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TD sur comparaison au voisinage d’un point

1 Application aux suites


n
X
Exercice 1. 1) Pour n ≥ 1, on pose un = k!. Montrer que un ∼ n!
x→+∞
k=1

1
2) Soit (vn ) une suite décroissante telle que vn + vn+1 ∼ .
x→+∞ n
a) Montrer que lim vn = 0.
n→+∞

b) En déduire un équivalent simple de (vn ).

Exercice 2. Simplifier autant que possible les expressions suivantes:


 
1 2 1 π ln(n)
1) un = − √ + o 2 + √ − o(e−n ) − √ .
x→+∞ n n n n n n
     
1 ln(n) ln(n) 1 1 1 1
2) vn = + +o + 2 +o 2 + +o .
x→+∞ n n n n n n ln(n) n ln(n)
√ √
 
1 1
3) wn = + o √ + n2 + o(n n) + n ln(n) n + o(n2 ln(ln(n))).
n n n
√ n √
Exercice 3. Déterminer un équivalent simple de un = n + n n + nn/2 .

Exercice 4. Déterminer les limites des suites suivantes: √


2n + (−1)n 2n sin n √ n! + n
a) un = , b) un = 4 en , c) un = n, d) un = n
n
,
3n + (−1)n+1 n + n 3 + 4n
 √ n2 −n s  
n−1 n
2 ch(sh(n))
e) un = 1 + sin , f ) un = ln 1 + 2 , g) un = ,
n+1 n +1 sh(ch(2n))
n sin n 2 1 1 3n2 + (−1)n
h) un = , i) un = n (cos( n ) − cos( n+1 )), j) un = √ ,
1 + n2 n2 + 2 + ln(n)
 n+2  n2
n−1 1 (2n + 1)!
k) un = , l) un = cos( n ) , m) un = √ 2n .
n+1 n2 (n!)2
Exercice 5. Déterminer des équivalents des suites suivantes: √
√ √ tan( π2 )−1 arccos 1 π 1 b nc
a) n + 2 − n + 1, b) e n , c) e n − e 2 cos( √ ),
n
d) √ ,
   √  n3 + 1
n 1 1 1− n
e) , où k ∈ N est fixé, f ) (n + 1) n − n n , g) exp − 1,
k 1 + n
√ √
 
2 3 3 π n
h) n + 1 − n − n, i) sin cos( 2 − 2n ) .

1
Exercice 6. Pour n ∈ N, on note Pn = X 3 − (n + 2)X 2 + (2n + 1)X − 1 ∈ R[X]

1) Prouver que pour tout n ∈ N assez grand, Pn possède trois racines an , bn et cn vérifiant
2n + 1
0 < an < 1 < bn < 3 < < cn .
3
2) Prouver alors successivement:
1
cn −−−−−→
n→+∞ + ∞, an −−−−−→ 0,
n→+∞ cn ∼ n, bn −−−−−→ 2,
n→+∞ an ∼ .
x→+∞ x→+∞ 2n

(−1)n n sin( √1n )
Exercice 7. 1) Donner un développement asymptotique de un = √ .
n + (−1)n
 −n  
1 1
2) On pose an = 1 + √ . Montrer que an = o 2 .
n n
Exercice 8. On note (un ) la suite définie par:
u1 = 1 et, pour tout n ≥ 1, un+1 = (n + unn−1 )1/n .

1) Déterminer la limite de un .
 
1
2) Donner un développement de un en o .
n
Exercice 9. Donner les équivalents au voisinage de +∞ de:
 n ln(n)
ln(n + a)
1) un =
ln(n + b)

2) an = arccos( π2 arctan n2 ).

Exercice 10. 1) Montrer que, pour tout n ∈ N, il existe un unique xn ∈ R∗+ tel que
ln(xn ) + nxn = 0.

2) Montrer que xn −−−→ 0.


n→∞

3) Donner un équivalent de xn .

