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ZZ
Exo7
Z
Z
Z
Année 2009
Exercices de mathématiques
100.01 Logique
Exercice 1. Soient R et S des relations. Donner la négation de R ⇒ S.
Exercice 2. Démontrer que (1 = 2) ⇒ (2 = 3).
Exercice 3. Soient les quatre assertions suivantes :
1
−−−−→
1. ∀ε ∈]0, +∞[ ∃M1 ∈ F1 ∃M2 ∈ F2 / ||M1 M2 || < ε
−−−−→
2. ∃M1 ∈ F1 ∃M2 ∈ F2 / ∀ε ∈]0, +∞[ ||M1 M2 || < ε
−−−−→
3. ∃ε ∈]0, +∞[ / ∀M1 ∈ F1 ∀M2 ∈ F2 ||M1 M2 || < ε
−−−−→
4. ∀M1 ∈ F1 ∀M2 ∈ F2 ∃ε ∈]0, +∞[ / ||M1 M2 || < ε
Quand elles sont fausses, donner leur négation.
Exercice 12. On suppose que la proposition P est vraie ainsi que les pro-
positions suivantes :
1. (¬Q) ∧ P ⇒ ¬S.
2. S ⇒ (¬P ) ∨ Q.
2
3. P ⇒ R ∨ S.
4. S ∧ Q ⇒ ¬P .
5. R ∧ ¬(S ∨ Q) ⇒ T .
6. R ⇒ (¬P ) ∨ (¬Q).
La proposition T est-elle vraie ?
3
4. f est impaire ;
5. f ne s’annule jamais ;
6. f est périodique ;
7. f est croissante ;
8. f est strictement décroissante ;
9. f n’est pas la fonction nulle ;
10. f n’a jamais les mêmes valeurs en deux points distcincts ;
11. f atteint toutes les valeurs de N ;
12. f est inférieure à g ;
13. f n’est pas inférieure à g.
100.02 Ensemble
Exercice 18. Montrer que ∅ ⊂ X, pour tout ensemble X.
Exercice 22. A et B étant des parties d’un ensemble E, démontrer les lois
de Morgan :
A ∪ (B ∩ C) = (A ∪ B) ∩ (A ∪ C) et A ∩ (B ∪ C) = (A ∩ B) ∪ (A ∩ C).
4
Exercice 24. Montrer que si F et G sont des sous-ensembles de E :
(F ⊂ G ⇐⇒ F ∪ G = G) et (F ⊂ G ⇐⇒ {F ∪ G = E).
En déduire que :
(F ⊂ G ⇐⇒ F ∩ G = F ) et (F ⊂ G ⇐⇒ F ∩ {G = ∅).
5
3. Démontrer qu’il existe une unique partie X de E telle que pour toute
partie A de E, A4X = X4A = A.
4. Démontrer que pour toute partie A de E, il existe une partie A0 de E
et une seule telle que A4A0 = A0 4A = X.
A1 = (x, y) ∈ R2 , x + y < 1
A2 = (x, y) ∈ R2 , |x + y| < 1
A4 = (x, y) ∈ R2 , x + y > −1
A5 = (x, y) ∈ R2 , |x − y| < 1
Exercice 33. Montrer que chacun des ensembles suivants est un intervalle,
éventuellement vide ou réduit à un point
+∞ +∞
\
\ 1 1 2
I1 = 3, 3 + 2 et I2 = −2 − , 4 + n .
n=1
n n=1
n
Exercice 34. Montrer que chacun des ensembles suivants est un intervalle,
éventuellement vide ou réduit à un point
+∞ +∞
[
\ 1 1 1
I1 = − ,2 + et I2 = 1 + ,n .
n=1
n n n=1
n
6
Exercice 36. Soient E un ensemble et A, B, C trois parties de E.
Montrer que (A ∪ B) ∩ (B ∪ C) ∩ (C ∪ A) = (A ∩ B) ∪ (B ∩ C) ∪ (C ∩ A).
Exercice 44. Soit E l’ensemble des fonctions de N dans {1, 2, 3}. Pour
i = 1, 2, 3 on pose Ai = {f ∈ E/f (0) = i}. Montrer que les Ai forment une
partition de E.
Exercice 47. Soit (fn )n∈N une suite d’applications de l’ensemble N dans lui-
même. On définit une application f de N dans N en posant f (n) = fn (n) + 1.
Démontrer qu’il n’existe aucun p ∈ N tel que f = fp .
7
100.04 Récurrence
Exercice 49. Démontrer, en raisonnant par récurrence, que 106n+2 +103n+1 +
1 est divisible par 111 quel que soit n ∈ N. (Indication : 1000 = 9 × 111 + 1
).
8
3. On considère n droites ∆1 , . . . , ∆n , telles qu’il n’en existe pas trois
concourantes, ni deux parallèles. Soit Rn le nombre de régions délimitées
par ∆1 . . . ∆n , et Rn−1 le nombre de régions délimitées par ∆1 . . . ∆n−1 .
Montrer que Rn = Rn−1 + n.
4. Calculer par récurrence le nombre de régions délimitées par n droites en
position générale, c’est-à-dire telles qu’il n’en existe pas trois concou-
rantes ni deux parallèles.
Sn = 1 · 2 + 2 · 3 + · · · + (n − 1) · n
Pn : 2n > n2
2. Initialisation : P (2) est vraie car deux points distincts sont toujours
alignés.
9
3. Hérédité : On suppose que P (n) est vraie et on va démontrer P (n + 1).
Soit donc A1 , A2 , . . . , An , An+1 des points distincts. D’après l’hypothèse
de récurrence, A1 , A2 , . . . , An sont alignés sur une droite d, et A2 , . . . , An , An+1
sont alignés sur une droite d0 . Les deux droites d et d0 ayant n−1 points
communs A2 , . . . , An sont confondues. Donc A1 , A2 , . . . , An , An+1 sont
alignés, ce qui montre l’hérédité de la propriété.
4. Conclusion : la propriété P (n) est vraie pour tout n ≥ 2.
Exercice 59. 1. Démontrer que pour tout entier naturel n, 9 divise 10n −
1.
2. Soit k un entier strictement positif. Étudier la propriété suivante : pour
tout entier naturel n, k divise (k + 1)n + 2.
Exercice 60. Démontrer que pour n ≥ 1, le produit de n entiers impairs est
un entier impair.
Exercice 61. On considère une suite (un )n∈N telle que :
u0 = 0 et u1 = 1 et ∀n ≥ 1, un+1 = un + 2un−1
Démontrer que :
1. ∀n ∈ N, un ∈ N,
2. ∀n ∈ N, un = 13 (2n − (−1)n ).
Exercice 62. Soit b ≥ 2 un entier fixé. Démontrer que pour tout N ∈ N∗ , il
existe un entier n ∈ N et des entiers a0 , a1 , . . . , an appartenant à { 0, 1, . . . , b−
1 } tels que ;
N = a0 + a1 b + · · · + an bn et an 6= 0
Démontrer que pour chaque N , le système (n, a0 , a1 , . . . , an ) est déterminé
par la propriété ci-dessus.
On dit que a0 , a1 , . . . , an sont les chiffres de l’écriture du nombre N suivant
la base b.
Exercice 63. Démontrer par récurrence que pour tout k ∈ N, k! divise le
produit de k entiers consécutifs :
∀n ∈ N, k! | n(n + 1) · · · (n − k + 1)
Exercice 64. Les propriétés
Pn : 3 | 4n − 1 , ∀n ∈ N,
et
Qn : 3 | 4n + 1 , ∀n ∈ N,
sont-elles vraies ou fausses ?
10
Exercice 65. 1. Calculer les restes de la division euclidienne de 1, 4, 42 , 43
par 3.
2. Formuler, pour tout n ∈ N, une hypothèse P(n) concernant le reste
de la division euclidienne de 4n par 3. Démontrer que P(n) est vérifiée
pour tout n ∈ N.
3. Pour tout n ∈ N, le nombre 16n + 4n + 3 est-il divisible par 3.
Exercice 66. Démontrer, en raisonnant par récurrence, que 32n+2 − 2n+1 est
divisible par 7 quel que soit n ∈ N.
3. En déduire : n
X 1
k 2 = (2n3 + 3n2 + 3n).
k=0
6
∀n ≥ n0 , 2n ≥ (n + 2)2 .
Exercice 70. Démontrer par récurrence sur n que pour tout n ≥ 2 l’impli-
cation
[x > −1, x 6= 0] ⇒ [(1 + x)n > 1 + nx]
est vraie.
nk + knk−1 ≤ (n + 1)k .
11
2. Soit b un réel positif ou nul. Montrer par récurrence, que pour tout
n ≥ 1 on a
nb (nb)2 (nb)n
(1 + b)n ≤ 1 + + + ... + .
1! 2! n!
Exercice 72. Montrer par récurrence que pour tout entier n ∈ N,
n
X
n
(a + b) = Cnk ak bn−k ,
k=0
Fn+1 = Fn + Fn−1 ; F0 = 1, F1 = 1 .
(1 + a0 )...(1 + an ) > 1 + a0 + . . . + an .
E/R.
12
2. Mêmes questions avec E = Z × N∗ et (p, q)R(p0 , q 0 ) ⇔ pq 0 = p0 q.
(x, y)R(x0 , y 0 ) ⇔ y = y 0 .
zRz 0 ⇔ |z| = |z 0 |.
est une relation d’équivalence. Préciser, pour x fixé dans R, le nombre d’éléments
de la classe de x modulo R.
Exercice 83. La relation “divise” est-elle une relation d’ordre sur N ? sur
Z ? Si oui, est-ce une relation d’ordre total ?
Exercice 84. Étudier les propriétés des relations suivantes. Dans le cas d’une
relation d’équivalence, préciser les classes ; dans le cas d’une relation d’ordre,
préciser si elle est totale, si l’ensemble admet un plus petit ou plus grand
élément.
1. Dans P(E) : AR1 B ⇔ A ⊂ B ; AR2 B ⇔ A ∩ B = ∅.
13
2. Dans Z : aR3 b ⇔ a et b ont la même parité ; aR4 b ⇔ ∃n ∈
N a − b = 3n ; aR5 b ⇔ a − b est divisible par 3.
Exercice 85. Soient (X, ≤) et (Y, ≤) deux ensembles ordonnés (on note
abusivement les deux ordres de la même façon). On définit sur X × Y la
relation (x, y) ≤ (x0 , y 0 ) ssi (x < x0 ) ou (x = x0 et y ≤ y 0 ). Montrer que c’est
un ordre et qu’il est total ssi X et Y sont totalement ordonnés.
Exercice 86. Un ensemble est dit bien ordonné si toute partie non vide
admet un plus petit élément.
1. Donner un exemple d’ensemble bien ordonné et un exemple d’ensemble
qui ne l’est pas.
2. Montrer que bien ordonné implique totalement ordonné.
3. La réciproque est-elle vraie ?
Exercice 87. Soit (E, ≤) un ensemble ordonné. On définit sur P(E) \ {∅}
la relation R par XRY ssi (X = Y ou ∀x ∈ X ∀y ∈ Y x ≤ y). Vérifier que
c’est une relation d’ordre.
a+b
Exercice 88. Montrer que a∗b = est une l.c.i sur ]−1, 1[ et déterminer
1 + ab
ses propriétés.
100.99 Autre
Exercice 89. Quels sont les entiers n tels que 4n ≤ n! ?
Exercice 90. Montrer que :
n
X 1
∀n ≥ 2, un = ∈
/ N.
k=1
k
Indication : montrer que
2pn + 1
∀n ≥ 2, ∃(pn , qn ) ∈ (N∗ )2 , un = .
2qn
Exercice 91. Soit f : N∗ → N∗ une application vérifiant :
∀n ∈ N∗ , f (n + 1) > f (f (n)).
Montrer que f = IdN∗ . Indications : que dire de k ∈ N tel que f (k) =
inf{f (n)|n ∈ N} ? En déduire que ∀n > 0, f (n) > f (0). Montrer ensuite que
∀n ∈ N, on a : ∀m > n, f (m) > f (n) et ∀m ≤ n, f (m) ≥ m (on pourra
introduire k tel que f (k) soit le plus petit entier de la forme f (m) avec
m > n). En déduire que f est strictement croissante et qu’il n’existe qu’une
seule solution au problème. Laquelle ?
14
n
kp.
P
Exercice 92. Pour p ∈ {1, 2, 3} on note Sp =
k=0
1. A l’aide du changement d’indice i = n − k dans S1 , calculer S1 .
2. Faire de même avec S2 . Que se passe-t-il ?
3. Faire de même avec S3 pour l’exprimer en fonction de n et S2 .
4. En utilisant l’exercice 50, calculer S3 .
Exercice 93. Pour calculer des sommes portant sur deux indices, on a intérêt
à représenter la zone du plan couverte par ces indices et à sommer en lignes,
colonnes ou diagonales... Calculer :
P
1. ij.
1≤i≤j≤n
P
2. i(j − 1).
1≤i<j≤n
P
3. (i − 1)j.
1≤i<j≤n
P
4. (n − i)(n − j).
1≤i≤j≤n
101.01 Application
Exercice 94. Soient f : R → R et g : R → R telles que f (x) = 3x + 1 et
g(x) = x2 − 1. A-t-on f ◦ g = g ◦ f ?
15
Exercice 98. Les fonctions suivantes sont-elles injectives ? surjectives ? bi-
jectives ?
f : Z → Z, n 7→ 2n ; f : Z → Z, n 7→ −n
f : R → R, x 7→ x2 ; f : R → R+ , x 7→ x2
f : C → C, z 7→ z 2 .
g ◦ f injective ⇒ f injective,
g ◦ f surjective ⇒ g surjective.
Montrer que :
g ◦ f et h ◦ g sont bijectives ⇔ f, g et h sont bijectives .
16
3. f est injective ssi ∀A ⊂ X f −1 (f (A)) = A.
4. f est bijective ssi ∀A ⊂ X f ({A) = {f (A).
101.03 Bijection
Exercice 107. Soient a, b ∈ R avec a 6= 0, et fa,b : R → R telle que
fa,b (x) = ax + b. Démontrer que fa,b est une permutation et déterminer sa
réciproque.
Exercice 109. Soit f : R → C t 7→ eit . Montrer que f est une bijection sur
des ensembles à préciser.
17
Exercice 111. Soit f : [1, +∞[→ [0, +∞[ telle que f (x) = x2 − 1. f est-elle
bijective ?
f g h
Exercice 112. Soient A − →B− →C− → D. Montrer que si g ◦ f et h ◦ g sont
bijectives alors f, g et h le sont également.
f g h
Exercice 113. Soient A − →B− →C− → A. Montrer que si h ◦ g ◦ f et g ◦ f ◦ h
sont injectives et f ◦ h ◦ g surjective alors f, g et h sont bijectives.
Exercice 114. Soit X un ensemble. Si A ⊂ X on note χA la fonction ca-
ractéristique associée. Montrer que Φ : P(X) → F(X, {0, 1}), A 7→ χA est
bijective.
Exercice 115. Soit E un ensemble non vide. On se donne deux parties A
et B de E et on définit l’application f : ℘(E) → ℘(E), X 7→ (A ∩ X) ∪ (B ∩
X c ). Discuter et résoudre l’équation f (X) = ∅. En déduire une condition
nécessaire pour que f soit bijective.
On suppose maintenant B = Ac . Exprimer f à l’aide de la différence symétrique
∆. Montrer que f est bijective, préciser f −1 . f est-elle involutive (i.e. f 2 =
id) ? Quelle propriété en déduit-on ?
101.99 Autre
102.01 Binôme de Newton et combinaison
Exercice 116. Démontrer que si p est un nombre premier, p divise Cpk pour
1 ≤ k ≤ p − 1.
Exercice 117. En utilisant la fonction x 7→ (1 + x)n , calculer :
n n n
X X X 1
Cnk ; kCnk ; Cnk .
k=0 k=1 k=1
k+1
p−k
Exercice 118. Démontrer que Cnk Cn−k = Cpk Cnp (pour 0 ≤ k ≤ p ≤ n). En
déduire que
Xn
p−k
Cnk Cn−k = 2p Cnp .
k=0
18
p p−1
Exercice 120. Démontrer que Cnp = Cn−1 + Cn−1 pour 1 ≤ p ≤ n − 1.
Exercice 121. Montrer que, pour p et n entiers naturels non nuls tels que
1 ≤ p ≤ n, on a :
p−1
pCnp = nCn−1 .
19
m−1 m−2
3. Cnm = Cn−2
m
+ 2Cn−2 + Cn−2 .
A 7→ (A ∩ X, A ∩ Y )
2. Montrer que pour p, q, r ∈ N tel que r ≤ p + q on a :
X
Cpi Cqj = Cp+q
r
.
i+j=r
3. En déduire que :
n
X
(Cnk )2 = C2n
n
.
k=0
P(E) → P(E)
Exercice 129. Soit E un ensemble, a ∈ E et f : X 7→ X ∪ {a} si a ∈
/X
X 7→ X − {a} si a ∈ X
S30 = 12 .2 + 22 .3 + . . . + (n − 1)2 .n S3 = 13 + 23 + . . . + n3
20
102.02 Cardinal
Exercice 132. Montrer que Z est dénombrable en utilisant l’application :
(
n 7→ 2n − 1 si n > 0 ;
φ:N→Z
n 7→ −2n sinon.
Exercice 133. Pour A, B deux ensembles de E on note A∆B = (A ∪ B) \
(A ∩ B). Pour E un ensemble fini, montrer :
Card A∆B = Card A + Card B − 2Card A ∩ B.
Exercice 134. Soit E un ensemble à n éléments, et A ⊂ E un sous-ensemble
à p éléments. Quel est le nombre de parties de E qui contiennent un et un
seul élément de A ?
Exercice 135. Déterminer le nombre de mots distincts que l’on peut former
avec 6 voyelles et 20 consonnes, chaque mot étant composé de 3 consonnes
et 2 voyelles, en excluant les mots qui renferment 3 consonnes consécutives.
Exercice 136. On considère les mains de 5 cartes que l’on peut extraire
d’un jeu de 32 cartes.
1. Combien y a-t-il de mains différentes ?
2. Combien y a-t-il de mains comprenant un as ?
3. Combien y a-t-il de mains comprenant au moins un valet ?
4. Combien y a-t-il de mains comprenant (à la fois) au moins un roi et au
moins une dame ?
Exercice 137. Soient A, A0 , B, B 0 quatre ensembles tels que :
Card(A) = Card(A0 ) = a et Card(B) = Card(B 0 ) = b.
1. Déterminer le nombre de bijections de A × B sur A0 × B 0 .
2. Supposons maintenant que {A, B}, {A0 , B 0 } forment deux partitions
de E, un ensemble. Déterminer le nombre de bijections f : E −→ E
telles que f (A) = A0 et f (B) = B 0 .
Exercice 138. Soient A et B deux sous ensembles finis d’un ensemble E.
1. Montrer que : Card(A ∪ B) = Card(A) + Card(B) − Card(A ∩ B).
2. Montrer par récurrence que si (Fi )1≤i≤n est une famille de sous-ensembles
finis de E alors : n n
[ X
Card( Fi ) ≤ Card(Fi )
i=1 i=1
avec égalité si les Fi sont deux à deux disjoints.
21
Exercice 139. Soient 1 ≤ k ≤ n. Déterminer le nombre de k-uplets (i1 , . . . , ik )
tels que 1 ≤ i1 < . . . < ik ≤ n.
102.99 Autre
Exercice 140. 1. (principe des bergers) Soient E, F deux ensembles avec
F ensemble fini, et f une surjection de E sur F vérifiant :
∀y ∈ F, Card(f −1 (y)) = p
Interpréter.
22
qu’une personne ait son cadeau car... il y a plus de personnes, mais c’est aussi
plus de cadeaux, donc une proportion plus élevée de cadeaux “acceptables”).
Soit Sn = σ({1, . . . , n}). On dit que σ ∈ Sn est un dérangement si ∀i ∈
{1, . . . , n} σ(i) 6= i. On note Ai = {σ ∈ Sn /σ(i) = i} et Dn l’ensemble des
dérangements.
1. Calculer Card(Ai ).
2. Exprimer Sn − Dn en fonction des Ai .
3. En déduire Card(Dn ) (on pourra utiliser l’exercice 141).
CardDn
4. Déterminer la limite de . (on rappelle que lim (1 + x + . . . +
n
CardSn n→+∞
x x
n!
) = e ).
Exercice 145. Soit E un ensemble de cardinal n, Re une relation d’équivalence
sur E, avec k classes d’équivalences et r couples (x, y) ∈ E 2 tels que x Re y.
Montrer que n2 ≤ kr.
23
Exercice 154. Montrer que ∀n ∈ N :
n(n + 1)(n + 2)(n + 3) est divisible par 24,
n(n + 1)(n + 2)(n + 3)(n + 4) est divisible par 120.
Exercice 155. Trouver tous les entiers relatifs n tels que n2 + n + 7 soit
divisible par 13.
Exercice 156. On considère le nombre m = 2n p, dans lequel n désigne
un entier naturel quelconque et p un nombre premier. Dresser la liste des
diviseurs de m, y compris 1 et m lui-même, et calculer, en fonction de m et
p, la somme S de tous ces diviseurs.
Exercice 157. Le diviseur d’une division est égal à 45 ; le reste est le carré
du quotient. Calculer le dividende entier naturel.
Exercice 158. Trouver le plus petit entier naturel n telle que le développement
décimal de 1/n admette une plus petite période de longueur 5, c’est-à-dire
1/n = 0, abcde abcde ab . . . avec a, b, . . . , e ∈ {0, 1, 2, . . . , 9}.
Exercice 159. Les nombres a, b, c, d étant des éléments non nuls de Z, dire
si les propriétés suivantes sont vraies ou fausses, en justifiant la réponse.
1. Si a divise b et c, alors c2 − 2b est multiple de a.
2. S’il existe u et v entiers tels que au + bv = d alors pgcd(a, b) = |d|.
3. Si a est premier avec b, alors a est premier avec b3 .
4. Si a divise b + c et b − c, alors a divise b et a divise c.
5. Si 19 divise ab, alors 19 divise a ou 19 divise b.
6. Si a est multiple de b et si c est multiple de d, alors a + c est multiple
de b + d.
7. Si 4 ne divise pas bc, alors b ou c est impair.
8. Si a divise b et b ne divise pas c, alors a ne divise pas c.
9. Si 5 divise b2 , alors 25 divise b2 .
10. Si 12 divise b2 , alors 4 divise b.
11. Si 12 divise b2 , alors 36 divise b2 .
12. Si 91 divise ab, alors 91 divise a ou 91 divise b.
Exercice 160. On définit les trois ensembles suivants :
E1 = {7n , n ∈ N}
E2 = {n ∈ N tel que n est multiple de 4}
E3 = {28n , n ∈ N}
24
1. Pour 1 ≤ i, j ≤ 3, déterminer si on a l’inclusion Ei ⊂ Ej .
2. Ecrire E1 ∩E2 sous la forme E = {n ∈ N , P(n)}. Montrer que E1 ∩E2 =
E3 .
Exercice 161. Montrer que si r et s sont deux nombres entiers naturels
somme de deux carrés d’entiers alors il en est de même pour le produit rs.
Exercice 162. Soit n un entier relatif. Montrer que soit 8 divise n2 , soit 8
divise n2 − 1, soit 8 divise n2 − 4.
Exercice 163. Étant donnés deux nombres relatifs n et p montrer que soit
np est pair, soit n2 − p2 est divisible par 8.
Exercice 164. Montrer que si n est un entier naturel somme de deux carrés
d’entiers alors le reste de la division euclidienne de n par 4 n’est jamais égal
à 3.
Exercice 165. 1. Soit n un entier naturel dont le reste de la division
euclidienne par 5 vaut 2 ou 3, montrer que n2 + 1 est divisible par 5.
2. Montrer que pour tout entier naturel n, l’entier n5 − n est divisible par
5.
Exercice 166. Soit n ∈ N∗ . Montrer que parmi les trois entiers n.(n + 1),
n.(n + 2) et (n + 1).(n + 2), il y en a exactement deux qui sont divisibles par
3.
Exercice 167. 1. Pour tout couple de nombres réels (x, y) montrer, par
récurrence, que pour tout n ∈ N∗ on a la relation
n−1
X
(∗) xn − y n = (x − y). xk y n−1−k .
k=0
25
Exercice 168. Calculer 20002000 modulo 7 et 2500 modulo 3.
Exercice 169. Soit a, b ∈ Z2 dont les restes modulo 11 sont 7 et 2 respecti-
vement. Donner le reste modulo 11 de a2 − b2 .
Exercice 170. 1. Montrer que 7 divise 22225555 + 55552222 ;
2. montrer que que 11 divise
10 5
105 510
105 510
5 + 10 ;
26
3. Le carré d’un entier est de la forme 3k ou 3k + 1, mais jamais de la
forme 3k + 2.
4. Le carré d’un entier est de la forme 4k ou 4k + 1, mais jamais de la
forme 4k + 2 ni de la forme 4k + 3.
5. Le cube de tout entier est de la forme 9k, 9k + 1 ou 9k + 8.
6. Si un entier est à la fois un carré et un cube, alors c’est une puissance
sixième, et il est de la forme 7k ou 7k + 1.
103.02 Sous-groupes de Z
Exercice 183. Montrer qu’il est équivalent dans Z de dire m divise n, ou
nZ ⊂ mZ.
27
Exercice 184. 1. Montrer que l’intersection de deux sous-groupes de Z
est un sous-groupe de Z. Caractériser le sous-groupe aZ ∩ bZ. Ca-
ractériser les sous-groupes suivants :
2Z ∩ 3Z ; 5Z ∩ 13Z ; 5Z ∩ 25Z.
Exercice 186. 1. Soit A une partie non vide de Z ; montrer que la fa-
mille des sous-groupes contenant A n’est pas vide. Soit H une partie
contenant A. Montrer l’équivalence des conditions suivantes :
i) H est l’intersection des sous-groupes de Z qui contiennent A,
ii) H est le plus petit sous-groupe de Z qui contient A,
iii) H est l’ensemble des sommes finies d’éléments de A ou d’éléments
dont l’opposé est dans A.
Si ces conditions sont vérifiées on dit que H est le sous-groupe engendré
par A.
2. Soient mZ et nZ deux sous-groupes de Z. Montrer que
mZ + nZ = {mu + nv | u, v ∈ Z}
a) est un sous-groupe de Z,
b) contient mZ et nZ,
c) est contenu dans tout sous-groupe de Z qui contient mZ et nZ.
d) Si mZ + nZ = dZ, que peut-on dire de d ?
3. Déterminer les sous-groupes engendrés par : 14Z ∪ 35Z ; 4Z ∪ 8Z ∪ 6Z ∪
64Z ; 2Z ∪ 3Z ; 4Z ∪ 21Z ; 5Z ∪ 25Z ∪ 7Z ; {70, 4}.
28
103.03 Pgcd, ppcm, algorithme d’Euclide
Exercice 187. Calculer le pgcd des nombres suivants :
1. 126, 230.
2. 390, 720, 450.
3. 180, 606, 750.
Exercice 188. 1. Calculer le ppcm des nombres : 108 et 144 ; 128 et 230 ;
6, 16 et 50.
2. Montrer que si a ≥ 1 et b ≥ 1 sont des entiers de pgcd d et, si on pose
a = da0 ; b = db0 , le ppcm de a et b est da0 b0 .
3. Montrer que si a, b, c sont des entiers supérieurs à 1, on a :
ax + by = c
7x − 9y = 1,
7x − 9y = 6,
11x + 17y = 5.
Exercice 192. Soient a et b deux entiers tels que a ≥ b ≥ 1 et pgcd(a, b) = 1.
1. Montrer que pgcd(a + b, a − b) = 1 ou 2,
2. Si pgcd(a, b) = 1, montrer que pgcd(a + b, ab) = 1,
3. Si pgcd(a, b) = 1, montrer que pgcd(a + b, a2 + b2 ) = 1 ou 2.
29
Exercice 193. Calculer par l’algorithme d’Euclide : 18480∧9828. En déduire
une écriture de 84 comme combinaison linéaire de 18480 et 9828.
Exercice 194. Déterminer le pgcd de 99 099 et 43 928. Déterminer le pgcd
de 153 527 et 245 479.
Exercice 195. Déterminer l’ensemble de tous les couples (m, n) tels que
955m + 183n = 1.
a ∧ (b1 b2 ) = 1 ⇔ (a ∧ b1 = 1 et a ∧ b2 = 1),
a ∧ (b1 . . . bn ) = 1 ⇔ ∀i = 1, . . . , n a ∧ bi = 1.
am ∧ bn = 1 ⇒ a ∧ b = 1.
m + n = 101 et pgcd(m, n) = 3
30
Exercice 204. Soit m et n deux entiers positifs.
1. Si pgcd(m, 4) = 2 et pgcd(n, 4) = 2, montrer que pgcd(m + n, 4) = 4.
2. Montrer que pour chaque entier n, 6 divise n3 − n.
3. Montrer que pour chaque entier n, 30 divise n5 − n.
4. Montrer que si m et n sont des entiers impairs, m2 + n2 est pair mais
non divisible par 4.
5. Montrer que le produit de quatre entiers consécutifs est divisible par 24.
6. Montrer que si pgcd(a, b) = 1, alors
– pgcd(a + b, a − b) ∈ {1, 2},
– pgcd(2a + b, a + 2b) ∈ {1, 3},
– pgcd(a2 + b2 , a + b) ∈ {1, 2},
– pgcd(a + b, a2 − 3ab + b2 ) ∈ {1, 5}.
Exercice 205. Trouver une CNS pour que ax+b ≡ 0 mod n ait une solution.
31
2. Résoudre dans Z2 les équations suivantes : 5x2 + 2xy − 3 = 0 ; y2 +
4xy − 2 = 0.
Exercice 218. Trouver deux nombres sachant que leur somme est 581 et
que le quotient de leur PPCM par leur pgcd est 240.
32
Exercice 219. Trouver les solutions entières de l’équation :
33
Exercice 226. Résoudre dans N l’équation 77x + 105y = 2401.
Exercice 227. Dans un pays nommé ASU, dont l’unité monétaire est le
rallod, la banque nationale émet seulement des billets de 95 rallods et des
pièces de 14 rallods.
1. Montrer qu’il est possible de payer n’importe quelle somme entière (à
condition bien sûr que les deux parties disposent chacune d’assez de
pièces et de billets).
2. On suppose que vous devez payer une somme S, que vous avez une
quantité illimitée de pièces et de billets, mais que votre créancier ne
puisse pas rendre la monnaie. Ainsi, il est possible de payer si S = 14,
mais pas si S = 13 ou si S = 15. . . Montrer qu’il est toujours possible
de payer si S est assez grande. Quelle est la plus grande valeur de S
telle qu’il soit impossible de payer S ?
Exercice 228. Trouver tous les points à coordonnées entières du plan d’équation
6x + 10y + 15z = 1997. Combien y a-t-il de solutions dans N3 ?
Exercice 229. 1. Trouver tous les points à coordonnées entières de la
4x − 2y − z − 5 = 0
droite de l’espace d’équations .
x + 3y − 4z − 7 = 0
x + 3y − 5z − 5 = 0
2. Même question avec la droite .
4x − 2y + z + 13 = 0
Exercice 230. Résoudre dans N et dans Z l’équation
1 1 1
+ =
x y 15
Exercice 231. Un coq coûte 5 pièces d’argent, une poule 3 pièces, et un lot
de quatre poussins 1 pièce. Quelqu’un a acheté 100 volailles pour 100 pièces ;
combien en a-t-il acheté de chaque sorte ?
Exercice 232. Soient a et b deux nombres entiers relatifs. On note d leur
pgcd. Construisons les suites an et bn n ∈ N, à valeurs dans Zde la manière
suivante :
a0 = a
b0 = b
34
1. Montrer que si dn est le pgcd de an et bn alors dn est également le pgcd
de an+1 et bn+1 .
2. Déduire de la questionh précédente que d est le pgcd des nombres an
et bn pour tout n ∈ N.
3. Montrer que la suite bn est strictement décroissante. Que peut-on en
déduire ?
4. Déduire de ce qui précède que pour tout couple d’entiers relatifs (a, b)
il existe un couple d’entier relatifs (u, v) tel que :
d = au + bv.
35
2. Soit(x, y, z) ∈ N3 tels que x2 +y 2 = z 2 . On suppose que pgcd(x, y, z) = 1
(a) Montrer que x et y ne sont pas de mêmes parité.
(b) On suppose x pair et y impair. On pose :
x = 2u, z − y = 2v, z + y = 2w
x = 2mn, y = m2 − n2 , z = m2 + n2
x = 2mn, y = m2 − n2 , z = m2 + n2
alors
x2 + y 2 = z 2 .
Exercice 238. 1. Montrer par récurrence que ∀n ∈ N, ∀k > 1 on a :
n+k n k−1
Y n+i
22 − 1 = 22 − 1 × (22 + 1).
i=0
n
2. On pose Fn = 22 +1. Montrer que pour m 6= n, Fn et Fm sont premiers
entre eux.
3. En déduire qu’il y a une infinité de nombres premiers.
Exercice 239. Les nombres a, b, c, d étant des éléments non nuls de Z, dire
si les propriétés suivantes sont vraies ou fausses, en justifiant la réponse.
1. Si a divise b et b divise c, alors a divise c.
2. Si a divise b et c, alors a divise 2b + 3c.
3. S’il existe u et v entiers tels que au + bv = 4 alors pgcd(a, b) = 4.
4. Si 7a − 9b = 1 alors a et b sont premiers entre eux.
5. Si a divise b et b divise c et c divise a, alors |a| = |b|.
6. (( a et b premiers entre eux )) équivaut à (( ppcm(a, b) = |ab| )).
7. Si a divise c et b divise d, alors ab divise cd.
8. Si 9 divise ab et si 9 ne divise pas a, alors 9 divise b.
9. Si a divise b ou a divise c, alors a divise bc.
36
10. (( a divise b )) équivaut à (( ppcm(a, b) = |b| )).
11. Si a divise b, alors a n’est pas premier avec b.
12. Si a n’est pas premier avec b, alors a divise b ou b divise a.
Exercice 240. 1. Soit p ∈ Z un nombre premier. Montrer que si a ∈
Z n’est pas congru à 0 modulo p alors p ne divise pas a et donc
pgcd(a, p) = 1.
2. Soit a ∈ Z non congru à 0 modulo p avec p premier. Montrer en utilisant
le a) qu’il existe u ∈ Z non congru à 0 modulo p vérifiant au ≡ 1[p].
(Remarquer que cela donne un inverse de a modulo p).
3. Montrer que si p n’est pas premier, il existe des éléments a, u ∈ Z non
nuls modulo p tels que au ≡ 0[p].
Exercice 241. 1. Montrer que deux entiers non nuls consécutifs sont tou-
jours premiers entre eux.
2. Montrer que pour tout entier naturel n, pgcd((n + 1)2 , n + 2) = 1.
Exercice 242. Prouver que pour vérifier qu’un entier p est premier, il suffit
√
de vérifier qu’il n’a pas de diviseurs inférieurs ou égaux à p.
Exercice 243 (Théorème de Wilson). Démontrer que tout nombre premier
p divise (p − 1)! + 1.
Exercice 244. Montrer que les nombres suivants ne sont pas premiers :
1. n4 − 20n2 + 4 pour n ∈ N.
1
2. 4
(n3 + (n + 2)3 ) pour n ≥ 2.
3. a + 4b4 pour a, b ≥ 2.
4
37
Exercice 247. Soit n un nombre premier et p ∈ {1, ..., n − 1}, montrer que
ndivise Cnp .
∃N0 ∈ N, ∀n ≥ N0 , n ∈ ax + by|(x, y) ∈ N2 .
103.99 Autre
Exercice 249. Résoudre en nombres entiers naturels l’équation :
(x + 1)(y + 2) = 2xy.
Exercice 250. Montrer que (0, 0, 0) est le seul triplet (x, y, z) d’entiers na-
turels tels que l’on ait :
x2 + y 2 = 3z 2 .
38
2. Nombre de module 3 et d’argument −π/8.
Exercice 256. Placer dans le plan cartésien, les points d’affixes suivantes :
π
z1 = i, z2 = 1 + i, z3 = −2 + 2i, z4 = e−i 3 .
Exercice 257. Mettre chacun des nombres complexes suivants sous la forme
a + ib, a ∈ R et b ∈ R.
−2 1 1 + 2i 2 + 5i 2 − 5i
√ , , , + .
1 − i 3 (1 + 2i)(3 − i) 1 − 2i 1 − i 1+i
Exercice 258. 1. Mettre sous forme trigonométrique les nombres com-
√ 4
plexes suivants : z1 = 3 + 3i, z2 = −1 − 3i, z3 = − i, z4 = −2, z5 =
3
eiθ + e2iθ .
√
2. Calculer ( 1+i2 3 )2000 .
39
√ √
6−i 2
Exercice 263. Calculer le module et l’argument de u = 2
et v = 1 − i.
En déduire le module et l’argument de w = uv .
Exercice 264. Écrire sous la forme partie réelle-partie imaginaire, puis sous
la forme module-argument le nombre complexe :
√ !2
1 + i − 3(1 − i)
.
1+i
40
Exercice 275. Mettre sous forme trigonométrique 1 + eiθ où θ ∈] − π, π[.
Donner une interprétation géométrique.
Exercice 276. Montrer que si |z| ≤ k < 1 alors 1 − k ≤ |1 + z| ≤ 1 + k.
Faire un dessin et montrer qu’il peut y avoir égalité.
Exercice 277. Montrer algébriquement et géométriquement que si |z| = 1
alors |1 + z| ≥ 1 ou |1 + z 2 | ≥ 1.
√
Exercice 278. Résoudre l’équation exp(z) = 3 + 3i.
x4 − 30x2 + 289 = 0.
41
1. Mettre j et j 2 sous forme algébrique.
2. Vérifier que 1 + j + j 2 = 0.
3. Factoriser le polynôme z 3 − 8i.
Exercice√ 287. 1. Calculer les racines carrées de 1 + i, 7 + 24i, i, 5 + 12i,
1+i
√ 3.
3+i
2. Résoudre les équations suivantes :
(a) z 2 + z + 1 = 0
(b) z 2 + z − 2 = 0
(c) z 2 − (5 − 14i)z − 2(5i + 12) = 0
(d) z 2 + 4z + 5 = 0
(e) z 2 − (3 + 4i)z − 1 + 5i = 0
(f) z 4 − (1 − i)z 2 − i = 0
(g) z 4 + 4z 3 + 6z 2 + 4z − 15 = 0
Exercice 288. Résoudre dans C les équations suivantes :
1. z 2 − (11 − 5i)z + 24 − 27i = 0.
2. z 3 + 3z − 2i = 0.
Exercice 289. On considère dans C l’équation (E) suivante :
z 2 − (1 + a) (1 + i) z + 1 + a2 i = 0,
Pα (z) = z 2n − 2 cos(α)z n + 1.
(a) Justifier la factorisation suivante de Pα :
α
α 2π
α 2(n −
2 2 2
Pα (z) = z − 2 cos + 1 z − 2 cos + + 1 . . . z − 2 cos +
n n n n n
42
(b) Prouver, à l’aide des nombres complexes par exemple, la formule
suivante :
2 θ
1 − cos θ = 2 sin , θ ∈ R.
2
(c) Calculer Pα (1). En déduire
2 α
α α π α (n − 1)π sin
sin2 sin2 + . . . sin2 + = 2
.
2n 2n n 2n n 4n−1
sin(α/2)
2n−1 Hn (α) = .
sin(α/2n)
43
√
Exercice 293. Résoudre dans C l’équation suivante : z 4 = (1 − i) / 1 + i 3 .
et en déduire que, si z 6= 1, on a :
zn − 1
1 + z + z 2 + ... + z n−1 = .
z−1
ix x
2. Vérifier que pour tout x ∈ R , on a exp(ix) − 1 = 2i exp 2
sin 2
.
3. Soit n ∈ N∗ . Calculer pour tout x ∈ R la somme :
44
4. z 5 = z̄.
S = 1 + 2ε + 3ε2 + · · · + nεn−1 .
z 6 + (7 − i)z 3 − 8 − 8i = 0.
β β2 β3
+ + = −2
1 + β2 1 + β4 1 + β6
45
104.04 Géométrie
Exercice 312. Déterminer l’ensemble des nombres complexes z tels que :
z − 3
1. = 1,
z − 5
√
z − 3
2. = 2.
z − 5 2
Exercice 313. 1. Résoudre dans C l’équation (1) (z − 2)/(z − 1) = i. On
donnera la solution sous forme algébrique.
2. Soit M, A, et B les points d’affixes respectives z, 1, 2. On suppose que
M 6= A et que M 6= B. Interpréter géométriquement le module et un
argument de (z − 2)/(z − 1) et retrouver la solution de l’équation (1).
M (x, y) 7→ x + iy = z,
où z est appelé l’affixe de M. Soit f : P rgP qui à tout point M d’affixe z
associe M 0 d’affixe z 0 = z+i
z−i
.
1. Sur quel sous ensemble de P , f est-elle définie ?
2. Calculer |z 0 | pour z affixe d’un point M situé dans le demi plan ouvert
M (x, y) 7→ x + iy = z,
où z est appelé l’affixe de M. Soit g : P rgP qui à tout point M d’fixe z 6= −1
associe g(M ) d’affixe z 0 = 1+z
1−z
.
1. Calculer z + z¯ pour |z| = 1.
0 0
46
1. La courbe C a-t-elle des points d’intersection avec le rectangle ouvert
R dont les sommets sont :
A = (−3, 2)
B = (4, 2)
C = (4, −1)
D = (−3, −1).
47
Exercice 321. Montrer que pour u, v ∈ C, on a |u + v|2 + |u − v|2 =
2(|u|2 + |v|2 ).
Exercice 326. Déterminer les nombres complexes z tels que le triangle ayant
pour sommets les points d’affixes z, z 2 , z 3 soit rectangle au point d’affixe z.
Exercice 327. Déterminer les nombres complexes z ∈ C∗ tels que les points
d’affixes z, z1 et (1 − z) soient sur un même cercle de centre O.
|z − 1| ≤ 1, |z + 1| ≤ 1.
48
qui nous permet d’identifier le plan avec l’ensemble des nombres complexes
C.
i A1
A2
A0
O 1
A3
A4
104.05 Trigonométrie
Exercice 330. On rappelle la formule (θ ∈ R) :
eiθ = cos θ + i sin θ.
1. Etablir les formules d’Euler (θ ∈ R) :
eiθ + e−iθ eiθ − e−iθ
cos θ = et sin θ = .
2 2i
2. En utilisant les formules d’Euler, linéariser (ou transformer de produit
en somme) (a, b ∈ R) :
2 cos a cos b ; 2 sin a sin b ; cos2 a ; sin2 a.
49
3. A l’aide de la formule : eix eiy = ei(x+y) (x, y ∈ R), retrouver celles pour
sin(x + y), cos(x + y) et tan(x + y) en fonction de sinus, cosinus et
tangente de x ou de y ; en déduire les formules de calcul pour sin(2x),
cos(2x) et tan(2x) (x, y ∈ R).
x
4. Calculer cos x et sin x en fonction de tan (x 6= π + 2kπ , k ∈ Z).
2
5. Etablir la formule de Moivre (θ ∈ R) :
(cos θ + i sin θ)n = cos(nθ) + i sin(nθ).
6. En utilisant la formule de Moivre, calculer cos(3x) et sin(3x) en fonction
de sin x et cos x.
Exercice 331. 1. Calculer cos 5θ, cos 8θ, sin 6θ, sin 9θ, en fonction des
lignes trigonométriques de l’angle θ.
2. Calculer sin3 θ, sin4 θ, cos5 θ, cos6 θ, à l’aide des lignes trigonométriques
des multiples entiers de θ.
Exercice 332. En utilisant les nombres complexes, calculer cos 5θ et sin 5θ
en fonction de cos θ et sin θ.
Exercice 333. 1. Soit θ ∈ R. A l’aide de la formule de Moivre exprimer
en fonction de cos θ et de sin θ :
Calculer C et S.
Exercice 336. Résoudre dans R les équations :
1 1
sin x = , cos x = − , tan x = −1,
2 2
et placer sur le cercle trigonométrique les images des solutions ; résoudre dans
R l’équation
2π
cos(5x) = cos −x .
3
50
Exercice 337. Calculer sin(25π/3), cos(19π/4), tan(37π/6).
Exercice 338. Résoudre l’équation : 2 sin2 x−3 sin x−2 = 0, puis l’inéquation :
2 sin2 x − 3 sin x − 2 > 0.
Exercice 339. Etudier le signe de la fonction donnée par f (x) = cos 3x +
cos 5x.
Exercice
√ 340. Simplifier, suivant la valeur de x ∈ [−π, π], l’expression
1 + cos x + | sin x/2|.
Exercice 341. Résoudre dans R les équations suivantes : (donner les va-
leurs des solutions appartenant à ]−π, π] et les placer sur le cercle trigo-
nométrique).
1. sin (5x) = sin 2π
+ x ,
π
3 x
2. sin 2x − 3 = cos 3 ,
3. cos (3x) = sin (x).
√
Exercice 342. A quelle condition sur le réel m l’équation 3 cos(x) +
sin(x)
√ = m a-t-elle une solution réelle ? Résoudre cette équation pour m =
2.
Exercice 343. Résoudre dans R les inéquations suivantes :
104.99 Autre
Exercice 345. Montrer que tout nombre complexe z non réel de module 1
1+ir
peut se mettre sous la forme 1−ir , où r ∈ R.
Exercice 346. Soit u, v des nombres complexes non réels tels que |u| =
u+v
|v| = 1 et uv 6= −1. Montrer que 1+uv est réel.
Exercice 347. Calculer les sommes suivantes :
n
X n
X
cos(kx) ; Cnk cos(kx).
k=0 k=0
51
Exercice 348. Soit Z[i] = {a + ib ; a, b ∈ Z}.
1. Montrer que si α et β sont dans Z[i] alors α + β et αβ le sont aussi.
2. Trouver les élements inversibles de Z[i], c’est-à-dire les éléments α ∈
Z[i] tels qu’il existe β ∈ Z[i] avec αβ = 1.
3. Vérifier que quel que soit ω ∈ C il existe z ∈ Z[i] tel que |ω − z| < 1.
4. Montrer qu’il existe sur Z[i] une division euclidienne, c’est-à-dire que,
quels que soient α et β dans Z[i] il existe q et r dans Z[i] vérifiant :
|Re(z)| + |Im(z)|
Exercice 349. Montrer que ∀z ∈ C √ ≤ |z| ≤ |Re(z)| +
2
|Im(z)|. Étudier les cas d’égalité.
∀n ∈ N, xn = zn − α.
et interpréter géométriquement.
52
Exercice 353 (Examen octobre 1999). On définit une fonction f de C − {i}
dans C − {1} en posant
z+i
f (z) = .
z−i
1. On suppose z réel. Quel est le module de f (z) ?
2. Trouver les nombres complexes z tels que f (z) = z.
53
Exercice 361. Déterminer a, b ∈ Z de façon à ce que le polynôme aX n+1 −
bX n + 1 soit divisible par le polynôme (X − 1)2 . Calculer alors le quotient
des deux polynômes.
Exercice 362. Existe-t-il un polynôme P de degré 7 tel que (X − 1)4 divise
P (X) + 1 et (X + 1)4 divise P (X) − 1 ?
Exercice 363. Effectuer les divisions par puissances croissantes de :
1. P = 1 par Q = 1 − X, à l’ordre n,
2. P = 1 + X par Q = 1 + X 2 à l’ordre 5,
X3 X5
3. P = X − 6
+ 12
par Q = 1 − 2X 2 + X 4 à l’ordre 5.
Exercice 364. Effectuer les divisions euclidiennes de
3X 5 + 4X 2 + 1 par X 2 + 2X + 3,
3X 5 + 2X 4 − X 2 + 1 par X 3 + X + 2,
X 4 − X 3 + X − 2 par X 2 − 2X + 4.
Exercice 365. Dans C[X], effectuer les divisions euclidiennes de
X 2 − 3iX − 5(1 + i) par X − 1 + i,
4X 3 + X 2 par X + 1 + i.
Exercice 366. Effectuer la division selon les puissances croissantes de :
X 4 + X 3 − 2X + 1 par X 2 + X + 1 à l’ordre 2.
54
1. Suivant les puissances décroissantes.
2. À l’ordre 4 (c’est-à-dire tel que le reste soit divisible par X 5 ) suivant
les puissances croissantes.
Exercice 378. Quels sont les polynômes P ∈ C[X] tels que P 0 divise P ?
105.02 Pgcd
Exercice 379. Calculer pgcd(P, Q) lorsque :
1. P = X 3 − X 2 − X − 2 et Q = X 5 − 2X 4 + X 2 − X − 2,
2. P = X 4 + X 3 − 2X + 1 et Q = X 3 + X + 1.
Exercice 382. Montrer qu’il existe deux polynômes : U, V , vérifiant : (?) (X−
1)n U + X n V = 1. Déterminer U1 et V1 de degré strictement inférieur à n,
satisfaisant cette égalité. En déduire tous les polynômes U, V vérifiant (?).
55
Exercice 383. Soient P, Q deux polynômes premiers entre eux.
1. Montrer qu’alors P n et Qm sont premiers entre eux où n, m sont deux
entiers positifs.
2. Montrer de même que P + Q et P Q sont premiers entre eux.
Exercice 386. Trouver tous les polynômes U et V de R[X] tels que AU +BV
soit un pgcd de A et B avec A = X 4 − 2X 3 − 2X 2 + 10X − 7 et B =
X 4 − 2X 3 − 3X 2 + 13X − 10.
A = X 5 + 4X 4 + 6X 3 + 6X 2 + 5X + 2
B = X 2 + 3X + 2
C = X 3 + 2X 2 + X + 2.
56
2. Montrer que quels que soient les entiers positifs b et q, X b − 1 divise
X bq − 1. En déduire que le reste de la division de X a − 1 par X b − 1
est X r − 1 où r est le reste de la division dans N de a par b. Quel est
alors le pgcd de X a − 1 et X b − 1 ? Application : trouver le pgcd de
X 5400 − 1 et X 1920 − 1.
3. P étant un polynôme quelconque de C[X], et a et b deux entiers na-
turels, quel est le pgcd de P a − 1 et P b − 1 ? Indication : utiliser le
théorème de Bézout dans Z et dans C[X].
U (X − 1)2 + V (X − 2)3 = d.
57
105.03 Racine, décomposition en facteurs irréductibles
Exercice 396. 1. Montrer que le polynôme P (X) = X 5 − X 2 + 1 admet
une unique racine réelle et que celle-ci est irationnelle.
2. Montrer que le polynôme Q(X) = 2X 3 − X 2 − X − 3 a une racine
rationnelle (qu’on calculera). En déduire sa décomposition en produit
de facteurs irréductibles dans C[X].
Exercice 401. Décomposer dans R[X], sans déterminer ses racines, le po-
lynôme P = X 4 + 1, en produit de facteurs irréductibles.
58
Exercice 404. Prouver que B divise A, où :
A = X 3n+2 + X 3m+1 + X 3p et B = X 2 + X + 1,
A = (X + 1)2n − X 2n − 2X − 1 et B = X(X + 1)(2X + 1),
A = nX n+1 − (n + 1)X n + 1 et B = (X − 1)2 .
Exercice 406. Soit P un polynôme de R[X] tel que P (x) ≥ 0 pour tout
x ∈ R.
Montrer qu’il existe S, T ∈ R[X] tels que P = S 2 + T 2 (on utilisera la
factorisation dans C[X]). Indications :
1. Soient a, b ∈ R, déterminer c, d ∈ R tels que : ab = c2 − d2 , vérifier que
(a2 + b2 )(c2 + d2 ) = (ac + bd)2 + (bc − ad)2 .
2. Résoudre le problème pour P de degré 2.
3. Conclure.
Exercice 412. Dans R[X] et dans C[X], décomposer les polynômes suivants
en facteurs irréductibles.
1. X 3 − 3.
2. X 12 − 1.
59
Exercice 413. Quelle est la décomposition de X 6 +1 en facteurs irréductibles
dans C[X] ? Dans R[X] ?
Exercice 414. Soit P le polynôme X 4 +2X 2 +1. Déterminer les multiplicités
des racines i et −i, de deux façons différentes : soit en décomposant P dans
C[X], soit en utilisant le polynôme dérivé de P .
Exercice 415. Soit le polynôme P = X 8 + 2X 6 + 3X 4 + 2X 2 + 1.
1. Montrer que j est racine de ce polynôme. Déterminer son ordre de
multiplicité.
2. Quelle conséquence peut-on tirer de la parité de P ?
3. Décomposer P en facteurs irréductibles dans C[X] et dans R[X].
Exercice 416. Soit E le polynôme du troisième degré : aX 3 + bX 2 + cX + d
avec a, b, c, d ∈ R et a 6= 0, et soit x1 , x2 , x3 ses trois racines dans C. Trouver
un polynôme ayant pour racines x1 x2 , x2 x3 et x3 x1 .
Exercice 417. Soient x1 , x2 , x3 les racines de X 3 − 2X 2 + X + 3. Calculer
x31 + x32 + x33 .
Exercice 418. Soit n ∈ N fixé. Montrer qu’il y a un nombre fini de po-
lynômes unitaires de degré n à coefficients entiers ayant toutes leurs racines
de module inférieur ou égal à 1.
n
1
X k . Pn a-t-il une racine double ?
P
Exercice 419. Soit n ≥ 2 et Pn (X) = k!
k=0
60
105.04 Fraction rationnelle
Exercice 424. Décomposer les fractions rationnelles suivantes :
3
sur C puis sur R
X3 +1
X3
sur R
X3 − 1
X2 + X + 1
sur R
(X − 1)2 (X + 1)2
1
F (X) = sur C en remarquant que F (jX) = F (X)
(X 3 − 1)2
X7 + 1
sur R
(X 2 + 1)(X 2 + X + 1)
3X 5 + 2X 4 + X 2 + 3X + 2
sur R
X4 + 1
1
2n
sur C puis sur R
X +1
X3 + X
sur R
(X 2 + X + 1)2
X 3 −3X 2 +X−4
Exercice 425. 1. Décomposer X−1
en éléments simples sur R.
2X 3 +X 2 −X+1
2. Décomposer X 2 −3X+2
en éléments simples sur R.
2X 3 +X 2 −X+1
3. Décomposer X 2 −2X+1
en éléments simples sur R.
X 4 +2X 2 +1
4. Décomposer X 2 −1
en éléments simples sur R.
X
5. Décomposer X 2 −4
en éléments simples sur R.
X 5 +X 4 +1
6. Décomposer X 3 −X
en éléments simples sur R.
X 5 +X 4 +1
7. Décomposer X(X−1)4
en éléments simples sur R.
X 5 +X 4 +1
8. Décomposer (X−1)3 (X+1)2
en éléments simples sur R.
X 7 +3
9. Décomposer (X 2 +X+2)3
en éléments simples sur R.
(3−2i)X−5+3i
10. Décomposer X 2 +iX+2
en éléments simples sur C.
X+i
11. Décomposer X 2 +i
en éléments simples sur C.
X
12. Décomposer (X+i)2
en éléments simples sur C.
61
X 2 +1
13. Décomposer X 4 +1
en éléments simples sur R et sur C.
X
14. Décomposer X 4 +1
en éléments simples sur R et sur C.
X 2 +X+1
15. Décomposer X 4 +1
en éléments simples sur R et sur C.
X 5 +X+1
16. Décomposer X 4 −1
en éléments simples sur R et sur C.
X 5 +X+1
17. Décomposer X 6 −1
en éléments simples sur R et sur C.
X 3 −2
18. Décomposer X 4 (X 2 +X+1)2
en éléments simples sur R et sur C.
X
19. Décomposer (X 2 +1)(X 2 +4)
en éléments simples sur R et sur C.
X 2 −3
20. Décomposer (X 2 +1)(X 2 +4)
en éléments simples sur R et sur C.
2x4 + x3 + 3x2 − 6x + 1
Exercice 426. Décomposition en éléments simples Φ = .
2x3 − x2
2x5 − 8x3 + 8x2 − 4x + 1
Exercice 427. Décomposition en éléments simples Φ = .
x3 (x − 1)2
4x6 − 2x5 + 11x4 − x3 + 11x2 + 2x + 3
Exercice 428. Décomposition en éléments simples Φ = .
x(x2 + 1)3
1
Exercice 429. Soient a et b deux réels distincts et F (X) = .
(X − a)n (X
− b)n
n
En utilisant la formule de Taylor en a pour f (X) = (X−a) F (X), décomposer
F sur R.
Exercice 430. Donner une CNS sur f ∈ C(X) pour qu’il existe g ∈ C(X)
tel que f = g 0 .
62
105.99 Autre
Exercice 432. Montrer que pour tout n ∈ N∗ il existe un polynôme Pn et
un seul tel que
∀θ ∈ R, Pn (2 cos θ) = 2 cos nθ.
Montrer que Pn est unitaire et que ses coefficients sont entiers. En déduire
les r rationnels tels que cos rπ soit rationnel.
Exercice 433. Déterminer, s’il en existe, tous les idéaux J de R[X] tels que :
I(P ) ⊂ J ⊂ R[X], avec I(P ) idéal engendré par P dans les cas suivants :
P = X 2 + X + 1, P = X 2 + 2X + 1, P = X 3 + 3X − 4.
63
Exercice 440. Soit (P, Q) ∈ Rn [X]2 tels que ∃(a, A) ∈ (R+∗ )2 , ∀x ∈] −
a, a[, |P (x) − Q(x)| ≤ A |xn+1 | . Que dire de P et Q ?
1 (n)
Exercice 441. Soient Wn = (X 2 − 1)n , Ln = 2n n!
Wn .
1. Donner le degré de Ln , son coefficient dominant, sa parité, calculer
Ln (1). Donner L0 , L1 , L2 .
0
2. Démontrer : ∀n ≥ 1, (X 2 − 1)Wn = 2nXWn , en déduire :
00 0
∀n ∈ N, (X 2 − 1)Ln + 2XLn − n(n + 1)Ln = 0.
0 0
3. Montrer ensuite : ∀n ≥ 1, L0n = XLn−1 + nLn−1 , puis nLn = XLn −
0
Ln−1 .
4. Montrer enfin que les polynômes Ln peuvent être définis par la récurrence :
64
3. Montrer avec le lemme que P (z0 ) = 0.
Exercice 446. Soit P ∈ R[X] un polynôme dont tous les zéros sont réels et
distincts, montrer que φ = (P 0 )2 − P P 00 n’a pas de zéro réel.
Exercice 447. Soit K ⊆ C un corps pour les lois usuelles sur C et P ∈ K[X]
non constant.
1. Montrer que si α est racine de P de multiplicité m ∈ [1, +∞[ alors α
est racine du polynôme P 0 avec la multiplicité m − 1.
2. On suppose K = R et P scindé sur R. Montrer que P 0 est scindé sur
R (on utilisera le théorème de Rolle).
65
106.01 Définition, sous-espace
Exercice 451. Déterminer lesquels des ensembles E1 , E2 , E3 et E4 sont des
sous-espaces vectoriels de R3 . Calculer leurs dimensions.
E1 = {(x, y, z) ∈ R3 ; x + y − z = x + y + z = 0}.
E2 = {(x, y, z) ∈ R3 ; x2 − z 2 = 0}.
E3 = {(x, y, z) ∈ R3 ; ex ey = 0}.
E4 = {(x, y, z) ∈ R3 ; z(x2 + y 2 ) = 0}.
Exercice 452. Soit R∗+ muni de la loi interne ⊕ définie par a⊕b = ab, ∀a, b ∈
R∗+ et de la loi externe ⊗ telle que λ ⊗ a = aλ , ∀a ∈ R∗+ , ∀λ ∈ R. Montrer
que E = (R∗+ , ⊕, ⊗) est un R-espace vectoriel.
Exercice 453. Parmi les ensembles suivants reconnaı̂tre ceux qui sont des
sous-espaces vectoriels.
E1 = (x, y, z) ∈ R3 ; x + y + a = 0, et x + 3az = 0
Exercice 454. Parmi les ensembles suivants, reconnaı̂tre ceux qui sont des
sous-espaces vectoriels :
E1 = {(x, y, z) ∈ R3 /x + y = 0}; E10 = {(x, y, z) ∈ R3 /xy = 0}.
E2 = {(x, y, z, t) ∈ R4 /x = 0, y = z}; E20 = {(x, y, z) ∈ R3 /x = 1}.
E3 = {(x, y) ∈ R2 /x2 + xy ≥ 0}; E30 = {(x, y) ∈ R2 /x2 + xy + y 2 ≥ 0}.
E4 = {f ∈ RR /f (1) = 0}; E40 = {f ∈ RR /f (0) = 1};
E4 ” = {f ∈ RR /f est croissante}.
Exercice 456. Dire si les objets suivants sont des espaces vectoriels :
1. L’ensemble des fonctions réelles sur [0, 1], continues, positives ou nulles,
pour l’addition et le produit par un réel.
2. L’ensemble des fonctions réelles sur R vérifiant limx→+∞ f (x) = 0 pour
les mêmes opérations.
66
2x1 − x2 + x3 = 0
3. L’ensemble des solutions (x1 , x2 , x3 ) du système : x1 − 4x2 + 7x3 = 0
x1 + 3x2 − 6x3 = 0.
G ⊂ F =⇒ F ∩ (G + H) = G + (F ∩ H).
67
Exercice 460. Montrer que {(x, y, z) ∈ R3 /x + y + z = 0 et 2x − y + 3z = 0}
est un sous-espace vectoriel de R3 .
Exercice 465. Soient dans R4 les vecteurs e~1 (1, 2, 3, 4) et e~2 (1, −2, 3, −4).
Peut-on déterminer x et y pour que (x, 1, y, 1) ∈ V ect{e~1 , e~2 } ? Et pour que
(x, 1, 1, y) ∈ V ect{e~1 , e~2 } ?
68
Exercice 467. Dans l’espace R4 , on se donne cinq vecteurs : V1 = (1, 1, 1, 1),
V2 = (1, 2, 3, 4), V3 = (3, 1, 4, 2), V4 = (10, 4, 13, 7), V5 = (1, 7, 8, 14). Cher-
cher les relations de dépendance linéaires entre ces vecteurs. Si ces vecteurs
sont dépendants, en extraire au moins une famille libre engendrant le même
sous-espace.
Exercice 468. Dans l’espace R4 , on se donne cinq vecteurs : V1 = (1, 1, 1, 1),
V2 = (1, 2, 3, 4), V3 = (3, 1, 4, 2), V4 = (10, 4, 13, 7), V5 = (1, 7, 8, 14). À
quelle(s) condition(s) un vecteur B = (b1 , b2 , b3 , b4 ) appartient-il au sous-
espace engendré par les vecteurs V1 , V2 , V3 , V4 , V5 ? Définir ce sous-espace
par une ou des équations.
Exercice 469. Soient les vecteurs e1 = (1, 2, 3, 4), e2 = (1, −2, 3, −4) de
R4 . Peut-on déterminer x et y pour que (x, 1, y, 1) ∈ Vect{e1 , e2 } ? pour que
(x, 1, 1, y) ∈ Vect{e1 , e2 } ?
Exercice 470. Soit E un espace vectoriel sur R et x, y, z, t une famille libre
d’éléments de E, les familles suivantes sont-elles libres ?
1. x, 2y, z.
2. x, z.
3. x, 2x + t, t.
4. 3x + z, z, y + z.
5. 2x + y, x − 3y, t, y − x.
Exercice 471. Dans R4 , comparer les sous-espaces F et G suivants :
F = Vect{(1, 0, 1, 1), (−1, −2, 3, −1), (−5, −3, 1, −5)}
G = Vect{(−1, −1, 1, −1), (4, 1, 2, 4)}
Exercice 472. On suppose que v1 , v2 , v3 , . . . , vn sont des vecteurs indépendants
de Rn .
1. Les vecteurs v1 − v2 , v2 − v3 , v3 − v4 , . . . , vn − v1 sont-ils linéairement
indépendants ?
2. Les vecteurs v1 + v2 , v2 + v3 , v3 + v4 , . . . , vn + v1 sont-ils linéairement
indépendants ?
3. Les vecteurs v1 , v1 +v2 , v1 +v2 +v3 , v1 +v2 +v3 +v4 , . . . , v1 +v2 +· · ·+vn
sont-ils linéairement indépendants ?
Exercice 473. Soient E et F les
sous-espaces
vectoriels
deR3 engendrés
res-
2 1 3 5
pectivement par les vecteurs { 3 , −1} et {7 , 0 }. Montrer
−1 −2 0 −7
que E et F sont égaux.
69
Exercice 474. Prouver que dans R3 , les vecteurs u1 = (2, 3, −1) et u2 =
(1, −1, −2) engendrent le même s.e.v. que les vecteurs v1 = (3, 7, 0) et v2 =
(5, 0, −7).
√ √ √
Exercice 475. 1. Montrer que les systèmes : S1 = (1; 2) et S2 = (1; 2; 3)
sont libres dans R considéré comme Q-espace vectoriel.
√ √ √
2. Soient, dans R2 , les vecteurs u1 = (3+ 5, 2+3 5) et u2 = (4, 7 5−9).
Montrer que le système (u1 , u2 ) est Q-libre et R-lié.
3. Soient les vecteurs v1 = (1 − i, i) et v2 = (2, −1 + i) dans C2 .
(a) Montrer que le système (v1 , v2 ) est R-libre et C-lié.
(b) Vérifier que le système S = {(1, 0), (i, 0), (0, 1), (0, i)} est une base
de l’e.v. C2 sur R, et donner les composantes des vecteurs v1 , v2
par rapport à cette base.
Exercice 477. Dans F(R, R), les trois fonctions x 7→ sin x, x 7→ sin 2x,
x 7→ sin 3x, sont-elles linéairement indépendantes ? Généraliser.
70
(
R→R
Exercice 481. Soit α ∈ R et fα : . Montrer que
x 7→ 1 si x = α , 0 sinon
la famille (fα )α∈R est libre.
Exercice 483. Montrer que les familles suivantes sont libres dans RR , et ce
quelque soit N ∈ N∗ :
L ∩ (M + N ) = L ∩ M + L ∩ N ?
71
Exercice 488. Soit E = ∆1 (R, R) et F = {f ∈ E/f (0) = f 0 (0) = 0}. Mon-
trer que F est un sous-espace vectoriel de E et déterminer un supplémentaire
de F dans E.
0 0 1 0 1
des vecteurs de R4 . Posons F = Vect {e1 , e2 }, G = Vect {e3 , e4 }, G0 =
Vect {e3 , e4 , e5 }. Montrer que E = F ⊕ G et E 6= F ⊕ G0 .
2. Supposons que E est de dimension finie n, que dim (F ) = p et E =
F ⊕ G.
(a) Calculer dim (G).
(b) Montrer que tout élément x de E se décompose d’une manière
unique en une somme x = y + z avec y ∈ F et z ∈ G.
(c) Soient F = {f1 , · · · , fk } une famille libre de F et G = {g1 , · · · , gl }
une famille libre de G. Montrer que la famille F ∪ G est libre.
(d) Soit ϕ une application linéaire de E dans Rq , q ∈ N. Construire
deux applications linéaires ψ et ψ 0 de E dans Rq telles que : ∀y ∈
F : ψ 0 (y) = 0, ∀z ∈ G : ψ(z) = 0 et ∀x ∈ E : ϕ(x) = ψ(x) + ψ 0 (x).
Montrer que l’ensemble des suites constantes et l’ensemble des suites conver-
geant vers 0 sont des sous-espaces supplémentaires de E.
72
106.04 Base
1 −1 1
Exercice 492. Montrer que les vecteurs { 1 , 1 , 0 } forment
1 0 −1
1 1 0
une base de R3 . Calculer les coordonnées respectives des vecteurs 0 , 0 , 0
0 1 1
dans cette base.
Exercice 493. Soient v~1 (1, 2, 3, 4), v~2 (2, 2, 2, 6), v~3 (0, 2, 4, 4), v~4 (1, 0, −1, 2), v~5 (2, 3, 0, 1)
dans R4 . Soient F = V ect{v~1 , v~2 , v~3 } et G = V ect{v~4 , v~5 }. Déterminer une
base des sous-espaces F ∩ G, F, G et F + G.
Exercice 494. 1. Montrer que les vecteurs x1 = (0, 1, 1), x2 = (1, 0, 1)
et x3 = (1, 1, 0) forment une base de R3 . Trouver dans cette base les
composantes du vecteur x = (1, 1, 1).
2. Donner, dans R3 , un exemple de famille libre, qui n’est pas génératrice.
3. Donner, dans R3 , un exemple de famille génératrice, mais qui n’est pas
libre.
Exercice 495. On considère dans R4 , F = lin{a, b, c} et G = lin{d, e},
avec a = (1, 2, 3, 4), b = (2, 2, 2, 6), c = (0, 2, 4, 4), d = (1, 0, −1, 2) et e =
(2, 3, 0, 1). Déterminer des bases des sous-espaces F ∩ G, F , G, F + G.
Exercice 496. Dans l’espace P5 des polynômes de degré ≤ 5, on définit les
sous-ensembles :
E1 = {P ∈ P5 | P (0) = 0}
E2 = {P ∈ P5 | P 0 (1) = 0}
E3 = {P ∈ P5 | x2 + 1 divise P }
E4 = {P ∈ P5 | x 7→ P (x) est une fonction paire}
E5 = {P ∈ P5 | ∀x, P (x) = xP 0 (x)}.
1. Déterminer des bases des sous-espaces vectoriels E1 , E2 , E3 , E4 , E5 ,
E1 ∩ E2 , E1 ∩ E3 , E1 ∩ E2 ∩ E3 , E1 ∩ E2 ∩ E3 ∩ E4 .
2. Déterminer dans P5 des sous-espaces supplémentaires de E4 et de E1 ∩
E3 .
Exercice 497. Dans R4 on considère l’ensemble E des vecteurs (x1 , x2 , x3 , x4 )
vérifiant l’équation x1 + x2 + x3 + x4 = 0. L’ensemble E est-il un sous-espace
vectoriel de R4 ? Si oui, en donner une base.
Exercice 498. Vrai ou faux ? On désigne par E un R-espace vectoriel de
dimension finie.
73
1. Si les vecteurs x, y, z sont deux à deux non colinéaires, alors la famille
x, y, z est libre.
2. Soit x1 , x2 , . . . , xp une famille de vecteurs. Si aucun n’est une combi-
naison linéaire des autres, la famille est libre.
Exercice 500. Dans R3 , les vecteurs suivants forment-ils une base ? Sinon
décrire le sous-espace qu’ils engendrent.
1. v1 = (1, 1, 1), v2 = (3, 0, −1), v3 = (−1, 1, −1).
2. v1 = (1, 2, 3), v2 = (3, 0, −1), v3 = (1, 8, 13).
3. v1 = (1, 2, −3), v2 = (1, 0, −1), v3 = (1, 10, −11).
74
1. Soient D1 , D2 , D3 des droites vectorielles de R3 distinctes deux à deux.
Alors R3 est somme de D1 , D2 , D3 .
2. Soient F et G des hyperplans vectoriels de E. Alors E 6= F ∪ G.
3. Soient P1 et P2 des plans vectoriels de E tels que P1 ∩ P2 = {0}. Alors
dim E ≥ 4.
4. Soient F et G des sous-espaces de dimension 3 de R5 . Alors F ∩G 6= {0}.
5. Soit (e1 , e2 , e3 , e4 ) la base canonique de R4 et F = lin{e1 , e3 }. Tout
sous-espace vectoriel supplémentaire de F contient e2 .
une base de E ?
Que se passe-t-il si on suppose que P décrit l’ensemble des polynômes de
degré ≤ 9 ?
75
2. Montrer que {1, X + 2, (X + 2)X, (X + 2)X(X − 1), (X + 2)X(X −
1)(X − 5)} est une base de P4 . Calculer directement (indépendamment
de la question précédente) les coordonnées de F dans cette base.
3. Montrer que l’ensemble des polynômes X(X − 1)(X − 5)(X − 6), (X +
2)(X −1)(X −5)(X −6), (X +2)X(X −5)(X −6), (X +2)X(X −1)(X −
6), (X + 2)X(X − 1)(X − 5) forment une base de P4 . Calculer direc-
tement (indépendamment des questions précédentes) les coordonnées
de F dans cette base.
4. Dans laquelle des diverses bases ci-dessus le calcul de F vous paraı̂t-il
le plus simple ?
1 1 t
Exercice 509. Déterminer pour quelles valeurs de t ∈ R les vecteurs 0 , 1 , 0
t t 1
3
forment une base de R .
Exercice 510. Soit (Σ) le système d’équations linéaires :
x + 3y + 2z = 0
x+y+z+t=0
x−t=0
76
Exercice 513. Pour k = 2, 3, 4 montrer que Vk est un s.e.v. de Ck , et en
donner une base :
V4 = {(a, b, c, d) ∈ C4 /a + ib = b + ic = c + id}.
Exercice 514. Soit n ∈ N et E = Rn [X], l’espace vectoriel des polynômes
à coefficients réels, de degré ≤ n.
1. Soit β = (P0 , P1 , ..., Pn ) un système de (n + 1) polynômes tels que, ∀k,
0 ≤ k ≤ n, deg Pk = k. Montrer que β est une base de E.
2. Soit P un polynôme de degré n. Montrer que : γ = (P, P 0 , . . . , P (n) )
est une base de E et déterminer les composantes du polynôme Q défini
par : Q(X) = P (X + a), (a réel fixé), dans la base γ.
3. Démontrer que le système S = (X k (1 − X)n−k )0≤k≤n est une base
de E, et déterminer, pour tout p ∈ {0, 1, . . . , n}, les composantes du
polynôme X p dans la base S.
Exercice 515. Soient v1 = (1, 0, 0, −1), v2 = (2, 1, 0, 1), v3 = (1, −1, 1, −1), v4 =
(7, 2, 0, −1) et v5 = (−2, −3, 1, 0). Donner une base du sous-espace vectoriel
F =< v1 , v2 , v3 , v4 , v5 >. Déterminer un supplémentaire de G dans F dans
R4 .
Exercice 516. Soient le triplet v1 = (1, 2, 3, 0), v2 = (−1, 1, 2, 1), v3 =
(1, 5, 8, 1) et le triplet w1 = (0, 3, 5, 1), w2 = (1, −1, 1, 0), w3 = (0, 0, 3, 1). On
considère les sous-espaces vectoriels F =< v1 , v2 , v3 > et G =< w1 , w2 , w3 >.
Donner une base des sous-espaces suivants F, G, F ∩ G et F + G.
Exercice 517. Soit
77
2. Calculer les composantes de w = (1 + i, 1 − i, i) dans cette base.
√ √ √
Exercice 520. 1. Montrer que le système s1 = (1, 2) et s2 = (1, 2, 3)
sont libres dans R considéré comme un espace vectoriel sur Q.
√ √ √
2. Soient dans R2 , les vecteurs u1 = (3+ 5, 2+3 5) et u2 = (4, 7 5−9).
Montrer que le système (u1 , u2 ) est Q–libre et R–lié.
3. Soient dans C2 , les vecteurs r1 = (1 + i, 1 − 2i) et r2 = (3i − 1, 5).
Montrer que le système (r1 , r2 ) est R–libre et C–lié.
106.05 Dimension
Exercice 527. Calculer la dimension du sous-espace vectoriel de R4 engendré
par les vecteurs V1 = (0, 1, 2, 3), V2 = (1, 2, 3, 4) et V3 = (2, 3, 4, 5).
Exercice 529. Montrer que tout sous-espace vectoriel d’un espace vectoriel
de dimension finie est de dimension finie.
78
Exercice 530. Soient P0 , P1 , P2 et P3 ∈ R2 [X] définis par
(X − 1)(X − 2) X(X − 1)
P0 (X) = , P1 (X) = ,
2 2
(X − 1)(X − 3)
P2 (X) = 2X(X − 2), P3 (X) = .
3
Exprimer 1, X, X 2 en fonction de P0 , P1 et P2 . On note F = V ect{P0 , P1 }
et G = V ect{P2 , P3 }. Calculer dim F , dim G, dim(F + G) et dim(F ∩ G).
Vérifier que
4
1 2 −1 2
1
, e3 = 1 , e4 = 0 , e5 = 3.
1 1 −1 0
3 1 2 1
Soient E l’espace vectoriel engendré par e1 , e2 , e3 et F celui engendré par
e4 , e5 . Calculer les dimensions respectives de E , F , E ∩ F , E + F .
Exercice 533. Soient E = {(x, y, z, t) ∈ R4 /x + y + z + t = 0} et F = {(x, y, z, t) ∈ R4 /x + y = z
Déterminer dim E, dim F, dim(E + F ), dim(E ∩ F ).
Exercice 534. Montrer que f : R3 → R3 , (x, y, z) 7→ (z, x − y, y + z) est un
automorphisme.
Exercice 535. Soit E un Q-espace vectoriel de dimension n. Montrer que
Exercice 536. Montrer qu’il existe une unique forme linéaire f sur R2 telle
que f (1, 2) = 2 et f (−2, 1) = 5. Déterminer le noyau et l’image de f .
Exercice 537. Déterminer suivant la valeur de x ∈ R le rang de la famille
de vecteurs e1 = (1, x, −1), e2 = (x, 1, x), e3 = (−1, x, 1).
Exercice 538. Soit E un espace vectoriel de dimension 3 et f ∈ L(E) telle
que f 2 6= 0 et f 3 = 0. Soit x0 ∈ E/f 2 (x0 ) 6= 0.
79
1. Montrer que (x0 , f (x0 ), f 2 (x0 )) est une base.
2. Montrer que l’ensemble des endomorphismes qui commutent avec f est
un sous-espace vectoriel de L(E) de base (id, f, f 2 ).
Exercice 539. Soit E de dimension finie et f ∈ L(E). Montrer l’équivalence
des trois propriétés :
(i) ker f = ker f 2 .
(ii) Imf = Imf 2 .
(iii) E = ker f ⊕ Imf .
Exercice 540. Soient E et F de dimensions finies et u, v ∈ L(E, F ).
1. Montrer que rg(u + v) ≤ rg(u) + rg(v).
2. En déduire que |rg(u) − rg(v)| ≤ rg(u + v).
Exercice 541. Soit (f, g) ∈ (L(E))2 où E est un K-espace vectoriel de
dimension finie n, montrer les inégalités :
rg(f ) + rg(g) = n.
et de plus :
– f0 est injective ;
– ∀j ∈ {1, ..., n − 1}, Imfj−1 = Ker(fj );
– fn−1 est surjective.
80
Montrer que
n
X
(−1)j αj = 0.
j=0
dim(H1 ∩ H2 ) ≥ n − 2.
Généraliser.
Exercice 546. Donner un exemple d’endomorphisme d’un espace vectoriel
injectif et non surjectif, puis d’un endomorphisme surjectif et non injectif.
Exercice 547. Soit E un espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L(E),
montrer l’équivalence :
81
2. Soit x 6= 0, monter que x et f (x) sont linéairement indépendants, et
qu’ils engendrent un sous-espace stable de E.
3. Montrer qu’il existe p sous-espaces de dimension deux stables par f ,
p
L
E1 ...Ep tels que : E = Ei . En déduire une “bonne” formule de calcul
i=1
de f.
q = inf{j ∈ N∗ |f j = 0}.
1. Montrer que : ∃x0 ∈ E tel que {x0 , f (x0 ), ..., f q−1 (xo )} soit libre. En
déduire q ≤ n.
2. Soit r = dim Ker(f ). Montrer que r > 0 et que
n
≤ q ≤ n + 1 − r.
r
106.99 Autre
107.01 Définition
Exercice 553. Notations :
C : ensemble des fonctions numériques continues sur [0, 1].
Cd : ensemble des fonctions numériques ayant une dérivée continue sur [0, 1].
C(R) et C 1 (R) : définis de façon analogue pour les fonctions définies sur R.
P : ensemble des polynômes sur R.
Pn : ensemble des polynômes sur R, de degré ≤ n.
Dire si les applications suivantes sont des applications linéaires :
1. R → R : x 7→ 2x2 .
2. R → R : x 7→ 4x − 3.
√
3. R → R : x 7→ x2 .
4. R2 → R2 : (x, y) 7→ (y, x).
f (t)
5. C → C : f 7→ {t 7→ 1+t2
}.
6. C → R : f 7→ f (3/4).
R1
7. C → R : f 7→ f (1/4) − 1/2
f (t) dt.
8. R2 → R : (x, y) 7→ 3x + 5y.
82
p
9. R2 → R : (x, y) 7→ 3x2 + 5y 2 .
10. R2 → R : (x, y) 7→ sin(3x + 5y).
11. R2 → R2 : (x, y) 7→ (−x, y).
12. R2 → R : (x, y) 7→ xy.
x2 y
13. R2 → R : (x, y) 7→ si x2 + y 2 6= 0 et0 sinon.
x2 +y 2
R1
7 {x 7→ e−x 0 f (t) dt}.
14. C → Cd : f →
15. P → Pn : A 7→ quotient de A par B à l’ordre n selon les puissances
croissantes (B et n fixés, avec B(0) 6= 0).
−−→ −−→ −−→ − →
16. R2 → R2 : M 7→ M 0 défini par : OM 0 =
OM
−
OM−→
si OM 6= 0 et 0 sinon.
−−→ − → →
−
17. R3 → R : M 7→ OM · V où V = (4, −1, 1/2).
√
18. R → R3 : x 7→ (2x, x/π, x 2).
19. C → R : f 7→ maxt∈[0,1] f (t).
20. C → R : f 7→ maxt∈[0,1] f (t) − mint∈[0,1] f (t).
21. R2 → R2 : (x, y) 7→ la solution du système d’équations en (u, v) :
3u − v = x
6u + 2v = y.
83
Exercice 554. Soient f et g, applications de C dans C, définies par f (z) = z̄
et g(z) = Re(z). Montrer que f et g sont linéaires sur C en tant que R-e.v.,
et non linéaires sur C en tant que C-e.v.
f3 : (x, y, z) ∈ R3 7→ (2x + y + z, y − z, x + y) ∈ R3
f4 : P ∈ R[X] 7→ P 0 ∈ R[X], f5 : P ∈ R3 [X] 7→ P 0 ∈ R3 [X]
f6 : P ∈ R3 [X] 7→ (P (−1), P (0), P (1)) ∈ R3 , f7 : P ∈ R[X] 7→ P −(X−2)P 0 ∈ R[X].
84
2. Montrer que f Ker(g ◦ f ) = Kerg ∩ Imf .
Exercice 560. E1 et E2 étant deux sous-espaces vectoriels de dimensions
finies d’un espace vectoriel E, on définit l’application f : E1 × E2 → E par
f (x1 , x2 ) = x1 + x2 .
1. Montrer que f est linéaire.
2. Déterminer le noyau et l’image de f .
3. Appliquer le théorème du rang.
Exercice 561. Soit E l’espace vectoriel des polynômes de degré inférieur ou
égal à n. Pour p ≤ n on note ep le polynôme x 7→ xp . Soit f l’application
définie sur E par f (P ) = Q avec Q(x) = P (x + 1) + P (x − 1) − 2P (x).
1. Montrer que f est une application linéaire de E dans E.
2. Calculer f (ep ) ; quel est son degré ? En déduire ker f , Im f et le rang
de f .
3. Soit Q un polynôme de Im f ; montrer qu’il existe un polynôme unique
P tel que : f (P ) = Q et P (0) = P 0 (0) = 0.
Exercice 562. Soit E, F , G trois espaces vectoriels, f et g deux applications
f g
linéaires E → F → G ; montrer que :
85
1. Si e1 , e2 , . . . , ep est libre, il en est de même de u(e1 ), u(e2 ), . . . , u(ep ).
2. Si u(e1 ), u(e2 ), . . . , u(ep ) est libre, il en est de même de e1 , e2 , . . . , ep .
3. Si e1 , e2 , . . . , ep est génératrice, il en est de même de u(e1 ), u(e2 ), . . . , u(ep ).
4. Si u(e1 ), u(e2 ), . . . , u(ep ) est génératrice, il en est de même de e1 , e2 , . . . , ep .
5. Si u(e1 ), u(e2 ), . . . , u(ep ) est une base de Im u, alors e1 , e2 , . . . , ep est
une base d’un sous-espace vectoriel supplémentaire de Keru.
g ◦ f = 0 ⇐⇒ Imf ⊂ Kerg.
86
Exercice 574. Soit f ∈ L(E) telle que f 3 = f 2 + f . Montrer que E =
ker(f ) ⊕ Im(f ) (on remarquera que f ◦ (f 2 − f − id) = 0).
Exercice 575. Soit f ∈ L(E). Montrer que ker(f ) ∩ Im(f ) = f (ker(f ◦ f )).
Exercice 579. Soit (e~1 , e~2 , e~3 ) une base de R3 , et λ un nombre réel. Démontrer
que la donnée de
φ(e~1 ) = e~1 + e~2
φ(e~2 ) = e~1 − e~2
φ(e~3 ) = e~1 + λe~3
87
– f est quelconque.
f1 : (x, y) ∈ R2 7→ (2x + y, ax − y) ∈ R2 ,
f2 : (x, y, z) ∈ R3 7→ (xy, ax, y) ∈ R3 ,
f3 : P ∈ R[X] 7→ aP 0 + P ∈ R[X],
f4 : P ∈ R3 [X] 7→ P 0 ∈ R2 [X],
f5 : P ∈ R3 [X] 7→ (P (−1), P (0), P (1)) ∈ R3 ,
f6 : P ∈ R[X] 7→ P − (X − 2)P 0 ∈ R[X].
Exercice 583. Soit f ∈ L(E) non nul ; montrer que f est injective si et
seulement si pour tout couple (E1 , E2 ) de sous-espaces supplémentaires de E,
la somme f (E1 )+f (E2 ) est directe (i.e. f (E1 ) et f (E2 ) sont supplémentaires).
∀x ∈ E, ∃λ ∈ K, f (x) = λx.
Montrer :
∃µ ∈ K, f = µid.
Exercice 586. Soit f ∈ L(E) telle que f 3 = f 2 + f + id. Montrer que f est
un automorphisme.
88
3. Déduire de 2. que si E est de dimension finie n, il existe une base
β = (εi )1≤i≤n , telle que ∀i, f (εi ) = λi εi avec λi = 1 ou λi = 2.
89
4. Montrer que E est le graphe d’une application linéaire ϕ de R2 dans
lui-même. Déterminer sa matrice dans une base que l’on définira au
préalabe.
90
3. Même question avec l’application e0y de Rn [X] à valeurs dans R définie
en posant e0y (P (X)) = P 0 (y) (en désignant par P 0 le polynôme dérivé
de P ).
4. Démontrer, à l’aide de ces deux résultats, qu’il existe dans R6 [X] un
polynôme P non nul et ayant les propriétés suivantes : P (0) = P (1) =
P (2) = 0 et P 0 (4) = P 0 (5) = P 0 (6) = 0.
Exercice 596. Soit f : R2 → R2 , (x, y) 7→ 31 (−x + 2y, −2x + 4y). Montrer
que f est la bı̂ı̂ı̂ı̂p par rapport à bı̂ı̂ı̂ı̂p parallèlement à bı̂ı̂ı̂ı̂p.
Exercice 597. E est un R−espace L vectoriel, F et G deux sous-espaces
supplémentaires de E : E = F G. On pose s(u) = uL F − uG où u = uF + uG
est la décomposition (unique) obtenue grâce à E = F G. s est la symétrie
par-rapport à F de direction G.
1. Montrer que s ∈ L(E), que u ∈ F ⇔ s(u) = u, u ∈ G ⇔ s(u) = −u,
donner Ker(s) et calculer s2 .
2. Réciproquement si f ∈ L(E) vérifie f 2 = idE . On pose p = f +id 2
E
.
Calculer f (u) en fonction de p(u) et u. Vérifier que p est un projecteur,
calculer son noyau et son image. Montrer que f est la symétrie par
rapport à F = {u ∈ E|f (u) = u} de direction G = {u ∈ E|f (u) = −u}.
Exercice 598. Soient p et q deux projecteurs de E, espace vectoriel, tels
que pq = qp (p et q commutent). Montrer que pq et (p + q − pq) sont deux
projecteurs de E, et que :
Im(pq) = Imp ∩ Imq,
Im(p + q − pq) = Imp + Imq.
Exercice 599. Soient p et q deux projecteurs de E, espace vectoriel ; donner
une condition nécessaire et suffisante pour que p + q soit un projecteur de E ;
donner alors Im(p + q) et Ker(p + q). L
Indication : on montrera que Im(p + q) = Imp Imq et que Ker(p + q) =
Ker(p) ∩ Ker(q).
Exercice 600. Soit E l’espace vectoriel des applications de R dans R, P le
sous-espace des fonctions
L paires et I le sous-espace des fonctions impaires.
Monter que E = P I. Donner l’expression du projecteur sur P de direction
I.
Exercice 601. Soit E = R[X] l’espace vectoriel des polynômes, et f : E →
E définie par :
P (−X) − P (X)
∀P ∈ E, f (P )(X) = .
2
91
Ker(f ) mais que f 2 = −f. Quel
L
Montrer que f ∈ L(E), que E = Imf
théorème cet exemple illustre t-il ?
Exercice 602. Soit E = Rn [X] l’espace vectoriel des polynômes de degré
≤ n, et f : E → E définie par :
0
f (P ) = P + (1 − X)P .
92
107.99 Autre
108.01 Propriétés élémentaires, généralités
Exercice 605. Effectuer le produit des matrices :
−1 −1 0 a b c 1 a c
2 1 1 −1 1 2 0
× × 1 4 −1 c b a × 1 b b
3 2 1 1 3 1 4
2 1 2 1 1 1 1 c a
Calculer M 2 , M 3 , M 4 , M 5 .
3. Que remarque-t-on ?
1. Calculer AB.
2. Calculer BA.
93
3. Que remarque-t-on ?
1 0 0
Exercice 609. Trouver les matrices qui commutent avec A = 0 1 1 .
3 1 2
a b
De même avec A = .
0 a
0 1 1
Exercice 610. Soit A = 1 0 1 . Calculer A2 et vérifier que A2 =
1 1 0
A + 2I3 , où I3 est la matrice identité 3 × 3. En déduire que A est inversible
et calculer son inverse.
1 1 0
Exercice 611. 1. Soit A = 0 1 1 et soit B = A − I3 .
0 0 1
(a) Calculer B 2 , B 3 en déduire une formule de récurrence que l’on
démontrera pour B n , pour tout entier n.
(b) Développer (B + I3 )n par la formule du binome et simplifier.
(c) En déduire An Pour tout entier n.
1 1 1 1
0 1 1 1 n
2. Soit A = 0 0 1 1 . Pour tout entier n, calculer A en utilisant
0 0 0 1
A − I4 .
1 0 0
Exercice 612. 1. On considère la matrice A = 0 1 1 .
3 1 1
1 1 1 1 1 1
(a) Soient B = 0 1 0 et C = 1 2 1
1 0 0 0 −1 −1
Montrer que AB = AC, a-t-on A = C ? A peut-elle être inver-
sible ?
(b) Déterminer toutes les matrices F telles que A × F = O (O étant
la matrice dont tous les coefficients sont nuls).
1 2
2. Soit A = 3 4 . Déterminer toutes les matrices B telles que
−1 4
BA = I2 .
94
3. Soient A et B deux matrices carrées n × n telles que AB = A + In .
Montrer que A est inversible et déterminer son inverse (en fonction de
B).
Exercice 613. suivantes.
1 1 2 1 1 1 0 0 0 1 1 1 1 1 3 1 1 1 1 2
2 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 2 1 1 2 0 2 1 1 2
1 1 1 2 1 , 1 0 1 0 0 , 1 1 1 2 2 , 1 1 1 2 2
2 1 1 1 1 1 0 0 1 0 2 1 1 1 3 2 1 1 1 3
1 1 1 1 2 1 0 0 0 1 1 −1 1 1 0 1 −1 1 1 0
Exercice 614. Soit A une matrice carrée d’ordre n ; on suppose que A2 est
une combinaison linéaire de A et In : A2 = αA + βIn .
1. Montrer que An est également une combinaison linéaire de A et In pour
tout n ∈ N∗ .
2. Montrer que si β est non nul, alors A est inversible et que A−1 est en-
core combinaison linéaire de A et In .
95
n
Exercice 619. Soit E le sous ensemble de M3 (R) défini par E = M (a, b, c) =
a 0 c o
0 b 0 a, b, c ∈ R .
c 0 a
1. Montrer que E est un sous-espace vectoriel de M3 (R) stable pour la
multiplication des matrices. Calculer dim (E).
2. Soit M (a, b, c) un élément de E. Déterminer, suivant les valeurs des
paramètres a, b et c ∈ R son rang. Calculer (lorsque cela est possible)
l’inverse M (a, b, c)−1 de M (a, b, c).
3. Donner une base de E formée de matrices inversibles et une autre
formée de matrices de rang 1.
96
x
2 0 0
Exercice 625. Soit G = 0 1 x , x ∈ R . Montrer que G est un
0 0 1
groupe multiplicatif.
cos θ − sin θ
Exercice 626. Soit A(θ) = pour θ ∈ R. Calculer An (θ)
sin θ cos θ
pour n ∈ Z.
0 0 0
Exercice 627. Soit A = −2 1 −1.
2 0 2
1. Calculer A3 − 3A2 + 2A.
2. Quel est le reste de la division euclidienne de X n par X 3 − 3X 2 + 2X ?
3. Calculer An pour n ∈ N.
4. A est-elle inversible ?
Exercice 628. Soient A et B ∈ Mn (Q) telles que ∀X ∈ Mn (Q) tr(AX) =
tr(BX). Montrer que A = B.
Exercice 629. Que peut-on dire d’une matrice A ∈ Mn (R) qui vérifie
tr(AtA) = 0 ?
Exercice
1 1 630. Discuter suivant les valeurs de λ ∈ R le rang de la matrice
1 2 3
1 1 1 .
2 3 4
1 1
3 4
λ
1 2 1
Exercice 631. Calculer l’inverse de 1 2 −1.
−2 −2 −1
Exercice 632. Déterminer l’ensemble des matrices M ∈ Mn (R) telles que :
∀H ∈ Mn (R), M H = HM.
97
Exercice 635. Montrer que si (A, B) ∈ Mn (R) et AB = A + B alors AB =
BA.
E = {A ∈ Mn (R)|∃(a, b) ∈ R2 ; A = aI + bJ}.
∀A ∈ E, ∀n ∈ N, ∃(an , bn ) ∈ R2 ; An = an I + bn J
Exercice 638. Soit (A, B) ∈ (Mn (C))2 tel que ∀X ∈ Mn (C), AXB = 0.
Montrer que A = 0 ou B = 0.
98
Exercice 642. Soit A ∈ Mn (R) nilpotente, on définit :
X Ai
exp A = ,
i≥0
i!
la somme étant finie et s’arrêtant par exemple au premier indice i tel que Ai =
0. Montrer que si A et B sont nilpotentes et commutent, alors exp(A + B) =
exp(A) exp(B). En déduire que exp(A) est toujours inversible et calculer son
inverse.
Exercice 645 (Examen). Soient (xn )n∈N et (yn )n∈N deux suites réelles, vérifiant
la relation de récurrence linéaire suivante :
n x
n+1 = −9x −18y
n n
yn+1 = 6xn +12yn
99
5. Montrer que la réunion B1 ∪ B2 forme une base B de R2 . Soit P la
matrice formée des composantes des vecteurs de B relativement à la
base canonique de R2 . Montrer que P est inversible, et que le produit
P −1 AP est une matrice diagonale D qu’on calculera.
6. Montrer que An = P Dn P −1 . Calculer Dn , et en déduire An , pour tout
n ∈ N.
7. Donner les termes généraux xn et yn .
100
3. Même question pour l’application f de R3 dans lui-même définie par :
101
Exercice 651. Soient E un espace vectoriel de dimension n, f une appli-
cation linéaire de E dans lui-même et x un élément de E tel que la famille
f (x), ..., f n (x) soit libre.
1. Montrer que la famille x, f (x), . . . , f n−1 (x) est une base de E. Déduiser-
en que f est bijective.
2. On suppose maintenant que f n (x) = x. Déterminer la matrice de f
dans la base x, f (x), . . . , f n−1 (x).
Exercice 653. Soit R[X] l’espace vectoriel des polynômes à coefficients réels.
1. Soit n ∈ N. Montrer que Rn [X], ensemble des polynômes à coefficients
réels et de degré inférieur ou égal à n, est un sous-espace vectoriel de
R[X]. Montrer que la famille 1, X, . . . , X n est une base de Rn [X].
2. Soient f , g et h les applications de R[X] dans lui-même définies par :
f (P (X)) = XP (X),
g(P (X)) = P 0 (X),
h(P (X)) = (P (X))2 .
Montrer que les applications f et g sont linéaires, mais que h ne l’est
pas. f et g sont-elles injectives ? Surjectives ? Déterminer la dimension
de leurs noyaux respectifs. Déterminer l’image de f .
3. On désigne par fn et gn les restrictions de f et de g à Rn [X]. Montrer
que l’image de gn est incluse dans Rn [X] et celle de fn est incluse
dans Rn+1 [X]. Déterminer la matrice de gn dans la base 1, X, ..., X n de
Rn [X]. Déterminer la matrice de fn de la base 1, X, ..., X n dans la base
1, X, ..., X n+1 . Calculer les dimensions respectives des images de fn et
de gn .
−1 2
Exercice 654. Soient A = et f l’application de M2 (R) dans lui-
1 0
même M 7→ AM. Montrer que f est linéaire. Déterminer sa matrice dans la
base canonique de M2 (R).
Exercice 655. Soit ϕ une application linéaire de R2 dans lui-même telle que
ϕ 6= 0 et ϕ2 = 0.
1. Construire des exemples de telles applications.
2. Soit x ∈ R2 tel que ϕ(x) 6= 0. Montrer que {x, ϕ(x)} est une base de
R2 . Déterminer la matrice de ϕ dans cette base.
102
Exercice 656. Soit E un espace vectoriel et ϕ ∈ L(E).
1. On suppose que Ker(ϕ) = Ker(ϕ2 ). Soit p ≥ 1 et x ∈ Ker(ϕp ). Montrer
que x ∈ Ker(ϕp−1 ). En déduire que Ker(ϕp ) = Ker(ϕ) pour tout p ≥ 1.
2. Montrer de même que si Ker(ϕ2 ) = Ker(ϕ3 ) alors Ker(ϕp ) = Ker(ϕ2 )
pour tout p ≥ 2.
3. On suppose désormais que ϕ est une application linéaire de R3 dans
lui-même telle que ϕ2 6= 0. Soit x ∈ R3 tel que ϕ2 (x) 6= 0. Montrer que
{x, ϕ(x), ϕ2 (x)} est une base de R3 . Déterminer la matrice de ϕ dans
cette base.
103
Exercice 660. Soit (e1 , e2 , e3 ) une base de l’espace E à trois dimensions sur
un corps K. IE désigne l’application identique de E. On considère l’applica-
tion linéaire f de E dans E telle que :
f (e1 ) = 2e2 + 3e3 , f (e2 ) = 2e1 − 5e2 − 8e3 , f (e3 ) = −e1 + 4e2 + 6e3 .
104
1 1 −1
4. On pose P = 0 −1 1 . Vérifier que P est inversible et calculer
−1 0 1
P . Quelle relation lie A, B, P et P −1 ?
−1
1 3 α β
Exercice 663. Soit Mα,β la matrice : Mα,β = 2 −1 2 1 ∈ M3,4 (R).
−1 1 2 0
Déterminer pour quelles valeurs de α et de β l’application linéaire qui lui est
associée est surjective.
Exercice 664. 1. Soit E un espace vectoriel et {e1 , . . . ep } une famille
génératrice de E. Montrer l’égalité Im (ϕ) = Vect {ϕ(e1 ), . . . , ϕ(ep )}.
1 2 1 2 2 −1
, B = 4 3 −1. Calculer rg(A) et rg(B).
3 4 1
2. Soient A = 5 6 1 0 −1 2
7 8 1 3 3 −2
Déterminer une base des noyaux et une base des images respectifs de
fA et de fB .
Exercice 665. Soit E un espace vectoriel de dimension n et ϕ une applica-
tion linéaire de E dans E. Montrer qu’il existe un polynôme P ∈ R[X] tel
que P (f ) = 0. (On pourra utiliser le fait que L(E) est isomorphe à Mn (R).)
0 ... 0 1
..
. 0
Exercice 666. Soit A = .. . En utilisant l’application linéaire
0 .
1 0 ... 0
associée de L(Qn , Qn ), calculer Ap pour p ∈ Z.
0 1 ... 0
.. . . . . . . ..
. .
Exercice 667. Même chose avec A = . ... .
.. 1
0 ... ... 0
3 −1 1
Exercice 668. Soit f ∈ L(R3 ) de matrice 0 2 0 dans la base cano-
1 −1 3
nique. Déterminer la matrice de f dans la base (1, 0, −1), (0, 1, 1), (1, 0, 1).
2
2 2 3
Exercice 669. Soit f l’endomorphisme de R de matrice dans
− 52 − 23
la base canonique. Soient e1 = (−2, 3) et e2 = (−2, 5).
105
1. Montrer que (e1 , e2 ) est une base de R2 et déterminer mat(f, e).
2. Calculer An pour n ∈ N.
xn+1 = 2xn + 2 yn
3. Déterminer l’ensemble des suites réelles qui vérifient ∀n ∈ N 3 .
5 2
yn+1 = − xn − yn
2 3
Exercice 670. Soit E = vect(AB − BA, (A, B) ∈ Mn (Q)2 ).
1. Montrer que E = ker tr (pour l’inclusion non triviale, on trouvera une
base de ker tr formée de matrices de la forme AB − BA).
2. Soit f ∈ Mn (Q)∗ telle que ∀(A, B) ∈ Mn (Q)2 f (AB) = f (BA). Mon-
trer qu’il existe α ∈ R tel que f = αtr.
1 1
Exercice 671. Soient A = et Φ : M2 (R) → M2 (R), M 7→ AM − M A.
0 1
Montrer que Φ est linéaire, déterminer sa matrice dans la base canonique et
calculer ker Φ et ImΦ.
Exercice 673. Les nombres suivants sont-ils des rationnels ? des décimaux ?
a = 1/3, b = 1/15, c = 1/25, d = 1/125, e, f = 0, 333 · · · 3 · · · ,
106
√
g = 2,
h = 0,123 456 789 123 456 789 123 · · · , i = 0,123 456 789 101 112 131 4 · · · ,
j = π, k = 13/7, l = 27/17.
√
Exercice 674 (Un procédé géométrique d’approximation de 2). Dans le
plan xOy, on porte sur Ox une suite de points a1 , a2 , . . . , an , . . . et sur Oy
une suite de points b1 , b2 , . . . , bn , . . . , construites de la manière suivante :
(i) a1 = 2 et b1 = 1,
(ii) an = an−1 +b
2
n−1
,
(iii) an bn = 2 (le rectangle de côtés an et bn a pour aire 2).
1. Représentez cette suite de rectangles de côtés an et bn .
2. Démontrez successivement que : ∀n, bn < an ; (an )n∈N décroissante ;
(bn )n∈N croissante.
3. Calculez an − bn en fonction de an−1 − bn−1 et an . Montrez que l’on a
l’inégalité :
(an−1 − bn−1 )2
an − bn < .
4
4. Calculez les premiers√ termes de la suite a1 , a2 , . . . , a6 . Combien de
décimales exactes de 2 obtenez-vous à chaque pas ? Utilisez l’inégalité
précédente pour montrer que le nombre de décimales exactes obtenues
double grosso modo à chaque pas.
1
Exercice 675. Calculer avec une calculette : 3
+ 13 + 1
3
et 1 − 31 − 31 − 13 .
Expliquer le résultat.
