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MPSI 4 – Mathématiques
A. Troesch
☆☆☆☆ Exercice 3 – Soit E, F et G trois espaces vectoriels sur R. Soit f ∈ L(E, F ) et g ∈ L(F, G). Montrer :
1. Ker(g ○ f ) = f −1 (Ker(g)) ; 4. Im(g ○ f ) ⊂ Im(g) ;
2. Ker(g ○ f ) ⊃ Ker(f ) ; 5. Ker(g ○ f ) = Ker(f ) ⇐⇒ Ker(g) ∩ Im(f ) = {0} ;
3. Im(g ○ f ) = g (Im(f )) ; 6. Im(g ○ f ) = Im(g) ⇐⇒ Ker(g) + Im(f ) = F .
★☆☆☆ Exercice 4 – Soit E = R[X] l’espace vectoriel des polynômes sur R. On note f et g les applications de E dans E définies
par : f (P ) = P ′ ; g(P ) = XP.
1. Montrer que f et g sont linéaires et étudier leur injectivité et surjectivité.
2. Montrer que pour tout n strictement positif, on a : f ○ g n − g n ○ f = ng n−1 .
★★★☆ Exercice 7 – Soit A, B, C et B ′ quatre espaces vectoriels sur K = R ou C, et soit f , g, f ′ , g ′ et h des applications
linéaires telles que ci-dessous :
B
f g
A h C
f′ g′
B′
★★☆☆ Exercice 8 –
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1. Soit E un espace vectoriel sur R ou C, et f un endomorphisme de E. Montrer que si pour tout x ∈ E les vecteurs
x et f (x) sont colinéaires, alors f est une homothétie (i.e. f = λid pour un certain λ)
2. Soit f ∈ L(E) tel que pour tout u ∈ L(E), u ○ f = f ○ u. Montrer que f est une homothétie (avec l’axiome du choix).
★☆☆☆ Exercice 12 – Soit E0 , ⋯, En des espaces vectoriels sur R, de dimension finie, et pour tout i ∈ [[1, n]], fi ∶ Ei−1 Ð→ Ei
une application linéaire. On suppose que :
f1 f2 fn
{0} Ð→ E0 Ð→ E1 Ð→ ⋯ Ð→ En Ð→ {0},
est exacte, ce qui signifie que f1 est injective, fn est surjective, et pour tout i ∈ [[1, n − 1]], Im fi = Ker fi+1 . Montrer que :
n
k
∑ (−1) dim Ek = 0.
k=0
★☆☆☆ Exercice 13 – Soit E un espace vectoriel sur R, de dimension finie, et f et g deux endomorphismes dans L(E). On
suppose que
E = Im(f ) + Im(g) = Ker(f ) + Ker(g).
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2. En déduire que :
rg u + rg v − dim E ⩽ rg(u ○ v) ⩽ inf(rg u, rg v).
★★☆☆ Exercice 16 – Soit E un espace de dimension finie, f un endomorphisme de E de rang r. Montrer que f est la somme
de r endomorphismes de E de rang 1.
Projecteurs et symétries
★☆☆☆ Exercice 18 –
● E désigne un espace vectoriel sur le corps C des nombres complexes.
● IdE désigne l’identité de E, Θ l’endomorphisme nul.
● On désigne par T le polynôme de C[X] défini par : T (X) = 3X 3 − X 2 − X − 1,
et par f un endomorphisme de E satisfaisant à la relation : T (f ) = Θ.
1. Montrer que 1 est la seule racine réelle de T . Soient α et ᾱ les deux autres racines non réelles et conjuguées.
Calculer α + ᾱ et αᾱ
2. On note L1 , L2 , L3 les polynômes définis par :
f n = an L1 (f ) + bn L2 (f ) + cn L3 (f ).
(c) Justifier la convergence des suites (an ), (bn ) et (cn ) vers des réels respectifs a, b, c.
3. On pose h = aL1 (f ) + bL2 (f ) + cL3 (f ). Montrer que h est un projecteur.
☆☆☆☆ Exercice 19 – Soit E un espace vectoriel sur R, et p et q deux projecteurs. Montrer que p = q si et seulement si Im p = Im q
et p ○ q = q ○ p.
