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Centre des classes préparatoires

Lydex de Benguerir Fiche 1 de TD A.S : 2019-2020


2018-2019
.
Mpsi3
Logique ,Ensembles et applications

Exercice: 1
Soit px, y q P R2. É rire les négations des assertions suivantes :
1. 1¤x y
2. px2  1q ñ x  1
3. x P E, yE, px  y q ñ f pxq  f py q
4. Dans tout devoir surveillé, il y a toujours une question qu'au un élève ne sait faire .
5.  Il existe des élèves de MPSI qui n'aiment ni les maths, ni la physique .

Exercice: 2 :
Soit f, g deux fonctions de R dans R. Traduire en termes de quantificateurs les expres- sions suivantes :
1. f est majorée ; 8. f est strictement décroissante ;
2. f est bornée ; 9. f n’est pas la fonction nulle ;
3. f est paire ; 10. f n’a jamais les mêmes valeurs en deux
4. f est impaire ; points distcincts ;
5. f ne s’annule jamais ; 11. f atteint toutes les valeurs de N ;
6. f est périodique ; 12. f est inférieure à g ;
7. f est croissante ; 13. f n’est pas inférieure à g.
Exercice: 3
Soient
p : ∀ x ∈ R,(x ≤ 1 ⇒ x ≤ 2 ) ; q : ∀ x ∈ R, (x ≤ 1 ⇒ x ≤ 2) ⇒ x ≤ 3
r : ∀ x ∈ R, (∀ ε ∈ R∗+ , |x| ≤ ε ) ⇒ x = 0
´
1. Ecrire la negation des propositions p ,q et r
2. Donner la valeur de verite des propositions p ,q et r (Justifier)
Exercice: 4
Les propositions A ⇐⇒ (B ⇐⇒ C) et (A ⇐⇒ B) ⇐⇒ C sont-elles équiva- lentes ?

Exercice: 5
1. Soit p un entier. Montrer que si p2 est pair, alors p est pair (on pourra
raisonner par contraposée).

2. Montrer que 2 est irrationnel (on pourra raisonner par l’absurde).

2
3. Montrer qu’il existe un nombre irrationnel a tel que a est rationnel√(on
√ 2
pourra raisonner par disjonction des cas en considérant le nombre 2 ).

Exercice: 6
1. Soit p1 , p2, . . . , pr r nombres premiers. Montrer que l’entier N = p1 p2 . . . pr + 1 n’est divisible
par aucun des entiers pi .
2. Utiliser la question précédente pour montrer par l’absurde qu’il existe une infinité de nombres
premiers.

1/4
Exercice: Ł Ł 7
Soit Eun ensemble ,A, B, C trois parties de E.
1. Montrer que :A ∩ (B − C) = (A ∩ B) − (A ∩ C).
2. Montrer que :A ∩ (B 4 C) = (A ∩ B) 4 (A ∩ C).
3. Montrer que :A ∪ B = A ∩ C ⇐⇒ B ⊂ A ⊂ C
4. Montrer que :A ∩ B = A ∩ C ⇐⇒ A ∩ B = A ∩ C.
5. Montrer que : A ∩ B ⊂ A ∩ C et A ∪ B ⊂ A ∪ C =⇒ B ⊂ C.
6. Montrer que :(A − B) ∪ (B − C) ∪ (C − A) = (A ∪ B ∪ C) − (A ∩ B ∩ C).
Exercice: 8

Soit une application f :E −→ F .


Montrer qu’on a équivalence entre :
1. f est injective.
2. ∀X ∈ P (E) ; f −1 (f (X)) = X.
3. ∀(X, Y ) ∈ P (E) × P (E) ; f (X ∩ Y ) = f (X) ∩ f (Y ).

Exercice: 9

Soit une application f de E dans F .


1. Soit A ⊂ F .Montrer que : f (f −1 (A)) = A ⇐⇒ A ⊂ f (E).
2. En déduire que : f est surjective ⇐⇒ ∀A ⊂ F ;f (f −1 (A)) = A.

Exercice: 10
Soit f une application de E dans F .
Montrer que : f est bijective ⇐⇒ ∀A ⊂ E ; f (A) = f (A).

Exercice: 11
Soient A et B deux parties d’un ensemble E .
Considéronsl’application f :P (E) −→ P (E)×P (E) ,X 7−→ (X ∪A, X ∪B) et l’application
g :P (E) −→ P (A) × P (B) ,X 7−→ (X ∩ A, X ∩ B).
1. (a) Montrer que f n’est pas surjective.
(b) Montrer que f est injective ⇐⇒ A ∩ B = ∅.
2. (a) Montrer que g est injective ⇐⇒ A ∪ B = E.
(b) Montrer que g est surjective ⇐⇒ A ∩ B = ∅.
(c) Expliciter g −1 dans le cas bijective.

Exercice: 12

L’application f : C \ {0} → C, z 7→ z + 1/z est-elle injective ? surjective ? bijective ?


Donner l’image par f du cercle de centre 0 et de rayon 1.

Donner l’image réciproque par f de la droite iR.

2/4
Exercice: 13

Soit f : R → C t 7→ eit . Montrer que f est une bijection sur un ensemble à préciser.

Exercice: 14
On appelle demi-plan de Poincaré l’ensemble P des nombres complexes z tels

que Im z > 0, et disque unité l’ensemble D des nombres complexes z tels que |z| < 1. Démontrer
z− i
que z 7→ z+i
est une bijection de P sur D.

Exercice: 15
Soit f : (p, q) ∈ N2 7→ p + q.

Déterminer f (N × {0}), f (2N × 2N), f −1 ({4}) et f −1 (2N).

Exercice: 16
La fonction f est-elle injective ? surjective ?

R2 → R2
Soit f :
(x, y) 7→ (x + y, xy)

Exercice: 17

R → ] − 1, 1[
Soit f : Montrer que f est bijective
| et calculer sa bijection réciproque.
x 7→ x
1+ |x|

Exercice: 18
Déterminer les applications f de N dans N telles que : ∀(m, n) ∈ N2 : f (m + n) = f (n)f (m).

Exercice: 19
1
L’application f : Z × N −→ Q, (p, q) 7−→ p + q est-elle injective, surjective ?

Exercice: 20 
A \ {a} si a ∈ A
1. Soit E un ensemble a ∈ E , soit fa : P(E) → P(E), A 7→
A ∪ {a} si a ∈/A
Montrer que f est une bijection .
2. Soit f : E → {1, 2, ..., n} une bijection et a ∈ E , p = f (a)

f (x) si f (x) ≤ p − 1
Soit fe : E \ {a} → {1, 2, ..., n − 1} , x 7→
f (x) − 1 si f (x) ≥ p + 1
Montrer que fe est bijective .
Exercice: 21
Soit f : E → E une application telle que f ◦ f = f .
Montrer que si f est injective ou surjective , alors f = IdE

1. Soit E = N × N, on définit R par : (a, b)R(a0 , b0 ) ⇔ a + b0 = b + a0 . Montrer


que R est une relation d’équivalence. Identifier E/R.
2. Mêmes questions avec E = Z × N∗ et (p, q)R(p0 , q 0 ) ⇔ pq 0 = p0 q.

3/4
Exercice: 22 ( Ordre lexicographique)
Sur R2 ,on définit la relation £ par :
(x, y)  (x0 , y 0 ) ⇐⇒ [(x < x0 ) ou (x = x0 et y ≤ y 0 ) ]
1.Vérifier que  est une relation d’ordre total.
2.Trouver pour A=[0,1]2 les majorants , les minorants , le plus petit et plus grand éléments éventuels.

Exercice: 23
Étudier la relation < définie sur RR (l’ensemble des applications de R dans R)

par : f <g ⇐⇒ ∃A > 0, ∀x ∈ R, |x| > A ⇒ f (x) = g(x).

Exercice: 24
Montrer que la relation < définie sur R par : x<y ⇐⇒ xey = yex
est une relation d’équivalence. Préciser, pour x fixé dans R, le nombre d’éléments de la classe
de x modulo <.
Exercice: 25
1. Montrer qu’il existe une injection de E dans P(E).

2. Montrer par l’absurde qu’il n’existe par de surjec- tion f : E → P(E) en étudiant les antécédents de

la partie X = {x ∈ E, x 6∈ f (x)}.
3. Conclure qu’il n’existe pas d’ensemble contenant tous les ensembles.

Exercice: 26
Soit f :E−→I une application surjective. On pose :∀i ∈ I , Ai = f −1 ({i}). Montrer que la
famille (Ai )i∈N forme une partition de E.
Exercice: 27
Soit f une application d’un ensemble E dans E.
Pour n ∈ N∗ ,on note f n =f ◦ f ◦ ... ◦ f (n fois) et f 0 = idE .
Soit A ⊂ E,An = f n (A) et B = ∪n∈N An .
1. Montrer que f (B) ⊂ B.
2. Montrer que B est la plus petite partie de E stable par f et contenant A.

Exercice: 28

Soit f :E−→F une application et S={X ⊂ E / f − 1(f (X)) = X}.


1. Pour A ⊂ E ,montrer que f −1 (f (A)) ∈ S.
2. Montrer que S est stable par intersection et par réunion.
3. Soient X ∈ S et A ⊂ E telles A ∩ X = ∅ . Montrer que X ∩ f −1 (f (A)) = ∅.
4. Soient X, Y ∈ S .Montrer que X et Y − X ∈ S.
5. Montrer que l’application ϕ :S−→P (f (E)) qui à A7−→f (A) est une bijection .

4/4
Centre des classes préparatoires
Lydex de Benguerir Fiche "2 de TD A.S : 2019-2020
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( Nombres complexes ) Mpsi3

Exercice: 1
Soit α ∈] − π2 , π
2[ et θ ∈ [0, π].

Donner le module et l’argument des complexes suivants :


 1 − i√3 1515 (1 + i tan α)2 1 + sin θ + i cos θ
1. (1 + i)2n 2. (1 + j)2n 4. 5. ·
3. 1 + sin θ − i cos θ
1+i 1 + tan2 α
2iπ/3
On rappelle que j = e .

Exercice: 2
(a + b)2 a + b
Soient a et b, deux complexes de module 1. Démontrer que , ∈ R.
ab 1 + ab

Exercice: 3

Soient a et b deux complexes de module 1 et a 6= b.Montrer que :(∀z ∈ C) z+abz−(a+b)


a−b ∈ iR
Exercice: 4

a b 1 z∈C z + abz − a + b
Re = −1
Exercice: 5 a−b

a b |a| + |b| ≤ |a + b| + |a − b|

Exercice: 6

Soient z1 , z2 et z3 trois nombres complexes tels que|z1 | = |z2 | = |z3 |etz1 + z2 + z3 = 0.


Montrer que z13 = z23 = z33

Exercice: 7

Soit n ∈ N∗ , (z1 , z2 , ..., zn ) ∈ (C∗ )n .


P n P n
Montrer que :| zk | = |zk | ⇐⇒ arg(z1 ) ≡ arg(z2 ) ≡ ... ≡ arg(zn )[2π]
k=1 k=1
Exercice: 8 n
zk
n≥1 (z , , zn ) ∈ Cn n
|zk |
k
n

1 + |zk |
k
1+ zk
Exercice: 9 k

1
z∈C |1 + z| < , 1+z >1
2
Exercice: 10
a−b
a b ab = 1 z=
1 − ab
|z| = 1 ⇔ |a| = 1 |b| = 1
Exercice: 11

z ∈ C \ R− / (z + |z|) , /

* z

Exercice: 12

Résoudre, dans C, les équations suivantes


1. z 4 + 4z 3 + 4z 2 + 1 = 0 (On pourra faire apparaı̂tre la différence de deux carrés.)
2. 2z 3 − (3 + 4i)z 2 − (4 − 7i)z + 4 + 2i = 0 sachant que l’équation a une racine réelle.
3. z 3 + (1 − 2i)z 2 + (1 − i)z − 2i = 0 sachant que l’équation a une racine imaginaire pure.

1/3
Exercice: 13
Résoudre les équations suivantes :
1. 1 + z + z 2 + ... + z n−1 = 0
2. 1 − z + z 2 − z 3 + z 4 = 0
 3  3
z+1
3. z−1 + z−1z+1 =0

Exercice: 14
Résoudre les équations :
 n  n  n
z+1 n n z+1 z−1
1. = einθ 2. (z + 1) = (z − 1) 3. + = 2 cos(nθ)
z−1 z−1 z+1
où θ est un paramètre réel.

Exercice: 15
2iπ
Soit ω = e 7 , S = ω + ω 2 + ω 4 et T = ω 3 + ω 5 + ω 6 .
1. Montrer que S et T sont conjugués et que la partie imaginaire de S est positif.
2. Calculer S + T et ST . En déduire S et T .
Exercice: 16
Soit n ∈ N∗ , résoudre dans C l’équation (z + 1)n = (z − 1)n

Exercice: 17

Soient α ∈ R et n ∈ N∗ . Soit P (z) = (z + 1)n − ei2nα


1. Déterminer les racines complexes de P (z).
2. En exprimant P (z) sous sa forme factorisée, comparer le produit des racines de P et la valeur de P (0).
3. En déduire une expression simple de :
Y
n−1

X= sin(α + )
n
Exercice: 18 k=0

Soit p ∈ N∗ .
Prouver que les solutions complexes de l’équations pz p = z p−1 + · · · + z 2 + z + 1 sont toutes de module inférieur à 1.
Aide : vous pourrez utiliser le fait que si x > 1 alors xk < xp−1 pour tout k ∈ [[0, p − 1]].

Exercice: 19
π
Soit z, z ′ ∈ C. Prouver que |z + z ′ | = |z − z ′ | ⇐⇒ arg(z) = arg(z ′ ) + [π]
2
Interpréter géométriquement ce résultat.
Exercice: 20
Soient a et b deux réels et n un entier naturel .Calculer
P
n P
n
1. cos(a + kb) et sin(a + kb)
k=0 k=0
Pn P
n
2. Cnk cos(a + kb) et Cnk sin(a + kb)
k=0 k=0

Exercice: 21
Soit n un entier non nul et Un l'ensemble des racines n-ème de l'unité
(1) Pour tout entier k calculer P ωk
ω∈U
(2) Soit P un polynôme de degré inférieur ou égal à n − 1 à coecients complexes. Montrer que les coecients de
n

P sont majorés par


M = Max |P (ω)|
(3) Retrouver n   n
ω∈U
 
n

n  
X n X n X n
et
k k k
k=0, k≡0[3] k=0, k≡1[3] k=0, k≡2[3]

2/3
Exercice: 22
Soit a un nombre complexe avec |a| = 1.
On note z1 , z2 , . . . , zn les racines de l’équation z n = a.
Montrer que les points du plan complexe dont les affixes sont (1 + z1 )n , (1 + z2 )n , . . . , (1 + zn )n sont alignés.

Exercice: 23
Déterminer les nombres complexes z tels que z, 1/z, 1 − z aient même module.

Exercice: 24
Trouver les nombres complexes z tels que les points d’affixe z, z 2 et z 4 soient alignés.
Exercice: 25
Soit A, B et C trois points distincts du plan complexe d’affixes a, b et c, respectivement. Montrer que :

ABC est un triangle équilatéral de sens direct si et seulement si a + bj + cj 2 = 0.

Exercice: 26

a , , an− n
|1 + a + + an− | ≥ 1 − |a | − − |an− |

P (z) = z n + an− z n− + +a , |a | + + |an− | < 1, P /


|z| < 1

Exercice: 27

a b ω , , ω n− * 1,
n−
2
|a| + |b| ≤ |a + ω k b|
n
k
Exercice: 28
n
2iπ
ζk − 1
P
Soit n ∈ N∗ et ζ = e n . Calculer
k=0

Exercice: 29
2iπ
Soit n ∈ N∗ et ζ = e n .
n
X
Montrer que, pour tout complexe z, (z + ζ k )n = n(z n + 1).
k=1

Exercice: 30
Pn−1 Pn−1 Pn−1 `  k+`
Soit ω = e2iπ/n . Calculer : 1) k=0 (1 + ω k )n . 2) k=0 `=k k ω .

Exercice: 31
Soit a ∈ R et A, B les points d’affixes −a et a. Notons z l’affixe du point M .

1. Déterminer l’ensemble des points M tels que z−a


z+a = k > 0.

2. Déterminer l’ensemble des points M tels que z−a


z+a ait pour argument θ[π].

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Centre des classes préparatoires
Lydex de Benguerir Fiche "3 de TD A.S : 2019-2020
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Mpsi3
Sommes et produits finis

Exercice 1 :
Soit (ai )i ∈N∗ une suite de nombres réels. Montrer que pour tout n de N∗ , on a

 n
2 n
a2k + 2
P P P
ak = ai aj
k=1 k=1 16i<j6n

Exercice 2 :
X
n X
n
Soient n ∈ N∗ et x1 , . . . , xn ∈ R. On suppose xk = x2k = n
k=1 k=1

Montrer que pour tout k ∈ {1, . . . , n}, xk = 1.

Exercice 3 :
Soit n ≥ 2 et (x1 , x2 , . . . , xn , xn+1 ) ∈ Rn+1 avec xn+1 = x1 .