√
Exercice 676. On considère les nombres √ rationnels inférieurs à 2. Y a-
t-il un nombre rationnel √ juste avant 2, plus grand que tous les nombres
rationnels inférieurs à 2 ?
Une suite de nombres rationnels a-t-elle pour limite un nombre rationnel ?
Une suite de nombres décimaux a-t-elle pour limite un nombre décimal ?
√ √
Exercice 677. Soient a et√b deux √ rationnels positifs tels que a et b soient
irrationnels. Montrer que a + b est irrationnel.
Exercice 678. Soit p(x) = ni=0 ai xi . On suppose que tous les ai sont des
P
entiers.
1. Montrer que si p a une racine rationnelle αβ alors α divise a0 et β divise
an .
√ √
2. On considère le nombre 2 + 3. En calculant son carré, montrer que
ce carré est racine d’un polynôme de degré 2. En déduire, à l’aide du
résultat précédent qu’il n’est pas rationnel.
107
Exercice 679. Trouver sous la forme pq des rationnels x dont les dévelopements
décimaux périodiques sont donnés par :
_ _ _
3, 14 14 ... ; 0, 99 9 ... ; 3, 149 9 ...
108
3. Si une suite a un nombre fini de valeurs, elle converge si et seulement
si elle est stationnaire.
4. Une suite est convergente si et seulement si elle est bornée.
5. Si une suite n’est pas majorée, elle est minorée.
Exercice 689. Soit l un nombre réel. Peut-on dire qu’une suite qui vérifie
converge vers l ?
Exercice 690. Construire une suite un = vn wn (resp. vn + wn ) convergente
et telle que l’une au moins des suites (vn ) et (wn ) diverge.
109
Exercice 695. Les ensembles suivants ont-ils une borne supérieure, un plus
grand élément, une borne inférieure, un plus petit élément, dans D, dans Q,
dans R, (si la question se pose) ?
1. [0, 3[,
2. {0} ∪ ]1, 2],
3. D ∩ [0, 1/3],
4. {x | ∃n ∈ N, x = 1/n},
5. {x ∈ Q | x2 < 2}.
Exercice 696. On considère l’ensemble des nombres de la forme 1 + n1 , où n
décrit l’ensemble des entiers strictement positifs. Cet ensemble est-il majoré ?
Minoré ? A-t-il un plus petit élément ? Un plus grand élément ? Justifier vos
réponses.
Exercice 697. Étant donné un ensemble A ⊂ R, écrire avec des quantifica-
teurs les propriétés suivantes :
1. 10 est un majorant de A,
2. m est un minorant de A,
3. P n’est pas un majorant de A,
4. A est majoré,
5. A n’est pas minoré,
6. A est borné,
7. A n’est pas borné.
Exercice 698. Soit E l’ensemble des réels de la forme n−1/n
n+1/n
avec n ∈ N∗ .
L’ensemble E admet-il une borne inférieure, une borne supérieure, un plus
grand élément, un plus petit élément ?
Exercice 699. Soit E = { n1 cos n | n ∈ N∗ } ; calculer inf E et sup E.
Exercice 700. Soient A et B deux parties non vides de R telles que pour
tout x de A et tout y de B on ait x ≤ y. Démontrer que sup A et inf B
existent et que sup A ≤ inf B.
Exercice 701. Soit aij (i,j)∈I×J une famille non vide et bornée de réels ;
comparer :
inf (sup aij ) avec sup(inf aij ).
i j j i
Exercice 702. Soit A une partie majorée de R d’au moins deux éléments et
x un élément de A.
110
1. Montrer que si x < sup A, alors sup(A \ {x}) = sup A.
2. Montrer que si sup(A \ {x}) < sup A, alors x = sup A.
Exercice 703. Soient A et B deux parties bornées de R. On note A + B =
{a + b | (a, b) ∈ A × B}.
1. Montrer que sup A + sup B est un majorant de A + B.
2. Montrer que sup(A + B) = sup A + sup B.
Exercice 704. Soit A et B deux parties bornées de R. Vrai ou faux ?
1. A ⊂ B ⇒ sup A 6 sup B,
2. B ⊂ A ⇒ inf A 6 inf B,
3. sup A ∪ B = max(sup A, sup B),
4. sup(A + B) < sup A + sup B,
5. sup(−A) = − inf A,
6. sup A + inf B 6 sup(A + B).
Exercice 705. Donner la borne supérieure et la borne inférieure (si elles
existent) de l’ensemble :
n − n1
∗
D= |n ∈ N .
n + n1
111
Exercice 710. Soit A l’ensemble des nombres réels qui peuvent s’écrire x =
2p2 −3q
p2 +q
pour p et q entiers vérifiant 0 < p < q.
1. Montrer que A est minorée par −3 et majorée par 2.
2. Déterminer inf A et sup A (pour la borne supérieure on pourra prendre
q = p + 1).
Exercice 711. Soit (un )n∈N une suite bornée. On pose Ap = supn>p un et
Bp = inf n>p un . Montrer que (Ap )p∈N est une suite décroissante bornée et
que (Bp )p∈N est une suite croissante bornée. Soit L = limp→∞ Ap et l =
limp→∞ Bp .
n+2
1. Dans le cas particulier où un = n+1
cos nπ
3
, calculer L et l.
2. Montrer que :
∀ε > 0, ∃p ∈ N, ∀n ≥ p, un > l − ε
∀ε > 0, ∀p ∈ N, ∃n ≥ p, un < l + ε
120.99 Autre
Exercice 714. Démontrer par récurrence sur n que pour tout n ≥ 2 l’impli-
cation
[x > −1, x 6= 0] ⇒ [(1 + x)n > 1 + nx]
est vraie.
112
P Soient a1 , . . . , an , b1 , . . . , bn ∈ R, les ai n’étant pas tous nuls.
Exercice 715.
Soit p(x) = ni=1 (ai + xbi )2 . Montrer que le discriminant de cette équation
du second degré est ≤ 0. En déduire que :
n
n
!1/2 n
!1/2
X X X
ai bi ≤ a2i b2i ,
i=1 i=1 i=1
et que
n
!1/2 n
!1/2 n
!1/2
X X X
(ai + bi )2 ≤ a2i + b2i .
i=1 i=1 i=1
kx + yk ≤ kxk + kyk.
x2
2xy ≤ + λy 2 .
λ
Exercice 722. Soit deux nombres réels a et b vérifiant : −1 < a < 4 et −
3 < b < −1. Donner un encadrement de a − b et de a/b.
113
Exercice 723. On note E(x) la partie entière d’un réel x.
1. Montrer que ∀(x, y) ∈ R2 E(x) + E(y) ≤ E(x + y) ≤ E(x) + E(y) + 1.
2. Calculer E(x) + E(−x) pour x ∈ R.
E(nx)
3. Montrer que ∀n ∈ N∗ et ∀x ∈ R E(x) = E( ).
n
Exercice 724. Soit f : R → R croissante telle que ∀(x, y) ∈ R2 f (x + y) =
f (x) + f (y). Montrer que
1. ∀n ∈ N f (n) = nf (1).
2. ∀n ∈ Z f (n) = nf (1).
3. ∀q ∈ Q f (q) = qf (1).
4. ∀x ∈ R f (x) = xf (1) (on pourra utiliser la densité de Q dans R
pour encadrer x par des rationnels de plus en plus proches de x).
n
Exercice 725. Soient n ∈ N∗ , et (x1 , x2 , ..., xn ) ∈ Rn tels que
P
xi =
i=1
n
x2i = n. Montrer que
P
i=1
114
121.01 Convergence
Exercice 731. 1. Dessiner les suites suivantes :
2
n − 25
(a) un = 2 (prendre 2 cm comme unité sur Oy)
2n + 1
(b) un = (−1)n
1 1
(c) un = cos n vn = | cos n| (n en radians)
n n
(d) un = cos n
(e) u1 = 1 ; u2 = 2 ; u3 = 3 ; u4 = −1 ; un = 2 pour n ≥ 5.
(−1)n
(f) un = 2 (prendre 10 cm comme unité sur Oy)
n +1
nπ
(g) un = cos
6
1
(h) un = sin √ (prendre 1 cm comme unité sur Oy)
n
(i) un = n2 + 1
1
(j) un = √ (pour n ≥ 2)
n + (−1)n n
2. Classer les dessins par paquets en précisant vos critères.
1
3. Pour chaque suite, pouvez-vous trouver l et n tels que |un − l| < 10
ou
1
100
? Mettre en relation avec le classement précédent.
4. Les énoncés suivants sont-ils vrais ou faux ?
(a) Une suite à termes positifs qui tend vers 0 est décroissante à partir
d’un certain rang.
(b) Si une suite a une limite strictement positive, tous ses termes sont
strictement positifs à partir d’un certain rang. Réciproque ?
Exercice 732. Soit (un )n∈N une suite de R. Que pensez-vous des propositions
suivantes :
• Si (un )n converge vers un réel l alors (u2n )n et (u2n+1 )n convergent vers l.
• Si (u2n )n et (u2n+1 )n sont convergentes, il en est de même de (un )n .
• Si (u2n )n et (u2n+1 )n sont convergentes, de même limite l, il en est de même
de (un )n .
Exercice 733. Vrai ou faux : il existe une suite (un ) telle que (un+1 − un )
tend vers 0 et qui diverge.
Pn 1
Exercice 734. Encadrer la suite (un ) définie par un = k=1 n2 +k2 . Que
peut-on en déduire ?
115
Exercice 735. 1. Que peut-on dire d’une suite qui vérifie limn→∞ nun =
0?
2. Que peut-on dire d’une suite qui vérifie limn→∞ nun = 1 ?
3. Que peut-on dire d’une suite qui vérifie limn→∞ nun = +∞ ?
Exercice 736. Étant donné k ∈ R+ , que peut-on dire d’une suite (un ) qui
vérifie limn→∞ uun+1
n
1·2···n
= k ? Application : Étudier un = 1·4···(3n−2) .
Exercice 737. Montrer qu’une partie D est dense dans R ssi tout réel est
limite d’une suite de points de D.
Exercice 738. Soit A une partie bornée de R et x un réel.
1. Montrer que x = sup(A) ssi (x majore A et il existe une suite (xn )n∈N
de A qui converge vers x).
2. Énoncer un résultat analogue pour inf(A).
Exercice 739. Étudier la convergence des suites :
√ √ n sin(n) 1 2n+1 1 1 n−1 1
+(−1)n
P P
n2 + n + 1− n n cos( √ )
n2 + 1 n k=1 n2 + k n k=0 n+k
Exercice 740. Montrer qu’une suite d’entiers qui converge est stationnaire
à partir d’un certain rang.
1 1
Exercice 741. Soit Hn = 1 + + ... + .
2 n
1
1. En utilisant une intégrale, montrer que ∀n > 0 ≤ ln(n + 1) −
n+1
1
ln(n) ≤ .
n
2. En déduire que ln(n + 1) ≤ Hn ≤ ln(n) + 1.
3. Déterminer la limite de Hn .
4. Montrer que un = Hn − ln(n) est décroissante et positive.
5. Conclusion ?
Exercice 742. Montrer qu’une suite monotone dont une suite extraite converge
est convergente.
Exercice 743. Montrer que (un ) converge ssi (u2n ), (u2n+1 ), (u3n ) convergent
(leurs limites n’étant pas nécessairement égales).
n+1
Exercice 744. Etudier la convergence de la suite un = (−1)n .
n
116
Exercice 745. Soit q un entier au moins égal à 2. Pour tout n ∈ N, on pose
2nπ
un = cos .
q
1. montrer que un+q = un , ∀n ∈ N.
2. Calculer unq et unq+1 . En déduire que la suite un n’a pas de limite.
Exercice 746. Soit (un )n∈N une suite réelle prenant toute les valeurs ration-
nelles. Montrer que (un )n∈N n’admet pas de limite.
Exercice 747. Soit (un )n∈N une suite réelle telle que lim u2n = λ. Que dire
n→∞
de (un )n∈N ?
∀k ∈ N, lim xn+k − xn = 0.
n→∞
Si cette suite converge, montrer que sa limite est inférieure à 72. Étudier la
convergence de cette suite.
En étudiant les suites (u2n ) et (u2n+1 ), montrer que la suite (un ) est conver-
gente.
117
Exercice 752. 1. Soit (un ), (vn ), (wn ) trois suites telles que pour n as-
sez grand on ait vn ≤ un ≤ wn . On suppose que (vn ) et (wn ) sont
convergentes, et on note v = lim vn et w = lim wn . Montrer que pour
tout ε positif, on a v − ε ≤ un ≤ w + ε pour n assez grand (théorème
d’encadrement). Que peut-on en déduire si v = w ?
2. Soit (un ) une suite convergente de limite l. Montrer que la suite
u1 + u2 + · · · + un
vn =
n
est convergente et a pour limite l. Pour cela, encadrer un à ε près pour
n assez grand, et en déduire un encadrement de vn .
Exercice 753. Soit α un nombre irrationnel positif et (pn ) et (qn ) deux
suites d’éléments de N∗ telles que α = limn→∞ pqnn . Montrer que
118
Exercice 759. On définit par récurrence les suites (un )n∈N et (vn )n∈N par :
(un )2 (vn )2
u0 = 1, v0 = 2, un+1 = , vn+1 = .
un + v n un + v n
1. Montrer par récurrence que l’on a un > 0 et vn > 0.
2. Montrer que les suites (un )n∈N et (vn )n∈N décroissent. En déduire qu’elles
convergent vers ` et `0 respectivement. Montrer que l’on a ``0 = 0.
3. Montrer que la suite (vn − un )n∈N est constante. En déduire ` et `0 .
Exercice 760. Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites de nombres réels telles
√ un + v n
que 0 < u1 < v1 et un+1 = un vn et vn+1 = . Montrer qu’elles
2
convergent vers la même limite.
Exercice 761. 1. Soit (un )n∈N une suite de nombres réels non nuls conver-
1
geant vers une limite ` différente de zéro. Montrer que la suite ( )n∈N
un
1
converge vers .
`
2. Soit (un )n∈N une suite de nombres réels positifs convergeant vers une
√
limite ` différente de zéro. Montrer que la suite ( un )n∈N converge vers
√
`.
Exercice 762. 1. Soit (un )n∈N une suite de nombres réels telle que les
suites extraites (u2n )n∈N et (u2n+1 )n∈N convergent vers une même limite
`. Montrer que (un )n∈N converge également vers `.
n
X (−1)k
2. En déduire que la suite (un )n∈N de terme général un = converge.
k=0
(2k)!
u1 + u2 + · · · + un
Exercice 763. Soit (un )n∈N une suite de nombres réels et vn =
n
où n ∈ N∗ .
1. Montrer que si (un )n≥1 converge vers `, alors (vn )n≥1 converge vers `.
La réciproque est elle vraie ?
n
X k+1
2. Calculer lim .
n→+∞
k=1
2nk + k
an
3. Soit (an )n≥0 une suite telle que lim (an+1 − an ) = `. Prouver que lim = `.
n→+∞ n→+∞ n
un+1
4. Soit (un )n≥1 une suite strictement positive telle que lim = `.
n→+∞ un
Démontrer que lim (un )1/n = `.
n→+∞
119
n
∗
X 1 1
Exercice 764. Pour tout n ∈ N on note un = et vn = un + . On
k=1
k! n!n
rapelle que e = lim un .
n→∞
1. Montrer que les suites (un )n≥1 et (vn )n≥1 sont adjacentes. En déduire
1
une valeur approchée de e à .
1000
2. Démontrer que e est irrationnel.
Exercice 765. Une suite (un )n∈N est dite de Cauchy lorsque, pour tout ε > 0
il existe N ∈ N tel que, si m, n ≥ N alors |un − um | < ε.
1. Montrer que toute suite convergente est de Cauchy. Montrer que toute
suite de Cauchy est bornée.
1 1 p+2
2. Soit un = 1 + + . . . + . Montrer que, pour tout p ∈ N, u2p ≥ .
2 n 2
En déduire que (un )n∈N tend vers l’infini.
3. Une suite (un )n∈N satisfait au critère C 0 lorsque, pour tout ε > 0 il existe
N ∈ N tel que, si n ≥ N alors |un − un+1 | < ε. Une suite satisfaisant
au critère C 0 est-elle de Cauchy ?
4. Montrer que les trois assertions qui suivent sont équivalentes :
(a) Toute partie majorée de R admet une borne supérieure et toute
partie minorée de R admet une borne inférieure.
(b) Toute suite de Cauchy est convergente.
(c) Deux suites adjacentes sont convergentes.
120
Exercice 768. On considère la fonction f : R −→ R définie par
x3 2x 1
f (x) = + +
9 3 9
et on définit la suite (xn )n≥0 en posant x0 = 0 et xn+1 = f (xn ) pour n ∈ N.
1. Montrer que l’équation x3 − 3x + 1 = 0 possède une solution unique
α ∈]0, 1/2[.
2. Montrer que l’équation f (x) = x est équivalente à l’équation x3 − 3x +
1 = 0 et en déduire que α est l’unique solution de l’équation f (x) = x
dans l’intervalle [0, 1/2].
3. Montrer que f (R+ ) ⊂ R+ et que la fonction f est croissante sur R+ .
En déduire que la suite (xn ) est croissante.
4. Montrer que f (1/2) < 1/2 et en déduire que 0 ≤ xn < 1/2 pour tout
n ≥ 0.
5. Montrer que la suite (xn )n≥0 converge vers α.
Exercice 769. Soit a ∈ R. On considère la suite (un ) définie par u0 = a et
un+1 = eun − 2 pour n ≥ 0.
1. Étudier cette suite si a = 0.
2. Étudier cette suite si a = −10.
3. Étudier cette suite si a = 3.
4. Généraliser en discutant selon la valeur de a.
u3n
Exercice 770. Étudier la suite définie par un+1 = 1 + 10
dans les cas sui-
vants :
1. u0 = −4.
2. u0 = −2.
3. u0 = 2.
4. u0 = 3.
(un −3)2
Exercice 771. Étudier la suite (un ) définie par u0 = 0 et un+1 = 4
.
121
−u2n −un +24
Exercice 775. Étudier la suite définie par u0 = 0 et un+1 = 6
pour
n ≥ 0.
3 2
Exercice 776. Étudier la suite définie par u0 = 0 et un+1 = − 13 un − 19 un + 3
pour n ≥ 0.
Exercice 777. Étudier la suite définie par u0 = 0 et un+1 = − 51 u2n − 61 un + 10
33
pour n ≥ 0.
Exercice 778. Étudier la suite définie par u0 = 0 et un+1 = ln(e − 1 + un ).
Exercice 779. Discuter suivant les valeurs de u0 la nature de la suite un+1 =
eun − 2.
Exercice 780. Soient a et b deux réels strictement positifs ; on définit une
suite (un ) par : p
u0 ≥ 0 et un+1 = aun + b
1. Montrer qu’il existe une valeur de u0 pour laquelle cette suite est sta-
tionnaire.
2. Montrer que si u0 est distinct de cette valeur, (un ) est monotone et
bornée. Trouver limn→∞ un .
Exercice 781. Étudier suivant les valeurs données à u0 appartenant à C les
suites :
un − 2
un+1 =
un + 4
un + 2
un+1 =
un + 1
−1
un+1 =
un + 1
Exercice 782. Soit f : [0, 1] → [0, 1]. On considère a ∈ [0, 1] et la suite
(un )n∈N vérifiant u0 = a et ∀n ∈ N, un+1 = f (un ). Les propriétés suivantes
sont-elles vraies ou fausses :
1. Si f est croissante, alors (un ) est croissante.
2. Si (un ) est croissante, alors f est croissante.
3. Si (un ) est croissante et f monotone, alors f est croissante.
4. Si (un ) converge vers une limite l, alors l est point fixe de f .
5. Si f est dérivable, alors (un ) est bornée.
6. Si le graphe de f est au dessus de la droite d’équation y = x, alors (un )
est croissante.
122
7. Si (un ) converge vers un point fixe l de f , alors f est continue en l.
Exercice 783. Étudier la suite définie par un+1 = (1−un )2 (discuter suivant
les valeurs de u0 ).
Exercice 784. Soit f (x) = −x3 + x2 − x + 1 et a ∈ [0, 1]. Étudier la suite
définie par u0 = a et un+1 = f (un ).
Exercice 785. Étudier la suite définie par u0 = 0 et un+1 = 21 (1+un +E(un ))
où E désigne la fonction (( partie entière )).
Exercice 786. 1. Étudier la suite définie par récurrence par u0 = a et
un+1 = cos un , où a est un nombre réel donné.
2. Étudier la suite définie pour n ≥ 1 par un = cos(cos(cos(· · · (cos n) · · · ))).
| {z }
n fois cos
Exercice 787. 1. Étudier dans C une suite (un ) telle que ∀n ∈ N∗ , un+1 =
2
un . Discuter suivant u0 .
2. On considère dans C une suite (vn ) telle que ∀n, vn+1 = 12 vn + vAn
3. l étant définie par l’égalité de 2), est-il possible de trouver k ∈ ]0, 1[ tel
que
|xn − l| ≤ k|xn−1 − l|.
Si oui en déduire que |xn − l| ≤ k n |x0 − l|. Conclure.
123
Exercice 790. En utilisant les méthodes de l’exercice précédent, étudier les
suites définies par :
4 + 3yn
y0 = 3 ; yn+1 = ,
3 + 2yn
1
z0 = 1 ; zn+1 =1+ .
zn
Exercice 791. Soit une suite qui vérifie une relation de récurrence
aun−1 + b
un = (1)
cun−1 + d
125
Exercice 798. Soit a > 0. On définit la suite (un )n≥0 par u0 un réel vérifiant
u0 > 0 et par la relation
1 a
un+1 = un + .
2 un
√
On se propose de montrer que (un ) tend vers a.
1. Montrer que
(un 2 − a)2
un+1 2 − a = .
4un 2
√
2. Montrer que si n ≥ 1 alors un ≥ a puis que la suite (un )n≥1 est
décroissante.
√
3. En déduire que la suite (un ) converge vers a.
2
√ √
4. √ − a = (un+1 − a)(u
En utilisant la relation un+1 √n+1 + a) donner
une majoration de un+1 − a en fonction de un − a.
√
5. Si u1 − a ≤ k et pour n ≥ 1 montrer que
2n−1
√ √
k
un − a≤2 a √ .
2 a
√
6. Application : Calculer 10 avec une précision de 8 chiffres après la
virgule, en prenant u0 = 3.
126
2. Application :
4un + 5
u0 = 4 et ∀n ∈ N, un+1 = .
un + 3
a+b √
a6 6b et a6 ab 6 b.
2
3. Soient u0 et v0 des réels strictement positifs avec u0 < v0 . On définit
deux suites (un ) et (vn ) de la façon suivante :
√ un + v n
un+1 = un v n et vn+1 = .
2
(a) Montrer que un 6 vn quel que soit n ∈ N.
(b) Montrer que (vn ) est une suite décroissante.
(c) Montrer que (un ) est croissante En déduire que les suites (un ) et
(vn ) sont convergentes et quelles ont même limite.
127
Exercice 804. Calculer suivant les valeurs de x :
h i
lim lim [cos(n!πx)]2m .
n→∞ m→∞
Exercice 805. Soient a0 et b0 deux réels fixés. On définit par récurrence les
2an + bn an + 2bn
suites (an ) et (bn ) par an+1 = et bn+1 = .
3 3
1. Montrer que ces deux suites sont adjacentes.
a0 + b 0
2. En calculant an + bn , montrer qu’elles convergent vers .
2
1 n−1
P
Exercice 806. Soit (un ) une suite qui tend vers 0. On pose xn = uk .
n k=0
Montrer que (xn ) converge vers 0 ( on pourra fixer ε puis séparer la somme
en deux et enfin choisir N ... ).
nln(n) √
n
Exercice 807. Déterminer les limites de n et n2 .
ln (n)
Exercice 808. Soit (un )n∈N une suite réelle dont tous les termes sont non
nuls et telle que :
un+1
lim = 0.
n→∞ un
φ(n)
Exercice 812. Soit φ : N → N bijective, telle que lim n
= `. Calculer `.
n→∞
128
Exercice 813. Soit φ : N → N injective ; montrer que lim φ(n) = +∞.
n→∞
Exercice 814. Soit (un )n∈N une suite bornée. On pose vn = un+1 − un et
wn = vn+1 − vn , et on suppose que (wn )n∈N converge. Montrer que lim wn =
n→∞
0, puis que lim vn = 0.
n→∞
Exercice 815. Soit (un )n∈N une suite réelle convergeant vers ` et φ une
bijection de N sur N. (pas nécessairement strictement croissante !). Montrer
que lim uφ(n) = `.
n→∞
Exercice 816. Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites réelles telles que :
lim un + vn = lim un vn = 0.
n→∞ n→∞
Montrer que
lim vn = lim un = 0.
n→∞ n→∞
Exercice 817. Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites réelles telles que :
Montrer que
E = {un − vm |(n, m) ∈ N2 }
est dense dans R.
Exercice 818. Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites à valeurs dans [0, 1]
telles que :
lim un vn = 1.
n→∞
Montrer que :
lim un = lim vn = 1.
n→∞ n→∞
Exercice 819. Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites convergeant respecti-
vement vers ` et L. Étudier la suite (wn )n∈N définie par :
n
1X
∀n ∈ N, wn = uk vn−k .
n k=0
Exercice 820. Soit (un )n∈N une suite bornée telle que :
u2n
lim (un + ) = 1.
n→∞ 2
Que dire de (un )n∈N ?
129
Exercice 821. Soit f : C → C définie par :
z + |z|
∀z ∈ C, f (z) = .
2
z0 ∈ C, ∀n ∈ N, zn+1 = f (zn ).
Exercice 825. Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites réelles de limite +∞
telles que un = o(vn ). Montrer qu’il existe une suite (wn )n∈N de limite +∞
telle que un = o(wn ) et wn = o(vn ).
Exercice 826. Donner un exemple de suites (un )n∈N et (vn )n∈N telles que
un = O(vn ) mais qu’on n’ait ni un = o(vn ), ni vn = O(un ).
130
1. dans le cas où lim vn = l et
n→∞
1
un+1 − un = O( ),
n
2. dans le cas où (un )n∈N est croissante.
Exercice 830. Soit (un )n∈N la suite définie par un+1 = un + u2n . L’étudier et,
en utilisant vn = u1n , en donner un équivalent dans le cas u0 ∈] − 1; 0]. Que
dire dans le cas u0 ∈]0; ∞[ ? (On étudiera vn = ln(u
2n
n)
.)
131
Exercice 835. Soit (un ) définie par u0 et u1 strictement positifs et un+1 =
un + un−1 pour n ≥ 1.
un+1
1. Montrer que lim( ) existe et la déterminer. Que remarquez-vous ?
un
un+1
2. Soit an = . Exprimer an+1 en fonction de an .
un
3. Montrer que a2n et a2n+1 sont adjacentes.
√
4. Déterminer un rationnel r tel que r − 2 < 10−3 .
1+ 5
Exercice 837. Déterminer les suites bornées qui vérifient un+2 = 3un+1 −
2un .
132
Exercice 843. Montrer que toute sous-suite extraite d’une suite de Cauchy
est aussi une suite de Cauchy.
Montrer que si (un ) est une suite de Cauchy, on peut trouver une sous-suite
(unk ) de (un ) telle que :
1
∀p ∈ N, ∀q ≥ p, |unp − unq | ≤ .
2p
Exercice 844. Une suite (xn ) est définie par une relation de récurrence
xn+1 = a sin xn + b où a est un nombre réel de ]0, 1[ et b un nombre réel
quelconque. Montrer que pour tout p ∈ N, |xp+1 − xp | ≤ ap |x1 − x0 |. En
déduire que la suite (xn ) est une suite de Cauchy.
Combien de termes faut-il calculer pour obtenir une valeur approchée de
lim xn à 10−10 près si on suppose a = 1/2, b = 5, x0 = 1 ?
133
1.
πn2
un = cos( ) avec a > 0
2n2 + an + 1
2. √
vn = e− n
3.
1 n
wn = (1 − )
n2
Exercice 848. Soit (un ) une suite de réels strictement positifs, on suppose
un+1
que lim( ) = 1 et que
un
un+1 α 1
= 1 − + O( β ) , où α > 0 β > 1.
un n n
vn+1
On pose vn = nα un . Etudier et montrer que (vn ) a une limite finie.
vn
Application : Etudier la série de terme général
√ 1 1
un = n! sin 1 sin √ · · · sin √ .
2 n
134
n
X
Exercice 852. Soit (un ) une suite réelle positive et Sn = up . Comparer
p=0
P X un
la nature des séries ( un ) et ( ).
Sn
Exercice 853 (Utilisation d’une série). Le but deZcet exercice est de montrer
∞
dx
la convergence de l’intégrale généralisée suivante .
0 1 + x4 sin2 x
Pour cela, on considère la série de terme général
Z (n+1)π
dx
un = .
nπ 1 + x4 sin2 x
Par un changement de variable, transformer un en
Z π
dx
un = 4 2
0 1 + (nπ + x) sin x
Encadrer ensuite un par les termes de la suite vn où
Z π
dx
vn = 4 2
0 1 + (nπ) sin x
Indication : Encadrer np+1 uk pour n > p. Puis revenir aux définitions des
P
limites avec les epsilons.
P P
Exercice 855. Soient n≥0 unP , n≥0 vn deux séries à termes réels stricte-
ment positifs. On suppose que n≥0 vn converge, et que
un+2 vn+2
∀n ∈ N, ≤ .
un vn
P
Montrer que n≥2 un converge.
Exercice 856 (Examen 2000). 1. On rappelle que la série harmonique
alternée converge et a pour somme
∞
X (−1)n
= − log 2.
n=1
n
135
2. Décomposer en éléments simples la fraction rationnelle 4x31−x .
3. Montrer la convergence de la série ∞ 1
P
k=1 4k3 −k et calculer sa somme à
l’aide de ce qui précède.
R∞
4. L’intégrale impropre 1 4xdx3 −x converge t-elle ? Si oui, la calculer.
ExerciceP 860 (Examen 2000). En justifiant votre réponse, classer les dix
séries un suivantes en 4 catégories
136
– GD : celles telles que un ne tend pas vers 0 ;
– ZD : celles qui divergent et telles que lim un = 0;
– AC : celles qui convergent absolument ;
– SC : celles qui convergent, mais non absolument.
(Attention : pour pouvoir répondre,
Pcertaines séries demandent deux démonstrations
P :
par exemple pour P montrer que un est SC, il faut montrer que un
converge et que |un | diverge.
∞ ∞ ∞
(−1)n √ √ X 1 √ √ 2
X
X 1
+ 2 ; n+1− n ; √ n+1− n ;
n=1
n n n=1 n=1
n
∞ X ∞ ∞
X 1 1 n! X 1 n
− log(1 + ) ; n
; 1 − (1 − ) ;
n=1
n n n=1
n n=1
n
∞ ∞ ∞ ∞ n
!
X 2n + 1000 X π X π X X 1 1
; (1 − cos ); sin(πn) sin( ); .
n=1
3n + 1 n=1
n n=1 n n=0 k=0 2k 3n−k
∞ X ∞ ∞
X 1 1 n! X 1 n
− log(1 + ) ; n
; 1 − (1 − ) ;
n=1
n n n=1
n n=1
n
∞ ∞ ∞ ∞ n
!
X 2n + 1000 X π X π X X 1 1
; (1 − cos ); sin(πn) sin( ); .
n=1
3n + 1 n=1
n n=1 n n=0 k=0 2k 3n−k
137
122.04 Séries alternées
∞
X (−1)n−1
Exercice 862. Soit S = . Donner une valeur approchée de S en
n=1
n3
garantissant une erreur inférieure ou égale à 10−3 .
Exercice 863 (Examen 2000). 1. On rappelle que la série harmonique
alternée converge et a pour somme
∞
X (−1)n
= − log 2.
n=1
n
138
122.99 Autre
Exercice 865 (Examen 2000). Soit a > 0 fixé. Pour n entier positif ou nul on
dfinit Pn (a) par P0 (a) = 1, P1 (a) = a, P2 (a) = a(a + 1) et, plus généralement
Pn+1 (a) = (n + a)Pn (a). Montrer que
Pn (a)
L(a) = lim
n∞ n!na−1
l’aide
P∞ d’un développement limité en 1/n d’ordre convenable, montrer que,
n=1 un converge.
139
2. On suppose que f et g sont continues sur I. En utilisant l’implication
démontrée ci-dessus, la relation Sup (f, g) = 12 (f + g + |f − g|), et les
propriétés des fonctions continues, montrer que la fonction Sup (f, g)
est continue sur I.
Exercice 868. Soit f une fonction de [a, b] dans [a, b] telle que pour tout x
et x0 (x 6= x0 ) de [a, b] on ait : |f (x) − f (x0 )| < |x − x0 |.
1. Montrer que f est continue sur [a, b].
2. Montrer que l’équation f (x) = x admet une et une seule solution
dans [a, b]. (On pourra introduire la fonction : x 7→ g(x) = f (x) − x).
Exercice 869. 1. Soit f une fonction continue sur ]a, b[ telle que f (]a, b[) ⊂
[a, b]. Montrer, par considération de φ(x) = f (x) − x, qu’il existe c dans
[a, b] tel que f (c) = c.
2. Soit f une fonction continue sur [0, 1] telle que f (0) = f (1). Montrer
qu’il existe c dans [0, 21 ] tel que f (c) = f (c + 12 ).
3. Un mobile parcours, à vitesse continue, une distance d en une unité
de temps. Montrer qu’il existe un intervalle d’une demi-unité de temps
pendant lequel il parcourt une distance d2 .
Exercice 870. Soit f : [a, b] −→ R une fonction continue telle que f (a) =
f (b). Montrer que la fonction g(t) = f (t + b−a
2
) − f (t) s’annule en au moins
a+b
un point de [a, 2 ].
Application : une personne parcourt 4 km en 1 heure. Montrer qu’il existe
un intervalle de 30 mn pendant lequel elle parcourt exactement 2 km.
Exercice 871. Soit f : R → R continue telle que lim f = −∞ et lim f =
−∞ +∞
+∞. Montrer que f s’annule. Appliquer ceci aux polynômes de degré impair.
Exercice 872. Soit f : R → R+ continue telle que f (0) = 1, lim f = 0 et
−∞
lim f = 0.
+∞
1. Montrer qu’il existe a > 0 tel que si |x| > a alors f (x) ≤ 12 .
2. Montrer que f est bornée et possède un maximum.
Exercice 873. Soient I un intervalle de R et f : I → R continue telle que
∀x ∈ I, f (x)2 = 1. Montrer que f = 1 ou f = −1.
Exercice 874. Soit f : R+ → R continue admettant une limite finie en +∞.
Montrer que f est bornée. Atteint-elle ses bornes ?
Exercice 875. Soient f et g continues sur [0, 1] telles que ∀x ∈ [0, 1] f (x) <
g(x). Montrer qu’il existe m > 0 tel que ∀x ∈ [0, 1] f (x) + m < g(x).
140
Exercice 876. Soit f croissante sur [a, b] et prenant toute valeur entre f (a)
et f (b). Montrer que f est continue.
Exercice 877. Soit f : R → R continue en 0 telle que ∀x ∈ R, f (x) = f (2x).
Montrer que f est constante.
Exercice 878. Soit f périodique croissante. Que dire de f ?
Exercice 879. Donner un exemple de fonction continue sur [0, 1] non lip-
schitzienne, puis de fonction continue en un seul point, puis de fonction dis-
continue sur les rationnels et continue sur les irrationnels, enfin de fonction
continue telle que f (x) ∈ R \ Q si x ∈ R \ Q ou si x = 0, et f (x) ∈ Q si
x ∈ Q \ {0}. Une fonction telle que ∀x ∈ R, lim f (x + h) − f (x − h) = 0
h→0
est-elle continue sur R ? Donner un exemple de bijection de [0, 1] sur [0, 1]
discontinue en tout point.
√
Exercice 880. Soit f continue sur R admettant 1 et 2 pour périodes. Que
dire de f ?
Exercice 881. Soit f : [0, 1] → [0, 1] croissante, montrer qu’elle a un point
fixe. Indication : étudier
E = {x ∈ [0, 1]|∀t ∈ [0, x], f (t) > t}.
f (x)
Exercice 882. Soit f : R+∗ → R croissante telle que x → x
soit décroissante ;
montrer que f est continue sur R+∗ .
Exercice 883. Soit f : R+∗ → R une fonction vérifiant :
∀x ∈ R+∗ , f (x)ef (x) = x.
Donner les variations de f puis comparer f et ln au voisinage de +∞.
Exercice 884. Soit f : R+ → R croissante. Construire g : R+ → R continue
telle que f ≤ g.
Exercice 885. Donner un exemple d’application f : R → R non constante
telle que :
∀x ∈ R, f (x) = f (x2 ).
On suppose f continue en 0 et en 1, montrer que f est constante.
Exercice 886. Soit f : [0, 1] → [0, 1] continue. Montrer que :
∀n ∈ N∗ , ∃an ∈ [0, 1], f (an ) = ann .
On suppose f strictement décroissante. Montrer que an est unique et étudier
la suite (an )n∈N∗ .
141
Exercice 887. Existe-t-il une bijection continue de [0, 1[ sur R ?
Exercice 888. Soit f : [0, 1] → [0, 1] continue telle que f 2 = f (∗). On note
Ef = {x ∈ [0, 1]|f (x) = x}. Montrer que Ef 6= ∅ puis que c’est un intervalle
de R.
Trouver toutes les solutions de (∗).
Exercice 889. Soit f : [0, 1] → R continue, évaluer :
n
X
k k
lim (−1) f .
n→∞
k=1
n
Exercice 890. Une fonction qui vérifie la propriété des valeurs intermédiaires
est-elle nécessairement continue ?
Exercice 891. Soit f uniformément continue sur R+ telle que ∀x ≥ 0, la
suite (f (xn))n∈N tend vers 0 quand n → ∞. Montrer lim f (x) = 0.
x→∞
Exercice 892. Soit f ∈ C(R+ , R) admettant une limite finie en +∞, mon-
trer qu’alors f est uniformément continue sur R+ .
Exercice 893. Soit f continue sur [a, b], montrer :
Exercice 894. Soit (f, g) ∈ C([0, 1], [0, 1])2 , tel que : f g = gf. On veut
montrer que f − g s’annulle par deux méthodes :
– par l’absurde, utiliser le fait que (f −g)([0, 1]) est un segment ne contenant
pas 0.
– par l’absurde, en examinant, si f −g > 0 par exemple, min{x ∈ [0, 1]|f (x) =
x}.
Le résultat subsiste-t-il si l’on remplace [0, 1] par R ?
Exercice 895. Soit f : [0, 1] → R continue, telle que f (0) = f (1). Montrer
que :
∗ 1 1
∀n ∈ N , ∃xn ∈ 0, 1 − , f xn + = f (xn ) .
n n
Exercice 896. Soit f continue de R dans R, montrer que : lim |f (x)| =
|x|→∞
+∞ ⇔ l’image réciproque de toute partie bornée est bornée.
Exercice 897. Soit f : [a, b] → R une fonction continue. On veut démontrer
que
sup f (x) = sup f (x).
a<x<b a≤x≤b
142
1. Montrer que
sup f (x) ≤ sup f (x).
a<x<b a≤x≤b
143
Exercice 902. On admet que pour tout x ∈ R, | sin x| ≤ |x|.
1. Montrer que x 7→ sin x est continue en 0 puis sur R tout entier.
2. En déduire que x 7→ cos x est continue sur R.
Exercice 903. Etudier la continuité sur R des fonctions suivantes :
1. f1 (x) = x2 cos x1 si x 6= 0, et f1 (0) = 0 ;
2. f2 (x) = sin x sin x1 si x 6= 0, et f2 (0) = 0 ;
3. f3 (x) = xE(x) ;
4. f4 (x) = E(x) sin(πx).
x
Exercice 904. Montrer que l’application f : R → R définie par f (x) =
1 + |x|
est strictement croissante puis que pour tout y ∈ ] − 1, 1[ il existe un unique
x ∈ R tel que f (x) = y.
Exercice 905. Les fonctions suivantes sont-elles prolongeables par continuité
sur R ?
1 1 ex + e−x
a) f (x) = sin x sin( ) ; b) f (x) = ln ;
x x 2
1 2
c) f (x) = − .
1 − x 1 − x2
Exercice 906. Étudier la continuité sur R des fonctions suivantes :
1. f (x) = E(x) sin(x),
2. g(x) = E(x) sin(πx).
Exercice 907. Etudier la continuité de
p
1. f (x) = x + x − E(x).
p
2. g(x) = E(x) + x − E(x).
Exercice 908. Soit f : R → R continue en 0 telle que ∀x ∈ R f (x) = f (2x).
Montrer que f est constante.
1
Exercice 909. La fonction est-elle lipschitzienne sur ]0, +∞[ ? sur [1, +∞[ ?
x
Exercice 910. Soit f : [0, 1] −→ R définie par f (0) = 0, f (x) = 1/2 − x si
x ∈]0, 1/2[, f (1/2) = 1/2, f (x) = 3/2 − x si x ∈]1/2, 1[ et f (1) = 1.
1. Tracer le graphe de f . Étudier sa continuité.
144
1
3. Démontrer que pour tout x ∈ [0, 1], on a f (x) = 2
− x + 12 E(2x) −
1
2
E(1 − 2x).
Exercice 914. Soit f une fonction continue de [0, 1] dans lui-même telle que
f (0) = 0 et pour tout couple (x, y) de [0, 1]×[0, 1] on ait |f (x)−f (y)| ≥ |x−y|.
1. Soit x un élément de [0, 1]. On pose x0 = x et xn+1 = f (xn ). Montrer
que la suite (xn )n∈N est convergente.
2. En déduire que f (x) = x pour tout x ∈ [0, 1].
3. Le résultat reste-t-il vrai sans l’hypothèse f (0) = 0?
Exercice 917. Montrer que si une fonction f définie sur E ⊂ R est continue
en x0 alors la fonction |f | est, elle aussi, continue en x0 . Montrer que la
réciproque est fausse.
√ √
1+x− 1−x
Exercice 918. 1. Démontrer que lim = 1.
x→0 x
145
√ √
1 + xm − 1 − xm
2. Soient m, n des entiers positifs. Étudier lim .
x→0 xn
1 √ 1
3. Démontrer que lim ( 1 + x + x2 − 1) = .
x→0 x 2
Exercice 919. Soit f une fonction de variable réelle telle que f|x|(x)
→ ∞
quand x → ∞. Montrer que pour tout réel α il existe Xα tel que f (x)−|αx| ≥
|x| si |x| ≥ Xα . En déduire que pour tout α réel f (x) − αx → ∞ quand
x → ∞.
Exercice 920. Soient f et g deux fonctions définies sur R+ telles que
f (x)
∀x ∈ R+ g(x) > 0 et lim = L 6= 0.
x→∞ g(x)
1. Montrer que
lim f (x) = 0 ⇔ lim g(x) = 0.
x→∞ x→∞
146
Exercice 925. Calculer lorsqu’elles existent les limites suivantes
x2 +2 |x| x2 +2 |x| x2 −4
a) limx→0 x
b) limx→−∞ x
c) limx→2 x2 −3 x+2
sin2 x
√ √
1+x− 1+x2
√ √
d) limx→Π 1+cos x
e) limx→0 x
f ) limx→+∞ x+5− x−3
√
3
1+x2 −1 x−1
g) limx→0 x2
h) limx→1 xn −1
Exercice 927. 1. Montrer que pour tout a ∈ R+∗ , et pour tout couple
de nombres réels (x, y) appartenant à ] − ∞, −a] ou à [a, ∞[, on a :
1 1 1
| − | ≤ 2 |x − y|.
x y a
2. En déduire que pour tout x0 ∈ R∗ et pour tout ε > 0 il existe α > 0
tel que :
1 1
|x − x0 | < α ⇒ | − | < ε.
x x0
3. En déduire que la fonction x 7→ 1
x
est continue en tout point de R∗ .
Exercice 928. 1. Pour tout n entier naturel et tout couple de réels (x, y),
établir la formule :
n−1
X
n n
x − y = (x − y). xk y n−1−k .
k=0
147
4. Sur quel sous ensemble D de R, la fonction de la variable réelle f donnée
par
1 − xn
f (x) :=
1−x
est-elle définie ? Calculer les limites de f aux bornes de D.
Exercice 929. 1. Rappeler que pour tout nombre réels ε > 0 il existe un
entier n tel que :
1
< ε
2nπ
1
< ε.
(2n + 1)π
2. Montrer que pour tout nombre réel l, et pour tout ε > 0, il existe
x ∈] − ε, ε[ tel que :
1 1
| sin − l| > .
x 2
3. En déduire que la fonction x 7→ sin x1 n’a pas de limite lorsque x tend
vers 0.
4. Montrer que la fonction définie par f (x) = x sin( x1 ) pour x 6= 0 et
f (0) = 0 est continue sur R.
Exercice 930. Déterminer les limites suivantes :
√ 1 2
a) lim x2 + 1 − x b) lim − 2
x→+∞ x→1 x − 1 x −1
r r √
1 1 2x + 1 − 3
c) lim+ 1 + − d) lim √ √
x→0 x x x→4 x−2− 2
√ √ √
e) lim x2 + 1 − x2 − 1 f) lim x( 1 + x2 − x)
x→+∞ x→−∞
148
Exercice 932. Déterminer les limites suivantes, en justifiant vos calculs.
x+2
1. lim+ 2
x→0 x ln x
√
2. lim+ 2x ln(x + x)
x→0
x3 − 2x2 + 3
3. lim
x→+∞ x ln x
√
x+1
e
4. lim
x→+∞ x + 2
ln(3x + 1)
5. lim+
x→0 2x
xx − 1
6. lim
x→0+ ln(x + 1)
2 x3 + 4
7. lim ln
x→−∞ x + 1 1 − x2
8. lim + (x2 − 1) ln(7x3 + 4x2 + 3)
x→(−1)
(x + 1)x
19. lim
x→+∞ xx+1
149
p
x ln(x2 + 1)
20. lim
x→+∞ 1 + ex−3
Exercice 933. Soient a, b des réels positifs. E(x) désigne la partie entière
de x. Montrer que :
x b b b x
lim+ E( ) = ; lim+ E( ) = 0.
x→0 a x a x→0 x a
Exercice 934. Calculer les limites suivantes :
x−1 xm − am ∗ (x + h)n − xn
lim ; lim (a > 0, m, p ∈ N ); lim (x ∈ R, n ∈ N∗ )
x→1 xn − 1 x→a xp − ap h→0 h
r r √
1 1 cos x + sin x x−x
lim+ ( +1− − 1); limπ ; lim+ √ .
x→0 x x x→− 4 4x + π x→0 x+x
Exercice 935. En utilisant la définition d’une limite, montrer que :
1 2
a) lim2 (3x + 2) sin = 0 ; b) lim+ 1 = 2.
x→− 3 3x + 2 x→0 1 + e− x
tan x − sin x
lim ,
sin x(cos 2x − cos x)
x→0
r
√ √
q
lim x + x + x − x,
x→+∞
√ √ √
x− α− x−α
lim √ ,
x→α+ x2 − α 2
1
lim xE ,
x→0 x
150
ex − e2
lim ,
x→2 x2 + x − 6
x4
lim , en fonction de α ∈ R.
x→+∞ 1 + xα sin2 x
x3 − 3x2 + 5x − 3
en 1
4x4 + x2 + x − 6
√ √
1 + sin x − 1 − sin x
en 0
x
tan x
√ en 0
x2 + 4 + x − 2
1 − cos x
en 0
x2
1 − sin x + cos x π
en
sin x + cos x − 1 2
tan(x + π4 ) − 1
√ en 0
3 − 2 cos(x + π6 )
1 p
Exercice 939. Étudier les asymptotes de f (x) = e x x(x + 2).
Exercice 940. Montrer que
ln(x) 2
α
< où α > 0.
x αxα/2
En déduire que
ln(x)
lim = 0, α > 0.
x→+∞ xα
151
Exercice 942. Calculer :
1 x 1
lim ln(1 + e−x ) x , lim 1 , lim+ x ln(ex −1) .
x→∞ x→0 2 + sin x→0
x
√
r
2 + 3x
f (x) = ; g(x) = x2 − 2 x − 5 ; h(x) = ln (4 x + 3)
5 − 2x
Exercice 949. Montrer que l’équation x7 − 3 x2 + 4 x − 1 = 0 admet au
moins une solution dans l’intervalle ] − 1, 1[. Même question pour l’équation
x29 + 14 x17 − 7 x5 + 2 = 0.
152
Exercice 951. En étudiant les variations de la fonction f définie sur ]0, +∞[
1
par f (x) = x x , trouver le plus grand élément de l’ensemble f (N∗ ). √
∗
En
√ déduire que quels soient√m et n appartenant à N , l’un des nombres n
m,
3
m
n est inférieur ou égal à 3.
Exercice 952. Soit
cos x
f : x ∈ R 7→ f (x) = .
1 + x2
Montrer que f est majorée sur R, minorée sur R.
Déterminer Sup x∈R f (x).
Exercice 953. 1. Soit la fonction f : [−1, +∞[→ R, définie par f (x) =
1
√
x2 +2x+2
. Montrer que f admet une réciproque que l’on explicitera.
2. Trouver un intervalle de R sur lequel la fonction g(x) = tan(x3 ) admette
une fonction réciproque (on précisera alors le domaine de définition de
cette réciproque et son image).
Exercice 954. Montrer que les fonctions suivantes ne sont pas des po-
lynômes : √
x → ex , x → ln x, x → x2 + 1, x → cos x.
153
Exercice 958. On dit qu’une suite (fn )n∈N de fonctions définies sur I = [a, b]
converge uniformément vers f si :
On suppose que (fn )n∈N converge uniformément vers f sur l’intervalle [a, b], et
que toutes les fn sont continues. Montrer que ∀x ∈ [a, b], la suite (fn (x))n∈N
est convergente, et donner sa limite. Montrer que f est bornée et continue.
On ne suppose plus que (fn )n converge uniformément mais seulement point
par point (ie, ∀x ∈ [a, b], la suite (fn (x))n∈N est convergente vers f (x)) ;
de plus toutes les fn sont lipschitziennes de rapport k ; montrer que f est
lipschitzienne de rapport k et qu’il y a converge uniforme.
154
sin x ln(1 + x2 )
1. en 0.
x tan x
ln(1 + sin x)
2. en 0.
tan(6x)
1
3. (ln(e + x)) x en 0.
1
4. (ln(1 + e−x )) x en + ∞.
ln(1 + x) x
Exercice 965. Trouver un équivalent simple en +∞ de ( ) − 1.
ln x
Exercice 966.
√
3
√
3
Limite en + ∞ de x3 + x2 − x3 − x2
√ √
q
Équivalent en + ∞ de x2 + x4 + 1 − x 2
tan(ax) − sin(ax)
Limite en 0 de
tan(bx) − sin(bx)
π π π
Limite en de x − tan(x + )
4 4 4
π cos(x) − sin(x)
Limite en de
4 (4 x − π) tan(x)
tan(x − x cos(x))
Équivalent en 0 de
sin(x) + cos(x) − 1
π π π 2
Équivalent en de tan(2 x) + tan(x + ) cos(x + )
4 4 4
1
Limite en 0 de x 1+2 ln(x)
1
de 2 x2 − 3 x + 1 tan(π x)
Limite en
2
(sin(x))sin(x) − 1
Limite en 0 de
(tan(x))tan(x) − 1
√
1 + x2 x
Équivalent en + ∞ de 1 ln( )
sin( x ) x+1
Exercice 967. Soit (fn )n∈N une suite de fonctions réelles. Montrer qu’il
existe f : R → R telle que ∀n ∈ N, fn (t) = o(f (t)) si t → ∞.
155
123.99 Autre
124.01 Calculs
Exercice 968. Étudier la dérivabilité des fonctions suivantes :
1
f1 (x) = x2 cos si x 6= 0 f1 (0) = 0;
x
1
f2 (x) = sin x sin si x 6= 0 f2 (0) = 0;
x
√
|x| x2 − 2x + 1
f3 (x) = si x 6= 1 f3 (1) = 1.
x−1
Exercice 969. Déterminer a, b ∈ R de manière à ce que la fonction f définie
sur R+ par :
√
f (x) = x si 0 6 x 6 1 et f (x) = ax2 + bx + 1 sinon
soit dérivable sur R∗+ .
1
Exercice 970. Soit f : R∗ −→ R définie par f (x) = x2 sin . Montrer que f
x
est prolongeable par continuité en 0 ; on note encore f la fonction prolongée.
Montrer que f est dérivable sur R mais que f 0 n’est pas continue en 0.
Exercice 971. Calculer la fonction dérivée d’ordre n des fonctions f, g, h
définies par :
f (x) = sin x ; g(x) = sin2 x ; h(x) = sin3 x + cos3 x.
Exercice 972. Calculer les dérivées d’ordre n des fonctions :
2x − 5
f (x) = g(x) = ln(1 + x).
(x − 2)2 (x + 1)(x − 3)
Exercice 973 (Formule de Leibnitz). Étant données u et v des fonctions
dérivables à l’ordre n sur l’intervalle I, montrer par récurrence que la dérivée
d’ordre n du produit uv sur cet intervalle est :
n
X
(uv)(n) = Cnk u(k) v (n−k) .
k=0
156
Exercice 974. Etudier la dérivabilité sur R des applications suivantes :
x 1
f : x 7→ x|x|, g : x 7→ , h :7→ .
1 + |x| 1 + |x|
157
Exercice 984. En quels points la fonction f : R → R définie par :
∀x ∈ Q, f (x) = x2 , ∀x ∈ R − Q, f (x) = 0,
est-elle dérivable ?
Exercice 985. Montrer que pour tout x ∈ R+ , sin(x) ≤ x.
Exercice 986. Pour tout x ∈]1, +∞[ on pose f (x) = x ln(x)−x. Montrer que
f est une bijection de ]1, +∞[ sur ] − 1, +∞[. On pose g = f −1 l’application
réciproque de f. Calculer g(0) et g 0 (0).
Exercice 987. Étudier la continuité, la dérivabilité, la continuité de la
dérivée pour les applications suivantes :
1
1. f : x 7→ sin ( ) si x 6= 0 et f (0) = 0.
x
1
2. g : x 7→ xsin ( ) si x 6= 0 et f (0) = 0.
x
1
3. h : x 7→ x2 sin ( ) si x 6= 0 et f (0) = 0.
x
Exercice 988. Soit g une fonction 2 fois dérivable sur [a, b] telle que g(a) =
g(b) = 0 et g 00 (x) ≤ 0 pour tout x ∈]a, b[. Montrer que pour tout x ∈
]a, b[, g(x) ≥ 0.
Exercice 989. Soit f : R → R une fonction deux fois dérivable telle que
∀x ∈ R on ait f (x) ≥ 0, f 0 (x) ≥ 0 et f 00 (x) ≥ 0. Étudier lim f (x) et
x→∞
f (x)
lim .
x→∞ x
Exercice 991. Soit f : R+ → R∗+ une fonction bornée deux fois dérivable et
telle qu’il existe α > 0 tel que, pour tout x ∈ R+ , on ait αf (x) ≤ f 00 (x).
1. (a) Montrer que f 0 a une limite en +∞. Quelle est la valeur de cette
limite ?
(b) Montrer que f est décroissante et que lim f (x) = 0.
+∞
2 0 2
2. (a) Soit g : x 7→ αf (x) − (f (x)) . Montrer que g est croissante et a
pour limite 0 en ∞.
√
(b) En posant f (x) = h(x)√ exp(− αx), montrer que, pour tout x ∈
R+ : f (x) ≤ f (0) exp(− αx).
158
124.02 Théorème de Rolle et accroissements
finis
Exercice 992. Montrer que le polynôme Pn défini par
n (n)
1 − t2
Pn (t) =
est un polynôme de degré n dont les racines sont réelles, simples et appar-
tiennent à [−1, 1].
Exercice 995. Soit f une fonction n fois dérivable sur ]a, b[ s’annulant en
n + 1 points de ]a, b[. Montrer que si f (n) est continue,il existe un point x0
de ]a, b[ tel que f (n) (x0 ) = 0.
Exercice 997. Soit f une fonction continue et dérivable sur [a, +∞[ et telle
que limx→∞ f (x) = f (a). Montrer qu’il existe un élément c dans ]a, +∞[ tel
que f 0 (c) = 0.
f (x) = a + bx + ceαx
(où a, b, c, α sont réels, et c et α sont non nuls) sur l’intervalle [0, X].
1. Calculer “θ” en fonction de X.
2. En déduire que
1 e2x − 1
x 7→ ln
αx αx
est bornée sur R.
159
Exercice 1000. Soit f une fonction deux fois dérivable sur [a, a + 2h]. Par
introduction de la fonction
g(t) = f (a + t + h) − f (a + t)
Interprétation géométrique ?
Exercice 1003. Étant donné α dans ]0, 1[, montrer que pour tout entier
naturel n
α α
1−α
≥ (n + 1)α − nα ≥ 1−α .
(n + 1) n
En déduire la limite n
X 1
lim .
n→∞
p=1
pα
x2 |x|
Exercice 1004. Montrer que ∀x ∈ R |ex − 1 − x| ≤ 2
e .
160
124.03 Applications
Exercice 1005. Soit f une fonction continue de [0, 1] à valeurs dans R. Pour
1
chaque n ∈ N, on note gn la fonction x 7→ f (x + ) − f (x).
n
1
1. On suppose gn (x) > 0 pour tout x ∈ [0, 1 − [. Montrer que f (1) >
n
f (0).
2. On suppose désormais que f (0) = f (1). Montrer que, pour chaque
n ∈ N, la fonction gn s’annule en au moins un point de l’intervalle
1
[0, 1 − ].
n
Exercice 1006. Pour tout n entier supérieur où égal à 2, on considère le
polynôme de degré n à coefficients réels :
Pn (X) = X n + X n−1 + X 2 + X − 1
1. Soit n ≥ 2. Montrer que Pn a une unique racine réelle positive que l’on
nommera λn . (On pourra étudier l’application X 7→ Pn (X).)
2. Montrer que la suite (λn )n≥2 est croissante puis qu’elle converge vers
une limite que l’on notera `.
3. Montrer que ` est racine du polynôme X 2 +X −1. En déduire sa valeur.
161
1 1
2. En déduire que pour tout entier n ≥ 1 : log(n + 1) < 1 + + · · · + < 1 + log(n).
2 n
1 1
3. Posons un = 1 + + · · · + − log(n) Montrer que la suite (un )n∈N est
2 n
décroisante et convergente.
Exercice 1010. 1. Soit f une application continue d’un intervalle ]a, b[ à
valeurs dans R, dérivable en c ∈]a, b[. Montrer qu’il existe une (unique)
application continue ε de ]a, b[ dans R telle que f (c) = 0 et, pour tout
x ∈]a, b[ distinct de c, on ait :
est décroissante et qu’elle converge vers une limite que l’on nommera
S.
1
3. Pourquoi peut on dire, a priori, que ≤ S ≤ 1?
2
4. Soit f :] − 1, 1[→ R une application continue, dérivable en 0 et telle
que f (0) = 0. Montrer que la suite (σn (f ))n≥1 de terme général :
1 1 1
σn (f ) = f +f + ··· + f
n n+1 2n
converge vers f 0 (0)S (utiliser 1.).
5. Montrer que σn (f ) = log (2) lorsque f est l’application x 7→ log (1 + x)
et en déduire la valeur de S.
6. Calculer la limite de la suite (σn )n≥1 de terme général :
1 1 1
σn = sin + sin + · · · + sin .
n n+1 2n
7. Plus généralement, quelle est la valeur pour p ∈ N∗ donné, de la limite
Sp de la suite (σn (p))n≥1 de terme général :
pn
X 1
σn (p) = ?
k=0
n+k
162
1. Montrer qu’il existe θ ∈]0, 1[ tel que
f (a + h) − 2f (a) + f (a − h)
= f 0 (a + θh) − f 0 (a − θh).
h
f (a + h) − 2f (a) + f (a − h)
2. Pour tout h 6= 0 on note : ϕ(h) = . Mon-
00
h2
00
trer que si f (a) existe, alors lim ϕ(h) = f (a).
h→0
124.99 Autre
Exercice 1014. Soit f : R −→ R définie par f (x) = (1 − k)3 x2 + (1 + k)x3
où k est un nombre réel. Déterminer les valeurs de k pour lesquelles l’origine
est un extremum local de f .
Exercice 1015. Appliquer la règle de l’Hôpital aux calculs des limites sui-
vantes :
1 1
lim − ,
x→0 sin2 x x2
lim (1 − cos x)cotan x.
x→0
163
ln cos ax
lim ;
x→0 ln cos bx
2 1 1
lim x exp − exp .
x→0 x x+1
Exercice 1017. Soit f ∈ C 2 (R) telle que ∀(x, y) ∈ R2 f (x + y)f (x − y) ≤
f (x)2 . Montrer que ∀x ∈ R f (x)f 00 (x) ≤ f 0 (x)2 .
Exercice 1020. Quel est le lieu des points d’inflexion (puis des extrémums
relatifs) de fλ quand λ décrit R, où :
fλ : x → λex + x2 .
Exercice 1022. Soit f dérivable sur R telle que f (ω) = ω. On définit une
suite (xn )n∈N par la donnée de x0 et la récurrence xn+1 = f (xn ). Montrer
que si |f 0 (ω)| < 1, ∃ε > 0, ∀x0 ∈]ω − ε, ω + ε[, (xn )n∈N converge vers w, et
que si |f 0 (ω)| > 1 la suite (xn )n∈N converge vers w si et seulement si elle est
stationnaire (i.e. xn = ω à partir d’un certain rang). Que dire dans le cas
|f 0 (ω)| = 1 ?
164
2. Posons p = fg(b)−g(a)
(b)−f (a)
et considérons la fonction h(x) = f (x) − pg(x)
pour x ∈ [a, b]. Montrer que h vérifie les hypothèses du théorème de
Rolle et en déduire qu’il existe un nombre réel c ∈]a, b[ tel que
f 0 (x)
3. On suppose que limx→b− g 0 (x)
= `, où ` est un nombre réel. Montrer
que
f (x) − f (b)
lim− = `.
x→b g(x) − g(b)
4. Application : Calculer la limite suivante :
Arccosx
lim− √ .
x→1 1 − x2
(1 + x)n ≤ 2n−1 (1 + xn ), ∀x ∈ R+ .
165
3. On veut montrer que pour t < 0, la dérivée n-ième de f s’écrit
Pn (t) 1/t
f (n) (t) = e
t2n
où Pn est un polynôme.
(a) Trouver P1 et P2 .
(b) Trouver une relation de récurrence entre Pn+1 , Pn et Pn0 pour n ∈
N∗ .
4. Montrer que f est de classe C ∞ .
2. En déduire que pour n assez grand aeθn + (−1)n ce−θn = 0 puis que
∞
X 1
a = b = c = 0. (On rappelle que e = .)
n=1
n!
166
Exercice 1030. Soit f ∈ C ∞ (R, R) telle que ∀n ∈ N, f (n) (0) = 0 et f (n)
est bornée sur R avec sup f (n) (x) = o( an!n ), a constante fixée. Montrer que
x∈R
∀x ∈ [−a, a], f (x) = 0, puis que f = 0.
Exercice 1032. Soient a et b deux réels tels que a < b et f ∈ C 3 ([a, b], R).
a+b
Montrer qu’il existe c ∈]a, b[ tel que f (b) = f (a) + (b − a)f 0 ( )+
2
3
(b − a) 000 a+b
f (c) (on pourra utiliser Taylor-Lagrange entre a, , b).
24 2
125.02 Calculs
Exercice 1033. Donner le développement limité en 0 des fonctions :
1. x 7→ ln(cos(x)) (à l’ordre 6).
2. x 7→ tan(x) (à l’ordre 7).
3. x 7→ sin(tan(x)) (à l’ordre 7).
4. x 7→ (ln(1 + x))2 (à l’ordre 4).
5. x 7→ exp(sin(x)) (à l’ordre 3).
6. x 7→ sin6 (x) (à l’ordre 9.)
167
4. ln sin x n = 3 a = π4 .
√ √
5. 3 x3 + x − 3 x3 − x n = 4 a = +∞.
1
6. (1 + x) x n = 3 a = 0.
p √ √
7. x( x2 + x4 + 1 − x 2) n = 2 a = +∞.
Exercice 1038. Pour chacune des fonctions suivantes, donner les conditions
sur ε(x) pour que ces fonctions soient des développements limités au voisi-
nage d’un point et à un ordre que vous préciserez.
x3
1. f1 (x) = x − + x2 ε(x)
3
2 1 1
2. f2 (x) = 1 − 2 + 3 + 3 ε(x)
x x x
(x − 2)2
3. f3 (x) = (x − 2) + + (x − 2)3 ε(x)
5
1 1
4. f4 (x) = x2 − x + 1 + + ε(x)
x x
5. f5 (x) = x3 + 3x− x + 1 + (x − 1)2 ε(x)
6. f6 (x) = (x − 2)2 + (x − 2) − 2 + (x − 2)ε(x)
7. f7 (x) = {2x + x2 + 1 + x2 ε(x)}{−x + 3 + x2 − x3 ε(x)}
√
Exercice 1039. √1. Développements limités en 1 à l’ordre 3 de f (x) = x
et de g(x) = e x
2. Développement limité à l’ordre 3 en x0 ∈]0; π[ de h(x) = ln(sin x). En
π
déduire un développement limité en .
2
Exercice
√ 1040. Donner un développement limité à l’ordre 2 de f (x) =
1 + x2
√ en 0, +∞ et −∞.
x + 1 + 1 + x2
Exercice 1041. Donner un développements limité en 0 à l’ordre 10 de :
168
Z x
1. x 7−→ cos t2 dt.
0
Z x2
1
2. x 7−→ √ dt = F (x2 ) − F (x) où F est une primitive de t 7−→
1+t4
x
1
√ .
1 + t4
Exercice 1042. Donner le DL2 en +∞ de :
r
x − 2 x−1
x
x→ e .
x+1
125.03 Applications
Exercice 1043. Calculer les limites suivantes
2 √
ex − cos x ln(1 + x) − sin x cos x − 1 − x2
lim lim lim
x→0 x2 x→0 x x→0 x4
ex − (cos(x) + x) x3 arctan(x) − x4
Exercice 1044. Calculer les limites suivantes : lim , lim .
x→0 x2 x→0 cos(x2 ) − 1
3√ 3 3√ 3
x+ √ < (x + 1)3/2 − x3/2 < x+ √ .
2 8 x+1 2 8 x
x2 x2
Exercice 1048. Montrer que pour tout x ∈ R+ , ≤ ex − x − 1 ≤ ex .
2 2
1
Exercice 1049. Soit f (x) = (cos x) x pour x ∈] − π2 , π2 [− {0}.
1. Montrer que f est prolongeable par continuité en 0.
2. Déterminer un DL de f en 0 à l’ordre 2.
3. Etudier la dérivabilité du prolongement de f .
169
q
x−1
2. g(x) = x 3x+1
.
1
Exercice 1051. Soit (1) l’équation x − E(x) = x2
.
1. Montrer que pour tout n ∈ N∗ il existe un unique xn ∈ [n, n+1[ solution
de (1).
2. Déterminer un équivalent de xn .
1
3. Faire un DAS de xn − n en +∞ en fonction de n
à l’ordre 5.
un (x) + vn (x) p
∀n ∈ N, un+1 (x) = , vn+1 (x) = un (x)vn (x), u0 (x) = 1, v0 (x) = x.
2
1. Montrer que ces deux suites convergent vers une même limite `x .
2. Soit f : R+ → R définie par : f (x) = `x . Calculer f (1), f (0), donner
f ( x1 ) en fonction de f (x) si x > 0. Montrer que f est croissante, en
déduire le sens de variations de x → f (x)
x
.
√
3. Montrer que f est dérivable en 1 (on utilisera x ≤ f (x) ≤ 1+x 2
) puis
que limx→∞ f (x) = +∞.
4. Montrer que f est continue sur R+∗ , puis que f est continue en 0.
5. Donner l’allure du graphe de f, préciser la tangente en 0 ainsi que le
comportement asymptotique en +∞.
170
Exercice 1056. Déterminer :
2 tan x − sh 2x
lim .
x→0 (1 − cos 3x) arctan x
171
Exercice 1062. 1. Soit g la fonction définie par :
x+1
g(x) = + Arctan x.
1 + x2
(a) Quel est le domaine de définition de g ?
(b) Etudier ses variations.
(c) Montrer que g s’annule une et une seule fois sur R en un point α
compris entre −1 et 0 (on ne demande pas de préciser la valeur
de α).
(d) Dessiner le graphe de g.
2. Soit f la fonction définie sur R par :
f (x) = (x + 1) Arctan x.
172
125.99 Autre
126.01 Fonctions circulaires inverses
Exercice 1063. Écrire sous la forme m n
π avec m ∈ Z, n ∈ N∗ , |m| et n
premiers entre eux, arcsin(sin α), arccos(cos α) et arctan(tan α) dans les cas :
α = 59
5
π ; α = 84
5
π ; α = 76
5
π.
173
Exercice 1071. Résoudre les équation suivantes :
2 3 3
Arcsin x = Arcsin + Arcsin , Arccos x = 2 Arccos ,
5 5 4
1
Arctan x = 2 Arctan .
2
Exercice 1072. Calculer
1 1 1
Arctan + Arctan + Arctan .
2 5 8
Exercice 1073. Simplifier les expressions suivantes :
r
π 3π 1 − cos x
Arctan(tan x) (− < x < ), Arctan (0 < x < 2π),
2 2 1 + cos x
√
1 − x2
Arctan .
x
Exercice 1074. Vérifier
π 1 π
Arcsin x + Arccos x = , Arctan x + Arctan = sgn(x) .
2 x 2
π 1 1
Exercice 1075. Montrer que = 4 arctan( ) − arctan( ) (on montrera
4 5 239
1 π 1 π
que 0 ≤ arctan( ) ≤ et 0 ≤ arctan( ) ≤ ).
5 8 239 2
Exercice 1076. Étudier la suite (un )n∈N définie par :
n
X 1
∀n ∈ N, un = arctan .
k=1
k2 − k + 1
174
126.02 Fonctions hyperboliques et hyperbo-
liques inverses
Exercice 1079. Soit f : R2 → R2 définie par :
∀x ∈ R, f (ex ) = ch x.
∀x ∈ R, f (ex ) = ch x.
175
Exercice 1085. Montrer que : argthx+argthy+argthz = argthu et déterminer
u.
1 + ch x + ch 2x + · · · + ch nx et 1 + sh x + sh 2x + · · · + sh nx.
x2 − 1
Argth 2 .
x +1
Exercice 1091. Vérifier les égalités
176
Exercice 1095. Démontrer les inégalités :
x2
x− < ln(1 + x) pour x > 0 et 1 + x ≤ ex pour tout x réel.
2
Exercice 1096. Déterminer lim(x − ln(chx)).
+∞
126.99 Autre
127.01 Théorie
Rb
Exercice 1100. Déterminer les fonctions f de [a, b] dans R telles que a
f (t)dt =
(b − a) sup |f |.
[a,b]
Rb
Exercice 1101. Soient f ∈ C 1 ([a, b], R) et In = a f (t) sin(nt)dt.
1. A l’aide d’une intégration par parties, montrer que In → 0.
2. Montrer que ceci est encore vrai si f est en escalier.
3. En déduire que le résultat subsiste pour f continue par morceaux.
Rb
Exercice 1102. Soient 0 < a ≤ b. Montrer que a dx x
≤√b−a
ab
.
R1
Exercice 1103. Soit f ∈ C 0 ([0, 1], R) telle que 0 f (t)dt = 12 . Montrer qu’il
existe a ∈]0, 1[ telle que f (a) = a.
Rx
Exercice 1104. Soit f ∈ C 0 (R). On définit g : R∗ → R, x 7→ x1 0 f (t)dt.
1. Montrer que g se prolonge par continuité en 0.
2. Montrer que si f est périodique, g admet une limite en +∞.
Exercice 1105. Soit f continue de [0, 1] dans R, n ∈ N tels que :
Z 1
∀k ∈ {0, ..., n}, f (u)uk du = 0.
0
177
Exercice 1106. Soit f : [0, 1] → R une application continue strictement
croissante telle que :
f (0) = 0, f (1) = 1.
Calculer : Z 1
lim f n (t)dt.
n→∞ 0
Montrer que f = 0.
Exercice 1111. Soit f une fonction C 1 sur [a, b] à valeurs dans R. On
suppose f (a) = 0. Montrer que :
Z b
(b − a)2 b 02
Z
2
f (u)du ≤ f (u)du.
a 2 a
Exercice 1112.
R 1 Soit f continue sur [0, 1] à valeurs dans [a, b]. On suppose
a < 0 < b et 0 f (t)dt = 0. Montrer que :
Z 1
f 2 (t)dt ≤ −ab.
0
178
Exercice 1113. Soit (a, b) ∈ R2 (a < b), et f continue positive de [a, b] dans
R. Montrer que
Z b n1
lim f n (t)dt = sup |f (t)| .
n→∞ a t∈[a,b]
Éventuellemment, en donner un DL en n1 .
Exercice 1117. Calculer :
1
e−nx
Z
lim dx.
n→∞ 0 1+x
Soit f : [0, 1] → R une application continue ; calculer :
Z 1
lim nxn f (x)dx.
n→∞ 0
179
4. Si f est intégrable sur [a, b], alors |f | est intégrable sur [a, b].
5. Si |f | est intégrable sur [a, b], alors f est intégrable sur [a, b].
6. Si f et g sont des fonctions intégrables sur [a, b], alors la fonction f g
est intégrable sur [a, b].
7. Si f et g sont des fonctions continues sur [a, b], alors la fonction f g est
Rb Rb Rb
continue sur [a, b], et a f (t)g(t) dt = a f (t) dt · a g(t) dt.
8. Soit f la fonction définie sur [0, 1] par
(
f ≡ λn sur ] 21n , 2n−1
1
] pour tout entier n ≥ 1
f (0) = µ
où (λn ) est une suite bornée de nombres réels, et µ un nombre réel.
Alors f est intégrable.
9. Soit f bornée sur [0, 1], continue sauf au point 1/3 ; alors f est intégrable
sur [0, 1].
10. RIl 1 existe f ≥ 0 continue sur [0, 1], avec f (1/2) > 0, et telle que
0
f (t) dt = 0.
Rb
11. Soit f intégrable sur [a, b]. Si a f (t) dt > 0 alors f ≥ 0 sur [a, b].
12. Si f estR croissante sur [a, b], elle est intégrable sur [a, b] et de plus
x
F (x) = a f (t) dt est croissante.
Rb
13. Si f ≤ 0 est continue sur [a, b], alors G(x) = x f (t) dt est croissante
sur [a, b].
R x2
14. Si f est continue sur [0, 1], H(x) = 0 f (t) dt est dérivable sur [0, 1],
et ∀x ∈ [0, 1], H 0 (x) = f (x2 ).
Exercice 1120. Soit ϕ une fonction bornée sur [a, b] ; comparer les assertions
suivantes1 :
1. ϕ a une primitive sur [a, b].
2. ϕ est intégrable sur [a, b].
3. ϕ est continue sur [a, b].
4. ϕ est dérivable sur [a, b].
Exercice 1121. Soit f une fonction continue et strictement croissante de
[a, b] sur [α, β]. On note g la fonction réciproque de f . Montrer que
Z b Z β
f (x) dx + g(x) dx = bβ − aα
a α
1
L’une des implications à étudier est très difficile ; on pourra admettre après avoir traité
toutes les autres que celle qui reste est fausse.
180
Exercice 1122. Soit f et g deux fonctions intégrables sur [a, b]. On suppose
que f est monotone sur [a, b] et que g est positive sur [a, b]. Montrer qu’il
existe c ∈ [a, b] tel que
Z b Z c Z b
f (t)g(t) dt = f (a) g(t) dt + f (b) g(t) dt
a a c
Rx Rb
(considérer ϕ(x) = f (a) a
g(t) dt + f (b) x
g(t) dt).
Exercice 1123. Soit f une fonction dérivable sur [0, 1], vérifiant :
i) 0 ≤ f 0 ≤ 2 ;
ii) f 0 est décroissante ;
iii) f (0) = 0 et f (1) = 1.
Trouver le plus grand
R1 nombre m et le plus petit nombre M tels qu’on soit
sûr d’avoir m ≤ 0 f (t) dt ≤ M . Peut-il y avoir égalité ?
Exercice 1124. Soit f définie
R x et continue sur [0, +∞[, vérifiant limx→+∞ f (x) =
l. Montrer que limx→+∞ x1 0 f (t) dt = l (étant donné ε > 0, choisir A assez
grand pour que sur [A, +∞[ on ait l − ε ≤ f (t) ≤ l + ε ; puis encadrer
1 x
R
x A
f (t) dt, pour x > A ; estimer l’erreur. . . et faire un dessin !).
Rxq 2t
Pour x ≥ 0, on pose F (x) = 0 1 + sin 1+t2
dt. Étudier la branche infinie du
graphe de F quand x → +∞.
Exercice 1125 (Méthode des trapèzes). 1. Soit f deux fois dérivable sur
00
[a, b], vérifiant |f | ≤ M sur [a, b]. Soit
f (b) − f (a)
ϕ(t) = f (t) − f (a) − (t − a) − A(b − t)(t − a)
b−a
Soit x ∈ ]a, b[ ; on choisit A = A(x) pour que ϕ(x) = 0 (dessiner !).
Montrer qu’il existe c1 , c2 ∈ [a, b] tels que c1 < c2 et ϕ0 (c1 ) = ϕ0 (c2 ) = 0,
puis qu’il existe c ∈ [a, b] tel que ϕ00 (c) = 0. En déduire une majoration
de |A| pour x ∈ [a, b]. On convient de poser A(a) = A(b) = 0.
Rb
2. On note E l’erreur commise en remplaçant a f (x) dx par l’aire du
trapèze défini par l’axe des x, les droites x = a et x = b et la corde
du graphe joignant les points (a, f (a)) et (b, f (b)) (dessiner !). Montrer
Rb
que E = a A(x)(b − x)(x − a) dx, et vérifier que l’intégrale a un sens.
3
En déduire que |E| ≤ M (b−a)12
(utiliser 1)).
h
f (a)
3. Pour n ≥ 1 on pose In = b−a n 2
+ f (x1 ) + f (x2 ) + · · · + f (xn−1 ) +
i
f (b)
2
où xp = a + p b−a
n
pour p = 1, 2, . . . , n − 1. Montrer que In est
181
la somme des aires des trapèzes construits sur les points d’abscisses
a, x1 , x2 , . . . , xn−1 , b et les cordes correspondantes du graphe de f (des-
siner !). Montrer que
Z b
M (b − a)3
f (x) dx − In ≤
a
12n2
2
4. On prend [a, b] = [0, 1] et f (x) = e−x . Calculer M = sup[0,1] |f 00 |.
Déterminer n pour que la méthode
R 1 −x2 des trapèzes avec−2n intervalles donne
un nombre qui approche 0 e dx à moins de 10 près. En déduire
un encadrement de cette intégrale.
Exercice 1126. Soit f la fonction définie sur [0, 3] par
−1 si x = 0
1 si 0 < x < 1
f (x) = 3 si x = 1
−2 si 1 < x ≤ 2
4 si 2 < x ≤ 3.
R3
1. Calculer 0
f (t)dt.
Rx
2. Soit x ∈ [0, 3], calculer F (x) = 0
f (t)dt.
3. Montrer que F est une fonction continue sur [0, 3]. La fonction F est-elle
dérivable sur [0, 3] ?
Exercice 1127. Montrer que les fonctions définies sur R,
182
1. f (x) = [x] sur [0, 2]
(
1
x
si 0 < x ≤ 1,
2. g : [0, 1] → R, g(x) =
1 si x = 0
(
1
sin x1
x
si 0 < x ≤ 1,
3. h : [0, 1] → R, h(x) =
1 si x = 0
(
1 si x ∈ [0, 1] ∩ Q,
4. k : [0, 1] → R, k1 (x) =
0 si x ∈ [0, 1]\Q
Exercice 1130. Soit f : [a, b] → R une fonction intégrable sur [a, b] (a < b).
1. On suppose que f est continue en un point x0 ∈ [a, b] et que f (x0 ) > 0.
Rb
Montrer que a f (x)dx > 0. En déduire que si f est une fonction conti-
Rb
nue positive sur [a, b] telle que a f (x)dx = 0 alors f est identiquement
nulle.
Rb
2. On suppose que f est continue sur [a, b], et que a f (x)dx = 0. Montrer
que qu’il existe c ∈ [a, b] tel que f (c) = 0.
3. Application
R1 : on suppose que f est une fonction continue sur [0, 1] telle
que 0 f (t)dt = 21 . Montrer qu’il existe d ∈ [0, 1] tel que f (d) = d.
183
6. Si f est T -périodique sur R alors F est T -périodique sur R.
7. Si f est paire alors F est impaire.
184
Exercice 1137. Soit f une fonction continue sur l’intervalle [a, b] ⊂ R, à
valeurs dans ]0, +∞[. Montrer que
Z b Z b
1
f (t) dt × dt ≥ (b − a)2 .
a a f (t)
Dans quels cas y a-t-il égalité ? (On pourra utiliser l’inégalité de Cauchy-
Schwarz.)
Exercice 1138. Soit f : [0, 1] → R une fonction continue.
1. En utilisant la formule de la moyenne, montrer que
Z a
∀a ∈ [0, 1[, lim f (tn ) dt = af (0).
n→∞ 0
En déduire que Z 1
lim f (tn ) dt = f (0).
n→∞ 0
1 T
Z
h(x) = f (t)g(x − t) dt.
T 0
1. Montrer que h est une fonction périodique de période T .
2. Montrer Z a+T
1
h(x) = f (t)g(x − t) dt, ∀a ∈ R.
T a
3. En déduire que f ? g = g ? f .
185
Indication : on établira d’abord que, si a1 ≤ a2 ≤ ... ≤ an et b1 ≤ b2 ≤ ... ≤
bn , alors : ! !
n n n
1X 1X 1X
ai bi ≤ ai bi .
n i=1 n i=1 n i=1
Remarquer que : X
(ai− aj )(bi− bj ) ≥ 0.
1≤i≤j≤n
Calculer :
` = lim un
n→∞
et donner un équivalent de un − `.
186
n
X n
2. lim .
n→∞
p=1
n2 + p2
n
1 X (3n + 6p − 4)(n + 2p)2
3. lim ln .
n→∞ n
p=1
3n3
Exercice 1149. On appelle tore la figure obtenue par révolution d’un cercle
de rayon r autour d’une droite de son plan passant à distance R de son centre
(on suppose r < R). Calculer l’aire A du tore, et son volume V .
187
Exercice 1151. On appelle épicycloı̈de la courbe décrite par un point d’un
cercle de rayon r, lié à ce cercle, quand celui-ci roule sans glisser sur un
cercle de rayon R en restant tangent extérieurement à ce dernier, et dans
son plan. On pose n = R/r. Montrer que dans un repère que l’on précisera,
l’épicycloı̈de admet la représentation paramétrique :
x = r (n + 1) cos t − cos(n + 1)t
y = r (n + 1) sin t − sin(n + 1)t
Exercice 1154. Calculer l’aire de la région délimitée par les courbes d’équation
x2 1
y= et y = .
2 1 + x2
188
127.05 Changement de variables
Exercice 1156. Considérons l’intégrale
√
Z ln 2
I= ex − 1 dx
0
√
Effectuer le changement de variables u = ex − 1 et calculer I.
Résultat : I = 2 − π/2.
Exercice 1157. Soit f : [a, b] → R une fonction strictement croissante et
Rb
continûment dérivable. On considère les deux intégrales I1 = a f (t) dt et
R f (b)
I2 = f (a) f −1 (t) dt.
1. Rappeler pourquoi f admet une fonction réciproque f −1 .
2. Faire le changement de variable t = f (u) dans l’intégrale I2 .
3. Calculer I2 en fonction de I1 .
4. Faire un dessin faisant apparaı̂tre f et f −1 , et interpréter ce résultat
géométriquement.
Exercice 1158. Calculer les primitives suivantes :
√
Z
1
√ √3
dx, (t = 6 2 + x) ;
2+x+ 2+x
x−1
Z
1
2 2
dx, ( = th u ou coth u) ;
((x − 1) − 4) 2
Z
2
Z √
(arcsin x) dx ; x2 1 + x3 dx.
189
Exercice 1161. Calculer les intégrales suivantes :
Z π
dt
2 2
,
0 (2 + cos t)
Z π/4 √
cos2 t cos 3t cos 2t dt,
Z0 1
dt
√ √ .
0 1 + t + 1 − t2
2
Exercice 1162. Soit f une fonction continue dans [0, π]. Montrer, en utili-
sant un changement de variables, que l’on a
Z π
π π
Z
xf (sin x) dx = f (sin x) dx.
0 2 0
En déduire la valeur de Z π
x sin x
2
dx.
0 1 + cos x
Exercice 1163. Calculer les intégrales suivantes :
Z e
tn ln4 t dt, n 6= 1,
1
Z 1
dt
√ √ ,
0 x(1 + 3 x)2
Z bp
(t − a)(t − b) dt,
a
Z 1
2t · 32t · 53t dt,
Z0 1
dt
√ ,
x 2 + 2x + 5
0
√
Z π
1 + cos t dt,
−π
Z 1
t7 arctan t dt.
0
Exercice 1164. Soit x > 0 un réel. Calculer les valeurs de
Z x Z x
arctan t arctan t
I(x) = 2
dt et J(x) = 2
dt.
0 1+t 0 (1 + t)
Quelles sont leurs limites quand x → +∞ ?
Exercice 1165. Trouver les primitives des fonctions suivantes :
1 sin4 x arctan x 1
√ , (4x2 + 4x + 5)−1/2 , , , .
x x2 − 1 cos2 x 1 + x2 x (1 + ln2 x)
190
127.06 Intégration par parties
Exercice 1166. Calculer les primitives suivantes :
Z Z Z Z
x ln x
e cos xdx ; dx n ∈ N ; xArctan xdx ; (x2 +x+1)ex dx.
xn
R1
Exercice 1167. Soit In = 0 (1 − t2 )n dt.
1. Établir une relation de récurrence entre In et In+1 .
2. Calculer In .
n
P (−1)k k
3. En déduire C .
2k+1 n
k=0
191
Exercice 1173. Pour tous n, p dans N, on définit
Z π/2
Jn,p = sinn t cosp t dt.
0
Trouver des relations de récurrence liant Jn,p et Jn,p−2 , ainsi que Jn,p et Jn−2,p .
En déduire la valeur de Jn,p .
Z Z Z
3 4
sin x cos xdx ; sin xdx ; sin3 x cos2 xdx ;
Z Z Z
2 2 3
ch x sh xdx ; sh x ch xdx ; ch x sh3 xdx.
192
127.08 Fraction rationnelle
Exercice 1178. Décomposer les fractions rationnelles suivantes ; en calculer
les primitives.
1
1. 2 .
a + x2
2. (1+x1 2 )2 .
x3
3. .
x2 − 4
4x
4. .
(x − 2)2
1
5. 2
.
x +x+1
1
6. .
(t + 2t − 1)2
2
3t + 1
7. .
(t2 − 2t + 10)2
3t + 1
8. .
t2 − 2t + 10
1
9. 3
.
t +1
x3 + 2
10. .
(x + 1)2
x+1
11. .
x(x − 2)2
(x2 − 1)(x3 + 3)
12. .
2x + 2x2
x2
13. .
(x2 + 3)3 (x + 1)
x7 + x3 − 4x − 1
14. .
x(x2 + 1)2
3x4 − 9x3 + 12x2 − 11x + 7
15. .
(x − 1)3 (x2 + 1)
Exercice 1179. Calculer les intégrales de fractions rationnelles suivantes.
Z 1
dx
1. 2
.
0 x +2
193
Z 1/2
dx
2. .
−1/2 1 − x2
Z 3
2x + 1
3. 2
dx.
2 x +x−3
Z 2
x dx
4. 4
.
0 x + 16
Z 3 4
x + 6x3 − 5x2 + 3x − 7
5. dx.
0 (x − 4)3
Z 0
dx
6. 3
.
−2 x − 7x + 6
Z 1 4
2x + 3x3 + 5x2 + 17x + 30
7. dx.
−1 x3 + 8
Z 3
4x2
8. 4
dx.
2 x −1
Z 0 3
x + 2x + 1
9. 3
dx.
−1 x − 3x + 2
Z 2 8
2x + 5x6 − 12x5 + 30x4 + 36x2 + 24
10. dx.
1 x4 (x2 + 2)3
Z a
−2x2 + 6x + 7
11. dx pour a ∈ R. Y a-t-il une limite quand a → +∞ ?
0 x4 + 5x2 + 4
Z 2
dx
12. 4
.
0 x +1
194
1
xn
Z
Exercice 1182. Soit In = dx.
0 1+x
1. En majorant la fonction intégrée, montrer que limn→+∞ In = 0.
2. Calculer In + In+1 .
n
!
X (−1)k+1
3. Déterminer lim .
n→+∞
k=1
k
cos3 x sin3 x
Z Z Z Z
dx cos x
5 dx ; dx ; ; dx ;
sin x 1 + cos x cos x + sin4 x
4 1 + sin 2x
tan x − tan a
Z Z
sh x ch x
dx ; dx.
tan x + tan a sh4 x + ch4 x
Exercice 1184. Déterminer les intervalles d’étude et calculer les primitives
des fonctions :
cos3 x
sin x
1
1 + tan x
1
th2 x
Exercice 1185. Calculer les primitives suivantes :
Z Z
sin x cos x
dx et dx.
sin x + cos x sin x + cos x
Exercice 1186. Calculer les intégrales suivantes :
Z π Z π
2 1 2 sin x
dx et dx.
0 1 + sin x 0 1 + sin x
195
127.10 Intégrale abélienne
Exercice 1187. Calculer les primitives suivantes :
Z Z Z
dx dx x
√ ; √ ; √ dx ;
x+ x−1 x x2 + x + 1 9 + 4x4
Z √
3
√
x+1− x+1
Z
x+1
dx ; √ dx.
x+2 −4x2 + 4x + 1
Exercice 1188. Déterminer les intervalles d’étude et calculer les primitives
des fonctions :
8x − 3
√
12x − 4x2 − 5
√
x2 − 1
√
x x
x2 − 5x + 4
Z
3. x3 ex dx.
Z Z Z
4. ln x dx ; x ln x dx ; arcsin x dx.
Z
5. cosh t sin t dt.
Z
dx
6. .
sin x
Z √
7. a2 − x2 dx.
e2x
Z
8. √ dx.
ex + 1
Z Z
9. e cos bx dx ; eax sin bx dx.
ax
196
Z r
x
10. dx pour 0 < x < 1.
(1 − x)3
x2
Z
11. √ dx.
1 − x2
Z
dx
12. .
cos x + 2 sin x + 3
Z √
x dx
13. √ avec 0 < x < a.
a − x3
3
Z
cosh x
14. dx.
cosh x + sinh x
Exercice 1190. Calculer les primitives suivantes :
Z Z Z
dx x 1 + cos 2x
√ ; dx ; dx ;
ch x ch 2x 2
cos x 1 − tan2 x
Z Z
sin ax + cos bx x(2 + cos x)
dx ; dx.
ex sin2 x
Exercice 1191. Déterminer les intervalles d’étude et calculer les primitives
des fonctions :
chx sin(2x)
1
√
2 + tan2 x
(x2 + 2x + 2) cos(2x)
x2 cos x et x2 sin x en utilisant les complexes
1 1
2 3
et 2
(x − 1) (x − 1)2
√
1+x
√
x 1−x
R1
Exercice 1192. Calculer 0 ln(1 + x2 ).
n
n
P
Exercice 1193. Déterminer lim ( 2 2 ).
n→+∞ k=0 n +k
1
Exercice 1194. Calculer lim ( (2n)!
n!nn
)n .
n→+∞
Rπ Rπ
Exercice 1195. Soient I = 0
x cos2 xdx et J = 0
x sin2 xdx.
1. Calculer I et I + J.
197
2. En déduire J.
R1
Exercice 1196. Soit an = 0
tn et dt.
1. Calculer a0 , . . . , a4 .
2. Etudier la suite (an )n∈N .
t 7→ t2 exp(t3 ),
sin3 t
t 7→ ,
1 + cos2 t
1
t 7→ √ ,
1 − t + 2 1 − t2
2
sinh2 t
t 7→ ,
cosh t
cos t
t 7→ ,
cos 2t
1
t 7→ .
1 + th2 t
198
Exercice 1200. Calculer les primitives des fonctions suivantes :
sin t
t 7→ 2 ,
sin t − cos t
t2
t 7→ ,
(cos t + t sin t)2
p √
1 + 1 − t2
t 7→ √ ,
1 − t2
1
t 7→ 8 .
t + t4 + 1
Exercice 1201. Calculer les primitives des fonctions suivantes :
t →7 tan t,
t → 7 arg sinh t,
tan3 t
t 7→ ,
cos6 t
1
t 7→ √ √ ,
t+ 3t
1
t 7→ √ √ ,
2 t+ t+2
√
t 7→ t n 1 + t,
t 7→ cosh3 t,
t3
t 7→ ,
(a2 − t2 )3/2
p3
√
1+ 4t
t 7→ √ ,
t
rq
√
t 7→ t t t,
r
1 4 t+1
t 7→ 2 .
t t−1
Exercice 1202. Fonction Gamma - Pour tout x > 0, on pose
Z +∞
Γ(x) = tx−1 e−t dt
0
(on admettra que l’intégrale converge). Montrer que Γ(x + 1) = xΓ(x). Cal-
culer la valeur de Γ(1). En déduire celle de Γ(n), pour tout entier n > 0.
199
Soit a > 0 un réel, et n > 0 un entier. Montrer que
Z Z
dt 1 x
= 2n−1 cos2n−2 θdθ où θ = arctan .
(x2 + a2 )n a a
x+4
En déduire la primitive de .
(x2 + 2x + 2)3
Soient x et y deux réels vérifiant 1 > y > x > 0. Calculer
Z y
ln t
lim √ dt.
2
x (1 + t) 1 − t
x→0
y→1
Soit f une fonction continue et positive sur [0, +∞[. On pose pour tout x > 0
et tout entier n > 0 Z x
1/n
un (x) = f (t)n dt
0
et
M (x) = sup |f (t)| .
t∈[0,x]
∞
√
x sin( x1 )
Z
dx.
0 ln(1 + x)
Nature et calcul des intégrales suivantes :
Z 2
1
√ dx.
2
x −1
1
200
∞
x5
Z
dx.
0 x12 + 1
Z ∞ √
e− x
dx.
0
Z ∞
1
d(bile).
1 sh(bile)
Exercice 1204. 1. Montrer que ∀x > −1 ln(1 + x) ≤ x.
3. En√déduire que
Z n n Z √n Z √n
t2 −t2 1
1− dt ≤ e dt ≤ 2 n dt.
0 n 0 0 1 + tn
Z π r
2
n π
Rappel (intégrales de Wallis) : In = (cos(θ)) dθ ∼ .
0 2n
Z ∞
1
4. Montrer que du existe et vaut I2n−2 .
0 (1 + u2 )n
Z ∞ √
2
5. Montrer que e−x dx existe et vaut 2π .
0
201
2. Donner un exemple où f n’a pas de limite en +∞ mais où F tend vers
0.
3. Montrer que si f → ∞ quand x → ∞, alors F → ∞ quand x → ∞.
lim f (x) = 0.
x→∞
1
f (x) = o( )
x
quand x → ∞.
+
Exercice 1211. Soit f une application continue
R ∞ par morceaux de R dans
R possédant une limite ` en +∞, telle que 0 f existe ; montrer que ` R= 0.
∞
Soit f une application uniformément continue de R+ dans R telle que 0 f
existe. Montrer que :
lim f (x) = 0.
x→∞
202
Exercice
R∞ 2 1212. Soit f une application continue de R+ dans R telle que
0
f existe. Montrer que quand x → ∞ :
Z x
√
f (t)dt = o( x).
0
203
R∞ Rn
3. Montrer que si 1
f diverge on a : Sn v 1
f quand n → ∞.
R1
Exercice 1217. Soit f :]0; 1] → R continue et monotone, telle que 0
f
existe. Calculer n
1X k
lim f .
n→∞ n n
k=1
quand x → ∞.
204
R∞
Exercice 1225. Soit f ∈ C(R, R) telle que −∞ f existe, montrer que F (x) =
R∞
−∞
f (t) cos txdt est uniformément continue sur R.
Exercice 1226. Sans les calculer, dire si les intégrales suivantes sont conver-
gentes ou divergentes :
Z 1
dt
p3
√ ,
0 t 1−t
Z π/2
tan t dt,
0
Z 1
dt
√ .
0 arcsin t ln(1 − t)
Exercice 1227. Sans les calculer, dire si les intégrales suivantes sont conver-
gentes ou divergentes :
Z ∞
t3 − 5t2 + 1
dt,
0 2t5 − 2t3 + t2 + 1
Z ∞
1 t−1
ln dt,
t2 t + 1
Z1 ∞
dt
,
0 t arg cosh t
Z 1
1
sin dt,
0 t
Exercice 1228. Soit n ≥ 0 un entier. Montrer que l’intégrale
Z ∞
In = tn exp(−t2 )dt
0
√
est convergente. La calculer en fonction de n, sachant que I0 = π/2.
Exercice 1229. On définit
Z x
sin t
F (x) = dt
0 t
et pour tout n ∈ N, on note
Z (n+1)π
sin t
un = F ((n + 1)π) − F (nπ) = dt.
nπ t
1. Montrer que F (x) est bien définie pour tout x ∈ R.
205
2. Montrer que si k ≥ 1, alors
2 1
< u2k < .
(2k + 1)π kπ
Trouver une inégalité similaire pour u2k+1 , puis pour u2k + u2k+1 .
n
X 1
3. Montrer que la suite de terme général vn = 2
admet une limite
i=1
i
finie. En déduire que Z ∞
sin t
I= dt
0 t
est convergente.
Montrer que ϕ(x) a une limite quand x tend vers 1 et la calculer. (Indication :
Z x2
comparer à 1/(t ln t) dt).
x
Exercice 1231. Dire si les intégrales suivantes sont convergentes (en discu-
tant éventuellement suivant la valeur des paramètres) :
Z 1 Z π/2 Z 1 Z 1 Z 1
dt dt 1
√√ , tan t dt, , cos(ln t) dt, sin dt,
0
3
t 1−t 0 0 t | ln t|β
α
0 0 t
∞ ∞ ∞
t2 + t − 1 √ ln t − ln(1 − e−t ) −αt
Z Z Z
α −1/ t
√ dt, t [1−e ] dt, e dt.
0 t (t3 − 2t2 + 3t − 6) 0 0 t
Exercice 1232. Montrer la convergence des intégrales suivantes puis les
calculer :
Z π/2 Z 1 Z b
dt dt dt
, √ √
3
, p ,
0 cos α cos t + 1 0 t+ t a (t − a)(b − t)
0 ∞ +∞
t3 − t2 − 1
Z Z Z
dt dt
, √ , (a > 0), dt.
−∞ e + et − 6
2t
a t2 t2 + a2 1 t6 + 2t4 + t2
206
127.99 Autre
1
Z 1 1233. Soit f : [0, 1] → R une fonction de classe C . Montrer que
Exercice
lim cos(nt)f (t)dt = 0.
n→∞ 0
Exercice 1234. Soit f : [0, 1] → R une fonction continue telle que f (0) = 0.
Montrer que Z 1
lim f (tn )dt = 0.
n→∞ 0
Généraliser au cas où f (0) est quelconque.
Exercice 1235. Soit f : [a, b] → R une fonction intégrable.
1. Montrer que f est bornée. On pose M = sup |f (x)|.
x∈[a,b]
Z y
2. Soient x et y ∈ [a, b] Montrer que | f (t)dt| ≤ M |x − y|. En déduire
Z x x
207
Exercice 1239. Donner un développement :
Z 1
et b 1
n
dt = a + + o( ).
0 1+t n n
Exercice 1240. Calculer les intégrales
Z x Z x
I= exp 2t cos 3t dt et J= exp 2t sin 3t dt.
0 0
2. Montrer que I(x, y) a une limite I0 (y) quand x tend vers zéro et la
calculer.
3. Montrer que I0 (y) a une limite quand y tend vers +∞ et la calculer.
208
4. Déterminer toute les formes linéaires α ∈ (Mn (K))∗ telles que
Rn [X] → R
αi :
P 7→ P (xi )
209
x1 y1 z1
φ x2 , y 2 , z 2
x3 y3 z3
= x1 + y2 + z3
x1 y1 z1
φ x2 , y 2 , z 2
x3 y3 z3
= x1 y3 + y2 z1 + z3 x2
x1 y1 z1
φ x2 , y 2 , z 2
x3 y3 z3
= x1 y2 z3 + x2 y3 z1 + x3 y1 z2
x1 y1 z1
φ x2 , y 2 , z 2
x3 y3 z3
= x1 x2 x3 + y1 y2 y3 + z1 z2 z3
x1 y1 z1
φ x2 , y 2 , z 2
x3 y3 z3
= x1 y1 z1 + x2 y2 z2 + x3 y3 z3
x1 y1 z1
φ x2 , y 2 , z 2
x3 y3 z3
= (x1 y1 + x2 y2 + x3 y3 )(z1 + z3 )
x1 y1 z1
φ x2 , y 2 , z 2
x3 y3 z3
= (x1 + 2x2 )(z1 + z3 )
Exercice 1245. Montrer que l’espace des formes bi-linéaires sur R2 est un
espace vectoriel. En donner une base.
Exercice 1246. Donner toutes les formes tri-linéaires alternées sur R2 . Plus
généralement, que dire des formes m-linéaires alternées sur un espace de
dimension n lorsque m > n ?
(Rn )n → R
ΦA :
M = (C1 , ..., Cn ) 7→ det(AM )
210
1. Montrer que ω est antisymétrique et bilinéaire.
A l’aide de ω et α, on définit une nouvelle application, notée ω ∧ α, de
la façon suivante :
R3 × R3 × R3 → R
ω∧α :
(X, Y, Z) 7→ ω(X, Y )α(Z) + ω(Y, Z)α(X) + ω(Z, X)α(Y )
2. Montrer que ω ∧ α est alternée.
3. Montrer que ω ∧ α est trilinéaire.
4. Calculer ω∧α(e1 , e2 , e3 ). En déduire que ∀(X, Y, Z) ∈ (R3 )3 ω∧α(X, Y, Z) =
det(X, Y, Z)
211
2 0 4
Exercice 1252. Sans calcul, montrer que 5 2 7 est divisible par 17.
2 5 5
Exercice 1253. Soit ∆(x) = det(ai,j (x)) de taille n = 2 ou 3 avec ai,j des
fonctions dérivables.
1. Montrer que ∆0 (x) est la somme des n déterminants obtenus en rem-
plaçant successivement dans ∆(x) chaque colonne par sa dérivée.
x + a1 x x 1 + x 1 1
2. Calculer x x + a2 x et 1 1+x 1 .
x x x + a3 1 1 1 + x
1 1 1
Exercice 1254. Calculer x y z et déterminer la condition d’inversi-
x2 y 2 z 2
bilité de la matrice.
Exercice 1255. La famille (2, 1, 0), (1, 3, 1), (5, 2, 1) est-elle libre ?
a b c
Exercice 1256. Calculer c a b .
b c a
1 sin x cos x
Exercice 1257. Calculer 1 sin y cos y
1 sin z cos z
212
Exercice 1260. On note a1 , · · · , an des réels. Calculer les déterminants n×n
suivants.
1
1 ··· 1 a1 a2 a3 · · · an
a1
a 2 · · · a n
a2 a2 a3 · · · an
2 a22 · · · a2n , D2 = a3 a3 a3 · · · an
D1 = a1
.. .. .. ..
