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1
2) Soit (vn ) une suite décroissante telle que vn + vn+1 ∼ .
x→+∞ n
a) Montrer que lim vn = 0.
n→+∞
1
Exercice 6. Pour n ∈ N, on note Pn = X 3 − (n + 2)X 2 + (2n + 1)X − 1 ∈ R[X]
1) Prouver que pour tout n ∈ N assez grand, Pn possède trois racines an , bn et cn vérifiant
2n + 1
0 < an < 1 < bn < 3 < < cn .
3
2) Prouver alors successivement:
1
cn −−−−−→
n→+∞ + ∞, an −−−−−→ 0,
n→+∞ cn ∼ n, bn −−−−−→ 2,
n→+∞ an ∼ .
x→+∞ x→+∞ 2n
√
(−1)n n sin( √1n )
Exercice 7. 1) Donner un développement asymptotique de un = √ .
n + (−1)n
−n
1 1
2) On pose an = 1 + √ . Montrer que an = o 2 .
n n
Exercice 8. On note (un ) la suite définie par:
u1 = 1 et, pour tout n ≥ 1, un+1 = (n + unn−1 )1/n .
1) Déterminer la limite de un .
1
2) Donner un développement de un en o .
n
Exercice 9. Donner les équivalents au voisinage de +∞ de:
n ln(n)
ln(n + a)
1) un =
ln(n + b)
2) an = arccos( π2 arctan n2 ).
Exercice 10. 1) Montrer que, pour tout n ∈ N, il existe un unique xn ∈ R∗+ tel que
ln(xn ) + nxn = 0.
3) Donner un équivalent de xn .
2x2 + 1 − x2 + x + 3 sh(ch(x))
c) lim 2
, d) lim .
x→2 x − 3x + 2 x→+∞ ch(sh(x))
2
Exercice 12. Calculer les limites suivantes:
x2 √
sin(x) ln(1 + x) 1 2 − x2 − 1
a) lim , b) lim cos , c) lim ,
x→0 x tan(x) x→+∞ ln x x→1 ln x √
√3
√ cos(2x) − cos(5x) ln(1 + x) − 1+x+1
d) lim x3 + 1− x2 + x + 1, e) lim 2
, f ) lim ,
x→+∞
2 x→+0
x x x→0 cos(x) − ex
1 x +x+1
g) lim ln(e + x) x , h) lim
x→+0 x→+∞ x2 − x + 1
Exercice 13. Déterminer des équivalents des fonctions suivantes:
cos(x)
a) − 1 en 0, b) (x + 1)x − xx en +∞, c) x2 ln(1 + x) + x cos(x), en +∞,
1+x √
xex − x2
ln(1 + x) 1 + ch(x)
d) en 0, e) ln en 0, f ) en +∞,
tan(x) arctan(x3 ) 2 ch(x)
tan(x − x cos(x)) ln(x)
g) en 0, h) (ln(1 + x))2 − (ln(1 − x))2 en 0, i) en +∞.
sin(x) + cox(x) − 1 1 − x2
Exercice 14. Donner le développement limité, à l’ordre et au voisinage indiqués, de la
fonction f définie par la formule suivante.
1+x
1) Ordre 3, voisinage de 0, arctan ;
1 + 2x
1 1
2) Ordre 2, voisinage de 0, 2 − 2 ;
sin x sh (x)
2
3) Ordre 8, voisinage de 0, ((cos x)x − 1) tan3 (x);
p
4) Ordre 17, voisinage de 0, cos(x3 ) + ch(x3 ) − 2.
3
Exercice 17. Soit f et g deux applications R dans R telles que f (x) = o(g(x)) lorsque x
tend vers +∞. Montrer qu’il existe une application h de R dans R telles que f = o(h(x)) et
h(x) = o(g(x)), lorsque x tend vers +∞.
99
xk
X
Exercice 18. Déterminer le DL100 (0) de f (x) = ln
k=0
k!
4
√
Exercice 27. Déterminer la nature de la série de terme général un = cos(π n2 + n).
1
Exercice 28. Soit α ∈ R. On pose un = . Déterminer la nature de un .
ln(n) + (−1)n nα
Exercice 29. 1) Soit α ∈ R. Déterminer la nature de la série de terme générale
1 1 1
an = α ((n + 1)1+ n − (n − 1)1− n ).
n
X (−1)n
2) Déterminer la nature de la série √n
.
k≥1
n!
P 2 2
Exercice 30. Déterminer la nature de la série an où an = arccos arctan(n ) .
π
4 Application à la physique
Exercice 31. Une classe de hauteur h = 3m, contient de l’air dont la pression à une
hauteur z du sol est donnée par P (z) = P0 exp(−M gz/RT ) où M = 29g.mol−1 est la
masse molaire de l’air, g l’intensité du champ de pésanteur, R la constante des gaz parfaits
(R = 8, 314J.K−1 .mol−1 ) et T = 293K est la température de l’air.
1) On pose H = RT /M g. Montrer que H est homogène à une hauteur et donner sa valeur
approchée au premier ordre de P (z) − P0 .
2) Quelle erreur maximale commet-on en considérant la pression uniforme dans la classe?
Exercice 32. Soit le champ de gravité terrestre g(r) = g0 RT2 /r2 . Déterminer le développement
limité à l’ordre 1 du champ de gravitation au voisinage de la surface térrestre en fonction de
G, MT , RT et r. On supposera donc que r − RT << RT .
Exercice 33. Un corps de surface extérieur S portée à la température T en contact avec
une atmosphère à la température T0 rayonne une puissance différentielle P = Sσ(T 4 − T04 ).
Par deux méthodes différentes, linéariser cette puissance différentielle pour T ∼ T0 .
Exercice 34. La mission Darwin aurait pour localisation un des points de Lagrange du
système Terre-Soleil. On admet qu’en un tel point L dit point de Lagrange, situé entre le
soleil et la terre, à une distance d du soleil, pour lequel une masse m déposée en L peut
tourner à la même vitesse angulaire que la terre, de sorte que le système S, L et T reste
constamment aligné. L’équation donnant la position du point L est
GMS m GMT m
0=− 2
+ + mr2 d
d (D − d)2
GMS
où r2 = avec D la distance Soleil-Terre et MS et MT les masses respectives du soleil
D3
et de la terre.
1) En déduire une relation uniquement entre les grandeurs x = d/D et α = MT /MS .
Cette relation définit un des points dits de Lagrange du système Soleil-Terre.
Numériquement, on trouve x = 0, 989.
2) Retrouver une valeur similaire à l’aide d’un développement limité idoine.