Comment Math 12è.

INRAP - Section Mathématiques et Informatique 1
REPUBLIQUE DE GUINEE
Travail - Justice - Solidarité

____________________
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT
PRE - UNIVERSITAIRE ET DE
L’EDUCATION CIVIQUE
_____________
INSTITUT NATIONAL DE RECHERCHE

ET D’ACTION PEDAGOGIQUE
________________
Section Mathématiques et Informatique
_____________
COMMENTAIRES DES PROGRAMMES
DE MATHEMATIQUES
POUR LES CLASSES DE 12EME ANNEE
INRAP AOUT 2003
Commentaires des programmes de 12ème année Août 2003

COMMENTAIRES GÉNÉRAUX POUR LE LYCÉE
Rappelons que l’enseignement des mathématiques au lycée obéit

à trois objectifs essentiels qui sont :
- Développer la formation scientifique,
- Développer la formation sociale, économique et
culturelle,
- Développer la formation personnelle.
Ainsi à l’image des commentaires des programmes de collège,
ceux du lycée prennent toute leur importance pour les
professeurs. Il s’agit de mettre ces commentaires en
application en tenant compte du fait que les élèves ont déjà
acquis des méthodes de travail et des comportements propres au
premier cycle .
Les programmes du lycée sont conçus pour approfondir

les connaissances acquises au collège, réinvestir ces
connaissances et généraliser progressivement les
concepts.
En outre l’enseignement reste toujours centré sur
l’élève.
Celui-ci est mis en activité tout au long des séquences
d’apprentissage :il construit des figures, il argumente, il
justifie, il démontre.
Il s’agira donc pour le professeur de mener son enseignement
de façon à :
- consolider les savoirs et savoir - faire acquis au
premier cycle en les réinvestissant immédiatement dans
des exercices ,
- enrichir ces connaissances,
- utiliser ces nouveaux acquis dans des situations variées
à travers la résolution d’exercices qui donnent du sens à
ces nouvelles connaissances en tenant compte dans la
mesure du possible de l’environnement socio-culturel de
l’élève.
le professeur entraînera les élèves à travailler de façon

autonome sur différents types d’exercices du cours et les
exercices de fin de chapitre (d’entraînement,
d’approfondissement, de recherche).
Les objectifs visés par chaque type d’exercice sont indiqués

dans le tableau suivant :

TYPES D’EXERCICES OBJECTIFS

Exercices d’application direct Faire fonctionner directement
On les trouve dans le manuel les définitions et les
dans les cours et dans la propriétés
partie exercices d’entraînement
Exercices de consolidation des Faire fonctionner les
acquis : définitions et les propriétés
On les trouve dans le manuel dans des situations plus
parmi les exercices complexes
d’approfondissement
Exercices de recherche : Faire découvrir par les élèves
On les trouve dans le manuel une méthode pour résoudre un
parmi les exercices de problème complexe.
recherche et Le professeur organisera la
d’approfondissement recherche de cette méthode en
faisant travailler de
préférence les élèves
Parmi les exercices de recherche, nous appellerons «

problème ouvert » ceux dont la solution n’est pas connue de la
communauté des élèves. Ce sont des problèmes présentés par un
énoncé court où n’apparaît, ni méthode de résultat, ni
solution et qui se situent dans un domaine conceptuel de
l’élève.
Pour résoudre de tels problèmes, on utilise une véritable
démarche scientifique :faire des essais- conjecture tester-
prouver.
C’est une approche intuitive. L’organisation « d’un problème
ouvert » est lourde à gérer ; on pourra néanmoins en proposer
deux au moins par mois aux élèves, pour bénéficier de la
richesse de cette activité.
Pour atteindre les objectifs visés par les programmes de

mathématiques au lycée, trois options sont envisagées :
Option Sciences Mathématiques
La formation mathématique y est primordiale et doit recouvrir
tous les aspects de cette discipline. L’analyse et la
géométrie y auront une place de choix.
Option Science expérimentale

L’enseignement des Mathématiques doit fournir aux élèves une
base scientifique comportant l’appréhension progressive de la
méthode expérimentale. L’accent sera mis sur les
représentations graphiques, les statistiques et la
probabilité.

Option Sciences sociales

L’enseignement des Mathématiques doit préparer les élèves à
des études en sciences techniques économiques et sociales. on
développera des techniques de base permettant une maîtrise des
représentations graphique et une bonne connaissance des
méthodes statistiques.
Pour s’assurer de l’efficacité de son enseignement ou

réajuster sa méthode, le professeur privilégiera une
évaluation continue sous forme de contrôle ou de devoirs en
temps limité, à intervalles réguliers.
Pour ce qui est des propositions admises sans démonstration,
le professeur veillera à mettre en évidence la signification
de l’énoncé, sa portée et ses applications.
Il fera attention à quelques points particuliers qui sont :
1- Le raisonnement logique:
Les notions de raisonnement logique (notions de propositions,
connecteurs, quantificateurs) ne feront pas l'objet d'un
cours, mais seront introduits et réinvestis autant que
besoin.
2- Structures algébriques:
Les notions de structures (groupe, anneau, corps, espace
vectoriel) seront introduites sous forme d'exemples mais ne
feront en aucun cas l'objet d'un cours spécifique . Il est
plus important que l'élève sache reconnaître un espace
vectoriel (ou toute autre structure), plutôt que d'en
connaître la définition générale.
Il en est de même pour les notions de relations (ordre,
équivalence).
3- Applications affines, applications linéaires associées.

La définition (simple et concrète) de l'application affine
par conservation du barycentre est recommandée. Elle doit être
suivie d'exemples d'applications connues.
Les applications linéaires ne feront pas l'objet d'une étude
spécifique : on parlera, sous forme d'exemples, des
applications linéaires associées aux applications affines
étudiées. On les utilisera entre autres, pour définir la
nature de la composée de deux applications affines.
4- Fonctions numériques:
Les théorèmes sur les limites et la continuité
seront admis et utilises pour de nombreux exercices .
En particulier , il est inutile d'imposer aux élèves
les définitions des limites avec utilisation de
quantificateurs.

Il ne faut pas oublier que l'objectif principal de

l'étude d'une fonction est le tracé de sa courbe
représentative. Bien que l'étude préliminaire
(limites, continuité, dérivation, ..) soit
indispensable, il faut insister sur la cohérence
nécessaire entre les résultats de cette étude et la
courbe tracée.
5- Equations, inéquations, systèmes.
Il faut éviter les résolutions de systèmes trop compliqués
(R2 et R3 seulement ) ou trop théoriques. Il faut au contraire
privilégier les problèmes se ramenant à la résolution de
telles équations ou inéquations, ainsi que les résolutions
graphiques lorsque cela est possible.
6- Trigonométrie:
La résolution des exercices de trigonométrie ne doit pas être
seulement une application de formules. Il faut utiliser, dès
que cela est possible, le support du dessin (cercle
trigonométrique), pour la résolution d'inéquations simples.
7- Statistiques, probabilités:
On veillera à faire ressortir le lien naturel entre ces deux
disciplines.
Les statistiques seront étudiées à partir d'exemples
concrets, de situations familières à l'environnement des
élèves.
En probabilités, on se limitera strictement au programme. En
particulier, la probabilité conditionnelle s'étudiera dans le
seul cas de deux événements (la formule de Bayes) n'est pas
indispensable.
8- Utilisation de la calculatrice.
La calculatrice est un outil qui, avec ou sans instructions
officielles, connaît une large diffusion. Il est de l'intérêt
des enseignants d'en tenir compte
S'il ne peut être encore question, vu les coûts, d'imposer
son usage par des mentions dans les programmes officiels, il
importe de recenser à tous les niveaux les points de
programmes (études de fonctions, statistiques, probabilités…)
et les activités motivant son emploi et favorisant chez
l'élève l'habitude d'une utilisation intelligente

Programme de 12ème SS

1. Equations – Inéquations
OBJECTIFS :
 Ce chapitre vise à renforcer les acquis des élèves sur le
calcul littéral par la mise à leur disposition d’un nouvel
outil pour résoudre les équations du second degré : le
discriminant.
COMMENTAIRES
 Le professeur introduira cette partie par des exemples
d’équations et d’inéquations associées aux fonctions
homographiques. Il introduira le discriminant qui sera
réinvesti dans la résolution de certains problèmes concrets et
la représentation graphique de fonctions polynômes du second
degré.
Savoirs Savoir - faire

Equations du second degré

 définition  Déterminer la forme
 forme canonique canonique d’une équation du
 discriminant second degré.
 racines  Déterminer le discriminant
 forme factorisée d’une équation du second
 somme et produit des racines degré.
 Calculer les racines d’une
équation du second degré.
 Déterminer la forme
factorisée d’une équation du
second degré.
 Déterminer deux nombres dont
connaît la somme et le
produit.
 Utiliser la somme et le
produit des solutions d’une
équation du second degré
pour résoudre un problème
concret.
Inéquations du second degré  Résoudre algébriquement une
Signe d’un polynôme du second inéquation du second degré.
degré  Résoudre graphiquement une
inéquation du second degré.
2. Fonctions - Généralités
OBJECTIFS :
Ce chapitre vise essentiellement à :
 étendre l’étude des fonctions élémentaires vues en 11ème aux
fonctions associées.
 étudier la parité et la périodicité d’une fonction
numérique.
 introduire les éléments de symétrie d’une courbe
représentative de fonction.
COMMENTAIRES
 Le professeur étudiera les fonctions sans l’emploi de la
dérivée.
 Les fonctions périodiques seront étudiées à partir des exemples simples : fonction partie
entière.


