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À l’issue du TD, il est primordial de vérifier que les objectifs d’apprentissage ont bien été acquis et que les
exercices classiques ont été compris. Les exercices proposés en complément permettent de s’entraîner en dehors
du TD, seul ou en groupe, de façon à consolider les compétences acquises. Ils peuvent également être vus en TD et
remplacer un exercice classique lorsque l’enseignant trouve cela pertinent.
Il est aussi possible de s’exercer en travaillant sur des livres d’exercices disponibles à la Bibliothèque Univer-
sitaire. Les références présentes dans le polycopié de cours proposent en général un grand nombre d’exercices
corrigés.
Les exercices marqués par le symbole sont des exercices pour lesquels l’aspect raisonnement l’emporte sur
l’aspect calculatoire.
Il est inutile de lire ou d’apprendre la correction d’un exercice sans avoir pris le temps d’y réfléchir. Les cor-
rections présentes à la fin de chaque feuille de TD sont là pour vous permettre de vérifier vos résultats et vous
donner des idées de rédaction. Faites cependant attention au fait que les exercices ne sont pas tous corrigés de
façon détaillée. Il est donc parfois nécessaire d’enrichir le corrigé avec les détails manquants. Merci de signaler à
votre enseignant toute erreur que vous trouverez.
1
2
TD n°1
Pré-requis : Objectifs :
– pas de pré-requis particuliers – être capable de lire et de comprendre une assertion donnée à
l’aide de connecteurs logiques et de quantificateurs
– mener une démonstration de façon rigoureuse
Exercice 1
Exercice 2
Exercice 3
a+ b
p
1. (Raisonnement direct) Soient a, b ∈ R+ . Montrer que si a É b alors a É 2 É b et a É ab É b.
2. (Disjonction par cas) Montrer que pour tout n ∈ N, n( n + 1) est divisible par 2.
3. (Contre-exemple) Est-ce que pour tout x ∈ R on a x < 2 ⇒ x2 < 4 ?
4. (Contraposée) Montrer que si n2 est impair, alors n est impair.
p
5. (Absurde) Soit n ∈ N∗ . Montrer que n2 + 1 n’est pas un entier.
n( n+1)
6. (Récurrence) Montrer que pour tout n Ê 1, 1 + 2 + · · · + n = 2 .
Compléments
Exercice 4
Exercice 5
Exercice 6.
Solution de l’exercice 1
(P ou Q ) ⇐⇒ (non P =⇒ Q ).
Solution de l’exercice 2
Solution de l’exercice 3
p
1. On suppose a É b. Montrons que a É a+2 b É b et a É ab É b, c’est-à-dire montrons a É a+2 b É b puis montrons
p
a É ab É b.
Montrons a É a+2 b É b. Comme a É b, on a a = a+2 a É a+2 b É b+2 b = b.
p p p p p p p p
Et montrons a É ab É b. Comme a É b et a, b ∈ R+ , on a a = a a É a b = ab É b b = b.
p p
Donc a É a+2 b É b et a É ab É b et ainsi si a É b alors a É a+2 b É b et a É ab É b.
2. Soit n ∈ N. Montrons que n( n + 1) est divisible par 2. Nous distinguons deux cas.
Premier cas : supposons n pair. Alors il existe n0 ∈ N tel que n = 2 n0 et ainsi n( n + 1) = 2 n0 ( n + 1) est divisible
par 2.
Deuxième cas : supposons n impair. Alors il existe n0 ∈ N tel que n = 2 n0 + 1. Ainsi n( n + 1) = n(2 n0 + 1 + 1) =
2 n( n0 + 1) est divisible par 2.
Conclusion : dans tous les cas, n( n + 1) est divisible par 2.
