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Gymnase Jean Sturm Projet Kepler 2017

Ex. 1 — Démontrer que (1 = 2) ⇒ (2 = 3).

Ex. 2 — Soient les quatre assertions suivantes :

(a) ∃x ∈ R ∀y ∈ R x+y >0 ; (b) ∀x ∈ R ∃y ∈ R x + y > 0 ;

(c) ∀x ∈ R ∀y ∈ R x + y > 0 ; (d) ∃x ∈ R ∀y ∈ R y 2 > x.


1.Les assertions a, b, c, d sont-elles vraies ou fausses ?
2.Donner leur négation.

Ex. 3 — Soit f une application de R dans R. Nier, de la manière la plus précise possible, les é́noncés qui suivent :
1.Pour tout x ∈ R f (x) 6 1.
2.L’application f est croissante.
3.L’application f est croissante et positive.
4.Il existe x ∈ R+ tel que f (x) 6 0.
5.Il existe x ∈ R tel que quel que soit y ∈ R, si x < y alors f (x) > f (y).

Ex. 4 — Nier les propositions :


– tout triangle rectangle possède un angle droit ;
– dans toutes les écuries, tous les chevaux sont noirs ;
– tous les habitants de la rue du Havre qui ont les yeux bleus gagneront au loto et prendront leur retraite avant 50 ans.

Ex. 5 — Écrire la négation des assertions suivantes où P, Q, R, S sont des propositions.


1.P ⇒ Q,
2.P et non Q,
3.P et (Q et R),
4.P ou (Q et R),
5.(P et Q) ⇒ (R ⇒ S).

Ex. 6 — Écrire la négation des phrases suivantes :


1.(∀x)(∃n)/(x 6 n).
2.(∃M )/(∀n)(|un | 6 M ).
3.(∀x)(∀y)(xy = yx).
4.(∀x)(∃y)/(yxy −1 = x).
5.(∀ǫ > 0)(∃N ∈ N)/(∀n > N )(|un | < ǫ).
6.(∀x ∈ R)(∀ǫ > 0)(∃α > 0)/(∀f ∈ F )(∀y ∈ R)(|x − y| < α ⇒ |f (x) − f (y)| < ǫ).

Ex. 7 — Montrer que


2n + 1
∀ǫ > 0 ∃N ∈ N tel que (n > N ⇒ 2 − ǫ < < 2 + ǫ).
n+2

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Ex. 8 — Soient f, g deux fonctions de R dans R. Traduire en termes de quantificateurs les expressions suivantes :
1.f est majorée ;
2.f est bornée ;
3.f ne s’annule jamais ;
4.f est périodique ;
5.f est croissante ;
6.f n’est pas la fonction nulle ;
7.f n’a jamais les mêmes valeurs en deux points distincts ;
8.f atteint toutes les valeurs de N ;
9.f est inférieure à g ;
10.f n’est pas inférieure à g.

Ex. 9 — Les phrases suivantes sont-elles équivalentes ?


1.« ∀x ∈ R, (f (x) = 0 et g(x) = 0) » et « (∀x ∈ R, f (x) = 0) et (∀x ∈ R, g(x) = 0) ».
2.« ∀x ∈ R, (f (x) = 0 ou g(x) = 0) » et « (∀x ∈ R, f (x) = 0) ou (∀x ∈ R, g(x) = 0) ».

Ex. 10 — Soient R, S et T des propositions. Montrer à l’aide de tables de vérité que les propositions suivantes sont
vraies :
1. R ⇒ (S ⇒ R) .
2. (R ⇒ S) ⇒ ((S ⇒ T ) ⇒ (R ⇒ T
3. (R ∨ S) ⇔ ((R ⇒ S) ⇒ S) .

