cos( x). On a ainsi f 2 = f ◦ g. Les fonctions f et g sont définies et dérivables sur R
entier, il en est donc de même pour la fonction f 2 . En utilisant la dérivée d’une composée de fonctions, nous
obtenons pour tout x ∈ R :

f 2′ ( x) = cos′ ( x) × ecos( x) = − sin( x) ecos( x) .

3. Posons f ( x) = ln( x) et g( x) = e x + 1. On a ainsi f 3 = f ◦ g. Comme la fonction g 3 est définie (et dérivable) sur R
et est toujours strictement positive, nous avons que la fonction f 6 est définie (et dérivable) sur R. De plus, sa
dérivée vaut, pour tout x ∈ R,
ex
f 6′ ( x) = .
ex + 1
4. Posons g( x) = 2 x + 1 et f ( x) = x5 . On a ainsi f 4 = f ◦ g. Les fonctions f et g étant définies, continues et
dérivables sur R, la fonction f 4 est donc définie, continue et dérivable sur R. De plus, en utilisant la dérivée
d’une composée de fonctions, nous trouvons pour tout x ∈ R :

f 4′ ( x) = g′ ( x) f ′ ( g( x)) = 5 × (2(2 x + 1)4 ) = 10(2 x + 1)4 .

5. Posons g( x) = − x. On a ainsi f 5 = f ◦ g. Les fonctions f et g étant définies et dérivables sur R, la fonction


f 5 est donc définie et dérivable sur R. De plus, en utilisant la dérivée d’une composée de fonctions, nous
trouvons pour tout x ∈ R :

f 5′ ( x) = g′ ( x) f ′ ( g( x)) = − f ′ (− x).

6. Posons g( x) = x2 . On a ainsi f 6 = f ◦ g. Les fonctions f et g étant définies et dérivables sur R, la fonction f 6 est
donc définie et dérivable sur R. De plus, en utilisant la dérivée d’une composée de fonctions, nous trouvons
pour tout x ∈ R :

f 6′ ( x) = g′ ( x) f ′ ( g( x)) = 2 x f ′ ( x2 ).
6

Exercice 7
p
x x
On note C la courbe représentative de la fonction f : x 7→ .
x+1
1. Déterminer l’ensemble de définition de f .
2. La fonction f est-elle dérivable à droite en 0 ? Si oui, calculer sa valeur. Donner le domaine de dériva-
bilité de f . Indication : on reviendra à la définition du nombre dérivé.
3. Calculer f ′ (1) ; en déduire les équations cartésiennes des tangentes à C aux points d’abscisses 0 et 1.

Solution de l’exercice 7
p
1. La fonction x 7→ x est définie sur R+ donc la fonction au numérateur est définie sur R+ . Par ailleurs la
fonction x 7→ x+1 1 est définie sur R \ {−1}. Comme R+ ⊂ R \ {−1} on a D f = R+
2. Tout d’abord sur l’intervalle ouvert ]0, +∞[ :
p
la fonction f est bien dérivable comme produit et quotient de fonctions dérivables ( x 7→ x étant dérivable
sur ]0, +∞[).
p
Contrairement à ce qu’on pourrait penser (présence de x), la fonction f est bien dérivable en 0 et f ′ (0) = 0 :
En effet, soit x > 0 on a p
f ( x) − f (0) x
= −−−−→ 0.
x−0 x + 1 x→0+
p
( x+3) x
3. Un calcul rapide montre que f ′ ( x) = et on obtient donc f ′ (1) = 12 . Ainsi La tangente T à C a pour
2 ( x+1)2
équation :
1
y = f ′ (1)( x − 1) + f (1) = x.
2

Compléments

Exercice 8

Soient u, v et w trois fonctions de R dans R.


1. On suppose que les fonctions u, v et w sont dérivables. Calculer la dérivée de uvw.
2. On suppose que les fonctions u et v sont deux fois dérivables. Calculer la dérivée seconde de u ◦ v.
7

TD n°3

Pré-requis : Objectifs :
– connaître la notion de fonction, son ensemble de dé- – savoir donner l’ensemble des antécédents d’un en-
part (ou de définition) et son ensemble d’arrivée semble par une fonction
– connaître les quantificateurs ∀, ∃, ∈ – connaître les définitions d’ensemble image et
– savoir interpréter une phrase simple formée à l’aide d’image réciproque et savoir les calculer dans des
de quantificateurs exemples simples
– connaître les définitions de fonction injective, sur-
jective et bijective et savoir les reconnaître

Exercice 9 Exercice 10

Soit 2x + 1
f : R → R Soit f : R\{1} → R la fonction définie par f ( x) = .
x−1
x 7 → x2 + x − 2. 1. Dresser le tableau de variations de la fonction f .
1. Déterminer les ensembles f ([−1, 0]) et 2. Est-ce que la fonction f est surjective ?
f (R). 3. Est-ce que la fonction f est injective ?
2. Déterminer f −1 ([−3, 0]) et f −1 (R+ ).

Solution de l’exercice 9

1. Pour tout x ∈ R, la dérivée de f vaut f ′ ( x) = 2 x + 1. Elle est négative pour x É − 21 , nulle pour x = − 21 et positive
pour x Ê − 12 . La fonction f est donc décroissante jusqu’à f − 12 = − 94 puis croissante. Sur l’intervalle [−1, 0],
¡ ¢

la fonction est donc décroissante sur [−1, − 12 ] et croissante sur [− 12 , 0]. Comme f est strictement décroissante
sur [−1, − 12 ], on a f ([−1, − 12 ]) = [ f (− 21 ), f (−1)] = [− 94 , −2]. Comme f est strictement croissante sur [− 12 , 0], on
a f ([− 12 , 0]) = [ f (− 12 ), f (0)] = [− 49 , −2]. On a donc f ([−1, 0]) = f ([−1, − 12 ]) ∪ f ([− 12 , 0]) = [− 94 , −2] ∪ [− 94 , −2] =
[− 94 , −2]. On peut aussi conclure avec un raisonnement similaire en s’aidant d’un tableau de variation.
On utilise un raisonnement similaire pour déterminer f (R) = f (] − ∞, − 12 ]) ∪ f ([− 12 , +∞[). La limite de f en
−∞ (resp. en +∞) vaut lim x→−∞ x2 = +∞ (resp. lim x→+∞ x2 = +∞). On trouve finalement f (R) = [− 94 , +∞[.
2. La fonction f s’écrit f ( x) = ( x + 2)( x − 1) pour tout x ∈ R (on calcule le discriminant de l’équation f ( x) = 0
et on trouve les racines associées). La fonction f est donc positive sur ] − ∞, −2], négative sur [−2, 1] et
positive sur [1, +∞[. À nouveau, on peut s’aider d’un tableau de variation. Comme −3 É − 94 , on a donc
f −1 ([−3, 0]) = [−2, 1]. On trouve aussi f −1 (R+ ) =] − ∞, −2] ∪ [1, +∞[.