3. Pour x = −3, on a x2 = 9 > 4 donc l’assertion x < 2 ⇒ x2 < 4 est fausse.
4. La contraposée de l’énoncé est : si n est pair, alors n2 est pair. Montrons que cette proposition est vraie.
Comme nous supposons que n est pair, il existe un entier k tel que n = 2 k. On a alors n2 = (2 k)2 = 4 k2 =
2 × (2 k2 ). Ainsi, n2 est pair et on a bien montré par contraposée que si n2 est impair, alors n est impair.
p p
5. Supposons par l’absurde que n2 + 1 ∈ N. Alors il existe m ∈ N tel que n2 + 1 = m. Ainsi, en élevant au carré,
on trouve n2 +1 = m2 . Comme m2 = n2 +1 > n2 , on a m > n. De la même façon, m2 = n2 +1 < n2 +2 n+1 = ( n+1)2
puisque n > 0. Donc m < n + 1.
p
Nous aboutissons à une contradiction. Donc n2 + 1 n’est pas un entier.
4
TD n°2
Pré-requis : Objectifs :
– connaître la notion de domaine de définition d’une – savoir reconnaître une composée de fonctions
fonction – savoir exhiber le domaine de définition d’une com-
– définition du nombre dérivé d’une fonction posée
– savoir calculer une dérivée – savoir dériver une composée de fonctions
Exercice 7
1 2. f 2 ( x) = ln(−5 x + 1), 3. f 3 ( x) = ln x2 + 5 x − 3 .
¡ ¢
1. f 1 ( x) = 2 ,
x − 3x + 2
Exercice 8
Écrire les fonctions suivantes sous la forme f ◦ g et en déduire leur dérivée. (Pour les questions 5 et 6, on
suppose que f est une fonction dérivable sur R.)
Exercice 9.
On note f 0 la dérivée de f . On note f 00 la dérivée de f 0 qui est la dérivée seconde de f . Plus généralement,
on note f (n) la dérivée n-ième de f . Pour tout n dans N, calculer la dérivée n-ième de :
• f : x 7→ eax+b avec a, b ∈ R
• g : x 7→ cos( x)
Exercice 10
Compléments
Exercice 11
p
x x
On note C la courbe représentative de la fonction f : x 7→ .
x+1
1. Déterminer l’ensemble de définition et de dérivabilité de f .
2. Calculer f 0 (0) et f 0 (1) puis en déduire les équations cartésiennes des tangentes à C aux points d’abs-
cisses 0 et 1.
Exercice 12.
1
Soit f la fonction définie sur R\{1} par f ( x) = .
x−1
1. Calculer les premières dérivées de f afin de conjecturer une expression de f (n) .
2. Démontrer la conjecture précédente.
6
Solution de l’exercice 7
1
1. On a f 1 = g 1 ◦ h 1 où g 1 : x 7→ x et h 1 : x 7→ x2 − 3 x + 2. On remarque que D g 1 = R∗ et D h1 = R. On a donc d’après
le cours
© ª
D f 1 = x ∈ D h 1 | h 1 ( x) ∈ D g 1 .
C’est-à-dire
D f 1 = x ∈ R| x2 − 3 x + 2 6= 0 .
© ª
On résout alors dans R l’équation x2 − 3 x + 2 = 0. Le discrimant de cette équation est ∆ = 1, les solutions sont
x1 = 1 et x2 = 2. On a donc D f 1 = R \ 1; 2 .
© ª
On résout alors dans R l’inéquation −5 x + 1 > 0. Celle-ci est vérifiée pour x < 51 . D’où D f 2 =] − ∞, 15 [.
3. Comme précédemment on montre que
D f 3 = x ∈ R| x2 + 5 x − 3 > 0
© ª
Solution de l’exercice 8
2. Posons f ( x) = e x et g( x) = cos( x). On a ainsi f 2 = f ◦ g. Les fonctions f et g sont définies et dérivables sur R
entier, il en est donc de même pour la fonction f 2 . En utilisant la dérivée d’une composée de fonctions, nous
obtenons pour tout x ∈ R :
3. Posons f ( x) = ln( x) et g( x) = e x + 1. On a ainsi f 3 = f ◦ g. Comme la fonction g 3 est définie (et dérivable) sur R
et est toujours strictement positive, nous avons que la fonction f 6 est définie (et dérivable) sur R. De plus, sa
dérivée vaut, pour tout x ∈ R,
ex
f 60 ( x) = .
ex + 1
f 50 ( x) = g0 ( x) f 0 ( g( x)) = − f 0 (− x).
