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Analyse (Math1A)
Contrôle commun
— durée : 90 min —
L’usage de tout appareil électronique est interdit. Les documents ne sont pas non plus autorisés.
La concision et la clarté des arguments seront prises en compte dans la notation.
Exercice 1 (Questions de cours). Pour chacune des fonctions f qui suit, donner (sans justifi-
cation) le domaine de définition Df , l’image Im(f ) et préciser si f est injective sur son domaine
de définition :
f (x) = cos(x), f (x) = sin(x), f (x) = arccos(x), f (x) = arcsin(x),
√ √
f (x) = x5 , f (x) = 5 x, f (x) = x4 , f (x) = 4 x.
.
[8× 0,5 =4 pts] Ce qui suit a été vu en cours :
1
2
(4) Dresser le tableau de variations de g sur un intervalle de longueur T , où T est la plus
petite période de g déterminée dans la question (3). .
[2 pts] Les fonction tan est strictement croissante sur ]0, π/2[ et la fonction ln est stricte-
ment croissante sur R∗+ : donc la fonction g est strictement croissante sur ]0, π/2[. Calculons
les limites aux bornes de cet intervalle :
lim tan(x) = 0+ et lim ln(y) = −∞ donc lim g(x) = −∞
x→0+ y→0+ x→0+
π π
x 0 4 2 π
+∞
g(x) 0
−∞
1
Exercice 3. Soit h la fonction réelle définie par h(x) = .
+ x3 3x2
+ 3x + 1
(1) Déterminer le domaine de définition Dh de la fonction h, en remarquant que le dénominateur
de h(x) peut être factorisé. .
[0.5 pt] On observe que le dénominateur de la fraction définissant h(x) peut être factorisé :
x3 + 3x2 + 3x + 1 = (x + 1)3
Donc, on a Dh = R \ {−1}.
(2) Montrer que le graphe de h admet une symétrie dont on précisera la nature. .
[2 pts] Le seul point de symétrie de Dh est −1 : donc, si symétrie de Γh il y a, cela doit
3
être une symétrie centrale autour d’un point d’abscisse x = −1 ou une symétrie axiale par
rapport à la droite d’équation x = −1. Pour tout t ∈ R∗ , on a
1 1
h(−1 + t) = = 3
((−1 + t) + 1)3 t
et donc
1 1
h(−1 − t) = = − 3 = −h(−1 + t).
(−t)3 t
Cela démontre que Γh est symétrique par rapport au point (−1, 0) du plan cartésien.
1
Donc l’équation n’admet aucune solution lorsque y = 0, et x = √
3y − 1 pour unique solution
lorsque y 6= 0.
(4) Donner deux intervalles (non-vides) I et J de R tels que h se restreigne à une application
r := h|I : I → J qui est bijective. Préciser l’application réciproque r−1 . .
[0.5 pt] D’après la question (3), pour I :=] − 1, +∞[ et J := R∗+ , l’application r := h|I :
I → J est bijective et on a
1
r−1 (y) = √3 y
− 1.