. . . .
n−1 n−1 n−1
a1 a2 · · · an an an an · · · an
m 0 0 m
213
Exercice 1265. Calculer les déterminants suivants :
1 2 3 4
a a b 0
a1 a2 · · · an
. . . ..
2 3 4 1 a a 0 b a a
.
∆1 = ∆2 = ∆3 = .1 . 1 .
3 4 1 2 c 0 a a .. .. . . a2
4 1 2 3 0 c a a
a · · · a a
1 1 1
214
3. Calculer ∆n+2 en fonction de ∆n+1 et ∆n pour n ∈ N (on pose ∆0 = 1).
En déduire la valeur de ∆n en fonction de n.
Exercice 1269. Calculer les déterminants suivants :
1 0 2 1 0 6 1 0 0
2 3
3 4 5 3 4 15 2 3 5
−1 4
5 6 7 5 6 21 4 1 3
Exercice 1270. Calculer les déterminants suivants :
−4 1 1 1 1 2
1 a a2 . . . an−1
1 −4 1 a b + c 1 a1 a12
a31 1 1 1
1 1 1
1 a a2 . . . an−1
1 b c + a 1 a2 a22
a32 2 2 2
1 1 −4 1 1
.. .. .. ..
1 c a + b 1 a3 a32
a33 . . . .
1 1 1 −4 1 1 a a a34 2 n−1
4 4 1 an an . . . an
1 1 1 1 −4
Exercice 1271. Les nombres 119, 153 et 289 sont tous
divisibles par 17.
1 1 9
Montrer, sans le développer que le déterminant 1 5 3 est divisible par 17.
2 8 9
Exercice 1272. Calculer les déterminants suivants :
a c c b c a b c a 0 b 0
c a b c a c c b 0 a 0 b
∆1 = − ∆2 = ∆3 =
c b a c b c c a c 0 d 0
b c c a c b a c 0 c 0 d
Exercice 1273. Pour (a0 , . . . , an−1) ∈ Rn , on note A(a0 ...an ) la matrice
0 0 · · · 0 a0
. . . .. ..
1 0 . .
A(a0 ...an−1 ) = 0 1
. .. 0 .
..
. . .
.. . . .. 0
an−2
0 · · · 0 1 an−1 − λ
215
Exercice 1275. Soit B ∈ Mn,m (R) et C ∈ Mm,m (R). On considère l’appli-
cation φ suivante :
Mn,n (R) → R
φ : A B
A 7→ det
0 C
216
2iπ
Exercice 1279. Soit (a1 , a2 , a3 ) ∈ (K)3 . On note j =e 3 , et on considère
les deux matrices suivantes :
a1 a2 a3 1 1 1
A = a3 a1 a2 et V = 1 j j 2
a2 a3 a1 1 j2 j
Calculer ∆P
n en fonction de ∆n−1 . Démontrer que : ∀n ∈ N, n ≥ 2 ∆n =
an−2 a2 − n−1 2
i=1 i
Exercice 1281. Soit a un réel différent de 1. Pour n ∈ N, n ≥ 2, on note
1 + a2 a 0 ··· 0
.. ..
a 1 + a2 a . .
Dn = 0 . .. . ..
a 0
. .. ..
..
. . 2
1 + a a
2
0 ··· 0 a 1+a
1−a2n+2
Calculer Dn en foncion de Dn−1 et Dn−2 . Monter que Dn = 1−a2
. Combien
vaut Dn si a = 1 ?
Exercice 1282. Soient a, b, c trois réels et ∆n le déterminant de taille n
suivant :
a b 0
.. ..
∆n = c . . .. . . ..
0 b
c a
1. On pose ∆0 = 1, ∆1 = a. Montrer que ∀n ∈ N, ∆n+2 = a∆n+1 − bc∆n .
2. On suppose que a2 = 4bc. Montrer par récurrence que :
an
∀n ∈ N, ∆n = (n + 1)
2n
217
Exercice 1283. Calculer le déterminant suivant :
1 2 4 8
1 3 9 27
∆ =
1 4 16 64
1 5 25 125
218
Exercice 1289. Résoudre, suivant les valeurs de m :
x + (m + 1)y = m + 2 mx + (m − 1)y = m + 2
(S1 ) (S2 )
mx + (m + 4)y = 3 (m + 1)x − my = 5m + 3
Exercice 1290. Écrire les conditions, portant sur les réels a, b, c, pour
que les systèmes suivants admettent des solutions non nulles ; expliciter ces
solutions.
x+y+z = 0 x − a(y + z) = 0
(S1 ) (b + c)x + (c + a)y + (a + b)z = 0 (S2 ) y − b(x + z) = 0
bcx + acy + abz = 0 z − c(x + y) = 0
Exercice 1294. Mettre sous forme matricielle et résoudre les systèmes sui-
vants.
219
2x + y + z = 3
3x − y − 2z = 0
1.
x + y − z = −2
x + 2y + z = 1
x+y+z+t = 1
x − y + 2z − 3t = 2
2. 2x + 4z + 4t = 3
2x + 2y + 3z + 8t = 2
5x + 3y + 9z + 19t = 6
2x + y + z + t = 1
x + 2y + 3z + 4t = 2
3.
3x − y − 3z + 2t = 5
5y + 9z − t = −6
x−y+z+t = 5
4. 2x + 3y + 4z + 5t = 8
3x + y − z + t = 7
x + 2y + 3z = 0
5. 2x + 3y − z = 0
3x + y + 2z = 0
220
2. On considère A l’ensemble des solutions de (SH ).
x1 + x2 + 3x3 + 10x4 + x5 = 0
x1 + 2x2 + x3 + 4x4 + 7x5 = 0
(SH )
x 1 + 3x2 + 4x3 + 13x4 + 8x5 = 0
x1 + 4x2 + 2x3 + 7x4 + 14x5 = 0
221
2 2 0
Exercice 1300. Soit A = 1 2 1. Déterminer les λ ∈ R tels que
0 2 2
3
∃X ∈ R − {(0, 0, 0)} tel que AX = λX. Pour chaque λ déterminer Eλ =
{X ∈ R3 /AX = λX}.
3x + 2z = 0
3y + z + 3t = 0
Exercice 1301. Donner une base de l’ensemble des solutions de .
x+y+z+t=0
2x − y + z − t = 0
2
x + ay + a z = 0
Exercice 1302. Résoudre suivant les valeurs de a ∈ R a2 x + y + az = 0 .
ax + a2 y + z = 0
ax + y + z + t = 1
x + ay + z + t = µ
Exercice 1303. Résoudre suivant les valeurs de a et µ ∈ R .
x + y + az + t = µ2
x + y + z + at = µ3
1 1 1
Exercice 1304. Inverser en utilisant un système linéaire la matrice 2 1 1.
1 2 1
x + y + z = 1
Exercice 1305. Résoudre ax + by + cz = d .
2 2 2 2
a x+b y+c z =d
−cy + bz = α
Exercice 1306. Résoudre cx − az = β .
−bx + ay = γ
222
Exercice 1308. On considère le système
x+y+z+t =0
(S) : x − y − 2z + 2t = 0
2x + y + z =0
223
On note M le poids total du troupeau.
(a) Calculer
1
1
B× ..
.
.
1
1
(b) Calculer
BX.
(c) Montrer que B est inversible.
224
Exercice 1313. Soit u un endomorphisme de E, et B une base de E. Discuter
dans chacun des cas ci-dessous la dimension du noyau de u.
2 1 a 1
−1 1 1 b −1 − λ 2 1 12 − λ −6
MB (u) =
MB (u) = 4 1 − λ −2 MB (u) = −9 −5 −
0 0 a 1
0 0 3−λ −12 −8
0 0 1 b
200.04 Applications
Exercice 1316. Soit E un espace vectoriel réel de dimension finie n et
ϕ ∈ L(E) telle que ϕ2 = −idE .
1. Donner des exemples de telles applications dans le cas n = 2 ou 4.
2. Montrer que de telles applications existent si et seulement si n est pair.
1 −1 0 0 1 0 1 0
2 1 0 0 0 1 0 1
Exercice 1317. Inverser les matrices et
0 0 1 2 1 0 −1 0
0 0 2 1 0 1 0 −1
ainsi que leurs produits.
200.99 Autre
1+a a a
Exercice 1318. Montrer que b 1+b b = 1 + a + b + c sans le
c c 1+c
développer.
225
Exercice 1319. Une matrice carrée A = (aij )i,j∈{1,...,n} ∈ Mn (R) est dite
triangulaire supérieure lorsque pour tout i > j : aij = 0.
1. Montrer que le produit de deux matrices triangulaires supérieures est
une matrice triangulaire supérieure.
2. Démontrer que det(A) = a11 · · · ann .
3. Soit E un espace vectoriel, ε = {e1 , . . . , en } une base de E et ϕ ∈ L(E).
On note Ei l’espace vectoriel engendré par {e1 , . . . , ei }, pour tout 1 ≤
i ≤ n. Montrer que Mat(ϕ, ε) est triangulaire supérieure si et seulement
si ϕ(Ei ) ⊂ Ei pour tout 1 ≤ i ≤ n.
4. Démontrer que l’inverse d’une matrice triangulaire supérieure est une
matrice triangulaire supérieure.
226
Exercice 1322. Soit A ∈ M3 (R) anti-symétrique. Calculer det(A). Ce résultat
vaut-il encore pour A ∈ M2 (R) ?
det(Com(A)) = det(A)n−1 .
rg(A) = n ⇒ rg(Com(A)) = n;
rg(A) = n − 1 ⇒ rg(Com(A)) = 1;
rg(A) ≤ n − 2 ⇒ rg(Com(A)) = 0.
227
Exercice 1329. Soit A ∈ On (R). Montrer que si −1 n’est pas valeur propre
de A, alors il existe une matrice Q antisymétrique (i.e. t Q = −Q) telle que
A = (I+Q)−1 (I−Q) = (I−Q)(I+Q)−1 et qu’on a A ∈ SOn (R). Réciproque ?
228
Exercice 1333. Soit u ∈ End(E). On note χu = (−1)n X n + an−1 X n−1 +
· · · + a0 . Montrer que
229
1. Trouver une relation entre J et J 2 .
2. En déduire les valeurs propres de J et calculer leurs multiplicités.
3. Donner le polynôme caractéristique de J.
Exercice 1338. Soient A et B deux matrices de Mn (R) telles que
AB − BA = A
Le but de cet exercice est de montrer que A est nilpotente, c’est à dire
∃k ∈ N, Ak = 0.
E → E
ψ
M 7→ M B − BM
P (f ) = N
P
1. Montrer que ∀P ∈ C[X], k=1 P (λk )πk
Q
On considère le polynôme Q = 1≤k≤N (X − λk ) et pour chaque p ∈
{1, ..., N } les polynômes suivants :
Y 1
Qp = (X − λk ) et Q̃p = Qp
1≤k≤N
Qp (λp )
k6=p
230
2. Calculer Q(f ). Qu’en déduit-on pour f ?
3. Montrer que Sp(f ) ⊂ {λ1 , ..., λN }
0 si p 6= q
4. Montrer que Q̃p (f ) = πp . Vérifier alors que πp ◦ πq =
πp si p = q
5. Calculer f ◦ πp . En déduire que Sp(f ) = {λ1 , ..., λN }.
On note Ep l’espace propre associé à la valeur propre λp .
6. Montrer que Imπp ⊂ Ep . Réciproquement, pour x ∈ Ep , montrer que
x ∈ Kerπq pour q 6= p (on calculera par exemple πq ◦ f (x) de deux
façons différentes) puis que x = πp (x). En déduire que Ep ⊂ Imπp .
L
7. En déduire que Imπp = Ep et que Kerπp = q6=p Eq . Décrire géométriquement
πp .
Exercice 1341. On considère l’application suivante :
Rn [X] → Rn [X]
f:
P 7→ (X 2 − 1)P 0 − 2(nX + a)P
Vérifier que cette application est bien définie.
Déterminer ses valeurs propres, et les espaces propres associés.
Exercice 1342. Soit E un espace vectoriel de dimension n et u un endo-
morphisme de E ayant n valeurs propres distinctes {λ1 , ..., λn }.
1. Montrer que l’ensemble Com = {v ∈ L(E, E)/uv = vu} des endomor-
phismes de E qui commutent avec u est un espace vectoriel.
2. (a) Soit v un élément de Com. Montrer que v préserve les espaces
propres de u (c’est à dire que si Eλ est un espace propre de u
associé à la valeur propre λ, on a ∀x ∈ Eλ , v(x) ∈ Eλ ).
(b) Donner la dimension des espaces propres de u et montrer que si x
est un vecteur propre de u alors c’est aussi un vecteur propre de
v.
(c) A l’aide d’une base convenablement choisie, décrire tous les éléments
de Com, et montrer que Com est de dimension n.
3. Montrer que Vect(id, u, u2 , ..., un−1 ) ⊂ Com.
4. On veut maintenant étudier l’indépendance linéaire de Pla famille {id, u, u2 , ..., un−1 }.
n
Pour cela, on considère n réels α0 , ..., αn−1 tels que i=0 αi ui = 0.
(a) Montrer que les (αi ) sont solution du système :
2 n−1
α0 + α1 λ1 + α2 λ1 + ... + αn−1 λ1
= 0
α0 + α1 λ2 + α2 λ2 + ... + αn−1 λn−1 = 0
2 2
(∗) .. .. .. .. ..
. . . . .
α + α λ + α λ2 + ... + α λn−1 = 0
0 1 n 2 n n−1 n
231
1 λ1 λ2 ... λn−1
1 1
1 λ2 λ2 ... λn−1
2 2 Q
(b) On rappel que : .. .. .. = (λj − λi ). En
..
. . . . 1≤i<j≤n
1 λn λ2n ... λn−1
n
déduire l’ensemble des solutions du système (∗) et conclure.
5. Montrer que Com = Vect(id, u, u2 , ..., un−1 ).
201.02 Diagonalisation
Exercice 1343. Soient trois vecteurs e1 , e2 , e3 formant une base de R3 .
On note T l’application linéaire définie par T (e1 ) = T (e3 ) = e3 et T (e2 ) =
−e1 + e2 + e3 .
1. Déterminer le noyau de cette application linéaire. Donner la matrice A
de T dans la base donnée.
232
1. Montrer que la condition f 2 = 0 est équivalente à Imf ⊂ Kerf . Quelle
condition vérifie alors le rang de f ? On suppose dans la suite que
f 2 = 0.
2. Soit F un supplémentaire de Kerf dans E et soit (e1 , . . . , er ) une base
de F . Montrer que la famille des vecteurs (e1 , . . . , er , f (e1 ), . . . , f (er ))
est libre. Montrer comment la compléter si nécessaire par des vecteurs
de Kerf pour obtenir une base de E. Quelle est la matrice de f dans
cette base ?
3. Sous quelle condition nécessaire et suffisante a-t-on Imf = Kerf ?
3 3
4. Exemple. Soit f une application linéaire de R dans R de matrice
1 0 1
dans la base canonique M (f ) = 2 0 2 . Montrer que f 2 = 0.
−1 0 −1
Déterminer une nouvelle base dans laquelle la matrice de f a la forme
indiquée dans la question 2).
1 4
Exercice 1346. Soit A = . Trouver les valeurs propres de A et
2 3
les sous-espaces propres correspondant. En déduire une matrice inversible P
telle que P −1 AP soit diagonale.
4 1 −1
Exercice 1347. Soit A = 2 5 −2 . Diagonaliser A.
1 1 2
1 1 1
Exercice 1348. Soit A = 1 1 1 . Trouver, sans calculer le polynôme
1 1 1
caractéristique, les valeurs propres de A. Cette matrice est-elle diagonali-
sable ?
Exercice 1349. On considère les matrices suivantes
3 1 1 1 2 2 1 1 0
A= 2 4 2 B = 1 2 −1 C = 0 1 0
1 1 3 −1 1 4 0 0 1
233
2 1 2
Application : on pose A = −1 −1 −1 . Calculer A3 et donner une
−1 0 −1
3
base de R dans laquelle A a une forme simple.
Est-elle diagonalisable ? Justifier. Écrire alors M sous une forme plus simple.
3 −3 −4 −1 1 0 0 0 3 −1 7 −14
2 −1 1
1 0 −1
0 2
0 −1
1 1 −1
1
4 −1 7 −15
2 −4 −3 0 2 −1 1 1 0 0 3 −4
2 −2 1
0 2 0 −1 3 −1 −1 3 0 0 2 −3
234
Exercice
1354.
Pour quelles valeurs de (a, b, c) ∈ C2 la matrice A =
1 a 1 0
0 1 b 2
0 0 2 c est-elle diagonalisable ? On ne cherchera pas à réduire ex-
0 0 0 2
plicitement A.
Exercice 1355. Soit u l’application suivante :
R2 [X] → R2 [X]
u:
P 7→ (2X + 1)P − (X 2 − 1)P 0
Montrer que u est bien définie et linéaire. Déterminer les valeurs propres de
u, et, si c’est possible, diagonaliser u.
Exercice 1356. Soit A ∈ Mn (R). Montrer que si λ est une valeur propre
complexe de A, alors λ̄ est aussi une valeur propre de A. De même, montrer
que si x est un vecteur propre complexe de A, alors x̄ (où x̄ désigne le vecteur
dont les composantes sont les conjuguées des composantes de x) est aussi un
vecteur propre complexe
de A.
−1 1 0
Diagonaliser A = 0 −1 1 .
1 0 −1
t 1 ··· 1
. . . ..
1 t .
Exercice 1357. Soit At la matrice At = . . . . Sans calculer
.. . . . . 1
1 ··· 1 t
le polynôme caractéristique de At , montrer que (t − 1) est valeur propre.
Déterminer l’espace propre associé. Que dire de la multiplicité de la valeur
propre (t − 1) ? En déduire le spectre de At . At est-elle diagonalisable ?
Exercice 1358. Pour quelles valeurs de a, b et c les matrices suivantes sont-
elles diagonalisables ?
1 a 1 0 0 a
0 1 b 0 0 b
0 0 c a b c
Exercice 1359. Soient u et v deux endomorphismes diagonalisables de E,
qui commutent (c’est à dire tels que u ◦ v = v ◦ u). On note λ1 , . . . , λp (resp.
µ1 , . . . , µq ) les valeurs propres de u (resp. de v), et F1 , . . . , Fp les espaces
propres associés (resp. G1 , . . . , Gq ).
235
1. Montrer que chaque Gj (resp. Fi ) est stable par u (resp. v) (c’est à dire
que u(Gj ) ⊂ Gj ).
2. On pose Hij = Fi ∩Gj . Soit i ∈ {1, . . . , p}. Montrer que Fi est la somme
directe des espaces (Hij )1≤j≤q .
3. En déduire l’énoncé suivant : Lorsque deux endomorphismes diagonali-
sables u et v commutent, il existe une base formée de vecteurs propres
communs à u et à v (en d’autres termes, u et v sont diagonalisables
simultanément dans la même base).
Exercice 1360. Les matrices suivantes sont-elles diagonalisables, triangula-
risables ? Si oui, les réduire.
3 −1 1 3 2 −2 13 −5 −2
A1 = 2 0 1 A2 = −1 0 1 A3 = −2 7 −8
1 −1 2 1 1 0 −5 4 7
Exercice 1361. Soit f un endomorphisme diagonalisable d’un espace vec-
toriel E et P un polynôme. Montrer que P (f ) est diagonalisable.
Exercice 1362. Soit P0 un polynôme de Rn [X], et f l’application suivante :
Rn [X] → Rn [X]
f:
P 7→ R = reste de la division euclidienne de P par P0
A l’aide d’un polynôme annulateur de f , montrer que f est diagonalisable.
Exercice 1363. Soit α et β deux réels, et A la matrice suivante :
1 −α −α 1
1 − β α α − 1 −β
A=
β −α 1 − α 1 + β
0 α α 0
A quelle condition sur α et β, A est-elle diagonalisable ?
On suppose α = 0 et β = 0. Vérifier que A(A − I) = 0. En déduire An et
(A + I)−1 .
Exercice 1364. Les matrices suivantes sont-elles diagonalisables, triangula-
risables, sur R et sur C ?
Lorsqu’elles sont diagonalisables, donner une matrice diagonale semblable.
3 2 −1 −2 1 2 −1 1
−1 0 1
1 3 −1 −1 1 1 1 −1
A= B= C = 1 −1 0
2 2 0 −2 3 −4 5 −3
−4 2 2
1 2 −1 0 0 0 0 2
Réduire explicitement A et C.
236
Exercice 1365. On considère un endomorphisme f d’un C espace vectoriel
E de dimension finie n, tel que f 2 est diagonalisable. Le but de cet exercice
est de démontrer que :
f est diagonalisable ⇔ Kerf = Kerf 2
1. On suppose que f est diagonalisable. On note α1 , ..., αr les valeurs
propres (distinctes) de A, et E1 , ..., Er les espaces propres associés.
(a) Montrer que si Kerf = {0} alors Kerf 2 = {0}.
(b) On suppose maintenant que Kerf 6= {0}. On note αα1 , ..., ααr les
autres valeurs propres de f , et E0 , ..., Er ses espaces propres. En
utilisant que E = E0 ⊕ E1 ⊕ ... ⊕ Er , montrer que si f 2 (x) = 0
alors f (x) = 0. En déduire que Kerf = Kerf 2 .
2. On suppose que Kerf = Kerf 2 .
(a) Montrer que si µ est une valeur propre de f , alors µ2 est une valeur
propre de f 2 .
i. Soit λ une valeur propre non nulle de f 2 , et µ et −µ ses deux
racines complexes. Montrer que
Ker(f −µid) ⊂ Ker(f 2 −λid) et que Ker(f +µid) ⊂ Ker(f 2 −λid).
237
Exercice 1368. On considère une matrice A ∈ Mnn (C) et l’application φA
définie par :
Mnn (C) → Mnn (C)
φA :
B 7→ AB
1. Montrer que φA est linéaire.
Le but de l’exercice est de montrer que φA est diagonalisable si et
seulement si A est diagonalisable.
2. Calculer φ2A (B), puis φkA (B) pour k ∈ N. En déduire que si P est un
polynôme, alors P (φA ) = φP (A) .
3. En déduire que P est un polynôme annulateur de A si et seulement si
P est un polynôme annulateur de φA .
4. Montrer que φA est diagonalisable si et seulement si A l’est.
Exercice 1372. Déterminer les valeurs propres des matrices suivantes. Sont-
elles diagonalisables, triangularisables ?
238
3 0 0 2 −2 1
A = 2 2 0 B = 3 −3 1
1 1 1 −1 2 0
A l’aide du polynôme caractéristique de B, calculer B −1 .
1 −1 −1
Exercice 1373. Soit A la matrice A = −1 1 −1.
−1 −1 1
1. Calculer tA. La matrice A est-elle diagonalisable ?
2. Diagonaliser A.
3. Diagonaliser A dans une base orthonormée (pour le produit scalaire
usuel de R3 ).
R[X] → R[X]
Tα :
P 7→ X(X − 1)P 00 + (1 + αX)P 0
239
(a) Ecrire la matrice de Tα dans la base (1, X, X 2 , ..., X n ).
(b) Déterminer les valeurs propores de Tα . On les note λ0 , λ1 , ..., λn .
(c) Déterminer les valeurs de α pour lesquelles Tα a des valeurs propres
multiples. Dans chaque cas, donner la liste des valeurs propres avec
leurs multiplicités
(d) Déterminer la dimension de KerTα et de ImTα lorsque α ∈ / {1 −
n, ..., −1, 0}.
(e) Déterminer KerTα pour α = −1, puis α = 0. L’endomorphisme T0
est-il diagonalisable ?
(f) Lorsque α = p − 1 avec p ∈ {1, ..., n}, donner un polynôme P de
degré inférieur ou égal à n tel que Tα (P ) = 0. En déduire KerTα .
Préciser sa dimension.
(g) Soit λk une valeur propre simple de Tα . Donner un vecteur propre
de Tα associé à λk .
Exercice 1376. Soient Rn euclidien, f ∈ On (R). Montrer que f est diago-
nalisable si et seulement si f est une symétrie orthogonale.
Exercice 1377. Diagonaliser en base orthonormale les matrices suivantes :
0 ... 0 a1 a b
.. .. .. .. . ..
b .. .
. . . .
A= , ai ∈ R; B = , a, b ∈ R.
0 ... 0 an−1 .. ..
. . b
a1 . . . an−1 an b a
Peut-on déterminer a, b tels que B soit la matrice d’un produit scalaire ?
Exercice 1378. Montrer que si A est une matrice symétrique réelle, alors
A + iI est inversible.
Exercice 1379. Soit f un endomorphisme de C3 dont la matrice par rapport
à la base canonique est :
2 −1 1
M = −1 k 1 , où k ∈ C.
1 1 2
(a) Déterminer, suivant les valeurs de k, la dimension du noyau de f .
(b) Montrer que M admet une valeur propre réelle entière indépendante de
k, et calculer toutes les valeurs propres de M .
(c) Indiquer toutes les valeurs de k pour lesquelles on obtient des valeurs
propres multiples. Pour quelles valeurs de ces k la matrice M est-elle sem-
blable à une matrice diagonale ?
240
Exercice 1380. Soit A ∈ Mn (R) telle que A2 = −I.
1. Montrer que n est pair, n = 2p.
2. Calculer SpR (A) et montrer SpC (A) = {i, −i}. Pour quelle raison A est
elle diagonalisable sur C ?
3. Montrer que si {y1 , . . . yk } est une base de Ei , alors {y1 , . . . yk } est une
base de E−i . Quelle est donc la valeur de k ?
4. Démontrer que A est semblable (dans Mn (R)) à
une matrice
diagonale
0 −1
par blocs dont chacun des blocs diagonaux est . (on pourra
1 0
utiliser la question 3.)
241
3. Montrer que tout projecteur est diagonalisable et que deux projecteurs
sont semblables si et seulement si ils ont même trace.
4. Montrer que toute matrice diagonalisable est combinaison linéaire de
projecteurs.
242
3. Déterminer (de préférence sans calcul) une base de vecteurs propres
pour ρ.
Exercice 1389. Soit f l’endomorphisme de R3 , dont la matrice dans la base
canonique {e1 , e2 , e3 } est
3 2 −2
A = −1 0 1
1 1 0
243
4. (a) Est-il vrai que si λ est une valeur propre de f et si P est un
polynôme annulateur de f alors λ est racine de P ?
(b) Est-il vrai que si λ est une racine d’un polynôme annulateur de f
alors λ est une valeur propre de f ?
5. Montrer que si f 2 − 2f + IdE = 0 alors 1 est valeur propre de f.
6. Montrer qu’il existe toujours au moins un scalaire α tel que f − αIdE
est bijectif.
7. Donner un exemple d’endomorphisme f de E avec n = 2 tel que la
somme de deux vecteurs propres de f n’est pas un vecteur propre de
f.
8. On suppose que E = E1 ⊕ E2 et que si x ∈ E s’écrit x1 + x2 avec
x1 ∈ E1 et x2 ∈ E2 alors f (x) = 2x1 − 3x2 .
(a) Quel résultat assure l’existence d’un tel endomorphisme ?
(b) Montrer que f est diagonalisable.
1 0 1
9. La matrice M = 0 1 0 est-elle diagonalisable ?
0 0 1
10. Si l’ endomorphisme f admet 0 pour valeur propre et est diagonalisable,
que peut-on dire de la dimension du noyau de f ?
Exercice 1392. Étudier le caractère diagonalisable des matrices suivantes
et le cas échéant, les diagonaliser :
−2 1 1
1. A = 8 1 −5 ∈ M3 (R),
4 3 −3
1 −1 1 0 1
!
0 0 1 1 0
2. B = 0 −1 2 0 1 ∈ M5 (R),
0 0 0 1 −2
0 0 0 2 −3
0 1 0 0
3. C = 1 k 1 1 ∈ M4 (C), k ∈ C.
0 1 0 0
0 1 0 0
244
Exercice 1395. Étudier le caractère diagonalisable des matrices suivantes
3 2 4
1. A = −1 3 −1 ∈ M3 (R),
−2 −1 −3
0 ... 0 1
.. .. ..
2. B = . . . ∈ Mn (R), n ≥ 2,
0 ... 0 1
1 ... 1 0
245
(b) On suppose en outre que f 2 est diagonalisable. Montrer que f est
diagonalisable.
O −In
Exercice 1399. On considère la matrice par blocs A = ∈
In 0
M2n (C).
1. Calculer A2 .
2. Rechercher les éléments propres de A. La matrice A est-elle diagonali-
sable ?
246
Exercice 1403 (Endomorphisme diagonalisable de R2 ). On considère l’en-
domorphisme a de E = R2 dontla matrice représentative A = [a]ee dans la
7 −10
base canonique e est . Calculer la trace, le déterminant, le po-
5 −8
lynôme caractéristique et le spectre de a. Quel théorème du cours garantit
l’existence d’une base f = (f~1 , f~2 ) de vecteurs propres ? Choisir ensuite f
telle que [idE ]ef et [idE ]fe soient à coefficients entiers. Dessiner f~1 et f~2 , en
prenant des unités d’axes assez petites. Dessiner quelques vecteurs ~x et leurs
images a(~x) à l’aide de f .
Trouver deux matrices P et D carrées d’ordre 2 telles que D soit diagonale, P
inversible et A = P DP −1 . Calculer [a50 ]ff , [a50 ]ee et A50 . Calculer limn∞ 32n
1 2n
a .
Exercice 1405. Soit θ ∈]0, π[. On considère les deux matrices d’ordre n :
0 1 0 ··· 0 0 2 cos θ 1 0 ··· 0 0
1 0 1 ··· 0 0
1 2 cos θ 1 ··· 0 0
0 1 0 ··· 0 0 0 1 2 cos θ ··· 0 0
A= ,B =
··· ··· ··· ··· ··· ···
··· ··· ··· ··· ··· ···
0 0 0 ··· 0 1 0 0 0 ··· 2 cos θ 1
0 0 0 ··· 1 0 0 0 0 ··· 1 2 cos θ
247
201.03 Théorème de Cayley-Hamilton
201.04 Sous-espace stable
3
Exercice 1406. 1 Soit l’endomorphisme f de R canoniquement associé à la
1 0
matrice M = −1 2 1 . Le plan P d’équation y + z = 0 est-il stable par f ?
1 0 1
La droite vect {(1, 1, 1)} est-elle stable par f ?
248
2 −1 2
2. Même question pour A = 5 −3 3 ∈ M3 (R).
−1 0 −2
201.05 Trigonalisation
Exercice 1417. Trigonaliser les matrices réelles suivantes :
−2 1 1
1. A = 8 1 −5 ,
4 3 −3
249
3 2 −2
2. B = −1 0 1 .
1 1 0
3. Soit g ∈ L(R3 ) tel que g 2 = f . Montrer que ker f 2 est stable par g. En
déduire qu’un tel endomorphisme g ne peut exister.
1 1 0
Exercice 1421. Soit A = 1/2 3/2 −1/2 ∈ M3 (R) et f l’endomor-
−1/2 1/2 3/2
3
phisme linéaire de R ayant pour matrice A dans la base canonique ε de
R3 .
1. Calculer le polynôme caractéristique de A.
2 0 0
2. Trouver une base ε0 = {e1 , e2 , e3 } de R3 telle que Mat(f, ε0 ) = 0 1 1 .
0 0 1
3. Soit g ∈ L(R3 ) un endomorphisme tel que f ◦ g = g ◦ f. Montrer que
Ker(f − 2Id) et Ker(f − Id)2 sont laissés stables par g. En déduire
250
λ 0 0
que la matrice de g dans ε0 est de la forme Mat(g, ε0 ) = 0 a b
0 c d
a b 1 1 1 1 a b
avec = . Préciser les valeurs possibles
c d 0 1 0 1 c d
de a, b, c et d.
4. Soit F = {B ∈ M3 (R); AB = BA}. Montrer que F est un sous-espace
vectoriel de M3 (R). Calculer sa dimension (on pourra utiliser la ques-
tion 3.).
Exercice 1422. Les questions sont indépendantes. K désigne R ou C, E est
un K-espace vectoriel de dimension finie n, B = (e1 , ..., en ) est une base fixée
de E et f . un endomorphisme de E.
1. Donner un exemple de matrice de M2 (K) non trigonalisable.
2. Donner un exemple de matrice de Mn (K) à la fois non diagonalisable
et trigonalisable.
3. Déterminer sans calculs
les valeurs propres complexes de f s i sa matrice
1 0 1
dans B est M = 0 1 0 .
1 0 1
4. On suppose
3 2 que
4
n = 3 et que la matrice de f dans la base B est
M= −1 3 −1 . Montrer que le plan d’équation x + 2z = 0 est stable
−2 −1 −3
par f.
5. Que peut-on dire d’un vecteur générateur d’une droite stable par f ?
6. Montrer que si l’endomorphisme f est trigonalisable alors il admet au
moins un sous-espace vectoriel stable par f et de dimension k ∈ [0, n]
fixée.
251
2. Déterminer les sous-espaces caractéristiques F1 et F2 . Pour k = 1, 2,
donner l’ordre βk du nilpotent (u − λk .idE )|Fk (λ1 = 1, λ2 = 2).
/ ker(u−2.idE )β2 −1 , montrer que f1 = (u−2.idE )β2 −1 (v),
3. Si v ∈ F2 et v ∈
f1 = (u − 2.idE )β2 −2 (v), . . . , fβ2 = v forment une base de F2 .
4. On note f = {f1 , . . . , f4 } la complétée de la base précédente par une
base de F1 . Vérifier que T = [u]ff est triangulaire. Décomposer T sous
la forme D + N , où D est diagonale, N est nilpotente, et DN = N D.
Calculer T 5 .
Exercice 1425. Donner toutes les réduites de Jordan de Mn (C) des endo-
morphismes nilpotents pour 1 ≤ n ≤ 4.
N = n ⇔ rangf = n − 1.
252
201.07 Applications
Exercice 1430. Soit A ∈ M3 (R) la matrice
0 1 1
A = 1 0 1
0 0 1
Donner toutes les solutions qui satisfont x(0) = 1, y(0) = 2, z(0) = −1.
Exercice 1434. Réduire la matrice
0 1 1
A = 1 1 0
1 −3 4
253
Application : Déterminer toutes les fonctions dérivables x, y, z de R dans R
satisfaisant les conditions :
0
x = y + z
x(0) = 1
0
y =x+y et y(0) = 0
z 0 = x − 3y + 4z
z(0) = 0
Exercice 1435. Déterminer toutes les suites (un )n∈N à valeur complexes
telles que :
∀n ∈ N, un+3 + 2un+2 + 2un+1 + un = 0.
Montrer que les suites réelles satisfaisant cette relation sont les suites de la
forme :
2nπ
un = A(−1)n + B cos( + φ)
3
où A, B et φ sont des réels.
un+1 = 15 (2un + vn + wn + xn )
vn+1 = 1 (un + 2vn + wn + xn )
5
wn+1 = 51 (un + vn + 2wn + xn )
xn+1 = 51 (un + vn + wn + 2xn )
254
an bn
6. Calculer lim n et lim n . En déduire que la suite de matrices (An )n∈N
n→∞ 5 n→∞ 5
est convergente et donner sa limite.
(On rappelle qu’une suite de matrices Mn est dite convergente si chaque
suite de coefficient est convergente. On pourra utiliser sans démonstration
la continuité des opérations élémentaires sur les matrices pour cette no-
tion de limite, c’est à dire que :
- si (λn ) est une suite convergente alors pour toute matrice M , la suite
(λn M ) est convergente et lim (λn M ) = ( lim λn )M
n→∞ n→∞
- si (Mn ) est une suite de matrices convergente alors pour tout vec-
teur X, la suite de vecteurs (Mn X) est convergente et lim (Mn X) =
n→∞
( lim Mn )X.)
n→∞
7. En déduire que les suites (un )n∈N , (vn )n∈N , (wn )n∈N , et (xn )n∈N sont
convergentes, et donner leur limite.
Exercice 1437. Donner toutes les suites (xn ), (yn ) et (zn ) telles que : (on
iπ
notera ω = e 3 )
xn+1 = xn + yn
∀n ∈ N, yn+1 = yn + zn
zn+1 = zn + xn
255
3. A est-elle diagonalisable sur R ? (justifier)
4. On se √place maintenant dans√ le cas où a = 1, b = c = d = −1. Vérifier
que (i 3, 1, 1, 1) et (−1, i 3, −1, 1) sont des vecteurs propres de A,
puis diagonaliser A sur C.
5. Application : résoudre le système récurent suivant (il n’est pas nécessaire
de calculer l’inverse de √
la matrice de passage de la question précédente).
On notera ω = 1/2 + i 3/2 = eiπ/3 .
u n+1 = u n + v n + wn + hn
u0 = 1
vn+1 = −un + vn − wn + hn v0 = 0
wn+1 = −un + vn + wn − hn
w0 = 0
hn+1 = −un − vn + wn + hn h0 = 0
256
Exercice 1444. Soit E un espace vectoriel réel de dimension finie n. Soit
f ∈ L(E) diagonalisable. Donner une condition nécessaire et suffisante pour
qu’il existe g ∈ L(E) tel que g 2 = f . Dans le cas d’existence de g, donner le
nombre exact de g tel que g 2 = f .
Application Soit :
5 1 −1
M = 2 4 −2 .
1 −1 3
Montrer qu’il existe N ∈ M3 (R) telle que N 2 = M . Déterminer une N .
C = {u ∈ L(E) : au = ua} .
1. Soit u ∈ C.
(a) Montrer que tout sous-espace vectoriel propre de a est stable par
u.
(b) En déduire que u est diagonalisable.
2. (a) Montrer que C est un sous-espace vectoriel de L(E) et que dim C =
n.
(b) Montrer que la famille (IdE , a, ..., an−1 ) est une famille libre de
L(E) (raisonner par l’absurde et utiliser le polynôme minimal de
a.)
(c) En déduire que C = {P (u) : P ∈ K[X]}.
257
Exercice 1449. Donner un exemple de deux matrices de M4 (R) ayant même
polynôme caractéristique et même polynôme minimal et pourtant non sem-
blables. Qu’en est-il pour deux matrices de M2 (R) ?
Exercice 1451. Soient (xn )n∈N , (yn )n∈N et (zn )n∈N trois suites de nombres
réels satisfaisant aux relations de récurrence :
xn+1 = yn − xn + zn
yn+1 = xn − yn + zn
zn+1 = xn + yn − zn
258
2. On suppose que n = 3 (pour simplifier) et que A est diagonalisable
avec une valeur propre double. Déterminer C(A).
Exercice 1455. Les parties I, II, III et IV peuvent être traitées indépendamment
les unes des autres.
a+1 1−a a−1
Soient Ma = −1 3 2a − 3 ∈ M3 (R) une matrice dépendant d’un
a − 2 2 − a 3a − 2
paramètre réel a et fa l’endomorphisme linéaire de R3 ayant pour matrice
Ma dans la base canonique de R3 .
On nomme racine carrée d’une matrice M ∈ Mn (R) toute matrice N ∈
Mn (R) telle que N 2 = M.
On désigne par I la matrice identité et, pour toute base ε de R3 , on note
Mat(fa , ε) la matrice représentant l’endomorphisme fa dans la base ε.
I
1. Calculer les valeurs propres de Ma en fonction de a. Pour quelle raison
la matrice Ma est-elle triangularisable ?
2. Pour quelles valeurs du paramètre a la matrice Ma est-elle diagonali-
sable ?
II
On pose maintenant (questions 3 et 4) a = 2.
3. Diagonaliser M2 . Déterminer une racine carrée A de M2 .
4. (a) Soit g ∈ L(R3 ) telle que g 2 = f2 . Montrer que g est diagonalisable
(on pourra déterminer le polynôme minimal de f2 ). Montrer que
les sous-espaces propres de f2 sont laissés stables par g.
4 0
(b) Démontrer que la matrice a une infinité de racines carrées.
0 4
En déduire l’existence d’une infinité de racines carrées de M2 .
III
5. On pose a = 1. Montrer que M1 = 2I + N avec N nilpotente (telle que
N 2 = 0). En déduire la valeur de (M1 )n , pour tout n ∈ N. Déterminer
deux réels α et β tels que αI + βN soit une racine carrée de M1 .
IV
On pose désormais (questions 6 et 7) a = 0.
6. Montrer que R3 = Ker(f02 ) ⊕ Ker(f 0 − 2I). Déterminer
une base ε de
0 1 0
R3 telle que l’on ait : Mat(f0 , ε) = 0 0 0 .
0 0 2
259
7. Soit g ∈ L(R3 ) un endomorphisme tel que g 2 = f0 . Montrer que Ker(f02 )
est laissé stable par g. En déduire que f0 n’a pas de racine carrée.
Exercice 1460. Déterminer toutes les matrices A de M2,2 (R) telles que
A2 − 3A + 2id = 0
260
2. Donner un polynôme annulateur de A de degré 2.
3. En déduire qu’il existe des coefficients an et bn tels que An = an A + bn
et les calculer en fonction de n.
Exercice 1463. Soit A ∈ M2 (C) de trace non nulle. Montrer que toute ma-
trice M ∈ M2 (C) qui commute avec A2 commute aussi avec A. (Indication :
utiliser Cayley-Hamilton.)
Exercice 1464. Que peut-on dire d’un endomorphisme d’un K-espace vec-
toriel de dimension finie annulé par les polynômes P = 1 − X 3 et Q =
X 2 − 2X + 1 ?
261
Exercice 1473. Soit f un endomorphisme d’un R-espace vectoriel E de
dimension 3. Montrer que f admet un plan stable (on discutera en fonction
du caractère trigonalisable de f ).
Exercice 1474. Soit f un endomorphisme d’un K-espace vectoriel E de
dimension finie tel que
f 4 = f 2 + f.
1. Montrer que ker(f 3 − f − Id) ⊕ ker f = E.
2. (a) Montrer que Im f ⊆ ker(f 3 − f − Id).
(b) En déduire que Im f = ker(f 3 − f − Id).
7 3 −4
Exercice 1475. Déterminer le polynôme minimal de la matrice A = −6 −2 5 .
4 2 −1
Exercice 1476. Soient J = ( 11 11 ) et la matrice par blocs à coefficients réels
suivante
O 21 J
M= 1 .
2
J O
1. Calculer M 2 et M 3 et en déduire que M est diagonalisable.
2. Déterminer le polynôme caract eristique et le polynôme minimal de M .
Exercice 1477. On considére la matrice
3 −2 −1
A = 2 −1 1 .
6 3 −2
Calculer son polynôme caractéristique, calculer A2 et déduire de ces calculs
et du théorème de Cayley-Hamilton l’inverse de A.
Exercice 1478. On se place dans E = C 4 muni de sa base canonique
b = (e1 , e2 , e3 , e4 ). On désigne par j l’endomorphisme de E dont la matrice
dans b est la matrice suivante
0 1 0 0
0 0 1 0
J = 0 0 0 1 ∈ M4 (C).
1 0 0 0
1. Déterminer l’image de b par j, j 2 , j 3 , et j 4 .
2. En déduire J 2 , J 3 et J 4 .
3. Déterminer un polynôme annulateur non nul de J.
4. Montrer que si P ∈ C[X] avec deg(P ) ≤ 3 vérifie P (J) = 0 alors P = 0.
5. En déduire le polynôme minimal de J.
6. Montrer que J est diagonalisable.
7. Déterminer les valeurs propres de J.
262
201.99 Autre
Exercice 1479. Soit u ∈ L(R4 ) de matrice dans la base canonique :
1 −1 2 −2
0 0 1 −1
A= 1 −1 1 0 .
1 −1 1 0
1. Déterminer le polynôme caractéristique Pu de u. Trouver les valeurs
propres et les sous-espaces caractéristiques Fi .
2. Donner une base suivant laquelle la matrice de u se décompose en deux
blocs diagonaux.
3. Donner les projections pi de R4 sur Fi .
(R) telle que A3 = −A et A 6= 0. Montrer que
A ∈ M3
Exercice 1480. Soit
0 0 0
A est semblable à 0 0 −1 .
0 1 0
Exercice 1481. Soient n ∈ N\{0} et f l’endomorphisme de l’espace vectoriel
R2n dont
la matrice dans la base canonique est la matrice par blocs M =
In In
On On ∈ M2n (R) .
1. Déterminer le polynôme caractéristique de M .
2. (a) Déterminer le noyau de f .
(b) Montrer que f est diagonalisable.
Exercice 1482. Soit E un R-espace vectoriel de dimension finie n, et u un
endomorphisme de E.
Soit x0 ∈ E \ {0}. On note xk = uk (x0 ) et F le sous espace vectoriel engendré
par la famille {xk , k ∈ N}, c’est à dire l’ensemble des combinaisons linéaires
finies de vecteurs de xk , k ∈ N :
( N
)
X
F = x ∈ E / ∃N ∈ N, ∃(α0 . . . αN ) ∈ RN +1 , x = αi xi
i=0
xk+1 = a0 x0 + a1 x1 + · · · + ak xk
263
3. En déduire que le polynôme P0 = X k+1 − ki=0 ai X i satisgfait P0 (u) (x0 ) =
P
0.
pour tout x de F , il existe un polynôme P ∈ R[X] tel que
4. Montrer que
x = P (u) (x0 ).
des questions (3) et (4), montrer que ∀x ∈ F, ∃R ∈ Rk [X], x =
5. A l’aide
R(u) (x0 ).
(on pourra effectuer la division eulidienne de P par P0 )
6. En déduire que (x0 . . . xk ) est une base de F .
7. Ecrire la matrice de la restriction u|F de u à F dans cette base. Quel
est le polynôme caractéristique de ũ ?
8. Montrer qu’il existe une base B de E dans la quelle
C1 0 · · · 0
..
0 C2 .
MatB (u) = . .
.. .. 0
0 · · · 0 Cr
√
1/2 0 1 1/2 0 1 √1/2 − 3/2 1 −1
A= B= C= D= E=
0 2 0 1 1 0 3/2 1/2 −1/2 3/2
Ecrire la matrice de la dernière transformation dans la base ((2, 1), (−1, 1)).
264
202.02 Endomorphisme auto-adjoint
Exercice 1485. Soit (E, h, i) un espace euclidien et p ∈ L(E) un projecteur.
Montrer que p est orthogonal si et seulement si p = p∗ .
265
(b) Montrer que si ϕ n’est pas symétrique, il existe une base or-
réels a et b (avec b 6= 0) tels que
thonormée εde E et deux
a −b 0
Mat(ϕ, ε) = b a 0 .
0 0 λ
Exercice 1490. Soit E un espace euclidien de dimension 3.
1. Soit {e1 , e2 , e3 } une base orthonormée de E. Soient x = x1 e1 + x2 e2 +
x3 e3 et y = y1 e1 + y2 e2 + y3 e3 deux vecteurs de E. Calculer hx, yi en
fonction des coefficients xi et yi (pour i ∈ {1, 2, 3}).
2. On considère u ∈ L(E) un endomorphisme auto-adjoint. On note λ sa
plus petite valeur propre et λ0 sa plus grande valeur propre. Montrer
que l’on a, pour tout x appartenant à E, les inégalités :
Exercice 1492. Soit (E, <, >) un espace euclidien de dimension p. A chaque
n-uple (x1 , . . . , xn ) d’éléments de E on associe le nombre (déterminant de
Gram)
G(x1 , . . . , xn ) = dét(< xi , xj >)i,j=1,...,n .
1. Montrer que x1 , . . . , xn sont liés si et seulement si G(x1 , . . . , xn ) = 0 ;
montrer que si x1 , . . . , xn sont indépendants, on a G(x1 , . . . , xn ) > 0.
2. Montrer que, pour toute permutation σ de {1, . . . , n}, on a G(xσ(1) , . . . , xσ(n) ) =
G(x1 , . . . , xn ), et que la valeur de G(x1 , . . . , xn ) n’est pas modifiée si
l’on rajoute à un des vecteurs, soit xi , une combinaison linéaire des
autres vecteurs xj (j 6= i). Calculer G(αx1 , . . . , xn ) (α ∈ R).
266
3. On suppose x1 , . . . , xn indépendants. Soit x ∈ E, et soit d(x, H) la dis-
G(x, x1 , . . . , xn )
tance de x à l’hyperplan H = Vect(x1 , . . . , xn ). Montrer que d(x, H)2 = .
G(x1 , . . . , xn )
Exercice 1493. Diagonaliser très rapidement la matrice
0 1 1
M = 1 0 1 ∈ M3 (R).
1 1 0
267
Exercice 1497. 1. Soient E un espace vectoriel euclidien, f ∈ L(E)
un endomorphisme symétrique positif. Montrer que si x ∈ E alors
(f (x)|x) ≥ 0.
2. Soit M = (mi,j )i,j ∈ Mn (R) symétrique positive. Montrer que pour
tout i = 1, .., n, mii ≥ 0 et tr(M ) ≥ 0
3. Soient A, B ∈ Mn (R) symétriques positives.
(a) Montrer qu’il existe D ∈ Mn (R) diagonale et M ∈ Mn (R) symétrique
positive telle que tr(AB) =tr(DM ).
(b) En déduire que tr(AB) ≤tr(A)tr(B).
268
(b) Montrer que si x est un vecteur propre associé à une valeur propre
µ de ϕ2 alors Ex = vect{x, ϕ(x)} et Ex⊥ sont laissés stables par ϕ.
(c) Montrer que µ > 0. Déterminer une base {e1 , e2 } deEx telle quela
√
0 − µ
matrice de la restriction de ϕ Ex dans {e1 , e2 } soit √ .
µ 0
3. Montrer que E est somme directe orthogonale de Ker(ϕ) et de plans
stables.
Exercice 1506. Diagonaliser les matrices suivantes dans des bases ortho-
normées :
√
−1 0 −3i 0
4 i −i 1√ i 2 0√ 0 1 0 3i
A = −i 4 1
B = −i 2 √
1 −i 2 C=
3i 0 −1 0
i 1 4 0 i 2 1
0 −3i 0 1
269
Exercice 1507. Soit A = (aij ) 1≤i≤n une matrice symétrique réelle. Montrer
1≤j≤n
que ses valeurs propres λ1 , . . . , λn vérifient
n
X n
X
λi = a2i,j
i=1 i=1
Exercice 1508. Soit B = (e1 , . . . , en ) une base orthogonal d’un espace eu-
clidien E. On dit qu’un endomorphisme f de E conserve l’orthogonalité de
B si et seulement si (f (e1 ), . . . , f (en )) est une famille orthogonale.
Montrer que f conserve l’orthogonalité de B si et seulement si B est une base
de vecteurs propres de t f f .
Montrer que pour tout endomorphisme f de E, il existe une base orthogonale
dont f conserve l’orthogonalité.
270
canonique est :
−1 −4 4 −4
1 −4 5 2 −2
A= (attention au 71 ...)
7 4 2 5 2
−4 −2 2 5
1. Sans calculs, dire pourquoi f est diagonalisable dans une base ortho-
normée.
2. Montrer que f est orthogonal. En déduire les seules valeurs propres
possibles pour f .
3. Sans calculer le polynôme caractéristique de f , déterminer à l’aide de
la trace l’ordre de multiplicité des valeurs propres de f . En déduire le
polynôme caractéristique de f .
4. Déterminer l’espace propre E1 associé à la valeur propre 1. En donner
une base, puis lui appliquer le procédé de Schmidt pour obtenir une
base orthonormée de E1 .
5. Montrer que l’espace propre E−1 associé à la valeur propre -1 satisfait
E−1 = (E1 )⊥ . En utilisant l’équation caractérisant E1 , en déduire un
vecteur générateur de E−1 .
6. Donner une base orthonormée dans laquelle la matrice de f est diago-
nale. Donner une interprétation géométrique de f .
Exercice 1511. A — Soit E un espace vectoriel et u et v deux endo-
morphismes de E diagonalisables qui commutent (c’est à dire qui satisfont
u ◦ v = v ◦ u). On note λ1 ...λk les valeurs propres de u et E1 ...Ek les espaces
propres associés.
1. Montrer que v(Ei ) ⊂ Ei .
2. On note vi = v|Ei la restriction de v à Ei . Soit P ∈ C[X], montrer que
P (vi ) = P (v)|Ei .
3. En déduire que vi est diagonalisable. Soit Bi une base de Ei formée de
vecteurs propres de vi .
k
S
Montrer que B = Bi est une base de E formée de vecteurs propres
i=1
à la fois pour u et pour v.
4. En déduire que u et v sont diagonalisables dans une même base. Mon-
trer que u − v est diagonalisable.
B — Application : On considère maintenant une matrice A ∈ Mn,n (R), et
on lui associe l’endomorphisme wA ∈ End(Mn,n (R)) suivant :
Mn,n (R) → Mn,n (R)
w:
M 7→ AM − M A
271
Le but de l’exercice est de montrer que si A est diagonalisable, wA l’est aussi.
On note
Mn,n (R) → Mn,n (R) Mn,n (R) → Mn,n (R)
uA : et vA :
M 7→ AM M 7→ MA
A diagonalisable ⇒ uA diagonalisable
A diagonalisable ⇒ vA diagonalisable
3. Montrer que uA ◦ vA = vA ◦ uA .
4. En déduire que
A diagonalisable ⇒ wA diagonalisable
E → E
u:
x 7→ x + λ < x, v > v
272
(i) u est une similitude
(ii) u est colinéaire à une transformation orthogonale, c’est à dire
∃α ∈ R \ {0}, ∃v ∈ O(E) / u = αv
273
Exercice 1517. Que peut-on dire d’une matrice carrée réelle à la fois symétrique
et orthogonale ? Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de
3
l’endomorphisme
−2 6 −3 de l’espace vectoriel euclidien canonique R de matrice
A = 71 6 3 2 dans la base canonique de R3 .
−3 2 6
Exercice 1518. Quelles sont les isométries vectorielles d’un espace vectoriel
euclidien qui sont diagonalisables.
Exercice 1519. Soient E un espace vectoriel euclidien et f un endomor-
phisme de E tel que
∀x ∈ E, kf (x)k ≤ kxk.
1. (a) Soit x ∈ E tel que f ∗ (x) = x. Montrer que kf (x) − xk2 = kf (x)k2 −
kxk2 .
(b) En déduire que ker(f ∗ − Id) ⊆ ker(f − Id).
2. Soit h un endomorphisme de E. Montrer que (Im h)⊥ ⊆ ker h∗ .
3. En déduire que les sous-espace vectoriels ker(f − Id) et Im (f − Id) sont
supplémentaires et orthogonaux.
274
2. On suppose E 6= F. Montrer que la restriction de u à F ⊥ est une
rotation.
3. En déduire qu’il existe θ ∈ R et une base ε de E tels que :
cos(θ) sin(θ) 0
Mat(u, ε) = − sin(θ) cos(θ) 0 .
0 0 −1
Exercice 1525. Soit A = (ai,j ) ∈ O(n, R). Montrer pour tout j ∈ {1, · · · , n}
n
X
l’égalité : a2i,j = 1. En déduire que si A est triangulaire supérieure elle est
i=1
diagonale.
275
3. On note désormais sF l’unique symétrie s ∈ O(E) telle que F = Ker(s+
Id). Montrer que pour tout u ∈ O(E) on a : usF u−1 = su(F ) .
4. Montrer que si f est une application de E dans lui-même laissant stables
toutes les droites vectorielles (c’est à dire que pour tout x ∈ E il existe
λx ∈ R tel que f (x) = λx x) alors f est linéaire.
5. En déduire que Z(O(E)) = {id, −id} et que si n ≥ 3 alors Z(O+ (E)) =
{id, −id} ∩ O+ (E). (on pourra appliquer 3.) dans le cas où F est une
droite ou un plan.)
6. Que se passe-t-il lorsque n = 1 et n = 2?
Exercice 1528. Soit E un espace euclidien et u ∈ O(E) telle que ker(u −
id) 6= E. Soit x ∈ E tel que u(x) 6= x. On pose y = u(x). Alors on sait qu’il
existe une unique réflexion r telle que r(y) = x.
1. Montrer que ker(u − id) ⊂ ker(r − id).
2. Montrer que dim ker(r ◦ u − id) > dim ker(u − id).
3. Montrer par récurrence que toute isométrie vectorielle est la composée
de réflexions.
Exercice
P 1529. Soit A = (ai,j ) ∈ On (R). Montrer que ∀(i, j) |ai,j | ≤ 1 et
que i,j ai,j ≤ n.
202.99 Autre
Exercice 1531. On considère l’application suivante :
Rn [X] → R [X]
α : R1 n
P 7→ 0 P (t)dt
Rn [X] → Rn [X]
αi :
P 7→ P (i/n)
276
Montrer que αi est une forme linéaire sur Rn [X], et montrer que la famille
(α0 , ..., αn ) est une base de Rn [X]∗ .
En déduire que :
Z 1 n
X
n+1
∃(λ0 , ..., λn ) ∈ R , ∀P ∈ Rn [X] P (t)dt = λi P (i/n)
0 i=0
277
1. Redémontrer l’équivalence entre les trois caractérisations suivantes des
isométries :
u∗ u = λid
∀y ∈ E x⊥y ⇔ u∗ u(x)⊥y
278
3. Faire de même avec un carré.
Exercice 1538 (Entiers modulo n). Étant donné un entier naturel n, on
appelle classe d’un entier relatif p modulo n l’ensemble p = {p + kn | k ∈ Z}.
L’ensemble des classes modulo n est noté Zn .
1. Écrire la liste des éléments distincts de Z2 , Z3 , Z4 et Z5 .
2. Montrer que si x ∈ p et y ∈ q, alors x + y ∈ p + q et xy ∈ pq.
3. En posant p+q = p + q et p·q = pq, on définit deux lois de composition,
addition et multiplication sur Zn .
Écrire la table d’addition et de multiplication de Z4 .
Même question pour Z2 , Z3 , et Z5 .
Exercice 1539. 1. Montrer que les transformations géométriques qui conservent
globalement un rectangle forment un groupe. Faire l’étude de ce groupe.
2. Étudier le groupe Z/4Z.
3. Montrer qu’il n’existe que deux sortes de groupes à quatre éléments.
Exercice 1540. 1. Étudier le groupe des isométries du carré.
2. Écrire la liste des éléments du groupe S4 des permutations de quatre
lettres. Trouver des sous-groupes de ce groupe isomorphes aux groupes
du rectangle, du triangle équilatéral, du carré.
Exercice 1541 (Permutations d’un ensemble de n éléments). 1. Une per-
mutation de l’ensemble de n éléments {1, 2, . . . , n} est une bijection de
cet ensemble dans lui-même. Il est commode de désigner
une telle per-
1 2 ··· n
mutation s par le tableau de valeurs suivant : s = .
s(1) s(2) · · · s(n)
On note Sn l’ensemble de ces permutations pour n donné.
2. Écrire les éléments de S2 et de S3 .
3. Établir les tables de composition de ces deux ensembles.
4. De la table de S3 on peut extraire des parties stables ne faisant inter-
venir que certains éléments ; lesquelles ? Peut-on les trouver toutes.
5. Voyez-vous des analogies (totales ou partielles) entre ces tables et des
situations rencontrées plus haut ?
6. On peut obtenir tous les éléments de S3 à partir de la composition de
certains d’entre-eux ; lesquels ?
7. Combien d’éléments possède Sn ? Combien de cases contient la table
de composition de S4 , S5 , . . . ? Pourrait-on étudier S4 et S5 à partir
de ces tables ?
279
Exercice 1542. Soient les quatre fonctions de R∗ dans R∗
1 1
f1 (x) = x f2 (x) = f3 (x) = −x f4 (x) = −
x x
Montre que G = {f1 , f2 , f3 , f4 } est un groupe pour la loi ◦.
Exercice 1543. Montrer qu’il existe une seule table possible pour un groupe
d’ordre 3. Est-ce vrai pour 4 ?
Exercice 1545. Les ensembles suivants, pour les lois considérées, sont-ils
des groupes ?
x+y
1. ] − 1, 1[ muni de la loi définie par x ? y = 1+xy
;
2. {z ∈ C : |z| = 2} pour la multiplication usuelle ;
3. R+ pour la multiplication usuelle ;
4. {x ∈ R 7→ ax + b : a ∈ R \ {0} , b ∈ R} pour la loi de composition des
applications.
f1 = ( 12 21 34 43 ) , f2 = ( 13 24 31 42 ) , f3 = ( 14 23 32 41 ) .
280
Exercice 1550. Soient (G, .) un groupe et a, b ∈ G. On suppose que
(1) : ab2 = b3 a et (2) : ba2 = a3 b.
1. Montrer, en utilisant seulement (1), que a2 b8 a−2 = b18 puis que a3 b8 a−3 =
b27 .
2. En déduire, en utilisant (2), que a3 b8 a−3 = b18 et enfin que a = b = 1.
Exercice 1551. 1. L’ensemble R \ {−1} muni de la loi ? définie par
∀a, b ∈ R, a ? b = a + b + ab est-il un groupe ?
2. L’ensemble E = {−1, 1, i, −i} ⊆ C muni de la loi usuelle de multipli-
cation dans C est-il un groupe ?
3. L’ensemble E = {( a0 00 ) : a ∈ R \ {0}} muni de la loi de multiplication
usuelle des matrices de M2 (R) est-il un groupe ?
4. L’ensemble S2 (R) des matrices symétriques réelles d’ordre 2 muni de la
loi de multiplication usuelle des matrices de M2 (R) est-il un groupe ?
Exercice 1552. Soient (G, ?) et (H, 4) deux groupes. On définit sur G × H
la loi ♥ par (x, y)♥(x0 , y 0 ) = (x ? x0 , y4y 0 ).
1. Montrer que (G × H, ♥) est un groupe.
2. Si G est de cardinal 2, dresser la table de G × G et la reconnaı̂tre parmi
les exemples des exercices précédents.
Exercice 1553. Montrer que si H et K sont des sous-groupes de G alors
H ∩ K est un sous-groupe de G. Est-ce vrai pour H ∪ K ?
Exercice 1554. Si G est un groupe, on appelle centre de G et on note Z(G)
l’ensemble {x ∈ G/∀y ∈ G, xy = yx}.
1. Montrer que Z(G) est un sous-groupe de G.
2. Montrer que G est commutatif ssi Z(G) = G.
3. Calculer Z(σ3 ).
Exercice 1555. On nomme Mn (Z) l’ensemble des matrices de taille n × n
à coefficients entiers relatifs.
- Soit M ∈ Mn (Z). Montrer que pour que M admette un inverse élément de
Mn (Z) il faut et il suffit que det(M ) ∈ {−1, 1}.
- Démontrer que Gln (Z) = {M ∈ Mn (Z) ; det(M ) ∈ {−1, 1}} est un sous-
groupe de Gln (R).
a c
Exercice 1556. 1. L’ensemble des matrices avec a, b, c, d ∈ R
b d
tels que ad − bc 6= 0 et a2 − b2 − c2 − d2 ≤ 1 est il un sous-groupe de
Gl2 (R) ?
281
a b
2. L’ensemble des matrices avec a ∈ R∗ et b ∈ R est-il un sous
0 a−1
groupe de Gl2 (R) ?
a c
3. Existe-t-il une valeur M ∈ R telle que l’ensemble des matrices
b d
avec a, b, c, d ∈ R tels que ad − bc 6= 0 et a ≤ M forme un sous-groupe
de Gl2 (R) ?
Exercice 1560. Soit G un groupe engendré par a et b. Montrer que < a >
∩ < b >⊆ Z(G) où Z(G) désigne le centre de G.
Exercice 1562. Soit G un groupe. Montrer que l’ensemble Aut(G) des au-
tomorphismes de G est un groupe pour la loi de composition. Soit H un
sous-groupe de Aut(G), et π : G → ℘(G) définie par : π(x) = {f (x)|f ∈ H}.
Montrer que π(G) est une partition de G.
282
(a) Montrer que pour tout x ∈ E, il existe un unique élément ex ∈ E
(resp. fx ∈ E) tel que ex ? x = x (resp. x ? fx = x).
(b) Si x, y ∈ E, montrer que ex = ey (noté e dorénavant) et fx = fy
(noté f dorénavant).
(c) Montrer que e = f (noté e dorénavant).
(d) Montrer que pour tout x ∈ E, il existe un unique élément x̄ ∈ E
(resp. x̄¯ ∈ E) tel que x̄ ? x = e (resp. x ? x̄¯ = e).
(e) Montrer que x̄ = x̄¯.
(f) Conclure.
Exercice 1564. Si K est un sous-groupe de H et H un sous-groupe de G,
montrer que K est un sous-groupe de G.
Exercice 1565. 1. Soit (G, .) un groupe. Montrer l’équivalence de :
i) G est abélien.
ii) Pour tout a, b ∈ G, on a : (ab)2 = a2 b2 .
iii) Pour tout a, b ∈ G, on a : (ab)−1 = a−1 b−1 .
iv) L’application f de G dans G définie par f (x) = x−1 est un auto-
morphisme.
2. En déduire que si pour tout x ∈ G, x2 = e, alors G est abélien.
Exercice 1566. 1. Les ensembles N, Z, R, R+ , R∗+ , C, C∗ munis des lois +
ou × sont-ils des groupes ? Quand c’est le cas, chercher des sous-groupes
non triviaux.
2. {x ∈ R 7→ ax + b : a ∈ R \ {0} , b ∈ R} muni de la loi de composition
des applications est-il un groupe ?
Exercice 1567. Quel est le plus petit sous-groupe de (R, +) (resp. de (R∗ , ×))
contenant 1 ? Contenant 2 ?
Exercice 1568. Soit λ ∈ C fixé. Montrer que Sλ = {exp(iλt) : t ∈ R} est
un sous-groupe de (C, ×). Pour quelles valeurs de λ retrouve-t-on des sous-
groupes bien connus ? A quoi ressemblent les courbes Sλ ? Que peut-on dire,
en terme de morphisme, de l’application t 7→ exp(iλt) ?
Exercice 1569. Décrire tous les homomorphismes de groupes de Z dans Z.
Déterminer ceux qui sont injectifs et ceux qui sont surjectifs.
Exercice 1570. Pour tout couple (a, b) de R2 , on pose la matrice Ma,b =
a −b
b a . Soit S = {Ma,b : (a, b) ∈ R2 \ {(0, 0)}}. Soit l’application f : S →
R, Ma,b 7→ a2 + b2 .
283
1. Montrer que S est un groupe pour la loi usuelle de multiplication des
matrices carrées.
2. Montrer que f est un morphisme du groupe (S, ×) dans le groupe
multiplicatif R \ {(0, 0)}.
∀z ∈ G, ∃t ∈ G, z = t(φ(t))−1 .
284
Exercice 1575. Montrer que les groupes (R, +) et (R∗+ , ×) sont isomorphes.
Exercice 1576. Montrer que U2 ×U3 est isomorphe à U6 . Est-ce que U2 ×U2
est isomorphe est U4 ? Pouvez-vous conjecturer à quelle condition Un × Um
est isomorphe à Unm ?
Exercice 1577. Soit G un groupe.
1. Montrer que l’ensemble des automorphismes de G muni de la loi de
composition des applications est un groupe. Ce groupe est noté Aut (G).
2. Vérifier que l’application φ : G → Aut (G) qui associe à g ∈ G l’applica-
tion φg : G → G, x 7→ gxg −1 est un morphisme de groupes. Déterminer
son noyau Z(G), dit centre de G.
3. Déterminer Aut (Q) et Aut (Z).
Exercice 1578. Soit (G, .) un groupe. On appelle conjugaison par a ∈ G,
l’application fa de G dans G définie par fa (x) = a.x.a−1 .
1. Montrer que fa est un automorphisme de G.
2. Soit Γ = {fa : a ∈ G}. Montrer que (Γ, ◦) est un groupe.
3. Soit Φ : G → Γ, a 7→ fa . Vérifier que Φ est un morphisme. Est-il
injectif ? (indication : préciser ce morphisme lorsque G est abélien).
Exercice 1579. 1. Les sous-groupes (Q, +) et (Z, +) sont-ils isomorphes ?
2. Les sous-groupes (Q, +) et (Q \ {0} , ×) sont-ils isomorphes ?
Exercice 1580. Montrer que les groupes multiplicatifs R \ {0} et C \ {0} ne
sont pas isomorphes.
Exercice 1581. 1. On suppose que ϕ est un isomorphisme de (G, ∗) sur
(G , ). Si e est l’élément neutre de G, que peut-on dire de ϕ(e) ? Si x0
0
285
Exercice 1583. Soit G un groupe d’ordre pn avec p premier.
1. On considère deux sous-groupes H et H 0 de G d’ordre p avec H 6= H 0 .
Montrer que H ∩ H 0 = {e}.
2. En déduire que le nombre d’éléments d’ordre p dans G est un multiple
de p − 1.
Exercice 1584. Déterminer (à isomorphisme près) tous les groupes d’ordre
4.
Card(H) = Card(H 0 ) = n
et
H ∩ H 0 = {e}.
1. Montrer que G − (H ∪ H 0 ) est un singleton, noté {a}.
2. Soit h ∈ H − {e}, montrer que hH 0 ⊂ {h, a}, en déduire que hH 0 =
{h, a} puis que n = 2.
3. On écrit G = {a, e, h, h0 }, donner la table de G (puis un exemple d’un
tel groupe).
286
3. Soit (G, ∗) un groupe fini, a un élément de G, H un sous-groupe d’ordre
p de G ; on note aH l’ensemble {a ∗ y | y ∈ H}.
a) Montrer que pour tout a ∈ G, aH a p éléments.
b) Montrer que si a ∈ G et b ∈ G, (aH = bH) ou (aH ∩ bH = ∅).
c) En déduire que l’ordre de H divise l’ordre de G.
4. Montrer que si G est un groupe fini d’ordre n, les ordres de tous ses
éléments divisent n.
5. Trouver des sous-groupes de Z2 , Z3 , Z4 , Z5 , Z6 , S2 , S3 .
6. Si G est un groupe d’ordre 5, que peut-on dire de l’ordre de ses éléments ?
En déduire les tables de composition possibles pour un groupe d’ordre 5.
Que peut-on dire de deux groupes quelconques d’ordre 5 ? Mêmes ques-
tions pour les groupes d’ordre 23. Généraliser.
Exercice 1590. Soit H un groupe abélien. Un élément x ∈ H est dit d’ordre
fini lorsque il existe n ∈ N tel que la somme x + ... + x (n-fois) soit égale à
0. Montrer que l’ensemble des éléments d’ordre fini de H est un sous-groupe
abélien de H.
Exercice 1591. Soit G un groupe, e son élément neutre. Un élément g de
G est dit d’ordre n ∈ N si g n = e et g k 6= e pour tout entier k < n. g est dit
d’ordre fini si il est d’ordre n pour un n quelconque.
1. Montrer que Gl2 (R) contient des éléments d’ordre 2 et des éléments qui
ne sont pas d’ordre fini.
2. Soit ϕ un homomorphisme de G à valeurs dans H et g un élément de
G d’ordre n. Montrer que :
- ϕ(g) est d’ordre fini inférieur ou égal à n.
- Si ϕ est injectif, l’ordre de ϕ(g) est égal à n.
3. Montrer que si G n’a qu’un nombre fini d’éléments, tous ses éléments
ont un ordre fini.
Exercice 1592. Soit le groupe G = Z/12Z.
1. Déterminer le sous-groupe H de G engendré par 6 et 8 et déterminer
son ordre.
2. Caractériser les générateurs de G.
3. Quel est l’ordre de l’élément 9 ?
Exercice 1593. Soient E un espace vectoriel réel de dimension 2 et (e1 , e2 )
une base de E. On considère les endomorphismes de E définis par
s(e1 ) = e1 , s(e2 ) = −e2 ,
r(e1 ) = e2 , r(e2 ) = −e1 .
287
1. Montrer que r et s sont des automorphismes du R-espace vectoriel E.
2. Déterminer l’ordre de s et l’ordre de r.
3. (a) Montrer que sr = −rs.
(b) En déduire que G := {IdE , s, r, sr, −IdE , −s, −r, −s} est un sous-
groupe du groupe linéaire de E.
(c) Montrer que G est le sous-groupe du groupe linéaire GL(E) en-
gendré par s et t.
Étudier si, munis des lois usuelles, L et M sont des anneaux, des corps.
288
2. Soit E = {f ∈ R[X] : f (0) = f 0 (0) = 0}. Montrer que D n’est pas un
sous-anneau de l’anneau R[X] et que c’est un idéal de l’anneau R[X]
dont on donnera un générateur.
Exercice 1600. On définit sur R les deux lois ⊕ et ⊗ par x ⊕ y = x + y − 1
et x ⊗ y = x + y − xy. Montrer que (R, ⊕, ⊗) est un corps.
Exercice 1601. Soit (G, +) un groupe commutatif. On note End(G) l’en-
semble des endomorphismes de G sur lequel on définit la loi + par f + g :
G → G, x 7→ f (x) + g(x).
Montrer que (End(G), +, ◦) est un anneau.
Exercice 1602. Soit (A, +, ×) un anneau. On dit que x ∈ A est nilpotent
ssi il existe n ∈ N tel que xn = 0.
1. Montrer que si x est nilpotent alors 1 − x est inversible.
2. Montrer que si x et y sont nilpotents et commutent, alors xy et x + y
sont nilpotents.
3. Un corps admet-il des éléments nilpotents ?
Exercice 1603. Soit (A, +, ×) un anneau.
On appelle centre de A l’ensemble C = {x ∈ A/∀y ∈ A, xy = yx}.
Montrer que C est un sous-anneau de A.
Exercice 1604. Soient A et B deux anneaux. On définit sur A × B les lois
(x, y) + (x0 , y 0 ) = (x + x0 , y + y 0 )
289
2. Que peut-on dire de N (A) si A est intègre ?
3. Montrer que N (A) est un idéal de A
Exercice 1608 (Extrait de l’examen de juin 1994). Sur l’ensemble R2 , on
définit la loi ? par
290
(b) Quel est l’ordre de 3 ? G est-il cyclique ?
203.05 Idéal
Exercice 1615. 1. J = {(α, α) : α ∈ Z} est-il un idéal de l’anneau Z2 ?
0
2. J = P ∈ R [X] : P (0) = 0 est-il un idéal de R [X] ?
291
3. Montrer que si I et Jpsont deux idéaux de A tels que I ⊂ J, alors
√ √ √ √
I ⊂ J.En déduire I = I.
√ √ √
4. Montrer que si I et Jsont deux idéaux de A, I ∩ J = I ∩ J.
292
2. Montrer que cette algèbre est de dimension finie et discuter de sa di-
mension en fonction de u.
3. L’anneau R[u] est-il un corps ?
1 0
Exercice 1626. Soit M = {aI2 + bJ ∈ M2 (R) : a, b ∈ R} où I2 = ,J =
0 1
0 2
.
1 0
1. Calculer J 2 et montrer que si a, b ∈ R et aI2 + bJ = O alors a = b = 0.
2. Montrer que, muni des lois usuelles sur M2 (R), M est un anneau. Cet
anneau est-il commutatif, intègre ?
3. M est-il un corps, une R-algèbre ?
Exercice 1627. Montrer que l’ensemble S des suites réelles convergentes
est une R-algèbre. L’application S → R, u 7→ lim u est-elle un morphisme de
R-algèbres ? L’anneau S est-il intègre ?
Exercice 1628. Soient E un R-ev et u ∈ L(E) tel que u2 = u. On définit
R[u] = {aIdE + bu : a, b ∈ R} .
Montrer que, muni des lois usuelles sur L(E), c’est une R-algèbre. L’anneau
R[u] est-il un corps ?
Exercice 1629. Un automorphisme d’un corps K est une application bi-
jective ϕ de K dans lui-même telle que ϕ(1) = 1, ϕ(0) = 0 et, pour tout
a, b ∈ K, on ait ϕ(a + b) = ϕ(a) + ϕ(b) et ϕ(ab) = ϕ(a)ϕ(b).
1. Soit ϕ un automorphisme de R. Montrer que l’application x 7→ ϕ(x)
est croissante. En déduire que l’identité est le seul automorphisme de
R.
2. Soit ψ un automorphisme continu de C. Montrer ψ(x) = x, pour tout
x ∈ R. En déduire tous les automorphismes continus de C.
293
(b) Montrer qu’un élément de G induit une permutation de l’ensemble
{A, B, C}. On construit ainsi une application φ de G dans S3 .
(c) Montrer que φ est un isomorphisme.
Exercice 1631. On considère le groupe symétrique Sn .
1. Déterminer card(Sn ).
2. Calculer (34)(45)(23)(12)(56)(23)(45)(34)(23).
a1 a2 . . . ak
3. Rappel : la permutation σ = est un cycle de lon-
a2 a3 . . . a1
gueur k, que l’on note (a1 a2 . . . ak ).
Si τ ∈ Sn , montrer que τ στ −1 = (τ (a1 ) τ (a2 ) . . . τ (ak )).
4. Rappel : toute permutation se décompose en produit de cycles à sup-
ports disjoints, et cette décomposition est unique à l’ordre près.
Décomposer les permutations
suivantes en produitsdecycles à supports
1 2 3 4 5 1 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 5 6 7 8
disjoints : , ,
3 4 5 1 2 7 6 1 2 3 4 5 6 2 5 7 8 1 3 4
5. Rappel : il existe un unique morphisme de Sn dans ({−1, 1}, ×) non
trivial, appelé signature, et noté ε. Une manière de calculer ε(τ ) (où
τ ∈ Sn ) consiste à décomposer τ en produit de p transpositions (ie
cycles de longueur 2) : alors ε(τ ) = (−1)p .
Montrer que la signature d’un cycle de longueur k vaut (−1)k−1 . En
déduire comment se calcule la signature d’une permutation à partir de
sa décomposition en produit de cycles disjoints.
Exercice 1632. Comment passer de 1234 à 2314 en échangeant seulement
deux chiffres à chaque étape ? Y a-t-il plusieurs façons d’y parvenir ? Même
question pour 1234 et 4312.
Peut-on obtenir n’importe quelle permutation des chiffres 1234 par ce procédé ?
Exercice 1633. Représenter graphiquement les permutations suivantes. Les
décomposer en produit de cycles à supports disjoints, puis en produits de
transpositions.
1234567 1234567 1234567 1234567
σ1 = σ2 = σ3 = σ4 =
1425376 2471635 3261547 7146253
294
En déduire que Sn est engendré par les permutations {(1, i)}2≤,i≤n , c’est à
dire que toute permutation s’écrit comme produit de transpositions de cette
forme.
Montrer que Sn est engendré par (12) et (123...n).
Exercice 1635. Décrire tous les morphismes de groupe de (Sn , ◦) → ({+1, −1}, ·),
c’est les applications φ : Sn → {+1, −1} satisfaisant :
Indication : Commencer par montrer que toutes les transpositions ont même
image.
Rn → Rn
xσ(1)
x1 !
uσ : .. ..
. 7→ .
xn xσ(n)
295
(b) Pour deux éléments distincts c et d de {1, . . . , n}, calculer (a, c)(a, d)(a, c).
En déduire que ρ(c, d) = −1.
(c) En déduire que pour toute transposition τ , ρ(τ ) = −1 puis mon-
trer que pour toute permutation σ ∈ Sn , ρ(σ) est la signature de
σ.
4. Quels sont tous les morphismes de groupes de (Sn , ◦) dans ({−1, 1}, ·) ?
5. On considère l’application ϕ suivante :
Sn → {−1, 1}
ϕ: Qn σ(i)−σ(j)
σ 7→ i=1 i−j
296
1. Montrer que A et B appartiennent à GL2 (R).
2. Quels sont les ordres de A et B ?
3. Montrer que AB = −BA et en déduire que :
(a) G = I, A, B, AB, −I, −A, −B, −AB est un groupe (pour la loi
multiplicative des matrices ; I esl la matrice identité) ;
(b) G est le sous-groupe de GL2 (R) engendré par {A, B}.
4. On munit R2 de sa structure euclidienne orientée canonique.
(a) Montrer que G est inclus dans O2 (R) (le groupe orthogonal).
(b) Déterminer l’intersection de G et de SO2 (R) (le groupe spécial
orthogonal).
(c) Déterminer la nature géométrique des 8 éléments de G.
Exercice 1642 (examen juin 1999). I
II
297
Exercice 1643. Quel est l’ordre maximal d’un élément de S4 ? De S5 ? De
A5 ?
Exercice 1644. On désigne par K le sous-ensemble {id, (1, 2)(3, 4), (1, 3)(2, 4), (1, 4)(2, 3)}
de S4 .
1. Montrer que K est un sous-groupe distingué de S4 et de A4 .
2. Pour quelle raison K est-il isomorphe à Z/2Z × Z/2Z? Calculer le
quotient A4 /K.
3. Montrer que le quotient S4 /K est isomorphe à S3 .
4. Donner un exemple de sous groupe distingué de K et non de S4 . Quelle
conclusion peut-on en tirer ?
Exercice 1645. Calculer Z(Sn ) suivant les valeurs de n ∈ N.
Exercice 1646. Trouver la décomposition en produit de cycles à supports
disjoints, la signature, l’ordre et une décomposition en produit de transposi-
tions des permutations suivantes de S10 :
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
σ= ,
3 7 1 4 2 6 9 8 5 10
298
1. Montrer que si G est d’ordre impair alors G ne contient aucune permu-
tation impaire.
2. Montrer que si G contient au moins une permutation impaire, alors G
contient autant de permutations paires que de permutations impaires.
Exercice 1651. Soient a = (1, 2)(3, 4), b = (1, 3)(2, 4), c = (1, 4)(2, 3) ∈
A4 , X = {a, b, c} , V = {a, b, c, Id} et Φ : S4 → S(X), g ∈ G 7→ Φg =
[x 7→ gxg −1 ] .
1. (a) Montrer que V est un sous-groupe distingué de A4 (on pourra
étudier l’ordre des élements de A4 ).
(b) Montrer que < a > est un sous-groupe distingué de V et n’est pas
un sous-groupe distingué de A4 .
2. Montrer que Φ est un homomorphisme de groupes.
3. (a) Calculer Φ(g) pour g = (1, 2) puis g = (1, 2, 3).
(b) En déduire que Φ est surjectif.
4. Montrer que S4 /V est isomorphe à S3 .
5. Ecrire la décomposition de A4 suivant les classes modulo V.
Exercice 1655. Montrer que tout groupe fini est isomorphe à un sous-groupe
de Sn (groupe symétrique) pour un certain n.
299
203.99 Autre
204.01 Produit scalaire
Exercice 1656. A deux polynômes P = a0 + a1 X + a2 X 2 et Q = b0 + b1 X +
b2 X 2 de R2 [X], on associe
300
Exercice 1660. Pour quelles valeurs de λ les formes bilinéaires ci-dessous
définissent-elles un produit scalaire sur R3 ?
1. f (x, y) = x1 y1 + 6x2 y2 + 3x3 y3 + 2x1 y2 + 2x2 y1 + 3λx1 y3 + 3λx3 y1
2. g(x, y) = x1 y1 + 10x2 y2 + 6x1 y2 + λx3 y3 − x2 y3 − x3 y2
3. h(x, y) = 2x1 y1 + 7x1 y2 + 7x2 y1 + 8x2 y2 − 3x3 y3 + λx2 y3 + λx3 y2
4. i(x, y) = (x1 + x2 )(y1 + y2 ) + (x1 + x3 )(y1 + y3 ) + (x2 + x3 )(y2 + y3 ) −
λ(x1 + x2 + x3 )(y1 + y2 + y3 )
Exercice 1662. Soient x, y et z trois réels tels que x2 +2y 2 +3z 2 ≤ 1. Montrer
l’inégalité : (x + y + z)2 ≤ 11
6
. (On pourra par exemple appliquer l’inégalité
de Cauchy-Schwarz à certains vecteurs de R3 pour un produit scalaire bien
choisi.)
n n
! 21
X √ X
∀(x1 , ..., xn ) ∈ Rn , xi ≤ n x2i .
i=1 i=1
301
Etudier le cas d’égalité.
Soit f et g deux applications continues de [0, 1] dans R. Montrer que :
Z 1 2 Z 1 Z 1
0 2
∀(f, g) ∈ C ([0, 1], R) f (t)g(t)dt ≤ f (t)dt g 2 (t)dt.
0 0 0
302
Exercice 1674. 1. Montrer que sur Mn (R) l’application :
(A, B) → tr(t AB)
est un produit scalaire.
2. Soit N la norme associée, montrer que :
∀(A, B) ∈ Mn (R), N (AB) ≤ N (A)N (B).
3. Montrer que : √
∀A ∈ Mn (R), |tr(A)| ≤ nN (A).
Exercice 1675. Soit E un espace euclidien et f et g deux fonctions de E
dans E telles que :
∀(x, y) ∈ E 2 , hf (x), yi = hx, g(y)i .
Montrer que f et g sont linéaires.
Exercice 1676. Soit E un espace euclidien, montrer que :
∀(x, y) ∈ E 2 , kx + yk2 + 1 ≤ 2 1 + kxk2 1 + kyk2 .
303
204.02 Forme quadratique
Exercice 1681. Soient E un K-espace vectoriel (où K est R ou C) de
dimension finie n > 0 et q une forme quadratique sur E.
1. q peut-elle être injective ?
2. Trouver une condition nécessaire et suffisante sur q pour qu’elle soit
surjective.
Exercice 1682 (examen juin 1999). Soit a un nombre réel. Soit q la forme
quadratique définie sur R3 par
304
Exercice 1685. Soit q une forme quadratique sur un R-espace vectoriel E,
que l’on suppose définie (i.e. son cône isotrope est {0}). Montrer que q garde
un signe constant sur E (on pourra raisonner par l’absurde et considérer
q(a + tb) où a et b sont des vecteurs bien choisis et t ∈ R).
11 −5 5
Exercice 1686. 1. Diagonaliser A = −5 3 −3 .
5 −3 3
3
2. Soit q la forme quadratique de R de matrice A dans la base cano-
nique de R3 . Utiliser la question précédente pour trouver une base q-
orthogonale, déterminer la signature de q et une décomposition de q en
combinaison linéaire de carrés de formes linéaires indépendantes.
305
En déduire la matrice de la symétrie orthogonale par rapport à ce plan.
Dans un espace euclidien de dimension n, on considére un sous-espace F de
dimension r et (f1 , ..., fr ) une base de orthonormée de cet espace. On not pF
la projection orthogonale sur F , c’est à dire la projection sur F associée à la
décomposition E = F ⊕ F ⊥ . Montrer que :
306
Exercice 1696. Dans R3 muni du produit scalaire euclidien canonique, don-
ner la matrice de la projection orthogonale sur le plan d’équation x+2y−3z =
0. Donner la matrice de la symétrie orthogonale par rapport à ce même plan.
Exercice 1697. Soit (E, h, i) un espace euclidien et F un sous-espace vec-
toriel muni d’une base orthonormale (e1 , . . . , em ). Soit p la projection ortho-
gonale sur F.
Xm
1. Montrer que ∀x ∈ E, p(x) = hx, ei iei .
i=1
2. Donner de même l’expression de la symétrie orthogonale par rapport à
F et la projection orthogonale sur F ⊥ .
Exercice 1698. Quelle est la transformation
de R3 dont la matrice dans la
−2 6 −3
1
base canonique est 7 6 3 2 ?
−3 2 6
Exercice 1699. Déterminer la matrice dans la base canonique de R4 de la
projection orthogonale sur Vect(v1 , v2 ) où v1 = (1, −1, 0, 0) et v2 = (0, 1, 0, 1).
Exercice 1700. Soient E un espace euclidien, u un vecteur non nul et H =
u⊥ . Soient p la projection orthogonale sur H et s la symétrie orthogonale par
rapport à H.
hx|ui
1. Montrer que ∀x ∈ E p(x) = x − kuk2
u.
2. Montrer que ∀x ∈ E s(x) = x − 2 hx|ui
kuk2
u.
3. On considère dans R3 le plan (Π : x − y + z = 0). Déterminer la matrice
dans la base canonique de la symétrie orthogonale par rapport à Π.
Exercice 1701. Soit (E, | ) un espace vectoriel de dimension n.
1. Soient F et G des sous-espace vectoriels de E. Montrer que (F ∩ G)⊥ =
F ⊥ + G⊥ .
2. Soient B = (e1 , ..., en ) une base orthonormale de E et (a1 , ..., an ) ∈
n
Pn\{(0, ..., 0)} et H le sous-espace vectoriel de E d’équation cartésienne
R
k=1 ak xk = 0 dans B.
(a) Déterminer l’orthogonale de H.
(b) Déterminer la distance du vecteur x = nk=1 xk ek de E au sous-
P
espace vectoriel H.
3. Soit P le sous-espace vectoriel de l’espace vectoriel R4 défini par
307
(a) Déterminer une base de P ⊥ puis une base orthonormale de P ⊥ .
(b) En déduire une expression analytique de la projection orthogonale
de R4 sur P .
Exercice 1702. Soient E un espace vectoriel euclidien, F et G deux sous-
espace vectoriels supplémentaires de E et p le projecteur de E d’axe F et de
direction G.
1. On suppose que F ⊥ G. Montrer que ∀x ∈ E, kp(x)k ≤ kxk.
2. On suppose que ∀x ∈ E, kp(x)k ≤ kxk.
(a) Soient a ∈ F et b ∈ G. Montrer que ka + bk ≥ kak.
(b) En déduire que F ⊥ G.
nR o
1 2 2
Exercice 1703. Soit α = inf −1 (ax + bx + c − |x| ) dx : a, b, c ∈ R .
1. Déterminer un espace vectoriel euclidien (E, | ), un sous-espace vecto-
riel F de E et v ∈ E tel que α = d(v, F )2 .
2. Déterminer p ∈ F tel que α = d(v, p)2 et α.
Exercice 1704. Soit E un espace euclidien (de dimension finie), F et G deux
sous-espaces vectoriels de E. Déterminer (F + G)⊥ et (F ∩ G)⊥ en fonction
de F ⊥ et G⊥ .
R1
Exercice 1705. Déterminer inf 2 0 (ex − (ax + b))2 dx.
(a,b)∈R
204.05 Orthonormalisation
1
Exercice 1707. Résoudre l’équation (1 − x)2 + (x − y)2 + (y − z)2 + z 2 = 4
pour (x, y, z) ∈ R3 .
Exercice 1708. 1. Soit F le sous-espace de R5 engendré par u = (1, 2, 3, −1, 2)
et v = (2, 4, 7, 2, −1). Trouver une base de l’orthogonal F ⊥ de F .
2. Trouver une base orthonormale du sous-espace E de C3 engendré par
v1 = (1, i, 0) et v2 = (1, 2, 1 − i).
Exercice 1709. Soit F un sous-espace d’un espace euclidien E. Montrer qu’il
existe une base orthonormale de F qui est inclue dans une base orthonormale
de E.
308
2 1 1
Exercice 1710. 1. Soit A = 1 1 1 . Montrer que A définit un
1 1 2
3
produit scalaire ϕ sur R . Construire une base orthonormale pour ϕ.
2. Considérons une base {v1 = (1, 1, 1), v2 = (0, 1, 1), v3 = (0, 0, 1)} de
l’espace euclidien R3 . Utiliser le procédé d’orthogonalisation de Schmidt
pour transformer {vi } en une base orthonormale.
R +∞ −t2
Exercice 1711. Soient E = Rn [X], In = √1 tn e 2 dt.
2π −∞
1. Montrer que l’intégrale In est convergente. Que vaut I2p+1 ?
R +∞ −t2
Soit ϕ : E × E → R définie par ϕ(P, Q) = √12π −∞ P (t)Q(t)e 2 dt.
2. Montrer que ϕ est un produit scalaire.
3. On suppose n = 2. Ecrire la matrice associée à ϕ dans la base (1, X, X 2 ).
Construire une base orthonormale (P0 , P1 , P2 ) par le procédé d’ortho-
gonalisation de Schmidt appliqué à (1, X, X 2 ).
309
2. Déterminer la distance du polynôme P = X 2 + X + 1 au sous-espace
vectoriel F de R2 [X] formé des polynômes f tels que f 0 (0) = 0.
Exercice 1716. Soit f : R3 × R3 → R définie de la manière suivante : si
u = (x, y, z) et u0 = (x0 , y 0 , z 0 ) alors
b(x, y) = x1 y1 +2x2 y2 +4x3 y3 +18x4 y4 +x1 y3 +x3 y1 +2x2 y4 +2x4 y2 +6x3 y4 +6x4 y3
310
(a) Montrer que l’application p qui à un vecteur asocie sa projection
orthogonale sur E est une application linéaire. Vérifier que : ∀y ∈
F, < x − p(x), y >= 0.
(b) On considère maintenant un vecteur x de E. On appelle distance
de x à F le nombre dist(x, F ) = inf y∈F kx − yk.
Pour y ∈ F , vérifier que x − p(x) et y − p(x) sont orthogonaux.
Utiliser alors la question 1 pour montrer que ||x − y||2 ≥ ||x −
p(x)||2 . Illustrer sur un dessin.
En déduire que dist(x, F ) = ||x − p(x)||.
(c) Soit
Pr (e1 , . . . , er ) une base orthonormée de F . Montrer que p(x) =
i=1 < x, ei > ei .
3. Espace de polynômes :
Sur l’espace E = R3 [X], on considère la forme bilinéaire définie par :
1 1
Z
< P, Q >= P (t)Q(t)dt.
2 −1
(a) Montrer qu’il s’agit d’un produit scalaire (on admet que l’intégrale
sur [−1, 1] d’une fonction f continue et positive est nulle si et
seulement si f est nulle sur [−1, 1])
(b) A l’aide du procédé de Schmidt appliqué à la base (1, X, X 2 ),
construire une base orthonormée de R2 [X] pour ce produit sca-
laire.
(c) On considère le polynôme P0 = X 3 . Calculer la projection ortho-
gonale de X 3 sur R2 [X]. En déduire que pour ce produit scalaire,
on a :
2
dist(X 3 , R2 [X]) = √ .
5 7
Exercice 1721. Soit (E, <, >) un espace euclidien, x0 un point de E et F
un sous espace vectoriel de E. On note π la projection orthogonale de E sur
F . On rappelle que pour x ∈ E, π(x) est caractérisé par les relations :
π(x) ∈ F et x − π(x) ∈ F ⊥
311
2. En déduire que inf kx0 − yk2 = kx0 − π(x0 )k2 , c’est à dire que :
y∈F
e2 − e−2 −1 2
e − e−1 2
α= − (2e ) − .
2 2
R1
7. Même question avec le calcul de α0 = inf 2 −1 (et − at2 − bt − c)2 dt. :
a,b∈R
commencer par chercher une base orthonormée de R2 [X] pour le même
produit scalaire, et en déduire α0 .
312
204.99 Autre
205.01 Arithmétique de Z
205.02 Anneau Z/nZ, théorème chinois
Exercice 1723. Donner la liste des générateurs de (Z/nZ, +).
313
2. Montrer que le sous-groupe des isométries du plan engendré par Rn et
S (ie le plus petit sous-groupe des isométries du plan qui contient Rn et
S) est de cardinal 2n. On le note Dn : c’est le groupe dihédral d’ordre
2n.
3. Montrer que Dn préserve un polygone régulier à n côtés, centré en O.
4. En vous aidant de ce qui précède, construire un isomorphisme entre D3
et S3 .
z w 2
Exercice 1731. Soit H = : (z, w) ∈ C l’ensemble des qua-
−w̄ z̄
∗ 1 0
ternions. H désigne H privé de la matrice nulle. On note 1 = ,
0 1
i 0 0 1 0 i
i= ,j= ,k= .
0 i −1 0 −i 0
1. Montrer que H∗ est un sous-groupe de GLn (C).
2. Montrer que i2 = j2 = k2 = 1, ij = k, jk = i, ki = j, ji = −k, kj == i,
ik = −j.
3. En déduire que le sous-groupe de H∗ engendré par i, j et k est d’ordre
8. On le note H8 .
4. Ecrire la table de H8 .
5. Vérifier que les groupes (tous de cardinal 8) H8 , Z/2Z × Z/2Z × Z/2Z,
Z/2Z × Z/4Z, Z/8Z et D4 sont 2 à 2 non isomorphes.
314
205.03 Groupe fini commutatif
205.04 Arithmétique de K[X]
205.05 Corps fini
205.06 Applications
205.99 Autre
220.01 Convergence normale
220.02 Critères de Cauchy et d’Alembert
220.03 Rayon de convergence
220.04 Propriétés de la sommme d’une série
entière
220.05 Calcul de la somme d’une série entière
220.06 Développement en série entière
220.99 Autre
221.01 Calcul de coefficients
Exercice 1732. Soit f la fonction 2π-périodique sur R telle que f (x) = |x|
si |x| ≤ π.
1. Déterminer la série de Fourier de f .
Z π ∞
2
X 1
2. Calculer |x| dx. En déduire la valeur de .
−π p=0
(2p + 1)4
∞
X 1
3. Calculer .
p=1
n4
315
∞
π 4 X cos(2p + 1)x
4. Montrer que |x| = − . En déduire les valeurs de
2 π p=0 (2p + 1)2
∞ ∞
X 1 X 1
2
puis .
p=0
(2p + 1) p=1
n2
316
1. Calculer c0 puis donner une relation entre cn et c0n .
Z 2π Z 2π
2. En déduire que que 2
|f (t)| dt ≤ |f 0 (t)|2 dt.
0 0
3. Dans quel cas l’égalité a-t-elle lieu ?
221.99 Autre
Exercice 1737. Soit f une fonction intégrable au sens de Riemann périodique
∞
a0 X
de période 2π. On désigne par : + (ak cos(kx) + bk sin(kx)) sa série de
2 k=1
n
a0 X
Fourier et on pose, pour tout n ∈ N : Sn (x) = + (ak cos(kx) + bk sin(kx)).
2 k=1
n
1 X sin(n + 12 )θ
1. Soit θ ∈ R − 2πZ. Montrer + cos(kθ) = .
2 k=1 2 sin 2θ
1 π sin(n + 12 )(x − t)
Z
2. Etablir que Sn (x) = f (t)dt.
π −π 2 sin (x−t)
2
sin(n + 12 )θ
Z π
1
3. En déduire Sn (x) = f (x + θ) dθ.
2π −π sin 2θ
sin(n + 12 )θ
Z π
4. Calculer dθ.
0 sin 2θ
317
x4 y
4. lim(x,y)→(0,0) x2 −y 2
xy+yz
5. lim(x,y,z)→(0,0,0) x2 +2y 2 +3z 2
318
Exercice 1743. Étudier la continuité des fonctions définies sur R2 par
xy
f1 (x, y) = si (x, y) 6= (0, 0),
x2 + y2
f1 (0, 0) = 0.
x3 + y 3
f2 (x, y) = 2 si (x, y) 6= (0, 0),
x + y2
f2 (0, 0) = 0.
319
223.02 Continuité
Exercice 1747. Trouver les fonctions f continues sur R2 telles que :
320
2. (
|x|3 |y|5
(x2 +y 2 )2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
3.
exy −1
x2 +y 2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
Exercice 1751. 1.
(
(x+2y)3 y 3
x4 +y 4
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
2. (
x6 +x2 y 2
x2 +y 2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 si (x, y) = (0, 0)
3. x
ey si y 6= 0
f (x, y) =
0 sinon.
4. sin xy
y
si y 6= 0
f (x, y) =
x sinon.
5. (
ln(1+x)−ln(1+y)
x−y
si x 6= y
f (x, y) = 1
1+x
sinon.
définie sur D = {(x, y) | x ≥ 0, y ≥ 0}.
223.03 Différentiabilité
2
R →R
(x, y) 7→ x si |x| > |y|
Exercice 1752. Soit f : .
(x, y) →
7 y si |x| < |y|
(x, y) 7→ 0 si |x| = |y|
321
R2 → R
x2 − y 2
Exercice 1754. Soit f : (x, y) 7→ xy 2 si (x, y) 6= (0, 0) .
x + y2
(0, 0) 7→ 0
(x, y) → x si |x| > |y| , (x, y) → y si |y| > |x| , (x, y) → 0 si |x| = |y| ;
1
(x, y) → (x2 + y 2 ) sin , (0, 0) → 0;
x2 + y 2
(x, y) → sin |xy| ;
y2
(x, y) → si x 6= 0, y si x = 0.
x
Exercice 1758. Soit a ∈ R2 fixé ; l’application x → hx, ai de R2 usuel
dans R est-elle continue, admet-elle des dérivées partielles, celles-ci sont elles
continues ?
Exercice 1760. Montrer qu’une norme N sur R2 ne peut avoir des dérivées
partielles qui existent et qui soient continues en 0.
322
Exercice 1761. Soient α > 0 et f : R2 → R définie par
|x|α y
f (x, y) = 2 si (x, y) 6= (0, 0)
x + y4
f (0, 0) = 0
|f (x, x)|
(b) Calculer lim √ .
x→0 2|x|
x 6= 0
(c) Étudier la différentiabilité de f en (0,0).
2 +y 2
Exercice 1762. 1. Calculer la dérivée de la fonction F (x, y) = ex au
point P (1, 0) suivant la bissectrice du premier quadrant.
2. Calculer la dérivée de la fonction F (x, y, z) = x2 − 3yz + 5 au point
P (1, 2, 1) dans une direction formant des angles égaux avec les trois
axes de coordonnées.
3. Calculer la dérivée de la fonction F (x, y, z) = xy + yz + zx au point
M (2, 1, 3) dans la direction joignant ce point au point N (5, 5, 15).
Exercice 1763. Etudier la continuité, ainsi que l’existence et la continuité
des dérivées partielles premières, des fonctions suivantes :
1. (
√x|y| si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) = x2 +y 2
0 sinon.
2. x sin y−y sin x
x2 +y 2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
323
3. 2 2)
ex ln(x +y si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
1 sinon.
Exercice 1764. On définit la fonction
( 3 3
x −y
x2 +y 2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
Montrer que ∂f
∂x
(x, y) et ∂f
∂y
(x, y) existent en tout point de R2 et que f est
continue mais pas différentiable en (0, 0).
Montrer que f est continue en (0, 0) et admet des dérivées partielles dans
toutes les directions, mais n’y est pas différentiable.
x y sin x1
2 2
si x 6= 0
f (x, y) =
0 si x = 0 .
324
1. (
x3 y
x4 +y 2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
2. (
xy 3
x4 +y 2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
Exercice 1770. Calculer les dérivées partielles (d’ordre un) des fonctions
suivantes en un point arbitraire du domaine de définition.
1. f (x, y) = x2 exy ;
√
2. g(x, y, z) = x2 y 3 z ;
p
3. h(x, y) = ln(x + x2 + y 2 ).
Exercice q 1771. Calculer les dérivées partielles (d’ordre un) de la fonction
f (x, y) = xy + xy en (2, 1).
325
223.04 Dérivée partielle
223.05 Différentielle de fonctions composées
223.99 Autre
Exercice 1777. Soit f : R2 → R admettant des dérivées partielles continues
en 0 et telle que :
326
n o
2 y2
(x, y) ∈ R2 /x, y > 0, xa2 +
RR
Calculer I5 = xydxdy où D = b2
≤ 1 avec
D
a, b > 0.
Exercice 1782. Représenter et calculer le volume de {(x, y, z) ∈ R3 / − 1 ≤ z ≤ 1, x2 + y 2 ≤ z 2 +
Exercice 1783. Déterminer le centre de gravité du culbuto (homogène), i.e.
le cône
(x, y, z) ∈ R3 /z ∈ [0, 1], x2 + y 2 ≤ z 2
(Indication : poser x = u2 v et y = uv 2 .)
327
Exercice 1792. Soit R > 0, DR = {x2 + y 2 ≤ R2 , x > 0, y > 0} et KR =
[0, R]2 . Montrer que :
ZZ ZZ ZZ
−(x2 +y 2 ) −(x2 +y 2 ) 2 2
e dx dy ≤ e dx dy ≤ e−(x +y ) dx dy.
DR KR D2R
Exercice 1796. Quel est le volume délimité par deux cylindres de révolution
d’axes (Ox) et (Oy) et de même rayon R > 0 ?
Exercice 1798. Identifier les ensembles suivants et calculer leur aire s’ils
sont dans R2 , leur volume s’ils sont dans R3 .