7
6. Posons g( x) = x2 . On a ainsi f 6 = f ◦ g. Les fonctions f et g étant définies et dérivables sur R, la fonction f 6 est
donc définie et dérivable sur R. De plus, en utilisant la dérivée d’une composée de fonctions, nous trouvons
pour tout x ∈ R :
f 60 ( x) = g0 ( x) f 0 ( g( x)) = 2 x f 0 ( x2 ).
Solution de l’exercice 9
1. La fonction f est définie et dérivable sur R. Commençons par déterminer ses premières dérivées. Soit x ∈ R,
on a
f 0 ( x) = ae ax+b ,
f (2) ( x) = a × ae ax+b = a2 e ax+b ,
f (3) ( x) = a3 e ax+b ...
et ainsi de suite. On conjecture donc la formule g(n) ( x) = cos x + n2π . Démontrons cette formule par récur-
¡ ¢
rence sur n ∈ N.
Initialisation : pour n = 0, la formule est juste puisque cos(0) ( x) = cos x = cos x + 0×2 π .
¡ ¢
nπ ´´0 nπ ´ nπ π ´ ( n + 1)π
³ ´0 ³ ³ ³ ³ µ ¶
( n+1) ( n)
cos ( x) = cos ( x) = cos x + = − sin x + = cos x + + = cos x + ,
2 2 2 2 2
où la deuxième égalité vient de l’hypothèse de récurrence. Finalement, on a donc démontré le résultat par
récurrence.
Solution de l’exercice 10
1. En utilisant deux fois la formule donnant la dérivée d’un produit de fonctions dérivables, nous obtenons
( uvw)0 = ( u(vw))0 = u0 (vw) + u(vw)0 = u0 vw + uv0 w + uvw0 .
2. On dérive une première fois avec la formule de la dérivée d’une fonction composée. Ensuite, on dérive une
deuxième fois en utilisant la formule de la dérivée d’un produit de fonctions et la formule de la dérivée d’une
composée de fonctions. On trouve pour tout x ∈ R
TD n°3
Pré-requis : Objectifs :
– connaître la notion de fonction, son ensemble de dé- – savoir donner l’ensemble des antécédents d’un en-
part (ou de définition) et son ensemble d’arrivée semble par une fonction
– connaître les quantificateurs ∀, ∃, ∈ – connaître les définitions d’ensemble image et
– savoir interpréter une phrase simple formée à l’aide d’image réciproque et savoir les calculer dans des
de quantificateurs exemples simples
– connaître les définitions de fonction injective, sur-
jective et bijective et savoir les reconnaître
Exercice 13 Exercice 14
Soit 2x + 1
f : R → R Soit f : R\{1} → R la fonction définie par f ( x) = .
x−1
2
x 7 → x + x − 2. 1. Dresser le tableau de variations de la fonction f .
1. Déterminer les ensembles f ([−1, 0]) et 2. Est-ce que la fonction f est surjective ?
f (R). 3. Est-ce que la fonction f est injective ?
2. Déterminer f −1 ([−3, 0]) et f −1 (R+ ).
Compléments
Exercice 17 Exercice 18
Soit Soit
f : R+ → R+ f : R → R
x 7 → x ex 1 − x2
x 7→
1 + x2
Est-ce que f est bijective ?
1. Est-ce que f est injective ?
2. Est-ce que f est surjective ?
3. Déterminer f −1 (R) et f (R).
Exercice 19.
g ◦ f surjective ⇒ g surjective.
Démontrer que :
¡ ¢ ¡ ¢
g ◦ f et h ◦ g sont bijectives ⇔ f , g et h sont bijectives .