Prouver que : X
n X
n
x1 = x2 = · · · = xn ⇐⇒ x2k = xk xk+1
k=1 k=1
Exercice 4 :
Q
n
2k+3
Pour n ∈ N∗ , simplifier 2k−1
k=0

Exercice 5 :
Q
n Q
n
Montrer de deux manières que pour tout n ∈ N, (4k − 2) = (n + k)
k=0 k=0

Exercice 6 :

Soit n ∈ N∗ ,fixé. Déterminer une expression simple des sommes :

X
n X
n
1
In = k 2 {kn et Jn = {k .
k+1 n
k=0 k=0
Exercice 7 :
P
n
1
Calculer, pour tout n ∈ N, arctan( k2 +k+1 ).
k=0

Exercice 8 :
Y
n
Pour chaque x ∈ R, calculer le produit : P (x) = cos(2k x)
k=0

Exercice 9 :
X
2n−1
kπ X
n−1

Pour n ≥ 2, montrer que : ln(sin )= ln(sin )
2n 2n
k=n+1 k=1

Exercice 10 : Àl’aided’unchangementd’indice,calculezlessommessuivantes.
n
X
1. Sn = k2k . On posera j = k − 1.
k=1
n  
X kπ
2. Tn = cos2 . En posant j = n − k, on donnera une autre expression de
2n
k=0
Tn ; puis on calculera la valeur de 2Tn .
1
Exercice 11 :
X
n
ak
Soit a ∈]0, 1[. Pour tout n ∈ N∗ , on pose : un = .
(1 − ak )(1 − ak+1 )
k=1

X
n
a(1 − an )
On souhaite montrer que un = .
(1 − a)2 (1 − an+1 )
k=1

1. Procéder en calculant (a − 1)un et en faisant apparaı̂tre une somme télescopique.


2. Procéder par récurrence.

Exercice 12 :

Soit n ∈ N∗ . En effectuant le changement d’indice j = n − k, calculer la somme :


n
X kπ 
Sn = cos2
2n
k=0
Exercice 13 :
n
Y k3 − 1
Soit n ≥ 2, on considère le produit : Pn =
k3 + 1
k=2
n 2
2 Y k +k+1
1. Démontrer que : Pn = .
n(n + 1) k2 − k + 1
k=2
2. En remarquant que k 2 + k + 1 = (k + 1)2 − (k + 1) + 1, en déduire une expression simplifiée de Pn .

X
Exercice 14 : Soit x un réel. On note Pn (x) = xk .
k=0
nxn+1 − (n + 1)xn + 1
1. Simplifier l’expression de Pn (x) puis montrer que pour x 6= 1, Pn′ (x) = .
(1 − x)2
X
n X
n
k(−1)k
2. En déduire des expressions simples des sommes k2k et , puis déterminer leurs limites
2k
k=0 k=0
lorsque n vers +∞.

Exercice 15 :

X  n  X 
n

Pour n ∈ N∗ , on pose : An = et Bn = . Donner une expression
2k 2k + 1
0≤2k≤n 0≤2k+1≤n

simple de An + Bn et An − Bn . En déduire les valeurs de An et Bn .

Exercice 16 :

) On considère deux suites réelles (an ) et (bn ) et on pose :


n
X n
X n
X X
A= ak , B= bk , C= ak b k et D= (ak − aj )(bk − bj )
k=1 k=1 k=1 1≤j<k≤n

1 X
1. Montrer que D = (ak − aj )(bk − bj ) et en déduire que D = nC − AB.
2
1≤j,k≤n

2. Comparer AB et nC lorsque les suites (an ) et (bn )


— ont la même monotonie

— ont des monotonie opposée

2
Exercice 17 :

π X cos(kx) n
Pour x 6= [π], calculer : Sn (x) = .
2 cosk (x)
k=0

Exercice 18 :

Soit un entier n ≥ 2. Calculer les sommes :


      
X i X i i+j X n j
(a) S5 = ; (b) S6 = 2 ; (c) S7 = .
j j j i
0≤j≤i≤n 0≤j≤i≤n 0≤i≤j≤n

À quoi correspond S5 pour le triangle de Pascal ?

Exercice 19 :

. Soit n>2 un entier et on note ω0 , . . . , ωn−1 les racines n-ièmes de l'unité. De plus a et b sont deux complexes.

P
n−1
1. Calculer (a + ωk b) en fonction de n et a.
k=0
P
n−1
2. Montrer que n|a| 6 |a + ωk b|.
k=0
P
n−1 P
n
3. Montrer que |b + ωk b| = |a + ωp b|.
k=0 p=1

Exercice 20 :
Y p
1 Montrer que pout tout n ∈ N : ∗ n! = ij.
i+j=n+1,
i>1,j>1

2 Montrer que si i > 1 et j > 1, alors  2


i+j
i + j − 1 6 ij 6 .
2

3 En déduire l’encadrement :  n
n+1
nn/2 6 n! 6 .
2
Exercice 21 : . Formule d'inversion de Pascal.
p
p
 q
(−1)q
P
1. Soit p∈N ∗
et k ∈ {0, . . . , p − 1}. Montrer que
q k =0. Que vaut cette somme quand k = p?
q=k

2. Soient deux suites de nombres complexes (an ) et (bn ) telles que pour

n
n
P 
tout n ∈ N on ait an = k bk . Démontrer que, pour tout n ∈ N,
k=0

n
n

(−1)k+n
P
bn = k ak .
k=0

3
Centre des classes préparatoires
Lydex de Benguerir A.S : 2019-2020
.
Mpsi3
TD n°4 : systèmes d’équations
Exercice 1
Soit m un paramètre complexe. 
+ m2 z = m
x − my

Résoudre le système (S) formé par les trois équations mx − m2 y + mz = 1
mx + y − m3 z = −1

Exercice 2 
−mx + y = 0
Soit m un paramètre réel.


 − my + z =
x 0



Résoudre le système (S) formé par les cinq équations y − mz + t = 0
z − mt + u = 0





t − mu = 0

Exercice 3 
x + z = my
Soit m un paramètre réel.


y + t = mz



Résoudre le système (S) formé par les cinq équations z + u = mt
t + x= mu




u + y = mx

Exercice 4
4x2 4y 2 4z 2
On se propose de résoudre dans R le système : = y, = z, = x.
1 + 4x2 1 + 4y 2 1 + 4z 2
4t2
1. Étudier les variations de f : t 7→ sur R.
1 + 4t2
2. Étudier le signe de f (t) − t sur [0, 1[ et conclure.

Exercice 5 
x3
− 3x2 + 5x − 17 = 0
Soient x, y dans R tels que  3 . Montrer que x + y = 2.
y − 3y 2 + 5y + 11 = 0
Centre des classes préparatoires
Lydex de Benguerir Fiche "5 de TD A.S : 2019-2020
.
Réels Mpsi3

Exercice 1
Résoudre dans R les équations suivantes
√ √ √ √ p
1. 2x + 3 − x+2=2 2. x−9+ x − 24 = x 3. x2 + x − 1 = −x + 3
Exercice 2
Résoudre dans R les inéquations ssuivantes :
p p
1. 2x + 1 < x2 + 8 2. x+ x2 − 5x + 4 < 2

Exercice 3
p √ √ p √ √
Simplifier : a + 2 a − b b + a − 2 a − b b
où (a, b) ∈ R2+ et a ≥ b.
Exercice 4
Soient a, b, c et d quatre réels vérifiant a2 + b2 + c2 + d2 = ab + bc + cd + da.Montrer que
a = b = c = d.
Exercice 5

1. Soit (a, b) ∈ Z2 .Montrer que a + b 2 = 0 ⇒ a = b = 0.
√ √
2. (a, b, c) ∈ Q3 .Montrer que a + b 2 + c 3 = 0 ⇒ a = b = c = 0.
Exercice 6
P
n P
n
Soient n ∈ N∗ , et (x1 , x2 , ..., xn ) ∈ Rn tels que xi = x2i = n. Montrer que
i=1 i=1

∀i ∈ {1, ..., n}, xi = 1.


Exercice 7
Soient a, b deux réels strictement positifs.Les parties suivantes sont-elles bornées, si oui
quelles sont leurs bornes supérieures et inférieures ?
1. A = {a + bn/n ∈ N} 3. C = {a + nb /n ∈ N∗ }
2. B = {a + (−1)n b/n ∈ N} 4. D = {(−1)n a + nb /n ∈ N∗ }
Exercice 8 (
R −→ R
On considère la fonction f: 1
x 7→ 2
x +1

Déterminer s’ils existent les nombres sup f (x), inf f (x), max f (x), min f (x)
x∈R x∈R x∈R x∈R

Exercice 9
Soit un intervalle I ⊂ R et deux applications bornées f : I −→ R , g : I −→ R.

Montrez que : sup f (x) − sup g(x) ≤ sup| f (x) − g(x) |


x∈I x∈I x∈I

Exercice 10
On note E(x) la partie entière d’un réel x.
1. Montrer que ∀(x, y) ∈ R2 E(x) + E(y) 6 E(x + y) 6 E(x) + E(y) + 1.
2. Calculer E(x) + E(−x) pour x ∈ R.
E(nx)
3. Montrer que ∀n ∈ N∗ et ∀x ∈ R E(x) = E( ).
n

1
Exercice 11
X
n−1
k
Démontrer que : ∀n > 1, ∀x ∈ R, E(x + ) = E(nx).
k=0
n
Exercice 12
√ √ √
Démontrer que : ∀n ∈ N∗ , E( n + n + 1) = E( 4n + 2).
Exercice 13 √
1+ 5
Montrer que pour tout n > 1, on a E(nΦ2 ) = E(E(nΦ)Φ) + 1 où Φ = est le nombre d’or.
2
Exercice 14
Soient p, q deux entiers naturels non nuls premiers entre eux. Montrer que:
q−1   p−1  
X kp X kq (p − 1)(q − 1)
E = E =
q p 2
k=1 k=1
Exercice 15

1. Soient a ∈ Z et
 b ∈ N .Montrer que

 :
hai a+1 a+b−1
+ + ··· + = a.
b b b
2. Soient a ∈ R et
 b ∈ N .Montrer que

 :
hai a+1 a+b−1
+ + ··· + = [a].
b b b
Exercice 16
Soit f : [0,1] 7→ [0,1] une fonction croissante. Nous voulons montrer que f admet un point fixe.
On suppose par l’absurde que ∀x ∈ [0,1], f (x) 6= x. A = {x ∈ [0,1] | f (x) > x}

a) Montrez que sup A existe. On note alors S = sup A


b) On suppose que f (S) > S. Montrer que [S,f (S)] ⊂ A.
c) On suppose que f (S) < S. Montrer que ]f (S),S] ∩ A = ∅.
d) Montrer que les deux cas précédents sont impossibles et conclure.
Exercice 17
Soient x1 , x2 ,.., xn , y1 , y2 ,..., yn des réels.
n n
!1/2 n
!1/2
X X X
2
Etablir l’inégalité x i yi 6 xi x yi2
i=1 i=1 i=1
n
X
Indication : On pourra considérer l’application φ : λ 7−→ (λxi + yi )2
i=1

Exercice 18 v v v
u n u n 2 uX
uX uX u n
On se donne (xk )16k6n et (yk )16k6n dans R. Montrer que t (xk + yk )2 6 t xk + t yk2
k=1 k=1 k=1

Exercice 19

Soit G un sous groupe de (R,+) ie G 6= φ et ∀(x, y) ∈ G2 , x − y ∈ G


on suppose que G 6= {0}.
1. Montrer que G ∩ R∗+ admet une borne inférieure α dans R et que α ≥ 0.

2. (a) On suppose ici α > 0 ,Démontrer que G=αZ.


(b) On suppose ici α = 0. Démontrer que G est dense dans R .
3. Application:
Soit α ∈ R\Q.Montrer que {a + bα / (a, b) ∈ Z2 }est dense dans R.

2
Centre des classes préparatoires
Lydex de Benguerir Fiche "6 de TD A.S : 2019-2020
.
Matrices Mpsi3

Exercice 1
1) Calculer l’inverse des matrices :
     
1 0 1 1 1 −1 2 0 1
a) A =  2 −1 1  b) B = 2 0 1  c) C = −1 1 1
−1 1 −1 2 1 −1 1 0 1
 
1
2) Justifier que A = (0) . . . (−1) ∈ Mn (K) est inversible et déterminer A−1 .

Exercice 2

Calculer An pour n ∈ N dans les cas suivants :  


2 1 ... 1
.. 
 
      1 −1 −1  ..
1 1 a b cos θ − sin θ  1 2 . . 
a) A = b) B = c) C = d) D = −1 1 −1 E =  ..
.
0 2 0 a sin θ cos θ  ..
.
..
.

−1 −1 1  . 1 
1 ... 1 2
Exercice 3
 
a b
Soit A = ∈ Mn (K). Observer que A2 − (a + d)A + (ad − bc)I = 0.
c d
Déterminer une condition nécessaire et suffisante pour que A soit inversible et calculer A−1 .

Exercice 4
 
−1 −2
On considère A = .
3 4
a) Calculer A2 − 3A + 2I. En déduire que A est inversible et calculer son inverse.
b) Pour n ≥ 2, déterminer le reste de la division euclidienne de X n par X 2 − 3X + 2.
c) En déduire l’expression de la matrice An pour n ∈ N.

Exercice 5

Soit n ∈ N∗ et (A, B) ∈ An (K)2 . Montrer que AB − BA ∈ An (K).

Soient (λi )1≤i≤n ∈ Kn distincts et D = diag(λ1 , ..., λn ). Déterminer les matrices de Mn (K) commutant avec D.

3. Soit A ∈ Mn (K) telle que ∀B ∈ Mn (K), AB = BA. Que peut-on dire de A ?

Exercice 6
Considérons les matrices C ∈ Mn,1 (R) et L ∈ M1,n (R).

Calculer LC, CL, (LC)k et (CL)k , pour tout k ∈ N.

Exercice 7
Soit A = (ai,j )1≤i,j≤n ∈ Mn (R) une matrice triangulaire supérieure stricte.
n−1
1. Montrer que An = 0n puis que An−1 6= 0n si, et seule-ment si,
Q
ai,i+1 6= 0.
i=1

2. Montrer que le produit de n matrices triangulaires supérieures strictes de Mn (R) est nul.

1
Exercice 8
Soit (un )n∈N , (vn )n∈N et (wn )n∈N les suites définies par
3un + 2
un+1 = vn+1 = 3vn +2wn wn+1 = vn +2wn . et par u0 ≥ 0, v0 = u0 et w0 = 1
un + 2
vn
1. Montrer que : ∀n ≥ 0, un = wn
     
3 2 −1 2 1 0
2. Définissons A = ,P = et D = .
1 2 1 1 0 4
       
vn+1 vn vn v0
(a) Vérifier que, pour tout n ∈ N, =A puis que = An .
wn+1 wn wn w0
(b) Montrer que A = P DP −1 puis que ∀n ≥ 0, An = P Dn P −1 .

(c) En déduire l’expression de vn et de wn en fonc-tion de n puis en déduire lim un lorsque v0 + w0 6= 0.


n→+∞

Exercice 9 Effet des arrondis


! !
1 1/2 1/3 1 0.5 0.33
Soient A = 1/2 1/3 1/4 et B = 0.5 0.33 0.25 . Calculer A−1 et B −1 .
1/3 1/4 1/5 0.33 0.25 0.20

Exercice 10
2iπ
, (n > 2)et A = ω (l−1)(k−1)

Soient ω = e n
1≤k,l≤n
.

Montrer que A est inversible et calculer son inverse.

Exercice 11 
a0 a1 ··· an−1

 .. .. 
 an−1 a0 . . 
On considère la matrice circulaire M (a0 , a1 , ..., an−1 ) =  .. ..
, a0 , a1 , ..., an−1 ∈ K.
 .. 
 . . . a1 
a1 a2 ... a0
On note J la matrice circulaire élémentaire M (0, 1, 0, . . . , 0).
1. Montrer que J n = In
P
n−1
2. Montrer que : M = P (J) où P = ak X k
k=0

Exercice 12
1. Soient A et B ∈ Mn (R) telles que ∀X ∈ Mn (R), tr(AX) = tr(BX). Montrer que A = B.
2. Que peut-on dire d’une matrice M ∈ Mn (R) qui vérifie tr(M t M ) = 0 ?

Exercice 13
Soit M 2 ∈ Mn (R) antisymétrique.
1. Montrer que I + M est inversible.
2. Soit A = (I − M )(I + M )−1 . Montrer que t A = A−1 .

Exercice 14 Matrices stochastiques


Pn
Soit D = {A = (aij ) ∈ Mn (R) tq ∀ i, j, aij > 0 et ∀ i, j=1 aij = 1}.
1) Montrer que D est stable par multiplication.
2) Déterminer les matrices A ∈ D inversibles telles que A−1 ∈ D.

Exercice 15 Matrices centrosymétriques


Soit A = (aij ) ∈ Mn (K). On dit que A est centro-symétrique si pour tous i, j : an+1−i,n+1−j = aij .
Montrer que si A et B sont centro-symétriques, il en est de même de AB. Montrer que si A est centro-
symétrique et inversible alors A−1 est aussi centro-symétrique.

2
Exercice 16
X
1. Soit A = (aij ) ∈ Mn (C) telle que ∀1 ≤ i ≤ n, |aij | < |aii |. Montrer que la matrice A est inversible.
j6=i

2. Soient (A, B) ∈ Mn (K)2 vérifiant AB = A + B. Montrer que A et B commutent.

3. Soit f : Mn (K) → K non constante telle que ∀(A, B) ∈ Mn (K)2 , f (AB) = f (A)f (B). Montrer que

f (A) = 0 ⇔ A n’est pas inversible.

Exercice 17

Soient A ∈ Mn,p (K) et B ∈ Mp,n (K). On note C = In − AB et D = Ip − BA

1) Montrer que si C est inversible, alors D l’est aussi (résoudre DX = 0).

2) Exprimer D en fonction de A, B, C .
−1 −1

3)En déduire que AB et BA ont les mêmesvaleurs propres non nulles.

Exercice 18

Considérons les matrices de M4 (R)


   
1 0 0 0 1 1 0 0
 0 1 0 0   0 1 0 0 
A=  0 0 1 1 ,
 B= .
 0 0 1 1 
0 0 0 1 0 0 0 1

1. Montrer que les polynômes annulateurs de A et de B sont les mêmes.


2. Montrer que A et B ne sont pas semblables.
Indication: on pourra exploiter que A −I4 et B− I4 ne sont pas équivalentes.

