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Exercices d’analyse dans Rn

0.1 Propriétés topologiques et métriques de Rn


Exercice 0.1.

On définit, pour x = (x1 , . . . , xn ) ∈ Rn ,


n
X n
X 1/2
kxk1 = |xi |, kxk2 = |xi |2 et kxk∞ = max (|xi |).
i=1,...,n
i=1 i=1

1. Montrer que k · k1 et k · k∞ sont des normes sur Rn .


2. Soient x, y ∈ Rn . Vérifier que pour tout t ∈ R,
n
X
kx + tyk22 = t2 kyk22 + 2t xi yi + kxk22 ,
i=1

n
X
et en déduire que xi yi ≤ kxk2 kyk2 . En déduire que k · k2 est une norme sur Rn .
i=1
3. Déssiner la boule unité dans R2 associée à chacune des normes ci-dessus.
4. Montrer que pour tout x ∈ Rn , on a

kxk∞ ≤ kxk1 ≤ nkxk2 ≤ nkxk∞ .

En déduire que les normes k · k1 , k · k2 et kxk∞ sont équivalentes.

Exercice 0.2.

Pour tout (x, y) ∈ R2 on définit N ((x, y)) = sup |x + ty|.


t∈[0,1]
1. Montrer que N définit bien une norme.
2. Déssiner la boule unité pour cette norme.

Exercice 0.3.

Soit I un ensemble d’indices et (Oi )i∈I une famille d’ouverts de Rn .


1. Montrer que i∈I Oi est un ouvert de Rn .
S

2. Si I est fini, montrer que i∈I Oi est un ouvert de Rn .


T
i h
3. Déterminer i∈N? 1 − n1 , 1 + n1 . Comparer ce résultat avec 2.
T

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Propriétés topologiques et métriques de Rn 2

Exercice 0.4.

Établir si les ensembles suivants sont ouverts et/ou fermés (ou bien ni ouverts ni fermés).
Dans chacun des cas, faire un dessin représentant la région concernée.

{2} {(x, y, z) ∈ R3 | z > 2} Z



{(x, y) ∈ R2 | y = x2 } {(x, y, z) ∈ R3 | 0 ≤ x ≤ 1} {x ∈ R | x2 < 2}
{(x, y, z) ∈ R3 | 0 < |x| < z} {(x, y, z) ∈ R3 | 0 ≤ |x| < z} {(x, y, z) ∈ R3 | 0 < |x| = z}
Exercice 0.5.

1. Soient A et B deux sous-ensembles non vides de Rn .


(a) Montrer que A ∪ B = A ∪ B.
(b) Montrer que A ∩ B ⊂ A ∩ B.
(c) peut-on inverser l’inclusion précédente ? Sinon donner un contre-exemple.
(d) On suppose A borné. Démonter que A est bornée.
2. Soient A et B des parties de Rn . Établir que :

◦ ◦ ◦ ◦ ◦  ◦ c  c ◦
(A ⊂ B) ⇒ (A ⊂ B ), A ∩ B=A ∩ B , A = Ac , A =Ac .
◦ ◦
∂A = ∂(Ac ) = A ∪ Ac , A =A ∪∂(A) = A ∪ ∂A, Ac =Ac ∪∂A = Ac ∪ ∂A.

3. Soient A et B deux parties de Rn . Montrer que ∂(A ∪ B) ⊂ ∂A ∪ ∂B. Donner un exemple


dans lequel cette inclusion est stricte. Montrer que lorsque A∩B = ∅, ∂(A∪B) = ∂A∪∂B.
4. Soit E un sous-ensemble strict non vide de Rn . Montrer que ∂E = ∂(E c ) où E c désigne le
complémentaire de E dans Rn .
5. Démontrer que si E un sous-ensemble non vide de Rn tel que ∂E = ∅ alors E = Rn .

Exercice 0.6.

1. Soit A = {a1 , . . . , ap } un sous-ensemble à p éléments distincs de Rn . Démontrer que A est


compact.
2. Soit K un sous-ensemble compact de Rn . Démontrer que l’adhérence de tout sous-ensemble
non vide de K est compacte.
3. Soit K ⊂ Rn une partie fermée ayant la propriété suivante : A tout entier k ≥ 1 , on peut
S
associer un sous-ensemble fini Ek de K tel que K ⊂ x∈Ek B(x, 1/k). Montrer que K est
compact.
4. Soit (xk )k∈N une suite qui converge vers x. Démontrer que la suite numérique (kxk k)
converge et préciser sa limite.
5. Soit K une partie compacte de Rn et F un sous-ensemble fermé non vide de Rn . Montrer
qu’il existe a ∈ K et b ∈ F tels que

d(a, b) = inf{d(x, y), x ∈ K, y ∈ F },

où d désigne la distance euclidienne sur Rn .