10
Solution de l’exercice 13
1. Pour tout x ∈ R, la dérivée de f vaut f 0 ( x) = 2 x + 1. Elle est négative pour x É − 21 , nulle pour x = − 21 et positive
pour x Ê − 12 . La fonction f est donc décroissante jusqu’à f − 12 = − 94 puis croissante. Sur l’intervalle [−1, 0],
¡ ¢
la fonction est donc décroissante sur [−1, − 12 ] et croissante sur [− 12 , 0]. Comme f est strictement décroissante
sur [−1, − 12 ], on a f ([−1, − 12 ]) = [ f (− 12 ), f (−1)] = [− 94 , −2]. Comme f est strictement croissante sur [− 12 , 0], on
a f ([− 12 , 0]) = [ f (− 12 ), f (0)] = [− 94 , −2]. On a donc f ([−1, 0]) = f ([−1, − 12 ]) ∪ f ([− 12 , 0]) = [− 94 , −2] ∪ [− 94 , −2] =
[− 94 , −2]. On peut aussi conclure avec un raisonnement similaire en s’aidant d’un tableau de variation.
On utilise un raisonnement similaire pour déterminer f (R) = f (] − ∞, − 12 ]) ∪ f ([− 12 , +∞[). La limite de f en
−∞ (resp. en +∞) vaut lim x→−∞ x2 = +∞ (resp. lim x→+∞ x2 = +∞). On trouve finalement f (R) = [− 49 , +∞[.
2. La fonction f s’écrit f ( x) = ( x + 2)( x − 1) pour tout x ∈ R (on calcule le discriminant de l’équation f ( x) = 0
et on trouve les racines associées). La fonction f est donc positive sur ] − ∞, −2], négative sur [−2, 1] et
positive sur [1, +∞[. À nouveau, on peut s’aider d’un tableau de variation. Comme −3 É − 94 , on a donc
f −1 ([−3, 0]) = [−2, 1]. On trouve aussi f −1 (R+ ) =] − ∞, −2] ∪ [1, +∞[.
Solution de l’exercice 14
2( x − 1) + 3 3
f ( x) = = 2+ .
x−1 x−1
Sa dérivée est donc égale à
3
f 0 ( x) = − .
( x − 1)2
On obtient alors le tableau de variation suivant :
x −∞ − 12 1 +∞
f ( x) + 0 − +
f 0 ( x) − −
2 +∞
f ( x) & 0 & 2
& −∞
2. La fonction f n’est pas surjective car on remarque sur le tableau que la valeur 2 n’est pas atteinte. On peut
aussi le démontrer par le calcul en essayant de résoudre l’équation f ( x) = 2 et en s’apercevant qu’elle n’admet
pas de solution.
3. On voit cependant sur le tableau de variation que la fonction f est injective. On peut aussi le démontrer
directement en partant de la définition de fonction injective.
Solution de l’exercice 15
Comme la fonction f est une fonction polynomiale de degré 3, on a que les limites en −∞ (ou en +∞) sont données
par le signe du coefficient en facteur de x3 multiplié par −∞ (ou +∞). On obtient alors que lim x→−∞ f ( x) = −∞ et
lim x→+∞ f ( x) = +∞. Le théorème des valeurs intermédiaires nous assure alors que la fonction f est surjective. En
effet, soit y ∈ R. On cherche un antécédent de y pour f . Comme les limites de f en −∞ et +∞ sont respectivement
−∞ et +∞, il existe a ∈ R = D f tel que f (a) < y et il existe b > a tel que f ( b) > y. La fonction f est continue et
on peut donc appliquer le théorème des valeurs intermédiaires. On a alors, puisque y ∈ [ f (a), f ( b)], qu’il existe
c ∈ [a, b] tel que f ( c) = y.
Pour montrer l’injectivité, nous pouvons remarquer que la dérivée f 0 ( x) = 3 x2 + 2 x + 1 ne s’annule jamais car le
discriminant du polynôme de degré 2 associé est négatif. La fonction f 0 reste donc du signe du coefficient en
facteur de x2 qui est positif ici. On en déduit que la fonction f est strictement croissante et donc injective grâce à
un résultat du cours.
Finalement, la fonction f est bijective.
On peut aussi dresser un tableau de variation comme à l’exercice précédent et obtenir les mêmes conclusions.
11
Solution de l’exercice 16
1. Considérons la fonction g( x) = x2 . On a g([0, 1]) = [0, 1] et g−1 ([0, 1]) = [−1, 1] 6= [0, 1]. Cependant, les dé-
finitions d’ensemble image et d’image réciproque nous assurent que g−1 ( g(E )) ⊃ E pour tout E ⊂ R. On
peut aussi montrer en exercice qu’une fonction vérifiant la propriété de l’énoncé pour tout ensemble E est
injective.
