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Université Sultan Moulay Slimane

Faculté des Sciences et Techniques


Béni-Mellal

Recueille d’Exercices

T aylor Banach

Analyse - 1

Cauchy

à l’usage des étudiants du premier cycle des universités


MIP - MIPC - SMP/C

par
Abdelhakim MAADEN
Professeur de Mathématiques
Université Sultan Moulay Slimane
Complément sur l’ensemble R.

Exercice 1. Démontrer par récurrence sur n que pour tout n ≥ 2 l’implication


((x > −1, x 6= 0) =⇒ ((1 + x)n > 1 + nx)) est vraie.

Exercice 2. Soit f : R −→ R une fonction telle que pour tout x, y ∈ R, f (x + y) =


f (x) + f (y). Montrer que pour tout n ∈ N on a : f (n) = nf (1).

Exercice 3. 1) Montrer que pour tout n ∈ N∗ et pour tout x ∈ R on a

1 − xn = (1 − x) 1 + x + x2 + x3 + · · · + xn−1


2) En déduire que:
a) 1 + 12 + 14 + · · · + 21n < 2
b) ∀a, b ∈ R, an − bn = (a − b) (an−1 + an−2 b + · · · + abn−2 + bn−1 ) .

Exercice 4. Démontrer les relations suivantes :


2 2
∗ 1
1) ∀x, y ∈ R; x + y ≥ 2xy et en déduire que ∀x ∈ R , x + ≥ 2,
x
2) ∀x, y, z ∈ R+ , (x + y)2 ≥ 4xy et en déduire la relation :

(x + y) (y + z) (z + x) ≥ 8xyz,
 
+ 1 1 1
3) ∀x, y, z ∈ R , x + y + z = 1 =⇒ + + ≥ 9 .
x y z

Exercice 5. 1)Montrer que si r ∈ Q et x 6∈ Q, alors r + x 6∈ Q et si r 6= 0 alors


r.x 6∈ Q. √
2) Montrer que 2 6∈ Q.
3) En déduire que entre deux nombres rationnels il existe toujours un irrationnel.

+
√ √ √ √
Exercice 6. 1) Soient
√ x, y ∈ Q , tels que x ou y ∈
6 Q.
√ Montrer que x + y 6∈ Q.
2) Montrer que si x 6∈ Q, alors pour tout α ∈ Q, α + x 6∈ Q.

Exercice 7. Soient a et b deux réels tels que a < b.


1
1) Montrer qu’il existe un n0 ∈ N∗ tel que < b − a.
n0
p
2) Montrer qu’il existe p ∈ N tel que b ≤ .
n0

1
m0 m0 − 1
3) Montrer qu’il existe m0 ∈ N tel que b ≤ et b > .
n0 n0
(Indication : Considérer l’ensemble M = {m ∈ N; b ≤ m/n0 })
m0 − 1
4) En déduire que a < < b.
n0
5) En déduire que si x ∈ Q est tel que x2 < 2, alors il existe ε ∈ Q∗+ vérifiant (x+ε)2 < 2.
6) En déduire que {x ∈ Q; x2 < 2} n’a pas de borne supérieure dans Q.

Exercice 8. Soit a > 0.


1) Montrer qu’il existe n et m dans N∗ tels que (1/m2 ) < a < n2 .
2) Soit X = {x ∈ R; x2 ≤ a} . Montrer que X possède une borne supérieure ; que l’on
notera r, et que r > 0.
3) Soit ε0 ∈]0, r[ et soit ε1 > 0. Montrer que (r − ε0 )2 < a et que (r + ε1 )2 > a.
r2 − a
4) Supposons que r2 > a. On pose ε0 = . Montrer que 0 < ε0 < r et que
2r
(r − ε0 )2 > a. Conclure ?
2 a − r2
5) Supposons que r < a. On pose ε0 = avec n2 > a. Montrer que 0 < ε0 et que
n+r
(r + ε0 )2 < a. Conclure ?
6) En déduire que r2 = a et montrer que r est l’unique élément de R∗+ satisfaisant à
cette relation.

Exercice 9. 1) Démontrer que, pour tous réels a et b on a ab ≤ (a2 + b2 ) /2 et


étudier le cas d’égalité.
2) On considère l’ensemble E suivant

E = x ∈ R; ∃a ∈ R+ et ∃b ∈ R+ tels que a2 + b2 = 6 et a.b = x




a) Démontrer que l’ensemble E est borné.


b)Vérifier que le plus petit élément de E est 0.
c)Vérifier que le plus grand élément de E est 3.

Exercice 10. Soient X et Y deux parties non vides de R. Montrer que :


1) Si X ⊂ Y et Y est majoré, alors sup X existe et on a sup X ≤ sup Y.
2) Si X ⊂ Y et Y est minoré, alors inf X existe et on a inf Y ≤ inf X.
3) Si X et Y sont bornées, alors X ∪ Y est bornée et on a :
i) sup (X ∪ Y ) = max (sup X, sup Y )
ii) inf (X ∪ Y ) = min (inf X, inf Y ) .
4) Si X et Y sont bornées tels que X ∩ Y 6= ∅, alors X ∩ Y est bornée et on a :

max (inf X, inf Y ) ≤ inf (X ∩ Y ) ≤ sup (X ∩ Y ) ≤ min (sup X, sup Y ) .

Application Déterminer le plus petit et le plus grand élément des ensembles suivant:
a) A = [−1, 1] ∪ {2} .

2
(−1)n
 

b) B = 1+ ;n ∈ N .
n

Exercice 11. Soient X et Y deux parties bornées non vides de R. On désigne par:
−X = {−x; x ∈ X} , X + Y = {x + y; x ∈ X, y ∈ Y } et X.Y = {x.y; x ∈ X, y ∈ Y } .
Montrer que:
1) inf (−X) = − sup (X) ,
2) sup (−X) = − inf (X) ,
3) inf (X + Y ) = inf (X) + inf (Y ) ,
4) sup (X + Y ) = sup (X) + sup (Y ) ,
5) sup (X − Y ) = sup (X) − inf (Y ) ,
6) X, Y ⊂ R+ =⇒ inf X.Y = inf X. inf Y et sup X.Y = sup X. sup Y.

Exercice 12. Chercher si les ensembles suivants sont bornés, dans le cas positif
déterminer leurs bornes, le plus grand élément et le plus petit élément s’il existe :
1) E1 =[0, 2] et E2 =]0,
 2[.
1
2) E = ;1 < x < 2 .
x 
1
3) E = ;1 ≤ x ≤ 2 .
x 
−1
4) E = ;1 < x < 2 .
 x 
1 ∗
5) A = 1 + ; n ∈ N .
 n 
1 1 ∗
6) E = + ; n, m ∈ N .
n m 
1 ∗
7) E = 2 − ; n ∈ N .
n
(−1)n
 

8) E = 1 + ;n ∈ N .
 n 
1 n 1 n ∗
9) E = + , − ,n ∈ N .
2 2n + 1 2 2n − 1

Exercice 13. Soit X un ensemble non vide et borné de R+ et Y = {y ∈ R; y 2 ∈ X et y ≥ 0} .


Montrer que :
1) Y est borné,
√ √
2) sup Y = sup X et inf Y = inf X.

Exercice 14. Soit X un ensemble non vide est borné de R. On pose Y = {|x|; x ∈ X} .
Montrer que:
1) Y est borné,
2) sup Y = max (|inf X| , |sup X|) ,

3
3) 0 ≤ inf Y ≤ min (|inf X| , |sup X|) .

Exercice 15. Soient x, y ∈ R. démontrer les relations suivantes :


1
1) min (x, y) = ((x + y) − |x − y|) ,
2
1
2) max (x, y) = ((x + y) + |x − y|) .
2
3) max (−x, −y) = − min (x, y) ,
4) − max (x, y) = min (−x, −y) ,
5) x < y =⇒ − max (|x| , |y|) ≤ x < y ≤ max (|x| , |y|) ,

Exercice 16. 1) a)Montrer que, pour tous réels x et y tels que x < y on a :
E(x) ≤ E(y).
b) Montrer que, pour tous réels x et y on a : E(x) + E(y) ≤ E(x + y).
c) A-t-on E(x) + E(y) = E(x + y), ∀x, y ∈ R.
2) Montrer que, pour tous réels x et y on a : E(x + y) − E(x) − E(y) ∈ {0, 1} .
3) Montrer que, pour tous réels x et y on a : E(x) + E(y) + E(x + y) ≤ E(2x) + E(2y).
4) Montrer que, pour tous réels x et pour tout entier naturel non nul n on a: E (x + n) =
E(x) + n.
 √ n 
Exercice 17. 1) Soit n ∈ N∗ . Calculer E 3
2− .
√ n √ n
2) En utilisant la formule du binôme, montrer que 2 − 3 + 2 + 3 est un entier
pair.
3) Démontrer que si x et y sont deux réels tels que y ∈]0, 1[ et x + y est un entier pair,
alors E(x + y) − E(x) − E(y) = 1. 
√ n 
4) Déduire de ce qui précède que E 2 + 3 est un entier impair.

Exercice 18. Montrer que


1) Pour tout réel x on a :
 
x x+1
E +E = E(x).
2 2

2) Pour tout n ∈ N∗ et pour tout x ∈ R on a:


 
E(nx)
E(x) = E .
n

4
Solution
Complément sur l’ensemble R.

Solution 1. Pour n = 2, on a (x + 1)2 = 1 + 2x + x2 > 1 + 2x car par hypothèses


x 6= 0 donc x2 > 0.
Supposons qu’il existe un ordre N ∈ N et N ≥ 2 tel que pour tout n ≤ N on a
(x + 1)n > 1 + nx.
On a (1 + x)n+1 = (1 + x)n (1 + x) et par hypothèses (1 + x) > 0, donc,

(1 + x)n (1 + x) > (1 + nx) (1 + x) = 1 + (n + 1)x + nx2

et par hypothèses x 6= 0, donc x2 > 0. Par suite on en déduit que (1 + x)n+1 >
1 + (n + 1)x.
D’où par récurrence pour tout n ∈ N et n ≥ 2 on a (x + 1)n > 1 + nx.

Solution 2. Soit f une fonction réelle telle que pour tout x, y ∈ R on a f (x + y) =


f (x) + f (y). Montrons que f (n) = nf (1), pour tout entier n.
Pour n = 0 on a f (0) = f (0 + 0) = f (0) + f (0) = 2f (0). On tire donc que
f (0) = 0 = 0f (1).
On suppose qu’il existe un ordre N ∈ N tel que pour tout n ≤ N on a f (n) = nf (1).
Alors, f (n + 1) = f (n) + f (1) = nf (1) + f (1) = f (1) (n + 1) .

Solution 3. 1) Pour n = 1, on a 1 − x = (1 − x)(1).


Pour n = 2, on a 1 − x2 = (1 − x)(1 + x2−1 ).
Supposons qu’il existe un ordre N ∗ ∈ N tel que pour tout n ≤ N,

1 − xn = (1 − x) 1 + x + x2 + · · · + xn−1 .


Alors, xn = 1 − (1 − x) (1 + x + x2 + · · · + xn−1 ) . Donc,

xn+1 = x − (1 − x) x + x2 + · · · + xn .


Par suite

1 − xn+1 = 1 − x + (1 − x) x + x2 + · · · + xn = (1 − x) 1 + x + x2 + · · · + xn .
 

 n+1    n 
1 1 1 1 1
2) a) Soit x = . Alors, d’après 1) on a 1− = 1− 1 + + ··· + .
2 2 2 2 2
Ce qui implique que

5
 n  n+1 !
1 1 1 2
1 + + ··· + = 1−
2 2 2 2−1
 n+1 !
1
= 1− 2
2
1
= 2− < 2.
2n
b) Soient a, b ∈ R. On a

bn
 
n n n
a −b = a 1− n
a
   n−1 !
b b b
= an 1 − 1 + + ··· +
a a a
= (a − b) an−1 + an−2 b + · · · + abn−2 + bn−1 .


2 2 2
Solution 4. 1) Soient x, 2y ∈ R. Alors, (x − y) ≥ 0, et par suite x + y ≥ 2xy.
1 x +1
D’autre part, x + = . D’après ce qui précède ; prenons y = 1 et x = |x|,
x |x|
x2 + 1

2
1
donc x + 1 ≥ 2|x|. Par suite ≥ 2. Ce qui est équivalent à x + ≥ 2.

|x| x
+ 2 2
2) Soient x, y, z ∈ R . Alors, (x + y) − 4xy = (x − y) ≥√0. On en déduit donc,
√ √ √
x + y ≥ 2 xy. Par suite (x + y)(y + z)(z + x) ≥ 2 xy2 yz2 zx = 8xyz.
3) Soient x, y, z ∈ R+ tels que x + y + z = 1. Alors,

1 1 1 x+y+z x+y+z x+y+z


+ + = + +
x y z x y z
y z x z x y
= 1+ + +1+ + +1+ +
x x y y z z
    
y x y z z x
≥ 3+ + + + + +
x y z y x z
≥ 3 + 2 + 2 + 2 = 9.

Solution 5. 1) a) Soient r ∈ Q et x 6∈ Q. Si r + x ∈ Q, il existe donc a ∈ Z et b ∈ N∗


a a
tels que r + x = , donc x = − r ∈ Q, ce qui est absurde avec le fait x 6∈ Q.
b b
a a c
b) Supposons de plus que r 6= 0. Alors, si rx = , donc x = , avec r = ∈ Q,
b br d
ad
autrement x = ∈ Q, ce qui est contradictoire avec x 6∈ Q.
bc
6
√ √
2) Montrons que 2 6∈ Q. Supposons que 2 ∈ Q. Il existe donc b ∈ N∗ et a ∈ Z tel
√ a a2
que 2 = , avec a, b sont premiers entre eux. Alors, 2 = 2 . Ce qui donne a2 = 2b2 .
b b
Donc a2 est pair et par suite a est pair. On pose donc a = 2k. D’autre côté a2 = 2b2 .
a
Donc 4k 2 = 2b2 . Par suite, b2 est pair et donc b est aussi pair. Donc est simplifiable
b
par 2, ce qui est absurde avec a et b sont premier
" √ # entre eux.

2 2
3) Soient a, b ∈ Q avec a < b. Soit n = + 1. Donc n > . Autrement,
b−a b−a
√ √ √
2 2 2
a+ < b. On a donc a < a + < b et d’après 1) et 2) on déduit que a + 6∈ Q.
n n n
√ √
Solution √ 6. 1) Soient x, y ∈ Q+ , tels que
√ x ou y n’appartienent pas à Q. Supposons

alors que x 6∈ Q, et montrons que x + y 6∈ Q. Soient a, b deux entiers premiers
√ √ a a2 a√
entre eux tels que x + y = . Donc y = x + 2 − 2 x 6∈ Q; d’après l’exercice 6.
b b b
√ √ a a √
2) Supposons que x 6∈ Q et soit α ∈ Q. Alors, si α + x = alors, α = − x.
b b
Alors, α 6∈ Q, d’après 1), ce qui est absurde.

Solution 7. Soient a, b deux réels tels que a < b.


1
1) On a b − a > 0 et posons x = . Donc d’après Archimède il existe n0 ∈ N∗ tel
b−a
1
que n0 > x. Autrement dit < b − a.
n0
p
2) Soit x = bn0 . D’après Archimède il existe p ∈ N∗ tel que p > bn0 . D’où b ≤ .
  n0
m
3) Soit M = m ∈ N; b ≤ . D’après 2) bn0 < p, donc p ∈ M et M 6= ∅. De plus
n0
pour tout m ∈ M, bn0 ≤ m, donc M est minorée par bn0 . On a M est une partie non
vide et minorée de R donc elle admet une borne inférieure notée m0 . Donc pour tout
m ∈ M, m0 ≤ m et m ≥ bn0 . Comme m0 est le plus grand des minorants, bn0 ≤ m0 .
m0
D’où b ≤ . De plus m0 = inf M, donc m0 −1 6∈ M. Ce qui implique que bn0 > m0 −1.
n0
m0 − 1
D’où b > .
n0
1 1 m0
4) D’après 1) < b − a. Ce qui donne a < b − . D’après 3) b ≤ , on en déduit
n0 n0 n0
m0 1 m0 − 1
que a < − = < b.
n0 n0 n0 √
5) Soit x ∈ Q tel que x2 < 2. Posons a = x et b = 2. Donc d’après ce qui précède il
m0 − 1 m0 − 1
existe n0 et m0 dans N∗ tel que a < < b. Soit ε ∈ Q+ tel que = x + ε,
n0 n0
m0 − 1
un tel ε existe dans Q+ car x ∈ Q. D’après 4) < b, on en déduit donc que
n0
x2 < (x + ε)2 < b2 = 2.

7
6) Soit m = sup {x ∈ Q; x2 ≤ 2} . On suppose que m ∈ Q. Donc m2 ≤ 2.
1er cas : si m2 < 2. Alors d’après 5) il existe ε > 0 dans Q+ tel que (m + ε)2 <
2. On a (m + ε) ∈ Q et m < m + ε, ce qui est absurde avec le faite que m =
sup {x ∈ Q; x2 ≤ 2} . √ √ √
2eme cas : si m2 = 2. Alors m = 2 ou m = − 2 et on a déjà vu que 2 6∈ Q.

1
Solution 8. 1) Soit a un réel positif. Alors, √ > 0. D’après Archimède, il existent
a
1 √ 1
n, m ∈ N∗ tels que m > √ et a < n. Ce qui donne 2 < a < n2 .
a m
1 1
2) Soit X = {x ∈ R; x2 ≤ a} . On a 2 < a, donc ∈ X, par suite X est non-vide.
m m
D’autre part, pour x ∈ X, alors, x ≤ a et on sait que a < n2 . Donc, x < n. Ce qui
2

montre que X est non vide et majoré. Il admet donc une bornne supérieure qu’on note
r.
3) Soit ε0 ∈]0, r[ et ε1 > 0. Donc r+ε1 > r. Puisque r est le sup de X donc, (r + ε1 ) 6∈ X.
Par suite (r + ε1 )2 > a. De plus 0 < ε0 < r, donc 0 < r − ε0 < r, ce qui implique que
(r − ε0 )2 < r2 . Par suite r − ε0 ∈ X. D’où (r − ε0 )2 < a.
r2 − a r2 − a
4) Supposons que r2 > a. On pose ε0 = . On a ε0 > 0 et ε0 − r = −r =
2r 2r
2
r2 + a r2 − a
 
− < 0. Donc 0 < ε0 < r. De plus on a (r − ε0 )2 − a = > 0. Donc
2r 2r
a < r2 et (r − ε0 )2 > a. On conclu alors que r − ε0 6∈ X. Ce qui est impossible car
r = sup X. Donc, r2 ≤ a.
a − r2
5) Supposons que r2 < a. On pose ε0 = avec n2 > a. On a a − r2 > 0, donc
2 n + r
(a − r2 ) (a − n2 )

2 nr + a
ε0 > 0. De plus (r + ε0 ) = . Donc (r + ε0 )2 − a = < 0.
n+r (n + r)2
On sait que r = sup X et r2 < a, il existe ε0 > 0 tel que (r + ε0 )2 < a, donc r + ε0 ∈ X,
ce qui est impossible et donc r2 ≥ a.
Comme conclusion : a = r2 .

Solution 9. 1) Soient a, b deux réels. On sait que (a − b)2 ≥ 0. Ce qui donne 2ab ≤
a2 + b 2 .
2) On considère l’ensemble E = {x ∈ R; ∃a, b ∈ R+ tels que a2 + b2 = 6,√a.b = x} .
a) L’ensemble E est non vide et borné. En effet, pour a = 0 et b = 6, on obtient
x = 0 ∈ E, de plus, par hypothèse pour tout x ∈ E ils existent a, b ≥ 0 tels que
x = ab ≥ 0. Donc E est minoré.
2 2 2
Soit x ∈ E. Il existe√ donc a, b ≥ 0 tels que√a + b = 6 et x = ab. Alors, a ≤ 6
ce qui donne 0 ≤ a ≤ 6, de même 0 ≤ b ≤ 6. Par suite, x = ab ≤ 6. D’où E est
majoré.
b) On a déjà vu que E est minoré par 0, de plus d’après a) 0 est dans E. Donc 0
est un plus petit élément de E.

8
c) Soit x ∈ E. Il existe donc a, b ≥ 0 tels que a2 + b2 = 6 et x = ab. D’après 1) on
a2 + b 2
sait que ab ≤ . Donc, x ≤ 3. Ce qui montre que 3 est un majorant de E. De
2√
plus pour a = b = 3, on a a2 + b2 = 6 et x = ab = 3. Donc 3 ∈ E. D’où 3 est le plus
grand élément de E.

Solution 10. Soient X, Y deux parties non vides de R.


1) On suppose que Y est majoré et que X ⊂ Y. Soit α = sup Y ∈ R. Soit x ∈ X. Alors,
x ∈ Y car X ⊂ Y. Donc x ≤ α. D’où α est un majorant de X. On a X est non vide
et majoré il admet donc une borne supérieure. Puis que sup X est le plus petit des
majorant, on déduit donc que sup X ≤ α = sup Y.
2) On suppose que Y est minoré et que X ⊂ Y. Soit β = inf Y ∈ R. Soit x ∈ X. Alors,
x ∈ Y car X ⊂ Y. Donc x ≥ β. D’où β est un minorant de X. On a X est non vide
et minoré il admet donc une borne inférieure. Puis que inf X est le plus grand des
minorant, on déduit donc que β = inf Y ≤ inf X.
3) Dans cette quéstion on suppose que X et Y sont bornés. Posons α = inf X, β =
sup X, γ = inf Y et λ = sup Y. Soit x ∈ X ∪ Y. Donc

 X alors α ≤ x ≤ β
x∈ ou
Y alors γ ≤ x ≤ λ

Ce qui implique que min (α, γ) ≤ x ≤ max (β, λ) . D’où X ∪ Y est borné.
D’autre part, soit x ∈ X ∪ Y. On a déjà vu que sup (X ∪ Y ) ≤ max (β, λ) .
Autrement dit max (β, λ) est un majorant de X ∪ Y. Soit ε > 0. Il existe x1 ∈ X
tel que β − ε < x1 et il existe aussi y1 ∈ Y tel que λ − ε < y1 . On a :

β si β ≥ λ, alors β − ε < x1 et x1 ∈ X ∪ Y
max (β, λ) =
λ si β ≤ λ, alors λ − ε < y1 et y1 ∈ X ∪ Y

D’où sup (X ∪ Y ) = max (sup X, sup Y ) .


On refait la même chose pour montrer que inf (X ∪ Y ) = min (inf X, inf Y ) .
4) On suppose que X et Y sont bornés et que X ∩ Y est non vide. On a X ∩ Y ⊂ X,
et X est borné donc d’après 1) et 2) on en déduit que X ∩ Y est borné.
On a X ∩ Y ⊂ X, donc d’après 1) sup (X ∩ Y ) ≤ sup X. On a aussi X ∩ Y ⊂
Y, donc toujours d’après 1) sup (X ∩ Y ) ≤ sup Y. Par conséquent, sup (X ∩ Y ) ≤
min (sup X, sup Y ) .
Reprenons la même chose, X ∩ Y ⊂ X, donc d’après 2) inf (X ∩ Y ) ≥ inf X. On
a aussi X ∩ Y ⊂ Y, donc toujours d’après 2) inf (X ∩ Y ) ≥ inf Y. Par conséquent,
inf (X ∩ Y ) ≥ max (inf X, inf Y ) .
Comme conclusion :

max (inf X, inf Y ) ≤ inf (X ∩ Y ) ≤ sup (X ∩ Y ) ≤ min (sup X, sup Y ) .

