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MPSI du lycée Rabelais https://mpsi-saintbrieuc.

fr à rendre le mardi 3 janvier 2023

CORRIGÉ DU DEVOIR LIBRE N◦03

EXERCICE 1

1.a. f1 (x) = ln(cos(x)) = ln(1 + cos(x) − 1).

Pose y(x) = cos(x) − 1 −−→ 0


!
x→0
ln(1 + y) ∼ y
y→0

Par composition (licite à droite), il vient f1 (x) ∼ cos(x) − 1 ∼ − 12 x2 .


x→0 x→0
x 2 1 4
(1 − e )(1 − cos(x )) −x(− 2 x )
b. f2 (x) = ∼ ∼ − 12 .
x5 x→0 x5 x→0
√ √ 1
2.a. f3 (x) = x + 1 − x = √ √ . Les deux termes du dénominateur
x+1+ x
1
étant positifs, il vient f3 (x) ∼ √ .
x→0 2 x

" " ln(1 + x1 )


b. f4 (x) = ln(x + 1) − ln(x) = " " .
ln(x + 1) + ln(x)
Or ln(1 + x) = ln(x) + ln(1 + x1 ) = ln(x) + o(1). D’où ln(1 + x) ∼ ln x Puis
x→0
" " " 1
ln(x + 1) + ln(x) ∼ 2 ln(x). Finalement f4 (x) ∼ " .
x→0 x→0 2x ln(x)

3.a. f5 (x) = (x2 + x − 2) tan(π x2 ). On pose x = 1 + t, on étudie g(t) = f5 (1 + t).

π πt 3t + t2 −3t 6
g(t) = (t2 + 3t) tan( + )=− πt ∼ πt ∼ −
2 2 tan( 2 ) 2
π

D’où f5 (x) ∼ − π6 .
x→1

f6 (x) = 1 −√x2 . On pose x = 1√+ t, on étudie g(t) = f6 (1 + t) =
b. √
−2t − 2t2 ∼ −2t. Ainsi, f (x) ∼ 2 − 2x. !
x→1

EXERCICE 2

1. Au voisinage de +∞, on observe que


%
# √ $ 1
ln x + x2 + 1 = ln(x) + ln(1 + 1+ ) = ln(x) + o(ln(x).
x2

Ainsi ln(x + x2 + 1) ∼∞ ln(x). En particulier, ce terme est négligeable
devant x. Par suite f1 (x) ∼ x −−−→ +∞.
x→+∞ x→∞
2. On pose x = 1 + t. afin de se ramener à étudier la limite, au voisinage de 0
de la fonction g(t) = f2 (1 + t).
√ √
4 + t − 3 8 + 3t
g(t) = .
1 − tan( π4 t)

1
π 1 + tan( π4 t) −2 tan( π4 t) π
• 1 − tan( t) = 1 − π = π ∼ − t.
4 1 − tan( 4 t) 1 − tan( 4 t) t→0 2
√ √ √
• 4 + t − 2 ∼ 4 , soit 4 + t − 2 = 4t + o(t). On a également 3 8 + 3t −
t
√ √ √
2 ∼ 4t , soit 3 8 + 3t − 2 = 4t + o(t). Ainsi 4 + t − 3 8 + 3t = o(t).
o(t)
Finalement g(t) = π = o(1). Autrement dit, f2 (x) −−→ 0.
− 2 t + o(t) x→1
& '
1 1
3. f3 (x) = (cos(x)) x = exp ln(cos(x)) . En utilisant le résultat de l’exer-
x
2
cice 1, il vient x1 ln(cos(x)) ∼ − x1 × x2 ∼ − x2 −−→ 0. Par continuité de
x→0 x→0
l’exponentielle, il s’ensuit que f3 (x) −−→ 1.
x→0
1
4. On pose x = et on étudie au voisinage de 0+ la fonction g(t) = f4 ( 1t ).
t
,
& ' ( & ' )
1 1 1
(1+t) t −e = exp ln(1 + t) −exp(1) = e× exp ln(1 + t) − 1 − 1
t t
Comme z(t) = 1t ln(1 + t) − 1 −−→ 0, et que exp(z) − 1 ∼0 z, il vient ! ! Comme vu en TD
t→0
& ' t2
1 1 t ln(1+t) = t− +o(t2 )
(1 + t) − e ∼ e
t ln(1 + t) − 1 ∼ −e × 2
t 2
Ainsi g(t) ∼ 2e et par suite f4 (x) −−→ 2e .
x→1
sin(x) + cos(x) √ sin(x + π4 )
5. f5 (x) = = 2 . On pose alors x = − π4 + t On a
x + π4 x + π4
π √ sin(t) √
+ t) = 2
g(t) = f (− −−→ 2.
4 t t→0

D’où l’on tire finalement, que f5 (x) −−−−→
π
2.
x→− 4

6. On pose ici, x = 1+t et on étudie au voisinage de 0 la fontion g(t) = f6 (1+t).


On a
sin(π + πt) sin(πt)
g(t) = =− ∼ −π.
ln(1 + t) ln(1 + t)
Finalement, f6 (x) −−→ −π. !
x→1

EXERCICE 3

1. On suppose dans cette question que f (a) < f (b).


Soit (x, y) ∈ I 2 tel que x < y. Pour t ∈ [0, 1], on pose
* + * +
g(t) = f (1 − t)a + tx − f (1 − t)b + ty .
a. g est bien définie et continue sur [0, 1] comme somme de telles fonctions. De
plus pour tout t ∈ [0, 1], on a ! ! f est injective par
* + * + hypothèse
g(t) = 0 ⇐⇒ f (1 − t)a + tx = f (1 − t)b + ty
⇐⇒ (1 − t)a + tx = 1 − t)b + ty ⇐⇒ (1 − t)(a − b) = t(y − x)
Or (1 − t)(a − b) est strictement négatif pour t ∈]0, 1[ et t(y − x) est stric-
tement positif pour t ∈]0, 1[. Cette équation est donc impossible lorsque
t ∈]0, 1[ et également lorsque t = 0 ou t = 1. Par suite, g ne peut s’annuler
dans [0, 1].

2
b. g(1) = f (x) − f (y). D’après le TVI, g garde le même signe sur tout le
segment [0, 1] (car sinon g s’annulerait en contradiction avec la question
précédente.) Le signe de g(0) = f (a) − f (b) est strictement négatif et par
conséquent le signe de g(1) = f (x) − f (y) est strictement négatif. Ainsi
f (x) < f (y).
c. D’après la question précédente, on a montré que pour tout couple (x, y) ∈ I 2 ,
x < y ⇒ f (x) < f (y). Par définition, ceci signifie que f est strictement
croissante.
2. Supposons que f (a) > f (b). On applique alors le raisonnement précédent
à −f . Il en résulte que −f est strictement croissante, ce qui revient à dire
que f est strictement décroissante. !

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