Exercice 19

Soit ( A, B, C ) ∈ Mn (K)3 . Montrer que T r (ABC ) = T r (BCA) = T r(CAB ) et que T r (ACB ) =


T r (CBA) = T r (BAC ). Montrer par un exemple qu’on n’a pas nécessairement T r (ABC ) = T r (ACB).

Exercice 20
 
0 1 0
 .. .. 
 . . 
 est nilpotente et déterminer son indice de nilpotence.
Montrer que la matrice J = 
 .. 
 . 1 
0 0
Exercice 21
 
0 In
Si A ∈ Mn ( C) et B = ; Donner les éléments propres de B en
A 0
fonction de ceux de A.

3
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Centre des classes préparatoires
Lydex de Benguerir Fiche 7 de TD A.S : 2018-2019
.
Mpsi3
Limite et continuité

1
(1 + x) 4 − 1
Exercice1:: f (x) = .
x
1. Montrer que f se prolonge par continuité en 0 et calculer +∞
lim f.

2. Montrer que f est bornée sur R+ et atteint sa borne supérieure.


Exercice2:
Soit f une fonction définie sur R , admettant une limite en 0 et vérifiant : ∀x ∈ R, f(x) = f (x/2).
1. Montrer que ∀x ∈ R, ∀n ∈ N, f (x) = f (x/2n )
2. En déduire que f est constante sur R .
Exercice3::

Montrer que la fonction f dénie par : f(x) = ln(x + x2 + 1) est impaire.

Exercice4 :
Soit f : R −→ R continue telle que : f (x) x −→ +∞ et f (x) −→ +∞.
−→ −∞ x −→ +∞

Montrer qu’il existe x0 ∈ R tel que : ∀ x ∈ R , f (x)  f (x 0 ) .

Exercice5 : f continue décroissante ⇒ point fixe


Soit f : R → R continue décroissante. Montrer qu’il existe un unique réel x tel que f (x) = x.

Exercice6
Soient f, g : [a, b] → R continues. On suppose que : ∀ x ∈ [a, b], f (x) > g(x) > 0. Montrer qu’il existe
k > 1 tel que f > kg.
Exercicee7
Soit f : [0, 1] → R continue telle que f (0) = f (1).
1) Montrer qu’il existe x ∈ [0, 21 ] tel que f (x) = f (x + 21 ).
2) Pour n ∈ N, n > 2, montrer qu’il existe x ∈ [0, 1 − n1 ] tel que f (x) = f (x + n1 ).

Exercicee8
Soient f et g deux fonctions : continues dénies sur l'intervalle [−1, 1].
1. Montrer que les fonctions [−1, 1] −→ R, x 7−→ min(f(x), g(x)) et
[−1, 1] −→ R, x 7−→ max(f(x), g(x)) sont continues.
2. Montrer que l'application R −→ R, x 7−→ sup{f(t) + xg(t) : t ∈ [−1, 1]} est continue (lipschit-
ziènne dont on précisera la constante).
3. Montrer que ce résultat reste vrai si on remplace l'hypothèse f et g continues par f et g
bornées.
Exercicee9
1 1 1
Soit n réels a1 < a2 < · · · < an et la fonction f : x 7→ + + ... + .
x − a1 x − a2 x−a
n
Montrer que f s’annule exactement n − 1 fois sur R.

Exercicee10
Soit f : [0, 1] → R une fonction conti-nue et x1 , . . . , xn ∈]0, 1[. Montrer qu’il existe c ∈]0, 1[ tel que
f (x1 ) + . . . + f (xn )
f (c) = .
n
1
Exercicee11
X
n−1
Soit a0 , . . . , an ∈ R tels que an > |ak |;
k=0
X
n
considérons f : θ 7→ ak cos(kθ).
k=0

1. Montrer qu’il existe un unique polynôme P ∈ R[X] tel que ∀θ ∈ R, f (θ) = P (cos θ).

2. Montrer que le polynôme P de la question précédente est scindé sur R .


Indication: on pourra chercher à calculer les va-leurs de f en kπ
n
pour k ∈ [[0, n]].
Exercicee12
Soit f et g deux fonctions continues périodiques non constantes. Déterminer une condition
nécessaire et suffisante pour que f + g soit périodique.
Exercicee13
1. Soit A ⊂ R et f : A → R une fonction continue.

Montrer que si B est dense dans A, f (B) est dense dans f (A).

2. En déduire que {cos n, n ∈ N} est dense dans [−1, 1].

Exercicee14
f : R → R croissante. Notons D = {x ∈ R, f n’est pas continue en x}. Montrer que D est au plus dénombrable.

Exercicee15
Soit f : R+∗ → R continue tel que f (x + 1) − f (x) tende vers une limite l en +∞.
f (x)
Montrer que tend vers l en +∞.
x
Exercicee16
Soit f une fonction dénie sur un voisinage de 0 telle que : lim f(x) = 0 et lim f(2x) − f(x) = 0.
x−→0 x−→0 x
Montrer que lim f(x) = 0.
x−→0 x

Exercicee17
Soit f : R → R une fonction bornée sur tout intervalle de longueur 1 . On suppose que

f(x)
lim (f(x + 1) − f (x)) = 0. Montrer que lim = 0.
x→+∞ x→+∞ x
Exercicee18
Soit f une fonction définie sur R∗+ telle que f (x)
x tend vers ` ∈ R lorsque
x tend vers +∞. Montrer que, pour tout a ∈ R∗+ , la suite de terme général
n
f (ka)
un = n1
P
k converge et préciser sa limite.
k=1

Exercicee19
1. Soit g : R −→ R une fonction périodique admettant une limite finie en
+∞. Montrer que g est constante.
2. Soient f, g : R −→ R telles que f admet une limite finie en +∞, g
périodique et f + g croissante. Montrer que g est constante.
Exercicee20
Soit f :]0, 1[−→ R la fonction définie de la manière suivante :

0, si x ∈ R \ Q
f (x) = 1
q, si x = pq (fraction irréductible)

Montrer que f est continue sur les irrationnels et discontinue sur les rationnels.
Exercicee21
n
Montrer que la fonction f : R+ −→ R, x 7−→ sup xn! est continue sur R+ .
n∈N
Centre des classes préparatoires
Lydex de Benguerir Fiche 9 de TD A.S : 2019-2020
.
Mpsi3
Suites

Exercice no 1
√ √ !n
n
1) Soient a et b deux réels strictement positifs. Déterminer
n
a+ b
lim
n→+∞ 2
2) Déterminer  √ √ n
n n
lim 3 2−2 3
n→+∞
Exercice n o 2
n
On pose X 1
Sn = √
k=1
k
1 √ √  1
a) Justifier que √ 62 n+1− n 6 √
n+1 n
b) Déterminer la limite de (Sn ).

c) On pose un = Sn − 2 n. Montrer que (un ) converge.
d) Donner un équivalent simple de (Sn ).
Exercice no 3

a) Soit n ∈ N. Montrer que l’équation xn + ln x = 0 possède une unique solution xn > 0.


b) Déterminer la limite de xn .
c) On pose un = 1 − xn . Justifier que nun ∼ − ln un puis déterminer un équivalent de un .

Exercice no 4

Soient n ∈ N? et l’équation (En ) : xn + x − 1 = 0

a) Montrer qu’il existe une unique solution positive de (En ) notée xn et que lim xn = 1.
n→+∞

ln n ln n
b) On pose yn = 1 − xn . Montrer que, pour n assez grand, 6 yn 6 2 (on posera fn (y) = n ln(1 − y) − ln(y)).
2n n
 
ln n ln n
c) Montrer que ln(yn ) ∼ − ln n puis que xn = 1 − +o
n n
Exercice no 5

1. Montrer que pour tout entier n > 2, l’équation x = ln x + n admet deux solutions sur R∗+
. On note xn la plus petite et yn la plus grande de ces deux solutions.
2. a. Montrer que lim xn = 0.
n→+∞
b. Montrer que xn ∼ e−n .
n→+∞

c. On pose un = xn − e−n pour n > 2. Montrer que un ∼ e−2n .


n→+∞

d. Déterminer un équivalent simple de un − e−2n .


3. a. Montrer que lim yn = +∞.
n→+∞
b. Montrer que yn ∼ n.
n→+∞

c. On pose vn = yn − n pour n > 2. Montrer que vn ∼ ln n.


n→+∞

d. Déterminer un équivalent simple de vn − ln n.


Exercice no 6

Soit (un ) une suite de réels de limite nulle et telle que 1


un + un+1 ∼ .
n
1
1 Montrer que si l’on suppose (un ) décroissante, alors un ∼ 2n
.

2 Montrer que ce résultat peut tomber en défaut si l’on ne suppose plus (un ) décrois-sante.

Exercice no 7

On considère un réel a > 0 et la suite récurrente définie par :


(
u0 = a
∀n ∈ N, un+1 = u2n + un

a. Montrer que la suite (un ) diverge vers +∞.


b. On considère la suite (vn ) définie par
1
∀n ∈ N, vn = ln(un )
2n
Montrer que (vn ) est une suite croissante.
c. En majorant pour n ∈ N, vn+1 − vn , montrer que la suite (vn ) est majorée.
d. La suite (vn ) est donc convergente. On note α sa limite. Montrer que ∀(n,p) ∈ N2 , on a
1 1 
0 ≤ vn+p+1 − vn ≤ ln 1 +
2 n un
n
e. En déduire que un ∼ e2 α
.
n→+∞
Centre des classes préparatoires
Lydex de Benguerir Fiche 10 de TD A.S : 2019-2020
Mpsi3
Dérivabilité

Exercice1::
f 2 (a + 3h) − f 2 (a − h)
La fonction f étant supposée dérivable en a, calculer lim
h→0 h
Exercice2:
Soit une fonction f : [0, + ∞[−→ R dérivable telle que f (0) = 0, f ≥ 0 et

∀x ≥ 0,f 0 (x) ≤ af (x) (a > 0)


Montrer que la fonction f est nulle.

Exercice3::
Soit f de classe C1 sur R vérifiant lim (f(x) + f ′ (x)) = 0. Montrer que lim f(x) = lim f ′ (x) = 0
x→+∞ x→+∞ x→+∞

. (Indication. Considérer g(x) = ex f(x)).

Exercicee4
Soit (a, b) ∈ R2 et f la fonction définie par f (x) = (x − a)n (x − b)n .

1. Calculer f (n) (x). n


n 2
P 
2. Trouver, à l’aide du cas a = b, l’expression de k .
k=0
Exercicee5
Soit n ≥ 3, α, β ∈ R. Montrer que le polynôme X n + αX + β admet au plus trois racines réelles distinctes.

Exercicee6
Soit f : [a, b] → R de classe C n telle que f (a) = 0 et f (b) = f 0 (b) = . . . = f (n−1) (b) = 0.
Montrer qu’il existe c ∈]a, b[ tel que f (n) (c) = 0.

Exercicee7 ( Théorème de Rolle généralisé)


Soit f : [a, +∞[→ R, continue, dérivable sur ]a, +∞[, et telle que lim f (x) = f (a).
x→+∞
Montrer qu’il existe un point c, avec c > a, tel que f (c) = 0. 0

Exercice8 :
Soit f : [a, b] → R, deux fois dérivable et telle que f (a) = f 0 (a) et f (b) = f 0 (b).
Montrer qu’il existe un élément c de ]a, b[ tel que f (c) = f 00 (c).

Exercice9 :
Soit une fonction f : R 7→ R dérivable. Montrer que si f 0 (x) −−−−−→ +∞ alors f (x) −−−−−→ +∞
x→+∞ x→+∞

La réciproque est-elle vraie?

Exercice10
Soit une fonction f :]0,1[−→ R. On suppose qu’il existe k > 0 et α > 1 tels que ∀(x,y) ∈]0,1[2 ,.

f (x) − f (y) ≤ k|x − y|α


Montrer que la fonction f est constante.

1
Exercice11 (  
1
exp (x−a)(x−b) si x ∈]a, b[,
Soit a < b. Considérons la fonction f : x 7→
0 sinon.
1. Montrer que f est de classe C 1 sur R
2. Décomposer en éléments simples la fraction ration- nelle 1
(x−a)(x−b) .
1
3. Posons h : x 7→ exp x−α .
Montrer que, pour tout n ∈ N, il existe un po-lynôme Pn ∈ R[X] tel que
 
Pn (x) 1
h(n) (x) = exp .
(x − α)2n x−α
Exercicee12
Soit f une fonction de classe C n sur [a, b], a1 < . . . < an des éléments de [a, b].

X
n Y x − aj
Le polynôme interpolateur P de f aux points (ai )i≤n est défini par P (x) = f (ak )
ak − aj
k=1 j6=k

(x − a1 ) . . . (x − an ) (n)
Montrer que pour tout x ∈ [a, b], il existe ξ ∈]a, b[ tel que f (x) − P (x) = f (ξ).
n!
(t − a1 ) . . . (t − an )
Indication: on pourra commencer par introduire une fonction g : t 7→ f (t) − P (t) − A
n!
avec A une constante convenablement choisie.

Exercicee13 Polynômes de Legendre

On pose f (t) = (t2 − 1)n .


1) Montrer que : ∀ k ∈ [[0, n − 1]], f (k) (1) = f (k) (−1) = 0.
2) Calculer f (n) (1) et f (n) (−1).
3) Montrer que f (n) s’annule exactement n fois dans l’intervalle ] − 1, 1[.

Exercicee14
Soit f une application deux fois dérivable sur [x0 , x0 + 2h].
Montrer qu’il existe θ dans ]0, 1[ tel que : f (x0 + 2h) − 2f (x0 + h) + f (x0 ) = h2 f 00 (x0 + 2θh).

Exercicee15 ( Théorème de Darboux)


Soit f une application dérivable sur [a, b].
Montrer que f 0 prend toutes les valeurs comprises entre f 0 (a) et f 0 (b).
f (x) − f (a) f (x) − f (b)
Indication : utiliser ϕ(x) = et ψ(x) = , prolongées par continuité sur [a, b].
x−a x−b
.
Exercicee16
Soit f : [a, b] → R une fonction de classe C 1 telle que f (a) = f (b) = 0, f 0 (a) > 0 et

f 0 (b) > 0. Montrer qu’il existe c ∈]a, b[ tel que f (c) = 0 et f 0 (c) ≤ 0.
.
Exercicee17
Soient f, g : [a, b] −→ R deux fonctions continues, dérivables sur ]a, b[.
f (b) − f (a) f 0 (c)
1. Montrer qu’il existe c ∈]a, b[ tel que = 0.
g(b) − g(a) g 0 (c)
f 0 (x) f (x)
2. En déduire que, si f (a) = g(a) = 0 et lim = `, alors lim = `.
x−→a g (x) x−→a g(x)
0

2
Exercicee18
Soit f : R+ −→ R positive, bornée, de classe C2 telle que f ≤ f 00 .
1. Montrer que f est convexe et décroissante.
2. Montrer que lim f (x) = lim f 0 (x) = 0
x−→+∞ x−→+∞
3. Montrer que pour x ∈ R+ , on a : f (x) ≤ f (0)e−x .

Exercicee19
Exercicee17
Soit f : [a, b] → R une application de classe Cn , n + 1 fois dérivable sur [a, b].
Montrer qu’il existe c dans ]a, b[ tel qu’on ait l’égalité de Taylor-Lagrange :
(b − a)2 00 (b − a)n (n) (b − a)n+1 (n+1)
f (b) = f (a) + (b − a)f 0 (a) + f (a) + · · · + f (a) + f (c)
2! n! (n + 1)!
X
n
(b − x)k (k) (b − x)n+1
Indication : utiliser ϕ définie sur [a, b] par ϕ(x) = f (x) + λ.
k=0 k! (n + 1)!
Exercicee20
Soit f : R −→ R,une fonction de classe C2 et telle que :

∀x ∈ R, |f (x)| ≤ M0 et |f 00 (x)| ≤ M2 .

Montrer que, pour tout x ∈ R, |f 0 (x)| ≤ M1 = 2M0 M2 .

Exercicee21

Soit f : R −→ R une fonction de classe C∞ telle que :


∀n ∈ N, f (n) (0) = 0
∃λ > 0 : ∀x ∈ R, ∀n ∈ N, |f (n) (x)| ≤ n!λn
Montrer que f est identiquement nulle sur R.

Exercicee22
Soit f une application de classe C2 au voisinage de a, avec f 00 (a) 6= 0.
1
Les accroissements finis donnent f (a + h) = f (a) + hf 0 (a + θh h). Montrer que lim θh = .
h→0 2

Exercicee23
f (a + h) + f (a − h) − 2f (a)
Si f est de classe C2 sur un voisinage de a, montrer que lim = f 00 (a)
h→0 h2

Exercicee24
f dérivable sur [a, b] tel que f 0 (a) = f 0 (b).
f (c) − f (a)
Montrer qu’il existe c ∈]a, b[ tel que f 0 (c) =
c−a
.

Exercicee25
x2 xn
Quel est le nombre de solutions dans R de l’équation : 1 + x + + ··· + = 0?
2! n!

Exercicee26
X
n
p
lim
Calculer la limite suivante : n→∞ sin .
p=1 n2

3
Centre des classes préparatoires
Lydex de Benguerir Fiche 11 de TD A.S : 2019-2020
Mpsi3
Développements limités

Exercice 1 Exercice 2
Calculer le DL en 0 des expressions sui-vantes : Calculer le DL : :

1. ecos x à l’ordre 4 1. x 7→ sin(x), à l’ordre 4 en π/2 ;


2. ln cos1 x à l’ordre 7

2. x 7→ arctan(x), à l’ordre 3 en 1 ;
ln(1+x) . cos(ln x) à l’ordre 3 en 1
3.
3. sin x à l’ordre 3
.

