Corrections : suites
12 ( 1 + 1 )
2
On raisonne par récurrence : on vérifie que 13 = puis on écrit l’égalité au rang n + 1 :
4
( n + 1 )2 ( n + 2 )2 n2 ( n + 1 )
2
13 + 23 + ... + n3 + ( n + 1 ) =
3
, or on sait que 13 + 23 + ... + n3 = , soit en remplaçant
4 4
n2 ( n + 1 ) ( n + 1 )2 ( n + 2 )2
2
+ ( n+1) =
3
on doit montrer que : . Un développement des termes des deux côtés
4 4
parès simplification par n + 1 donne une égalité vraie.
2 × 2n−2 9 2
n
1 1 2n 2n
2. A partir de n ≥ 3 on a n! = 1 × 2 × 3 × 4 × ... × n ≥ 1 × 2 × 3n−2 ⇒ ≤ −
⇒ ≤ −
= n−2 = .
n! 2 × 3 n 2 n! 2 × 3 n 2
3 2 3
Comme 2/3 est <1, la suite géométrique converge vers 0 et un également.
1
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car tous les termes intermédiaires s’annulent.
n+1
( n + 1 )( n + 2 )( n + 3 )( n + 4 ) ,
2. Au rang n+1 : ∑ k ( k + 1 )( k + 2 ) =
k=1
4
n
n( n + 1 ) ( n + 2 ) ( n + 3 )
comme ∑ k( k + 1 )( k + 2 ) =
k=1
4
, on remplace :
n ( n + 1 )( n + 2 )( n + 3 ) ( n + 1 )( n + 2 )( n + 3 )( n + 4 )
+ ( n + 1 )( n + 2 )( n + 3 ) = ,
4 4
n ( n+ 4 )
soit en simplifiant par ( n + 1 )( n + 2 )( n + 3 ) : +1 = , ce qui est vrai.
4 4
3. Reprendre la méthode précédente, on simplifiera un gros bloc à la fin.
1,25
1. P1 = P0 − P0 = 0,9875 P0 = 1013 × 0,9875 ≈ 1000 ; de même P2 = 0,9875 P1 = 1013 × 0,98752 ≈ 988 .
100
1,25
2. a. Pn+1 = Pn − Pn = 0,9875 Pn .
100
b. ( Pn ) est géométrique de raison 0,9875 et de premier terme 1013.
c. Pn = P0 qn = 1 013 × 0,9875n .
1 1 15 15 15 15 × 113
1. a. u1 = 2 − = , u2 = 2 − = .
8 8 64 64 64 642
2. 0 < a < 1.
a. Pour n = 0 c’est vrai puisque 0 < a < 1. La fonction f est monotone croissante sur [0 ; 1], donc si
0 < un < 1 , alors f ( 0 ) < f ( un ) < f ( 1 ) ⇔ 0 < un+1 < 1 .
un+1 u
b. Soit on calcule un+1 − un , soit puisque la suite est positive : n+1 = 2 − un > 1 , donc un est croissante.
un un
un est croissante et majorée, elle converge.
2
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1
3. a. a = ; vn = 1 − un , vn+1 = 1 − un+1 = 1 − un ( 2 − un ) = 1 − 2un + un2 = ( 1 − un )2 = vn2 .
8
2 4 8 23 2n
7 7 7 7 7 7
On a donc v0 = , v1 = , v2 = , v3 = = , ..., vn = .
8 8 8 8 8 8
7
b. Comme < 1 , vn tend vers 0 et un tend vers 1 − 0 = 1 .
8
1. b.
3
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( un ) semble croissante et converger vers 1.
3un + 2 2 − un − un2 ( 1 − un )( un + 2 )
c. un+1 − un = − un = = . Comme 0 < un < 1 , tous les termes sont positifs, la
un + 4 un + 4 un + 4
suite est croissante.
d. ( un ) est croissante et majorée par 1, donc elle est convergente.