★☆☆☆ Exercice 20 – Soit E un espace vectoriel sur R, et p et q deux projecteurs de E. Montrer que p + q est un projecteur si
et seulement si p ○ q = q ○ p = 0.
★☆☆☆ Exercice 21 – Soit E un espace vectoriel sur R, p un projecteur de E, et f ∈ L(E). Montrer que p ○ f = f ○ p si et
seulement si Ker(p) et Im(p) sont stables par f .
★★☆☆ Exercice 23 – Soit E un K espace vectoriel de dimension finie non nulle n, et E1 et F1 deux sous-espaces vectoriels de
E tels que E = E1 + F1 .
1. Montrer l’existence d’un sous-espace vectoriel E2 inclus dans F1 et d’un sous-espace vectoriel F2 inclus dans E1
tels que
E = E1 ⊕ E2 et E = F1 ⊕ F2 .
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2. Soit s la symétrie vectorielle par rapport à E1 de direction E2 , et s′ la symétrie par rapport à F1 de direction F2 .
Démontrer que s′ ○ s = s ○ s′ .
3. Démontrer que s′ ○ s est une symétrie vectorielle dont on précisera les éléments caractéristiques.
★★☆☆ Exercice 24 – Soit E un espace vectoriel de dimension finie, et soit f ∈ L(E)· Montrer qu’il existe un automorphisme g
et un projecteur p tels que f = g ○ p.
★★☆☆ Exercice 29 – (Sous-espaces caractéristiques) Soit E un R-ev de dimension finie, et soit u ∈ L(E).
1. Montrer que la suite de sous-espaces vectoriels (Ker uk )k∈N est croissante pour l’inclusion, et la suite (Im uk )k∈N
est décroissante.
2. Montrer que s’il existe p ∈ N tel que Ker(up ) = Ker(up+1 ), alors Ker(uk ) = Ker(up ) pour tout k ⩾ p. Qu’en est-il de
Im(uk ) ?
L’espace Ker(up ) est appelé sous-espace caractéristique de u associé à la valeur (propre) 0. On peut considérer plus
généralement l’espace obtenu de la sorte avec l’endomophisme u−λid, appelé, s’il est non trivial, sous-espace caractéristique
associé à la valeur propre λ.
★★★☆ Exercice 30 – (Théorème des noyaux itérés) Soit E un R-ev de dimension finie, et soit u ∈ L(E).
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1. Montrer que la suite de sous-espaces vectoriels (Ker uk )k∈N est croissante pour l’inclusion.
2. En restreignant u à un supplémentaire SP de Ker(up ) dans Ker(up+1 ), montrer que la suite (dim Ker up+1 −
dim Ker up )p∈N est décroissante. En d’autres termes, les sauts de dimension sont de plus en plus petits (théorème
des noyaux itérés)
3. On suppose que u est nilpotent et que dim(Ker u) = 1. Montrer que pour tout k ⩽ dim(E), dim(Ker(uk )) = k.
★☆☆☆ Exercice 31 – Soit E un espace de dimension 3, et f ∈ L(E) tel que f ≠ 0 et f ○ f = 0. Montrer que le rang de f est 1.
★★★☆ Exercice 32 – On considère E un K-ev de dimension (p + 1)n, n et p étant des entiers non nuls, avec p ⩾ 2. Soit f un
endomorphisme de E, vérifiant : f 3 = 0 et rg(f ) = pn. Montrer que rg(f 2 ) = n.
★★★☆ Exercice 33 – Soit E un espace vectoriel sur R de dimension 3n, et f un endomorphisme de E tel que f 3 = 0.
1. En considérant g l’application linéaire de L(Im(f ), E), obtenue par restriction de f à Im(f ), montrer que rg(f ) ⩽ 2n
2. Montrer que si rg(f ) = 2n, alors rg(f 2 ) = n (on pourra dans un premier temps exprimer rg(g))
3. Montrer que si rg(f ) = 2n − 1, alors rg(f 2 ) = n − 1 ou rg(f 2 ) = n − 2.