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Exercice 1 (3 points)
5n3 + 2n - 4
an =
n3 + n 2 + 1
2sin n + 3
bn =
n +1
5n - 2n
cn =
5n + 2n
Exercice 2 (2 points)
Démontrer par récurrence que, pour tout n Î *, on a :
2
n æ n ö
å
n
å åk =
n ( n + 1)
k = çç
3
k ÷÷ Rappel :
k =1 è k =1 ø k =1
2
Exercice 3 (4 points)
On considère la suite (un) définie par :
ìu0 = 3
ï
í 2
ïun +1 = 1 + u pour n Î ¥
î n
0 un 3
Exercice 5 (8 points)
¦'(x) =
( x - 2 )( x + 2 )
2 x2
En déduire le tableau de variations de ¦ sur *.
2. On considère la suite (un) définie par :
ìu = 3
ï 0
í 2
ïîun +1 = ¦ (un )
a) Calculer u1 et u2. (On donnera les résultats sous forme de fraction puis sous forme décimale arrondis à 10-5 près)
b) Démontrer, par récurrence, que pour tout n Î , on a :
3
2 < un+1 < un
2
(On pourra utiliser le sens de variation de ¦ sur un intervalle que l'on précisera)
un+1 - 2<
1
2
( un - 2 )
d) En déduire, par récurrence, que pour tout n Î :
n
0 < un - 2 æç ö÷
1
è2ø
( u0 - 2 )
e) En déduire la limite de la suite (un).
Exercice 1 (4 points)
Suite (an)
n3 æç 5 + 2 - 3 ö÷ 5 + 2 - 3
2 4 2 4
5n3 + 2n - 4 è n n ø= n n
On a : an = 3 =
n + n2 + 1 3æ 1 1 ö 1 1
n ç1 + + 3 ÷ 1+ + 3
è n n ø n n
1
Or, lim a
= 0 pour tout a Î *, d'où : lim an = 5
n®+¥ n n®+¥
Remarque : on pouvait aussi utiliser la règle suivante "la limite d'une fraction rationnelle en +¥ (ou -¥) est
égale au quotient des termes de plus haut degré", ainsi :
5n3
lim an = lim =5
n®+¥ n®+¥ n3
Suite (bn)
En ajoutant 3 : 1 2 sin n + 3 5
1 2sin n + 3 5
n +1 n +1 n +1
1 5
Or, lim = lim = 0.
n®+¥ n + 1 n®+¥ n + 1
Suite (cn)
En divisant numérateur et dénominateur par 5n, on obtient :
n
1 - æç ö÷
2
5 -2
n n
è 5ø
cn = n =
5 + 2n 2 n
1 + æç ö÷
è5ø
2 n
Or, nous savons que lim æç ö÷ = 0 (limite d'une suite géométrique de raison Î ]-1 ; 1[)
2
n®+¥ è 5 ø 5
D'où : lim cn = 1
n®+¥
Exercice 2 (2 points)
On considère la propriété Ã, définie pour n Î *, par :
2
n æ n ö
Ã(n) : å k = çç
3
å
k ÷÷
è k =1 ø
k =1
åk =
n ( n + 1)
2
k =1
n +1 n
3 Ã( n ) n 2 (n + 1) 2
å åk
3
On a alors : k3 = 3
+ (n + 1) = + (n + 1)
k =1 k =1 4
2
En factorisant par (n + 1) :
n +1 n +1 2
(n + 1) 2 (n 2 + 4n + 4) (n + 1) 2 (n + 2) 2 æ ö
å
k =1
k =
3
4
=
4
= ç
ç k ÷÷
è k =1 ø
å
Ce qui est Ã(n + 1).