Solution de l’exercice 10

1. Soit x ∈ R\{1}. La fonction f se réécrit

2( x − 1) + 3 3
f ( x) = = 2+ .
x−1 x−1
Sa dérivée est donc égale à
3
f ′ ( x) = − .
( x − 1)2
On obtient alors le tableau de variation suivant :

x −∞ − 12 1 +∞

f ( x) + 0 − +

f ′ ( x) − −
2 +∞
f ( x) & 0 & 2
& −∞

2. La fonction f n’est pas surjective car on remarque sur le tableau que la valeur 2 n’est pas atteinte. On peut
aussi le démontrer par le calcul en essayant de résoudre l’équation f ( x) = 2 et en s’apercevant qu’elle n’admet
pas de solution.
8

3. On voit cependant sur le tableau de variation que la fonction f est injective. On peut aussi le démontrer
directement en partant de la définition de fonction injective.

Exercice 11 Exercice 12

Soit f : R → R la fonction définie par Soit


f : R → R
3 2
f ( x ) = x + x + x + 1. 1 − x2
x 7→
1 + x2
Est-ce que f est surjective ? Bijective ? 1. Justifier que f n’est pas injective.
2. Dresser le tableau de variations.
3. Déterminer f (R). La fonction f est-elle surjective ?
4. Déterminer f −1 (R).

Solution de l’exercice 11
Comme la fonction f est une fonction polynomiale de degré 3, on a que les limites en −∞ (ou en +∞) sont données
par le signe du coefficient en facteur de x3 multiplié par −∞ (ou +∞). On obtient alors que lim x→−∞ f ( x) = −∞ et
lim x→+∞ f ( x) = +∞. Le théorème des valeurs intermédiaires nous assure alors que la fonction f est surjective. En
effet, soit y ∈ R. On cherche un antécédent de y pour f . Comme les limites de f en −∞ et +∞ sont respectivement
−∞ et +∞, il existe a ∈ R = D f tel que f (a) < y et il existe b > a tel que f ( b) > y. La fonction f est continue et
on peut donc appliquer le théorème des valeurs intermédiaires. On a alors, puisque y ∈ [ f (a), f ( b)], qu’il existe
c ∈ [a, b] tel que f ( c) = y.
Pour montrer l’injectivité, nous pouvons remarquer que la dérivée f ′ ( x) = 3 x2 + 2 x + 1 ne s’annule jamais car le
discriminant du polynôme de degré 2 associé est négatif. La fonction f ′ reste donc du signe du coefficient en
facteur de x2 qui est positif ici. On en déduit que la fonction f est strictement croissante et donc injective grâce à
un résultat du cours.
Finalement, la fonction f est bijective.
On peut aussi dresser un tableau de variation comme à l’exercice précédent et obtenir les mêmes conclusions.
Solution de l’exercice 12

1. On a ∀ x ∈ R, f (− x) = f ( x), donc f est paire : elle n’est pas injective (1 est le seul élément de l’espace d’arrivée
qui a un seul antécédent).
2. 3.4. En dressant le tableau de variations, on trouve : f (R) =] − 1, 1]. Donc f n’est pas surjective. Par ailleurs,
f possède y = 1 comme asymptote horizontale lorsque x → −∞ et x → +∞. Clairement, f −1 (R) = R.

Compléments

Exercice 13

Soit
f : R+ → R+
x 7→ x ex
Est-ce que f est surjective ? Bijective ?

Exercice 14. ⟳

On considère quatre sous-ensembles A, B, C, D de R et des applications f : A → B, g : B → C , h : C → D .


Démontrer que :
g ◦ f injective ⇒ f injective,

g ◦ f surjective ⇒ g surjective.

Démontrer que :
¡ ¢ ¡ ¢
g ◦ f et h ◦ g sont bijectives ⇔ f , g et h sont bijectives .
9

TD n°4

Pré-requis : Objectifs :
– connaître la notion de bijection – savoir définir la bijection réciproque
– connaître les propriétés des fonctions exponentielle – savoir calculer la dérivée d’une bijection réciproque
et logarithme – comprendre la définition de la fonction logarithme,
– connaître la notion de dérivabilité en un point connaître son ensemble de définition et savoir cal-
culer sa dérivée

Exercice 15

1. Montrer que la fonction f : R → R définie par f ( x) = 2 x + 5 est bijective et calculer f −1 .


1
2. Montrer que la fonction g : ]1, +∞[→]0, +∞[ définie par g( x) = est bijective et calculer g−1 .
x−1
3. Déterminer E et F pour que h( x) = x2 + 2 soit une bijection de E sur F . Déterminer h−1 .

Solution de l’exercice 15

1. Soit y ∈ R. Trouver x ∈ R vérifiant y = f ( x) équivaut à résoudre l’équation d’inconnue x suivante : y = 2 x + 5.


On trouve rapidement x = 12 ( y − 5), qui est un antécédent unique. On a ainsi prouvé à la fois que f est
bijective et trouvé sa bijection réciproque : f −1 ( y) = 12 ( y − 5).
2. Nous pouvons effectuer le même raisonnement que pour la question précédente. On trouve alors que g est
bijective et que g−1 ( y) = 1y + 1.
3. La fonction h est définie sur R entier. Cependant, elle n’est pas injective car elle est paire. On peut choisir
E := R− et F := [2, +∞[. En effet, on peut voir que la fonction h est injective sur E à l’aide d’un calcul
direct ou en utilisant le fait que la fonction h est strictement décroissante sur R− . On a de plus h(0) = 2 et
lim x→−∞ x2 + 2 = +∞ donc en choisissant F =]2, +∞], on trouve la bijection souhaitée. On a alors y = h( x) ⇔
h−1 ( y) = x = − y − 2. pour tout y ∈]2, +∞]. Le signe devant y − 2 vient du fait que x É 0.
p p

Exercice 16

On considère l’application
R\ − 14 R
© ª
g : →
3x + 1
x 7→ .
4x + 1
1. Déterminer l’image directe de R+ par cette fonction.
2. Déterminer l’image réciproque de 45 , 1 .
£ ¤

3. Proposer deux intervalles I et J de R, les plus grands possibles, tels que 0 ∈ I et tels que la fonction

3x + 1
g̃ : I → J, x 7→
4x + 1
soit bijective.
4. Déterminer une expression de ( g̃)−1 .
5. Calculer la dérivée de ( g̃)−1 . Retrouver ce résultat en utilisant la formule de la dérivée d’une réciproque.

