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Le calcul mental qui est une modalité de calcul sans recours à l’écrit, si ce n’est éventuellement
pour la réponse à apporter.
Le calcul en ligne qui est un calcul écrit ou partiellement écrit. Ce n’est pas un calcul posé car il ne
consiste pas en la mise en œuvre d’un algorithme (exemple : 58 + 17 = 58 + 20 – 3 = 68 – 3 = 65).
Le calcul posé est une modalité de calcul écrit consistant à l’application d’un algorithme opératoire
(par exemple celui de la multiplication par un nombre à deux chiffres).
https://cache.media.eduscol.education.fr/file/Mathematiques/87/9/RA16_C2_MATHS_calcul_
en_ligne_587879.pdf
Les résultats automatisés sont aussi appelés les faits numériques. Ce sont des résultats
d’opérations qu’on restitue le plus rapidement possible (ex : tables de multiplication).
Les procédures automatisées sont des appropriations des propriétés des opérations. Par exemple,
pour ajouter 9 à un nombre, j’ajoute 10 puis je retranche 1.
Connaître les doubles d’usage courant (de 1 à 20, 25, 30, 40, 50, 60 et 100)
Connaître les moitiés des nombres pairs d’usages courant (nombres pairs de 1 à 40, 50, 60 et 100)
45 x 21 = 45 x 20 + 45
6 x 18 = 6 x 20 – 6 x 2
Par leur aspect ludique, ces activités permettent de donner du sens au calcul mental et de
maintenir l’attention des élèves. En voici quelques exemples :
1. La fusée : un élève est choisi et le maître indique fusée à 8. L’élève monte sur l’estrade et
compte : « 8, 7, 6… » Arrivé à 0, il saute par terre. Les autres élèves contrôlent et valident.
L’enseignant varie le nombre de départ en fonction des élèves et de la période de l’année.
2. Jeu de l’escalier : si l’école dispose d’un escalier (on peut se servir de cerceaux), on
numérote les marches (les cerceaux) de 1 à X avec une ardoise. On monte l’escalier en
énumérant les marches, et on le descend en faisant de même. On pourra monter les
marches 2 à 2. Les ardoises peuvent être partiellement (ou toutes) retournées.
4. Les trois qui suivent : le maître annonce un nombre. L’élève interrogé donne les trois
nombres qui suivent. La bande numérique fournit un bon support d’aide.
5. Lucky Luke : le maître annonce un nombre entre 5 et 10 (entre 10 et 20 pour le jeu à deux).
Les élèves préparent leurs doigts derrière le dos. On « dégaine » sa solution au signal. Les
différentes combinaisons possibles peuvent être ajoutées au répertoire additif en
construction.
6. Le dé magicien : il faut trouver ce qui est inscrit sur la face cachée d’un dé. On marque 1
point si c’est juste. Faire remarquer aux élèves que la somme de deux faces opposées est
7. On peut se servir de dés trafiqués ou de dés à 10, 12 faces.
7. 10 dans la boîte : à tour de rôle, chaque joueur met 1, 2, ou 3 jetons dans la boîte. Celui qui
met le dixième jeton annonce « Dix dans la boîte » On vérifie. S’il a raison, il marque un
point. On peut aussi jouer à 15 ou 20 dans la boîte et faire varier le nombre de jetons qu’on
peut mettre par coup.
8. Le bon compte : quatre cartes et une carte résultat sont tirées. Les élèves doivent atteindre
ou approcher le résultat en additionnant (ou en utilisant la soustraction). Le(s) gagnant(s)
sont désignés par confrontation des résultats.
9. Combien de jetons dans la boîte ? Le maître prend X jetons, le dit aux élèves, les met dans
une boîte vide. Il prend Y jetons le dit aux élèves et les met dans la boîte. On recense les
réponses et les procédures. On peut aussi enlever des jetons.
10. Le nombre-cible des dizaines : une cible (multiple de dix) est à atteindre en choisissant 3
cartes parmi 8 sur lesquelles sont inscrits des nombres multiples de dix. Cible : entre 40 et
150, cartes : entre 10 et 90.
LES DOUBLES : travailler d’abord comme une comptine avec le jeu du furet de deux en deux →
Plutôt simple pour les élèves. Entretenir la mémorisation et la rapidité de restitution des résultats.
LES AMIS DE 10 : très important pour l’ensemble des activités numériques du cycle 2.
LES PRESQUE DOUBLES : à travailler une fois que les doubles sont connus. 6 + 5, c’est presque 6
+ 6.
EN CE1 :
EN CE2 :
COMMENT FAIRE ?
Il est important de proposer des séances quotidiennes de 15-20 minutes. Elles peuvent être
découpées en trois temps :
La séance doit être dynamique. Les élèves doivent être en situation de production. Une
évaluation est prévue en fin de période.
