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Le calcul aux cycles 2 et 3

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Le calcul aux cycles 2


et 3
Des pistes en résolution de problèmes – Didactique des
mathématiques

Table des matières


Définitions - calcul ou calculs ? ................................................................................................................... 1

Calcul mental – éléments d’enseignement .............................................................................................. 4

Les quatre opérations – technique opératoire ........................................................................................ 6

Définitions - calcul ou calculs ?


Lorsqu’on parle de calcul, il en existe différents types dont on demande la maîtrise à
l’école élémentaire :

Le calcul mental qui est une modalité de calcul sans recours à l’écrit, si ce n’est éventuellement
pour la réponse à apporter.

Le calcul en ligne qui est un calcul écrit ou partiellement écrit. Ce n’est pas un calcul posé car il ne
consiste pas en la mise en œuvre d’un algorithme (exemple : 58 + 17 = 58 + 20 – 3 = 68 – 3 = 65).

Le calcul posé est une modalité de calcul écrit consistant à l’application d’un algorithme opératoire
(par exemple celui de la multiplication par un nombre à deux chiffres).

Le calcul instrumenté est un calcul effectué à l’aide d’instruments, principalement la calculatrice.

Ces quatre modes de calcul sont à travailler conjointement à l’école élémentaire.

Un document d’accompagnement recommandé : le calcul en ligne au cycle 2

https://cache.media.eduscol.education.fr/file/Mathematiques/87/9/RA16_C2_MATHS_calcul_
en_ligne_587879.pdf

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Le calcul mental et le calcul en ligne sont travaillés pour :

• Construire puis travailler la compréhension de la notion de nombre et les propriétés de


notre numération.

• Travailler le sens et les propriétés des opérations.

• Développer des habiletés calculatoires.

Pour ces calculs, l’élève a besoin de résultats automatisés et de procédures automatisées.

Les résultats automatisés sont aussi appelés les faits numériques. Ce sont des résultats
d’opérations qu’on restitue le plus rapidement possible (ex : tables de multiplication).

Les procédures automatisées sont des appropriations des propriétés des opérations. Par exemple,
pour ajouter 9 à un nombre, j’ajoute 10 puis je retranche 1.

Exemples de faits numériques à travailler à l’école élémentaire :

Tables d’addition, tables de multiplication, doubles – moitiés / quadruples – quarts / triples –


tiers, relations entre 5, 10, 15, 25, 50, 100… Multiples de 10, 20, 50, 100.

Exemples de procédures à travailler à l’école élémentaire :

Décompositions canoniques, décompositions additives, soustractives… distributivité (c x (a + b))


= ca + cb, associativité a + (b + c) = (a + b) + c, commutativité a + b = b + a, compléments à la
dizaine, centaine, multiplier et diviser par 10, 100, 1000, ajouter 9…

CALCUL MENTAL ET CALCUL EN LIGNE

Attendus de fin de CE2 :


FAITS NUMERIQUES :

Connaître les doubles d’usage courant (de 1 à 20, 25, 30, 40, 50, 60 et 100)

Connaître les moitiés des nombres pairs d’usages courant (nombres pairs de 1 à 40, 50, 60 et 100)

Connaître les tables d’addition

Connaître les tables de multiplication

PROCEDURES DE CALCUL MENTAL OU EN LIGNE :

Trouver rapidement les compléments à 100 et à 1000

Trouver rapidement les compléments à la dizaine supérieure, à la centaine supérieure, au millier


supérieur

Calculer mentalement des sommes, des produits, des différences

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Multiplier par 10, par 100

Obtenir le quotient et le reste d’une division euclidienne par un nombre à un chiffre

Estimer un ordre de grandeur

Attendus de fin de CM2 :


Connaître les premiers multiples de 25 ou 50

Multiplier par 5, 10, 50 et 100 des nombres décimaux

Diviser par 10 et 100 des nombres décimaux

Rechercher le complément au nombre entier supérieur

Connaître quelques propriétés des opérations :