1 1 4. x−1
4. sin x − shx à l’ordre 3 ln x à l’ordre 3 en 1
5.
R x sin t . ln(tan x) à l’ordre 3 en π
5.
0 t dt à l’ordre 5 4

Exercice 3

Etudier les limites suivantes :  1 1



(x + 1) x − x x (x ln x)2
11. lim 1/x
1. lim xx x→+∞ −x xx
x→0+
√ √ √1
2. lim sin

x + 1 − sin

x 12. lim (ch x + 1 − ch x) x
x→+∞
x→+∞
 
sin x 1 ln(1 + sin x)
3. lim xx 13. lim √ arccos
x→0+ x −x x→0+ x x
q
4. lim (cos x)ln x

sin ln x − ln sin πx
2
x→0+
14. lim
x→1− x−1
2 tan x − tan(2x)
5. lim
x→0 x(1 − cos 3x) (sin x)x − xsin x
15. lim
p x→0+ (sin x)tan x − (tan x)sin x
6. lim n (x + 1)(x + 2)...(x + n) − x
1 + ax 1/x
x→+∞  
1 1 16. lim ,a>0
7. lim − x→+∞ 2
x→0 x sin x
1 + ax 1/x
 
  1 17. lim ,a>0
sin x sin x
x→0+ 2
8. lim
x→0 x p p p
!n
1n + 2n + · · · + pn
(1 + sin x) x − x
ln x 18. lim , p ∈ N∗ .
n→+∞ p
9. lim
x→0+ x2 ln x
 1 1

1 1 (x + 1) x − x x (x ln x)2
10. lim 2 − 19. lim
x→0 x tan2 x x→+∞ xx
1/x
−x
Exercice 4
√ √ n
Déterminer la limite de la suite (un ) donnée par un = 3 n 2 − 2 n 3 .

Exercice 5 r  
x−2 x
Donner le DL2 en +∞ de : x→ exp .
x+1 x−1
p p
Donner DL à l’ordre 3 au voisinage de +∞ de 3
x 3 + x2 −
3
x3 − x2
Exercice 6
x3
Soit f l’application de R dans R définie par f (x) = . Calculer f (n) (0) pour tout n dans N.
1 + x6

1
Exercice 7
ln(1 + ax)
Soient a un réel non nul et f la fonction définie au voisinage de 0 par f (x) =
1+x
Déterminer les éventuelles valeurs de a pour lesquelles f présente un point d’inflexion en 0.

Exercice 8
Comparer les fonctions suivantes :
1. ln(x) ln(1 + x) et ln(x2 ) ln(x + e1/x ) au voisinage de 0+
2. xln x et (ln x)x au voisinage de +∞
3. (xx )x et xx au voisinage de +∞
x

Exercice 9
0 2
Soit f une fonction dérivable sur R vérifiant : f = 1 + f + f .
1) Montrer que f est de classe C ∞ sur R.
2) On suppose que f (0) = 0, Donner un développement limité de f à l’ordre 4 en 0.

Exercice 10
t2
2π −t
f la fonction définie par f (t) = 2 sin 2t
si t ∈]0, π] et f (0) = −1.
Prouver que f est de classe C 1 sur [0, π].

Exercice 11

1. Soit f définie sur ] − π2 , π


2[ par f (x) = 2 tan x − x.
(a) Montrer que f admet une réciproque impaire et C ∞
(b) Justifier l’existence d’un DL(0,6) de f −1 et déterminez le !

Exercice 12 x2
dt
Z
Soit f : R → R définie par f (x) = √ .
x 1 + t4

Déterminer un DL10 (0) de f et un DL10 (+∞) de f.

Exercice 13
x3
1. Montrer que pour tout x ∈ [0, 1], x −
6 sin x 6 x.
6
X
n
k 1 1
Å ã
1
2. Montrer que sin 2 = + +o
n 2 2n n
k=1

Exercice 14
Z n3
dt 1
On pose un = . Montrer que un ∼ .
n2 1 + t2 n→+∞ n2
Exercice 15
n
!
X
1. Soit n ∈ N. Calculer le développement limité à l’ordre n au voisinage de 0 de x 7→ ln xk
k=0
n−1
!
X xk
2. Soit n ∈ N . Calculer le développement limité à l’ordre n au voisinage de 0 de x 7→ ln

k!
Z x2 k=0
2
3. Déterminer le développement limité à l’ordre 6 au voisinage de 0 de x 7→ e−t /2 dt
x

2
Exercice 16

Soit f ∈ C ∞ (R, R) telle que ∀n ∈ N, f (n) (0) = 0 et f (n) est bornée sur R avec
¯ ¯
sup ¯f (n) (x)¯ = o( an!n ), a constante fixée. Montrer que ∀x ∈ [−a, a], f (x) = 0, puis que f = 0.
x∈R

Exercice 17
Montrer qu’il existe deux réels a et b qu’on calculera, tels que, lorsque n → +∞, on a :
Z 1
1 b 1
(1 + x2 ) n dx = a + + O( 2 )
0 n n
Aide : vous pourrez remarquer qu’il existe M tel que |et − 1 − t| ≤ M t2 pour t ∈ [0, 1].

Exercice 18 Z 2
x
dt
f : ]0, 1[∪]1, +∞[7→ R l’ application définie par : f (x) =
x ln t
1. Montrer que f est convexe sur ]0, 1[ et sur ]1, +∞[.
Z x2 Z x2 Z x2 2
x dt dt x dt
2. Montrer que, pour tout x > 1 on a : ≤ ≤ .
x t ln t x ln t x t ln t
En déduire que : lim f (x) = ln 2.
x→1+
De même, établir que : lim f (x) = ln 2.
x→1−
3. On prolonge f par continuité en 1, en posant f (1) = ln 2.
Montrer que f ainsi prolongée est de classe C 2 sur ]0, +∞[.
Etablir la convexité de f sur ]0, +∞[.

3
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Lydex de Benguerir Fiche 14 de TD
Mpsi3
Arithmétiques des entiers

Exercice 1
a) Résoudre dans Z les équations suivantes :
a) x − 1 | x + 3 b) x + 2 | x2 + 2.

b) Résoudre dans Z2 les équations suivantes :

1 1 1
a) xy = 3x + 2y b) x + y = 5 c) x2 −y 2 −4x−2y = 5

c) Montrer que pour tout n ∈ N∗ on a :

(n2 + n) ∧ (2n + 1) = 1 b) (3n2 + 2n) ∧ (n + 1) = 1

d) Montrer que pour tout entier n ∈ N∗ , n + 1 et 2n + 1 sont premiers entre eux.


En déduire  
2n
n+1|
n
Exercice 2

Soient a, b, d ∈ Z
a). Montrer l’équivalence : (∃u, v ∈ Z, au + bv = d) ⇐⇒ pgcd(a, b) | d
b) Montrer que le pgcd de 2n + 4 et 3n + 3 ne peut être que 1, 2, 3 ou 6.

Exercice 3

1. Soit n un entier impair. Montrer que n2 ≡ 1 mod 8 .


2. Soit p > 3 un nombre premier. Montrer que p2 − 1 est multiple de 24 .

Exercice 4

Déterminer le reste de la division euclidienne de


10
1. 22 par 7.
2189
2. 3 par 25.
Exercice 5

Soit a et b deux entiers. Démontrer que a | b si et seulement si a2 | b2 .


Exercice 6

Résoudre les systèmes dans N


 
x∧y = 3 x + y = 100
1. . 2. .
x ∨ y = 135 x ∧ y = 10

Exercice 7

x ≡ 3[10]
1. Le système d’inconnue x ∈ Z admet-il des solutions ?
x ≡ 4[8]

2
x ≡ a[10]
2. Soit (a, b) ∈ Z . A quelle condition le système solutions ?
x ≡ b[8]

x ≡ 4[10]
3. Déterminer les solutions du système .
x ≡ 2[8]

1
Exercice 8
Soient a, b des entiers supérieurs ou égaux à 1. Montrer :
1. (2a − 1)|(2ab − 1) ;
2. (2a − 1) ∧ (2b − 1) = (2a∧b − 1) ;
Exercice 9
Soient a, b ∈ N \ {0, 1} et n ∈ N∗.
On suppose que an + bn est un nombre premier. Montrer que n est une puissance de 2.

Exercice 10
Soient a et b deux entiers naturels premiers entre eux avec b > 2
a). Montrer qu’il existe un unique couple (u0 , v0 ) ∈ N2 vérifiant :

u0 a − v0 b = 1 u0 < b v0 < a
b) Montrer que tout autre couple solution est de la forme (u0 + kb, v0 − ka) avec k ∈ Z.
c) Déterminer Deux entiers u, v ∈ N tels que111u + 47 v = 1
Exercice 11
Soient a et p deux entiers supérieurs à 2.
Montrer que si ap − 1 est premier alors a = 2 et p est premier.
Exercice 12
Montrer qu’il existe une infinité de nombres premiers de la forme 4n + 3.
Exercice 13
Soit p ∈ N∗ et x ∈ Z{0, 1}. On suppose que p|(x2 − x). Montrer que ∀n ∈ N, p|(xn − x).

Exercice 14

1) Vérifier que 106 ≡ 1 (mod 7).


P10 k
2) Montrer que k=1 1010 ≡ 5 (mod 7).

Exercice 15 77
7
77
Quel est le dernier chiffre de 77 ?
Exercice 16
Soient a, b ∈ Z et n ∈ N∗ . Montrer que : a ≡ b (mod n) ⇒ an ≡ bn (mod n2 ).
Exercice 17
Résoudre
 dans Z/37Z :
3̇x + 7̇y = 3̇
1)
6̇x − 7̇y = 0̇.
Exercice 18
2
Résoudre dans Z : 744 x + 516y = 12.

Exercice 19

1. Montrer par récurence que ∀n ∈ N, ∀k > 1 on a : n+k ¡ n ¢ k−1


Y n+i
22 − 1 = 22 − 1 × (22 + 1).
i=0
2n
2. On pose Fn = 2 + 1. Montrer que pour m 6= n, Fn et Fm sont premiers entre eux.
3. En déduire qu’il y a une infinité de nombres premiers.
Exercice 20
Soit p un nombre premier impair. Montrer que k̇ est un carré dans l’anneau
Z/pZ si et seulement si k (p+1)/2 ≡ k[p].

2
Exercice 21
Soit σ : Z −→ N qui à n ∈ Z associé la somme des diviseurs positifs de n.
1. Soit p un nombre premier et α ∈ N∗ . Calculer σ(pα ).
2. Soient a, b ∈ Z premiers entre eux. Montrer que tout diviseur positif
d du produit ab séécrit de manière unique d = d1 d2 avec d1 et d2
diviseurs positifs de a et b.
3. En déduire que si a et b sont premiers entre eux alors σ(ab) = σ(a)σ(b).
4. Exprimer σ(n) en fonction de la décomposition primaire de n.
Exercice 22
1 Pn
Pour tout n > 1, on note d(n) le nombre de diviseurs de n dans N∗ , et d(n) = d(k).
P
n 1 n k=1
On note Hn = . Montrer que 0 6 Hn − d(n) < 1.
k=1 k
En déduire un équivalent de d(n) quand n tend vers l’infini.

Exercice 23
Pour tout n de N∗ , on note En = {0, 1, . . . , n − 1}.
Pour tout m de N∗ , on note ϕ(n) = Card{k ∈ En , k ∧ n = 1} (indicatrice d’Euler).
Soient m, n dans N∗ , avec m ∧ n = 1.
Soit f : Em × En → Emn définie par f (x, y) = xn + ym [mn].
Montrer que f est bijective. En déduire que ϕ(mn) = ϕ(m)ϕ(n).

Exercice 24

On se donne un entier premier p strictement supérieur à 2.


1. Dans l’anneau Z/pZ, quels sont les éléments qui sont leur propre inverse ?
+
2. En déduire que p divise (p − 1)! + 1.
3. Établir la réciproque.
Exercice 25

On note P l’ensemble des nombres premiers. Pour tout entier n > 0, on note
vp (n) l’exposant de p dans la décomposition de n en facteurs premiers. On note
bxc la partie entière de x. On note π(x) le nombre de nombres premiers au plus
égaux à x.

P+∞ j n
k
a) Montrer que vp (n!) = k=1 pk
.
 ln(2n) 
2n
 Q
b) Montrer que n divise p∈P ;p≤2n p
ln p
.

2n

c) Montrer que n ≤ (2n)π(2n) .

x
d) Montrer que ln x = O(π(x)) quand x → +∞

3
Centre des classes préparatoires
Lydex de Benguerir Fiche 15 de TD A.S : 2019-2020
Mpsi3
Polynomes
Exercice 1
1. Déterminer dans R[X] le reste de la division euclidienne du polynôme
P (X) = X 8 + X 6 par Q(X) = (X + 1)(X − 2)

2. Déterminer dans R[X] le reste de la division euclidienne d’un polynôme P par (X − a)(X − b) en
fonction de P (a) et P (b).
3. Déterminer le reste de la division euclidienne de (cos(θ) + X sin(θ))n par X 2 + 1.

Exercice 2
Soit P un polynôme de C[X] tel que X − 1 divise P (X). Montrer que pour tout n entier naturel X n − 1
divise P (X n ).

Exercice 3
Calculer le reste de la division euclidienne de X n par (X − 1)2 (X − 2).

Exercice 4
Soit P un polynôme. Montrer que l’équation P (x) = ex n’admet qu’un nombre fini de solutions.
Exercice 5
Pn Xk
Soit n ∈ N∗ et P = k=0 .
k!
1. Calculer P0 − P.
2. Montrer que toutes les racines complexes de P sont simples.
Exercice 6
1. Soit P ∈ R [X] un polynôme scindé de degré supérieur à 2. Montrer que P 0 est scindé.
2. Soit P ∈ R [X] scindé à racines simples dans R
Montrer que pour tout α ∈ R∗ les racines de P 2 + α2 dans C sont toutes simples.

Exercice 7
Soit P le polynôme défini dans C[X] par : P = X 2 + X + 1.
1. Déterminer les racines complexes de P .
2. Soient n , p , q trois entiers naturels . Montrer que P divise le polynôme Q = X 3n+2 + X 3p+1 + X 3q
3. Montrer que le polynôme P divise le polynôme R = (X + 1)2n+1 + X n+2 oú n ∈ N.
X
n
4. Soit n un entier > 2 . Montrer que le polynôme Pn = ( X k )2 − n2 X n−1 .est divisible par (X − 1)2
k=0
Exercice 8
Soit n ∈ N. Montrer que 1 est racine du polynôme P et déterminer sa multiplicité dans les cas suivants :
– P = X 2n+1 − (2n + 1)X n+1 + (2n + 1)X n − 1
– P = X 6 − 9X 4 + 16X 3 − 9X 2 + 1
– P = nX n+2 − (n + 2)X n+1 + (n + 2)X − n
Exercice 9
Décomposer le polynôme P = X 6 + 1 dans C[X] et dans R[X]
Exercice 10
Décomposer dans R[X] les polynômes suivants :

P1 = X 4 − X 2 − 2, P2 = X 6 − 3X 2 − 2, P3 = X 8 + X 4 + 1, P4 = X 4 + 1

1
Exercice 11
Soit n et m deux entiers naturels.On pose P = (X + 1)m+n
1. Calculer les coefficients de P de deux maniéres différentes (on peut écrire P sous la forme P =
(X + 1)n (X + 1)m .
X
k
2. En déduire la formule de vandermonde : Ckm+n = Cjn Ck−j
m .
j=0
X
n
3. Calculer (Ckn )2
k=0
Exercice 12
1. En calculant de deux manières différentes le polynôme dérivé du polynôme P = (X + 1)n ; calculer
Xn
kCkn
k=1
X
n
2. Calculer k(k − 1)Ckn
k=2
Exercice 13
Soit n un élement de N . On pose A = X 2 − 3X + 2 et P = (X − 2)2n + (X − 1)n − 1 .
Existe-t-il des polynômes Q de R[X] tel que P = AQ .

Exercice 14
Déterminer le degré et le coefficient dominant du polynôme : P = (X + 1)n − (X − 1)n .

Exercice 15
Soit A, B ∈ K [X] non constants et premiers entre eux.
2
Montrer qu’il existe un unique couple (U, V ) ∈ K [X] tel que 
deg U < deg B
AU + BV = 1 et
deg V < deg A
Exercice 16
Soit A, B ∈ K [X] non nuls.
Montrer : A et B sont premiers entre eux si, et seulement si, A + B et AB le sont.
Exercice 17
Soit P ∈ K [X].
a) Montrer que P (X) − X divise P (P (X)) − P (X).
b) En déduire que P (X) − X divise P (P (X)) − X.
c) On note P [n] = P ◦ . . . ◦ P (composition à n ≥ 1 facteurs).
Établir que P (X) − X divise P [n] (X) − X
Exercice 18
Soit A, B ∈ K [X] tels que A2 | B 2 . Montrer que A | B.

Exercice 19
a) Déterminer A, B ∈ R[X] tels que (X 3 + 1)A + (X 2 + X + 1)B = 1.

b) Décomposer X 12 − 1 en produit de facteurs irréductibles dans R[X].

c) Soient x1 , x2 , x3 les racines de X 3 − 2X 2 + X + 3. Calculer x31 + x32 + x33 .

