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Feuille 7
1. Soit (S, P ) ∈ R2 . Déterminer le nombre de solutions de l’équation F (x, y) = (S, P ) d’inconnue (x, y) ∈ R2 .
L’application F est-elle injective, surjective, bijective ?
2. Comment peut-on restreindre F pour qu’elle devienne bijective ? Au départ, on restreindra sur une partie A
de R2 telle que F (A) = F (R2 ).
dans (C × D)A×B .
Quentin De Muynck Sous licence c b e a
FEUILLE VII - APPLICATIONS
1. f est surjective
2. ∀y ∈ F, f (f −1 {y}) = {y}
3. ∀Y ∈ P(F ), f (f −1 (Y )) = Y
4. ∀Y ∈ P(F ), f −1 (Y ) = ∅ ⇔ Y = ∅
1. en bijection avec N
Quentin De Muynck 2 Sous licence c b e a
FEUILLE VII - APPLICATIONS
− f (x) = ex : f (R+ ) = [1, +∞[, f (R∗− ) =]0, 1[, f (]0, 1]) =]1, e], f −1 (R+ ) = R, f −1 ({−1}) = ∅.
− f (x) = ln x : f (R+ ) : non défini, f (R∗− ) : non défini, f (]0, 1]) =]−∞, 0], f −1 (R+ ) = R, f −1 ({−1}) =
e−1
− f (x) = cos x : f (R+ ) = [−1, 1], f (R∗− ) = [−1, 1], f (]0, 1]) = [cos 1, 1[, f −1 (R+ ) = R, f −1 ({−1}) =
π + 2πZ
− f (x) = 1
x : f (R+ ) : non défini, f (R∗− ) =]−∞, 0[, f (]0, 1]) = [1, +∞[, f −1 (R+ ) = R+ , f −1 ({−1}) =
{−1}
a −a
a
−a a
a
n’a pas d’antécédent donc f est f est clairement surjective et non- f = IdR donc f est bijective.
2
non-surjective, en revanche elle est injective.
strictement croissante, donc injec-
tive.
Supposons que p soit surjective. Soit x ∈ E, ∃y ∈ E tel que p(y) = x, donc p ◦ p ◦ p(y) = p ◦ p(x) donc
x = p(y) = p ◦ p(x) = IdE .
Soit x, y ∈ E, tels que p(x) = p(y), alors p(p(x)) = p(p(y)) d’où x = y et donc p injective.
1.
®
x+y =S
F (x, y) = (S, P ) ⇔ (S) :
xy = P
®
y =S−x
⇔
x(S − x) = P
®
x+y =S
⇔
x2 − Sx + P = 0
Démontrons que les solutions de (S) sont exactement les racines du polynôme X 2 − SX + P :
Supposons√ que {x, y} soit l’ensemble
√ des solutions de P (X) = X 2 − SX + P , alors ∆ = S 2 − 4P ≥ 0, et
S+ε ∆ S−ε ∆
x= et y = , où ε ∈ {−1, 1}.
2 2
On a x + y = S et xy = P d’après les formules de Viette, donc {x, y} sont solutions de (S).
Réciproquement, supposons que (x, y) soit solution de (S), on a vu que x2 − Sx + P = 0, par symétrie,
on a également que y 2 − Sx + P = 0, il reste alors à montrer que ∆ > 0 ⇒ x 6= y.
Si x = y, alors ∆ ≤ 0, donc S = 2x et P = x2 , donc S 2 − 4P = 0.
On vérifie aisément que F n’est pas injective, en prenant S = 1, et P = 0, on a alors ∆ = 1, ni surjective en
prenant S = 0 et P = 1 (alors ∆ = −4).
Soit A1 , A2 ∈ P(E), tel que fb(A1 ) = fb(A2 ). Comme fd −1 est surjective, il existe B ∈ P(F ) tel que
2
−1
f (B2 ) = A2 .
d
Soit x ∈ A1 , f (x) ∈ fb(A1 ) = fb(A2 ), donc il existe un x0 ∈ A2 tel que f (x0 ) = f (x), or f (x0 ) ∈ B2 ,
i.e. f (x) ∈ B2 d’où xi ∈ A2 , donc A1 ⊂ A2 . On montre de manière semblable que A2 ⊂ A1 et donc
A1 = A2 .
On suppose maintenant que |E| = +∞, donc il existe bien un x0 dans E, et on pose xk = f k (x0 ).
Cas 1 : ∀i, j ∈ N, i 6= j ⇒ xi 6= xj .