9
Application : a) Soit A = [−1, 1] ∪ {2}. Alors A est non vide. Posons B = [−1, 1]
et C = {2}. Donc A = B ∪ C. Soit x ∈ B. Donc −1 ≤ x ≤ 1. Par suite −1 est un
minorant de B qui appartient à B donc est un plus petit élément de B. De même
x ≤ 1, donc 1 est un majorant de B de plus il appartient à B donc est le plus grand
élément de B. D’autre part, C est un singleton donc max C = min C = 2. D’où
sup A = max(2, 1)  = 2 = max A et inf
 A = min(−1, 2) = −1 = min A.
(−1)n
b) Soit B = 1 + ; n ∈ N∗ . On peut écrire
n
   
1 ∗ 1
B = 1 + ;n ∈ N ∪ 1 − ;n ∈ N .
2n 2n + 1
   
1 ∗ 1
Posons alors A = 1 + ; n ∈ N et C = 1 − ; n ∈ N . Pour n = 1, on a
2n 2n + 1
1 3
1 + = ∈ A. Donc A est non vide. De plus pour n ≥ 1, on a 2n ≥ 2. Ce qui implique
2 2
1 1 3 3 3
que 1 ≤ 1 + ≤ 1 + = et ∈ A. Donc sup A = max A = . D’autre part, Soit
2n
  2 2 2 2
1 1 1 1
ε > 0 et p = + 1. Alors, < p =⇒ 1 + − ε < 1 et + 1 ∈ A de plus pour
2ε 2ε 2p 2p
1
tout n ∈ N∗ on a + 1 > 1 donc 1 est un minorant de A. D’où inf A = 1.
2n
On refait la même chose pour l’ensemble C et on montrer que sup C = 1 et inf C =
0 = min(C).
Conclusion :  
3 3
sup B = max 1, = = max B et inf B = min (0, 1) = 0.
2 2

Solution 11. Soient X et Y deux parties non vides et bornées de R.


1) On a X est borné il existe α et β dans R tel que pour tout x ∈ X on a α ≤ x ≤ β.
Donc, pour tout x ∈ X on a −α ≥ −x ≥ −β. Par conséquent l’ensemble (−X) est
borné et on a (−α) est un majorant et a (−β) est un minorant de −X.
Soit ε > 0. Il existe x1 ∈ X tel que β − ε < x1 . Donc −β + ε > −x1 et on a −β est
un minorant de −X, d’où −β = inf (−X) .
Comme conclusion : inf (−X) = − sup X.
2) On en déduit que sup (−X) = − inf (− (−X)) = − inf (X) .
3) Montrons d’abord que X + Y est non vide. Par hypothèses X et Y sont non vides,
ils existent donc x0 ∈ X et y0 ∈ Y. Par suite x0 + y0 ∈ X + Y et X + Y est non vide.
Montrons que inf (X + Y ) = inf (X) + inf (Y ) . On a X et Y sont bornés ils existent
alors α, β, γ et λ dans R tels que pour tout x dans X et pour tout y dans Y on a
α ≤ x ≤ β et γ ≤ y ≤ λ. Par conséquent α + γ ≤ x + y ≤ β + λ Donc α + γ est
minorant de X + Y.
ε ε
Soit ε > 0. Il existe x ∈ X et il existe y ∈ Y tels que x < α + et y < γ + . Ce
2 2
qui donne x + y < α + γ + ε. D’où inf(X + Y ) = inf X + inf Y.

10
4) On refait la même chose que dans 3) et on montre que sup (X + Y ) = sup X +sup Y.
5) sup (X − Y ) = sup (X + (−Y )) = sup (X) + sup (−Y ) = sup (X) − inf (Y ) .
6) Soit X et Y deux parties non vides et bornées de R+ et on pose
XY = {xy; x ∈ X, y ∈ Y } .
On sait qu’ils existent α, β, γ et λ dans R+ tels que pour tout x dans X et pour
tout y dans Y on a 0 ≤ α ≤ x ≤ β et 0 ≤ γ ≤ y ≤ λ. Par suite 0 ≤ αγ ≤ xy ≤ βλ. Ce
qui montre que XY est borné avec αγ est un minorant et βλ est un majorant.
Soit ε > 0 et soit ε1 > 0 tel que ε1 (α + γ + ε1 ) < ε. Ils existent x ∈ X et y ∈ Y tels
que 0 ≤ x < α +ε1 et 0 ≤ y < γ +ε1 . Ce qui implique que 0 ≤ xy < (α + ε1 ) (γ + ε1 ) =
αγ + ε1 (α + γ + ε1 ) ≤ αγ + ε. D’où inf XY = (inf X) (inf Y ) .
On refait la même chose et on montre que sup XY = (sup X) (sup Y ) .

Solution 12. 1) a) Soit E1 = [0, 2]. On a 0 ∈ E1 . Donc E1 est non vide. D’autre part,
pour tout x ∈ E1 , 0 ≤ x ≤ 2, donc 0 est un minorant et 2 est un majorant de E1 . De
plus 0 ∈ E1 , donc inf E1 = min E1 = 0. De même 2 ∈ E1 et sup E1 = max E1 = 2.
1
b) Soit E2 =]0, 2[. On a ∈ E2 . Donc E2 est non vide. D’autre part, pour tout
2
x ∈ E2 , 0 < x < 2, donc 0 est un minorant et 2 est un majorant de E2 .
ε ε
Soit 0 < ε < 2. Alors 0 < < 0 + ε < 2. Donc ∈]0, 2[ et par suite inf E2 = 0.
2 2
ε ε
Soit 0 < ε < 2. On a 0 < 2 − ε < 2 − < 2. Donc 2 − ∈ E2 et sup E2 = 2.
  2 2
1 3 2
2) Soit E = ; 1 < x < 2 . On a 1 < < 2, donc ∈ E et E est non vide. De plus
x 2 3
1 1
pour tout x ∈ E, < x < 1, donc E est borné : est un minorant, 1 est un majorant.
2 2
1 2
Soit 0 < ε < et soit x = . Alors, 1 < x < 2. En effet, On a 1 < 1 + ε <
2 1+ε
3 4 2
=⇒ 1 < < < 2.
2 3 1+ε
1 1 ε 1 1
De plus on a, = + < + ε, et on sait que est minorant de E, d’où
x 2 2 2 2
1
= inf E.
2
1 1 ε 1
D’un autre côté, soit 0 < ε < . On a : < 1 − ε < 1 − = et 1 < x < 2. Donc
2 2 2 x
sup E = 1.  
1 1
3) Soit E = ; 1 ≤ x ≤ 2 . On a est un minorant de plus il appartient à E, par
x 2
1
conséquent inf E = = min E.
2
On a aussi 1 est un majorant de E qui appartient
 à E, 
donc sup E = 1 = max E.
−1 1
4) Soit E = ; 1 ≤ x ≤ 2 . Donc E = − ; 1 ≤ x ≤ 2 . Par suite inf E = −1 et
x x
1
sup E = − .
2
11
 
1 ∗ 1
5) Soit E = 1 + ; n ∈ N . On a, pour tout n ∈ N∗ , 1 ≤ n =⇒ 1 < 1 + < 2. Donc
n n
1
1 est un minorant et 2 est un majorant de E. De plus 2 = 1 + ∈ E, donc, sup E =
  1
1 1
max E = 2. D’autre part, soit ε > 0. Pour n0 = + 1, on obtient 1 + < ε + 1 et
ε n0
par conséquent inf E = 1.     
1 1 ∗ 1 ∗ 1 ∗
6) Soit E = + ; n, m ∈ N . On écrit E = ;m ∈ N + ;n ∈ N =
m n m n
1 1
E1 + E1 ; (attention E1 + E1 6= 2E1 ). On a pour tout n ∈ N∗ , 1 ≤ n =⇒ ≤ = 1.
n 1
Donc sup E1 = max E1 = 1. En utilisant la caractérisation
 de la borne inférieure on
1 1
obtient < ε = 0 + ε pour ε > 0 et n0 = + 1. D’où inf E1 = 0. Par conséquent
n0 ε
inf E = 0 et sup E = 2 = max  E.
1
7) Soit E = 2 − ; n ∈ N∗ . On sait que inf (−E) = − sup E et sup(−E) = − inf E.
n
Ce qui donneinf E = 2 − 1 = 1 =  min E et sup E = 2 − 0 = 2.
n
(−1)
8) Soit E = 1 + ; n ∈ N∗ .
n
Voir l’exercice
 11. 
1 n 1 n ∗
9) Soit E = + , − ;n ∈ N .
2  2n + 1 2 2n + 1   
1 n 1 n
On pose A = + ; n ∈ N et B = − ; n ∈ N . On a donc,
2 2n + 1 2 2n + 1
E = A ∪ B.
1 2n + 1 1
On a : pour tout n ∈ N, 0 ≤ n ≤ n + = . On déduit donc que ≤
2 2 2
1 n 1 1 1
+ ≤ + = 1. Par conséquent, A est borné : minoré par et majoré par
2 2n + 1 2 2 2
1 1
1. Remarquons que pour n = 0, ∈ A. Donc inf A = min A = . D’autre part, 1 est
2   2
1 1 − 2ε 1 1
un majorant de A et soient 0 < ε < et n0 = + 1. Alors − < n0 . Ce
2 4ε 4ε 2
1 1 − 2ε n0
qui implique que < 2n0 + 1. Ce qui donne < . On en déduit que
2ε 2 2n0 + 1
1 n0
+ < 1 + ε. D’où sup A = 1.
2 2n0 + 1  
1 1 n ∗
Remarquons que B = , − ; n ∈ N . De plus pour 0 < n on a
2 2 2n + 1
2n − 1 1 n
2n − 1 ≤ 2n =⇒ ≤ 2 =⇒ − ≤ 0.
n 2 2n − 1
1 1
Comme ∈ B, alors sup B = max B = . De plus on a si 1 ≤ n alors n ≤ 2n−1. Donc
2 2
1 1 n 1 n 1 1
− ≤ − et pour n = 1, on a − = − . D’où inf B = − = min B.
2 2 2n − 1 2 2n − 1 2 2

12
 
1
D’où sup E = max (sup A, sup B) = max 1, = 1 et inf E = min (inf A, inf B) =
  2
1 1 1
min ,− = − = min E.
2 2 2

Solution 13. Soit X un ensemble non vide et borné de R+ . Soit Y tel que

Y = y ∈ R; y 2 ∈ X, y ≥ 0 .



1) Y est borné. En effet, X est non vide il existe donc un x0 ∈ X. Alors, y = x0 ∈ Y,
par suite Y est non vide. De plus, pour tout y ∈ Y, y ≥ 0, donc, Y est minoré par 0.
D’autre part, par hypothèses X est majoré, posons α = sup X et on √ a α ≥ 0. Pour
2 2
y ∈ Y, on a y ∈ X. √ Donc y ≤ α et par hypothèses y ≥ 0. Donc y ≤ α = β. D’où,
Y est majoré par α.
2) On a α = sup X et X est une partie de R+ .
1er cas : Si α = 0. Dans ce cas X = Y = 0.√Il n’y a donc rien à montrer.
2√eme cas : Si α > 0. Soit ε > 0 tel que α − ε > 0. Soit ε1 > 0√tel que ε1 <
2
ε (2 √α − ε) et α − √ε1 > 0. Alors, il existe x ∈ X tel que α − ε1 < x = x = y 2 avec
y = x ∈ Y. Donc α − ε1 < y.
On a :
√ √  √ 2 √ 
α − ε > 0 et ε1 < 2ε α − ε2 =⇒

α − ε < (α − ε1 ) et α − ε > 0 .
√ √
On en déduit, qu’il existe y ∈ Y tel que α − ε < y. Ce
√qui montre que sup Y = α.
On refait la même chose pour montrer que inf Y = inf X.

Solution 14. Soit X un ensemble non vide et borné de R. On pose Y = {|x|; x ∈ X} .


On a X est non vide il existe donc un x0 ∈ X. Par suite, |x0 | ∈ Y et Y est non
vide. Par hypothèse, X est borné. Ils existent α et β dans R tels que pour tout x ∈ X,
on a α ≤ x ≤ β. Par conséquent |x| ≤ max (|α|, |β|) . D’où Y est borné.
1er cas : On suppose qu’il existe un x ≥ 0 dans X et qu’il existe un y < 0 dans X.
On peut écrire donc,

Y = x; x ∈ X ∩ R+ ∪ −x; x ∈ X ∩ R∗− = A ∪ B.
 

On sait que sup Y = max (sup A, sup B) . Cherchons alors, sup A et sup B.
On a sup A = sup X ≥ 0, donc, sup X = |sup X| D’autre part,

sup −x; x ∈ X ∪ R∗−



0 ≤ sup B =
sup − x; x ∈ X ∪ R∗−
  
=
− inf x; x ∈ X ∪ R∗−

=
= − inf {x; x ∈ X}
= |inf {x; x ∈ X}| .

13
D’où sup Y = max (|sup X| , |inf X|) .
2eme cas : si pour tout x ∈ X, x < 0. Alors, dans ce cas Y = {−x; x ∈ X} = −X.
Par conséquent,
sup Y = sup (−X) = − inf X = |inf X|
de plus
|sup X| = − sup X ≤ − inf X = |inf X| .
D’où sup Y = max (|inf X| ; |sup X|) = |inf X| .
3eme cas : si pour tout x ∈ X, x ≥ 0. Dans ce cas rien à montrer.

Solution 15. 1) On a :

 x si x ≤ y, =⇒ |x − y| = y − x =⇒ x = x + y − |x − y|

min(x, y) = 2
 y si x ≥ y, =⇒ |x − y| = x − y =⇒ y = x + y − |x − y|

2
2) De même on a :

x + y + |x − y|
 x si x ≥ y, =⇒ |x − y| = x − y =⇒ x =

max(x, y) = 2
x + y + |x − y|
 y si y ≥ x, =⇒ |x − y| = y − x =⇒ y =

2
3) D’après ce qui précède on a :

−x − y + | − x + y| −x − y − |x − y|
max (−x, −y) = et min (−x, −y) = .
2 2
D’où max(−x, −y) = − min(x, y).
4) Soit x < y. On a −x ≤ |x| ≤ max (|x|, |y|) . Alors, − max (|x|, |y|) ≤ x < y ≤ |y| ≤
max (|x|, |y|) .

Solution 16. 1) a) Montrons que pour tout x, y ∈ R tels que x < y alors E(x) ≤ E(y).
Soit x < y. Alors E(x) ≤ x < y ≤ E(y) + 1 =⇒ E(x) ≤ E(y).
b) Montrons que pour tout x, y ∈ R, E(x) + E(y) ≤ E(x + y). On a :

E(x) ≤ x et E(y) ≤ y =⇒ E(x) + E(y) ≤ x + y < E(x + y) + 1.

On en déduit que E(x) + E(y) ≤ E(x + y).


c) Soient x = 0, 5 et y = 1, 5. Alors E(x) + E(y) = 0 + 1 = 1 mais E(x + y) =
E(2) = 2.
2) Montrons que pour tous réels x et y, E(x + y) − E(x) − E(y) ∈ {0, 1} .
D’après 1) a) on a E(x)+E(y) ≤ E(x+y). Donc, E(x)+E(y) ≤ E(x+y) ≤ x+y <
E(x) + 1 + E(y) + 1. Par suite E(x) + E(y) ≤ E(x + y) ≤ E(x) + E(y) + 1. Ce qui est

14
équivalent à dire que 0 ≤ E(x + y) − E(x) − E(y) ≤ 1 et E (x + y) − E(x) − E(y) ∈ N,
autrement dit E(x + y) − E(x) − E(y) ∈ {0, 1} .
3) Montrons que pour tous réels x et y on a E(x) + E(y) + E(x + y) ≤ E(2x) + E(2y).
D’après 1) b) on a E(x) + E(y) ≤ E(x + y). Alors 2E(x) ≤ E(2x). De plus d’après 2)
E(x + y) + ε = E(x) + E(y) avec ε ∈ {−1, 0} . On en déduit donc,

2E(x) + 2E(y) ≤ E(2x) + E(2y)


⇐⇒ (E(x) + E(y)) + (E(x) + E(y)) ≤ E(2x) + E(2y)
=⇒ (E(x) + E(y)) + E(x + y) + ε ≤ E(2x) + E(2y),

avec ε ∈ {−1, 0}. D’où

(E(x) + E(y)) + E(x + y) ≤ E(2x) + E(2y).

4) Montrons que pour tous x dans R et n ∈ N, on a E(x + n) = E(x) + n. Pour n = 1.


On a E(x + 1) ≤ x + 1 < E(x) + 1 + 1. Donc E(x + 1) ≤ E(x) + 1.
Inversement : On a E(x) + 1 ≤ x + 1 < E(x + 1) + 1 =⇒ E(x) + 1 ≤ E(x + 1).
Conclusion : E(x) + 1 = E(x + 1).
Supposons qu’il existe un ordre N ∈ N∗ tel que pour tout n ≤ N on a E(x) + n =
E(x + n). Alors, E(x + n + 1) = E((x + n) + 1) = E(x + n) + 1 = E(x) + n + 1. Donc
par récurrence pour tout n ∈ N, E(x + n) = E(x) + n.
√ n 
Solution 17. 1) Calculons E 2 − 3 .
√ √ n  √ n 
On a 0 < 2 − 3 < 1 =⇒ 0 < 2 − 3 < 1. Donc E 2 − 3 = 0.
n
X
2) D’après la formule du binôme : (a + b)n = Cnk an−k bk , on a :
k=0

n n
√ n
X √ k  √ n X √ k
(2 + 3) = Cnk 2n−k 3 et 2 − 3 = Cnk 2n−k (−1)k 3 .
k=0 k=0

15
Donc,
n
√ n √ n X √ k
Cnk 2n−k 3 1 + (−1)k

(2 − 3) + (2 + 3) =
k=0
n
X √ k
Cnk 2n−k 3 1 + (−1)k +

=
k=0, k est pair
n
X √ k
Cnk 2n−k 3 1 + (−1)k

.
k=0, k est impair
n
X √ k
= Cnk 2n−k 3 2 + 0
k=0, k est pair
n
X √ k
=2 Cnk 2n−k 3
k=0, k est pair
n
√ k k √ k X √ k
De plus, 3 = 3 2 et k est pair par suite 3 ∈ N∗ et donc Cnk 2n−k 3 ∈
√ √ k=0, k est pair
∗ n n
N . D’où (2 − 3) + (2 + 3) est pair.
3) Soit x, y ∈ R tels que y ∈]0, 1[ et x + y est pair. Alors, il existe p ∈ Z tel que
x + y = 2p. De plus ; on a ; [x + y] − [x] − [y] = [2p] − [x] − 0 = 2p − [x].
On suppose que [x + y] − [x] − [y] = 0. Donc 2p − [x] = 0. Alors, 2p ≤ x < 2p + 1.
Or, on sait que x + y = 2p donc x = 2p − y ce qui donne 2p ≤ 2p − y < 2p + 1, donc,
0 ≤ −y < 1 et par hypothèses on a y ∈]0, 1[, ce qui est absurde.
Donc [x + y] − [x]
 − [y]√=n1(d’après Ex 16)). √ n √ n
4) Montrons que E 2 + 3 est impair. D’après 2) ona 2 + 3 + 2 − 3 est
√ n √ n √ n
pair. Il existe donc p ∈ Zn tel que 2 + 3 + 2 − 3 = 2p. Posons x = 2 + 3
√ n
et y = 2 − 3 ∈]0, 1[. Donc d’après 3) on a [x] = [x+y]−[y]−1 = 2p−0−1 = 2p−1.
√ n
D’où 2 + 3 est impair.
 
x x+1
Solution 18. 1) Montrons que pour tous réels x et y on a E +E = E (x) .
2 2
1er cas : si E(x) est pair. Soit k ∈ Z tel que E(x) = 2k. Alors,
x 1
2k ≤ x < 2k + 1 =⇒ k ≤ <k+ .
2 2
On sait que si x < y alors E(x) ≤ E(y). Par conséquent
hxi  1

1
k≤ ≤ k+ ≤ k + < k + 1.
2 2 2
hxi
D’où = k.
2
16
x 1 1 x+1 1 1
On a aussi k ≤ < k + =⇒ k < k + ≤ < k + + = k + 1 =⇒
  2  2 h i 2 2 2 2
x+1 x+1 x
= k. Par suite + = k + k = 2k = E(x).
2 2 2
2eme cas : si E(x) = 2k + 1, k ∈ Z. Dans ce cas :

2k + 1 ≤ x < 2k + 1 + 1 = 2k + 2.

Donc,
1 x
k≤k+ ≤ <k+1
2 2
hxi
et par suite, = k.
2  
1 1 x+1 1
On a aussi k + 1 = k+ + ≤ < k + 1 + < (k + 1) + 1. Donc,
  2 2 2 2
x+1
E = k + 1 et par suite
2
 
x x+1
E +E = 2k + 1 = E(x).
2 2
 
x x+1
Conclusion : pour tout x ∈ R, E +E = E(x).
2 2  
∗ E(nx)
2) Pour tout n ∈ N et pour tout x ∈ R on a E(x) = E . En effet, on a
  n
E(nx) E(nx)
E(nx) ≤ nx =⇒ ≤ x et par suite E ≤ E(x).
n n
Inversement : On a E(x) ≤ x =⇒ nE(x) ≤  nx =⇒ E(nE(x))
 = nE(x) ≤ E(nx).
E(nx) E(nx)
Donc E(x) ≤ =⇒ E (E(x)) = E(x) ≤ E .
n   n
E(nx)
Conclusion : E(x) = E .
n

17
Les suites numériques

Exercice 1. En appliquant la définition de la limite d’une suite, démontrer que chacune


des suites suivantes converge vers la limite l indiquée :
−1 (−1)n 4n − 1
1) un = : l = 0. 2) un = : l = 0. 3) un = : l = 2.
n n+1 2n + 1
3n − 1
Exercice 2. Soit (un ) la suite réelle définie par un = .
2n + 3
1) Montrer que la suite (un ) est croissante et majorée. Conclure.
3
2) Montrer en utilisant la définition de la limite d’une suite que lim un = .
2
n n
2 + (−1)
Exercice 3. 1) Montrer que la suite de terme général un = converge vers
2n
1. √
n2 + a2
2) Montrer que la suite de terme général un = converge vers 1 pour tout réel
n
a.

3n + (−3)n 3n + (−3)n
Exercice 4. Considérons les suites un = et vn = , n ∈ N∗ .
3n 5n
Montrer que la suite (un ) ne possède pas de limite tandis que la suites (vn ) converge
et préciser sa limite.

Exercice 5. Soient (an ) et (bn ) deux suites dont les termes appartiennent à [0, 1] et
telles que lim an bn = 1.
Etudier la convergence de (an ) et de (bn ).

Exercice 6. Montrer que la suite (un ) définie par


1
un = (−1)n +
n
n’est pas convergente.

Exercice 7. Soit k un nombre réel et on considère la suite (un ) telle que un = k n .


1) On suppose que k > 1 et on pose k = 1 + a pour un certain réel positif a. On sait
que pour tout n ≥ 2, on a
(1 + a)n > 1 + an.
En déduire la limite de la suite (un ) .

18
2) On suppose que 0 < k < 1. Montrer que la suite (un ) converge vers 0.

Exercice 8. Soit (un ) une suite telle que les trois sous suites (u2n−1 ) , (u2n ) et (u3n )
sont convergentes. Montrer que lim u2n = lim u2n−1 . Conclure.

√ √ 2
E ( n) (E ( n))
Exercice 9. Pour tout n ∈ N∗ , n ≥ 2 on pose un = et vn = .
n n
1) Montrer que la limite de la suite (un ) est nulle.
2) Montrer que la suite (vn ) est convergente et déterminer sa limite.