Solution de l’exercice 16
3 1 1
. Elle est dérivable sur R\ − 14 et sa dérivée vaut, pour tout
© ª
1. L’application g se réécrit g( x) = +
4 4 4x + 1
© 1ª ′ 1
x ∈ R\ − 4 , g ( x) = − . Elle est donc strictement décroissante sur R+ et son image directe est
¤(4 x +¤ 1)2
] lim x→+∞ g( x), g(0)] = 34 , 1 .
2. Comme la fonction g est majorée par 1 sur R, il nous suffit de trouver les x ∈ R tels que g( x) Ê 54 , c’est-à-dire
les x tels que x É 1. Nous avons donc g−1 45 , 1 = [0, 1].
¡£ ¤¢

3. La fonction g̃ est bien définie pour tout x ∈ R\ − 14 puisque dans ce cas le dénominateur ne s’annule pas.
© ª
¤ 1 £
Comme elle est strictement décroissante sur − 4 , +∞ (sa dérivée est négative), elle est injective sur cet
10

intervalle. De plus, 0 ∈ − 41 , +∞ et on choisit donc I := − 14 , +∞ (il ne peut pas être choisi plus grand car
¤ £ ¤ £

le dénominateur de g̃ s’annule en − 14 ). On trouve alors J := 43 , +∞ en étudiant la fonction g̃ à l’aide d’un


¤ £

tableau de variation (ou en résolvant l’équation g̃( x) = y en x : voir la réponse suivante).


3x + 1 1− y
⇔ g̃−1 ( y) = x = qui est bien définie pour y ∈ 34 , +∞ .
¤ £
4. On a y =
4x + 1 4y − 3
5. La dérivée de ( g̃)−1 vaut
¢′ (−1)(4 y − 3) − (1 − y)4 −1
( g̃)−1 ( y) =
¡
2
= ,
(4 y − 3) (4 y − 3)2
Le théorème de la bijection permet de retrouver ce résultat, en écrivant
¢′ 1
( g̃)−1 ( y) = = −(4 g̃−1 ( y) + 1)2 ,
¡
g̃′ (( g̃)−1 ( y))

ce qui correspond bien à la dérivée précédente en remplaçant ( g̃)−1 ( y) par son expression.

Exercice 17

e x − e− x
La fonction tangente hyperbolique, notée th est définie sur R par th( x) = . On admet que th réalise
e x + e− x
une bijection de R dans ] − 1, 1[ et on note Argth sa bijection réciproque.
1
1. Démontrer que Argth est dérivable sur ] − 1, 1[ et pour tout x ∈] − 1, 1[, Argth′ ( x) = .
1 − x2
1 1+ x
µ ¶
2. En déduire que pour tout x ∈] − 1, 1[, Argth( x) = ln .
2 1− x

Solution de l’exercice 17
( e x + e− x )2 − ( e x − e− x )2
1. Pour tout x ∈] − 1, 1[, th′ ( x) = = 1 − th( x)2 . Ainsi, en utilisant la formule de la dérivée
( e x + e− x )2
1 1 1
d’une bijection réciproque : Argth′ ( x) = ′ = = .
th (Argth( x)) 1 − th (Argth( x)) 1 − x2
2

1 1 1 1 1 1+ x
µ ¶ µ ¶
2. On peut remarquer que = + , d’où en intégrant : Argth( x ) = ln + c, c ∈ R. Enfin,
1 − x2 2 1 + x 1 − x 2 1− x
Argth(0) = 0 = c, d’où le résultat.

Compléments

Exercice 18. ⟳

On rappelle que : ∀ x, y ∈ R, e x+ y = e x · e y et que ln :]0; +∞[→ R est la fonction réciproque de exp.


1. Démontrer que ∀ x, y ∈]0; +∞[, ln( x y) = ln( x) + ln( y).
2. Démontrer ensuite que ∀ x ∈]0; +∞[, ∀ n ∈ N, ln ( x n ) = n ln( x).

Solution de l’exercice 18

1. En utilisant les indications de l’énoncé, on trouve ln( x y) = ln eln( x) eln( y) = ln eln( x)+ln( y) = ln( x) + ln( y).
¡ ¢ ¡ ¢

2. On obtient ensuite par récurrence la formule ln ( x n ) = n ln( x). En effet, la propriété est vraie pour n = 0
(initialisation) et on prouve l’hérédité en utilisant la formule démontrée au point précédent.
On peut aussi montrer que les deux membres de chaque égalité ont même dérivée en x et sont égaux en un point.
11

TD n°5

Pré-requis : Objectifs :
– connaître les valeurs remarquables des fonctions – comprendre le procédé de construction des fonctions
cosinus et sinus arccos, arcsin et arctan
– savoir dériver les fonctions cos et sin – connaître les ensembles de définition et dérivées de
– savoir étudier le signe des fonctions cos et sin arccos, arcsin et arctan
– mener des calculs simples avec les fonctions arccos,
arcsin et arctan

Exercice 19
p p p
1. Calculer les valeurs de arccos et arcsin en 0, 1, 12 , 22 , 23 . Idem pour arctan en 0, 1, 3 et p1 .
3
³p ´
2. Calculer arcsin − 23 et arccos −21 .
¡ ¢

3. Calculer arccos cos( 73π ) , arccos sin( 32π ) et arcsin cos( 17


π
¡ ¢ ¡ ¢ ¡ ¢
).

