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Série d’exercices N◦ 1

U.S.T.H.B Coordination SM-ST du module MATH I


Logique, ensembles et
Faculté des Mathématiques 1ère année Licence SM et ST
applications
LOGIQUE

Exercice 1. Parmi les propositions suivantes dire lesquelles sont vraies, lesquelles sont fausses, puis donner leur négation.
1. Tindouf est une ville côtière.
2. Les cerisiers ne donnent pas d’oranges et les pommiers ne donnent pas de pommes.
3. Alger est en Afrique du Sud ou Barcelone est en Espagne.
4. Soit Albert Einstein est algérien, soit Isaac Newton est chinois.
5. Si les angles d’un rectangle sont droits alors les quatre côtés sont égaux.
Exercice 2. Écrire les propositions suivantes en utilisant les quantificateurs, puis donner leur négation.
1. Certains nombres entiers sont pairs.
2. La racine carrée de tout nombre réel positif ou nul est positive ou nulle.
3. Si un nombre entier est divisible par 4 alors il est pair.
Exercice 3. Dire si les propositions suivantes sont vraies ou fausses, puis donner leur négation.

1. ∀x ∈ R ∃y ∈ R x + y > 0. 4. ∃x ∈ R ∃y ∈ R x + y > 0.

2. ∃x ∈ R ∀y ∈ R x + y > 0. 5. (∃x ∈ R x + 1 = 0) et (∃x ∈ R x + 2 = 0).

3. ∀x ∈ R ∀y ∈ R x + y > 0. 6. (∃x ∈ R x + 1 = 0) ou (∃x ∈ R x + 2 = 0).

Exercice 4.
1. Montrer par récurrence ce qui suit :
k=n
X  n(n + 1) 2
a)∀n ≥ 1, k3 = b) ∀x > 0, (1 + x)n ≥ 1 + nx pour tout n ∈ N.
2
k=1

2. Montrer que la proposition ∀n ∈ N 2n − 10 < n est fausse.


3. Montrer l’implication suivante : ∀n ∈ N n2 pair ⇒ n pair.
4. Démontrer que si n2 − 1 n’est pas divisible par 8 alors l’entier n est pair.

ENSEMBLES

Exercice 5.
1. Écrire en extension (c’est à dire en donnant
√ tous les éléments) l’ensemble suivant :
A = {nombres entiers compris entre − 2 et 2π}.
2. Écrire en compréhension (c’est à dire en donnant la loi liant les éléments) les ensembles suivants :
1 1 3 5 3 7
B = {1, 3, 5, 7, ...}, C = { , , , 1, , , , ...}.
4 2 4 4 2 4
Exercice 6. On considère les ensembles suivants :

A =] − ∞, 4], B =] − 2, 7], C = {3, 4, . . . , 9}

1. Déterminer les ensembles suivants : A ∩ B, B ∩ C, A ∪ B, A ∪ C, CRA , A2 .


2. Représenter graphiquement les ensembles A × B, B × A.
Exercice 7. Soient A, B et C trois parties d’un ensemble E. Montrer que
1. A ⊂ B =⇒ A ∩ C ⊂ B ∩ C.
T
A B A B
2. CE = CE ∪ CE .

1
APPLICATIONS
Exercice 8.
1. Soit l’application f : [−1, 1] → [−1, 1] définie par f (x) = cos(πx). Déterminer f ({0, 1}), f ([0, 14 ]), f (] −1 1
4 , 4 ]),

f −1 ({−1, 1}), f −1 ({2}), f −1 ([0, 22 ]).
 n
2. Soit l’application g : N → N définie par g(n) = 2 si n est pair
0 sinon
Calculer g −1 ({0}). g est-elle injective?
x
Exercice 9. Soit l’application f définie de R dans R par f (x) = 2 .
x +1
1. Tracer la courbe représentative de f .
2. En déduire si les applications suivantes sont injectives ? surjectives ? bijectives ?
x x 1 1 x 1 1 x
f : R → R, x 7→ 2 , g : [−1, 1] → R, x 7→ 2 , h : R → [− , ], x 7→ 2 , k : [−1, 1] → [− , ], x 7→ 2 .
x +1 x +1 2 2 x +1 2 2 x +1
Exercice 10. Soit l’application f : R −→ R définie par f (x) = 1 + |x|
1. Soient les parties de R : A = {1, 2, 5} et B = [−11, 0]. Déterminer f (A), f −1 (A), f (B).
2. f est-elle injective? Justifier.
3. Donner un ensemble de départ de façon à avoir une application injective.
4. f est-elle surjective? Justifier.
5. Donner un ensemble d’arrivée de façon à avoir une application surjective.
6. En déduire l’application réciproque dans le cas où la restriction de f est bijective.

Exercices supplémentaires
Exercice 1. Dire si les propositions suivantes sont vraies ou fausses, écrire en language mathématique celles qui sont fausses
puis donner leur négation.

1. Si x ≥ y ≥ 0 alors x2 ≥ y 2 , 2. x2 = y 2 =⇒ x = ±y, 3. Si f est positive alors f est croissante.

4. Il existe x réel tel que, pour tout y réel, on a: si x < y alors f (x) > f (y), 5. ∀x ∈ R (x2 ≥ 1 ⇔ x ≥ 1).

Exercice 2. On rappelle qu’un entier p divise n et on note p/n, s’il existe un entier k tel que n = kp.
1. Est ce que 6/n est une condition nécessaire pour que n soit pair ?
2. Est ce que 6/n est une condition suffisante pour que n soit pair ?
Exercice 3. Soient A, B et C trois parties d’un ensemble E. Pour X ⊂ E, on note X c le complémentaire de X dans E.
Démontrer les lois de Morgan suivantes:
(A ∩ B) ∪ C = (A ∪ C) ∩ (B ∪ C), (Ac )c = A, B ⊂ A ⊂ C ⇒ A ∪ B = A ∩ C.
Exercice 4. Trouver P({0, 1, 2}), P(P(∅)) et P(P (P(∅))).
Exercice 5.
1. Déterminer l’ensemble E ⊂ R pour que l’application f soit injective f : E → R x 7→ x2 − 3x + 2.
x2 +1
2. Déterminer l’ensemble G ⊂ R pour que l’application g soit surjective g : R \ {−2} → G x 7→ x+2 .
3x+2
3. Déterminer l’ensemble H ⊂ R pour que l’application h soit bijective h : R \ {1} → H x 7→ x−1 .
Exercice 6. Soient f et g deux applications telles que: f : E −→ F et g : F −→ G, où E, F et G sont des ensembles
donnés. Montrer que
g ◦ f injective =⇒ f injective et g ◦ f surjective =⇒ g surjective.
Exercice 7. Soient f : E −→ F une application, A, B deux parties de E et C, D deux parties de F . Montrer que
1) A ⊂ B =⇒ f (A) ⊂ f (B), 2) f (A ∪ B) = f (A) ∪ f (B), 3) f (A ∩ B) ⊂ f (A) ∩ f (B).
2x
Exercice 8. Soit f l’application de R −→ R, x 7−→ 2
x +1
1. f est-elle injective? surjective?
2. Montrer que f (R) = [−1, 1].
3. Montrer que la restriction g : [−1, 1] −→ [−1, 1], g(x) = f (x) est une bijection.
z
Exercice 9. Soit l’application h : C? → C définie par h(z) = . Calculer h({i}) et h−1 ({0}). h est-elle injective ? surjective?
z

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