Exercice 20
Déterminer les fonctions polynômiales réelles non nulles solutions sur R de l’équations différentielles :

x2 (1 + x)y 00 + x(1 − x)y 0 − y = 0

2
Exercice 21
Soit n ∈ N∗ et P (X) = (X + 1)n − (X − 1)n .
1. Quel est le degré de P ?
2. Factoriser P dans C[X].
Qp kπ 1
3. Montrer que ∀p ∈ N∗ cotan( )= √ .
k=1 2p + 1 2p + 1
Exercice 22
Soit n un entier naturel.Onpose Pn = X 2n − 1
1. Décomposer Pn dans C[X] puis dans R[X]
n    
Y
2 kπ
2. En déduire une expression simple de : X − 2X cos +1 .
n
k=1
n  
Y kπ
3. calculer la valeur du produit sin
n
k=1
Exercice 23 n
X
Soit n ∈ N∗ Pn = Xk.
k=0
1. Trouver les racines du polynôme P dans C.
n  

Y kπ
2. En déduire pour n ∈ N sin
n+1
k=1
n−1  
Y kπ
3. En utlisant le polynôme (X + 1)n − e2inα , calculer sin +α
n
k=0
Exercice 24
Trouver les polynômes non constants divisibles par leurs polynômes dérivés.
Exercice 25
Quels sont les polynômes de P ∈ K[X] tels que P (X 2 ) = (X 2 + 1)P (X).

Exercice 26
On cherche à déterminer les polynômes P ∈ R[X] tels que P (X 2 + 1) = P (X)2 + 1 et P (0) = 0.
1. Combien valent P (1), P (2), P (5) ?
2. On pose u0 = 0 et un+1 = u2n + 1. Montrer que P (un ) = un pour tout n ∈ N.
3. En déduire que P = X.

Exercice 27
Trouver tous les polynômes P de C[X] tels que P (P ) = P

Exercice 28
1. Déterminer tous les polynômes P de R[X] qui vérifient : P (X 2 + 1) = P (X 2 )
0
2. Déterminer tous les polynômes P de R[X] qui vérifient : P = XP
3. Déterminer tous les polynômes P de R[X] qui vérifient : (2X 2 − 3)P ” − 6P = 0
Exercice 19
2 (Polynômes de Laguerre)
n
d
Pour tout n ∈ N, on définit Ln : R −→ R par : Ln (x) = ex dx n (e
−x n
x ).
Montrer que Ln est une fonction polynômial dont on déterminera le degré et le coefficient dominant.

3
Exercice 30 (Polynômes de Legendre) (n)
On appelle polynômes de Legendre les polynômes Pn (X) = (X 2 − 1)n

.
1. Calculer le degré de Pn et son coeficient dominant.
2. Montrer que Pn s’annule exactement en n points deux à deux distincts de ] − 1, 1[.
3. Soit n ∈ N∗ , en calculant de deux façons différentes le coefficient de X n dans le polynôme Pn , déduire
que : Xn  2
Cnk = C2n n
Exercice 31 k=0
x+y+z =2


xyz = − 12

( 1
 1+1+1=1

x y z 2

Exercice 32
On cherche à déterminer les polynômes P ∈ R[X] non nuls tels que P (X 2 ) = P (X)P (X − 1). On note j la
racine troisième de l’unité de partie imaginaire strictement positive.
1. Déterminer les solutions constantes du problème.
On élimine ce cas pour la suite, et on considère une racine complexe z0 de P .
2. Montrer que z02 et (z0 + 1)2 sont racines de P .
3. En supposant que |z0 | =
6 0 et 1, montrer que P admet une infinité de racines.
4. En déduire que si P est solution du problème on a |z0 | = 1 ou z0 = 0.
5. En déduire qu’on a alors également |z0 + 1| = 1 ou z0 + 1 = 0.
6. Montrer que si z0 = −1 ou 0, alors 1 est racine de P , ce qui contredit le résultat de la question
précédente.
7. Finalement, quelles sont les valeurs possibles pour z0 ?
En déduire que P peut s’écrire sous la forme λ(X − j)k (X − j 2 )l avec λ ∈ C et k, l ∈ N.
8. En reportant dans l’équation de départ, montrer que les solutions du problème sont les polynômes
(X 2 + X + 1)k , avec k ∈ N.
Exercice 33 1 
(x + i)2n+1 − (x − i)2n+1 où n ∈ N∗ .

Soit le polynôme Qn =
2i
X n
2p+1 2n−2p
1. Montrer que Qn = (−1)p C2n+1 X (1).
p=0
2. Décomposer Qn en produit de polynômes réels irréductibles.
n   
Y
2 2 kπ
3. Montrer que Qn = (2n + 1) X − cotan (2).
2n + 1
k=1
n  
X
2 kπ n(2n − 1)
4. En utilisant (1) et (2), établir : cotan =
2n + 1 3
k=1
en déduire que :
n
X 1 2n(n + 1)
 =
sin 2 kπ 3
k=1 2n+1
i πh 1 1
5. Montrer que ∀x ∈ 0, , cotan2 (x) < 2 < 2 .
2 x sin (x)
n
!
X 1
6. En déduire que la suite est convergente et déterminer sa limite.
k2
k=1 n≥1

4
Centre des classes préparatoires
Lydex de Benguerir Fiche 16 de TD A.S : 2019-2020
Integration sur un segment Mpsi3

Exercice 1
π π
sin(x)
Z
cos(x)
2
Z 2
Posons I= p dx, J= p dx.
0 1 + 2 sin(x) cos(x) 0 1 + 2 sin(x) cos(x)

1. Calculer I + J
2. Montrer que I = J et en déduire la valeur de I.
Indication: on pourra utiliser le changement de variable y =
π
2 − x.

Exercice 2
Z 1
Calculer I(p, q) = (t − 1)p (t + 1)q dt pour p, q dans N.
−1

Exercice 3
Z b
1. Soit a < b deux entiers relatifs. Calculer E(x) dx .
a
Z 1 1
2. Soit f : [0, 1] → R continue telle que f (t) dt = . Montrer qu’il existe x0 ∈ [0, 1] tel que
0 2
f (x0 ) = x0 .

3. Soient f, g deux applications de [0, 1] dans R+ , continues par morceaux et telles que f (x)g(x) > 1
Z 1 Z 1
pour tout x. Montrer que f (t) dt g(t) dt > 1.
0 0
Exercice 4
Montrer que
n √ n n p
R1 1 π
P
k ∼ 23 n 2 .
3
sin nk sin nk2 = 3. lim k(n − k) = 8.
P P
1. 2. lim 0
t sin tdt n→∞ n 2
k=1 n→∞ k=1 k=1

Exercice 5

Soit f une fonction continue sur [0, 1]. Déterminer la limite des expressions suivantes :
P
n P
42n P P k
1. 1
n f ( nk2 ) 2. 1
f ( nk2 ) 3. 1 k
f(n )f ( nl ) 4. 1
n2 f(n )f ( nl )
n n2
k=1 k=1 1≤k<l≤n 1≤k≤l≤n

Exercice 6
Z b
Soit f : [a, b] 7→ R continue non iden-tiquement nulle, telle que : ∀ k ∈ [[0, n − 1]], tk f (t)dt = 0.
a
Montrer que f change au moins n fois de signe sur ]a, b[.
Exercice 7 (Lemme de Lebesgue)
Z b
Soit f : [a, b] → R continue. Montrer que f (t) cos(nt)dt → 0 .
a
Indication: on pourra commencer par traiter le cas f en escalier.
Exercice 8 (Inégalité de Jensen)
1. Soit f : [a, b] → R continue et ϕ : R → R continue et convexe.
Z b ! Z b
1 1
Montrer que ϕ f (t)dt ≤ ϕ(f (t))dt.
b−a a b−a a Z 1  n1
n
2. Soit f : [0, 1] → R∗+ continue et (un )n la suite définie par un = f (x) dx .
0

Montrer que la suite (un )n est croissante et que sa limite est max |f (x)|.
x∈[0,1]

1
Exercice 9
1 n
Soit a, b deux entiers naturels non-nuls. Définissons le polynôme Pn (X) = X (bX − a)n .
n!
1. Vérifier que Pn ( ab − X) = Pn (X).
2. Montrer que les valeurs des dérivées de Pn en 0 sont des entiers.

3. Montrer que lim 0 Pn (t) sin tdt = 0.
n→+∞

4. Supposons que π = ab . Montrer que 0 Pn (t) sin tdt ∈ Z. Conclure.
Exercice 10
Transformation
Z de Cesaro intégrale Soit f : R+ → R continue. On pose pour tout x > 0,
1 x
F (x) = f (t) dt . Montrer que si f (x) tend vers a ∈ R̄ lorsque x tend vers +∞ il en est de même de F .
x 0
Exercice 11
Construire fn : [a, b] → R+ continue telle que pour tout t ∈ [a, b], la suite
Z b
(fn (t)) converge vers 0 mais telle que lim fn (t) dt = +∞.
n→+∞ a

Exercice 12
Soit g : [a, b] → R une fonction
Z
en escalier. Montrer que pour tout ε > 0 il existe une fonction continue
b
f : [a, b] → R telle que |f (t) − g(t)| dt 6 ε.
a
Exercice 13
(a) Décomposer le polynôme X 2n − 1 en facteurs irréductibles dans R[X].
Z π
(b) En déduire pour |x| =
6 1 la valeur de I(x) = ln(1 − 2x cos t + x2 ) dt .
0
(c) Seconde méthode : calculer pour |x| 6= 1, I(−x), I(1/x) et I(x2 ) en fonction de I(x). Conclure
en regardant la limite de I(x) en 0.
Exercice 14
(a) Soit f : [0, 1] → R de classe C 2 . Déterminer a, b tels que :
Z 1
1X k
n−1
a b 1
f (t) dt − f ( ) = + 2 + o( 2 )
0 n n n n n
k=0

n X
n
n2
(b) Application : trouver la limite de la suite un = − .
2 (n + k)2
k=1
Exercice 15 Xn
k
1. Déterminer la limite de la suite (un) n définie par un = .
k2 + n2
k=1
n2
X k
2. Considérons la suite (vn )n définie par vn = .
k2 + n2
k=1
Montrer que un − vn ∼ ln n.
Exercice 16
Z x+T
Soit f ∈ C 0 (R, R) telle qu’il existe T > 0 et C ∈ R vérifiant ∀x ∈ R, f(t)dt = C.
x
Montrer que f est T -périodique.

Exercice 17
R 2π
1. Soit f : [0, 2π] 7→ R convexe de classe C 2 . Montrer que 0 f(t) cos tdt ≥ 0.

2. Vérifier que le résultat reste vrai pour f convexe et seulement de classe C 1 .

2
Centre des classes préparatoires
Lydex de Benguerir Fiche 17 de TD A.S : 2019-2020
Mpsi3
Fractions rationnelles

Exercice No 1 : Soit F ∈ K(X). Montrer que deg(F 0 ) < deg(F ) − 1 ⇒ deg(F ) = 0.

Exercice No 2 : Soient p et q deux entiers naturels non nuls premiers entre eux.
Déterminer les racines et les pôles de
Xp − 1
F = q
X −1
en précisant les multiplicités respectives.
P
Exercice No 3 : Soit F = Q une fraction rationnelle écrite sous forme irréductible.
1
1. On suppose que a est un pôle simple de F . Montrer que le coefficient du terme X−a dans la
Pe(a)
décomposition en élément simple de F est égal f0 (a) .
Q
2. Reprendre la question précédente dans le cas d’un pôle double.

Exercice No 4 : Soit F ∈ K(X).


1. Soit a un zéro d’ordre α > 1 de F . Montrer que a est zéro d’ordre α − 1 de F 0 .
2. Comparer les pôles de F et de F 0 , ainsi que leur ordre de multiplicité.

Exercice No 5 : Théorème de Gauss-Lucas


Soit P ∈ C[X].
P0
1. Réaliser la décomposition en élément simple de la fraction rationnelle P .
2. En déduire le théorème de Gauss Lucas : les racines de P 0 sont situées dans l’enveloppe convexe
des racines de P (c’est-à-dire que toutes les racines de P 0 sont barycentres à coefficients positifs
des racines de P ).
Exercice No 6 : Montrer qu’il n’existe pas de fraction rationnelle F telle que F 2 = X.
1
Exercice No 7 : Montrer qu’il n’existe pas de F ∈ C(X) telle que F 0 = X.
P
Exercice No 8 : Soit F = Q ∈ K(X) écrite sous forme irréductible.
Montrer que F est pair si, et seulement si, P et Q le sont.
Avons-nous un résultat analogue si F est impair ?

Exercice No 9 : Soit F ∈ C[X].

1. On suppose que, pour tout x ∈ N, non pôle de F , Pe(x) ∈ N. Peut-on affirmer que P ∈ N(X) ?
2. On suppose que, pour tout x ∈ Z, non pôle de F , Pe(x) ∈ Z. Peut-on affirmer que P ∈ Z(X) ?
3. On suppose que, pour tout x ∈ D, non pôle de F , Pe(x) ∈ D. Peut-on affirmer que P ∈ D(X) ?
4. On suppose que, pour tout x ∈ Q, non pôle de F , Pe(x) ∈ Q. Peut-on affirmer que P ∈ Q(X) ?
5. On suppose que, pour tout x ∈ R, non pôle de F , Pe(x) ∈ R. Peut-on affirmer que P ∈ R(X) ?

1
2 Décomposition en éléments simples
Exercice No 10 : Effectuer la décomposition en éléments simples dans C(X) des fractions rationnelles
qui suivent.
X 2 +2X+5
1. X 2 −3X+2
. 4
6. (X 2 +1)2
.
X 2 +1
2. (X−1)(X−2)(X−3) . 3X−1
7. X 2 (X+1)2
.
1
3. X(X−1)2
. 1
8. X 4 +X 2 +1
.
2X
4. X 2 +1
. 3
9. (X 3 −1)2
.
1
5. X 2 +X+1
.

Exercice No 11 : Soit n ∈ N. Former la décomposition en éléments simples dans C(X) de

n!
.
X(X − 1) . . . (X − n)

Exercice No 12 : Décomposer en éléments simples dans C(X)

X n−1
.
Xn − 1
3 Application de la décomposition en élément simple
Exercice No 13 : Soit la fraction
1
F = .
X(X + 1)
1. Réaliser la décomposition en éléments simples de F .
Pn
1
2. En déduire une simplification pour n > 1 de k(k+1) .
k=1
P
n
1
3. Procéder de même pour calculer : k(k+1)(k+2) .
k=1

Exercice No 14 : Exprimer la dérivée d’ordre n de


1
.
X(X 2 + 1)

Exercice No 15 : Soit
1
F = ∈ C(X).
X2 +1
1. En réalisant le développement en élément simple de F , exprimer F (n) .
2. Montrer qu’il existe Pn ∈ Rn [X] tel que

Pn
F (n) = .
(X 2 + 1)n+1

3. Déterminer les zéros de Pn .

Exercice No 16 : On pose ωk = e2ikπ/n avec k ∈ {0, . . . , n − 1} et n > 2.


Réduire au même dénominateur
n−1
X 1
F = .
X − ωk
k=0
2
Exercice No 17 : Soit n ∈ N tel que n > 2 et p ∈ {0, 1, · · · , n − 1}. On pose pour k ∈ {0, 1, · · · , n − 1},
 P ωkp
n−1
ωk = exp 2ikπ
n . Mettre sous forme irréductible X−ωk .
k=0

Exercice No 18 : Soit P ∈ C [X] un polynôme scindé à racines simples x1 , · · · , xn .


1. Former la décomposition en éléments simples de la fraction 1/P .
2. On suppose Pe(0) 6= 0. Montrer que
n
X 1 1
=− .
f0 e
P (0)
k=1 xk P (xk )

Exercice No 19 : Soit P ∈ K[X] un polynôme de degré n scindé à racines simples. On note x1 , · · · , xn


ses racines. Exprimer à l’aide de P et de ses dérivées
n
X n
X X
1 1 1
, et .
X − xi (X − xi )2 (X − xi )(X − xj )
i=1 i=1 16i6=j6n

Exercice No 20 : Soit P ∈ K [X] un polynôme scindé à racines simples : x1 , · · · , xn .


P 00
1. Former la décomposition en élément simple de P .
2. En déduire que
n f00
X P (xk )
= 0.
f0 (xk )
P
k=1

Exercice No 21 : Soit P (x) = a0 + a1 x + a2 x2 + · · · + an xn un polynôme réel ne possédant pas de


racines complexes.
1. Montrer
∀x ∈ R, (P 02 − P P 00 )(x) > 0.
2. En déduire
∀k ∈ {1, · · · , n − 1} , ak−1 ak+1 6 a2k .

Exercice No 22 : Soit P ∈ C[X] unitaire de degré inférieur ou égal à n.


1. Calculer
n
X P (k)
Q .
(k − j)
k=0
j6=k

n!
2. En déduire qu’il existe 0 6 k 6 n tel que |P (k)| > 2n .

Exercice No 23 : Calculer les intégrales qui suivent.


R +∞ t
1. 0 1+t4
dt. R +∞ t
R +∞ 5. 0 (t2 +1)(t+1)(t+2)
dt.
t
2. 0 2
(1+t) (2t+1)
dt. R +∞ 1
R +∞ 6. 0 t3 +1
dt.
1
3. 0 2
(t +4)(t+2) 2 dt. R +∞ 1
7. 0 (t+1)2 (t2 −2t+2)
dt.
R 1 t4
4. 0 t2 +2t+5 dt.

3
Centre des classes préparatoires
Lydex de Benguerir Fiche "18 de TD A.S : 2019-2020
Espaces vectoriels Mpsi3

Exercice 1

1. Déterminer parmi les parties suivantes lesquelles sont des sous-espaces vectoriels de R2 :

a) R × {0} ∪ {0} × R c) {(x, y) ∈ R2 ; |x| = |y|}


b) Z2 d) {(x, y) ∈ R2 ; x + 2y = 0}

2. Dans le R3 les sous ensembles sont ils des sous espaces


vectoriels
 ? 
A = (x, y, z) ∈ R3 /x + y + 4z = 0 ,B = (x, y, z) ∈ R3 /xy − z = 0
C = (x, y, z) ∈ R3 /x − 2y + z = 4 ,D =
 (x, y, z) ∈ R3/x − 2y = 0, x − z = 0
E = (x, y, z) ∈ R3 /x + y + z ≥ 0 ,F = (x, x, x, −x) ∈ R4 /x ∈ R

Exercice 2

Soit un K- e.v. E et un système (a1 , . . . ,an ) ∈ E n libre de E. On pose



b = a1
 1


b2 = a1 + a2

..
Montrer que le systeme de vecteurs (b1 , . . . ,bn ) est libre. 
 .


bn = a 1 + · · · + an

Exercice 3
E = (x, y, z) ∈ R3 /x + 3y − 2z = 0 et x + 2y + z = 0

soit

1. montrer que E est un sous-espace vectoriel de R3 .