Fonctions élémentaires :  Représenter graphiquement
une fonction élémentaire.
; ;
Fonctions et transformations  Représenter graphiquement
 fonctions associées une fonction associée :
; ; ; ; ; ;
. .
 Fonctions homographiques.  Représenter graphiquement
une fonction homographique.
Parité, éléments de symétrie  Justifier qu’une fonction

d’une courbe est paire ou impaire
 fonction paire, fonction  Vérifier qu’un réel  est la
impaire période d’une fonction
 fonction périodique périodique
 éléments de symétrie d’une  A partir de la courbe
courbe. représentative d’une
fonction f, dire si elle
est :
- paire
- impaire
- périodique
 Vérifier qu’un point est
centre de symétrie d’une
courbe
 Vérifier qu’une droite est
axe de symétrie d’une
courbe.
3. Limite - Continuité –
Dérivation
OBJECTIFS :
 Ce chapitre vise à introduire par l’approche intuitive la
notion de limite, de continuité et de dérivation.
COMMENTAIRES
 La notion de limite doit être introduite de façon intuitive
à l’aide d’exemples simples de fonctions polynômes et
homographiques. Le professeur doit étudier ces fonctions dans
des intervalles bornés.

 On introduira le nombre dérivé comme limite du rapport

lorsque x tend vers a, et on montrera que
l’interprétation géométrique conduit à la notion de tangente.
Les résultats relatifs à la dérivation d’une somme, d’un
produit, d’un quotient de deux fonctions dérivables seront
admis.
 On donnera le tableau récapitulatif des formules de
dérivation. Ces formules sont à maîtriser par les élèves.
 Il est important d’habituer les élèves à la détermination de
l’ensemble de dérivabilité d’une fonction.
 Le théorème donnant le sens de variation d’une fonction
dérivable à partir du signe de sa dérivée sera admis.
Savoirs Savoir faire

Notion de limite L’élève doit être capable de :
 Approche intuitive  Déterminer la limite d’une
 Opérations sur les limites fonction en un point ;
 Déterminer la limite d’une
fonction au voisinage de
l’infini ;
Approche intuitive de la notion  Montrer qu’une fonction est
de continuité continue en un point ;
Dérivée d’une fonction  Calculer la dérivée d’une
 Approche intuitive fonction donnée ;
 Equation de la tangente  Déterminer l’équation de la
 Opérations sur les dérivées. tangente en un point donné
de la courbe.
4. Etude de fonctions
OBJECTIFS :
 Etudier et représenter une fonction numérique (fonction
polynôme du second degré, fonction homographique) sur un
intervalle borné.

COMMENTAIRES
 En général les manuels proposent des plans d’étude des
fonctions ; ces plans sont purement indicatifs et l’ordre des
rubriques peut varier d’un manuel à l’autre.
 II est commode d’utiliser un repère orthonormal pour
représenter les fonctions.
 Les généralités sur les fonctions sont vues aux chapitres
antérieurs.
 Les notions d’asymptotes parallèles aux axes seront
introduites à partir d’exercices.

 Dérivée et sens de variation L’élève doit être capable de :
d’une fonction.  Etudier et représenter
 Dérivée et extremum d’une graphiquement une fonction :
fonction. - Polynôme
 Plan d’étude d’une fonction. - Homographique
 Résoudre des problèmes liés
aux extremums d’une fonction
5. Suites numériques
OBJECTIFS :
 Poursuivre et approfondir l’étude des suites déjà faite en
11e Année

 Utiliser des suites numériques pour la résolution des

problèmes concrets
 Représenter graphiquement une suite numérique.
COMMENTAIRES
 L’étude de la convergence des suites utilise les résultats
du chapitre « limite et continuité » qu’il est donc conseillé
de traiter avant d’aborder le chapitre « suites numériques »
 De même l’étude du sens de variation et la représentation
graphique des suites numériques fait appel aux résultats
acquis dans les chapitres « Fonctions » et « étude de
fonctions ».
(on pourra utiliser les calculatrices au besoin)

 Définition d’une suite L’élève doit être capable de :
numérique  Calculer les termes d’une
 Définition d’une suite suite
arithmétique et d’une  Représenter graphiquement une
géométrique suite
 Expression du terme général  Déterminer l’expression du
d’une suite arithmétique et terme général d’une suite
d’une suite géométrique arithmétique ou géométrique
 Somme des termes  Calculer la somme des termes
consécutifs d’une suite consécutifs d’une suite
arithmétique et d’une suite arithmétique ou géométrique
géométrique.  Reconnaître qu’une suite est
arithmétique ou géométrique
 Résoudre des problèmes
concrets à l’aide des suites
arithmétiques ou géométriques
6. Organisations de
données :Dénombrement

OBJECTIFS :
 Introduire les notions de p-uplets, arrangement et
combinaison pour résoudre des problèmes concrets de
dénombrement
COMMENTAIRES
Introduire ce chapitre par les compléments sur les ensembles
(réunion et intersection de deux ensembles, complémentaire
d’un ensemble, produit cartésien de deux ensembles).
 Habituer l’élève à utiliser les arbres de choix pour faciliter la résolution de certains
exercices.
Savoirs Savoir – faire
Complément sur les ensembles L’élève doit être capable de :
 définition et propriété de  Déterminer la réunion ou
la réunion et de l’intersection de deux
l’intersection de deux ensembles.
ensembles  Déterminer le produit
 Définition et propriété du cartésien de deux ensembles
complémentaire d’un ensemble  Déterminer le complémentaire
Produit cartésien de deux d’un ensemble par rapport à
ensembles un autre ensemble.
 Définition  Calculer pour de faibles
 Cardinal du produit valeurs de n et p le plus
cartésien rapidement possible sans
 Propriété utiliser les factorielles.
 P – uplets : définition et  Utiliser la notation
propriété factorielle dans les
Arrangement – permutation et calculs.
combinaison  Calculer
 Définition et propriété de  Calculer pour des grosses
l’arrangement
valeurs de n et p avec
 Définition et propriété de l’aide de la calculatrice au
la permutation besoin.
 Définition et propriétés de  Choisir l’outil approprié
la combinaison pour résoudre un problème de
 dénombrement.

7. Statistiques
OBJECTIFS :
 Etendre aux séries statistiques à modalités regroupées en
classes les notions de caractéristiques de position et de
dispersion
 Représenter graphiquement les séries à modalités regroupées
en classes : histogramme
COMMENTAIRES
 Ce chapitre comportera essentiellement des exemples concrets
bien choisis pour maîtriser le vocabulaire statistique :
population, modalité, caractères, effectif, effectif cumulé,
fréquence, fréquence cumulée.

Caractéristiques de position  Déterminer le mode d’une
 Définition du mode série statistique
 Définition de la médiane  Calculer la moyenne d’une
 Définition de la moyenne série statistique
 Déterminer la médiane d’une
Caractéristiques de dispersion série statistique
 Définition de l’écart type  Calculer la variance et
 Définition de la variance. l’écart–type d’une série
statistique.
Regroupement des modalités en  Calculer les effectifs
classes – Histogramme. cumulés d’une série
 Définition de l’effectif statistique groupée en
cumulé. classes.
Définition de la fréquence  Calculer les fréquences
cumulée. cumulées d’une série
statistique groupée en
Série chronologique classe.
 Définition d’une série  Construire l’histogramme
chronologique d’une série statistique
groupée en classe.
 Construire le polynôme des
effectifs cumulés.
 Reconnaître une série
chronologique
 Construire le graphique
d’une série chronologique.


Programme de 12ème SE

1. Fonctions numériques d’une

variable réelle : Généralités
OBJECTIFS :
 Consolider la notion de fonction introduite en 11ème Année.
 Représenter les fonctions associées à partir des fonctions
de référence en utilisant les transformations.
 Déterminer les propriétés géométriques des représentations
graphiques des fonctions (parité, périodicité, éléments de
symétrie).
COMMENTAIRES :
 On s’assurera que les élèves sont capables de représenter
les fonctions de référence : ; ; (c un
réel) ; ; ; ; ; ; ;
; ; (a  0).
 On utilisera les caractérisations analytiques de la
translation et des symétries pour représenter les fonctions
associées.
Par exemple : Pour la représentation de la fonction
, on utilisera la translation de vecteur .
Savoirs Savoir-faire
 Représentation graphique de  A l’aide des transformations

la fonction : (translation et symétrie)
- Propriété représenter les fonctions
 Représentations graphiques associées :
de fonctions polynômes du ; ; ;
second degré ; ; ;.
- Propriété page  A partir d’une représentation
 Définition et représentation graphique de
graphique de fonctions fonction ,reconnaître une
homographiques fonction paire ou impaire ;
 Propriété des fonctions  Démontrer qu’une droite est
homographiques A partir axe de symétrie et qu’un
d’une représentation point est un centre de
graphique, reconnaître une symétrie d’une
fonction paire ou impaire. représentation graphique de
 Déterminer qu’une droite est fonction
axe de symétrie et qu’un  étudier la parité d’une
point est un centre de fonction.

symétrie  Justifier qu’un nombre donné

 Caractérisation analytique est une période d’une
de symétrie fonction donnée
-
 Représentation graphique des

fonctions :
; ; .
 Propriétés.
 Définition des fonctions
paires et impaires
 Propriétés de la
représentation graphique des
fonctions paires et impaires
 Définition d’une fonction
périodique.
2. Systèmes d’équations et
d’inéquations

OBJECTIF :
 Consolider les procédés de résolution de systèmes linéaires
COMMENTAIRES :
 On étendra à R3 les méthodes acquises dans les classes
précédentes pour les systèmes de R2 (substitution et
combinaison)
 La méthode du pivot de Gauss est un procédé de résolution
par combinaison. Elle nécessite une organisation rigoureuse
des calculs, mais ne fait pas appel à des connaissances
nouvelles.
Généralités  Résoudre des systèmes de 3
 Equivalences des équations. équations linéaires dans R3
 Equivalence de système ayant une solution unique.
d’équations - par substitution ;
- Règle de substitution ; - par combinaison.
- Règle de combinaison.
 Equivalence des inéquations.
Systèmes d’équations et d’inéquations  Résoudre des problèmes
 Systèmes d’équations dans R . 2 concrets se ramenant à des
 Systèmes d’équations systèmes d’équations et
linéaires dans R . 3 d’inéquations.
 Systèmes d’inéquations
linéaires dans R2