328
n 2 2
o
1. D = (x, y) ∈ R2 | xa2 + yb2 ≤ 1 avec a, b > 0 ;
n o
3 x2 y2 z2
2. D = (x, y, z) ∈ R | a2 + b2 + c2 ≤ 1 avec a, b, c > 0 ; qu’obtient-on
dans le cas particulier où D est la boule unité de R3 ?
3. D = {(x, y, z) ∈ R3 | x2 + y 2 ≤ R , 0 ≤ z ≤ h} avec R, h > 0 ;
4. D = {(x, y, z) ∈ R3 | x ≥ 0 , y ≥ 0 , z ≥ 0 , x + y + z ≤ 1} ;
5. D = {(x, y, z) ∈ R3 | x2 + y 2 ≤ z 2 /h2 , 0 ≤ z ≤ h} avec h > 0.
Exercice 1799. Calculer les coordonnées du centre d’inertie (de gravité) du
domaine Dn: o
x2 y2
1. D = (x, y) ∈ R2 | a2
+ b2
≤ 1 , x ≥ 0 , y ≥ 0 (le quart d’ellipse) ;
2. D = {(x, y) ∈ R2 | x2 + y 2 ≤ 1 , x ≥ 0 , |y| ≤ ax} ;
3. D = {(x, y) ∈ R2 | x2 + y 2 ≤ 9 , (x − 1)2 + y 2 ≥ 1}.
Exercice 1800. 1. Théorème de Guldin Soit D0 un domaine tracé
dans le demi-plan {(x, 0, z) ∈ R3 | x ≥ 0}. Si l’on fait tourner D0
autour de l’axe Oz, on obtient un domaine D de R3 . En utilisant les
coordonnées cylindriques. montrer que
329
224.02 Calcul approché d’intégrale
224.03 Intégrale de Riemann dépendant d’un
paramètre
224.04 Tranformée de Laplace et transformée
de Fourier
224.99 Autre
225.01 Résolution d’équation différentielle du
premier ordre
Exercice 1804. Résoudre les équations différentielles suivantes :
1. y 0 = y + x avec y(0) = 1,
2. y 0 = cos x + y,
3. y 0 + 2y = (x − 2)2 .
Exercice 1805. Pour chacune des équations différentielles qui suit : écrire
la solution passant par le point M(.,.) et tracer sommairement le graphe de
la solution.
1. y 0 + 2xy = 0, M = (0, 1),
2. y 0 + y tan x = sin x cos x M = ( π4 , 0),
3. x(x2 − 1)y 0 + 2y = x2 , On déterminera a, b, c ∈ R tels que x(x21−1) =
a b c
x
+ x−1 + x+1 .
Exercice 1806. On se propose d’intégrer sur l’intervalle le plus grand pos-
sible contenu dans ]0, ∞[ l’équation différentielle :
y(x)
(E) y 0 (x) − − y(x)2 = −9x2 .
x
1. Déterminer a ∈]0, ∞[ tel que y(x) = ax soit une solution particulière
y0 de (E).
1
2. Montrer que le changement de fonction inconnue : y(x) = y0 (x) − z(x)
transforme l’équation (E) en l’équation différentielle
1
(E1) z 0 (x) + (6x + )z(x) = 1.
x
330
3. Intégrer (E1) sur ]0, ∞[.
4. Donner toutes les solutions de (E) définies sur ]0, ∞[.
(E) y 0 + 2xy = x.
331
Exercice 1814. Soit l’équation différentielle :
dy(x)
(E) : + y(x) = x2 + 2x
dx
Intégrer (E) et montrer que par un point donné il passe une et une seule
courbe intégrale. Soit H l’ensemble des points M tels que la courbe intégrale
passant par M a une tangente horizontale en ce point, et I l’ensemble des
points M tels que la courbe intégrale passant par ce point a un point d’in-
flexion en ce point. Tracer H, I et la courbe intégrale passant par O(0, 0). En
déduire un tracé géométrique des courbes intégrales.
Exercice 1815. Résoudre le système différentiel :
dx(t)
= x(t) + y(t),
dt
dy(t)
= 3x(t) − y(t),
dt
x(0) = 2, y(0) = −2.
Exercice 1816. Soit f ∈ C 1 (R, C), α ∈ R+∗ . Montrer que si :
alors :
lim f 0 (x) = lim f (x) = 0.
x→∞ x→∞
332
1. y 00 − y = x3 + x2 ,
2. y 00 − 2y 0 + y = ex ,
3. y 00 − 2y 0 + y = cos(mx) où m ∈ R,
4. y 00 − 2y 0 + y = x3 ex + 2 cos x + (x3 + 3) (utiliser le principe de superpo-
sition).
y 00 + k 2 y = cos mx, k, m ∈ R.
y 00 − 3y 0 + 2y = ex .
y 00 − y = −6 cos x + 2x sin x.
4y 00 + 4y 0 + 5y = sin xe−x/2 .
y 00 + 2y 0 + 4y = xex (E)
333
(b) En déduire une expression de f .
Exercice 1826. Soit m ∈ R. Déterminer la solution de l’équation :
y 00 + 6y 0 + 9y = d(x) (E)
(E.D.) y 00 − 4y 0 + 4y = d(x),
334
3. Donner la forme générale des solutions de (E.D) lorsque
e−2x + e2x
d(x) = .
4
Exercice 1832. Résoudre sur R :
1. y 00 − 4y = 4e−2x .
2. y 00 − 3y 0 + 2y = (x2 + 1)ex .
3. y 00 − 2y 0 + y = ex sin x.
4. y 00 + y = e−|x| .
Exercice
√ 1834. Résoudre sur ]0, +∞[ xy 00 − y 0 − x3 y = 0 en posant z(t) =
y( t).
335
Exercice 1841. Soit p continue positive non nulle ; montrer que toute solu-
tion de y 00 (x) + p(x)y(x) = 0 s’annule au moins une fois sur R.
2
Exercice 1842. Montrer que toute solution de y 00 (x)e−x + y(x) = 0 est
bornée sur R.
Exercice 1843. En posant t = arctan x, résoudre :
2x 0 y(x)
y 00 (x) + 2
y (x) + = 0.
1+x (1 + x2 )2
y
Exercice 1844. Résoudre par le changement de fonction z = x
l’équation
différentielle :
2
x00 (x) − 2xy 0 (x) + (2 − x2 )y(x) = 0.
336
Exercice 1848. Tracer la courbe paramétrée définie par :
Z t Z t
x(t) = cos(2u) sin(u)du, y(t) = sin(2u) cos(u)du.
0 0
ρ(θ) = sin(2θ)
sin(θ)
ρ(θ) =
θ
θ−1
ρ(θ) =
θ+1
ρ(θ) = cos(θ) − cos(2θ)
cos(θ)
ρ(θ) =
1 + sin(θ)
Exercice 1851. Soit C un cercle du plan de centre (1, 0) et de rayon a.
Déterminer et tracer le lieu des projetés orthogonaux de O sur les tangentes
de C.
r = 1 + cos θ.
337
226.03 Plan tangent, vecteur normal
226.99 Autre
Exercice 1856. Soit f : [0, 1] → [0, 1]2 de classe C 1 , montrer que f ne peut
être bijective.
Exercice 1859. Montrer que toute reunion et toute intersection finie d’en-
sembles ouverts est un ensemble ouvert. Que peut-on dire des intersections
infinies d’ensembles ouverts ?
A = {(x, y) ∈ R2 | x2 − sin(y) ≤ 4}
B = {(x, y) ∈ R2 | x3 − 4ey > 4}
C = {(x, y) ∈ [0, 1] × [0, 1] | cos(x) ≥ 0}
338
Exercice 1862. On se propose de montrer que tout ouvert de R est une
réunion d’intervalles ouverts disjoints. On considère donc un ouvert U ⊂ R
et pour tout x ∈ U on pose
Exercice 1864. Soit A une partie d’un espace vectoriel normé E. On rap-
◦
pelle que la frontière de A est l’ensemble Fr(A) = Ā− A. Montrer que :
1. Fr(A) = {x ∈ E | ∀ε > 0, B(x, ε) ∩ A 6= ∅ et B(x, ε) ∩ CA 6= ∅}
2. Fr(A) = Fr(CA )
3. A est fermé si et seulement si Fr(A) est inclus dans A.
4. A est ouvert si et seulement si Fr(A) ∩ A = ∅.
Exercice 1866. Montrer que l’adhérence d’une boule ouverte est la boule
fermée de même centre et même rayon.
339
Exercice 1867. Soit E un espace vectoriel normé. Soient A et B deux parties
de E. On pose A + B = {z ∈ E | ∃x ∈ A, ∃y ∈ B, z = x + y}.
Montrer que si A est ouvert, A + B est ouvert. (Commencer par le cas où B
est un singleton.)
Exercice 1869. Soit E un espace vectoriel normé. Soit A une partie non
vide et bornée de E. On définit diam(A) = sup{ky − xk, x, y ∈ A}.
1. Montrer que si A est bornée, alors Ā et Fr(A) sont bornés.
◦ ◦
2. Comparer diam(A), diam(A) et diam(Ā) lorsque A est non vide.
3. (a) Montrer que diam(Fr(A)) ≤ diam(A).
(b) Soit x et u des éléments de A avec u 6= 0. On considère l’ensemble
X = {t ≥ 0 | x + tu ∈ A}. Montrer que sup X existe.
(c) En déduire que toute demi-droite issue d’un point x de A coupe
Fr(A).
(d) En déduire que diam(Fr(A)) = diam(A).
d(x0 , A) = inf kx − x0 k.
x∈A
ka − bk ≥ δ ∀(a, b) ∈ A × B.
340
Exercice 1871. Soit (E, k·k) un espace vectoriel normé. Pour toutes parties
A et B de E on note
A + B = {z ∈ E | ∃(x, y) ∈ A × B, z = x + y}.
et [
Ω= ωn .
n∈N∗
Exercice 1874. Soit (Kn )n∈N∗ une suite d’ensembles fermés bornés de R2
telle que ∀n ∈ N, Kn+1 ⊂ Kn , et Kn 6= ∅.
Montrer que : \
Kn 6= ∅.
n∈N∗
Int(E) =c c E.
Exercice 1877. Soit A une partie bornée de R2 , montrer que A est aussi
bornée et que
sup kxk = sup kxk .
x∈A x∈A
341
Exercice 1879. Dans l’espace vectoriel normé R, chacune des parties sui-
vantes est-elle ouverte ? fermée ?
N, Z, Q, R, [0, 1[, [0, +∞[, ]0, 1[∪{2}, {1/n, n ∈ N∗ }, n≥1 ] − 1/n, 1/n[.
T
Exercice 1880. Soit E un evn (espace vectoriel normé). Soit A une partie
de E. Montrer l’égalité
◦
_ ◦
E\A =E\A et E\ A= E\A
342
2. {1/n, n ∈ N∗ }
n
(−1)
3. { 1+1/n , n ∈ N∗ }
Exercice 1884. Soient A et B, deux parties d’un evn E.
1. Montrer que si O est un ouvert de E, alors A+O est ouvert. (Indication :
Prendre d’abord A = {a} puis A quelconque .... )
2. Etablir que A ∪ B = A∪B et que A ∩ B ⊂ A∩B. (Trouver un exemple
où l’inclusion est stricte)
229.02 Compacité
Exercice 1885 (partiel 1999). Soit f : Rn → R une application continue.
Montrer que les trois conditions suivantes sont équivalentes :
(1) ∀M > 0, ∃R > 0 tel que kxk > R ⇒ |f (x)| > M .
(2) Pour toute partie bornée B de R, f −1 (B) est une partie bornée de Rn .
(3) Pour toute partie compacte K de R, f −1 (K) est une partie compacte de
Rn .
Exercice 1886. Dans R2 euclidien, les ensembles suivants sont-ils com-
pacts ?
– A = {(x, y) ∈ R2 | 12 ≤ k(x, y)k ≤ 2 et xy = 1}.
– B = {(x, y) ∈ R2 | 12 < k(x, y)k ≤ 2 et xy = 1}.
– C = {(x, cos n) ∈ R2 | 0 ≤ x ≤ 18 et n ∈ N}.
Exercice 1887. Soit E = Rd muni d’une norme k · k. On définit la distance
d’un élément x0 de E à une partie A de E, notée d(x0 , A), par la formule
d(x0 , A) = inf kx − x0 k.
x∈A
ka − bk ≥ δ ∀(a, b) ∈ A × B.
343
5. Montrer par un contre-exemple que le résultat est faux si on suppose
seulement que A et B sont deux fermés disjoints.
Exercice 1888. Soit (E, k · k) un espace vectoriel normé. Soit (xn ) une suite
convergente de E et x sa limite. Montrer que l’ensemble {x} ∪ {xn , n ∈ N}
est compact.
Exercice 1889. Soit (un )n≥1 une suite réelle. ∀n ≥ 1, on pose An = {up / p ≥
n}. Démontrer
T que l’ensemble des valeurs d’adhérence de la suite (un )n≥1 est
V = n≥1 An , et qu’ainsi V est fermé. En déduire que si la suite est bornée,
alors l’ensemble V est un compact non vide.
229.99 Autre
Exercice 1894. Soit x = (x1 , · · · xn ) ∈ Rn . On pose
n n
!1/2
X X
kxk1 = |xi | ; kxk2 = |xi |2
i=1 i=1
et
kxk∞ = sup{|xi | : 1 ≤ i ≤ n}.
344
1. Démontrer que k · k1 est une norme sur Rn .
2. Démontrer que
kxk∞ ≤ kxk2 ≤ kxk1 ≤ nkxk∞
et √
kxk2 ≤ nkxk∞ ,
pour tout x ∈ Rn . Discuter le cas n = 1.
3. Représenter dans R2 la boule unité fermée
Bk·k = {x = (x1 , x2 ) ∈ R2 ; kxk ≤ 1}
pour chacune des normes k · k1 , k · k2 et k · k∞ .
Exercice 1895. 1. Dans R2 ou R3 euclidien muni d’une b.o.n., représenter
les ensembles suivants :
– A = {(x, y) ∈ R2 | x2 − y 2 > 1 et x2 + y 2 < 4}
2
– B = {(x, y) ∈ R2 | (x − 1)2 − y 2 > 1 et x2 + y4 < 4}
3
– C = {(x,
y, z) ∈ R | 1 < x + y + z < 3 et x > 0et y > 0 et z > 0}
x+y+z <1
3
– D= (x, y, z) ∈ R et x−y+z <1
et −x − y + z < 1
– E = {(x, y, z) ∈ R3 | x2 + y 2 − z 2 < 0 et 2 < z < 4}
– F = {(x, y, z) ∈ R3 | x2 + y 2 + z 2 < 1 et x2 + y 2 < z 2 et z > 0}
– G = {(x, y, z) ∈ R3 | x2 + y 2 = 4 et z = x − 1}.
2. Déterminer les projections de E et G sur le plan (xOy).
Exercice 1896 (Images directes et réciproques). 1. Soit f l’application
affine par morceaux, de R dans R, définie par :
0 si x ≤ −2
1 + x si −2 < x < 0
f (x) =
x si 0≤x≤1
1 si x > 1.
345
Exercice 1898. Soient les applications f et g de R2 dans R2 définies par :
√
x+y 3 y
f (x, y) = ( , y) et g(x, y) = (2x, √ ).
2 2 2
Soient les ensembles
x2 xy
D1 = {(x, y) ∈ R2 | + y2 + = 1},
4 2
x2
et D2 = {(x, y) ∈ R2 | + 2y 2 = 1}.
4
Déterminer f (D1 ) et g −1 (D2 ).
Exercice 1899. Simplifier l’écriture des ensembles suivants :
[ 1 1 \ 1 1
I= [ , 1 − ] et J = ] − , 1 + [.
n>1
n n i>0,j>0
i j
Exercice 1900. Soit f : Rd → R une fonction continue telle que limx→−∞ f (x) =
limx→+∞ f (x) = +∞. Montrer que f admet un minimum.
Exercice 1901. Soit (E, k · k) un espace vectoriel normé et (xn )n∈N une
suite d’éléments de E. On suppose que (xn ) est de Cauchy. Montrer qu’elle
converge si et seulement si elle admet une sous-suite convergente.
Exercice 1902. Soit C une partie convexe de R2 , montrer que C est aussi
convexe.
346
(a) A(2, 1) et ~u(−3, −1)
(b) A(0, 1) et ~u(1, 2)
(c) A(−1, 1) et ~u(1, 0).
3. Donner des représentations paramétriques et cartésiennes (que l’on
pourra déduire des paramétriques) des droites définies comme suit :
(a) passant par le point (0, 4) et de pente 3,
(b) passant par le point (2, −3) et parallèle à l’axe des x,
(c) passant par le point (−2, 5) et parallèle à la droite D : 8x+4y = 3,
(d) passant par le point (1, 0) et parallèle à la droite D : x − y + 5 = 0.
347
x = 1 − 4t
6. (D1 ) : 3x − 2y + 1 = 0 et (D2 ) :
y = 2 − 6t
Exercice 1906. On considère les deux droites du plan D : 2x − 3y + 4 = 0
et D0 : x + 3y + 1 = 0. On considère le point A, intersection des deux droites
et le point B de coordonnées (3, 8). Donner une équation de (AB).
Exercice 1907. On considère le triangle ABC dont les côtés ont pour
équations (AB) : x + 2y = 3, (AC) : x + y = 2, (BC) : 2x + 3y = 4.
1. Donner les coordonnées des points A, B, C.
2. Donner les coordonnées des milieux A0 , B 0 , C 0 de (BC), (AC) et (AB)
respectivement.
3. Donner une équation de chaque médiane et vérifier qu’elles sont concou-
rantes.
P B QC RA
. . = −1
P C QA RB
Exercice 1912. Montrer que l’intersection de deux parties convexes est
convexe. Est-ce vrai pour l’union ?
348
Exercice 1913. Soient C et C 0 deux ensembles convexes d’un espace affine,
montrer que
M + M0
0 0
D= | (M, M ) ∈ C × C
2
est convexe.
Exercice 1914. On appelle enveloppe convexe co(A) d’une partie non vide
A d’un espace affine E l’intersection des ensembles convexes contenant A ;
c’est le plus petit ensemble convexe contenant A. Montrer que c’est aussi
l’ensemble des barycentres à coefficients positifs de points de A. Que sont
co({A, B}), co({A, B, C}) ?
Exercice 1915. Un cône d’un espace vectoriel est une partie K telle que :
∀x ∈ K, ∀t ≥ 0, tx ∈ K.
Montrer qu’un cône est convexe si et seulement si il est stable par addition.
Exercice 1918. Une bimédiane d’un tétraèdre est une droite qui passe par
les milieux de deux arêtes opposées. Montrer que les trois bimédianes sont
concourantes.
Exercice 1919. Soient A, B, C trois points non alignés d’un plan affine.
Déterminer l’ensemble des points ayant mêmes coordonnées dans les repères
−→ −→ −→ −−→
(A, AB, AC) et (B, BA, BC).
349
Exercice 1920. Soit R1 = (0, e1 , e2 , e3 ) un repère cartésien d’un espace
0 0 0 0
affine. Soient O = (1, 0, 0), e1 = e1 + e2 , e2 = e1 − e2 , e3 = e3 et R2 =
0 0 0 0
(0 , e1 , e2 , e3 ). Déterminer les coordonnées d’un point dans R2 en fonction de
ses coordonnées dans R1 .
Exercice 1921. Soient (Di )i=1...4 quatre droites du plan affine sécantes deux
à deux en six points distincts. Si deux d’entre elles se coupent en A et les
deux autres en B, on dit que [AB] est une diagonale. Montrer que les milieux
des trois diagonales sont alignés (on étudiera le problème analytiquement en
choisissant un bon repère).
Exercice 1922. 1. Soient (Di : ui x + vi y + hi = 0)i=1...3 trois droites
du
plan affine.
Montrer qu’elles sont parallèles ou concourantes ssi
u1 v1 h1
u2 v2 h2 = 0.
u3 v3 h3
2. Soient (D1 : x + 2y = 1), (D2 : x + y = 2), (D3 : 2x + y = 3),
(D4 : 3x + 2y = 1). Déterminer une équation de la droite D qui passe
par D1 ∩ D2 et D3 ∩ D4 sans calculer ces points d’intersection.
Exercice 1923. Soient A, B, C trois points non alignés d’un plan affine.
1. Soit f une application affine telle que f (A) = A, f (B) = B et f (C) =
C. Montrer que f = id.
2. Soient f et g affines telles que f (A) = g(A), f (B) = g(B) et f (C) =
g(C). Que peut-on dire ?
3. Soit f affine telle que f (A) = B, f (B) = C et f (C) = A. Que peut-on
dire ?
Exercice 1924. Soit E un espace affine et f une application affine de E dans
E.
1. Montrer que f est une translation ssi f~ = id.
2. Montrer que si f~ = λid où λ 6= 1 alors f est une homothétie (on
montrera que f admet un point fixe).
3. On note T l’ensemble des translations. Montrer que T est un sous-
groupe du groupe affine.
4. On note H l’ensemble des homothéties bijectives. Montrer que T ∪ H
est un sous-groupe du groupe affine.
Exercice 1925. Soient f et g deux applications affines de E dans E telles
que f~ = ~g . Montrer qu’il existe u ∈ E~ tel que f = tu ◦ g où tu est la
translation de vecteur u. Que peut-on dire si de plus il existe M ∈ E tel que
f (M ) = g(M ) ?
350
Exercice 1926. Reconnaı̂tre les application affines de R3 suivantes :
y
− z2 + 23
x −x + 2y − 2z − 2 x 2
y 7→ −3y + 2z + 6 et y 7→ −x + 3y − z + 2
2 2 3
z −4y + 3z + 6 z −x + y2 + z2 + 32
351
(d) Parmi toutes ces droites, y en a-t-il qui sont parallèles, confondues
ou perpendiculaires à la droite ∆ d’équation 2x − 3y + 1 = 0 ? Si
oui donner des équations de ces droites.
2. On considère la famille de droites Dm : (2m−1)x+(3−m)y+m+1 = 0,
m ∈ R.
Parmi toutes ces droites y en a-t-il une perpendiculaire à (∆) : x + y −
1 = 0 ? Si oui, laquelle ?
Exercice 1931. On considère les trois points de P : A(2, −3), B(0, −1) et
C(−2, −5).
1. Dessiner le triangle ABC puis calculer son aire.
2. Calculer les coordonnées de l’orthocentre H, du centre du cercle cir-
conscrit Ω et du centre de gravité G de ABC.
−→ −−→
3. Vérifier que H, Ω et G sont alignés et qu’en particulier ΩG = 31 ΩH.
Exercice 1932. 1. Calculer les angles :
→ √ → √
(a) entre les vecteurs u 1 ( 3, 2) et v 1 (1, 3 3),
→ √ → √ √
(b) entre les vecteurs u 2 (1, 2) et v 2 ( 2 − 2, 2 + 2),
√ √
(c) du triangle de sommets A(−1, 0), B( 21 , 23 ) et C( 12 , − 2
3
).
2. Calculer la distance du point A à la droite D :
(a) A(1, 1) et D : 2x + y − 1 = 0
(b) A(2, −1) et D : 3x − 2y + 4 = 0
(c) A(3, 3) et D : −x + 3y + 2 = 0.
3. Trouver les bissectrices de :
(a) D : 5x − 12y + 7 = 0 et D0 : 3x + 4y − 7 = 0,
(b) D : x − 3y + 5 = 0 etD0 : 3x − y − 1 = 0.
Exercice 1933. Soit (0,~i, ~j) un repère du plan. Déterminer l’expression ana-
lytique dans ce repère de la réflexion d’axe x + y = 1.
Exercice 1934. Soit G un sous-groupe fini de l’ensemble des isométries du
plan. Montrer que G ne peut pas contenir de translation non triviale.
Exercice 1935. On considère dans le plan les deux droites (D : 3x + y = 5)
et
(D0 : x − 2y + 3 = 0). Quel est l’angle entre ces deux droites ?
Exercice 1936. Soit C un cercle de centre I = (x0 , y0 ) et de rayon R et
(D : ax + by + c = 0). En paramétrant D, montrer que D est tangente à C
(i.e. D ∩ C est un singleton) ssi d(I, D) = R.
352
Exercice 1937. Soient A et B deux points du plan et α un réel. Déterminer
−−→ −−→
l’ensemble des points M qui vérifient M A.M B = α.
Exercice 1938. Soient A, B, C les sommets d’un triangle équilatéral de coté
1. Déterminer l’ensemble des points M qui vérifient M A2 +M B 2 +M C 2 = 2.
Exercice 1939. Soient A et B deux points du plan et k un réel strictement
positif. Déterminer l’ensemble des points M qui vérifient M A = kM B.
2
R !
→ R2 !
Exercice 1940. Quelle est l’application f : x −3x − 4y ?
7→ 15
y −4x + 3y − 2
353
1. A(1, 2, 2), B(−1, −2, −1), C(3, 4, 4) et D(−2, 3, 1).
2. A(0, 1, 3), B(1, 2, −1), C(1, 1, −1) et D(1, 2, 2).
3. A(−1, 2, 4), B(3, −3, 0), C(1, 3, 4) et D(5, 1, −6).
4. A(2, −1, 0), B(0, −4, 5), C(4, −13, 13) et D(−4, 5, −3).
Exercice 1949. 1. Trouver une équation du plan (P ) défini par les éléments
suivants.
(a) A, B et C sont des points de (P )
i. A(0, 0, 1), B(1, 0, 0) et C(0, 1, 0).
ii. A(1, 1, 1), B(2, 0, 1) et C(−1, 2, 4).
iii. A(5, 0, −1), B(1, 3, −2) et C(−2, 4, 5).
(b) A est un point de (P ), ~u et ~v sont des vecteurs directeurs de (P )
i. A(1, 2, 1), ~u(4, 0, 3) et ~v (1, 3, −1).
ii. A(1, 0, 2), ~u(2, −1, 3) et ~v (−1, 4, 5).
(c) A est un point de (P ), D est une droite contenue dans (P )
x+y−z+3=0
i. A(4, 1, −3) et (D) :
4x − y + 2z = 0
x=t
ii. A(1, 1, 0) et (D) : y = −1 + 2t
z = 1 − 3t
354
2. (P ) : x + y + z + 1 = 0 et (P 0 ) : 2x − y + 3z + 2 = 0.
3. (P ) : 2x − z + 1 = 0 et (P 0 ) : 4x − 3y + 2z + 5 = 0.
4. (P ) : 4x − 6y + 8z − 1 = 0 et (P 0 ) : −6x + 12y − 9z + 11 = 0.
Exercice 1951. Quelle est la nature de l’intersection des trois plans sui-
vants ? Si c’est un point en donner les coordonnées, si c’est une droite en
donner un vecteur directeur.
1. (P ) : z = 1, (P 0 ) : x − y − 2 = 0 et (P ”) : 4x − 2y + z + 2 = 0.
2. (P ) : 4x−2y+3z+5 = 0, (P 0 ) : 3x+y−z+2 = 0 et (P ”) : x−y+z+1 =
0.
3. (P ) : 4x − 2y + 10z − 4 = 0, (P 0 ) : −10x + 5y − 25z + 13 = 0 et
(P ”) : x + y − z + 1 = 0.
4. (P ) : 3x − y + 2z − 5 = 0, (P 0 ) : x − y + 3z − 7 = 0 et (P ”) :
4x + 2y − z + 1 = 0.
5. (P ) : x−y+2z−1 = 0, (P 0 ) : 2x+y+z+3 = 0 et (P ”) : x−4y+5z−6 =
0.
6. (P ) : x−y+2z−1 = 0, (P 0 ) : 2x+y−z+1 = 0 et (P ”) : x+5y−8z+2 =
0.
Exercice 1952. Les droites suivantes sont-elles sécantes, parallèles ou non
coplanaires ? Si elles sont sécantes donner leur point d’intersection et si elles
sont parallèles donner un vecteur directeur.
x+y−z+2=0 3x − y + 2z − 7 = 0
1. (D) : et (D0 ) :
x+y+z+1=0 x−y =0
x = 1 − 2t x = 3t − 1
0
2. (D) : y = t + 2 et (D ) : y = −t + 2
z = 3t + 1 z = 2t
Exercice 1953. Dans chacun des cas suivants dire si la droite (D) et le plan
(P ) sont parallèles ou sécants. Donner alors leur point d’intersection.
5x − 3y + 2z − 5 = 0
1. (D) : et (P ) : 4x − 3y + 7z − 7 = 0.
2x − y − z − 1 = 0
x = 3 + 2t
2. (D) : y = 5 − 3t et (P ) : −3x + 2y + 3z − 5 = 0.
z = 2 − 2t
Exercice 1954. On considère les cinq points suivants : A(1, 2, −1), B(3, 2, 0),
C(2, 1, −1), D(1, 0, 4) et E(−1, 1, 1).
1. Ces quatre points sont-ils coplanaires ?
355
2. Déterminer la nature du triangle ABC. A, B et C sont-ils alignés, si
non donner une équation catésienne du plan P qui les contient.
3. Déterminer les coordonnées du barycentre G des points A, B, C et D.
4. Montrer que O, D et G sont alignés et que la droite OD est perpendi-
culaire à P .
Exercice 1957. Donner une condition sur m pour que les trois plans suivants
se coupent sur une même droite. (P ) : x + my − z + 1 = 0, (P 0 ) : (m + 1)x +
3y + 4z − 2 = 0 et (P ”) : y + (2m + 4)z − (2m + 2) = 0.
Exercice 1958. On considère la famille de plans (Pm )m∈R définis par les
équations cartésiennes :
m2 x + (2m − 1)y + mz = 3
1. Déterminer les plans Pm dans chacun des cas suivants :
(a) A(1, 1, 1) ∈ Pm
(b) B(−1, −2, 6) ∈ Pm
(c) C(−1, 0, 1) ∈ Pm
(d) ~v (1, 1, 1) est un vecteur directeur de P
(e) ~n(0, 1, 0) est normal à P .
2. Montrer qu’il existe un unique point R appartenant à tous les plans
Pm .
356
(b) A(1, 0, 2) et (P ) : 2x + y + z + 4 = 0.
(c) A(3, 2, 1) et (P ) : −x + 5y − 4z + 2 = 0.
(d) A(4, 5, 2) et (P ) : 2x − y + z = 0.
x+y+z =1
2. Calculer la distance du point A(1, 1, 1) à la droite (D) :
x − y + z = −1
y−z =3
Exercice 1960. On considère les deux droites (D) : et
−x − y + 2 = 0
−x + 3z = 1
(∆) : .
−x − 3y = 2
1. Donner un vecteur directeur de D et de ∆.
2. Donner une équation paramétrique de ∆.
3. On fixe un point Mα de ∆ dépendant du paramètre α où α est l’abscisse
de point Mα . Donner une équation du plan Pα passant par Mα et
contenant D.
4. Parmi tous ces plans, y en a-t-il un qui est perpendiculaire à ∆ ? Pour
quelle valeur α0 de α est il obtenu ? Donner une équation de ce plan.
Donner les coordonnées de Mα0 .
Exercice 1961. On se donne 2 droites D1 et D2 ayant comme vecteurs
directeurs respectifs u~1 et u~2 .
1. Perpendiculaire commune à ces deux droites.
(a) On suppose que u~1 et u~2 ne sont pas colinéaires et on note ~n :=
u~1 ∧ u~2 .
i. Montrer que le plan P1 contenant D1 et admettant ~n comme
vecteur directeur et le plan P2 contenant D2 et admettant ~n
comme vecteur directeur se coupent en une droite ∆.
ii. Montrer que ∆ est une perpendiculaire commune à D1 et D2
(c’est à dire ∆ coupe D1 et D2 , et est orthogonale à D1 et à
D2 ).
iii. Montrer que ∆ est la seule perpendiculaire commune à D1 et
D2 .
(b) Comment construire ∆ dans le cas où D1 et D2 sont parallèlles ?
2. Distance entre ces deux droites.
Soit H1 := D1 ∩ ∆ et H2 := D2 ∩ ∆.
Montrer que pour tout A1 ∈ D1 et tout A2 ∈ D2 , on a d(A1 , A2 ) ≥
d(H1 , H2 ).
d(H1 , H2 ) est appelée distance entre les deux droites D1 et D2 .
357
3. Donner des équations cartésiennes pour ∆ et calculer la distance entre
les deux droites D1 et D2 dans le cas suivant :
x−y−z+4=0 −x + 2y + z + 2 = 0
(a) (D1 ) : et (D2 ) :
−x − 2y − 3z + 9 = 0 −2x + 4y − z + 1 = 0
x+y−z+2=0 3x − y + 2z − 7 = 0
(b) (D1 ) : et (D2 ) :
x+y+z+1=0 x−y =0
x = 1 − 2t x = 3t − 1
(c) (D1 ) : y = t + 2 et (D2 ) : y = −t + 2
z = 3t + 1 z = 2t
x−y−z−2=0 x + y + 2z − 1 = 0
(d) (D1 ) : et (D2 ) :
x − 2y − 3z + 1 = 0 2x + y + z + 2 = 0
Exercice 1962. 1. Déterminer les plans bissecteurs de :
P : x + y + z + 3 = 0 et P 0 : 2x + y + 2z = 1
Q : 5x + 3y − 4z = 8 et Q0 : 4x − 5y − 3z = 2.
2. Déterminer l’ensemble des points de l’espace équidistants des trois axes
de coordonnées.
x = 3t − 1
3. On considère la droite D d’équation paramétrique y=1
z = −t − 1
0
Donner une équation des deux plans P et P contenant D à une distance
de 1 de l’origine (point O de coordonnées (0, 0, 0)).
Exercice 1963. Déterminer l’expression analytique de la réflexion s de plan
x + y − z = 1. Quelle est l’image par s du plan x + 2y − 3z + 1 = 0 ?
Exercice 1964. Déterminer la distance du point M = (1, 2, 3) aux droites
x = 1 + 2t
(
x + y − 2z = 1
D et ∆ y = 2 − t
2x − y + z + 1 = 0
z = 2 + 2t
π: ux + vy + wz + h = 0
Exercice 1965. Soit deux plans .
π 0 : u0 x + v 0 y + w0 z + h0 = 0
1. Montrer que si π et π 0 sont sécants, tout plan passant par leur droite
d’intersection D a une équation du type
λ(ux + vy + wz + h) + µ(u0 x + v 0 y + w0 z + h0 ) = 0
358
2. Si π et π 0 sont parallèles, que représente l’ensemble des plans d’équation :
λ(ux + vy + wz + h) + µ(u0 x + v 0 y + w0 z + h0 ) = 0
3x + 2y + 5z + 6 = 0
Exercice 1966. Écrire l’équation du plan passant par la droite
x + 4y + 3z + 4 = 0
x−1 y−5 z+1
et parallèle à la droite = = .
3 2 −3
3x − 2y − z + 4 = 0
Exercice 1967. Soit la droite d’équations . Trou-
x − 4y − 3z − 2 = 0
ver sa projection sur le plan 5x + 2y + 2z − 7 = 0.
359
Exercice 1975. Reconnaı̂tre les transformations géométriques dont les ma-
trices respectives dans la base canonique de R3 sont :
√
3 1 √6 −2 2 1
1 1
1
√ √3 − 6 2 1 2
3 3
− 6 6 2 −1 −2 2
360
0
x = 5x + 4y + 3z − 2
2. y 0 = 2x + 3y + z + 2
0
z = 4x − y + 3z + 2
0
x = −2x − 4y + 2z − 2
3. y 0 = x + y − 5z + 1
0
z = −3x − 4y + 4z − 2
0
x = 3x − 5y + z + 2
4. y 0 = 2x − y + z − 1
0
z = −3x − 4y − z − 5
0
x = 2x − z + 1
5. y 0 = −2x + 2y + 2z − 2
0
z = −2x + y − z
0
x = x − 2y − 3z + 5
6. y 0 = −3x + 4y + z − 2
0
z = 2x − y + 6z + 3
Exercice 1980. On considère les droites et les plans suivants dont les équations
→ → →
sont données dans le repère (O, i , j , k ). Donner leurs équations dans le
→ → → → → →
nouveau repère (A, AB, AC, AD), sachant que dans (O, i , j , k ) les points
A, B, C et D ont pour coordonnées respectives A(4, −1, 2), B(2, −5, 4), C(5, 0, −3),
D(1, −5, 6).
1. P : x + y = 1
2. P : 2x − 3y + 4z − 1 = 0
3. P : x − y + z + 3 = 0
x = 2t + 3s + 1
4. P : y =t−s+2
z = 4t − 2s − 3
x+y+z =1
5. (D) :
2x − y + 4z = 3
3x − y − z = −1
6. (D) :
4x − 3y − z = −2
y−z =3
Exercice 1981. On considère la droite (D) : .
−x − y + 2 = 0
→ →
1. On considère le point A(−2, 4, 1), les vecteurs u(1, 1, 1), v (2, 2, −4),
→ → → →
w(3, −1, , 1) et le repère (A, u, v , w). On note x0 , y 0 et z 0 les coordonnées
dans ce repère. Donner les formules analytiques du changement de
repère exprimant x, y, z en fonction de x0 , y 0 , z 0 .
361
→ → →
2. Utiliser ce changement de repère pour donner dans le repère (A, u, v , w)
une équation de D .
3. Donner les formules analytiques du changement de repère inverse.
Exercice 1982 (Transformations affines et Isométries). Soit P un plan muni
→ →
d’un repère (O, i , j ) quelconque.
1. On considère D une droite d’équation cartésienne 2x − y + 3 = 0 et
→
u(3, −2).
(a) Soit A(4, 2). Donner une équation paramétrique de DA droite
→
passant par A de direction u. En déduire les coordonnées de
→
A0 = DA ∩ D projeté de A sur D selon u.
(b) Définir plus généralement analytiquement la projection sur D se-
→
lon u en exprimant les coordonnées x0 , y 0 de M 0 projeté de M (x, y)
en fonction de x et y.
2. Définir analytiquement les projections sur D selon ∆ dans les cas sui-
vants :
(a) ∆ d’équation x − 2y + 1 = 0.
(b) ∆ d’équation 3x + 2y + 2 = 0.
(c) ∆ d’équation x + y − 1 = 0.
(d) ∆ d’équation 2x − 2y + 4 = 0.
→ →
Exercice 1983. Soit P un plan muni d’un repère (O, i , j ) quelconque.
1. Donner l’expression analytique de la translation t1 de vecteur (1, 2).
362
0
√ √
2. De √
même avec
√ la transformation S 2 définie par x = 5 2x+5 2y, y 0 =
−5 2x + 5 2y.
3. On compose S1 avec S2 . Donner l’expression de S1 ◦ S2 , et trouver la
nature de cette transformation.
Exercice 1985. 1. Soit f la transformation de l’espace définie analyti-
quement par 0
x = −3x + 2y − 2z + 4
y 0 = −8x + 5y − 4z + 8
0
z = −4x + 2y − z + 4
(a) Déterminer l’ensemble P des points invariants par f.
(b) Montrer que pour M d’image M 0 , le milieu de [M M 0 ] est dans P,
(MM’) est parallèle à une direction fixe.
(c) En déduire une description simple de f.
2. Soit f la transformation de l’espace définie analytiquement par
0 1
x = 3 ( 2x − y − z + 1)
y 0 = 13 ( −x + 2y − z + 1)
0 1
z = 3 ( −x − y + 2z + 1)
(a) Déterminer l’ensemble P des points invariants par f.
(b) Montrer que pour M d’image M 0 le vecteur M~M 0 est colinéaire à
un vecteur fixe.
(c) En déduire une description simple de f.
Exercice 1986. 1. Définir analytiquement les projections orthogonales
suivantes :
(a) sur le plan d’équation 2x + 2y − z = 1.
(b) sur le plan d’équation 2x − 3y + z = 6.
x+y+z =1
(c) sur la droite d’équation .
2x − z = 2
2. Donner l’expression analytique de la projection sur le plan (P ) conte-
nant le point C(2, −1, 1) et ayant pour vecteurs directeurs ~u(0, −1, 1)
et u~0 (−2, 0, 1), selon la droite AB, où A(1, −1, 0) et B(0, −1, 3).
~ OJ).
Exercice 1987. Dans le plan muni d’un repère orthonormé direct (O, OI, ~
1. Soit f la transformation du plan définie analytiquement par
(
x0 = √15 (x + 2y − 1)
y 0 = √15 (−2x + y + 2)
363
(a) Calculer les coordonnées de O0 , I 0 , J 0 les images par f des points
O, I, J.
(b) Montrer que le repère (O0 , O~0 I 0 , O~0 J 0 ) est orthonormé, est-il direct ?
(c) En déduire que f est une isométrie, est-elle directe ?
(d) Déterminer l’ensemble des points invariants par f et reconnaitre
f.
(e) Donner l’expression analytique de la transformation inverse de f .
(f) Calculer l’image par f la droite d’équation 2x − y − 1 = 0.
2. Donner l’expression analytique de la rotation de centre A(1, 1) et d’angle
π
3
, calculer l’image de 0 par cette transformation.
3. Même question pour la symétrie d’axe la droite d’équation x+y +1 = 0
4. Donner l’expression analytique de la composée des deux applications
précédentes.
Exercice 1988. Dans le plan cartésien identifié à C, un point M est représenté
par son affixe z.
1. Dessiner les ensembles suivants puis les exprimer en fonction de (x, y)
((z = x + iy)) :
(i) z + z = 1 (ii) z − z = i (iii) iz − iz = 1
2. Donner l’expression analytique en complexe des transformations sui-
vantes, puis calculer l’image de i par ces transformations :
(a) la rotation de centre 1 + i et d’angle π3 ,
(b) la symétrie d’axe la droite d’équation iz − iz = 1,
(c) la composée des deux applications précédentes.
3. Soit f la transformation du plan définie analytiquement par z 0 = (1 +
i)z + 1.
(a) Déterminer l’ensemble des points invariants par f .
(b) Donner l’expression analytique de la transformation inverse de f .
(c) Calculer l’image par f de l’ensemble z + z = 1.
(d) Ecrire f comme la composée d’une homothétie et d’une isométrie.
Exercice 1989. Tout ce problème se situe dans l’espace euclidien tridimen-
→ −
− → − →
sionnel muni d’un repère orthonormé direct R = (0, i , j , k ).
1. On considère les deux droites d et D données par les systèmes d’équations
cartésiennes
suivant :
x + y − 3z = 0 x−1 =0
d et D
y+z =0 y−z−1 =0
364
(a) i. Donner un point et un vecteur directeur de d. Donner un point
et un vecteur directeur de D.
ii. Dire si les droites d et D sont parallèles, sécantes ou non
coplanaires.
iii. Justifier l’existence de deux plans parallèles (en donnant pour
chacun de ces deux plans un point et deux vecteurs direc-
teurs) tels que d est contenue dans l’un et D est contenue
dans l’autre.
(b) i. Soient − →
u le vecteur de coordonnées (4, −1, 1) dans R, − →
v le
vecteur de coordonnées (0, 1, 1) dans R et Ω le point de coor-
données (1, 1, 0) dans R.
Déterminer une équation cartésienne pour le plan P de repère
cartésien (O, −
→u ,−
→
v ), en déduire une équation cartésienne pour
le plan Q de repère cartésien (Ω, −→u ,−→
v ).
ii. Donner des équations paramétriques pour la droite ∆ normale
à P passant par O. Déterminer les deux points ∆∩P et ∆∩Q
puis calculer la distance entre eux.
Interpréter cette distance.
→
−
2. On considère les vecteurs de l’espace − →
a = ( 13 , 23 , − 32 ), b = ( 23 , 31 , 32 ),
→
−
c = ( −2 , 2 , 1 ).
3 3 3
→ →
−
(a) Montrer que (0, − →
a , b ,−
c ) est un repère orthonormé. Est-il direct ?
→ →
−
(b) Ecrire les formules de changement de repères de R à (0, − →a , b ,− c ).
→
−
(c) Quelle est l’équation dans le repère (0, −
→
a , b ,− →c ) du plan d’équation
x + 2y − 2z = 0 dans R ? Même question avec le plan d’équation
x + 2y − 2z = 3 dans R.
365
−→ −→ −−→ −→
(a) Montrer que OG = 14 (OA + OB + OC).
(b) En déduire les coordonnées de G dans R.
3. (a) Montrer que la droite (GC) est perpendiculaire au plan P .
(b) Calculer les coordonnées du point d’intersection de la droite (GC)
avec le plan P .
4. Montrer que la transformation de l’espace définie par les formules :
(x0 = x, y 0 = −y, z 0 = z) est une isométrie. Quels sont ses points fixes ?
Déterminer les images des points O, A, B, C par cette isométrie. Que
remarque-t-on ?
Exercice 1991. L’espace est rapporté à un repère orthonormé direct (0,~ı, ~, ~k).
On définit les points
et le plan
Π : 2x − 3y + 4z = 0.
1. Montrer que les points A, B, C ne sont pas alignés.
2. Montrer que les points A, B, C, D ne sont pas coplanaires.
3. Donner une équation cartésienne du plan P passant par A, B, C.
4. Calculer la distance de D au plan P .
5. Donner une représentation paramétrique de la droite d = P ∩ Π.
366
−−→ −→
3. Soit A00 le point de la droite (OA) tel que OA00 = − 23 OA. On note P 00
le plan parallèle à P passant par A00 . P 00 coupe (OB) en B 00 et (OC)
en C 00 .
Montrer que les droites (IA00 ), (JB 00 ), (KC 00 ) sont parallèles.
243.00 Conique
Exercice 1993. Soit E une ellipse de foyers F et F 0 , M un point fixé de E et
M 0 un point qui se promène sur E. Soient C et C 0 les cercles de centres M et
M 0 de rayons M F 0 et M 0 F 0 . Soient I le point de (F M ) ∩ C tel que M ∈ [F I]
et J le deuxième point d’intersection de C et C 0 .
1. Montrer que (M M 0 ) est bissectrice de l’angle F 0 M J.
2. Que devient J si M 0 tend vers M (on ne demande pas de preuve) ?
3. Montrer que la tangente à E en M est bissectrice extérieure de l’angle
F M F 0.
Exercice 1995. Déterminer l’ensemble des points d’où l’on peut mener deux
tangentes orthogonales à une parabole.
367
244.00 Propriétés métriques des courbes planes :
abscisse curviligne, courbure
√ x
Exercice 2000. Déterminer la longueur de la courbe y = x(1 − ) pour
3
0 ≤ x ≤ 3.
Exercice 2005. Soit M (s) un arc C 2 birégulier paramétré par une abscisse
curviligne. Soit R le repère de Frénet (M (0), ~t(0), ~n(0)). On note (X(s), Y (s))
les coordonnées dans ce repère d’un point M (s) de la courbe.
X 2 (s)
1. Montrer que si R0 est le rayon de courbure en M (0) alors R0 = lim .
s→0 2Y (s)
368
2. En déduire que P est un champ de gradients et en déterminer un po-
tentiel.
3. Calculer la circulation de P le long du chemin
Exercice 2007. Soient a, b des nombres tels que 0 < a < b et soit
Exercice 2012. Soit ω(x, y, z) = P (x, y, z)dx + Q(x, y, z)dy + R(x, y, z)dz
une forme différentielle C 1 sur un ouvert étoilé U de R3 .
1. A quelle condition ω est-elle exacte ?
2. On suppose qu’elle n’est pas exacte et on cherche alors λ : R3 → R∗
de classe C 1 telle que λω soit exacte. On dit alors que λ est un fac-
teur intégrant. En éliminant λ dans la condition trouvée à la ques-
tion précédente, trouver une condition nécessaire sur P, Q, R pour qu’il
existe un facteur intégrant.
369
Exercice 2013. Soit U = {(x, y, z) ∈ R3 /z > 0} et ω(x, y, z) = 2xzdx −
2yzdy − (x2 − y 2 )dz.
1. En utilisant l’exercice précédent (exercice 2012), montrer que ω admet
un facteur intégrant.
2. Chercher un facteur intégrant ne dépendant que de z.
3. On suppose qu’un mouvement dans U vérifie l’équation différentielle
2x(t)z(t)ẋ(t) − 2y(t)z(t)ẏ(t) − (x2 (t) − y 2 (t))ż(t). Trouver une intégrale
première du mouvement.
370
246.00 Autre
260.01 Espace de probabilité discret
260.02 Lois de distribution
260.03 Espérance, variance
260.04 Droite de régression
260.05 Fonctions génératrices
260.99 Autre
261.01 Densité de probabilité
261.02 Loi faible des grands nombres
261.03 Convergence en loi
261.99 Autre
262.01 Estimation
262.02 Tests d’hypothèses, intervalle de confiance
262.99 Autre
300.00 Groupe quotient, théorème de Lagrange
Exercice 2015. Soit G un groupe non réduit à un élément. Un sous-groupe
M de G est dit maximal si le seul sous-groupe de G, distinct de G et contenant
M, est M lui-même. Les questions sont indépendantes.
1. (a) Montrer que 6Z n’est pas un sous-groupe maximal de Z.
(b) Montrer que 5Z est un sous-groupe maximal de Z.
371
2. On pose G := Z/8Z. Soit H1 le sous-groupe de G engendré par 4 et H2
le sous-groupe de G engendré par 2.
(a) Expliciter les éléments de H1 et H2 .
(b) Montrer que H1 n’est pas un sous-groupe maximal de G et que
H2 est un sous- groupe maximal de G.
Exercice 2020. Montrer que tout quotient d’un groupe monogène est mo-
nogène.
372
2. Soit f : G → Int(G) l’application g 7→ ϕg . Montrer que f est un
homomorphisme de groupe. Calculer Ker(f ).
3. En déduire que G/Z(G) est isomorphe à Int(G).
Exercice2027. Soit G le
sous-groupe
de Gl(2, R) engendré par les matrices
1 −1 1 −1 0
A= √ et B = .
2 1 1 0 1
1. Soit H le sous-groupe de G engendré par AB. Calculer |H|
2. Montrer que H est distingué dans G. Calculer le quotient G/H; en
déduire |G|.
373
3. Montrer que Z/nZ est isomorphe au groupe des racines nième de l’unité.
4. Montrer que Z/nZ est isomorphe au groupe engendré par un cycle de
longueur n dans SN (N ≥ n).
5. Plus généralement, montrer qu’il existe, à isomorphisme près, un seul
groupe monogène (ie engendré par un seul élément) d’ordre n, appelé
groupe cyclique d’ordre n.
374
(II) Soit deux ensembles X et Y munis de deux injections g de X dans Y et
h de Y dans X.
(a) Montrer que l’application de P(X) dans lui-même défini par
est croissante.
(b) Déduire de ce qui précède qu’il existe une bijection de X sur Y .
∀x ∈
/Y ∃y ∈ Y x et y non comparables
Exercice 2036. Soit n un entier impair non divisible par 3. Montrer que 24
divise n2 − 1.
375
Exercice 2039. Soit E un ensemble muni d’une loi ? associative
(i) admettant un élément neutre à gauche e (i.e. ∀x ∈ E e ? x = x) et
(ii) tel que tout élément possède un inverse à gauche (i.e. ∀x ∈ E ∃y ∈
E y ? x = e).
Montrer que E est un groupe pour la loi ?.
∀g ∈ E ∃h ∈ E hg = e
∀x ∈ G x2 = e
Montrer que G est commutatif. Déduire que si G est fini, alors l’ordre de G
est une puissance de 2.
376
Exercice 2047. Soient G un groupe fini et m un entier premier à l’ordre
de G. Montrer que pour tout a ∈ G l’équation xm = a admet une unique
solution.
Exercice 2049. Soit H une partie non vide d’un groupe G. On pose H −1 =
{x−1 ; x ∈ H}. Montrer les équivalences suivantes :
(a) H < G ⇔ HH −1 ⊂ H
(b) H < G ⇔ ∀a ∈ H Ha = H.
Exercice 2051. Montrer que dans un groupe G, toute partie non vide finie
stable par la loi de composition est un sous-groupe. Donner un contre-exemple
à la propriété précédente dans le cas d’une partie infinie.
Exercice 2052. (a) Montrer que les seuls sous-groupes de Z sont de la forme
nZ où n est un entier.
(b) Un élément x d’un groupe est dit d’ordre fini s’il existe un entier k tel
que xk = eG . Montrer que {k ∈ Z | xk = eG } est alors un sous-groupe non
nul de Z. On appelle ordre de x le générateur positif de ce sous-groupe.
(c) Soit x un élément d’un groupe G. Montrer que x est d’ordre d si et
seulement si le sous-groupe < x > de G engendré par x est d’ordre d.
a b
Exercice 2053. On pose SL2 (Z) = { | a, b, c, d ∈ Z, ad − bc = 1}.
c d
(a) Montrer que SL2 (Z) est un sous-groupe du groupe des matrices inversibles
à coefficients dans Z.
(b) On considère les deux matrices
0 −1 0 1
1 0 −1 −1
Démontrer que A et B sont d’ordres finis mais que AB est d’ordre infini.
377
Exercice 2054. Soit G un groupe abélien et a et b deux éléments d’ordres
finis. Montrer que ab est d’ordre fini et que l’ordre de ab divise le ppcm des
ordres de a et b. Montrer que si les ordres de a et b sont premiers entre eux,
l’ordre de ab est égal au ppcm des ordres de a et de b.
Exercice 2059. Le centre d’un groupe G est l’ensemble Z(G) des éléments
de G qui commutents à tous les éléments de G. Vérifier que Z(G) est un sous-
groupe abélien de G. Montrer que si G possède un unique élément d’ordre 2,
alors cet élément est dans le centre Z(G).
Exercice 2062. Montrer que dans un groupe d’ordre 35, il existe un élément
d’ordre 5 et un élément d’ordre 7.
Exercice 2065. Montrer que tout entier n > 0 divise toujours ϕ(2n − 1) (où
ϕ est la fonction indicatrice d’Euler).
378
302.00 Groupe symétrique, décomposition en
cycles disjoints, signature
303.00 Sous-groupe distingué
Exercice 2066. Soit G un groupe, H et K deux sous-groupes d’ordre fini
de G tels que H ∩ K = {eG }.
1. Montrer que le cardinal de HK est égal |H||K|.
2. En déduire que si |G| = pq où p est premier et p > q alors G a au plus
un sous-groupe d’ordre p. Montrer que si ce sous-groupe existe il est
distingué dans G.
Exercice 2067. Soit G un groupe, A une partie non vide de G. On note
N (A) = {g ∈ G; gAg −1 = A} et C(A) = {g ∈ G; ∀a ∈ A; gag −1 = a}.
Montrer que N (A) et C(A) sont des sous-groupes de G et que C(A) est un
sous-groupe distingué de N (A).
Exercice 2068. Soit G un groupe, H et K deux sous-groupes de G. On note
HK = {hk; h ∈ H, k ∈ K}.
1. Montrer que HK est un sous-groupe de G si et seulement si HK = KH.
En déduire que si H est distingué dans G alors HK est un sous-groupe
de G.
2. On suppose désormais que ∀h ∈ H, k ∈ K : hk = kh. Montrer que
l’application f : H × K → G définie par ∀h ∈ H, k ∈ K : f (h, k) = hk
est un homomorphisme de groupes.
3. Calculer le noyau et l’image de f. Donner une condition nécéssaire et
suffisante pour que f soit un isomorphisme de groupes.
Exercice 2069. 1. Soit G un groupe, H un sous-groupe de G. Montrer
que les propriétés suivantes sont équivalentes :
i) ∀g ∈ G : gHg −1 ⊂ H.
ii) ∀g ∈ G : gHg −1 = H.
iii) ∀g ∈ G : gH = Hg.
2. En déduire que tout sous-groupe d’indice 2 est distingué.
Exercice 2070. Soient T = {( a0 cb ) : a, c ∈ R \ {0} , b ∈ R} et U = {( 10 1b ) : b ∈ R} .
379
Exercice 2071. Soit G un groupe.
1. Un sous-groupe H de G est distingué si : ∀x ∈ G, xH = Hx, ce qui
est équivalent à dire que H est le noyau d’un morphisme de G dans un
groupe. Rappeler la démonstration de cette équivalence.
2. Si H est un sous-groupe d’indice 2 de G, montrer que H est distingué.
3. Si G est abélien, montrer que tout sous-groupe de G est distingué.
4. Le centre de G est l’ensemble Z(G) = {z ∈ G : ∀x ∈ G, xz = zx}.
Montrer que Z(G) est un sous-groupe distingué.
Exercice 2072. Soit G un groupe tel que l’application x → x−1 soit un
morphisme. Montrer que G est commutatif.
Exercice 2073. Soient G un groupe et n ≥ 1 un entier tels que l’application
x → xn soit un automorphisme de G. Montrer que pour tout élément x de
G, xn−1 appartient au centre de G.
Exercice 2074. Montrer que le groupe des automorphismes du groupe Z/2Z×
Z/2Z est isomorphe au groupe symétrique S3 .
Exercice 2075. Montrer qu’un sous-groupe d’indice 2 dans un groupe G est
distingué dans G.
Exercice 2076. Soit G un groupe et H un sous-groupe. On suppose que le
produit de deux classes à gauche modulo H est une classe à gauche modulo
H. Montrer que H est distingué dans G.
Exercice 2077. Soit G un groupe et ' une relation d’équivalence sur G. On
suppose que cette relation est compatible avec la loi de groupe, c’est-à-dire
que
380
Exercice 2079. (a) Montrer que pour tous entiers m, n > 0, les deux groupes
(Z/mnZ)× et (Z/mZ)× ×(Z/nZ)× sont isomorphes. En déduire que ϕ(mn) =
ϕ(m)ϕ(n), où ϕ est la fonction indicatrice d’Euler.
(b) Le groupe multiplicatif (Z/15Z)× est-il cyclique ? Montrer que (Z/8Z)× '
(Z/2Z)× × (Z/2Z)× , que (Z/16Z)× ' (Z/4Z)× × (Z/2Z)× . Etudier le groupe
multiplicatif (Z/24Z)× .
Exercice 2080. (a) Montrer que si m et n sont des entiers premiers entre
eux et qu’un élément z d’un groupe G vérifie z m = z n = e où e désigne
l’élément neutre de G, alors z = e.
(b) Montrer que si m et n sont deux entiers premiers entre eux, l’application
φ : µm × µn → µmn
qui au couple (s, t) fait correspondre le produit st est un isomorphisme de
groupes
Exercice 2081. Montrer que les groupes µ4 et µ2 × µ2 ne sont pas iso-
morphes. De façon générale montrer que si m et n sont des entiers qui ne
sont pas premiers entre eux, les groupes µmn et µm × µn ne sont pas iso-
morphes.
Exercice 2082. Soit n et d deux entiers tels que d divise n. On définit une
application f : µn → µd qui à s associe sn/d . Montrer que f est un morphisme
surjectif de groupes dont le noyau est µn/d .
Exercice 2083. Soit f : G → H un morphisme de groupes finis. Soit G0 un
sous-groupe de G. Montrer que l’ordre de f (G0 ) divise les ordres de G0 et de
H.
Exercice 2084. Soit f : G → H un morphisme de groupes finis. Soit G0 un
sous-groupe de G d’ordre premier à l’ordre de H. Montrer que G0 ⊂ ker(f ).
Exercice 2085. Soit G un groupe fini et H et K deux sous-groupes de G.
On suppose que H est distingué dans G, que |H| et |G/H| sont premiers
entre eux et |H| = |K|. Montrer que H = K.
Exercice 2086. Soit f un morphisme de groupes f : Q → Q× >0 , Q étant muni
×
de l’addition et Q>0 muni de la multiplication. Calculer f (n) en fonction de
f (1) pour tout entier n > 0. Montrer que les deux groupes précédents ne
sont pas isomorphes.
Exercice 2087. Trouver tous les morphismes du groupe additif Q dans lui
même.
Même question de Q dans Z.
Même question de Z/mZ dans Z.
381
Exercice 2088. Etant donnés deux entiers m, n > 0, déterminer tous les
morphismes de groupe de Z/mZ dans Z/nZ, puis tous les automorphismes
de Z/nZ.
Exercice 2089. Soit G un groupe et H un sous groupe distingué de G
d’indice n. Montrer que pour tout a ∈ G, an ∈ H. Donner un exemple de
sous-groupe H non distingué de G pour lequel la conclusion précédente est
fausse.
Exercice 2090. Soit G un groupe fini et H un sous-groupe distingué d’ordre
n et d’indice m. On suppose que m et n sont premiers entre eux. Montrer
que H est l’unique sous-groupe de G d’ordre n.
Exercice 2091. Montrer que SLn (R) est un sous-groupe distingué du groupe
GLn (R) et que le groupe quotient est isomorphe à R× .
Exercice 2092. On considère les groupes suivants :
T = {z ∈ C | |z| = 1} µn = {z ∈ C | z n = 1} µ∞ = {z ∈ C | ∃n z n = 1}
(a) Montrer les isomorphismes suivants :
R/Z ' T C× /R×
>0 ' T C× /R× ' T T /µn ' T C× /µn ' C×
(b) Montrer que µ∞ ' Q/Z. Quels sont les sous-groupes finis de µ∞ ?
(c) Montrer qu’un sous-groupe de type fini de Q contenant Z est de la forme
1
q
Z. En déduire la forme des sous-groupes de type fini de Q/Z et de µ∞ .
n
(d) Soit p un nombre premier. Montrer que µp∞ = {z ∈ C | ∃n ∈ N z p = 1}
est un sous-groupe de µ∞ . Est-il de type fini ?
Exercice 2093. Soit G un sous-groupe d’indice fini du groupe multiplicatif
C× . Montrer que G = C× .
Exercice 2094. Soit G un groupe et H un sous-groupe contenu dans le
centre Z(G) de G. Montrer que H est distingué dans G et que, si le groupe
quotient G/H est cyclique, G = Z(G).
Exercice 2095. Montrer qu’un groupe d’ordre p2 où p est un nombre premier
est abélien. (On utilisera que le centre d’un p-groupe est non trivial, ce qui est
une conséquence classique de la “formule des classes” (voir chapitre suivant)).
Exercice 2096. (a) Soit p un nombre premier. Montrer que tout morphisme
de groupes entre Fnp et Fm p est une application Fp -linéaire.
(b) Montrer que le groupe des automorphismes de Z/pZ est isomorphe au
groupe multiplicatif F∗p .
(c) Déterminer le nombre d’automorphismes de Fnp .
382
Exercice 2097. Déterminer le centre du groupe GLn (Fp ) des automor-
phismes de (Fp )n .
Exercice 2098. Soit p un nombre premier. Montrer qu’un groupe abélien
fini, dont tous les éléments différents de l’élément neutre sont d’ordre p, est
isomorphe à (Z/pZ)n .
Exercice 2099. (a) Soit G un groupe et H un sous-groupe distingué de G.
On note ϕ la surjection canonique ϕ : G → G/H. Montrer que l’ordre d’un
élément x de G est un multiple de l’ordre de ϕ(x).
(b) Pour tout x ∈ G on pose τx l’application de G dans G définie par τx (y) =
xyx−1 . Montrer que τx est un automorphisme de G et que l’application
x → τx
383
Exercice 2103. (a) Montrer que le produit de deux transpositions distinctes
est un 3-cycle ou un produit de deux 3-cycles. En déduire que An est engendré
par les 3-cycles.
(b) Montrer que An =< (123), (124), . . . , (12n) >.
384
Exercice 2109. Montrer que l’ordre d’une permutation impaire est un nombre
pair.
Exercice 2110. Montrer que toute permutation d’ordre 10 dans S8 est im-
paire.
Exercice 2111. (a) Montrer que tout 3-cycle est un carré. En déduire que
le groupe alterné An est engendré par les carrés de permutations.
(b) Montrer que An est le seul sous-groupe de Sn d’indice 2.
∀a, b ∈ G a2 b2 = (ab)2
est commutatif.
(b) Le but de cette question est de donner un exemple de groupe G vérifiant
la propriété
∀a, b ∈ G a3 b3 = (ab)3
et qui n’est pas commutatif.
(i) montrer qu’il existe un automorphisme σ de F23 d’ordre 3.
(ii) montrer que le groupe G défini comme le produit semi-direct de F23
par Z3 , Z3 agissant sur F23 via σ répond à la question.
385
Exercice 2117. Soient G un groupe et H un sous-groupe d’indice fini dans
G. On définit sur G la relation xRy si et seulement si x ∈ HyH.
(a) Montrer que R est une relation d’équivalence et que toute classe d’équivalence
pour la relation R est une union finie disjointe de classes à gauche modulo
H.
S
Soit HxH = 1≤i≤d(x) xi H la partition de la classe HxH en classes à gauche
distinctes.
(b) Soit h ∈ H et i un entier compris entre 1 et d(x) ; posons h ∗ xi H = hxi H.
Montrer que cette formule définit une action transitive de H sur l’ensemble
des classes x1 H, . . . , xd(x) H et que le fixateur de xi H dans cette action est
H ∩ xi Hx−1i . En déduire que
d(x) = [H : H ∩ xHx−1 ]
et qu’en particulier d(x) divise l’ordre de G.
(c) Montrer que H est distingué dans G si et seulement si d(x) = 1 pour tout
x ∈ G.
(d) On suppose que G est fini et que [G : H] = p, où p est le plus petit nombre
premier divisant l’ordre de G. Le but de cette question est de montrer que
H est distingué dans G.
(i) Montrer que pour tout x ∈ G , d(x) ≤ p. En déduire que d(x) = 1 ou
d(x) = p.
(ii) Montrer que si H n’est pas distingué dans G, il existe une unique classe
d’équivalence pour la relation R et que G = H, ce qui contredit l’hypothèse
[G : H] = p.
386
est compatible à l’action de G (ou que f est un morphisme de G-ensembles)
si pour tout élément x de X et tout g dans G, f (g.x) = g.f (x). Montrer que
si f est bijective et compatible à l’action de G il en est de même de f −1 . On
dira dans ce cas que f est un isomorphisme de G-ensembles.
(c) Soit G un groupe agissant transitivement sur un ensemble X (i.e. pour
tout couple d’éléments x et y de X il existe au moins un élément g du groupe
tel que g.x = y). Montrer qu’il existe un sous-groupe H de G tel que X soit
isomorphe en tant que G-ensemble à G/H (on prendra pour H le fixateur
d’un point quelconque de X).
(d) i) Soit H et K deux sous-groupes de G. Montrer qu’il existe une applica-
tion f de G/H vers G/K compatible avec l’action de G si et seulement si H
est contenu dans un conjugué de K. Montrer que dans ce cas f est surjective.
Montrer que G/H et G/K sont isomorphes en tant que G-ensembles si et
seulement si H et K sont conjugués dans G.
ii) Soit X et Y deux G-ensembles transitifs. Montrer qu’il existe une appli-
cation de X vers Y compatible avec l’action de G si et seulement si il existe
deux éléments x et y de X et Y tels que le fixateur de x soit contenu dans
un conjugué du fixateur de y. Montrer que X et Y sont isomorphes si et
seulement si les fixateurs de x et de y sont conjugués dans G.
387
Exercice 2122. Soit G un groupe fini et X un G-ensemble. Si k est un
entier (1 ≤ k), on dit que X est k-transitif, si pour tout couple de k-uplets
(x1 , . . . , xk ) et (y1 , . . . , yk ) d’éléments de X distincts deux à deux, il existe
au moins un élément g de G tel que pour tout i, 1 ≤ i ≤ k, g.xi = yi . Un
G-ensemble 1-transitif est donc simplement un G-ensemble transitif.
(a) Montrer que si X est k-transitif, il est aussi l-transitif pour tout l, 1 ≤
l ≤ k.
(b) Montrer que X est 2-transitif si et seulement si le fixateur d’un élément
x de X agit transitivement sur X \ {x}.
(c) Montrer que si X est imprimitif, il n’est pas 2-transitif.
(d) Montrer qu’un groupe cyclique C d’ordre premier considéré comme C-
ensemble par l’action de translation de C sur lui-même, est primitif mais
n’est pas 2-transitif.
(e) Montrer que l’ensemble {1, . . . , n} muni de l’action du groupe Sn est k-
transitif pour tout k, 1 ≤ k ≤ n. En déduire que l’ensemble {1, . . . , n} muni
de l’action du groupe Sn est primitif.
(f) Montrer que le fixateur de 1 dans Sn est isomorphe à Sn−1 . Dans la
suite on identifie Sn−1 à ce fixateur. Déduire de l’exercice 19 que Sn−1 est un
sous-groupe propre maximal de Sn .
Exercice 2123. Décrire le groupe Dn des isométries du plan affine euclidien
qui laissent invariant un polygone régulier à n côtés. Montrer que Dn est
engendré par deux éléments σ et τ qui vérifient les relations : σ n = 1, τ 2 = 1
et τ στ −1 = σ −1 . Quel est l’ordre de Dn ? Déterminer le centre de Dn . Montrer
que D3 ' S3 .
Exercice 2124. Montrer que le groupe des isométries de l’espace affine eu-
clidien de dimension 3 qui laissent invariant un tétraèdre régulier de sommets
a1 , a2 , a3 , a4 est isomorphe à S4 et que le sous-groupe des isométries directes
qui laissent invariant le tétraèdre est isomorphe à A4 .
Exercice 2125. Déterminer le groupe des isométries de l’espace affine eu-
clidien de dimension 3 qui laissent invariant un cube.
388
Exercice 2127. Soit G un p-groupe et H un sous-groupe distingué de G.
Montrer que H ∩ Z(G) n’est pas réduit à l’élément neutre.
Exercice 2129. Soit G un groupe d’ordre 2p, où p est un nombre premier
supérieur ou égal à 3. Montrer que G contient un unique sous-groupe H
d’ordre p et que ce sous-groupe est distingué. Vérifier que les seuls automor-
phismes d’ordre 2 d’un groupe cyclique d’ordre p sont l’identité et le passage
à l’inverse. En déduire que le groupe G est soit cyclique, soit non commutatif,
auquel cas il possède deux générateurs s et t vérifiant les relations sp = 1,
t2 = 1 et tst−1 = s−1 .
(l’écriture −x signifiant ici (−1)x). Ce dernier groupe est le groupe des qua-
ternions.
389
Exercice 2132. (a) Soit G un groupe non abélien d’ordre 12. Soit H un
3-Sylow de G. On considère le morphisme θ : G → SG/H correspondant à
l’action de G par translation de G sur G/H. Montrer que ce morphisme n’est
pas injectif si et seulement si H est distingué dans G. En déduire que si H
n’est pas distingué dans G, le groupe G est isomorphe à A4 .
(b) On suppose que G n’est pas isomorphe à A4 . Montrer qu’alors G admet
un unique 3-Sylow H = {1, a, a2 }. Montrer ensuite que si G contient un
élément b d’ordre 4, a et b vérifient les relations :
a3 = b4 = 1 bab−1 = a2 = a−1
Exercice 2135. Montrer qu’un groupe d’ordre 200 n’est pas simple.
Exercice 2137. (a) Donner l’ensemble D des ordres possibles des éléments
du groupe alterné A5 et pour chaque d ∈ D, indiquer le nombre d’éléments
de A5 d’ordre d.
(b) Montrer que, pour d = 2 et d = 3, les éléments d’ordre d sont conjugués,
et que les sous-groupes d’ordre 5 sont conjugués.
(c) Déduire une preuve de la simplicité de A5 .
390
(b) On considère l’action de A6 par translation à gauche sur l’ensemble A6 /.H
des classes à gauche. Montrer qu’elle définit un isomorphisme ϕ : A6 → A6 ,
une fois une numérotation des éléments de A6 /.H choisie.
(c) Montrer que ϕ(H) est le fixateur de la classe de l’élément neutre H, et
en conclure que G ' A5 .
Exercice 2140. Soient p < q deux nombres premiers distincts et G un
groupe d’ordre pq. Montrer que G admet un unique q-Sylow Q qui est dis-
tingué et que G = QP , où P est un p-Sylow de G. Montrer que G est iso-
morphe au produit semi-direct d’un groupe cyclique d’ordre q par un groupe
cyclique d’ordre p. Montrer que si q − 1 n’est pas divisible par p, ce produit
semi-direct est en fait un produit direct.
Exercice 2141. Montrer qu’un groupe d’ordre 35 est cyclique.
Exercice 2142. Soient p et q deux nombres premiers et G un groupe d’ordre
p2 q. On suppose que p2 − 1 n’est pas divisible par q et que q − 1 n’est pas
divisible par p. Montrer que G est abélien.
Exercice 2143. Soient p et q deux nombres premiers. Montrer qu’il n’existe
pas de groupe simple d’ordre p2 q.
Exercice 2144. Soit G un groupe d’ordre 399.
(a) Montrer que G admet un unique 19-Sylow P qui est distingué dans G.
(b) Soit Q un 7-Sylow. Montrer que N = P Q est un sous-groupe d’ordre 133
de G et que ce groupe est cyclique.
(c) On suppose que Q n’est pas distingué dans G. Montrer que G admet
57 sous-groupes cycliques d’ordre 133 distincts deux à deux. Quel serait le
nombre d’éléments d’ordre 133 dans G ? Aboutir à une contradiction. En
déduire que Q est distingué dans G et que N est distingué dans G.
(d) Montrer que G = N R, où R est un 3-Sylow. En déduire que G est
isomorphe au produit semi-direct d’un groupe cyclique d’ordre 133 par un
groupe cyclique d’ordre 3.
Exercice 2145. Soit G un groupe simple d’ordre 60.
(a) Montrer que G n’admet pas de sous-groupe d’ordre 20.
(b) Montrer que si G admet un sous-groupe K d’ordre 12, alors K admet 4
3-Sylow.
(c) Montrer que si H et K sont deux sous-groupes distinct d’ordre 4 de G
alors H ∩ K = {1}.
(d) Montrer que si H est un 2-Sylow, alors H 6= NorG (H).
(e) Montrer que G possède 5 2-Sylow.
(f) Conclure en considérant l’action de G par conjugaison sur les 5-Sylow.
391
307.00 Autre
310.00 Isométrie euclidienne
311.00 Géométrie différentielle élémentaire de
Rn
312.00 Géométrie et trigonométrie sphérique
313.00 Groupe orthogonal et quaternions
314.00 Géométrie projective
315.00 Géométrie et trigonométrie hyperbo-
lique
316.00 Autre
320.00 Groupe
321.00 Sous-groupe, morphisme
322.00 Groupe fini
323.00 Anneau, corps
Exercice 2146. 1. Trouver
392
1. 3x2 + 2 = y 2 ;
2. x2 + y 2 = n pour n = 2003, 2004 ;
3. x2 + y 2 + z 2 = 1999 ;
4. x3 + y 3 + z 3 = 5 ;
5. x41 + x42 + · · · + x415 = 7936.
Exercice 2149. On dit que a mod n est inversible si il existe b mod n
tel que ab ≡ 1 mod n.
1. Trouver tous les éléments inversibles modulo 5, 6, 9, 11.
2. Trouver pgcd(107, 281) et sa representation linéaire en utilisant l’algo-
rithme d’Euclide.
3. Trouver l’inverse de 107 mod 281 et l’inverse de 281 mod 107.
4. Montrer que a mod n est inversible ssi a et n sont premiers entre
eux.
Exercice 2150. Trouver toutes les solutions dans Z :
1. 2x + 3 ≡ 10 mod 13 ;
(
2x + 3y ≡ 5 mod 7
2.
5x + 2y ≡ 2 mod 7;
3. x2 + 2x + 14 ≡ 0 mod 17.
Exercice 2151 (Le petit théorème de Fermat). Soit p un nombre premier
et a un nombre premier à p. Montrer que :
1. am ≡ an mod p ssi m ≡ n mod p ;
2. La suite a, 2a, 3a, . . . , (p − 1)a mod p est une permutation de la suite
1, 2, 3, . . . , (p − 1) mod p ;
3. ap−1 ≡ 1 mod p.
Exercice 2152. 1. Examiner 7n + 11n mod 19.
2. Trouver 2792217 mod 5 et 101000 mod 13.
3. Montrer que 13 divise 270 + 370 et 11 divise 2129 + 3118 .
Exercice 2153 (Théorème de Wilson). Soit p = 2m + 1 un nombre premier.
Montrer que :
1. (p − 1)! ≡ −1 mod p ;
2. (m!)2 ≡ (−1)m+1 mod p.
Exercice 2154. Soit p > 2 un nombre premier.
393
1. Soit a premier à p. Supposons que la congruence x2 ≡ a mod p possède
une solution. Montrer que a(p−1)/2 ≡ 1 mod p.
2. La congruence x2 ≡ −1 mod p a une solution ssi p ≡ 1 mod 4.
Exercice 2159. Démontrer que tout anneau intègre fini est un corps.
394
√
3. Montrer que le groupe Z[ 2]× est infini.
Exercice 2164. Montrer que les éléments nilpotents d’un anneau forment
un idéal.
I ∩ J, I + J = {x + y | x ∈ I, y ∈ J}
395
Exercice 2167. Soient A un anneau et I et J les idéaux de A tels que
I + J = (1). Démontrer que I n + J m = (1) quels que soient entiers positifs
non-nuls n et m.
Z/72Z × Z/84Z ∼
= Z/36Z × Z/168Z.
Exercice 2171. 1. Quels sont les restes des division de 10100 par 13 et
par 19 ?
2. Quel est le reste de la division de 10100 par 247 = 13 · 19 ? En déduire
que 1099 + 1 est multiple de 247.
396
5. Donner une généralisation de la question 4) dans le cas du produit de
n polynômes irréductibles sur un corps fini K à q éléments.
Exercice 2175. Trouver le polynôme f ∈ Z[x] du dergé le plus petit tel que
(
f ≡ 2x mod (x − 1)2
.
f ≡ 3x mod (x − 2)3
√
Exercice 2176. Soit d non rationel. Dans l’anneau
√ √
Z[ d] = {n + m d | n, m ∈ Z}
on definit la “conjugaison” z̄ :
√ √
si z = n + m d, alors z̄ = n − m d.
√
√ définir la norme Nd : Z[ d] → Z par Nd (z) = z z̄ = (n +
On√ peut aussi
m d)(n − m d).
0. Montrer que les aplications z̄ et N (z) sont multiplicatives :
z1 · z2 = z¯1 · z¯2 ,
Nd (z1 · z2 ) = Nd (z1 ) · Nd (z2 ).
√
Exercice 2177. 1. Montrer que z ∈ Z[ d] √ est inversible ssi Nd (z) = ±1.
Déterminer les éléments inversibles de Z[ −5].
2. Montrer√que si Nd (z) = ±p, où p est un premier, alors z est irréductible
dans
√ Z[ d]. Donner quelques exemples d’éléments irreductibles dans
Z[ d] pour d = −1, 2, −6, p, où p un premier.
√ √
3. On note A = Z[ −5]. Montrer que 3 et 2 + −5 sont irréductibles
dans A.
4. Trouver tous les irréductibles de A de norme 9.
√
5. Trouver tous les diviseurs de 9 et de 3(2 + −5) dans l’anneau A à
association près.
√ √
6. Trouver un pgcd (3, 2 + −5), et montrer que 3 et 2 + −5 n’ont pas
de ppcm dans l’anneau A.
√
7. Montrer que l’idéal I = (3, 2 + −5) ⊂ A n’est pas principal. Donc
l’anneau A n’est pas principal. Est-il factoriel ?
397
√
8. Montrer que 9 et 3(2 + −5) n’ont pas de pgcd dans A. Possèdent-ils
un ppcm ?
Exercice 2178. Soit Z36 = Z/36Z l’anneau des entiers modulo 36.
1. Décrire tous les éléments inversibles, tous les diviseurs de zéro et tous
les éléments nilpotents de l’anneau Z36 . (Un élément a d’un anneau A
est dit nilpotent si il existe n tel que an = 0.)
2. Trouver tous les idéaux de l’anneau Z36 .
3. Soit A un anneau arbitraire. Montrer que
(a ∈ A× et b ∈ A× ) ⇐⇒ (a · b) ∈ A× .
Exercice 2179. Montrer que les polynômes suivantes sont irréductibles dans
Z[x] :
1. P = x2004 + 4x2002 + 2000x4 + 2002 ;
2. Q = x6 + 6x5 + 12x4 + 12x3 + 3x2 + 6x + 25.
398
324.00 Polynôme
Exercice 2182. 1. Soit A un anneau quelconque. Alors l’anneau de po-
lynômes A[x] n’est pas un corps.
2. Montrer que pour un anneau intègre A, les polynômes unitaires linéaires
de A[x] sont irréductibles.
3. Décrire tous les polynômes irréductibles de C[x] et de R[x].
4. Démontrer que pour tout corps K, l’anneau de polynômes K[x] a une
infinité de polynom̂es unitaires irréductibles.
x2 + x + 1, x3 + x + 2, x4 + x 3 + x + 1 .
399
Exercice 2189. Soient
400
Exercice 2198. Soit P ∈ Z[x].
1. Supposons que P (0), P (1) soient impairs. Montrer que P n’a pas de
racine dans Z. (Indication : Utiliser la réduction modulo 2.)
2. Soit n ∈ N tel qu’aucun des entiers P (0), . . . , P (n − 1) ne soit divisible
par n. Montrer que P n’a pas de racine dans Z.
a a
Exercice 2199. 1. Soit P ∈ Z[x]. Soitsa racine rationnelle : P ( ) = 0,
b b
pgcd(a, b) = 1. Montrer que ∀ k ∈ Z (a − bk) divise P (k).
2. Quelles racines rationnelles ont les polynômes f (x) = x3 −6x2 +15x−14
et g(x) = 2x3 + 3x2 + 6x − 4 ?
Exercice 2201. Dans le cours nous avons déjà montré que le produit de
polynômes primitifs est aussi primitif et que
Exercice 2202. Démontrer que tout morphisme d’un corps dans un anneau
non-trivial est injectif.
Exercice 2203. Soit R un anneau intègre dans lequel toute chaı̂ne décroissante
d’idéaux est finie. Démontrer que R est un corps.
401
Exercice 2204. Montrer que dans un anneau fini tout idéal premier est
maximal.
où (x), (x, y), (x1 , x2 , . . . , xn ) sont les idéaux engendrés réspectivement par x,
x et y, x1 , x2 , ... ,xn . Sous quelle condition sur l’anneau A ces idéaux sont-ils
premiers (maximaux) ?
Exercice
√ 2207. 1. Trouver le nombre d’éléments de l’anneau quotient
Z[ d]/(m) où m ∈ Z et m 6= 0.
√
2. L’idéal principal endendré par 2 est-il premier dans l’anneau Z[ d] ?
402
2. Démontrer qu’on a l’isomorphisme suivant : (A/I)/J¯ ∼ = A/(I + J).
(Indication :. Considérer le morphisme a + I 7→ a + (I + J) de l’anneau
A/I vers l’anneau A/(I + J).)
Exercice 2211. Soit f un morphisme de l’anneau A vers l’anneau B.
1. Montrer que l’image réciproque d’un idéal premier est aussi un idéal
premier. Cette proposition est-elle vraie pour idéaux maximaux ?
2. Montrer par un exemple, que l’image f (I) d’un idéal I de A n’est pas
forcément un idéal de B. Démontrer cependant que si f est surjectif,
alors f (I) est un idéal pour tout idéal I de A. (Voir le cours.)
3. Toujours sous l’hypothèse que f est surjective, montrer que l’image
d’un idéal maximal par f est soit B tout entier, soit un idéal maximal
de B.
4. Considérons la reduction de polynômes sur Z modulo m : rm : Z[x] →
Zm [x] et deux idéaux premiers principaux (x) et (x2 + 1). Les idéaux
r6 ((x)) et r2 ((x2 + 1)) sont-ils premiers ?
Exercice 2212. Soit A un anneau, B un sous-anneau de A, I un idéal de
A.
1. Montrer que B ∩ I est un idéal de B, B + I = {b + i | b ∈ B, i ∈ I} est
un sous-anneau de l’anneau A et I est un idéal de ce sous-anneau.
2. Montrer que l’anneau quotient B/(B ∩ I) est isomorphe à l’anneau
quotient (B + I)/I. (Indication : Considérer le composé de l’inclusion
B → B + I avec la projection canonique B + I → (B + I)/I.)
Exercice 2213. Soit (x3 − x + 2) l’idéal principal engendré par x3 − x + 2
dans l’anneau Q[x].
1. Montrer que l’anneau quotient Q[x]/(x3 − x + 2) est un corps.
2. Soit y l’image de x dans Q[x]/(x3 − x + 2) par la surjection canonique.
Calculer son inverse.
3. Montrer que 1 + y + y 2 est non nul et calculer son inverse.
Exercice 2214. Soit f ∈ A[x] un polynôme primitif de degré positif sur
l’anneau factoriel A. Soit π ∈ A un élément irréductible. Supposons que le
coefficient dominant de f ne soit pas divisible par π et que f mod π soit
irréductible dans l’anneau quotient A/(π). Montrer que f est irréductible
dans A[x].
Exercice 2215. Les polynômes suivants sont-ils irréductibles ?
1. X 5 + 121X 4 + 1221X 3 + 12221X 2 + 122221X + 222222 dans Q[X].
403
2. f (X, Y ) = X 2 Y 3 + X 2 Y 2 + Y 3 − 2XY 2 + Y 2 + X − 1 dans C[X, Y ] et
F2 [X, Y ].
3. f (X, Y ) = Y 7 + Y 6 + 7Y 4 + XY 3 + 3X 2 Y 2 − 5Y + X 2 + X + 1 dans
Q[X, Y ].
Exercice 2216. L’idéal principal (x2 +y 2 +1) est-il maximal dans les anneaux
C[x, y], R[x, y], Q[x, y], Z[x], Z2 [x, y] ?
Exercice 2217. 1. Soit f ∈ Z[x]. Considérons la reduction du polynôme
f modulo m : f mod m ∈ Zm [x]. Montrer que
Z[x]/(m, f ) ∼
= Zm [x]/(f mod m)
404
4. Supposons que Z ∩ J = (p). Soit rp : Z[x] → Zp [x] la réduction modulo
p. Montrer que l’idéal rp (J) est premier et que J = (p, g).
5. Montrer que J est maximal ssi J = (p, g) où p est premier et rp (g) est
irréductible dans Zp [x].
405
325.00 Extension de corps
326.00 Extension d’anneau
327.00 Autre
350.00 Variété
351.00 Immersion, submersion, plongement
352.00 Sous-variété
353.00 Espace tangent, application linéaire
tangente
354.00 Champ de vecteurs
355.00 Forme différentielle
356.00 Orientation
357.00 Intégration sur les variétés
358.00 Autre
370.00 Différentiabilité, calcul de différentielles
371.00 Différentielle d’ordre supérieur, for-
mule de Taylor
372.00 Difféomorphisme, théorème d’inversion
locale et des fonctions implicites
Exercice 2221. Soit f : R2 → R la fonction définie par
y2
f (x, y) = ((x − 2)2 + y 2 − 4)((x − 1)2 + − 1).
4
406
1. Tracer rapidement la courbe C d’équation f (x, y) = 0.
2. En quels points de C la relation f (x, y) = 0 permet-elle de définir une
fonction implicite de la forme y = φ(x) ?
f (x, y, z) = x3 + y 3 + z 3 − 2z(x + y) − 2x + y − 2z − 1 = 0
définit au voisinage de (0, 0, −1) une fonction implicite z = φ(x, y). Donner
un développement limité de φ à l’ordre 2 en (0, 0).
407
Exercice 2227. Trouvez les points critiques des fonctions suivantes et déterminez
si ce sont des minima locaux, des maxima locaux ou des points selle.
1. f (x, y) = x3 + 6x2 + 3y 2 − 12xy + 9x ;
2. f (x, y) = sin x + y 2 − 2y + 1 ;
3. f (x, y, z) = cos 2x · sin y + z 2 ;
4. f (x, y, z) = (x + y + z)2 .
408
eiz −e−iz
Exercice 2236. Déterminer max |sin z| . On rappelle que : sin z = 2i
.
|z|≤1
∂f ∂f
(z) = (z) = 0.
∂x1 ∂x2
(x, y) → x4 + y 4 − 4xy;
(x, y) → (x − y)exy ;
(x, y) → xey + yex ;
(x, y) → ex sin y ;
(x, y) → x3 + y 3 .
409
p
(b) On pose x = r cos θ, y = r sin θ, avec r = x2 + y 2 , et on suppose
que sin θ. cos θ 6= 0. Montrer successivement :
Q(x, y) ≥ r2 δ sin2 θ,
Q(x, y) ≥ r2 δ cos2 θ,
2
Q(x, y) ≥ r2 δ.
En déduire que
r2
∀(x, y) Q(x, y) ≥ Inf(δ, 2A, 2C).
2
(c) Montrer que a est un point de minimum local strict de f . On
écrira pour cela la formule de Taylor-Young pour f en ce point.
3. On suppose ∆ < 0 et A(ou C) < 0.
Montrer que (x0 , y0 ) est un point de maximum local strict de f .
4. On suppose maintenant ∆ > 0.
(a) Montrer qu’il existe t1 , t2 ∈ R tels que S(t1 ) > 0 et S(t2 ) < 0.
(b) Soient θ1 , θ2 ∈ R tels que tanθ1 = t1 et tanθ2 = t2 . En examinant
les fonctions
f1 (x, y) = x2 + x4 + y 4 et f2 (x, y) = x2 − y 4 .
410
Exercice 2243. Soit f : R2 → R l’application (x, y) 7→ 6xy + (y − x)3 . On
note ∆ = {(x, y) ∈ R2 , −1 ≤ x ≤ y ≤ 1}.
1. Dessiner ∆. Montrer que f est bornée et atteint ses bornes sur ∆.
2. Calculer les extrema de f sur le bord de ∆ puis dans l’intérieur de ∆.
3. En déduire les bornes de f sur ∆.
411
374.00 Autre
380.00 Solution maximale
381.00 Théorème de Cauchy-Lipschitz
382.00 Système linéaire oefficients constants
383.00 Etude qualititative : équilibre, stabilité
384.00 Equation aux dérivées partielles
Exercice 2246. Résoudre à l’aide des coordonnées polaires l’équation aux
dérivées partielles :
∂f ∂f p
x (x, y) + y (x, y) = x2 + y 2
∂x ∂y
∂2f ∂2f
Exercice 2247. Résoudre l’équation des cordes vibrantes : = à
∂x2 ∂y 2
x+y x−y
l’aide du changement de variables u = 2
et v = 2
(on suppose que f est
C 2 ).
Exercice 2248. Résoudre l’équation aux dérivées partielles :
∂f ∂f
x −y =f
∂y ∂x
en passant en coordonnées polaires.
Exercice 2249. Résoudre en utilisant le changement de variable x = u, y =
uv l’équation aux dérivées partielles suivante :
2
2∂ f ∂2f 2
2∂ f
x + 2xy +y = 0.
∂x2 ∂x∂y ∂y 2
Exercice 2250. Soit f : R2 → R une application C 1 homogène de degré
s > 0, i.e. telle que :
∀λ ∈ R+∗ , ∀x ∈ R2 , f (λx) = λs f (x).
Montrer que les dérivées partielles de f sont homogènes de degré s − 1 et :
∂f ∂f
sf (x) = x1 (x) + x2 (x).
∂x1 ∂x2
412
Exercice 2251. Soit f : R3 → R dérivable. On pose F (x, y, z) = f (x −
y, y − z, z − x).
Calculer ∂F∂x
+ ∂F
∂y
+ ∂F
∂z
.
413
(b) Montrer que f vérifie l’équation
√
∂f ∂f b
(E) a (a, b)+b (a, b) = a2 + b2 arctan ∀(a, b) ∈ U
∂x ∂y a
∂F
(E 0 ) (r0 , θ0 ) = θ0 ∀(r0 , θ0 ) ∈ V.
∂r
(c) Déterminer toutes les fonctions f : U → R de classe C 1 sur U qui
vérifient l’équation (E).
∂f ∂f
(E) x +y = 0 ∀(x, y) ∈ D.
∂x ∂y
∂f ∂f
− = 0 ∀(x, y) ∈ R2 .
∂x ∂y
On pourra effectuer le changement de variables u = x + y, v = x − y.
414
385.00 Autre
400.00 Tribu, fonction mesurable
401.00 Mesure
402.00 Lemme de Fatou, convergence mono-
tone
403.00 Théorème de convergence dominée
404.00 Intégrales multiples, théorème de Fu-
bini
405.00 Intégrale dépendant d’un paramètre
406.00 Espace Lp
407.00 Transformée de Fourier
408.00 Autre
420.00 Espace topologique, espace métrique
Exercice 2259. Soit (E, d) un espace métrique.
p
1. Montrer que d0 (x, y) = d(x, y) est une distance sur E. Enoncer des
conditions suffisantes sur une fonction f , définie de R+ dans R+ pour
que (x, y) −→ f (d(x, y)) soit une distance sur E.
d(x, y)
2. Montrer que l’application d00 définie sur E×E par d00 (x, y) =
1 + d(x, y)
est une distance sur E. Indication : On utilisera la croissance de la
u
fonction u −→ .
1+u
3. Comparer les distances d et d00 .
4. Dans le cas où E est l’ensemble des nombres réels et où d est la distance
valeur absolue, construire Bd00 (0, a) où a est un réel.
415
Exercice 2260. Soit (E, d) un espace métrique complet, et f une application
de E dans E telle qu’il existe k ∈ R, 0 < k < 1 tel que d(f (x), f (y)) ≤
k d(x, y) ∀x ∈ E, ∀y ∈ E.
1. Montrer que f est continue sur (E, d).
2. Soient x0 ∈ E et pour n ≥ 0, xn+1 = f (xn ). Montrer que la suite
(xn )n≥0 est de Cauchy dans (E, d).
3. Montrer que cette suite converge vers un point fixe de f , c’est-à-dire
une solution de f (l) = l. Montrer que ce point fixe est unique.
x1 = 51 (2 sin x1 + cos x2 )
4. Application : montrer que le système ad-
x2 = 51 (cos x1 + 3 sin x2 )
met une solution unique (x1 , x2 ) ∈ R2 .
Exercice 2262. Montrer que tout ouvert de R est union dénombrable d’in-
tervalles ouverts deux à deux disjoints. (Indication : si x ∈ O ouvert, considérer
Jx qui est l’union des intervalles ouverts inclus dans O et contenant x).
Énoncer un résultat similaire pour les ouverts de Rn .
Exercice
√ 2263. On va montrer que l’ensemble D des réels de la forme p +
q 2 où p et q décrivent Z, est dense dans R.
1. Remarquer que D est stable par addition et multiplication.
√
2. Posons u = 2 − 1 ; montrer que pour tous a < b, on peut trouver
n ≥ 1 tel que 0 < un < b − a, puis m ∈ Z vérifiant a < mun < b.
En déduire le résultat.
416
Exercice 2264. Montrer que dans tout espace métrique (E, d) une boule
fermée est un fermé, mais que l’adhérence d’une boule ouverte B(a, r) ne coin-
cide pas nécessairement avec la boule fermée B 0 (a, r) (on pourra considérer
dans (R2 , ||.||∞ ), E = [0, 1] × {0} ∪ {0} × [0, 1] et la boule centrée en ( 21 , 0)
de rayon 1/2).
d(a, b) si a, b sont alignés avec l’origine O
δ(a, b) =
d(0, a) + d(0, b) sinon
1. Montrer que δ est une distance sur R2 (“distance SNCF”) plus fine que
la distance usuelle.
Dans la suite, on suppose R2 muni de la topologie associée à δ.
417
2. Soit H le demi-plan {(x, y) ; y > 0} ; montrer que H est un ouvert ;
déterminer H.
3. Quelle est la topologie induite sur une droite vectorielle ; sur le cercle
unité Γ ?
4. Lesquelles des transformations suivantes sont continues : homothéties
de centre O ; rotations de centre O ; translations ?
R1
Exercice 2270. 1. Montrer que ||f ||∞ = sup0≤x≤1 |f (x)| et ||f ||1 = 0 |f (t)| dt
sont deux normes sur C([0, 1], R). Sont-elles équivalentes ?
2. Les deux métriques associées sont-elles topologiquement équivalentes ?
Exercice 2272. Soit (xn ) une suite d’un espace topologique X séparé ; on
note A l’ensemble {x1 , x2 , . . .}.
1. Toute valeur d’adhérence a de la suite est un point de A : donner un
exemple où a est un point isolé de A ; un exemple où a est un point
d’accumulation dans A ; un exemple où a est un point d’accumulation
dans A\A.
2. Montrer que tout point d’accumulation de A est valeur d’adhérence de
la suite.
418
3. ∅, X, {a, c, d}, {b, c, d}.
419
Exercice 2278. Soit (E, d) un espace métrique. On dit que d est ultramétrique
si elle vérifie :
d(x, y) = 1 si x 6= y, d(x, x) = 0
420
421.00 Compacité
Exercice 2280. Soit X un espace métrique.
1. Soit A et B deux compacts disjoints dans X. Montrer qu’ils possèdent
des voisinages ouverts disjoints (commencer par le cas où B est réduit
à un point).
2. Soit K un compact non vide de X et U un ouvert de X contenant K.
Montrer qu’il existe r > 0 tel que pour tout x ∈ X, on ait l’implication :
d(x, K) < r ⇒ x ∈ U .
421
Exercice 2287. Soit f : Rn → Rn une application continue. Elle est dite
propre si pour tout compact K ⊂ Rn , l’image réciproque f −1 (K) est compact.
1. Montrer que, si f est propre, alors l’image par f de tout fermé de Rn
est un fermé.
2. Établir l’équivalence suivante : l’application f est propre si et seulement
si elle a la propriété :
kf (x)k → ∞ quand kxk → ∞ .
Exercice 2288. Soit E = {f : [0, 1] → R continue}. On munit E de la
métrique d∞ (f, g) = supt∈[0,1] |f (t) − g(t)|. Montrer que la boule unité fermée
de E n’est pas compact (on pourra construire une suite dont aucune sous
suite n’est de Cauchy).
Que peut-on dire de la boule unité fermée de l∞ (l’espace des suites bornées
muni de la norme sup) ?
Exercice 2289. Soit (X, d) un espace métrique, soit (Y, δ) un espace métrique
compact et soit f : X → Y une application dont le graphe
G = {(x, f (x)) x ∈ X} ⊂ X × Y
est fermé dans X × Y . Notons p : G → X et q : G → Y les restric-
tions des deux projections p(x, y) = x et q(x, y) = y. Montrer que p est
un homéomorphisme de G sur X. En déduire que f est continue.
Exercice 2290. Soit (X, d) un espace métrique compact et f : X → X une
application vérifiant
d(f (x), f (y)) < d(x, y) pour tout x, y ∈ X , x 6= y .
Le but ici est de montrer que f a un unique point fixe p ∈ X.
1. Justifier que f peut avoir au plus un point fixe.
2. Montrer que les ensembles Xn = f nT (X), n ∈ N, forment une suite
décroissante de compacts et que Y = n≥0 Xn n’est pas vide.
3. Montrer que Y est un ensemble invariant, i.e. f (Y ) = Y , et en déduire
que le diamètre de cet ensemble est zero.
4. Conclure que f a un unique point fixe p ∈ X et que pour tout x0 ∈ X
la suite xn = f n (x0 ) → p, lorsque n → ∞.
Exercice 2291. Soient (E, d) un espace métrique compact et f : E → E
une application vérifiant
d(f (x), f (y)) ≥ d(x, y) pour tout x, y ∈ E .
On se propose de montrer que f est une isométrie surjective. Soient a, b ∈ E
et posons, pour n ≥ 1, an = f n (a) = f ◦ f n−1 (a) et bn = f n (b).
422
1. Montrer que pour tout ε > 0, il existe k ≥ 1 tel que d(a, ak ) < ε
et d(b, bk ) < ε (Considérer une valeur d’adhérence de la suite zn =
(an , bn )).
2. En déduire que f (E) est dense dans E et que d(f (a), f (b)) = d(a, b)
(Considérer la suite un = d(an , bn )).
Exercice 2292. On se donne une métrique d sur X = [0, 1] telle que l’iden-
tité i : (X, |.|) → (X, d) soit continue (i.e. la topologie définie par d est moins
fine que la topologie usuelle de X).
1. Montrer que tout sous-ensemble de X compact pour la topologie usuelle
est aussi compact pour la topologie définie par d ; puis montrer cette
propriété pour les fermés.
2. En déduire que la topologie définie par d est la topologie usuelle.
423
2. Montrer que l’application (x, y) ∈ X × Y → x ∈ X est ouverte mais
pas nécessairement fermée (considérer l’hyperbole équilatère de R2 ).
3. Montrer que la fonction indicatrice de l’intervalle [0, 12 ], comme applica-
tion de R dans {0, 1}, est surjective, ouverte, fermée, mais pas continue.
4. Montrer que toute application ouverte de R dans R est monotone.
Exercice 2297. 1. Montrer que f est continue si et seulement si f (A) ⊂
f (A) pour tout A dans X. Que peut-on dire alors de l’image par f d’un
ensemble dense dans X ?
2. Montrer que f est fermée si et seulement si f (A) ⊂ f (A), et que f est
◦ ◦
ouverte si et seulement si f (A) ⊂f (A).
Exercice 2298. 1. Soit f une fonction réelle continue sur [0, 1] ; montrer
que f est “presque lipschitzienne” au sens :
∀ε > 0 ∃Cε ; ∀x, y ∈ [0, 1] |f (x) − f (y)| ≤ Cε |x − y| + ε.
2. Montrer qu’une fonction f uniformément continue de R dans R vérifie
pour tout x ∈ R, |f (x)| ≤ a|x| + b où a et b sont des constantes.
Exercice 2299. Soit f une fonction continue de ]0, 1[ dans R. Montrer que,
si f est uniformément continue, elle est bornée. Réciproque ?
Exercice
R∞ 2300. Soit f une fonction uniformément continue sur R telle que
0
f (t)dt converge. Montrer que f tend vers 0 quand x → +∞. Retrouver
ainsi le fait que la fonction sin(x2 ) n’est pas uniformément continue.
424
Exercice 2304. Calculer la norme des opérateurs suivants :
– Le shift sur l∞ défini par S(x)n+1 = xn , S(x)0 = 0.
– X = C([0, 1]) muni de la norme k.k∞ et T f (x) = f (x)g(x) où g ∈ X.
Calculer la norme des formes linéaires suivantes : R
1
– X = C([0, 1]) muni de la norme k.k∞ et u(f ) = 0 f (x)g(x) dx où g ∈ X
est une fonction qui
P ne s’annule qu’en x = 1/2.
– X = l2 et u(x) = P an xn où (an ) est dans X.
– X = l1 et u(x) = an xn où (an ) est dans l∞ .
– X l’espace des suites convergentes muni de la norme sup et u : X → R
l’application u(x) = limj→∞ xj .
Exercice
Pp 2305. Soit X = R[x] l’ensemble des P polynômes. Pour P (x) =
k n 1 k
Pnk=0 ak x kon pose kP k = supk |ak |, U (P )(x) = k=1 k ak x et V (P )(x) =
k=1 kak x .
1. Montrer que k.k définit une norme et que U et V définissent des appli-
cations linéaires de X dans X.
2. Examiner si U et V sont continues ?
Exercice 2306. Soit l∞ l’espace des suites réelles muni avec la norme uni-
forme, i.e. kxk∞ = supn |xn |. On considére l’application A : l∞ → l∞ définie
par
A(x1 , x2 , ..., xn , ...) = (x1 , x2 /2, ..., xn /n, ...) .
Montrer que :
1. A est injective et continue avec kAk = 1. Par contre, A n’est pas
surjective.
2. A admet un inverse à gauche mais qu’il n’est pas continu.
425
R1
Exercice 2308. Soit X = C([0, 1]) avec la norme kf k = 0 |f (t)| dt. Montrer
que la forme linéaire f ∈ X 7→ f (0) ∈ R n’est pas continue. Que peut-on en
déduire pour le sous-espace des fonctions de X nulles en 0 ?
Exercice 2309. Soit X = {f ∈ C(R) ; (1 + x2 )|f (x)| soit bornée}. On pose
N (f ) = supx∈R (1 + x2 )|f (x)|. Vérifier que N est une norme, puis montrer
que la forme linéaire suivante L est continue et calculer sa norme :
Z
L : X → R définie par L(f ) = f (x) dx .
