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Centre des classes préparatoires

Lydex de Benguerir Fiche 1 de TD 2019-2020


A.S : 2018-2019
.
Mpsi3
Logique ,Ensembles et applications

Exercice: 1
Soit px, y q P R2. É rire les négations des assertions suivantes :
1. 1¤x y
2. px2  1q ñ x  1
3. x P E, yE, px  y q ñ f pxq  f py q
4. Dans tout devoir surveillé, il y a toujours une question qu'au un élève ne sait faire .
5.  Il existe des élèves de MPSI qui n'aiment ni les maths, ni la physique .

Exercice: 2 :
Soit f, g deux fonctions de R dans R. Traduire en termes de quantificateurs les expres- sions suivantes :
1. f est majorée ; 8. f est strictement décroissante ;
2. f est bornée ; 9. f n’est pas la fonction nulle ;
3. f est paire ; 10. f n’a jamais les mêmes valeurs en deux
4. f est impaire ; points distcincts ;
5. f ne s’annule jamais ; 11. f atteint toutes les valeurs de N ;
6. f est périodique ; 12. f est inférieure à g ;
7. f est croissante ; 13. f n’est pas inférieure à g.
Exercice: 3
Soient
p : ∀ x ∈ R,(x ≤ 1 ⇒ x ≤ 2 ) ; q : ∀ x ∈ R, (x ≤ 1 ⇒ x ≤ 2) ⇒ x ≤ 3
r : ∀ x ∈ R, (∀ ε ∈ R∗+ , |x| ≤ ε ) ⇒ x = 0
´
1. Ecrire la negation des propositions p ,q et r
2. Donner la valeur de verite des propositions p ,q et r (Justifier)
Exercice: 4
Les propositions A ⇐⇒ (B ⇐⇒ C) et (A ⇐⇒ B) ⇐⇒ C sont-elles équiva- lentes ?
Exercice: 5
1. Soit p un entier. Montrer que si p2 est pair, alors p est pair (on pourra
raisonner par contraposée).

2. Montrer que 2 est irrationnel (on pourra raisonner par l’absurde).

2
3. Montrer qu’il existe un nombre irrationnel a tel que a est rationnel√(on
√ 2
pourra raisonner par disjonction des cas en considérant le nombre 2 ).

Exercice: 6
1. Soit p1 , p2, . . . , pr r nombres premiers. Montrer que l’entier N = p1 p2 . . . pr + 1 n’est divisible
par aucun des entiers pi .
2. Utiliser la question précédente pour montrer par l’absurde qu’il existe une infinité de nombres
premiers.

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Exercice: Ł7
Soit Eun ensemble ,A, B, C trois parties de E.
1. Montrer que :A ∩ (B − C) = (A ∩ B) − (A ∩ C).
2. Montrer que :A ∩ (B 4 C) = (A ∩ B) 4 (A ∩ C).
3. Montrer que :A ∪ B = A ∩ C ⇐⇒ B ⊂ A ⊂ C
4. Montrer que :A ∩ B = A ∩ C ⇐⇒ A ∩ B = A ∩ C.
5. Montrer que : A ∩ B ⊂ A ∩ C et A ∪ B ⊂ A ∪ C =⇒ B ⊂ C.
6. Montrer que :(A − B) ∪ (B − C) ∪ (C − A) = (A ∪ B ∪ C) − (A ∩ B ∩ C).
Exercice: 8

Soit une application f :E −→ F .


Montrer qu’on a équivalence entre :
1. f est injective.
2. ∀X ∈ P (E) ; f −1 (f (X)) = X.
3. ∀(X, Y ) ∈ P (E) × P (E) ; f (X ∩ Y ) = f (X) ∩ f (Y ).

Exercice: 9

Soit une application f de E dans F .


1. Soit A ⊂ F .Montrer que : f (f −1 (A)) = A ⇐⇒ A ⊂ f (E).
2. En déduire que : f est surjective ⇐⇒ ∀A ⊂ F ;f (f −1 (A)) = A.

Exercice: 10
Soit f une application de E dans F .
Montrer que : f est bijective ⇐⇒ ∀A ⊂ E ; f (A) = f (A).

Exercice: 11
Soient A et B deux parties d’un ensemble E .
Considéronsl’application f :P (E) −→ P (E)×P (E) ,X 7−→ (X ∪A, X ∪B) et l’application
g :P (E) −→ P (A) × P (B) ,X 7−→ (X ∩ A, X ∩ B).
1. (a) Montrer que f n’est pas surjective.
(b) Montrer que f est injective ⇐⇒ A ∩ B = ∅.
2. (a) Montrer que g est injective ⇐⇒ A ∪ B = E.
(b) Montrer que g est surjective ⇐⇒ A ∩ B = ∅.
(c) Expliciter g −1 dans le cas bijective.