Exercice 10.  Soit q un entier au moins égal à 2. Pour tout entier n, on pose
2nπ
un = cos .
q
1) Montrer que un+q = un pour tout n.
2) Calculer unq et unq+1 .
3) En déduire que la suite (un ) est divergente.

Exercice 11. On définit par récurrence les suites (un ) et (vn ) par :

(un )2 (vn )2
u0 = 1, v0 = 2, un+1 = , vn+1 = .
un + vn un + vn
1) Montrer par récurrence que l’on a un > 0 et vn > 0.
2) Montrer que les suites (un ) et (vn ) décroissent. En déduire qu’elles convergent vers
α et β respectivement. Montrer que l’on a αβ = 0.
3) Montrer que la suite (vn − un ) est constante. En déduire α et β.


Exercice 12. Soit la suite (un ) définie par u1 = 0 et un+1 = 6 + un pour n ≥ 1.
Montrer que la suite (un ) est strictement croissante. En déduire sa nature et si elle
converge calculer sa limite.

Exercice 13. Soit (un ) la suite réelle définie pour u0 ∈]0, 1] par la relation un+1 =
un (un )2
+
2 4
1) Montrer que : ∀n ∈ N, 0 < un ≤ 1.
2) Montrer que la suite (un ) est monotone et déterminer sa limite.

1
Exercice 14. Soit (un ) une suite définie par la relation de récurrence un+1 = un + 1
2
et la donnée de u0 .
1) Montrer que si u0 ≤ 2 alors :
a) pour tout n ≥ 0, un ≤ 2 et que la suite est monotone.

19
b) en déduire que la suite est convergente et déterminer sa limite.
2) Montrer que si u0 ≥ 2 alors :
a) pour tout n ≥ 0, un ≥ 2 et que la suite est monotone.
b) en déduire que la suite est convergente et déterminer sa limite.
3) On pose vn = un − 2.
1
a) Montrer que (vn ) est une suite géométrique de raison .
2
b) En déduire une expression de un en fonction de n et de u0 .
n
X uk
c) En déduire lim .
n−→+∞
k=0
n

Exercice 15. Soient u0 , a et b trois réels. On considère la suite (un ) définie par u0 et
la relation de récurrence : un+1 = aun + b.
1) Démontrer par récurrence que le terme général de la suite est donné par :
n
X
n
un = a u0 + b an−k , n ∈ N∗ .
k=1

n
X an − 1
2) On suppose que a 6= 1. Démontrer que an−k = .
k=1
a − 1
an (u1 − u0 ) − b
3) Déduire de ce qui précède que pour tout n ∈ N∗ , un =
a−1
4) On suppose dans cette question que a > 1 et que au0 + b > u0 . Montrer que la limite
de la suite (un ) est +∞.
5) On suppose dans cette question que 0 < a < 1. Montrer que la suite (un ) converge
et que sa limite ne dépend pas de u0 .

Exercice 16.
Soit (un ) la suite de nombres réels définie par u0 ∈]1, 2] et par la relation de
u2 3
récurrence un+1 = n + .
4 4
1) Montrer que pour tout n, 1 < un ≤ 2.
2) Montrer que la suite est monotone.
3) Déterminer la limite de cette suite.

1 1 1 1
Exercice 17. On considère les deux suites : un = 1+ + +· · ·+ et vn = un + .
2! 3! n! 2n!
Montrer que (un ) et (vn ) convergent vers une même limite. Et montrer que cette limite
est un irrationnel.

Exercice 18. 1) Soient a, b > 0. Montrer que


√ a+b
a) ab ≤
2

20
a+b
b) a ≤ ≤b
√2
c) a ≤ ab ≤ b.
2) Soient u0 et v0 deux réels strictement positifs avec u0 < v0 . On définit deux suites
√ un + vn
(un ) et (vn ) par un+1 = un vn et vn+1 = .
2
a) Montrer que un ≤ vn pour tout n.
b) Montrer que les suites (un ) et (vn ) sont monotones
c) En déduire que les suites (un ) et (vn ) convergent vers une même limite.

n(n + 1)(2n + 1)
Exercice 19. 1) Montrer que pour tout n ∈ N∗ , 1+4+9+...+n2 = .
6
2) Soient a ∈ R \ Q et (tn )n∈N∗ la suite réelle définie par :
k=n
X
[k 2 a]
k=1
tn = .
n3
Montrer que (tn )n∈N∗ est convergente et déterminer la valeur de sa limite.

1 1 1
Exercice 20. 1) Montrer que ∀k ∈ N \ {0, 1}, on a 2
< − .
k k−1 k
k=n
X 1
2) Etudier la suite réelle (un )n∈N∗ définie par un = .
k=1
k2
k=n
X 1
3) Soit p ∈]2, +∞[. Etudier la suite réelle (vn )n∈N∗ définie par vn = p
.
k=1
k

Exercice 21. Soit (un ) une suite positive telle que u0 = 0 et un+1 = un + 2.
1) Montrer par récurrence que la suite (un ) croissante.
2) Montrer par récurrence que ∀n, un ≤ 2. Calculer la limite de (un ) s’elle existe.
Exercice 22. Soient a, b ∈ R tels que 0 < b < a. On définit deux suites réelles
(xn )n∈N et (yn )n∈N par la donnée des valeurs de x0 et y0 vérifiant x0 < y0 et pour tout
n ∈ N les relations de récurrences suivantes :
axn + byn bxn + ayn
xn+1 = et yn+1 = .
a+b a+b
1) Montrer que pour tout n ∈ N, xn < yn .
2) Montrer que les deux suites (xn )n∈N et (yn )n∈N sont adjacentes.
3) Déterminer la limite commune des deux suites (xn )n∈N et (yn )n∈N .

Exercice 23. On considère les suites (un ) et (vn ) définient par


n
X 1 1
un = et vn = un +
k=0
k! n!n

21
Montrer que (un ) et (vn ) sont deux suites adjacentes.

Exercice 24. On considère les suites (un ) et (vn ) de nombres réels définies pour tout
1 1 1 1
n ≥ 1 par un = 1 + 3 + 3 + · · · + 3 et vn = un + 2 .
2 3 n n
Montrer que (un ) et (vn ) convergent vers une même limite.

n
X 1
Exercice 25. On considère les suites (un ) et (vn ) telles que : un = et
k=1
k 2 (k + 1)2
1
vn = un + 2 , pour n ≥ 2. Montrer que les deux suites (un ) et (vn ) sont convergentes.
3n

Exercice 26. On considère la suite (un ) définie par :


1 1 1
un = 1 − + + · · · + (−1)n ; n ≥ 1.
2! 4! (2n)!

Montrer que les deux sous suites (u2n ) et (u2n+1 ) sont adjacentes. Conclure.
 n  n+1
∗ 1 1
Exercice 27. Pour n ∈ N , on pose un = 1 + et vn = 1 + .
n n
1) Montrer que la suite (un ) est strictement croissante, majorée et que la suite (vn ) est
décroissante, minorée.
2) En déduire que lim un = lim vn .
Cette limite est désignée par e, appelée nombre de Néper.

Exercice 28. Une suite (xn ) est définie par une relation de récurrence xn+1 =
a sin (xn ) + b où a est dans ]0, 1[ et b un réel quelconque. Montrer que pour tout n,
|xn+1 − xn | ≤ an |x1 − x0 | . Déduire que la suite (xn ) est de Cauchy.

Exercice 29. 1) On suppose qu’il existe un entier n0 tel que un0 > 0 et que un+1 ≥ kun
pour tout n ≥ n0 avec k > 1.
a) Montrer que pour tout entier positif p on a un0 +p ≥ k p un0 .
b) En déduire la limite de (un ) .
2) On suppose que 0 < k < 1 et qu’il existe un entier n0 tel que |un+1 | ≤ k |un | pour
tout n ≥ n0 . Montrer que la limite de la suite (un ) est nulle.
   
sin(n) n 1
Exercice 30. Montrer que la suite est de Cauchy et que la suite (−1) +
2n n
ne l’est pas.

22
r
1
Exercice 31. Soit la suite définie par u1 = a ≥ 1 et pour n ≥ 1, un+1 = u2n + .
2n
1
1) Monter que pour tout n, un+1 < un + .
2n+1
2) En déduire que (un ) est convergente (utiliser le critère de Cauchy).
Xn
u2k+1 − u2k .

3) Calculer de deux manières différentes
k=1
4) Calculer la limite de (un ) .

Exercice 32. Soit (wn )n∈N une suite réelle telle qu’il existe a ∈]0, 1[, vérifiant :

∀n ∈ N, |wn+2 − wn+1 | ≤ a|wn+1 − wn |.

Montrer que la suite (wn )n∈N est convergente.

Exercice 33. Soit la suite (un ) vérifiant la condition |un+1 − un | < an avec 0 < a < 1.
Montrer que (un ) est une suite de Cauchy.

cos 1 cos 2 cos n


Exercice 34. Montrer que la suite définie par un = 1 + + + ··· +
1! 2! n!
est une suite de Cauchy.

23
Solution
Les suites numériques

 
−1
Solution 1. 1) Montrons que la suite converge vers 0.
  n
1
Soit ε > 0 et soit n0 = + 1. Alors, pour n > n0 on a
ε

1 1 −1
n > =⇒ < ε =⇒ − 0 < ε.
ε n n
−1
D’où lim = 0.
+∞ n
(−1)n
 
2) Montrons que la suite converge vers 0.
n +1 
1
Soit 1 > ε > 0 et soit n0 = − 1 + 1. Alors, pour n > n0 on a
ε
(−1)n

1 1
n > − 1 =⇒ < ε =⇒ − 0 < ε.
ε n+1 n+1

(−1)n
D’où lim = 0.
+∞ n+1  
4n − 1
3) Montrons que la suite converge vers 2.
2n +
1 
3−ε
Soit 3 > ε > 0 et soit n0 = + 1. Alors, pour n > n0 on a


3−ε 3 4n − 1
n> =⇒ 2nε > 3 − ε =⇒ = − 2 < ε.
2ε 2n + 1 2n + 1
4n − 1
D’où lim = 2.
+∞ 2n + 1
3n − 1
Solution 2. 1) Soit un = . Alors,
2n + 3
(3n + 2)(2n + 3) − (3n − 1)(2n + 5) 11
un+1 − un = = > 0.
(2n + 5)(2n + 3) (2n + 3)(2n + 5)

24
3 − n1
Donc (un ) est strictement croissante. On a de plus, un = pour tout n 6= 0 et
2 + n3
−1
u0 = .
3
1 3 1 1
Alors, 0 < 3 − ≤ 3 et 2 < 2 + , donc 3 ≤ . D’où pour tout n > 0 on a
n n 2+ n 2
3 −1 3
un ≤ et u0 = . Donc pour tout n ∈ N, un ≤ . La suite (un ) est donc strictement
2 3 2
croissante et majorée donc convergente. 
11 11 − 6ε
2) Soit 0 < ε < et soit n0 = + 1. Alors,
6 4ε
11 − 6ε 11 11
n > n0 =⇒ n > =⇒ 4n > − 6 =⇒ < ε.
4ε ε 4n + 6
Par suite,
3n − 1 3 −11 11
2n + 3 − 2 = 4n + 6 = 4n + 6 < ε.

 n
2n + (−1)n −1
Solution 3. 1) Soit (un ) la suite définie par un = n
=1+ .
2 2
Soit −1 < a < 1. Montrons que la suite (an ) converge vers 0. Alors, si a = 0 il n’y
a rien à montrer.
Supposons
  que a 6= 0. Posons k = |a| . Donc k ∈]0, 1[. Soit 1 > ε > 0 et soit
ln(ε) ln(ε)
n0 = + 1. On a ln(ε) < 0 et ln(k) < 0, on déduit que > 0.
ln(k) ln(k)
Soit n > n0 . Donc
ln(ε)
n> =⇒ n ln(k) < ln(ε) =⇒ k n < ε =⇒ |a|n = |an | < ε.
ln(k)
 n 
−1
Par suite, converge vers 0. Par conséquent la suite (un ) converge vers 1.
√2 r
n2 + a2  a 2
2) Soit un = . Alors, un = 1 + pour tout n ∈ N∗ .
n n
1er cas : si a = 0. Alors, pour tout n ∈ N∗ , un = 1. Donc, la suite (un ) converge
vers 1. s
r  2
eme
 a 2 |a|
2 cas : si a 6= 0. Alors un = 1 + = 1+ . Soit ε > 0 et soit
n n
 
|a|
n0 =  q  + 1.
2
(1 + ε) − 1
|a| a2
Alors, pour n > n0 on a : n > p =⇒ n2 > 2 =⇒ (1 + ε)2 −
(1 + ε) − 1
2
(1 + ε) − 1
r  r  r 
 a 2 a 2 a 2 a 2
1> =⇒ + 1 < 1 + ε =⇒ +1−1= + 1 − 1 < ε.

n n n n

25
32n + (−3)2n
Solution 4. On a u2n = = 2 et par suite u2n → 2.
32n
32n+1 + (−3)2n+1
u2n+1 = = 0 et par suite u2n+1 → 0.
32n+1
Comme 0 6= 2, la suit (un ) est non convergente.  n
3n + (−3)n 3n (1 + (−1)n ) 3
Soit vn = n
. Donc, vn = n
= (1 + (−1)n ) = |vn | ≤
 n 5 5 5
3 3
2 . Or, ∈]0, 1[ et donc vn → 0.
5 5

Solution 5. On 0 ≤ an ≤ 1 et 0 ≤ bn ≤ 1. Alors, 0 ≤ an ≤ 1 =⇒ 0 ≤ an bn ≤ bn ≤ 1
et an bn → 1, d’où bn → 1.
De même 0 ≤ bn ≤ 1 et 0 ≤ an ≤ 1. Donc 0 ≤ bn ≤ 1 =⇒ 0 ≤ an bn ≤ an ≤ 1 et
an bn → 1, d’où an → 1.

1 1
Solution 6. Soit un = (−1)n + . Dans un premier temps, montrons que → 0. Soit
  n n
1 1 1
ε > 0 et soit n0 = + 1. Alors, pour n > n0 on a n > et par suite < ε.
ε ε n
1 1
On en déduit que u2n = 1 + → 1 et u2n+1 = −1 + → −1. Par suite, la
2n 2n + 1
suite (un ) est non convergente.

Solution 7. Soit k ∈ R, et soit un = k n .


1) On suppose que k > 1. Il existe donc a > 0 tel que k = 1 + a. Donc k n = (1 + a)n .
D’après l’exercice 1) (complément sur R) on en sait que (1 + a)n > 1 + na. Comme
a > 0, on en déduit que lim k n = +∞.  
ln ε
2) On suppose que 0 < k < 1. Soit 0 < ε < 1. Soit n0 = + 1. Alors, pour n ≥ n0
ln k
on a :
ln ε
n≥ =⇒ n ln k ≤ ln ε (car 0 < k < 1) =⇒ ln k n ≤ ln ε =⇒ 0 ≤ k n ≤ ε.
ln k
D’où lim k n = 0.

Solution 8. Soient a, b, c trois réels tels que u2n−1 → a, u2n → b et u3n → c.


On a u3n → c et soit ϕ : N → N telle que ϕ(n) = 2n. Alors la suite de terme
générale uϕ(n) = u6n est une sous-suite de (u3n ) . Donc lim u6n = c.
Soit ψ : N → N telle que ψ(n) = 3n. Alors uψ(n) = (u6n ) est une sous-suite de
(u2n ) et par suite lim u6n = b. Par unicité de la limite ondéduit que b = c.
Soit ϕ : N → N telle que ϕ(n) = 2n + 1. Alors uϕ(n) = (u6n+3 ) est une sous-suite
de (u3n ) . Par conséquent lim u6n+3 = c.

26

Soit ψ : N → N telle que ψ(n) = 3n + 2. Alors uψ(n) = (u6n+3 ) est une sous-suite
de (u2n−1 ) . Par conséquent lim u6n+3 = a. Par unicité de la limite on déduit que a = c.
Conclusion : lim u2n = lim u2n−1 ∈ R donc la suite (un ) est convergente et on a
lim u2n = lim u2n−1 = lim un = a = b = c.

E ( n) √
Solution 9. 1) Pour n ∈ N et n ≥ 2, on pose un = . Alors, 0 ≤ E ( n) ≤
√ √  √  n
√ E ( n) n 1 E ( n)
n =⇒ 0 ≤ ≤ = √ < 1. Donc = 0.
n n n n
√ 2
(E ( n)) √ √ √
2) On pose vn = pour n ∈ N∗ . On a : 0 ≤ n − 1 < E ( n) ≤ n. Donc
√ n√ √ 2 √
2 2 2
( n − 1) (E ( n)) ( n) ( n − 1) 2 1
0≤ ≤ ≤ = 1. De plus, on a : =1− √ +
n n n n n n
1 1
et on a vu que lim = lim √ = 0, on en déduit donc que lim vn = 1.
n n
 
2nπ
Solution 10. Soit q ∈ N et q ≥ 2. Soit un = cos .
    q  
2(n + q)π 2nπ 2nπ
1) un+q = cos = cos + 2π = cos = un .
 q q q
2(nq)π
2) unq = cos = cos (2nπ) = 1.
q     
2(nq + 1)π 2π 2π
unq+1 = cos = cos 2nπ + = cos = u1 .
q q q
3) On
 a(unq ) est une suite constante qui vaut 1 et la sous-suite (unq+1 ) vaut u1 =

cos et par hypothèses q ≥ 2, donc 1 6= u1 . D’où la suite (un ) et non convergente.
q

Solution 11. On définit par récurrence les suites (un ) et (vn ) par

(un )2 (vn )2
u0 = 1, v0 = 2, un+1 = , vn+1 = .
un + vn un + vn
1) Pour n = 0, u0 = 1 > 0 et v0 = 2 > 0. On suppose qu’il existe un ordre N ∈ N tel
(un )2
que pour tout n ≤ N on a un > 0 et vn > 0. Alors pour n+1 on a : un+1 = >0
un + vn
(vn )2
et vn+1 = > 0. Donc par récurrence, pour tout n ∈ N, 0 < un et 0 < vn .
un + vn
un vn
2) On a un+1 − un = − = vn+1 − vn et on sait que pour tout n ∈ N, 0 < un et
un + vn
0 < vn . Donc, les deux suites (un ) et (vn ) sont décroissantes. De plus les deux suites
sont minorées par 0, donc elles sont convergentes.

27
(un )2 + (vn )2
Soit α = lim un et β = lim vn . On a : un+1 + vn+1 = donc,
un + vn
α2 + β 2
lim un+1 + vn+1 = et on a lim (un + vn ) = α + β.
+∞ α+β
Par unicité de la limite
α2 + β 2
= α + β =⇒ αβ = 0.
α+β
3) On a

(vn )2 (un )2
(vn+1 − un+1 ) − (vn − un ) = − − vn + un = 0
un + vn un + vn
donc, (vn − un ) = v0 − u0 = α − β = 2 − 1 = 1.
On a α ≥ 0, β ≥ 0, αβ = 0 et α − β = 1, alors α = 1 et β = 0.


Solution 12. Soit u1 = 0 et un+1 = 6 + un pour tout n ≥ 1. On a pour n = 1, u1 =
0 ≥ 0. On suppose qu’il existe un ordre N ∈ N∗ , tel que pour tout n ≤ N, un ≥ 0.
Alors, √
un+1 = 6 + un ≥ 0.
Donc pour tout n, un ≥√0.

D’autre part, u2 = 6 + 0 > 0 = u1 . On suppose √ qu’il existe
√un ordre N ∈ N , tel
que pour tout n ≤ N, un < un+1 . Alors, un+2 = 6 + un+1 > 6 + un = un+1 . Donc
(un ) est croissante.
Montrons que la suite (un ) est majorée par 3.
Une autre fois par récurrence, u1 = 0 ≤ 3. On suppose qu’il existe un ordre N ∈ N∗ ,
tel que √pour tout n ≤ N, un ≤ 3. Alors, 0 ≤ un ≤ 3 =⇒ 6 ≤ un + 6 ≤ 3 + 6 = 9 =⇒
un+1 ≤ 9 = 3. Donc (un ) est une suite√ croissante√ et majorée donc elle est convergente
2
et soit l = lim un . On a donc l = lim 6 + un = 6 + l. Donc l = 6 + l. Ce qui donne
l ∈ {−2, 3}. Mais on sait que 0 ≤ un ≤ 3, on en déduit donc que l = 3.

un (un )2
Solution 13. Soit u0 ∈]0, 1] et un+1 = + .
2 4
1) On a : 0 < u0 ≤ 1. On suppose qu’il existe un ordre N tel que pour tout n ≤ N, on a
un 1 u2 1 1 1 3
0 < un ≤ 1. Alors, 0 < ≤ =⇒ 0 < n ≤ . Par suite 0 < un+1 ≤ + = ≤ 1.
2 2 4 4 2 4 4
Donc par récurrence, pour tout n, 0 < un ≤ 1.
(un − 1)2 − 1
2) On a un+1 − un = . De plus on sait que 0 < un ≤ 1, donc 0 ≤
4
(un − 1)2 ≤ 1, ce qui implique que un+1 − un ≤ 0. Donc, (un ) est décroissante et elle
est positive. Donc la suite (un ) est convergente.
l l2
Soit l = lim un . On a alors, l = + et l ∈ [0, 1]. On en déduit que, l = 0.
2 4
28
un
Solution 14. Soit un+1 = + 1 et u0 ∈ R.
2
1) On suppose que u0 ≤ 2.
a) supposons qu’il existe un ordre N ∈ N tel que pour tout n ≤ N on a un ≤ 2.
un 2
Alors, un+1 = + 1 ≤ + 1 = 2.
2 2
un
D’autre part, un+1 − un = 1 − ≥ 1 − 1 = 0. Donc la suite (un ) est croissante.
2
b) On a (un ) est croissante et majorée donc elle est convergente et soit k = lim un .
k
Alors 0 ≤ k ≤ 2 et k = + 1. Donc k = 2.
2
2) On suppose que u0 ≥ 2.
a) supposons qu’il existe un ordre N ∈ N tel que pour tout n ≤ N on a un ≥ 2.
un 2
Alors, un+1 = + 1 ≥ + 1 = 2.
2 2
un
D’autre part, un+1 − un = 1 − ≤ 1 − 1 = 0. Donc la suite (un ) est décroissante.
2
b) On a (un ) est décroissante et minorée par 2, donc elle est convergente et soit
k
k = lim un . Alors k ≥ 2 et k = + 1. Donc k = 2.
2
3) On pose vn = un − 2.
un − 2 vn
a) On a vn+1 = un+1 − 2 = = . D’où (vn ) est une suite géométrique de
2 2
raison 1/2.  n  n
1 1
b) On a vn = v0 et un = vn + 2. Donc, un = (u0 − 2) + 2.
2 2
n n
"  k # n+1
X X 1 1 − 12
c) On a uk = (u0 − 2) + 2 = (u0 − 2) 1 + 2(n + 1). On en
k=0 k=0
2 1 − 2
n
X uk
déduit donc, lim = 2.
k=0
n

Solution 15. Soient u0 , a, b ∈ R. On considère la suite (un ) telle que un+1 = aun + b.
1) Pour n = 1, on a a1 = au0 + b = a1 u0 + ba1−1 . On suppose qu’il existe un ordre
Xn
∗ n
N ∈ N , tel que ∀n ≤ N, on a un = a u0 + b an−k . Alors pour n + 1,
k=1

n
!
X
un+1 = aun + b = a an u0 + b an−k +b
k=1
n
!
X
= an+1 u0 + b an+1−k + ba(n+1)−(n+1)
k=1
n+1
X
= an+1 u0 + b a(n+1)−k .
k=1

29
2) On suppose que a 6= 1.
n n n  k
X
n−k n
X
−k n
X 1 1 − (1/a)n 1 an − 1
a =a a =a = an = .
k=1 k=1 k=1
a 1 − (1/a) a a−1

3) On a :
n
X
un = an u0 + b an−k
k=1
an − 1
= an u0 + b
a−1
a u0 − an u0 + ban − b
n+1
=
a−1
an (au0 + b) − (an u0 + b)
=
a−1
n n
a u1 − a u0 − b
=
a−1
an (u1 − u0 ) − b
= .
a−1
4) On suppose que a > 1 et que au0 + b = u1 > u0 . On a a > 1 donc a − 1 > 0, de plus
an (u1 − u0 ) − b
au0 + b = u1 > u0 c’est-à-dire (u1 − u0 ) > 0. Donc → +∞.
a−1
5) On suppose ici 0 < a < 1. Alors, on sait que dans ce cas an → 0. Par suite
an (u1 − u0 ) − b −b
→ .
a−1 a−1 n
Remarque
  : montrons que si a > 1, alors a → +∞. Soit ε > 0. Alors pour
ln ε
n0 = + 1, on a
ln a
ln ε
n > n0 =⇒ n > et ln(a) > 0 =⇒ n ln a > ln ε =⇒ exp (n ln a) = an > ε.
ln a

u2n 3
Solution 16. Soit u0 ∈]1, 2] et un+1 = + .
4 4
1) On a 1 < u0 ≤ 2. On suppose qu’il existe un ordre N ∈ N∗ , tel que ∀n ≤ N, 1 <
1 3 u2 3 4 3
un ≤ 2. Alors, 1 = + < n + = un+1 ≤ + < 2.
4 4 4 4 4 4
u2n 3 u2n − 4un + 3 (un − 2)2 − 1 (un − 3) (un − 1)
2) un+1 − un = + − un = = = . On
4 4 4 4 4
a un − 1 > 0 et un − 3 ≤ 0, on tire donc que la suite (un ) est décroissante et on a déjà
vu qu’elle est minorée par 1, donc est une suite convergente.
k2 3
3) Soit k = lim un . Alors, par définition de un on a k = + =⇒ (k − 3) (k − 1) = 0
4 4
et comme 1 < un ≤ 2, alors 1 ≤ k ≤ 2. D’où k = 1 = lim un .