2 Application aux fonctions


Exercice
 11. Calculer simplementles limites suivantes:
1 2 p p
a) lim 2
− , b) lim ( (x − 2)(x + 1) − (x − 1)(x + 2)),
x→3 6 x2 − 4x + 3
√x − 5x + √
x→+∞

2x2 + 1 − x2 + x + 3 sh(ch(x))
c) lim 2
, d) lim .
x→2 x − 3x + 2 x→+∞ ch(sh(x))

2
Exercice 12. Calculer les limites suivantes:
  x2 √
sin(x) ln(1 + x) 1 2 − x2 − 1
a) lim , b) lim cos , c) lim ,
x→0 x tan(x) x→+∞ ln x x→1 ln x √
√3
√ cos(2x) − cos(5x) ln(1 + x) − 1+x+1
d) lim x3 + 1− x2 + x + 1, e) lim 2
, f ) lim ,
x→+∞
 2 x→+0
x x x→0 cos(x) − ex
1 x +x+1
g) lim ln(e + x) x , h) lim
x→+0 x→+∞ x2 − x + 1
Exercice 13. Déterminer des équivalents des fonctions suivantes:
cos(x)
a) − 1 en 0, b) (x + 1)x − xx en +∞, c) x2 ln(1 + x) + x cos(x), en +∞,
1+x √
xex − x2
 
ln(1 + x) 1 + ch(x)
d) en 0, e) ln en 0, f ) en +∞,
tan(x) arctan(x3 ) 2 ch(x)
tan(x − x cos(x)) ln(x)
g) en 0, h) (ln(1 + x))2 − (ln(1 − x))2 en 0, i) en +∞.
sin(x) + cox(x) − 1 1 − x2
Exercice 14. Donner le développement limité, à l’ordre et au voisinage indiqués, de la
fonction f définie par la formule suivante.
 
1+x
1) Ordre 3, voisinage de 0, arctan ;
1 + 2x
1 1
2) Ordre 2, voisinage de 0, 2 − 2 ;
sin x sh (x)
2
3) Ordre 8, voisinage de 0, ((cos x)x − 1) tan3 (x);
p
4) Ordre 17, voisinage de 0, cos(x3 ) + ch(x3 ) − 2.

Exercice 15. 1) Calculer les limites suivantes:


 ch(lnx)  n
e2x ln x 2 3 4 1
a) lim (thx) , b) lim arctan x , c) lim cos n + sin .
x→+∞ x→+∞ π n→+∞ 4 3 n
2) Calculer les limites lorsque x tend vers 0+ de:
x x x−1
a) f (x) = xx − 1, b) g(x) = xx −1 , c) h(x) = xx .

3) Calculer les limites suivantes:


   1
1 1 sin x x2 3x − 2 sin(x) − tan(x)
a) lim 2
− 2
, b) lim , c) lim ,
x→0 th x tan x x→0 x x→0 3x − 2sh(x) − th(x)
1 √ √ √
d) lim (2x + 3x − 4x ) x , e) lim ( x4 + 3x3 − 2 x4 + 2x3 + x4 + x3 ),
x→0 x→+∞
π
f) lim
π −
(tan x)tan 2x , g) lim (3x + 4x − 6x )tan( 2 x) .
x→( 4 ) x→1

Exercice 16. On note f : R → R, x 7→ f (x) = ln(1 + x2 ) − x.

1) Montrer que f est bijective.

2) Déterminer le DL4 (0) de f −1 .

3
Exercice 17. Soit f et g deux applications R dans R telles que f (x) = o(g(x)) lorsque x
tend vers +∞. Montrer qu’il existe une application h de R dans R telles que f = o(h(x)) et
h(x) = o(g(x)), lorsque x tend vers +∞.
99
xk
X 
Exercice 18. Déterminer le DL100 (0) de f (x) = ln
k=0
k!