Solution de l’exercice 19
³p ´ ³p ´
1. On a arccos(0) = π2 , arccos(1) = 0, arccos 12 = π3 , arccos 22 = π4 et arccos 23 = π6 . De même, arcsin(0) = 0,
¡ ¢
³p ´ ³p ´
arcsin(1) = π2 , arcsin 12 = π6 , arcsin 22 = π4 et arcsin 23 = π3 . On trouve aussi arctan(0) = 0, arctan(1) = π4 ,
¡ ¢
p ³ ´
arctan( 3) = π3 et arctan p1 = π6 .
3
¡ π ¢ p3
2. Nous avons sin 3 = 2 donc comme la fonction arcsin est la fonction réciproque de la fonction sin sur
³p ´
l’intervalle − π2 , π2 , nous obtenons arcsin 23 = arcsin sin π3 = π3 .
£ ¤ ¡ ¡ ¢¢

Nous avons cos ± 23π = − 12 donc comme arccos est la fonction réciproque de cos sur l’intervalle [0, π], on
¡ ¢

choisit la valeur 23π et on a arccos − 12 = arccos cos 23π = 23π .


¡ ¢ ¡ ¡ ¢¢

3. En faisant bien attention à l’intervalle dans lequel se trouve 73π , on obtient arccos cos 73π = arccos cos π3 = π3 .
¡ ¢ ¡ ¢
¡ 3π ¢¢ ¡π ¡ π ¢¢
On a arccos sin 2 = arccos(−1) = π. En utilisant le fait que sin( x) = cos 2 − x , on trouve arcsin cos 17 =
¡ ¢ ¡
π π
2 − 17 .

Exercice 20

x
µ ¶
Soit f ( x) = arctan p . Cette fonction est définie, continue et dérivable sur ] − 1, 1[.
1 − x2
x 1
1. Montrer que la dérivée de u : x 7→ p est u′ ( x) = 3
.
2
1− x (1 − x2 ) 2
1
2. En déduire que f ′ ( x) = p .
1 − x2
3. En déduire que f ( x) = arcsin x, pour tout x ∈] − 1, 1[.

Solution de l’exercice 20
p
1− x2 − x p−2 x
1− x 2
1. Pour tout x ∈] − 1, 1[, on a u′ ( x) = 1− x2
2
. Le résultat suit après mise au même dénominateur.
2. Pour tout x ∈] − 1, 1[, on a :

1 1 1
f ′ ( x) = 3 ´2 = p = arcsin′ ( x).
1 − x2
³
(1 − x2 ) 1 +
2 p x
1− x2

Ainsi, on a f ( x) = arcsin( x) + C , où C ∈ R est une constante. On calcule C en comparant les valeurs en x = 0.


On trouve f (0) = 0 = arcsin(0) donc C = 0 et on a bien f ( x) = arcsin( x).
3. Indication : calculer la dérivée de la fonction x 7→ arcsin( x) + arccos( x). Idem pour l’autre expression, sauf
qu’il faut distinguer les intervalles ] − ∞, 0[ et ]0, +∞[ et prendre des valeurs précises pour x, par exemple
−1 et 1.
12

Exercice 21

1. Montrer que arccos x + arcsin x = π2 , pour tout x ∈ [−1, 1].

2. Calculer pour tout x ∈ R∗ , arctan x + arctan 1x .


Indication : dériver les expressions et utiliser avec précision un théorème sur les dérivées.

Solution de l’exercice 21

1. Calculer la dérivée de la fonction x 7→ arcsin( x) + arccos( x), puis évaluer la fonction en x = 0 (par exemple).
2. On trouve que la dérivée vaut 0 sur R∗ . Mais attention, cela implique seulement que la fonction est constante
sur chacun des intervalles ] − ∞, 0[ et ]0, +∞[. En prenant des valeurs précises pour x sur chaque intervalle,
− π si x < 0
(
1
par exemple −1 et 1, on trouve que arctan x + arctan x = π 2 .
2 si x > 0

Compléments

Exercice 22
³ ´
x2 −1
On considère la fonction définie par f ( x) = arcsin x2 +1
.
1. Démontrer que f est dérivable sur R∗ et calculer sa dérivée (simplifier au maximum l’expression de f ′ ).
2. En déduire une autre expression de f .
13

TD n°6

Objectifs :
Pré-requis : – exploiter un tableau de variations et la présence de
– savoir déterminer le signe d’une expression tangentes horizontales pour construire une courbe
– savoir calculer une dérivée – exploiter la parité et/ou la périodicité d’une fonction
– savoir construire un tableau de variations pour construire une courbe
– fonctions exponentielle et logarithme népérien – exploiter la convexité d’une fonction pour construire
une courbe

Exercice 23

Soit f ( x) = (2 x2 − 10 x + 13) e2 x−1 . Étudier la convexité de f et déterminer ses éventuels points d’inflexion.

Solution de l’exercice 23
′′ 2 x−1
On trouve f ( x) = 8( x − 1)( x − 2) e après factorisation. La fonction f est donc concave (resp. convexe) sur [1; 2]
(resp. ] − ∞, 1[∪]2, +∞[), et elle admet deux points d’inflexion, en x = 1 et en x = 2.

Exercice 24

On considère la fonction f définie par f ( x) = x2 ln( x) − x2 .


1. Quel est le domaine de définition de f ?
2. Calculer lim f ( x).
x→+∞
3. Dresser le tableau de variations de f .
4. Déterminer les intervalles de convexité et de concavité de f .
5. Tracer le graphe de f et déterminer l’équation de la tangente au point d’abscisse 1e .

Solution de l’exercice 24

1. La fonction x 7→ ln( x) est définie sur R+∗ et les fonctions polynomiales sont définies sur R, on en déduit que
la fonction f est définie sur R+∗ .
2. On a f ( x) = x2 (ln( x) − 1). Comme lim x→+∞ x2 = +∞ et lim x→+∞ (ln( x) − 1) = +∞, on obtient que le produit f ( x)
f ( x)
tend vers +∞ lorsque x → +∞. Comme x = x(ln( x) − 1), on obtient de la même façon que précédemment
f ( x)
que lim x→+∞ x = +∞. Le résultat de la limite nous dit que la fonction f part à l’infini lorsque x tend vers
+∞.
3. On calcule tout d’abord f ′ ( x) = 2 x(ln( x) − 1) + x = (2 ln( x) − 1) x pour tout x ∈ R+∗ . On trouve alors le tableau de
variations suivant :
1
x 0 e2 +∞

f ′ ( x) − 0 +
f ( x) 0 +∞
& − 2e %

Attention : la fonction f n’est pas définie en 0 car la fonction logarithme n’est pas définie en 0. Cependant, on
peut chercher à calculer la limite de f en 0. On trouve qu’elle existe et qu’elle vaut 0 du fait que les fonctions
polynomiales de degré Ê 1 l’emportent sur la fonction ln.
4. Pour étudier la convexité et la concavité de f , il convient de calculer la dérivée seconde de f . On trouve
1
i tout x ∈ R . On a alors f ( x) Ê 0 si et seulement
f ′′ ( x) = 2 + (2 ln( x) − 1) = 2 ln( x)i+ 1 pour sii x Ê e− 2 et
+∗ ′′
1
i 1
f ′′ ( x) É 0 si et seulement si x ∈ 0, e− 2 . La fonction f est donc concave sur l’intervalle 0, e− 2 et convexe
h 1 h
sur l’intervalle e− 2 , +∞ .
5. On obtient le graphe suivant :
14