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Applications de Rn dans Rp 3

Exercice 0.7.

1. Montrer que R2 \ N × {0} est connexe.


2. Quel est le nombre de composantes connexes R2 \ R × {0}.
3. Soit A = {(x, y, z) ∈ R3 | (y, z) 6= (0, 0)}. Montrer que A est connexe.
4. Trouver le nombre de composantes connexes de B = {(x, y) ∈ R2 | x2 + y 2 ≤ 1 et xy 6= 0}.

Exercice 0.8.

1. Soient A et B deux sous-ensembles fermés de Rn dont l’union A ∪ B et l’intersection A ∩ B


sont connexe par arcs. En déduire que A et B sont connexes par arcs.
n 1o
2. On pose E = (x, y) ∈ R2 | x > 0, y = sin . Démontrer que E est connexe par arcs
x
tandis que E ne l’est pas.

0.2 Applications de Rn dans Rp


Exercice 0.9.

pour une fonction de deux variables on considère trois types de limites :


   
(A) lim f (x, y); (B) lim lim f (x, y) ; (C) lim lim f (x, y) .
(x,y)→(a,b) x→a y→b y→b x→a

On considère les fonctions suivantes, définies de R2 dans R :

x2 − y 2 xy sin x
f (x, y) = 2 2
, g(x, y) = 2 2
, h(x, y) = .
x +y x +y y
Montrer sur ces exemples que,
1. Deux de ces trois limites en (0, 0) peuvent exister sans que la troisième existe,
2. Une de ces trois limites peut exister sans que les deux autres existent,
3. (B) et (C) peuvent exister sans être égales,
4. Si (A) et (B) existent alors elles sont égales.

Exercice 0.10.

Soit f : R2 −→ R la fonction définie par

x2 y 2

 si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) = x2 y 2 + (x − y)2
0 si (x, y) = (0, 0)

1. Montrer que    
lim lim f (x, y) = lim lim f (x, y) = 0.
x→0 y→0 y→0 x→0

2. Peut-on en déduire que


lim f (x, y) = 0?
(x,y)→(0,0)

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Applications de Rn dans Rp 4

Exercice 0.11.

Peut-on déterminer un nombre réel α de sorte que la fonction f : R2 −→ R définie par


x2 − y 2
f (x, y) = 2 si (x, y) 6= (0, 0) et f (0, 0) = α soit continue en (0, 0).
x + y2
Exercice 0.12.

Soit f : R −→ R continue et injective. On pose

C = {(x, y) ∈ R2 | x > y}, g : R2 −→ R (x, y) 7−→ f (x) − f (y).

1. Montrer que g est continue sur R2 .


2. Montrer que g(C) est connexe.
3. En déduire que f est strictement monotone.

Exercice 0.13.

Soit E une partie non vide de Rn , f, g : E −→ R deux fonctions continues. Montrer que si f
et g coı̈ncident sur E alors elles coı̈ncident sur E.

Exercice 0.14.

On considère les apllications f, g : R2 −→ R définies par


3 2 2
 xy x − y
 
 xy si (x, y) 6
= (0, 0) si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) = x4 + y 2 , g(x, y) = x2 + y 2
0 si (x, y) = (0, 0) 0 si (x, y) = (0, 0)
 

1. Vérifier que f et g sont continues sur R2 .


2. Montrer que f et g sont de classe C 1 sur R2 . Écrire leurs matrices jacobiennes.

Exercice 0.15.

On considère la fonction f : R2 −→ R définie par

 x si

y 6= 0
f (x, y) = y2
 0 si y = 0.

∂f ∂f
1. Calculer (0, 0) et (0, 0).
∂x ∂y
2. Montrer que la fonction f n’est pas continue en (0, 0).
3. On définit g sur R2 par

x2 y 2

 si (x, y) 6= (0, 0)
g(x, y) = (x2 + y 2 )3/2
0 si (x, y) = (0, 0).

∂g
Montrer que la fonction : R2 −→ R n’est pas continue en (0, 0).
∂x
Exercice 0.16.

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Applications de Rn dans Rp 5

Considérons f : R2 −→ R de classe C 1 et la fonction obtenue, à partir de f , par passage aux


coordonnées polaires, c’est-à-dire la fonction F : R2 −→ R définie par F (r, t) = f (r cos t, r sin t).
1. Calculer les dérivées partielles de F en fonction de celles de f .
2. Calculer les dérivées partielles de f en fonction de celles de F .
∂f ∂f p
3. Transformer l’équation x (x, y) + y (x, y) = k x2 + y 2 en passant aux coordonnées
∂x ∂y
polaires.
En déduire les solutions f de cette équation.

Exercice 0.17.
x 2
(x − t)e−t
Z
Calculer lim dt.
x→0 0 sin2 x
Exercice 0.18.