2. donner une base et la dimension de E.
3. Déterminer un sous espace vectoriel G R3 de dimension 2 tel que F ∩ G = {0}.
4. Détreminer la representation paramétrique et les équations catésiennes du sous espace affine de R3 passant
par le point A(1, 1, 2) et dérigé par F .
Exercice 4
a) Pour a ∈ R, on note fa l’application de R vers R définie par fa (x) = |x − a|.
Montrer que la famille (fa )a∈R est une famille libre d’éléments de l’espace F(R, R)

b) Pour a ∈ C, on note ea l’application de R vers C définie par ea (t) = exp(at).


Montrer que la famille (ea )a∈C est une famille libre d’éléments de l’espace F(R, C).

c) Pour a ∈ R+ , on note fa l’application de R vers R définie par fa (t) = cos(at)


Montrer que la famille (fa )a∈R+ est une famille libre d’éléments de l’espace de F(R, R).
Exercice 5
Dans K[X], on se donne une suite de polynômes non nuls (Pn )n>0 .
On suppose que pour tout entier n de N, on a deg Pn < deg Pn+1 .
1. Montrer que la famille (Pn )n>0 est libre.
2. Montrer que c’est une base de K[X] si et seulement si, pour tout n, deg Pn = n.
Exercice 6
Soient A, B deux polynômes de K[X], non constants, et premiers entre eux.
Soit n dans N. Montrer que les Pk = Ak B n−k (avec 0 6 k 6 n) forment une famille libre.
Exercice 7
Pour k ∈ {0, 1, . . . , n}, on pose Pk = X k (1 − X)n−k .
Montrer que la famille (P0 , . . . , Pn ) est une base de Kn [X].

1
Exercice 8

Pour k ∈ N, on pose X(X − 1) . . . (X − k + 1)


Pk =
k!
a) Montrer que la famille (P0 , P1 , . . . , Pn ) est une base de Rn [X].
b) Montrer que ∀x ∈ Z, ∀k ∈ N, Pk (x) ∈ Z
c) Trouver tous les polynômes P tels que ∀x ∈ Z, P (x) ∈ Z
Exercice 9

On définit les trois sous-espaces suivants de E = K3 [X] :





F = {P ∈ E, P (0) = P (1) = P (2) = 0}


G = {P ∈ E, P (1) = P (2) = P (3) = 0}

H = {P ∈ E, P (X) = P (−X)}

– Montrer que F ⊕ G = {P ∈ E, P (1) = P (2) = 0}.


– Montrer que E = F ⊕ G ⊕ H.
Exercice 10
On se donne une subdivision x0 = a < x1 < . . . xn−1 < xn = b du segment [a, b].
Soit F l’ensemble des applications f : [a, b] → R qui sont affines sur chaque [xk , xk+1 ].
Montrer que F est un espace vectoriel. En donner la dimension et une base.
Exercice 11
1. Soient les espaces :
 Z 1 
F = f ∈ C([−1, 1], C)/ f (t)dt = 0 et G = {f ∈ C([−1, 1], C)/f est constante }
−1

Montrer que F et G sont supplémentaires.


2. On définit dans l’espace E des suites réelles :

H = {(xn ) ∈ E/∀n ∈ N, xn+2 − 2xn+1 + xn = 0} , G = {(xn ) ∈ E/∀n ∈ N, xn+1 + xn = 0}

F = {(xn ) ∈ E/∀n ∈ N, xn+3 − xn+2 − xn+1 + xn = 0}


Montrer que F = G ⊕ H.
Exercice 12
On considère l’ensemble E = C ∞ (R,R) des fonctions indéfiniment dérivables sur R. Montrer que c’est un R-ev.
On considère ensuite les applications

E −→ R
φk : (k ∈ [[1,n]])
f 7→ f (k) (0)

Montrer que l’application φk est linéaire, puis que le système (φ1 , . . . ,φn ) est libre dans l’espace L(E,R).
Indication : Considérer les fonctions θk : x 7→ xk . Calculer leurs dérivées successives en 0.
Exercice 13
On considère l’espace vectoriel E = F (R,R) et la partie F = {f ∈ E; f (0) = f (1) = 0}. Montrer que la partie
F est un s.e.v. de E et trouver un supplémentaire de F dans E.
Indication : Considérer l’ensemble des fonctions telles que ∀x ∈ R \ {0,1}, f (x) = 0.
Exercice 14
Soit l’espace vectoriel E = Rn on considère H = {(x1 , . . . ,xn ) ∈ E | x1 + · · · + xn = 0}

Montrer que H est un sev de E et trouver un supplémentaire de H. Le supplémentaire trouvé est-il unique?
Indication : Faire un dessin de H lorsque n = 2 et n = 3.

2
Exercice 15
Soit E un K-ev de dimension finie, F1 , F2 , . . . , Fn des sev de E tels que F1 + . . . + Fn = E. Montrer qu’il
existe des sev G1 ⊂ F1 , . . . , Gn ⊂ Fn tels que G1 ⊕ G2 ⊕ . . . ⊕ Gn = E.
Exercice 16
Soit E un K-ev, E1 , . . . , En des sev tels que E1 ⊕ . . . ⊕ En = E, F un autre sev de E, et Fi = Ei ∩ F .
1) Montrer que la somme G = F1 + . . . + Fn est directe.
2) Comparer F et G.
Exercice 17
Soit E l’ev RR , F le sev engendré par les fonctions fn : x 7→ cos(nx), n ∈ N, et G le sev engendré par les
fonctions gn : x 7→ cosn x, n ∈ N. Montrer que F = G.
Exercice 18
Soit E = H ⊕ K et (e1 , . . . , ek ) une base de K.
1) Montrer que pour tout a ∈ H, Ka = vect(e1 + a, . . . , ek + a) est un supplémentaire de H.
2) Montrer que si a 6= b, alors Ka 6= Kb .

Exercice 19
Soient H, K deux sev d’un ev E de dimension finie. Montrer que dim H = dim K si et seulement si H et
K ont un supplémentaire commun (par récurrence sur codim H).
Exercice 20
E un R-espace vectoriel et F1 , . . . , Fn des sous-espaces vectoriels de E strictement
inclus dans E. Supposons que Fn 6⊂ F1 ∪ . . . ∪ Fn−1 et choisissons x ∈ Fn \ (F1 ∪ . . . ∪ Fn−1 ) et y ∈ E \ Fn .

1. Montrer que λx + y ∈
/ Fn pour tout λ ∈ R.
2. Montrer que, pour tout i ∈ [[1, n − 1]], il existe au plus un λ ∈ R tel que λx + y ∈ Fi .
S
3. Conclure que Fk =
6 E.
k∈[[1,n]]
Exercice 21
 
1. Soit n ∈ N. Démontrer que l’application ψ de Kn [X] dans Kn+1 définie par ψ(P ) = P (0), P ′ (0), P ′′ (0), . . . , P (n) (0)
est un isomorphisme.
2. Soient a0 , a1 , . . . , an des éléments deux à deux distincts de K. Montrer que l’application ϕ : Kn [X] → Kn+1 définie par

ϕ(P ) = (P (a0 ), P (a1 ), . . . , P (an )) est un isomorphisme de K-espace vectoriel.


Exercice 22
3
1. Montrer que (x, y, z) 7→ (x, −z, −y) est une symétrie de R dont on déterminera les éléments
caractéristiques.

2
2. Montrer que P 7→ 3 (P (−1) + P (0) + P (1)) − P est une symétrie de R2 [X] dont on déterminera les
éléments caractéristiques.

3. Montrer que P 7→ X n P ( X1 ) est une symétrie de Rn [X] dont on déterminera les éléments ca-
ractéristiques.
Exercice 23
Soit E un K-espace vectoriel, p et q deux projecteurs de E.
1. Montrer que p + q est un projecteur si, et seulement si p ◦ q = q ◦ p = 0.

2. Supposons que p et q commutent. Montrer que Ker(p + q) = Kerp ∩ Kerq.

Exercice 24

Soit E un K-ev de dimension finie et u ∈ L(E). On note Nk = Ker (uk ) et Ik = Im (uk ) pour k ∈ N.

1. Montrer que (Nk )k∈N est une suite croissante et (Ik )k∈N est une suite décroissante.
2. Montrer que (Nk ) est une suite strictement croissante puis stationnaire à un rang r (∀k ≥ r, Nk = Nr ).
3. Montrer que (Ik ) est une suite strictement décroissante puis stationnaire à partir du rang r (∀k ≥ r, Ik = Ir ).
4. Montrer que E = Ir ⊕ Nr . 3
Exercice 25
Un polynôme trigonométrique de degré au plus n est une fonction

 R → R
n
T : a0 P
 x 7→ 2 + (ak cos(kx) + bk sin(kx))
k=1
2n+1
avec (a0 , . . . , an , b1 , . . . , bn ) ∈ R

. Définissons Tn l’ensemble des polynômes trigonométriques de degré au plus n.

1. Montrer que Tn est un espace vectoriel.


Rπ Rπ
2. Soit T ∈ Tn . Calculer, pour tout entier k, les intégrales −π
sin(kx)T (x)dx et −π
cos(kx)T (x)dx
3. Montrer que la famille composée des fonctions x 7→ cos(kx)pour k ∈ [[0, n]] et des fonctions x 7→ sin(jx)
pour j ∈ [[1, n]] est une base de Tn . Exprimer les coordonnées dans cette base.
Exercice 26
Soit E un K-ev et f ∈ L(E). On suppose que ∀x ∈ E, (x, f (x)) est une famille liée.

1. Montrer que ∀x ∈ E, ∃λx ∈ K, f (x) = λx x.


2. Soient x et y deux vecteurs linéairement indépendants. Montrer que λx+y = λx = λy .
3. Soient x et y deux vecteurs liés. Montrer que λx = λy .
4. Montrer que ∃λ ∈ K, ∀x ∈ E, λx = λ.
5. Montrer que f est une homothétie de rapport λ.

Exercice 27
Soit f un endomorphisme d’un espace vectoriel E de dimension finie n. Montrer que :

ker f = Imf ⇐⇒ f 2 = 0 , n est pair et rg f = n/2


Exercice 28
Soit un K-espace vectoriel E de dimension finie n, un vecteur x0 de E et un endomorphisme f ∈ L(E) tel que
f (x0 ), f 2 (x0 ), . . . , f n (x0 ) soit libre.

1. Montrer que le système x0 , f (x0 ), f 2 (x0 ), . . . , f n−1 (x0 ) est une base de E.


2. Montrer que f est inversible.


Exercice 29
Soit E un K-e-v et f ∈ L(E).
1. Montrer que Im f + Ker f = E ⇔ Im f = Im f 2 .
2. Montrer que Im f ∩ Ker f = {0} ⇔ Ker f = Ker f 2 .

Exercice 30
1. Soit ϕ une forme linéaire non nulle sur un K-espace vec- toriel E. Montrer qu’il existe un vecteur x0 ∈ E tel que
Ker ϕ et Vect ({x0 }) sont supplémentaires dans E.

2. Soient ϕ et ψ deux formes linéaires. Montrer que Ker ψ ⊂ Ker ϕ ⇔ ∃λ ∈ K, ϕ = λψ.

Exercice 30 31 (Cas simple du lemme des noyaux)


Soient a et b deux scalaires distincts et f ∈ L(E) tel que (f − aIdE ) ◦ (f − bIdE ) = 0
1. Montrer que Ker(f − aIdE ) et Ker(f − bIdE ) sont supplémentaires.
2. Déterminer une expression simple de la projection p sur Ker(f − aIdE ) parallèlement à
Ker(f − bIdE )
3. Montrer que f = ap + b(IdE − p). En déduire l’expression de f n pour tout entier n.

4
Exercice 32
Soit un K-espace vectoriel E de dimension finie n et deux endomorphismes (u, v) ∈ L(E). Montrer que :

1) rang (u+v) ≤ rang u+ rang v 2) | rang u − rang v| ≤ rang (u−v) 3) rang u+ rang v ≤ rang (u◦v)+n

Exercice 33
Soit E un espace vectoriel non nul, de dimension finie n. Etant donné f ∈ L (E) tel que f n−1 6= 0 et f n = 0,
montrer qu’il existe a ∈ E tel que a, f (a) , ..., f n−1 (a) soit une base de E.

Exercice 34
Soit u un endomorphisme de rang 1 d’un K−espace vectoriel E.
1. Montrer qu’il existe un scalaire λ et un seul tel que u2 = λu.
2. Si E est de dimension finie et si λ 6= 1, montrer que u − IdE est un automorphisme et calculer (u − IdE )−1
en fonction de u.

Exercice 35
Soit E un K.e.v de dim finie n et f ∈ L (E) établire l’equivalence entre les quatres propositions suivantes :
 
(1) rg (f ) = rg f 2  (2) ker (f ) = ker f 2
(3) Im (f ) = Im f 2 (4) E = ker (f ) ⊕ Im (f )

Exercice 36
Soit E un espace vectoriel de dimension finie n et f un endomorphisme de E tel qu’il existe un vecteur u de E
pour lequel (f k (u))1≤k≤n est une base de E.
1. Montrer que f est un isomorphisme.
2. Montrer qu’il existe n scalaires xi tels que (f n + xn−1 f n−1 + ... + x0 idE )(u) = 0.
3. En déduire que f n + xn−1 f n−1 + ... + x0 idE = 0.
Exercice 37
Soit f un endomorphisme de E, commutant avec tous les endomorphismes de E.
Montrer que f est de la forme λId, avec λ ∈ K.
Exercice 38

Soit f un endomorphisme de E, et P, Q deux polynômes premiers entre eux.


Montrer que Ker(P Q)(f ) = KerP (f ) ⊕ KerQ(f ).
Exercice 39
Soit E un K-espace vectoriel de dimension n > 1 (avec K = R ou C)
Soit f un endomorphisme de E nilpotent d’ordre n.

On note C(f ) = {g ∈ L(E) | g ◦ f = f ◦ g}

a) Montrer que C(f ) est un sous-espace vectoriel de L(E).


b) Soit a un vecteur de E tel que f n−1 (a) 6= 0E .
Montrer que la famille (a, f (a), . . . , f n−1 (a)) constitue une base de E.
c) Soit ϕa : C(f ) → E l’application définie par ϕa (g) = g(a). Montrer que ϕa est un isomorphisme.
d) En déduire que C(f ) = Vect(Id, f, . . . , f n−1 )

5
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Lydex de Benguerir T19 A.S : 2019-2020
.
Matrices Mpsi3

Exercice 1
1. Montrer que, pour toute matrice M ∈ M2(R ), M 2 − (trM )M ∈ Vect(I2 ).

2. Soit A, B ∈ M2 (R). Montrer que la matrice (AB - BA)2 est scalaire.


Exercice 2

Soient A et B deux matrices de Mn (K).


On suppose que la matrice AB est nulle et que A + B est inversible.
Montrer que rg A + rg B = n.
Exercice 3  
2 -2 1
Posons A =  2 −3 2  .
−1 2 0
1. Pour quelle valeurs de λ ∈ R , la matrice A − λI3 est-elle inversible ?

2. Montrer que Ker(A − I3 ) est de dimension 2 et Ker(A + 3I 3 ) est de dimension 1.

3. Soit (e1 , e2 ) une base de Ker(A - I3 ) et e3 un vecteur non nul de Ker(A + 3I 3 ) .


(a) Montrer que P = e1 , e2 , e3 ∈ GL3 (R).




(b) Calculer P - 1 AP. En déduire An .

Exercice 4
Soit A ∈ Mn (R) de rang r < n .
Montrer qu’il existe B ∈ Mn (R) telle que, pour tout λ ∈ R, B + λA de rang n.

E§e∇ci 4

Exercice 5 (X)

Soient (A, B ) ∈Mn (C)2 , λ ∈C tels que λAB + A + B = 0. Montrer que A et B commutent.

Exercice 6

(a) Soit A une matrice de Mn(K) telle que ∀M ∈ Mn (K), T r(AM ) = 0. Montrer que A = 0. Prendre
pour M les matrices E ij ...
(b) Pour A ∈ Mn(K), on définit fA : Mn (K) → K par fA (M ) = T r (AM ). Vérifier que fA est une
forme linéaire sur Mn(K).
(c) Prouver que l’application f : Mn(K) → Mn (K) ∗ qui à une matrice A associe la forme linéaire fA
est un isomorphisme de Mn (K) sur son dual.
(d) Caractériser les formes linéaires f ∈ Mn (K) ∗ vérifiant : ∀ (M, N ) ∈ Mn (K), f (M N ) = f (N M ).
Exercice 7
Déterminer les matrices de Mn (K) qui commutent avec toutes les matrices de rang 1.
Exercice 8 X Ai
Soit A ∈ Mn(R) nilpotente, on définit : exp A = ,
> i!
i 0
la somme étant finie et s’arrêtant par exemple au premier indice i tel que Ai = 0. Montrer que
si A et B sont nilpotentes et commutent, alors exp( A + B ) = exp(A) exp(B). En déduire que
exp(A) est toujours inversible et calculer son inverse.