3un + 2
−1
un+1 − 1 u +4 2un − 2 2 un − 1 2
4. a. vn+1 = = n = = = vn .
un+1 + 2 3 u + 2 5un + 10 5 un + 4 5
n
+2
un + 4
n
0−1 1 1 2
b. v0 = = − ⇒ vn = − .
0+2 2 2 5
1 + 4 vn 1 − 2 ( 2 / 5 )
n
un − 1
c. = vn ⇔ un − 1 = un vn + 4 vn ⇔ un ( 1 − vn ) = 1 + 4 vn ⇔ un = = .
un + 4 1 − vn 1
1+ ( 2 / 5 )
n
2
d. Comme vn tend vers 0, ( un ) tend vers 1.
4
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1.2.7. Somme des termes d’une suite récurrente
Partie A
On définit :
1 4
– la suite ( un ) par : u0 = 13 et, pour tout entier naturel n, un+1 = un + .
5 5
n
– la suite ( Sn ) par : pour tout entier naturel n, Sn = ∑u
k= 0
k = u0 + u1 + ... + un .
12 1 12 4 1 12 4 12
1. u0 = 1 + 0
= 1 + 12 = 13 et un+1 = 1 + n + = + n+1 + = 1 + n+1 . Comme 5n tend vers +∞ , un
5 5 5 5 5 5 5 5
tend vers 0.
2. a. Comme tous les termes de un sont positifs, la suite ( Sn ) est croissante (quand on augmente n on
rajoute des termes dans la somme).
1
12 12 12 1 1 1 1 − n+1
b. Sn = u0 + u1 + ... + un = 1 + 12 + 1 + + 1 + 2 + ... + 1 + n = ( n + 1 ) + 12 1 + + 2 + ... + n = ( n + 1 ) + 12
5
5 5 5 5 5 5 1− 1
5
1
soit Sn = ( n + 1 ) + 15 1 − n+1 .
5
c. La suite tend vers +∞ comme n+1.
Partie B
Proposition 1 : Faux : voir l’exemple du A.
Proposition 2 : Faux : ( xn ) peut être positive et décroissante et ( Sn ) dans ce cas est croissante.
1.3.4. A l’hôpital
1. a. Injection unique : u0 = 10 ; un+1 = un − 0,2un = 0,8un ; suite géométrique décroissante tendant vers 0.
b. un = 10 × 0,8n .
c. un = 10 × 0,8 n < 0,01 × 10 ⇔ 0,8n < 0,01 : la machine donne n = 21 qui ne dépend pas des 10 ml de départ.
2. Injections répétées
1. a. On prend k = 1 ml.
Notons V la quantité de produit, N le nombre de minutes, k la quantité réinjectée et S la quantité totale
injectée :
5
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Initialisation des 0 → N ; 10 → V ; 1 → k ; 10 → S
variables
Algorithme Tant que N < 30 faire :
0,8V → W
Si W < 5 alors
W +k→ W , S+k→ S ,
Afficher N (pour voir l’écart entre deux injections)
Fin si
W →V
N +1→ N
Fin tant que
Sortie Afficher V ; afficher S
b. Voilà les résultats en considérant comme dans l’algorithme qu’il n’y a pas diminution de 0,8 après la
réinjection :
10 8 0
8 6,4 1
6,4 5,12 2
5,12 4,096 3
4,096 5,096 4 injection
5,096 4,0768 5
4,0768 5,0768 6 injection
5,0768 4,06144 7
4,06144 5,06144 8 injection
5,06144 4,049152 9
4,049152 5,049152 10 injection
5,049152 4,0393216 11
4,0393216 5,0393216 12 injection
5,0393216 4,03145728 13
4,03145728 5,03145728 14 injection
5,03145728 4,02516582 15
4,02516582 5,02516582 16 injection
5,02516582 4,02013266 17
4,02013266 5,02013266 18 injection
5,02013266 4,01610613 19
6
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Après la 4ème itération l’appareil injecte 1 ml toutes les 2 minutes : à u4 = 4,096 d’où u5 = 5,096 puis
u6 = 4,0768 d’où injection, etc.
c. En fait il vaut mieux prendre U0 = 5,12 et p = 1 d’où Un+1 = 0,8Un + 1 . On fait alors disparaître les étapes
intermédiaires de réinjection (que se passe-t-il si on considère qu’il y a diminution APRES réinjection ?).
n correspond à toutes les 2 minutes.