Soit A = {xi ∈ E / i ∈ N}, par construction f (A) ⊂ A ({xi+1 / i ∈ N∗ } ⊂ A), avec A 6= ∅ et A 6= E, car
x0 6∈ A.
Donc (ϕ ◦ Ψ)(F )(b) = F (b)∀b ∈ B, donc ϕ ◦ Ψ(F ) = F , donc ϕ et Ψ sont bien réciproques l’une de l’autre.
Posons
ϕ : C A × DB −→ (C × D)A×B
(f, g) 7−→ ϕ(f, g) : A × B −→ C × D
(a, b) 7−→ (f (a), g(b))
Quentin De Muynck 5 Sous licence c b e a
FEUILLE VII - APPLICATIONS
2. ⇒ : Supposons que f est surjective, soit x ∈ A, il existe alors X ⊂ E tel que f (X) = ({x}, ∅), donc X ∩B = ∅,
et X ∩ A = {x}, donc x ∈ X car x ∈ A et x ∈ X ∩ A puis x 6∈ B (de même, ∀b ∈ B, x 6∈ A), donc A ∩ B = ∅.
E F0
1. On suppose que u est surjective et que v est injective. Soit f, g ∈ F E telles que Φ(f ) = Φ(g) . Ainsi v ◦f ◦u =
v ◦ g ◦ u, or u est surjective, donc elle est simplifiable à droite (à savoir démontrer) et v est injective, donc elle
simplifiable à gauche (à savoir démontrer). Ainsi v ◦ f = v ◦ g puis f = g, ce qui prouve que Φ est injective.
− Supposons d’abord que E 0 6= ∅. Alors il existe u ∈ E 0E telle que u0 ◦ u = IdE 0 (à savoir démontrer) et il
0
existe v 0 ∈ F F telle que v ◦ v 0 = IdF 0 (à savoir démontrer).
0
Soit g ∈ F 0E : g = IdF 0 ◦ g ◦ IdE 0 = (v ◦ v 0 ) ◦ g ◦ (u0 ◦ u) = Φ(v 0 ◦ g ◦ u0 ) , donc Φ est surjective.
− Supposons que E 0 = ∅.u est l’application vide, donc elle est bien injective.
0
De plus |F 0E | = 1, donc Φ est surjective si et seulement si |F E | ≥ 1, c’est-à-dire si et seulement si
F E 6= ∅.
Or F E est vide si et seulement si E 6= ∅ et F = ∅.
Ainsi, lorsque F = F 0 = ∅ et E 6= ∅, v est surjective mais Φ ne l’est pas. Dans ce cas, l’énoncé est faux.
− Avec E = R et F = {0} (même si ici F est fini), recherchons une bijection de R dans R\{0}.
Posons f (x) = x lorsque x 6∈ N et f (n) = n + 1 lorsque n ∈ N.
On vérifie que f est une bijection de R dans R\{0}. On peut par exemple construire la bijection réciproque,
h définie par : h(x) = x si x ∈ R∗ \N∗ et h(n) = n − 1 si n ∈ N∗ .
− Avec E infini et F = {a} où a ∈ E. On adapte l’exemple précédent pour construire une bijection de E sur
E\F :
Posons x0 = a. E étant infini, il existe x1 ∈ E\{x0 }, puis E\{x0 , x1 } 6= ∅, donc il existe x2 ∈ E\{x0 , x1 }.
Si l’on suppose construits x0 , . . . , xn deux à deux distincts dans E, alors E étant infini, E\{x0 , . . . , xn } =
6 ∅,
donc il existe xn+1 ∈ E\{x0 , . . . , xn }. On construit ainsi par récurrence une suite (xn )n∈N d’éléments
de E deux à deux distincts, avec x0 = a (ou bien on admet que, E\{a} étant infini, il contient une partie
dénombrable A, c’est-à-dire une partie A en bijection avec N∗ , que l’on peut donc noter A = {xn /n ∈ N∗ }
avec n 6= m ⇒ xn 6= xm , puis l’on pose B = A ∪ {x0 }).
On pose alors f (x) = x si x 6∈ B et f (xi ) = xi+1 . On vérifie de même que f est bien une bijection. de E sur
E\{a}.
− Avec E = N2 et F = N×{0}, posons f : E −→ E\F . f est bien une bijection (de bijection
(p, q) 7−→ f (p, q) = (p, q + 1)
réciproque (p, q) 7→ (p, q − 1) ).