R
si x ∈ [−1, − n1 ]
−1
2. On considère la suite (fn )n∈N ∗ de fonctions définies par fn (x) = nx si x ∈] − n1 , n1 ]
si x ∈] n1 , 1]
1
La suite fn est-elle de Cauchy dans (E, k.k1 ), (E, k.k2 ) et dans (E, k.k∞ ) ?
Conclusions ?
426
Exercice 2313. Soit E l’espace vectoriel des fonctions à valeurs dans R,
définies, continues et dérivables sur [0,1] et vérifiant f (0) = 0. On définit sur
cet espace les deux normes suivantes :
N1 (f ) = kf k∞ et N2 (f ) = kf 0 k∞ .
1. Montrer que N1 (f ) ≤ N2 (f ). En déduire que l’application identique de
(E, N2 ) vers (E, N1 ) est continue.
n
2. A l’aide de la fonction fn (x) = xn , montrer que l’application identique
de (E, N1 ) vers (E, N2 ) n’est pas continue.
Exercice 2314. Lorsqu’un espace vectoriel E est en outre muni d’une mul-
tiplication, l’application N : E → R est dite norme multiplicative si :
– N est une norme,
– pour tous A et B dans E, N (A.B) ≤ N (A).N (B).
Soit E = Mn (R), l’espace vectoriel des matrices carrées à n lignes et n
colonnes. A ∈ E se note A = (ai,j )1≤i,j≤n
Xn
1. Montrer que N∞ (A) = max { |ai,j | } définit une norme multiplica-
1≤i≤n
j=1
tive sur E.
2. Montrer que N∞ (A) = max { kA.Xk∞ }.
{X∈Rn , kXk∞ =1}
n
X
3. Soit A ∈ Mn (R) telle que ∀ 1 ≤ i ≤ n, |ai,i | > |ai,j | et D la
j=1,j6=i
matrice diagonale formée avec les éléments diagonaux de A. Soit aussi
F un vecteur de Rn . On considère la suite des X (p) ∈ Rn définie pour
p ≥ 0 par :
(0)
X = X0 ∈ Rn
X (p+1) = (I − D−1 A)X (p) + D−1 F pour p ≥ 0
Montrer qu’elle est convergente et calculer sa limite.
Exercice 2315 (partiel 1999). Soit (E, k · k) un espace vectoriel normé, x
un élément de E et A un compact de E.
1. Montrer que l’application de E dans R qui à y associe kyk est continue.
2. Montrer que l’application de E dans R qui à y associe ky − xk est
continue.
3. Montrer que la distance de x à A est atteinte, c’est-à-dire qu’il existe
a ∈ A tel que
inf ky − xk = ka − xk.
y∈A
427
Exercice 2316. Soient (E, k·kE ) et (F, k·kF ) deux espaces vectoriels normés.
Soit L une application linéaire de E dans F .
1. Montrer que L est continue en 0 si et seulement si elle est continue en
tout point de E.
2. On suppose qu’il existe une constante K > 0 telle que
kL(x)kF ≤ KkxkE ∀x ∈ E.
K = sup kL(x)kF .
kxkE =1
(a) Supposons que K = +∞. Montrer qu’alors il existe une suite (xn )
dans E telle que kxn k = 1 pour tout n et telle que kL(xn )kF tend
vers +∞. En déduire qu’il existe une suite yn tendant vers 0 et
telle que kL(yn )kF = 1.
(b) En déduire que K ∈ R+ et que pour tout x ∈ E on a
kL(x)kF ≤ KkxkE .
Exercice 2318. Soit (E, k · k) un espace vectoriel normé et (xn )n∈N une
suite d’éléments de E. On suppose que (xn ) est de Cauchy. Montrer qu’elle
converge si et seulement si elle admet une sous-suite convergente.
428
On va montrer que E muni de cette norme n’est pas complet. Pour cela, on
définit une suite (fn )n∈N∗ par
−1
si − 1 ≤ t ≤ − n1
fn (t) = nt si − n1 ≤ t ≤ n1
1
1 si ≤ t ≤ 1.
n
f (t) = −1 ∀t ∈ [−1, 0[
f (t) = 1 ∀t ∈]0, 1].
Conclure.
429
2. Montrer que si x est un point fixe de f n , il en est de même pour f (x).
3. En déduire que x0 est l’unique point fixe de f .
d(x0 , A) = inf kx − x0 k.
x∈A
ka − bk ≥ δ ∀(a, b) ∈ A × B.
Np : Rn −→ R
Exercice 2323. 1. Montrer que ∀p ≥ 1, l’application 1
x 7−→ ( nk=1 |xi |p ) p
P
est une norme (on utilisera la convexité de xp ).
2. Pour x ∈ Rn fixé, montrer que limp→+∞ Np (x) = max(xi , 1 ≤ i ≤ n),
et que cela définit une norme, appelée norme infinie, et notée N∞ .
3. Établir les inégalités suivantes :
√
∀x ∈ Rn , N∞ (x) ≤ N1 (x) ≤ nN2 (x) ≤ nN∞ (x).
430
Exercice 2325. A est dit convexe s’il contient tout segment reliant deux
quelconques de ses points :
Soit E un espace vectoriel muni d’une norme N . Montrer que toute boule
fermée (ou ouverte) est convexe et symétrique par rapport à son centre.
Exercice 2328. Soit (E, N ) une espace vectoriel. Montrer les équivalences :
431
– tout fermé de R est réunion d’une famille au plus dénombrable
d’intervalles fermés.
Exercice 2330. Soit E l’espace vectoriel des fonctions de classe C 1 sur [0, 1]
telles que f (0) = 0.
1. On pose pour tout f ∈ E, N (f ) = kf k∞ et N 0 (f ) = kf 0 k∞ . Montrer
que N et N 0 sont des normes.
2. Montrer que N et N 0 ne sont pas équivalentes.
Exercice 2331. Soit E l’espace vectoriel des fonctions de classe C 1 sur [0, 1]
telles que f (0) = 0.
1. On pose pour tout f ∈ E, N (f ) = kf k∞ + kf 0 k∞ . Montrer que N est
une norme sur E Z x
−x
2. Montrer que, si f ∈ E alors, pour tout x ∈ [0, 1] : f (x) = e et (f (t) + f 0 (t))dt.
0
3. On pose, pour tout f ∈ E, N (f ) = kf + f k∞ . Montrer que N 0 est une
0 0
Exercice 2333. Soit A l’ensemble des fonctions continues sur [0, 1] telles
que f (x) ≥ 0 pour tout x ∈ [0, 1].
1. On munit C[0, 1] de la norme kf k∞ = sup |f (x)|. Montrer que A est
x∈[0,1]
fermé et calculer son intérieur.
Z 1
2. On munit C[0, 1] de la norme kf k1 = |f (x)|dx. Montrer que l’intérieur
0
de A est vide et que A est fermé.
kx + yk2 + kx − yk2
µ(E) = sup .
x,y∈E−(0,0) 2(kxk2 + kyk2 )
432
Exercice 2335. Soit k k une norme sur Rn et A = (ai,j )i,j∈1,···n ∈ Mn (R).
On pose :
kAk = sup kAxk.
x∈Rn ;kxk=1
Exercice 2336. On munit C[0, 1], l’espace vectoriel des fonctions continues
sur [0, 1] à valeurs réelles de la norme kf k∞ = sup |f (x)|.
x∈[0,1]
1. Soit ϕ : C[0, 1] → R une application linéaire. On pose N (ϕ) = sup |ϕ(f )|.
f ∈C[0,1];kf k∞ =1
Montrer que ϕ est continue si et seulement si N (ϕ) est fini.
Z 1
2. Calculer N (ψ) lorsque ψ(f ) = f (t)dt.
0
1
Z
2
Z 1
3. Posons, pour toute fonction f ∈ C[0, 1] : ϕ(f ) = f (t)dt − f (t)dt.
1
0 2
Montrer que N (ϕ) = 1.
433
Exercice 2339. Soit (E, h, i) un espace euclidien et S = {x ∈ E; kxk = 1}.
1. Soient x, y ∈ E et I le segment [x, y]. Calculer S ∩ I.
2. Les normes k k1 et k k∞ de Rn sont-elles euclidiennes ?
Exercice 2340. 1. Soit A ∈ Mn (C). Montrer quil existe une suite de
matrices (An )n∈N inversibles convergeant vers A (en un sens que l’on
précisera).
2. Soit N ∈ Mn (C) une matrice nilpotente. Calculer les valeurs propres
de N . Montrer que det(I + N ) = 1.
3. Soit A ∈ Mn (C) telle que AN = N A. Calculer det(A + N ).
Exercice 2341.
I Préliminaires
1. Soit P l’espace vectoriel des fonctions polynomiales de [0, 1] à valeurs
dans R. Montrer que P est de dimension infinie.
2. Soit X une partie bornée de R. Montrer que sup(X) = sup X̄.
II
|f (x) − f (0)|
N2 (f ) = |f (0)| + sup
x∈]0,1] |x|
kf k∞ = sup |f (x)|
x∈[0,1]
|f (x) − f (y)|
λ(f ) = kf k∞ + sup .
(x,y)∈[0,1]2 ,x6=y |x − y|
434
(a) Montrer que N1 , N2 , k k∞ et λ sont des normes sur L.
(b) En considérant la suite fn (x) = sin(2πnx), montrer que N2 n’est
pas équivalente à k k∞ .
(c) Montrer que N1 n’est équivalente ni à k k∞ , ni à N2 .
(d) Construire une suite (gn )n∈N d’éléments de L qui converge vers 0
pour k k∞ mais pas pour N2 . En déduire (de nouveau) que N2
n’est pas équivalente à k k∞ .
(e) Montrer que λ et N1 sont équivalentes.
3. On pose, pour tout f ∈ C1 : ν1 (f ) = |f (0)| + kf 0 k∞ et ν(f ) = kf k∞ + kf 0 k∞ .
(a) Montrer que ν1 et ν sont des normes sur C1 .
(b) Montrer que ν1 (f ) = N1 (f ), pour tout f ∈ C1 .
(c) Les normes ν et ν1 sont-elles équivalentes ?
4. Soit (E, k k) un espace vectoriel normé. Une suite (xn )n∈N d’éléments
de E est dite de Cauchy si, pour tout ε > 0, il existe N tel que, si
m, n ≥ N alors kxn − xm k ≤ ε. On dit que (E, k k) est complet si toute
suite de Cauchy y est convergente. On rappelle que R muni de la norme
x 7→ |x| est complet.
(a) Soit C 0 l’espace vectoriel des fonctions continues de [0, 1] à valeurs
dans R. Montrer que (C 0 , k k∞ ) est complet.
(b) L’espace vectoriel normé (C1 , ν) est-il complet ? Qu’en est-il de
(C1 , ν1 ) ?
(c) Soit (fn )n∈N une suite de Cauchy dans (L, λ). Montrer que (fn )n∈N
converge uniformément vers une fonction continue f.
(d) Démontrer que pour n assez grand f − fn est lipschitzienne.
(e) En déduire que (L, λ) est complet.
III
435
425.00 Espace métrique complet, espace de
Banach
Exercice 2342. L’espace (R, d) est-il complet si d est l’une des métriques
suivantes ?
1. d(x, y) = |x3 − y 3 |.
2. d(x, y) = | exp(x) − exp(y)|.
3. d(x, y) = log(1 + |x − y|).
Exercice 2346. Soit X l’espace des suites réelles nulles à partir d’un certain
rang, et soit
∞
X |xk − yk |
ρ(x, y) = 2−k pour x, y ∈ X .
k=1
1 + |xk − yk |
436
P
Exercice 2347. Soit E un espace vectorielPnormé. On dit qu’une série uk
est normalement convergente si la série kuk k est convergente. On veut
démontrer que E est complet si et seulement si toute série normalement
convergente est convergente.
1. Soit (xn ) une suite de Cauchy de E ; montrer qu’on peut en extraire une
sous-suite (xnk ) telle que la série de terme général uk = xnk+1 − xnk soit
normalement convergente. En déduire que si toute série normalement
convergente est convergente, alors E est complet.
uk une série normalement convergente. On note Sn = nk=0 uk .
P P
2. Soit
Montrer que Sn est une suite de Cauchy. En déduire que si E est com-
plet, alors toute série normalement convergente est convergente.
Montrer que, sous ces conditions, f possède un unique point fixe p ∈ X, que
pour tout point initial x0 ∈ X, la suite des itérées (xn = f n (x0 ))n≥0 converge
vers p et que la vitesse de convergence d’une telle suite est contrôlée par
∞
!
X
d(p, xn ) ≤ αν d(x1 , x0 ) .
ν=n
437
Exercice 2352. Soit (X, d) un espace métrique complet et soit f : X → X
une application telle que l’une de ces itérées f n est strictement contractante,
i.e. il existe ρ < 1 tel que
Exercice 2354. Soient y ∈ C([a, b]) et k ∈ C([a, b] × [a, b]) des fonctions
continues. On se propose de résoudre l’équation (intégrale de Fredholm) sui-
vante : Z b
x(s) − k(s, t)x(t) dt = y(s) pour s ∈ [a, b] (3)
a
438
Soient y1 , y2 ∈ C([a, b]) deux fonctions et x1 , x2 ∈ C([a, b]) les deux
solutions associées de (3) ou, de façon équivalente, les points fixes des
applications associées x 7→ Ai x. Montrer que
En déduire que
1
kx1 − x2 k∞ ≤ ky1 − y2 k∞
1−λ
et donc que la solution x de (3) dépend continuement de la fonction y.
Exercice 2357. Soit f une application définie sur un espace métrique com-
plet (X, d), à valeurs réelles et semi-continue inférieurement. Montrer qu’il
existe un ouvert non vide O sur lequel f est majorée.
Application : soit (fn ) une suite de formes linéaires continues sur un Banach
B, vérifiant
∀x ∈ B, sup |fn (x)| < ∞.
n
439
Exercice 2358. On sait que l1 est inclus dans l2 (au fait pourquoi ?) mais
n’est pas fermé dans l2 (re-pourquoi ?) ; on va montrer qu’il est de première
catégorie dans l2 c.a.d. réunion dénombrable de fermés d’intérieur vide (dans
l2 ).
1. On considère pour chaque p ≥ 1,
X
Fp = {(an ) ∈ l2 / |an | ≤ p}
Exercice 2360. Soient (ai )1≤i≤n et (bi )1≤i≤n deux familles de n nombres
Xn
réels. Montrer, en étudiant le signe du trinôme λ −→ (ai + λbi )2 que
i=1
n n
! 12 n
! 12
X X X
ai bi ≤ a2i b2i .
i=1 i=1 i=1
440
2. Soient E et F deux espaces métriques respectivement au moyen des
distances d et d0 .
(a) Précisez ce que l’on entend par la distance sup(d, d0 ) sur E × F.
Dı̂tes rapidement pourquoi cette distance définit sur E × F le
produit des topologies métriques sur E et F.
(b) Soient A ⊂ E et B ⊂ F . Montrez que l’intérieur A×B \Fr(A×B)
de A×B dans E ×F est le produit cartésien de l’intérieur A\Fr(A)
de A dans E avec l’intérieur B \ Fr(B) de B dans F.
3. E et F sont toujours comme dans la deuxième question çi dessus.
(a) Si (ξn , ξn0 ) est une suite de points dans le complémentaire E × F \
A × B de A × B dans E × F, montrez qu’au moins une des deux
alternatives suivantes (i) ou (ii) est vérifiée :
(i) il existe une suite extraite ξnk dont tous les termes sont dans
E \ A.
(ii) il existe une suite extraite ξn0 k dont tous les termes sont dans
F \ B.
(b) Déduire, de tout ce qui précède, que la frontière Fr(A × B) de
A × B dans E × F est donnée par la formule :
Fr(A × B) = Fr(A) × B ∪ A × Fr(B)
431.00 Autre
Exercice 2362. Soit X un espace métrique.
1. Montrer que X est connexe si et seulement si toute application continue
f : X → {0, 1} est constante.
2. Soit A une partie de X connexe. Montrer que toute partie B ⊂ E
vérifiant A ⊂ B ⊂ A est connexe.
441
Sconnexes de X telle que An ∩An+1 6=
3. Si (An )n≥0 est une suite de parties
∅ pour tout n ≥ 0. Prouver que n≥0 An est connexe.
Exercice 2363. Déterminer les parties connexes de
{(x, y) ∈ R2 ; x 6= y} et de {(z, w) ∈ C2 ; z 6= w} .
Exercice 2364. Soit A et B des parties de X. On suppose B connexe et
que B ∩ A et B ∩ {A sont non vides. Montrer que B coupe la frontière de A.
Exercice 2365. Notons T = {0}×[−1, 1]∪[−1, 1]×{0} muni de la topologie
induite par celle de R2 .
1. Montrer que T est compact et connexe et que f (T ) est un segment si
f : T → R est une fonction continue.
2. Déterminer les points x ∈ T pour lesquels T \ {x} est connexe.
3. Montrer que T n’est homéomorphe à aucune partie de R.
Exercice 2366. 1. Montrer qu’il existe une surjection continue de R sur
S = {z ∈ C ; |z| = 1} et qu’il n’existe pas d’injection continue de S1
1
dans R.
2. Montrer qu’il n’existe pas d’injection continue de R2 dans R.
Exercice 2367. Dans R2 , soit Ba l’ensemble {a}×]0, 1] si aSest rationnel et
Ba = {a} × [−1, 0] si a est irrationnel. Montrer que B = a∈R Ba est une
partie connexe de R2 .
Exercice 2368. Soit I un intervalle ouvert de R et soit f : I → R une
application dérivable. Notons A = {(x, y) ∈ I × I ; x < y}.
1. Montrer que A est une partie connexe de R2 .
2. Pour (x, y) ∈ A, posons g(x, y) = f (y)−f
y−x
(x)
. Montrer que g(A) ⊂ f 0 (I) ⊂
g(A).
3. Montrer que f 0 (I) est un intervalle.
Ce résultat signifie que la dérivée de toute fonction dérivable possède la pro-
priété de la valeur intermédiaire (un théorème de Darboux).
Exercice 2369. Soit X un espace métrique
T et (Ai )i∈I une familleSde parties
connexes par arcs de X telle que i∈I Ai 6= ∅. Montrer que i∈I Ai est
connexe par arcs.
Exercice 2370. Dans R2 on considère l’ensemble A = {(x, sin( x1 )) ; x > 0}.
1. Montrer que A est une partie connexe et connexe par arcs de R2 .
2. Déterminer A et justifier que A est connexe.
3. Montrer que A n’est pas connexe par arcs.
442
432.00 Théorème de Stone-Weirstrass, théorème
d’Ascoli
Exercice 2371. Soit f ∈ C([a, b], R) telle que
Z b
∀n ∈ N f (t)tn dt = 0.
a
Exercice 2376. Soient E, F des espaces normés et (fn ) une suite d’appli-
cations de E dans F équicontinue en a ∈ E. Montrer que, si la suite (fn (a))
converge vers b, alors (fn (xn )) converge également vers b, si (xn ) est une suite
de E telle que limn→∞ xn = a.
L’équicontinuité est-elle nécessaire ici ?
Exercice 2377. Soient E, F des espaces normés et (fn ) une suite d’appli-
cations équicontinues de E dans F . Montrer que l’ensemble des x ∈ E, pour
lesquels (fn (x)) est une suite de Cauchy dans F , est un fermé.
443
Exercice 2378. Soient (E, d) un espace métrique et H une famille équicontinue
d’applications de E dans R. Établir :
1. L’ensemble A des x ∈ E pour lesquels H(x) est borné est ouvert et
fermé.
2. Si E est compact et connexe et si H(x0 ) est borné pour un point quel-
conque x0 ∈ E, alors H est relativement compact dans C(E, R).
p
Exercice 2379. On considère la suite de fonctions fn (t) = sin( t + 4(nπ)2 ),
t ∈ [0, ∞[.
1. Montrer qu’il s’agit d’une suite de fonctions équicontinues convergent
simplement vers f ≡ 0.
2. La suite (fn ) est elle relativement compacte dans (C([0, ∞[), k.k∞ ) ?
Que dit le théorème d’Ascoli ?
Rb
Exercice 2380. Soit K : C([a, b]) → C([a, b]) donné par (Kf )(s) = a k(s, t)f (t) dt,
k ∈ C([a, b] × [a, b]), et soit (fn ) une suite bornée de X = (C([a, b]), k.k∞ ).
1. Rappeler pourquoi k est uniformément continue.
2. En déduire l’équicontinuité de (Kfn ).
3. Montrer que (Kfn ) contient une sous-suite convergente dans X.
444
440.00 Fonction holomorphe
441.00 Fonction logarithme et fonction puis-
sance
442.00 Formule de Cauchy
443.00 Singularité
444.00 Théorème des résidus
445.00 Tranformée de Laplace
446.00 Autre
450.00 Interpolation polynomiale
451.00 Courbe de Bézier, spline
452.00 Intégration numérique
453.00 Méthode de Newton
454.00 Résolution d’équation différentielle
455.00 Résolution de systèmes linéaires : méthode
directe
456.00 Résolution de systèmes linéaires : méthode
itérative
457.00 Résolution de systèmes linéaires : méthode
de gradient
458.00 Calcul de valeurs propres et de vec-
445
teurs propres
459.00 Autre
Exercice 2381 (Matrices triangulaires élémentaires). Soit n ∈ N et on
définit les matrices suivantes dans Rn×n :
– Eij matrice avec un 1 dans la position (i, j) et 0 partout ailleurs ;
– Vij (λ) = I + λEij , λ ∈ R, i > j ;
– L(li ) = I + li eTi , li ∈ Rn tel que ses premières i composantes sont nulles.
1. Quels sont les résultats des opérations suivantes sur la matrice A :
B = Vij (λ)A, C = AVij (λ)?
446
3. Soit
P Q
D= matrice inversible avec P ∈ Rp×p , Q ∈ Rp×q , S ∈ Rq×q
R S
447
Exercice 2386 (Projection orthogonale sur un sous-espace vectoriel de Rn ).
Soient
– H =span{v1 , · · · , vr } le sous–espace vectoriel de Rn engendré par les vec-
teurs{vi } supposés indépendants
;
– V = v1 v2 · · · vr la matrice de type n × r dont les colonnes sont les
composantes des vi dans la base canonique ε = (e1 , · · · , en )
Pour tout x ∈ Rn on désigne par y sa projection orthogonale sur H et par
X et Y les matrices colonnnes des composantes de x et y dans la base ε. On
pose
X r
y= αi vi .
i=1
detG(x, v1 , · · · , vr )
d2 (x, H) =
detG(v1 , · · · , vr )
U T AV = diag(σ1 , · · · , σp )
448
4. Application : calculer la décomposition en valeurs singulières de la ma-
trice
1 1
A= 2 1
−1 1
et les matrices correspondantes aux projections orthogonales de l’exer-
cice précédent.
4. Montrer que
– AA† est la matrice de la projection orthogonale sur Im(A) ;
– A† A est la matrice de la projection orthogonale sur Im(A∗ )
449
5. Montrer que la restriction à Im(A∗ ) =Ker(A)⊥ de A∗ A est une matrice
inversible et r
X
(A∗ A)−1 = µ−2 ∗
i vi vi .
i=1
450
Exercice 2392 (Conditionnement du problème de l’inversion d’une matrice).
Soit A une matrice inversible donnée.
1. si (A + δA) est une matrice inversible, démontrer
k(A + δA)−1 − A−1 k kδAk
−1
≤ cond(A)
k(A + δA) k kAk
2. Démontrer que
k(A + δA)−1 − A−1 k kδAk
≤ cond(A) (1 + O(kAk))
kA−1 k kAk
Exercice 2393 (Taille des éléments dans l’élimination de Gauss). Notons
Ãk la matrice carrée d’ordre (n − k + 1) formée des éléments akij , k ≤ i, j ≤ n
de la matrice Ak = (akij ) obtenue come résultat de la (k − 1)–ème étape de
l’élimination de Gauss. On suppose A = A1 symétrique définie positive.
1. Notant (., .) le produit scalaire euclidien et v 0 ∈ Rn−k le vecteur formé
par les (n−k) dernières composantes d’un vecteur v = (vi )ni=k ∈ Rn−k+1
quelconque, établir l’identité
2
n
1 X
(Ãk v, v) = (Ãk+1 v 0 , v 0 ) + k akkk vk + akik vi .
akk i=k+1
451
Exercice 2395 (Factorisation LU d’une matrice bande). Montrer que la
factorisation LU préserve la structure des matrices bande au sens suivant :
lij = 0 pour i − j ≥ p
aij = 0 pour |i − j| ≥ p ⇒
uij = 0 pour j − i ≥ p
Exercice 2396 (Factorisation d’une matrice symétrique). Soit A une ma-
trice symétrique inversible admettant une factorisation LU. Montrer que l’on
peut écrire A sous la forme
A = B B̃ T où
– B est une matrice triangulaire inférieure ;
– B̃ est une matrice où chaque colonne est soit égale à la colonne corres-
pondante de B, soit égale à la colonne correspondante de B changée de
signe.
Application numérique
1 2 1 1
2 3 4 3
A= 1 4 −4 0 .
1 3 0 0
Exercice 2397 (Quelques factorisations LU). 1. Soit A = LU la décomposition
n×n
LU d’une matrice A ∈ R avec |lij | ≤ 1. Soient aTi et uTi les lignes i
de A et U respectivement. Montrer que
i−1
X
uTi = aTi − lij uTj
j=1
et que
kU k∞ ≤ 2n−1 kAk∞
2. Soit A ∈ Rn×n définie par
1 si i = j ou j = n
aij = −1 si i > j
0 sinon
452
Exercice 2399. Soit A ∈ Rn×n telle que AT soit à diagonale strictement
dominante. Montrer que A admet une décomposition LU avec LT à diagonale
strictement dominante.
Exercice 2400 (Matrices de Householder). 1. Soit v un vecteur réel vérifiant
v T v = 1. Montrer que la matrice de Householder
H(v) = I − 2vv T
453
(a) Montrer que si on pose
alors
rkk = kzk2 , qk = z/rkk .
(b) Comment peut–on calculer la ligne k de R à partir de A(k) ?
(c) Calculer A(k+1) .
(d) A partir des questions précédentes, décrire l’algorithme qui permet
le calcul de la factorisation A = Q1 R1 , Q1 ∈ Rm×n orthonormale,
R1 ∈ Rn×n triangulaire supérieure (Gram–Schmidt modifié). Le
calcul de Q1 doit se faire sur place.
(e) Quelle est la complexité de l’algorithme précédent ?
a0pj = 0 = α0 , a0qj = 0 = β 0 ?
454
c s
Exercice 2403. Soit Z = avec c2 + s2 = 1. On définit ρ par
−s c
1 si c=0
ρ= 1/2sign(c)s si |s| < |c|
2sign(s)/c si |c| ≤ |s|
455
(b) Supposons x1 6= 0. On définit
1 α2
M2 = .
β2 1
et déterminer γ2
(c) Montrer que l’on peut toujours choisir Mi (i = 1, 2) de façon à ce
que le “facteur de croissance” (1 + γi ) soit inférieur à 2.
3. Soit maintenant m ∈ N quelconque. Définir les matrices M1 (p, q) et
M2 (p, q) telles que
mpp mpq β1 1 1 α2
= ou =
mqp mqq 1 α1 β2 1
M A = R, M M T = diag(d1 , · · · , dm ).
456
6. Application numérique : résoudre au sens des moindres carrés par la
méthode de Givens rapide le système
1 4 7
Ax = b, A = 2 5 ,b =
8
3 6 9
xn+1 = Bxn + c.
457
2. Supposons que A est définie positive. Soit x 6= 0 un vecteur propre de B
associé à la valeur propre λ, y = Bx = λx. Utiliser l’identité précédente
pour montrer que |λ| < 1. Que peut–on conclure sur la convergence de
la méthode ?
3. Supposons maintenant que ρ(B) < 1. montrer que A est définie posi-
tive.
4. Supposons A décomposée par points ou par blocs sous la forme
(I − E)x2k+1 = E ∗ x2k + b
(I − E ∗ )x2k+2 = Ex2k+1 + b
x2k+2 = Bx2k + c.
avec x0 , y0 ∈ Rn donnés.
1. Déterminer une condition nécessaire et suffisante de convergence des
deux suites de vecteurs.
2. Soit zk = (xk , yk )T ∈ R2n . Montrer que (5) peut s’écrire
zk+1 = Czk + c
458
3. Montrer que ρ2 (C) = ρ(AB).
4. On considère maintenant les deux itérations suivantes :
xk+1 = Byk + a
k = 0, 1, · · · (6)
yk+1 = Axk+1 + b
zk+1 = Dzk + d
− ln ε
k≥ .
R(M )
459
3. Pour tout n ∈ N on pose en = Xn − x∗ . Montrer qu’il existe a ∈ [0, 1[
tel que :
∀n ∈ N ken+1 k∞ ≤ aken k∞ .
En déduire la convergence de la suite.
4. Déterminer la matrice de Gauss–Seidel L1 associée à A. Calculer kL1 k∞ .
En déduire la convergence de (Xn ) vers x∗ .
5. Soit A ∈ Rn×n vérifiant la propriété suivante :
P
|aij | ≥ |a | i = 2, · · · , n
Pj6=i ij
|a11 | > j6=1 |a1j |
et sur chaque ligne de A il existe il existe un terme non nul aij pour
i ≥ 2 et j < i.
Montrer qu’alors la méthode de Gauss–Seidel converge.
1 1
Exercice 2413. Soient p et q ∈]0, +∞[ tels que p
+ q
= 1.
xp yq
1. Montrer que ∀x, y > 0 xy ≤ p
+ q
.
n n
xpi = yiq = 1. Montrer
P P
2. Soient x1 , . . . , xn , y1 , . . . , yn > 0 tels que
i=1 i=1
n
P
que xi yi ≤ 1.
i=1
3. Soient x1 , . . . , xn , y1 , . . . , yn > 0. Montrer l’inégalité de Hölder :
n n n
p p1 1
X X X
xi yi ≤ ( xi ) ( yiq ) q
i=1 i=1 i=1
460
4. Soit p > 1. En écrivant (xi + yi )p = xi (xi + yi )p−1 + yi (xi + yi )p−1 ,
montrer l’inégalité de Minkowski :
n n n
X 1 X 1 X 1
( (xi + yi )p ) p ≤ ( xpi ) p + ( yip ) p
i=1 i=1 i=1
n n
ak
a2k et vn =
P P
5. Soit (an ) une suite strictement positive, un = k
.
k=1 k=1
Montrer que si (un ) converge alors (vn ) aussi.
Exercice 2414. Soit f ∈ C 2 (R) convexe.
1. Montrer que f 0 admet une limite dans R̄ en +∞.
2. En déduire que f (x)
x
admet une limite en +∞ (on pourra utiliser des ε
et une formule de Taylor à l’ordre 1).
Exercice 2415. I ⊂ R+∗ un intervalle de R, J = x; x1 ∈ I .
461
471.00 Multiplicateurs de Lagrange
472.00 Algorithme d’Uzawa
473.00 Algorithme du simplexe
474.00 Autre
480.00 Loi, indépendance, loi conditionnelle
481.00 Variance, covariance, fonction génératrice
482.00 Convergence de variables aléatoires
483.00 Lois des grands nombres, théorème
central limite
484.00 Estimateur
485.00 Tests sur la moyenne, test du chi2
486.00 Chaı̂nes de Markov
487.00 Autre
462
Indications 3. Attention : la négation d’une inégalité stricte est une inégalité
large (et réciproquement).
Indications 48. Pour la première question vous pouvez raisonner par contra-
position.
Indications 80. Il faut trouver l’erreur dans ce raisonnement, car bien sûr
s’il y a trois axiomes pour la définition d’une relation d’équivalence, c’est que
deux ne suffisent pas !
463
Indications 94. Prouver que l’égalité est fausse.
Indications 100. 1. f n’est ni injective, ni surjective.
2. Pour y ∈ R, résoudre l’équation f (x) = y.
3. On pourra exhiber l’inverse.
Indications 102. Pour la première assertion le début du raisonnement est :
“supposons que g ◦ f est injective, soit a, a0 ∈ A tel que f (a) = f (a0 )”,... à
vous de travailler, cela se termine par “...donc a = a0 , donc f est injective.”
Indications 109. Montrer que la restriction de f : [0, 2π[−→ U, t 7→ eit
est une bijection. Ici U est le cercle unité de C, c’est-à-dire l’ensemble des
nombres complexes de module égale à 1.
Indications 111. Montrer que f est injective et surjective.
Indications 117. Évaluer (1 + x)n en x = 1, d’une part directement et
ensuite avec la formule du binôme de Newton. Pour la deuxième égalité
commencer par dériver x 7→ (1 + x)n .
Indications 119. Commencer par 2n = (3 − 1)n .
√
2 2iπ
Indications 126. 1 + i = 2
e 4
Indications 133. Tout d’abord faire un dessin (avec des patates !). Ensuite si
P et Q sont deux ensembles finis disjoints on a bien évidemment Card P ∪Q =
Card P + Card Q. Il faut donc essayer d’écrire A∆B comme union de deux
ensembles disjoints.
Indications 134. Combien y-a-t’il de choix pour l’élément de A ? Combien
y-a-t’il de choix pour le sous-ensemble de E \ A ?
Indications 146. Il ne faut surtout pas chercher à calculer 15! = 1 × 2 ×
3 × 4 × · · · × 15, mais profiter du fait qu’il est déjà “presque” factorisé.
Indications 147. Il faut travailler modulo 13, tout d’abord réduire 100
modulo 13. Se souvenir que si a ≡ b[13] alors ak ≡ bk [13]. Enfin calculer ce
que cela donne pour les exposants k = 1, 2, 3, . . . en essayant de trouver une
règle générale.
Indications 148. Attention le reste d’une division euclidienne est plus petit
que le quotient !
Indications 151. Utiliser les modulos (ici modulo 8), un entier est divisible
par 8 si et seulement si il est équivalent à 0 modulo 8. Ici vous pouvez
commencer par calculer 7n [8].
464
Indications 182. 1. Écrire n = 2p + 1.
2. Écrire n = 2p et discuter selon que p est pair ou impair.
3. Utiliser la première question.
4. Par l’absurde supposer que cela s’écrive comme un carré, par exemple
a2 + b2 + c2 = n2 puis discuter selon que n est pair ou impair.
xb − 1 = (x − 1)(xb−1 + · · · + x + 1).
Indications 238. 1. Il faut être très soigneux : n est fixé une fois pour
toute, la récurrence se fait sur k ∈ N.
2. Utiliser la question précédente avec m = n + k.
3. Par l’absurde, supposer qu’il y a seulement N nombres premiers, considérer
N + 1 nombres du type Fi . Appliquer le “principe du tiroir” : si vous
avez N +1 chaussettes rangées dans N tiroirs alors il existe (au moins)
un tiroir contenant (plus de) deux chaussettes.
Indications 312. Le premier ensemble est une droite le second est un cercle.
4x2 − 6x + 1
Φ=x+1+ .
2x3 − x2
465
Indications 427. Il y a une partie entière qui vaut 2.
Indications 451. 1. E1 est un espace vectoriel, sa dimension est 1.
2. E2 n’est pas un espace vectoriel.
3. E3 n’est pas un espace vectoriel.
4. E4 n’est pas un espace vectoriel.
Indications 453. 1. E1 est un sous-espace vectoriel de R3 si et seulement
si a = 0.
2. E2 est un sous-espace vectoriel de F(R, R).
3. E3 n’est pas un espace vectoriel.
4. E4 n’est pas un espace vectoriel.
5. E5 n’est pas un espace vectoriel.
Indications 458. 1. Pour le sens ⇒ : raisonner par l’absurde et prendre
un vecteur de F \ G et un de G \ F . Regarder la somme de ces deux
vecteurs.
2. Raisonner par double inclusion.
Indications 465. On ne peut pas pour le premier, mais on peut pour le
second.
Indications 466. E est un sous-espace vectoriel de R4 . Un base comporte
trois vecteurs.
Indications 473. Soit montrer la double inclusion. Soit montrer une seule
inclusion et faire un petit raisonnement sur les dimensions. Utiliser le fait
que de manière générale pour E = Vect(e1 , . . . , en ) alors :
E ⊂ F ⇔ ∀i = 1, . . . , n ei ∈ F.
λ1 fα1 + · · · + λn fαn = 0.
Ici le 0 est la fonction constante égale à 0. Évaluer cette expression est des
valeurs bien choisies.
Indications 484. 1. Vrai.
2. Vrai.
3. Faux.
466
4. Faux.
5. Vrai.
Indications 485. 1. Non.
2. Non.
Indications 488. Soit
G = x 7→ ax + b; (a, b) ∈ R2 .
467
2. Utiliser la première question avec p(x) = (x2 − 5)5 − 24.
Indications
√ 682. C’est le même type de démonstration que pour prouver
que 2 n’est pas rationnel.
Indications 732. Dans l’ordre c’est vrai, faux et vrai. Lorsque c’est faux
chercher un contre-exemple, lorsque c’est vrai il faut le prouver.
468
3. La limite est +∞.
4. Calculer un+1 − un .
5. C’est le théorème de Bolzano-Weierstrass.
Indications 745. Pour la deuxième question, raisonner par l’absurde et
trouver deux sous-suites ayant des limites distinctes.
Indications 768. Pour la première question : attention on ne demande
pas de calculer α ! L’existence vient du théorème des valeurs intermédiaires.
L’unicité vient du fait que la fonction est strictement croissante.
Pour la dernière question : il faut d’une part montrer que (xn ) converge et
on note ` sa limite et d’autre part il faut montrer que ` = α.
(k−1)(k+1)
Indications 792. Remarquer que 1− k12 = k.k
. Puis simplifier l’écriture
de un .
Indications 798. 1. C’est un calcul de réduction au même dénominateur.
un+1
2. Pour montrer la décroisance, montrer un
6 1.
3. Montrer
√ d’abord que la suite converge, montrer ensuite que la limite
est a.
√ √
4. Penser à écrire u2n+1 − a = (un+1 − a)(un+1 + a).
5. Raisonner par récurrence.
√
6. Pour u0 = 3 on a u1 = 3, 166 . . ., donc 3 6 10 6 u1 et on peut prendre
k = 0.17 par exemple et n = 4 suffit pour la précision demandée.
Indications 799. 1. Montrer que (un ) est croissante et (vn ) décroissante.
2. Montrer que (un ) est majorée et (vn ) minorée. Montrer que ces suites
ont la même limite.
3. Raisonner par l’absurde : si la limite ` = pq alors multiplier l’inégalité
uq ≤ pq ≤ vq par q! et raisonner avec des entiers.
Indications 800. Pour la première question et la monotonie il faut raisonner
par récurrence. Pour la troisième question, remarquer que si f est décroissante
alors f ◦ f est croissante et appliquer la première question.
Indications 803. On notera fn : [0, 1] −→ R la fonction définie par fn (x) =
P n k
k=1 x − 1.
1. C’est une étude de la fonction fn .
2. On sait que fn (an ) = 0. Montrer par un calcul que fn (an−1 ) > 0, en
déduire la décroissance de (an ). En calculant fn ( 12 ) montrer que la suite
(an ) est minorée par 21 .
469
3. Une fois établie la convergence de (an ) vers une limite ` composée
l’inégalité 21 6 ` < an par fn . Conclure.
Indications 867. 1. On pourra utiliser la variante de l’inégalité triangu-
laire |x − y| ≥ | |x| − |y| |.
2. Utiliser la première question pour montrer que |f − g| est continue.
Indications 873. Ce n’est pas très dur mais il y a quand même quelque chose
à démontrer : ce n’est pas parce que f (x) vaut +1 ou −1 que la fonction
est constante. Raisonner par l’absurde et utiliser le théorème des valeurs
intermédiaires.
Indications 874. Il faut raisonner en deux temps : d’abord écrire la défition
de la limite en +∞, en fixant par exemple ε = 1, cela donne une borne sur
[A, +∞]. Puis travailler sur [0, A].
Indications 881. Montrer que c = sup E est un point fixe. Pour cela montrer
que f (c) 6 c puis f (c) > c.
Indications 890. Non, trouver un contre-exemple.
Indications 900. Le seul problème est en x = 0. Montrer que la fonction
est bien continue en ce point.
Indications 905. Oui pour le deux premières en posant f (0) = 0, non pour
la troisième.
Indications 908. Pour x fixé étudier la suite f ( 21n x).
Indications 918. Utiliser l’expression conjuguée.
Indications 921. 1. Raisonner par l’absurde.
2. Montrer que la limite est la borne supérieure de l’ensemble des valeurs
atteintes f (R).
xk −α
Indications 937. 1. Calculer d’abord la limite de f (x) = x−α
.
2. Utiliser cos 2x = 2 cos2 x − 1 et faire un changement de variable u =
cos x.
3. Utiliser l’expression conjuguée.
√
4. Diviser numérateur et dénominateur par x − α puis utiliser l’expres-
sion conjuguée.
5. On a toujours y − 1 ≤ E(y) ≤ y, poser y = 1/x.
6. Diviser numérateur et dénominateur par x − 2.
470
7. Pour α ≥ 4 il n’y a pas de limite, pour α < 4 la limite est +∞.
Indications 968. Le seul problème est en 0. f1 est dérivable en 0 mais pas
f2 ni f3 .
Indications 969. Vous avez deux conditions : il faut que la fonction soit
continue (car on veut qu’elle soit dérivable donc elle doit être continue) et
ensuite la condition de dérivabilité proprement dite.
Indications 970. f est continue en 0 en la prologeant par f (0) = 0. f est
dérivable en 0 et f 0 (0) = 0.
Indications 971. On ne cherchera pas à utiliser la formule de Leibniz mais
à linéariser les expressions trigonométriques.
Indications 992. Il faut appliquer le théorème de Rolle un fois au polynôme
(1 − t2 )n puis deux fois à sa dérivée première, puis trois fois à sa dérivée
seconde...
Indications 994. On peut appliquer le théorème de Rolle plusieurs fois.
Indications 995. C’est encore Rolle de nombreuses fois
Indications 1001. 1. Utiliser le théorème des accroissement finis avec la
fonction t 7→ ln t
2. Montrer d’abord que f 00 est négative. Se servir du théorème des valeurs
intermédiaires pour f 0 .
Indications 1002. Une fois le théorème des accroissement finis utilisé vous
obtenez une somme téléscopique.
Indications 1004. Le théorème des accroissements finis donne un résultat
proche de celui souhaité à un facteur près. Pour obtenir la mojoration de-
mandée on peut utiliser le théorème de Rolle avec une fonction bien choisie.
Indications 1020. On distinguera les cas λ ≥ 0 et λ < 0. Pour le cas λ < 0
on considerera des sous-cas.
Indications 1067. Faire un dessin. Remarquer que maximiser l’angle d’ob-
servation α revient à maximiser tan α. Puis calculer tan α en fonction de la
distance et étudier cette fonction.
Indications 1068. On pourra étudier les fonctions définies par la différence
des deux termes de l’inégalité.
Indications 1069. Il faut utiliser les identités trigonométriques classiques.
471
Indications 1071. On compose les équations par la bonne fonction, par
exemple sinus pour la première.
Indications 1074. Faire une étude de fonction.
Indications 1080. 1. Regarder ce qui se passe en deux valeurs opposées
x et −x.
2. Poser X = ex .
ln x
Indications 1098. Montrer que l’équation xy = y x est équivalente à x
=
ln y
y
, puis étudier la fonction x 7→ lnxx .
Indications 1127. Il faut se souvenir de ce que vaut la somme des n premiers
entiers, la somme des carrés des n premiers entiers et de la somme d’une
suite
R b géométrique. La formule générale pour les sommes de Riemann est que
a
f (x)dx est la limite (quand n → +∞) de
n−1
b−aX b−a
Sn = f (a + k ).
n k=0 n
472
2. H(x) se calcule explicitement et montrer qu’en fait H est une fonction
constante, ensuite il faut comparer H(x) et F (x).
Indications 1177. 1. Faire une intégration par parties pour In+2 . Pour
le calcul explicite on distinguera le cas des n pairs et impairs.
In+1
2. Utiliser la décroissance de In pour encadrer In
.
473
Indications 2040. Oui.
Indications 2041. Aucune difficulté.
Indications 2042. Pour l’existence d’un inverse pour toute matrice n × n
de déterminant non nul, noter que det(A) 6= 0 entraı̂ne que la matrice A est
inversible (comme matrice) et que la matrice A−1 , qui est de déterminant
1/det(A) 6= 0 est alors l’inverse de A pour le groupe en question.
Indications 2043. Aucune difficulté.
Indications 2045. Considérer la partition de G en sous-ensembles du type
{x, x−1 }.
Indications 2046. On commence par montrer que f est surjective, en notant
que si |G| = 2m + 1, alors pour tout y ∈ G on a y = (y m+1 )2 .
Indications 2047. xm = a ⇔ x = au où um + v|G| = 1.
Indications 2049. Standard.
Indications 2052. Pour le (c), introduire le morphisme Z →< x > qui
associe nx à tout entier n ∈ Z. Ce morphisme est surjectif et de noyau dZ
où d est l’ordre de x.
Indications 2053. Aucune difficulté.
Indications 2055. Conséquence de l’exercice 2054.
Indications 2056. {1}, µ2 × {1}, {1} × µ2 , {(1, 1), (i, i)}, µ2 × µ2 .
Indications 2058. Standard.
Indications 2059. Pour la seconde question, noter que si x est d’ordre 2
dans G, alors yxy −1 l’est aussi, pour tout y ∈ G.
Indications 2062. Commencer par analyser l’ordre possible des éléments
de G.
Indications 2064. Trouver l’ordre de 2 dans (Z/pZ)× .
Indications 2065. Trouver l’ordre de 2 modulo 2n − 1.
Indications 2072. (xy)−1 = x−1 y −1 ⇒ xy = yx.
Indications 2079. (a) est standard. En utilisant (a), on obtient (Z/15Z)× '
Z/2Z×Z/4Z, lequel n’est pas cyclique puisque tous les éléments sont d’ordre
1, 2 ou 4. Le reste ne pose pas de grandes difficultés.
474
Indications 2080. (a) Bézout. (b) φ est injectif et ensembles de départ et
d’arrivée ont même cardinal.
n/d
Indications 2082. e2ikπ/d = e2ikπ/n (k ∈ Z).
475
Indications 2100. Aucune difficulté. Observer que tout conjugué d’un com-
mutateur est un commutateur et qu’un quotient G/H est abélien si et seule-
ment si pour tous u, v ∈ G, on a uvu−1 v −1 ∈ H.
Indications 2115. Le seul point non immédiat est que H 0 est d’indice fini
dans G. Pour cela considérer le morphisme de G à valeurs dans le groupe
des permutations des classes à gauche de G modulo H, qui à g ∈ G associe
la permutation aH → gaH et montrer que le noyau de ce morphisme est le
groupe H 0 .
476
Indications 2120. Question (d) : Si K le fixateur d’un élément x ∈ X, alors
K est un sous-groupe propre maximal de G et X est isomorphe à G/ · K en
tant que G-ensemble. Déduire du fait que H n’est pas contenu dans K que
HK = G et que H/ · H ∩ K ' G/ · K.
(d) L’action par translation d’un groupe cyclique C sur lui-même est tran-
sitive, elle est primitive si |C| est premier (toute partition de C en sous-
ensembles de même cardinal est forcément triviale) mais elle n’est pas 2-
transitive (le fixateur de tout élément est trivial, ce qui contredit le (c) de
l’exercice 2120).
(e) et (f) ne présentent aucune difficulté.
477
ensuite que a est nécessairement une racine n-ième de 1. Notons σ l’isométrie
z → e2iπ/n z et τ la conjugaison complexe. On a Dn = {σ k τ ε | k = 0, . . . , n −
1, ε = ±1}. On vérifie que σ et τ engendrent le groupe Dn et satisfont les
relations σ n = 1, τ 2 = 1 et τ στ −1 = σ −1 . Autrement dit, Dn est isomorphe au
groupe diédral d’ordre 2n. Si n est impair, son centre est trivial et si n = 2m
est pair, son centre est {1, σ m }. Le groupe Dn se plonge naturellement dans
Sn ; comme |D3 | = |S3 | = 6, ce plongement est un isomorphisme pour n = 3.
Indications 2128. Pour les trois énoncés (a), (b) et (c), raisonner par
récurrence sur r en utilisant le fait que le centre d’un p-groupe n’est pas
trivial.
Indications 2131. On a
Indications 2140. Les théorèmes de Sylow montrent qu’il n’y a qu’un seul
q-Sylow, nécessairement distingué. La suite est standard. Pour le dernier
point, utiliser que Aut(Z/qZ) ' (Z/qZ)× (exercice 2088) et donc que Z/pZ
ne peut agir non trivialement sur Z/qZ que si p divise q − 1.
478
Indications 2143. Soit G un groupe d’ordre p2 q qu’on suppose simple. On
distinguera deux cas : p > q et p < q. Dans le premier, montrer que G admet
q p-Sylow d’ordre p2 et que l’action par conjugaison de G sur les p-Sylow
définit un morphisme injectif G ,→ Sq et aboutir à une contradiction. Dans le
second, raisonner sur le nombre de q-Sylow pour aboutir à une contradiction
(on sera notamment amené à éliminer le cas p = 2 et q = 3).
(e) Si H est un 2-Sylow, l’ordre de NorG (H) est 12, 20 ou 60. Mais 20 est
exclu (question (a)) de même que 60 (G est simple). La seule possibilité est
12 ; il y a donc 5 2-Sylow.
(f) L’action de G par conjugaison sur les 5-Sylow fournit un morphisme
c : G → S5 qui est injectif (car G est simple). Le groupe G est donc isomorphe
à son image c(G) qui est un sous-groupe d’ordre 60, donc d’indice 2 dans S5 .
C’est donc A5 .
479
4. inf(A ∪ B) = min(inf A, inf B) ;
5. max(inf A, inf B) ≤ inf(A ∩ B) ≤ min(sup A, sup B) si A ∩ B 6= ∅ ;
Indications 2262. Montrer que Jx est un intervalle ouvert ; que Jx = Jy ou
Jx ∩ Jy = ∅. Et penser que Q est dénombrable.
Indications 2263. Pour trouver m, que prendriez-vous si on voulait seule-
ment m ∈ R ?
Indications 2264. Revenir à la définition de ce qu’est un “ensemble fermé”
et de ce qu’est une “boule fermée”.
Indications 2267. Une suite de l∞ est notée (xp )p∈N , pour chaque p ≥ 0,
xp est elle même une suite xp = (xp (0), xp (1), xp (2), . . .).
Indications 2268. Montrer
– kf k ≤ N (f ) ;
– kf 0 k∞ ≤ kf k∞ + kf k ;
– kf k∞ ≤ kf k.
Indications 2270. – Montrer kf k1 ≤ kf k∞ .
– Par un contre-exemple, montrer qu’il n’existe aucune constante C > 0 tel
que kf k∞ ≤ Ckf k1 pour tout f .
Indications 2271. Les seules relations sont :
Indications
S 2280. 1. Remarquer si Ua est un voisinage de a, alors A ⊂
a∈A a .
U
2. Raisonner par l’absurde et construire une suite (xn ) dont aucun élément
n’est dans U et une suite (yn ) de K. Quitte à extraire une sous-suite
se débrouiller pour qu’elle converge vers la même limite.
Indications 2281. Utiliser qu’un ensemble K est compact si et seulement
si de toute suite d’éléments de K on peut extraire une sous-suite convergente
vers un élément de K.
Indications 2282. Extraire des sous-suites...
Indications 2286. On pourra utiliser la caractérisation de la fermeture par
des suites.
Indications 2287. 1. Utiliser la caractérisation de la fermeture par des
suites.
480
2. Remarquer que “kf (x)k → ∞ quand kxk → ∞” est équivalent à
481
Indications 2304. 1. kSk = 1 ;
2. kT k = kgk∞ ;
R1
3. kuk = 0 |g|, on distinguera les cas où g reste de signe constant et g
change de signe ;
4. kuk = kan k2 ;
5. kuk = kak∞ ;
6. kuk = 1.
Indications 2343. f est injective uniquement afin que d soit bien une
distance. Raisonner par double implication. Utiliser la caractérisation d’un
fermé par les suites.
482
Indications 2347. 1. Écrire ce que donne la définition de “(xn ) est une
suite de Cauchy” pour ε = 1, puis ε = 21 , ..., puis ε = 21k . Faire la
somme. Remarquer que si TN = N
P
k=0 uk alors TN = xnN +1 − xn0 .
2. ...
Indications 2351. C’est à peu prés la même démonstration que pour le
théorème du point fixe d’une fonction contractante.
Indications 2352. Montrer que l’unique point fixe x de f n , est un point
fixe de f . Pour cela écrire l’égalité f n (x) = x et composée habilement cette
égalité. Pour conclure utiliser l’unicité du point fixe de f n .
Indications 2353. Faire soigneusement le calcul : (T ◦ T f )(x) = 1 + x +
R x R t−t2
0 0
f (u − u2 )dudt. Se souvenir que X est complet et utiliser l’exercice
2352.
Indications 2356. Raisonner par l’absurde et montrer que ωx est un ouvert
dense.
Indications 2357. 1. Une application f : X → R est semi-continue
inférieurement si
483
Indications 2366. 1. Pour la surjection, pensez à l’exponentielle ou aux
sinus et cosinus... Pour l’injection, raisonner par l’absurde et utiliser la
connexité du cercle privé d’un point.
2. Raisonner par l’absurde et utiliser la connexité de R2 privé d’un point.
Indications 2367. Définir g : R −→ {0, 1} tel que g(x) prend la valeur
qu’a f sur Bx . Montrer pour chaque points de R \ Q, g est constante dans un
voisinage de ce point, puis faire la même chose pour un point de Q. Conclure.
Indications 2368. 1. Faire un dessin !
2. Utiliser le théorème des accroissements finis d’une part. La définition
de la dérivée d’autre part.
3. Utiliser l’exercice 2362 ou refaire la demonstration.
Indications 2370. 1. Faire un dessin ! !
2. Voir l’exercice 2362.
3. Raisonner par l’absurde. Prendre un chemin qui relie le point (0, 0) au
1
point ( 2π , 0) (par exemple). Ce chemin va quitter à un instant t0 le
segment {0} × [−1, 1]. Chercher une contradiction à ce moment là.
Indications 2371. Approcher f par une suite de polynômes, et se rappeler
que si l’intégrale d’une fonction positive et continue est nulle alors...
Indications 2372. Raisonner par l’absurde.
Indications 2373. Considérer l’application Φ : E → Rn définie par Φ =
(f1 , . . . , fn ).
Indications 2374. Appliquer le théorème de Stone-Weierstrass.
Indications 2375. Pour la deuxième question :
1. Montrer que {fn | n ∈ N} est équicontinue.
2. Montrer que {fn (x) | n ∈ N} est borné.
3. Applique le théorème d’Acoli sur le compact B̄(0, R).
4. Utiliser le procédé diagonal de Cantor (R = 1, 2, 3, . . .).
Indications 2376. Démarrer avec l’inégalité :
Si (fn ) n’est pas équicontinue le résultat peut être faux. Prendre fn (x) =
(1 + x)n et xn = n1 .
484
Indications 2378. 1. Pour ouvert et fermé, écrire l’équicontinuité pour
ε = 1 en un point x (à fixer).
2. Ascoli...
485
Correction 2. Il ne faut pas se laisser impressionner par l’allure de cette
assertion. En effet A ⇒ B est une écriture pour B ou (nonA) ; ici A (la
proposition (1 = 2)) est fausse, donc (nonA) est vraie et B ou (nonA) l’est
également. Donc l’assertion A ⇒ B est vraie, quand A est fausse et quelque
soit la proposition B.
Correction 3. 1. (a) est fausse. Car sa négation qui est ∀x ∈ R ∃y ∈
R x + y ≤ 0 est vraie. Étant donné x ∈ R il existe toujours un y ∈ R
tel que x + y ≤ 0, par exemple on peut prendre y = −(x + 1) et alors
x + y = x − x − 1 = −1 ≤ 0.
2. (b) est vraie, pour un x donné, on peut prendre (par exemple) y =
−x + 1 et alors x + y = 1 > 0. La négation de (b) est ∃x ∈ R ∀y ∈
R x + y ≤ 0.
3. (c) : ∀x ∈ R ∀y ∈ R x + y > 0 est fausse, par exemple x = −1, y = 0.
La négation est ∃x ∈ R ∃y ∈ R x + y ≤ 0.
4. (d) est vraie, on peut prendre x = −1. La négation est : ∀x ∈ R ∃y ∈
R y 2 ≤ x.
Correction 4. Dans ce corrigé, nous donnons une justification, ce qui n’était
pas demandé.
1. Cette assertion se décompose de la manière suivante : ( Pour tout x ∈
R) (f (x) ≤ 1). La négation de “( Pour tout x ∈ R)” est “Il existe
x ∈ R” et la négation de “(f (x) ≤ 1)” est f (x) > 1. Donc la négation
de l’assertion complète est : “Il existe x ∈ R, f (x) > 1.
2. Rappelons comment se traduit l’assertion “L’application f est crois-
sante” : “pour tout couple de réels (x1 , x2 ), si x1 ≤ x2 alors f (x1 ) ≤
f (x2 ). Cela se décompose en : “(pour tout couple de réels x1 et x2 )
(x1 ≤ x2 implique f (x1 ) ≤ f (x2 ))”. La négation de la première par-
tie est : “(il existe un couple de réels (x1 , x2 ))” et la négation de la
deuxième partie est : “(x1 ≤ x2 et f (x1 ) > f (x2 ))”. Donc la négation
de l’assertion complète est : “Il existe x1 ∈ R et x2 ∈ R tels que x1 ≤ x2
et f (x1 ) > f (x2 )”.
3. La négation est : l’application f n’est pas croissante ou n’est pas posi-
tive. On a déjà traduit “l’application f n’est pas croissante”, traduisons
“l’application f n’est pas positive” : “il existe x ∈ R, f (x) < 0”. Donc
la négation de l’assertion complète est : “ Il existe x1 ∈ R et x2 ∈ R
tels que x1 < x2 et f (x1 ) ≥ f (x2 ), ou il existe x ∈ R, f (x) < 0”.
4. Cette assertion se décompose de la manière suivante : “(Il existe x ∈
R+ ) (f (x) ≤ 0)”. La négation de la première partie est : “(pour tout
x ∈ R+ ), et celle de la seconde est :“(f (x) > 0)”. Donc la négation de
l’assertion complète est : “ Pour tout x ∈ R+ , f (x) > 0”.
486
5. Cette assertion se décompose de la manière suivante : “(∃x ∈ R)(∀y ∈
R)(x < y ⇒ f (x) > f (y))”. La négation de la première partie est
“(∀x ∈ R), celle de la seconde est (∃y ∈ R), et celle de la troisième est
(x < y et f (x) ≤ f (y)). Donc la négation de l’assertion complète est :
“ ∀x ∈ R, ∃y ∈ R, x < y et f (x) ≤ f (y)”.
Correction 5. 1. ⇐
2. ⇔
3. ⇒
C’est-à-dire que l’on peut trouver deux points aussi éloignés l’un de
l’autre que l’on veut.
4. Cette proposition est vraie il suffit de choisir ε = M1 M2 +1. Elle signifie
que la distance entre deux points donnés est un nombre fini !
Correction 7. “Il existe un habitant de la rue du Havre qui a les yeux bleus,
qui ne gagnera pas au loto ou qui prendra sa retraite après 50 ans.”
Correction 8. 1. P et non Q ;
2. “non P ou Q” ce qui la même chose que “P ⇒ Q” ;
3. (non P ) ou ((non Q) ou (non R)) (on peut supprimer les parenthèses) ;
4. non P et (non Q ou R) (ici les parenthèses sont importantes) ;
5. P et Q et R et non S ;
487
Correction 9. 1. Un triangle dont aucun angle n’est droit n’est pas rec-
tangle.
2. Il existe une écurie dans laquelle il y a (au moins) un cheval dont la
couleur n’est pas noire.
3. Sachant que la proposition en langage mathématique s’écrit
la négation est
∃x ∈ Z ∀y ∈ Z ∃z ∈ Z (z < x et z ≥ x + 1).
Ici ε nous est donné, nous prenons un N ∈ N tel que N > 3ε − 2, alors pour
tout n ≥ N nous avons n ≥ N > 3ε − 2 et par conséquent : 2 − ε < 2n+1 n+2
.
Conclusion : étant donné ε > 0, nous avons trouvé un N ∈ N tel que pour
tout n ≥ N on ait 2 − ε < 2n+1
n+2
et 2n+1
n+2
< 2 + ε.
En fait nous venons de prouver que la limite de la suite de terme (2n+1)/(n+
2) tend vers 2 quand n tend vers +∞.
488
3. ∀x ∈ R f (x) = f (−x) ;
4. ∀x ∈ R f (x) = −f (−x) ;
5. ∀x ∈ R f (x) 6= 0 ;
6. ∃a ∈ R∗ ∀x ∈ Rf (x + a) = f (x) ;
7. ∀(x, y) ∈ R2 (x ≤ y ⇒ f (x) ≤ f (y)) ;
8. ∀(x, y) ∈ R2 (x ≤ y ⇒ f (x) > f (y)) ;
9. ∃x ∈ R f (x) 6= 0 ;
10. ∀(x, y) ∈ R2 (x 6= y ⇒ f (x) 6= f (y)) ;
11. ∀n ∈ N ∃x ∈ R f (x) = n ;
12. ∀x ∈ R f (x) ≤ g(x) ;
13. ∃x ∈ R f (x) > g(x).
Correction 20.
x ∈ {(A ∪ B) ⇔ x ∈
/ A∪B
⇔x∈ / A et x ∈
/B
⇔ x ∈ {A et x ∈ {B
⇔ x ∈ {A ∩ {B.
489
x ∈ {(A ∩ B) ⇔ x ∈
/ A∩B
⇔x∈ / A ou x ∈
/B
⇔ x ∈ {A ou x ∈ {
⇔ x ∈ {A ∪ {B.
f −1 (F \ A) = E \ f −1 (A).
x ∈ f −1 (F \ A) ⇔ f (x) ∈ F \ F \ A
⇔ f (x) ∈
/A
⇔x∈ / f −1 (A) car f −1 = {x ∈ E / f (x) ∈ A}
⇔ x ∈ E \ f −1 (A)
Correction 41. 1. B \ A ⊂ X ⊂ B.
2. B ⊂ X ⊂ B ∪ {A.
490
Correction 48. 1. Montrons en fait la contraposée.
S’il existe i tel que pi divise N = p1 p2 . . . pr + 1 (i est fixé) alors il existe
k ∈ Z tel que N = kpi donc
pi (k − p1 p2 . . . pi−1 pi+1 . . . pr ) = 1
491
Correction 52. 1. Montrons par récurrence ∀n ∈ N xn > 3. Soit l’hy-
pothèse de récurrence :
(Hn ) : xn > 3.
∀n ∈ N Hn ⇒ Hn+1
3 2xn 2 − 3 3 1 xn 2 + 3xn + 12
xn+1 − 3 − (xn − 3) = − (xn − 3) =
2 xn + 2 2 2 xn + 2
Ce dernier terme est positif car xn > 3.
n
3. Montrons par récurrence ∀n ∈ N xn > 32 + 3. Soit notre nouvelle
l’hypothèse de récurrence :
n
3
(Hn ) xn > + 3.
2
492
Correction 53. Montrons par récurrence sur n > 1 la proposition suivante :
n(n + 1)
Hn : n droites en position générale découpent le plan en Rn = +1 régions.
2
• pour n = 1 alors une droite divise le plan en deux régions. H1 est vraie.
• Soit n > 2 et supposons que Hn−1 soit vraie, et montrons Hn . Soient
∆1 , . . . , ∆n n droites en position générale, la droite ∆n rencontre les droites
∆1 , . . . , ∆n−1 en n − 1 points, donc ∆n traverse (et découpe en deux) n
régions du découpage ∆1 , . . . , ∆n−1 . Le découpage par ∆n donne donc la
relation Rn = Rn−1 + n.
Or par hypothèse de récurrence Hn−1 : Rn−1 = (n−1)n 2
+ 1 donc
(n − 1)n n(n + 1)
Rn = Rn−1 + n = +1+n= +1
2 2
Et Hn est vraie.
Ainsi ∀n ∈ N∗ Hn−1 ⇒ Hn .
• Conclusion : par récurrence on a montré que Hn est vraie quelque soit
n > 1.
∀ ∈ N f n ◦ f = f ◦ f n.
∀ ∈ N (f −1 )n = (f n )−1 .
493
• Reflexivité : zRz car |z| = |z|.
• Symétrie : zRz 0 ⇒ z 0 Rz car |z| = |z 0 | et donc |z 0 | = |z|.
• Transitivité : zRz 0 et z 0 Rz 00 alors |z| = |z 0 | = |z 00 | donc zRz 00 .
En fait, nous avons juste retranscrit que l’égalité = est une relation
d’équivalence.
2. La classe d’équivalence d’un point z ∈ C est l’ensemble des complexes
qui sont en relation avec z, i.e. l’ensemble des complexes dont le module
est égal à |z|. Géométriquement la classe d’équivalence de z est le cerlce
C de centre 0 et de rayon |z|.
C = {|z|eiθ / θ ∈ R}.
C(x) := {y ∈ R | yRx} .
Donc
C(x) = {y ∈ R | xey = yex } .
Soit la fonction f : R → R définie par
t
f (t) = .
et
Alors
C(x) = {y ∈ R | f (x) = f (y)} .
494
Autrement dit C(x) est l’ensemble des y ∈ R qui par f prennent la
même valeur que f (x) : en raccourci :
C(x) = f −1 (f (x)) .
495
Correction 100. 1. f n’est pas injective car f (2) = 45 = f ( 21 ). f n’est pas
surjective car y = 2 n’a pas d’antécédent : en effet l’équation f (x) = 2
devient 2x = 2(1 + x2 ) soit x2 − x + 1 = 0 qui n’a pas de solutions
réelles.
2. f (x) = y est équivalent à l’équation yx2 − 2x + y = 0. Cette équation
a des solutions x si et seulement si ∆ = 4 − 4y 2 ≥ 0 donc il y a des
solutions si et seulement si y ∈ [−1, 1]. Nous venons de montrer que
f (R) est exactement [−1, 1].
3. Soit y ∈ [−1,√1] alors les solutions
√ x possibles de l’équation g(x) = y
1− 1−y 2 1+ 1−y 2
sont x = y
ou x = . La seule solution x ∈ [−1, 1] est
√ √y
1− 1−y 2 1− 1−y 2
x= y
en effet x = y
= √y 2 ∈ [−1, 1]. Donc pour g :
1+ 1−y
[−1, 1] −→ [−1, 1] nous
√ avons trouvé un inverse h : [−1, 1] −→ [−1, 1]
1− 1−y 2
défini par h(y) = y
. Donc g est une bijection.
2
4. f 0 (x) = 2−2x
1+x2
, donc f 0 est strictement positive sur ] − 1, 1[ donc f est
strictement croissante sur [−1, 1] avec f (−1) = −1 et f (1) = 1. Donc
la restriction de f , g : [−1, 1] −→ [−1, 1], est une bijection.
496
Correction 106. 1. Pour z = x + iy, le module de ez = ex+iy = ex eiy est
x
e et son argument est y.
2. Les résultats : ez+z = ez ez , ez = ez , e−z = (ez )−1 , (ez )n = enz .
0 0
3. La fonction exp n’est pas surjective car |ez | = ex > 0 et donc ez ne vaut
jamais 0. La fonction exp n’est pas non plus injective car pour z ∈ C,
ez = ez+2iπ .
Correction 107. L’inverse de fa,b est ga,b avec ga,b (y) = a1 y − ab . Autrement
−1
dit fa,b = ga,b = f 1 ,− b .
a a
Correction 108. Soit x ∈ [0, 1]∩Q alors f (x) = x donc f ◦f (x) = f (x) = x.
Soit x ∈
/ [0, 1] ∩ Q alors f (x) = 1 − x donc f ◦ f (x) = f (1 − x), mais
1−x ∈ / [0, 1] ∩ Q (vérifiez-le !) donc f ◦ f (x) = f (1 − x) = 1 − (1 − x) = x.
Donc pour tout x ∈ [0, 1] on a f ◦ f (x) = x. Et donc f ◦ f = id.
Correction 109. Montrons que la restriction de f , φ : [0, 2π[−→ U, t 7→ eit
est bijective. Où U est le cercle unité de C donné par l’équation (|z| = 1).
• φ est surjective car tout nombre complexe de U s’écrit sous la forme polaire
eiθ , et l’on peut choisir θ ∈ [0, 2π[.
• φ est injective :
0
φ(t) = φ(t0 ) ⇔ eit = eit
⇔ t = t0 + 2kπ avec k ∈ Z
⇔ t = t0 car t, t0 ∈ [0, 2π[ et donc k = 0.
497
Pn
1. En calculant f (1) nous avons 2n = k
k=1 Cn .
0 n−1
Pn k k−1
2. Maintenant calculons f (x) = n(1 + x) = k=1 kCn x . Évaluons
0 n−1
P n k
f (1) = n2 = k=1 kCn .
1
3. Il s’agit ici de calculer une primitive F de f : F (x) = n+1 (1 + x)n+1 =
Pn 1 k k+1 1
2n+1 = nk=1 k+1
1
Cnk .
P
k=1 k+1 Cn x . En F (1) = n+1
Correction 119. L’astuce consiste à écrire 2 = 3 − 1 ( !)
2n = (3 − 1)n = 3 × p + (−1)n
Où 3 × p (p ∈ Z) représente les n premiers termes de nk=0 Cnk 3k (−1)n−k et
P
(−1)n est le dernier terme. Donc 2n − (−1)n = 3p. Si n est impair l’égalité
s’écrit 2n + 1 = 3p et donc 2n + 1 est divisible par 3. Si n est pair 2n − 1 = 3p
donc 2n + 1 = 3p + 2 qui n’est pas divisible par 3.
Pour l’autre assertion regarder 3 = 7 − 4.
Correction 125. Il s’agit de comparer les deux écritures de la fonction
n
X
n
f (x) = (1 + x) = Cnk xk .
k=0
498
Correction 133. Tout d’abord si deux ensembles finis P et Q sont disjoints
alors Card P ∪ Q = Card P + Card Q. L’idée est donc d’écrire A∆B comme
union de deux ensembles disjoints.
A∆B = (A ∪ B) \ (A ∩ B) = (A \ (A ∩ B)) ∪ (B \ (A ∩ B)).
Ces deux ensembles A \ (A ∩ B) et B \ (A ∩ B) sont disjoints. En utilisant
que pour R ⊂ S nous avons Card S \ R = Card S − Card R, nous obtenons :
Card A∆B = Card A\(A∩B)+Card B\(A∩B) = Card A+Card B−2Card (A∩B).
Correction 134. Fixons un élément de A ; dans E \ A (de cardinal n −
k
p), nous pouvons choisir Cn−p ensembles à k éléments (k = 0, 1, . . . , n). Le
nombre d’ensembles dans le complémentaire de A est donc
n−p
X
k
Cn−p = 2n−p .
k=0
Pour le choix d’un élément de A nous avons p choix, donc le nombre total
d’ensembles qui vérifie la condition est :
p2n−p .
Correction 146. Écrivons la décomposition de 15! = 1.2.3.4 . . . 15 en fac-
teurs premiers. 15! = 211 .36 .53 .72 .11.13. Un diviseur de 15! s’écrit d = 2α .3β .5γ .7δ .11ε .13η
avec 0 ≤ α ≤ 11, 0 ≤ β ≤ 6, 0 ≤ γ ≤ 3, 0 ≤ δ ≤ 2, 0 ≤ ε ≤ 1, 0 ≤ η ≤ 1.
De plus tout nombre d de cette forme est un diviseur de 15!. Le nombre de
diviseurs est donc (11 + 1)(6 + 1)(3 + 1)(2 + 1)(1 + 1)(1 + 1) = 4032.
Correction 147. Il sagit de calculer 1001000 modulo 13. Tout d’abord 100 ≡
9[13] donc 1001000 ≡ 91000 [13]. Or 92 ≡ 81 ≡ 3[13], 93 ≡ 92 .9 ≡ 3.9 ≡ 1[13],
Or 94 ≡ 93 .9 ≡ 9[13], 95 ≡ 94 .9 ≡ 9.9 ≡ 3[13]. Donc 1001000 ≡ 91000 ≡
93.333+1 ≡ (93 )333 .9 ≡ 1333 .9 ≡ 9[13].
Correction 148. La seule chose à voir est que pour une division euclidienne
le reste doit être plus petit que le quotient. Donc les divisions euclidiennes
s’écrivent : 96842 = 256 × 378 + 74 et 96842 = 258 × 375 + 92.
Correction 151. Raisonnons modulo 8 :
7 ≡ −1[8].
Donc
7n + 1 ≡ (−1)n + 1[8].
Le reste de la division euclidienne de 7n + 1 par 8 est donc (−1)n + 1 donc
Si n est impair alors 7n + 1 est divisible par 8. Et si n est pair 7n + 1 n’est
pas divisible par 8.
499
Correction 154. Il suffit de constater que pour 4 nombres consécutifs il
y a nécessairement : un diviseur de 2, un diviseur de 3, un diviseur de 4
(tous distincts). Donc le produit de 4 nombres consécutifs est divisible par
2 × 3 × 4 = 24.
Correction 164. Ecrire n = p2 + q 2 et étudier le reste de la division eucli-
dienne de n par 4 en distinguant les différents cas de parité de p et q.
Correction 167. Pour 2. Si p divise b − a alors p divise aussi bn − an d’après
la formule (∗).
Pour 3. On utilise le résultat de la question précédente avec n = p − k − 1
pour écrire bp−k−1 en fonction de ap−k−1 modulo p dans
p−1
X
ak bp−k−1 .
k=0
500
Correction 187. Il s’agit ici d’utiliser la décomposition des nombres en
facteurs premiers.
1. 126 = 2.32 .7 et 230 = 2.5.23 donc le pgcd de 126 et 230 est 2.
2. 390 = 2.3.5.13, 720 = 24 .32 .5, 450 = 2.32 .52 et donc le pgcd de ces trois
nombres est 2.3.5 = 30.
3. pgcd(180, 606, 750) = 6.
Correction 189. Soient a, b deux entiers de pgcd 18 et de somme 360. Soit
a0 , b0 tel que a = 18a0 et b = 18b0 . Alors a0 et b0 sont premiers entre eux, et
leur somme est 360/18 = 20.
Nous pouvons facilement énumérer tous les couples d’entiers naturels (a0 , b0 )
(a0 6 b0 ) qui vérifient cette condition, ce sont les couples :
Pour obtenir les couples (a, b) recherchés (a 6 b), il suffit de multiplier les
couples précédents par 18 :
501
Correction 233. Pour 3. Montrons plutôt la contraposée. Soit p = ab un
entier avec a, b ∈ N∗ . Montrons que 2p − 1 n’est pas premier.
Nous savons que
xb − 1 = (x − 1)(xb−1 + · · · + x + 1),
(Ha ) ap ≡ a[p].
502
Mais d’après la question précédente pour 0 < i < p, p divise Cpi . En
termes de modulo nous obtenons :
(a + 1)p ≡ a + 1[p].
Nous venons de prouver que Ha+1 est vraie. Par le principe de récurrence
alors quelque soit a ∈ N∗ nous avons :
ap ≡ a[p].
Soit encore :
m−1
2n
Y
Fn × (2 − 1) × Fi − Fm = 2.
i=n+1
503
3. Supposons qu’il y a un nombre fini de nombres premiers. Nous les
notons alors {p1 , . . . , pN }. Prenons alors N +1 nombres de la famille Fi ,
par exemple {F1 , . . . , FN +1 }. Chaque Fi , i = 1, . . . , N + 1 est divisible
par (au moins) un facteur premier pj , j = 1, . . . , N . Nous avons N + 1
nombres Fi et seulement N facteurs premiers pj . Donc par le principe
des tiroirs il existe deux nombres distincts Fk et Fk0 (avec 1 ≤ k, k 0 ≤
N + 1) qui ont un facteur premier en commun. En conséquent Fk et Fk0
ne sont pas premiers entre eux. Ce qui contredit la question précédente.
Il existe donc une infinité de nombres premiers.
Correction 245. 1. X est non vide car, par exemple pour k = 2, 4k+3 =
11 est premier.
2. (4k + 1)(4` + 1) = 16k` + 4(k + `) + 1 = 4(4k` + k + `) + 1. Si l’on note
l’entier k 0 = 4k` + k + ` alors (4k + 1)(4` + 1) = 4k 0 + 1, ce qui est bien
de la forme voulue.
3. Remarquons que 2 est le seul nombre premier pair, les autres sont de
la forme 4k + 1 ou 4k + 3. Ici a n’est pas divisible par 2, supposons –par
l’absurde– que a n’a pas de diviseur de la forme 4k + 3, alors tous les
diviseurs de a sont de la forme 4k + 1. C’est-à-dire que a s’écrit comme
produit de nombre de la forme 4k + 1, et par la question précédente a
peut s’écrire a = 4k 0 +1. Donc a ≡ 1[4]. Mais comme a = 4p1 p2 . . . pn −1,
a ≡ −1 ≡ 3[4]. Nous obtenons une contradiction. Donc a admet une
diviseur premier p de la forme p = 4` + 3.
4. Dans l’ensemble X = {p1 , . . . , pn } il y a tous les nombres premiers
de la formes 4k + 3. Le nombre p est premier et s’écrit p = 4` + 3
donc p est un élément de X, donc il existe i ∈ {1, . . . , n} tel que
p = pi . Raisonnons modulo p = pi : a ≡ 0[p] car p divise a. D’autre
part a = 4p1 . . . pn − 1 donc a ≡ −1[p]. (car pi divise p1 . . . pn ). Nous
obtenons une contradiction donc X est infini : il existe une infinité de
nombre premier de la forme 4k + 3. Petite remarque, tous les nombres
de la forme 4k + 3 ne sont pas des nombres premiers, par exemple pour
k = 3, 4k + 3 = 15 n’est pas premier.
Correction 246. 1. Supposons que an + 1 est premier. Nous allons mon-
trer la contraposée. Supposons que n n’est pas de la forme 2k , c’est-
à-dire que n = p × q avec p un nombre premier > 2 et q ∈ N. Nous
utilisons la formule
xp + 1 = (x + 1)(1 − x + x2 − x3 + . . . + xp−1 )
avec x = aq :
an + 1 = apq + 1 = (aq )p + 1 = (aq + 1)(1 − aq + (aq )2 . . . + (aq )p−1 ).
504
Ces deux derniers facteurs sont > 1. Et donc an + 1 n’est pas premier.
Par contraposition si an + 1 est premier alor n = 2k .
2. Cette conjecture est fausse, mais pas facile à vérifier sans une bonne
calculette ! En effet pour n = 5 nous obtenons :
5
22 + 1 = 4294967297 = 641 × 6700417.
Calculons
1+i (1 + i)(2 + i) 1 + 3i
= = ,
2−i 3 3
et 2 2
1+i 1 + 3i −8 + 6i 8 6
= = = − + i.
2−1 3 9 9 9
Donc 2
1+i 3 + 6i 8 6 3 6 67 84
+ = − + − + i = − + i.
2−1 3 − 4i 9 9 5 5 45 45
Soit z = 2+5i
1−i
. Calculons z + z, nous savons déjà que c’est un nombre réel,
plus précisément : z = − 32 + 72 i et donc z + z = −3.
√
Correction 255. 1. 1 + i 3.
√ √ √ √
3 2+ 2 3i 2− 2
2. 3 cos π8 − 3i sin π8 = 2
− 2
.
√
3
Correction 259. 9 − 7i ; −6i ; −0,3 + 1,1i ; − 3
− 3i .
p √ 3π π
Correction 260. ρ = 4 + 2 2, θ = 8
; ρ = 4, θ = − 10 ; ρ = 1,
θ = 2ϕ + π.
505
Correction 263. Nous avons
√ √ √ !
6 − 2i √ 3 i √ π π √ −i π
u= = 2 − = 2 cos − i sin = 2e 6 .
2 2 2 6 6
puis √ π
v =1−i= 2e−i 4 .
Il ne reste plus qu’à calculer le quotient :
√ −i π
u 2e 6 π π π
= √ −i π = e−i 6 +i 4 = ei 12 .
v 2e 4
Correction 265. D’après la formule de Moivre pour eiα nous avons :
iα
ee = ecos α+i sin α = ecos α ei sin α .
De façon générale pour calculer un somme du type eiu + eiv il est souvent
u+v
utile de factoriser par ei 2 . En effet
u v u v
eiu + eiv = ei 2 ei( 2 − 2 ) + e−i( 2 − 2 )
u+v
u v
i u+v
=e 2 2 cos −
u v2 2u+v
= 2 cos − ei 2 .
2 2
Attention le module dans une décomposion en forme polaire doit être positif !
Donc si cos θ/2 ≥ 0 (i.e. θ ∈ [−π + 4kπ, +π + 4kπ] avec k ∈ Z) alors 2 cos θ
est le module de z et 3θ/2 est son argument ; par contre si cos θ/2 < 0 le
module est 2| cos θ| et l’argument 3θ/2 + π (le +π compense le changement
de signe car eiπ = −1).
Correction 266. √ iπ/4
1+i 2e
=√ = eiπ/2 = i.
1−i 2e −iπ/4
On remarque 1 = i = i = i = · · · = i32 .
0 4 8
506
Correction 272. Écrivons z = ρeiθ , alors z = ρe−iθ . Donc
n
Y
zk + zk
P =
k=1
Yn
ρk (eiθ )k + (e−iθ )k
=
k=1
Yn
ρk eikθ + e−ikθ )
=
k=1
Yn
= 2ρk cos kθ
k=1
n
Y
n 2 n
= 2 .ρ.ρ . . . . .ρ cos kθ
k=1
n
n(n+1) Y
n
=2 ρ 2 cos kθ.
k=1
507
et d’autre part, en utilisant la forme obtenue plus haut : z n = 2n cosn v einu .
En comparant les parties réelles des expressions obtenues on obtient :
n
X α−β α+β
Cnp cos[pα + (n − p)β] = 2n cosn cos(n ).
p=0
2 2
Correction 275.
iθ iθ iθ θ iθ
1 + eiθ = e 2 (e− 2 + e 2 ) = 2 cos e 2 .
2
Comme θ ∈] − π, +π[ alors le module est 2 cos 2θ ≥ 0 et l’argument est 2θ .
Géométriquement, on trace le cercle de centre 1 et de rayon 1. L’angle en 0
du triangle (0, 1, 1 + eiθ ) est 2θ et donc est le double de l’angle en 0 du triangle
(1, 2, 1 + eiθ ) qui vaut θ.
C’est le résulat géométrique (théorème de l’angle au centre) qui affirme que
pour un cercle l’angle au centre est le double de l’angle inscrit.
ω 2 = z ⇔ (α + iβ)2 = a + ib
⇔ α2 − β 2 + 2iαβ = a + ib
Soit en identifiant les parties réelles entre elles ainsi que les parties imagi-
naires :
(
α2 − β 2 = a
⇔
2αβ = b
508
Sans changer l’équivalence nous rajoutons la condition |ω|2 = |z|.
2 2
√
2 2
α + β = a + b
⇔ α2 − β 2 = a
2αβ = b
√
2 a+ a2 +b2
α =
2 √
2 2
⇔ β = α − a = −a+ 2a +b
2 2
2αβ = b
q √
a+ a2 +b2
α = ±
q 2√
⇔ β 2 = ± −a+ a2 +b2
2
αβ est du même signe que b
Cela donne deux couples (α, β) de solution et donc deux racines carrées
ω = α + iβ de z.
En pratique on répète facilement ce raisonnement, par exemple pour z =
509
8 − 6i,
ω 2 = z ⇔ (α + iβ)2 = 8 − 6i
⇔ α2 − β 2 + 2iαβ = 8 − 6i
(
α2 − β 2 = 8
⇔
2αβ = −6
p
2 2 2 2
α + β = 8 + (−6) = 10 le module de z
⇔ α2 − β 2 = 8
2αβ = −6
2
2α = 18
⇔ β 2 = 10 − α2 = 1
2αβ = −6
√
α = ± 9 = ±3
⇔ β = ±1
α et β de signes opposés
α = 3 et β = −1
⇔ ou
α = −3 et β = +1
Correction 280. 2 − i et −2 + i ; 5 − i et −5 + i.
Correction 281. Par la méthode usuelle nous calculons les racines carrées
ω, −ω de z = 1+i
√ , nous obtenons
2
s√ s√
2+1 2−1
ω= √ +i √ .
2 2 2 2
510
π π
Cela signifie que ei 8 est une racine carrée de z, donc ei 8 = cos π8 + i sin π8 est
π
égal à ω ou −ω. Comme cos π8 > 0 alors ei 8 = ω et donc par identification
des parties réelles et imaginaires :
s√ s√
π 2+1 π 2−1
cos = √ et sin = √ .
8 2 2 8 2 2
P (z) = az 2 + bz + c = az 2 + bz + c = P (z) = 0.
Donc z est aussi une racine de P . Or z n’est pas un nombre réel (car ∆ < 0
) donc z 6= z. Sachant que le polynôme P de degré 2 a exactement 2 racines,
ce sont z et z et elles sont conjuguées.
−b + δ −b − δ
z1 = et z2 = .
2a 2a
Dans le cas où les coefficients sont réels, on retrouve la méthode bien connue.
Le seul travail dans le√cas complexe est de calculer une racine δ de ∆.
Exemple : pour z 2 − 3z − i = 0, ∆ = 3 + 4i, dont une racine carrée est
δ = 2 + i, les solutions sont donc :
√ √
3+2+i 3−2−i
z1 = et z2 = .
2 2
Correction 288. 1. ∆ = −2i dont les racines carrées sont 1 − i et −1 + i,
d’où les racines z1 = 5 − 2i et z2 = 6 − 3i.
2. Une racine “évidente” z1 = i, d’où la résolution complète en effectuant
la division par z − i. On trouve z2 = i et z3 = −2i.
1 3iπ iπ
Correction 294. 4
(−1 + i) = (√12)3 e 4 = ( √12 e 4 )3 . Les solutions sont les
iπ 2ikπ
complexes zk = √1 e 4 + 3 pour 0 ≤ k ≤ 2. Et seul z0 = 21 (1 + i) a une
2
puissance quatrième réelle.
511
√
Correction 295. 1. Les trois racines cubiques ont même module 2, et
leurs arguments sont −π/12, 7π/12 et 5π/4. Des valeurs approchées
sont 1,36603 − 0,36603i, −0,36603 + 1,36603i et −1 − i.
√
−1+i 3
2. −1 − 2i, (−1 − 2i)j et (−1 − 2i)j 2 où j = 2
(racine cubique de 1).
√
1+√ 3 −1+
√ √
Correction 296. cos 12 π
= π
; sin 12 = √ 3 π
; tan 12 = 2 − 3 ; tan 5π =
√ 2 2 2 2 12
2 + 3.
Les racines de z 24 = 1 sont données par zk = e2kiπ/24 pour k = 0, 1, . . . , 23.
π π
Ce sont donc 1, cos 12 + i sin 12 , etc.
sin nx
2
x
Zn = exp i (n − 1) ,
sin x2 2
et pour x = 2kπ, k ∈ Z, Zn = n.
Remarquer que Zn = Xn + iYn pour en déduire que
cos (n−1)x nx (n−1)x nx
2
sin 2
sin 2
sin 2
Xn = et Yn = .
sin x2 sin x2
Correction 299.
n
X
2 n
Sn = 1 + z + z + · · · + z = zk .
k=0
n+1
Nous devons retrouver le résultat sur la somme Sn = 1−z 1−z
d’une suite
géométrique dans le cas où z 6= 1 est un réel. Soit maintenant z 6= 1 un
nombre complexe. Calculons Sn (1 − z).
Sn (1 − z) = (1 + z + z 2 + · · · + z n )(1 − z) développons
= 1 + z + z 2 + · · · + z n − z − z 2 − · · · − z n+1 les termes intermédiaires s’annulent
= 1 − z n+1 .
Donc
1 − z n+1
Sn = , pour z 6= 1.
1−z
512
Correction 300. Calcul de racine n-ième. Soit z ∈ C tel que z n = 1,
déjà |z|n = 1 et donc |z| = 1. Écrivons z = eiθ . L’équation devient
2kπ
einθ = e0 = 1 ⇔ nθ = 0 + 2kπ, k ∈ Z ⇔ θ = , k ∈ Z.
n
Les solution sont donc n 2ikπ o
S= e n , k∈Z .
Comme le polynôme z n − 1 est de degré n il a au plus n racines. Nous
choisissons pour représentants :
n 2ikπ o
S = e n , k = 0, . . . , n − 1 .
2iπ
De plus si ε = e n alors S = εk , k = 0, . . . , n − 1 . Ces racines sont les
sommets d’unP polygone régulier à n côtés inscrit dans le cercle unité.
1−z n
Soit P (z) = n−1 k
k=0 z = 1−z pour z 6= 1. Donc quelque soit z ∈ S \ {1}
P (z) = 0, nous avons ainsi trouver n − 1 racines pour P de degré n − 1, donc
l’ensemble des racines de P Pest exactement S \ {1}.
Pour conclure soit Qp (z) = n−1 kp
k=0 ε .
Si p = 0 + `n, ` ∈ Z alors Qp (z) = p.
Sinon Qp (z) est la somme d’une suite géométrique de raison εp :
z2 = jz1 et z3 = j 2 z1 .
513
Etudions l’équation Z 2 +(7−i)Z −8−8i = 0. ∆ = (7−i)2 +4(8+8i) =
80 + 18i = (9 + i)2 . Les solutions sont donc −8 et 1 + i. Nous pouvons
reprendre notre suite d’équivalences :
z 6 + (7 − i)z 3 − 8 − 8i = 0 ⇔ z 3 ∈ {−8, 1 + i}
√ π
⇔ z 3 = (−2)3 z 3 = ( 2ei 12 )3
6
ou
2iπ 2iπ √ π √ 9π √ 17π
, −2e− 3 } ou z ∈ { 2ei 12 , 2ei 12 , 2ei 12 }
6 6 6
⇔ z ∈ {−2, −2e 3
iπ iπ √ π √ 3π √ 17π
⇔ z ∈ {−2, 2e 3 , 2e− 3 , 2ei 12 , 2ei 4 , 2ei 12 }.
6 6 6
Ce qui signifie présiment que que les points d’affixe z sont situés à égale dis-
tance des points A, B d’affixes respectives 3 = (3, 0) et 5 = (5, 0). L’ensemble
solution est la médiatrice du segment [A, B].
Ensuite pour
√
z − 3 2 2 1 2
z − 5 = 2 ⇔ |z − 3| = 2 |z − 5|
1
⇔ (z − 3)(z − 3) = (z − 5)(z − 5)
2
⇔ zz − (z + z) = 7
⇔ |z − 1|2 = 8
√
⇔ |z − 1| = 2 2
514
Correction 318. Méthode analogue à celle de l’exercice 317. On trouve
iθ
z = a−bke
1−keiθ
. On peut vérifier que le point d’affixe z décrit le cercle dont
un diamètre joint les points correspondant à θ = 0 et à θ = π (vérifier en
cherchant le milieu z0 de ce segment et en étudiant |z − z0 |).
Correction 319. 1. Réciproque : a + jb + j 2 c = 0 ou a + j 2 b + jc = 0
(cela dépend de l’orientation du triangle).
2. ADOE est un parallélogramme. Les trois triangles OBC, DBA et EAC
sont directement isométriques, ce qui d’ailleurs se vérifie immédiatement
à l’aide de rotations.
Correction 321.
|u + v|2 + |u − v|2 = (u + v)(ū + v̄) + (u − v)(ū − v̄) = 2uū + 2vv̄ = 2|u|2 + 2|v|2 .
515
A2 et A3 , deux sommets du pentagone. Il suffit pour obtenir tous les
sommets de reporter la distance A2 A3 sur C1 , une fois depuis A2 , une
fois depuis A3 . (en fait le cercle de centre B et passant par J 0 , le point
de C diamétralement opposé à J, coupe C1 en A1 et A4 , mais nous ne
l’avons pas justifié par le calcul : c’est un exercice !)
k ∈ Z.
3. cos (3x) = sin (x) ssi x = π/8 + kπ/2 ou x = −π/4 + kπ, avec k ∈ Z.
√
Correction 342. L’équation √ 3 cos(x) − sin(x) = m a des solutions ssi
m ∈ [−2, 2] et pour m = 2, les solutions sont x = π/12 + 2kπ ou x =
−5π/12 + 2kπ, k ∈ Z.
Correction 344. 1. cos2 (x) − sin2 (x) = sin(3x) ssi x = π/2 + 2kπ ou
x = −π/10 + 2kπ/5, avec k ∈ Z.
2. cos4 (x) − sin4 (x) = 1 ssi x = kπ, avec k ∈ Z.
516
2. Soit α ∈ Z[i] inversible. Il existe donc β ∈ Z[i] tel que αβ = 1.
Ainsi, α 6= 0 et α1 ∈ Z[i]. Remarquons que tout élément non nul de
Z[i] est de module supérieur ou égal à 1 : en effet ∀z ∈ C, |z| ≥
sup(| Re(z)|, | Im(z)|) et si z ∈ Z[i] \ {0}, sup(| Re(z)|, | Im(z)|) ≥ 1.
Si |α| 6= 1 alors |α| > 1 et |1/α| < 1. On en déduit 1/α = 0 ce qui est
impossible. Ainsi |α| = 1, ce qui implique α ∈ {1, −1, i, −i}.
Réciproquement, 1−1 = 1 ∈ Z[i], (−1)−1 = −1 ∈ Z[i], i−1 = −i ∈
Z[i], (−i)−1 = i ∈ Z[i]. Les éléments inversibles de Z[i] sont donc 1, −1, i
et −i.
3. Soit ω ∈ C. Notons ω = x + iy avec x, y ∈ R. soit E(x) la partie entière
de x, i.e. le plus grand entier inférieur ou égal à x : E(x) ≤ x < E(x)+1.
Si x ≤ E(x) + 1/2, notons nx = E(x), et si x > E(x) + 1/2, notons
nx = E(x) + 1. nx est le, ou l’un des s’il y en a deux, nombre entier
le plus proche de x : |x − nx | ≤ 1/2. Notons ny l’entier associé de la
même manière à y. Soit alors z = nx + iny . z ∈ Z[i] et |ω − z|2 =
(x − nx )2 + (y − ny )2 ≤ 1/4 + 1/4 = 1/2. Donc |ω − z| < 1.
4. Soit α, β ∈ Z[i], avec β 6= 0. Soit alors q ∈ Z[i] tel que | αβ − q| < 1.
Soit r = α − βq. Comme α ∈ Z[i] et βq ∈ Z[i], r ∈ Z[i]. De plus
| βr | = | αβ − q| < 1 donc |r| < |β|.
517
2. Quotient Q = 1 − X 2 − X 4 , reste R = X 5 (1 + 2X + X 2 ).
Correction 401.
2
√
2
√
x + 2x + 1 x − 2x + 1
518
2X 3 +X 2 −X+1 3 19
2. X 2 −3X+2
= 2X + 7 − X−1
+ X−2
.
2X 3 +X 2 −X+1 3 7
3. X 2 −2X+1
= 2X + 5 + (X−1)2
+ X−1
.
X 4 +2X 2 +1 2 2
4. X 2 −1
= X2 + 3 + X−1
− X+1
.
X 1/2 1/2
5. X 2 −4
= X+2 + X−2
.
X 5 +X 4 +1 1 1/2 3/2
6. X 3 −X
= X2 + X + 1 − X
+ X+1
+ X−1
.
X 5 +X 4 +1 1 3 6 10 4
7. X(X−1)4
=1+ X
+ (X−1)4
+ (X−1)3
+ (X−1)2
+ X−1
.
X 5 +X 4 +1 3/4 3/2 37/16 1/8 5/16
8. (X−1)3 (X+1)2
=1+ (X−1)3
+ (X−1)2
+ X−1
− (X+1)2
− X+1
.
X 7 +3 7X+13 7X+21 14
9. (X 2 +X+2)3
=X −3+ (X 2 +X+2)3
− (X 2 +X+2)2
+ X 2 +X+2
.
(3−2i)X−5+3i 2+i 1−3i
10. X 2 +iX+2
= X−i
+ X+2i
.
√ √ √ √
− 2+2 2+2
X+i + 42 i − 2i
11. X 2 +i
= 4√ √ + 4 √ 4√
.
X− 2−2 2i X− − 2+2
2i
X 1 i
12. (X+i)2
= X+i
− (X+i)2
.
√ √ √
2 2 2
X 2 +1 1/2 1/2 − i i i
13. X 4 +1
= √
X 2 + 2X+1
+ √
X 2 − 2X+1
= √ 4 √ + √4 √ + √4 √ +
X− 2 − 22 i
2
X− 2 + 22 i
2
X+ 2 + 22 i
2
√
2
− i
√ 4 √ .
X+ 22 − 22 i
√ √
−1i 1
i −1i
14. X
X 4 +1
= − X 2 +√2/4 + X 2 −√2/4 = √ 4 √ + √4 √ + √ 4 √ +
2X+1 2X+1 X− 22 − 22 i X− 22 + 22 i X+ 22 + 22 i
1
i
√4 √ .
X+ 2 − 22 i
2
√ √ √ √ √
X 2 +X+1 (2− 2)/4 (2+ 2)/4 − 1+4 2
i 1+ 2
i − 1−4 2
i
15. X 4 +1
= 2
√ + 2
√
X + 2X+1 X − 2X+1
= √ √ + √4 √ + √ √ +
X− 2 − 22 i
2
X− 22 + 22 i X+ 2 + 22 i
2
√
1− 2
i
√4 √ .
X+ 2 − 22 i
2
519
Correction 426. Commencer bien sûr par la division suivant les puissances
décroissantes (la faire faire par les étudiants) : Φ = x + 1 + Φ1 avec Φ1 =
4x2 −6x+1
2x3 −x2
.
Puis factoriser le dénominateur et faire donner le type de décomposition de
Φ1 :
A B C
Φ1 = 2 + + . (8)
x x x − 12
Expliquer qu’on obtient alors A en multipliant les deux membres de (8) par
x2 et en passant à la limite quand x tend vers 0 (A = −1). On obtient de
même C par multiplication par x − 21 et calcul de la limite quand x tend vers
1
2
(C = −2). Enfin on trouve B en identifiant pour une valeur particulière
non encore utilisée, par exemple x = 1, ou mieux en multipliant les deux
membres de (8) par x et en passant à la limite pour x → ∞ (B = 4). Faire
remarquer que pour un cas aussi simple, les calculs peuvent se faire de tête
en écrivant simplement les coefficients A, B, C au fur et à mesure qu’on les
obtient.
2x4 + x3 + 3x2 − 6x + 1 1 4 2
=x+1− 2 + − .
3
2x − x 2 x x x − 12
Correction 427. La division suivant les puissances décroissantes
donne : Φ = 2 + Φ1 avec
4x4 − 10x3 + 8x2 − 4x + 1 A B C D E
Φ1 = 3 2
= 3+ 2+ + 2
+ .
x (x − 1) x x x (x − 1) x−1
Faire remarquer que la méthode de l’exercice précédent permettrait d’obtenir
facilement A et D par multiplication par x3 et par (x−1)2 , mais qu’il resterait
encore 3 coefficients à déterminer.
Il y a ici une méthode plus efficace : effectuer la division suivant les puissances
croissantes, à l’ordre 3 (qui est l’exposant du facteur x) du numérateur 1 −
4x + 8x2 − 10x3 + 4x4 par (x − 1)2 , ou plutôt par 1 − 2x + x2 :
1 − 4x + 8x2 − 10x3 + 4x4 = (1 − 2x + x2 ) × (1 − 2x + 3x2 ) + (−2x3 + x4 ). (9)
En divisant les deux membres de (9) par x3 (x − 1)2 , on obtient A, B et C
d’un seul coup :
1 2 3 x−2
Φ1 = 3 − 2 + + .
x x x (x − 1)2
x−2
Le calcul de D et E est alors immédiat par décomposition de (x−1) 2 : méthode
520
Remarque : cette méthode est efficace pour un exposant assez grand (en gros
P (x)
à partir de 3). Elle peut être utilisée pour une fraction du type (x−a) n Q(x) ,
3 x5 − 2x4 + 2x3 − x2 + 2x + 2
Φ= + .
x (x2 + 1)3
Remarque : cette méthode des divisions successives est très pratique quand
la fraction à décomposer a un dénominateur simple, c’est à dire comportant
un dénominateur du type Qn où Q est du premier degré, ou du second degré
sans racine réelle. Faire remarquer aussi comment on peut simplifier petit
à petit en éliminant du dénominateur un dénominateur simple (méthode
utilisée dans l’exercice 3 par le calcul de Φ − Ax ).
521
Correction 451. 1. E1 est un sous-espace vectoriel de R3 . En effet :
(a) 0 0 0 ∈ E1 .
(b) Soient x y z et x0 y 0 z 0 deux éléments de E1 . On a donc
x + y − z = x + y + z = 0 et x0 + y 0 − z 0 = x0 + y 0 + z 0 = 0.
Donc (x + x0 ) + (y+ y 0 ) − (z +z 0 ) = (x + x0 ) + (y + y 0 ) + (z +
z 0 ) = 0 et x y z + x0 y 0 z 0 = (x + x0 ) (y + y 0 ) (z + z 0 )
appartient à E1 .
(c) Soient λ ∈ R et x y z ∈ E1 . Alors la relation x + y − z =
x + y + z = 0 implique
que λx +λy − λz = λx + λy + λz = 0 donc
que λ x y z = λx λy λz appartient à E1 .
Posons F1 = {(x, y, z) ∈ R3 ; x + y + z = 0}. F1 est un plan passant par
l’origine donc F1 est un sous-espace vectoriel de R3 . On a les inclusions
strictes : {0} ⊂ E1 et E1 ⊂ F1 ⊂ R3 . Par la première on obtient
0 < dim (E1 ), par la seconde dim (F1 ) < 3 puis dim (E1 ) < 2 c’est à
dire dim (E1 ) = 1.
2. E2 = {(x, y, z) ∈ R3 ; x2 − z 2 = 0} 3
c’est à dire E2 = {(x, y, z) ∈ R ; x =
z ou x = −z}. Donc 1 0 −1 et 1 0 1 appartiennent à E2 mais
1 0 −1 + 1 0 1 = 2 0 0 n’appartient pas à E2 qui n’est en
conséquence pas un sous-espace vectoriel de R3 .
3. 0 0 0 ∈ / E3 donc E3 n’est pas un sous-espace vectoriel de R3 .
4. Les vecteurs 1 0 0 et 0 0 1 appartiennent à E4 mais leur somme
1 0 0 + 0 0 1 = 1 0 1 ne lui appartient pas donc E4 n’est
pas un sous-espace vectoriel de R3 .
Correction 453. 1. E1 : non si a 6= 0 car alors 0 ∈/ E1 ; oui, si a = 0
car alors E1 est l’intersection des sous-espaces vectoriels {(x, y, z) ∈
R3 ; x + y = 0} et {(x, y, z) ∈ R3 ; x = 0}.
2. E2 est un sous-espace vectoriel de F(R, R).
3. E3 : non, car la fonction nulle n’appartient pas à E3 .
4. E4 : non car le polynôme nul n’appartient pas à E4 .
5. E5 : non, en fait E5 n’est même pas un sous-groupe de (R2 , +) car
(2, 0) ∈ E5 mais −(2, 0) = (−2, 0) ∈ / E5 .
Correction 458. 1. Sens ⇐. Si F ⊂ G alors F ∪ G = G donc F ∪ G est
un sous-espace vectoriel. De même si G ⊂ F .
