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Comme je sortais dans la cour, quelqu'un m'attrapa par la manche et me tira sous l'abri
du préau. C'était Mathilde Blondin
- Qu'est-ce que tu fais là ? Balbutiai-je.
Je n'allais pas rentrer alors que tu es dans le pétrin, dit-elle. Je me doutais qu'il se
passait quelque chose. J'ai attendu, et Philibert m'a raconté que ça bardait pour toi.
Tiens, dit-elle, en me tendant un mouchoir en papier. Pour ton rhume...
Avait-elle vu que je pleurais ? Je fis semblant de me moucher bruyamment, heureux du
prétexte qu'elle m'offrait. Mathilde a toujours des attentions comme celles-ci.
- Alors, fit-elle, c'est grave ?
- Conseil de discipline, reniflai-je.
- Zut, zut et triple zut! Tu es dans de sales draps !
C'était l'heure de la cantine et nous étions seuls dans la cour. Elle parut hésiter un
instant avant de demander:
- Et naturellement, euh... Ce n'est pas toi, n'est-ce pas ?
Comme j'ouvrais de grands yeux:
- Je veux dire qui a attaqué M. Cornue... Non bien sûr, je suis idiote, pardonne-moi. Mais
pourquoi ne t'es-tu pas plus défendu ? Il faut te battre, prouver ton innocence !
A quoi bon ? Fis-je, accablé. Au fond, c'est peut-être mieux comme ça. J'en ai par-
dessus la tête de l'internat, des mauvaises notes et des heures de colle. Qu'ils me
mettent ce qu'ils veulent sur le dos, je m'en fiche, maintenant... Un peu plus ou un peu
moins... Je serai renvoyé, c'est tout, et on n'en parlera plus.
Je ne pensais pas vraiment ce que je disais. J'étais groggy, et puis je pensais à ma mère,
à ce qu'elle allait dire quand elle apprendrait la nouvelle. Et elle qui pensait que je
travaillerais mieux en étant pensionnaire !
- là, c'est toi qui es idiot, s'emporta Mathilde. Excuse-moi, mais tu me déçois beaucoup !
- Je déçois toujours tout le monde, dis-je sombrement. Dommage que ce ne soit pas un
métier : « déceveur professionnel »... Je ferai vite fortune.
-Je te préviens que moi, en tout cas, je ne te laisserai pas renvoyer comme ça. Que tu
le veuilles ou non, tu te battras !
Je ne pus m'empêcher d'admirer son courage.
Je retiens que :
Lorsqu’on rapporte des propos d’une manière indirecte, on doit procéder à certaines
modifications :
1- La ponctuation : ……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………..
2- Les pronoms : ……………………………………………………………………………………………………….............
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
3- Si le verbe introducteur est passé, les temps verbaux et les indicateurs spatio-
temporels de la subordonnée changent selon les principes suivants :
Aujourd’hui
Ce matin
En ce moment
Hier
Avant-hier
Dimanche prochain
Dimanche dernier
Il y a trois jours
Phrase interrogative
Je retiens :
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Phrase impérative
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4. Elle m’a dit……………………………… qu’elle avait bien téléphoné pour annuler sa commande !
5. J’ai rencontré Lucas dans la rue, et il m’a dit…………………..qu’il partait vivre à l’étranger.
2. Elle dit aux élèves : « Entrez. » = Elle dit aux élèves qu’ils entrent.
10. Il racontait toujours qu’il a travaillé dans cette entreprise pendant trente ans.