On a donc bien montré que pour tout n Î : Ã(n) Þ Ã(n + 1)
è k =1 ø
å
k ÷÷ =
4
Exercice 3 (4 points)
1. On considère la propriété Ã, définie pour n Î , par : La condition 0 un 3
En ajoutant 1 : 1 1 + un 4
2. Pour tout n Î , on a :
2
-1 Les quotients en jeu dans les
u - 1 1 + un 1 - un 1 un - 1 1
vn+1 = n +1
calculs ci-contre ont bien un sens
= = =- = - vn
un + 1 + 2 2
+2 4 + 2u n 2 un + 2 2 car 0 un 3. On ne peut donc
1 + un
pas avoir un = -1 ni un = -2.
1 n
lim æç - ö÷ = 0
1
Comme - Î ]-1 ; 1[, on a :
2 n®+¥ è 2 ø
D'où : lim vn = 0
n®+¥
un - 1
4. De la relation vn = , on déduit : vn(un + 2) = un - 1
un + 2
un(vn - 1) = -2vn - 1
1 + 2vn
Et comme vn ¹ 1 (puisque |vn| < 1) : un =
1 - vn
Exercice 4 (3 points)
Exercice 5 (8 points)
¦(x) = æç x + ö÷
1 2 fonction ¦ est impaire.
2 è xø
1. Pour tout x Î *, on a :
2
Les limites : lim ¦(x) = +¥ car lim = 0 et lim x = +¥
x ® +¥ x ® +¥ x x ® +¥
2
lim + ¦(x) = +¥ car lim + = +¥ et lim + x = 0
x® 0 x® 0 x x® 0
Les limites en -¥ et 0- s'en déduisent facilement en utilisant le fait que ¦ est impaire.
2. On considère la suite (un) définie par :
ìu = 3
ï 0
í 2
ïîun +1 = ¦ (un )
17 577
a) u1 = 1,41667 ; u2 = 1,41422 à 10-5 près d'après la calculatrice.
12 408
b) Notons à la propriété définie, pour n Î , par :
3
Ã(n) : 2 < un+1 < un
2
Montrons que à est initialisée au rang 0 :
( 2) 9
2
D'où : 0 < u12 < u02
4
Par croissance de l'application t a t , nous obtenons : Attention, en général :
t 2 = |t|
3 Lorsque t 0, cela donne t2 = t
0 2 < u1 < u0
2 Lorsque t 0, cela donne t 2 = -t
D'où Ã(0).
Montrons que à est héréditaire à partir du rang 0 :
3
Soit n Î . Supposons Ã(n) : 2 < un+1 < un
2
3
Comme ¦ est strictement croissante sur [ 2 ; ], nous avons :
2
¦( 2 ) < ¦(un+1) < ¦(un) ¦ æç ö÷
3
è2ø
c) Pour tout n Î , on a :
1 æ 2 ö 1 1
un+1 - 2= ç un + u ÷ - 2= un + - 2
2 è n ø 2 un
1 2
Par passage à l'inverse : <
un 2
1 2
D'où : un+1 - 2< un + - 2
2 2
1 2
un+1 - 2< un -
2 2
un+1 - 2 <
1
2
( un - 2 )
d) Soit à la propriété définie, pour n Î , par :
n
Ã(n) : 0 < un - 2 æç ö÷
1
è2ø
( u0 - 2 )
0
· On a : 0 < u0 - 2 æç ö÷
1
è2ø
( u0 - 2 ) d'où Ã(0).
· Soit n Î . Supposons Ã(n). Alors :
Ã( n )
2.b) 2.c)
1 æ 1 ön
0 < un+1 - 2 <
1
2
( un - 2 ) ´ ç ÷ ( u0 - 2 )
2 è2ø
n+1
0 < un+1 - 2 æç ö÷
1
è2ø
( u0 - 2 )
Ce qui est Ã(n + 1).
Bilan : on a bien, pour tout n Î :
n
0 < un - 2 æç ö÷
1
è2ø
( u0 - 2 )
1 n
e) Comme lim æç ö÷ = 0 (puisque Î ]-1 ; 1[), nous avons :
1
n®+¥ è 2 ø 2
1 n
(
lim æç ö÷ u0 - 2 = 0
n®+¥ è 2 ø
)
Du théorème des gendarmes, on déduit : lim un = 2
n®+¥