1
¡1¢¡
est donnée par l’équation y( x) = f ′ x − 1e + f 1e = − 3e x − 1e − 2 e−2 .
¢ ¡ ¢ ¡ ¢
La tangente au point d’abscisse e e

Exercice 25

1. Soit f et g deux fonctions de R dans R. On suppose que f et g sont toutes les deux paires. Que peut-on
dire de la parité de leur somme f + g ? De leur produit f .g ? De leur composée g ◦ f ?
2. Même question en supposant f et g impaires.

Solution de l’exercice 25

1. Comme les fonctions f et g sont paires, on a pour tout x ∈ R, f (− x) = f ( x) et g(− x) = g( x). On en déduit que
( f + g)(− x) = f (− x) + g(− x) = f ( x) + g( x) = ( f + g)( x). Donc la fonction f + g est paire. De façon similaire, on
démontre que les fonctions f × g et g ◦ f sont paires.
2. On suppose que les fonctions f et g sont impaires, on a donc f (− x) = − f ( x) et g(− x) = − g( x) pour tout x ∈ R.
On en déduit que ( f + g)(− x) = f (− x) + g(− x) = − f ( x) − g( x) = −( f + g)( x). Donc la fonction f + g est impaire.
On trouve aussi ( f × g)(− x) = f (− x) g(− x) = (− f ( x))(− g( x)) = f ( x) g( x) = ( f × g)( x). La fonction f × g est donc
paire. Un calcul similaire montre par contre que la composée g ◦ f est impaire.

Compléments

Exercice 26
x 1
1. Soit f : R → R la fonction définie par f ( x) = . Montrer que | f | est majorée par 2 et tracer son
1 + x2
graphe.
2. On considère la fonction g : R → R, g( x) = sin π f ( x) , où f est définie à la question précédente. Déduire
¡ ¢

de l’étude de f les variations et la parité de g et tracer son graphe.

Exercice 27
p
Étudier la fonction f : x 7→ x 1 − x2 afin d’en réaliser la représentation graphique.
15

TD n°7

Objectifs :
Pré-requis :
– savoir calculer une limite en utilisant les règles de
– savoir reconnaître un quotient, un produit. . .
calcul
– savoir factoriser
– savoir calculer une limite en utilisant les théorèmes
– maîtriser la notion de limite
de croissances comparées
– connaître les limites des fonctions racines, poly-
– savoir déterminer les asymptotes à une courbe
nômes, exponentielle et logarithme
– savoir construire l’allure d’une courbe en utilisant
– connaître les théorèmes de comparaison
pertinemment les asymptotes éventuelles

Exercice 28

Calculer les limites suivantes :

1. lim (10 x + 3) e x , 2. lim e6 x − e5 x ,


x→+∞ x→+∞

3. lim e x − xe x + 1, 4. lim e x − xe x + 1,
x→−∞ x→+∞
3x + 1 ex
5. lim , 6. lim ,
x→+∞ e x + 4 x→+∞ x2

ln(2 x + 1) ln( e2 x + 1)
7. lim , 8. lim .
x→+∞ ln( x) x→+∞ x

Solution de l’exercice 28

1. Lorsque x → +∞, la limite des fonctions x 7→ 10 x + 3 et exp est +∞. La limite du produit est donc +∞.
2. La limite lorsque x → +∞ des fonctions x 7→ e6 x et x 7→ e5 x est +∞. On ne peut donc pas conclure quant à
la limite de la soustraction des deux fonctions. On cherche alors à factoriser (par le terme qui semble nous
l’emporter). On a e6 x − e5 x = e6 x (1 − e− x ). Lorsque x → +∞, la limite des fonctions x 7→ e6 x et x 7→ 1 − e− x est 1.
La limite du produit est donc +∞.
3. Étudions individuellement les termes de la somme : on a lim x→−∞ e x = 0, lim x→−∞ xe x = 0 car la fonction
exponentielle l’emporte sur les fonctions polynômes (voir le résultat sur les croissances comparées dans le
cours) et lim x→−∞ 1 = 1. En utilisant le fait que la limite d’une somme de limites finies est la somme des
limites, on obtient lim x→−∞ e x − xe x + 1 = 1.
4. Cette fois-ci, on ne peut pas conclure en étudiant individuellement les différents termes de la somme (pour-
quoi ?). On cherche à nouveau à factoriser. On a e x − xe x + 1 = xe x 1x − 1 + xe1x lorsque x ̸= 0. La limite de la
¡ ¢

fonction x 7→ xe x en +∞ est +∞. La limite de la fonction x 7→ 1x − 1 + xe1x en +∞ est −1. La limite du produit
est donc −∞.
3 x+1
5. On trouve ici lim x = 0.
x→+∞ e +4
ex
6. On trouve lim p
x
= +∞.
x→+∞
ln(2 x + 1)
7. On trouve lim = 1 en factorisant par 2 x et en utilisant les propriétés du ln.
x→+∞ ln( x)
ln( e2 x + 1)
8. On trouve de même lim = 2.
x→+∞ x

Exercice 29

x3 + x
Soit f la fonction définie sur R\{−1; 1} par f ( x) = et C f sa courbe représentative.
x2 − 1
Après une étude pertinente de f , donner l’allure de sa courbe représentative.