1
Exercice 9

(a) Montrer que pour tout n > 2, Mn(K) n’est pas intègre.
(b) Soit A, B deux matrices de Mn (K). Si AB = 0 a-t-on nécessairement BA = 0 ? Donner un
contre-exemple.
(c) On dit que A ∈ Mn(K ) est diviseur de 0 à gauche (resp à droite, bilatère) s’il existe B non
nulle telle que AB = 0 (resp BA = 0, AB = BA = 0). Montrer qu’il y a équivalence entre :
(i ) rg A < n
(ii ) A est diviseur de 0 à gauche
(iii ) A est diviseur de 0 à droite
(iv ) A est diviseur de 0 bilatère
(d) Soit A ∈ Mn (K). Montrer que l’ensemble des matrices B ∈ Mn (K ) telles que AB = 0 est un
espace vectoriel et donner sa dimension en fonction de n et du rang de A. Même question pour
l’ensemble des matrices B telles que BA = 0.

Exercice 10

Soit f : Mn (C) → C une application non constante vérifiant f (AB ) = f (A)f (B ) pour tout couple
(A, B ) ∈ Mn(C)2
Pour A ∈ Mn (C), montrer que A est inversible si et seulement si f (A) 6= 0.

Exercice 11
0 1 1 0 0 0 0 0
   
Les matrices 0 0 1 0
et 0 0 1 1
sont-elles semblables ?
0 0 0 0 0 0 0 1
0 0 0 0 0 0 0 0

Exercice 12
Soit H un hyperplan de Mn (K) avec n > 2.
1) Montrer qu’il existe A ∈ Mn (K) telle que H = {M tq tr(AM ) = 0}.
2) En déduire que H contient une matrice inversible.

Exercice 13

Soit f ∈ L( E) ayant même matrice dans toutes les bases de E . Montrer que f est une homothétie.

Exercice 14
1 -1 0 1
 

1) Chercher
m
rg  1
1 -1 -1
en fonction de ∈C m .
-m 1 0
-11 m 2

2) Soit M = (cos(i + j - 1)θ ) ∈ Mn (R ). Déterminer rg M en fonction de θ.


Exercice 15
A B
Soit M = C D
une matrice carrée décomposée en blocs. On suppose que A est inversible.
Montrer que rg M = rg A + rg(D − CA - 1 B ).

Exercice 16 µ ¶ (
1 1 M2(R) → M2(R)
Soient A = et Φ : . Montrer que Φ est linéaire, −

0 1 M 7→ AM - M A
déterminer sa matrice dans la base canonique et calculer ker Φ et ImΦ.

2
Exercice 17
Soit f un endomorphisme de E (dim E = n > 1).  
0 1 0... 0
On suppose que f = 0 et f n n−1
6= 0.  .. 
0 0 1 . :
Montrer qu’il existe une base de E où la matrice de f est A =
 
 .. .. .. 
: . . . 0
 
: ... ... 0 1
0 ... ... 0 0
Exercice 18

(Ai ) ≤i≤n Mn ( ) X ∈ Mn, ( ) .%

. (Ai X) ≤i≤n # Mn, ( )

Exercice 19
A ∈ Mn ( ) ,

A ⇐⇒ ∀X ∈ Mn, ( ) , t XAX = 0
 
1 1 1 1
 0 1 0 0 
 
M =  ∈ Mn ( ) , f M
 
 
 0 0 1 0 
1 1 1 1
n

* M n.

Exercice 20  
0 0 0 x
 1 0 0 0 
Soit A =
 
0 1 0 0 
0 0 1 0

. Calculer A4 . Montrer que A est inversible si et seulement si x 6= 0. Lorsque x 6= 0, déterminer An pour tout n ∈ Z.
Exercice 21 ( (
 
1 2 1
) * An A= 0 1 2  n
0 0 1
+ ( ) B B =A # B Bn = A n ≥2
Exercice 22  
a, b, c a ba ca
A =  ab b cb 
ac bc c
" f A
) & # f
+ ker f, Im f,
/ 6 f
ker ⊕ Im f =
 
Exercice 23 C C C Cn
 0 C C Cn 
 
ai,j = Cji --
 
A 
 C  ∈ Mn
 ( ) # −

Cnn -
 
 

0 0 Cnn
i j ∈ {0, , n} 4 ! i > j ⇒ Cij = 05.
) , A n=2 3
+ u n [X ] A u(X k ) u( P ) P ∈ n [X ] .
/ , A A - = JAJ $ J #

3
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Lydex de Benguerir TD-20 A.S : 2019-2020
.
Determinant Mpsi3

Exercice 1

1. Décomposer en produit de cycles à supports disjoints puis en produit de transposition et calculer


1 2 3 4 5 6 7 8
la signature de = 3 4 8 1 7 6 5 2
0 0 1
2. On dit que deux permutations et sont conjugués s’il existe s 2 Sn etl que =s s.

(a) Montrer que deux permutations conjugués ont la même signature


1
(b) Soit = (i; j) 2 Sn et 2 Sn , montrer que = ( (i) ; (j)) . En déduire que deux

transpositions quelconque sont conjugués

Exercice 2

1. On pose u1 = (m 2; 2; 2m) ; u2 = (2; m; 2m + 2) et u3 = ( 1; 2; m + 1) .Pour quelles valeurs du


paramètre m , la famille (u1 ; u2 ; u3 ) est-elle une base de R3 ?
1 1 m 1 a b
! !
2. Déterminer le rang de chacune des matrices 1 m 1 ; b 1 a .
m 1 1 a b 1
Exercice 3

s1 s1 s1 s1
s1 s2 s2 s2
1 1 1 1 1 1 . .. ..
1. Calculer a+b c+a b+c ; a b c ; .. s2 . .
ab ca bc a3 b3 c3 .. .. . . . ..
. . .
s1 s2 sn
b a a a
a b a a
.. . . ... . . . ..
2. Calculer D = . . . . On pourra utiliser L1 ! L1 +L2 +:::+Ln , puis Ci ! Ci C1
.. .. ..
a . . . a
a a a b
x y z t
0 1
y x t z A
3. Soit A = @
z t x y et = det (A) .Calculer à l’aide d’un developpement par
t z y x
rapport à une ligne ou colonne

a b c 0 1 1 b+c c+a a+b


! !
4. Calculer a2 b 2 c 2 1 0 1 et en déduire 2 2
b +c c +a 2 2
a2 + b 2 .
a3 b 3 c 3 1 1 0 b 3 + c 3 c 3 + a3 a3 + b 3

1
Exercice 4

1 Soit A = (aij )1 i;j n 2 Mn (R) et B = (bij )1 i;j n avec bij = ( 1)i+j aij :

Montrer que det (A) = det (B) :

2. Calculer det (A) dans chacun des cas :

(a) A = (min (i; j))1 i;j n (c) A = (sin (ai + aj ))1 i;j n
(b) A = ((i + j))1 i;j n (d) A = (max (i; j))1 i;j n

Exercice 5

0 1 1
!
Déterminer les valeurs propres et les sous-espaces propres de 1 0 1 .
1 1 0
Exercice 6

Soit A 2 Mn (R) avec n impair , on pose P ( ) = det (A In )

1.montrerque P est un polynôme de degré n:

2. Calculer lim P ( ) et lim P ( ) et en déduire que A admet au moins une valeur


x!+1 x! 1
propre.
Exercice 7

Soit E un K espace vectoriel de dimension …nie n 1 , B une base de E et u 2 L (E) :

Montrer que pour tout (v1 ; :::; vn ) 2 E n , on a


n
X
det (v1 ; :::; vi 1 ; u (vi ) ; vi+1 ; :::; vn ) = T r (u) det (v1 ; :::; vi 1 ; vi ; vi+1 ; :::; vn )
B B
i = 1
Exercice 8

1. Soit A 2 Mn (R) telle que A2 + In = 0 , montrer que n est pair.


2. Soit A 2 M2n+1 (K) une matrice antisymétrique , montrer que det (A) = 0 .

Exercice 9

Soit f : Rn [X] ! Rn [X] ; P 7! (X + 1) P 0 (X) P (X) .

(a) Calculer det (f id) et en déduire les valeurs propres de f .

(b) Déterminer les sous-espaces propres de f:

Exercice 10

Soit p 2 L (E) un projecteur , dim E = n 1. En utilisant une base adaptée calculer det (p idE )
.

2
Exercice 11
Soit A une matrice de rang 1 et f 2 L (Kn ) canoniquement associé à A . Soit (e1 ; e2 ; :::; en 1 ) une
base de Ker (f ) et en 2
= Ker (f ) .
(a) Montrer que B = (e1 ; e2 ; :::; en ) est une base de Kn .
(b) Ecrire la matrice B de f dans la base B , montrer que :
n 1
det (A In ) = ( 1)n ( T r (A))
Exercice 12
1
Soit A; B 2 Mn (R) deu matrices semblables dans Mn (C) et P 2 GLn (C) telle que P AP = B
Onpose P = U + iV avec U; V 2 Mn (R)
(a) Montrer que AU = U B et AV = V B
(b) Montrer que : x !7 det (U + xV ) est une fonction polynôme non nulle . En déduire qu’il
existe 2 R tel que Q = U + V 2 GLn (R)
(c) Montrer que Q 1 AQ = B
Exercice 13
Soit E un C espace vectoriel de dimension …nie n 1 et u 2 L (E) .On suppose que u admet n
valeurs propres deux à distinctes 1 ; :::; n . On désigne par ei un vecteur propre associé à i
(a) Montrer que B = (e1 ; e2 ; :::; en ) est une base de E:
n
X
(b) Soit x0 2 E , x0 = ei . Calculer det (x0 ; u (x0 ) ; :::; un 1
(x0 )) .
B
i = 1
1
(c) On pose u (x0 ) = a0 x0 + a1 u (x0 ) + ::: + an 1 un
n
(x0 ) .Ecrire la matrice A de u dans la base
1
B 0 = (x0 ; u (x0 ) ; :::; un (x0 )) .Calculer det (A In )
Exercice 14
Soit n 2 N avec n 2 A; B 2 Mn (C). Montrer que
In B A B
(a) : det B In = det In + B 2 ; (b) : det B A = det (A + B) det (A B)

Exercice 15 Polynôme caractéristique d’une matrice compagon


x 0 0 a0
.. ..
1 x 0 . .
Soit (a0 ; a1 ; :::; an ) 2 R n+1
et Dn (x) = ...
0 1 0
.. .. ...
. . x an 2
0 0 1 x an 1

Calculer Dn (x) en utilisant l’opération L1 ! L1 + xL2 + ::: + xn 1Ln

Exercice 16
1 b b 1 t b t b t
.. .. .. ..
a 2 . . a t 2 t . .
Soit (a; b) 2 R2 et D = .. ... ... . On pose P (t) = .. ... ...
. b . b t
a a n a t a t n t
(a) Montrer que P est un polynôme de degré 1:
(b) Calculer P (a) et P (b) . En déduire P (t) puis la valeur de D . On distinguera les cas a = b et a 6= b
(c), Donner une expression simple de D lorsque 1 = 2 = ::: = n =

3
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.
Euclidiens Mpsi3

Exercice 1
⎛ ⎞ ⎛⎞ ⎛ ⎞
1 1 1
Soient 𝐸 = ℝ3 , et
𝑢 = ⎝ 1 ⎠, 𝑣 = ⎝ 1 ⎠, 𝑤 = ⎝ 0 ⎠.
1 0 0
Vérifier que {𝑢, 𝑣, 𝑤} est une base de ℝ3 , puis trouver par le procédé de Gram-Schmidt une base
orthonormée de ℝ3 .

Exercice 2

Soient 𝐸 = ℝ𝑛 , muni du produit scalaire usuel, et (𝑒1 , 𝑒2 , ....., 𝑒𝑝 ) une famille


orthonormale de vecteurs de 𝐸. On considère une application 𝑓 de 𝐸 dans 𝐸 vérifiant

𝑓 (0) = 0 et ∀(𝑥, 𝑦) ∈ 𝐸 2 , ∥𝑓 (𝑦) − 𝑓 (𝑥)∥ = ∥𝑦 − 𝑥∥ .

1. Démontrer que ∀(𝑥, 𝑦) ∈ 𝐸 2 , < 𝑓 (𝑥), 𝑓 (𝑦) > = < 𝑥, 𝑦 >.

2. Démontrer que la famille (𝑓 (𝑒1 ), 𝑓 (𝑒2 ), ....., 𝑓 (𝑒𝑝 )) est orthonormale.

3. En déduire que l’application 𝑓 est linéaire.

Exercice 3

Soit 𝐸 l’espace vectoriel des polynômes à coefficients réels, de degré ≤ 2, muni du produit scalaire
∫ 1
< 𝑃, 𝑄 > = 𝑃 (𝑥)𝑄(𝑥)𝑑𝑥.
0
Soit F le sous-espace formé des polynômes de degré inférieur à 1 et 𝑅(𝑥) = 𝑥2 .

1. Vérifier que < 𝑃, 𝑄 > est bien un produit scalaire.

2. Déterminer 𝑎 et 𝑏 de telle sorte que le polynôme 𝑥2 − 𝑎𝑥 − 𝑏 soit orthogonal à chacun des


polynômes 1 et 𝑥.

3. Trouver le polynôme 𝑆 ∈ 𝐹 le plus proche de 𝑅.

Exercice 4

Soit 𝐸 l’espace vectoriel des polynômes à coefficients réels, de degré ≤ 2, muni du


∫ 1
produit scalaire < 𝑃, 𝑄 > = 𝑃 (𝑥)𝑄(𝑥)𝑑𝑥.
−1

Trouver le polynôme 𝑃 ∈ 𝐸 tel que ∫ ∫


1 1
∣cos(𝑥) − 𝑃 (𝑥)∣2 𝑑𝑥 = inf ∣cos(𝑥) − 𝑄(𝑥)∣2 𝑑𝑥.
−1 𝑄∈𝐸 −1
Exercice 5 ⎛ ⎞ ⎛ ⎞ ⎛ ⎞
0 0 1 2 2 1 1 2 2
1 1
Soit 𝐸 = ℝ3 , et 𝐴 = ⎝ 1 0 0 ⎠ , 𝐵 = ⎝ −2 1 2 ⎠ , 𝐶 = ⎝ 2 1 −2 ⎠
3 3
0 1 0 1 −2 2 2 −2 1

1
Exercice 6

Soient 𝐸 = ℝ𝑛 (𝑛 ≥ 2), muni du produit scalaire usuel, et 𝐴 une matrice carrée


réelle de vecteurs colonnes 𝑋1 , 𝑋2 , ..., 𝑋𝑛 .

1. Montrer que ∣ det 𝐴∣ ≤ ∥𝑋1 ∥ ∥𝑋2 ∥ . . . ∥𝑋𝑛 ∥.

2. Montrer que, dans le cas où aucun des 𝑋𝑖 n’est nul, il y a égalité si et seulement si
(𝑋1 , 𝑋2 , ...., 𝑋𝑛 ) est une base orthogonale de 𝐸.

3. Posons 𝐴 = (𝑎𝑖𝑗 )1≤𝑖,𝑗≤𝑛 et 𝑎 = max1≤𝑖,𝑗≤𝑛 ∣𝑎𝑖𝑗 ∣. Montrer que


𝑛
∣ det 𝐴∣ ≤ 𝑎𝑛 𝑛 2 .
Exercice 7

1. Montrer que l’application (A, B) 7→ tr(tAB) définit un produit scalaire

sur Mn (R) pour lequel la base canonique est orthonormée.



2. Montrer que pour tout A ∈ Mn (R), |trA| ≤ nkAk.

3. Déterminer l’orthogonal de l’espace des matrices symétriques.

Exercice 8

Montrer que deux vecteurs x, y d’un es-pace euclidien sont orthogonaux si, et seulement si, ∀λ ∈ R, kx + λyk ≥ kxk.

Exercice 9
X
n

Soit E un espace euclidien et e1 , . . . , en ∈ E tels que ∀x ∈ E, kxk2 = hx, ei i2 .


i=1

1. Montrer que la famille (e1 , . . . , en ) est génératrice.

2. Supposons, dans cette question, que les vecteurs e1 , . . . , en sont unitaires. Montrer que (e1 , . . . , en )

est une base orthonormale de E.

3. Supposons, dans cette question, que dim E = n.

(a) Montrer que (e1 , . . . , en ) est une base de E.


X
n
(b) Montrer que ∀(x, y) ∈ E 2 , hx, yi = hx, ei ihy, ei i.
i=1
Exercice 10

Soit p un projecteur de E. Montrer que p est orthogonal si et seulement si ∀x ∈ E, kp(x)k 6 kxk.

Exercice 11
n
X √ n
X
Soit A = (aij ) une matrice orthogonale d’ordre n. Prouver |aij | 6 n n et aij 6 n.
i,j=1 i,j=1
Exercice 12

Soit E un espace préhilbertien sur R. Soient u, v deux vecteurs de E.


On suppose que, pour tout λ de R, ku + λvk ≥ kuk. Montrer que u et v sont orthogonaux.

2
Exercice 13 Similitudes
Soient E un espace euclidien, f ∈ L(E) et λ > 0. On dit que f est une similitude de rapport λ si :
∀ x ∈ E, kf (x)k = λkxk.
1) Montrer que f est une similitude de rapport λ si et seulement si : ∀ x, y ∈ E, (f (x) | f (y)) = λ2 (x | y).
2) Caractériser les similtudes par leurs matrices dans une base orthonormée.
3) Montrer que f est une similitude si et seulement si f est non nulle et conserve l’orthogonalité, c’est à
dire : ∀ x, y ∈ E, x ⊥ y ⇒ f (x) ⊥ f (y).

Exercice 14
!
a2 ab − c ac + b
3
On considère l’endomorphisme de R de matrice dans la base canonique : A = ab + c b2 bc − a
ac − b bc + a c2
avec a, b, c ∈ R. Déterminer a, b, c de sorte que f soit une isométrie, et la préciser.