3. Equations et Inéquations du
second degré dans R
OBJECTIFS :
 Mettre à la disposition des élèves de nouveaux outils par la
résolution des équations et inéquations du second degré
COMMENTAIRES :
 Ce chapitre complète les connaissances acquises par les
élèves en classe de 11ème en mettant à leur disposition un
nouvel outil pour résoudre les problèmes du second degré : le
discriminant. Il permet en outre de réinvestir les acquis sur
la représentation graphique des fonctions polynômes du second
degré.
Equation du second degré L’élève doit être capable de :
 Equation du second degré :  Calculer le discriminant
- discriminant d’un polynôme, d’un polynôme, d’une
d’une équation du second degré. équation du second degré
 En utilisant le discri-
 Formules donnant les racines minant, dans les situations
(respectivement les appropriées :
solutions) éventuelles d’un - étudier l’existence des
polynôme (respectivement solutions d’une équation
d’une équation) du second du second degré
degré. - écrire sous forme de
produit de polynômes du
1er degré un polynôme du
second degré.
- calculer les solutions
éventuelles d’une équation
du 2ème degré
- étudier le signe d’un
polynôme du second degré.
-

 Expression de la somme  Utiliser la somme et le

et du produit des produit des solutions d’une
racines d’une équation équation du second degré
pour :
du second degré
- calculer l’une des racines
Inéquations connaissant l’autre,
 Règle donnant le signe d’un
- déterminer deux nombres
polynôme du second degré
connaissant leur somme et
suivant le signe de son
leur produit
discriminant et du
coefficient de x2.
 Résoudre une inéquation du
second degré
Equations et inéquations de
degré supérieur à 2  Résoudre des équations ou
inéquations bicarrées.
 Equations bicarrées
 Inéquations bicarrées
 Résoudre des équations et
 Equations et inéquations
inéquations irrationnelles
irrationnelles.
du type :

-
-
-
-
-
où p et q sont des polynômes

tels que dég(P)  2 ;
dég(Q)  1.

4. Fonctions : Applications
OBJECTIFS :
 Introduire les propriétés des applications : injections,
surjections, bijections, bijection réciproque
COMMENTAIRES :
 Il ne s’agira pas de faire une étude exhaustive des
applications et de leur propriétés. Les notions d’applications
injectives, surjectives, bijectives seront introduites par des
représentations graphiques d’application d’une partie de R
dans R, ou par des exemples géométriques déjà connus.
 Ces notions doivent permettre de formaliser ce qui a été
entrevu en 11ème A, afin de les exploiter ultérieurement dans
des situations précises : (Dénombrement, géométrie,
fonctions). Ceci justifie que ce chapitre doit être traité
très tôt dans l’année scolaire.
 On pourra à cette occasion introduire la notion de contra
posée pour démontrer qu’une application est injective : f(x1) =
f(x2)  x1 = x2
 On évitera de s’attarder sur des exercices purement
algébriques et peu motivant du genre : démontrer que si est
injective alors f est injective. On introduira pas la notation
pour l’image réciproque d’un ensemble par une
application.
 Définition d’une application  Déterminer la restriction
 Restriction - Prolongement d’une application à un
 Composée des applications ensemble
 Associativité de la composée  Déterminer un prolongement
de deux applications d’une application à un
 Applications injectives, ensemble
surjectives, bijectives.  Déterminer la composée de
 Bijection réciproque d’une deux applications
application bijective.  Démontrer qu’une application
 ; est injective , surjective,
 Théorème : La composée de bijective.
deux bijections est une  Déterminer la bijection
bijection et réciproque d’une application
bijective
 Déterminer la bijection
 Image directe, image
réciproque de la composée
réciproque
des deux applications

bijectives
 Déterminer l’image directe
d’un intervalle par une
fonction
 Déterminer l’image
réciproque d’un élément par
une application bijective

5. Limites – Continuité
Extension de la limite
.
OBJECTIFS :
 Introduire, de façon intuitive la notion de limite.
 Etendre la notion de limite à l’infini
 Introduire la notion de continuité en un point
COMMENTAIRES :
 Ce chapitre est l’occasion pour l’élève de découvrir
l’analyse mathématique.
 La notion de limite est introduite de façon intuitive à
l’aide d’exemples.
 On comprendra par extension de la notion de limites ; les
limites en +, en - et les limites infinies en un point ou en
l’infini.
Limites et continuité en a.
 Approche de la notion de  Lire ou conjecturer une
limite. limite en observant une
 Propriétés – Définition. courbe
 Critère de continuité en a :  Démontrer qu’une fonction est
- Propriété. continue en un point.
 Calculer les limites en a, en
l’infinie d’une fonction.
Limite à gauche limite à droite
 Définitions des limites à  .
gauche, limite à droite
 Propriété donnant la relation
entre limite à gauche,
limite à droite et limite en
un point.
 Propriété : La fonction
valeur absolue est continue
en tout élément de R.
 Définitions et propriétés de
la limite infinie en a

Notion de limite infinie

 Limite infinie en a – Notion  Rechercher les asymptotes
d’asymptote verticale verticales et horizontales
 Limite en a d’une fonction éventuelles.
rationnelle non définie en
a.

Notion de limite à
l’infini
 Limite à l’infini – Notion
d’asymptote horizontale.
 Limite à l’infini des
fonctions élémentaires.
Calcul de limites
 Limites et opérations.  Calculer les limites des
 Limite à l’infini des fonctions polynômes et des
fonctions polynômes et fonctions rationnelles.
rationnelles.

6. Dérivation
OBJECTIFS :
 Présenter un nouvel outil pour :
- Préciser l’allure de la courbe représentative d’une
fonction.
- Déterminer le sens de variation d’une fonction numérique sur
un intervalle.
COMMENTAIRES :
 On introduit le nombre dérivé comme limite du rapport
lorsque x tend vers a ; On montrera que
l’interprétation géométrique conduit à la notation de
tangente.
 Les résultats relatifs à la dérivation d’une somme, d’un
produit, d’un quotient de deux fonctions dérivables ; de la
fonction , f étant dérivable, seront admis.
 On donnera le tableau récapitulatif des formules de
dérivation. Ces formules sont à maîtriser par les élèves. Il
est important d’habituer les élèves à la détermination de
l’ensemble de dérivabilité d’une fonction.
 Le théorème donnant le sens de variation d’une fonction
dérivable à partir du signe de sa dérivée sera admis.
Dérivation en a
 Nombre dérivé d’une fonction  Calculer le nombre de dérivée
en un point en un point a
 Equation de la tangente à la  Déterminer une équation de la
courbe représentative en un tangente à la courbe
point. représentative d’une
 Nombre dérivé à droite ou à fonction en un point et la
gauche en un point. construire.
 Une fonction est dérivable en  Calculer le nombre de dérivée
a si et seulement si elle à droite et à gauche en a et
est dérivable à gauche et à déterminer si la fonction f
droite en a et les nombres est dérivable en a.
dérivés à gauche et à droite
sont égaux.

Calcul de dérivées
 Fonction dérivée.  Déterminer l’ensemble de
 Dérivées des fonctions dérivabilité et calculer les
élémentaires dérivées des fonctions qui
 Propriétés relatives au sont la somme, le produit,
calcul des dérivées d’une le quotient, la racine
somme, d’un produit, d’un carrée ou la puissance nième
quotient de deux fonctions de polynômes, de fractions
dérivables, de l’inverse, de rationnelles ou de fonctions
la racine carrée, de la trigonométriques.
puissance nième d’une
fonction dérivable.
 Dérivée des fonctions
f:
Application de la dérivation
 Propriétés liant le sens de  Etudier le sens de variation
variation d’une fonction au de fonctions numériques et
signe de sa dérivée. dresser leur tableau de
variation.
 Propriétés : application à la  Rechercher et donner la
recherche d’extremums nature des extremums
relatifs. relatifs d’une fonction
numérique.

7. Etude de fonctions
OBJECTIFS :
 Etudier et représenter une fonction numérique.
COMMENTAIRES :
 En général les manuels proposent des plans d’étude des
fonctions. Ces plans sont purement indicatifs et l’ordre des
rubriques peut varier d’un manuel à l’autre.
 II est commode d’utiliser un repère orthonormal pour
 Les généralités sur les fonctions sont vues aux chapitres
antérieurs. On en tiendra compte notamment dans la réduction
du domaine d’étude
 Les notions d’asymptotes parallèles aux axes sont
introduites dans l’études des limites ; on s’assurera que ces
notions sont connues des élevés.
 Notion d’Asymptote oblique;  Démontrer qu’une droite
Définition. donnée est asymptote oblique
 Plan d’étude d’une fonction d’une courbe.
 Etude de fonctions polynômes  Réduire l’ensemble d’étude
 Etude de fonctions d’une fonction dans des cas
rationnelles. adaptés.
 Conduire l’étude d’une
fonction.

8. Suites Numériques
OBJECTIFS :
 Définir une suite numérique à l’aide d’une formule explicite
ou d’une formule de récurrence et représenter graphiquement
une telle suite.
 Etudier le sens de variations et la convergence des suites
Numériques.
 Définir et étudier les suites arithmétiques et les suites
géométriques : utiliser de telles suites pour résoudre des
problèmes concrets.
COMMENTAIRES :
 L’étude de la convergence des suites utilise les résultats
du chapitre « limite et continuité » qu’il est donc conseillé
de traiter avant d’aborder le chapitre « suites numériques »
 De même l’étude du sens de variation et la représentation
graphique des suites numériques fait appel aux résultats
acquis dans les chapitres « Fonctions » et « étude de
fonctions ».
(on pourra utiliser les calculatrices au besoin)
Suite numériques L’élève doit être capable de :
 Définition : on appelle suite  Calculer des termes d’une
Numérique toute fonction de suite numérique définie
N vers R. par :
- une formule explicite ;
- une formule de récurrence.