Ex. 11 — Nier formellement les propositions suivantes :


1. ((A ∨ B) ⇒ C) ⇒ (D ∧ E) ;
2. (A ⇒ B) ⇔ (A ⇒ ¬C) ;
3. ∀x ∈ E, ∃y ∈ E, A(x, y) ∨ B(x) ;
4. (∃x ∈ E, A(x)) ⇒ (∀x ∈ E, A(x)) ;
5. ∃x ∈ E, A ⇔ (∃y ∈ E, A(x, y) ∧ B(y)) ;
6. ∃!x, A(x) .

Ex. 12 — Donner la contraposée des expressions suivantes :


1. (A et ( B ou C) ) ⇒ (B ou (A et C))
2. (∃!x, (x ∈ A et x ∈ B)) ⇒ (∀y, ∃!x, (x ∈ A et (y − x) ∈ B))

Ex. 13 — Soient n un entier strictement positif, et pn , s’il existe, le n-ième nombre premier.
1. Montrer qu’il existe une infinité de nombres premiers (considérer p1 p2 · · · pn + 1)
2. Montrer que pour tout entier n strictement positif, pn 6 22
n−1

Ex. 14 — Soient a et n > 2 deux entiers. Montrer les assertions suivantes.


1. Si an − 1 est premier, alors a = 2 et n est premier.
2. Si an + 1 est premier, où a > 2, alors n est pair.
3. Si an + 1 est premier, où a > 2, alors a est pair et n est une puissance de 2.
√ √
Ex. 15 — Soit p un nombre premier. Montrer que p est irrationnel. Généraliser à n, pour n entier quelconque,
lorsque n n’est pas un carré parfait.

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Ex. 16 — Soit n ∈ N∗ . Soient x1 , . . . , xn+1 des points de l’intervalle [0, 1]. Montrer qu’il existe (i, j) ∈ J1, n + 1K2
1
tel que i 6= j et |xi − xj | 6 .
n

Ex. 17 — Soit (a, b, c) un triplet pythagoricien, c’est à dire un élément de (N∗ )3 tel que a2 + b2 = c2 . On suppose
que a, b et c n’ont pas de diviseur commun. Montrer que c est impair.

Ex. 18 — Dans un plan sont placés 66 points distincts. On trace toutes les droites déterminées par deux de ces points
et on en compte 2012 distinctes. Justifier que parmi ces 66 points, 4 au moins sont alignés.

Ex. 19 — Soit X = (x1 , . . . , xn ) un vecteur de Rn tel que x1 + · · · + xn 6= 0. et soit H le sous-ensemble de Rn


défini par :
H = {Y = (y1 , . . . , yn ) ∈ Rn |y1 + · · · + yn = 0.}
Montrer que tout vecteur Z de Rn se décompose sous la forme Z = λX + Y , où λ ∈ R et Y ∈ H. Justifier que cette
décomposition est unique.

Ex. 20 — 1. Mon code secret de téléphone portable est composé de quatre chiffres différents et tous non nuls. Quand
j’effectue la somme de tous les nombres possibles que je peux former avec deux de ces quatre chiffres (dans un sens
ou dans un autre), je retrouve mon code. Quel est mon code ?
2. Oups, je m’étais trompé, il faut encore multiplier le résultat par 7 pour trouver mon code. Quel est mon code ?

Ex. 21 — Montrer que pour tout entier n positif, n4n+1 − (n + 1)4n + 1 est divisible par 9.

Ex. 22 — Soit n ∈ N∗ . Soit A un sous ensemble de J1, 2nK contenant n + 1 éléments.


Montrer qu’il existe (p, q) ∈ A2 tels que p 6= q et p divise q.

Ex. 23 — (Fonction 91 de MacCarthy)


Soit f une fonction définie sur Z et vérifiant :

n − 10 si n > 100
∀n ∈ Z, f (n) =
f (f (n + 11)) si n 6 100.

1. Calculer f (101), f (95), f (91), f (0). Qu’observez-vous ?


2. Prouver l’identité obtenue pour f (n) , pour tout n 6 101.

Ex. 24 — (Rallye mathématique d’Alsace 2010)


On considère l’entier naturel ayant 32010 chiffres tous égaux à 1.
Montrer qu’il est divisible par 32010 mais pas par 32011 .

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