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MPSI du lycée Rabelais https://mpsi-saintbrieuc.

fr à rendre le lundi 9 octobre 2022

CORRIGÉ DU DEVOIR LIBRE N◦01

EXERCICE!1
√ "√ #√ #
Étude de f (x) = 1 − 2x 1 − x = ( 1 − x2 − x)2 = # 1 − x2 − x#.
2

1 Soit x ∈ R, alors x ∈ Df ⇐⇒ 1 − x2 ! 0 ⇐⇒ x ∈ [−1, 1]. Par


conséquent, Df = [−1, 1].
2 Soit x ∈ [−1, 1].
√ √
$ $
x > 0 x>0 1
1 − x2 −x < 0 ⇐⇒ x > 1 − x2 ⇐⇒ ⇐⇒ ⇐⇒ x > √
x2 > 1 − x2 x > √12 2
Ainsi, pour tout réel x ∈ [−1, 1], on a
 √
 x − 1 − x2 si x > √1
(2)
f (x) = √ 1
 1 − x2 − x si x " √
(2)

EXERCICE 2
f est indéfinimenet dérivable sur R et pour tout x ∈ R, on a :

f (x) = (x − 1)ex − ex + 1
f " (x) = xex − e
f "" (x) = (x + 1)ex

On en déduit le tableau de variation de f :


En particulier, f étant continue et strictement décroissante sur ] − ∞, 1[ et
strictement croissante sur ]1, +∞[, le corollaire du TVI pour les fonctions
strictement monotones et continues permet de conclure que l’équation (1)
possède une unique solution sur ces deux intervalles. Comme f (0) = 0,
l’équation (1) admet exactement deux solutions dans R : 0 et une autre
solution α appartenant à ]1, +∞[. #

EXERCICE 3

1. Soit n ∈ N! . D’après la formule du binôme de Newton, on a


n ) * n ) *
√ n ( n n−k √ k ( n n−k k √ k
(3 + 2 2) = 3 (2 2) = 3 2 ( 2)
k=0
k k=0
k
( )n*
n−k k
√ k ( )n* √
= 3 2 ( 2) + 3n−k 2k ( 2)k
0!k!n
k 0!k!n
k
k pair k impair
$n % $ n−1 %)
2
()n* √ 2

*
n−2" 2" 2"
( n
= 3 2 ( 2) + 3n−2"−1 22"+1 ( 2)2"+1
2" 2" + 1
"=0 "=0
$n % $ n−1 %)
()n*2
√ 2
*
n−2" 3"
( n
= 3 2 + 2× 3n−2"−1 23"+1
"=0
2" "=0
2" + 1

1
Posons
n
$2% ) * $ n−1
2
%) *
( n n−2" 3"
( n
xn = 3 2 et yn = 3n−2"−1 23"+1
2" 2" + 1
"=0 "=0

xn et yn sont des entiers naturels qui vérifient


√ √
(3 + 2 2)n = xn + 2 yn .
Remarque : on peut également démontrer que les entiers xn et yn sont
uniques. En effet, soit (xn , yn ), (x"n , yn" ) des couples d’entiers tels que :
√ √
xn + 2yn = x"n + 2yn"

On en déduit alors que x"n − xn = 2(yn − yn" ). On en déduit d’abord que
√ x" − xn
yn" = yn . Sinon, on aurait en effet 2 = n "
ce qui est absurde vu que
√ y n − y n
2 est irrationnel. Ensuite, il en découle que x"n − xn = 0 ie, x"n = xn .
2. Soit n ∈ N! . On a
√ √
(3 + 2 2)n+1 = xn+1 + 2yn+1
√ √ √ √
= (3 + 2 2) × (3 + 2 2)n = (3 + 2 2) × (xn + 2yn )

= (3xn + 4yn ) + 2(2xn + 3yn ).
Par unicité de l’écriture, il s’ensuit que
$
xn+1 = 3xn + 4yn
yn+1 = 2xn + 3yn
3. Montrons tout d’abord que pour tout entier n ∈ N! , xn > 0 et yn > 0.
• Initialisation : pour n = 1, on a x1 = 3 > 0 et y1 = 2 > 0.
• Hérédité : soit n ! 1 tel que xn > 0 et yn > 0. D’après la relation
précédente, xn+1 = 3xn + 4yn > 0 et yn+1 = 2xn + 3yn > 0.
• Conclusion : Par récurrence on a montré que pour tout entier n ∈ N! ,
xn > 0 et yn > 0
On en déduit alors aisément que les suites (xn ) et (yn ) sont strictement
croissantes. En effet, soit n ∈ N! . On a
xn+1 − xn = 2xn + 4yn > 0
yn+1 − yn = 2xn + 2yn > 0.
4. Soit n ∈ N! . On observe que
$ √ √
xn + √2yn = (3 + 2√2)n
xn − 2yn = (3 − 2 2)n
D’après l’identité géométrique, il en résulte que
√ √
1 = (3 + 2 2)n × (3 − 2 2)n
√ √
= (xn + 2yn ) × (xn − 2yn )
= x2n − 2yn2
Autrement dit (xn , yn ) est un couple solution de l’équation. Comme la suite
(xn ) est strictement croissante, tous ces couples sont bien deux à deux
distincts et donnent effectivement une infinité de solutions entières pour
l’équation de Pell-Fermat. #

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