Sens ⇒. On suppose que F ∪ G est un sous-espace vectoriel. Par l’ab-
surde supposons que F n’est pas inclus dans G et que G n’est pas inclus
dans F . Alors il existe x ∈ F \ G et y ∈ G \ F . Mais alors x ∈ F ∪ G,
y ∈ F ∪ G donc x + y ∈ F ∪ G (car F ∪ G est un sous-espace vectoriel).
Comme x + y ∈ F ∪ G alors x + y ∈ F ou x + y ∈ G.
522
– Si x + y ∈ F alors, comme x ∈ F , (x + y) + (−x) ∈ F donc y ∈ F ,
ce qui est absurde.
– Si x + y ∈ G alors, comme y ∈ G, (x + y) + (−y) ∈ G donc x ∈ G,
ce qui est absurde.
Dans les deux cas nous obtenons une contradiction. Donc F est inclus
dans G ou G est inclus dans F .
2. Supposons G ⊂ F .
– Inclusion ⊃. Soit x ∈ G + (F ∩ H). Alors il existe a ∈ G, b ∈ F ∩ H
tels que x = a + b. Comme G ⊂ F alors a ∈ F , de plus b ∈ F donc
x = a + b ∈ F . D’autre part a ∈ G, b ∈ H, donc x = a + b ∈ G + H.
Donc x ∈ F ∩ (G + H).
– Inclusion ⊂. Soit x ∈ F ∩ (G + H). x ∈ G + H alors il existe a ∈ G,
b ∈ H tel que x = a + b. Maintenant b = x − a avec x ∈ F et
a ∈ G ⊂ F , donc b ∈ F , donc b ∈ F ∩H. Donc x = a+b ∈ G+(F ∩H).
Correction 465. 1.
(x, 1, y, 1) ∈ V ect{e1 , e2 }
⇔ ∃λ, µ ∈ R (x, 1, y, 1) = λ(1, 2, 3, 4) + µ(1, −2, 3, −4)
⇔ ∃λ, µ ∈ R (x, 1, y, 1) = (λ, 2λ, 3λ, 4λ) + (µ, −2µ, 3µ, −4µ)
⇔ ∃λ, µ ∈ R (x, 1, y, 1) = (λ + µ, 2λ − 2µ, 3λ + 3µ, 4λ − 4µ)
⇒ ∃λ, µ ∈ R 1 = 2(λ − µ) et 1 = 4(λ − µ)
1 1
⇒ ∃λ, µ ∈ R λ − µ = et λ − µ =
2 4
Ce qui est impossible (quelque soient x, y). Donc on ne peut pas trouver
de tels x, y.
523
2. On fait le même raisonnement :
(x, 1, 1, y) ∈ V ect{e1 , e2 }
⇔ ∃λ, µ ∈ R (x, 1, 1, y) = (λ + µ, 2λ − 2µ, 3λ + 3µ, 4λ − 4µ)
x =λ+µ
1 = 2λ − 2µ
⇔ ∃λ, µ ∈ R
1 = 3λ + 3µ
y = 4λ − 4µ
5
λ = 12
µ = − 1
12
⇔ ∃λ, µ ∈ R 1
.
x = 3
y = 19
12
524
que αV1 + βV2 + γV3 = 0. Nous obtenons donc :
0 0 −1 0
α+β+γ =0
−α =0
⇒ .
−β = 0
−γ
=0
⇒ α = 0, β = 0, γ = 0.
525
Alors (−2, x, y, 3) = λ(1, −1, 1, 2) + µ(−1, 2, 3, 1) est équivalent à
−2 = λ − µ
λ = 1/3
x = −λ + 2µ µ = 7/3
⇔ .
y = λ + 3µ
x = 13/3
3 = 2λ + µ y = 22/3
Le couple qui convient est donc (x, y) = (13/3, 22/3).
Correction 481. À partir de la famille (fα )α∈R nous considérons une com-
binaison linéaire (qui ne correspond qu’à un nombre fini de termes).
Soit α1 , . . . , αn des réels distincts, considérons La famille
Pn(finie) : (fαi )i=1,...,n .
Supposons qu’il existe des réels λ1 , .P . . , λn tels que i=1 λi fαi = 0. Cela
n
signifie que, quelque soit x ∈ R, alors i=1 λi fαi (x) = 0 ; en particulier pour
x = αj l’égalité devient λj = 0 car fαi (αj ) vaut 0 si i 6= j et 1 si i = j. En
appliquant le raisonnement ci-dessus pour j = 1 jusqu’à j = n on obtient :
λj = 0, j = 1, . . . , n. Donc la famille (fα )α est une famille libre.
Correction 484. Faisons d’abord une remarque qui va simplifier les calculs :
e3 = 2e1 + 3e2 .
Donc en fait nous avons V ect(e1 , e2 , e3 ) = V ect(e1 , e2 ) et c’est un espace de di-
mension 2. Par la même relation on trouve que V ect(e1 , e2 , e3 ) = V ect(e2 , e3 )
1. Vrai. V ect{(1, 1, 0, 0), (−1, 1, −4, 2)} est inclus dans V ect(e1 , e2 , e3 ), car
(1, 1, 0, 0) = e1 +e2 et (−1, 1, −4, 2) = −e1 +e2 . Comme il sont de même
dimension ils sont égaux.
2. Vrai. On a (1, 1, 0, 0) = e1 + e2 donc (1, 1, 0, 0) ∈ V ect(e1 , e2 ), or
V ect(e1 , e2 ) = V ect(e2 , e3 ) ⊂ V ect(e2 , e3 , e4 ). Donc (1, 1, 0, 0) ∈ V ect(e1 , e2 )∩
V ect(e2 , e3 , e4 ).
3. Faux. Toujours la même relation nous donne que V ect(e1 , e2 )∩V ect(e2 , e3 , e4 ) =
V ect(e1 , e2 ) donc est de dimension 2.
4. Faux. Encore une fois la relation donne que V ect(e1 , e2 )+V ect(e2 , e3 , e4 ) =
V ect(e1 , e2 , e4 ), or 3 vecteurs ne peuvent engendré R4 qui est de dimen-
sion 4.
5. Vrai. Faire le calcul : l’intersection est {0} et la somme est R4 .
Correction 485. 1. Non. Ces deux espaces ne peuvent engendrés tout
4
R car il n’y pas assez de vecteurs. Premier type de raisonnement, on
montre que V ect(v1 , v2 ) + V ect(v3 ) = V ect(v1 , v2 , v3 ), mais 3 vecteurs
ne peuvent engendrer l’espace R4 de dimension 4. Autre type de rai-
sonnoment : trouver un vecteur de R4 qui n’est pas dans V ect(v1 , v2 ) +
V ect(v3 ) : par exemple faire le calcul avec (0, 0, 0, 1).
526
2. Non. Ces deux espaces ne sont pas supplémentaires car il y a trop de
vecteurs ! Il engendrent tout, mais l’intersection n’est pas triviale. En
effet on remarque assez vite que v5 = v3 + v4 est dans l’intersection. On
peut aussi obtenir ce résultat en resolvant un système.
Correction 488. Les fonctions de E qui ne sont pas dans F sont Les fonc-
tions h qui vérifient h(0) 6= 0 ou h0 (0) 6= 0. Par exemple les fonctions
constantes x 7→ b, (b ∈ R), ou les homothéties x 7→ ax, (a ∈ R) n’ap-
partiennent pas à F .
Posons
G = x 7→ ax + b; (a, b) ∈ R2 .
h = f + g,
ce qui prouve que toute fonction de E s’écrit comme somme d’une fonction
de F et d’une fonction de G : E = F + G.
En conclusion nous avons montrer que E = F ⊕ G.
527
1 −1 1 1 −1 1
Correction 492. det 1 1 0 = 3 6= 0 donc la famille B = { 1 , 1 , 0 }
1 0 −1 1 0 −1
3
est
une base
de R .
1 1 −1 1
0 = 1 1 − 1 1 + 1 0 . Ses coordonnées dans B sont donc
3 3 3
0 1 0 −1
−1/3,1/3).
(1/3,
0 1 −1 1
0 = 1 1 − 1 1 − 2 0 . Ses coordonnées dans B sont donc
3 3 3
1 1 0 −1
−1/3,
(1/3, −2/3).
1 1 0
0 = 0 + 0. Donc ses coordonnées dans B sont (2/3, −2/3, −1/3).
1 0 1
528
Correction 509. C’est une base pour t 6= ±1.
Correction 519. 1. C’est bien une base.
2. On cherche a, b, c ∈ C tels que aw1 + bw2 + c3 w3 = w. Il s’agit donc de
résoudre le système :
a − b + ic
=1+i
−a + ib + c = 1 − i
ia + b − c =i
a1 e1 + . . . ak ek + b1 f1 + . . . b` f` + c1 g1 + . . . cm gm = 0.
e + f + g = 0.
529
Le reste de l’équation devient a1 e1 + . . . + ak ek + b1 f1 + . . . + b` f` = 0,
or (e1 , . . . ek , f1 , . . . , f` ) est une base de F donc tous les coefficients
a1 , . . . , ak , b1 , . . . , b` sont nuls.
Bilan : tous les coefficients sont nuls donc la famille est libre. Comme
elle était génératrice, c’est une base.
3. Puisque B est une base de F + G alors la dimension de F + G est le
nombre de vecteurs de la base B :
dim(F + G) = k + ` + m.
Correction 532. E est engendré par trois vecteurs et F est engendré par
deux vecteurs. Donc dim (E) ≤ 3 et dim (F ) ≤ 2. Clairement e 4 et e5 ne
sont
1 1 2
pas liés donc dim (F ) ≥ 2 c’est à dire dim (F ) = 2. Enfin, det 2 1 1 =
3 1 1
−1 6= 0. La famille {e1 , e2 , e3 } est donc libre, soit dim (E) ≥ 3 i.e. dim (E) =
3.
E ∩ F ⊂ F donc dim (E ∩ F ) ≤ 2. De plus : dim (E + F ) = dim (E) +
dim (F )−dim (E∩F ). Comme E+F ⊂ R4 , on a dim (E+F ) ≤ 4 d’où on tire
l’inégalité 1 ≥ dim (E ∩ F ). Donc soit dim (E ∩ F ) = 1 soit dim (E ∩ F ) = 2.
Supposons que dim (E ∩ F ) soit égale à 2. Comme E ∩ F ⊂ F on aurait
dans ce cas E ∩ F = F . En particulier il existerait α, β, γ ∈ R tels que
e4 = αe1 + βe2 + γe3 . On vérifie aisément que ce n’est pas le cas, donc que
dim (E ∩ F ) n’est pas égale à 2.
On peut donc conclure : dim (E ∩ F ) = 1 puis dim (E + F ) = 4.
530
Correction 540. 1. Par la formule dim(F + G) = dim(F ) + dim(G) −
dim(F ∩G), on sait que dim(F +G) 6 dim(F )+dim(G). Pour F = Im u
et G = Im v on obtient : dim(Im u + Im v) 6 dim Im u + dim Im v. Or
Im u + Im v = Im(u + v). Donc rg(u + v) ≤ rg(u) + rg(v).
2. On applique la formule précédente à u + v et −v : rg((u + v) + (−v)) 6
rg(u + v) + rg(−v), or rg(−v) = rg(v) donc rg(u) 6 rg(u + v) + rg(v).
Soit rg(u) − rg(v) 6 rg(u + v). On recommence en échangeant u et v
pour obtenir : |rg(u) − rg(v)| ≤ rg(u + v).
Correction 555. 1. f1 , f3 , f4 , f5 , f6 , f7 sont linéaires.
2. f2 n’est pas linéaire, en effet par exemple f (1, 1, 0) + f (1, 1, 0) n’est pas
égal à f (2, 2, 0).
Correction 556. Montrons que la famille {x, . . . , ϕn−1 (x)} est libre. Soient
λ0 , . . . , λn−1 ∈ R tels que λ0 x + · · · + λn−1 ϕn−1 (x) = 0. Alors : ϕn−1 (λ0 x +
· · ·+λn−1 ϕn−1 (x)) = 0. Mais comme de plus ϕn = 0, on a l’égalité ϕn−1 (λ0 x+
· · · + λn−1 ϕn−1 (x)) = ϕn−1 (λ0 x) + ϕn (λ1 x + · · · + λn−1 ϕn−2 (x)) = λ0 ϕn−1 (x).
Comme ϕn−1 (x) 6= 0 on obtient λ0 = 0.
En calculant ensuite ϕn−2 (λ1 ϕ(x) + · · · + λn−1 ϕn−1 (x)) on obtient λ1 = 0
puis, de proche en proche, λn−1 = · · · = λ0 = 0. La famille {x, . . . , ϕn−1 (x)}
est donc libre. Elle compte n vecteurs. Comme dim (E) = n elle est libre
maximale et forme donc une base de E.
Correction 560. 1. ...
2. Par définition de f et ce qu’est la somme de deux sous-espaces vecto-
riels, l’image est
Im f = E1 + E2 .
Pour le noyau :
Mais on peut aller un peu plus loin. En effet un élément (x1 , x2 ) ∈ Ker f ,
vérifie x1 ∈ E1 , x2 ∈ E2 et x1 = −x2 . Donc x1 ∈ E2 . Donc x1 ∈ E1 ∩E2 .
Réciproquement si x ∈ E1 ∩ E2 , alors (x, −x) ∈ Ker f . Donc
531
3. Le théorème du rang s’écrit :
532
Correction 577. 1. Par exemple f (x, y) = (0, x) alors Ker f = Im f =
{0} × R = {(0, y) | y ∈ R}.
2. Par exemple l’identité : f (x, y) = (x, y). En fait un petit exercice est
de montrer que les seules applications possibles sont les applications
bijectives (c’est très particulier aux applications de R2 dans R2 ).
3. L’application nulle : f (x, y) = (0, 0). Exercice : c’est la seule possible !
Correction 580. 1. Comment est définie φ à partir de la définition sur les
éléments de la base ? Pour x ∈ E alors x s’écrit dans la base {e1 , e2 , e3 },
x = α1 e1 + α2 e2 + α3 e3 . Et φ est définie sur E par la formule
φ(x) = α1 φ(e1 ) + α2 φ(e2 ) + α3 φ(e3 ).
Soit ici :
φ(x) = (α1 + α2 + α3 )e1 + (α1 − α2 ) + λα3 e3 .
Cette définition rend automatiquement φ linéaire (vérifiez-le si vous
n’êtes pas convaincus !).
2. On cherche à savoir si φ est injective. Soit x ∈ E tel que φ(x) = 0 donc
(α1 + α2 + α3 )e1 + (α1 − α2 ) + λα3 e3 = 0. Comme {e1 , e2 , e3 } est une
base alors tous les coefficients sont nuls :
α1 + α2 + α3 = 0, α1 − α2 = 0, λα3 = 0.
Si λ 6= 0 alors en resolvant le système on obtient α1 = 0, α2 = 0,
α3 = 0. Donc x = 0 et φ est injective.
Si λ = 0, alors φ n’est pas injective, en resolvant le même système
on obtient des solutions non triviales, par exemple α1 = 1, α2 = 1,
α3 = −2. Donc pour x = e1 + e2 − 2e3 on obtient φ(x) = 0.
3. On peut soit faire des calcul soit appliquer la formule du rang. Exa-
minons cette deuxième méthode. φ est surjective si et seulement si la
dimension de Im φ est égal à la dimension de l’espace d’arrivée (ici E
de dimension 3). Or on a une formule pour dim Im φ :
dim Ker φ + dim Im φ = dim E.
Si λ 6= 0, φ est injective donc Ker φ = {0} est de dimension 0. Donc
dim Im φ = 3 et φ est surjective.
Si λ = 0 alors φ n’est pas injective donc Ker φ est de dimension au
moins 1 (en fait 1 exactement), donc dim Im φ 6 2. Donc φ n’est pas
surjective.
On remarque que φ est injective si et seulement si elle est surjective.
Ce qui est un résultat du cours pour les applications ayant l’espace de
départ et d’arrivée de même dimension (finie).
533
Correction 582. 1. f1 est linéaire. Elle est injective (resp. surjective,
resp. bijective) si et seulement si a 6= −2.
2. f2 n’est pas linéaire.
3. f3 est linéaire. Elle est injective. Elle est surjective ssi a = 0 (si a 6= 0
alors on ne peut pas atteindre la polynôme constant égale à 1 par
exemple).
4. f4 est linéaire. Elle n’est pas injective (f4 (1) = 0) et est surjective.
5. f5 est linéaire. f5 est surjective mais pas injective.
6. f6 est linéaire. f6 n’est pas injective (f6 (X − 2) = 0). f6 est surjective.
Correction 585. 1. Soit P ∈ E et λ ∈ C, alors la divison euclidienne de
AP par B s’écrit AP = Q.B +R, donc en multipliant par λ on obtient :
A.(λP ) = (λQ)B + λR. ce qui est la division euclidienne de A.(λP ) par
B, donc si f (P ) = R alors f (λP ) = λR. Donc f (λP ) = λf (P ).
Soient P, P 0 ∈ E. On écrit les division euclidienne :
AP = Q.B + R, AP 0 = Q0 .B + R0 .
En additionnant :
A(P + P 0 ) = (Q + Q0 )B + (R + R0 )
534
(a) B 0 est libre. Soient en effet λ1 , . . . , λn ∈ R tels que λ1 ϕ(e1 ) +
· · · + λn ϕ(en ) = 0. Alors ϕ(λ1 e1 + · · · + λn en ) = 0 donc, comme
ϕ est injective, λ1 e1 + · · · + λn en = 0 puis, comme B est libre,
λ1 = · · · = λn = 0.
(b) B 0 est génératrice. Soit y ∈ F . Comme ϕ est surjective, il existe
x ∈ E tel que y = ϕ(x). Comme B est génératrice, on peut choisir
λ1 , · · · , λn ∈ R tels que x = λ1 e1 + · · · + λn en . Alors y = λ1 ϕ(e1 ) +
· · · + λn ϕ(en ).
2. Supposons que l’image par ϕ de toute base de E soit une base F . Soient
B = {e1 , . . . , en } une base de E et B 0 la base {ϕ(e1 ), . . . , ϕ(en )}.
(a) Im (ϕ) contient B 0 qui est une partie génératrice de F . Donc ϕ est
surjective.
(b) Soit maintenant x ∈ E tel que ϕ(x) = 0. Comme B est une base,
il existe λ1 , . . . , λn ∈ R tels que x = λ1 e1 + · · · + λn en . Alors
ϕ(x) = 0 = λ1 ϕ(e1 ) + · · · + λn ϕ(en ) donc puisque B 0 est libre :
λ1 = · · · = λn = 0. En conséquence si ϕ(x) = 0 alors x = 0 : ϕ est
injective.
Correction 600. 1. La seule fonction qui est à la fois paire et impaire est
la fonction nulle : P ∩ I = {0}. Montrons qu’une fonction f : R −→ R
se décompose en une fonction paire et une fonction impaire. En effet :
f (x) + f (−x) f (x) − f (−x)
f (x) = + .
2 2
La fonction x 7→ f (x)+f 2
(−x)
est paire (le vérifier !), la fonction x 7→
f (x)−f (−x)
2
est impaire. Donc P + I = E. Bilan : E = P ⊕ I.
2. Le projecteur sur P de direction I est l’application π : E −→ E qui à f
associe la fonction x 7→ f (x)+f
2
(−x)
. Nous avons bien π ◦ π = π, π(f ) ∈ P
et Ker π = I.
Correction 602. 1. f est bien linéaire...
2. Soit P tel que f (P ) = 0. Alors P vérifie l’équation différentielle
P + (1 − X)P 0 = 0.
535
Il faut donc trouver n vecteurs linéairement indépendants dans Im f .
Évaluons f (X k ), alors
f (X k ) = (1 − k)X k + kX k−1 .
Cela donne f (1) = 1, f (X) = 1, f (X 2 ) = −X 2 + 2X, ... on remarque
que pour k = 2, . . . n, f (X k ) est de degré k sans termes constant. Donc
l’ensemble
{f (X), f (X 2 ), . . . , f (X n )}
est une famille de n vecteurs, appartenant à Im f , et libre (car les degrés
sont distincts). Donc ils forment une base de Im f .
Correction 617. Un calcul donne A3 − A = 4I. Donc A × 14 (A2 − I) = I,
ainsi A est inversible et
2 −4 2
1 1
A−1 = (A2 − I) = 1 −2 −1 .
4 4
1 2 −1
Correction 618.
0 1 1 0
A= , B= .
0 0 0 0
Correction 621. Montrons que Eest un sous-espace vectoriel de Mn (R).
0 0
a 0 c a 0 c
Soient M = 0 b 0 et M = 0 b0 0 deux éléments de E. Alors
0
c 00 a c0 0 a0
c + c0
a+a 0 λa 0 λc
M +M 0 = 0 b + b0 0 ∈ E. Pour tout λ ∈ R λM = 0 λb 0
0
c+c 0 a + a0 λc 0 λa
appartient à E, tout comme la matrice 0. Donc E est un sous-espace vectoriel
de Mn (R).
a 0 c 1 0 0 0 0 0
Soit M = 0 b 0 un élément de E. Alors M = a 0 0 0+b 0 1 0+
c 0 a 0 0 1 0 0 0
0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 1
c 0 0 0 . Posons M1 = 0 0 0 , M2 = 0 1 0 , M3 = 0 0 0.
1 0 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0
Les matrices M1 , M2 et M3 appartiennent à E et la relation qui précéde
montre queelles
engendrent E. D’autre part, si αM1 + βM2 + γM3 = 0, alors
α 0 γ 0 0 0
0 β 0 = 0 0 0 donc α = β = γ = 0. La famille {M1 , M2 , M3 }
γ 0 α 0 0 0
est libre et engendre E. C’est une base de E.
536
Correction 622. F est un sous espace vectoriel de M2 (R) donc dim (F ) ∈
{0, . . . , 4}. Comme
F 6= M2 (R) on aaussi dim (F ) 6= 4. D’autre part les
0 1 0 0 1 0
matrices M1 = , M2 = , M3 = appartiennent à F
0 0 1 0 0 −1
et
sont linéairement
indépendantes. En effet, si αM1 + βM2 + γM3 = 0 alors
γ α 0 0
= c’est à dire α = β = γ = 0. Donc dim (F ) ≥ 3 c’est à
β −γ 0 0
dire dim (F ) = 3. Enfin {M1 , M2 , M3 } est une famille libre de trois vecteurs
dans F qui est un espace de dimension 3. C’est donc une base de F .
−9 −18
Correction 645. 1. A =
6 12
n
2. Un = A U0
−2
3. C’est la droite engendrée par . Le rang est 1.
1
−3
4. C’est la droite engendrée par .
2
5. Ce sont deux vecteurs non colinéaires. On a
−1 3 0
P AP = D =
0 0
n+1
−1 n n −1 −3 −2 · 3n+1
6. On a A = P DP donc A = P D P =
2 · 3n 4 · 3n
7. Donc n x = −137 · 3n+1 − 36 · 3n+1
n
yn = 274(3n ) + 72 · 3n
1 3 α
Correction 663. Posons : e1 = 2 , e2 = −1 , e3,α = 2 , e4,β =
−1 1 2
β
1 . Notons ϕα,β l’application linéaire associée à Mα,β et F = Vect {e1 , e2 }.
0
Par définition de la matrice associée à une application linéaire, Im (ϕα,β ) =
Vect {e1 , e2 , e3,α , e4,β }. En particulier, F ⊂ Im (ϕα,β ). Comme e1 et e2 sont
linéairement indépendants, rg(ϕα,β ) ≥ 2. Ainsi ϕα,β est surjective si et seule-
ment si l’un des deux vecteurs e3,α ou e4,β n’appartient pas à F . En ce cas en
effet, rg(ϕα,β ) = 3 = dim R3 . Or e3,α et e4,β appartiennent à F si et seulement
si il existe λ, λ0 , µ, µ0 ∈ R tels que : e3,α = λe1 + µe2 et e4,β = λ0 e1 + µ0 e2 .
Un petit calcul montre donc que ϕα,β n’est pas surjective si et seulement si
α = 22 et β = 4. Donc ϕα,β est surjective si et seulement si α 6= 22 ou β 6= 4.
537
Correction 665. L(E) est isomorphe à Mn (R) donc est de dimension finie
2
n2 . La famille {idE , ϕ, . . . , ϕn } compte n2 + 1 vecteurs donc est liée c’est à
dire : il existe λ0 , . . . , λn2 dans R, non tous nuls et tels que λ0 idE + λ1 ϕ +
2 2
· · · + λn2 ϕn = 0. Le polynôme P (X) = λ0 + λ1 X + · · · + λn2 X n répond donc
à la question.
p
Correction 672. 1. Soit r = q
∈ Q et x ∈
/ Q. Par l’absurde supposons
p0
que r + x ∈ Q alors il existe deux entiers p0 , q 0 tels que r + x = q0
. Donc
p0 p qp0 −pq 0
x= q0
− q
= qq 0
∈ Q ce qui est absurde car x ∈
/ Q.
0 0
De la même façon si rx ∈ Q alors rx = pq0 Et donc x = pq0 pq . Ce qui est
absurde.
√ √
2. Supposons que 2 ∈ Q alors il existe deux entiers p, q tels que 2 = pq .
De plus nous pouvons supposer que la fraction est irréductible (p et q
sont premiers entre eux). En élevant l’égalité au carré nous obtenons
q 2 × 2 = p2 . Donc p2 est un nombre pair, cela implique que p est un
nombre pair (si vous n’êtes pas convaincu écrivez la contraposée “p
impair ⇒ p2 impair”). Donc p = 2 × p0 avec p0 ∈ N, d’où p2 = 4 × p0 2 .
Nous obtenons q 2 = 2 × p0 2 . Nous en déduisons maintenant que q 2
est pair et comme ci-dessus que q est pair. Nous obtenons ainsi une
contradiction car p et q étant tous les deux pairs la fraction pq n’est pas
√
irréductible et aurait pu être simplifier. Donc 2 ∈ / Q.
√
0 0
3. Soient r, r deux rationnels√avec r < r . Notons a = 2(r0 − r). Choi-
sissons n ∈ N tel que n > 2. Et posons
a
x=r+ .
n
√ 0
D’une part x ∈]r, r0 [ et d’après les deux premières questions 2 r n−r ∈
/
0
Q. Et donc x est un nombre irrationnel compris entre r et r .
Correction 678. 1. Soit αβ ∈ Q avec α ∧ β = 1. Pour p( αβ ) = 0, alors
Pn i
α
i=1 ai β = 0. Après multiplication par β n nous obtenons l’égalité
suivante :
an αn + an−1 αn−1 β + · · · + a1 αβ n−1 + a0 β n .
En factorisant les derniers termes de cette somme par β, nous écrivons
an αn + βq = 0. Ceci entraı̂ne que β divise an αn , mais comme β et αn
sont premier entre eux (car α ∧ β = 1) alors par le théorème de Gauss
β divise an . De même en factorisant les premiers termes de la somme
ci-dessus par α nous obtenons αq 0 + a0 β n = 0 et par un raisonnement
similaire α divise a0 .
538
√ √ √ √ 2
2. Notons γ = 2 + 3. Alors γ 2 = 5 + 2 2 3 Et donc (γ 2 − 5) =
4 × 2 × 3, Nous choisissons p(x) = (x2 − 5)5 − 24, qui s’écrit aussi
p(x) = x4 − 10x2 + 1. Vu notre choix de p, nous avons p(γ) = 0. Si
nous supposons que γ est rationnel, alors γ = αβ et d’après la première
question α divise le terme constant de p, c’est-à-dire 1. Donc α = ±1.
De même β divise le coefficient du terme de plus au degré de p, donc
β divise 1, soit β = 1. Ainsi γ = ±1, ce qui est évidemment absurde !
Correction 685. Soit (un ) une suite convergeant vers ` ∈ R. Par définition
Correction 686. Beaucoup d’entre vous ont compris que un n’avait pas de
limite, mais peu sont arrivés à en donner une démonstration formelle. En
effet, dès lors qu’on ne sait pas qu’une suite (un ) converge, on ne peut pas
écrire lim un , c’est un nombre qui n’est pas défini. Par exemple l’égalité
n’a pas de sens. Par contre voilà ce qu’on peut dire : Comme la suite 1/n
tend vers 0 quand n → ∞, la suite un est convergente si et seulement si la
539
suite (−1)n l’est. De plus, dans le cas où elles sont toutes les deux conver-
gentes, elles ont même limite. Cette affirmation provient tout simplement du
théorème suivant
Théorème : Soient un et vn deux suites convergeant vers deux limites l et
l0 . Alors la suite wn = un + vn est convergente (on peut donc parler de sa
limite) et lim wn = l + l0 .
De plus, il n’est pas vrai que toute suite convergente doit forcément être
croissante et majorée ou décroissante et minorée. Par exemple, (−1)n /n est
une suite qui converge vers 0 mais qui n’est ni croissante, ni décroissante. A
ce propos d’ailleurs, on ne dit pas d’une suite qu’elle est croissante pour n
pair et décroissante pour n impair même si je comprends ce que cela signifie.
On dit qu’une telle suite n’est ni croissante ni décroissante (et c’est tout).
Voici maintenant un exemple de rédaction de l’exercice. On veut montrer que
la suite un n’est pas convergente. Supposons donc par l’absurde qu’elle soit
convergente et notons l = limn→∞ un . (Cette expression a un sens puisqu’on
suppose que un converge).
Rappel 1. Une sous-suite de un (on dit aussi suite extraite de un ) est une
suite vn de la forme vn = uφ(n) où φ est une application strictement croissante
de N dans N. Cette fonction φ correspond “au choix des indices qu’on veut
garder” dans notre sous-suite. Par exemple, si on ne veut garder dans la suite
un que les termes pour lesquels n est un multiple de trois, on pourra poser
φ(n) = 3n, c’est à dire vn = u3n .
Considérons maintenant les sous-suites vn = u2n et wn = u2n+1 de (un ). On
a que vn = 1 + 1/2n → 1 et que wn = −1 + 1/(2n + 1) → −1. Or on a le
théorème suivant sur les sous-suites d’une suite convergente :
Théorème : Soit (un ) une suite convergeant vers la limite l (le théorème est
encore vrai si l = +∞ ou l = −∞). Alors, toute sous-suite (vn ) de (un ) a
pour limite l.
Par conséquent, ici, on a que lim vn = l et lim wn = l donc l = 1 et l = −1
ce qui est une contradiction. L’hypothèse disant que (un ) était convergente
est donc fausse. Donc (un ) ne converge pas.
Montrons que (un ) est bornée. On a que
−1 ≤ (−1)n 6 1
0 6 1/n 6 1
donc
−1 6 un 6 2
donc (un ) est bornée.
540
Rappel 2. Le théorème de Bolzano-Weı̈erstrass dit ceci : Soit (un ) une suite
de réels bornée. Alors, il existe une sous-suite de (un ) qui est convergente.
(C’est un théorème très puissant).
Ici, on nous demande d’exhiber une sous-suite de (un ) qui soit convergente.
Mais on a déjà vu que vn = u2n → 1. vn = u2n est donc une suite extraite
convergente.
Remarque : Il y a d’autres sous-suites convergentes : (u4n ) (u2n ), (un! ) et
(u3n ) sont des sous-suites convergentes de (un ).
max(x, y) + z + | max(x, y) − z|
max(x, y, z) =
2
1
2
(x + y + |x − y|) + z + 12 (x + y + |x − y|) − z
= .
2
Correction 692. (u2k )k tend vers +∞ et donc le seul majorant de A est +∞
et donc sup A = +∞. D’autre part toutes les valeurs de (un ) sont positives
et (u2k+1 )k tend vers 0, donc inf A = 0.
541
forme a + b pour un a ∈ A et un b ∈ B. Or a 6 Sup A, et b ≤ Sup B,
donc x = a + b 6 Sup A + Sup B. Comme ce raisonnement est valide
pour tout x ∈ A + B cela signifie que Sup A + Sup B est un majorant
de A + B.
2. On veut montrer que, quel que soit ε > 0, Sup A + Sup B − ε n’est pas
un majorant de A + B. On prend donc un ε > 0 quelconque, et on veut
montrer que Sup A + Sup B − ε ne majore pas A + B. On s’interdit
donc dans la suite de modifier ε. Comme Sup A est le plus petit des
majorants de A, Sup A − ε/2 n’est pas un majorant de A. Cela signifie
qu’il existe un élément a de A tel que a > Sup A − ε/2. Attention :
Sup A − ε n’est pas forcément dans A. Sup A non plus. Et il n’est pas
non plus vrai que ∀a ∈ A a > Sup A − ε/2. On ne choisit donc pas ce
a. De la même manière, il existe b ∈ B tel que b > Sup B − ε/2. Or
l’élément x défini par x = a + b est un élément de A + B, et il vérifie
x > (Sup A − ε/2) + (Sup B − ε/2) = Sup A + Sup B − ε. Ceci implique
que Sup A + Sup B − ε n’est pas un majorant de A + B.
3. Sup A + Sup B est un majorant de A + B d’après la partie 1. Mais,
d’après la partie 2., dès qu’on prend un ε > 0, Sup A + Sup B − ε n’est
pas un majorant de A + B. Donc Sup A + Sup B est bien le plus petit
des majorants de A + B, i.e. Sup (A + B) = Sup A + Sup B.
Correction 704. 1. Vrai.
2. Vrai.
3. Vrai.
4. Faux. L’égalité peut ne pas être stricte.
5. Vrai.
6. Vrai.
Correction 718.
√ √ √
a+ b62 a+b
√ √
⇔ ( a + b)2 6 2(a + b)
542
Correction 724. 1. Calculons d’abord f (0). f (1) = f (1 + 0) = f (1) +
f (0) Donc f (0) = 0. Montrons le résultat demandé par récurrence :
pour n = 1, nous avons bien f (1) = 1 × f (1). Si f (n) = nf (1) alors
f (n + 1) = f (n) + f (1) = nf (1) + f (1) = (n + 1)f (1).
2. 0 = f (0) = f (−1 + 1) = f (−1) + f (1). Donc f (−1) = −f (1). Puis
comme ci-dessus f (−n) = nf (−1) = −nf (1).
3. Soit q = ab . Alors f (a) = f ( ab + ab + · · · + ab ) = f ( ab ) + · · · + f ( ab ) (b
termes dans cette somme). Donc f (a) = bf ( ab ). Soit af (1) = bf ( ab ). Ce
qui s’écrit aussi f ( ab ) = ab f (1).
4. Soit x ∈ R Soit (αi ) une suite croissante de rationnels qui tend vers x.
Soit (βi ) une suite décroissante de rationnels qui tend vers x :
α1 ≤ α2 ≤ α3 ≤ . . . ≤ x ≤ · · · ≤ β2 ≤ β1 .
Alors comme αi ≤ x ≤ βi et que f est croissante nous avons f (αi ) ≤
f (x) ≤ f (βi ). D’après la question précédent cette inéquation devient :
αi f (1) ≤ f (x) ≤ βi f (1). Comme (αi ) et (βi ) tendent vers x. Par
le théorème des “gendarmes” nous obtenons en passant à la limite :
xf (1) ≤ f (x) ≤ xf (1). Soit f (x) = xf (1).
Correction 732. 1. Vraie. Toute sous-suite d’une suite convergente est
convergente et admet la même limite.
2. Faux. Un contre-exemple est la suite (un )n définie par un = (−1)n .
Alors (u2n )n est la suite constante (donc convergente) de valeur 1, et
(u2n+1 )n est constante de valeur −1. Cependant la suite (un )n n’est pas
convergente.
3. Vraie. La convergence de la suite (un )n vers `, que nous souhaitons
démontrer, s’écrit :
∀ε > 0 ∃N ∈ N tel que (n > N ⇒ |un − `| < ε.
Fixons ε > 0. Comme, par hypothèse, la suite (u2p )p converge vers `
alors il existe N1 tel
2p > N1 ⇒ |u2p − `| < ε.
Et de même, pour la suite (u2p+1 )p il existe N2 tel que
2p + 1 > N1 ⇒ |u2p+1 − `| < ε.
Soit N = max(N1 , N2 ), alors
n > N ⇒ |un − `| < ε.
Ce qui prouve la convergence de (un )n vers `.
543
Correction 739. 1. Suite non convergente car non bornée.
2. Suite convergente vers 0.
1
3. Suite non convergente car la sous-suite u2p = 1 + 2p est toujours plus
1
grande que 1. Alors que la sous-suite u2p+1 = −1 + 2p+1 est toujours
plus petite que 0.
Correction 740. Soit (un )n une suite d’entiers qui converge vers ` ∈ R.
Dans l’intervalle I =]` − 21 , ` + 12 [ de longueur 1, il existe au plus un élément
de N. Donc I ∩ N est soit vide soit un singleton {a}.
La convergence de (un )n s’écrit :
∀ε > 0 ∃N ∈ N tel que (n > N ⇒ |un − `| < ε).
Fixons ε = 21 , nous obtenons le N correspondant. Et pour n > N , un ∈ I.
Mais de plus un est un entier, donc
n > N ⇒ un ∈ I ∩ N.
En conséquent, I ∩ N n’est pas vide (par exemple uN en est un élément) donc
I ∩ N = {a}. L’implication précédente s’écrit maintenant :
n > N ⇒ un = a.
Donc la suite (un )n est stationnaire (au moins) à partir de N . En prime, elle
est bien évidemment convergente vers ` = a ∈ N.
Correction 741. 1. La fonction t 7→ 1t est décroissante sur [n, n+1] donc
Z n+1
1 dt 1
6 6
n+1 n t n
(C’est un encadrement de l’aire de l’ensemble des points (x, y) du plan
tels que x ∈ [n, n + 1] et 0 6 y 6 1/x par l’aire de deux rectangles.)
Nous obtenons l’inégalité :
1 1
6 ln(n + 1) − ln(n) 6 .
n+1 n
1
2. Hn = n1 + n−1 +· · ·+ 12 +1, nous majorons chaque terme de cette somme
en utilisant l’inégalité k1 6 ln(k) − ln(k − 1) obtenue précédemment :
nous obtenons Hn 6 ln(n) − ln(n − 1) + ln(n − 1) − ln(n − 2) + · · · +
ln 2 − ln 1 + 1. Cette somme est télescopique (la plupart des termes
s’éliminent et en plus ln 1 = 0) et donne Hn 6 ln n + 1.
L’autre inégalité s’obtient de la façon similaire en utilisant l’inégalité
ln(k + 1) − ln(k) 6 k1 .
544
3. Comme Hn > ln(n + 1) et que ln(n + 1) → +∞ quand n → +∞ alors
Hn → +∞ quand n → +∞.
1
4. un+1 − un = Hn+1 − Hn − ln(n + 1) + ln(n) = n+1 − (ln n + 1 − ln n) ≤ 0
1
d’après la première question. Donc un+1 − un = f ( n+1 ) 6 0. Donc
un+1 6 un et la suite (un ) est décroissante.
Enfin comme Hn > ln(n + 1) alors Hn > ln n et donc un > 0.
5. La suite (un ) est décroissante et minorée (par 0) donc elle converge vers
un réel γ. Ce réel γ est la constante d’Euler (Leonhard Euler, 1707-
1783, mathématicien d’origine suisse). Cette constante vaut environ
0, 5772156649 . . . mais on ne sait pas si γ est rationnel ou irrationnel.
Correction 745. 1. un+q = cos 2(n+q)π
q
= cos 2(n)π
q
+ 2π = cos 2(n+q)π
q
=
un .
2. unq = cos 2(nq)π
q
= cos 2nπ = 1 = u0 et unq+1 = cos 2(nq+1)π
q
= cos 2πq
=
u1 . Supposons, par l’absurde que (un ) converge vers `. Alors la sous-
suite (unq )n converge vers ` comme unq = u0 = 1 pout tout n alors
` = 1. D’autre part la sous-suite (unq+1 )n converge aussi vers `, mais
unq+1 = u1 = cos 2πq
, donc ` = cos 2π
q
. Nous obtenons une contradiction
2π
car pour q ≥ 2, nous avons cos q 6= 1. Donc la suite (un ) ne converge
pas.
Correction 768. 1. La fonction polynomiale P (x) := x3 − 3x + 1 est
continue et dérivable sur R et sa dérivée est P 0 (x) = 3x2 − 3, qui est
strictement négative sur ] − 1, +1[. Par conséquent P est strictement
décroissante sur ]−1, +1[. Comme P (0) = 1 > 0 et P (1/2) = −3/8 < 0
il en résulte grâce au théorème des valeurs intermédiaires qu’il existe
un réel unique α ∈]0, 1/2[ tel que P (α) = 0.
2. Comme f (x) − x = (x3 − 3x + 1)/9 il en résulte que α est l’unique
solution de l’équation f (x) = x dans ]0, 1/2[.
3. Comme f 0 (x) = (x2 + 2)/3 > 0 pour tout x ∈ R, on en déduit que f est
strictement croissante sur R. Comme f (0) = 1/9 et limx→+∞ f (x) =
+∞, on en déduit que f (R+ ) = [1/9, +∞[. Comme x1 = f (x0 ) = 1/
9 > 0 = x0 , et que f est strictement croissante sur R+ , on en déduit
par récurrence que xn+1 > xn pour tout n ∈ N ce qui prouve que la
suite (xn ) est croissante.
4. Un calcul simple montre que f (1/2) < 1/2. Comme 0 = x0 < 1/2 et
que f est croissante on en déduit par récurrence que xn < 1/2 pour
tout n ∈ N.
5. D’après les questions précédentes, la suite (xn ) est croissante et majorée
elle converge donc vers un nombre réel l ∈]0, 1/2]. De plus comme
545
xn+1 = f (xn ) pour tout n ∈ N, on en déduit par continuité de f que
` = f (`). Comme f (1/2) < 1/2, On en déduit que ` ∈]0, 1/2[ et vérifie
l’équation f (`) = `. D’après la question 2, on en déduit que ` = α et
donc (xn ) converge vers α.
2
Correction 792. Remarquons d’abord que 1 − k12 = 1−k k2
= (k−1)(k+1)
k.k
. En
écrivant les fractions de un sous la cette forme, l’écriture va se simplifier
radicalement :
(2 − 1)(2 + 1) (3 − 1)(3 + 1) (k − 1)(k + 1) (k)(k + 2) (n − 1)(n + 1)
un = ··· ···
2.2 3.3 k.k (k + 1).(k + 1) n.n
Tous les termes des numérateurs se retrouvent au dénominateur (et vice-
versa), sauf aux extrémités. D’où :
1n+1
un = .
2 n
1
Donc (un ) tends vers 2
lorsque n tend vers +∞.
Correction 797. 1. 0.
2. 1.
3. 7/30.
4. 1/2.
5. 1.
6. −3/2.
7. 1.
8. 3.
9. 1 ; 2.
10. 3/4.
11. 0.
12. 0.
13. 1/3.
Correction 798. 1.
2
u2n + a
1
u2n+1 −a= −a
4 un
1
= 2
(u4n − 2au2n + a2 )
4un
1 (u2n − a)2
=
4 u2n
546
2. Il est clair que pour n > 0 on a un > 0. D’après l’égalité précédente
√
pour n > 0, u2n+1 − a et comme un+1 est positif alors un+1 > a.
Soit n > 1. Calculons le quotient de un+1 par un : uun+1 = 1
2
1 + a
u2n
a √ un+1
n
Donc
√ 2
√ √
2 1 un + a
un+1 − a = (un − a) √
4(un+1 + a) un
√ 2
√
1 a
6 (un − a)2 √ 1+
4(2 a) un
√ 2 1
6 (un − a) √
2 a
√
5. Par récurrence pour n = 1, u1 − a 6 1. Si la proposition est vraie
547
rang n, alors
√ 1 √
un+1 − a 6 √ (un − a)2
2 a
2n−1 !2
√
1 k
6 √ (2 a)2 √
2 a 2 a
2 n
√
k
62 a √
2 a
√
6. Soit u0 = 3, alors u1 = 12 (3 + 10 ) = 3, 166 . . .. Comme 3 6 10 6 u1
√ 3
donc u1 − 10 √ ≤ 0.166 . . .. Nous pouvons choisir k = 0, 17. Pour que
l’erreur un − a soit inférieure à 10−8 il suffit de calculer le terme u4
car alors l’erreur (calculée par la formule de la question précédente) est
inférieure à 1, 53 × 10−10 . Nous obtenons u4 = 3, 16227766 . . .
Correction 799. 1. La suite (un ) est strictement croissante, en effet un+1 −
1
un = (n+1)! > 0. La suite (vn ) est strictement décroissante :
1 1 1 1 1 1 2
vn+1 −vn = un+1 −un + − = + − = ( −1).
(n + 1)! n! (n + 1)! (n + 1)! n! n! n
Donc pour à partir de n ≥ 2, la suite (vn ) est strictement décroissante.
2. Comme un ≤ vn ≤ v2 , alors (un ) est une suite croissante et majorée.
Donc elle converge vers ` ∈ R. De même vn ≥ un ≤ u0 , donc (vn ) est
une suite décroissante et minorée. Donc elle converge vers `0 ∈ R. De
plus vn − un = n!1 . Et donc (vn − un ) tend vers 0 ce qui prouve que
` = `0 .
3. Supposons que ` ∈ Q, nous écrivons alors ` = pq avec p, q ∈ N. Nous
obtenons pour n ≥ 2 :
p
un ≤ ≤ v n .
q
Ecrivons cette égalité pour n = q : uq ≤ pq ≤ vq et multiplions par q! :
q!uq ≤ q! pq ≤ q!vq . Dans cette double inégalité toutes les termes sont
des entiers ! De plus vq = uq + q!1 donc :
p
q!uq ≤ q! ≤ q!uq + 1.
q
Donc l’entier q! pq est égal à l’entier q!uq ou à q!uq + 1 = q!vq . Nous obte-
nons que ` = pq est égal à uq ou à vq . Supposons par exemple que ` = uq ,
548
comme la suite (un ) est strictement croissante alors uq < uq+1 < · · · <
`, ce qui aboutit à une contradiction. Le même raisonnement s’applique
en supposant ` = vq car la suite (vn ) est strictement décroissante. Pour
conclure nous avons montrer que ` n’est pas un nombre rationnel.
En fait ` est le nombre e = exp(1).
549
√
Correction 801. 1. Soient a, b > 0. On veut démontrer que ab 6 a+b 2
.
Comme les deux membres de cette inégalité sont positifs, cette inégalité
est équivalente à ab 6 ( a+b
2
)2 . De plus,
2
a+b
ab 6 ⇔ 4ab 6 a2 + 2ab + b
2
⇔ 0 6 a2 − 2ab + b2
ce qui est toujours vrai car a2 − 2ab + b2 est un carré parfait. On a donc
bien l’inégalité voulue.
2. Quitte à échanger a et b (ce qui ne change pas les moyennes arithmétique
et géométrique, et qui préserve le fait d’être compris entre a et b), on
peut supposer que a 6 b. Alors en ajoutant les deux inégalités
550
(c) Pour tout n, on a u0 6 un 6 vn 6 v0 . (un ) est donc croissante et
majorée, donc converge vers une limite l. Et (vn ) est décroissante
et minorée et donc converge vers une limite l0 . De plus comme
√
un+1 = un vn et puisque vn+1 = un +v2
n
, l et l0 doivent vérifier
√ l + l0
l= ll0 et l0 =
2
d’où l = l0 .
Il y a une autre méthode un peu plus longue mais toute aussi valable.
Définition Deux suites un et vn sont dites adjacentes si
1. un 6 vn ,
2. un est croissante et vn est décroissante,
3. lim(un − vn ) = 0.
Alors, on a le théorème suivant :
Théorème : Si un et vn sont deux suites adjacentes, elles sont toutes les
deux convergentes et ont la même limite.
Pour appliquer ce théorème, vu qu’on sait déjà que un et vn vérifient les
points 1 et 2 de la définition, il suffit de démontrer que lim(un − vn ) = 0. On
a d’abord que vn − un > 0. Or, d’après (a)
v n − un
vn+1 − un+1 ≤vn+1 − un = .
2
Donc, si on note wn = vn − un , on a que 0 6 wn+1 6 wn /2. Donc, on
peut démontrer (par récurrence) que 0 6 wn ≤ w2n0 , ce qui implique que
limn→∞ wn = 0. Donc vn − un tend vers 0, et ceci termine de démontrer que
les deux suites un et vn sont convergentes et ont même limite en utilisant le
théorème sur les suites adjacentes.
551
2. Calculons fn (an−1 ).
n
X
fn (an−1 ) = akn−1 − 1
i=1
n−1
X
= ann−1 + akn−1 − 1
i=1
= ann−1 + fn−1 (an−1 )
= ann−1 (car fn−1 (an−1 ) = 0 par définition de an−1 ).
an < an−1 .
1 − `n+1
fn (`) = − 2;
1−`
1
donc (fn (`))n converge vers 1−`
− 2 car (`n )n converge vers 0. Donc
1 1
− 2 = 0, d’où ` = .
1−` 2
r2 − r − 1 = 0
√ √
1− 5 1+ 5
dont les solution sont λ = 2
et µ = 2
. Donc un est de la forme
un = αλn + βµn
finir :
1
un = √ µn+1 − λn+1 .
5
Correction 837. L’équation caractéristique est :
r2 − 3r + 2 = 0
Or la suite (2n )n tend vers +∞. Donc si (un )n est bornée alors α = 0.
Donc (un )n est la suite constante égale à β. Réciproquement toute suite
constante qui vérifie un = β pour n ∈ N vérifie bien la relation de récurrence
un+2 = 3un+1 − 2un . Donc les suites cherchées sont les suites constantes.
553
2. Si f, g sont continues alors αf + βg est continue sur I, pour tout α, β ∈
R. Donc les fonctions f + g et f − g sont continues sur I. L’implication
de 1. prouve alors que |f − g| est continue sur I, et finalement en
réutilisant l’argument donné ci dessus, on peut conclure :
La fonction sup(f, g) = 21 (f + g + |f − g|) est continue sur I.
Correction 870. 1. g(a) = f ( a+b
2
) − f (a) et g( a+b
2
) = f (b) − f ( a+b
2
).
Comme f (a) = f (b) alors f (a) = −g( 2 ). Donc g(a) ≤ 0 et g( a+b
a+b
2
) ≥
0 ou bien g(a) ≥ 0 et g( a+b 2
) ≤ 0. D’après le théorème des valeurs
intermédiaires, f s’annule en c pour un c entre a et a+b 2
.
2. t dénote le temps (en heure). d(t) dénote la distance parcourue (en km)
entre les instants 0 et t, nous supposons que la fonction t 7→ d(t) est
continue. Soit f (t) = d(t) − 4t. f (0) = 0 et par hypothèse f (1) = 0.
Appliquons la question précédente avec a = 0, b = 1. Il existe c ∈ [0, 21 ]
tel que g(c) = 0, c’est-à-dire f (c + 21 ) = f (c). Donc d(c + 21 ) − d(c) =
4(c + 12 ) − 4c = 2. Donc entre c et c + 21 , (soit 1/2 heure), la parcourt
est de 2 km.
Correction 871. Il existe x < 0 tel que f (x) < 0 et y > 0 tel que f (y) > 0,
d’après le théorème des valeurs intermédiaires, il existe z ∈]x, y[ tel que
f (z) = 0. Donc f s’annule. Les polynômes de degré impair vérifient les
propriétés des limites, donc s’annulent. Ceci est faux, en général, pour les
polynômes de degré pair, par exemple regardez f (x) = x2 + 1.
Correction 873. Comme f (x)2 = 1 alors f (x) = ±1. (Atttention ! Cela ne
veut pas dire que la fonction est constante égale à 1 ou −1.) Suposons, par
exemple, qu’il existe x tel que f (x) = +1. Montrons que f est constante égale
à +1. S’il existe y 6= x tel que f (y) = −1 alors f est positive en x, négative
en y et continue sur I. Donc, par le théorème des valeurs intermédiaires, il
existe z entre x et y tel que f (z) = 0, ce qui contredit f (z)2 = 1. Donc f est
constante égale à +1.
Correction 874. Notons ` la limite de f en +∞ :
554
Correction 881. 1. Soit f (0) = 0 et c’est fini, on a trouver le point fixe !
Soit f (0) n’est pas nul. Donc f (0) > 0 et 0 ∈ E. Donc E n’est pas vide.
2. Maintenant E est un partie de [0, 1] non vide donc sup E existe et est
fini. Notons c = sup E ∈ [0, 1]. Nous allons montrer que c est un point
fixe.
3. Soit (xn ) une suite de E telle que xn → c et xn ≤ c. Une telle suite existe
d’après les propriétés de c = sup E. Comme xn ∈ E alors xn < f (xn ).
Et comme f est croissante f (xn ) ≤ f (c). Donc pour tout n, xn < f (c) ;
comme xn → c alors à la limite nous avons c ≤ f (c).
4. Soit (yn ) une suite telle que yn → c, yn ≤ c et telle que f (yn ) ≤ yn .
Une telle suite existe car sinon ` ne serait pas égal à sup E. Nous avons
f (c) ≤ f (yn ) ≤ yn et donc à la limite f (c) ≤ c.
Nous concluons donc que c ≤ f (c) ≤ c, donc f (c) = c et c est un point
fixe de f .
555
∀ε > 0, ∃n ∈ N, f (x0 ) − ε ≤ f (an ) ≤ f (x0 ), ce qui implique que
f (x0 ) = supa<x<b f (x).
– si x0 = b on obtient le résultat de manière identique en considérant
la suite bn = b − 1/n.
– si a < x0 < b : f (x0 ) est majoré par le sup de f sur ]a, b[, donc
556
3. f est définie et continue sur R \ {−1, 1}.
1 2 1+x−2 −1 + x −1
f (x) = − 2
= = == .
1−x 1−x (1 − x)(1 + x) (1 − x)(1 + x) (1 + x)
1
∀n ∈ N f( x) = f (x).
2n
Notons (un ) la suite définie par un = 21n x alors un → 0 quand n → +∞. Par
la continuité de f en 0 nous savons alors que : f (un ) → f (0) quand n → +∞.
Mais f (un ) = f ( 21n x) = f (x), donc (f (un ))n est une suite constante égale à
f (x), et donc la limite de cette suite est f (x) ! Donc f (x) = f (0). Comme ce
raisonnement est valable pour tout x ∈ R nous venons de montrer que f est
une fonction constante.
557
Appliquons ceci sur un exemple :
√ √
1 + xm − 1 − xm
f (x) =
√ xn √ √ √
( 1 + xm − 1 − xm )(( 1 + xm + 1 − xm ))
= √ √
xn ( 1 + xm + 1 − xm )
1 + xm − (1 − xm )
= n √ √
x ( 1 + xm + 1 − xm )
2xm
= n √ √
x ( 1 + xm + 1 − xm )
2xm−n
=√ √
1 + xm + 1 − xm
Et nous avons
2
lim √ √ = 1.
x→0 1 + xm + 1 − xm
Donc l’étude de la limite de f en 0 est la même que celle de la fonction
x 7→ xm−n .
Distinguons plusieurs cas pour la limite de f en 0.
– Si m > n alors xm−n et donc f (x) tend vers 0.
– Si m = n alors xm−n et f (x) vers 1.
1
– Si m < n alors xm−n = xn−m = x1k avec k = n − m un exposant positif. Si k
est pair alors les limites à droite et à gauche de x1k sont +∞. Pour k impair
la limite à droite vaut +∞ et la limite à gauche vaut −∞. Conclusion pour
k = n − m > 0 pair, la limite de f en 0 vaut +∞ et pour k = n − m > 0
impair f n’a pas de limite en 0 car les limites à droite et à gauche ne sont
pas égales.
∀n ∈ N ∀x ∈ R f (x + np) = f (x).
558
2. Soit f : R −→ R une fonction croissante et majorée par M ∈ R. Notons
∀x ≥ x0 f (x) ≥ f (x0 ) = y0 ≥ ` − ε.
∀x ∈ R f (x) ≤ `.
∀x ≥ x0 ` − ε ≤ f (x) ≤ `.
Correction 932. 1. −∞
2. 0
3. +∞
4. +∞
3
5. 2
6. −∞
7. 0
8. 0
559
9. 0
10. 0
11. −2
12. −∞
13. 1
14. e4
15. 1
16. e
17. e
18. 0
19. 0
20. 0
Correction 937. 1. Montrons d’abord que la limite de
xk − α
f (x) =
x−α
en α est kαk−1 . Un calcul montre que f (x) = xk−1 + αxk−2 + α2 xk−3 +
· · · + αk−1 , et donc la limite en x = α est kαk−1 . Une autre méthode
consiste à dire que f (x) est la taux d’accroissement de la fonction xk ,
et donc la limite de f en α est exactement la valeur de la dérivée de
xk en α, soit kαk−1 . Ayant fait ceci revenons à la limite de l’exercice :
comme
xn+1 − αn+1 xn+1 − αn+1 x−α
= × .
xn − α n x−α xn − α n
Le premier terme du produit tend vers (n + 1)αn et le second terme,
étant l’inverse d’un taux d’accroissement, tend vers 1/(nαn−1 ). Donc
la limite cherchée est
(n + 1)αn n+1
n−1
= α.
nα n
1−cos x
2. La fonction s’écrit aussi f (x) = cos x(cos 2x−cos x)
. Or cos 2x = 2 cos2 x−1.
Posons u = cos x, alors
1−u 1
f (x) = =
u(2u2− u − 1) u(−1 − 2u)
Lorsque x tend vers 0, u = cos x tend vers 1, et donc f (x) tend vers
− 31 .
560
3.
√ √ √ √
r q p q p
q
√ √ ( x + x + x − x)( x + x + x − x)
x+ x+ x− x=
√ √
q p
x+ x+ x+ x
p √
x+ x
=q p √ √
x+ x+ x x
q
1 + √1x
=q √ √
x+ x
1+ x
+1
√ √
x+ x
Quand x → +∞ alors √1 → 0 et → 0, donc la limite recherchée
x x
est √12 .
4. La fonction s’écrit
√ √
√ √ √ x− α
x− α− x−α √
x−α
−1
f (x) = √ √ = √ .
x−α x+α x+α
√ √
x− α
Notons g(x) = √
x−α
alors à l’aide de l’expression conjuguée
√
x−α x−α
g(x) = √ √ √ =√ √ .
( x − α)( x + α) x+ α
g(x)−1
Donc g(x) tend vers 0 quand x → α+ . Et maintenant f (x) = √
x+α
tend vers − √12α .
5. Pour tout réel y nous avons la double inégalité y − 1 ≤ E(y) ≤ y, donc
y−1
y
≤ E(y)
y
≤ 1. On en déduit que lorsque y tend vers +∞ (ou −∞)
E(y)
alors y
tend 1. En posant y = 1/x, et en faisant tendre x vers 0,
E(y)
alors xE( x1 ) = y
tend vers 1.
6.
ex − e2 ex − e2 x−2 ex − e2 1
= × = × .
x2 + x − 6 x−2 x2 + x − 6 x−2 x+3
x
−e 2
La limite de ex−2 en 2 vaut e2 (c’est la taux d’accroissement de la
2
fonction ex ), la limite voulue est e5 .
561
7. En calculant les valeurs de f en 2kπ et en 2kπ + π2 on prouve que f
n’a pas de limite en +∞ pour α ≥ 4. Reste le cas α < 4. Il existe β tel
que α < β < 4.
x4 x4−β
f (x) = = .
1 + xα sin2 x 1
xβ
+ xα
xβ
sin2 x
α
Le numérateur tend +∞ car 4−β > 0. x1β tend vers 0 ainsi que xxβ sin2 x
(car β > α et sin2 x est bornée par 1). Donc le dénominateur tend vers
0 (par valeur positive). La limite est donc de type +∞/0+ (qui n’est
pas indéterminée !) et vaut donc +∞.
2
Correction 943. Réponse : 3
sup f (x) = 1.
x∈R
Correction 963.
√
3
√
lim x3 + 1 − x2 + x + 1 = −1/2.
x→∞
562
sin(x) ln(1 + x2 )
Correction 964. 1. lim = 0.
x→0 x tan(x)
ln(1 + sin(x))
2. lim = 1/6.
x→0 tan(6 x)
−1 −1
3. lim (ln(e + x))x = ee .
x→0
x−1
4. lim ln(1 + e−x ) = e−1 .
x→∞
2
Correction 966. 1. 3
√
2
2. 8 x3
a3
3. b3
4. −1
√
2
5. − 4
1 2
6. 2
x
− 32 − π4
7. +x
√
8. e
1
9. π
10. 1
11. x
Correction 968. 1. La fonction f1 est dérivable en dehors de x = 0. Pour
savoir si f1 est dérivable en 0 regardons le taux d’accroissement :
f1 (x) − f1 (0) 1
= x cos .
x−0 x
Mais x cos(1/x) tend vers 0 (si x → 0) car | cos 1/x| ≤ 1. Donc le taux
d’accroissement tend vers 0. Donc f1 est dérivable en 0 et f10 (0) = 0.
2. Encore une fois f2 est dérivable en dehors de 0. Le taux d’accroissement
en x = 0 est :
f2 (x) − f2 (0) sin x 1
= sin
x−0 x x
sin x
Nous savons que x → 1 et que sin 1/x n’a pas de limite quand x →
0. Donc le taux d’accroissement n’a pas de limite, donc f2 n’est pas
dérivable en 0.
3. La fonction f3 s’écrit :
|x||x − 1|
f3 (x) = .
x−1
563
– Donc pour x ≤ 1 on a f3 (x) = x, pour 0 ≤ x < 1 on f3 (x) = −x.
Pour x < 0 on a f3 (x) = x.
– La fonction f3 est définie, continue et dérivable sur R \ {0, 1}.
– La fonction f3 n’est pas continue en 1, en effet limx→1+ f3 (x) = +1
et limx→1− f3 (x) = −1. Donc la fonction n’est pas dérivable en 1.
– La fonction f3 est continue en 0. Le taux d’accroissement pour x > 0
est
f3 (x) − f3 (0) −x
= = −1
x−0 x
et pour x < 0,
f3 (x) − f3 (0) x
= = +1.
x−0 x
Donc le taux d’accroissement n’a pas de limite en 0 et donc f3 n’est
pas dérivable en 0.
1
2a + b = .
2
Le seul couple (a, b) solution des deux équations est (a = 12 , b = − 21 ).
Correction 971. 1. Selon que n ≡ 0[4], 1[4], 2[4], 3[4] alors f (n) (x) vaut
respectivement sin x, cos x, − sin x, − cos x.
564
2. La dérivée de sin2 x est 2 sin x cos x = sin 2x. Et donc les dérivées
suivantes seront : 2 cos 2x, −4 cos 2x, 8 sin 2x, 16 cos 2x,... Et selon que
n ≡ 1[4], 2[4], 3[4], 0[4], alors g (n) (x) vaut respectivement 2n−1 sin 2x,
2n−1 cos 2x, −2n−1 sin 2x, −2n−1 cos 2x.
3. sin(x)3 + cos(x)3 = − 41 sin(3x) + 34 sin(x) + 14 cos(3x) + 34 cos(x) et on
dérive...
565
successivement croissante-décroissante-croissante ou bien décroissante-
croissante-décroissante. Et donc Pn s’annule au plus trois fois.
Correction 995. Comme f 0 est dérivable, elle est continue. Comme f s’an-
nulle n + 1 fois, f 0 change de signe (au moins) n + 1 fois donc s’annulle (au
moins) n fois. On peut bien sûr recommencer, le résultat en découle.
566
alors, par le théorème des accroissements finis sur [0, c] il existe d ∈]0, c[
tel que g(c) − g(0) = g 0 (d)(c − 0), soit ec − 1 = ed c. Donc ex − 1 − x =
f (x) = (ec − 1)x = ed cx. Comme d ≤ c ≤ x, alors ex − 1 − x ≤ ex x2 .
Cela donne une inégalité, mais il manque un facteur 1/2.
2. Nous allons obtenir l’inégalité par application du théorème de Rolle.
2
Soit maintenant f (t) = et −1−t−k t2 . Nous avons f (0) = 0, x > 0 étant
fixé, nous choisisons k tel que f (x) = 0, (un tel k existe car ex −1−x > 0
et x2 > 0). Comme f (0) = 0 = f (x) alors par Rolle il existe c ∈]0, x[
tel que f 0 (c) = 0. Mais f 0 (t) = et − t − kt, donc f 0 (0) = 0. Maintenant
f 0 (0) = 0 = f 0 (c) donc il existe (par Rolle toujours !) d ∈]0, c[ tel
que f 00 (d) = 0. Or f 00 (t) = et − k, donc f 00 (d) = 0 donne k = ed . Ainsi
2 2
f (x) = 0 devient ex −1−x = ed x2 . Comme d ≤ x alors ex −1−x ≤ ex x2 .
567
n
1 1 X 1 1
2. La propriété lim ε = 0 n’implique pas que lim ε =
n→∞ n + k n+k n→∞ n+k n+k
k=0
n
X 1
0. Par exemple... lim = log (2).
n→∞
k=0
n+k
f (x) − f (c)
Correction 1010. 1. ε(x) = − f 0 (c). Comme f est conti-
x−c
nue, ε est continue sur ]a, b[−{c} et la continuité en c de ε équivaut à
la dérivabilité de f en c. L’unicité est évidente.
1 1 1
2. Pour tout n ≥ 1, Sn+1 − Sn = + − < 0 (par exemple
2n + 2 2n + 1 n
1 1 1 1 1 1 1
parce que < et < donc + < 2× )
2n + 2 2n 2n + 1 2n 2n + 2 2n + 1 2n
donc la suite (Sn )n≥1 est décroissante. Elle est minorée (par 0) donc elle
converge.
1 1 1 1
3. Pour tout 0 ≤ k ≤ n, ≤ ≤ donc (n + 1) × ≤ Sn ≤
2n n+k n 2n
1 1
(n + 1) × d’où, en passant à la limite, l’inégalité ≤ S ≤ 1.
n 2
4. Soit ε l’application de ]−1, 1[ à valeurs dans R telle que f (x) = f 0 (0)x+
ε(x). Pour tous n, k ∈ N, n > 0, on a l’égalité :
1 1 1 1
0
f = f (0) + ε
n+k n+k n+k n+k
n
0
X 1 1
donc σn (f ) − f (0)Sn = ε . Comme, pour tout k ≥ 0,
k=0
n+k n+k
1 1
on a ≤ , on en déduit les inégalités :
n+k n
n
0 1 X 1 n + 1 1
|σn (f ) − f (0)Sn | ≤ ε ≤ max ε .
n k=0 n+k n 0≤k≤n n+k
1
Comme max ε ≤ sup |ε(x)|, cette quantité converge vers 0
0≤k≤n n+k 1
x∈[0, n ]
lorsque n tend vers l’infini (puisque ε est continue et s’annulle en 0).
1 n + k + 1
5. Des égalités log 1 + = log = log (n + k + 1) − log (n + k)
n+k n+k
on déduit que :
2n + 1 1
σn (f ) = log (2n + 1) − log (n) = log = log 2 + .
n n
568
Comme la fonction logarithme est continue, (σn (f ))n≥1 converge vers
log (2) lorsque n tend vers l’infini. Ainsi S = log (2).
6. Par les deux questions qui précédent il est immédiat que lim σn = log (2).
n→∞
7. Soit f :] − 1, 1[→ R une application continue, dérivable en 0 et telle
que f (0) = 0. Soit ε l’application de ] − 1, 1[ à valeurs dans R telle que
f (x) = f 0 (0)x + ε(x).
On pose, pour tous n, k ∈ N, n > 0 :
pn pn
X 1 X 1
σn (p, f ) = f et Sn,p = .
k=0
n+k k=0
n+k
1 1 1 1
Pour tous n, k ∈ N, n > 0 on a l’égalité : f = f 0 (0) + ε
n+k n+k n+k n+k
d’où
pn
0 1 X 1 pn + 1 1
|σn (p, f ) − f (0)Sn,p | ≤ ε ≤ sup ε
n k=0 n+k n x∈[0, 1 ] n + k
n
Correction 1014. f 0 (x) = 2(1 − k)3 x + 3(1 + k)x2 , f 00 (x) = 2(1 − k)2 + 6(1 +
k)x. Nous avons f 0 (0) = 0 et f 00 (0) = 2(1 − k)3 . Donc si k 6= 1 alors 0 est un
extremum local. Si k = 1 alors f (x) = 2x3 et 0 n’est pas un extremum local.
Correction 1019. f 0 (x) = 4x3 − 3x2 = x2 (4x − 3) donc les extremums sont
dans {0, 43 }. Comme f 00 (x) = 12x2 −6x = 6x(2x−1). Alors f 00 ne s’annule pas
en 43 donc 43 donne un extremum (minimum absolu). Par contre f 00 (0) = 0 et
f 000 (0) 6= 0 donc 0 est un point d’inflexion qui n’est pas un extremum (même
pas relatif, pensez à x3 ).
Correction 1020. 1. fλ0 (x) = λex + 2x, fλ00 (x) = λex + 2. Les points
d’inflexions sont les racines de fλ00 , donc si λ ≥ 0 il n’y a pas de point
d’inflexion, si λ < 0 alors il y a un point d’inflexion en xλ = ln(−2/λ).
569
2. Si λ ≥ 0 alors fλ00 est toujours strictement positive, donc fλ0 est stricte-
ment croissante, en −∞ fλ0 est négative, en +∞ fλ0 est positive donc
il existe un unique réel yλ tel que fλ0 (yλ ) = 0. fλ est décroissante sur
] − ∞, yλ ] et croissante sur [yλ , +∞[. Et en yλ nous avons un extremum
absolu.
3. Nous supposons λ < 0. Alors fλ00 s’annule seulement en xλ . fλ0 est crois-
sante sur ]−∞, xλ ] et décroissante sur [xλ , +∞[. Donc fλ0 est des racines
si et seulement si f 0 (xλ ) ≥ 0. Or f 0 (xλ ) = −2 + 2xλ .
(a) Si λ = −2/e alors fλ0 (xλ ) = 0. comme fλ00 (xλ ) = 0. et fλ000 ne
s’annule pas. Alors xλ n’est pas un extremum local.
(b) Si λ > −2/e alors fλ0 (xλ ) < 0 donc fλ0 est négative donc f est
strictement décroissante. Il n’y a pas d’extremum local.
(c) Si −2/e < λ < 0 alors fλ0 (xλ ) > 0. Donc fλ0 s’annule en deux
points, une fois sur ] − ∞, xλ [ et une sur ]xλ , +∞[. Ce sont des
extremums locaux (minimum et maximum respectivement).
570
en passant à la limite dans (∗) que
f (x) − f (a)
lim− = `.
x→b g(x) − g(a)
Ce résultat est connu sous le nom de “Théorème de l’Hôpital”.
√
3. Considérons les deux fonctions f (x) = Arccos x et g(x) = x2 − 1
pour x ∈ [0, 1]. Il est clair que ces fonctions
√ sont continues sur [0, 1]
0 2 0
et dérivables sur ]0, 1[ et que f (x) = −1/ x − 1 et que g (x) = −x/
√
x2 − 1 6= 0 pour tout x ∈]0, 1[. En appliquant les résultats de la
question 2, on en déduit que
Arccos x
lim− √ = 1.
x→1 x2 − 1
Correction 1025. 1. (a) Il est clair que la fonction f est dérivable sur
R+ puisque c’est une fonction rationnelle sans pôle dans cet inter-
valle. De plus d’après la formule de la dérivée d’un quotient, on
obtient
n(xn − 1)
f 0 (x) = , x ≥ 0.
(1 + x)n+1
(b) Il résulte clairement de l’expression précédente que f 0 (x) est du
signe de xn+1 − 1 sur R+ . Par conséquent on obtient : f 0 (x) ≤ 0
pour 0 ≤ x ≤ 1 et f 0 (x) ≥ 0 pour x ≥ 1. Il en résulte que f
est décroissante sur [0, 1] et croissante sur [1, +∞[ et par suite
f atteint son minimum sur R+ au point 1 et ce minimum vaut
f (1) = 21−n .
2. (a) Il résulte de la question 1.b que f (x) ≥ f (1) pour tout x ∈ R+ et
donc
(1 + x)n ≤ 2n−1 (1 + xn ), ∀x ∈ R+ .
(b) En appliquant l’inégalité précédente avec x = b/a, on en déduit
immédiatement l’inégalité requise.
Correction 1026. 1. f est dérivable sur R∗+ en tant que composée de
fonctions dérivables, et sur R∗− car elle est nulle sur cet intervalle ;
étudions donc la dérivabilité en 0.
On a (
f (t) − f (0) e1/t /t si t < 0
=
t 0 si t ≥ 0
or e1/t /t tend vers 0 quand t tend vers 0 par valeurs négatives. Donc f
est dérivable à gauche et à droite en 0 et ces dérivées sont identiques,
donc f est dérivable et f 0 (0) = 0.
571
2. On a (
−e1/t /t2 si t < 0
f 0 (t) =
0 si t ≥ 0
donc le taux d’accroissement de f 0 au voisinage de 0 est
(
f 0 (t) − f 0 (0) −e1/t /t3 si t < 0
=
t 0 si t ≥ 0
4. Sur R∗− et sur R∗+ f est indéfiniment dérivable, donc il suffit d’étudier
ce qui se passe en 0.
Montrons par récurrence que f est indéfiniment dérivable en 0, et que
∀n ∈ N, f (n) = 0. On sait que c’est vrai au rang 1. Supposons que f est
n-fois dérivable, et que f (n) = 0. Alors le taux d’accroissement de f (n)
en 0 est :
(
f (n) (t) − f (n) (0) Pn (t)e1/t /t2n si t < 0
=
t 0 si t ≥ 0
572
1 1 1
1. ln(cos x) = − x2 − x4 − x6 + o x6 .
Correction 1033.
2 12 45
1 3 2 5 17 7
x + o x7 .
2. tan x = x + x + x +
3 15 315
1 1 55 7
sin(tan x) = x + x3 − x5 − x + o x7 .
3.
6 40 1008
11
(ln(1 + x))2 = x2 − x3 + x4 + o x4 .
4.
12
1 2
exp(sin x) = 1 + x + x + o x3 .
5.
6 6 6
2
6. sin x = x + o x .
Correction 1035.
arctan(x) − sin(x)
lim = −1.
x→0 tan(x) − arcsin(x)
Correction 1036.
1 1 1
1. ln cos x = − x2 − x4 − x6 + o x7 .
2 12 45
arctan(x) − x 11 2
= 2 − x + o x3 .
2.
sin(x) − x 10
1
3. ln(tan(1/2 x + 1/4 π)) = x + x3 + o x4 .
6
√
π π 2 2 π 3 π 3
4. ln sin x = ln(1/2 2) + x − − x − + x− +o x− .
4 4 3 4 4
√3
√
3 1 1
5. x3 + x − x3 − x = 2/3 + o( 4 ).
x x
1 ln(1+x) 11 2 7
ex3 + o x3 .
6. (1 + x) x = e x = e − 1/2 ex + ex −
24 16
√
√ √
q
2
7. x x2 + x4 + 1 − x 2 = 1/8 2 + o(x−5 ).
x
Correction 1044.
ex − cos(x) − x
lim = 1.
x→0 x2
x3 arctan(x) − x4
lim = 0.
x→0 cos(x2 ) − 1
Correction 1058. 1. La fonction g est définie en x sauf si sin(x) = 0 ou
x = 0. Son domaine de définition est donc R − {kπ, k ∈ Z}.
573
2. On peut prolonger g en une fonction continue en 0 si et seulement si
elle y admet une limite. Elle est dérivable en ce point si et seulement
si elle y admet un développement limité à l’ordre 1. Toutefois, comme
l’énoncé demande la position du graphe de g par rapport à sa tangente
en 0, nous allons calculer directement le développement limité à l’ordre
2 de g en 0.
x3 x5
Le développement limité en 0 à l’ordre 5 de arctan x = x − + +
3 5
x5 ε1 (x).
x3 x5 x5 13x7
Or sin x = x− + +x5 ε2 (x). Donc sin3 x = x3 − + +x7 ε3 (x)
3! 5! 2 120
1 1 x2 9x4
et = (1 + + + x4 ε4 (x)). On en déduit que :
sin3 x x3 2 40
arctan x 1 1 x3 31x5 5 1 1 31x2
− = (x+ + +x ε 5 (x))− = + +x2 ε5 (x).
(sin x)3 x2 x3 6 120 x2 6 120
Ainsi on peut prolonger g en une fonction continue en 0 en posant
1
g(0) = . La fonction obtenue est dérivable en 0 et sa dérivée est nulle.
6
1
La tangente en 0 à son graphe est la droite d’équation y = . Enfin le
6
graphe de g est au-dessus de cette droite au voisinage de 0.
Maintenant l’angle α ∈ [0, π2 [ et la fonction tan est croissante sur cet in-
tervalle, donc maximiser α est équivalent à maximiser tan α. Étudions la
sx
fonction f (x) = x2 +p(p+s) définie sur x ∈ [0, +∞[. Après calculs f 0 ne s’an-
p
nule qu’en x0 = p(p + s) qui donne le maximum de fp(en 0 et +∞ l’angle
est nul). Donc la distance optimiale de vision est x0 = p(p + s).
En complément on peut calculer l’angle maximum α0 correspondant : par la
relation tan α0 = f (x0 ) = √ s , on obtient α0 = arctan √ s .
2 p(p+s) 2 p(p+s)
574
a 0
Correction 1068. 1. Soit f (a) = Arcsin a − √1−a 2 sur ]0, 1[, f (a) ≥ 0
575
2. Notons X = ex , l’équation devient
ex + e−x 1 1
f (X) = = (X + ).
2 2 X
Comme la fonction exponentielle est une bijection de R sur ]0, +∞[,
alors l’unique façon de définir f sur ]0, +∞[ est par la formule f (t) =
1
2
(t + 1t ).
3. Comme ex est toujours non nul, alors f peut prendre n’importe quelle
valeur en 0. f (0) = c ∈ R et f (t) = 12 (t + 1t ) pour t > 0. Il y a une
infinité de solutions. Mais aucune de ces solutions n’est continue car la
limite de f (t) quand t > 0 et t → 0 est +∞.
Correction 1081. Réponses :
1. +∞ ;
2. ln 2.
y π
Correction 1086. Soit x = ln tan 2
+ 4
.
1.
y π 1
e +x 1 tan + + tan( y2 + π4 )
ex
2 4 1 1 1
ch x = = = y π
y π
= π =
2 2 2 sin 2
+ 4
cos 2
+ 4
sin(y + 2 ) cos(y
2. De même sh x = tan y.
3. th x = sin y.
Correction 1095. 1. Soit f (x) = ln(1 + x) − x + x2 /2 alors f 0 (x) =
1 x 2
1+x
− 1 + x = 1+x > 0. Donc f est strictement croissante sur [0, +∞[
et comme f (0) = 0 alors f (x) > f (0) = 0 pour x > 0. Ce qui donne
l’inégalité recherchée.
2. De même avec g(x) = ex − x − 1, g 0 (x) = ex − 1. Sur [0, +∞[ g 0 (x) ≥ 0
et g est croissante sur ] − ∞, 0], g 0 (x) ≤ 0 et g est décroissante. Comme
g(0) = 0 alors pour tout x ∈ R g(x) ≥ 0.
Correction 1098.
ln x ln y
xy = y x ⇔ ey ln x = ex ln y ⇔ y ln x = x ln y ⇔ =
x y
ln x
(la fonction exponentielle est bijective). Etudions la fonction f (x) = x
sur
[1, +∞[.
1 − ln x
f 0 (x) = > 0,
x2
576
donc f est croissante sur [1, e] et décroissante sur [e, +∞[. Donc pour z ∈
]0, f (e) = 1/e[, l’équation f (x) = z a exactement deux solutions, une dans
]1, e[ et une dans ]e, +∞[.
Revenons à l’équation xy = y x équivalente à f (x) = f (y). Prenons y un
entier, si y = 1 alors f (y) = z = 0 on doit donc résoude f (x) = 0 alors
x = 1 ; si y = 2 alors il faut résoudre l’équation f (x) = ln22 ∈]0, 1/e[. Alors
d’après l’étude précédente, il existe deux solutions une sur ]0, e[ qui est x = 2
( !) et une sur ]e, +∞[ qui est 4, en effet ln44 = ln22 . Soit 22 = 22 et 24 = 42 .
Si y ≥ 3 alors y > e donc il y a une solution x de l’équation g(y) = g(y) dans
]e, +∞ qui x = y, et une solution dans l’intervalle ]1, e[. Mais comme x est
un entier alors x = 2, cas que nous avons déjà étudié.
Conclusion les couples d’entiers qui vérifient l’équation xy = y x sont les
couples (x, y = x) et les couples (2, 4) et (4, 2).
R3
Correction 1126. 1. On trouve 0 f (t)dt = +3. Il faut tout d’abord
tracer le graphe de cette fonction. Ensuite la valeur d’une intégrale ne
dépend pas de la valeur de la fonction en un point, c’est-à-dire ici les
valeurs en x = 0, x = 1, x = 2 n’ontR aucune influence sur l’intégrale.
3
Ensuite on revient à la définition de 0 f (t)dt : pour la subdivision de
[0, 3] définie par {x0 = 0, x1 = 1, x2 = 2, x3 = 3}, on trouve la valeur de
l’intégrale (ici le sup et l’inf sont atteint et égaux pour cette subdivision
et toute subdivision plus fine).
2. C’est la même chose, mais au lieu d’aller jusqu’à 3 on s’arrête à x, on
trouve
x
si 0 6 x 6 1
F (x) = 3 − 2x si 1 < x 6 2
−9 + 4x si 2 < x 6 3.
Correction
R1 1127. 1. En utilisant les sommesP de Riemann, on sait que
n−1 1 k
0P
f (x)dx est la limite (quand n → +∞) de k=0 n f ( n ). Notons Sn =
1 n−1 k 1
P n−1 k 1
P n−1 1 n(n−1)
n k=0 f ( n ). Alors Sn = n k=0 n = n2 k=0 k = n2 2
. On a
n(n−1)
utilisé que la somme des entiers de 0 à n − 1 vaut 2 . Donc Sn tend
R1
vers 21 . Donc 0 f (x)dx = 12 .
R2 Pn−1
2. Même travail : 1 g(x)dx est la limite de Sn0 = 2−1 n
2−1
k=0 g(1 + k n ) =
1
P n−1 k 2 1
P n−1 k k 2
n k=0 (1 + n ) = n k=0 (1 + 2 n + n2 ). En séparant la somme en trois
577
Pn−1 Pn−1 2
nous obtenons : Sn0 = n1 (n + n2 k=0 k + n12 k=0 k ) = 1 + n22 n(n−1)
2
+
1 (n−1)n(2n−1) 0 1 7
. Donc à la limite on trouve Sn → 1 + 1 + 3 = 3 . Donc
Rn32 6
1
g(x)dx = 7/3. Remarque : on a utilisé que la somme des carrés des
entiers de 0 à n − 1 est (n−1)n(2n−1)
6
.
Rx
3. Même chose pour 0 h(t)dt qui est la limite de Sn00 = nx n−1 kx
P
k=0 g( n ) =
x
P n−1 kx x
Pn−1 x k
k=0 e
n =
k=0 (e ) . Cette dernière somme est la somme d’une
n
n n x x
n n x
suite géométrique, donc Sn00 = nx 1−(e nx) = nx 1−enx = (1 − ex ) n nx qui
1−e 1−e 1−e
tend vers ex − 1. Pour x
obtenir cette dernière limite on remarque qu’en
x 1−eu
posant u = n on a n
x =
u
qui tend vers −1 lorsque u → 0 (ce qui
1−e n
est équivalent à n → +∞).
Rπ
Correction 1128. 1. On calcul d’abord 02 eit dt. Par le théorème de
Riemann-Darboux c’est la limite de
n−1
X
Sn = (xk+1 − xk ) · f (xk ).
k=0
kπ
Pour xk = 2n
(on obtient en fait un somme de Riemann) :
n−1 n−1
π X ikπ π X iπ k
Sn = e 2n = (e 2n ) .
2n k=0 2n k=0
π
Ce qui est une somme géométrique de somme Sn = (1 − i) 2ni 2n π . La
1−e
π
limite de ce taux d’accroissement est 1 + i (en posant u = 2n et en
iu Rπ
remarquant que e u−1 → i quand u → 0). Donc 02 eit dt = 1 + i.
Rπ Rπ
Mais eit = cos t + i sin t donc 02 cos t dt + 02 sin t dt = 1 + i. Par
Rπ
identification des parties réelles et imaginaires on trouve : 02 cos t dt =
Rπ
1 et 02 sin t dt = 1.
2. On veut xk = aq k ce qui donne bien x0 = a, mais il faut aussi xn = b
1
donc aq n = b, donc q n = ab soit q = ( ab ) n . Nous cherchons la limite de
Sn0 = n−1
P
k=0 (xk+1 − xk ) · g(xk ). Il est n’est pas trop dur de montrer que
Sn0 = n(q − 1). Pour trouver la limite quand n → +∞ c’est plus délicat
1 1 b
car q dépend de n : Sn0 = n(q − 1) = n(( ab ) n − 1) = n(e n ln a − 1). En
posant u = n1 et en remarquant que l’on obtient un taux d’accroissement
b Rb
on calcule : Sn0 = u1 (eu ln a − 1) → ln ab = ln b − ln a. Donc a dtt =
ln b − ln a.
578
3. À l’aide des sommes géométrique est des taux d’accroissement on trouve
Z b
eαb − eαa
αt dt = .
a α
Correction 1129. 1. Oui.
2. Non.
3. Non.
4. Non.
Correction 1130. 1. Écrivons la continuité de f en x0 avec ε = f (x2 0 ) >
0 : il existe δ > 0 tel que pour tout t ∈ [x0 − δ, x0 + δ] on ait |f (t) −
f (x0 )| 6 ε. Avec notre choix de ε cela donne pour t ∈ [x0 −δ, x0 +δ] que
Rb
f (t) > f (x2 0 ) . Pour évaluer a f (t) dt nous la coupons en trois morceaux
par linéarité de l’intégrale :
Z b Z x0 −δ Z x0 +δ Z b
f (t) dt = f (t)dt + f (t)dt + f (t)dt.
a a x0 −δ x0 +δ
R x −δ
Comme f est positive alors par positivité de l’intégrale a 0 f (t)dt > 0
Rb
et x0 +δ f (t)dt > 0. Pour le terme du milieu on a f (t) > f (x2 0 ) donc
R x0 +δ R x0 +δ f (x0 )
x0 −δ
f (t)dt > x0 −δ 2
dt = 2δ f (x2 0 ) . (pour la dernière équation on
calcule juste l’intégrale d’une fonction constante !). Le bilan de tout
Rb
cela est que a f (t) dt > 2δ f (x2 0 ) > 0.
Donc pour une fonction continue Rb et positive f , si elle est strictement
positive en un point alors a f (t) dt > 0. Par contraposition pour une
Rb
fonction continue et positive si a f (t) dt = 0 alors f est identiquement
nulle.
2. Soit f est tout le temps positive, soit elle tout le temps négative, soit
elle change (au moins un fois) de signe. Dans le premier cas f est
identiquement nulle par la première question, dans le second cas c’est
pareil (en appliquant la première question à −f ). Pour le troisième cas
c’est le théorème des valeurs intermédiaires que affirme qu’il existe c
tel que f (c) = 0.
R1 R1
3. Posons g(t) = f (t) − t. Alors 0 g(t)dt = 0 f (t)dt − 21 = 0. Donc
par la question précédente, g étant continue, il existe d ∈ [0, 1] tel que
g(d) = 0, ce qui est équivalent à f (d) = d.
R b (t)n
Correction 1131. Notons I = a fm n dt. Comme f (t) 6 m pour tout t ∈
1
[a, b] alors I 6 1. Ceci implique que limn→+∞ I n 6 1. Fixons α > 0 (aussi
579
petit que l’on veut). Comme f est continue et m est sa borne supérieure sur
[a, b] alors il existe un intervalle [x, y], (x < y), sur le quel f (t) > m − α.
Comme f est positive alors
Z y Z y n
f (t)n (m − α)n
m−α
I> dt > = (y − x)
x mn x mn m
.
1 1 1
Donc I n > (y − x) n m−α m
. Quand n → +∞ on a (y − x) n → 1, donc à la
1
limite nous obtenons limn→+∞ I n > m−α m
.
Comme α est quelconque, nous pouvons le choisir aussi proche de 0 de sorte
1
que m−αm
est aussi proche de 1 que désiré. Donc limn→+∞ I n > 1.
1
En conclusion nous trouvons que limn→+∞ I n = 1 ce qui était l’égalité re-
cherchée.
Correction 1132. Soit α > 0 fixé. Soit 0 < x0 < 1 tel que pour tout
x ∈ [0, x0 ], f (x) 6 1 − α. Ce x0 existe bien car f est strictement croissante
et f (0) = 0, f (1) = 1. Séparons l’intégrale en deux :
Z 1 Z x0 Z 1
n n
f (t)dt = f (t)dt + f n (t)dt
0 0 x0
Z x0 Z 1
n
6 (1 − α) dt + 1n dt
0 x0
n
6 x0 (1 − α) + (1 − x0 )
6 (1 − α)n + (1 − x0 ) car x0 6 1
580
Correction 1134. 1. Commençons plus simplement avec la fonction
Z v(x)
H(x) = f (t)dt.
a
Correction 1135. 1. F est définie sur ]0, 1[∪]1, +∞[. F est continue et
dérivable sur ]0, 1[ et sur ]1, +∞[. Pour vois cela il suffit d’écrire F (x) =
R a dt R x2 dt
x ln t
+ a ln t . La première de ces fonctions est continue et dérivable
R(c’est une primitive), la seconde est la composée de x 7→ x2 avec x 7→
x dt
a ln t
et est donc aussi continue et dérivable. On pourrait même calculer
la dérivée.
2. Notons f (t) = ln1 t et g(t) = t ln1 t . On se place sur ]1, +∞[. Bien évidemment
g(t) 6 f (t), mais nous avons aussi que pour ε > 0 fixé il existe x > 1
tel que pour tout t ∈ [1, x2 ] on ait 1t 6 1 + ε donc sur ]1, x2 ] nous avons
f (t) 6 (1+ε)g(t). Par intégration de l’inégalité g(t) 6 f (t) 6 (1+ε)g(t)
sur [x, x2 ] nous obtenons pour x assez proche de 1 :
581
Il ne reste plus qu’a calculer H(x). En fait g(t) = t ln1 t est la dérivée de
la fonction h(t) = ln(ln t). Donc
Z x2
dt 2
H(x) = = [ln(ln t)]xx = ln(ln(x2 )) − ln(ln x)
x t ln t
2 ln x
= ln(2 ln x) − ln(ln x) = ln
ln x
= ln 2.
582
Nous venons de prouver que wn = ln vn converge vers I = ln 2 − 2 + π2 ,
π
donc vn = exp wn converge vers exp(ln 2 − 2 + π2 ) = 2e 2 −2 . Bilan (vn )
π
a pour limite 2e 2 −2 .
π
Correction 1147. S = .
(1 − λ2 )3/2
√ √
3πa 5π − 9 3 2 5π + 18 3 2
Correction 1148. L = , A1 = a, A2 = a.
2 32 32
Correction 1149. A = 4π 2 Rr, V = 2π 2 Rr2 .
Correction 1177. 1. Sur [0, π2 ] la fonction sinus est positive donc In est
positive. De plus le sin x 6 1 donc la suite (sinn x)n est décroissante.
583
2. Z π
2
In+2 = sin x sinn+1 xdx.
0
584
1 1 x
2. (1+x2 )2
est un élément simple. Primitives : 2
arctan x + 2(1+x2 )
+ k.
x3 2 2 2
3. x2 −4
= x + x−2 + x+2 . Primitives : x2 + ln(x2 − 4)2 + k.
4x 4 8 8
4. = x−2 + (x−2) 2 . Primitives : 4 ln |x − 2| − x−2 + k.
(x−2)2
5. 1
x2 +x+1
est un élément simple. Primitives : √2
3
arctan (2x+1)
√
3
+ k.
√ √
1 1 2√ 1 − 2√
6. (t2 +2t−1)2
= √ 2 + 16(t+1+ 2)
+ √ 2 + 16(t+1− 2)
.
8(t+1+ 2) 8(t+1− 2)
√ √
t+1 2 t+1+√2
Primitives : − 4(t2 +2t−1) + 16 ln t+1− 2 + k.
3t+1
7. (t2 −2t+10)2
est un élément simple.
3 2(t−1) 2
Primitives : − 2(t2 −2t+10) + 9(t2 −2t+10)
+ 27
arctan( t−1
3
) + k.
3t+1
8. t2 −2t+10
est un élément simple. Primitives : 32 ln(t2 −2t+10)+ 34 arctan( t−1
3
)+
k.
1 1
9. t3 +1
= 3(t+1) − 3(t2t−2
−t+1)
. Primitives : 1
3
ln |t + 1| − 1
6
ln(t2 − t + 1) +
1 2t−1
√ arctan( √ ) + k.
3 3
x3 +2 3 1 x2 1
10. (x+1)2
= x − 2 + x+1 + (x+1)2 . Primitives : 2
− 2x + 3 ln |x + 1| − x+1 + k.
x+1 1 1 3 1
11. x(x−2)2
= 4x − 4(x−2) + 2(x−2) 2 . Primitives : 4
ln |x|− 14 ln |x−2|− 2(x−2)
3
+k.
(x2 −1)(x3 +3) x4 3
12. 2x+2x2
= 12 (x3 − x2 + 3) − 2x
3
. Primitives : 8
− x6 + 3x
2
− 32 ln |x| + k.
x2 1 1−x 1−x 3(1−x)
13. (x2 +3)3 (x+1)
= 43 (x+1)
+ 43 (x 2 +3) + 2 2
4 (x +3)2
− 4(x2 +3)3
.
Primitives : − 42 (xx+3 2x−3 1
2 +3)2 − 3.25 (x2 +3) − 27 ln(x
2
+ 3) − √1
3 3 26
arctan( √x3 ) +
1
43
ln |x + 1| + k.
x7 +x3 −4x−1
14. x(x2 +1)2
= x2 − 2 − x1 + xx+4
2 +1 +
x−6
(x2 +1)2
.
3
Primitives : x3 − 2x − ln |x| + 12 ln(1 + x2 ) + arctan x − 6x+1
2(x2 +1)
+ k.
3x4 −9x3 +12x2 −11x+7 1 2 3 1
15. (x−1)3 (x2 +1)
= (x−1) 3 − (x−1)2
+ x−1
− x2 +1
.
1/2 2
Primitives : − (x−1)2 + x−1
+ 3 ln |x − 1| − arctan x + k.
R1
Correction 1179. 1. x21+2 est un élément simple. 0 x2dx+2 = √12 arctan √12 .
1 1/2 1/2 R 1/2 dx
2. Décomposition : 1−x 2 = x+1 − x−1 . Intégrale : −1/2 1−x2
= ln 3.
3. Pas besoin de décomposer R 3 la fraction rationnelle, car 2x + 1 est la
dérivée de x2 + x − 3 ! 2 x22x+1
+x−3
dx = ln 3.
4. On peut évidemment √
décomposer
√
la fraction rationnelle en éléments
x 2/8 2/8
simples : x4 +16 = x2 −2x 2+4 − x2 +2x 2+4 , mais il est bien plus simple de
√ √
R 2 dx R4
faire le changement de variables x2 = u. Alors 0 xx4 +16 = 21 0 u2du+16
=
π
32
.
585
x4 +6x3 −5x2 +3x−7 163 507 565
5. La décomposition de (x−4)3
est x + 18 + x−4 + (x−4) 2 + (x−4)3 ;
2
les primitives sont x2 + 18x − 1014x−3491 2(x−4)2
+ 163 ln |x − 4| + C. Enfin,
R 3 x4 +6x3 −5x2 +3x−7
0 (x−4)3
dx = 5565
32
− 326 ln 2.
4 (x+3)
1
6. Décomposition : x3 −7x+6 1
= 20(x+3) 1
− 4(x−1) 1
+ 5(x−2) . Primitives : 1
ln (x−2) +
20 (x−1)5
R0 dx 1
C, d’où −2 x3 −7x+6 = 10 ln(27/4).
4 3 2
7. Décomposition : 2x +3x +5x x3 +8
+17x+30
= 2x + 3 + x+2 2
+ x23x−1
−2x+4
. Les primi-
tives sont : x + 3x + ln(x + 2) + 2 ln(x − 2x + 4) + 3 arctan x−1
2 2 3 2 √2 √ + C.
3
R 1 2x4 +3x3 +5x2 +17x+30 7 ln 3−3 ln 7 2
Intégrale : −1 dx = 6 + + √ arctan √2 .
x3 +8 2 3 3
4x2 2 1 1 x−1
8. Décomposition : x4 −1 = x2 +1 − x+1 + x−1 . Primitives : ln x+1 +2 arctan x+
R3 2
C, d’où 2 x4x 3
4 −1 dx = ln 2 + 2 arctan 7 .
1
R2 √ √
ce qui donne dx
0 x4 +1
= 4
1
√
2
ln 33+20
17
2
+ 1
√
2 2
π − arctan 2 3 2 .
xn
Correction 1182. 1. Pour x > 0 on a 1+x
6 xn , donc
Z 1 1
n 1 1
In 6 x dx = xn+1 = .
0 n+1 0 n+1
586
R1 R1
2. In + In+1 = 0
xn 1+x
1+x
dx = 0
xn dx = 1
n+1
.
3. Soit Sn = (I0 +I1 )−(I1 +I2 )+(I2 +I3 )−· · ·±(In−1 +In ). Par la question
k+1
précédente nous avons Sn = 1− 12 + 31 − 41 +· · ·± n1 = nk=1 (−1)k . Mais
P
d’autre part cette somme étant télescopique nous avons Sn = I0 ± In .
k+1
Alors la limite de Sn et donc de nk=1 (−1)k
P
(quand n → +∞) est
R 1 dx
donc I0 car In → 0. Un petit calcul montre que I0 = 0 1+x = ln 2.
Donc la somme alternée des entiers converge vers ln 2.
R sin x
Correction 1185. sin x+cos x
dx = 12 (x − ln |cos x + sin x|) + c sur R
R cos x
sin x+cos x
dx = 12 (x + ln |cos x + sin x|) + c sur R (en calculant la somme et
la différence).
Rπ 1
Correction 1186. 02 1+sin x
dx = 1 (changement de variables u = tan x2 ).
R π sin x
2
0 1+sin x
dx = π2 − 1 (utiliser la précédente).
587
14. Multiplier et diviser par cosh x − sinh x, ou passer en ex ; x2 + sinh4 2x −
cosh 2x −2x
4
+ C ou x2 − e 4 + C.
588
∞ −x
√
Z
e
Correction 1203. 1. √ dx est convergente (en fait elle vaut π).
0 x
Z ∞
2. xx dx est divergente.
1
Z ∞√
x sin(x−1 )
3. dx est divergente.
0 ln(1 + x)
Z 2
1 √
4. √ dx = ln(2 + 3).
1 x2 − 1
Z ∞
x5
5. 12
dx = 1/12 π.
0 x +1
Z ∞ √
6. e− x dx = 2.
0
Z ∞
1
7. dx = − ln th(1/2).
1 sinh(x)
π 1
Correction 1214. Réponses : 2
− ln 2, π, (n−1) 2.
589
2. Supposons qu’un tel morphisme existe. Soit J sa matrice pour une
base fixée. Alors J 2 = −In où In est la matrice identité de taille n.
En termes de déterminant nous avons : det(J 2 ) = det In , ce qui s’écrit
(det J)2 = (−1)n . Donc n est pair car (det J)2 est positif.
Correction 1322. Soit
0 a b
0 a
A = −a 0 c , B= .
−a 0
−b −c 0
590
Correction 1366. χA = (−1 − X)(2 − X)2 . Donc A est diagonalisable
ssi dim ker(A − 2I) = 2. Or rg(A − 2I) = 2, donc dim ker(A − 2I) = 1
donc A n’est pas diagonalisable. Cependant, χA est scindé sur R donc A est
triangularisable sur R.n
x
4x+2y+4z=0 x+z=0 1
y
z
∈ ker(A + I) ⇔ −x+4y−z=0 ⇔ y=0 donc ker(A + I) = R 0
−1
−2x−y−2z=0
De
x même, n x+2y+4z=0 x=2y 2
y
z
∈ ker(A − 2I) ⇔ −x+y−z=0 ⇔ z=−y donc ker(A + I) = R 1
−1
−2x−y−5z=0 2
On sait que ker((A − 2I)2 ) est de dimension 2, et que −11 ∈ ker(A − 2I) ⊂
ker((A − 2I)2 ). On cherche donc 2 un deuxième vecteur dans ker((A − 2I)2 ),
linéairement indépendant de −1 1 .
−9 0 −18 2
2 0 0
(A − 2I) = 0 0 0 donc 1 convient. De plus : A 1 = −1
3 =
2 9 0 18 0 0
0
1
−1
+2 1 .
0 1 2 0 −1 0 0
−1
Donc en posant P = −1 0 1 1 , on obtient P
−1 0
AP = 0 2 1 .
0 0 2
591
1 1 1 −1 0 0
−1
2. Par exemple :P = 1 −1 0 , P AP =
0 2 0.
1 0 −1 0 0 2
√ √ √
1/√3 1/ √2 1/√6 −1 0 0
−1
3. Q = 1/√3
−1/ 2 1/ √6 , Q AQ =
0 2 0 et t Q = Q−1
1/ 3 0 −2/ 6 0 0 2
Correction 1403. tra = trA = −1, det a = det A = −6
Pa (X) = X 2 − trX + det a = X 2 + X − 6 = (X − 2)(X + 3).
Donc le spectre est {2, −3}, il est de taille 2 comme l’espace est de dimension
2. D’après le cours, a est diagonalisable et les espaces propres de dimension
1. L’espace propre associé à la valeur propre 2 est l’ensemble des (x, y) tels
que 7x − 10y = 2x ou x = 2y. On peut prendre f~1 = (2, 1) pour base de cet
espace propre. L’espace propre associé à la valeur propre −3 est l’ensemble
des (x, y) tels que 7x − 10y = −3x ou x = y. On peut prendre f~2 = (1, 1)
pour base de cet espace propre. Alors si f = (f~1 , f~2 ) on a
2 1 1 −1 2 0
P = [idE ]ef = , P −1
= [idE ]fe = , D= [a]ff = .
1 1 −1 2 0 −3
250 0 2.250 − (−3)50 −2.250 + 2.(−3)50
D 50
= [a50 ]ff = 50 ,A 50
= [a50 ]ee 50
= PD P −1
=
0 (−3) 250 − (−3)50 −250 + 2.(−3)50
0 0
Donc limn∞ 32n [a2n ]ff
1
= L = , et limn∞ 1
32n
[a2n ]ee = P LP −1 =
0 1
−1 2
.
−1 2
P
Correction 1404. Si X = (xij )1≤i,j≤n ∈ F, il est clair que X =P 1≤i,j≤n xij Fij .
C’est donc une famille génératrice. Elle est indépendante, car si 1≤i,j≤n xij Fij
est la matrice nulle, cela implique que xij = 0 pour tous i et j. C’est donc
une base de F . Elle est de taille n2 , donc F est de dimension n2 . Ensuite, si
D = diag(d1 , . . . , dn ) et si X = (xij )1≤i,j≤n alors le coefficient (i, j) de la ma-
trice Φ(X) = αXD + βDX est (αdj + βdi )xij . Donc Φ(Fij ) = (αdj + βdi )Fij ,
ce qui est dire que Fij est un vecteur propre de Φ pour la valeur propre
αdj +βdi . L’espace F admet donc une base de vecteurs propres de Φ. D’après
le cours, cela entraı̂ne que Φ est diagonalisable. Si on le représente dans la base
de vecteurs propres, le déterminant Qn deQΦn est donc le produit des éléments
diagonaux, c’est Q à direQdet Φ = i=1 j=1 (αdj + βdi ). Plus généralement
det(Φ − λidF ) = ni=1 nj=1 (αdj + βdi − λ).