2. On considère à nouveau la fonction g( x) = x2 . On a g−1 ([−1, 1]) = [−1, 1] et g([−1, 1]) = [0, 1] 6= [−1, 1]. Par
contre, on a toujours par définition g( g−1 (F )) ⊂ F pour tout F ⊂ R. On peut montrer en exercice qu’une
fonction vérifiant la propriété de l’énoncé pour tout ensemble F est surjective.
12
TD n°4
Pré-requis : Objectifs :
– connaître la notion de bijection – savoir définir la bijection réciproque
– connaître les propriétés des fonctions exponentielle – comprendre la définition de la fonction logarithme,
et logarithme connaître son ensemble de définition et savoir cal-
– connaître la notion de dérivabilité en un point culer sa dérivée
– savoir calculer la dérivée d’une bijection réciproque
Exercice 20
Exercice 21
On considère l’application
R\ − 14 R
© ª
g : →
3x + 1
x 7→ .
4x + 1
1. Déterminer l’image directe de R+ par cette fonction.
2. Déterminer l’image réciproque de 45 , 1 .
£ ¤
3. Proposer deux intervalles I et J de R, les plus grands possibles, tels que 0 ∈ I et tels que la fonction
3x + 1
g̃ : I → J, x 7→
4x + 1
soit bijective.
4. Déterminer une expression de ( g̃)−1 .
5. Calculer la dérivée de ( g̃)−1 . Retrouver ce résultat en utilisant la formule de la dérivée d’une réciproque.
Exercice 22.
On rappelle que : ∀a, b ∈ R, ea+b = ea · eb et que ln :]0; +∞[→ R est la fonction réciproque de exp.
1. Démontrer que ∀ x, x0 ∈]0; +∞[, ln( xx0 ) = ln( x) + ln( x0 ).
2. Démontrer ensuite que ∀ x ∈]0; +∞[, ∀ n ∈ N, ln ( x n ) = n ln( x).
Compléments
Exercice 23.
Soit a un nombre réel strictement positif. On considère la fonction f définie par f a ( x) = e x ln(a) . On notera a x
l’expression f a ( x).
1. Quel est l’ensemble de définition de f a ?
2. Justifier la notation a x utilisée pour désigner f a ( x).
3. Démontrer que, dans certains cas, x 7→ a x réalise une bijection. Préciser les ensembles de départ et
d’arrivée.
4. Lorsque x 7→ a x est bijective, déterminer sa bijection réciproque, sa dérivée et la dérivée de sa réciproque.
13
Solution de l’exercice 20
Solution de l’exercice 21
3 1 1
. Elle est dérivable sur R\ − 14 et sa dérivée vaut, pour tout
© ª
1. L’application g se réécrit g( x) = +
4 4 4x + 1
1
x ∈ R\ − 14 , g0 ( x) = − est donc strictement décroissante sur R+ et son image directe est
© ª
2
. Elle
(4 x + 1)
] lim x→+∞ g( x), g(0)] = 34 , 1 .
¤ ¤
2. Comme la fonction g est majorée par 1 sur R, il nous suffit de trouver les x ∈ R tels que g( x) Ê 54 , c’est-à-dire
les x tels que x É 1. Nous avons donc g−1 45 , 1 = [0, 1].
¡£ ¤¢
3. La fonction g̃ est bien définie pour tout x ∈ R\ − 14 puisque dans ce cas le dénominateur ne s’annule pas.
© ª
¤ 1 £
Comme elle est strictement décroissante sur − 4 , +∞ (sa dérivée est négative), elle est injective sur cet
intervalle. De plus, 0 ∈ − 4 , +∞ et on choisit donc I := − 14 , +∞ (il ne peut pas être choisi plus grand car
¤ 1 £ ¤ £
Solution de l’exercice 22
³ 0
´ ³ 0
´
1. En utilisant les indications de l’énoncé, on trouve ln( xx0 ) = ln eln( x) eln( x ) = ln eln( x)+ln( x ) = ln( x) + ln( x0 ).
