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1.

Corrections : suites

1.1 Je connais mon cours

1.2 1.2. Exercices de base

1.2.1. Somme des cubes

12 ( 1 + 1 )
2
On raisonne par récurrence : on vérifie que 13 = puis on écrit l’égalité au rang n + 1 :
4

( n + 1 )2 ( n + 2 )2 n2 ( n + 1 )
2
13 + 23 + ... + n3 + ( n + 1 ) =
3
, or on sait que 13 + 23 + ... + n3 = , soit en remplaçant
4 4
n2 ( n + 1 ) ( n + 1 )2 ( n + 2 )2
2
+ ( n+1) =
3
on doit montrer que : . Un développement des termes des deux côtés
4 4
parès simplification par n + 1 donne une égalité vraie.

1.2.2. Raisonnements par récurrence

1. Pour n = 1 la propriété est 1! ≥ 21−1 ⇔ 1 ≥ 1 ce qui est vrai.

Supposons que n! ≥ 2n−1 ; alors il faut montrer que (n + 1)! ≥ 2


n+1−1
⇔ n! ( n + 1 ) ≥ 2n . Or par
hypothèse n! ≥ 2n−1 donc en multipliant par n+1 qui est supérieur à 2, on a
n! ( n + 1 ) ≥ 2 n−1
( n+1) ≥ 2 n−1
×2 = 2 .
n

2 × 2n−2 9  2 
n
1 1 2n 2n
2. A partir de n ≥ 3 on a n! = 1 × 2 × 3 × 4 × ... × n ≥ 1 × 2 × 3n−2 ⇒ ≤ −
⇒ ≤ −
= n−2 =   .
n! 2 × 3 n 2 n! 2 × 3 n 2
3 2 3 
Comme 2/3 est <1, la suite géométrique converge vers 0 et un également.

Raisonnements par récurrence sur des sommes


1 1 1
1. On peut faire la démonstration par récurrence mais on peut aussi remarquer que = − d’où
k( k + 1 ) k k + 1
en remplaçant pour chaque valeur possible de k :
1 1 1 1 1  1 1   1 1 1 1  1
+ + ... + = − + −  + ... +  − + −  = 1−
1× 2 2 × 3 n( n + 1)  1 2  2 3   n−1 n   n n+1  n+1

1
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car tous les termes intermédiaires s’annulent.
n+1
( n + 1 )( n + 2 )( n + 3 )( n + 4 ) ,
2. Au rang n+1 : ∑ k ( k + 1 )( k + 2 ) =
k=1
4
n
n( n + 1 ) ( n + 2 ) ( n + 3 )
comme ∑ k( k + 1 )( k + 2 ) =
k=1
4
, on remplace :

n ( n + 1 )( n + 2 )( n + 3 ) ( n + 1 )( n + 2 )( n + 3 )( n + 4 )
+ ( n + 1 )( n + 2 )( n + 3 ) = ,
4 4
n ( n+ 4 )
soit en simplifiant par ( n + 1 )( n + 2 )( n + 3 ) : +1 = , ce qui est vrai.
4 4
3. Reprendre la méthode précédente, on simplifiera un gros bloc à la fin.

1.2.4. Y’a d’la pression…

1,25
1. P1 = P0 − P0 = 0,9875 P0 = 1013 × 0,9875 ≈ 1000 ; de même P2 = 0,9875 P1 = 1013 × 0,98752 ≈ 988 .
100
1,25
2. a. Pn+1 = Pn − Pn = 0,9875 Pn .
100
b. ( Pn ) est géométrique de raison 0,9875 et de premier terme 1013.

c. Pn = P0 qn = 1 013 × 0,9875n .

3. A l’altitude 3 200 on est à n = 32 , soit P32 = 1 013 × 0,987532 ≈ 677 .


4. A n = 42 on descend sous les 600, soit à 4200 m.

1.2.5. Récurrence sur une parabole

1 1  15 15  15  15 × 113
1. a. u1 =  2 − = , u2 =  2 − = .
8 8  64 64  64  642
2. 0 < a < 1.
a. Pour n = 0 c’est vrai puisque 0 < a < 1. La fonction f est monotone croissante sur [0 ; 1], donc si
0 < un < 1 , alors f ( 0 ) < f ( un ) < f ( 1 ) ⇔ 0 < un+1 < 1 .

un+1 u
b. Soit on calcule un+1 − un , soit puisque la suite est positive : n+1 = 2 − un > 1 , donc un est croissante.
un un
un est croissante et majorée, elle converge.