45 x 21 = 45 x 20 + 45

6 x 18 = 6 x 20 – 6 x 2

Connaître les critères de divisibilité par 2, 3, 5, 9 et 10

Vérifier la vraisemblance d’un résultat, notamment en estimant un ordre de grandeur

EXEMPLES D’ACTIVITES SUPPORT

Par leur aspect ludique, ces activités permettent de donner du sens au calcul mental et de
maintenir l’attention des élèves. En voici quelques exemples :

1. La fusée : un élève est choisi et le maître indique fusée à 8. L’élève monte sur l’estrade et
compte : « 8, 7, 6… » Arrivé à 0, il saute par terre. Les autres élèves contrôlent et valident.
L’enseignant varie le nombre de départ en fonction des élèves et de la période de l’année.

2. Jeu de l’escalier : si l’école dispose d’un escalier (on peut se servir de cerceaux), on
numérote les marches (les cerceaux) de 1 à X avec une ardoise. On monte l’escalier en
énumérant les marches, et on le descend en faisant de même. On pourra monter les
marches 2 à 2. Les ardoises peuvent être partiellement (ou toutes) retournées.

3. Le tambourin : le maître frappe X coups de tambourin. Les élèves écrivent le nombre de


coups sur leur cahier (leur ardoise). Un élève peut être chargé de frapper les coups : le
nombre est donné discrètement par le maître. On peut demander le nombre X+1.

4. Les trois qui suivent : le maître annonce un nombre. L’élève interrogé donne les trois
nombres qui suivent. La bande numérique fournit un bon support d’aide.

5. Lucky Luke : le maître annonce un nombre entre 5 et 10 (entre 10 et 20 pour le jeu à deux).
Les élèves préparent leurs doigts derrière le dos. On « dégaine » sa solution au signal. Les
différentes combinaisons possibles peuvent être ajoutées au répertoire additif en
construction.

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6. Le dé magicien : il faut trouver ce qui est inscrit sur la face cachée d’un dé. On marque 1
point si c’est juste. Faire remarquer aux élèves que la somme de deux faces opposées est
7. On peut se servir de dés trafiqués ou de dés à 10, 12 faces.

7. 10 dans la boîte : à tour de rôle, chaque joueur met 1, 2, ou 3 jetons dans la boîte. Celui qui
met le dixième jeton annonce « Dix dans la boîte » On vérifie. S’il a raison, il marque un
point. On peut aussi jouer à 15 ou 20 dans la boîte et faire varier le nombre de jetons qu’on
peut mettre par coup.

8. Le bon compte : quatre cartes et une carte résultat sont tirées. Les élèves doivent atteindre
ou approcher le résultat en additionnant (ou en utilisant la soustraction). Le(s) gagnant(s)
sont désignés par confrontation des résultats.

9. Combien de jetons dans la boîte ? Le maître prend X jetons, le dit aux élèves, les met dans
une boîte vide. Il prend Y jetons le dit aux élèves et les met dans la boîte. On recense les
réponses et les procédures. On peut aussi enlever des jetons.

10. Le nombre-cible des dizaines : une cible (multiple de dix) est à atteindre en choisissant 3
cartes parmi 8 sur lesquelles sont inscrits des nombres multiples de dix. Cible : entre 40 et
150, cartes : entre 10 et 90.

Calcul mental – éléments d’enseignement

CONCERNANT LES TABLES D’ADDITION :

LES DOUBLES : travailler d’abord comme une comptine avec le jeu du furet de deux en deux →
Plutôt simple pour les élèves. Entretenir la mémorisation et la rapidité de restitution des résultats.

LES AMIS DE 10 : très important pour l’ensemble des activités numériques du cycle 2.

LA NUMERATION : difficultés avec onze, douze, treize… seize.

LES PRESQUE DOUBLES : à travailler une fois que les doubles sont connus. 6 + 5, c’est presque 6
+ 6.

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LE PASSAGE PAR 10 : s’appuie sur les compléments à 10.