Etude d’une suite Numérique

 Définition et Propriétés :  Représenter graphiquement une
- Des suites croissantes Suite numérique définie par une
(resp. décroissantes ) formule de récurrence
- Des suites strictement - sur un axe .
croissantes (resp. - sur l’axe (O I ) d’un
strictement décroissantes) repère (O,I,J) en
utilisant la 1ère
 Propriétés de la convergence bissectrice.
des suites.  Représenter graphiquement une
suite numérique définie par
une formule explicite
- Sur un axe ;
- Dans le plan.
 Déterminer le signe d’une
suite numérique, son sens de
variation :
- par le calcul ;
- graphiquement.
 Etudier la convergence d’une
suite numérique et calculer
sa limite éventuelle.
Suites arithmétiques - suites
géométriques :  Démontrer qu’une suite est
 Suites arithmétiques arithmétique, géométrique
- Définition  Calculer le terme de rang n
- Expression du terme d’une suite arithmétique ou
général géométrique.
- Expression de la somme de  Calculer la somme des n
n terme consécutifs. termes consécutifs d’une
 Suites géométriques suite arithmétique ou
- Définition géométrique
- Expression du terme  Déterminer le 1er terme et la
général raison d’une suite
- Expression de la somme de arithmétique ou géométrique
n termes consécutifs. connaissant deux de ses
termes
 Utiliser les suites
arithmétiques et
géométriques pour la
résolution de problèmes
concrets.

9. Trigonométrie
OBJECTIFS :
 Approfondir la notion d’angles orientés
 Etablir les formules trigonométriques et les utiliser.
COMMENTAIRES :
 Ce chapitre est d’accès direct, les notions requises pour
l’aborder ayant été établies classe de 11ème année. Toutes
fois, il doit être étudié avant les chapitres concernant les
isométries, la géométrie analytique du plan et l’étude des
fonctions.
 Les notions d’angle orienté et de mesure principale sont
vues en 11ème année, il est inutile de revenir sur leurs
définitions. Par contre, on mettra soigneusement en place la
notion de mesure quelconque d’un angle orienté parfois
difficile à saisir par l’élève. Il faudra toute fois signaler
à l’élève qu’il peut trouver, dans d’autres manuels des
notations comme mes on bien un angle orienté de mesure
 peut être noté .
 Les résolutions d’équations trigonométriques seront traités
uniquement sous forme d’exemples.
Angle orienté L’élève doit être capable de :
 Définition de la somme et la  Pour tout nombre réel x,
différence des angles placer l’image de x sur le
orientés cercle trigonométrique
 Propriétés des angles  Pour tout point M du cercle
orientés. trigonométrique, déterminer
 Relation de Charles les antécédents de M dans R
 + =Ô  Déterminer la mesure
principale d’un angle
 Mesures de , et orienté, connaissant une
en fonction des mesure quelconque.
 Exploiter la relation de
mesures de .
Charles dans diverses
 Si A et B sont les images des situations
réels  et , - est une  Utiliser l’angle orienté
mesure de double pour démonter
l’alignement de trois points
 Double d’un angle orienté
 Angles orientés et cercles

Trigonométrie L’élève doit être capable de :

 Cosinus, sinus et tangente  Déterminer les lignes
d’un nombre réel ; trigonométriques de
- définitions et propriétés
connais
 cosinus, sinus et tangente
d’ angles orientés associés sant celles de x.
 cosinus, sinus, tangente des  Transformer des expressions
angles remarquables trigonométriques
 Fonctions sinus, cosinus et  Retrouver à partir des
tangente. formules d’addition les
- définitions et propriétés autres formules de
- représentation graphique transformation (duplication,
 Formules trigonométriques linéarisation,…)
- formules d’addition  Résoudre des équations
- formules de duplication trigonométriques.
- formules de transformation
d’un produit en somme
- formule de transformation
d’une somme en produit
 Equations trigonométriques
- équations du type : cosx =
a, sinx = b,
tanx = c, acosx +
bsinx + c = 0

10. Barycentre et géométrie

analytique
OBJECTIFS :
 Utiliser l’outil barycentre pour résoudre des problèmes
d’alignements, de concours, de parallélisme ainsi que la
recherche de lieux géométriques et de lignes de niveau
 Déterminer une représentation paramétrique d’un cercle dans
un repère orthonormé.
COMMENTAIRES :
 Ce chapitre utilise et réinvestit les résultats acquis dans
les classes précédentes sur les notions de vecteurs et de
produit scalaire. Il doit précéder l’étude des transformations
du plan.
 Tout comme le calcul vectoriel, les configurations
géométriques, les transformations, l’outil analytique ; Le
barycentre est outil pour résoudre les problèmes classiques de
géométrie : alignements, concours, lieux géométriques ….
 Le professeur indiquera, à l’aide d’exercices, l’utilisation
de cet outil dans d’autres disciplines, notamment en
statistique, en physique, en biologie. L’étude du barycentre
de n points pondérés n’est pas au programme de 12ème SE.
 La représentation cartésienne d’un cercle est déjà vue par
les élèves. La représentation paramétrique est une nouvelle
caractérisation du cercle. On veillera à ce que les élèves
puissent passer d’une forme à l’autre.
L’étude de barycentre de n points pondérés n’est pas au

programme de 12ème SE.

SAVOIRS SAVOIR-FAIRE
Barycentre L’élève doit être capable de :
 Définition du barycentre de 2  Construire le barycentre de
points pondérés deux points (A,) et (B,).
 Propriétés  Appliquer la définition du
 Barycentre de trois points barycentre de 2 points :
pondérés - Reconnaître qu’un point
Définition est barycentre
 Propriété - Déterminer les
 Coordonnées d’un barycentre coefficients  et  pour
qu’un point soit
 Définition de lignes de barycentre.
niveau - Démontrer qu’un point est
barycentre.
 Utilisation du barycentre :  Utiliser dans des cas
Nature des lignes de niveau. adaptés, le barycentre de 2
points pour :
- Etablir une relation
vectorielle
- Démontrer une propriété
(alignement de points,
 Représentation paramétrique nature d’un triangle)
et caractérisation d’un - Résoudre un problème
cercle. concret.
 Equation de la tangente à un  Calculer les coordonnées du
cercle barycentre de 2 ou 3 points
pondérés dans le repère
(O,I,,j).
 Utiliser le barycentre de 3
points pour :
- Etablir une relation
vectorielle
- Démontrer une propriété
(alignement de points,
nature d’un triangle).
- Résoudre un problème
concret
 Construire dans des cas
simples, le centre
d’inertie.
- d’une plaque homogène
- d’un système de tiges
homogènes
 Déterminer et tracer les
lignes de niveau k des
applications :
; ;
;

 Déterminer une représentation

paramétrique d’un cercle.
- Défini par son centre et
son rayon.
- Défini par un diamètre
 Passer d’une représentation
paramétrique d’un cercle à
une équation cartésienne et
vice-versa.
 Déterminer la tangente en un
point d’un cercle.
11. Transformation du plan

OBJECTIFS :
 Approfondir l’étude des homothéties et des rotations et
introduire les similitudes.
COMMENTAIRES :
 Les translations et les symétries orthogonales ont été vues
dans les classes précédentes, on récapitulera leurs propriétés
à l’occasion d’exercices, sans en faire de démonstration ;
 Pour les homothéties et les rotations, il s’agira dans ce
chapitre d’approfondir leur étude en les utilisant dans des
activités géométriques et en introduisant leurs composés.
 Les similitudes sont abordées pour la première fois. Il
s’agira d’en donner la définition, les premières propriétés et
de les utiliser dans l’étude des triangles semblables.
 Les isométries ne sont pas au programme ; néanmoins leur
brève introduction est nécessaire pour définir et aborder la
notion de similitude.

Rotation L’élève doit être capable de :
 Composition de deux rotations  Déterminer la nature et les
de même centre éléments caractéristiques de
 Composition d’une rotation et la composé de deux rotations
d’une translation de même centre.
Décomposition d’une rotation.  Composer une rotation et une
translation, déterminer la
nature.
Décomposer une rotation.
Homothéties  Déterminer la nature et les
 Composition de 2 homothéties éléments caractéristiques de
de même centre la composée :
 Composition d’une homothétie - de deux homothéties de
et d’une translation même centre.
 Décomposition d’une - d’une homothétie et d’une
homothétie. translation.
 Décomposer une homothétie.

Similitude
 Définition d’une similitude.  Reconnaître une similitude et
 Propriétés des similitudes déterminer ses éléments
 Détermination d’une caractéristiques.
similitude.  Construire l’image d’une
 On dit que deux triangles figure par une similitude
A B C et A’ B’ C’ sont  Reconnaître deux triangles
semblables s’il existe une semblables en utilisant les
similitude S telle que les critères de similitudes
points A B et C ont  Utiliser les rotations, les
respectivement pour images A’, homothéties dans les
B’ et C’ problèmes :
 Propriétés : si deux - de démonstration
triangles ont leurs cotés - de construction
deux à deux proportionnels, - de recherche de lieux.
alors ils sont semblables.
 Propriété : si deux triangles
ont leurs angles deux à deux
de même mesure, alors ils
sont semblables.

12. statistiques
OBJECTIFS :
 Etendre aux séries statistiques à modalités regroupées en
classes les notions de caractéristiques de position et de
dispersion.
COMMENTAIRES :
 Comme souvent en statistique, le cours s’appuiera sur des
exercices convenablement choisis.
 Les notions relatives aux séries à modalités regroupées en
classes sont analogues à celles qui ont été présentées en
11ème Année pour les séries à modalités non regroupées en
classes. En particulier, la moyenne, la variance et l’écart
type se calculent de la même manière, en remplaçant chaque
classe par son centre.
Séries statistiques groupées en  Déterminer les effectifs
classes (fréquences) cumulé(es),
 Définition des effectifs et croissant(es) ou
fréquences cumulées. décroissant(es), construire
les polygones correspondant.
Caractéristiques des séries
groupées
 Caractéristiques de position  Déterminer la classe modale ;
 Caractéristiques de déterminer la médiane
dispersion. graphiquement ou par le
 Représentation graphique des calcul.
séries statistiques :  Calculer la moyenne, l’écart
histogrammes, courbes moyen, la variance et
cumulatives, polygones des l’écart type.
effectifs.  Représenter des séries
statistiques à l’aide
d’histogrammes, de courbes
cumulatives et de polygone
des effectifs.
 Interpréter l’écart type
d’une série statistique.