2
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1
3. a. a = ; vn = 1 − un , vn+1 = 1 − un+1 = 1 − un ( 2 − un ) = 1 − 2un + un2 = ( 1 − un )2 = vn2 .
8
2 4 8 23 2n
7 7 7 7 7 7
On a donc v0 = , v1 =   , v2 =   , v3 =   =   , ..., vn =   .
8 8 8 8 8 8
7
b. Comme < 1 , vn tend vers 0 et un tend vers 1 − 0 = 1 .
8

1. b.

1.2.6. Récurrence sur une hyperbole


3x + 2 10 1 5
1. f ( x ) = ⇒ f '( x ) = > 0 , f est croissante ; f ( 0 ) = et f ( 1 ) = = 1 donc f ( x ) appartient
x+4 ( x+4) 2
2 5
bien à I.
2. Par récurrence : u0 = 0 ∈ I et comme f ( x ) appartient bien à I lors que x appartient à I, si un ∈ I alors
f ( un ) = un+1 ∈ I .
3. a. b.

3
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( un ) semble croissante et converger vers 1.

3un + 2 2 − un − un2 ( 1 − un )( un + 2 )
c. un+1 − un = − un = = . Comme 0 < un < 1 , tous les termes sont positifs, la
un + 4 un + 4 un + 4
suite est croissante.
d. ( un ) est croissante et majorée par 1, donc elle est convergente.

e. La fonction f est telle que lim f ( un ) = f


n→+∞
( lim u ) et
n→+∞
n
n→+∞
lim un = lim un+1 = L donc L = f ( L ) . On résout
n→+∞

l’équation x = f ( x ) , ce qui donne 1 ou –2 (pas dans I)

3un + 2
−1
un+1 − 1 u +4 2un − 2 2 un − 1 2
4. a. vn+1 = = n = = = vn .
un+1 + 2 3 u + 2 5un + 10 5 un + 4 5
n
+2
un + 4
n
0−1 1 1 2 
b. v0 = = − ⇒ vn = −   .
0+2 2 2 5 

1 + 4 vn 1 − 2 ( 2 / 5 )
n
un − 1
c. = vn ⇔ un − 1 = un vn + 4 vn ⇔ un ( 1 − vn ) = 1 + 4 vn ⇔ un = = .
un + 4 1 − vn 1
1+ ( 2 / 5 )
n
2
d. Comme vn tend vers 0, ( un ) tend vers 1.

4
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1.2.7. Somme des termes d’une suite récurrente

Partie A
On définit :
1 4
– la suite ( un ) par : u0 = 13 et, pour tout entier naturel n, un+1 = un + .
5 5
n
– la suite ( Sn ) par : pour tout entier naturel n, Sn = ∑u
k= 0
k = u0 + u1 + ... + un .

12 1 12  4 1 12 4 12
1. u0 = 1 + 0
= 1 + 12 = 13 et un+1 =  1 + n  + = + n+1 + = 1 + n+1 . Comme 5n tend vers +∞ , un
5 5  5  5 5 5 5 5
tend vers 0.
2. a. Comme tous les termes de un sont positifs, la suite ( Sn ) est croissante (quand on augmente n on
rajoute des termes dans la somme).
 1 
12 12 12  1 1 1   1 − n+1 
b. Sn = u0 + u1 + ... + un = 1 + 12 + 1 + + 1 + 2 + ... + 1 + n = ( n + 1 ) + 12  1 + + 2 + ... + n  = ( n + 1 ) + 12 
5 
5 5 5  5 5 5   1− 1 
 
 5 
 1 
soit Sn = ( n + 1 ) + 15  1 − n+1  .
 5 
c. La suite tend vers +∞ comme n+1.
Partie B
Proposition 1 : Faux : voir l’exemple du A.
Proposition 2 : Faux : ( xn ) peut être positive et décroissante et ( Sn ) dans ce cas est croissante.