LE SURCOMPTAGE : on part du plus grand et on rajoute 1, 2 ou 3. Travailler la commutativité pour


avoir le plus grand nombre en premier.

CONCERNANT LES TABLES DE MULTIPLICATION :

EN CE1 :

Commencer par les tables de 2 et 5. Les doubles et les


multiples qui finissent par 0 ou 5

Continuer avec les tables de 4 et 8. Les doubles des


doubles

EN CE2 :

La table de 9 est assez facile à mémoriser. Finir


ensuite avec les tables de 3 et 6, puis 7 x 7 !

COMMENT FAIRE ?

Il est important de proposer des séances quotidiennes de 15-20 minutes. Elles peuvent être
découpées en trois temps :

• Une phase d’échauffement (calculs faciles).

• Entraînement avec calculs automatisés.

• Entraînement avec des calculs réfléchis, des procédures.

La séance doit être dynamique. Les élèves doivent être en situation de production. Une
évaluation est prévue en fin de période.

RESSOURCES A CONSULTER :

Le site de la mission mathématiques de la Martinique propose deux documents très intéressants :

https://site.ac-martinique.fr/pole-maths/wp-content/uploads/sites/26/2017/02/17_Parcours-
_CALCUL-MENTAL_C2.pdf

https://site.ac-martinique.fr/pole-maths/wp-content/uploads/sites/26/2017/02/18_Parcours-
_CALCUL-MENTAL_C3_Nov_2018.pdf

Vous pouvez les consulter pour vous donner des repères. Bien entendu, ils ne sont pas à
connaître par cœur !

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Un exemple en vidéo d’une séance de calcul mental au CE2 :


https://www.youtube.com/watch?v=yCi3ntXds1E

Le site Calul@tice est une référence numérique : https://calculatice.ac-lille.fr

Les quatre opérations – technique opératoire

LA TECHNIQUE OPERATOIRE DE L’ADDITION

La technique repose sur la connaissance du répertoire additif et sur la compréhension de notre


numération décimale.

La difficulté principale est qu’on demande aux


élèves de commencer de calculer par les
unités, c’est-à-dire les nombres qui sont à
droite.

LA SOUSTRACTION

Le sens premier de la soustraction est assez naturel : quand on enlève, on soustrait.


Mais c’est ce sens naturel qui rend difficilement accessible les autres sens :

« Pour aller à » : Stéphanie a 42 images, sa maman lui donne des images. Elle en a
maintenant 60. Combien sa maman lui a-t-elle donné d’images ?

« L’écart » : Antoine a 13 images, Lucas en a 28. Qui a le plus d’images ? Combien en a-t-il de
plus ?

Avant de poser des soustractions, calculer des différences :

• Le calcul « en reculant », si on a retiré peu

Ex : 18 – 2 je mets 18 dans ma tête et je recule de 2 : 17, 16

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• Le calcul « en sur-comptant », si on a retiré beaucoup

Ex : 18 – 13 je mets le plus petit dans ma tête et je compte ce qu’il manque pour


aller à 18 : 13, 14, 15, 16, 17, 18 j’en ai ajouté 5

• Utilisation de la file numérique

Ex : 274 – 189

189 +1 190 +10 200 +74 274

+ 85

La soustraction posée

La soustraction est une opération difficile.

Il y a, au moins, trois techniques possibles ; ces techniques ne reposent pas sur les mêmes
connaissances :

• La justification d’une technique utilise plusieurs propriétés

• Il est plus difficile de trouver le complément à un nombre que d’additionner ;

Donc choisir une technique et s’y tenir.

Méthode de l’addition à trous

853-256 = ? Revient à 256 + ? = 853

256 De 6 pour aller à 3, on ne 1 De 5+1=6 pour aller à 5, on ne


peut pas, mais pour aller à
+... 13 on peut, cela fait 7 et il y
256 peut pas, mais pour aller à 15
on peut, cela fait 9 et il y a une
853 a une retenue + . .7 retenue
853

1 1
11
256
256 De 3 pour aller à 8, cela fait 5
+.97
+597
853
853
Cette méthode est basée sur l’addition donc la technique n’est pas nouvelle.