2. Un+1 = 0,8Un + 1 ; on a le point fixe : α = 0,8α + 1 ⇔ 0,2α = 1 ⇔ α = 5 d’où
Un+1 − 5 = 0,8 ( Un − 5 ) ⇔ un+1 = 0,8un ⇔ un = 0,8n u0 avec u0 = U0 − 5 = 0,12 et donc Un = 0,12 × 0,8n + 5 qui
tend évidemment vers 5.
Si on démarre ailleurs qu’à 5,12 on est embêté par les premiers termes, il vaut donc mieux éviter.
http://www.apmep.asso.fr/IMG/pdf/CorrigePOlynesieSsept2008.pdf, exercice 3
http://www.apmep.asso.fr/IMG/pdf/PondicherySCorrige2010.pdf, exercice 4
http://www.apmep.asso.fr/IMG/pdf/MetropoleScorrigesept2010.pdf, exercice 2
http://www.apmep.asso.fr/IMG/pdf/Antillescorrigesept2010.pdf
http://www.apmep.asso.fr/IMG/pdf/CorrigeLibanS2004.pdf, exercice 3
http://www.apmep.asso.fr/IMG/pdf/corPolynesiejuin2012Reboux.pdf exercice 3
7
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1.3.11. Des moyennes étranges S, Asie 2012, 5 points
http://www.apmep.asso.fr/IMG/pdf/Asie_juin_2012_corrige.pdf, exercice 4
1. FAUX : Si une suite u est croissante et majorée par 5, alors elle a une limite inférieure à 5.
2. VRAI : monotone=toujours croissante ou décroissante ; bornée = encadrée par deux valeurs fixes… le
théorème des suites monotones s’applique.
3. FAUX : Si une suite oscille coincée entre deux bornes, alors u n’est pas convergente bien que bornée.
4. FAUX : Deux suites peuvent avoir une même limite infinie.
5. VRAI : Si u et une suite convergente vers L non bornée, on pourra trouver A (par exemple >0) de sorte que
u>L+A. u ne convergera donc pas vers A.
6. FAUX : Une suite oscillant entre deux bornes n’est pas convergente.
7. VRAI : S’il existait un majorant alors la suite ne pourrait pas tendre vers +∞ .
n n n n
n n
9. FAUX : contre exemple avec un = n et vn = n2 qui tendent vers +∞ alors que un − vn tend vers −∞ .
1
10. VRAI : Après n = 10, un − 3 ≤tend vers 0 donc ( un ) converge vers 3 (le démarrage n’a pas
n2
d’importance pour le comportement de la suite à l’infini).
http://www.apmep.asso.fr/IMG/pdf/CorrectionLaReunionSjuin2005.pdf exercice 1
10 3
( Un ) est la suite définie sur N* par Un = 5 − , ( Vn ) est la suite définie sur N* par Vn = 6 + et ( Wn )
n n
est une suite telle que pour tout n de N* : Un < Wn < Vn .
Question 53. Réponse D : 10/n décroit donc –10/n croit donc Un est croissante ; 3/n décroit donc Vn est
décroissante.
8
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Question 54. Réponse A : La suite ( Wn ) est bornée par plus petit que le minimum de U, U1 = –5 et plus
grand que le maximum de V : V1 = 9.
Question 55. La suite ( Wn ) est forcément : réponse D, on manque d’infos…
Question 56. Comme Un < Wn < Vn , c’est A.