1.3. Exercices intermédiaires

1.3.4. A l’hôpital
1. a. Injection unique : u0 = 10 ; un+1 = un − 0,2un = 0,8un ; suite géométrique décroissante tendant vers 0.

b. un = 10 × 0,8n .

c. un = 10 × 0,8 n < 0,01 × 10 ⇔ 0,8n < 0,01 : la machine donne n = 21 qui ne dépend pas des 10 ml de départ.
2. Injections répétées
1. a. On prend k = 1 ml.
Notons V la quantité de produit, N le nombre de minutes, k la quantité réinjectée et S la quantité totale
injectée :

5
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Initialisation des 0 → N ; 10 → V ; 1 → k ; 10 → S
variables
Algorithme Tant que N < 30 faire :
0,8V → W
Si W < 5 alors
W +k→ W , S+k→ S ,
Afficher N (pour voir l’écart entre deux injections)
Fin si
W →V
N +1→ N
Fin tant que
Sortie Afficher V ; afficher S

b. Voilà les résultats en considérant comme dans l’algorithme qu’il n’y a pas diminution de 0,8 après la
réinjection :
10 8 0
8 6,4 1
6,4 5,12 2
5,12 4,096 3
4,096 5,096 4 injection
5,096 4,0768 5
4,0768 5,0768 6 injection
5,0768 4,06144 7
4,06144 5,06144 8 injection
5,06144 4,049152 9
4,049152 5,049152 10 injection
5,049152 4,0393216 11
4,0393216 5,0393216 12 injection
5,0393216 4,03145728 13
4,03145728 5,03145728 14 injection
5,03145728 4,02516582 15
4,02516582 5,02516582 16 injection
5,02516582 4,02013266 17
4,02013266 5,02013266 18 injection
5,02013266 4,01610613 19

6
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Après la 4ème itération l’appareil injecte 1 ml toutes les 2 minutes : à u4 = 4,096 d’où u5 = 5,096 puis
u6 = 4,0768 d’où injection, etc.
c. En fait il vaut mieux prendre U0 = 5,12 et p = 1 d’où Un+1 = 0,8Un + 1 . On fait alors disparaître les étapes
intermédiaires de réinjection (que se passe-t-il si on considère qu’il y a diminution APRES réinjection ?).
n correspond à toutes les 2 minutes.
2. Un+1 = 0,8Un + 1 ; on a le point fixe : α = 0,8α + 1 ⇔ 0,2α = 1 ⇔ α = 5 d’où

Un+1 − 5 = 0,8 ( Un − 5 ) ⇔ un+1 = 0,8un ⇔ un = 0,8n u0 avec u0 = U0 − 5 = 0,12 et donc Un = 0,12 × 0,8n + 5 qui
tend évidemment vers 5.
Si on démarre ailleurs qu’à 5,12 on est embêté par les premiers termes, il vaut donc mieux éviter.

1.3.5. Récurrence à deux crans S, Polynésie 2008

http://www.apmep.asso.fr/IMG/pdf/CorrigePOlynesieSsept2008.pdf, exercice 3

1.3.6. Suite récurrente S, Pondichéry 2010, 5 points

http://www.apmep.asso.fr/IMG/pdf/PondicherySCorrige2010.pdf, exercice 4

1.3.7. Suite homographique S, France métropolitaine 2010, 4 points

http://www.apmep.asso.fr/IMG/pdf/MetropoleScorrigesept2010.pdf, exercice 2

1.3.8. Suites récurrentes S, Antilles-Guyane 2010, 5 points

http://www.apmep.asso.fr/IMG/pdf/Antillescorrigesept2010.pdf

1.3.9. Puissances et factorielles S, Liban 2004, 4 points

http://www.apmep.asso.fr/IMG/pdf/CorrigeLibanS2004.pdf, exercice 3

1.3.10. Algorithme à modifier S, Polynésie 2012, 5 points

http://www.apmep.asso.fr/IMG/pdf/corPolynesiejuin2012Reboux.pdf exercice 3

7
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1.3.11. Des moyennes étranges S, Asie 2012, 5 points

http://www.apmep.asso.fr/IMG/pdf/Asie_juin_2012_corrige.pdf, exercice 4

1.5. Vrai – Faux et QCM

1.5.1. Vrai – Faux

1. FAUX : Si une suite u est croissante et majorée par 5, alors elle a une limite inférieure à 5.
2. VRAI : monotone=toujours croissante ou décroissante ; bornée = encadrée par deux valeurs fixes… le
théorème des suites monotones s’applique.
3. FAUX : Si une suite oscille coincée entre deux bornes, alors u n’est pas convergente bien que bornée.
4. FAUX : Deux suites peuvent avoir une même limite infinie.
5. VRAI : Si u et une suite convergente vers L non bornée, on pourra trouver A (par exemple >0) de sorte que
u>L+A. u ne convergera donc pas vers A.
6. FAUX : Une suite oscillant entre deux bornes n’est pas convergente.
7. VRAI : S’il existait un majorant alors la suite ne pourrait pas tendre vers +∞ .