Au niveau du sens, elle se justifie quand on a une combinaison d’états (58 tulipes, 73 fleurs,
combien de roses ?) ou que l’on cherche l’état avant l’action (j’avais un certain nombre de billes,
j’en ai gagné 12, j’en ai maintenant 41.)

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Mais quand on a une transformation négative, l’addition à trous est plus difficile à justifier. Elle pose
également des problèmes lorsque l’élève apprend la technique opératoire de la division.

Méthode anglo-saxonne

La plus simple à comprendre, car elle est fondée sur la seule connaissance des principes de la
numération décimale, élaborée dès le CP. Mais elle nécessite une technicité avancée quand il y a
des zéros dans le premier nombre.

Emprunter à l’unité supérieure 853-256 = ?

4
8 5 13 De 6 pour aller à 3, on ne peut pas, on prend
donc une des 5 dizaines, on a 4 dizaines, et
-2 5 6
pour aller à 13 , cela fait 7
7

7 4 De 5 pour aller à 4, on ne peut pas,


8 1 5 13 on prend une des 8 centaines, on a
7 centaines et de 5 pour aller à 14,
-2 5 6
cela fait 9
9 7
7 4
8 1 5 13 De 2 pour aller à 7, cela fait 5
-2 5 6
5 9 7

La technique classique en France

8 15 13 De 6 pour aller à 3, on ne peut pas, mais aller à 13 on peut, on rajoute


- 2 5 6 donc une dizaine à chacun des nombres
1 1
5 9 7 De 6 pour aller à 5, on ne peut pas, mais pour aller à 15 on peut,

On ajoute donc une centaine à chacun des nombres.

De 3 pour aller à 8, cela fait 5


S’appuie sur la conservation des écarts. On ajoute 10 ou 100 ou… à chacun des nombres.

Nécessite la connaissance de la numération car 10 est ajouté à l’un et une dizaine à l’autre.

Mais c’est la méthode traditionnelle et elle va bien avec la division en potence.

LA MULTIPLICATION ET LA DIVISION :

Les ajustements des nouveaux programmes insistent sur le fait que des problèmes liés à la
multiplication sont rencontrés dès le CP et consolidés au CE1 :

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À partir de la période 3, les élèves résolvent aussi quelques problèmes multiplicatifs portant
sur de petits nombres et dont la résolution s’appuie sur une itération d’additions, sans aucune
difficulté calculatoire mais invitant à construire en situation le sens de la multiplication.

DOCS REPERES MATHEMATIQUES CP

Les problèmes liés à la division sont quant à eux débutés en CE1 et consolidés au cycle 3 :

En période 4, l’étude du sens de la division est préparée par la résolution de deux types de
problèmes : ceux où l’on cherche combien de fois une grandeur contient une autre grandeur et
ceux où l’on partage équitablement une grandeur en un nombre donné de grandeurs.

DOCS REPERES MATHEMATIQUES CE1

Multiplication au cycle 2 : deux sens

La multiplication au cycle 2 doit être présentée sous deux sens différents :

• En tant qu’additions itérées :

Il y a 6+6+6+6+6 billes

Donc 5 fois 6 billes

• En tant que produit de deux mesures :

Il y a 6 rangées de 4 carreaux de chocolat

6 fois 4 carreaux de chocolat

Il est important de faire travailler ces deux sens par le biais de situations de découverte :

Exemple pour les additions itérées :

L’enseignant a acheté 4 cahiers par élève de CP. Il y a 8 élèves de CP dans la classe. Combien a-t-
il acheté de cahiers ?

Procédure attendue : 4 + 4 + 4 + 4 + 4 + 4 + 4 + 4 = 32

On introduit : 8 fois 4 cahiers qui s’écrit 8 x4

Exemple pour le produit de deux mesures :

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Le jardinier a planté 7 rangées de 5 salades. Combien a-t-il planté de salades ?