Exercice 15

1) Soit (E, | ) un espace euclidien.

a) Soit u ∈ E. Montrer que x 7→ u|x est une forme linéaire sur E.


b) Soit ϕ une forme linéaire sur E. Montrer qu’il existe un vecteur u de E et un seul tel que ∀x ∈ E, ϕ(x) = u|x.
2) a) Existe-t-il A élément de Rn [X] tel que ∀P ∈ Rn [X], P|A = P(0) ?
b) Existe-t-il A élément de R[X] tel que ∀P ∈ R[X], P|A = P(0) ?

Exercice 16

1) Soient u, v ∈ On (R) tels que u + v = 2 id. Montrer que u = v = id.

2) Que dire de u, v ∈ On (R) et m ∈ L(Rn ) tels que umu−1 + vmv −1 = 2m ?

Exercice 17 [Matrices de Gram]

Soit (x1 , ...xn ) une famille de n vecteurs de E et F le sous-espace qu’ils engendrent. On appelle matrice de Gram

de la famille (x1 , ..., xn ) la matrice G(x1 , ..., xn ) = (hxi | x j i)1≤i, j≤n .

1. Montrer que la famille (x1 , ..., xn ) est liée si et seulement si det G(x1 , ..., xn ) = 0

2. Montrer que det G(x1 , ..., xn ) = Det(x1 , ..., xn )2 .

(On pourra introduire la matrice de la famille (x1 , ..., xn ) dans une base orthonormée.)
On retrouve en particulier le résultat précédent.
det G(x, x1 , ..., xn )
3. Soit x ∈ E. Montrer que d(x, F)2 = .
det G(x1 , ..., xn )

Exercice 18 Adjoint d’un endomorphisme.

(a) Soit u ∈ L(E). Montrer qu’il existe un unique endomorphisme u∗ de E tel que : ∀(x, y) ∈ E 2 ,

hu(x), yi = hx, u∗ (y)i. On dit que u∗ est l’adjoint de u. Déterminer Ker u∗ et Im u∗ .

(b) Montrer que u 7−→ u∗ est linéaire involutive. Calculer (uv)∗ pour (u, v) ∈ L(E)2 . Préciser id∗E .
(c) Si B est une base orthonormée de E et si A est la matrice de u dans B, quelle est la matrice de u∗ dans B?
(d) Montrer que u ∈ O(E) si et seulement si uu∗ = idE .

(e) Soit p un projecteur de E. Montrer que p est orthogonal si et seulement si p∗ = p.

3
Centre des classes préparatoires
Lydex de Benguerir TD22 A.S : 2019-2020
.
Mpsi3
Integrale sur un Intervalle quelconque

Exercice 1

Soit f une fonction continue par morceaux positive sur [0, +∞[.

• Les propositions suivantes ont elles un lien logique (condition nécessaire (⇒) ou suffisante (⇐)) avec la proposition :
”f est intégrable sur [0, +∞[” :
1. ”f est bornée sur [0, +∞[”.
2. ”f a pour limite 0 en +∞”.
3. ”Il existe a ≥ 1 tel que f est décroissante sur [a, +∞[”.

• Que penser de l’implication : f a pour limite ` en +∞ et f est intégrable sur [1, +∞[⇒ ` = 0?

Exercice 2
Z 1 Z
1. Calculer, si elles ont un sens les intégrales 1 1
√ dt, dt.
−1 1 − t2 R 1 + t2
Z +∞
2
2. Prouver que l’intégrale qui suit a un sens e−t dt
0
Exercice 3

Montrer que les fonctions continues par morceaux et positives suivantes sont intégrables sur I :
2
1. x → e−x , avec I = [0, +∞[,
1
2. t → √ ;
t(1 + t2 )
Exercice 4

Les fonctions suivantes sont elles intégrables sur I =? Si oui calculer leurs intégrales

t2 + 1 1
1. t → √ lorsque I =]0, +∞[. 3. t → , lorsque I =]0, 1[.
t(1 + t4 )
p
(1 + t) 3 t2 (1 − t)
 
1 1
2. t → cos2 , lorsque I =]0, π/2]. 4. t → , sur ]a, b[.
t (b − t)(t − a)

Exercice 5
Vérifiez l’intégrabilité des fonctions et calculez lorsque cela a un sens les intégrales :
Z Z
1 − x2 x2 − 6x + 1
2 2
dx, 2 2
dx
R+ (1 + x ) [1,+∞[ (1 − x )

indication pur la première : chercher une relation de récurrence entre les termes de la suite
R +∞ 1
Lk = 0
dt.
(1 + t2 )k
Exercice 6
Z 1
1. (CCP) Justifier l’existence de l’intégrale suivante et la calculer J = dx
√ √
−1 1+x+ 1−x
Z 2π
1
2. Calculer de même dt;
0 a + b2 sin2 t
2

Z 1
3. Considérons l’intégrale In = t2n ln(1 − tn ) dt.
0
(a) Justifier son existence ;
(b) Calculer la limite de (In );
1/3
Exercice 7
f (x) − α f (x) − β
Soit f une fonction continue sur R+ , telle qu’il existe (α, β) ∈ R2 de sorte que x 7→ et x 7→ x
soient intégrables
x
respectivement sur ]0, 1] et sur [1, +∞[. Soit (a, b) ∈ (R∗+ )2 .
∫+∞
f (ax) − f (bx)
(a) Montrer que dx converge et calculer sa valeur.
0 x
∫e−ax − e−bx
+∞
(b) Application : calculer dx.
x
0
Exercice8:
R x2
On considère l'application F : [0, 1[→ R dénie par F (x) = x ln t .
dt
Montrer l'existence de limx→1− F (x)
R1
et calculer cette limite. En déduire la valeur de l'intégrale I = t−1
0 ln t dt.

Exercice 9 Un calcul de l’intégrale de Dirichlet.


∫+∞
sin x
Soit I = dx. On rappelle qu’on a montré en cours, à l’aide d’une intégra-tion par parties, que I est convergente.
0 x
sin((2n + 1)t )
∫π/2
(a) Montrer que lim dt = I .
n→+∞ 0 t
n sin((2n + 1)t )
∫π/2
] π] ∑ sin((2n + 1)t ) 1 π
(b) Soient t ∈ 0, et n ∈ N. Montrer que cos(2kt ) = + et en déduire que dt = .
2 k=0 2 sin t 2 0 sin t 2
] π] 1 1 [ π]
(c) Montrer que la fonction ϕ définie pour t ∈ 0, par ϕ(t ) = − et ϕ(0) = 0 est de classe C 1 sur 0, .
2 sin t t 2
∫π/2
π
(d) Montrer que lim ϕ(t ) sin((2n + 1)t )dt = 0 et en déduire que I = .
n→+∞ 2
0

Exercice 10 la fonction Γ d’Euler


Z ∞
On pose, pour x réel, Γ(x) = e−t tx−1 dt.
0

1. Préciser l’intégrabilité de la fonction sous le signe somme (et donc l’ensemble de définition de Γ.)
2. Montrer que Γ(x + 1) = xΓ(x).

En déduire, pour tout entier naturel n ≥ 1, Γ(n).

Exercice 11
∫+∞ ∫+∞
Soit f ∈ C 2 (R+ , R) telle que f et f ′′ soient convergentes.
0 0
(a) Montrer que lim f ′ (x) = 0.
x→+∞
(b) Montrer que lim f (x) = 0.
x→+∞

Exercice12 : Z x
On considère le logarithme intégral qui est l'application dénie par ∀x ≥ 2, li(x) =
dt
2 ln t
Pour n ∈ N∗ , donner un développement asymptotique de li(x) lorsque x → +∞.

Exercice 13
e−t
∫+∞
Soit F : x 7→ dt .
x 1+t

(a) Donner le domaine de définition I de F et montrer qu’elle est de classe C ∞ sur I . Étudier ses variations et donner sa limite
en +∞.
e−x
(b) Montrer que F (x) ∼ .
x→+∞ x

(c) Donner un équivalent deF x( ) lorsquex tend vers −1+ .

2/3
Exercice 13 intégrale de Gauss
1. Que pensez vous de l’inégalité (pour t > −n)
 n
t
1+ ≤ et ?
n
R π/2
2. On note Wn l’intégrale de Wallis : Wn = 0
cosn t dt. Justifier que nWn Wn−1 = W1 W0 .
Donner un équivalent de Wn .
3. On pose √
+∞ n n
x2

dx
Z Z
An = n et Bn = 1− dx.
x2 n

0 0
1+
n
(a) Justifier l’existence de An ;
√ √
(b) Montrer que An = n W2n−2 et que Bn = n W2n+1 .
(c) Déterminer les limites de ces deux suites.
(d) Montrer que Z √n
2
Bn ≤ e−x dx ≤ An .
0

Z +∞
(e) Que vaut 2
e−x dx?
0
Exercice 14 le lemme de Riemann
b
Z
1. Soit f une fonction en escalier sur [a, b]. Montrer que la suite des intégrales eint f (t) dt
a a pour limite 0.
2. Montrer que le même résultat est vrai pour toute fonction en escalier puis pour toute fonctiion
f continue par morceaux sur l’intervalle [a, b].
indication : on rappelle que si f est une fonction cpm sur un intervalle compact [a,b], pour
tout ε > 0, il existe une fonction en escalier telle que pour tout x ∈ [a, b], |f (x) − e(x)| ≤ ε.

3. On considère maintenant f intégrable sur R. Montrer que

(a) pour tout ε > 0, il existe un intervalle compact [a, b] tel que
Z Z
|f | ≤ ε, |f | ≤ ε,
]−∞,a] [b,+∞[

(b) En déduire que


Z b
lim eint f (t) dt = 0.
n→∞ a
Exercice 15 intégrales de Fresnel *

Le but de l’exercice est de calculer les limites en +∞, des intégrales de Fresnel définies pour t > 0, par
Z t Z t
2
C(t) = cos(u ) du et S(t) = sin(u2 ) du.
0 0

1. (a) Prouver que Z Z


∞ ∞
2
c= cos(u ) du et s = sin(u2 ) du,
0 0
sont des intégrales semi-convergentes ;
(b) On pose, pour p ≥ 0,
Z √(p+1)π
up = √
sin(u2 ) du.

Montrer que la série de terme général up est une série alternée, en déduire le signe de sa somme.

3/3
Centre des classes préparatoires
Lydex de Benguerir TD23 A.S : 2019-2020
.
Mpsi3
Series numériques

Exercice 1
Etudier la nature des séries numériques suivantes :
n+1 p
1. Un = 2. Vn = n2 + n − n
2n + 1
(n + 1)(n + 2)...(2n) n3
3. Un = 4. Vn =
(2n)n n!
n+1 n 1
5. Un = ( ) 6. Vn = (Arc sin( ))n
2n + 2 n
n 1 3
7.Un = 2 8.Vn = ( )n
n −2 n 4
1 n2 + 1
9.Un = (sin( ))3 10.Vn = ln( )
n n
n2
11.Un = (−1)n e−n 12.Vn = (−1) n.

Exercice 2
1 n+1
Soit la série de terme général un , définie par u2n = , u2n+1 = ln( ) (n ≥ 0). Montrer que cette série est
n+1 n+2
alternée et convergente.

Exercice 3
Soit f continue décroissante sur [0, +∞[ telle que lim f (x) = 0 .
x−→+∞
Z (n+1)π
1. Etudier la série de terme général : un = f (t) sin(t)dt, (n ≥ 0).

2. Cas particulier :
Z √(n+1)π
un = √ sin(t2 )dt, (n ≥ 1).

Exercice 4
Étudier la convergence des séries de terme général :

(−1)n (−1)n
 
1. ln 1 + 2. p , α>0
2n + 1 nα + (−1)n
(−1)n
3. α , α, β ∈ R.
n + (−1)n nβ

Exercice 5
X
On considère deux suites complexes (un ) et (vn ). On s’intéresse à la convergence de la série un vn . Pour n ≥ 1, on note
n≥0
n
X
sn = uk .
k=0
1. Montrer que, pour tout (p, q) ∈ N2 tel que p ≤ q, on a :
q
X q−1
X
uk vk = sq vq − sp−1 vp + sk (vk − vk+1 ).
k=p k=p

2. Montrer que si la suite (sn ) est bornée, et si la suite (vn ) est à valeurs dans R+ , décroissante et de limite nulle, alors
X
un vn est convergente.
n≥0
X sin(nθ)
3. Montrer que la série √
n
converge pour tout θ ∈ R.
n≥1
Exercice 6
un+1 vn+1
1. Soient (un ) et (vn ) de suites de réels strictement positifs vérifiant ≤ à partir d’un certain rang.
un vn
X X
(a) Montrer que si vn converge, alors un converge également.
n≥0 n≥0
X X
(b) Montrer que si un diverge, alors vn diverge également.
n≥0 n≥0

2. Soit (un ) une suite de réels strictement positifs telle que


 
un+1 α 1
=1+ +o , avec α ∈ R.
un n n
X
(a) On suppose α > 1. À l’aide d’une comparaison avec une série de Riemann, montrer que un converge.
n≥0
X
(b) On suppose α < 1. Montrer que un diverge.
n≥0

(c) On suppose α = 1. Montrer à l’aide d’exemples qu’on ne peut rien conclure en général.
2 × 4 × 6 × .... × (2n)
3. Application. Déterminer la nature de la série de terme général un = .
3 × 5 × 7 × .... × (2n + 1)

Exercice 7
1 X
Soit α et β deux nombres réels. On pose un = pour n ≥ 2 et on s’interesse à la convergence de la série un .
nα (ln(n))β
n≥0
X
1. On suppose α > 1. Montrer que un converge.
n≥2
X
2. On suppose α < 1. Montrer que un diverge.
n≥2
X
3. On suppose α = 1 et β ≤ 0. Montrer que un diverge.
n≥2
X
4. On suppose α = 1 et β > 0. Déterminer la nature de la série un suivant la valeur de β via une comparaison à une
n≥2
intégrale.

Exercice 8
A l’aide de l’inégalité de Taylor-Lagrange prouver la convergence et déterminer la somme des séries suivantes
X xn
1. pour x ∈ R.
n!
n≥0
X (−1)n x2n X (−1)n x2n+1
2. et pour x ∈ R.
(2n)! (2n + 1)!
n≥0 n≥0
X (−1)n xn
3. pour 0 ≤ x ≤ 1.
n!
n≥1

Exercice 9
n n−1
X (−1)p−1 X (−1)p
Notons, pour tout entier n ≥ 1 : Sn = = .
p=1
p p=0
p+1
Z1 n−1
X
1. Calculer tp dt et (−t)p .
0 p=0

Z1
(−t)n 1
2. Démontrer que Sn = ln 2 − dt, et que |Sn − ln 2| ≤ .
1+t n+1
0
+∞
X (−1)n−1
3. En déduire la somme .
n=1
n
Z1 +∞ +∞ +∞ +∞
1 X (−1)n−1 X (−1)n X (−1)n X (−1)n
4. Soit α > 0. Montrer que dt = . En déduire les sommes : ; ; .
1 + tα n=0
1 + α.n n=1
n n=1
1 + 2n n=1 1 + 3n
0

Exercice 10
X 1 n
X 1
Le but de l’exercice est de calculer 2
et de donner un développement asymptotique de la somme partielle S n = .
n k2
n≥1 k=1

1. (a) Soit α > 1 et k ≥ 2. Démontrer que


k+1 k
dt 1 dt
Z Z
α
≤ α ≤ .
k t k k−1 tα
(b) En déduire que
X 1 1
∼+∞ .
kα (α − 1)nα−1
k≥n

2. Soit f une fonction de classe C 1 sur [0, π]. Démontrer que


Z π  
(2n + 1)t
f (t) sin dt −→n→+∞ 0.
0 2
n
1 X
3. On pose An (t) = + cos(kt). Vérifier que, pour t ∈]0, π], on a
2
k=1

sin ((2n + 1)t/2)


An (t) = .
2 sin(t/2)

4. Déterminer deux réels a et b tels que, pour tout n ≥ 1,


Z π
1
(at2 + bt) cos(nt)dt = 2 .
0 n

Vérifier alors que


π
π2
Z
(at2 + bt)An (t)dt = Sn − .
0 6
π2
5. Déduire des questions précédentes que Sn → .
6
6. Déduire des questions précédentes que
π2
 
1 1
Sn = − +o .
6 n n

Exercice 11
+∞
Z
Soit p un entier naturel et f une fonction continue, strictement positive, décroissante sur [p, +∞[ et telle que f (t)dt
p
converge.
n
X
Pour tout entier naturel n supérieur ou égal à p, on pose Sn = f (k).
k=p

1. (a) Utiliser la décroissance de f pour montrer que, pour tout entier naturel n supérieur ou égal p, on a :
Zn
Sn − f (p) 6 f (t)dt
p

.
(b) En déduire que la série de terme général f (n) est convergente.
+∞
X
On pose désormais, pour tout entier naturel n supérieur ou égal à p, Rn = f (k).
k=n+1
2. (a) Montrer que, pour tout entier naturel n supérieur ou égal à p, on a :
+∞
Z +∞
Z
f (t)dt − f (n) 6 Rn 6 f (t)dt.
n n

+∞
Z
(b) En déduire une condition suffisante portant sur f (n) et f (t)dt pour que :
n

+∞
Z
Rn ∼ f (t)dt.
+∞
n

1
3. Dans cette question, pour tout réel x de [2, +∞[, on pose f (x) = .
x(ln x)2
(a) Montrer que cette fonction vérifie les quatre hypothèses de l’énoncé ainsi que la condition trouvée à la question
2b).
+∞
X 1
(b) En déduire un équivalent, lorsque n est au voisinage de +∞ , de Rn = .
k(ln k)2
k=n+1

(c) La série de terme général Rn est-elle convergente ?

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