8. FAUX : contre exemple avec un =


1
et vn =
( −1 ) + 1 : u − v tend vers 0 mais u a une limite et pas v .
n

n n n n
n n
9. FAUX : contre exemple avec un = n et vn = n2 qui tendent vers +∞ alors que un − vn tend vers −∞ .
1
10. VRAI : Après n = 10, un − 3 ≤tend vers 0 donc ( un ) converge vers 3 (le démarrage n’a pas
n2
d’importance pour le comportement de la suite à l’infini).

1.5.2. Vrai – Faux S, La Réunion 2005, 5 points

http://www.apmep.asso.fr/IMG/pdf/CorrectionLaReunionSjuin2005.pdf exercice 1

1.5.3. QCM Concours Avenir 2011

10 3
( Un ) est la suite définie sur N* par Un = 5 − , ( Vn ) est la suite définie sur N* par Vn = 6 + et ( Wn )
n n
est une suite telle que pour tout n de N* : Un < Wn < Vn .

Question 53. Réponse D : 10/n décroit donc –10/n croit donc Un est croissante ; 3/n décroit donc Vn est
décroissante.

8
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Question 54. Réponse A : La suite ( Wn ) est bornée par plus petit que le minimum de U, U1 = –5 et plus
grand que le maximum de V : V1 = 9.
Question 55. La suite ( Wn ) est forcément : réponse D, on manque d’infos…
Question 56. Comme Un < Wn < Vn , c’est A.
Question 57. Wn peut alors être égale à… que signifie ce alors ? si il s’agit de la convergence de Wn c’est raté,
aucune des 3 propositions ne converge, donc D. Sinon (on oublie le alors), quand on trace les trois possibilités,
seule la 3ème semble convenir :

11 + cos n
Comme cos est compris entre –1 et 1, on a 5 ≤ ≤ 6 , pas bon avec les limites 5 et 6 et les inégalités
2
strictes Un < Wn < Vn : est-ce que Wn peut valoir 5 ou 6 ? Oui si cosn vaut 1 ou –1, soit lorsque
n
n = kπ ⇔ π = ; or π est irrationnel donc l’inégalité stricte est préservée : Réponse C.
k

n n−1
 −7   −7 
Soit ( An ) la suite définie sur N par : An = −3 ×   + 2×  .
 5   5 
  −7 
1   −7 n−1
Question 58. La suite ( An ) est géométrique : An =  −3 ×   + 2   , réponse B.
  5    5 
Question 59. la suite ( An ) : D. aucune des 3 réponses précédentes, ±∞ .

Question 60. la suite ( An ) est ni minorée ni majorée (D)

9
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1.5.4. QCM Concours Avenir 2010

( un ) est arithmétique vérifiant u3 = −5 et u6 = 40 d’où en notant r sa raison : 3r = u6 − u3 = 45 , soit r = 15 ;


par conséquent u0 = u3 − 45 = −50 .
On en déduit la formule explicite : un = 15n − 50 .

45. D. u3 + u4 + ... + u7 =
( −5 + 55 ) × 5 = 125 .
2
46. D. eu3 eu4 ...eu7 = eu3 + u4 +...+ u7 = e125 .
u3 − u8 −5 − 160
47. A. u3 + u4 + ... + u7 = = = −55 .
1 − ( −2 ) 3

1.5.5. Vrai - Faux Fesic 2010, exercice 11

a. FAUX. Surtout pas ! La raison d’une suite géométrique est une constante !
b. VRAI. On doit le démontrer par récurrence.
L’initialisation : pour n = 1 la relation est vraie en sachant que 0! = 1 (c’est une convention).
L’hérédité : on suppose que la relation est vraie pour un rang n fixé ; on veut démontrer qu’elle est vraie au
rang suivant n + 1 :

1 1  n+1 n n+1 n+1


un+1 =  + 2  un = 2 × = = . CQFD !
n n  n ( n − 1 )! n × ( n − 1 )! n!
un+1 n + 1
c. VRAI. Pour tout entier non nul n, un > 0 et = 2 < 1 dès que n > 1 .
un n
n 2( n − 1 ) 2
d. VRAI. On utilise le théorème des gendarmes : 0 ≤ ≤ = → 0 , un peu sioux !
( n − 1 )! ( n − 1 )! ( n − 2 )!