RESSOURCES A CONSULTER :
https://site.ac-martinique.fr/pole-maths/wp-content/uploads/sites/26/2017/02/17_Parcours-
_CALCUL-MENTAL_C2.pdf
https://site.ac-martinique.fr/pole-maths/wp-content/uploads/sites/26/2017/02/18_Parcours-
_CALCUL-MENTAL_C3_Nov_2018.pdf
Vous pouvez les consulter pour vous donner des repères. Bien entendu, ils ne sont pas à
connaître par cœur !
LA SOUSTRACTION
« Pour aller à » : Stéphanie a 42 images, sa maman lui donne des images. Elle en a
maintenant 60. Combien sa maman lui a-t-elle donné d’images ?
« L’écart » : Antoine a 13 images, Lucas en a 28. Qui a le plus d’images ? Combien en a-t-il de
plus ?
Ex : 274 – 189
+ 85
La soustraction posée
Il y a, au moins, trois techniques possibles ; ces techniques ne reposent pas sur les mêmes
connaissances :
1 1
11
256
256 De 3 pour aller à 8, cela fait 5
+.97
+597
853
853
Cette méthode est basée sur l’addition donc la technique n’est pas nouvelle.
Au niveau du sens, elle se justifie quand on a une combinaison d’états (58 tulipes, 73 fleurs,
combien de roses ?) ou que l’on cherche l’état avant l’action (j’avais un certain nombre de billes,
j’en ai gagné 12, j’en ai maintenant 41.)
Mais quand on a une transformation négative, l’addition à trous est plus difficile à justifier. Elle pose
également des problèmes lorsque l’élève apprend la technique opératoire de la division.
Méthode anglo-saxonne
La plus simple à comprendre, car elle est fondée sur la seule connaissance des principes de la
numération décimale, élaborée dès le CP. Mais elle nécessite une technicité avancée quand il y a
des zéros dans le premier nombre.
4
8 5 13 De 6 pour aller à 3, on ne peut pas, on prend
donc une des 5 dizaines, on a 4 dizaines, et
-2 5 6
pour aller à 13 , cela fait 7
7
Nécessite la connaissance de la numération car 10 est ajouté à l’un et une dizaine à l’autre.
LA MULTIPLICATION ET LA DIVISION :
Les ajustements des nouveaux programmes insistent sur le fait que des problèmes liés à la
multiplication sont rencontrés dès le CP et consolidés au CE1 :
À partir de la période 3, les élèves résolvent aussi quelques problèmes multiplicatifs portant
sur de petits nombres et dont la résolution s’appuie sur une itération d’additions, sans aucune
difficulté calculatoire mais invitant à construire en situation le sens de la multiplication.
Les problèmes liés à la division sont quant à eux débutés en CE1 et consolidés au cycle 3 :
En période 4, l’étude du sens de la division est préparée par la résolution de deux types de
problèmes : ceux où l’on cherche combien de fois une grandeur contient une autre grandeur et
ceux où l’on partage équitablement une grandeur en un nombre donné de grandeurs.
Il y a 6+6+6+6+6 billes
Il est important de faire travailler ces deux sens par le biais de situations de découverte :
L’enseignant a acheté 4 cahiers par élève de CP. Il y a 8 élèves de CP dans la classe. Combien a-t-
il acheté de cahiers ?
Procédure attendue : 4 + 4 + 4 + 4 + 4 + 4 + 4 + 4 = 32
Procédures attendues :
5 + 5 + 5 + 5 + 5 + 5 + 5 = 35 ou bien 7 + 7 + 7 + 7 + 7 = 35
Or, la multiplication comme produit de deux mesures permet plus facilement de comprendre cette
propriété que les additions itérées.
3 x 15 = (3 x 10) + (3 x 5) et 15 x 3 = (10 x 3) + (5 x 3)
PUIS
Concernant la multiplication par un nombre à deux chiffres : une ressource qui peut servir
d’entrée en matière sur le site du CANOPE : multiplier-par-un-nombre-a-2-chiffres
Procédures possibles :
Procédures possibles :
• Le dessin
• 6 x … = 42
Progression possible :
On veut ranger 72 œufs dans des boites de 6. Combien de boites va-t-on remplir complètement ?
Restera-t-il des œufs ?
La soustraction itérée 72 – 6 = 66 66 – 6 = 60 …
Si les nombres sont plus grands, les méthodes précédentes ne sont plus
utilisables : 425 œufs ?
Tant qu’on le jugera utile, on fera figurer les différents ordres d’unité des
chiffres du quotient de manière à bien contrôler le nombre d’étapes de
l’algorithme et à ne pas créer trop de difficulté lorsqu’il y a un zéro dans
l’écriture du quotient.