2. On obtient ensuite par récurrence la formule ln ( x n ) = n ln( x). En effet, la propriété est vraie pour n = 0
(initialisation) et on prouve l’hérédité en utilisant la formule démontrée au point précédent.
15
TD n°5
Pré-requis : Objectifs :
– connaitre les valeurs remarquables des fonctions – comprendre le procédé de construction des fonctions
cosinus et sinus arccos, arcsin et arctan
– savoir dériver les fonctions cos et sin – connaître les ensembles de définition et dérivées de
– savoir étudier le signe des fonctions cos et sin arccos, arcsin et arctan
– mener des calculs simples avec les fonctions arccos,
arcsin et arctan
Exercice 24
p p p
2 3
1. Calculer les valeurs de arccos et arcsin en 0, 1, 12 , Idem pour arctan en 0, 1, 3 et p1 .
2 , 2 . 3
³ ´
x
2. Calculer le domaine de définition et de dérivabilité de f ( x) = arctan p 2 , puis calculer sa dérivée.
1− x
En déduire que f ( x) = arcsin x, pour tout x ∈] − 1, 1[.
3. Montrer que arccos x + arcsin x = π2 , pour tout x ∈ [−1, 1].
Exercice 25
³p ´
3
et arccos −21 .
¡ ¢
1. Calculer arcsin 2
Exercice 26
Compléments
Exercice 27
³ ´
−1
, arcsin sin ( 56π ) , arccos cos ( 56π ) , sin (arcsin (1)), arcsin (sin (1)) et arctan (tan (3)).
¡ ¢ ¡ ¢
1. Calculer arctan p
3
2. Calculer arcsin sin( 117π ) et arctan tan(− 175π ) .
¡ ¢ ¡ ¢
Exercice 28
Exercice 29
³ ´
x2 −1
On considère la fonction définie par f ( x) = arcsin x2 +1
.
1. Démontrer que f est dérivable sur R∗ et calculer sa dérivée (simplifier au maximum l’expression de f 0 ).
2. En déduire une autre expression de f .
16
Solution de l’exercice 24
³p ´ ³p ´
1. On a arccos(0) = π2 , arccos(1) = 0, arccos 12 = π3 , arccos 22 = π4 et arccos 23 = π6 . De même, arcsin(0) = 0,
¡ ¢
³p ´ ³p ´
arcsin(1) = π2 , arcsin 12 = π6 , arcsin 22 = π4 et arcsin 23 = π3 . On trouve aussi arctan(0) = 0, arctan(1) = π4 ,
¡ ¢
p ³ ´
arctan( 3) = π3 et arctan p1 = π6 .
3
p
1− x2 − x p−2 x
1− x 2 1
0
2. Pour tout x ∈] − 1, 1[, on a f ( x) = 2
= p 1 = arcsin0 ( x). Ainsi, on a f ( x) = arcsin( x) + C ,
1− x 2
¶2
1− x2
µ
1+ p x
1− x 2
où C ∈ R est une constante. On calcule C en comparant les valeurs en x = 0. On trouve f (0) = 0 = arcsin(0)
donc C = 0 et on a bien f ( x) = arcsin( x).
3. Indication : calculer la dérivée de la fonction x 7→ arcsin( x) + arccos( x).
Solution de l’exercice 25
¡π¢ p
3
1. Nous avons sin 3 = 2 donc comme la fonction arcsin est la fonction réciproque de la fonction sin sur
³p ´
l’intervalle − 2 , 2 , nous obtenons arcsin 23 = arcsin sin π3 = π3 .