13. Dénombrement
OBJECTIFS :
 Utiliser les notions de p-uplets, arrangements et
combinaison pour résoudre des problèmes concrets de
dénombrement.
COMMENTAIRES :
 L’expérience montre que beaucoup d’élèves confondent les
situations où il faut additionner les cas et celles où il faut
les multiplier. Les outils de dénombrement introduits sont :
p-listes, arrangements, permutation et combinaison. Il y a
traditionnellement deux façons d’introduire ces notions.
- Celle partant de la notion p-listes.
- Celle partant de la notion d’application d’un ensemble fini
dans un autre.
 On a préféré la première par rapport à la seconde pour deux
raisons :
- Elle est plus concret et donc plus opérationnelle pour les
élèves.
- La notion d’application injective introduite seulement en
classe de 12ème est très récente pour les élèves.
 On a cependant mentionné, pour chacun des outils introduits,
les deux points de vue. Les élèves ont été habitués à
manipuler les arbres de choix dès le premier cycle.
 On pourra utiliser ces derniers pour illustrer certaines
démonstrations de cours, ou pour résoudre des exercices. On
évitera cependant de les utiliser systématiquement l’objectif
de ce chapitre étant de mettre au point des outils plus
performants.
 La principale difficulté pour un élève confronté à un
problème de dénombrement est de choisir le bon outil. On
l’habituera à exercer ce choix peu à peu en partant de
situations simples et diverses.
Dénombrement de partition d’un L’élève doit être capable de :
ensemble. Reconnaître les situations dans
 Partition d’un ensemble. lesquelles on doit utiliser une
- Définition du cardinal partition et celles dans
d’un ensemble fini. lesquelles on doit utiliser un
- card(AB). produit cartésien.

Dénombrement de liste
 Produit cartésien de deux
ensembles finis.
- Définition ;
- Propriétés.
 Produit cartésien d’ensembles
finis.
 Dénombrement des p-listes,
éléments de E1  E2  E3 … Ep
Propriétés.
Dénombrement d’arrangements et  Calculer

de permutations.  Utiliser la notation
 Arrangement. factorielle dans les
- Définition ; calculs.
- Propriétés.  Calculer
 Permutation.  Calculer pour des grosses
- Définition ; valeurs de n et p avec
- Propriétés. l’aide de la calculatrice au
 Combinaisons. besoin.
- Définition ;  Choisir l’outil appropriée
- Propriétés. pour résoudre un problème de
dénombrement.

Programme de 12ème SM

1. Barycentre
OBJECTIFS
 Introduire la notion de barycentre
 Utiliser l'outil barycentre pour résoudre des problèmes
d'alignements. de concours de parallélisme, ainsi que de
recherche de lieux géométriques et de lignes de niveau.
COMMENTAIRES
 Ce chapitre utilise et réinvestit les résultats acquis
dans les classes précédentes sur les notions de vecteurs et
de produit scalaire.
 Il donne un modèle mathématique à des notions
rencontrées en Physique (centre d'inertie, centre de
gravité) ou en Statistique (moyenne pondérée).
 Le barycentre est avant tout un outil supplémentaire
(s'ajoutant au calcul vectoriel, aux configurations
géométriques, aux transformations, à l'outil
analytique, ...) pour résoudre les problèmes classiques de
géométrie : alignements, concours, lieux géométriques.
 L'étude du barycentre de n points pondérés n'est pas au
programme de Première, elle sera traitée en classe de
Terminale.
 Le professeur se servira d’une activité préparatoire
pratique pour introduire la notion de barycent

Barycentre de 2 points L’élève doit être capable de :

pondérés :  Traduire par une égalité
 Définition. vectorielle qu'un point est
 Propriétés le barycentre de 2 points
- Homogénéité pondérés.
- réduction de la somme  Reconnaître, à partir d'une
; égalité vectorielle, le
- ensemble des barycentres barycentre de 2 points
de deux points; pondérés.
- coordonnées du
barycentre de Z points ;  Exprimer un point donné
- conservation du d'une droite comme barycentre
barycentre par projection ; de 2 autres points de cette
droite.
 Construire le barycentre de
2 points pondérés.
 Réduire les expressions de
la forme
Barycentre de plus de 2 points  Traduire par une égalité

pondérés : vectorielle qu'un point est
 Définition le barycentre de 3 ou 4
 Propriétés : points pondérés.
- Homogénéité  Reconnaître, à partir d'une
- réduction de la égalité vectorielle, le
somme ; barycentre de 3 ou 4 points
pondérés.
- coordonnées du
 Exprimer un point donné
barycentre de 3 points;
d'un plan comme barycentre de
- théorème des 3 autres points du plan).
barycentre partiels.  Construire le barycentre de
3 points pondérés.
 Réduire les expressions de

la forme .
 Utiliser le théorème des
barycentres partiels pour
construire le barycentre de 3
ou 4 points pondérés.

Utilisations du barycentre :  Utiliser l'outil barycentre

 Nature des lignes de pour résoudre des problèmes
niveau : d'alignements ou de concours.
 Déterminer et construire
les lignes de niveau :
2. Angles orientés Trigonométrie
OBJECTIFS
 Consolider et approfondir la notion d'angle orienté,
ébauchée en classe de 11 ème année
 Investir les résultats obtenus dans l'étude de
certaines configurations : points alignés ou cocycliques,...
 Établir les formules trigonométriques et les utiliser
(factorisations, linéarisations).
 Résoudre des équations et inéquations trigonométriques.
COMMENTAIRES
 Ce chapitre est d'accès direct, les notions requises
pour l'aborder ayant été établies en classe de 11 ème année.
Toutefois, il doit être étudié avant les chapitres
concernant les isométries, la géométrie analytique du plan
et l'étude des fonctions.
 Les notions d'angle orienté et de mesure principale
sont vues en 11 ème , il n’est pas nécessaire de revenir sur
leurs définitions. Par contre, on mettra soigneusement en

place la notion de mesure quelconque d'un angle orienté,

parfois difficile à saisir par l'élève.
 Un angle orienté de mesure  peut être noté ;
cependant on évitera des notations ambiguës du type ou
. La seule opération définie sur les angles est

l'addition.
 Les résolutions d'inéquations trigonométriques seront
traitées uniquement sous forme d'exemples simples. Les ensembles de solutions,
généralement des intervalles ou des réunions d'intervalles de R, pourront être présentés sous
forme d'arcs du cercle trigonométrique, pour en donner une vision plus complète.
Angles orientés : L’élève doit être capable de :
 Image d'un réel sur le  Pour tout nombre réel x,
cercle trigonométrique. placer l'image de x sur le
 Mesures d'un angle cercle trigonométrique
orienté.  Réciproquement, pour tout
 Définition de la somme de point M du cercle
deux angles orientés. trigonométrique, déterminer
les antécédents de M dans R.
 Déterminer la mesure
principale d'un angle orienté
connaissant une mesure
quelconque.
Propriétés des angles  Exploiter la relation de
orientés : Chasles dans diverses
 • Relation de Chasles situations.
(u, V) + ( v , u ) = 0.  Utiliser l'angle orienté
 Mesure de (ku, v), (u, kv) double pour démontrer
et (ku, kv) en fonction des l'alignement de trois points.
mesures de (u, v).
 Si A et B sont les images
des réels  et ,  –  est
un mesure de .
Angle orienté et cercle
 Propriété des angles
inscrits :
.
Extension au cas limite de
la tangente
 Condition de cocyclicité
de 4 points
Trigonométrie :  Déterminer les lignes
 Sinus, cosinus, tangente trigonométriques de –x, x + ,
d'un angle orienté.
 Sinus, cosinus, tangente  – x, – x, + x,

d'un nombre réel. connaissant celles de x

 Relations entre les lignes  Transformer des expressions
trigonométriques d’un même trigonométrique.
angle.  Retrouver, à partir des
 Formules de trigonométrie : formules d'addition, les autres
- Formules d'addition formules de transformation
- Formules de duplication (duplication, linéarisation,
et de linéarisation. expression de sinx, cosx, tanx
- Expression de sinx, en fonction de ).
cosx, tanx en fonction de
.
 Equations et Inéquations
trigonométriques
 Résoudre des équations et
- Equation du type Cosx = a,
inéquations trigonométriques.
Sinx = a et tanx = a.
- Equation du type
aSinx + bCosx + c = 0.
- Inéquations trigono-
métriques de types :
Cosx  a, sinx  a,tanx  a.
3. Géométrie analytique du plan
OBJECTIFS
Mettre à la disposition des élèves de nouveaux outils pour
la résolution analytique de problèmes de Géométrie plane.
COMMENTAIRES
 Ce chapitre fait suite au chapitre « Droites et cercles
du plan », vu en classe de 11 e. Pour l’aborder, la notion
d'angle orienté est nécessaire.
 La nature des notions traitées dans ce chapitre doit
permettre au professeur de mettre le plus possible les
élèves en situation de recherche.
 Les nouveaux outils acquis dans ce chapitre permettent
un choix pour la résolution de certains problèmes :
- par exemple, pour déterminer l'intersection d'une droite
et d'un cercle, les calculs seront simplifiés en utilisant
une représentation paramétrique pour l'un de ces ensembles
et une équation cartésienne pour l'autre ;
- par contre, l'utilisation de deux représentations
paramétriques impose deux paramètres distincts et, donc,
des difficultés supplémentaires.
Orthogonalité et droites du
plan :  Déterminer une équation

 Droite définie par un point cartésienne d’une droite :

et un vecteur normal - connaissant un vecteur
 Coordonnées d'un vecteur normal et un point.
normal à une droite.  Déterminer une équation
 Équation normale d'une normale d’une droite :
droite. - connaissant une équation
 Expression analytique de la cartésienne de cette
distance d'un point à une droite..
droite.  Reconnaître une équation
normale d’une droite.
 Calculer la distance d'un
point à une droite.
Cercles :  Déterminer une représenta-
 Représentation paramétrique tion paramétrique d'un
d'un cercle son centre et son cercle :
rayon. - défini par son centre et
son rayon ;
- défini par un diamètre.
 Passer d'une représentation
paramétrique d'un cercle à
une équation cartésienne et
vice-versa.
 Utiliser la représentation
paramétrique d'un cercle pour
déterminer la position
relative d'une droite et d'un
cercle (points
d'intersection, tangente en
un point, ...).