Exercice 19. Déterminer λ ∈ R fixé pour que la fonction f , donnée par


f (x) = cotan2 (x) + cotan2 (2x) − λcotan2 (3x), admette une limite finie lorsque x tend vers
0, et déterminer nalors cette limite.
ln x
Exercice 20. On note f :]0, 2[→ R, x 7→ f (x) = . Calculer f (k) (1) pour k ∈ {0, ..., 4}.
2−x

3 Applications aux séries et intégrales


Exercice 21. Déterminer le développement limite, à l’ordre et au voisinage indiqués, de la
fonction f définie par la formule suivante.
20
(−1)k+1 kl
X 
1) Ordre 22, voisinage de 0, exp x
k=1
k
Z 2x
2) Ordre 3, voisinage de 0, ln(1 + t) ln(1 − t)dt.
x
Z π/4
Exercice 22. On note, pour tout n ∈ N : In = tann xdx.
0

1) Calculer In + In+2 et en déduire lim In .


x→+∞

2) a) Montrer, à l’aide d’une intégration par parties que


Z π/4
1

∀n ∈ N , cos(2x) tann xdx = − nIn .
0 2
b) En déduire un équivalent simple de In lorsque l’entier n tend vers l’infini.
n
X 1
Exercice 23. Donner un équivalent simple de √ lorsque n tend vers l’infini.
k=1
k+ k
n
X
ln k
k=1
Exercice 24. Déterminer la nature de la série de terme général un = où α ∈ R.

√
n + (−1)n

P
Exercice 25. Déterminer la nature de un où un = ln √ avec a ∈ R.
n+a
πn2
 
Exercice 26. Déterminer la nature de la série de terme général an = cos ,
2n2 + an + 1
où a ∈ R.

4

Exercice 27. Déterminer la nature de la série de terme général un = cos(π n2 + n).
1
Exercice 28. Soit α ∈ R. On pose un = . Déterminer la nature de un .
ln(n) + (−1)n nα
Exercice 29. 1) Soit α ∈ R. Déterminer la nature de la série de terme générale
1 1 1
an = α ((n + 1)1+ n − (n − 1)1− n ).
n
X (−1)n
2) Déterminer la nature de la série √n
.
k≥1
n!
 
P 2 2
Exercice 30. Déterminer la nature de la série an où an = arccos arctan(n ) .
π

4 Application à la physique
Exercice 31. Une classe de hauteur h = 3m, contient de l’air dont la pression à une
hauteur z du sol est donnée par P (z) = P0 exp(−M gz/RT ) où M = 29g.mol−1 est la
masse molaire de l’air, g l’intensité du champ de pésanteur, R la constante des gaz parfaits
(R = 8, 314J.K−1 .mol−1 ) et T = 293K est la température de l’air.
1) On pose H = RT /M g. Montrer que H est homogène à une hauteur et donner sa valeur
approchée au premier ordre de P (z) − P0 .
2) Quelle erreur maximale commet-on en considérant la pression uniforme dans la classe?
Exercice 32. Soit le champ de gravité terrestre g(r) = g0 RT2 /r2 . Déterminer le développement
limité à l’ordre 1 du champ de gravitation au voisinage de la surface térrestre en fonction de
G, MT , RT et r. On supposera donc que r − RT << RT .
Exercice 33. Un corps de surface extérieur S portée à la température T en contact avec
une atmosphère à la température T0 rayonne une puissance différentielle P = Sσ(T 4 − T04 ).
Par deux méthodes différentes, linéariser cette puissance différentielle pour T ∼ T0 .
Exercice 34. La mission Darwin aurait pour localisation un des points de Lagrange du
système Terre-Soleil. On admet qu’en un tel point L dit point de Lagrange, situé entre le
soleil et la terre, à une distance d du soleil, pour lequel une masse m déposée en L peut
tourner à la même vitesse angulaire que la terre, de sorte que le système S, L et T reste
constamment aligné. L’équation donnant la position du point L est
GMS m GMT m
0=− 2
+ + mr2 d
d (D − d)2
GMS
où r2 = avec D la distance Soleil-Terre et MS et MT les masses respectives du soleil
D3
et de la terre.
1) En déduire une relation uniquement entre les grandeurs x = d/D et α = MT /MS .
Cette relation définit un des points dits de Lagrange du système Soleil-Terre.
Numériquement, on trouve x = 0, 989.
2) Retrouver une valeur similaire à l’aide d’un développement limité idoine.

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