£ π π¤ ¡ ¡ ¢¢
Nous avons cos ± 23π = − 12 donc comme arccos est la fonction réciproque de cos sur l’intervalle [0, π], on
¡ ¢
2. En faisant bien attention à l’intervalle dans lequel se trouve 73π , on obtient arccos cos 73π = arccos cos π3 = π3 .
¡ ¢ ¡ ¢
On a arccos sin 32π = arccos(−1) = π. En utilisant le fait que sin( x) = cos π2 − x , on trouve arcsin cos 17
¡ ¡ ¢¢ ¡ ¢ ¡ ¡ π ¢¢
=
π π
2 − 17 .
p
3. Pour x ∈ [−1, 1], nous avons sin (2 arcsin( x)) = 2 sin (arcsin( x³)) cos (arcsin(
´ x)) = 2 x 1 − x2 . De la même manière,
pour tout x ∈ [−1, 1], on a cos (2 arccos( x)) = 2 x2 − 1 et sin2 arccos(
2
x)
= 1 − x+2 1 = 1−2 x .
Solution de l’exercice 26
1. La fonction est définie sur [−1, 1] car arcsin est définie sur [−1, 1] et que son image est − π2 , π2 qui est incluse
£ ¤
dans le domaine de définition de sin qui est R. On a sin(arcsin( x)) = x sur cet intervalle.
2. La fonction sin est définie sur R et son image est [−1, 1]. Comme le domaine de définition de arcsin est
[−1, 1], on a que la fonction considérée est définie sur R. Comme la fonction arcsin est la fonction réciproque
de sin sur l’intervalle − π2 , π2 , on a que arcsin(sin( x)) = x sur cet intervalle. Par contre, ce n’est plus le
£ ¤
cas en dehors de cet intervalle. On note k = πx + 12 où b xc est la partie entière de x. Montrer l’égalité
¥ ¦
5. Le domaine de définition recherché est ] − ∞, +∞[ et on a tan(arctan( x)) = x sur cet intervalle.
6. Le domaine de définition recherché est R\ π2 + kπ, k ∈ R . Comme la fonction tan est π-périodique, on a
© ª
¥ x 1¦
arctan(tan( x)) = x − π + 2 π.
17
TD n°6
Objectifs :
Pré-requis : – exploiter un tableau de variations et la présence de
– savoir déterminer le signe d’une expression tangentes horizontales pour construire une courbe
– savoir calculer une dérivée – exploiter la parité et/ou la périodicité d’une fonction
– savoir construire un tableau de variations pour construire une courbe
– fonctions exponentielle et logarithme népérien – exploiter la convexité d’une fonction pour construire
une courbe
Exercice 30.
1. Soit f et g deux fonctions de R dans R. On suppose que f et g sont toutes les deux paires. Que peut-on
dire de la parité de leur somme f + g ? leur produit f × g ? leur composée g ◦ f ?
2. Même question en supposant f et g impaires, puis en supposant f paire et g impaire.
Exercice 31
Exercice 32
sin( x)
1. Soit f est la fonction définie sur R par f ( x) = . Après avoir fait une étude de la fonction f ,
2 + cos( x)
dressez l’allure de sa courbe représentative.
p
2. Etudier la fonction g : x 7→ x 1 − x2 afin d’en réaliser la représentation graphique.
Compléments
Exercice 33
Exercice 34
x 1
1. Soit f : R → R la fonction définie par f ( x) = . Montrez que | f | est majorée par 2 et tracez son
1 + x2
graphe.
2. On considère la fonction g : R → R, g( x) = sin π f ( x) , où f est définie à la question précédente. Déduisez
¡ ¢
Exercice 35.
Solution de l’exercice 30
1. Comme les fonctions f et g sont paires, on a pour tout x ∈ R, f (− x) = f ( x) et g(− x) = g( x). On en déduit que
( f + g)(− x) = f (− x) + g(− x) = f ( x) + g( x) = ( f + g)( x). Donc la fonction f + g est paire. De façon similaire, on
démontre que les fonctions f × g et g ◦ f sont paires.
2. On suppose que les fonctions f et g sont impaires, on a donc f (− x) = − f ( x) et g(− x) = − g( x) pour tout x ∈ R.
On en déduit que ( f + g)(− x) = f (− x) + g(− x) = − f ( x) − g( x) = −( f + g)( x). Donc la fonction f + g est impaire.
On trouve aussi ( f × g)(− x) = f (− x) g(− x) = (− f ( x))(− g( x)) = f ( x) g( x) = ( f × g)( x). La fonction f × g est donc
paire. Un calcul similaire montre par contre que la composée g ◦ f est impaire.