Exercice: 12

L’application f : C \ {0} → C, z 7→ z + 1/z est-elle injective ? surjective ? bijective ?


Donner l’image par f du cercle de centre 0 et de rayon 1.

Donner l’image réciproque par f de la droite iR.

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Exercice: 13

Soit f : R → C t 7→ eit . Montrer que f est une bijection sur un ensemble à préciser.

Exercice: 14
On appelle demi-plan de Poincaré l’ensemble P des nombres complexes z tels

que Im z > 0, et disque unité l’ensemble D des nombres complexes z tels que |z| < 1. Démontrer
z− i
que z 7→ z+i
est une bijection de P sur D.

Exercice: 15
Soit f : (p, q) ∈ N2 7→ p + q.

Déterminer f (N × {0}), f (2N × 2N), f −1 ({4}) et f −1 (2N).

Exercice: 16
R2 R2

→ La fonction f est-elle injective ? surjective ?
Soit f :
(x, y) →
7 (x + y, xy)

Exercice: 17

R → ] − 1, 1[
Soit f : x Montrer que f est bijective
| et calculer sa bijection réciproque.
x 7→ 1+ |x|

Exercice: 18
Déterminer les applications f de N dans N telles que : ∀(m, n) ∈ N2 : f (m + n) = f (n)f (m).

Exercice: 19
1
L’application f : Z × N −→ Q, (p, q) 7−→ p + q est-elle injective, surjective ?

Exercice: 20 
A \ {a} si a ∈ A
1. Soit E un ensemble a ∈ E , soit fa : P(E) → P(E), A 7→
A ∪ {a} si a ∈/A
Montrer que f est une bijection .
2. Soit f : E → {1, 2, ..., n} une bijection et a ∈ E , p = f (a)

f (x) si f (x) ≤ p − 1
Soit fe : E \ {a} → {1, 2, ..., n − 1} , x 7→
f (x) − 1 si f (x) ≥ p + 1
Montrer que fe est bijective .
Exercice: 21
Soit f : E → E une application telle que f ◦ f = f .
Montrer que si f est injective ou surjective , alors f = IdE

1. Soit E = N × N, on définit R par : (a, b)R(a0 , b0 ) ⇔ a + b0 = b + a0 . Montrer


que R est une relation d’équivalence. Identifier E/R.
2. Mêmes questions avec E = Z × N∗ et (p, q)R(p0 , q 0 ) ⇔ pq 0 = p0 q.

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Exercice: 22 ( Ordre lexicographique)
Sur R2 ,on définit la relation £ par :
(x, y)  (x0 , y 0 ) ⇐⇒ [(x < x0 ) ou (x = x0 et y ≤ y 0 ) ]
1.Vérifier que  est une relation d’ordre total.
2.Trouver pour A=[0,1]2 les majorants , les minorants , le plus petit et plus grand éléments éventuels.

Exercice: 23
Étudier la relation < définie sur RR (l’ensemble des applications de R dans R)

par : f <g ⇐⇒ ∃A > 0, ∀x ∈ R, |x| > A ⇒ f (x) = g(x).

Exercice: 24
Montrer que la relation < définie sur R par : x<y ⇐⇒ xey = yex
est une relation d’équivalence. Préciser, pour x fixé dans R, le nombre d’éléments de la classe
de x modulo <.
Exercice: 25
1. Montrer qu’il existe une injection de E dans P(E).

2. Montrer par l’absurde qu’il n’existe par de surjec- tion f : E → P(E) en étudiant les antécédents de

la partie X = {x ∈ E, x 6∈ f (x)}.
3. Conclure qu’il n’existe pas d’ensemble contenant tous les ensembles.

Exercice: 26
Soit f :E−→I une application surjective. On pose :∀i ∈ I , Ai = f −1 ({i}). Montrer que la
famille (Ai )i∈N forme une partition de E.
Exercice: 27
Soit f une application d’un ensemble E dans E.
Pour n ∈ N∗ ,on note f n =f ◦ f ◦ ... ◦ f (n fois) et f 0 = idE .
Soit A ⊂ E,An = f n (A) et B = ∪n∈N An .
1. Montrer que f (B) ⊂ B.
2. Montrer que B est la plus petite partie de E stable par f et contenant A.

Exercice: 28

Soit f :E−→F une application et S={X ⊂ E / f − 1(f (X)) = X}.


1. Pour A ⊂ E ,montrer que f −1 (f (A)) ∈ S.
2. Montrer que S est stable par intersection et par réunion.
3. Soient X ∈ S et A ⊂ E telles A ∩ X = ∅ . Montrer que X ∩ f −1 (f (A)) = ∅.
4. Soient X, Y ∈ S .Montrer que X et Y − X ∈ S.
5. Montrer que l’application ϕ :S−→P (f (E)) qui à A7−→f (A) est une bijection .

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