30
n
X 1 1
Solution 17. On considère les deux suites un = et vn = un + .
0
k! 2.n!
1
i) vn = un + . Donc un < vn .
2.n!
1
ii) vn − un = → 0.
2.n!
1
iii) un+1 = un + =⇒ un ≤ un+1 et donc (un ) est croissante.
(n + 1)!
1 1 2−n
iv) vn+1 − vn = un+1 − un + − = ≤ 0, pour tout n ≥ 2.
2.(n + 1)! 2.n! 2.(n + 1)!
Donc (vn )n≥2 est décroissante.
On en déduit donc que les deux suites (un )n≥2 et (vn )n≥2 sont adjacentes donc elles
sont converegentes et que lim un = lim vn .
Soit e = lim un = lim vn . Montrons que e 6∈ Q.
+∞ n +∞
X 1 X 1 X 1
On a e = = + = un + Rn .
k=1
k! k=1 k! k=n+1 k!
On a Rn > 0, de plus

n
X 1
e = un + Rn =⇒ 0 < n!e − n! = n!Rn
k=1
k!
 
1 1 1
= 1+ + + ···
n+1 n + 2 (n + 2)(n + 3)
 
1 1 1 1
≤ 1 + + 2 + · · · + n + ...
n+1 2 2 2

1 X 1

n + 1 k=0 2k
2
≤ .
n+1
a
On suppose que e ∈ Q. Il existent donc a ∈ N et b ∈ N∗ tels que e = . Soit
b
cn = n!un . Alors,
n
X 1
cn = n!
k=1
k!
 
1 1 1
= n! 1 + + + · · · +
2! 3! n!
= n! + (3 × 4 × · · · × n) + (4 × 5 × · · · × n) + · · · + 1 ∈ N∗ .
Par suite,
2 a 2 2b
0 < n!e − cn < =⇒ 0 < n! − cn < =⇒ 0 < n!a − cn b < .
(n + 1) b (n + 1) (n + 1)

31
On pose dn = n!a − cn b. Donc dn ∈ N∗ , ce qui signifie que dn ≥ 1 mais dn → 0, ce qui
est impossible.
+∞
X 1
D’où = e 6∈ Q.
k=1
k!

Solution 18. 1) Soient 0 < a ≤ b deux réels.


√ √ 2 √ √ √ √ a+b
a) On a a − b > 0 =⇒ a + b > 2 a b = 2 ab =⇒ ab < .
2
a+b a−b a+b b−a
b) a − = ≤ 0, D’autre part b − = ≥ 0 ; car on a supposé
2 2 2 2
que a ≤ b. √
c) On a 0 < a√≤ b =⇒ 0 < a2 ≤ ab =⇒ 0 < a ≤ ab. De même 0 < a ≤ b =⇒ 0 <
ab ≤ b2 =⇒ 0 < ab ≤ b.
√ un + vn
2) Soient 0 < u0 < v0 , un+1 = un vn et vn+1 = .
2
a) Par hypothèses 0 < u0 < v0 . On suppose qu’il existe un ordre N tel que pour
tout n ≤ N, on a 0 < un , 0 < vn , un ≤ vn .
√ un + vn
Alors, un+1 = un vn > 0 et vn+1 = > 0. De plus un ≤ vn et un+1 =
2
√ un + vn
un vn ≤ = vn+1 (d’après 1-a)).
2 √ √
b) On a un+1 = un vn et d’après 1-c) un ≤ un vn ≤ vn . Donc (un ) est croissante
un + vn
et d’après 1-b) un ≤ ≤ vn . D’où vn+1 ≤ vn et (vn ) est décroissante.
2
c) On a (un ) est croissante et et (vn ) est décroissante. Donc, 0 < u0 ≤ un ≤ vn ≤
vn−1 ≤ · · · ≤ v0 . Donc la suite (un ) est croissante et majorée donc convergente, de
même la suite (vn ) est décroissante et minorée donc convergente. √

Soient a = lim un et b = lim vn . On a un+1 = un vn , donc a = ab. On a aussi
un + vn a+b
vn+1 = , donc b = . Ce qui implique que
2 2
a2 = ab et a > 0 =⇒ a = b,

2b = a + b =⇒ a = b.
D’où lim un = lim vn .

1(1 + 1)(2 + 1) 6
Solution 19. 1) Pour n = 1, on a : = = 12 .
6 6
2(2 + 1)(4 + 1) 30
Pour n = 2, on a = = 5 = 1 + 22 .
2
6 6
On suppose qu’il existe un ordre N ∈ N∗ tel que pour tout n ≤ N on a
k=n
X n(n + 1)(2n + 1)
k2 = .
k=1
6

Alors pour n + 1, on a

32
k=n+1
X k=n
X
2 2
k = (n + 1) + k2
k=1 k=1
n(n + 1)(2n + 1)
= (n + 1)2 +
6
n(n + 1)(2n + 1) + 6(n + 1)2
=
6
(n + 1)(2n2 + 7n + 6)
=
6
(n + 1)(n + 2)(2n + 3)
= .
6
n
X  2 
k a
1
2) Soient a ∈ R \ Q, et (tn ) est la suite définie par tn = .
n3
2 2 2
k a−1 [k a] k a
On a : k 2 a − 1 < [k 2 a] ≤ k 2 a =⇒ < ≤ . On déduit que:
n3 n3 n3
n n
X k2a − 1 X k2a a n(n + 1)(2n + 1
≤ tn ≤ =
1
n3 1
n3 n3 6

Parsuite,
   
a a n(n + 1)(2n + 1) n a n(n + 1)(2n + 1 a
= lim 3
− 3 ≤ lim tn ≤ lim =
3 n 6 n n3 6 3
a
Donc (tn ) est convergente et on a lim tn = .
3
1 1 1 1
Solution 20. 1) Soit k ∈ N tel que k ≥ 2. On a 2
− + =− 2 < 0.
k k−1 k k (k − 1)
n
X 1
2) Soit un = . On a :
1
k2
n
X 1
un =
1
k2
n
X 1
= 1+
2
k2
n  
X 1 1
< 1+ −
2
k−1 k
 
1 1 1 1 1
= 1 + 1 − + − + ··· + −
2 2 3 n−1 n

33
 
1 1
= 1+ 1− =2− ≤ 2.
n n
1
Donc la suite (un ) est majorée de plus un+1 = un + donc elle est croissante.
(n + 1)2
D’où la suite (un ) est convergente.
n
X 1 1
3) Soit (vn ) telle que vn = p
avec p > 2. On a vn+1 = vn + , donc elle est
1
k (n + 1)p
croissante. De plus pour k ≥ 2 et p > 2 on a k 2 ≤ k p . En effet, ln (k 2 ) = 2 ln k et k ≥ 2
1 1
donc ln k > 0. Par suite, 2 ln k ≤ p ln k =⇒ k 2 ≤ k p . On en déduit que p ≤ 2 . Donc
k k
vn ≤ un et la suite (un ) est convergente, donc elle est majorée. D’où (vn ) est croissante
et majorée, donc convergente.


Solution 21. Soit
√ u 0 = 0, u
√n ≥ 0 et un+1 = un + 2.
1) On a : u1 = u0 + 2 = 2 > 0 = u0 . On suppose qu’il existe un ordre N ∈ N∗ , tel
que pour tout n ≤ N ; on a un ≥ un−1 . Alors, pour n + 1 ; on a :
√ p
un ≥ un−1 =⇒ un + 2 ≥ un−1 + 2 > 0 =⇒ un + 2 ≥ un−1 + 2.

Donc (un ) est croissante.



2) On a 0 ≤ u0 = 0 ≤ 2. On suppose qu’il existe un ordre √ N ∈ N , tel que √ pour tout
n ≤ N on a 0 ≤ un ≤ 2. Alors, 2 ≤ un + 2 ≤ 4 =⇒ 0 ≤ un + 2 = un+1 ≤ 4 = 2. Par
conséquent la suite (u
√n ) est croissante et majorée donc convergente est soit k = lim un .
On
√ a : un+1 = un + 2 et 0 ≤ un ≤ 2 pour tout n ∈ N. Donc, 0 ≤ k ≤ 2 et
k = k + 2. On en déduit que k = 2.

axn + byn bxn + ayn


Solution 22. Soient 0 < b < a, x0 < y0 , xn+1 = et yn+1 = .
a+b a+b
1) On a par hypothèses x0 < y0 . On suppose qu’il existe un ordre N ∈ N, tel que pour
tout n ≤ N on a xn < yn . Alors , pour n + 1 ; on a :
xn − y n
xn+1 − yn+1 = (a − b) < 0.
a+b
 2  n
a−b a−b a−b
2) i) xn −yn = (xn−1 − yn−1 ) = (xn−2 − yn−2 ) = · · · = (x0 − y0 ) .
a+b a+b  an + b
a−b a−b
Par hypothèses, 0 < b < a ; alors, 0 < < 1 et donc −→ 0. D’où
a+b a+b
lim (xn − yn ) = 0.
ii) On a déjà vu que xn < yn pour tout n.
axn + byn axn + byn − axn − bxn b
iii) xn+1 − xn = − xn = = (yn − xn ) > 0.
a+b a+b a+b
Donc la suite (xn ) est croissante.

34
ayn + bxn b
iv) yn+1 − yn = − yn = (xn − yn ) < 0. Donc la suite (yn ) est
a+b a+b
décroissante.
D’où les deux suites (xn ) et (yn ) sont adjacentes. Elles sont donc converegnetes et
de plus lim xn = lim yn = k ∈ R.
3) On a
a+b
xn+1 + yn+1 = (xn + yn ) = xn + yn = x0 + y0 .
a+b
Par suite, la suite (xn + yn ) est constante et donc lim (xn + yn ) = 2k = x0 + y0 . D’où
x0 + y 0
k= .
2

Solution 23. On a
1
i) un+1 = un + =⇒ un < un+1 , donc (un ) est croissante.
(n + 1)!
1
ii) vn − un = → 0 et un ≤ vn .
n.n!
iii)
1 1
vn+1 − vn = un+1 + − un −
(n + 1).(n + 1)! n.n!
1 1 1
= + −
(n + 1)! (n + 1).(n + 1)! n.n!
1
= − < 0.
n.(n + 1).(n + 1)!
Donc (vn ) est décroissante.
On conclut donc que les deux suites sont adjacentes et donc lim un = lim vn ∈ R.

1 1 1
Solution 24. Pour tout n ≥ 1 on pose un = 1 + 3 + · · · + 3 et vn = un + 2 .
2 n n
1
i) un+1 = un + , donc (un ) est croissante.
(n + 1)3
1
ii) vn − un = 2 > 0, donc pour tout n, vn < un .
n
1
iii) vn − un = 2 → 0.
n
n2 − (n + 1) (2n + 1) n2 + 3n + 1
iv) vn+1 −vn = =− < 0. Alors (vn ) est décroissante.
n2 (n + 1)3 n2 (n + 1)3
Par conséquent, les deux suites (un ) et (vn ) sont adjacentes, elles sont alors conver-
gentes de plus lim un = lim vn .

1
Solution 25. Par construction on a pour tout n ≥ 2, un < vn et vn − un = 2 → 0.
3n
1 1
De plus un+1 = un + et > 0 donc la suite (un ) est
(n + 1)2 (n + 2)2 (n + 1)2 (n + 2)2
croissante.

35
2n3 + 6n2 + 12n + 4
D’autre part, vn+1 − vn = − < 0 ce qui montre que (vn ) est
3n2 (n + 1)2 (n + 2)2
décroissante.
On en déduit donc que les deux suites (un ) et (vn ) sont adjacentes. Par suite elles
sont convergentes et convergent vers une même limite.

n
X (−1)k
Solution 26. Soit un = pour tout n ≥ 1. On a
k=0
(2k)!

(−1)2n+1 (−1)2n+2 1 − (4n + 3)(4n + 4)


u2n+2 = u2n + + = + u2n
(4n + 2)! (4n + 4)! (4n + 4)!

donc,
1 − (4n + 3)(4n + 4)
u2n+2 − u2n = < 0.
(4n + 4)!
Par suite la sous-suite (u2n ) est décroissante.
(−1)2n+2 (−1)2n+3 (4n + 5)(4n + 6)
On a : u2n+3 = u2n+1 + + = u2n+1 + . Alors,
(4n + 4)! (4n + 6)! (4n + 6)!
u2n+3 − u2n+1 > 0. Donc la sous-suite (u2n+1 ) est croissante.
1 1
On a aussi, 0 ≤ u2n+1 −u2n = ≤ → 0. On en déduit que les deux
(4n + 1)! (4n + 1)
sous-suites (u2n+1 ) et (u2n ) sont adjacentes. Elles sont donc convergentes et convergent
vers une même limite et par suite (un ) est convergente.
 n
1
Solution 27. 1) Soit un = 1 + . Alors
n
 n+1
1
1+
un+1 n+1
=  n
un 1
1+
n
 1 n 
1+ 1

= 
 n + 1 
1+
1  n+1
1+
 n n  
1 1
= 1− 1+ .
(n + 1)2 n+1

D’après l’exercice 1) (complément sur R) on sait que :

((x > −1, x 6= 0) =⇒ ((1 + x)n > 1 + nx)) .

36
Alors, on en déduit que :
  
un+1 n 1 1
> 1− 2
1+ =1+ > 1.
un (n + 1) n+1 (n + 1)3

D’où un+1 > un et la suite (un ) est strictement croissante.


Montrons que la suite (un )  est majorée.
n
1
Remarquons que la suite vn = 1 − est aussi croissante. En effet,
n
 n  
vn+1 1 1
= 1+ 2 1− ≥ 1,
vn n −1 n+1
car   
n 1 1
1+ 2 1− −1= > 0.
n −1 n+1 (n2 − 1) (n + 1)
On a :  n  n  n
1 1 1
1+ 1− = 1− 2 ≤ 1.
n n n
Donc  n  −n  −2
1 1 1
1+ ≤ 1− ≤ 1− =4
n n 2
pour tout n ≥ 2 et u1 = 2 ≤ 4. D’où pour tout n ≥ 1 on un ≤ 4 et donc la suite (un )
est majorée etpar suite
n+1elle est convergente.
1
Soit vn = 1 + . Montrons que la suite (vn ) est décroissante et minorée.
n
vn
De la même façon on va calculer .
vn+1
 n+1
n+1
vn n
= n+2
vn+1

n+2
n+1
 n+1  n+2
n+1 n+1
=
n n+2
 n+1
1 n+1
= 1+ 2
n + 2n n+2
  
n+1 n+1 1
> 1+ =1+ > 1.
n(n + 2) n+2 n(n + 2)2

On en déduit que vn > vn+1 et alors la suite (vn ) est strictement décroissante et
puisqu’elle est positive donc minorée par 0 ce qui implique qu’elle est convergente.

37
   
1 1
2) On a vn = un 1 + et on sait que lim 1 + = 1 et que les deux suites
n n
(un )et (vn )sont convergentes, on déduit donc que lim un = lim vn . On pose lim un =
n
1
lim 1 + = e dite le nombre de Néper.
n  n    n
1 1 1 1
Remarque : On a vn − un = 1 + 1+ −1 = 1+ . D’après 1)
 n  n n n n
1
la suite 1+ est bornée, on en déduit que (vn − un ) converge vers 0. On a de
n
plus un ≤ vn pour tout n.
Conclusion : on a montré :
i) (un ) est croissante
ii) (vn ) est décroissante
iii) Pour tout n, un ≤ vn
iv) lim (un − vn ) = 0.
D’où les deux suites (un ) et (vn ) sont adjacentes. Elles convergent donc vers une même
limite qu’on note e dans R.

Solution 28. On sait que sin0 (x) = cos(x) et |cos(x)| ≤ 1, donc la fonction x 7→ sin(x)
est 1-Lipschitzienne. Autrement dit pour tout x, y on a |sin(x) − sin(y)| ≤ |x − y| .
Soit xn+1 = a sin (xn ) + b, où a ∈]0, 1[ et b ∈ R. On a :

|xn+1 − xn | = a |sin (xn ) − sin (xn−1 )| ≤ a |xn − xn−1 | ≤ a2 |xn−1 − xn−2 | ≤ · · · ≤ an |x1 − x0 | .

D’autre part,

|xn+p − xn | = |xn+p − xn+p−1 + xn+p−1 − xn+p−2 + xn+p−2 + · · · + xn+1 − xn |


i=p
X
≤ |xn+i − xn+i−1 |
i=1
i=p
X
≤ an−1+i |x0 − x1 |
i=1
p
X
n−1
= |x0 − x1 | a ai
1
|x0 − x1 | n 1 − ap
= a . .a
a 1−a
|x0 − x1 |
= (1 − ap ) .an = can .
1−a
De plus par hypothèses a ∈]0, 1[, donc lim an = 0. D’où la suite (xn ) est de Cauchy,

donc convergente dans R.

38
Solution 29.1) On suppose qu’il existe n0 tel que un0 > 0 et que un+1 ≥ kun pour
tout n ≥ n0 .
a) Soit p ≥ 1. On a :
un0 +p ≥ kun0 +p−1 ≥ k 2 un0 +p−2 ≥ · · · ≥ k p un0 .
b) D’après a) un0 +p −un0 ≥ un0 (k p − 1) > 0. Alors la suite (un ) n’est pas de Cauchy.
Donc elle est non convergente.
2) On suppose que 0 < k < 1 et qu’il existe n0 tel que |un+1 | ≤ k |un | pour tout n ≥ n0 .
Soit n ≥ n0 . Alors,
|un0 | n
|un+1 | ≤ k |un | ≤ k 2 |un−1 | ≤ · · · ≤ k n−n0 +1 |un0 | =⇒ |un+1 | ≤ k → 0.
k n0 −1
D’où la suite (un ) converge vers 0.
 
sin(n)
Solution 30. a) On considère la suite . On a :
2n

sin(n) 1
2n ≤ 2n

 
ln (2) − ln (ε)
Soit ε > 0 et soit n0 = + 1. Alors, pour n ≥ n0 on a :
ln 2

sin(n + p) sin n sin(n + p) sin n
− n ≤ + ≤ 1 + 1 ≤ 1 ≤ ε.
2n+p 2 2n+p 2n 2n+p 2n 2n−1
 
sin n
On en déduit donc que la suite est de Cauchy donc convergente.
  2n
1 1 1
b) Soit vn = (−1)n + . Alors, v2n = 1+ → 1 et v2n+1 = −1+ → −1.
n 2n 2n + 1
On en déduit que la suite (vn ) est non convergente, donc non de Cauchy.
r
1
Solution 31. Soit u1 = a ≥ 1 et un+1 = u2n +
.
2n
1) Ona u1 ≥ 1.rOn suppose qu’il existe un ordre N tel que pour tout n ≤ N, un ≥ 1.
1 p
Alors, un+1 = u2n + n ≥ u2n = un ≥ 1. Donc la suite (un ) est minorée par 1, par
2
1
suite 1 − n+2 < un . On en déduit que
2
 2
1 1 un 2 1 2 un 1 1
− ≤ n =⇒ un + n ≤ un + n + 2n+2 = un + n+1
2n 22n+2 2 2 2 2 2
r
1 1
=⇒ u2n + n = un+1 ≤ un + n+1 .
2 2

39
r
1
2) On a un+1 = u2n + . Donc un+1 > un . On en déduit que |un+1 − un | = un+1 −
2n
1
un ≤ . Par conséquent,
2n+1

|un+p − un | = |un+p − un+p−1 + un+p−1 + · · · + un+1 − un |


1 1 1
≤ n+p + n+p−1 + · · · + n+1
2 2 2
p
1 X 1
= n
2 1 2k
1 − (1/2)p 1 1
 
= −→ 0.
1 − (1/2) 2 2n
D’où (un ) est de Cauchy.
3) i) On a :

n
X
u2k+1 − u2k u22 − u21 + u23 − u22 + · · · + u2n+1 − u2n
   
=
1
= u2n+1 − u21 = u2n+1 − a2 .
n n
1 2 1 X
2 2
 X 1 1
ii) u2k+1 − u2k = u2k + − u k = . Donc u k+1 − uk = = 1 − .
2k 2k 1 1
2k 2n

2 2 1 2 2 1
4) On en déduit que un+1 − a = 1 − n =⇒ un+1 = a + 1 − n et on a un > 0. Donc,
√ 2 2
lim un = a2 + 1.

Solution 32. Soit a ∈]0, 1[ et |un+2 − un+1 | ≤ a |un+1 − un | . On a donc,

|un+1 − un | ≤ a |un − un−1 | ≤ a2 |un−1 − un−2 | ≤ · · · ≤ an |u0 − u1 |

Par suite,

|un+p − un | = |un+p − un+p−1 + un+p−1 − un+p−2 + un+p−2 + · · · + un+1 − un |


≤ an+p−1 + an+p−2 + · · · + an |u1 − u0 |


= |u1 − u0 | 1 + a + · · · + ap−1 an


1 − ap−1 n
= |u1 − u0 | a
1−a
= |u1 − u0 | can

or 0 < a < 1, donc an → 0. On en déduite donc que la suite (un ) est de Cauchy donc
convergente.

40
Solution 33. Voir l’exercice 32.

n
cos 1 cos 2 cos n X cos k
Solution 34. Soit un = 1 + + + ··· + = . On a :
1! 2! n! 1
k!

cos(n + 1) 1
|un+1 − un | =

(n + 1)! (n + 1)!

Montrons que n! ≥ 2n−1 pour tout n ≥ 1. Alors, pour n = 1, 1! = 1 = 20 . Supposons


qu’il existe un ordre N tel que pour tout n ≤ N on a n! ≥ 2n−1 . Alors,

(n + 1)! = n! (n + 1) ≥ 2n−1 (n + 1) ≥ 2.2n−1 = 2n .