On suppose maintenant f paire et g impaire. On ne peut alors rien dire sur la somme f + g. Cependant, le
produit f × g est impair et la composée g ◦ f est paire.
Solution de l’exercice 31
1. La fonction x 7→ ln( x) est définie sur R+∗ et les fonctions polynomiales sont définies sur R, on en déduit que
la fonction f est définie sur R+∗ .
2. On a f ( x) = x2 (ln( x) − 1). Comme lim x→+∞ x2 = +∞ et lim x→+∞ (ln( x) − 1) = +∞, on obtient que le produit f ( x)
f ( x)
tend vers +∞ lorsque x → +∞. Comme x = x(ln( x) − 1), on obtient de la même façon que précédemment
f ( x)
que lim x→+∞ x = +∞. Le résultat de la première limite nous dit que la fonction f part à l’infini lorsque x
tend vers +∞. Le résultat de la deuxième limite nous assure que la fonction f part à l’infini plus vite que la
fonction identité id (qui associe x à x) lorsque x tend vers +∞. On a donc que le graphe de la fonction f se
retrouve au-dessus du graphe de la droite y( x) = x qui correspond au graphe de la fonction identité (id( x) = x).
Comme la limite est +∞, on peut même dire que le graphe de la fonction f est “fortement” au-dessus de la
droite y( x) = x lorsque x est grand.
3. On calcule tout d’abord f 0 ( x) = 2 x(ln( x) − 1) + x = (2 ln( x) − 1) x pour tout x ∈ R+∗ . On trouve alors le tableau de
variation suivant :
1
x 0 e2 +∞
f 0 ( x) − 0 +
f ( x) 0 +∞
& − 2e %
Attention : la fonction f n’est pas définie en 0 car la fonction logarithme n’est pas définie en 0. Cependant, on
peut chercher à calculer la limite de f en 0. On trouve qu’elle existe et qu’elle vaut 0 du fait que les fonctions
polynomiales de degré Ê 1 l’emportent sur la fonction ln.
4. Pour étudier la convexité et la concavité de f , il convient de calculer la dérivée seconde de f . On trouve
1
f 00 ( x) = 2 + (2 ln( x) − 1) = 2 ln( x)i+ 1 pour
i tout x ∈ R+∗ . On a alors f 00 ( x) Ê 0 si et seulement
i sii x Ê e− 2 et
1 1
f 00 ( x) É 0 si et seulement si x ∈ 0, e− 2 . La fonction f est donc concave sur l’intervalle 0, e− 2 et convexe
h 1 h
sur l’intervalle e− 2 , +∞ .
5. On obtient le graphe suivant :
1
¡1¢¡
est donnée par l’équation y( x) = f 0 x − 1e + f 1e = − 3e x − 1e − 2 e−2 .
¢ ¡ ¢ ¡ ¢
La tangente au point d’abscisse e e
Solution de l’exercice 32
19
1. Les fonctions sin et cos sont définies sur R. Comme l’image de la fonction cos est [−1, 1], on a que la fonction
x 7→ 2 + cos( x) ne s’annule jamais et que la fonction f est bien définie sur R. Comme les fonctions sin et cos
sont 2π-périodiques, on peut se limiter à étudier la fonction f sur un intervalle de longueur 2π, disons [−π, π].
On peut aussi remarquer que la fonction f est impaire puisque sin est impaire. On peut alors limiter notre
étude à l’intervalle [0, π]. Pour tout x ∈ [0, π], on calcule
2π
x 0 3 π
f 0 ( x) + 0 −
p1
3
f ( x) 0 % &0
dont on déduit l’allure sur [0, π]. On obtient finalement l’allure sur R par imparité et périodicité :
2. La fonction g est définie pour x ∈ [−1, 1]. Par contre, elle n’est dérivable que sur l’intervalle ] − 1, 1[. Elle est
impaire et il suffit donc de calculer sa dérivée et de donner son tableau de variation sur l’intervalle [0, 1[.
Vous aurez alors tous les ingrédients pour donner l’allure de g.