Soit f : R2 −→ R3 et g : R3 −→ R définies par

f (x, y) = (cos x + sin y, − sin x + cos y, 2 sin x cos y), g(u, v, w) = u2 + v 2 + w.

1. Calculer les matrices jacobiennes Jf (x, y) et Jg (u, v, w).


2. Calculer la matrice jacobienne jacobienne de J(g◦f ) (x, y) ;
(a) En explicitant g ◦ f ,
(b) Au moyen d’un produit de matrices.

Exercice 0.19.

Soit E un sous-ensemble ouvert de R2 et f : E −→ R une fonction homogène de degré α et


de classe C 2 . Montrer que pour tout (x, y) ∈ E,

∂2f ∂2f 2
2∂ f
α(α − 1)f (x, y) = x2 (x, y) + 2xy (x, y) + y (x, y).
∂x2 ∂x∂y ∂y 2
Exercice 0.20.

Monter que l’égalité f (x, y) = 1 − yex + xey = 0 définit au voisinage de 0 une fonction
implicite g : x 7−→ g(x) = y telle que g(0) = 1.
Donner un développement limité de g à l’ordre 3 au voisinage de 0.

Exercice 0.21.

Montrer qu’il existe un nombre réel 0 < δ < 1 et une fonction φ :]1 − δ, 1 + δ[−→ R de classe
1
C vérifiant φ(1) = 0 et telle que pour tout x ∈]1 − δ, 1 + δ[ :

ln x + eφ(x)/x = 1.

Calculer φ0 (1).

Exercice 0.22.

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Applications de Rn dans Rp 6

Considérons le système d’équations

x3 + y 3 + z 3 + t2 = 0, x2 + y 2 + z 2 + t = 2, x + y + z + t = 0.

1. Monter que ce système admet localement au voisinage de (0, −1, 1, 0) une solution de la
forme (x = g1 (t), y = g2 (t), z = g3 (t)).
2. Déterminer les dérivées premières de g1 , g2 et g3 en t = 0.

Exercice 0.23.

Soient f et g deux fonctions de classe C 1 de R dans R et F l’application de R2 dans R2


définie par F (x, y) = (x + y, f (x) + g(y)).
1. Déterminer la condition nécessaire et suffisante sur f 0 et g 0 pour que F soit un C 1 −difféomorphisme
local sur R2 .
2. Cette condition étant supposée satisfaite, démontrer que F est un C 1 −difféomorphisme de
R2 sur F (R2 ).
3. Donner un exemple d’une paire de fonctions satisfaisant les conditions trouvées et déterminer
l’image F (R2 ) dans ce cas particulier.

Exercice 0.24.

Soit f : R −→ R une fonction de classe C 1 sur R telle que |f 0 (t)| ≤ k < 1 pour tout t ∈ R et
g : R2 −→ R2 définie par
g(x, y) = (x + f (y), y + f (x)).
1. Déterminer l’ensemble des points de R2 en lesquels g est un C 1 −difféomorphisme local.
2. Trouver le plus grand ouvert U contenu dans R2 sur lequel g est un C 1 −difféomorphisme.
3. Soit (a, b) ∈ R2 . En appliquant le théorème des accroissements finis classiques, montrer
que la fonction F : R −→ R x 7−→ a − f (b − f (x)) est contractante.
4. En déduire g(R2 ). Que peut-on en conclure ?

Exercice 0.25.

Soit l’application f : R2 −→ R définie par


  1 
 (x2 + y 2 ) sin si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) = x2 + y 2
 0 si (x, y) = (0, 0).

1. Montrer que f est de classe C 1 sur R2 \ {(0, 0)}, qu’elle admet des dérivées partielles à
l’origine mais que ces dernières n’y sont pas continues.
2. Montrer que f est différentiable en (0, 0).

Exercice 0.26.

On considère la fonction f : R2 −→ R définie par f (x, y) = arctan( 1+x


1−y ).

1. Montrer que f est de classe C 2 sur son domaine de définition et calculer le développement
de Taylor à l’ordre 2 de f en (0, 0).

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Suites et séries de fonctions 7

2. Reconsidérer les questions suivantes pour f (x, y) = xy au voisinage du point (1, 0).

Exercice 0.27.

1. Déterminer la nature des points critiques de la fonction

f : R2 −→ R f (x, y) = 3xy − x3 − y 3 .

2. Déterminer la nature des points critiques de la fonction

f : R2 −→ R f (x, y) = 4xy + y 2 − 8x3 .

3. (a) Trouver les points stationnaires de la fonction f : R2 −→ R définie par

f (x, y) = 12xy − x2 y − xy 2

et étudier leur nature.


(b) Le maximum local obtenu sous 3a est-il un maximum global ?
4. Soit E = {(x, y) ∈ R2 : x2 − y 2 = 25}. Trouver le minimum de la fonction f : E −→ R
définie par f (x, y) = x2 + y 2 + xy.