Solution de l’exercice 29
x4 −4 x2 −1
Commençons par décrire le tableau de variations de f . Nous avons f ′ ( x) = ( x2 −1)2
. Pour connaître le signe de f ′ ,
il suffit donc de connaître le signe de x4 − 4 x2 − 1 en fonction de x. On voit que ce polynôme de degré 4 en x est en
16

fait un polynôme de degré 2 en p x2 . Ce dernier polynôme est X 2 − 4 X − 1. Son discriminant vaut 20 et les racines
4+ 20
p p
du polynômes sont donc X 1 = 2 = 2 + 5 et X 2 = 2 − 5. On remarque que la racine X 2 est négative, il n’existe
p p p
donc pas de x réel tel que x2 = 2 − 5. Les solutions réelles de l’équation x4 − 4 x2 − 1 = 0 sont donc ± 2 + 5. Le
signepen ±∞ de f ′ ( x) est donné par le terme de plus haut degré et on a donc que la dérivée est positive pour
p
| x| Ê 2 + 5. On calcule ensuite le signe de f ′ au voisinage de ±1 pour finir de compléter le tableau de variations.
On trouve finalement
p p p p
x −∞ − 2+ 5 −1 1 2+ 5 +∞

f ′ ( x) + 0 − − − 0 +
+∞ +∞ +∞
f ( x) & %
−∞ % & −∞ & −∞

Le tableau de variations montre des asymptotes verticales en ±1.On cherche ensuite les asymptotes en ±∞. Si
1+ 12 1+ 1
f ( x) x3 + x x3 x x2
elle existe, on calcule la limite lim x→+∞ x = lim x→+∞ x( x2 −1)
= lim x→+∞ x3 1− 12
= lim x→+∞ 1 = 1. Si la fonction
1− 2
x x
possède une asymptote oblique, alors son coefficient directeur est 1. On saura que la fonction admet une asymptote
3 +x 3 2
oblique si la limite lim x→+∞ f ( x) − x existe. On trouve lim x→+∞ xx2 −1
− x = lim x→+∞ x + x−x2( x−(1x −1)) = lim x→+∞ x22−x 1 = 0.
La fonction f admet donc une asymptote oblique d’équation y( x) = x en +∞. Le même calcul permet d’obtenir
l’asymptote oblique en −∞.

Exercice 30

Étudier la fonction définie par f ( x) = ln( e x + e− x − x). On s’intéressera aux droites asymptotes en +∞ et −∞.

Solution de l’exercice 30
Mettre en facteur e x pour l’étude en +∞ et e− x pour l’étude en −∞. Utiliser que ln( x y) = ln( x) + ln( y) et que
ln( e x ) = x.

Compléments

Exercice 31

ex
et C f sa courbe représentative.
Soit f la fonction définie sur ]0; +∞[ par f ( x) =
x
Démontrer que C f n’admet aucune asymptote oblique en +∞.
17

TD n°8

Pré-requis : Objectifs :
– savoir ce qu’est une primitive, une intégrale – améliorer sa technique de calcul de primitive
– savoir calculer des primitives simples – valeur moyenne d’une fonction
– connaître les propriétés de linéarité de l’intégrale – maîtriser le lien intégrale/calcul d’aire

Exercice 32

A. Déterminer les primitives des fonctions suivantes


3 1 2x + 1
1. f ( x) = 2. f ( x) = 3. f ( x) = 4. f ( x) = cos(5 x + 2)
x x2 x2
3
5. f ( x) = sin(7 x) 6. f ( x) = x sin( x2 ) 7. f ( x) = e3 x−5 8. f ( x) = x2 e x
9. f ( x) = (4 x + 3)2 10. f ( x) = tan( x)

B. Calculer les intégrales suivantes :


Z 1 Z 1 1 1
x−1 2 1 1
Z Z
1. I = dx 2. I = 2
dx 3. (*) I = dx 4. (*) I = p dx
0 x+1 0 ( x + 1) 0 9 x2 + 1 0 2 − x2

Solution de l’exercice 32
Cet exercice a pour but de vous faire reconnaître des dérivées de fonctions composées et de vous faire réviser le
formulaire de primitives à connaître par cœur. Pour rappel, on a

( f ◦ g)′ ( t) = f ′ ( g( t)) × g′ ( t).

A. k désigne un nombre réel.


1
1. F ( x) = 3 ln( x) + k 2. F ( x) = − 1x + k 3. F ( x) = 2 ln( x) − +k
x
4. F ( x) = 15 sin(5 x + 2) + k 5. F ( x) = − 17 cos(7 x) + k 6. F ( x) = − 21 cos( x2 ) + k
3
7. F ( x) = 13 e3 x−5 + k 8. F ( x) = 13 e x + k 9. F ( x) = 1 3
12 (4 t + 3) + k
10. F ( x) = − ln(| cos( x)|) + k

B.
Z
2 1
1. I = dx = 1 − 2 ln(2).
1−
0 x + 1
2 1
· ¸
2. I = − = 1.
x+1 0
3. On sait qu’une primitive de x21+1 est arctan( x). Il faut travailler encore un peu pour trouver une
primitive de 9 x21+1 mais on n’est pas très loin. On remarque que 9 x21+1 = (3 x)12 +1 , ce qui nous fait penser
à étudier la fonction arctan(3 x). Attention cependant car la formule de la dérivée d’une composée nous
donne (arctan(3 x))′ = 3 · (3 x)12 +1 . Il ne faut donc pas oublier le facteur 3 ! On trouve alors
Z 1 1 1
Z 1 1 1
Z 1 1 1
2
dx = 3· 2
dx = (arctan(3 x))′ d x = (arctan(3) − arctan(0)) = arctan(3).
0 9x + 1 3 0 (3 x) + 1 3 0 3 3

¶¸1
x π
· µ
4. De même, on trouve I = arcsin p = .
2 0 4

Exercice 33. Calculer l’aire du plan comprise entre deux courbes

L’objectif de cet exercice est de calculer l’aire de la partie du plan comprise entre l’axe des abscisses et les
x2 1
courbes représentant les fonctions f et g définies par f ( x) = et g( x) = .
2 1 + | x|
18

( x − 1)( x2 + 2)
1. Montrer que, si x Ê 0, f ( x) − g( x) = . 1
2(1 + x)
2. En déduire le signe de f − g sur R+ .
3. Montrer que f − g est paire ; en déduire son signe sur R.
4. Proposer une méthode permettant de calculer l’aire hachu- -2 -1 0 1 2
rée en rouge. Calculer cette aire.