4 Isométrie du plan.
OBJECTIFS
 Compléter l'étude des isométries connues : translations,
symétries orthogonales, rotations.
 Dégager les propriétés générales de ces isométries
(propriétés de conservation, images de figures usuelles).
 Utiliser des isométries pour :
- résoudre des problèmes de construction ;
- rechercher des lieux géométriques ;
- démontrer des propriétés.
 À partir des isométries connues, dégager la notion de
déplacement et d'antidéplacement ; composer des déplacements ;
définir les critères qui permettent de reconnaître des
triangles isométriques.
COMMENTAIRES
 Les translations et les symétries orthogonales ont été
vues dans les classes précédentes ; on récapitulera leurs
propriétés à l'occasion d'exercices, sans en faire de
démonstration.
 Les exercices utilisant les isométries pour la
démonstration de propriétés ou pour la résolution de
problèmes de construction, de recherche de lieu géométrique
et d'optimisation sont souvent d'un abord délicat. Il est

conseillé d'être très prudent en proposant ce type d'exercice

pour une évaluation des élèves. On n'hésitera pas à donner
des indications, si nécessaire.
 Certains ensembles de transformations étudiés dans ce chapitre ont des propriétés
communes : stabilité par composition et passage à l'inverse. Ceci nous a conduit à définir la
notion de groupe de transformations. Cependant, toute étude de structure algébrique est hors
programme.
Translations et symétries L’élève doit être capable de :
orthogonales :  Reconnaître une translation
 Propriété caractéristique en utilisant sa propriété
d'une translation: caractéristique.
 Nature et élément  Déterminer la composée de
caractéristique de la composée deux translations.
de deux translations.  Déterminer l'expression
 Expression analytique d'une analytique d'une translation.
translation.
 Caractérisation d'une
symétrie orthogonale d'axe  Déterminer l'expression
analytique d'une symétrie
orthogonale dans des cas
 .Nature et éléments caracté- simples :
ristiques de la composée de - par rapport à une droite
deux symétries orthogonales : parallèle à l’un des axes ;
- d'axes parallèles ; - par rapport à la première
- d'axes sécants. bissectrice.
 Expression analytique de  Déterminer l'expression
symétries orthogonales analytique d'une symétrie
d’axe () : orthogonale ;
- () parallèle à l’axe des  Déterminer l'image d’un
abscisses ; point ou d'une figure simple
- () parallèle à l’axe des par une translation en
ordonnées ; utilisant son expression
analytique.
- ()est la première
bissectrice du repère.  Déterminer la composée de
deux symétries orthogonale
- d'axes parallèles ;
- d'axes sécants
 Décomposer une translation
en produit de deux symétries
orthogonales.
Rotations  Décomposer une rotation en

 Propriété caractéristique produit de deux symétries
d'une rotation d'angle . orthogonales.
 Déterminer les éléments

 Nature et éléments caractéristiques de la

caractéristiques de la composée de deux rotations de
composée de deux rotations de même centre.
même centre.  Déterminer la nature et les
 Nature de la composée de éléments caractéristiques de
deux rotations de centre la composée de deux rotations
distincts. de centre distincts.

Isométrie
 Définitions d'une isométrie  Construire l'image d'un
 Propriétés des isométries : point, d'une figure usuelle
- conservations (produit par une isométrie
scalaire, barycentre,...) ;  Résoudre un problème de
- images de figures construction en utilisant une
usuelles. isométrie.
Compléments sur les isométries  Utiliser les isométries pour

 Définitions d'un déplacement rechercher un lieu
et d’un antidéplacement. géométriques et démontrer une
 Nature de la composée des propriété.
déplacements et des Démontrer que deux triangles
antidéplacements sont isométriques.
Critères d’isométrie de deux
triangles.

5 Homothéties.
OBJECTIFS
 Consolider les connaissances sur les homothéties vues en
Seconde ;
 Etudier la composée de deux homothéties, la composée d'une
homothétie et d'une isométrie ;
 Utiliser des homothéties dans la résolution de problèmes
de constructions, de recherche de lieux géométriques ou dans la
démonstration de propriétés.
COMMENTAIRES
 Ce chapitre doit être traité après celui des isométries
et celui du barycentre.
 L’homothétie a été étudiée en 11 ième conformément au
niveau 1 (définition, construction d'images de points et de
figures). En 12ième il s’agit de poursuivre cette étude au
niveau 2 (composer des homothéties, utiliser des homothéties
pour : démontrer des propriétés, résoudre des problèmes de
constructions, trouver des lieux géométriques). Toute fois,
un rappel des premières propriétés de l’homothétie est
nécessaire pour aborder le niveau 2.

 L'essentiel de l’étude des homothéties sera consacré à

l'aspect géométrique de ces transformations.
 Les exercices utilisant les homothéties pour la
démonstration de propriétés ou pour la résolution de
problèmes de construction, de recherche de lieu géométrique
et d'optimisation sont souvent d'un abord délicat. Il est
conseillé d'être très prudent en proposant ce type
d'exercices pour une évaluation des élèves. On n'hésitera pas
à donner des indications pour le guider, si nécessaire.
 L’étude des similitudes n'est pas au programme de la
classe de 12ème. Le seul usage qu'on peut en faire, et sans
excès doit être la recherche d'images de figures simples ou
la détermination de critères de similitude de 2 triangles. En
particulier, si on peut se permettre de déterminer les
éléments caractéristiques de la composée de deux homothéties
ou d'une homothétie et d'une translation, il ne saurait en
être question pour la composée d'une homothétie et d'une
rotation, ou d'une homothétie et d'une symétrie orthogonale.
Homothétie : L’élève doit être capable de :
 Définition – propriétés ;  Reconnaître une homothétie
 Nature et éléments à partir de la propriété
caractéristiques de la caractéristique.
réciproque d’une homothétie ;  Dans des cas simples,
 Expression analytique d'une utiliser les propriétés des
homothétie. homothéties pour résoudre un
 Conservation : problème de construction, de
- du barycentre ; recherche de lieux
- du contact. géométriques ou pour
 L'image d'un point ou d'une démontrer une propriété.
figure simple.  Déterminer l'expression
analytique d'une homothétie.
 Reconnaître une homothétie
et ses éléments caractéris-
tiques à partir de son
expression analytique ;
 Déterminer l’image d’un
point ou d’une figure simple
par une homothétie en
utilisant son expression
analytique.
Composition d'homothéties et  Déterminer les éléments
d'isométries. caractéristiques de la
 Nature de la composée : composée :
- de deux homothéties ; - de deux homothéties ;
- d'une homothétie et d'une - d'une homothétie et d'une
translation. translation.
 Triangles semblables.  Déterminer l'image d'un

point ou d'une figure par la

composée :
- de deux homothéties ;
- d'une homothétie et d'une
translation.
 Construire le centre de la
composée :
- de deux homothéties de
(même centre , de centres
différents) ;
- d'une homothétie et d'une
translation.
6 Orthogonalité dans l'espace.
OBJECTIFS
 Donner une première approche de la notion

d'orthogonalité dans l'espace.
 Utiliser les définitions et les propriétés de
l'orthogonalité dans l'espace pour:
- résoudre des problèmes ;
- faire des constructions géométriques ;
- représenter des solides usuels ;
- déterminer des lieux géométriques ;
COMMENTAIRES
 Ce chapitre sera traité en restant dans le cadre de la

géométrie pure.
 On introduira la notion d'orthogonalité en utilisant
comme support visuel l'environnement dans lequel nous vivons

(maisons, immeubles, salles de classes) et les objets usuels

(boîtes, ...).
 On privilégiera, comme support de l'étude géométrique,
l'emploi des solides usuels tels que le tétraèdre ou les
prismes droits, ainsi que des représentations en perspective
cavalière.
 L’une des principales difficultés rencontrées dans ce
chapitre par les élèves réside dans la visualisation d'objets
de l'espace à partir d'une représentation, forcément plane,
de ces objets. En conséquence, le plus grand soin sera
apporté par le professeur à la réalisation des figures
illustrant le cours ou les exercices (attention aux figures à
main levée ...) ; il devra également s'attacher à vérifier
les figures tracées par les élèves.
Droites et plan L’élève doit être capable de :
orthogonaux :  Démontrer que deux droites
 Droites orthogonales sont orthogonales.
- définition (droites  Démontrer qu'une droite et un
orthogonales, droites plan sont orthogonaux.
perpendiculaires) ;  Démontrer que deux plans sont
- propriétés. orthogonaux.
 Droites et plan  Utiliser les propriétés de
orthogonaux ; l'orthogonalité et de
- Définition ; parallélisme pour:
- propriétés. - démontrer que deux droites
 Plans perpendiculaires sont parallèles ;
- Définition ; - démontrer qu’une droite
- propriétés. est parallèle à un plan.
 Définition de la  Utiliser les propriétés de
projection orthogonale sur l'orthogonalité et de
plan, sur une droite. parallélisme pour résoudre des
 Distance d'un point à un problèmes de géométries.
plan, à une droite.  Utiliser les propriétés de
 Plan médiateur d'un l'orthogonalité et de
segment (définition, parallélisme pour faire des
propriété caractéristique. constructions géométriques.
 condition pour que le  démontrer qu'une droite est
projeté orthogonal d'un parallèle à un plan;
angle droit sur un plan soit  Déterminer des lieux
un angle droit. géométriques.
 Déterminer, sur des solides
simples, le projeté orthogonal
sur une droite ou sur un plan,
d'un point, d'un segment, d'une
droite et d'un plan.
 Démontrer qu'un point
appartient au plan médiateur

d'un segment donné.
7 Vecteurs de l’espace.
OBJECTIFS
 Étendre du plan à l'espace l'outil vectoriel du plan :
notion de vecteur, opérations sur les vecteurs, produit
scalaire, barycentre, bases, repères.
 Utiliser l'outil vectoriel de l'espace pour :
- caractériser les droites et les plans de l'espace ;
- effectuer des calculs vectoriels.
- Représenter des points et des droites de l'espace à
l'aide de bases ou repères de l'espace.
COMMENTAIRES
 Le professeur évitera de s’attarder sur les notions de
vecteurs, de base et de repère.
 On évitera les calculs vectoriels faisant intervenir des
changements de base.