1.5.6. Vrai - Faux Fesic 2010, exercice 12

−2 2
a. VRAI. Car f '( x) = × ( −1 ) = >0.
( 3 − x )2 ( 3 − x )2
2 2 2 4
b. FAUX. En particulier u1 = = = = ≃ 1,333 alors que u0 = 1,5 .
3 − u0 3 − 1,5 1,5 3
c. VRAI. On peut soit faire une récurrence, soit connaître les résultats suivants :
étant donné que f est croissante alors u est monotone, et comme u1 < u0 , alors u est strictement décroissante.
Elle est donc majorée par son premier terme u0 = 1,5 < 2 .

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De plus, u est minorée par 0 (on peut facilement vérifier que u est positive), ainsi la suite u est convergente
2
(puisque décroissante). Sa limite l vérifie l = ; la seule solution positive de cette équation est l = 1 , donc
3−l
u décroit vers 1.
d. VRAI. Il s’agit du « théorème du point fixe » vu ci-dessus. Attention, ce théorème ne fonctionne que si la
fonction f est continue.

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1.5.7. Vrai – Faux S, Polynésie 2010, 3 points

1. On considère la suite ( tn ) définie pour tout entier naturel n par : t0 = 0 et pour tout entier naturel n,
1
tn+1 = tn + .
( n + 1)( n + 2 )
n
Proposition 1 : Pour tout entier naturel n, tn = .
n+1
2. On considère trois suites ( un ) , ( vn ) et ( wn ) définies sur N telles que : pour tout entier naturel n,

un ≤ wn ≤ vn .

Proposition 2 : Si les suites ( un ) et ( vn ) sont adjacentes alors la suite ( wn ) est convergente.

3. Soient f et g deux fonctions définies et continues sur l’intervalle [ 0 ; 1 ] .


1 1
g ( x ) dx alors f = g sur l’intervalle [ 0 ; 1 ] .
Proposition 3 : Si
∫ 0
f ( x ) dx =
∫ 0

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1.5.8. Vrai - Faux Fesic 2011, exercice 8

Pour tout n∈ ℕ , on considère les fonctions fn, définies sur ℝ + par


fn ( x ) = x3 + 2nx − 1 et on appelle Cn la courbe associée à fn, dans un
repère du plan.
On admet que, quel que soit n∈ ℕ , l’équation fn ( x ) = 0 possède une
et une seule solution dans [0 ; 1] ; cette solution (dont la valeur dépend
de n) sera notée α n .
À titre d'exemple, on a schématisé ci-contre deux courbes Cn et Cm.
a. Quel que soit n∈ ℕ , Cn est au-dessus de Cn+1.
b. La suite ( α n )n est décroissante.

c. La suite ( α n )n est convergente.

d. On a lim 2nα n = 0 .
n→+∞

1.5.9. Vrai – Faux Fesic 2011, exercice 10


a. On suppose que u est une suite réelle croissante.
On peut écrire, sans erreur de rigueur mathématique, que « quel que
soit n∈ ℕ , un est croissant ».
b. On suppose que u est une suite réelle strictement croissante.
On peut écrire, sans erreur de rigueur mathématique, que « quel que
soit n∈ ℕ , ( un )n < ( un+1 )n ».

c. On suppose que u et v sont deux suites réelles qui possèdent la même limite.
Alors on a nécessairement: lim ( vn − un ) = 0 .
n→+∞

d. On suppose que u est une suite réelle. u est bornée si et seulement si la suite de ses valeurs absolues est
majorée.

1.5.10. Vrai - Faux Fesic 2012, exercice 8

On étudie l'évolution de deux fourmilières A et B. Chaque mois, 20 % des fourmis de A passent en B et 30 %


des fourmis de B passent en A. Au bout d'un nombre de mois égal à n, on note un et vn le nombre total (en
milliers de fourmis) de fourmis présentes respectivement dans les fourmilières A et B.
On a dénombré que, initialement, on avait u0 = 320 et v0 = 180 .

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 4 3
 un+1 = 5 un + 10 vn
a. Pour tout n∈ ℕ , on a :  .
v = 1u + 7 v
 n+1 5 n 10 n
b. La suite s = u + v est une suite constante.
1 −100
c. La suite t = −2u + 3v est géométrique de raison et vérifie, pour tout n∈ ℕ : tn = n .
2 2

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