Solution de l’exercice 33
x3 − x2 +2 x−2
1. En mettant au même dénominateur, on trouve pour x Ê 0 : f ( x) − g( x) = 2(1+ x) , qui est bien égal à
l’expression proposée en développant le numérateur.
2. Clairement, le signe de f ( x) − g( x) pour x Ê 0 est celui du terme x − 1. Donc f ( x) − g( x) Ê 0 lorsque x Ê 1 et
f ( x) − g( x) É 0 lorsque 0 É x É 1.
3. Les fonctions f et g (donc − g) sont paires, donc f − g aussi (voir TD no 6). Ainsi, f ( x) − g( x) É 0 lorsque
−1 É x É 1, et f ( x) − g( x) > 0 sinon.
4. On a à l’aide de la formule de Chasles

x2 x2 x2
Z 1 Z 1 Z 0 Z 1
1 1 1
( g − f )( x) dx = − dx = − dx + − dx.
−1 −1 1 + | x| 2 −1 1 + | x| 2 0 1 + | x| 2

On en déduit
1 x3 0 x3 1
Z
( g − f )( x) dx = [− ln(1 − x) − ]−1 + [ln(1 + x) − ]10 = 2 ln(2) − .
−1 6 6 3
Le résultat est en unité d’aire.

Compléments

Exercice 34

1 2 t2
1. Montrer que pour tout réel t ∈ [0, 1],
t É É t2 .
2 1+ t
Z 1 2
t
2. En déduire un encadrement de l’intégrale I = d t.
0 1+ t

Solution de l’exercice 34
1 1
1. Sur [0; 1], on a : É É 1, d’où l’inégalité demandée.
2 1+ t
1 1
2. L’intégrale conservant l’ordre, on obtient É I É .
6 3

Exercice 35. ⟳
1 tn
Z
On définit pour n ∈ N∗ les intégrales Jn = d t.
0 t2 + e t
1. Démontrer que ( Jn )n∈N∗ est positive.
2. Étudier la monotonie de ( Jn )n∈N∗ et en déduire que la suite ( Jn )n∈N∗ est convergente.
1
3. Étudier les extremums de la fonction g : t 7→ 2 sur [0; 1].
t + et
En déduire un encadrement de Jn puis sa limite.

Solution de l’exercice 35

1. Il s’agit de l’intégrale d’une fonction qui est positive sur [0; 1].
tn
Z 1
2. On a Jn+1 − Jn = 2 t
( t − 1) d t par linéarité de l’intégrale. Puisque t − 1 É 0 sur [0; 1], cette quantité est
0 t +e
négative. ( Jn ) est finalement une suite décroissante et minorée (par 0), donc convergente.
19

1 1
3. Le calcul de g′ montre que g est décroissante, d’où g(1) É g( t) É g(0) sur [0; 1]. On a donc É 2 É 1,
e + 1 t + et
1 1 1
puis É Jn É . Jn est donc encadrée par deux quantités qui tendent vers 0 : Jn tend vers 0
e+1 n+1 n+1
quand n tend vers +∞ (théorème des gendarmes).

Exercice 36. Lorsque f change de signe

L’objectif de cet exercice est de calculer l’aire de la partie du plan comprise entre les droites d’équation x = −1,
x = 3, l’axe des abscisses et la courbe représentant la fonction f définie par f ( x) = ( x2 − 1)( x − 3).

4.
3
1. Dresser le tableau de signe de f ( x). 2 C
f
2. Proposer une méthode permettant de calculer l’aire hachurée en 1
x=−01 x=3
rouge. -2. -1 0-11 2 3 4.
3. Calculer cette aire. Exprimer le résultat en unités d’aire. -2
-3
-4.

Solution de l’exercice 36

1. On trouve le tableau de signe de la fonction f à l’aide du signe des fonctions x 7→ x2 − 1 et x 7→ x − 3. On


obtient finalement que la fonction f est négative avant −1, positive entre −1 et 1, négative entre 1 et 3 et
positive après 3.
2. On calcule l’aire hachurée en rouge en effectuant le calcul suivant :
Z 1 Z 3
A= f ( x) dx − f ( x) dx.
−1 1

4 2
3. Une primitive de f ( x) = ( x2 − 1)( x − 3) = x3 − 3 x2 − x + 3 est donnée par la fonction x4 − x3 − x2 + 3 x. On obtient
R1 h 4 2
i1 R3
donc −1 f ( x) dx = x4 − x3 − x2 + 3 x = 4. De la même façon, on trouve 1 f ( x) dx = −4. Finalement, l’aire
−1
hachurée vaut 8 unités d’aire.
20

TD n°9

Pré-requis : Objectifs :
– savoir dériver le produit de deux fonc- – calculer une primitive à l’aide du formulaire
tions – calculer une intégrale à l’aide d’une intégration par parties
– connaître les primitives du formulaire – calculer une intégrale à l’aide d’un changement de variables

Exercice 37

En utilisant la formule d’intégration par parties, calculer :


Z 2π Z 1 Z π
1. x sin( x) d x, 2. e x x2 d x, 3. x2 cos( nx)d x où n ∈ N,
0 0 0
Z x Z 3 Z b
4. ln t d t, 5. t15 ln t d t. 6. arctan( x) d x,
1 1 a

Solution de l’exercice 37
Nous rappelons la formule d’intégration par parties : pour f , g : [a, b] → R deux fonctions, nous avons
Z b Z b
f ′ ( x) g( x) dx = [ f ( x) g( x)]ab − f ( x) g′ ( x) dt.
a a

1. En choisissant f ( x) = − cos( x) et g( x) = x, on a alors f ′ ( x) = sin( x) et g′ ( x) = 1 et ainsi


Z 2π Z 2π
x sin( x) dx = [− cos( x) x]20π − (− cos( x)) dx = −2π.
0 0

2. De la même façon, en faisant une première intégration par parties avec f ( x) = e x et g( x) = x2 , on trouve
Z 1 Z 1 Z 1
e x x2 dx = [ e x x2 ]10 − 2 xe x dx = e1 − 2 xe x dx.
0 0 0

Nous effectuons alors une deuxième intégration par parties en prenant cette fois-ci f ( x) = e x et g( x) = x.
Nous obtenons Z 1 Z 1
xe x dx = [ xe x ]10 − e x dx = e1 − [ e x ]10 = 1.
0 0
1
puis finalement I 2 = e − 2.
Z π 2π
3. Après calculs, et en remarquant que pour n ∈ N, cos( nπ) = (−1)n , on trouve : x2 cos( nx)d x = (−1)n .
0 n2
4. On écrit ln t = 1 · ln t et on effectue l’intégration par parties suivante :
Z x Z x
1
1 · ln( t) dt = [ t · ln( t)]1x − t · dt = x ln( x) − x + 1.
1 1 t