 Pour les représentations dans un repère de l'espace, on se

limitera à des repères orthonormés.
Extension à l'espace de la
notion de vecteurs
 Vecteurs de l'espace, norme,  Reconnaître deux vecteurs
vecteurs colinéaires, colinéaires, deux vecteurs
vecteurs orthogonaux. orthogonaux de l'espace.
 Opérations sur les vecteurs  Utiliser les propriétés des
de l'espace : définitions et vecteurs de l'espace pour
propriétés. effectuer des calculs
 Barycentre de 4 points non vectoriels.
coplanaires.  Démontrer que 3 vecteurs
 Caractérisations sont coplanaires.
vectorielles d'une droite de  Démontrer que 4 points sont
l'espace. coplanaires.
 Représentations
paramétriques d’une droite.
 Caractérisations
vectorielles d'un plan de
l'espace.
 Représentations
paramétriques d’un plan.
 Vecteurs coplanaires.
Bases et repères :
 Bases de l'espace, bases  Effectuer des calculs
orthonormées. vectoriels dans une base
 Coordonnées d'un vecteur donnée de l'espace.
dans une base donnée.  Représenter des points, des
 Coordonnées de la somme de droites dans un repère donné
deux vecteurs du produit d'un de l'espace.
vecteur par un nombre réel.  Déterminer graphiquement les
 Coordonnées d'un point dans coordonnées d'un point donné
un repère de l'espace. de l'espace, connaissant son
 Coordonnées du milieu d'un projeté sur l'un des plans du
segment, du barycentre de 2, 3 repère (orthonormé).
ou 4 points.
Produit scalaire
 Produit scalaire de deux  Calculer le produit scalaire
vecteurs de l'espace : de deux vecteurs :
définition et propriétés. - à l'aide de la définition
 Expression du produit - à l'aide de l'expression
scalaire, de la norme d'un analytique.
vecteur dans une base  Calculer la distance de deux
orthonormée. points.
 Expression de la distance
dans un repère orthonormé.

8 Géométrie analytique de
I'espace.
OBJECTIFS
 déterminer des représentations paramétriques et des
équations cartésiennes de droites et de plans de l'espace.
 Utiliser des représentations analytiques pour résoudre
des problèmes simples :
- vérifier un parallélisme ;
- déterminer des intersections de plans et de droites ;
- calculer des distances ;

COMMENTAIRES
 Dans ce chapitre, on cherchera surtout à définir des
outils et à faire réfléchir l'élève sur la façon dont il peut
s'en servir.
 On évitera de passer en revue tous les problèmes
d'intersection, de parallélisme ou d'orthogonalité qui
peuvent se présenter et de donner des recettes pour les
résoudre. On cherchera plutôt à apprendra à l'élève à trouver
lui-même la méthode la plus appropriée.
 Les conditions nécessaires et suffisantes pour que deux
plans définis par leurs équations cartésiennes soient
parallèles ou perpendiculaires ne doivent pas apparaître
comme des savoirs, mais des savoir faire.
 Les élèves doivent maîtriser le maniement des équations
cartésiennes et des représentations paramétriques de droites
et plans, ainsi que le passage des unes aux autres, le but
visé étant de :
- mieux faire comprendre le sens de chacune des deux
notions ;
- savoir que, connaissant l'une, on connaît l'autre.
 Bien que certains résultats soient valables dans un
repère quelconque, on supposera que le repère utilisé est
orthonormé. Cependant on signalera les résultats qui
s’étendent à un repère quelconque.
Équations cartésiennes L’élève doit être capable de:
 Représentation paramétrique Trouver une équation
d'un plan de l'espace. cartésienne ou une
 Vecteur normal à un plan. représentation paramétrique
 Plan défini par un vecteur d'un plan :
normal et un point. - défini par un repère
cartésien ;
 Équations cartésiennes d'un - défini par un point et un
plan. vecteur normal ;
 Distance d'un point à un - défini par 3 points non
plan. alignés ;
 Systèmes d'équations - passant par un point et
cartésiennes d'une droite. perpendiculaire à une
droite donnée ;
- passant par un point et
parallèle à un plan donné.
 Trouver un système
d'équations cartésiennes ou
paramétriques d'une droite :
- définie par un repère
cartésien ;
- définie par 2 points
distincts ;

- définie par un point et un

vecteur directeur ;
perpendiculaire à un plan I
donné ;
parallèle à une droite
donnée ;
Représentations paramétriques
 Représentations  Passer d'une représentation
paramétriques d'une droite. paramétrique à un système
 Représentations d'équations cartésiennes et
paramétriques d'un plan. vice versa.
 Calculer la distance d'un
point à un plan
Positions relatives de droites  Déterminer l'intersection de
et plans deux plans, de deux droites,
 Positions relatives de deux d'un plan et d'une droite,
droites. les plans et les droites
 Positions relatives d'une étant définis par des
droite et d'un plan. équations cartésiennes ou
 Positions relatives de deux des représentations
plans. paramétriques.
 Les plans ou les droites

étant définis par des équa-
tions cartésiennes ou des
représentations paramétriques,
reconnaître que :
- deux plans sont
perpendiculaires ou
parallèles ;
- deux droites sont
perpendiculaires ou
parallèles ;
une droite est perpendiculaire
ou parallèle à un plan.

9 Fonctions et applications.
OBJECTIFS
 Consolider la notion de fonction introduite en classe de
11ème. restriction, prolongement, composition de deux
fonctions.
 Aborder les propriétés des applications : injection,
surjection, bijection; bijection réciproque.
 Mettre en place des notions générales sur les fonctions
numériques d'une variable réelle : opérations sur les
fonctions, comparaison des fonctions, fonctions associées.
COMMENTAIRES
 Une application est une fonction définie sur son
ensemble de départ.
 Il ne s'agit pas de faire une étude exhaustive des
applications et de leurs propriétés. Les notions
d'applications injectives, surjectives, bijectives seront
introduites par les représentations graphiques d'applications
d'une partie de R vers R, ou par des exemples géométriques
déjà connus.

 Ces notions doivent permettre de formaliser ce qui a été

entrevu en 11ème , afin de l'exploiter ultérieurement dans des
situations précises : dénombrement, géométrie, fonctions.
 Ceci justifie que ce chapitre soit traité très tôt dans
l'année scolaire.
 On pourra à cette occasion introduire des notions de
logique, en particulier la contraposée d'une implication
(pour démontrer qu'une application est injective).
 On évitera de s'attarder sur des exercices purement
algébriques et peu motivants, du genre : démontrer que si gof
est injective alors f est injective.
 On n'introduira pas la notation f -1(A) pour l'image
réciproque d'un ensemble par une application.
 Les notions de minorants, majorants et de fonction bornée
sont prévues (dans le programme) dans le chapitre
« Dérivation », nous conseillons de les aborder dans le
présent chapitre des fonctions, afin de compléter leur étude
générale. Ainsi ces résultats seront simplement utilisés pour
définir les extremums dans le chapitre
²« Dérivation ».
Généralités L’élève doit être capable de :
 Définition d'une  Démontrer que deux fonctions
application sont égales.
 Restriction, prolongement.  Déterminer la restriction
 Composée de deux d'une application à un
fonctions. ensemble.
 Associativité de la  Déterminer un prolongement
composition de deux d'une application à un ensemble
fonctions.  Déterminer la composée de
 deux fonctions.
Applications particulières
 Applications injectives,  Déterminer la bijection
surjectives, bijectives. réciproque d'une bijection.
 Bijection réciproque d'une  Déterminer la bijection
bijection. réciproque de la composée de
 fof-1 = id. deux bijections
 f-1of = id.  Démontrer qu'une application
 Théorème : la composée de est injective (par contraposée)
deux bijections est une surjective, bijective.
bijection, et  Déterminer l’image directe et
(gof)-1 = f-1og-1 l’image réciproque d’un élément.