1
On en déduit donc que |un+1 − un | ≤ n .
2
Soit p ∈ N. Alors,

|un+p − un | = |un+p − un+p−1 + un+p−1 − un+p−2 + un+p−2 + · · · + un+1 − un |


p
X
≤ |un+k − un+k−1 |
k=1
p
X 1

k=1
2n+k−1
 
1 1 1
≤ 1 + + · · · + p−1
2 2 2n
1 − (1/2)p 1
≤ −→ 0, quand n → +∞.
1 − (1/2) 2n

D’où (un ) est une suite de Cauchy, donc elle est convergente.

41
Etude de fonctions numériques

Exercice
√ 1. Montrer en revenons à la définition, que, pour tout nombre réel x0 ≥

0, x −→ x0 quand x −→ x0 .

Exercice 2. A l’aide de la définition, démontrer les limites suivantes :


x2 − 1 3 2
1) lim 7x + 2 = 9. 2) lim 2 = . 3) lim = +∞.
x−→1 x−→2 x + 1 5 x−→1 (x − 1)2

Exercice 3.√Etudier la limite en a de la fonction f dans les cas suivants :


x x2 + 1
1) f (x) = √ , a = 0.
x 4 + x2
√ √
x+1− 1−x
2) f (x) = , a = 0.
x
x−4
3) f (x) = 2 , a = 4.
x − x − 12

Exercice 4. On rappelle que si x est un nombre réel, [x] est la partie entiére de x.
1) Montrer que lim [x] = +∞.
x−→+∞
x
2) Montrer que lim = 1.
x−→+∞ [x]

Exercice 5. Soit f une fonction définie sur R telle que pour tout x, y ∈ R, on a

|f (x) − f (y)| ≤ (x − y)2 .

Montrer que f est continue.



x2
Exercice 6. Soit f la fonction définie par f (0) = 0 et f (x) = x + si x 6= 0.
x
Etudier la continuité de f.

Exercice 7. On rappelle la propriété suivante où a et b peuvent désigner +∞ ou −∞ :

lim f (x) = b ⇐⇒ pour toute suite (xn ) de limite a, la suite (f (xn )) a pour limite b.
x−→a
 
1
1)Montrer que la fonction x 7−→ cos n’a pas de limite en 0.
  x
1
2) Soit h(x) = sin si x 6= 0, h(0) = 0. Etudier la continuité de h.
x

42
Exercice 8. Soit f une fonction continue de R dans R. On suppose que

lim f (x) = +∞ et lim f (x) = −∞.


x−→+∞ x−→−∞

1) Démontrer qu’il existe deux nombres réels a et b tels que f (a) < 0 et f (b) > 0.
2) En déduire que l’équation f (x) = 0 admet au moins une solution.
3) Démontrer que tout polynôme de degré impair à coefficients réels admet au moins
une racine réelle.

Exercice 9. Soit f une application continue non nulle de R vers R telle que

∀(x, y) ∈ R × R f (x + y) = f (x)f (y).

1) Calculer f (0).
2) Pour tout n ∈ N déterminer f (n).
3) Soit n ∈ Z. Calculer f (n).
i=p
!
X
4) Soit x1 , ..., xp ∈ R avec p ∈ N∗ . Montrer que f xi = f (x1 ) f (x2 ) ...f (xp ) .
  i=1
∗ 1
5) a) Soit n ∈ N . Calculer f .
  n
p
b) En déduire f pour tout (p, q) ∈ N × N∗ .
q
6) Soit x ∈ Q. Déterminer f (x).
7) Pour tout x ∈ R, déterminer f (x).

Exercice 10. 1) Soit f : R −→ R une application continue telle que pour tout x ∈ Q,
on a f (x) = 0. Montrer que que pour tout x ∈ R, on a f (x) = 0.
2) Soit g, h : R −→ R deux applications continues telle que pour tout x ∈ Q, on a
g(x) = h(x). Montrer que que pour tout x ∈ R, on a g(x) = h(x).

2x si x ∈ Q
Exercice 11. Soit f : R −→ R l’application définie par : f (x) =
1−x si x ∈ R\Q.
1) Montrer que f est bijective et déterminer l’application f −1 .
2) Etudier la continuité et la dérivabilité de f.

Exercice 12. Etudier la continuité et la dérivabilité de f en 0 : Soit n ∈ N∗ .



 |x|n sin x1

si x 6= 0
f (x) = .
0 si x = 0

43
Exercice 13. Montrer en utilisant le théorème des accroissements finis que :
x2
1) x − ≤ log(1 + x) ≤ x, pour tout x ≥ 0.
2
2) | sin(x)| ≤ |x|, pour tout x ∈ R.
x2
3) cos(x) ≥ 1 − , pour tout x ∈ R.
2
4) tang(x) ≥ x, pour tout x ∈ [0, π/2[.

Exercice 14. Soit fn : R −→ R l’application définie, pour tout n ∈ N, par :

fn (x) = ln (1 + xn ) + x − 1.

1) Montrer qu’il existe cn ∈]0, 1[ tel que fn (cn ) = 0.


2) Montrer que fn est strictement croissante sur R+ et en déduire que cn est unique.

Exercice 15. Soient x, y ∈ R tels que 0 < x < y. Montrer que


x−y x3
1) x < <y et x− < sin(x) < x.
ln(x) − ln(y) 6
sin(x)
2) En déduire que lim = 1.
x−→0 x
    
2 1 1
Exercice 16. Pour x > 0 on pose f (x) = x exp − exp .
x x+1
b a c
1) Soit a < b. Montrer qu’il existe c ∈]a, b[ tel
 que e −  e = (b − a)e .
1 1 x
2) En déduire que pour x > 0 il existe cx ∈ , tel que f (x) = exp (cx )
x+1 x (x + 1)
3) En déduire la limite de f (x) en +∞.

Exercice 17.
1
Soit f : [0, +∞[→ R l’application définie par f (x) = 1 + .
x+1
Soit la suite réelle (xn )n∈N définie par :

x0 = 1 et ∀n ∈ N, xn+1 = f (xn ) .

1) Calculer (f ◦ f )(x), pour tout x ∈ [0, +∞[.


2) Etudier la monotonie de f et en déduire celle de f ◦ f.
3) Dans [0, +∞[, résoudre l’équation suivante: (f ◦ f )(x) = x.
4) Montrer que pour tout n ∈ N, 1 ≤ xn ≤ 2.
5) Vérifier que pour tout n ∈ N, on a :

x2n+2 = (f ◦ f )(x2n ) et x2n+3 = (f ◦ f )(x2n+1 ).

6) En déduire que la suite (xn )n∈N est convergente et calculer sa limite.

44
1
Exercice 18. On pose f (x) = .
4x + 3
1) Etudier et tracer le graphe de la fonction f.
2) Soit I = [0, 1]. Montrer que f (I) ⊂ I.
3) Montrer qu’il existe un réel k tel que : 0 < k < 1 et ∀x ∈ [0, 1], |f 0 (x)| ≤ k.
4) Résoudre f (x) = x.
On appelle α la soulution de cette équation, qui se trouve dans [0, 1].
5) Soit (un ) la suite définie par un+1 = f (un ) et u0 = 0.
a) Montrer que ∀n, un ≥ 0. En déduire que la suite (un ) est bien définie.
b) Montrer que ∀n ≥ 0, |un − α| ≤ k n |u0 − α|.
c) En déduire que (un ) converge et trouver sa limite.

Exercice 19. 1) Etudier les variations de la fonction f définie de R dans R par :


f (x) = x3 − 2x2 − 1.
2) Démontrer que l’équation f (x) = 0 a une, et une seule, racine réelle x0 telle que
4
< x0 < 3.
3
3) On construit par récurrence des suites réelles (xn ) et (yn ) en posant :
x1 = 2; y1 = 3 et pour n > 1
 
xn−1 + yn−1 xn−1 + yn−1

 xn = ; yn = yn−1 si f ≤0


2 2
 
 xn−1 + yn−1 xn−1 + yn−1
 xn = xn−1 ; yn =
 si f > 0.
2 2
a) Calculer x2 , x3 , x4 , y2 , y3 et y4 .
b) Montrer que l’on a : ∀n ∈ N∗ , xn ≤ x0 ≤ yn .
c) Démontrer que les suites (xn ) et (yn ) convergent vers x0

2 x
Exercice 20. On considère la fonction définie sur [0, 1] par : f (x) = .
1+x
1) Montrer que pour tout x ∈ [0, 1], 0 ≤ f (x) ≤ 1 et que f est continue sur [0, 1].
2) Montrer que l’équation f (x) = x n’admet que 0 et 1 comme solution dans l’intervalle
[0, 1].
3) Soit la suite (xn ) définie par x0 = 1/2 et pour tout n ≥ 0, xn+1 = f (xn ).
a) Montrer que pour tout n ≥ 0, 0 ≤ xn ≤ 1.
b) Montrer que (xn ) est une suite croissante et déterminer lim xn .
4) Montrer que f ([1/2, 1]) ⊂ [1/2, 1].
5) a) Montrer que f est contractante sur [1/2, 1] avec
4
|f (s) − f (t)| ≤ |s − t| pour tout s, t ∈ [1/2, 1]
9
b) Montrer que pour tout n ≥ 0 on a 1/2 ≤ xn ≤ 1.

45
 n
4 1
c) En déduire que |xn − 1| ≤ . Conclure.
9 2

Exercice 21. Soit f une fonction continue sur [a, b] et dérivable sur ]a, b[. on pose
ϕ(x) = (f (b) − f (a)) x3 − (b3 − a3 ) f (x). Montrer qu’il existe c ∈]a, b[ tel que

3c2 (f (b) − f (a)) = b3 − a3 f 0 (c).




x ln(x)
Exercice 22. Soit f la fonction définie sur ]0, 1[ par f (x) = x + .
1−x
Montrer qu’il existe c ∈]0, 1[ telle que f 0 (c) = 0.

Exercice 23. Pour tout x ∈]1, +∞[ on pose f (x) = x ln(x) − x. Montrer que f est
une bijection de ]1, +∞[ sur ] − 1, +∞[.
On pose g = f −1 l’application réciproque de f. Calculer g(0) et g 0 (0).

Exercice 24. Déterminer le développement limité en 0 à l’ordre n des fonctions


suivantes :
ex
1) f (x) = avec n = 3.
(1 + x)3
sin(x)
2) g(x) = avec n = 3.
1 + ln (1 + x)

sh(x)
3) h(x) = exp avec n = 3.
x

Exercice 25. Soit la fonction f définie par



e 1+sin(x) − e
f (x) = ; ∀x ∈ ]−π/2, π/2[ .
tan(x)

1)√Calculer le D.L., à l’ordre 3 au voisinage de 0, de la fonction g définie par g(x) =


e 1+sin(x) − e.
2) Montrer que lim f (x) existe. Calculer cette limite qu’on désignera par l. On pose
x−→0
ensuite f (0) = l.
3) Montrer que f, ainsi prolongée, est dérivable en 0. Calculer f 0 (0).
4) Préciser la position du graphe de f par rapport à la tangente en (0, l), au voisinage
du point de contact.

Exercice 26. A l’aide des développements limités, calculer les limites suivantes :
ex sin(x) − x (1 + x2 )
1) lim
0 x3

46

ex − 1 − 2x
2) lim
0 x2

Exercice 27. Soit f la fonction définie par f (x) = (x − 1) tan(x) + sh(x) et soit g la
fonction définie par
f (x)
(
g(x) = −1 si x 6= 0
x2
0 si x = 0
1) Ecrire le développement limité de f à l’ordre 3 au voisinage de 0.
2) Montrer que g est dérivable en 0 et déterminer l’équation de la tangente à la courbe
de g en 0.

Exercice 28. Calculer les limites en 0 de


sin(x). ln (x2 + 1) ln (1 + sin(x)) tan(ax) − sin(bx)
, , .
x tan(x) tan(6x) tan(bx) − sin(ax)

Exercice 29. Considérons les deux fonctions ch (cosinus hyperbolique) et sh (sinus


ex + e−x ex − e−x
hyperbolique) telles que ch(x) = et sh(x) = .
2 2
1) Etudier la parité des fonctions ch et sh.
2) Montrer que pour tout x dans R on a (ch)0 (x) = sh(x) et (sh)0 (x) = ch(x).
3) Montrer que pour tout x dans R on a ch2 (x) − sh2 (x) = 1.
4) Montrer que pour tout x dans R on a ch(2x) = ch2 (x) + sh2 (x) et (sh)(2x) =
2ch(x)sh(x).
5) Donner les tables de variations des fonctions ch et sh.
ex
6) Montrer que pour tout x ∈ R, sh(x) ≤ ≤ ch(x).
2
7) Montrer que

ex
   x 
e
lim ch(x) − = lim − sh(x) = 0.
x→+∞ 2 x→+∞ 2

8) Montrer que sh est une bijection de R vers R et déterminer sa fonction réciproque


sera notée Argsh.
9) Montrer que ch est une bijection de R+ vers [1, +∞[ et déterminer sa fonction
réciproque sera notée Argch.
10) Déterminer le développement limité d’ordre n au voisinage de 0 des fonctions ch et
sh.
11) Tracer les courbes representatives de ch, sh, Argch et Argsh.
sh(x)
12) On pose th(x) = (tangente hyperbolique). Etudier cette fonction et montrer
ch(x)
qu’elle est bijective de R sur ] − 1, 1[. Puis déterminer sa fonction réciproque sera notée
Argth sur ] − 1, 1[.
13) Déterminer le développement limité d’ordre 5 au voisinage de 0 de la fonction th.

47
2
ex − 1
Exercice 30. Soit la fonction f définie par f (x) = si x 6= 0 et f (0) = 0.
x
1) Donner la table des variations de f. En déduire que f admet une réciproque f −1 ,
définie sur R.
2) Tracer le graphe de f.
3) Donner le D.L. de f −1 à l’ordre 4 au voisinage de 0.

1
Exercice 31. 1) Ecrire le développement limité de au voisinage de 1 à l’ordre
1+x
3.
1
2) En déduire le développement limité de au voisinage de 0 à l’ordre 3.
1 + ex
x
3) Soit f (x) = . Déterminer l’asymptote au graphe de f pour x −→ +∞.
1
1 + ex
Exercice 32. On considèe l’application f : [−1, 1] −→ R, définie par : f (x) =
1 √ 2

2

1 + x − 1 − x si x 6= 0 et f (0) = 0.
x
1) Montrer que f est continue sur [−1, 1].
2) Montrer que f est dérivable sur ] − 1, 1[.
3) Montrer que l’application f 0 est continue sur ] − 1, 1[.
4) Résoudre f 0 (x) = 0 sur ] − 1, 1[.
5) Dresser la table des variations de f et tracer son graphe.
6) En déduire que f est injective

Exercice 33.
On considère la fonction f définie par :
  
1
f (x) = x exp arctan .
1−x

1) Donner D(f ) le domaine de définition de f.


2) Calculer les limite aux bornes de D(f ).
3) Calculer f 0 (x) et donner la table des variations de f.
f (x)
4) Calculer le développement limité à l’ordre 2 de au voisinage de +∞ et au
x
voisinage de −∞.
5) En déduire les asymptotes à la courbe de f.
6) Positionner la courbe par rapport à ses asymptotes.
7) Tracer la courbe représentative de f.

Exercice 34. Etudier les variations et donner une représentation graphique de la


fonction f (x) = ln (x − x5 ) , en répondant aux questions suivantes :
1) Domaine de définition.

48
2) Comportement aux extrémités du domaine de définition.
3) Extrema locaux, sens de variation et tableaux des variations.
4) Comportement en −∞.
5) Graphe.

Exercice 35. Etudier√ les variations et donner une représentation graphique de la


fonction f (x) = x + x2 + x, en répondant aux questions suivantes :
1) Domaine de définition.
2) Comportement aux extrémités du domaine de définition.
3) Extrema locaux et table des variations.
4) Les asymptotes
5) Graphe.

Exercice 36. Etudier les


 variations et donner une représentation graphique de :
1
g(x) = (x + 1) exp .
x−1
 
−1
Exercice 37. Soit f la fonction définie sur R par f (x) = exp si x 6= 0 et
x2
f (0) = 0.
1) Montrer que f est continue sur R.
2) Calculer la dérivé de f.
3) Déterminer les limites en +∞ et en −∞.
4) Dresser la table des variations de f.
5) Tracer son graphe.

x √ 2
Exercice 38. On considère la fonction g définie de R dans R par: g(x) = x + 1.
x−1
1) i) Donner l’ensemble de définition de g.
ii) Calculer les limites aux bornes du domaine de f.
iii) Calculer f 0 .
2) Montrer qu’il existe un unique 2 < α < 2.5 tel que g 0 (α) = 0. En déduire la table
des variations de g.
3) Calculer le développement limité de g à l’ordre 2 au voisinage de 0.
4) Quelle est la tangente au point d’abscisse 0 au graphe de g ? Quelle est la position
du graphe par rapport à sa tangente.
5) Etudier les branches infinies du graphe de g. Positionner la courbe par rapport à ses
asymptotes.
6) Tracer le graphe de g.
r
x−1
Exercice 39. On considère la fonction f définie par f (x) = x .
x+1
1) Donner le domaine de définition de f, on le notera par D(f ).

49
2) Calculer les limites de f aux bornes de D(f ).
f (x) − f (1)
3) Calculer lim et en déduire le domaine de définition de f 0 .
x−→1+ x−1
4) Donner un développement limité généralisé de f à l’ordre 1 au voisinage de ∞.
5) En déduire les asymptotes au graphe de f et positionner la courbe par rapport à ses
asymptotes.
6) Donner la table de variations de f.
7) Tracer le graphe de f.
r
x3
Exercice 40. On considère la fonction définie par f (x) = .
x−1
1) Donner le domaine de définition D(f ) de f.
2) Calculer les limites aux bornes de D(f ).
3) Calculer f 0 et étudier son signe.
4) Tracer la table des variations de f. r
1
5) Donner un développement limité de g(x) = à l’ordre 2, au voisinage de 0.
1−x
6) En déduire un développement limité de f à l’ordre 1, au voisinage de +∞.
7) Déterminer l’asymptote au graphe de f au voisinage de +∞ et positionner la courbe
par rapport à cette asymptote.
8) Tracer le graphe de f.

50
Solution
Etude de fonctions numériques

√ √
Solution 1. Soit x0 ≥ 0. Montrons que lim x = x0 .
x→x0
er 2
√ 1 cas : √si x0 = 0. Soit ε > 0 et δ = ε . Soit x ≥ 0 tel que |x| < δ. Alors,
| x − x0 | = x < ε. √ √
2eme cas : si x0 > 0. Soit 0 < ε < x0 . Soit δ = ε (2 x0 − ε) . Alors, pour x ≥ 0
tel que |x − x0 | < δ, on a

√ √ √
|x − x0 | < ε 2 x0 − ε = 2ε x0 − ε2 =⇒ x0 − 2ε x0 + ε2 < x

√ 2
=⇒ x0 − ε < x
√ √
=⇒ −ε < x − x0 .
D’autre part,

√ √ √ √ 2
x − x0 < ε 2 x0 − ε < ε 2 x0 + ε =⇒ x < x0 + ε2 + 2ε x0 =
 
x0 + ε
√ √
=⇒ x − x0 < ε.
√ √
D’où | x − x0 | < ε.

ε
Solution 2. 1) Soit ε > 0 et δ = . Alors,
7
|x − 1| < δ =⇒ |7x − 7| < ε =⇒ |7x + 2 − 9| < ε.
2) Soit 0 < ε < 1. Soit δ = ε. Soit x tel que |x − 2| < δ. Alors x ∈]1, 3[. Par suite,
2 x2 + 1 10
< < . On a
5 x+2 3
5 2
|x − 2| < δ = ε = ε
2 5
5 x2 + 1
< ε
2 x + 2
5 x2 + 1
= ε
2 x+2
2
x − 4 5
=⇒ 2
< ε
x + 1 2
2x2 − 8

=⇒ <ε
5 (x2 + 1)
2
x − 1 3
=⇒ 2 − < ε.
x + 1 5

51
√ √
2 2 √ √
3) Soit ε > 0 et δ = √ . Alors, |x − 1| < δ =⇒ |x − 1| < √ =⇒ ε |x − 1| < 2 =⇒
ε ε
2 2
ε |x − 1| < 2 =⇒ ε < .
|x − 1|2
√ √
x x2 + 1 x x2 + 1 x
Solution 3. 1) Soit f (x) = √ . Alors, f (x) = √ = . On a :
4
x +x 2 2
|x| x + 1 |x|
x −x
lim f = lim+ = 1 et lim f = lim− = −1. D’où la limite de f en 0 n’existe pas.
0+ x→0 x √ −
0 √ x→0 x
x+1− 1−x
2) Soit f (x) = . Alors,
x
√ √  √ √ 
x+1− 1−x x+1+ 1−x
f (x) = √ √ 
x x+1+ 1−x
(x + 1) − (1 − x)
= √ √ 
x x+1+ 1−x
2
= √ √ .
x+1+ 1−x
On déduit donc que lim f = 1.
0
x−4
3) Soit f (x) = 2 . Posons P (x) = x2 − x − 12. Alors, P (x) = (x − 4)(x + 3).
x − x − 12
1 1
Par suite, f (x) = et lim f = .
x+3 4 7

Solution 4. 1) Montrons que lim[x] = +∞. On a :


+∞

x − 1 < [x] ≤ x =⇒ lim[x] = +∞.


+∞

2) On a [x] ≤ x < [x] + 1 et donc si x > 1 on a [x] ≥ 1. Donc,


x 1 x
1≤ <1+ =⇒ lim = 1.
[x] [x] +∞ [x]


Solution 5. Soit x0 ∈ R et soit ε > 0. Soit δ = ε > 0. Soit x tel que |x − x0 | < δ.
On a |f (x) − f (x0 )| ≤ (x − x0 )2 = |x − x0 |2 < δ 2 = ε. D’où f est continue en x0 .

x2
Solution 6. Soit f (x) = x + si x 6= 0 et f (0) = 0. On a si x 6= 0, f (x) =
√ x
x2 |x|
x+ = x+ . Donc lim+ f (x) = lim+ x + 1 = 1 et lim− f (x) = lim+ x − 1 = −1.
x x x→0 x→0 x→0 x→0
On en déduit donc que f est non continue en 0.

52
1
Solution 7. 1) Soit xn = . On a donc xn → 0 et f (xn ) → cos (1) .
2nπ + 1
1
Soit yn = . On a donc yn → 0 et f (yn ) → cos (2) .
2nπ + 2
Or cos(1) 6= cos(2), donc la limite de f en 0 n’existe pas.
2) Soit ( 1
sin si x 6= 0
h(x) = x
0 si x = 0
1
Posons xn = . Alors, xn → 0 et h (xn ) = sin (2nπ + 1) = sin(1) 6= 0 = h(0).
2nπ + 1
On en déduit donc que la fonction h n’est pas continue en 0.

Solution 8. Soit f : R −→ R telle que lim f (x) = +∞ et lim f (x) = −∞.


n→+∞ n→−∞
1) Soit M > 0.
i) Il existe α > 0 tel que pour tout x > α, f (x) > M. Posons, a = 1 + α. Donc,
f (a) > M > 0.
ii) Il existe β < 0 tel que pour tout x < β, f (x) < −M. Posons, b = −1 + β. Donc,
f (b) < −M < 0.
2) D’après le théorème des valeurs intermédiaires, il existe c ∈]a, b[ tel que f (c) = 0.
3) Soit P (x) = a2n+1 x2n+1 + a2n x2n + · · · + a1 x + a0 , avec a2n+1 6= 0. On a alors,
lim P (x) = sign (a2n+1 ) ∞ et lim P (x) = −sign (a2n+1 ) ∞.
n→+∞ n→−∞
er
1 cas : si a2n+1 > 0. Dans ce cas on a lim P (x) = +∞ et lim P (x) = −∞.
n→+∞ n→−∞
D’après 2) il existe c tel que P (c) = 0.
2eme cas : a2n+1 < 0. Posons Q(x) = −P (x). Alors, d’après le premier cas il existe
c tel que Q(c) = 0 et par suite P (c) = 0.