592
Correction 1405. Notons Dn = det B. Alors D1 = 2 cos θ = sin 2θ
sin θ
et D2 =
2 sin 3θ
4 cos θ − 1 = sin θ . Si n > 2, développons Dn par rapport à la dernière
ligne, en recommencant encore une fois avec un des déterminants d’ordre
n − 1 obtenus. On obtient Dn = 2 cos θDn−1 − Dn−2 . Faisons l’hypothèse de
récurrence que Dk = sin(k+1)θ sin θ
pour k < n. On a vu que c’est vrai pour k = 1
et 2. Alors par des identités trigonométriques classiques Dn = 2 cossin θ sin nθ
θ
−
sin(n−1)θ sin(n+1)θ
sin θ
= sin θ , et la récurrence est étendue. Puisque sin x = 0 ⇔ il
existe un entier relatif k tel que x = kπ alors Dn = 0 si et seulement si il
kπ
existe k = 1, 2, . . . , n tel que θ = n+1 les autres valeurs de k étant exclues
car 0 < θ < π. Par définition de PA on a PA (−2 cos θ) = Dn = sin(n+1)θ sin θ
kπ
qui s’annule pour les n nombres distincts −2 cos n+1 , k = 1, 2, . . . , n qui sont
nécessairement toutes les valeurs propres de A. Les valeurs propres de 2In +A
sont donc 2 − 2 cos n+1 kπ
= 4 sin2 2n+2 kπ
> 0. Le spectre de 2In − A est le même.
1 1 0
Correction 1437. Soit A = 0 1 1 . χA = (2 − X)(ω − X)(ω̄ − X) donc A
1 0 1
est diagonalisable sur C.
1
ker(A − 2I) = C 1
1
x n (1−ω)x+y=0 y=(ω−1)x y=ω2 x
y
z
∈ ker(A − ωI) ⇔ (1−ω)y+z=0 ⇔
z=(ω−1) 2x ⇔
z=ω 4 x
donc ker(A −
1 (1−ω)z+x=0
ωI) = C ω24
ω 1
On en déduit que ker(A − ω̄I) = C ω̄24
1 1 1 ω̄
1 0 0
Ainsi en posant P = 1 ω4 ω̄4 on obtient P −1 AP = 0 ω 0
2 2
1 ω ω̄ 0 x0n ω̄ 1 0 0 a
On en déduit que les solutions sont les suites de la forme znn = P 0 ωn 0n y b
c
0 0 ω̄
n xn = a+b ωn +c ω̄n
soit : yn = a+b ωn+2 +c ω̄n+2 où a, b, c sont trois complexes.
zn = a+b ω n+4 +c ω̄ n+4
n a+b+c =2
En résolvant le système a+bω24 +cω̄24 =1 on obtient la solution particulière cherchée :
a+bω +cω̄ =1
c’est
la solution associée à a = 4/3, b = c = 1/3.
xn = 4/3 + 2/3 cos(nπ/3)
yn = 4/3 + 2/3 cos((n + 2)π/3)
zn = 4/3 + 2/3 cos((n + 4)π/3)
593
3. ∀λ ∈ R, χA (λ) > 0 car (b, c, d) 6= (0, 0, 0). Donc A n’a pas de valeur
propre réelle, donc A n’est ni diagonalisable ni triangularisable sur R.
√ √ √ √
4. A(i
√ 3, 1, 1,
√ 1) = (1 − i 3(i 3, 1, 1, 1)) et A(−1, i 3, −1, 1) = (1 −
i 3(−1, √ i 3, −1, 1)). Pour la seconde valeur propre, qui est le conjugué
de
√ 1 − i 3, on √utilise les vecteurs conjugués. Ainsi, en posant P =
i 3 −1 √ −i 3 −1 √ 2ω̄ 0 0 0
−i on a P −1 AP = 0 2ω̄ 0 0 =
1 i 3 1 3
1 −1 1 −1 0 0 2ω 0
1 1 1 1 0 0 0 2ω
D.
5. Soit Xn = (un , vn , wn , hn ). On a ∀n ∈ N, Xn+1 = AXn , d’où ∀n ∈
X
N, n = √ An X0 . Or An X0 = √ P Dn P −1 X0 . On en déduit que Xn =
2n ω̄ n i 3 −2n ω̄√n −2n ω n i 3 −2n ω√ n
2n ω̄ n 2n ω̄ n i 3 2n ω n −2n ω n i 3
. Posons Y0 = P −1 X0 .
2n ω̄ n −2 ω̄n n n n
2 ω −2n ω n
2n ω̄ n 2n ω̄ n 2n ω n 2n ω n
√ √
En résolvant le système P X0 = Y0 , on obtient Y0 = (1/2i 3, 0, −1/2i 3, 0),
et finalement :
√
cos nπ
n n
2 (ω̄ + ω n )i 3 3
√ 2n (ω̄ n − ω n ) nπ
= 2n − sin nπ
Xn = 1/2i 3 3
2n (ω̄ n − ω n ) − sin
3
2n (ω̄ n − ω n ) − sin nπ3
594
xk+2 ∈ V ect(x1 , . . . , xk+1 ) ⊂ V ect(x0 , . . . , xk ), et par récurrence, on
obtient finalement que ∀p > k, xp ∈ V ect(x0 , . . . , xk ). On en déduit
que le rang de la famille {x0 , . . . , xm }, est strictement croissant avec
m puis éventuellement constant à partir d’un certain rang. Comme E
est de dimension finie n, on en déduit que ce rang est constant à partir
d’un rang k ≤ n : la famille (x0 , . . . , xk ) est alors libre, et xk+1 est une
combinaison linéaire de (x0 , . . . , xk ).
xk+1 − ki=0 ai xi = uk+1 (x0 ) − ki=0 ai ui (x0 ) = 0 donc P0 (u)(x0 ) = 0.
P P
3.
Si x ∈ F alors x = N
P i
PN i
4. i=0 αi u (x0 ). En posant P = i=0 αi X , on a
x = P (u)(x0 ).
5. Soit P = QP0 + R la division euclidienne Pk de P par P0 , alors deg(R) <
i
deg(P0 ) = k + 1. Notons R = i=0 ri X . On a x = P (u)(x0 ) =
Q(u)P0 (u)(x0 ) + R(u)(x0 ) = R(u)(x0 )
6. La famille (x0 , . . . , xk ) est donc libre et génératrice dans F : c’est une
base.
7. La matrice de u|F dans cette base est la matrice compagnon associée
au polynôme P0 , et χu|F = P0 .
8. On choisit un vecteur y ∈ E \F , et on recommence le même travail avec
ce vecteur, et on continue ainsi jusqu’à avoir obtenu une base de tout
l’espace. La matrice de u dans la base finale est alors du type demandé.
Correction 1514. 1. < uk (x), a >= k < x, a >< a, a > + < x, a >=
−k
(k + 1) < x, a > donc x = k+1 < uk (x), a > a + uk (x). On en déduit
−1
que uk est inversible, et que uk = u −k .
k+1
595
Correction 1545. 1. Oui.
2. Non. Le seul élément qui peut être l’élément neutre est 1 qui n’appar-
tient pas à l’ensemble.
3. Non. 0 n’a pas d’inverse.
4. Oui.
Correction 1548. Le premier ensemble n’est pas ungroupe car, par exemple,
1
2 0 0
la matrice ne peut avoir pour inverse que 2 1 qui n’appartient
0 2 0 2
pas à l’ensemble.
Notons G = {M ∈ M2 (Z) : det M = 1} et montrons que G est un sous-
groupe de Gl(2, R).
– la matrice identité appartient à G.
– si A, B ∈ G alors AB ∈ M2 (Z) et det AB = det A × det B = 1 × 1 = 1, et
donc AB ∈ G.
a b 1 d −b d −b
– Si A = (a, b, c, d ∈ Z) alors det A = appar-
c d −c a −c a
tient à G et est l’inverse de A.
a c
Correction 1556. 1. L’ensemble G des matrices avec a, b, c, d ∈
b d
R tels que ad − bc 6= 0 et a2 − b2 − c2 − d2 ≤ 1 n’est pasun sous-
1 1 1 0
groupe de Gl2 (R). En effet les deux matrices et
0 1/2 1 1/2
2 1/2
appartiennent à G et leur produit n’appartient pas à G.
1/2 1/4
a b
2. L’ensemble H des matrices avec a ∈ R∗ et b ∈ R est un sous
0 a−1
groupe de Gl2 (R). En effet,
- I2 élément neutre de Gl2 (R) appartient à H.
a b 0 c d
- Soient M = et M = deux éléments de H alors
0 a−1 0 c−1
ac ad + bc−1
MM0 = donc le produit de deux éléments de H ap-
0 (ac)−1
partient à H. −1
a b −1 a −b
- Soit M = . Alors M = appartient à H.
0 a−1 0 a
a c
3. Soit KM l’ensemble des matrices avec a, b, c, d ∈ R tels que
b d
ad−bc 6= 0 et a ≤ M . Nous allons montrer, en raisonnant par l’absurde,
596
qu’il n’existe pas de valeur M ∈ R telle que KM forme un sous-groupe
de Gl2 (R).
Soit M ∈ R tel que KM forme un sous-groupe de Gl2 (R). Alors
I2
1 1
appartient à KM donc M ≥ 1. Ainsi, les matrices A = et,
0 1
1 1
pour tout n ∈ N, An = appartiennent à Kn donc le produit
n 1
1+n 0
AAn = appartient à Kn . En conséquence, pour tout n ∈ N,
0 1
on a : 1 + n ≤ M , ce qui est absurde.
Correction 1557. • Si H ⊂ K alors H ∪ K = K, qui est un sous-groupe
de H. Même chose si K ⊂ H.
• Réciproquement, supposons que H ∪ K est un sous-groupe de G. Par l’ab-
surde supposons que H 6⊂ K et K 6⊂ H. Alors il existe x ∈ H \ K et
y ∈ K \ H. Comme x, y ∈ H ∪ K et que H ∪ K est un groupe alors
x.y ∈ H ∪ K. Donc x.y ∈ H ou x.y ∈ K. Par exemple supposons x.y ∈ H
alors comme x ∈ H, x−1 ∈ H et donc comme H est un groupe x−1 .x.y ∈ H
et donc y ∈ H. Ce qui est en contradiction avec l’hypothèse y ∈ K \ H.
En conclusion, parmi les sous-groupes H, K l’un est inclus dans l’autre.
Correction 1560. Soit G = ha, bi, tout élément g de G S’écrit g = aα1 bβ1 aα2 bβ2 . . . aαn bβn
avec αi , βi ∈ Z. Si h ∈ hai ∩ hbi, alors en particulier h ∈ hai et h = aµ avec
µ ∈ Z, donc h commute avec aαi pour tout αi dans Z (en effet aαi aµ =
aαi +µ = aµ aαi . De même h ∈ hbi donc h s’écrit également h = bν (ν ∈ Z) et h
commute avec bβi . Donc hg = (haα1 )bβ1 . . . = (aα1 h)bβ1 . . . = aα1 (hbβ1 ) . . . =
aα1 (bβ1 h) . . . = · · · Finalement hg = aα1 bβ1 . . . aαn bβn h = gh. Ainsi h com-
mute avec tout élément de G et appartient ainsi au centre de G.
Correction 1569. Soit f : (Z, +) −→ (Z, +) un morphisme de groupe.
Comme tout morphisme f vérifie f (0) = 0. Notons a = f (1). Alors
f (2) = f (1 + 1) = f (1) + f (1) = a + a = 2.a.
De même, pour n ≥ 0 :
f (n) = f (1 + · · · + 1) = f (1) + · · · + f (1) = n.f (1) = n.a.
Enfin comme
0 = f (0) = f (1 + (−1)) = f (1) + f (−1) = a + f (−1),
alors f (−1) = −a et pour tout n ∈ Z :
f (n) = n.a.
597
Donc tous les morphisme sont de la forme n 7→ n.a, avec a ∈ Z.
Correction 1571.
f : (R, +) −→ (C∗ , ×)
x 7→ eix
et
1
f (x−1 ) = ei(−x) = ix
= f (x)−1 .
e
Donc f est un morphisme de groupe.
Montrons que f n’est pas injective en prouvant que le noyau n’est pas réduit
à 0 :
Enfin
Im f = y ∈ C∗ , y = eix
598
Correction 1583. 1. H ∩ H 0 est un sous-groupe de H donc CardH ∩ H 0
divise CardH = p. Or p est premier donc CardH ∩ H 0 = 1 ou p. Mais
H ∩ H 0 6= H donc CardH ∩ H 0 6= p et donc H ∩ H 0 = {e}.
2. Soit E l’ensemble des éléments d’ordre p que l’on suppose non vide.
Notons que pour x ∈ E le sous-groupe Hx engendré par x est d’ordre
p et de plus tout z ∈ Hx \ {e} est d’ordre p car Hx est cyclique et p est
premier. Donc Hx contient p − 1 élément d’ordre p.
Si E ne contient qu’un seule élément x alors E = Hx \ {e} et donc E
contienet p − 1 éléments.
Sinon, soit x, y ∈ E avec x 6= y. Alors d’après la première question
Hx ∩Hy = {e}. Donc E se décompose en une union disjointe de Hx \{e}.
Donc CardE est multiple de p − 1.
Correction 1585. 1. Notons d’abord que pour x ∈ G x2 = e et donc
x−1 = x. Soit maintenant x, y ∈ G. Alors xy ∈ G et (xy)2 = e donc
xy = (xy)−1 et par suite xy = y −1 x−1 = yx car x et y sont d’ordre 2.
Le produit de deux éléments quelconques de G commute donc G est
commutatif.
2. Notons E l’ensemble des éléments d’ordre 2.
E = {x ∈ G / x2 = e et x 6= e} = {x ∈ G / x = x−1 et x 6= e}.
Par l’absurde supposons que H est l’ensemble vide. Alors quelque soit
x 6= e dans G x 6= x−1 . Donc nous pouvons décomposer G \ {e} en deux
ensembles disjoints F = {x1 , . . . , xn } et F 0 = {x1 −1 , . . . , xn −1 } qui sont
de même cardinal n. Donc le cardinal de G est 2n + 1 (le +1 provient
de l’élément neutre). Ce qui contredit l’hypothèse ¡¡ G d’orde pair ¿¿.
Correction 1590. Notons G l’ensemble des éléments d’ordre fini de H.
Montrons que G est un sous-groupe de H.
– G ⊂ H et 0 ∈ G.
– Si x ∈ G alors (−x) + (−x) + · · · + (−x) = −(x + x + · · · + x) = 0. Donc
−x ∈ G.
– Si x, y ∈ G alors (x+y)+· · ·+(x+y) = (x+· · ·+x)+(y+· · ·+y) = 0+0 = 0.
Donc x + y ∈ G.
Nous venons de montrer que G est un sous-groupe de H. De plus comme H
est commutatif alors G l’est aussi !
0 1 1 0
Correction 1591. 1. La matrice est d’ordre 2. La matrice
1 0 0 2
n
1 0 1 0
n’est pas d’ordre fini puisque, pour tout n ∈ N : = n 6=
0 2 0 2
1 0
.
0 1
599
2. Notons eG et eH les éléments neutres respectifs de G et de H. Soit g
un élément de G d’ordre n.
- Alors ϕ(g)n = ϕ(g n ) = ϕ(eG ) = eH . Donc ϕ(g) est d’ordre inférieur
ou égal à n, ordre de g.
- Supposons ϕ injectif et ϕ(g) d’ordre strictement inférieur à n, c’est
à dire qu’il existe p < n tel que : ϕ(g)p = eH . Alors ϕ(g p ) = eH donc,
puisque ϕ est injectif et ϕ(eG ) = eH , on a aussi : g p = eG , ce qui est
impossible puisque l’ordre de g est n.
3. Raisonnons par l’absurde : Soit G un groupe fini. Supposons qu’il existe
dans G un élément g n’étant pas d’ordre fini. Comme G est un groupe,
on peut considérer X = {g k k ∈ N}. Or, pour i 6= j : g i 6= g j . En effet,
supposons i < j. Si g i = g j alors g j−i = eG et g est d’ordre inférieur ou
égal à j − i, donc fini, ce qui est impossible. X est donc un ensemble
infini. G contient un ensemble infini donc est infini, ce qui est absurde,
donc g ne peut être que d’ordre fini.
600
Correction 1596. Par l’absurde supposons que (Q, +) est engendré par un
seul élément pq (p et q premiers entre eux) alors tout élément de Q s’écrit
n pq avec n ∈ Z. Il s’ensuit que 2q
p
(qui appartient à Q) doit s’écrire n pq , mais
alors 2n = 1 avec n ∈ Z ce qui est impossible. Conclusion (Q, +) n’est pas
monogène.
Correction 1640. 1. |Sn | = n! donc |S3 | = 3! = 6. Montrons plus
généralement qu’il n’existe pas d’élément d’ordre n! dans Sn (n ≥ 3).
Par l’absurde soit α un tel élément. Alors par hypothèse Sn est en-
gendré par α et donc Sn est un groupe commutatif. Mais (1, 2)(2, 3) 6=
(2, 3)(1, 2) ce qui est absurde. En conclusion il n’existe pas d’éléments
d’ordre 6.
2. Explicitons S3 :
S3 = id; τ1 = (1, 2); τ2 = (2, 3); τ3 = (1, 3); σ1 = (1, 2, 3); σ2 = σ1−1 = (3, 2, 1) .
Remarquons
Les sous-groupes d’ordre 2 sont de la forme {id; τ } avec τ 2 = id. Les
seuls éléments d’ordre 2 sont les transpositions et donc se sont les
groupes {id; (1, 2)},{ id ; (1,3) }, {id; (2, 3)}.
Les sous-groupes d’ordre trois sont de la forme {id, σ, σ 2 } avec σ 2 =
σ −1 . Et donc le seul sous-groupe d’ordre 3 est {id; (1, 2, 3); (3, 2, 1)}.
3. Les sous-groupes de S3 ont un ordre qui divise |S3 | = 6. Donc un sous-
groupe peut-être d’ordre 1, 2, 3 ou 6. L’unique sous-groupe d’ordre 1 est
{id}, et l’unique sous-groupe d’ordre 6 est S3 . Les sous-groupes d’ordre
2 et 3 ont étés donnés à la question précédente.
Correction 1646. 1. σ = (1, 3)(2, 7, 9, 5) = (2, 7, 9, 5)(1, 3) et σ k = (1, 3)k (2, 7, 9, 5)k .
Les transpositions sont d’ordre 2 donc (1, 3)k = id si k ≡ 0( mod 2)
et (1, 3)k = (1, 3) si k ≡ 1( mod 2). Le cycle (2, 7, 9, 5) est d’ordre 4, et
(2, 7, 9, 5)k est respectivement égale à id, (2, 7, 9, 5), (2, 9)(7, 5), (5, 9, 7, 2)
si k est respectivement congru à 0, 1, 2, 3 modulo 4. Le calcul de σ k
donne donc id, (1, 3)(2, 7, 9, 5), (2, 9)(7, 5) ou (1, 3)(5, 9, 7, 2) selon que
k est congru à 0, 1, 2 ou 3 modulo 4.
2. L’écriture de ϕ = (10, 3, 4, 1)(8, 7)(4, 7)(5, 6)(2, 6)(2, 9) est une décomposition
en produit de cycles mais ils ne sont pas à supports disjoints. Écrivons
ϕ sous la forme :
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
φ=
10 9 4 8 6 2 1 7 5 3
Ce qui se décompose ϕ = (1, 10, 3, 4, 8, 7)(2, 9, 5, 6) = (2, 9, 5, 6)(1, 10, 3, 4, 8, 7).
Le calcul de ϕk = (1, 10, 3, 4, 8, 7)k (2, 9, 5, 6)k est similaire au calcul
précédent (selon k( mod 12) )
601
Correction 1654. 1. SN est l’ensemble des permutations de l’ensemble
{1, 2, . . . , N }. Dans Sn+2 notons τ la permutation (n + 1, n + 2). Nous
définissons une application φ : Sn −→ Sn+2 par les relations
602
donc a2 = 9. On prend donc y0 (x) = 3x comme solution particulière
de (E) définie sur ]0, ∞[.
1
2. On fait le changement de fonction inconnue suivant : y(x) = y0 (x)− z(x)
où z est une fonction définie sur ]0, ∞[ à trouver. Ici y0 (x) = 3x donc
1
y(x) = 3x− z(x) . On calcule les dérivées et le carré de y(x) pour l’injecter
dans (E) : On a
z 0 (x) 6x 1
y 0 (x) = 3 + 2
et y 2 (x) = 9x2 − + 2 ,
z (x) z(x) z (x)
donc en injectant dans (E) on a
z 0 (x) 1 6x 1
3+ 2
−3+ − 9x2 + − 2 = 9x2 ,
z (x) xz(x) z(x) z (x)
d’où en simplifiant et en arrangeant on a :
1
(E1) z 0 (x) + 6x + z(x) = 1.
x
Correction 1810. Les primitives de la fonction a(x) = 2x sont les fonc-
tions A(x) = x2 /2 + k où k ∈ R est une constante réelle quelconque. Donc
les solutions de l’équation homogène associée à E sont toutes les fonctions
2
définies sur R du type : y(x) = ce−x où c ∈ R est une constante arbi-
traire. On cherche maintenant une solution particulière de E sous la forme
2
yp (x) = c(x)e−x (méthode de la variation de la constante). On a :
2
yp0 (x) + 2xyp (x) = c0 (x)e−x . Donc yp est solution de E si et seulement si :
2
c0 (x) = xex pour tout x ∈ R. On choisit la fonction c parmi les primitives
2 2
de la fonction xex , par exemple : c(x) = 1/2ex . Donc la fonction yp telle
2 2
que yp (x) = 1/2ex e−x = 1/2 est solution de E.
Par conséquent les solutions de E sont toutes les fonctions de la forme :
2 1
y(x) = ce−x + c ∈ R.
2
Pour y solution de E1 , la condition y(0) = 1 équivaut à : c = 1/2.
Correction 1822. y 00 − 3y 0 + 2y = ex . Le polynôme caractéristique est
f (r) = (r − 1)(r − 2) et les solutions de l’équation homogène sont donc
toutes les fonctions :
y(x) = c1 ex + c2 e2x avec c1 , c2 ∈ R.
On cherche une solution particulière de la forme yp (x) = P (x)ex , on est dans
la situation (ıı) la condition (∗) sur P est : P 00 − P 0 = 1, et P (x) = −x
convient. Les solutions de l’équation sont donc les fonctions :
y(x) = (c1 − x)ex + c2 e2x avec c1 , c2 ∈ R.
603
Correction 1823. y 00 − y = −6 cos x + 2x sin x. Ici f (r) = (r − 1)(r + 1) et
l’équation homogène a pour solutions :
604
s’écrit ici : 8iP 0 = 1 ( P 00 = 0, f (−1/2 + i) = 0 et f 0 (−1/2 + i) = 8i), on
peut donc prendre P (x) = −i/8x et zp (x) = −i/8xe(−1/2+i)x , par conséquent
sa partie imaginaire yp (x) = Im(−i/8xe(−1/2+i)x ) = 1/8x sin xe−x/2 est une
solution de notre équation. Les solutions sont donc toutes les fonctions de la
forme :
y(x) = e−x/2 (c1 cos x + (c2 + 1/8x) sin x) avec c1 , c2 ∈ R.
Correction 1825. 1. Le polynôme caractéristique associé à E est : p(x) =
x2 + 2x + 4 ; son discriminant
√ est ∆ =√−12 et il a pour racines les 2
nombres complexes −1 + i 3 et −1 − i 3. Les solutions de l’équation
homogène sont donc toutes fonctions :
√ √
y(x) = e−x (a cos 3x + b sin 3x)
obtenues lorsque a, b décrivent R.
2. Le second membre est de la forme eλx Q(x) avec λ = 1 et Q(x) = x.
On cherchera une solution de l’équation sous la forme : yp (x) = R(x)ex
avec R polynôme de degré égal à celui de Q puisque p(1) 6= 0. On pose
donc R(x) = ax + b. On a
yp00 (x) + 2yp0 (x) + 4yp (x) = (7ax + 7b + 4a)ex .
Donc yp est solution si et seulement si 7ax + 7a + 4b = x. On trouve
après identification des coefficients :
1 −4
a= et b= .
7 49
La fonction yp (x) = 17 (x − 47 )ex est donc solution de E et la forme
générale des solutions de E est :
√ √ 1 4
y(x) = e−x (a cos 3x + b sin 3x) + (x − )ex ; a, b ∈ R.
7 7
3. Soit h une solution de E. Les conditions h(0) = 1, h(1) = 0 sont
réalisées ssi
√
53 53 cos 3 + 3e2
a= et b=− √ .
49 49 sin 3
4. (a) On a : g 0 (x) = ex f 0 (ex ) et g 00 (x) = ex f 0 (ex ) + e2x f 00 (ex ) d’où pour
tout x ∈ R :
g 00 (x)+2g 0 (x)+4g(x) = e2x f 00 (ex )+2ex f 0 (ex )+4f (ex ) = ex log ex = xex
donc g est solution de E.
605
(b) Réciproquement pour f (t) = g(log t) où g est une solution de E
on montre que f est 2 fois dérivable et vérifie l’équation donnée
en 4. Donc les fonctions f recherchées sont de la forme :
1 √ √ t 4
(a cos ( 3 log t) + b sin ( 3 log t)) + (log t − ) ; a, b ∈ R.
t 7 7
Correction 1831. 1. L’équation caractéristique r2 − 4r + 4 = 0 a une
racine (double) r = 2 donc les solutions de l’équation homogène sont
les fonctions :
donc si et seulement si a = 21 .
3. On déduit du principe de superposition que la fonction
1 1 1
yp (x) = (y1 (x) + y2 (x)) = e−2x + x2 e2x
4 64 8
est solution de l’équation pour le second membre donné dans cette
question, et la forme générale des solutions est alors :
1 −2x 1 2 2x
y(x) = (c1 x + c2 )e2x + e + x e où c1 , c2 ∈ R.
64 8
x
Correction 1839. Réponse : (λx + µ) e−x + e25 [(3x − 4) cos x − (4x − 2) sin x]+
(sin x − x cos x) e−x .
1
Correction 1840. Réponse : 2
(−x cos x + sin x) + λ cos x + µ sinh x.
606
λx+µ
Correction 1843. Réponse : x → √
1+x2
, (λ, µ) ∈ R2 .
Écrivons xyx−1 = (xy1 x−1 )(xy2 x−1 ) . . . (xyn x−1 ). Chaque xyi x−1 ap-
partient à D(G). Et donc xyx−1 . Donc D(G) est un sous-groupe dis-
tingué de G.
607
2. Soit α, β ∈ G/D(G), alors il existe a, b ∈ G tels que a = α et b = β.
Nous savons que aba−1 b−1 ∈ D(G) et donc aba−1 b−1 = ε où ε est
l’élément neutre de G/D(G). Mais
−1
aba−1 b−1 = aba−1 b−1 = aba−1 b = αβα−1 β −1 .
sous-groupe distingué.
• Si D(G) ⊂ H alors G/D(G) est un sous-groupe de G/H donc G/H
est commutatif car G/D(G) l’est.
• Si G/H est commutatif alors pour g, h ∈ G la classe de ghg −1 h−1
dans G/H vérifie :
Mais les éléments dont la classe dans G/H est l’élément neutre sont
exactement les éléments de H. Donc ghg −1 h−1 appartient à H. Ainsi
tous les générateurs de D(G) sont dans H et donc D(G) ⊂ H.
1 1 1
Correction 2027. Notons C = AB = √2 .
−1 1
1. Un calcul donne C 8 = I et pour 1 ≤ k ≤ 7, C k 6= I. Donc le groupe
H engendré par C est d’ordre 8. Attention ! même si A2 = I et B 2 = I
on a (AB)2 6= I car AB 6= BA.
2. Pour montrer que H est distingué il suffit de montrer que ACA−1
et BCB −1 sont dans H. Mais ACA−1 = ACA = AABA = BA =
(AB)−1 ∈ H. De même BCB −1 = (AB)−1 . Donc H est distingué dans
H.
Un élément M de G s’écrit
Enfin, par la formule |G| = |H|×|G/H| nous obtenons |G| = 8×2 = 16.
608
Correction 2028. 1. (a) f ((x, y) + (x0 , y 0 )) = f (x + x0 , y + y 0 ) = 3(x +
x ) + 6(y + y 0 ) = 3x + 6y + 3x0 + 6y 0 = f (x, y) + f (x0 , y 0 ).
0
609
Correction 2038. (a) Désignant par b l’inverse à gauche de a et par c
l’inverse à gauche de b, on a ab = (cb)(ab) = c(ba)b = cb = e. L’élément b est
donc l’inverse de a.
(b) découle immédiatement de (a).
Correction 2039. (a) Pour x, y ∈ E quelconques, notons x0 et y 0 leurs
inverses à gauche respectifs. Si xy = e, on a aussi yx = (x0 x)yx = x0 (xy)x =
x0 x = e.
(b) Soit f un élément neutre à gauche. On a donc f e = e. D’après (a), on a
aussi ef = e, c’est-à-dire f = e.
(c) Pour tout x ∈ E, on a xe = x(x0 x) = (xx0 )x = x puisque d’après (a),
xx0 = e.
(d) résulte alors de (a), (b) et (c).
Correction 2044. Pour tous x, y ∈ G, on a xyx−1 y −1 = xyxy = (xy)(xy) =
1 c’est-à-dire xy = yx. Donc G est abélien. Si G est fini, il peut être considéré
comme espace vectoriel sur le corps Z/2Z, et est alors nécessairement de
dimension finie, ce qui donne G isomorphe comme espace vectoriel à (Z/2Z)n
et donc |G| = 2n .
Correction 2045. En groupant chaque élément x ∈ G avec son inverse
x−1 , on obtient une partition de G en sous-ensembles {y, y −1 } qui ont deux
éléments sauf si y = y −1 , c’est-à-dire si y 2 = e. L’élément neutre e est un tel
élément y. Ce ne peut pas être le seul, sinon G serait d’ordre impair.
Correction 2048. Pour tout h ∈ H, on a ha = kh b pour un certain kh ∈ K.
En écrivant ha = h(ea) = hke b, on obtient kh = hke , ce qui donne h =
kh (ke )−1 ∈ K.
Correction 2050. (a) Supposons que H ∪K soit un sous-groupe de G et que
H ne soit pas inclus dans K, c’est-à-dire, qu’il existe h ∈ H tel que h ∈
/ K.
Montrons que K ⊂ H. Soit k ∈ K quelconque. On a hk ∈ H ∪ K. Mais
/ K car sinon h = (hk)k −1 ∈ K. D’où hk ∈ H et donc k = h−1 (hk) ∈ H.
hk ∈
610
Correction 2054. Soient a, b ∈ G d’ordre respectifs m et n. Posons µ =
ppcm(m, n). On a (ab)µ = aµ · bµ = e · e = e (aµ = bµ = e résultant du fait
que m et n divisent µ). L’ordre de ab divise donc µ.
Supposons que pgcd(m, n) = 1. Soit k ∈ Z tel que (ab)k = 1, soit ak = b−k .
On en déduit que ank = e et bmk = e. D’où m|nk et n|mk. L’hypothèse
pgcd(m, n) = 1 donne alors m|k et n|k et donc ppcm(m, n)|k. Cela combiné
à la première partie montre que ab est d’ordre ppcm(m, n) = mn.
Correction 2057. Etant donné a ∈ F , soit S une partie de G contenant a
et engendrant G. Si < S − {a} >6= G, alors il existe un sous-groupe propre
maximal Gi tel que < S − {a} >⊂ Gi . Mais alors < S > ⊂ < S − {a} ><
a > ⊂ Gi . Contradiction, donc < S − {a} >6= G.
Inversement, supposons que a ∈
/ F , c’est-à-dire, il existe i ∈ I tel que a ∈
/ Gi .
Alors pour S = Gi ∪ {a}, on a < S >= G (par maximalité de Gi ) mais
< S − {a} >= Gi 6= G.
Correction 2060. (a) (⇒) Si HK est un groupe, pour tous h ∈ H et k ∈ K,
on a (hk)−1 = k −1 h−1 ∈ HK et donc kh ∈ (HK)−1 = K −1 H −1 = KH. D’où
HK ⊂ KH. L’autre inclusion s’obtient similairement.
(⇐) On vérifie aisément en utilisant l’hypothèse HK = KH que (HK) ·
(HK) ⊂ HK et que (HK)−1 ⊂ HK.
(b) Etant donnés h0 , h ∈ H et k0 , k ∈ K, on a h0 k0 = hk si et seulement si
h−1 −1
0 h = k0 k . Cet élément est nécessairement dans l’intersection H ∩ K. On
a donc h0 k0 = hk si et seulement s’il existe u ∈ H ∩ K tel que h = h0 u et
k = u−1 k0 . Pour chaque élément fixé h0 k0 ∈ HK, il y a donc |H ∩ K| façons
de l’écrire hk avec (h, k) ∈ H × K. D’où le résultat.
Correction 2061. D’après le théorème de Lagrange, les sous-groupes de
S3 sont d’ordre 1, 2, 3 ou 6. Les sous-groupes d’ordre 1 et 6 sont les sous-
groupes triviaux {1} et S3 respectivement. Comme 2 et 3 sont premiers, les
sous-groupes d’ordre 2 et 3 sont cycliques. Un sous-groupe d’ordre 2 est tout
sous-groupe engendré par une transposition : il y en a 3. Il existe un seul
sous-groupe d’ordre 3, celui engendré par le 3-cycle (1 2 3).
Correction 2062. Les éléments différents de 1 sont d’ordre 5, 7 ou 35. S’il
existe un élément g d’ordre 35 (i.e., si le groupe est cyclique d’ordre 35),
alors g 5 est d’ordre 7 et g 7 est d’ordre 5. Supposons que le groupe n’est pas
cyclique et qu’il n’existe pas d’élément d’ordre 7. Tout élément différent de
1 serait alors d’ordre 5 et le groupe serait réunion de sous-groupes d’ordre
5. Mais de tels sous-groupes sont soit égaux soit d’intersection {1} (car 5
est premier). On aurait alors 35 = 4n + 1 avec n le nombre de sous-groupes
distincts d’ordre 5, ce qui donne la contradiction cherchée. Le raisonnement
est le même s’il n’existe pas d’élément d’ordre 5.
611
Correction 2063. Si p = 2 alors |G| est d’ordre 4 : G est le groupe de Klein
(Z/2Z)2 dont tous les éléments différents de 1 sont d’ordre 2. On peut donc
supposer pour la suite que p est impair. En procédant comme dans l’exercice
2062, on montre qu’il existe forcément dans G un élément d’ordre 2. Enfin
si tous les éléments différents de 1 étaient d’ordre 2, alors d’après l’exercice
2044, l’ordre de G serait une puissance de 2. Il existe donc aussi un élément
d’ordre p.
n n+1
Correction 2064. On a 22 ≡ −1 modulo p. On en déduit que 22 ≡1
×
modulo p. Ces deux conditions donnent que l’ordre de 2 dans (Z/pZ) est
2n+1 . Cet ordre devant diviser l’ordre de (Z/pZ)× , c’est-à-dire p−1, on obtient
le résultat souhaité.
Correction 2065. Comme 2n ≡ 1 modulo 2n −1, l’ordre de 2 modulo 2n −1,
disons m, divise n. Si m < n, on aurait 2m ≡ 1 modulo 2n − 1, c’est-à-dire
2n − 1 divise 2m − 1, ce qui n’est pas possible. L’ordre de 2 modulo 2n − 1 est
donc n, et celui-ci doit diviser l’ordre de (Z/(2n − 1)Z)× , qui vaut ϕ(2n − 1).
Correction 2066. HK = {hk /h ∈ H, k ∈ K}.
1. Soit φ : H × K → HK définie par φ(h, k) = hk. Montrons que φ est
bijective : φ est surjective par définition de HK et si φ(h, k) = φ(h0 , k 0 )
alors hk = h0 k 0 et donc h0 −1 h = k 0 k −1 or H ∩ K = {eG } et donc
h0 −1 h = eG et donc h = h0 , de même k = k 0 et donc φ est injective.
Comme φ est bijective CardH × K = CardHK et donc CardHK =
CardH.CardK.
2. Supposons qu’il existe deux sous-groupes H et K distincts et d’ordre
p. Montrons d’abord que H ∩ K = {eG }. En effet H ∩ K est un sous-
groupe de H et donc le cardinal de H ∩ K divise CardH = p avec p
premier. Or comme H 6= K alors H ∩ K 6= H et donc CardH ∩ K = 1,
c’est ce que nous voulions démontrer.
Maintenant d’après la première question HK est un sous-groupe de
cardinal p2 dans le groupe G de cardinal pq < p2 . Donc il ne peut
exister deux sous-groupe d’ordre p.
Supposons maintenant que H soit un sous-groupe d’ordre p, c’est donc
l’unique sous-groupe d’ordre p d’après ce que nous venons de démontrer.
Pour g ∈ G le sous-groupe gHg −1 est du même ordre que H (car pour
g fixé le morphisme θg de G dans G, θg (h) = ghg −1 est un automor-
phisme et en particulier un biction donc Cardθg (H) = CardH ). Par
conséquent gHg −1 = H et donc H est un sous-groupe distingué.
Correction 2073. Soient x, y ∈ G quelconques. De (xy)n = xn y n , on déduit
(yx)n−1 = xn−1 y n−1 puis (yx)n = yxn y n−1 et donc y n xn = yxn y n−1 , ce qui
612
donne y n−1 xn = xn y n−1 . Ainsi, pour tout y ∈ G, y n−1 commute à tous les
éléments de la forme xn avec x ∈ G, et est donc dans le centre de G, puisque
l’application x → xn est supposée surjective.
613
distincts. Le sous-groupe K (d’ordre 2) engendré par (1 2)(3 4) est distingué
dans V4 (car V4 est abélien). Mais K n’est pas distingué dans S4 (comme le
montre encore la formule précédente).
Correction 2081. Le groupe µmn a un élément d’ordre mn. En revanche
tout élément x ∈ µm × µn vérifie xµ = 1 avec µ = ppcm(m, n) et est donc
d’ordre un diviseur de µ, lequel est < mn si m et n ne sont pas premiers
entre eux. Les groupes µmn et µm × µn ne peuvent donc pas être isomorphes.
Correction 2085. Considérons la surjection canonique s : G → G/H.
D’après l’exercice 2083, |s(K)| divise pgcd(|K|, |G/H|) qui est égal à pgcd(|H|, |G/H|)
(puisque |H| = |K|) et vaut donc 1. Conclusion : s(K) = {1}, c’est-à-dire
K ⊂ H. D’où K = H puisqu’ils ont même ordre.
Correction 2086. On a f (n) = f (1)n pour tout entier n > 0. Mais on a
aussi f (1/n)n = f (1) pour tout n > 0. Cela n’est pas possible car un nombre
rationnel positif 6= 0, 1 ne peut être une puissance n-ième dans Q pour tout
n > 0. (Pour ce dernier point, noter par exemple qu’être une puissance n-
ième dans Q entraı̂ne que tous les exposants de la décomposition en facteurs
premiers sont des multiples de n). Les deux groupes (Q, +) et (Q× + , ×) ne
sont donc pas isomorphes.
Correction 2089. On a n = |G/H|. Pour toute classe aH ∈ G/H, on a
donc (aH)n = H c’est-à-dire, an H = H ou encore an ∈ H. Cela devient
faux si H n’est pas distingué dans G. Par exemple le sous-groupe H de S3
engendré par la transposition (1 2) est d’indice 3 dans S3 et, pour a = (2 3),
on a a3 = a ∈
/ H.
Correction 2090. Soit H 0 un sous-groupe de G d’ordre n et d’indice m.
Pour tout h ∈ H 0 , on a hn = 1 et hm ∈ H (voir l’exercice 2089). Puisque n et
m sont premiers en eux, on peut trouver u, v ∈ Z tels que um + vn = 1. On
obtient alors h = (hm )u (hn )v ∈ H. D’où H 0 ⊂ H et donc H = H 0 puisque
|H| = |H 0 |.
Correction 2092. (a) La correspondance x → e2iπx induit un morphisme
R → T , surjectif et de noyau Z. D’où R/Z ' T . La correspondance z →
z/|z| induit l’isomorphisme C× /R× 2 2
+ ' T . Similairement z → z /|z| fournit
l’isomorphisme C /R ' T . Les isomorphismes T /µn ' T et C /µn ' C×
× × ×
614
(c) Soit G un sous-groupe de Q de type fini, c’est-à-dire engendré par un
nombre fini de rationnels p1 /q1 , . . . , pr /qr . On a alors q1 · · · qr G ⊂ Z. Soit
q le plus petit entier > 0 tel que qG ⊂ Z. Le sous-groupe qG est de la
forme aZ avec a ∈ N premier avec q (car l’existence d’un facteur commun
contredirait la minimalité de q). On obtient G = (a/q)Z. Si de plus Z ⊂ G
alors 1 ∈ G et s’écrit donc 1 = ka/q avec k ∈ Z, ce qui donne ka = q. Comme
pgcd(a, q) = 1, on a nécessairement a = 1 et donc G = (1/q)Z.
Soit s : Q → Q/Z la surjection canonique. Si G est un sous-groupe de type
fini de Q/Z, alors G = s−1 (G) est un sous-groupe de Q, contenant Z et de
type fini (si p1 /q1 , . . . , pr /qr sont des antécédents par s de générateurs de G,
alors 1, p1 /q1 , . . . , pr /qr engendrent G). D’après ce qui précède, on a G = 1q Z
et donc G = 1q Z/Z, qui est isomorphe à Z/qZ.
Via l’isomorphisme de la question (b), on déduit les sous-groupes de Q/Z de
type fini : ce sont les sous-groupes {e2ikπ/q | k ∈ Z} = µq avec q décrivant N× .
(d) On vérifie sans difficulté que pour tout nombre premier p, µp∞ est un
sous-groupe de µ∞ . Il n’est pas de type fini : en effet le sous-groupe de Q/Z
qui lui correspond par l’isomorphisme de la question (b) est engendré par les
classes de rationnels 1/pn modulo Z, n décrivant N. Un tel sous-groupe G
n’a pas de dénominateur commun, c’est-à-dire, il n’existe pas d’entier q ∈ Z
tel que qG ⊂ G. En conséquence il ne peut pas être de type fini.
615
déterminé par χ(1). Enfin, pour tout a ∈ Z/pZ non nul, la correspondance
n → a · n induit un automorphisme χ de Z/pZ tel que χ(1) = a. L’image du
morphisme V est donc tout F× p . Ce qui établit l’isomorphisme demandé.
(c) D’après la question (a), il s’agit de compter le nombre d’automorphismes
linéaires du Fp -espace vectoriel Fnp , qui est égal au nombre de bases de Fnp ,
c’est-à-dire (pn − 1)(pn − p) · · · (pn − pn−1 ).
Correction 2098. Soit G un groupe abélien fini tel que pG = {0}. Pour tout
entier n ∈ Z et pour tout g ∈ G, l’élément ng ne dépend que de la classe de n
modulo p ; on peut le noter n · g. La correspondance (n, g) → n · g définit une
loi externe sur le groupe additif (Z/pZ)n et lui confère ainsi une structure de
Fp -espace vectoriel. Cet espace vectoriel, étant fini, est de dimension finie. Il
est donc isomorphe comme espace vectoriel, et en particulier comme groupe
à (Z/pZ)n pour un certain entier n ≥ 0.
Correction 2101. Le centre Z(G) est ni trivial (car G est un p-groupe)
ni égal à G (car G non abélien). En utilisant l’exercice 2094, on voit qu’il
n’est pas non plus d’ordre p2 . Il est donc d’ordre p. Mais alors G/Z(G) est
d’ordre p2 et est donc abélien (exercice 2095). D’après l’exercice 2100, on
a alors D(G) ⊂ Z(G). Comme D(G) 6= {1} (sinon G serait abélien), on a
D(G) = Z(G).
Correction 2103. (a) On vérifie les deux formules : (a b)(b c) = (a b c) pour
a, b, c distincts, et (a b)(c d) = (a b)(b c)(b c)(c d) = (a b c)(b c d), pour a, b, c, d
distincts. On déduit que toute permutation paire, produit d’un nombre pair
de transpositions, peut s’écrire comme produit de 3-cycles. Le groupe alterné
An est donc engendré par les 3-cycles si n ≥ 3.
(b) On a (1 2 j) (1 2 i) (1 2 j)−1 = (2 j i) pour i, j distincts et différents de 1 et
2, et si en plus k est différent de 1, 2, i, j, on a (1 2 k) (2 j i) (1 2 k)−1 = (k j i).
Le groupe engendré par les 3-cycles (1 2 i) où i ≥ 3 contient donc tous les
3-cycles ; d’après (a), c’est le groupe alterné An .
Correction 2105. Les cas n = 1 et n = 2 sont immédiats. On peut supposer
n ≥ 3. On vérifie aisément la formule (a1 a2 . . . an−1 an ) (an−1 an an−2 . . . a2 a1 ) =
(a1 an an−1 ) où a1 , . . . , an sont les éléments d’un ensemble de cardinal n. On en
déduit que le groupe P Cn engendré par les permutations circulaires contient
les 3-cycles et donc le groupe alterné An (voir exercice 2103). Les permuta-
tions circulaires sont de signature (−1)n−1 . Si n est impair, elles sont donc
paires d’où P Cn ⊂ An et donc finalement P Cn = An dans ce cas. Si n
pair, les permutations circulaires sont impaires, donc P Cn 6= An . L’indice de
P Cn dans Sn devant diviser 2 (puisque P Cn ⊃ An ), il vaut 1, c’est-à-dire
P Cn = Sn .
616
Correction 2106. Supposons στ = τ σ. Pour tout x ∈ / I, on a σ(τ (x)) =
τ (σ(x)) = τ (x) ; τ (x), fixé par σ, n’appartient pas à I. Cela montre que le
complémentaire de I est invariant par τ . Comme τ est injective, I l’est aussi.
Montrons que, sur I, τ est égal à une puissance de σ. Quitte à renuméroter
{1, . . . , n}, on peut supposer que I = {1, . . . , m} (où m ≤ n) et σ|I =
(1 2 . . . m). L’entier τ (1) est dans I ; soit k l’unique entier entre 1 et m tel
que τ (1) = σ k (1). Pour tout i ∈ I, on a alors τ (i) = τ σ i−1 (1) = σ i−1 τ (1) =
σ i−1 σ k (1) = σ k σ i−1 (1) = σ k (i) (l’identité τ σ i−1 = σ i−1 τ utilisée dans le calcul
découle facilement de l’hypothèse στ = τ σ). On obtient donc τ |I = (σ|I )k .
L’implication réciproque est facile.
617
dans Sn contient donc tous les 3-cycles, et donc aussi le groupe qu’ils en-
gendrent, c’est-à-dire An . L’autre inclusion est facile puisque le carré d’une
permutation est toujours une permutation paire.
(b) Si H est un sous-groupe d’indice 2 de Sn , il est distingué. On a alors
σ 2 ∈ H pour tout σ ∈ Sn (cf exercice 2089). D’après la question (a), H = An .
Correction 2117. (a) Que R soit une relation d’équivalence est immédiat.
La classe d’un élément x ∈ G est l’ensemble HxH, lequel est égal à la réunion
des ensembles hxH où h décrit H. Ces derniers ensembles sont des classes à
gauche modulo H et sont donc égaux ou disjoints.
618
(b) Pour tout i = 1, . . . , d(x), hxi H est une classe à gauche, contenue dans
h(HxH)H ⊂ HxH, donc est de la forme xj H. La formule h ∗ xi H = hxi H
définit ainsi une permutation de l’ensemble des classes x1 H, . . . , xd(x) H (la
permutation réciproque est celle induite par h−1 ) et donc une action de H sur
cet ensemble. Cette action est transitive : pour i, j ∈ {1, . . . , d(x)}, h = x−1
i xj
vérifie h ∗ xi H = xj H.
Un élément h ∈ H est dans le fixateur H(xi H) d’une classe xi H si et
seulement si hxi H = xi H c’est-à-dire si h ∈ xi Hx−1 i . D’où H(xi H) = H ∩
−1 −1
xi Hxi . On obtient alors d(x) = [H : (H ∩ xi Hxi )] ce qui prouve que d(x)
divise |H| et donc aussi |G|.
(c) Si H est distingué dans G, alors classes à droite et classes à gauche modulo
H coincident d’où HxH = xHH = xH et donc d(x) = 1 pour tout x ∈ G.
Inversement, pour tout x ∈ G, si d(x) = 1, alors HxH = xH ce qui entraine
Hx ⊂ xH et donc x−1 Hx ⊂ H.
(d) (i) De façon générale, on a d(x) ≤ [G : H]. On a ainsi d(x) ≤ p si
[G : H] = p. Comme d(x) divise |G| et que p est le plus petit premier
divisant |G|, nécessairement d(x) = 1 ou d(x) = p.
(ii) Si H n’est pas distingué alors il existe x ∈ G avec d(x) 6= 1 et donc
d(x) = p. Mais alors card(HxH) = d(x) |H| = p |H| = [G : H] |H| = |G|.
C’est-à-dire, il n’existe qu’une seule classe HxH = G, laquelle est aussi la
classe de l’élément neutre H1H = H, ce qui contredit l’hypothèse [G : H] =
p > 1. Conclusion : le sous-groupe H est distingué dans G.
Correction 2119. (a) Si g10 , g20 sont dans la même classe à gauche de G
modulo H, c’est-à-dire, si g10 H = g20 H ou encore si (g20 )−1 g10 ∈ H alors
(gg20 )−1 (gg10 ) = (g20 )−1 g10 ∈ H : les classes gg10 H et gg20 H sont égales. Pour
tous g, g 0 ∈ H, la classe gg 0 H ne dépend donc pas du représentant choisi g 0
de la classe g 0 H ; on peut la noter g · g 0 H. On vérifie sans difficulté que la cor-
respondance (g, g 0 H) → g · g 0 H satisfait les autres conditions de la définition
d’une action de G sur l’ensemble quotient G/ · H.
619
Pour g, γ ∈ G, on a γ · gH = gH si et seulement si g −1 γg ∈ H ce qui
équivaut à γ ∈ gHg −1 . Le fixateur de la classe gH est le sous-groupe conjugué
gHg −1 de H par g.
(b) Pour tout y ∈ Y et tout g ∈ G, on a f (g · f −1 (y)) = g · f (f −1 (y)) = g · y.
En appliquant f −1 , on obtient g · f −1 (y) = f −1 (g · y), ce qui montre que f −1
est compatible à l’action de G.
(c) Soit x ∈ X fixé. Pour g ∈ G, l’élément g · x ne dépend que de la classe à
gauche de g modulo le fixateur G(x) de x. Cela permet de définir une appli-
cation G/·G(x) → X : à chaque classe gG(x) on associe g ·x. On montre sans
difficulté que cette application est compatible avec l’action de G (vérification
formelle), injective (par construction) et surjective (par l’hypothèse de tran-
sitivité) ; c’est donc un isomorphisme de G-ensembles.
(d) i) Supposons donnée une application f : G/ · H → G/ · K compatible
avec l’action de G. Pour tout h ∈ H, on a f (hH) = f (H) = h · f (H). Ce
qui, d’après la question (a), donne h ∈ gKg −1 , où g est un représentant de
la classe f (H) dans G/ · K.
Réciproquement, supposons H ⊂ gKg −1 avec g ∈ G. Considérons l’ap-
plication ϕ : G/ · H → G/ · K qui à toute classe γH associe la classe γgK.
Cette application est bien définie : en effet, si γ2−1 γ1 ∈ H, alors (γ2 g)−1 γ1 g =
g −1 (γ2−1 γ1 )g ∈ g −1 Hg ⊂ K ; la classe γgK ne dépend donc pas du représentant
γ de la classe γH. De plus ϕ est compatible à l’action de G : pour tous
γ, γ 0 ∈ G, on a ϕ(γ 0 · γH) = ϕ(γ 0 γH) = γ 0 γgK = γ 0 · ϕ(γH).
Si f : G/ · H → G/ · K est compatible avec l’action de G, alors son image
contient toute orbite dès qu’elle en contient un élément. Comme l’action de
G sur sur G/ · K ne possède qu’une orbite, l’image de f contient tout G/ · K :
f est surjective.
D’après ce qui précède, les ensembles G/ · H et G/ · K sont isomorphes
comme G-ensembles si et seulement si H ⊂ gKg −1 avec g ∈ G et card(G/ ·
H) = card(G/ · K) ce qui équivaut à H ⊂ gKg −1 et |H| = |K| ou encore à
H = gKg −1 .
ii) Il suffit de réécrire les résultats de la question précédente en remplaçant
G/ · H et G/ · K par G/ · G(x) et G/ · G(y) qui, d’après la question (c) sont
G-isomorphes à X et Y respectivement (où x et y sont des points fixés de X
et Y respectivement).
620
(b) Si l’action de G sur G/ · H est imprimitive, le sous-ensemble K = {g ∈
G | g · X1 = X1 }, où X1 est par exemple celui des sous-ensembles Xi ⊂ X qui
contient la classe neutre H de G/·H, est un sous-groupe propre de G (K 6= G
car G agissant transitivement, il existe g ∈ G tel que (g · X1 ) ∩ X2 6= ∅) et
contenant strictement H (car encore par transitivité, il existe g ∈ G tel que
g · H soit un élément de X1 (ce qui assure que g ∈ K) mais différent de H
(ce qui assure que g ∈ / H)).
Inversement, si un tel sous-groupe K de G existe, la relation “gH ∼ g 0 H
si (g 0 )−1 g ∈ K” est bien définie sur G/ · H (la définition ne dépend pas des
représentants dans G des classes gH et g 0 H) et est une relation d’équivalence
(immédiat). La partition associée de G/·H en classes d’équivalence vérifie les
conditions de la définition d’imprimitivité (pour l’action de G sur G/ · H) :
la partition est non triviale car K est strictement contenu entre H et K ;
et si (γH)K est une de ces classes d’équivalence et g ∈ G, alors g · (γH)K
est la classe (gγH)K : l’action de G permute bien les classes constituant la
partition de X.
(c) D’après l’exercice 2119, les ensembles X et G/ · G(x) sont isomorphes
comme G-ensembles. L’action de G sur X est primitive si et seulement si
celle de G sur G/ · G(x) l’est, ce qui, d’après la question précédente, équivaut
à dire que le fixateur G(x) est maximal parmi les sous-groupes de G.
(d) Soient x ∈ X et G(x) son fixateur. Le sous-groupe H étant distingué dans
G, l’ensemble HG(x) est un sous-groupe ; c’est le sous-groupe engendré par H
et G(x). De plus, l’action de H sur G n’étant pas triviale, H n’est pas contenu
dans G(x) et par conséquent HG(x) contient strictement G(x). D’après la
question (c), il en résulte que HG(x) = G. On vérifie sans peine que l’appli-
cation H/ · (H ∩ G(x)) → (HG(x))/ · G(x) qui à toute classe h(H ∩ G(x))
associe la classe hG(x) est une bijection (ce qui généralise le théorème d’iso-
morphisme HK/K ' H/(H∩K) qui est vrai sous l’hypothèse supplémentaire
“K distingué” (qui assure que les ensembles HK/K et H/(H ∩ K) sont des
groupes et non de simples ensembles comme ici)). On obtient donc que les
ensembles H/ · (H ∩ G(x)) et G/ · G(x) sont isomorphes comme G-ensembles
(la compatibilité des actions est immédiate). Or ces deux ensembles sont en
bijection avec les orbites de x sous H et sous G respectivement. Conclusion :
l’action de H est, comme celle de G, transitive sur l’ensemble X.
Correction 2121. Soit H un sous-groupe primitif de Sn contenant une
transposition. On peut supposer que H contient la transposition (1 2). Le
sous-groupe engendré par le fixateur H(1) et (1 2) contient strictement H(1).
D’après l’exercice 2120 (question (c)), ce groupe est H.
Considérons l’ensemble O réunion de l’orbite H(1) · 2 de 2 sous H(1) et
du singleton {1}. Pour montrer que O est l’orbite de 2 sous H, il suffit de
621
montrer que 2 ∈ O (ce qui est clair) et que O est stable sous l’action de H,
ou, ce qui est équivalent, stable sous l’action de H(1) et de (1 2). L’élément
1 est envoyé sur 1 ∈ O par les éléments de H(1) et sur 2 ∈ O par (1 2).
L’ensemble H(1) · 2 est invariant sous l’action de H(1). Enfin, si h · 2 désigne
un élément quelconque de H(1) · 2, alors son image par la permutation (1 2)
est 2 si h · 2 = 1, 1 si h · 2 = 2 et h · 2 si h · 2 6= 1, 2 ; dans tous les cas, l’image
est dans O.
On a donc O = H · 2 = H(1) · 2 ∪ {1}. L’action de H étant transitive,
cet ensemble est égal à {1, . . . , n} et donc H(1) · 2 = {2, . . . , n} (puisque
1∈/ H(1) · 2). Cela montre que l’action de H(1) sur {2, . . . , n} est transitive,
et donc que H agit transitivement sur {1, . . . , n} (exercice 21).
Pour i, j entiers distincts entre 1 et n, choisissons alors g ∈ G tel que
g(1) = i et g(2) = j. On a g(1 2)g −1 = (g(1) g(2)) = (i j). Cela montre que
H contient toutes les transpositions. Conclusion : H = Sn .
Correction 2128. (a) Soit G un p-groupe d’ordre pr . Son centre Z(G) est
un p-groupe non trivial. Soit x ∈ Z(G) \ {1}. Si pν > 0 est son ordre,
622
ν−1
alors xp est d’ordre p et dans Z(G) ; on peut donc supposer que x lui-
même est d’ordre p. Le groupe < x > est distingué dans G et le groupe
quotient G/ < x > est d’ordre pr−1 . Par hypothèse de récurrence, pour tout
k ≤ r, le groupe G/ < x > possède un sous-groupe distingué H d’ordre pk−1 .
Soit H le sous-groupe image réciproque de H par la surjection canonique
G → G/ < x >. Le sous-groupe H, image réciproque par un morphisme
d’un sous-groupe distingué, est distingué dans G et H = H/ < x >, ce qui
donne |H| = |H| | < x > | = pk .
Correction 2130. (a) Le groupe G n’étant pas abélien n’est pas cyclique
d’ordre 8 et possède au moins un élément a 6= 1 qui n’est pas d’ordre 2 (cf
l’exercice 2044). Cet élément est nécessairement d’ordre 4. Le sous-groupe
H = < a > est distingué car d’indice 2.
(b) Supposons qu’il existe b ∈ G \ H d’ordre 2 et posons K = < b >. On
a H ∩ K = {1} car b ∈ / H. Le sous-groupe H étant distingué dans G, on
peut écrire que HK/H ' K, ce qui donne |HK| = |H| |K| = 8 et donc
G = HK. De plus, l’inclusion K ⊂ G est une section de la suite exacte
1 → H → G → K → 1. Le groupe G est donc isomorphe au produit
semi-direct de H par K. L’action sur H du générateur b d’ordre 2 de K est
nécessairement donnée par le passage à l’inverse (cf exercice 2129).
(c) Dans le cas contraire à (b), tous les éléments de G\H sont nécessairement
623
d’ordre 4. Les éléments de G d’ordre 2 sont donc dans H, qui n’en possède
qu’un : a2 , qu’on note −1.
Le centre Z(G) est d’ordre différent de 1 car G est un 2-groupe et différent
de 8 car G est non abélien. Il n’est pas non plus d’ordre 4 car alors on aurait
G = Z(G) ∪ xZ(G) pour un x ∈ G \ Z(G) mais alors G serait abélien. Le
centre Z(G) est donc d’ordre 2. D’après ce qui précède Z(G) = {1, −1}.
Soit b ∈ G \ H. Alors G est engendré par a et b. D’autre part b est d’ordre
4 et b2 d’ordre 2 ce qui entraine b2 = −1. La conjugaison par b induit un
automorphisme du sous-groupe distingué < a > ; on a donc bab−1 = a−1 , le
seul autre cas bab−1 = a étant exclu car G non abélien. On obtient ensuite
aisément que si ab = c, on a c2 = −1 (c2 = abab = aa−1 bb = b2 = −1) et
ba = −ab = −c, bc = −cb = a, ca = −ac = b.
624
d’ordre 3 (H est le seul 3-Sylow), ni d’ordre 4 (par hypothèse) est d’ordre 6.
Le groupe < c > est alors d’indice 2 et donc distingué dans G. Comme < c >
est cyclique, il ne possède qu’un seul élément d’ordre 2. On peut donc trouver
dans un 2-Sylow de G un élément d ∈ G\ < c > d’ordre 2. La conjugaison
par d induit un automorphisme de < c > qui envoie c sur un générateur de
< c >, c’est-à-dire ou bien c ou bien c−1 . Mais la première possibilité est
exclue car G n’est pas abélien. On a donc dcd−1 = c−1 ; le groupe G est dans
ce cas isomorphe au groupe diédral D6 .
(c) Les groupes d’ordre 12 sont
- les groupes abéliens : Z/3Z × Z/4Z ' Z/12Z et Z/3 × Z/2Z × Z/2Z '
Z/6Z × Z/2Z, et
- les groupes non abéliens : A4 , Z/3Z ×|Z/4Z (pour l’action donnée ci-dessus)
et D6 .
Correction 2134. Le groupe P est un p-sous groupe maximal de G et donc
aussi de HP puisque P ⊂ HP (noter que HP est un sous-groupe car H est
supposé distingué dans G) ; P est donc un p-Sylow de HP . Si |P | = pn , alors
|HP | = pn s avec p ne divisant pas s. On peut aussi écrire |H| = pm r avec p
ne divisant pas r ; on a alors nécessairement m ≤ n et s multiple de r. On a
aussi HP/H ' P/(H ∩ P ) ce qui donne |H ∩ P | = |P ||H|/|HP | = pm (r/s).
On obtient donc que s = r et que H ∩ P est un p-Sylow du groupe H.
On a aussi |G| = pn t avec p ne divisant pas t et t multiple de s. On en
déduit |G/H| = pn−m (t/r). Comme t/r est un entier non divisible par p et
que HP/H est un sous-groupe de G/H d’ordre |HP/H| = pn−m , le groupe
HP/H est un p-Sylow de G/H.
Correction 2135. D’après les théorèmes de Sylow, le nombre de 5-Sylow
d’un groupe d’ordre 200 = 52 .23 est ≡ 1 [mod 5] et divise 8. Ce ne peut être
que 1. L’unique 5-Sylow est nécessairement distingué puisque ses conjugués
sont des 5-Sylow et coincident donc avec lui. Le groupe ne peut pas être
simple.
Correction 2136. Les p-Sylow de Sp sont d’ordre p puisque p, étant premier,
ne divise pas p!/p = (p − 1)! . Chaque p-Sylow est donc cyclique d’ordre p
et contient p − 1 éléments d’ordre p. Les éléments d’ordre p de Sp sont les
p-cycles ; il y en a (p − 1)! . Il y a donc (p − 2)! p-Sylow. (On retrouve le
théorème de Wilson : (p − 2)! ≡ 1 [mod p] (ou (p − 1)! + 1 ≡ 0 [mod p]) si p
est premier).
Correction 2138. Le groupe alterné A5 est d’ordre 60 = 22 .3.5.
Les 5-Sylow sont d’ordre 5, donc cycliques ; chacun est engendré par un
5-cycle et contient 4 5-cycles. Les 5-Sylow sont deux à deux d’intersection
625
réduite à {1}. Comme il y a 24 5-cycles dans A5 , il y a 6 5-Sylow. (On peut
aussi utiliser les théorèmes de Sylow : Le nombre de 5-Sylow est ≡ 1 [mod 5]
et divise 12 ; c’est donc 1 ou 6. Comme ce ne peut être 1 (car il y aurait
alors un unique 5-Sylow qui serait distingué, ce qui est impossible car A5 est
simple), c’est 6.)
Les 3-Sylow sont d’ordre 3, donc cycliques ; chacun est engendré par un
3-cycle et contient 2 3-cycles. Les 3-Sylow sont deux à deux d’intersection
réduite à {1}. Comme il y a 20 3-cycles dans A5 , il y a 10 3-Sylow. (Par
les théorèmes de Sylow : le nombre de 3-Sylow est ≡ 1 [mod 3] et divise
20 ; c’est donc 1, 4 ou 10. Comme ci-dessus, ce ne peut être 1. Si c’etait 4,
la conjugaison de A5 sur ces 3-Sylow induirait un morphisme A5 → S4 non
trivial (puisque cette action par conjugaison est transitive) et donc injectif
(puisque le noyau, distingué, est forcément trivial). Or l’ordre de A5 ne divise
pas celui de S4 . Il y a donc 10 3-Sylow.)
Les 2-Sylow sont d’ordre 4, donc commutatifs. Comme il n’y a pas d’élément
d’ordre 4 dans A5 , chaque 2-Sylow est isomorphe au groupe Z/2Z × Z/2Z ;
il est engendré par deux produits de deux transpositions qui commutent et
contient 3 éléments d’ordre 2. On voit ensuite que ces trois éléments d’ordre 2
sont les 3 produits de deux transpositions qui commutent qu’on peut former
avec quatre éléments de {1, . . . , 5}. On en déduit que les 2-Sylow sont deux
à deux d’intersection réduite à {1}. Il y a 15 éléments d’ordre 2 dans A5 et
il y a 5 2-Sylow.
Tout élément de A5 est d’ordre 1, 2, 3 ou 5 et est donc contenu dans un
p-Sylow. On a bien 6.4 + 10.2 + 5.3 + 1 = 60.
626
entre A6 et ϕ(A6 ) = A6 .
(c) Un élément x ∈ A6 fixe la classe neutre H si et seulement si x ∈ H. On
obtient que H est isomorphe, via ϕ, au fixateur d’un entier, disons 6, dans
l’action de A6 sur {1, . . . , 6}, c’est-à-dire, à A6 ∩ S5 = A5 .
627
direct Z/19Z × Z/7Z, lequel est isomorphe au groupe cyclique Z/133Z par
le lemme chinois.
(c) Le nombre de 7-Sylow de G est ≡ 1 [mod 7] et divise 57. Les seules
possibilités sont 1 et 57. Or ce n’est pas 1 non plus car on suppose que Q n’est
pas distingué. Le groupe G admet donc 57 7-Sylow, et donc 57 sous-groupes
cycliques d’ordre 133 par la question précédente. Ces 57 groupes d’ordre 133
sont bien distincts car deux 7-Sylow distincts engendrent avec P deux groupes
cycliques d’ordre 133 distincts puisque le 7-Sylow est l’unique sous-groupe
d’ordre 7 du groupe cyclique. Par conséquent leurs ensembles de générateurs
sont deux à deux disjoints. On obtient ainsi 57×φ(133) = 57×6×18 éléments
d’ordre 133 dans G (φ désigne ici la fonction indicatrice d’Euler), ce qui est
manifestement absurde. On peut donc conclure que Q est distingué dans G
et que l’unique sous-groupe cyclique N = P Q d’ordre 133 l’est aussi.
(d) Comme N est distingué dans G, N R est un sous-groupe de G. De N ∩R =
{1}, on déduit que N R/N ' R et donc que N R est d’ordre 133.3 = 399.
Ainsi G = N R et l’isomorphisme précédent G/N ' R montre que l’inclusion
R → G est une section de la suite exacte 1 → N → G → R → 1. Le groupe
G est donc isomorphe au produit semi-direct du groupe cyclique N d’ordre
133 par le groupe cyclique R d’ordre 3.
Correction 2155. Cours... Non, les rôles des deux opérations ne sont pas
interchangeables, puisque l’une est distributive sur l’autre.
Correction 2156. 1. une seule solution x = a−1 (c − b)
2. pas de solution, et deux solutions. Attention, dans Z/10Z, on ne peut
pas inverser 2. Ecrire 2x = 3+10k pour obtenir que 2|3, et 2x = 6+10k
pour simplifier par 2... dans R.
Correction 2157. 1. Ecrire (0 + a)a = a.a d’une part (0 est neutre pour
+) et (0 + a).a = 0.a + a.a (distributivité).
2. (−1).a + a = (−1 + 1).a = 0.a = 0 (distributivité, puis question
précédente)
3. Si |A| = 1, 1 = 0. Si 1 = 0, ∀a ∈ A, a = 1.a = 0.a = 0, donc A = {0}.
Correction 2159. Soit a ∈ A \ {0}. Soit φa : A → A, x 7→ ax. Si φa (x) =
φa (y), alors ax = ay, donc a−1 ax = a−1 ay et x = y. φa est donc injective de A
dans A. Comme A est fini, elle est donc aussi surjective : ∃x ∈ A, φa (x) = 1.
Correction 2160. Ce sont tous des anneaux. Montrer que A est stable par
addition, par passage à l’opposé, contient 0, est stable par multiplication et
contient 1. Le reste (associativité et distributivité) est automatique puisqu’il
s’agit des restrictions des opérations usuelles sur C)
628
1. A est l’ensemble des nombres dont le développement décimal s’arrête
(“nombre fini de chiffres après la virgule”).
Stabilité par addition : Soit x = 10−n a et y = 10−m b. Supposons par
exemple que n ≥ m. Alors x + y = 10−n (a + 10n−m b) et a + 10n−m b ∈ Z
donc x + y ∈ A. Les autres vérifications sont analogues.
Ce n’est pas un corps : 3 n’est pas inversible, puisque si 3 · 10−n a =
1, alors 3a = 10n donc 3|10n ce qui est impossible. Un élément est
inversible ssi il est de la forme 10−n 2α 5β , α, β ∈ N.
2. Stabilité par addition : Soit x = ab ∈ A et y = dc ∈ A, avec pgcd(a, b) =
pgcd(c, d) = pgcd(p, b) = pgcd(p, d) = 1. Alors x + y = ad+bcbd
.
Ce n’est pas un corps : p n’est pas inversible. Un élément est inversible
ssi ce n’est pas un multiple de p.
3. N’est pas un corps : 2 n’est pas inversible. Les seuls éléments inversibles
sont 1, −1, i, −i. En effet, si z ∈ A× , alors |z| ≥ 1 et |z −1 | ≥ 1. Donc
|z| = 1 et z ∈ {±1, ±i}. Réciproquement, ces éléments sont bien tous
inversibles.
x ≡ 1 mod 3
x ≡ 13 mod 15
(
x ≡ 3 mod 5
x ≡ 88 mod 105
⇔ x ≡ 4 mod 7 ⇔
x ≡ 4 mod 7 x ≡ 2 mod 11
x ≡ 2 mod 11
x ≡ 2 mod 11
n
⇔ x ≡ 508 mod 1155
629
2001, 2002, 2003 sont donc deux à deux premiers entre eux, et la solution
est donc unique modulo 2001 · 2002 · 2003.
x ≡ 997 mod 2001 x ≡ −1004 mod 2001
x ≡ 998 mod 2002 ⇔ x ≡ −1004 mod 2002
x ≡ 999 mod 2003 x ≡ −1004 mod 2003
630
Correction 2172. C = A × B.
donc (A × B)× = A× × B × .
De même, on obtient que l’ensemble DA×B des diviseurs de 0 de A × B est
⊕ 0 1 x y x2 y2 xy xy + 1
2
0 0 1 x y x y2 xy xy + 1
2 2
1 0 y x y x xy + 1 xy
2
x 0 1 xy xy + 1 x y2
2
y 0 xy + 1 xy y x2
x2 0 1 x y
2
y 0 y x
xy 0 1
xy + 1 0
⊗ 0 1 x y x2 y2 xy xy + 1
0 0 0 0 0 0 0 0 0
1 1 x y x2 y2 xy xy + 1
x x2 xy xy + 1 y2 y 1
y y2 y 0 y 2
xy
2
x 1 y2 xy x
y2 0 0 y2
xy y2 y
xy + 1 x2
Pour Z[x]/(x2 − 1), (x − 1) et (x + 1) sont deux idéaux étrangers, et le
lemme chinois nous donne Z[x]/(x2 − 1) ' Z[x]/(x − 1) × Z[x]/(x + 1).
Or Z[x]/(x + 1) ' Z et Z[x]/(x − 1) ' Z donc Z[x]/(x2 − 1) ' Z × Z.
631
La factorisation de (x8 − 1) sur Q est (x8 − 1) = (x − 1)(x + 1)(x2 +
1)(x4 +1). En utilisant le lemme chinois, on obtient que Q[x]/(x8 −1) '
Q[x]/(x + 1) × Q[x]/(x2 + 1) × Q[x]/(x4 + 1) soit :
632
– surjectivité Soit I ∈ I. I est principal : notons I = (h̄). Soit d =
pgcd(f, h), et h1 le polynôme déterminé par h = dh1 . Alors pgcd(f, h1 ) =
0 et h1 est inversible dans le quotient. On en déduit que (h̄) = (d) ¯ =I
(or d ∈ D).
¯ = (d̄0 ). On a alors d = h1 d0 +h2 f
– injectivité Soit d, d0 ∈ D tels que (d)
donc d0 |d. De même, d|d0 . On en déduit que d ∼ d0 .
Revenons à notre exercice : les idéaux de K[x]/(f n ) × K[x]/g m sont
donc de la forme (f α ) × (g β ). En revenant à K[x]/(f n g m ), on obtient
que l’ensemble des idéaux est
{(f α g β ), 0 ≤ α, β ≤ n}
633
√
Correction 2177. 1. – Si z ∈ Z[ d] est inversible :
Alors zz −1 = 1, donc N (z)N (z −1 ) = 1. Comme N (z) ∈ Z et N (z −1 ) ∈
Z, on a donc N (z) ∈ {1, −1}.
– Si N (z = ±1) : √
Alors z z̄ = ±1, donc z(±z̄) = 1. Comme ±z̄ ∈ Z[ d], z est inversible.
√
2. Soient z1 , z2 ∈ Z[ d] tels que z = z1 z2 . Alors N (z1 )N (z2 ) = ±p.
Comme ±p est irréductible sur Z, on en déduit que N (z1 ) = √ ±1 ou
×
N (z2 ) =√ ±1. ×
D’après la question précédente, on a z1 ∈√ Z[ d] ou
z2 ∈ Z[ d] : on en déduit que z est irréductible dans Z[ d].
(Attention : p est√premier donc irréductible dans Z, mais peut être
réductible dans Z[ d] ! cf. 2 dans Z[i].)
√
3. On a N (3) = N (2 + −5) = 9. On peut montrer en fait que tout
élément z de norme 9 est irréductible : si z = z1 z2 , alors
√ N (z1 )N (z2 ) =
9. Donc {N (z1 ), N (z2 )} = {1, 9} ou {3, 3} (dans Z[ −5], la norme est
toujours positive). Or pour tout (n, m) ∈ Z2 , n2 + 5m2 6= 3. En effet,
si |m| ≥ 1, n2 + 5m2 ≥ 5 et pour m = 0, l’équation revient à n2 = 3,
qui n’a pas de solution entière. Ainsi, N (z1 ) = 1 ou N (z2 ) = 1, donc z1
ou z2 est inversible. √z n’a donc pas de factorisation√non triviale : z est
irréductible dans Z[ −5]. En particulier, 3 et 2 + −5 le sont.
4. Tout élément de A de norme 9 est irréductible. Il√suffit donc de trouver
tous les éléments de norme 9. Soit z = n + m −5 ∈ A. Si |m| ≥ 2
ou |n| ≥ 4, alors N (z) > 9. On √ cherche donc les éléments de norme
9 parmi les éléments z = n + m −5 avec |n| ≤ 3 et |m| ≤ 1. Pour
m = 0, les seules solutions sont n = ±3, pour |m| = 1, les solutions
sont obtenues pour |n| = 2. Ainsi :
√
∀z ∈ A : N (z) = 9 ⇔ z ∈ {±3, ±(2 ± 5)}
634
√ √
Si
√ (2 − −5)a = 3(2 + −5), alors N (a) = 9, donc a =√±3 ou ±(2 ±
√ −5). Comme A est intègre, si a =√±3, on obtient 2 − √−5 = ±(2 +
−5), ce qui est faux. Si a = ±(2+ √ −5), on obtient 2− −5√ = ±3, ce
√ est faux. Si enfin a = ±(2 − −5), on√obtient ±(−1 − 4 −5) √
qui = 6+
3 −5), ce qui est encore faux. Donc 2 − −5 ne divise pas√3(2 + −5)
dans A. Tous les autres éléments de norme 9 divisent 3(2+ −5), donc,
finalement :
√ √ √
Les diviseurs de 3(2 + −5) sont {±1, ±3, ±(2 + −5), ±3(2 + −5)}.
√
(Attention : Le seul fait que 3 et 2 + −5 soient irréductibles ne
permet pas de conclure ! Si l’anneau n’est pas factoriel, un produit
d’irréductibles p1 p2 peut avoir √ d’autres√diviseurs (à association près)
que p1 et p2 ... cf 3 · 3 = (2 + −5)(2 − −5) !)
√
6. On connaı̂t la liste des diviseurs de 3 et de 2 + −5. Les seuls qui
√ communs sont 1 et −1. On en déduit que 1 est un pgcd de 3 et
soient
2 + −5.
√ √
9 et 3(2 + −5) sont des multiples communs de 3 et 2 + −5, donc √ si
ces deux éléments admettent un ppcm m, on√a m|9 et m|3(2 + −5).
On connaı̂t la liste des diviseurs√ de 9 et 3(2+ −5) : à association près,
on en déduit que m ∈ {1,√ 3, 2 + −5}. Comme 3|m, la seule possibilité
√
est m = 3, et comme (2+ −5)|m, la seule possibilité est m = 2+ −5.
Il y a donc contradiction :
√
3 et 2 + −5 n’ont pas de ppcm dans A.
7. Supposons I principal : soit a ∈ A √ un générateur : I = (a). Alors a
est un diviseur commun à 3√et 2 + −5, donc a√= ±1. (En particulier,
I = A). Soient u = u1 + u2 −5 et v = v1 + v2 −5 deux éléments de
A. On a :
√ √
3u + (2 + −5)v = 1 ⇔ (3u1 + 2v1 − 5v2 ) + (3u2 + v1 + 2v2 ) −5 = 1
3u1 + 2v1 − 5v2 = 1
⇔
3u2 + v1 + 2v2 = 0
−v1 + v2 ≡ 1[3]
⇒
v1 − v2 ≡ 0[3]
√
Donc ∀u, v ∈ A, 3u + (2 + −5)v 6= 1. Donc 1 ∈ / I, ce qui est une
contradiction : I n’est pas principal.
L’anneau A n’est pas principal puisqu’il a au moins un idéal√non prin-
cipal.
√ Il n’est pas non plus factoriel, puisque 9 = 3 3 = (2 + −5)(2 −
−5) admet deux factorisation en irréductibles non équivalentes à as-
sociation près.
635
√
8. – Les
√ diviseurs communs √ de 9 et 3(2 + −5) sont {±1, ±3, ±(2 +
−5)}. Si 9 et 3(2 + −5) admettent un pgcd d, alors d est dans
cette liste, et divisible√par tous les√membre de cette liste. Mais 3 √
n’est
pas divisible par 2 + −5 et 2 + −5 ne divise pas 3 : 9 et 2 + −5
n’ont pas de pgcd. √
– Supposons que 9 et 3(2 + −5) admettent un ppcm √ M . Alors il
existe des éléments
√ a, b ∈ A tels que M = 9a = 3(2 + −5)b. Notons
m = 3a = (2 + −5)b (A est intègre). √
m est un multiple commun de 3 et 2 +√ −5.
Soit k un multiple commun √ de 3 et 2+ −5. Alors 3k est un multiple
commun de 9 et 3(2 + −5), donc M |3k : ∃c ∈ A, 3k = M c = 3mc.
On en déduit que k = mc (A est √ intègre), donc m|k. On en déduit
que m est un ppcm de 3 et 2 + −5, ce qui est impossible.
Correction 2178. 1. n̄ est inversible ssi pgcd(n, 36) = 1 (Bezout !), i.e.
n̄ ∈ {±1, ±5, ±7, ±11, ±13, ±17}. Les autres éléments sont tous des
diviseurs de 0 puisque n̄ divise 0 ssi pgcd(n, 36) 6= 1. Enfin, n̄ est
nilpotent ssi 2|n et 3|n, donc ssi 6|n, soit n̄ ∈ {0, ±6, ±12, 18}.
2. Montrons que l’ensemble I des idéaux de Z/36Z est en bijection avec
l’ensemble D = {1, 2, 3, 4, 6, 9, 12, 18, 36} des diviseurs (positifs) de 36.
Considérons l’application φ : D → I définie par φ(d) = (d). ¯
0 0
Injectivité : Si φ(d) = φ(d ), alors ∃a, b ∈ Z, d = d a + 36b. Comme
d|36, on en déduit que d|d0 . De même, on a d0 |d, et donc d = d0 .
Surjectivité :Soit I ∈ I. Z/36Z est principal, donc ∃a ∈ Z, I = (ā). Soit
d = pgcd(a, 36). Notons a = da0 : pgcd(a0 , 36) = 1. On en déduit que ā0
est inversible dans Z/36Z. Alors d¯ ∼ ā dans Z/36Z. On en déduit que
¯ = φ(d).
I = (d)
Finalement, il y a donc 9 idéaux dans Z36 :
– (1) = Z36 ,
– (2) = {0, ±2, ±4, ±6, ±8, ±10, ±12, ±14, ±16, 18},
– (3) = {0, ±3, ±6, ±9, ±12, ±15, 18},
– (4) = {0, ±4, ±8, ±12, ±16},
– (6) = {0, ±6, ±12}
– (9) = {0, ±9, 18}
– (12) = {0, ±12}
– (18) = {0, 18}
– (36) = {0},
3. Si a, b ∈ A× , alors (ab)(b−1 a−1 ) = 1 donc ab ∈ A× .
Si ab ∈ A× , soit c = (ab)−1 . Alors a(bc) = 1 donc a ∈ A× et b(ac) = 1
donc b ∈ A× .
636
4. On a (6x + 1)(−6x + 1) = 1 dans Z36 [x], donc 18x + 1 y est inversible.
5. Soit f un inversible de Z36 [x]. Choisissons P ∈ Z[x] tel que P̄ = f et
Q ∈ Z[x] tel que Q̄ = f −1 .
La projection Z → Z2 se factorise par Z → Z36 → Z2 . Ces projections
sont bien définies, et sont des morphismes d’anneaux. Notons P[2] la
réduction de P modulo 2 : on a alors P[2] Q[2] = (P Q)[2] = 1, et comme
Z2 est un corps, P[2] = 1, Q[2] = 1. On en déduit que 2 divise tous
les coefficients de P , sauf celui de degré 0. De même, en considérant
la réduction modulo 3, on obtient que 3 divise tous les coefficients de
P , sauf celui de degré 0. Finalement, 6 divise tous les coefficients de P
sauf celui de degré 0, qui est inversible modulo 36 : à association (dans
Z36 ) près, f est donc de la forme :
d
X
f= 6ai xi + 1, (ai ) ∈ Z36 .
i=1
637
Correction 2180. Soit p un nombre premier impair. Notons p = 2m + 1.
On a
(m!)2 ≡ (−1)m+1 [p]
en effet, (modulo p) :
2m
Y m
Y
(p − 1)! = k = m! (m + k)
k=1 k=1
m
Y m
Y
= m! (m + k − p) = m! (−k)
k=1 k=1
m 2
= (−1) (m!)
Or, dans Zp [x], 1−1 = 1 etQ(p − 1)−1 = p − 1, donc ∀k ∈ {2, ..., p − 2},
k −1 ∈ {2, ..., p − 2}. Ainsi, p−1
k=2 k ≡ 1[p], et donc (p − 1)! ≡ −1[p]. D’où le
résultat.
– Si p ≡ 1[4], (−1)m+1 = −1, et donc m! est une solution de x2 ≡ −1[p].
– Si cette équation a une solution, alors x2m ≡ 1[p], et comme xp−1 ≡ 1[p],
1 ≡ (−1)m [p]. On en déduit que m est pair, donc p ≡ 1[4].
Correction 2181. 1.
f = g(x3 + x + 1) + (x2 + x)
g = (x2 + x)x + 1
donc pgcd(f, g) = 1 et
638
Correction 2182. 1. Le polynôme X n’est jamais inversible dans A[X].
Si A n’est pas intègre, comme A ⊂ A[X], A[X] ne l’est pas non plus
et ne peut pas être un corps. Si A est intègre et si X = P Q, alors
deg(P ) + deg(Q) = 1 donc P ou Q est une constante. Supposons par
exemple que ce soit P . P |X donc P |1 donc P est inversible, et Q ∼ X.
2. Soit P = X + a un polynôme unitaire linéaire de A[X]. Supposons que
P = P1 P2 . Comme A estintègre, on a deg(P1 ) + deg(P2 ) = 1, donc P1
ou P2 est une constante. Supposons que ce soit P1 . Alors P1 |1 et P1 |a.
En particulier, P1 est inversible, et donc P2 ∼ P .
3. Les polynômes irréductibles de C[X] sont les polynômes de degré 1
(théorème de Gauss).
Les irréductibles de R[X] sont les polynômes de degré 1 et les polynômes
Q effet, soit P ∈ R[X]. P se factorise
de degré 2 sans racine réelles. En
sur C[X] sous la forme P = a (X − λi )νi (avec i 6= j ⇒ λi 6= λj ).
Comme cette factorisation est unique, et que P = P , on en déduit
que si λi est racine de P avec multiplicité νi , alors il en va de même
pour
Q λi . Ainsi, on Qobtient une factorisation de P dans R[X] : P =
νi
a λi ∈R (X − λi ) (X − 2 Re(λi )X + |λi |2 )νi .
2
639
1 ∈ I : ∃U, V ∈ A[X], XU + aV = 1. Le terme constant de XU + aV
est multiple de a et vaut 1. a est donc inversible.
Si A est un corps, on dispose de la division euclidienne. Soit I un
idéal de A[X]. Soit P0 un élément de I \ {0} de degré minimal. Soit
P ∈ I. ∃!(Q, R) ∈ A[X]2 , P = P0 Q + R et deg(R) < deg(P ). Comme
R = P − P0 Q, on a R ∈ I, et comme deg(R) < deg(P0 ), on a R = 0.
Ainsi P ∈ (P0 ). On a donc I ⊂ (P0 ) ⊂ I.
640
Irréductibles de degré 3 de Z/2Z : Soit P = aX 3 + bX 2 + cX + d un
polynôme de degré 2. a 6= 0 donc a = 1.
641
avec a4 = 1.
P (0) 6= 0
P irréductible ⇔ P (1) 6= 0
P 6= I22
a0 = 1
⇔ 1 + a3 + a2 + a1 + 1 = 1
P 6= I22
⇔ P ∈ {X 4 + X 3 + 1, X 4 + X + 1, X 4 + X 3 + X 2 + X + 1}
642
La réduction modulo 3 de P devrait donc avoir une racine. Mais P mod 3 =
X 5 − X 2 − X − 1 n’a pas de racine dans Z/3Z. On en déduit que dans la
réduction modulo 2, la factorisation P̄ = ‘ĀB̄ est triviale (Ā = 1 et B̄ = P̄
ou le contraire), puis que la factorisation P = AB elle même est triviale
(A = ±1 et B = ∓P ou le contraire). Ainsi, P est irréductible dans Z[X].
643
-Le cas de g = ni=1 (X − ai )2 + 1 . Supposons que g = P Q, avec P, Q ∈
Q
Z[X].On a g(ai ) = 1 = P (ai )Q(ai ), donc P (ai ) = Q(ai ) = ±1.
Comme g n’a pas de racine réelle, il en va de même de P et Q, qui sont donc
de signe constant (théorème des valeurs intermédiaires pour les fonctions
continues sur R !). On peut donc supposer sans perte de généralité que P et
Q sont positifs.
Alors P (ai )Q Qnles ai sont racines de P − 1 et de Q − 1.
= Q(ai ) = 1. Ainsi, tous
n
On a donc i=1 (X − ai )|P − 1 et i=1 (X − ai )|Q − 1.
En particulier, si P − 1 6= 0 et Q − 1 6= 0, deg(P ) ≥ n et deg(Q) = 2n −
deg(P ) ≥ n. Ainsi deg(P ) = deg(Q) = n. Comme en plus P et Q sont
unitaires, on en déduit que
n
Y n
Y
P −1= (X − ai ) et Q − 1 = (X − ai ).
i=1 i=1
Qn 2
Qn 2
On devrait
Qn donc avoir ( i=1 (X − ai ) + 1) = i=1 (X − ai ) + 1, ce qui est
faux ( i=1 (X − ai ) 6= 0Z[X] ) !
Ainsi P − 1 = 0 ou Q − 1 = 0, et on en déduit bien que g est irréductible
dans Z[X].
644
Correction 2191. Supposons que la fraction soit réductible. Alors, il existe
p, q, d ∈ Z tels que (
11n + 2m = pd
18n + 5m = qd
On en déduit que (
19n = 5pd − 2qd
19m = −18pd + 1qd
En particulier, d|19n et d|19m. Si d 6= 19, on a pgcd(n, m) 6= 1. Si d = 19,
alors (
n = 5p − 2q
(11)
m = −18p + 1q
Réciproquement, si pgcd(n, m) 6= 1 ou si n, m sont de la forme donnée par
(11), alors la fraction est réductible.
Correction 2192. Soit d = pgcd(m, n). Notons n = dn0 et m = dm0 . Alors
0 0
X n − 1 = (X d )n − 1. Or (Y − 1)|Y n − 1 donc (X d − 1)|(X n − 1). De même,
(X d − 1)|(X m − 1), et donc (X d − 1)| pgcd(X n − 1, X m − 1).
Par ailleurs, soit D = pgcd(X n − 1, X m − 1). Les racines de D dans C sont
des racines à la fois n-iéme et m-ième de 1, qui sont touts simples : elles
k0
sont donc de la forme ω = ei2πα où α = nk = m . Ainsi km0 = k 0 n0 . On a
pgcd(m0 , n0 ) = 1, donc par le théorème de Gauss, on en déduit que k 0 est un
k0 00
multiple de m0 , soit m = kd , et ω est donc une racine d-ième de 1. On en
déduit que D|X d − 1, et finalement :
pgcd(X n − 1, X m − 1) = X pgcd(m,n) − 1.
Correction 2193. Utiliser l’algorithme d’Euclide. (on travaille dans Z/2Z).
x5 + x4 + 1 = (x4 + x2 + 1)(x + 1) + x3 + x2 + x
x4 + x2 + 1 = (x3 + x2 + x)(x + 1) + x2 + x + 1
x3 + x2 + x = (x2 + x + 1)x + 0
Donc pgcd(x5 + x4 + 1, x4 + x2 + 1) = x2 + x + 1, et
x2 + x + 1 = (x4 + x2 + 1) + (x3 + x2 + x)(x + 1)
= (x4 + x2 + 1) + (x5 + x4 + 1) + (x4 + x2 + 1)(x + 1) (x + 1)
645
De même, pgcd(x5 + x3 + x + 1, x4 + 1) = x3 + 1 et x3 + 1 = (x5 + x3 + x +
1) + (x4 + 1)x.
Correction 2195. Sur Z[X], pgcd(x4 +x3 −3x2 −4x−1, x3 +x2 −x−1) = 1.
646
Correction 2199. 1. (X − ab )|P donc ∃Q ∈ Q[x], P = (x − ab )Q = (bx −
Q
a) b . En réduisant tous les coefficients de Q au même dénominateur,
on peut mettre Q sous la forme : Q = m1 Q1 , avec Q1 ∈ Z[X] primitif.
Alors bdP = (bx − a)Q1 . En considérant les contenus de ces polynômes,
on a c(bx − a) = pgcd(a, b) = 1, c(Q1 ) = 1 donc c(bdP ) = bd c(P ) = 1.
Ainsi bd = ±1, et (bx − a)|P .
2. On considère par exemple les cas k = 0, . . . , 3. (Pour k = 2, on constate
que P (2) = 0 : on peut diviser P par (X − 2) et déterminer les trois
racines complexes de P ...). On obtient que
647
2. Notons α = pq , avec pgcd(p, q) = 1 et q > 0. Soit g1 = αg. On a
qg = pg1 , donc qc(g) = pc(g1 ). On en déduit que q|p, et donc que
q = 1 :α ∈ Z.
3. Soit g ∈ Q[x] tel que f = dg. Soit g = pq g0 la décomposition de g donnée
par la question 1. Alors qf = pdg0 donc qc(f ) = pc(d)c(g0 ) = p. Donc
q|p et finalement q = 1. On en déduit que g = pg1 ∈ Z[x].
4. d = pgcdQ (f, g) = pq d0 . Alors d0 est primitif et divise f et g sur Q.
Donc d0 divise f et g sur Z.
Soit h un diviseur commun de f et g dans Z[x]. On a c(h)|c(f ) = 1
donc h est primitif. Par ailleurs, h est un diviseur commun à f et g
dans Q[x], donc h|d0 dans Q[x]. On en déduit que h|d0 dans Z[x].
Ainsi, d0 est bien un pgcd de f et g dans Z[x].
5. Soit d = pgcd(c(f ), c(g)), h = pgcd(f, g) = c(h)h0 , h0 = pgcd(f0 , g0 ).
On a d|c(f ), d|c(g), h0 |f0 et h0 |g0 donc dh0 |f et h0 |g, et donc dh0 |h.
c(h)|c(f ) et c(h)|c(g) donc c(h)|d. h|f , donc il existe f1 ∈ Z[x] tel que
f = h0 c(h)f1 . On a alors c(h)c(f1 ) = c(f ), et après simplification, on
en déduit que f0 = h0 f10 , avec f10 ∈ Z[x] : h0 |f0 . De même pour g :
h0 |g0 . On en déduit que h0 |h0 , et donc que h|dh0 .
φ
Correction 2202. Soit K un corps, A un anneau non trivial, et K − → A
un morphisme d’anneaux. Soit x ∈ K \ {0}. On a 1 = φ(1) = φ(xx−1 ) =
φ(x)φ(x−1 ) 6= 0 (car A n’est pas l’anneau trivial). Donc φ(x) 6= 0. Ainsi
ker φ = {0}, donc φ est injectif.
Correction 2203. Soit x ∈ R \ {0}. Alors (x) ⊃ (x2 ) ⊃ (x3 ) ⊃ est une suite
décroissante d’idéaux. Elle est donc stationnaire à partir d’un certain rang :
∃k ∈ N, (xk ) = (xk+1 ). En particulier, ∃a ∈ R, k k+1 = axk . Comme A est
intègre, on en déduit que ax = 1, donc x ∈ R× .
R× = R \ {0} donc R est un corps.
648
– Si I est un idéal premier : Soient J et K deux idéaux tels que J · K ⊂ I.
Alors si J 6⊂ I, ∃a ∈ x \ I. Soit y ∈ K. On a xy ∈ J · K donc xy ∈ I.
Comme I est premier, x ∈ I ou y ∈ I. Mais x ∈ / I donc y ∈ I. Ainsi
∀y ∈ K, y ∈ I : on a montré que : J 6⊂ I ⇒ K ⊂ I. On a donc bien J ⊂ I
ou K ⊂ I.
– Si ∀J, K idéaux, (J ·K ⊂ I ⇒ J ⊂ I ou K ⊂ I) : Soit a, b ∈ A avec ab ∈ I.
Alors (a) · (b) = (ab) donc (a) ⊂ I ou (b) ⊂ I et donc a ∈ I ou b ∈ I. I est
donc premier.
On a M n = M · M n−1 . Donc si I est premier et contient M n alors I contient
M ou M n−1 , et par une récurrence finie, on obtient que I contient M . Ainsi :
M ⊂ I ( A. Comme M est maximal on en déduit que M = I.
649
donc A[X1 , . . . , Xn ]/(X1 , . . . , Xn ) ∼ A.
Comme un idéal est premier (resp. maximal) ssi le quotient est intègre (resp.
un corps), on en déduit que
– dans A[X], (X) est premier ssi A est intègre, maximal ssi A est un corps,
– dans A[X, Y ], (X) est premier ssi A est intègre, et n’est jamais maximal,
– dans A[X1 , . . . , Xn ], (X1 , . . . , Xn ) est premier ssi A est intègre, maximal
ssi A est un corps.
√ √
Correction 2207. Soit α = a + b d ∈ Z[ d]. Soit a = mp + a0 la division
euclidienne
√ de√a par m, et b = mq + b0 celle de b par m. Alors α√= m(p +
q d) + a0 + b0 d. On en déduit que chaque classe du quotient Z[ d]/(m) a
un représentant dans
n √ 2
o
C = a + b d, (a, b) ∈ {0, . . . , m − 1}
√ √
Par ailleurs si deux éléments a + b d√et a0 + b0 d √de cet ensemble√sont dans
la même classe, alors ∃c, d ∈ Z, a + b d = (a0 + b0 d) + m(c + d d). On en
déduit que a = a0 + mc et 0 0 0
√ b = b + md, et donc a = a , b = b . √
Ainsi chaque classe de Z[ d]/(m) a un représentant
√ unique dans C. Z[ d]/(m)
et C sont donc en bijection : en particulier, Z[ d]/(m) a m2 éléments.
Remarque : on a √
Z[ d] ∼ Z[X]/(X 2 − d).
2
√ √
En effet l’application φ : Z[X]/(X√ − d)
√ → Z[ d], P̄ 7→ P ( d) est bien
définie (si ¯(P ) = Q̄, alors P ( d) = Q( d)), et c’est un morphisme d’an-
2
neaux. De plus, si φ(P ) = 0, notons P = Q(X
2
√ − d) √ + (aX + b) la division
euclidienne de P par X −d. En évaluant en d, on a a d+b = 0 donc R = 0.
On en déduit que (X 2 − d)|P , i.e. P̄ = 0. On en déduit que ker√φ = {0}, donc
φ est injective. Par ailleurs ∀(a, b) ∈ Z2 , φ(a + bX) = a + b d donc φ est
surjective.
√ √ √
Si d est pair, comme d · d = |d| ∈ (2) alors que d ∈ / (2), (2) n’est pas
premier. √ √ √ √
Si d est impair : (1 + d)(1 + d) = (1 + d) + 2 d ∈ (2), mais (1 + d) ∈ / (2)
donc (2) n’est √ pas premier.
Remarque : Z[ d]/(2) ∼ Z2 [X]/(X 2 + d). ¯ (X 2 + d)
¯ est X 2 ou X 2 + 1. Aucun
de ces deux polynômes n’est irréductible. Donc le quotient ne saurait être
intègre.
650
– A est supposé factoriel. Soit I un idéal premier. Soit x ∈ I et x = p1 . . . pk
“la” factorisation de x en produit d’irréductibles. Alors (p1 · · · pn−1 )pn ∈ I
donc (p1 · · · pn−1 ) ∈ I ou pn ∈ I. si pn in I, I contient un irréductible.
Sinon, (p1 · · · pn−2 )pn−1 ∈ I. Par une récurrence finie, l’un au moins des
pi ∈ I, donc√ I contient un irréductible. √ √ √
– Dans Z[ −5], 9 ∈ (3). Pourtant 9 = (2 + −5)(2 − −5) et (2 ± −5) ∈ /
(3). Donc (3) n’est pas premier. √
– 2 est irréductible : 2 = z1 z2 avec zi ∈ Z[ −5], alors |z1 |2 |z2 |2 = 4, donc
{|z1 |2 , |z2 |2 } = {1, 4} ou {2, 2}. Dans le premier cas, on a affaire à une
factorisation triviale. Le second est impossible, puisque l’équation a2 +
5b2 = 2 n’a pas de√solution entière
√ (a, b). √
Par ailleurs, (1 + −5)(1 +√ −5) = 6 ∈ (2), mais (1 ± −5) ∈ / (2) donc
2 n’est pas premier dans Z[ −5].
Correction 2209. 1. Soit J un idéal de A/I. Soit π la projection cano-
nique A → A/I, et J = π −1 (J ). J est un idéal de A qui est principal
donc ∃a ∈ A, J = (a). Montrons que J = (π(a)).
On a π(a) ∈ J donc (π(a)) ⊂ J . Soit α ∈ J , et b un représentant de
α, i.e. b ∈ A et π(b) = α. Alors b ∈ J = (a), donc ∃k ∈ A, b = ka. Alors
π(b) = π(ka) = π(k)π(a), donc π(b) ∈ (π(a)). Donc J ⊂ (π(a)).
Finalement, J = (π(a)). On en déduit que A/I est principal.
2. – Z/nZ : Soit I un idéal de Z/nZ. I est principal, donc ∃a ∈ Z, I = (ā).
Or (ā) = {αā, α ∈ Z/nZ} = {p̄ā, p ∈ Z} = {pa, p ∈ Z}. Donc
π −1 (I) = {pa + qn, (p, q) ∈ Z2 } est l’idéal engendré sur Z par a et n
donc l’idéal engendré par d = (pgcd(n, a)). On en déduit que I = (d).¯
En particulier, I est engendré par un diviseur de n.
Soit maintenant d1 et d2 deux diviseurs (positifs) de n tels que (d¯1 ) =
(d¯2 ). On a π −1 ((d1 )) = d1 Z = d2 Z donc d1 = d2 .
Ainsi, les idéaux de Z/nZ sont engendrés par les diviseurs de n, et
deux diviseurs distincts engendrent deux idéaux distincts : il y a donc
autant d’idéaux dans Z/nZ que de diviseurs de n.
– Q[X]/(f ) : On raisonne de la même manière : la remarque clef
étant si I = (ḡ) est un idéal de Q[X]/(f ), alors π −1 (I) = (f, g) =
(pgcd(f, g)).
3. Les idéaux maximaux sont ceux pour lesquels le quotient est un corps,
(donc aussi ceux pour lesquels le quotient est intègre puisque Z/nZ est
fini). On a le diagramme suivant (I = (d)) ¯ :
651
De même, (Q[X]/(f ))/I est un corps ssi I = (ḡ) où g est un facteur
premier de f .
Correction 2210. 1. Soit α, β ∈ J¯ et λ, µ ∈ A/I. Alors ∃a, b ∈ J, l, m ∈
A, α = π(a), β = π(b), λ = π(l), µ = π(m). On a donc λα + µβ =
π(la + mb). Or la + mb ∈ J (car J est un idéal), donc λα + µβ ∈ J. ¯
¯
Donc J est un idéal de A/I.
2. Comme dans l’exercice 2209, on a le diagramme suivant :
¯
A[r]π1 [d]π @(ur, ul)[rr]π2 ◦π1 A/I[r]π2 (A/I)/JA/(I + J)[urr]∼
En effet, si x ∈ ker(π2 ◦ π1 ), alors π1 (x) ∈ ker π2 = J, ¯ donc ∃y ∈
A, π1 (x) = π1 (y). Alors x − y ∈ ker π1 = I, donc ∃z ∈ I, x = y + z :
on a donc x ∈ I + J. Réciproquement, si x ∈ I + J, alors ∃(x1 , x2 ) ∈
¯ donc π2 ◦ π1 (x) = 0.
I × J, x = x1 + x2 . Alors π1 (x) = π1 (x2 ) ∈ J,
Donc ker(π2 ◦ π1 ) = I + J. Donc A/(I + J) ∼ (A/I)/J. ¯
Correction 2211. 1. Soit J ⊂ B un idéal premier de B. Soient a, b ∈ A
−1
tels que ab ∈ f (J). Alors f (a)f (b) = f (ab) ∈ J donc f (a) ∈ J ou
f (b) ∈ J. Ainsi, a ∈ f −1 (J) ou b ∈ f −1 (J). On en déduit que f −1 (J)
est premier.
Cette proposition n’est pas vraie pour les idéaux maximaux. Par exemple,
A = Z, B = Q[X], f (k) = k, et J = (X). Alors f −1 (J) = {0} n’est pas
maximal.