0.3 Suites et séries de fonctions


Exercice 0.28.

Prouver q’une suite de fonctions (fn ) définies sur A est uniformément convergente sur B ⊂ A
vers f : B −→ R si et seulement si la suite de terme dn = sup{|fn (x) − f (x)| : x ∈ B} converge
vers 0.

Exercice 0.29.

1. Soient (fn ) et (gn ) deux suites de fonctions convergeant uniformément vers f et g respec-
tivement, sur le sous-ensemble E de Rn . Démontrer que la suite de fonctions (fn + gn )
converge uniformément vers f + g.
 1 1
2. On pose fn (x) = x 1 − et gn (x) = 2 sur ]0, 1[. Justifier rapidement que (fn ) et gn
n x
1
convergent uniformément vers f et g sur ]0, 1[, avec f (x) = x et g(x) = , mais que
x2
1
(fn × gn ) ne converge pas uniformément vers x 7−→ x .
3. Étudier la convergence simple et la convergence uniforme de (fn ) et (fn0 ) sur A, où

sin(nx) x
(a) : fn (x) = √ , A = R, (b) : fn (x) = , A = [−1, 1]
n 1 + n2 x2
p 
4. Vérifier que la suite (fn ), n sin 4π 2 n2 + x2 , converge uniformément sur [0, a], a > 0.
Converge - t- elle uniformément sur R ?

Exercice 0.30.

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Séries de Fourier 8

1. Montrer que les séries suivantes convergent uniformément sur l’ensemble A indiqué :
+∞ +∞
X xn X sin(nx)
(a) : (−1)n+1 , A = [0, 1], (b) : , A = [δ, 2π − δ], 0 < δ < π,
n=1
n n=1
n

+∞ +∞
X sin(n2 x) sin(nx) X e−nx
(c) : 2
, A = R, (d) : (−1)n+1 √ , A = R+ .
n=1
n+x n=1
n + x2
+∞
X x
2. On pose f (x) = (−1)n+1 ln(1 +) pour x ∈ R+ . Montrer que f est dérivable sur R+
n=1
n
et calculer f 0 (0), f 0 (1) et lim f 0 (x).
x→+∞

Exercice 0.31.
Z 1/2 +∞ +∞
X  X 1
Montrer que xn dx = .
0 n=0 n=0
2n+1 (n + 1)

Exercice 0.32.

1. Déterminer le rayon de convergence des séries entières suivantes :


+∞ +∞ n +∞ +∞
X X 2 n X √ n X
(a) n3 xn , x , nx , (2 + (−1)n )n xn .
n=1 n=1
n! n=1 n=1
+∞
X x3n
2. Prouver que la série converge sur R et que sa somme f vérifie l’équation
n=0
(3n)!

f 00 (x) + f 0 (x) + f (x) = ex , x ∈ R.

Exercice 0.33 (Théorème de Tauber).


+∞
X
1. Soit f (x) = an xn une série entière de rayon de convergence égale à 1. Démontrer que
n=0
P+∞
si lim nan = 0 et lim− f (x) = L, (L ∈ R), alors n=0 an converge vers L.
n→+∞ x→1
2. Montrer sur un exemple que l’hypothèse lim nan = 0 de la question 1 est essentielle
n→+∞
dans le théorème de Tauber.

0.4 Séries de Fourier


Exercice 0.34.

Soit f : R −→ R, 2π périodique telle que f (x) = x pour tout x ∈] − π, π].


1. Étudier la série de Fourier de f .
X 1
2. Calculer .
n2
n≥1
3. Représenter graphiquement f ainsi que ses polynômes de fourier de degré 1, 2 et 3.

Exercice 0.35.

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Séries de Fourier 9

π−x
Soit f une fonction 2π−périodique continue par morceaux telle que f (x) = , x ∈ [0, 2π[.
2
1. Calculer les coefficients de Fourier trigonométriques de f .
2. justifier la convergence de la série de Fourier de f et calculer sa somme.
+∞ +∞
X (−1)p X 1
3. calculer et .
p=0
2p + 1 n=1
n2

Exercice 0.36.

1. Vérifier que
+∞
π2 X cos nt
∀t ∈ [−π, π] t2 = +4 (−1)n 2
3 n=1
n
et
+∞
X sin nt
∀t ∈] − π, π[ t = 2 (−1)n+1 .
n=1
n

2. Soit a ∈]0, +∞[. Montrer qu’il existe une application f : [−π, π] −→ R, de classe C 2 , telle
+∞
X cos nt
que : f (t) = (−1)n 2 .
n=1
n + a2
Former une équation différentielle vérifiée par f , et en déduire une expression de f (t).
+∞
X n sin nt
3. Existence et calcul de la somme de (−1)n , t ∈] − π, π[.
n=1
n2 + a2

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