Solution 9. Soit f une fonction continue non nulle telle que f (x + y) = f (x)f (y) pour
tout x, y dans R.
1) f (0) = f (0 + 0) = f (0)2 =⇒ f (0) = 0 ou f (0) = 1. Si f (0) = 0, alors pour x ∈ R on
a f (x) = f (x + 0) = f (x)f (0) = 0 et par hypothèses f est non nulle. Donc f (0) = 1.
2) Soit n ∈ N∗ . On a f (2) = f (1+1) = f (1)2 . On suppose qu’il existe un ordre N tel que
pour tout n ≤ N on a f (n) = f (1)n . Alors, f (n+1) = f (n)f (1) = f (1)n f (1) = f (1)n+1 .
D’où ∀n ∈ N∗ , f (n) = f (1)n .
3) Soit m ∈ Z.
i) Si m ∈ N on a déjà vu que f (m) = f (1)m .
ii) Si −m ∈ N. On pose n = −m, alors on sait que 1 = f (0) = f (n − n) =
1
f (n)f (−n). Donc f (−n) = f (m) = = f (1)−n = f (1)m . D’où pour tout m ∈
f (n)
Z, f (m) = f (1)m .

53
4) Par hypothèses f (x1 + x2 ) = f (x1 ) f (x2 ) . On suppose pour n termes on a

f (x1 + · · · + xn ) = f (x1 ) f (x2 ) · · · f (xn ) .

Alors,

f (x1 + · · · + xn + xn+1 ) = f ((x1 + · · · + xn ) + xn+1 )


= (f (x1 + · · · + xn )) f (xn+1 )
= f (x1 ) f (x2 ) · · · f (xn ) f (xn+1 ) .

D’où pour tout p ∈ N∗ ,


p p
!
X Y
f xi = f (xi ) .
1 1

5) a) Soit n ∈ N∗ . On a

n
f (1) = f
n 
1 + 1 + ··· + 1
= f
n
n  
Y 1
= f
n
1  n
1
= f .
n
 
1
D’où f = (f (1))1/n .
n       p
∗ p 1 + 1 + 1··· + 1 1
b) Soit p ∈ N et q ∈ N . Alors, f =f = f =
q q q
(f (1))p/q .
p
6) Soit x ∈ Q. Donc ils existent p ∈ Z et q ∈ N∗ tels que x = .
  q  
1 1 −1
i) On sait que f (0) = 1 donc, f − = 1. On en déduit alors que f =
n n n
f (1)−1/n .  
p
ii) Si p ∈ N, alors d’après 5) b) on a f = (f (1))(p/q) .
q
      (−p)
p −1 − 1 − 1 · · · − 1 −1
iii) Si −p ∈ N, alors f =f = f et d’après
 q q q
p
i) on en déduit que f = (f (1))(p/q) .
q

54
7) Soit x ∈ R. On sait que Q est dense dans R. Il existe donc une suite (xn ) dans Q
qui converge vers x et puisque f est continue on en déduit que f (xn ) → f (x). Donc
(f (1))xn −→ f (x).
D’autre côté exp (xn ln (f (1))) −→ exp (x ln (f (1))) = (f (1))x ; car la fonction exp
est continue. D’où f (x) = (f (1))x .

Solution 10. 1) Soit f une fonction continue telle que f (Q) = 0. Soit x ∈ R. On
sait que Q est dense dans R il existe donc une suite (xn ) dans Q qui converge vers x.
Comme f est continue alors, f (xn ) = 0 → f (x). D’où f est la fonction nulle.
2) Soient g et h deux fonctions réelles telles que g = h sur Q. Alors g − h = 0 sur Q.
D’après 1) g − h est nulle sur R.

Solution 11. Soit 


2x si x ∈ Q
f (x) =
1−x si x ∈ R \ Q
1) On a: 
2x = y si x ∈ Q
f (x) = y =⇒
1−x=y si x ∈ R \ Q
Donc 
x = (y/2) si x ∈ Q donc y ∈ Q et x est unique
1−y =x si x ∈ R \ Q donc y ∈ R \ Q et x est unique
Donc il existe un unique x tel que f (x) = y. Ce qui montre que f est une fonction
bijective, de plus 
−1 (y/2) si y ∈ Q
f (y) =
1 − y si y ∈ R \ Q
2) Soit x ∈ R.
1er cas : x ∈ Q. Donc f (x) = 2x. On sait que R \ Q est dense dans R, il existe donc
une suite (yn ) dans R \ Q telle que yn → x. On a f (yn ) = 1 − yn → 1 − x = 2x donc
x = (1/3) ∈ Q.
2eme cas : x ∈ R \ Q. On sait que Q est dense dans R, il existe donc une suite (yn )
dans Q telle que yn → x. On a f (yn ) = 2yn → 2x = 1 − x donc x = (1/3) 6∈ R \ Q.
Donc f est nulle part continue sur R \ Q.
Conclusion : f est continue seulement au point (1/3).
Comme la dérivée d’une fonction est toujours sur un ouvert, et f est non continue
sur aucun ouvert contenant 1/3, alors f est nulle part dérivable.

Solution 12. i) La continuité de f : On a pour tout x6= 0, la fonction f est continue.


De plus −1 ≤sin x1 ≤ 1, donc −|x|n ≤ |x|n sin x1 ≤ |x|n . On conclut alors que


1
lim |x|n sin = 0 = f (0). D’où f est continue sur R.
0 x

55
ii) La dérivabilité de f : on a bien la fonction f est dérivable sur R∗ , nous regardons
alors pour x = 0,

|x|n sin x1
  
f (x) − f (0) n−1 1
= = |x| sin .
x−0 x x

Alors,    
f (x) − f (0) 1 1
a) n = 1. Dans ce cas = sin . D’après l’exercice 4) lim sin
x−0 x 0 x
n’existe pas.  
f (x) − f (0) n−1 1
b) Si n > 1, alors, = |x| sin = Tn (x). On a −|x|n−1 ≤ Tn (x) ≤
x−0 x
|x|n−1 et n − 1 > 0, donc lim Tn (x) = 0.
0
Conclusion :
i) f est continue sur R pour tout n ∈ N∗
ii) la fonction f est dérivable sur R pour n ≥ 2,
iii) pour n = 1, la fonction f est dérivable sur R∗ .

Solution 13. 1) Soit f (x) = ln(x + 1) et soit x ≥ 0. On a f est une fonction


continue et dérivable sur R+ , donc continue sur [0, x] et dérivable sur ]0, x[. D’après le
f (x) − f (0)
théorème des accroissements finis il existe c ∈]0, x[ tel que f 0 (c) = . Donc
x−0
ln(x + 1) 1
f 0 (c) = = ≤ 1 car c > 0. D’où ln(x + 1) ≤ x.
x 1+c
x2
Soit g(x) = ln(x+1)+ , x ≥ 0. On a g est une fonction continue et dérivable sur R+
2
donc continue sur [0, x] et dérivable sur ]0, x[. D’après le théorème des accroissements
g(x) − g(0) ln(x + 1) + (x2 /2)
finis il existe c ∈]0, x[ tel que g 0 (c) = . Donc g 0 (c) = =
x−0 x
1
+ c et c > 0.
1+c
1 c2 x2
On a : +c−1 = > 0 car c > 0. Par conséquent, ln(x + 1) + > x =⇒
1+c 1+c 2
x2
ln(x + 1) ≥ x − , ∀x ≥ 0.
2
2) On veut montrer que pour tout x ∈ R, |sin(x)| ≤ |x|.
i) Si x = 0, il n’y a rien à montrer.
ii) Si x 6= 0. D’après le théorème des accroissements finis il existe c ∈]0, x[ (ou sur
sin(x) − sin(0) sin(x)
]x, 0[ selon le signe de x) tel que cos(c) = . Donc = |cos(c)| ≤ 1.
x−0 x
D’où |sin(x)| ≤ |x|, ∀x ∈ R.
x2
3) Montrons que pour tout réel x on a cos(x) ≥ 1 − .
2
i) On sait que cos(0) = 1, donc si x = 0 rien à montrer.

56
x2
ii) On suppose alors, x 6= 0. Soit f (x) = cos(x) + − 1. Comme f est une
2
fonction continue et dérivable sur R, d’après le théorème des accroissements finis il
f (x) − f (0)
existe c ∈]0, x[ tel que f 0 (c) = = − sin(c) + c et d’après 2) on en déduit
x−0
x2
que f 0 (c) ≥ 0 si c ≥ 0 et que f 0 (c) ≤ 0 si c ≤ 0. On en déduit alors que cos(x) ≥ 1 − .
h πh h πh 2
4) Montrons que pour x ∈ 0, , tan(x) ≥ x. Soit f (x) = tan(x) sur 0, , est une
2 i πh 2
fonction continue sur son domaine de définition et dérivable sur 0, donc, d’après
2
tan(x)
le théorème des accroissements finis il existe c ∈]0, x[ tel que 1 + tan2 (c) = ≥ 1.
x
D’où le résultat cherché.

Solution 14. Soit fn une fonction réelle telle que fn (x) = ln (xn + 1) + x − 1.
1) On a fn (0) = −1 < 0 et fn (1) = ln(2) > 0. Comme fn est une fonction continue
sur R+ , alors d’après le théorème des valeurs intermédiaires il existe cn ∈]0, 1[ tel que
fn (cn ) = 0.
nxn−1
2) On a fn est dérivable sur R+ tel que fn0 (x) = + 1 ≥ 1 > 0. Donc fn est une
1 + xn
fonction strictement croissante sur R+ .
Puisque fn est une fonction strictement croissante et continue sur R+ donc est une
fonction bijective de R+ vers fn (R+ ) . Comme cn appartient à R+ et la fonction f est
injective sur R+ alors il est unique.

Solution 15. 1) i) Soient 0 < x < y. On sait que la fonction ln est continue et dérivable
sur R∗+ , donc d’après le théorème des accroissements finis il existe c dans ]x, y[ tel que
ln(x) − ln(y) 1
= .
x−y c
On a,
1 1 1 1 ln(x) − ln(y) 1
0 < x < c < y =⇒ < < =⇒ < < .
y c x y x−y x
x3
ii) D’après l’exercice 6) on a sin(x) < x pour tout x > 0. Soit g(x) = sin(x) +
6
pour x > 0. D’après le théorème des accroissements finis il existe c ∈]0, x[ tel que
g(x) − g(0) c2 x2
= g 0 (c) = cos(c) + . Soit h(x) = cos(x) + , x > 0. Toujours d’après
x−0 2 2
h(x) − h(0)
le théorème des accroissements finis il existe a ∈]0, x[ tel que = h0 (a) =
x−0
− sin(a) + a > 0 (d’après Exercice 6) et comme x > 0, alors h(x) − h(0) > 0 et par
x2 sin(x) + (x3 /6)
suite h(x) = cos(x) + > 1 = h(0). On déduit que > 1 pour tout
2 x
x3
x > 0. D’où x − < sin(x).
6

57
x3 x2 sin(x)
2) On a pour tout x > 0, x − < sin(x) < x. Donc 1 − < < 1. Ce qui
6 6 x
sin(x)
implique que lim = 1.
0 x

Solution 16. 1) Soit a < b. On sait que la fonction exp est continue et dérivable sur R,
ea − eb
donc d’après le théorème des accroissements finis, il existe c ∈]a, b[ tel que = ec .
a−b
1 1
2) Soit x > 0. Posons a = et b = . Donc d’après 1) il existe cx ∈]a, b[ tel que
x+1 x
e1/x − e1/(x+1) e1/x − e1/(x+1) x cx
= = ecx . En déduit que f (x) = e .
(1/x) − (1/(x + 1)) 1 x+1
x(x + 1)
x 1 1
3) On a lim = 1 et ≤ cx ≤ =⇒ lim f (x) = e0 = 1, car la fonction exp
+∞ x + 1 x+1 x +∞
est continue.

1 x+1 3x + 4
Solution 17. 1) f ◦ f (x) = 1 + =1+ = .
1 + f (x) 2x + 3 2x + 3
1
2) On a 1 + est définie sur R \ {−1} et est une fonction continue et dérivable sur
1+x
son domaine de définition, donc elle est continue et dérivable sur [0, +∞[ et f 0 (x) =
−1
< 0. Donc f est une fonction strictement décroissante et par conséquent f ◦ f
(x + 1)2
est strictement croissante sur [0, +∞[.
3) f ◦ f (x) = x =⇒ 3x + 4 √ = 2x2 + 3x =⇒ x2 = 2. D’où la solutions de l’équation
f ◦ f (x) = x sur [0, +∞[ est 2.
4) Soit n = 0. On a par hypothèses x0 = 1, et 1 ≤ 1 ≤ 2.
On suppose qu’il existe un ordre N ∈ N tel que pour tout n ≤ N, 1 ≤ xn ≤ 2. Alors
pour n + 1, on a : f est décroissante et 1 ≤ xn ≤ 2 donc f (2) ≤ f (xn ) ≤ f (1). On
4 3
obtient ≤ xn+1 ≤ . D’où pour tout n ∈ N, 1 ≤ xn ≤ 2.
3 2
5) x2n+2 = x(2n+1)+1 = f (x2n+1 ) = f (f (x2n )) .
x2n+3 = x(2n+2)+1 = f (x2n+2 ) = f (f (x2n+1 )) .
6) i) Soit (vn ) = (x2n ) . Soit g = f ◦ f. D’après 2) la fonction g est croissante et d’après
5) vn+1 = g (vn ) on en déduit donc que la suite (vn ) est monotone. On a v0 = x0 = 1
7
et v1 = x2 . Alors, v1 = g (x0 ) = f ◦ f (x0 ) = . Ce qui montre que v0 < v1 et par
5
suite (x2n ) est une suite croissante. Or d’après 4) la suite (xn ) est majorée par 2,
alors la sous-suite (x2n ) est aussi majorée par 2. Donc est une suite convergente et
soit v = lim vn . Puisque pour tout n, 1 ≤ vn ≤ 2 et g est une fonction continue donc
+∞ √
g(v) = v et v ∈ [1, 2]. D’où d’après 3) v = 2.
ii) Soit (wn ) = (x2n+1 ) . On sait que la fonction g est croissante et que wn+1 = g (wn )
3
on en déduit donc que la suite (wn ) est monotone. On a w0 = x1 = f (x0 ) =
2

58
 
3 17
et w1 = g (w0 ) = g = . Alors, w1 < w0 et par suite (x2n+1 ) est une suite
2 12
décroissante. Or d’après 4) la suite (xn ) est minorée par 1, alors la sous-suite (x2n+1 )
est aussi minorée donc est une suite convergente et soit w sa limite. Puisque pour tout
n, 1 ≤ w√n ≤ 2 et g est une fonction continue donc g(w) = w et w ∈ [1, 2]. D’où d’après
3) w = 2. √
√ Conclusion : lim x2n = lim x2n+1 = 2 donc la suite (xn ) est convergente et lim xn =
2.

1
Solution 18. 1) Soit f (x) = . Alors,
4x + 3
D(f ) = {x ∈ R : f (x) ∈ R} = ]−∞, −3/4[ ∪ ]−3/4, +∞[ .

On a, lim f (x) = 0, donc l’axe (ox) est une asymptote au graphe de f.



On a aussi lim f (x) = −∞ et lim f (x) = +∞. Donc la droite d’équation x =
(−3/4)− (−3/4)+
(−3/4) est une asymptote verticale au graphe de f au voisinage de −3/4.
On a f est une fonction rationnelle donc continue et dérivable sur son domaine de
−4
définition et on a f 0 (x) = < 0, donc f est strictement décroissante. D’où la
(4x + 3)2
table de variations de f

−3
x −∞ 4
+∞

g 0 (x) − −

0 +∞
g
−∞ 0

Puis le graphe de f

59
2) Soit I = [0, 1]. On a f est une fonction continue et strictement décroissante et
I ⊂ D(f ) donc f (I) = [f (1), f (0)] = [(1/7), (1/3)] .
−4
3) On a pour tout x ∈ D(f ), f 0 (x) = donc aussi sur I. Soit x ∈ I. on a
(4x + 3)2
1 1 1
0 ≤ x ≤ 1 =⇒ 3 + 0 ≤ 4x + 3 ≤ 4 + 3 =⇒ ≤ 2
≤ . On déduit donc
49 (4x + 3) 9
4
pour tout x ∈ I, |f 0 (x)| ≤ k = < 1 et on a 0 < k < 1 donc, f est une fonction
9
contractante.  
2 1
4) f (x) = x =⇒ 4x + 3x − 1 = 0 = (x + 1) x − . Donc sur I, α = (1/4) est la
4
solution de f (x) = x.
5) Soient u0 = 0 et un+1 = f (un ) .
a) On a 1 ≥ u0 = 0 ≥ 0. On suppose que 1 ≥ un ≥ 0. Alors, puisque f est
1 1 1
décroissante 0 ≤ f (1) = ≤ un+1 = ≤ f (0) = ≤ 1. Donc pour tout
7 4un + 1 3
n, un ∈ I ⊂ D(f ).
b) On a d’après le théorème des accroissements finis il existe cn ∈ ]un−1 , α[ tel que
f (un−1 ) − f (α)
f 0 (cn ) = =⇒ |f (un−1 ) − f (α)| = |f 0 (cn )| |un−1 − α| ≤ k |un−1 − α| .
un−1 − α
Or, f (un−1 ) = un et f (α) = α, donc

|un − α| ≤ k |un−1 − α| ≤ k.k |un−2 − α| ≤ · · · ≤ k n |u0 − α| .


1
Comme 0 < k < 1, un → α = .
4

Solution 19. 1) Soit f (x) = x3 − 2x2 − 1. On a f est une fonction polynomiale donc
continue est dérivable sur R. De plus elle est de degré impair donc lim f = +∞ et
+∞
lim f = −∞.
−∞
On a f 0 (x) = 3x2 − 4x = x (3x − 4) . D’où la table de variations de f est telle que:

60
x −∞ 0 4/3 +∞

f 0 (x) + 0 − 0 +

−1 +∞
f (x)
−59
−∞ 27

   
4 4 4
2) Sur , +∞ la fonction f est strictement croissante de plus 3 > , donc f <
3   3 3
4
f (x) < f (3) pour tout x ∈ , 3 . Comme f (4/3) = −59/27 < 0 et f (3) = 8 > 0, donc
3  
4
d’après le théorème des valeurs intermédiaires il existe α ∈ , 3 tel que f (α) = 0.
3
Et puis que f est strictement croissante donc est une fonction injective et par suite
l’unicité de α.  
x1 + y 1 2+3 5 5 5
3) a) = = et f > 0 on déduit que x2 = x1 = 2 et y2 = .
2 2 2 2  2
x2 + y 2 9 9 9
On a aussi = et f > 0 on déduit que x3 = x2 = 2 et y3 = .
2 4  4 4
x3 + y3 17 17 17 9
On a = et f < 0 on déduit que x4 = et y4 = .
2 8 8 8 4
b) Par hypothèses f (x1 ) = −1 < 0 et f (y1 ) = 8 > 0, donc x1 < α < y1 .
Supposons qu’il existe un ordre N tel que pour tout n ≤ N on a xn ≤ α ≤ yn .
Alors,  
ere xn−1 + yn−1 xn−1 + yn−1
1 cas : xn = xn−1 , yn = et f > 0 = f (α). Alors dans
2 2
ce cas yn > α (par définition de α), on en déduit que

xn = xn−1 ≤ α ≤ yn .
 
eme xn−1 + yn−1 xn−1 + yn−1
2 cas : yn = yn−1 , xn = et f < 0 = f (α). Alors dans
2 2
ce cas xn < α (par définition de α). On en déduit que

xn ≤ α ≤ y n .

D’où pour
 tout n ≥ 1 on a xn ≤ α ≤ yn .
 xn = xn−1 ≤ yn−1
c) On a ou xn−1 + yn−1 d’où (xn ) est croissante.
 xn = ≥ xn−1
2
De même

61
 yn = yn−1 ≥ xn−1

ou d’où (yn ) est décroissante.
 yn = xn−1 + yn−1 ≤ yn−1
2
n−1 + yn−1 xn−1 − yn−1
x
 − yn−1 =
2 2

D’autre part, xn − yn = ou .
x n−1 + y n−1 x n−1 − yn−1
n−1 − =

x
2 2
1
On déduit donc que (xn − yn ) est une suite géométrique de raison . Par suite,
 n−1  n−1 2
1 1
xn − y n = (x1 − y1 ) = − −→ 0.
2 2
Comme conclusion, (xn ) et (yn ) sont adjacentes donc convergente et de plus lim xn =
lim yn .
Soit β = lim xn = lim yn . On a pour tout n, xn ≤ α ≤ yn . Donc par passage à la
limite on obtient β ≤ α ≤ β. D’où lim xn = lim yn = α et f (α) = 0.

2 x
Solution 20. Soit f (x) = sur [0, 1].
1+x
1) f est une fonction définie et continue sur R+ donc f est continue sur [0, 1]. Pour
√ 2
(1 − x)
x ∈ [0, 1], f (x) ≥ 0. De plus 1 − f (x) = ≥ 0. D’où 0 ≤ f (x) ≤ 1, pour tout
1+x
x ∈ [0, 1].
2) Soit x ∈ [0, 1]. Alors
√  √ 
f (x) − x = 0 =⇒ x − x + x2 − x = 0
√ √
et puis√que 0 ≤ x ≤ 1, on déduit que 0 ≤ x2 ≤ x ≤ x ≤ 1. Par suite (x − x) = 0 et
(x2 − x) = 0. D’où x ∈ {0, 1}.
1
3) a) Posons x0 = et xn+1 = f (xn ) . On a f est une fonction continue et dérivable
2
sur son domaine de définition et pour tout x ∈]0, 1[ on a

0 x
f (x) = (1 − x)
x(x + 1)2
donc, f 0 > 0 sur ]0, 1[. Par conséquent la fonction f est croissante.
On a 0 ≤ x0 ≤ 1. On suppose qu’il existe un ordre N ∈ N tel que pour tout n ≤ N on
a 0 ≤ xn ≤ 1. On sait que f est croissante donc, f (0) = 0 ≤ f (xn ) = xn+1 ≤ f (1) = 1.
b) On a f est une fonction croissante sur [0, 1] et la suite (xn ) est dans [0, 1]
telle que f (xn ) = xn+1 . On déduit donc que la suite (xn ) est monotone. De plus
1 2√
x0 = < 2 = x1 . Par conséquent, la suite (xn ) est croissante. Donc (xn ) est une
2 3
suite convergente et soit α = lim xn .

1 1
On a x0 = et la suite (xn ) est croissante, majorée par 1 donc ≤ f (α) = α ≤ 1.
2 2
D’après 2) le seul point fixe de f sur [1/2, 1] est la point 1, donc α = 1.