Procédures attendues :

5 + 5 + 5 + 5 + 5 + 5 + 5 = 35 ou bien 7 + 7 + 7 + 7 + 7 = 35

On peut dessiner les salades également.

On introduit 7 fois 5 salades qui s’écrit 7 x 5

Ou 5 fois 7 salades qui s’écrit 5 x 7

REMARQUE IMPORTANTE : Il est important de travailler la propriété de commutativité de


la multiplication. Cette propriété est essentielle pour comprendre la multiplication
posée : 2 x 237 se pose 237 x 2.

Or, la multiplication comme produit de deux mesures permet plus facilement de comprendre cette
propriété que les additions itérées.

La distributivité est également essentielle pour introduire la technique


opératoire :

3 x 15 = (3 x 10) + (3 x 5) et 15 x 3 = (10 x 3) + (5 x 3)

Avec l’addition réitérée :

5 paquets de 6 billes, c’est 2 paquets de 6 billes plus 3 paquets de 6 billes.

Avec le produit de mesures :

6 rangées de 3 carreaux, c’est 2 rangées de 3 carreaux plus 4 rangées de 3 carreaux.

La technique de la multiplication posée :

La technique repose sur :

• Les tables de multiplication ;

• La numération décimale pour la gestion des retenues, dans les multiplications


intermédiaires puis dans l’addition finale ;

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• La règle des 0 : passage du résultat de la multiplication d’un nombre par 3 à la multiplication


de ce même nombre par 30, par 300… ;

• La distributivité de la multiplication sur l’addition

La technique est simple à expliquer à partir du calcul réfléchi :

248 x 4 c’est (4 x 8 unités) + (4 x 4 dizaines) + (4 x 2 centaines)

32 + 16 dizaines, c’est-à-dire 160 + 8 centaines, c’est-à-dire 800

Qu’on peut présenter de cette forme :

PUIS

Concernant la multiplication par un nombre à deux chiffres : une ressource qui peut servir
d’entrée en matière sur le site du CANOPE : multiplier-par-un-nombre-a-2-chiffres

La division : deux sens

La division quotition (regroupements) :

C’est la recherche de « combien de parts ? » : j’ai 42 fleurs, combien puis-je faire de


bouquets de 7 fleurs ?

Procédures possibles :

• 7+7=14 ; 14+7=21 ; 21+7=28 ; 28+7=35 ; 35+7=42 donc 6 bouquets

• 42-7=35 ; 35-7=28 ; 28-7=21 ; 21-7=14 ; 14-7=7 donc 6 bouquets

• Dessiner les 42 fleurs et les grouper par 7

• 6x7=42 donc 6 bouquets

La division partition (partage) :

C’est la recherche de la valeur de la part : Jeanne a 42 bonbons à partager équitablement entre 7


personnes. Combien chaque personne va-t-elle avoir de bonbons ?

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Procédures possibles :

• Le dessin

• 6 x … = 42

Technique de la division posée en cm1

Progression possible :

On veut ranger 72 œufs dans des boites de 6. Combien de boites va-t-on remplir complètement ?
Restera-t-il des œufs ?

NIVEAU 1 : dessiner les boîtes et les œufs – compter – utiliser du matériel

NIVEAU 2 : L’addition itérée 6+6+6 … jusqu’à s’approcher ou obtenir 72

La soustraction itérée 72 – 6 = 66 66 – 6 = 60 …

Si les nombres sont plus grands, les méthodes précédentes ne sont plus
utilisables : 425 œufs ?

6 x 10 = 60 6x 100 = 600 6 x 60 = 360 ….

NIVEAU 3 : Niveau expert

Tant qu’on le jugera utile, on fera figurer les différents ordres d’unité des
chiffres du quotient de manière à bien contrôler le nombre d’étapes de
l’algorithme et à ne pas créer trop de difficulté lorsqu’il y a un zéro dans
l’écriture du quotient.

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