Question 57. Wn peut alors être égale à… que signifie ce alors ? si il s’agit de la convergence de Wn c’est raté,
aucune des 3 propositions ne converge, donc D. Sinon (on oublie le alors), quand on trace les trois possibilités,
seule la 3ème semble convenir :
11 + cos n
Comme cos est compris entre –1 et 1, on a 5 ≤ ≤ 6 , pas bon avec les limites 5 et 6 et les inégalités
2
strictes Un < Wn < Vn : est-ce que Wn peut valoir 5 ou 6 ? Oui si cosn vaut 1 ou –1, soit lorsque
n
n = kπ ⇔ π = ; or π est irrationnel donc l’inégalité stricte est préservée : Réponse C.
k
n n−1
−7 −7
Soit ( An ) la suite définie sur N par : An = −3 × + 2× .
5 5
−7
1 −7 n−1
Question 58. La suite ( An ) est géométrique : An = −3 × + 2 , réponse B.
5 5
Question 59. la suite ( An ) : D. aucune des 3 réponses précédentes, ±∞ .
9
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1.5.4. QCM Concours Avenir 2010
45. D. u3 + u4 + ... + u7 =
( −5 + 55 ) × 5 = 125 .
2
46. D. eu3 eu4 ...eu7 = eu3 + u4 +...+ u7 = e125 .
u3 − u8 −5 − 160
47. A. u3 + u4 + ... + u7 = = = −55 .
1 − ( −2 ) 3
a. FAUX. Surtout pas ! La raison d’une suite géométrique est une constante !
b. VRAI. On doit le démontrer par récurrence.
L’initialisation : pour n = 1 la relation est vraie en sachant que 0! = 1 (c’est une convention).
L’hérédité : on suppose que la relation est vraie pour un rang n fixé ; on veut démontrer qu’elle est vraie au
rang suivant n + 1 :
−2 2
a. VRAI. Car f '( x) = × ( −1 ) = >0.
( 3 − x )2 ( 3 − x )2
2 2 2 4
b. FAUX. En particulier u1 = = = = ≃ 1,333 alors que u0 = 1,5 .
3 − u0 3 − 1,5 1,5 3
c. VRAI. On peut soit faire une récurrence, soit connaître les résultats suivants :
étant donné que f est croissante alors u est monotone, et comme u1 < u0 , alors u est strictement décroissante.
Elle est donc majorée par son premier terme u0 = 1,5 < 2 .
10
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De plus, u est minorée par 0 (on peut facilement vérifier que u est positive), ainsi la suite u est convergente
2
(puisque décroissante). Sa limite l vérifie l = ; la seule solution positive de cette équation est l = 1 , donc
3−l
u décroit vers 1.
d. VRAI. Il s’agit du « théorème du point fixe » vu ci-dessus. Attention, ce théorème ne fonctionne que si la
fonction f est continue.
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1.5.7. Vrai – Faux S, Polynésie 2010, 3 points
1. On considère la suite ( tn ) définie pour tout entier naturel n par : t0 = 0 et pour tout entier naturel n,
1
tn+1 = tn + .
( n + 1)( n + 2 )
n
Proposition 1 : Pour tout entier naturel n, tn = .
n+1
2. On considère trois suites ( un ) , ( vn ) et ( wn ) définies sur N telles que : pour tout entier naturel n,
un ≤ wn ≤ vn .
12
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1.5.8. Vrai - Faux Fesic 2011, exercice 8
d. On a lim 2nα n = 0 .
n→+∞
c. On suppose que u et v sont deux suites réelles qui possèdent la même limite.
Alors on a nécessairement: lim ( vn − un ) = 0 .
n→+∞
d. On suppose que u est une suite réelle. u est bornée si et seulement si la suite de ses valeurs absolues est
majorée.
13
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4 3
un+1 = 5 un + 10 vn
a. Pour tout n∈ ℕ , on a : .
v = 1u + 7 v
n+1 5 n 10 n
b. La suite s = u + v est une suite constante.
1 −100
c. La suite t = −2u + 3v est géométrique de raison et vérifie, pour tout n∈ ℕ : tn = n .
2 2
14
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