62
4) On a déjà vu que f est une fonction continue et croissante sur [0, 1], donc
" √ #  
2 2 1
f ([1/2, 1]) = [f (1/2) ; f (1)] = ,1 ⊂ ,1
3 2
 √
1 x
5) a) Montrons que f est contractante sur , 1 . On a f 0 (x) = (1 − x) et
2 x (1 + x)2
1
≤ x ≤ 1. On en déduit que
2
4
0 ≤ f 0 ≤ < 1.
9
 
4 1
D’où f est −contractante sur ,1 .
9 2
1
b) On a ≤ x0 ≤ 1. On suppose qu’il existe un ordre N tel que pour tout n ≤ N
2
1
on a ≤ xn ≤ 1. Or on sait que la fonction f est croissante donc
2
  √
1 1 2 2
≤f = ≤ f (xn ) = xn+1 ≤ f (1) ≤ 1.
2 2 3
1
D’où ≤ xn ≤ 1 pour tout n.
2    
4 1 1
c) Puis que f est −contractante sur , 1 et pour tout n, xn ∈ , 1 , donc
9 2 2
4
|f (xn ) − f (1)| ≤ |xn − 1|
9
ce qui est équivalent à :
4
|xn+1 − 1| ≤ |xn − 1| .
9
D’où pour tout n,  n  n
4 4 1
|xn − 1| ≤ |x0 − 1| = .
9 9 2
4
Comme < 1, on déduit que (xn ) converge vers 1.
9

Solution 21. On a ϕ(a) = a3 f (b)−b3 f (a) = ϕ(b). Comme ϕ est une fonction continue
sur [a, b] et dérivablesur ]a, b[, d’après le théorème de Rolle il existe c ∈]a, b[ tel que
ϕ0 (c) = 0. Ce qui donne 3c2 (f (b) − f (a)) = (b3 − a3 ) f 0 (c).

63
x ln(x)
Solution 22. Pour x ∈]0, 1[, on pose f (x) = x + . En utilisant la règle de le
1−x
Hopitale on montre que lim
+
f (x) = 0 et lim

f (x) = 0. On peut donc prolonger f par
0 1
continuité sur [0, 1] en posant

x ln(x)
x+ si x ∈]0, 1[

f (x) = 1−x
 0 si x = 0 ou x = 1
On a donc la fonction f est continue sur [0, 1] et dérivable sur ]0, 1[, de plus f (0) = f (1).
Donc d’après Rolle, il existe c ∈]0, 1[ tel que f 0 (c) = 0.

Solution 23. Pour x > 1, on pose f (x) = x ln(x)−x. On a f est une fonction continue
et dérivable sur ]1, +∞[, de plus f 0 (x) = ln(x) pour tout x > 1. D’où f 0 (x) > 0 sur
]1, +∞[ et par suite f est strictement croissante sur ]1, +∞[.
On a f est une fonction continue et strictement croissante sur ]1, +∞[, donc est
une bijection de ]1, +∞[, vers J =] lim f (1), lim f (x)[=]0, +∞[.
+1 +∞
D’autre part, f (x) = 0 =⇒ x ln(x) − x = 0 =⇒ x (ln(x) − 1) = 0, alors sur ]1, +∞[
nécessairement (ln(x) − 1) = 0 et donc x = e. On en déduit donc que f −1 (0) = e.
1
Soit y = f (x). Donc g(y) = f −1 (y) = x. Et on a g 0 (y) = 0 . On en déduit que
f (x)
1 1
g 0 (0) = 0 = = 1.
f (e) ln(e)
ex x2 x3
Solution 24. 1) f (x) = . Alors au voisinage de 0, e x
= 1+x+ + +x3 ε(x),
(1 + x)3 2 6
3 2 3
(1 + x) = 1 + 3x + 3x + x .
Par division Euclidienne :
2 3
1 +x + x2 + x6 1 + 3x + 3x2 + x3
−1 −3x −3x2 −x3 1 − 2x + 27 x2 + 16
3
x3
−2x − 25 x2 − 65 x3
2x +6x2 +6x3
7 2
2
x + 31
6
x3
7 2
−2x − 21
2
x3
16 3
3
x
7 16
on obtient alors, au voisinage de 0 : f (x) = 1−2x+ x2 + x3 +x3 ε(x) avec lim ε = 0.
2 3 0
sin(x) x3
2) Soit g(x) = . On a au voisinage de 0 : sin(x) = x − + x3 ε(x)
1 + ln (1 + x) 6
x2 x3
et ln(1 + x) = x − + + x3 ε(x). Alors, par division euclidienne on obtient :
2 3
2 4x3 3
g(x) = x − x + + x ε(x) avec lim ε = 0.
3 0

64
x3
 
sh(x)
3) Soit h(x) = exp . Au voisinage de 0 on a sh(x) = x + + x4 ε(x), donc
x 6
sh(x) x2 x2 x3
=1+ + x3 ε(x). Et on sait que ex = 1 + x + + + x3 ε(x).
x 6 2 6
x2
     2 
sh(x) 3 x 3
On en déduit que, h(x) = exp = exp 1 + + x ε(x) = e exp + x ε(x) =
x 6 6
x2
 
e
e 1+ + x3 ε(x) = e + x2 + x3 ε(x), avec lim0 ε = 0.
6 6
p 
Solution 25. 1) Soit g(x) = exp 1 + sin(x) − e. Au voisinage de 0 on a :
x 3 √ x x2 x3
sin(x) = x − + x3 ε(x) et 1 + x = 1 + − + + x3 ε(x). On en déduit que
6 2 8 16
p x x2 x3
1 + sin(x) = 1 + − − + x3 ε(x) et par suite
2 8 48
p  e e
exp 1 + sin(x) − e = x − x3 + x3 ε(x) avec lim ε = 0.
2 16 0

x3
2) Toujours au voisinage de 0 on a tan(x) = x + + x3 ε(x) et par division Euclidienne
3
e 11.e 2 2
on obtient : f (x) = − x + x ε(x).
2 48
e
D’où lim f (x) = = l.
0 2
f (x) − f (0) f (x) − (e/2) 11e
3) On a = = T (x). Au voisinage de 0 on a T (x) = − x+
x−0 x 48
xε(x). D’où f est dérivable en 0 et on a f 0 (0) = 0. Par suite on a une tangente
horizontale au point d’abscisse 0.
e
4) On en déduit que la droite d’équation y = est la tangente au graphe de f au point
2
e
 11e
0, 2 . De plus a2 := − < 0 et 2 est pair donc la courbe est au-dessous la tangente
 e 48
au point 0, .
2

Solution 26. 1) Au voisinage de 0 on a :


x2 x3
x
e =1+x+ + + x3 ε(x)
2 6
x3
sin(x) = x − + x3 ε(x)
6
x2 x3 x3
  
x 2
et par suite e sin(x) − x (1 + x ) = 1 + x + + x− − x (1 + x2 ) +
2 6 6
2
x3 ε(x) = x2 − x3 + x3 ε(x), avec lim ε(x) = 0. Par conséquent,
3 0

ex sin(x) − x (1 + x2 ) 1 2
3
= − + ε(x).
x x 3

65
Donc
ex sin(x) − x (1 + x2 ) ex sin(x) − x (1 + x2 )
lim = +∞ et lim = −∞.
0 + x3 0− x3
√ x x2 √
2) Au voisinage de 0 on a : 1 + x = 1 + − + x2 ε(x). Ce qui donne, 1 + 2x =
2 8
x2 2

1+x− + x ε(x). Par soustraction on obtient, ex − 1 + 2x = x2 + x2 ε(x). D’où
2

ex − 1 + 2x
lim = 1.
0 x2
f (x)
(
Solution 27. Soient f (x) = (x − 1) tan(x) + sh(x) et g(x) = −1 si x 6= 0 .
x2
0 si x = 0
x3 x3
1) Au voisinage de zéro on a : tan(x) = x + + x3 ε(x) et sh(x) = x + + x3 ε(x).
3 6
x3
On en déduit que f (x) = x2 + + x3 ε(x).
3
g(x) − g(0) f (x) − x2 1 g(x) − g(0) 1
2) On a = 3
= + ε(x). D’où lim = = g 0 (0).
x−0 x 3 0 x−0 3
De plus l’équation de la tangente à la courbe de g au point d’abscisse 0 est telle que
1
y = g(0) + xg 0 (0) = x.
3

Solution 28. Au voisinage de zéro on a :


x3 1 1 x3
sin(x) = x− +x3 ε(x), ln (x + 1) = x− x2 + x3 +x3 ε(x) et tan(x) = x+ +x3 ε(x).
3 2 3 3
On en déduit que
sin(x) ln (x2 + 1)
i) f (x) = = x + xε(x) et par suite lim f (x) = 0.
x tan(x) 0
ln (1 + sin(x)) 1 1 1
ii) g(x) = = − x + xε(x). D’où lim g(x) = .
tan(6x) 6 12 0 6
tan(ax) − sin(bx)
iii) h(x) = = −1 + ε(x). Ce qui donne lim h(x) = −1.
tan(bx) − sin(ax) 0

ex + e−x ex − e−x
Solution 29. Soient ch(x) = et sh(x) = .
2 2
e−x + ex
1) ch(−x) = = ch(x), donc la fonction ch est paire.
−x
2 x
e −e
sh(−x) = = −sh(x), donc la fonction sh est impaire.
2
2) Les fonctions ch et sh sont définies, continues et dérivables sur R, et on a

ex − e−x
ch0 (x) = = sh(x)
2

66
et
0 ex + e−x
sh (x) = = ch(x).
2
3) Soit x ∈ R. Alors
 x 2  x 2
2 2 e + e−x e − e−x (e2x + e−2x + 2) − (e2x + e−2x − 2)
ch(x) −sh(x) = − = = 1.
2 2 4
4) Soit x ∈ R. Alors
2 2
ex + e−x ex − e−x
 
+
2 2 2 2 e2x + e−2x
ch(x) + sh(x) = = = ch(2x).
4 2
et
ex − e−x ex + e−x e2x + 1 − 1 − e−2x
2sh(x)ch(x) = 2 = = sh(2x).
2 2 2
5) i) Soit x ∈ R. Alors, lim ch(x) = +∞ et lim ch(x) = +∞, de plus,
x→+∞ x→−∞
−x 0
 x x −x −x
e (e2x − 1) e−x (ex + 1) x

e +e e −e
ch(x)0 = = = = (e − 1) .
2 2 2 2
D’où,

x −∞ 0 +∞

ch0 (x) − 0 +

+∞ +∞
ch(x)
1

ii) Soit x ∈ R. Alors, lim sh(x) = +∞ et lim sh(x) = −∞, de plus,


x→+∞ x→−∞
 x 0
e − e−x ex + e−x

0
sh(x) = =
2 2
est donc toujours strictement positive, donc strictement croissante sur R. D’où,

x −∞ 0 +∞

sh0 (x) + 1 +

+∞
sh(x) 0
−∞

67
6) Soit x ∈ R. On a
ex ex − e−x ex e−x
sh(x) − = − =− <0
2 2 2 2
et
ex ex − ex − ex e−x
− ch(x) = =− < 0,
2 2 2
par conséquent :
ex
sh(x) < < ch(x).
2
7) On a : 
ex e−x

i) lim ch(x) − = lim = 0.
+∞
 x 2  +∞ 2
e e−x
ii) lim − sh(x) = lim = 0.
+∞ 2 +∞ 2
8) D’après 5) la fonction sh est strictement croissante de R vers R de plus est une
fonction continue sur son domaine de définition qui est R, donc est une bijection de R
vers R.
Soit sh(x) = y. Donc 2y = ex − e−x = e−x (e2x − 1) . Ce qui implique que e2x −
2yex − 1 = 0. Posons alors, t = ex etpdonc t > 0. Alors notre équation devienne
t2 − 2yt − 1 = 0 et t > 0. D’où t = y + y 2 + 1 et on sait que t = ex . D’où
 p 
sh−1 (y) = ln y + y 2 + 1 = argsh(y).

9) D’après 5) la fonction ch est strictement croissante sur [0, +∞[ et est une fonction
continue et que ch ([0, +∞[) = [1, +∞[. On déduit donc que la fonction ch est une
bijection de [0, +∞[ vers [1, +∞[.
2x x x
Soit y = ch(x). Alors
 e − 2ye + 1 = 0. Il suffit de poser t = e et onptrouve que
x = ln y + y 2 − 1 . D’où pour tout y ∈ [1, +∞[ on a ch−1 (y) = ln y + y 2 − 1 =
p

argch(y).
n
x
X xk n
10) Au voisinage de zéro à l’ordre n on sait que : e = +x ε(x), avec lim ε(x) = 0.
k=0
k! 0

Donc,
2n+2 n n n
1 X xk 1 X (−x)k X xk X x2k+1 x3
i) sh(x) = − = = = x+ +
2 k=0 k! 2 k=0 k! k! (2k + 1)! 3!
k=0,impair k=0
5 2n+1
x x
+ ··· + + x2n+2 ε(x), avec lim ε(x) = 0.
5! (2n + 1)! 0
2n+1 n n n
1 X xk 1 X (−x)k X xk X x2k x2 x4
ii) ch(x) = + = = = 1+ + +···+
2 k=0 k! 2 k=0 k! k! (2k)! 2! 4!
k=0,pair k=0

x2n
+ x2n+1 ε(x), avec lim ε(x) = 0.
(2n)! 0

68
11) i) Le graphe de la fonction ch et de sa fonction réciproque :

ii) Le graphe de la fonction sh et de sa fonction réciproque :

sh(x) ex − e−x
12) On pose th(x) = dite tangente hyperbolique. On a th(x) = x . Donc
ch(x) e + e−x
la fonction th est définie sur R.
e−x (e2x − 1) (e2x − 1) (t2 − 1)
On a : i) lim th(x) = lim −x 2x = lim 2x = lim 2 = 1, (on a
+∞ +∞ e (e + 1) +∞ (e + 1) +∞ (t + 1)
posé ex = t).
e−x (e2x − 1) (e2x − 1)
ii) lim th(x) = lim −x 2x = lim 2x = −1.
−∞ −∞ e (e + 1) −∞ (e + 1)
iii) La fonction th est une fonction continue et dérivable sur R et on a th0 (x) =
ch2 (x) − sh2 (x) 1
2 = 2 . D’où la fonction th est strictement croissante sur R et est
ch (x) ch (x)
continue donc est une bijection de R vers th(R) =] lim th = −1, lim th = 1[.
−∞ +∞
iv) La table de variations de la fonction th :

69
x −∞ 0 +∞

th0 (x) + 1 +

1
th(x) 0
−1

Soitry = th(x) et −1 < y < 1. On obtient e2x (y − 1) + y − 1 = 0. Par suite


1−y
x = ln . D’où la fonction th est une bijection de R vers ] − 1, 1[ et telle que
1+y r
−1 1−y
th (y) = argth(y) = ln .
1+y
On en déduit le graphe de th et de argth

x3 x5 x2 x4
13) Au voisinage de 0 on a sh(x) = x+ + +x5 ε(x) et ch(x) = 1+ + +x5 ε(x).
3! 5! 2! 4!
Par division euclidienne on obtient que au voisinage de 0

x3 2
th(x) = x + + x5 + x5 ε(x)
3 15
avec lim ε(x) = 0.
0

2
ex − 1
Solution 30. Soit f (x) = si x 6= 0 et f (0) = 0.
x 2 2
ex − 1 2xex
1) On a D(f ) = R, lim f = lim = lim = 0 = f (0). Donc f est continue
0 x→0 x x→0 1
sur R. 2
f (x) − f (0) ex − 1 2

On a f est dérivable sur R , et lim = lim 2
= lim ex = 1 = f 0 (0),
x→0 x−0 x→0 x x→0
donc f est dérivable sur R.

70
Soit x ∈ R. Alors,
2 2
0 2x2 ex − ex + 1
f (x) = .
x2
0 2 2
Donc, pour tout x ∈ R∗ on a x2 f (x) = 2x2 ex − ex + 1 si x 6= 0 et f 0 (0) = 1.
2 2 0 2 2 2 2
Soit h(x) = 2x2 ex −ex +1. Alors, h (x) = 4xex +4x3 ex −2xex = 2xex (1 + 2x2 ) .
Par suite, h0 est de même signe que x. C’est facile de voir que lim h = +∞ et h(0) = 0.

D’où la table de variations de h

x −∞ 0 +∞

h0 (x) − +

+∞ +∞
h(x)
0

0 h(x)
On en déduit que h > 0 sur R∗ et h(0) = 0. On a pour x 6= 0, f (x) = 2 . D’où
x
la table de variation de f
x −∞ 0 +∞

f 0 (x) + 1 +

+∞
f (x) 0
−∞
2 2
2xex 2xex
avec lim f = lim = −∞ et lim f = lim = +∞. On en déduit que f est
−∞ −∞ 1 +∞ +∞ 1
strictement croissante de R vers R et puisque elle est continue, donc, est une bijection
de R vers R. 2
f (x) ex − 1 ex − 1 ex
2) On a lim = lim = lim = lim = +∞. Donc on a une branche
∞ x ∞ x2 +∞ x +∞ 1
asymptotique de direction l’axe (oy). De plus f (−x) = −f (x) donc f est une fonction
impaire et par suite son graphe est symétrique par rapport à l’origine.
Le graphe de f

71
3) Soit y ∈ V (0). Un développement limité de f −1 au voisinage de 0 est de la forme:
f −1 (y) = a0 + a1 y + a2 y 2 + · · · + an y n + y n ε(y) avec lim ε = 0. On a f −1 (y) = x ⇐⇒
0
f (x) = y. Donc pour y dans un voisinage de 0 on a :

x = f −1 (y) = a0 + a1 y + a2 y 2 + a3 y 3 + a4 y 4 + y 4 ε(y)
= a0 + a1 f (x) + a2 f (x)2 + a3 f (x)3 + a4 f (x)4 + x4 ε(x).
Cherchons alors un DL de f au voisinage de 0 (car f −1 (0) = 0).
2
x2 x4 5 ex − 1 x3
2
On a au voisinage de 0, e − 1 = x + + x ε(x). Donc = x + + x4 ε(x).
2 x 2
De plus f est impaire ; f (−x) = −f (x) ; donc ai tel que i est pair est nul. Donc,
3 3 3
   
x x
a0 = a2 = a4 = 0 et par suite, x = f −1 (y) = a1 x + + a3 x + + x4 ε(x) =
2 2
3 a1
  −1
a1 x + x + a3 + x4 ε(x). Ce qui donne a1 = 1 et a3 = . D’où
2 2
1
f −1 (y) = y − y 3 + y 4 ε(y) avec ε(y) → 0 quand y → 0.
2

1
Solution 31. 1) Au voisinage de zéro, par division Euclidienne on obtient : =
2+x
1 1 1 1
− x + x2 − x3 + x3 ε(x).
2 4 8 16
1
Posons x = 1 + t. Donc au voisinage de 1, un développement limité de est tel
1+x
que

1 1 1 1 1 1 3
= = − t + t2 − t + (x − 1)3 ε(x)
1+x 2+t 2 4 8 16
1 1 1 1
= − (x − 1) + (x − 1)2 − (x − 1)3 + (x − 1)3 ε(x)
2 4 8 16
72
avec lim ε(x) = 0. Ce qui donne : Au voisinage de 1,
1
1 5 3 1 1
= + x − x2 + x3 + (x − 1)3 ε(x).
1+x 16 16 16 16
x
2) On sait que lim e = 1. Donc si x est dans un voisinage de 0, alors ex est dans un
0
voisinage de 1. Par suite on a au voisinage de 0
1 1 1 1
exp(x) = 1 + x + x + x2 + x3 + x3 ε(x) et d’après la première question =
2 4 6 2+x
1 1 1 1
− x + x2 − x3 + x3 ε(x). On en déduit donc, au voisinage de zéro :
2 4 8 16
1 1
x
=   + x3 ε(x)
1+e 1 1 2 1 3
1+ 1+x+ x+ x + x
2 4 6
et d’après la première question
1 1 1 1 1
= − x + x2 − x3 + x3 ε(x).
2+x 2 4 8 16
1 1 1 1
On en déduit qu’au voisinage de zéro : x
= − x + x3 + x3 ε(x).
1+e 2 4 48
x 1
3) Soit f (x) = . Posons x = . Donc quand x ∈ V (+∞), alors t ∈ V (0). Par
1 + e1/x t
1 1
suite f (x) = . Donc d’après la question précédente au voisinage de zéro on a
t 1 + et
1 1 1 1
t
= − t + t3 + t3 ε(t). D’où au voisinage de +∞ on obtient :
1+e 2 4 48
 
x 1 1 1 1 3 1 x 1 1 1 1
f (x) = 1/x
= − t + t + ε (1/x) = − + 2
+ 2 ε (1/x) ,
1+e t 2 4 48 x 2 4 48 x x
x 1
avec lim ε(1/x) = 0. D’où la droite d’équation y = − est une asymptote au
+∞ 2 4
1 1 +
graphe de f au voisinage de +∞. On a lim = 0 donc la courbe est au-dessus
+∞ 48 x2
l’asymptote.
√ √
1 + x2 − 1 − x2
Solution 32. Sur [−1, 1], f (x) = si x 6= 0 et f (0) = 0.
x
x x
1) lim f (x) = lim √ +√ = 0 = f (0). Par suit f est continue sur I.
0 0 1 + x2 1 − x2
2)
√ √
f (x) − f (0) 1 + x2 − 1 − x2
lim = lim
0 x−0 0
√ x2

1+x− 1−x
= lim
0+ x
1 1
= lim √ + √ = 1.
0+
2 1+x 2 1−x

73
D’où f est dérivable en 0 et f 0 (0) = 1.
3) Donc f est dérivable sur ] − 1, 1[. Pour x ∈] − 1, 1[ on a
√ √
 
x x
x √ +√ − 1 + x2 + 1 − x2 √ √
0 1 + x2 1 − x2 1 + x2 − 1 − x2
f (x) = = √ ≥0
x2 x2 1 − x4
d’où la table de variation de f

x −1 0 1

f 0 (x) + 1 +

2
f (x) 0

− 2

On remarque que f (−x) = −f (x) donc la fonction est impaire, par suite l’étude
peut se faire sur [0, 1] et le graphe
√ de f sera symétrique par rapport à l’origine.
f (x) − 2
On a fg0 (1) = lim− = +∞. D’où le graphe de f
x→1 x−1

√ √
La fonction f est strictement croissante et continue de I = [−1, 1] vers [− 2, 2] =
J donc est une bijection de I vers J.

Solution 33. 1) D(f ) = {x ∈ R; f (x) ∈ R} = {x ∈ R; x 6= 1} =] − ∞, 1[∪]1, +∞[.

74
 
−π π 
2) lim f = −∞; lim f = +∞; lim f = exp et lim f = exp . On en déduit
−∞ +∞ 1+ 2 1− 2
donc que f n’admet pas un prolongement par continuité au point d’abscisse 1.
3) f est une fonction continue et dérivable sur son domaine de définition et on a :
     
0 1 1 1 1
f (x) = exp arctan + x exp arctan 2
1−x 1−x (1 − x)2

1
1+
1−x
2
  
x −x+2 1
= 2
exp arctan .
1 + (1 − x) 1−x

Or le binôme x2 − x + 2 est strictement positif sur R donc f 0 est strictement positif


et par suite f est strictement croissante dont la table de variations est telle que :

x −∞ 1 +∞

f 0 (x) + +

e(π/2) +∞
f
−∞ e(−π/2)
  
f (x) 1
4) On a lim = lim exp arctan = 1. Soit x dans un voisinage de l’infini.
∞ x ∞ 1−x
Posons x = 1/t. Donc t est dans un voisinage de 0.
1 t
On a = et par division euclidienne
1−x t−1
t −1 +t
2
−t +t −t −t2
t2
−t2 +t3
t3
t
donc un développement limité au voisinage de 0 de :
t−1
t
= −t − t2 + t2 ε(t)
t−1
avec lim ε(t) = 0. Posons y = −t − t2 + t2 ε(t) et puisque t ∈ V (0) on a y aussi dans un
0
voisinage de 0. On sait que au voisinage de 0 : arctan(y) = y +y 2 ε(y) = −t−t2 +t2 ε(t).
Posons z == −t − t2 + t2 ε(t) qui appartient aussi à un voisinage de 0 dès que t

75
z2
est proche de 0. Donc au voisinage de 0 on a ez = 1 + z + + z 2 ε(z). Par suite
2
1 2 1
ez = 1 + (−t − t2 ) + −t − t2 + t2 ε(t) = 1 − t − t2 + t2 ε(t).
2 2
f (x)
On en déduit qu’un développement limité de au voisinage de l’infini est tel
  x  
f (x) 1 1 1 1 1 11 1 1
que = 1− − 2
+ 2ε et par suite f (x) = x − 1 − + ε et
x  x 2x x x 2x x x
1
lim ε = 0.
∞ x
Conclusion : la droite d’équation y = x − 1 est une asymptote à la courbe de f
−1
au voisinage de l’infini. De plus lim = 0− , la courbe est au-dessous l’asymptote en
+∞ 2x
−1
+∞. On a aussi lim = 0+ , la courbe est au-dessus l’asymptote en −∞.
−∞ 2x
−π π
0 f (x) − e−π/2 0 f (x) − eπ/2
On a: fd (1) = lim+ = 2e 2 et fg (1) = lim− = 2e 2 . D’où
x→1 x−1 x→1 x−1
le graphe de f :

Solution 34. Soit f (x) = ln (x − x5 ) .