2. Prenons A = Z, B = Q, f (k) = k. f (Z) = Z n’est pas un idéal de Q
(1 ∈ Z, 21 ∈ Q et pourtant 1 × 12 ∈ / Z)
Supposons f surjectif. Soit x, y ∈ f (I), a, b ∈ B. Il existe x0 , y0 ∈ I tels
que x = f (x0 ) et y = f (y0 ). De plus, comme f est surjectif, ∃a0 , b0 ∈
A tels que a = f (a0 ) et b = f (b0 ). Alors ax + by = f (a0 )f (x0 ) +
f (b0 )f (y0 ) = f (a0 x0 + b0 y0 ) et comme I est un idéal, (a0 x0 + b0 y0 ) ∈ I,
donc (ax + by) ∈ f (I).
f (I) est donc bien un idéal de B.
3. Soit I un idéal maximal de A et J = f (I). Supposons J 6= B. Soit K
un idéal de B tel que J ⊂ K. Alors I ⊂ f −1 (K), donc f −1 (K) = I
ou f −1 (K) = A. Dans le premier cas, on K = f (f −1 (K)) = J, dans
le second cas, on a K = f (f −1 (K)) = f (A) = B. L’idéal J est donc
maximal.
4. (X + 2)(X + 3) = X 2 + 5X dans Z6 [X], donc (X + 2̄)(X + 3̄) ∈ (X),
mais (X + 2̄) ∈ / (X) et (X + 3̄) ∈ / (X), donc r6 ((X)) n’est pas premier
dans Z36 [X].
(X +1)2 = (X 2 +1) dans Z2 [X], or (X +1) ∈ / (X 2 +1), donc r2 ((X 2 +1))
n’est pas premier dans Z2 [X].
652
Correction 2212. 1. Soit J = B ∩ I. Soit x, y ∈ J, a, b ∈ B, alors
ax + by ∈ B puisque B est un sous-anneau de A. ax + by ∈ I puisque
I est un idéal. On en déduit que J est un idéal.
B +I est stable par addition (car B et I le sont). Soit α = a+x ∈ B +I
et β = b + y ∈ B + I. Alors αβ = (ab) + (ay + bx + xy) ∈ B + I, donc
B + I est stable par multiplication. 1 ∈ B + I, donc B + I est un sous
anneau de A. I ⊂ B + I, et I est absorbant pour la multiplication dans
A, donc aussi dans B : Iest un idéal de B + I.
2. On a le diagramme (de morphismes d’anneaux) suivant :
B/(B ∩ I) ∼ (B + I)/I.
653
2. f (X, Y ) = (X 2 + 1)Y 3 + (X − 1)2 Y 2 + (X − 1). Regardons f comme
un polynôme de A[Y ] avec A = C[X]. Alors, f est primitif sur A,
et (X − 1) est un irréductible de A qui divise tous les coefficients de
f sauf le dominant, et dont le carré ne divise pas le terme constant.
D’après le critère d’Eisenstein, on en déduit que f est irréductible dans
A[Y ] = C[X, Y ].
Dans Z2 [X, Y ], on a (X 2 + 1) = (X + 1)2 et f = (X + 1)((X + 1)(Y 3 +
Y 2 ) + 1), donc f n’est pas irréductible..
3. f (X, Y ) = Y 7 +Y 6 +7Y 4 +XY 3 +3X 2 Y 2 −5Y +X 2 +X +1. Considérons
f comme un polynôme de A[X] où A = Q[Y ]. Alors f est primitif sur
A. Soit π = Y ∈ A. π est irréductible, π ne divise pas le coefficient
dominant de f , et la réduction f¯ modulo π est f¯ = X 2 + X + 1 ∈
A/(π)[X] = Q[X, Y ]/(Y ) ' Q[X]. f¯ est donc irréductible dans A/(π),
donc d’après l’exercice précédent, f est irréductible dans Q[X, Y ].
Correction 2216. Soit f = x2 + y 2 + 1 ∈ A[x, y] (A = C, R, Q, Z, Z2 ).
Soit B = A[y], et regardons f comme un polynôme de B[x]. Le coefficient
dominant de f (qui est 1) est inversible dans B, donc on peut effectuer la
division euclidienne de tout polynôme par f : ∀g ∈ B[y], ∃(q, r) ∈ B[x]2 , g =
qf + r et degx r ≤ 1. Notons r = a(y)x + b(y), a, b ∈ A[y]. De plus, pour des
raisons de degré, le quotient et le reste de cette division sont uniques. On
peut donc identifier A[x, y]/(x2 + y 2 + 1) à {a(y)x + b(y), a(y), b(y) ∈ A[y]}.
Supposons que ȳ soit inversible dans cet quotient. Il existe a, b ∈ A[y] tels que
y(a(y)x + b(y)) = 1̄. On a donc ya(y) = 0 et yb(y) = 1, ce qui est impossible.
Correction 2218. Rappelons que (a) · (b) = { ni=1 ai bi , n ∈ N, ai ∈ (a), bi ∈
P
(b)} = (ab). De plus (ab) ⊂ (a) ∩ (b) donc
(ab) = (a) ∩ (b) ⇔ (a) ∩ (b) ⊂ (ab)
⇔ ∀m ∈ A, (a|m et b|m ⇒ ab|m)
⇔ ppcm(a, b) ∼ ab
⇔ ppcm(a, b) ∼ pgcd(a, b)ppcm(a, b)
⇔ pgcd(a, b) ∼ 1
Si A est principal, alors ∃d ∈ A, (a, b) = (d). Alors a ∈ (d) et b ∈ (d) donc d
est un diviseur commun à a et b. Si de plus d0 est un autre diviseur commun
à a et b, alors a ∈ (d0 ) et b ∈ (d0 ) et comme (a, b) est le plus petit idéal
contenant a et b, on en déduit que (a, b) = (d) ⊂ (d0 ), et donc que d0 |d :
finalement, pgcd(a, b) = d.
Correction 2219. 1. I = (5, x2 + 3). On a pgcd(5, x2 + 3) = 1, donc
si I était principal, on aurait 1 ∈ I, et donc I = Z[X]. Si 1 ∈ I, il
654
existe P, Q ∈ Z[x], tels que 1 = 5P + (x2 + 3)Q. En considérant la
réduction modulo 5 de ces polynômes, on obtient (x2 + 3̄)Q̄ = 1̄, ce
qui est impossible pour des raisons de degré (Z/5Z est intègre). Donc
1∈ / I, et I n’est donc pas intègre.
x2 + 1 = (x + 2)(x − 2) + 5, donc (x2 + 1, x + 2) = (x + 2, 5). Or (x + 2, 5)
n’est pas principal pour les mêmes raisons que précédemment.
On a (x − 1) = (x4 − 1) − x(x3 − 1) donc (x − 1) ⊂ (x4 − 1, x3 − 1). Par
ailleurs, (x − 1)|(x4 − 1) et (x − 1)|(x3 − 1) donc x4 − 1 ∈ (x − 1) et
x3 − 1 ∈ (x − 1), donc (x4 − 1, x3 − 1) ⊂ (x − 1). Donc (x4 − 1, x3 − 1)
est principal.
2. I = (x, x + 1) = Z car 1 = (x + 1) − x. Donc I n’est pas propre.
I = (5, x2 + 4). Z[X]/I ∼ Z5 /(x2 + 4̄). Mais (x2 + 4̄) = (x − 1̄)(x + 1̄)
est réductible dans Z5 [x], donc Z5 /(x2 + 4̄) n’est pas intègre : I n’est
pas premier.
I = (x2 + 1, x + 2) = (x + 2, 5). Z[x]/I ' Z5 [x]/(x + 2̄). x + 2̄ est
irréductible dans Z5 [x], qui est principal, donc (x + 2̄) est maximal,
donc le quotient est un corps, et I est maximal.
Correction 2220. 1. Soit a, b ∈ B, ab ∈ I ∩ B. Alors ab ∈ I donc a ∈ I
ou b ∈ I. Comme a, b ∈ B, on a a ∈ I ∩ B ou b ∈ I ∩ B. Donc, si I ∩ B
est propre, I ∩ B est premier.
2. Soit J un idéal premier de Z[X]. Alors J ∩ Z est soit Z soit un idéal
premier de Z. Si J ∩ Z = Z, alors 1 ∈ J, et donc J = Z[X], ce qui est
exclu. On en déduit que J = (0) ou J = (p) avec p premier.
3. On suppose J ∩ Z = (0) et J 6= (0). Soit alors f un polynôme de J \ {0}
de degré minimal. Notons f = c(f )f0 où f0 ∈ Z[x] est primitif. Comme
J est premier, on a c(f ) ∈ J ou f0 ∈ J. Comme J ∩ Z = {0}, le premier
cas est exclu, donc f0 ∈ J.
Soit maintenant g ∈ J. Soit g = f0 q + r la division euclidienne de g
par f0 dans Q (q, r ∈ Q[x]). Notons q = ab q0 avec q0 ∈ Z[x] primitif, et
0
r = ab0 r0 , avec r0 ∈ Q[x] primitif.
Alors bb0 g = ab0 q0 f0 + a0 b r0 On en déduit que a0 b r0 ∈ J, et pour des
raisons de degré, r0 = 0. Finalement, bb0 g = ab0 q0 f0 , et en considérant
les contenus, on en déduit que bb0 |ab0 , donc b|a, et donc q ∈ Z[x]. On
en déduit que g ∈ (f0 ), et finalement J = (f0 ).
4. On suppose que J ∩ Z = (p). Soit rp la projection Z[x] → Zp [x]. Soit
α, β ∈ Zp [x] tels que αβ ∈ rp (J). Soit f, g des représentants de α et β
(i.e. rp (f ) = α, rp (g) = β). Alors f g ∈ rp−1 (rp (J)) = J + (p) = J. Donc
f ∈ J ou g ∈ J, et donc α ∈ rp (J) ou β ∈ rp (J) : rp (J) est premier.
655
Zp [x] est principal, donc il existe un polynôme π irréductible dans Zp [x]
tel que rp (J) = (π). Soit g un représentant de π. Alors J = (p, g) : en
effet, on a vu que J = rp−1 ((π)) et rp−1 ((π)) = (g) + (p) = (p, g).
5. Supposons J maximal dans Z[x]. J est en particulier premier, donc a
une des deux formes ci dessus. Supposons J = (f ), avec f irréductible
et primitif. Soit p un nombre premier ne divisant pas le coefficient
dominant de f . Alors J ⊂ (p, f ) ⊂ Z[x], mais (p, f ) 6= Z[x]. En effet,
sinon, il existerait g, h ∈ Z[x] tels que 1 = pg + f h, et en considérant la
réduction modulo p, f¯ serait inversible dans Zp [x] : comme deg f¯ > 0,
c’est impossible. On en déduit que J n’est pas maximal.
J est donc de la forme (p, g), avec rp (g) irréductible dans Zp [x].
∀x ∈ A x ≤ M.
Si A est un partie non vide et majorée, alors par définition sup A est le
plus petit des majorants. On a les propriétés suivantes :
(a) sup(A + B) = sup A + sup B ;
(b) sup(A ∪ B) = max(sup A, sup B) ;
(c) max(inf A, inf B) ≤ sup(A∩B) ≤ min(sup A, sup B) si A∩B 6= ∅ ;
(d) inf(A ∪ B) = min(inf A, inf B) ;
(e) max(inf A, inf B) ≤ inf(A∩B) ≤ min(sup A, sup B) si A∩B 6= ∅ ;
Prouvons les deux premières égalités,
(a) sup(A + B) = sup A + sup B : pour tout a ∈ A et b ∈ B on
a a ≤ sup A et b ≤ sup B donc a + b ≤ sup A + sup B, donc
sup A + sup B est un majorant de A + B et comme sup(A + B)
est le plus petit des majorants de A + B alors sup(A + B) ≤
sup A + sup B. Réciproquement, il existe une suite (an ) d’éléments
de A tel que cette suite converge vers sup A, de même il existe
une suite (bn ) d’éléments de B qui converge vers sup B, la suite
(an + bn ) est une suite d’éléments de A + B qui converge vers
sup A + sup B, donc la borne supérieure de A + B est plus grande
que sup A+sup B, soit sup(A+B) ≥ sup A+sup B. D’où l’égalité.
(b) sup(A ∪ B) = max(sup A, sup B) : Remarquons d’abord que si
P ⊂ Q alors sup P ≤ sup Q : en effet sup Q est un majorant
de Q donc de P (par l’inclusion P ⊂ Q), donc le plus petit des
majorants, sup P , pour P est plus petit que le majorant particulier
656
sup Q. Appliquons ceci à A ⊂ A ∪ B donc sup A ≤ sup(A ∪ B)
et pour B ⊂ A ∪ B on obtient sup B ≤ sup(A ∪ B). On vient de
prouver sup(A ∪ B) ≥ max(sup A, sup B). Pour l’autre inégalité :
soit M = max(sup A, sup B). Pour x ∈ A ∪ B alors soit x ∈ A et
alors x ≤ sup A ≤ M , ou soit x ∈ B et alors x ≤ sup B ≤ M ;
donc quelque soit x ∈ A ∪ B, x ≤ M donc M est un majorant de
A ∪ B, donc sup(A ∪ B) ≤ M = max(sup A, sup B).
√
2. (a) d(0, R \ Q) = 0, regarder des éléments du type n2 , pour n ∈ N∗ .
√
(b) d( 2, Q) = 0, c’est la densité de Q dans R ou alors regarder la
suite définie par u0 = 1, un+1 = 12 (un + u2n ), n ∈ N, qui est une
√
suite de rationnels convergeant vers 2.
(c) On suppose que D passe par l’origine, alors d(M, D) = x2 + y 2 +
z 2 − (ax + by + cz)2 .
3. d(A, B) = 0.
4. diam(]0, 1[∩Q) = 1 =
mathrmdiam([0, 1] ∩ (R \ Q)).
Correction 2262. 1. Jx est un ouvert non vide car c’est une union d’ou-
verts contenant x. De plus Jx est un intervalle car c’est une union
d’intervalles contenant tous le point x. Donc Jx est un intervalle ou-
vert. On peut donc écrire O = ∪x∈O Jx . Mais cette union n’est pas
nécessairement dénombrable.
Tout d’abord si z ∈ Jx alors Jx = Jz . En effet soit I un intervalle inclus
dans O contenant x et z. Si x0 ∈ Jx , soit J un intervalle inclus dans O
contenant x et x0 . Alors I ∪ J est un intervalle (car x est dans les deux
intervalles I et J), I ∪ J est inclus dans O et contient x0 et z. Donc
x0 ∈ Jz . Donc Jx ⊂ Jz . Enfin comme z ∈ Jx on a aussi x ∈ Jz , donc on
montrerait de même Jz ⊂ Jx . Donc Jx = Jz .
Pour x, y ∈ O alors Jx = Jy ou Jx ∩ Jy = ∅. En effet supposons que
Jx ∩ Jy 6= ∅ et soit z ∈ Jx ∩ Jy . Comme z ∈ Jx alors Jx = Jz , comme
z ∈ Jy alors Jy = Jz . Donc Jx = Jy .
Pour chaque intervalle ouvert Jx il existe q ∈ Q ∩ Jx , avec bien sûr
Jx = Jq . Comme Q est dénombrable O ∩ Q l’est aussi. On a ainsi écrit
[
O= Jq ,
q∈O∩Q
657
l’union des boules ouvertes de rayon rationnel centrées en x, ensuite on
regarde seulement les x appartenant à O ∩ Qn . Par contrer on autorise
deux boules à s’intersecter.
√ √
Correction 2263. 1. Soient d = p + q 2 et √d0 = p0 + q 0 2 deux éléments
de D. Alors d + d0 = (p + p0 )√+ (q + q 0 ) 2 est un élément de D et
dd0 = (pp0 + 2qq 0 ) + (pq 0 + p0 q) 2 aussi.
2. On a u < 1 donc uk tend vers 0 quand k tend vers +∞. Donc pour
ε = b − a, il existe n ∈ N tel que si k ≥ n on a uk < ε = b − a.
En particulier un < b − a. Si on cherchait un réel alors r = uan + 1
conviendrait, mais on cherche un entier, posons m = E( uan ) + 1. Alors
m − 1 ≤ uan < m. L’inégalité de droite donne a < mun . L’inégalité de
gauche s’écrit aussi mun − un ≤ a soit mun ≤ a + un < a + b − a = b
donc a < mun < b.
Déduisons de cela que D est dense dans R : pour tout intervalle [a, b],
a < b il existe m, n des entiers tels que mun ∈ [a, b]. Or mun est dans
D car u ∈ D donc par multiplication un ∈ D.
658
Faire un dessin et placer y sur ce dessin. D’une part y ∈ B(x, ε) car
ky − xk = ε/2 < ε. D’autre part y ∈ B = B(a, r) car ky − ak =
kx−a− 2ε kx−ak
x−a ε
k = kx−ak(1− 2kx−ak ) = r− 2ε < r. Donc y ∈ B∩B(x, ε),
ce qui prouve que B 0 ∩ B̄. Donc B 0 = B̄.
2. Pour le sens ⇐. Soit x ∈ B̄(a, r) alors kx − bk = kx − a + a − bk ≤
kx − ak + ka − bk ≤ r + R − r ≤ R, donc x ∈ B̄(b, R).
Pour le sens ⇒. Soit
a−b
x=a+r ,
ka − bk
alors kx − ak = r donc x ∈ B̄(a, r), donc x ∈ B̄(b, R), donc kx − bk ≤ R
or kx − bk = ka − bk + r (c’est le même calcul que pour la question
précédente). Donc ka − bk + r ≤ R, soit 0 ≤ ka − bk ≤ R − r et en
particulier r ≤ R.
B1 ⊂ B2 ⊂ B∞ ⊂ 2B1 ⊂ 2B2 ⊂ · · ·
Correction 2267. 1. Une suite de l∞ est notée (xp )p∈N , pour chaque p ≥
0, xp est elle même une suite xp = (xp (0), xp (1), xp (2), . . .). (Il convient
de garder la tête froide : on regarde des suites de suites !) Il faut montrer
659
que Y est fermé dans X. Soit donc (xp ) une suite de Y qui converge
vers x ∈ X. Il faut donc montrer qu’en fait x ∈ Y , c’est-à-dire que
x = (x(0), x(1), . . .) est une suite tendant vers 0. Soit ε > 0 comme
xp → x alors il existe P tel que si p ≥ P on ait d(xp , x) < ε. Par la
définition de d on a pour p ≥ P et pour tout n ∈ N, |xp (n) − x(n)| < ε.
Fixons p = P , alors xP ∈ Y donc xP est une suite tendant vers 0, donc
il existe N tel que si n ≥ N alors |xP (n)| < ε. Réunissons tout cela,
pour n ≥ N :
N (f ) = kf 0 k∞ + kf k∞ ≤ kf k∞ + kf k + kf k∞ ≤ 3kf k.
660
R1 R1
Correction 2270. 1. kf k1 = 0 |f (t)|dt ≤ 0 kf k∞ dt ≤ kf k∞ . Donc
kf k1 ≤ kf k∞ Par contre il n’existe aucune constante C > 0 tel que
kf k∞ ≤ Ckf k1 pour tout f . Pour montrer ceci par l’absurde, supposons
qu’il existe une constante C > 0 telle que kf k∞ ≤ Ckf k1 pour tout f de
C([0, 1], R). Regardons les fonctions fk définies par fk (x) = 2k(1 − kx)
si x ∈ [0, k1 ] et fk (x) = 0 si x > k1 . Alors fk ∈ C([0, 1], R) et kfk k∞ = 2k
alors que kfk k1 = 1. On obtient 2k ≤ C.1 ce qui est contradicoire pour
k assez grand. Cela prouve que les normes ne sont pas équivalentes.
2. Comme les métriques sont définies par des normes et que les normes
ne sont pas équivalentes alors les métriques ne définissent pas la même
topologie.
661
Pour montrer que G est discret (c’est-à-dire G est dénombrable et ses
points sont isolés) on remarque que la distance entre deux éléments de
G est au moins ε donc pour Jg =]g − 2ε , g + 2ε [ on a g 6= g 0 implique
Jg ∩ Jg0 = ∅. Pour chaque g ∈ G on choisit q(g) ∈ Q ∩ Jg , ce qui
donne une application : Φ : G −→ Q définie par Φ(g) = q(g), et Φ est
injective, donc G est dénombrable.
Montrons que G est fermé : soit (gn ) une suite de G qui converge vers
g ∈ R. Pour N assez grand et pour tout n ≥ N on a |gn − g| ≤ 4ε .
Pour n ≥ N on a |gn − gN | ≤ |gn − g| + |g − gN | ≤ 4ε + 4ε ≤ 2ε . Donc
comme gN ∈ JgN alors gn ∈ JgN également, or JgN ne contient qu’un
seul élément de G donc gn = gN pour tout n ≥ N . La suite est donc
stationnaire (i.e. constante à partir d’un certain rang) donc la limite g
vaut gN et en particulier g ∈ G.
2. Supposons G 6= {0}. Soit a = inf G ∩ R∗+ . Comme 0 est isolé alors
a > 0. Comme G est fermé alors a ∈ G. Soit g ∈ G. Soit k = E( ag )
alors k ≤ ag < k +1. Donc 0 ≤ g −ka < a. Or g −ka est dans G et dans
R+ , comme il est plus petit que a = inf G ∩ R∗+ alors nécessairement
g − ka = 0, soit g = ka ∈ aZ.
3. Soit x ∈ R et ε > 0, on cherche g ∈ G∩]x − ε, x + ε[. Comme 0 est
un point d’accumulation de G il existe h ∈ G tel que 0 < h < ε pour
k = E( hx ), on a kh ≤ x < kh + h, donc g = kh ∈ G∩]x − ε, x + ε[. Donc
G est dense dans R.
Pour un groupe G quelconque soit 0 est isolé, soit 0 est un point d’ac-
cumulation. Si en plus G est fermé alors soit G = aZ ou G = {0}, soit
Ḡ = R donc G = R. Les sous-groupes fermés de (R, +) sont donc 0, R
et les aZ avec a > 0.
4. Soit G = Z + αZ, c’est un sous-groupe de (R, +). Si G n’est pas dense
dans R alors, par les questions précédentes, il existe a > 0 tel que
G = aZ. En particulier 1 ∈ G donc il existe k ∈ Z tel que 1 = ka de
0
même α ∈ G donc il existe k 0 ∈ Z tel que α = k 0 a. Par division α = kk .
Ce qui contredit α ∈ / Q. Donc G = Z + αZ est dense dans R.
Définissons Φ : R −→ S 1 par t 7→ e2iπt (S 1 est le cercle de C des nombre
complexes de module 1). Alors Φ est continue et surjective. Comme
Φ est continue alors pour tout ensemble A ⊂ R on Φ(Ā) ⊂ Φ(A).
Appliqué à l’ensemble G = Z + αZ, on a Ḡ = R donc Φ(Ḡ) = S 1
car Φ est surjective ; d’autre part Φ(G) = {e2iπkα | k ∈ Z}. Donc
S 1 = Φ(Ḡ) ⊂ Φ(G) = {e2iπkα }. L’adhérence de {e2iπkα | k ∈ Z} est
donc le cercle S 1 tout entier.
662
2. ne définit pas une topologie, car {a} ∪ {b, d} = {a, b, d} n’est pas dans
la collection.
3. ne définit pas une topologie, car {a, c, d} ∩ {b, c, d} = {c, d} n’est pas
dans la collection.
B (x, r) ⊂ O.
L’intervalle ]dist(x, q), 2r [ est non-vide,donc il contient un nombre ra-
tionnel R. Ainsi x ∈ B(q, R) ⊂ B q, 2r ⊂ O.
4. Puisque B 0 ⊂ Tn , ce qu’il reste à démontrer est à nouveau la propriété
énoncée dans (1). Soit O un ouvert et x ∈ O. Il existe un r > 0 tel que
B(x, r) ⊂ O.
D’après le cours
√
dist(y, x) = ky − xk2 ≤ nky − xk∞ .
663
Il s’ensuit que
r r
B∞ x, √ = y ; ky − xk∞ < √ ⊂ B(x, r) ⊂ O . (12)
n n
Or B∞ x, √rn n’est rien d’autre que le cube de centre de symétrie x
et de longueur des arêtes √2rn . En particulier B∞ x, √rn ∈ B 0 .
On conclut que B 0 est une base de Tn .
5. Soit ]0, 1[∈ T1 . Il n’existe pas d’intervalle de la forme ] − ∞, a[ , a ∈ R ,
ou ]b, +∞[ , b ∈ R , contenu dans ]0, 1[. Donc B 00 n’est pas une base
pour T1 .
6. Supposons que T 0 ⊂ T . En particulier B 0 ⊂ T .
Pour tout a = m n
∈ Q, où m ∈ Z∗ , n ∈ N∗ , p.g.c.d. (m, n) = 1,
on choisit Ma , Na deux points sur la droite δa tels que O ∈]Ma , Na [
et dist(O, Ma ) = dist(O, Na ) = n1 . Pour a = 0 on choisit M0 =
(1, 0) , N0 = (−1, 0). Soit
[
C= ]Ma , Na [ .
a∈Q
664
Puisque 1 + dist ≥ 1, on a que dist1 ≤ dist. Aussi dist1 ≤ 1, d’où
dist1 ≤ dist2 .
La fonction f étant croissante, pour tout x, y on a que dist1 (x, y) =
f (dist(x, y)) ≥ f (dist2 (x, y)). D’autre part, dist2 (x, y) ≤ 1 implique
dist2 (x,y)
f (dist2 (x, y)) = 1+dist 2 (x,y)
≥ dist22(x,y) .
On a obtenu que pour tout x, y,
dist2 (x, y)
≤ dist1 (x, y) ≤ dist2 (x, y) .
2
Ainsi, les métriques dist1 et dist2 sont équivalentes.
Correction 2278. 1. Comme d(x, y) = 1, si x 6= y, on a donc que
d(x, y) = 0 ⇔ x = y. De plus, comme la relation x 6= y est symétrique,
on d(x, y) = d(y, x), ∀x, y ∈ E. Soient x, y, z ∈ E, supposons x = z ;
ou bien y = x ou bien y est distinct de x. Dans le premier cas,
d(x, z) = d(x, y) = d(y, z) = 0 et d(x, z) = sup(d(x, y), d(y, z)). Dans
le second cas, d(x, y) = 1 , d’où
0 = d(x, x) = d(x, z) < sup(d(x, y), d(x, y)) = 1.
Supposons x 6= z ; ou y est distinct de x et de z, ou alors on a l’une
des possibilités : y = x ou y = z. Si les trois éléments sont deux à deux
distincts, l’inégalité est trivialement vérifée (1 = 1 !). Sinon, d(x, y) = 1
ou d(y, z) = 1, d’où
1 = d(x, z) ≤ sup(d(x, y), d(y, z)).
2. On suppose que d(x, y) 6= d(y, z). Supposons alors que d(x, z) < sup(d(x, y), d(y, z))
et pour fixer les idées que d(x, y) = sup(d(x, y), d(y, z)). Alors d(y, z) <
d(x, y) et d(x, z) < d(x, y), d’où on déduit que sup(d(x, z), d(z, y)) <
d(x, y). Par ailleurs, d(x, y) ≤ sup(d(x, z), d(z, y)). Les deux dernières
inégalités sont contradictoires.
3. Soit Bd (a, r) une boule ouverte ; montrons qu’elle est fermée. Soit y ∈
E \Bd (a, r) ; montrons qu’il existe une boule ouverte Bd (y, η), contenue
dans E \ Bd (a, r). Si on choisit η = r/2 ou plus généralement η < r, on
obtient que, pour tout z ∈ Bd (y, η),
d(a, z) ≤ sup(d(a, y), d(y, z)) ≤ sup(d(a, y), η)).
Comme d(a, y) ≥ r et d(y, z) < η < r, on a , (d’après la deuxième
question), d(a, z) = d(a, y) ≥ r. On en déduit que Bd (y, η) ⊂ E \
Bd (a, r) et par suite la boule ouverte Bd (a, r) est aussi fermée.
La preuve du fait que la boule fermée Bd0 (a, r) est aussi ouverte est
analogue.
665
4. Soient Bd (a, r) et Bd (b, s) deux boules ouvertes ayant une intersection
non vide et soit z0 ∈ Bd (a, r) ∩ Bd (b, s). supposons que r ≤ s et mon-
trons qu’alors Bd (a, r) ⊂ Bd (b, s). On regarde la distance à b de tout
z ∈ Bd (a, r) :
d(b, z) ≤ sup(d(b, z0 ), d(z0 , z)) < sup(s, d(z0 , z))
puisque z0 est dans Bd (b, s). Par ailleurs, on a : d(z0 , z) ≤ sup(d(z0 , a), d(a, z)) <
r. On obtient une majoration de d(b, z) : d(b, z) < sup(r, s) = s, d’où
une inclusion de Bd (a, r) dans Bd (b, s).
Conséquence : deux boules ouvertes de même rayon r qui se rencontrent
sont confondues.
5. Soient A = Bd (a, r) et B = Bd (b, r) deux boules ouvertes de rayon r
contenues dans une boule fermée C = Bd0 (c, r) de même rayon. Mon-
trons que :
∀x ∈ A, ∀y ∈ B, r ≤ d(a, b) ≤ r.
L’inégalié ultramétrique montre que d(x, y) ≤ sup(d(x, c), d(c, y)) et ce
sup est inférieure à r puisque chacune des boules A et B est incluse
dans C. Donc d(x, y) ≤ r.
Par ailleurs, introduisons dans l’estimation de d(x, y) le centre des
boules respectives auxquelles ils appartiennent : d(x, y) ≤ sup(d(x, a), d(a, y)).
Si d(x, a) = d(a, y), on aurait d(a, y) < r et y serait dans A, ce qui est
impossible, A et B étant disjoints d’après la quatrième question. Donc
d(a, y) 6= d(x, a), et en fait d(a, y) > d(x, a) et
d(x, y) = d(a, y).
On voit donc que dans le calcul de la distance d(x, y) on peut remplacer
x ou y par le centre de la boule ouverte à laquelle il appartient. Par
suite
d(x, y) = d(a, b) ≥ r, ∀x ∈ A, ∀y ∈ B
Et finalement
r ≤ d(x, y) ≤ r, ∀x ∈ A, ∀y ∈ B
d’où d(A, B) = r.
0
Correction 2279. 1. Soit x = ± ab = ± ab0 . On écrit a = pα a1 , b = pβ b1 ,...
0 0
Alors l’équation ab0 = a0 b devient pα+β a1 b01 = pα +β a01 b1 . Donc α + β 0 =
0
α0 + β ou encore α − β = α0 − β 0 . Donc ν(± ab ) = ν( ab0 ).
2. Soit x = pα x1 , y = pβ y1 avec α, β ∈ Z et les numérateurs et dénominateurs
de x1 , y1 ∈ Q non divisibles par p. Alors xy = pα+β x1 y1 . Donc ν(xy) =
α + β = ν(x) + ν(y).
666
3. Soit x, y ∈ Z, x = pα x1 , y = pβ y1 . Supposons par exemple α ≤ β, alors
x + y = pα (x1 + pβ−α y1 ), avec x1 + pβ−α y1 ∈ Z. Donc ν(x + y) ≥ α =
min(ν(x), ν(y)).
0
Soit maintenant x = ab , y = ab0 ∈ Q. Alors
a a0
ν(x + y) = ν( + 0 )
b b
ab0 + a0 b
= ν( )
bb0
= ν(ab0 + a0 b) − ν(bb0 )
≥ min(ν(ab0 ), ν(a0 b)) − ν(bb0 ) (grâce à l’inégalité sur les entiers),
≥ min(ν(a) + ν(b ), ν(a ) + ν(b)) − ν(b) − ν(b0 )
0 0
A, et U 0 ∩ V 0 = ∅.
667
2. Supposons que ce ne soit pas vrai alors
Correction 2281. Nous allons utiliser le fait qu’un ensemble K est compact
si et seulement si de toute suite d’éléments de K on peut extraire une sous-
suite convergente vers un élément de K.
Soit (un )n∈N une suite convergente et soit ` sa limite. Notons
K = {un | n ∈ N} ∪ {`}.
Soit (vn ) une suite d’éléments de K. Si (vn ) ne prend qu’un nombre fini
de valeurs, on peut extraire une sous-suite constante, donc convergente.
Sinon (vn ) prend une infinité de valeurs. Nous allons construire une suite
convergente(wn ) extraite de (vn ). Soit w0 le premier des (v0 , v1 , v2 , . . .) qui
appartient à {u0 , u1 , . . .}. Soit w1 le premier des (v1 , v2 , . . .) qui appartient à
{u1 , u2 , . . .}... Soit wn le premier des (vn , vn+1 , . . .) qui appartient à {un , un+1 , . . .}.
Alors (wn ) est une suite-extraite de (vn ) et par construction (wn ) converge
vers la limite de (un ), donc vers ` ∈ K.
668
La suite (xφ(n) ) qui converge est donc bornée, et la suite (kyφ(n) −xφ(n) k)
qui converge dans R (vers `) est bornée également. Donc la suite (yφ(n) )
est bornée on peut donc en extraire une sous-suite convergente (yφ◦ψ(n) ).
De plus comme F est fermé alors cette suite converge vers b ∈ F . La
suite (xφ◦ψ(n) ) extraite de (xφ(n) ) converge vers a ∈ K. Et comme nous
avons extrait deux suites (xn ) et (yn ) on a toujours kxφ◦ψ(n) −yφ◦ψ(n) k →
`. A la limite nous obtenons ka − bk = ` avec a ∈ K et b ∈ F .
2. Remarque : si K était supposé fermé mais pas compact alors le résultat
précédent pourrait être faux. Par exemple pour K = {(x, y) ∈ R2 |
xy ≥ 1 et y ≥ 0} et F = {(x, y) ∈ R2 | y ≤ 0} nous avons d(K, F ) = 0
mais K ∩ F = ∅.
S
Correction 2283. Comme E est Scompact et E ⊂ y∈E Vy il existe un
ensemble fini Y ⊂ E tel que E ⊂ y∈Y Vy . Sur chaque voisinage Vy , f est
bornée par une constante My . Notons M = maxy∈Y My . Alors f est bornée
sur E par M . En effet pour un élément quelconque x ∈ E, il existe y ∈ Y tel
que y ⊂ Vy donc f (x) est bornée par My donc par M .
Correction 2284. 1. Soit x = lim xn . Soit N ∈ N ; montrons que x est
dans FN . On a xN ∈ FN , xN +1 ∈ FN +1 ⊂ FN , xN +2 ∈ FN +2 ⊂ FN +1 ⊂
FN , etc. Donc pour tout n ≥ N alors xn ∈ FN . Comme FN est fermé,
alorsTla limite x est aussi dans FN . Ceci étant vrai quelque soit N , alors
x ∈ N FN .
Pour construire un exemple comme demandé il est nécessaire que de
toute suite on ne puisse pas extraire de sous-suite
T convergente. Prenons
par exemple dans R, Fn = [n, +∞[, alors n Fn = ∅.
2. (a) Pour chaque n on prend xn ∈ Kn , alors pour tout n, xn ∈ K0 qui
est compact donc on peut extraire une sous-suite convergente. Si
x est la limite de cette sous-suite alors x ∈ K. Donc K est non
vide.
(b) Par l’absurde supposons que c’est faux, alors
669
S
2. Comme [0, 1] ⊂ y∈[0,1] [a(y), b(y)] et que [0, 1] est un compact de R
S
il existe un ensemble fini Y tel que [0, 1] ⊂ y∈Y [a(y), b(y)]. De plus
quitte à réduire les intervalles ont peut supposer qu’il sont disjoints et
quitte à les réordonner on peut supposer que ce recouvrement s’écrit :
670
vers y. Par unicité de la limite y = f (x). Donc y ∈ f (F ) et f (F ) est
fermé.
2. Dire kf (x)k → ∞ quand kxk → ∞ est équivalent à
∀M > 0 ∃m > 0 ∀x ∈ Rn (x ∈
/ B(0, m) ⇒ f (x) ∈
/ B(0, M )).
671
3. Montrons d’abord que f (Y ) ⊂ Y . Si y ∈ Y , alors pour tout n ≥ 0 on
a y ∈ Xn donc f (y) ∈ f (Xn ) = Xn+1 pour tout n ≥ 0. Donc pour tout
n > 0, f (y) ∈ Xn , or f (y) ∈ X0 = X. Donc f (y) ∈ Y .
Réciproquement montrons Y ⊂ f (Y ). Soit y ∈ Y , pour chaque n ≥ 0,
y ∈ Xn+1 = f (Xn ). Donc il existe xn ∈ Xn tel que y = f (xn ). Nous
avons construit (xn ) une suite d’élément de X compact, on peut donc
en extraire une sous-suite convergente (xφ(n) ). Notons x la limite, par
l’exercice , x ∈ Y . Alors y = f (xφ(n) ) pour tout n et f est continue
donc à la limite y = f (x). Donc y ∈ f (Y ).
Soit y 6= y 0 ∈ Y tel que d(y, y 0 ) = diam Y > 0. Comme Y = f (Y )
alors il existe x, x0 ∈ Y tel que y = f (x) et y 0 = f (x0 ). Or d(y, y 0 ) =
d(f (x), f (x0 )) < d(x, x0 ). On a trouvé deux élements de Y tel d(x, x0 )
est strictement plus grand que le diamètre de Y ce qui est absurde.
Donc y = y 0 et le diamètre est zéro.
4. Comme le diamètre est zéro alors Y est composé d’un seul point {p} et
comme f (Y ) = Y alors f (p) = p. Donc p a un point fixe et nous savons
que c’est le seul. Par la construction de Y pour tout point x0 ∈ X la
suite xn = f n (x0 ) converge vers p.
0 ≤ un −u0 = d(an , bn )−d(a, b) ≤ d(an , a)+d(a, b)+d(b, bn )−d(a, b) = d(an , a)+d(bn , b).
672
(c) f est une isométrie donc continue (elle est 1 lipschitziènne !). E
est compact donc f (E) est compact donc fermé or f (E) est dense
donc f (E) = E. Donc f est surjective
Correction 2292. Dire que i : (X, |.|) → (X, d) est continue c’est exac-
tement dire que tout ensemble U ouvert pour d est ouvert pour |.| (car
i−1 (U ) = U ).
S
1. Soit K un compact pour |.|. Soit Ui , i ∈ I tels que K ⊂ i∈I Ui et tels
que Ui soient des ouverts pour d. Alors les Ui sont aussi des ouverts
pour la topologie définie par |.|. Comme K est compact
S pour |.| alors
on peut extraire un ensemble fini J ⊂ I tel que K ⊂ i∈J Ui . Donc K
est aussi compact pour d.
Si F est un fermé pour |.| alors F ⊂ [0, 1] est compact pour |.| Donc
compact pour d, donc fermé pour d.
2. Si U est un ouvert pour d alors U est un ouvert pour |.|. Car i est
continue. Réciproquement si U est un ouvert pour |.| alors F = X\U est
un fermé pour |.| donc F est un fermé pour d par la question précédente,
donc U = X \ F est un ouvert pour d. Conclusion les ouverts pour |.|
et d sont les mêmes donc |.| et d définissent la même topologie.
Donc [
f −1 (O) = f −1 (]ai , bi [)
i∈I
673
2. Nous le faisons d’abord pour un intervalle ouvert ]a, b[.
[ 1 1
]a, b[= [a + , b − ].
j∈N∗
n n
Donc [ 1 1
f −1 (]a, b[) = f −1 ([a + , b − ]),
j∈N∗
j j
qui est une union dénombrable de fermés (mais c’est un ouvert !).
R1
Correction 2294. 1. Soit F l’application définie par F (f ) = 0 |f |. Alors
Z 1 Z 1
|F (f ) − F (g)| = | |f | − |g|| ≤ |f − g| = d1 (f, g) ≤ d∞ (f, g).
0 0
674
convergente) alors (xn ) aussi est bornée, en effet un polynôme n’a une
limite infini qu’en ±∞. Comme (xn ) est une suite bornée de R on
peut en extraire une sous-suite convergente (xφ(n) ) de limite x. Comme
F est fermé, x ∈ F . Comme P est continue (c’est un polynôme) alors
yφ(n) = P (xφ(n) ) → P (x), mais (yφ(n) ) converge aussi vers y. Par unicité
de la limite y = P (x) ∈ P (F ). Donc P (F ) est fermé.
2. Soit X = Y = R et H = (xy = 1) est un fermé de X × Y , mais si
π(x, y) = x alors π(H) = R∗ n’est pas un fermé de X = R.
3. A vérifier...
675
2
2. Par le changement de variable
R ∞ u =2 t puis une intégration par partie,
on montre que l’intégrale 0 sin(t )dt converge, mais comme f (x) =
sin(x2 ) ne tend pas vers 0 alors f n’est pas uniformément continue sur
R.
Correction 2301. Pour x = (x1 , x2 ) ∈ E1 ×E2 on définit kxk = max(kx1 k, kx2 k).
1. Sens ⇐. Soit M > 0 tel que kB(x)k ≤ M kx1 kkx2 k. Montrons que B
en continue au point x = (x1 , x2 ) fixé. Soit y = (y1 , y2 ) alors
Donc
676
Correction 2303. 1. Si f est linéaire et bornée sur la boule unité alors
elle est continue (voir le cours ou refaire la démonstration).
2. Il reste à montrer que f est linéaire : on a déjà f (x + y) = f (x) + f (y)
pour tout x, y reste donc à prouver f (λx) = λf (x). Pour tout λ ∈ R et
x ∈ E.
– Pour λ ∈ Z, c’est une récurrence, f (2x) = f (x + x) = f (x) + f (x) =
2f (x). Puis f (3x) = f (2x + x) = f (2x) + f (x) = 2f (x) + f (x) =
3f (x) etc. Donc f (nx) = nf (x) pour n ∈ N. De plus 0 = f (0) =
f (x + (−x)) = f (x) + f (−x) donc f (−x) = −f (x). Ensuite on
a f (−nx) = −nf (x) pour n ∈ N. Bilan : pour tout λ ∈ Z on a
f (λx) = λf (x).
– Pour λ ∈ Q, soit λ = pq , p, q ∈ Z.
p 1 p x p x p
f ( x) = pf ( x) = qf ( ) = f (q ) = f (x).
q q q q q q q
Nous avons utilisé intensivement le premier point.
– Soit λ ∈ R alors il existe une suite (λn ) d’élément de Q qui converge
vers λ. Fixons x ∈ E.
f (λx)−λf (x) = f (λx)−f (λn x)+f (λn x)−λf (x) = f ((λ−λn )x)+(λn −λ)f (x).
Nous avons utilisé le second point. Soit ε ∈ Q∗+ . Pour n assez grand
on a k(λ − λn )xk < ε. Donc k 1ε (λ − λn )xk ∈ B(0, 1) or f est bornée
sur la boule unité donc il existe M > 0 tel que f ( 1ε (λ − λn )x) ≤ M
(quelque soit n). Donc f (λ − λn )x) ≤ M ε (ε est rationnel donc on
peut le “sortir”). De même pour n assez grand on a (λn −λ)f (x) < ε.
Maintenant
Donc pour x, λ fixés, kf (λx) − λf (x)k est aussi petit que l’on veut,
donc est nul ! D’où f (λx) = λf (x) pour λ ∈ R.
677
par hn (x) = 1 si x ∈ [0, 12 − n1 ], hn (x) = −1 si x ∈ [ 12 + n1 , 1] et
hn est affine sur [ 21 − n1 , 12 + n1 ] et continue sur [0, 1]. Cette fonction
est construite de telle sorte que si g est positive puis négative alors
hn × g est une fonction continue qui converge R1 uniformément vers |g| :
khn g − |g|k∞ → 0. Donc |u(hn )| = 0 hn × g et par la convergence
R1 R1
uniforme alors |u(hn )| converge vers 0 |g|. Donc kuk = 0 |g|.
P
4. |u(x)| = | an xn | ≤ kan k2 kxn k2 (c’est Cauchy-Schwartz) donc kuk ≤
kan k2 . Pour la suite x = a on a égalité d’où kuk = kan k2 .
P P P
5. |u(x)| = | an xn | ≤ |an xn | ≤ kak∞ |xn | = kak∞ kxn k1 , donc
kuk ≤ kak∞ . Soit p fixé, soit i(p) un indice tel que |ai(p) | = maxj=1,...,p |aj |.
On construit une suite xp de la manière suivante : xp = (0, 0, . . . , 0, ai(p) , 0, 0, 0 . . .)
(des zéros partout sauf ai(p) à la place i(p)). Alors kxp k1 = |ai(p) |
p )|
et |u(xp )| = a2i(p) . Donc |u(x kxp k1
= |ai(p) |. Lorsque p tend vers +∞,
|ai(p) | → kak∞ . Donc kuk = kak∞ .
6. |u(x)| = | lim xn | ≤ kxk∞ , donc kuk ≤ 1. Pour x = (1, 1, 1, . . .) on
obtient l’égalité kuk = 1.
Correction 2305. 1. Il suffit de l’écrire...
2. Calculons la norme de U : kU (P )k = supk | k1 ak k ≤ supk |ak | ≤ kP k.
Donc pour tout P , kUkP(Pk)k ≤ 1. Et pour P (x) = x on a égalité donc
kU k = 1.
3. Pour V , prenons Pk (x) = xk , alors kPk k = 1, mais kV (Pk )k = k. Donc
V n’est pas bornée sur la boule unité donc V n’est pas continue.
Correction 2306. 1. A injective : Si A(x1 , x2 , . . .) = A(y1 , y2 , . . .) alors
(x1 , x2 /2, ..., xn /n, ...) = (y1 , y2 /2, ..., yn /n, ...) donc x1 = y1 , x2 = y2 ,...,
xn = yn ,... Donc A est injective.
A continue : kA(x)k∞ = supn xnn ≤ supn xn ≤ kxk∞ . Donc kAk ≤ 1
donc A est continue.
Norme de A : Pour x = (1, 0, 0, . . .). On a kxk∞ = 1 et kA(x)k∞ = 1
Donc la norme de A est exactement 1.
A n’est pas surjective : posons y = (1, 1, 1, . . .) ∈ l∞ . Soit x une suite
telle que A(x) = y alors x = (1, 2, 3, 4, . . .). Mais kxk∞ = +∞ donc
x∈/ l∞ . En conséquence A : l∞ → l∞ n’est pas surjective.
2. L’inverse à gauche de A est B définie par
678
p
Alors kxp k∞ = 1 et kB(xp )k∞ = p. Donc kB(x )k∞
kxp k∞
= k, donc la norme
de B n’est pas finie et B n’est pas continue.
kL(x)k
kLk = sup
x∈X,x6=0 kxk
kL(h + λa)k
= sup
h∈H,λ∈R,h+λa6=0 kh + λak
|λ|
= |L(a)| sup
h∈H,λ∈R,h+λa6=0 kh + λak
1
= |L(a)| sup
h∈H kh + ak
1
= |L(a)|
inf h∈H kh + ak
1
= |L(a)|
dist(a, H)
679
Correction 2309. N est bien une norme. Et on a pour tout x, (1+x2 )|f (x)| ≤
N (f ).
Z Z Z Z
N (f ) 1
|L(f )| = | f | ≤ |f | ≤ 2
dx ≤ N (f ) 2
= N (f )[Arctan x]+∞
−∞ = N (f )π.
R R R 1+x R 1+x
Correction 2341.
II
680
1. Il est clair L est un sous espace vectoriel de l’espace vectoriel des fonc-
tions de [0, 1] à valeurs dans R. Soit f ∈ C1 et x, y ∈ [0, 1], avec x < y.
Par le théoréme des accroissements finis, il existe cx ∈]x, y[ tel que
f (y) − f (x) = f 0 (cx )(y − x). Or f 0 est continue, donc bornée sur [0, 1].
Soit M = sup |f 0 (t)|. On a l’inégalité |f (y) − f (x)| ≤ M |y − x| qui
t∈[0,1]
montre que f ∈ L. Il en résulte que L contient P donc est de dimen-
sion infinie.
2. (a) Il suffit de vérifier que si N1 (f ) = 0 et N2 (g) = 0, alors f = g = 0,
les autres propriétés étant claires. Or si N1 (f ) = 0, alors f est
constante et f (0) = 0, donc f = 0. Il en va de même pour N2 .
|fn (x) − fn (0)|
(b) Pour tout n ∈ N, kfn k∞ = 1. Posons Xn = { , x 6=
|x|
|fn (x) − fn (0)|
0}. Comme fn (0) = 0, on voit que N1 (fn ) = sup(Xn ). Or |fn0 (0)| = lim ,
x→0 |x|
appartient à X̄n donc, en appliquant I 2) on constate que |fn0 (0)| ≤
sup(X̄n ) = sup(Xn ). Enfin fn0 (0) = 2πn donc N2 (fn ) ≥ 2πn. Il
n’exite donc pas K > 0 tel que, pour tout n ∈ N, N2 (fn ) <
Kkfn k∞ soit N2 et k k∞ ne sont pas équivalentes.
Remarques : a) on peut obtenir ce résultat (et le préciser) en re-
sin(2πnx)
marquant que la fonction fn : x 7→ définie sur ]0, 1]
x
se prolonge en une fonction continue en 0 en posant fn (0) =
2πn. Puis noter (en fait c’est un cas particulier de I 2)) que
sup |fn | = sup |fn | et montrer (par une étude classique de fonc-
]0,1] [0,1]
tion) que cette dernière quantité est 2πn.
b) Ce qui fait l’intérêt pour ce problème des fonctions (fn )n∈N , c’est
qu’elles sont bornées par 1 mais que leur pente en l’origine peut-
être rendue arbitrairement grande avec n. On peut donc obtenir
le même résultat avec la suite (kn )n∈N définie par kn (x) = nx si
1
x ≤ et 1 sinon, pour laquelle un calcul direct donne N1 (kn ) = n
n
et kkn k∞ = 1.
(c) Comme, pour tout f ∈ L, N1 (f ) ≥ N2 (f ), on déduit de ce qui
précéde que N1 n’est pas équivalente ni à k k∞ . Posons gn (x) = xn ,
pour n ≥ 1. Pour tout n ≥ 1, N2 (gn ) = 1. De plus gn0 (1) = n, donc,
par un raisonnement identique à celui qui précéde, N1 (gn ) ≥ n ce
qui montre que N1 n’est pas équivalente à N2 .
Remarque : ce qui fait l’intérêt pour ce problème des fonctions
(gn )n∈N , c’est qu’elles sont bornées par 1 mais que leur pente en
681
1 peut-être rendue arbitrairement grande avec n. On peut donc
obtenir le même résultat avec la suite (ln )n∈N définie par ln (x) = 0
1
si x ≤ 1 − et nx − (n − 1) sinon.
n
1 1
(d) On pose gn (x) = x si x ≤ et sinon. Il est clair que gn ∈ L,
n n
1
kgn k∞ = et N2 (gn ) = 1. Il n’existe donc pas de constante
n
K ∈ R+ telle que, pour tout n ∈ N, kgn k∞ ≥ K 0 N2 (gn ) donc
0 ∗
682
|f (t0 )|. Si t0 = 0 alors ν1 (f ) ≤ ν(f ). Sinon, par le théorème des
accroissements finis, il existe c ∈]0, t0 [ tel que f (t0 ) = f (0)+f 0 (c)t0
ce dont on déduit que kf k∞ ≤ ν1 (f ), puis que ν(f ) ≤ 2ν1 (f ).
4. (a) Soit x ∈ [0, 1]. La suite de nombres réel (fn (x))n∈N étant de Cau-
chy, elle est convergente. On pose f (x) = lim fn (x). Soit ε > 0.
n→∞
La suite (fn ) étant de Cauchy, il existe N tel que, si m, n ≥ N
alors kfn − fm k∞ ≤ ε. Soient x ∈ [0, 1] et m, n ≥ N. On a
|fn (x) − fm (x)| ≤ ε et, ceci étant vrai pour tout m ∈ N, on en
déduit, par passage à la limite suivant m, que |fn (x) − f (x)| ≤ ε,
soit kfn − f k∞ ≤ ε. Ainsi f est la limite, pour la convergence
uniforme, d’une suite de fonctions continues donc est continue.
(b) Par définition de ν, une suite (fn )n∈N de Cauchy pour ν est de
Cauchy pour k k∞ , donc (uniformément) convergente par la ques-
tion qui précéde. De même (fn0 )n∈N est de Cauchy pour k k∞ , donc
converge uniformèment vers une fonction continue g. Il en résulte
que f est dérivable et a pour dérivée la fonction continue g. Enfin
(fn )n∈N converge vers f pour ν donc (C1 , ν) est complet.
Soit maintenant (gn )n∈N une suite de Cauchy dans (C1 , ν1 ). Comme
ν1 est équivalente à ν, elle est de Cauchy pour ν donc convergente.
Il existe donc h ∈ C1 telle que lim ν(h − gn ) = 0. Mais puisque
n→∞
ν1 est équivalente à ν, on a aussi lim ν1 (h − gn ) = 0 donc (C1 , ν1 )
n→∞
est complet.
(c) Soit (fn )n∈N une suite de Cauchy dans (L, λ). Comme λ(fn ) ≥
kfn k∞ , la suite (fn )n∈N est également de Cauchy dans (C0 , k k∞ ).
Comme (C0 , k k∞ ) est complet, (fn )n∈N converge uniformément
vers une fonction continue qu’on notera f.
(d) Soit ε > 0. Comme (fn )n∈N est une suite de Cauchy, il existe N
tel que, pour m, n ≥ N on ait, pour tout x, y et z ∈ [0, 1], avec
x 6= y :
(fn (x) − fm (x)) − (fn (y) − fm (y))
|fn (z) − fm (z)| +
< ε.
x−y
donc
(fn (x) − f (x)) − (fn (y) − f (y))
sup |fn (z)−f (z)|+ sup ≤ ε.
z∈[0,1] x,y∈[0,1],x6=y
x−y
683
Ainsi la suite (fn )n∈N converge vers f pour la norme λ. Par ailleurs,
on déduit de la seconde inégalité que, pour tout x, y ∈ [0, 1], avec
x 6= y : |(fn − f )(x) − (fn − f )(y)| < ε|x − y|, donc que pour n
assez grand f − fn appartient à L. Or L est un espace vectoriel et
fn ∈ L donc f appartient à L.
(e) Toute suite de Cauchy de L admet une limite dans L qui est donc
complet.
Correction 2342. 1. Soit (un ) une suite de Cauchy pour d. Donc
Donc la suite (u3n ) est une suite de Cauchy pour la distance usuelle |.|.
Comme (R, |.|) est complet alors (u3n ) converge pour la valeur absolue,
notons v la limite, nous avons |u3n − v| qui tend vers 0. Donc pour
1
u = v 3 nous avons d(un , u) = |u3n − u3 | = |u3n − v| qui tend vers 0, donc
un converge vers u pour la distance d. Donc R est complet pour d.
2. Montrons que d ne définit pas une distance complète. Soit (un ) la suite
définie par un = −n, n ∈ N. Alors d(up , uq ) = |e−p − e−q |. Donc pour
ε > 0 fixé, soit N tel que e−N < 2ε , alors pour p, q ≥ N on a d(up , uq ) =
|e−p −e−q | ≤ e−p +e−q ≤ 2e−N ≤ ε. Donc (un ) est de Cauchy. Supposons
que (un ) converge, notons u ∈ R sa limite. Alors d(un , u) = |e−n − eu |
tend vers 0 d’une part et vers eu d’autre part. Donc eu = 0 ce qui est
absurde pour u ∈ R.
3. La fonction ln(1 + u) est continue et ne s’annule qu’en u = 0. Donc
pour ln(1 + u) suffisamment petit nous avons u suffisamment petit et
donc (par la relation ln(1 + u) = u + o(u)) nous avons
1
u ≤ ln(1 + u) ≤ 2u.
2
Donc pour (un ) une suite de Cauchy pour d, la première inégalité prouve
que (un ) est une suite de Cauchy pour |.|. Donc elle converge pour |.|
La deuxième inégalité montre que (un ) converge pour d. Donc d définit
une distance complète.
Correction 2343. f est injective afin que d soit bien une distance. On pose
F = f (R) ⊂ R2 .
1. ⇒ Supposons que la distance d soit complète. Soit (yn ) une suite de F
qui converge vers y ∈ R2 . Il faut montrer que y ∈ F . Il existe xn ∈ R,
tel que yn = f (xn ). Comme (yn ) est une suite convergente, c’est une
suite de Cauchy de R2 , or d(xp , xq ) = kf (xp ) − f (xq )k = kyp − yq k.
684
Donc (xn ) est une suite de Cauchy pour d. Comme d est complète alors
(xn ) converge x, comme xn → x (pour d) alors f (xn ) → f (x) (pour
k.k). (Remarquons que par définition de d, l’application f : (R, d) −→
(R2 , k.k) est continue.) Donc (yn ) converge vers f (x) et par unicité de
la limite f (x) = y. Donc y ∈ f (R) = F . Donc F est fermé.
2. ⇐ On suppose que F est fermé. Soit (un ) une suite de Cauchy pour
(R, d). Notons yn = f (xn ). Comme d(up , uq ) = kf (up ) − f (uq )k =
kyp − yq k. Donc (yn ) est une suite de Cauchy pour (R2 , k.k). Comme
cet espace est complet alors (yn ) converge vers y. Comme yn ∈ F et F
est fermé alors y ∈ F , donc il existe x ∈ R tel que y = f (x). Il reste
à montrer que (xn ) tend vers x. En effet d(xn , x) = kf (xn ) − f (x)k =
kyn −yk tend vers 0. Donc (xn ) tend vers x pour d. Donc d est complète.
Correction 2344. 1. (a) Montrons que (X, dω ) est complet. Soit (fn )n
une suite de Cauchy pour cet distance. Alors pour chaque t ∈
[a, b], (fn (t))n est une suite de Cauchy pour (R, |.|). Comme R est
complet alors cette suite converge, notons f (t) sa limite.
Il faut montrer deux choses : premièrement que (fn ) converge vers
f pour la distance considérée, deuxièmement que f est bien dans
l’espace X.
(b) Comme (fn ) est une suite de Cauchy. Pour ε > 0. Il existe n ≥ 0
tel que pour tout p ≥ 0 : dω (fn , fn+p ) < ε. Donc
sup |ω(t)(fn (t) − fn+p (t))| < ε.
t∈[a,b]
685
Correction 2345. 1. On reprendR l’exemple de l’exercice 2344. Et on
x
définit gn sur [0, 1] par gn (x) = 0 fn (t)dt. Alors gn est C 1 , et converge
(donc en particulier (gn ) est de Cauchy). Elle converge vers g qui n’est
pas une fonction C 1 . Donc ce n’est pas un espace complet.
2. Soit (fn ) une suite de Cauchy pour la norme N . Pour chaque t ∈ [a, b],
(fn (t))n est une suite de Cauchy de R donc converge. Notons f (t) sa
limite. De même (fn0 (t))n est une suite de Cauchy de R donc converge
vers g(t). Nous allons montrer que f est dans X et que fn converge
vers f pour N et que f 0 = g. Soit ε > 0. Il existe n ∈ N tel que Pour
tout p ≥ 0,
N (fn − fn+p ) < ε.
En faisant tendre p vers +∞, fn+p converge (simplement) vers f . On
obtient que kfn −f k∞ et que kfn0 −gk∞ tendent vers 0. Donc fn converge
uniformément vers f . Comme les fn sont continues alors f est continue.
De même fn0 converge uniformément vers g donc g est continue. De plus
cela implique que g = f 0 .(Rappel : si (fn ) est une suite de fonctions
C 1 sur [a, b] qui converge simplement vers f , et tel que (fn0 ) converge
uniformément vers g, alors f est C 1 et sa dérivée est f 0 = g.) Nous
avons donc montrer que N (fn − f ) tend vers 0 et que f est dans X.
Donc (X, N ) est complet.
xp = (1, 1, . . . , 1, 1, 0, 0, 0, . . .).
x∞ = (1, 1, 1, 1, . . .).
686
la suite y : x1 = (y(1), 0, 0, . . .), x2 = (y(1), y(2), 0, 0, . . .),... En
effet
∞ ∞
X |xk − yk | X 1
ρ(xp , y) = 2−k ≤ 2−k = p
k=p+1
1 + |xk − yk | k=p+1 2
1 |xpk − xqk |
≤ ρ(xp , xq ) ≤ ε.
2k 1 + |xpk − xqk |
α
Posons la fonction f (α) = 1+α , f est inversible pour α ≥ 0, d’in-
−1 β
verse f (β) = 1−β . Une étude de f et de son inverse montre
que si f (α) ≤ ε0 ≤ 1 alors α ≤ 2ε0 . Comme k est fixé, posons
0
ε = 2εk et α = |xpk − xqk | on a montrer : f (α) ≤ ε0 . Donc α ≤ 2ε0 .
Récapitulons :
687
Correction 2347. 1. Soit (xn ) une suite de Cauchy. Pour ε = 1 il existe
n0 ∈ N tel que
∀q ≥ n0 kxn0 − xq k < 1.
1
Puis pour ε = 2
il existe n1 > n0 tel que
1
∀q ≥ n1 kxn1 − xq k < .
2
1
Puis par récurrence pour ε = 2k
, on pose nk > nk−1 tel que
1
∀q ≥ nk kxnk − xq k < .
2k
Donc en particulier à chaque étape on a
1
kxnk+1 − xnk k < .
2k
1
Posons uk = xnk+1 − xnk Alors kuk k ≤ 2k
donc
X X 1
kuk k ≤ = 2.
k≥0 k≥0
2k
P
Donc la série k≥0 uk est normalement convergente. Si cette série
P+∞
converge notons T = k=0 uk sa somme, C’est-à-dire la limite de
PN
TN = k=0 uk . Mais alors TN = xnN +1 − xn0 converge vers T . Donc
la suite extraite (xnk )k converge (vers T + xn0 ). Conséquence : si toute
série normalement convergente est convergente, alors on peut extraire
de toute suite de Cauchy une sous-suite convergente donc E est com-
plet.
2. Soit p ≤ q.
q q +∞
X X X
kSq − Sp k = k uk k ≤ kuk k ≤ kuk k
k=p+1 k=p+1 k=p+1
688
Correction 2348. 1. (1) ⇒ (2). Supposons que An converge vers A dans
L(E, F ). Soit M ⊂ E une partie bornée, notons M sa borne (c’est-à-
dire pour tout x ∈ M , kxk ≤ B). Alors
ε
∀ε > 0 ∃N ∈ N ∀n ≥ N kAn − Ak ≤
B
εkxk
⇒ ∀ε > 0 ∃N ∈ N ∀n ≥ N ∀x ∈ M kAn (x) − A(x)k ≤
B
⇒ ∀ε > 0 ∃N ∈ N ∀n ≥ N ∀x ∈ M kAn (x) − A(x)k ≤ ε
Fixons x ∈ E, alors
Donc la suite (fn (x))n est une suite de Cauchy de F . Comme F est
complet alors cette suite converge, notons f (x) sa limite.
689
2. Nous avons construit une fonction f : E −→ F . Montrons que f est
dans l’espace L(E, F ), c’est-à-dire que f est linéaire. Comme pour tout
n, fn est linéaire alors, pour tout x, y ∈ E, λ, µ ∈ R on a
Lorsque l’on fixe p et que l’on fait tendre k vers +∞ alors fp − fp+k
tend vers fp − f . Donc en passant à la limite nous avons :
d(x, y) ≤ αn d(x, y) ∀n ∈ N.
P
Comme n≥1 αn converge alors (αn ) tend vers 0, donc il existe n0 assez
grand avec αn0 < 1, la relation devient
d(xn+1 , xn ) ≤ αn d(x1 , x0 ) ∀n ∈ N.
∀ε > 0 ∃N ∈ N ∀n ≥ N ∀p ≥ 0 d(xn+p , xn ) ≤ ε.
690
Pour n, p fixés, évaluons d(xn+p , xn ).
n+p−1
X
d(xn+p , xn ) ≤ d(xk+1 , xk )
k=n
n+p−1
X
≤ αk d(x1 , x0 )
k=n
n+p−1
X
= d(x1 , x0 ) αk
k=n
P
De plus la série n≥1 αn converge donc la suite (Sn ) définie par Sn =
P n
k=1 αk est de Cauchy et donc il existe N tel que pour tout n ≥ N et
tout p ≥ 0 on a
n+p−1
X
αk = Sn+p−1 − Sn−1 ≤ ε.
k=n
691
Correction 2352. Notons g = f n . Alors g est une application strictement
contractante dans X complet donc g possède un unique point fixe que nous
notons x. Montrons l’unicité d’un point fixe pour f . Soit y ∈ X tel que
f (y) = y alors g(y) = f n (y) = y. Donc y est aussi un point fixe pour g, donc
y = x.
Il reste à montrer que f possède effectivement bien un tel point fixe. Nous
avons
f n (x) = x
⇒ f (f n (x)) = f (x)
⇒ f n (f (x)) = f (x)
⇒ g(f (x)) = f (x)
Nous venons de prouver que f (x) est un point fixe de g. Comme g possède
un unique point fixe x alors f (x) = x ! ! Donc x est bien un point fixe pour
f.
Rx Rx
Correction 2353. 1. (T ◦ T f )(x) = 1 + 0 T f (t − t2 )dt = 1 + 0 (1 +
R t−t2 R x R t−t2
0
f (u − u2 )du)dt = 1 + x + 0 0 f (u − u2 )dudt. De plus (T ◦
R x−x2
T f )0 (x) = 1 + 0 f (u − u2 )du. En remarquant que pour t ∈ [0, 1],
t − t ≤ 4 , on montre que |T ◦ T f (x) − T ◦ T g(x)| ≤ 14 kf − gk∞ et que
2 1
692
Donc A est contractante et l’espace ambiant C([a, b]) est complet, par
le théorème du point fixe, A admet un unique point fixe, x. De plus,
pour tout fonction x0 ∈ C([a, b]), la suite (An x0 ) converge vers x, mais
ici la norme est la norme uniforme donc kAn x0 − xk∞ tend vers 0. Donc
(An x0 ) converge uniformément vers x.
3.
Donc
1
kx1 − x2 k∞ ≤ ky1 − y2 k∞ ,
1−λ
ce qui exprime la dépendance continue de la solution par rapport à la
fonction y.
693
De plus Oλ est dense, en effet pour x ∈ X et pour Vx un voisinage
ouvert de x, alors par hypothèse f n’est pas majorée sur Vx donc en
particulier il existe y ∈ Vx tel que f (y) > λ donc y ∈ Vx ∩ Oλ . Ceci
prouve que Oλ est dense dans X (Vx étant aussi petit que l’on veut).
Maintenant pour n = 0, 1, 2, . . ., les On sont un ensemble dénombrable
d’ouverts denses. Comme X est complet il vérifie le théorème de Baire
donc l’intersection des On est encore un ensemble dense. Mais il est
facile de voir par la définition des On que
\
On = ∅.
n∈N
∀n ∈ N ∀x ∈ O |fn (x)| ≤ M.
Par translation on peut supposer que l’origine o est inclus dans O. Donc
il existe ε > 0 tel que B̄(o, ε) ⊂ O. Donc
694
Correction 2361. 1. (a) Si x ∈ Fr(A) = Ā ∩ E \ A , alors ∀n ∈ N∗ la
1
boule B(x, n ) rencontre nécessairement A (respectivement E \ A).
Soit donc (axiome du choix) xn (respectivement yn ) dans B(x, n1 )∩
A (respectivement yn dans B(x, n1 ) ∩ (E \ A). Alors les suites xn
et yn répondent clairement à la question : On a une suite (xn )
d’éléments de A et une suite (yn ) d’éléments du complémentaire
E \ A de A dans E, qui convergent l’une et l’autre vers x.
(b) On voit, qu’en posant pour n ≥ 1, d’une part xn = 21 − 4n 1
et
1 1
d’autre part, yn = 2 + 4n , on obtient, respectivement comme plus
haut, une suite de points dans A et une autre dans E \ A qui
convergent vers le même point 12 ∈ A qui, adhérent à A comme à
son complémentaire dans E est donc dans la frontière de A dans
E. Par contre, si x ∈ A est différent de + 12 , on voit que la boule
(dans E) de centre x et de rayon 12 − x > 0 ne rencontre pas le
complémentaire de A et qu’en conséquence [0, 12 [ est l’intérieur de
A dans E.
A contrario une boule de centre 0 et de rayon strictement positif
rencontre toujours le complémentaire de A dans R ce qui permet
aisément de voir que la frontière de A dans R est {0, 12 }.
2. Soient E et F deux espaces métriques respectivement au moyen des
distances d et d0 .
(a) Pour abréger les notations posons : δ = sup(d, d0 ). C’est sur E ×F,
la distance donnée par la formule :
Une boule pour δ n’est donc rien d’autre que le produit cartésien
d’une boule pour d avec une boule pour d0 . Or ces produits cartésiens
forment précisément une base d’ouverts qui définie la topologie
produit qui est donc aussi la topologie associée à la métrique δ.
(b) Soient A ⊂ E et B ⊂ F . Soit (x, x0 ) ∈ A × B \ Fr(A × B) dans
l’intérieur de A×B dans E ×F. Cet intérieur est un ouvert pour la
topologie produit. La définition de cette topologie produit d’être
engendrée par la base des produits cartésiens d’ouverts de E avec
des ouverts de F a comme conséquence l’existence d’un ouvert Ux
de E qui contient x et d’un autre Ux0 de F qui contient x0 tels que
Ux × Ux0 soient entièrement contenus dans cet intérieur de A × B
et donc à fortiori dans A × B lui même. Mais celà n’est possible
que si Ux et Ux0 sont respectivement entièrement inclus dans A et
B ce qui implique que x et x0 sont respectivement intérieurs dans
695
A et B. Réciproquement si x est intérieur à A et x0 intérieurs à B
et que Ux et Ux0 soient alors des ouverts pour lesquels x ∈ Ux ⊂ A
et x0 ∈ Ux0 ⊂ B, on voit que Ux × Ux0 ⊂ A × B est un ouvert pour
la topologie qui contient (x, x0 ) qui est donc intérieur à A × B.
A \ Fr(A) de A dans E avec l’intérieur B \ Fr(B) de B dans F.
3. E et F sont toujours comme dans la deuxième question çi dessus.
(a) Si (ξn , ξn0 ) est une suite de points dans le complémentaire E × F \
A × B de A × B dans E × F, désignons par N1 ( respectivement
N2 ) l’ensemble des n ∈ N pour lesquels ξn ∈ / A ( respectivement
0
ξn ∈/ B. ) L’hypothèse montre que : N = N1 ∪ N2 . N étant un
ensemble infini, il faut bien qu’au moins l’une des deux parties N1
ou N2 le soit aussi. Si par exemple N1 est infini, on peut ranger
ses éléments en ordre croissant
n0 < n1 < n2 < ..... < nk < nk+1 < ...
mais alors, par définition, la suite extraite ξnk a tous ses termes
dans E \ A. Mutatis mutandis lorsque N2 est infini, ce qui est
assuré dès lors que N1 ne le serait pas.
(b) Commençons par montrer, par exemple, que : Fr(A)×B ⊂ Fr(A×
B). En effet si (x, x0 ) ∈ Fr(A) × B, il existe une suite bn dans B
qui converge vers x0 ∈ B̄. De la même manière, on trouve une
suite an d’éléments de A qui converge vers x ∈ Fr(A) ⊂ Ā. Mais
aussi, comme on l’a vu plus haut, une suite d’éléments cn dans
le complémentaire E \ A de A dans E qui converge aussi vers x.
Mais alors (an , bn ) est une suite de points de A × B qui converge
vers (x, x0 ) et (cn , bn ) est une suite de points du complémentaire
de A × B qui converge aussi vers (x, x0 ) qui se trouve donc à la
fois dans l’adhérence de A × B et de son complémentaire cqfd. En
renversant les rôles de A et B, on voit comment montrer que : A ×
Fr(B) ⊂ Fr(A × B). Ne reste donc plusqu’à montrer l’inclusion :
Fr(A × B) ⊂ Fr(A) × B ∪ A × Fr(B) . Or, (x, x0 ) ∈ Fr(A × B),
696
4. (a) L’hypothèse (x, x0 ) ∈
/ A × B et x ∈ A implique que x0 ∈ / B, si
0
bien que E × {x } est entièrement contenu dans le complémentaire
de A × B. Evidemment y ∈ / A implique que {y} × F est aussi
entièrement contenu dans ce même complémentaire de A × B.
Mais alors la partie E × {x0 } ∪ {y} × F est connexe pour la raison
que E × {x0 } et {y} × F respectivement homéomorphes à E et F
sont connexes et que leur intersection qui est le point (y, x0 ) est
non vide. Cette partie répond donc à la question.
(b) Prenons (x, x0 ) ∈/ A × B et (y, y 0 ) ∈
/ A × B. exactement comme ci-
dessus et qui sont dans la même composante connexe de (E × F ) \
(A × B). Soit maintenant
0
(z, z ) ∈ (E × F ) \ (A × B); si z ∈ / A, le raisonnement du a)
se répète pour voir que (z, z ) est raccordé à (x, x0 ) par une partie
0
697
Nous avons montrer que B est inclus dans l’union de deux ouverts disjoints
Å et X \ Ā, d’intersection non vide avec B, donc B n’est pas connexe. Par
contraposition, si B est connexe alors B ne rencontre pas la frontière de A.
Correction 2365. 1. T est compact car c’est un fermé borné de R2 .
Soit g : T −→ {0, 1} une application continue. Par connexité du seg-
ment [−1, 1], g est constante sur {0} × [−1, 1] (et vaut v) ; g est aussi
constante sur [−1, 1] × {0} et vaut v 0 . Mais alors v = g(0, 0) = v 0 donc
g est constante sur T . Donc T est connexe.
Pour f : T → R une fonction continue. T est compact donc f (T )
est compact. T est connexe donc f (T ) est connexe. Donc f (T ) est un
compact connexe de R c’est donc un segment compact.
2. Ce sont les quatre points cardinaux N = (0, 1), S = (0, −1), E = (1, 0),
W = (−1, 0).
3. Par l’absurde, supposons que T soit homéomorphe à une partie I de R,
alors il existe un homéomorphisme f : T −→ I. Par le premier point
I est un segment compact I = [a, b]. T \ {N } est connexe donc sont
image par f , f (T \ {N }) est connexe, mais c’est aussi le segment I
privé d’un point. I privé d’un point étant connexe, le point retiré est
nécessairement une extrémité. Donc f (N ) = a ou f (N ) = b. Supposons
par exemple f (N ) = a. On refait le même raisonnement avec S, qui
s’envoie aussi sur une extrémité, comme f est bijective cela ne peut
être a, donc f (S) = b. Maintenant f (E) est aussi une extrémité donc
f (E) ∈ {a, b}. Mais alors f n’est plus injective car on a f (E) = f (N )
ou f (E) = f (S). Contradiction.
Correction 2366. 1. (a) φ : R −→ S1 définie par φ(t) = eit est une
surjection continue.
(b) S1 est un compact connexe donc, par l’absurde, si ψ : S1 −→ R
est une injection continue alors ψ(S1 ) est un compact connexe de
R donc un segment compact I. Soit y ∈ ˚ I, comme I est l’image de
1 1
S alors il existe un unique x ∈ S tel que f (x) = y. L’application
f induit alors une bijection continue f : S1 \ {x} −→ I \ {y}. Mais
S1 \ {x} est connexe alors que son image par f , qui est I \ {y} ne
l’est pas (car y ∈ ˚ I). L’image d’un connexe par une application
continue doit être un connexe, donc nous avons une contradiction.
2. Si χ : R2 −→ R est une injection continue. Comme R2 est connexe
f (R2 ) = I est un connexe de R donc un segment (non réduit à un
point !). Prenons y un élément de ˚
I, soit x ∈ R2 tel que f (x) = y. Alors
2
R \ {x} est connexe, I \ {y} ne l’est pas, et f est une bijection continue
entre ces deux ensembles, d’où une contradiction.
698
Correction 2367. L’ensemble B est connexe si et seulement si toute fonc-
tion continue f : B → {0, 1} est constante. Soit alors f : B → {0, 1} une
fonction continue et montrons qu’elle est constante. Remarquons que la res-
triction de f à tout ensemble Ba est constante (Ba est connexe).
On définit g : R −→ {0, 1} tel que g(x) prend la valeur qu’a f sur Bx .
Nous allons montrer que g est localement constante (on ne sait pas si g est
continue).
– Soit a ∈ / Q alors on a (a, 0) ∈ B, f est une fonction continue et {f (a, 0)}
est un ouvert de {0, 1}, donc f −1 ({f (a, 0)}) est un ouvert de B.
Donc il existe ε > 0 tel que si (x, y) ∈ (]a − ε, a + ε[×] − ε, ε[) × B alors
f (x, y) = f (a, 0). Alors pour x ∈]a − ε, a + ε[ on a g(x) = g(a) : si x ∈/Q
alors g(x) = f (x, 0) = f (a, 0) = g(a) ; et si x ∈ Q alors g(x) = f (x, 2ε ) =
f (a, 0) = g(a). Donc g est localement constante au voisinage des point
irrationnels.
– Si a ∈ Q et soit b ∈]0, 1] alors f est continue en (a, b) donc il existe ε > 0
tel que pour tout x ∈]a − ε, a + ε[∩Q, g(x) = f (x, b) = f (a, b) = g(a). Si
maintenant x ∈]a − ε, a + ε[∩(R \ Q), on prend une suite (xn ) de rationnels
qui tendent vers x. Comme f est continue alors g(a) = g(xn ) = f (xn , b)
tend vers f (x, b) = g(x). Donc g(a) = g(x). Nous avons montrer que g est
localement constante au voisinage des point rationnels.
– Bilan : g est localement constante sur R.
Comme R est connexe, alors g est constante sur R. Donc f est constante sur
R. Ce qu’il fallait démontrer.
avec g(A) connexe alors f 0 (I) est connexe. Comme f 0 (I) est un connexe
de R c’est un intervalle.
699
T S
Correction 2369. Soit a ∈ i∈I Ai ; soit x, y ∈ i∈I Ai . Il existe i1 tel que
x ∈ Ai1 on a aussi a ∈ Ai1 donc il existe une chemin γ1 qui relie x à a. De
même il existe i2 tel que x ∈ Ai2 et on a également a ∈ Ai2 donc il existe une
chemin γ2 qui relie a àSy. Le chemin γ2 ◦ γ1 relie x à y. Ceci étant valable
quelque soient x et y, i∈I Ai est connexe par arcs.
Correction 2370. 1. Si (x1 , sin x11 ) et (x2 , sin x12 ) sont deux points de A
alors le graphe au dessus de [x1 , x2 ] définie un chemin reliant ces deux
points. Plus précisément le chemin est l’application γ : [x1 , x2 ] −→ R2
définie par γ(t) = (t, sin 1t ). Donc A est connexe par arcs donc connexe.
2. Ā = A ∪ ({0} × [−1, 1]). On peut utiliser l’exercice 2362 pour montrer
que Ā est connexe. Ici nous allons le montrer directement. Supposons,
par l’absurde, que Ā ⊂ U ∪ V avec U et V des ouverts de R2 disjoints,
d’intersection non vide avec A. Comme {0} × [−1, 1] est connexe il
est entièrement inclus dans un des ouverts, supposons qu’il soit inclus
dans U . Comme A est connexe alors il est inclus dans un des ouverts,
donc il est inclus dans V (car s’il était inclus dans U , tout Ā serait
contenu dans U ). Trouvons une contradiction en prouvant qu’en fait
U ∩ A 6= ∅. En effet U est un ouvert et (0, 0) ∈ U , soit B((0, 0), ε) une
1
boule contenue dans U . Pour n suffisamment grand on a xn = 2πn <ε
1 1
avec sin xn = sin 2πn = 0 donc (xn , sin xn ) = (xn , 0) est un élément de
A et de U . Comme V contient A alors U ∩ V 6= ∅. Ce qui fournit la
contradiction.
3. Montrons que Ā n’est pas connexe par arcs. Soit O = (0, 0) et P =
1
( 2π , 0) deux points de Ā, par l’absurde supposons qu’il existe un chemin
γ : [0, 1] −→ Ā tel que γ(0) = O et γ(1) = P . On décompose en
coordonnées γ(t) = (γ1 (t), γ2 (t)) ∈ R2 . γ1−1 ({0}) est un fermé car γ1 est
continue et de plus il est non vide car γ1 (0) = 0. Soit t0 = sup γ1−1 ({0}),
comme l’ensemble est fermé alors γ1 (t0 ) = 0 et de plus t0 < 1 car
1
γ1 (1) = 2π .
On regarde ce qui se passe au temps t0 , c’est l’instant ou notre chemin
“quitte” l’ensemble {0} × [−1, 1]. Notons y0 = γ2 (t0 ). Comme γ2 est
continue en y0 et pour ε = 21 il existe η > 0 tel que (|t − t0 | < η ⇒
|γ2 (t) − y0 | < 12 ). Choisissons t1 ∈]t0 , t0 + η[. Alors t1 > t0 donc γ1 (t1 ) >
0. Donc le point γ(t1 ) = (γ1 (t1 ), γ2 (t1 )) est dans A (et plus seulement
dans Ā).
Supposons par exemple y0 ≤ 0, alors quand x parcourt ]γ1 (t0 ), γ1 (t1 )[,
sin x1 atteint la valeur 1 une infinité de fois. Donc il existe t2 ∈]t0 , t1 [ tel
que γ2 (t2 ) = 1. Donc γ(t2 ) = (γ1 (t2 ), 1). Mais comme |t2 − t0 | < η alors
|γ2 (t2 ) − y0 | = |1 − y0 | > 21 . Ce qui contredit la continuité de γ2 . Nous
avons obtenu une contradiction donc Ā n’est pas connexe par arcs.
700
Correction 2371. Soit P (x) = ad xd +· · ·+a1 x+a0 ∈ R[x] alors par linéarité
de l’intégrale et grâce à la relation de l’énoncé :
Z b
f (t) · P (t) dt = 0.
a
701
Correction 2374. On cherche à vérifier les hypothèses du théorème de
Stone-Weierstrass.
– Tout d’abord X × Y est compact, car c’est un produit d’espaces compacts.
– Ensuite A est une sous-algèbre de C(X × Y, R) : en effet pour f, g ∈ A et
λ ∈ R on a :
f + g ∈ A, λ · f ∈ A et f × g ∈ A.
– A sépare les points : soient (x1 , y1 ) 6= (x2 , y2 ) ∈ X ×Y . Supposons que x1 6=
x2 , soit u ∈ C(X, R) tel que u(x1 ) 6= u(x2 ) (clairement une telle fonction
existe !), soit v la fonction sur Y constante égale à 1. Alors f définie par
f (x, y) = u(x) · v(y) est dans A et f (x1 , y1 ) = u(x1 ) 6= u(x2 ) = f (x2 , y2 ). Si
x1 = x2 alors nécessairement y1 6= y2 et on fait un raisonnement similaire.
– Pour tout (x, y) ∈ X × Y il existe une fonction f ∈ A telle que f (x) 6= 0 :
prendre la fonction f constante égale à 1 qui est bien dans A.
Par le théorème de Stone-Weierstrass A est dense dans C(X × Y, R) pour la
norme uniforme.
Correction 2375. 1. Pour f ∈ F, par le théorème des accroissements
finis, pour tout t0 , t ∈ [a, b] il existe c ∈]t0 , t[ tel que |f (t) − f (t0 )| =
|f 0 (c)||t − t0 |. Donc |f (t) − f (t0 )| ≤ k|t − t0 |. Fixons t0 ∈ [a, b]. Soit
ε > 0, soit η = kε alors
702
(d) Pour R = 1 nous extrayons de (fn )n une sous-suite (fφ1 (n) )n qui
converge sur B1 . Pour R = 2, nous extrayons de (fφ1 (n) )n une
sous-suite (fφ2 (n) )n qui converge sur B2 . Puis par récurrence pour
R = N , nous extrayons de (fφN −1 (n) )n une sous-suite (fφN (n) )n
qui converge sur BN . Alors la suite (fφn (n) )n converge sur Rn .
C’est le procédé diagonal de Cantor. En effet soit x ∈ Rn et soit
N ≥ kxk. Alors x ∈ BN donc (fφN (n) (x))n converge vers f (x), mais
(fφn (n) )n≥N est extraite de (fφN (n) )n donc (fφn (n) (x))n converge
également vers f (x). Nous venons de montrer que (fφn (n) )n converge
simplement vers f sur tout Rn .
Correction 2376. 1. (a) Soit (xn ) une suite convergeant vers a, alors
(b) Soit ε > 0, il existe N1 tel que pour n ≥ N1 on ait |fn (a) − b| < 2ε .
(c) (fn ) est équicontinue en a, donc il existe η > 0 tel que pour tout
n ∈ N et tout x ∈ E, (|x − a| < η ⇒ |fn (x) − fn (a)| < 2ε ).
(d) Comme xn → a alors il existe N2 tel que pour n ≥ N2 on ait
|xn − a| < η.
(e) Donc pour n ≥ max(N1 , N2 ) on a |fn (xn ) − b| ≤ |fn (xn ) − fn (a)| +
|fn (a) − b| < 2ε + 2ε = ε. Donc (fn (xn )) converge vers b.
2. Soit des fonctions réelles définies par fn (x) = (1 + x)n . Prenons xn = n1 ,
alors xn → a = 0. Par contre fn (a) = fn (0) = 1 pour tout n. Mais
fn (xn ) = fn ( n1 ) = (1 + n1 )n converge vers e. L’équicontinuité est donc
bien nécessaire.
kfp (x) − fq (x)k ≤ kfp (x) − fp (xn )k + kfp (xn ) − fq (xn )k + kfq (xn ) − fq (x)k.
Soit ε > 0, comme (fn ) est équicontinue en x, il existe η > 0 tel que
ε
∀n ∈ N ∀y ∈ E kx − yk < η ⇒ kfn (x) − fn (y)k < .
3
Comme xn → x il existe N ≥ 0 tel que kxN − xk < η. Donc
ε ε
∀p, q ≥ N kfp (xN ) − fp (x)k < et kfq (xN ) − fq (x)k < .
3 3
703
Enfin N étant fixé, xN ∈ G, la suite (fn (xN ))n est une suite de Cauchy, donc
il existe N 0 ≥ N tel que pour p, q ≥ N 0 on a,
ε
kfp (xN ) − fq (xN )k < .
3
Le bilan de toute ces inégalités est donc
Donc (fn (x))n est une suite de Cauchy, donc x ∈ G et G est fermé.
704
Correction 2379. 1. (a) Pour t ≥ 0 fixé, alors
p
fn (t) = sin t + 4(nπ)2
r
t
= sin 2nπ 1 + 2 2
4n π
1 t 1
= sin 2nπ(1 + 2 2
+ o( 2 ))
2 4n π n
t 1
= sin(2nπ + + o( ))
4nπ n
t 1
= sin( ) + o( )
4nπ n
705
2. Comme (fn ) est bornée il existe M > 0 tel que pour tout n ∈ N,
kfn k∞ ≤ M . Fixons x ∈ [a, b]. Soit ε > 0, posons ε0 = M (b−a)
ε
, par
l’uniforme continuité de k, on obtient un η > 0 avec pour |x − y| < η,
|k(x, t) − k(y, t)| < ε0 = M (b−a)
ε
.
Donc pour |x − y| < η,
Z b
|Kfn (x) − Kfn (y)| ≤ |k(x, t) − k(y, t)|kfn k∞ dt
a
Z b
≤M |k(x, t) − k(y, t)|dt
a
Z b
ε
≤M dt
a M (b − a)
≤ε
706
bj ← bj − lji bi
(b) algorithme en résolvant le système triangulaire
x 1 = b1
Pour i = 2 à n
xi = bi − i−1
P
j=1 lij xj
conclusion : le nombre de calculs et l’espace mémoire utilisés sont les
mêmes.
avec ∆ = S − RP −1 Q.
5. Calcul récursif de l’inverse : on dispose de A−1
n−1 de taille (n−1)×(n−1)
et on veut calculer l’inverse de
An−1 v
An = avec u, v ∈ Rn−1 , s ∈ R
uT s
707
en utilisant la formule précédente on obtient
−1
An−1 + 1δ A−1 T −1 −1 v
−1 n−1 vu An−1 −An−1 δ
An =
−uT A−1
n−1 /δ
1
δ
avec δ = s − uT A−1n−1 v.
et on en déduit facilement l’algorithme.
Soit x tel que : si max |aij | = |ai0 j0 | alors on pose x = ej0 , kxk2 = 1.
Alors
kAxk22 = ni=1 |ai,j0 |2 ≥ max |aij |2 ⇒ supkAxk22 ≥ max |aij |2
P
m n
!2
√ X X kAxk2 kAk∞
kxk2 = n ⇒ kAxk22 = aij xj ≥ kAk2∞ ⇒ ≥ √
i=1 j=1
kxk2 n
√
ce qui implique kAk2 ≥ kAk∞ / n
4. Même démonstration que précédemment ou alors constater que kAk1 =
kAT k∞ .
708
Pm Pn
5. kEk2F = 2 2
u2i vj2 = kuk22 kvk22
P
i,j ui vj i=1 j=1
n
! n
!
X X
kEk∞ = max |ui vj | = max |ui | |vj | = kvk1 kuk∞
i i
j=1 j=1
Pm Pn 2 Pm
kExk22 = i=1 ui j=1 vj xj = i=1 u2i × (x, x)2 = kuk22 (x, v)2
Comme kAk < 1 pour au moins une norme subordonnée on obtient finale-
ment
lim k(I − A)−1 − Ck k = 0
k→∞
kBXk
kA−1 −Bk ≤ kBXkkI +X +· · · k ≤ kBXk(1+kXk+kXk2 +· · · ) ≤ .
1 − kXk
709
On calcule ensuite les vecteurs propres associés à ces valeurs propres
6 2 x1 x1
=λ
2 3 x2 x2
4. On a r r r
X X X
AA† = µi ui vi∗ µ−1 ∗
j v j uj = µj µ−1 ∗
j uj uj
i=1 j=1 j=1
r
X r
X
∗ ∗ ∗ ∗ ∗ ∗
A A = V Σ U U ΣV = V Σ ΣV = µ2i vi vi∗ ∗
⇒ A Ay = µ2i xi vi
i=1 i=1
et finalement r r
X X
−2 ∗ ∗
( µi vi vi )(A Ay) = xi vi
i=1 i=1
710
3. A∗ A = (V Σ∗ U ∗ )(U ΣV ∗ ) = V (Σ∗ Σ)V ∗ et donc A∗ A est semblable à
Σ∗ Σ, les deux matrices ont donc les mêmes valeurs propres. Les valeurs
propres de Σ∗ Σ sont σ12 , · · · , σr2 plus n − r valeurs propres nulles si
n > r.
4. | det A| = | det(U ΣV ∗ )| = | det U | det |Σ|| det V ∗ | = | det Σ| = ri=1 σi
Q
A = QΛQ∗ = Q|Λ|sign(Λ)Q∗
A−1 = U D−1 U ∗ ⇒ (A−1 )∗ A−1 = U (D−1 )∗ D−1 U ∗ ⇒ ρ((A−1 )∗ A−1 ) = 1/ min |λi (A)|2
i
akkj akik
ak+1
ij = akij − k k + 1 ≤ i, j ≤ n
akk
et on remarque immédiatement par récurrence que toutes les matrices
Ãk sont symétriques. On a
711
(k)
(Ãk+1 v 0 , v 0 ) = ni=k+1 vi ( nj=k+1 aij vj ) − a1k ( ni=k+1 akik vi )2
P P P
P kk
(Ãk v, v) = ni=k+1 vi ( nj=k+1 akij vj ) + ni=k+1 (akik + akki )vi vk + akkk vk2
P P
vi = 1, vj = −sign(akij ), vl = 0 l 6= i, j
Alors
(Ãk v, v) = (akii − akij ) − (akij − akjj ) ≤ 0
ce qui est impossible. Donc
max akij = max akii
1≤i,j≤n 1≤i≤n
712
Supposons que Ak est une matrice bande i.e., akij = 0 pour |i − j| ≥ p et
montrons que Ak+1 est une matrice bande.
k+1
akik akkj
aij = akij −
akkk
Soit |i − j| ≥ p ⇔ |(i − k) − (j − k)| ≥ p. On considère deux cas :
– k + 1 ≤ i ≤ n et k ≤ j ≤ n. Alors i − k ≥ p ou j − k ≥ p ⇒ akik akkj = 0 ⇒
ak+1
ij = akij = 0
– i ≤ k ou j ≤ k − 1 alors ak+1
ij = akij = 0
donc Ak+1 est une matrice bande et U est une matrice bande. On a A = LU
et la matrice triangulaire inférieure L a pour éléments lij = ajij /ajjj , j ≤
i ≤ n. Toutes les matrices Aj étant des matrices bandes on a ajij = 0 pour
i − j ≥ p ⇒ lij = 0 pour i − j ≥ p.
Correction 2396. Soit LU la factorisation LU p de A. On va intercaler dans
cette factorisation la matrice réelle Λ =diag( |uii |).
A = (LΛ)(Λ−1 U ) = BC. La symétrie de A entraine BC = C T B T . On a
C(B T )−1 matrice triangulaire supérieure, B −1 C T matrice triangulaire inférieure
et C(B T )−1 = B −1 C T et donc
C(B T )−1 = B −1 C = diag(sign(uii ) = S ⇒ C(B T )−1 S −1 = I = S −1 B −1 C T ⇔
C T = BS = B̃. Donc A peut être mise sous la forme
A = B B̃ T avec B̃ = BS
i.e. la i-ème colonne de B̃ est égale à la i-ème colonne de B affectée du signe
de uii
Application numérique :
1 2 1 1
−1 2 1
B̃ = .
−1 −1
1
Correction 2399.
α uT
A = A1 = , B1 = (bij )n−1
i,j=1
v B1
AT étant à diagonale strictement dominante on a :
n−1
X X
|α| > |vi |, |ui | + |bji | < |bii |
i=1 j6=i
713
P
– la première colonne de L vérifie |l11 | > i6=1 |li1 |
– B2 est telle que
α uT 1
A2 = , C = B2 = B1 − vuT
0 B2 α
A = H1 · · · Hn−1 H(en )
714
Pk
Correction 2401. 1. Pour k = 1, · · · , n ak = i=1 rik qi avec rik =
qiT ak par orthonormalité des qi .
2. Découle immédiatement de la question précédente.
3. Algorithme de Gram-Schmidt :
Pour k = 1, · · · , n faire
rik = qiT ak pour i = 1, · · · , k − 1
zk = ak − k−1
P
i=1 rik qi
T 1/2
rkk = (zk zk )
qk = zk /rkk
4. (a)
0 · · · 0 rkk ··· ··· rkn
n rkT 0 ··· 0 0 rk+1,k+1 · · · rk+1,n
qi riT = [qk · · · qn ] ... = qk · · · qn ]
X
.. .. .. .. .. .. ..
. . . . . . .
rnT
i=k
0 ··· ··· 0 rnn
rkk
(k)
0
A ek = z = [qk · · · qn ] = rkk qk ⇒ rkk = kzk2 , qk = z/rkk
..
.
0
(b)
rkT
qkT A(k) = [qkT z, qkT B] = [1, 0, · · · , 0] ... = rkT
rnT
et donc
[rk,k+1 , · · · , rkn ] = qkT B
(c)
n
X
(k+1)
[0, · · · , 0, A ]= qi riT = [0, · · · , 0, A(k) ]−qk rkT = [0, · · · , 0, A(k) −qk (rkk , · · · , rkn )
i=k+1
[0, · · · , 0, z−qk rkk , B−qk (rk,k+1 , · · · , rkn )] ⇒ A(k+1) = B−qk (rk,k+1 , · · · , rkn )
(d) Données : A ∈ Rm×n , rank(A) = n
On calcule la factorisation A = Q1 R1 , Q1 ∈ Rm×n orthonormale,
R1 ∈ Rn×n triangulaire supérieure. Le calcul de Q1 se fait sur
place.
715
Pour k = 1, · · · , n
2 1/2
rkk = ( m
P
i=1 aik )
pour i = 1, · · · , m
aik ← aik /rkk
pour j = k + 1, · · · , n
rkj ← m
P
i=1 aik aij
pour i = 1, · · · , m
aij ← aij − aik rkj
(e) complexité : mn2 flops.
Correction 2402. 1. Gp,q (c, s) = I + (c − 1)ep eTp + seq eTp − seq eTq + (c −
T
1)ep eq avec ei les vecteurs de la base canonique.
2. On montre que eTi GT Gej = δij ∀i, j = 1, · · · , n et donc GT G = I
ce qui permet de conclure que G est inversible d’inverse GT et donc
orthogonale.
3. eTi GA = eTi A = aTi pour i 6= p, q
eTp GA = caTp − saTq , eTq GA = saTp + caTq , et donc G change seulement
les lignes p et q
4. On pose α = apj et β = aqj . On a donc à résoudre dans le premier cas
le système
p
cα − sβ = 0 c = ±β/ pα2 + β 2
⇔
c 2 + s2 = 1 s = ±α/ α2 + β 2
716
2. (a)
β1 x1 + x2 d2 + β12 d1 d1 β1 + d2 α1
M1 x = , M1 DM1T =
x1 + α1 x2 d1 β1 + d2 α1 d1 + α12 d2
Alors
– x1 + α1 x2 = 0 ⇔ α1 = −x1 /x2
– d1 β1 + d2 (−x1 /x2 ) = 0 ⇔ β1 = −α1 d2 /d1 = x1 d2 /(x2 d1 )
Pour le choix précédent on veut déterminer γ1 tel que
x2 (1 + γ1 ) = β1 x1 + x2 = x2 (β1 x1 /x2 + 1) ⇒ γ1 = (d2 /d1 )(x1 /x2 )2
c’est-à-dire
γ1 = −α1 β1
pour cette valeur on a
d2 + β12 d1 = d2 (1 + α12 d2 /d1 ) = d2 (1 + γ1 ) d1 + α12 d2 = d1 (1 +
α12 d2 /d1 ) = d2 (1 + γ1 )
(b) le même type de calcul nous donne
β2 = −x2 /x1 , α2 = −(d1 /d2 )β2 , γ2 = −α2 β2 = (d1 /d2 )(x2 /x1 )2
717
α = 1/α , β = 1/β , γ = 1/γ
app · · · apn 1 α app · · · apn
←
aqp · · · aqn β 1 aqp · · · aqn
dp ← (1 + γdp )
dq ← (1 + γdq )
le coût de cet algorithme est de n2 (m − n/3) flops.
S1
5. (a) on a M A = R = avec S1 triangulaire supérieure et
0
M M T = D =diag(d1 , · · · , dn ). Donc la matrice D−1/2 M est une
matrice orthogonale
2
−1/2 −1/2
−1/2 S 1
kAx−bk22 = kD M Ax−D M bk22
D
=
x − Mb
=
0 2
2
2
−1/2 S 1 c
−1/2 S1 x − c
=
D x−
=
D
0 d
2
d
2
La solution est obtenue en résolvant le système triangulaire supérieure
S1 x = c de taille n × n.
(b) – mise à jour de b pour le calcul de M b en même temps que la
mise à jour de A
pour p = 1, · · · , min{n, m − 1}
pour
q= p +1, · · · , mfaire
bp β 1 bp
← ou
bq 1 α bq
bp 1 α bp
←
bq β 1 bq
– résolution du système triangulaire sup. S1 x = c
xn ← bn /ann
Pour i = n − 1, P· · · , 1 faire
xi ← (bi − nj=i+1 aij xj )
6. Application numérique :
8 16 24
1
M= 40 10 −20 , D = diag(14/9, 175/48, 75/32)
24
15 −30 15
14/3 32/3 50/3
M [A, b] = 0 15/4 15/2 , xls = (−1, 2)T
0 0 0
718
7. on a
719
3. Démonstration par absurde. Supposons que ce n’est pas vrai : ∃x0 6=
0 α0 = (x0 , Ax0 ) ≤ 0. Alors la suite xn = Bxn−1 = B n x0 tend vers 0
et lim αn = lim(xn , Axn ) = 0
On utilise maintenant la relation de la question 1 avec x = xn−1 et
y = Bxn−1 = xn et on obtient
x2k+2 = (I−E ∗ )−1 E(I−E)−1 E ∗ x2k +(I−E ∗ )−1 E(I−E)−1 b+(I−E ∗ )−1 b
x2k+2 = (I−E ∗ )−1 (I−E)−1 EE ∗ x2k +(I−E ∗ )−1 (I−E)−1 (E+I−E)b = M −1 N x2k +M −1 b
avec
M = (I − E)(I − E ∗ ), N = EE ∗ , M − N = I − E − E∗ = A
2. M ∗ + N = I − E − E ∗ + 2EE ∗ et donc
v ∗ (M ∗ + N )v = kvk22 − v ∗ Ev − v ∗ E ∗ v + 2v ∗ EE ∗ v = kE ∗ vk22 + (kvk22 +
kE ∗ vk22 − 2Re(v, E ∗ v)) On a l’inégalité
et donc
720
v ∗ (M ∗ + N )v ≥ kE ∗ vk22 + (kvk − kE ∗ vk2 )2 implique que
v ∗ (M ∗ + N )b = 0 ⇔ kE ∗ vk2 = 0 et kvk2 = kE ∗ vk2 ⇔ kvk2 = 0
Donc M ∗ + N est définie positive et en appliquant un résultat d’un
exercice précédent on conclut que la méthode converge ssi A est définie
positive.
Correction 2409. 1. C’est facile à voir que si (xk ) converge vers x∗ et
(yk ) converge vers y ∗ , alors x∗ et y ∗ sont solution des systèmes (I −
BA)x∗ = Bb + a et (I − AB)y ∗ = Aa + b. On a :
xk+1 = B(Axk−1 + b) + a = BAxk−1 + Bb + a
yk+1 = A(Byk−1 + a) + b = AByk−1 + Aa + b
et donc (xk ) converge ssi ρ(BA) < 1 et (yk ) converge ssi ρ(AB) < 1.
0 B a
2. zk+1 = Czk + c avec C = ,c =
A 0 b
3. Soit λ valeur propre non nulle de C et z = (x, y)T vecteur propre associé
By = λx
Cz = λz ⇔ ⇒ ABy = λAx = λ2 y ⇒
Ax = λy
λ2 est valeur propre de AB.
Soit maintenant α valeur propre de AB ⇔ ∃u 6= 0 : ABu = αu. On
pose β 2 = α et x = Bu, y = βu
x βBu βBu x
C = = =β
y ABu β 2u y
et donc ρ2 (C) = ρ(AB)
0 B a
4. D = , d = . La démonstration de ρ(D) =
0 AB Aa + b
ρ(AB) se fait comme dans la question précédente.
k
5. (a) ek = M k e0 ⇒ ke k
ke0 k
≤ kM k k ≤ ε. Il suffit donc d’avoir kM k k1/k ≤
log ε
ε1/k ⇒ log(kM k k1/k ) ≤ k1 log ε c’est- à dire k ≥ log(kM k k1/k ) Mais
k 1/k
comme ρ(M ) ≤ kM k on obtient finalement
k ≥ − log ε/R(M )
p
(b) nous avons ρ2 (C) = ρ(AB) ⇒ ρ(C) = ρ(AB) et ρ(D) = ρ(AB)
. Donc ρ(D) < ρ(C) ⇒ R(D) > R(C). Donc on atteint la même
réduction d’erreur avec un plus petit nombre d’itérations de la
méthode 2)
721
Correction 2410. 1.
2. Itération de Gauss-Seidel : (D − E)Xn+1 = F Xn + b avec
3 0 1
1 2 0 1
D−E = 0 2 3
, −F =
0 1
0 0 1 4 0 3
0 0 0 1 1 0
0 13
0 0 0
0 −1 1
0 0
6 2
−1
1 1 1
L1 = (D − E) F = 0 9 −2 3
0
0 − 1 1 1 3
36 12
− 12 4
1 1 1
0 36 − 12 12
− 34
et donc kL1 k∞ = max( 31 , 64 , 17 , 32 , 32 ) = 17
18 36 36 18
.
On en déduit donc la convergence de (Xn ) vers X ∗ .
722