Nous en déduisons l’ensemble des primitives de la fonction ln( x) qui est donc donné par les fonctions x 7→
x ln( x) − x + C définies sur ]0, +∞[, où C ∈ R est une constante.
5. En effectuant une intégration par parties, nous trouvons
¸3 Z 3 16
3 t16 t 1 316 316 1
Z ·
t15 ln( t) dt = ln( t) − dt = ln(3) − 2
+ .
1 16 1 1 16 t 16 (16) (16)2

6. En choisissant avec astuce f ( x) = x et g( x) = arctan( x), on a alors :


b µ 2
1 b +1
Z ¶
arctan( x) d x = [ x arctan( x)]ab − ln 2 .
a 2 a +1
21

Exercice 38

À l’aide de la formule de changement de variable, calculer les intégrales suivantes :


Z 1 Z π/2
5 cos( t)
1. ( t + 1) ( t + 2) d t, en posant u = t + 1, 2. d t, en posant u = sin( t),
0 0 1 + sin2 ( t)
Z 3p Z 2 p
t
3. p p d t, en posant u = 4 − t2 , 4. t2 t3 + 1d t, en posant u = t3 + 1,
2 4 − t2 0
Z 2 Z π2 p
1 sin( t) p
5. 2
d t, en posant u = t + 1, 6. 2
p d t, en posant u = t.
π
1 t + 2t + 2 4 t

Solution de l’exercice 38
Z 1 Z 2 401
1. ( t + 1)5 ( t + 2) d t = u5 ( u + 1) d u = .
0 1 14
Z π/2 cos( t)
Z 1 1 π
2. 2
dt = d u = arctan(1) − arctan(0) = .
0 1 + sin ( t) 0 1 + u2 4
p
Z
t 3 1
Z 2p
3. p
p dt = p d u = 2 − 1.
4 − t2
2 1 2 u
Z 2 p
1 9p 52
Z
4. t2 t3 + 1d t = ud u = .
0 3 1 9
Z 2 Z 2 Z 3
1 1 1
5. 2
d t = 2
d t = 2
d u = arctan(3) − arctan(2).
1 t + 2t + 2 1 ( t + 1) + 1 2 u +1
Z π2 p Z π
sin( t)
6. p d t = 2 sin( u) d u = 2.
π2 π
4 t 2

Compléments

Exercice 39

En choisissant une méthode adaptée, calculer les intégrales suivantes :


Z π/2
t3
Z 4 Z 4 2
1 1
Z
1. p d t, 2. p p d t, 3. e t cos t d t, 4. d t.
1 t t 1 t + t3 −π/2 1 t+1
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TD n°10

Pré-requis : Objectifs :
– calculer une primitive à l’aide du formulaire – savoir calculer les primitives d’éléments simples.

Exercice 40

Déterminer une primitive, sur leur ensemble de définition des fonctions suivantes :
1 1 1
1. f ( x) = , 2. f ( x) = avec n Ê 2, 3. f ( x) = ,
x−7 ( x − 11)n x2 + 1
1 1
4. f ( x) = 2 , 5. f ( x) = 2 .
4x + 1 5x + 3

Solution de l’exercice 40
R 1
– Nous avons x−7 dx = ln(| x − 7|) + C , où C est une constante.
Nous avons ( x−111)n dx = (1−n)( x1−11)n−1 + C , où C est une constante.
R

Nous avons x21+1 dx = arctan( x) + C , où C est une constante.
R

Rx 1
– Nous effectuons le changement de variable t = 2 x qui donne dt = 2 dx. Nous trouvons 4 x2 +1
dx =
R 2x 1 1 1
t2 +1 2
dt = 2 arctan(2 x) + C , où C est une constante.
q q Rx 1
– Nous effectuons le changement de variable t = 53 x qui donne dt = 53 dx. Nous trouvons 5 x2 +3
dx =
q
5
q ³ q ´
1 x 1
dx = 13 3x 1 3 p1 arctan 5
R R
3 5 2 t2 +1 5 dt = 15 3 x + C , où C est une constante.
3x +1

Exercice 41

Déterminer une primitive, sur leur ensemble de définition des fonctions suivantes :
1 4x + 3 1
1. x 7→ , 2. x 7→ , 3. x 7→ .
x2 + 3 x + 4 x2 + x + 1 ( x2 + 1)2

Solution de l’exercice 41
3 2 7
2
Ainsi, en effectuant le changement de variable t = p2 x + 32 qui
¡ ¢ ¡ ¢
– Nous avons x + 3 x + 4 = x + 2 + 4. 7
p R 2 ¡ 3¢
4 7 p7 x+ 2
Rx Rx 1 x
donne dt = p2 dx, nous obtenons 1 1 1 1
R
2
x +3 x+4
dx = ¡ 3 ¢2 7 dx = 7 ³ ¡ ´2 dx = 7 2 t2 +1
dt =
7 x+ 2 + 4 4 p2 x+ 3
¢
+1
7 2
³ ¡ ´
p2 arctan p2 x + 3 + C , où C est une constante.
¢
7 7 2
³ ´
– Par identification, x24+x+x+3 1 = 2 x22+x+x+1 1 + x2 +1x+1 . D’où x24+x+x+3 1 dx = 2 ln( x2 + x + 1) + p2 arctan p2 ( x + 12 ) + C .
R
3 3
2
– Comme dans le polycopié, on intègre par parties : x21+1 dx = x2x+1 + 2 ( x2x+1)2 dx = x2x+1 + 2 x21+1 dx −
R R R

2 ( x2 +1 1)2 dx. En isolant l’intégrale cherchée, on trouve : ( x2 +1 1)2 dx = 12 x2x+1 + 12 arctan( x) + C .


R R

Compléments

Exercice 42

Déterminer, sur leur ensemble de définition, une primitive des fonctions rationnelles suivantes :
1 1 3x + 3
1. x 7→ , 2. x 7→ , 3. x 7→ .
( x2 + 1)3 ( x2 + 3 x + 3)2 ( x − 1)3

Exercice 43

À l’aide de la formule de changement de variable, calculer l’intégrale :


b e2 x
Z
dx
a e2 x + e x + 1

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