1) D(f ) = {x ∈ R; f (x) ∈ R} = {x ∈ R; (x − x5 ) > 0} .
Soit g(x) = x − x5 = x (1 − x4 ) = x (1 − x) (1 + x) (1 + x2 ) . On a alors la table de
signe suivante

76
−∞ −1 0 1 +∞

x − − 0 + +

1−x + + + 0 −

x+1 − 0 + + +

g(x) + 0 − 0 + 0 −

On en déduit que D(f ) =] − ∞, −1[∪]0, 1[. On a lim f (x) = +∞, lim − f (x) =
x→−∞ x→−1
−∞, lim− f (x) = −∞ et lim+ f (x) = −∞. On déduit donc que la droite x = −1 est
x→1 x→0
une asymptote verticale au graphe de f et aussi la droite x = 0.
f est une fonction continue
 et dérivable
 sur
√ son domaine de définition est on a
0 1 − 5x4 1 − 51/4 x 1 + 51/4 x 1 + 5x2 0
f (x) = 5
= 2
. D’où le signe de f :
x−x x(1 − x)(1 + x) (1 + x )

−1 −1
−∞ −1 −5 4 0 5 4 1 +∞
1
1 − 54 x + + + + 0 − −
1
1 + 54 x − − 0 + + + +

g(x) + 0 − − 0 + + 0 −

f 0 (x) − + 0 −

et par suite la table de variations de f :

−1
x −∞ −1 0 5 4 1

f 0 (x) − + 0 −

+∞
 −1 
f 54
f
−∞ −∞ −∞

On remarque que le point x0 = 5−1/4 est un maximum de f sur ]0, 1[.

77
f (x) ln (x − x5 ) 1 − 5x4
On a lim = lim = lim = 0, ce qui montrer que le
x→−∞ x x→−∞ x x→−∞ x − x5
graphe de f admet une branche parabolique d’axe (ox) au voisinage de −∞.
Le graphe de f :


Solution 35. Soit f (x) = x + x2 + x. Alors,

D(f ) = {x ∈ R; f (x) ∈ R} = x ∈ R; x2 + x = x(x + 1) ≥ 0 =] − ∞, −1] ∪ [0, +∞[.




√ √

 
x+ x2 + x x − x2 + x −1 −1
lim x + x2 + x = lim √ = q = . Donc,
−∞ −∞ x− x +x2
1+ 1+ 1 2
x
1
la droite d’équation y = − est une asymptote horizontale au graphe de f au voisinage
2
de −∞. !

r
1
lim x + x2 + x = lim x 1 + 1 + = +∞.
+∞ +∞ x
√ √
lim− x + x2 + x = f (−1) = −1 et lim
+
x + x2 + x = f (0) = 0.
−1 0
On a f est une fonction continue sur D(f ) est dérivable sur intD(f ) = ]−∞, −1[ ∪
0 2x + 1
]0, +∞[ et on a : f (x) = 1 + √ pour tout x ∈] − ∞, −1[∪]0, +∞[. Alors,
2 x2 + x

2x + 1
f 0 (x) ≤ 0 =⇒ √ ≤ −1
2 x2 + x

=⇒ 2x + 1 ≤ −2 x2 + x (donc x ≤ (−1/2))
−1
=⇒ 4 x2 + x ≤ (−2x − 1)2 , ceci est donc joujours vrai avec x ≤

.
2
0
D’autre part, pour f (x) ≥ 0 on trouve x > 0. D’où la table de variation de f :

78
x −∞ −1 0 +∞

f 0 (x) − +

− 12 +∞
f
−1 0

On peut même chercher les dérivées à gauches et à droites des bornes du!do-

0 f (x) − f (−1) x2 + x
maine de définition de f : fg (−1) = lim< = lim< 1 + =
−1 x+1 −1 x+1
 
2x + 1
lim 1 + √ = −∞,
−1< 2 x2 + x √ r !
0 f (x) − f (0) x + x2 + x 1
fd (0) = lim = lim = lim 1+ 1+ = +∞.
0> x−0 0> x 0+ x
r
f (x) 1
On a lim = lim 1 + 1 + = 2. Cherchons alors un DL de f au voisinage de
+∞ x +∞ x
+∞.
1
Soit t = . Pour x dans un voisinage de +∞, t est dans un voisinage de 0. On a
xr
1
f (x) = x + x 1 + . On sait que
x
√ t t2 t3 1 1 1 1 1 1
1+t=1+ − + + t3 ε(t) = 1 + − 2
+ 3
+ 3 ε (1/x) .
2 8 16 2x 8 x 16 x x
D’où au voisinage de +∞ on a
 
1 1 1 1
f (x) = 2x + − + ε
2 8x x x
 
1 1
avec lim ε = 0. Par conséquent la droite d’équation y = 2x + est une asymptote
+∞ x 2
1
au graphe de f au voisinage de +∞, de plus lim − = 0− alors la courbe de f est
+∞ 8x
au-dessous l’asymptote.
D’où, le graphe de f :

79
 
1
Solution 36. Soit g(x) = (x + 1) exp . Alors
x−1
D(g) = {x ∈ R : g(x) ∈ R} = {x ∈ R : x 6= 1} =] − ∞, 1[∪]1, +∞[.
Regardons les limites aux bornes du domaine de définition :
lim g(x) = −∞, lim g(x) = +∞, lim+ g(x) = +∞ et lim− g(x) = 0.
x→−∞ x→+∞ x→1 x→1
g(x) (x + 1)e1/(x−1) e1/(x−1)
De plus lim = lim = lim e1/(x−1) + = 1. Donc la
x→∞ x x→∞ x x→∞ x
droite d’équation x = 1 est une asymptote au graphe de g au voisinage de 1+ .
g est une fonction continue et dérivable sur son domaine de définition et on a :
      
0 1 1 −1 1 x(x − 3)
g (x) = exp + (x + 1) exp = exp
x−1 x−1 (x − 1)2 x − 1 (x − 1)2
d’où la table de variation de g :

x −∞ 0 1 3 +∞

g 0 (x) + 0 − − 0 +

e−1 +∞ +∞
g

−∞ 0 4 e

g(x)
Comme lim = 1, cherchons alotrs un DL de g aux voisinage de +∞ et de
x→∞ x
1
−∞. Posons t = . Donc pour x dans un voisisnage de ∞, on a t ∈ V (0) et par suite :
x
1 t
= t 1 + t + t2 + t2 ε(t) = t + t2 + t2 ε(t)

= avec ε → 0 en 0.
x−1 1−t

80
Comme t ∈ V (0), alors y = t + t2 + t2 ε(t) est aussi dans un voisinage de 0, et on a

y2
ey = 1 + y + + y 2 ε(y)
2!
2
 (t + t2 )2
= 1+ t+t + + t2 ε(t)
2!
3 2 2
= 1 + t + t + t ε(t)
2
1 3 1 1
= 1+ + 2
+ 2 ε(1/x)
x 2x x
et par suite
     
1 1 31 1 1 51 1 1
(1 + x) exp =1+ +x+1+ + ε =2+x+ + ε
x−1 x 2x x x 2x x x
 
1
avec lim ε = 0. D’où la droite d’équation y = 2 + x est une asymptote à la courbe
∞ x
51
de g au voisinage de l’infini. De plus lim = 0+ donc la courbe est au-dessus
x→+∞ 2 x
51
l’asymptote au voisinage de +∞, et lim = 0− donc la courbe est au-dessous
x→−∞ 2 x
l’asymptote au voisinage de −∞.
1 √
On a g(0) = , g 0 (0) = 0, g(−1) = 0, g 0 (−1) = e−1/2 , gg0 (1) = 0, g(3) = 4 e et
e
g 0 (3) = 0. D’où le graphe de g

 
−1
Solution 37. Soit f (x) = exp si x 6= 0 et f (0) = 0. On a alors D(f ) = R. De
  x2
−1
plus lim exp = 0 = f (0), donc f est continue en 0 par suite elle est par tout
x→0 x2

81
 
−1
continue. On a aussi lim exp = 1. Donc la droite d’équation y = 1 est une
x→∞ x2
asymptote horizontale au graphe de f aux voisinage de +∞ et de −∞.
f (x) − f (0) exp (−1/x2 ) f (x) − f (0)
On a lim = lim . Posons x = 1/t. alors, lim =
x→0 x−0 x→0 x x→0 x−0
t 1 0
lim t2 = lim 2 = 0 = f (0).
t→∞ e t→∞ 2tet  
0 0 2 −1
D’où f est dérivable en 0 est on a f (0) = 0 et si x 6= 0, f (x) = 3 exp .
x x3
D’où la table de variation de f.

x −∞ 0 +∞

f 0 (x) − 0 +

1 1
f
0

On remarque sue 0 est un minimimum de f. De plus f est une fonction paire ;


f (−x) = f (x) ; donc son graphe est symmétrique par rapport à l’axe (oy).
On obtient alors le graphe de f :

x √ 2
Solution 38. Soit g(x) = x + 1.
x−1
1) i) D(g) = {x ∈ R; f (x) ∈ R} = {x ∈ R; x − 1 6= 0} =] − ∞, 1[∪]1, +∞[.
ii) lim g = +∞, lim g = +∞, lim g = −∞ et lim g = +∞. On en déduit que la
−∞ +∞ < 1 > 1
droite d’équation x = 1 est une asymptote verticale.

82
On a la fonction g est continue et dérivable sur son domaine définition et on a :
0 x3 − 2x2 − 1
g (x) = √ .
(x − 1)2 x2 + 1
2) Montrons que g 0 s’annule en un seule point α ∈]2, (5/2)[. Soit h(x) = x3 − 2x2 − 1.
On a h(2) = −1 < 0 et h(5/2) = (17/8) > 0. Donc d’après le théorème des valeurs
intermédiaires il existe α ∈]2, (2/5)[ tel que h(α) = 0. D’autre part remarquons que le
signe de g 0 est de même 0
 que celui de h. Cherchons donc le signe de h. On a h (x) =
4
3x2 − 4x = 3x x − . On déduit la table de variations de h
3

x −∞ 0 4/3 +∞

h0 (x) + − +

−1 +∞
h(x)
−59
−∞ 27

D’après la table de variations h est une fonction strictement négative sur ] − ∞, (4/3)],
donc sur cet intervalle h est non nulle. Sur l’intervalle [(4/3), +∞[ elle est trictement
croissante et h(4/3) < 0 et lim+∞ h = +∞. D’où l’unicité de α tel que h (α) = 0.
On en déduit alors que h est négative sur ] − ∞, α] et est positive sur [α, +∞[. On
a alors la table de variations de la fonction g :

x −∞ 1 α +∞

g 0 (x) − − +

+∞ +∞ +∞
g(x)
−∞ 4 < g(α) < 5

1 x
3) Au voisnage de 0 on a : = 1 + x + x2 + x2 ε(x), donc = −x − x2 + x2 ε(x).
1−x x − 1
√ x2 x2

2 2
2
On a aussi 1 + x = 1+ +x ε(x). Par suite, g(x) = (−x − x ) 1 + +x2 ε(x) =
2 2
−x − x2 + x2 ε(x), avec ε(x) → 0 quand x → 0.
4) D’après 3) on en déduit que la droite d’équation y = −x est la tangente au graphe
de g au point d’abscisse 0. De plus a2 = −1 < 0 et 2 est pair donc la tangente est
au-dessus le graphe au point d’abscisse 0.

83
g(x) g(x)
5) On a lim = 1 et lim = −1. Cherchons donc les asymptotes au graphe de
+∞ x −∞ x
g.
g(x) 1 √ 2 1 g(x) t 1 p 2
On a = x + 1 et posons x = . Alors, = (t + 1).
x x−1 t x |t| 1 − t
p t2 1
Si x ∈ V (+∞) alors t ∈ V (0) et on a (t2 + 1) = 1 + + t2 ε(t) et =
p 2 1−t
(t2 + 1) 3 1 3 1 1
1 + t + t2 + t2 ε(t). Par suite, = 1 + t + t2 + t2 ε(t) = 1 + + 2 + 2 ε(1/x)
1−t 2 x 2x x
avec ε(1/x) → 0 quand x → ∞.
On en déduit donc au voisinage de ∞ on a :
   
g(x) |x| 1 3 1 1 1
= 1+ + + ε
x x x 2 x2 x2 x
Donc au voisinage de +∞ on a :
 
31 1 1
g(x) = x + 1 + + ε
2x x x

et au voisinage de −∞ on a :
 
31 1 1
g(x) = −x − 1 − + ε .
2x x x

On en déduit donc que :


la droite d’équation y = x + 1 est une asymptote au graphe de g au voisinage de
31
+∞, de plus lim = 0+ donc le graphe est au-dessus l’asymptote.
+∞ 2 x
la droite d’équation y = −x − 1 est une asymptote au graphe de g au voisinage de
31
−∞, de plus lim − = 0+ donc le graphe est au-dessus l’asymptote.
−∞ 2x

84
r
x−1
Solution 39. Soit f (x) = x .
x+1  
x−1
1) On a D(f ) = {x ∈ R; f (x) ∈ R} = x ∈ R; ≥ 0 et x + 1 6= 0 .
x+1

x −∞ −1 1 +∞

x−1 − − 0 +

x+1 − 0 + +
x−1
x+1 + − 0 +

On en déduit, D(f ) =] − ∞, −1[∪[1, +∞[.


x−1
2) On a lim = 1. On déduit donc que lim f (x) = −∞ et lim f (x) = +∞. On a
∞ x+1 −∞ +∞
x−1
aussi lim f = f (1) = 0 et lim− = +∞ donc lim− f (x) = −∞. Par conséquent la
1+ −1 x + 1 −1
droite d’équation x = −1 est une asymptote verticale
r au graphe
r de f.
f (x) − f (1) x x−1 1
3) Soit x > 1. On a = = x 2
. On déduit donc
x−1 x−1 x+1 x −1
f (x) − f (1)
lim = +∞. D’où une demi tangente verticale au point d’abscisse 1. On en
1> x−1
déduit que f est dérivable sur ] − ∞, −1[∪]1, +∞[. r
1 f (x) 1−t
4) Soit x ∈ V (∞) . On pose x = . Donc t ∈ V (0). On a = . Cherchons
t x 1+t
1−t
un DL de au voisinage de 0. Par division Euclidienne :
1+t

1 −t 1 +t
−1 −t 1 −2t +2t2
−2t
2t +2t2
2t2

1−t
= 1 − 2t + 2t2 + t2 ε(t), avec lim ε = 0.
1+t 0
Posons y = −2t + 2t2 + t2 ε(t). Alors, yrtend vers 0 quand t tend vers 0. Alors, pour
f (x) 1−t p
t dans un voisinage de 0 on a : = = 1 + y et y est dans un voisinage
x 1+t

85
√ y y2
de 0. Or on sait que 1 + y = 1 + − + y 2 ε(y) avec ε(y) → 0 quand y → 0. On en
2 8
déduit qu’au voisinage de 0 on a :

f (x) p
= 1+y
x
2
−2t + 2t2 (−2t + 2t2 )
= 1+ − + t2 ε(t)
2 8
t2
= 1 − t + + t2 ε (t)
2  
1 1 1 1
= 1 − + 2 + 2ε .
x 2x x x

D’où un DL de f au voisinage de l’infini est tel que :


 
1 1 1
f (x) = x − 1 + + ε , avec lim ε(1/x) = 0.
2x x x ∞

5) On en déduit que la droite d’équation y = x − 1 est une asymptote au graphe de f


au voisinage de l’infini. De plus
1
i) lim = 0− donc la courbe est au-dessous l’asymptote.
−∞ 2x
1
ii) lim = 0+ donc la courbe est au-dessus l’asymptote.
+∞ 2x r
x−1
6) On a f (x) = x est dérivable sur ] − ∞, −1[∪]1, +∞[ et on a,
x+1

r  
x−1 1 (x + 1) − (x − 1) 
f 0 (x) = + x q
x+1 2 x−1 (x + 1)2
x+1
r r √  √ 
x − 1 x2 + x − 1 x − 1 x + (1 + 5)/2) x − ( 5 − 1)/2)
= = .
x + 1 x2 − 1 x+1 (x − 1)(x + 1)

d’après la table de signe suivante :

86
√ √
x −∞ −1− 5 −1+ 5 +∞
2
−1 2
1

x−1 − − − − 0 +

x+1 − − 0 + + +

1+ 5 − + + + +
x+ 2
0

1− 5 − − − + +
x+ 2
0

f 0 (x) + − +

on déduit la table des variations de la fonction f

√ √
x −∞ −1− 5 −1+ 5 +∞
2
−1 2
1

f 0 (x) + − +

f (x1 ) +∞
f
−∞ −∞ 0

On a gd0 (1) = +∞. D’où le graphe de f :

r
x3
Solution 40. Soit f (x) = .
x−1

87
x3
 
1) D(f ) = {x ∈ R; f (x) ∈ R} = x ∈ R; ≥ 0 et x 6= 1
x−1
On a alors le tableau de signe suivant:

x −∞ 0 1 +∞

x3 − 0 + +

x−1 − − 0 +
x3
x−1
+ 0 − +

On ensdéduit donc que D(f ) =] − ∞, 0]∪]1, +∞[. s


3
x3
r r
x x x
2) lim = lim |x| = +∞. lim = lim |x| = +∞.
x→−∞ x − 1 x→−∞ x−1 x→+∞ x − 1 x→∞ x−1
s s
x3 x3
lim− = f (0) = 0. lim+ = +∞.
x→0 x−1 x→1 x−1
3) On a f est continue
r sur D(f ) et est dérivable sur int (D(f )) =] − ∞, 0[∪]1, +∞[ et
1 x − 1 x2 3
on a f 0 (x) = 3 2
(2x − 3). On en déduit alors que f 0 (x) ≥ 0 si x ≥ et
2 x (x − 1) 2
3
que f 0 (x) ≤ 0 si x ≤ .
2
4) Table de variations de f :
3
x −∞ 0 1 2
+∞

f 0 (x) − − 0 +

+∞ +∞ +∞
f √
27
0 2
1
5) Au voisinage de 0 on sait que que = 1+x+x2 +x2 ε(x) avec lim ε(x) = 0. Posons
1−x 0
y = x + x2 + x2 ε(x). Alors y est dans un voisinage de 0 quand x est dans un voisinage
√ y y2
de 0. On alors pour x dans un voisinage de 0, g(x) = 1 + y = 1 + − + x2 ε(x) =
2 8
1 2
 1 2 2
 2 1 3 2 2
1+ x+x − x + x + x ε(x) = 1 + x + x + x ε(x).
2 8
r 2 8
x3 1
r
x
6) On a f (x) = = |x| . Posons x = et on a t ∈ V (0) quand x ∈
x−1 x−1 t

88
r  
f (x) 1 1 3 2 2 11 3 1 1 1
V (∞) . De plus on a = = 1+ t+ t +t ε(t) = 1+ + 2 + 2ε .
|x| 1−t 2 8 2x 8x x x
D’où,
i) au voisinage de +∞ on a :
 
1 31 1 1
f (x) = x + + + ε
2 8x x x
 
1
avec lim ε = 0.
+∞ x
ii) au voisinage de −∞ on a :
 
1 31 1 1
f (x) = −x − − + ε
2 8x x x
 
1
avec lim ε = 0.
−∞ x
7) D’aprèse ce qui précède on en déduit que :
1
i) La droite d’équation y = x + est une asymptote au graphe de la fonction au
2
3
voisinage de +∞ de plus lim = 0+ donc le graphe est au-dessus l’asymptote au
+∞ 8x
voisinage de +∞.
1
ii) La droite d’équation y = −x − est une asymptote au graphe de la fonction
2
−3
au voisinage de −∞ de plus lim = 0+ donc le graphe est au-dessus l’asymptote au
−∞ 8x
voisinage de −∞.   √  
0 3 27 0 3
8) On a fg (0) = 0, f = et f = 0. D’où le graphe de f :
2 2 2

89
Développements limités usuels
Le développement limité au voisinage de 0 à l’ordre n pour une fonction f n−fois
x2 xn
dérivable : f (x) = f (0)+xf 0 (0)+ f 00 (0)+· · ·+ f (n) (0)+xn ε(x) avec lim0 ε(x) = 0.
2! n!

x2 xn
exp(x) 1+x+ + ··· + + xn ε(x)
2! n!
ex − e−x x3 x2n+1
sh(x) =x+ + ··· + + x2n+2 ε(x)
2 3! (2n + 1)!
ex + e−x x2 x2n
ch(x) =1+ + ··· + + x2n+1 ε(x)
2 2! (2n)!
sh(x) x3 2 17 7
th(x) =x− + x5 − x + x7 ε(x)
ch(x) 3 15 315
x3 1 × 3 × · · · × (2n − 1)
argsh(x) x− + · · · + (−1)n x2n+1 + x2n+2 ε(x)
2×3 2 × 4 × · · · × (2n) × (2n + 1)
x3 x2n+1
argth(x) x+ + ··· + + x2n+2 ε(x)
3 2n + 1
x2n+1
sin(x) x − x3 + · · · + (−1)n + x2n+2 ε(x)
(2n + 1)!
x2 x2n
cos(x) 1− + · · · + (−1)n + x2n+1 ε(x)
2! (2n)!
x3 2 17 7
tan(x) x+ + x5 + x + x8 ε(x)
3 15 315
π x3 1 × 3 × 5 × · · · × (2n − 1) x2n+1
arccos(x) −x− − ··· − + x2n+2 ε(x)
2 2×3 2 × 4 × 6 × · · · × (2n) 2n + 1
x3 1 × 3 × · · · × (2n − 1) x2n+1
arcsin(x) x+ + ··· + + x2n+2 ε(x)
(2 × 3) 2 × 4 × · · · × 2n 2n + 1
x3 x2n+1
arctan(x) x− + · · · + (−1)n + x2n+2 ε(x)
3 2n + 1
α(α − 1) 2 α(α − 1) · · · (α − n + 1) n
(1 + x)α 1 + αx + x + ··· + x + xn ε(x)
2! n!
1
1 + x + x2 + · · · + xn + xn ε(x)
1−x
1
1 − x + x2 + · · · + (−1)n xn + xn ε(x)
1+x
n
x2 x3 n−1 x
ln(1 + x) x− + + · · · + (−1) + xn ε(x)
2 3 n
√ x x2 n−1 1 × 3 × · · · × (2n − 3) n
1+x 1+ − + · · · + (−1) x + xn ε(x)
2 8 2 × 4 × · · · × (2n)
1 x 3 2 1 × 3 × · · · × (2n − 1) n
√ 1 − + x + · · · + (−1)n x + xn ε(x)
1+x 2 8 2 × 4 × · · · × (2n)

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