Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
FST -Settat-
Département de Mathématiques-Informatique Série N 3 A.U : 2019/2020
Correction : Fonction d’une variable réelle
Correction 1. 1. Quand x −→ 0,
√ √
1+x− 1−x 1+x−1+x 2
= √ √ = √ √ −→ 1
x x( 1 + x + 1 − x) ( 1 + x + 1 − x)
2. Quand x −→ +∞,
√ 1 − √1x
x− x
= ln x −→ 1
ln x + x x +1
3. Quand x −→ 0+ ,
xx = ex ln x −→ e0 = 1
4. Quand x −→ 1+ ,
ln x. ln(ln x) = X ln(X) −→ 0 car X = ln(x) −→ 0
5. Quand x → 0
1
(1 + x)1/x = e x ln(1+x) = ex
ln(1 + x)
avec X = → 1 donc (1 + x)1/x → e.
x
6. Quand x → 0+
1/x − 1 6 E(1/x) 6 1/x
donne 1 − x 6 x[1/x] 6 1 puis xE(1/x) → 1
Quand x → 0−
1/x − 1 6 E(1/x) 6 1/x
donne
1 6 E(1/x) 6 1 − x
puis à nouveau xE(1/x) → 1
7. Quandx → +∞
x cos ex x
2
6 2 →0
x +1 x +1
8. Quand x → +∞
ex−sinx > ex−1 → +∞
9. Quand x → 1
1−x 1 − cos y 2 sin2 (y/2) sin(y/2)
= = = sin(y/2)
arccos x y y y/2
sin y/2 1−x
avec y = arccos x → 0 donc sin y/2 → 0 et y/2 → 1 puis arccos x →0
Par le théorème d’encadrement, lim x→0 f (x) = 0. on peut donc prolonger f par continuité en 0 en posant
f (0) = 0.
2. En remplasant sin par cos, le procédé précédent ne fonctionne plus puisque cos ( 0) 6= 0. on va prouver qu’on
ne peut pas prolonger g par continuité en 0. Pour cela, on considère les deux suites
1 1
un = et vn =
2nπ 2nπ + π/2
Alors les suites (un ) et (vn ) convergent vers 0. Cependant,
tandis que
g (vn ) = cos (vn ) cos(2nπ + π/2) = 0
Ainsi, (g (un )) converge vers 1 et (g (vn )) converge vers 0.g n’admet pas de limite en 0 et n’est donc pas prolon-
geable par continuité en ce point.
3. on a h est continue sur R\{−1}. Par ailleurs, posant u = x + 1, on a
sin u
lim h(x) = lim sin(u)| ln(u)| = lim × u| ln(u)| = 1 × 0 = 0
x→−1 u→0 u→0 u
Ainsi, on peut prolonger par continuité h en −1 en posant h(−1) = 0
Correction 4. Soit ϕ : [0; 1] → R definie par ϕ(x) = f (x) − x. Un point fixe de f est une valeur d’annulation
de ϕ ϕ est continue, ϕ(0) = f (0) > 0 et ϕ(1) = f (1) − 1 6 0 donne, par T.V.I., ϕ s’annule.
Exercice 6. Soit f une fonction de [a, b] dans [a, b] telle que ∀(x, y) ∈ [a, b]2 , | f (x) − f (y) |<| x − y | .
1. Montrer que f est continue sur [a, b].
2. Montrer que l’ équation f (x) = x possède une solution, et une seule, dans [a, b].
Correction 6. ? ? ? ?
Correction 7. 1) Pour x = y = 0, la relation donne f (0) = 2f (0) donc f (0) = 0 Pour y = −x, la relation donne
f (0) = f (x) + f (−x) done f (−x) = −f (x)
2) Par récurrence, on montre pour n ∈ N : f (nx) = nf (x) Pour n ∈ Z− , on écrit n = −p avec p ∈ N On a alors
f (nx) = −f (px) = −pf (x) = nf (x)
3) Soit r ∈ Q. On peut écrire r = p/q avec p ∈ Z et q ∈ N∗
f (r) = pf (1/q) = pq qf (1/q) = pq f (1) = ar
4) comme l’ensemble Q est dense dans R, donc pour tout x ∈ R il existe une suite (un ) telle que un → x et
un ∈ Q Par continuité f (un ) → f (x) or puisque un ∈ Q f (un ) = aun → ax donc par unicité de la limite
f (x) = ax
Correction 8. Rappel
Correction 9. (1) f est 2π périodique. Sur [−π/2; 0] : arcsin(sin x) = x et arccos(cos x) = −x donx f (x) = 0
sur[0; π/2] : arcsin(sin x) = x et arccos (cos(x)) = x donc f (x) = 2x
Sur [π/2; π] : arcsin(sin x) = π − x ot arccos (cos x) = x donc f (x) = π
Sur [−π; −π/2] : arcsin(sin x) = −x − π et arccos (cos(x)) = −x donc f (x) = −2x − π
On retrouve la fonction ci-dessus.