 Image directe, image

réciproque.
Fonctions numériques
 Somme, produit, quotient de  Déterminer l'ensemble de
deux fonctions. définition de la somme, du
 Représentation graphique produit ou du quotient de deux
des fonctions associées : fonctions.
 Construire les courbes
représentatives des fonctions
associées à f, connaissant
 Les courbes celle de f.
représentatives de f et f -1  Construire les courbes
sont symétriques par rapport représentatives des fonctions:
à la première bissectrice.
 Définition de fonction
minorée, majorée ou bornée
sur un ensemble.  Construire la courbe
représentative de f-1,
connaissant celle de f.
 Démontrer qu’une fonction f
donnée est :
- majorée ;
- minorée ;
- bornée.
10 Équations, inéquations et
systèmes linéaires.
OBJECTIFS
 Mettre à la disposition des élèves de nouveaux outils
pour la résolution de problèmes du second degré• Consolider
les procédés de résolution des systèmes linéaires.
COMMENTAIRES
 Ce chapitre complète les connaissances acquises par les
élèves en classe de 11 ème en mettant à leur disposition un
nouvel outil pour résoudre des équations du second degré : le
discriminant. Il permet en outre de réinvestir les acquis dans
la représentation graphique des fonctions polynômes du second
degré.
 On étendra à R3 les méthodes acquises dans les classes
précédentes pour les systèmes de R2 (substitution et
combinaison).
 La méthode du pivot de Gauss est un procédé de résolution
par combinaison. Elle nécessite une organisation rigoureuse

des calculs, mais ne fait pas appel à des connaissances

nouvelles.
 On évitera de développer une théorie systématique dans la
résolution des systèmes ; quant à la programmation linéaire,
on se limitera à des exemples simple qui seront donnés sous
forme de travaux dirigés.
Problèmes du second degré L’élève doit être capable de :
 Équations du second degré.  Calculer le discriminant d'un
- Discriminant d'un polynôme, polynôme, d'une équation du
d'une équation du secondsecond degré.
degré.  En utilisant le discriminant,
- Formules donnant les dans des situations qui
racines (respectivement les légitiment cette méthode :
solutions)éventuelles d'un - étudier l'existence des
polynôme (resp. d'une solutions d'une équation du
équation) du second degré. ; second degré ;
- Expressions de la somme et - calculer les solutions
du produit des solutions éventuelles d'une équation
d'une équation du second du second degré ;
degré. - écrire sous forme d'un
- Inéquations du second produit de polynômes du
degré. premier degré un polynôme du
- Règles donnant le signe seconde degré; étudier le
d'un polynôme du second degré signe d'un polynôme du
suivant le signe de son dis- second degré ;
criminant et du coefficient - résoudre une inéquation du
de x2. second degré.
 Utiliser la somme et le
produit des solutions d'une
équation du second degré pour :
- calculer l'une connaissant
l'autre ;
- déterminer deux nombres
connaissant leur somme et
leur produit.
Équations et inéquations se  Résoudre des équations ou
ramenant au second degré inéquations bicarrées.
 Équations et inéquations de  Résoudre des équations ou
degré supérieur à 2 : inéquations irrationnelles', du
- équations bicarrées ; type :
- inéquations bicarrées. ;
 Équations et inéquations ou ;
irrationnelles : ou ;
; où P(x) et Q(x) sont des
ou ; polynômes tels que degré de
ou ; d°(P)  2 ; d°(Q)  1.
où P(x) et Q(x) sont des

polynômes tels que degré de

d°(P)  2 ; d°(Q)  1.
Systèmes linéaires  Résoudre des systèmes de

d'équations et d'inéquations trois équations linéaires' dans
R3 ayant une solution unique :
- par substitution ;
- par la méthode du pivot de
Gauss.
 Résoudre graphiquement un
système linéaire d’inéquations.
11 Dénombrement.
OBJECTIFS
 Consolider les acquis sur les premiers outils du
dénombrement.
 Maîtriser les notions de p-upets arrangements et
combinaisons pour résoudre des problèmes de dénombrement.
COMMENTAIRES
Le professeur commencera par résoudre des problèmes concrets
sur les premiers outils de dénombrement (comptage, diagramme
et arbre).
Les notions de partition d’un ensemble et de produit
cartésien (qui sont des compléments sur les ensembles) ne
sont certes pas indispensables, mais trop répandues et
universellement utilisées pour être ignorées dans ce
chapitre.
L’objectif visé pour l’introduction de ces notions est
d’attirer l’attention des élèves sur les deux associations
d’idées suivantes :
- partition - somme,

- produit cartésien – produit.
Premier outils pour dénombrer. L’élève doit être capable de :
 Utiliser un comptage  Reconnaître les situations dans
 Utiliser un diagramme les quelles on doit utiliser une
 Utiliser un arbre de choix partition et celles dans les
quelles on doit utiliser un produit
cartésien.
Compléments sur les ensembles
 Cardinal d’un ensembles fini
Partition d’un ensemble :
Définition
Cardinal de la réunion de deux
ensembles
 Produit cartésien de deux
d’ensembles :
Définition : Cette définition
sera étendue à plusieurs
ensembles pour introduire la
notion de p-uplets.
Cardinal du produit cartésien
de deux ensembles
Cardinal du produit cartésien
de plusieurs ensembles
P-uplets ; arrangement ;
 Calculer pour des faibles
permutation :
 Définition : valeurs de n et p le plus
- P-uplets, rapidement possible sans utiliser
- Arrangements, les factorielles.
- Permutation ;  Calculer pour des grosses
 Lien entre :
valeurs de n et p avec l’aide de la
- P-uplets et application d’un
calculatrice au besoin .
ensemble fini dans un autre ;
- arrangements et injection  Utiliser la notation factorielle
d’un ensemble fini dans un dans les calculs.
autre
- permutations et bijections
d’un ensemble fini dans un
autre.
 Formules :
- du nombre de p-uplets d’un
ensemble fini ;
- de

Combinaisons
 Calculer pour des faibles
 Définition
 Propriétés valeurs de n et p le plus
 Formules du binôme rapidement possible sans utiliser
 Triangle de Pascal. les factorielles
 Calculer pour des grosses
valeurs de n et p avec l’aide de la
calculatrice.
 Choisir les outils bien
appropriée pour résoudre un
problème de dénombrement.

12. Suites Numériques
OBJECTIFS
 Définir une suite numérique ; déterminer une suite
numérique à l’aide d’une formule explicite ou d’une formule
de récurrence et représenter graphiquement une telle suite.
 Étudier les propriétés fonctionnelles des suites
numériques : minoration, majoration, sens de variation,
convergence.
 Définir et étudier les suites arithmétiques et les
suites géométriques utiliser de telles suites pour résoudre
des problèmes concrets.
COMMENTAIRES
 Le raisonnement par récurrence sera très souvent
utilisé dans ce chapitre pour la résolution d’exercices
ainsi que pour la démonstration de certaines propriétés.
 L’étude de la convergence des suites utilise le
résultat du chapitre " limite et continuité " qu’il est
donc conseillé de traites avant d’abordes le chapitre
« suites numériques »
 De même, l’étude du sens de variation et la
représentation graphique des suites numériques fait appel
aux résultats acquis dans les chapitres « fonction » et «
études et fonction ».

Généralités :
Définition d’une suite  Calculer des termes d’une
numérique. suite numérique définie par :
- une formule explicite
- une formule de récurrence
 Représenter graphiquement
un suite numérique définie
par une formule explicite :
- sur un axe
- dans le plan
 Représenter graphiquement
un suite numérique définie
par une formule de
récurrence :
- sur un axe
- Sur l’axe (OI) d’un
repère(O,I,J) en utilisant
la première bissectrice.

Études d’une suite numérique :  Déterminer les signes d’une

 Suite minorée, majorée suite numérique son sens de
 suite positive, négative variation :
 Suite convergente, suite - par le calcul
divergente - graphiquement
 Étudier la convergence d’une
suite numérique et calculer
sa limite éventuelle.
Suite arithmétique, suite  Démontrer qu’une suite est
géométrique : arithmétique ougéométrique.
 Suite arithmétiques  Calculer le terme de rang n
- Définition d’une suite arithmétique ou
- expression du terme géométrique
général  Calculer la somme de n
- expression de la somme de termes consécutifs d’une
n termes consécutifs suite arithmétique ou
 suites géométriques géométrique.
- Définition  Déterminer le premier terme
- Expression du terme et la raison d’une suite
général arithmétique ou géométrique
- Expression de la somme de connaissant 2 de ses termes.
n termes consécutifs  Calculer la limite d’une
Condition de convergence. suite arithmétique ou
géométrique et la limite de
la somme de ses termes.
 Utiliser les suites
arithmétiques ou géométriques
pour résoudre des problèmes.

13 Limites et continuité.
OBJECTIFS
 Introduire de façon intuitive la notion de limite.
 Calculer algébriquement des limites : limite en
l'infini de fonctions polynômes et rationnelles, levée
d'indéterminations, ...
 Utiliser des techniques usuelles (théorèmes des
gendarmes, ...) pour déterminer des limites.
 Introduire la notion de continuité en un point.
COMMENTAIRES
 Ce chapitre est l'occasion pour l'élève de découvrir
l'analyse mathématique. La notion de limite est introduite
de façon intuitive, à l'aide d'exemples. Les définitions des
limites et leur usage pour démontrer des théorèmes habituels
du chapitre sont hors programme.
 Les propriétés sur la majoration, la minoration, la
comparaison et ceux relatifs aux opérations sur les limites
seront admises et permettront alors de :
- faire des calculs de limites ;
- résoudre des problèmes où interviennent ces notions.
 L’approche intuitive que nous recommandons pour
introduire les limites est en fait compatible avec la
définition qu’on en donne dans l’enseignement supérieur :
« on dit que f admet une limite en x0 si
» Il est hors de
question de donner une telle définition.
 En pratique, la notion de limite sera ultérieurement
utilisée pour :
- introduire 1a notion de dérivée ;
- compléter le tableau de variation dans les études de
fonctions.

Approche intuitive de la L’élève doit être capable de :
notion de limite  Lire ou conjecturer une
 Limite d’une fonction en limite en observant une courbe
l’infini ;
- Limite infinie  Conjecturer une limite en
- Limite fini utilisant une calculatrice
- Limite en l’infini des
fonctions
; ; ; .

Limite d’une fonction en x o :

- limite infinie
- limite finie
- limite à gauche, limite
à droite
- limite en 0
(éventuellement à droite
ou à gauche)des fonctions
; ; ; .
Calculs de limites
 Propriété de comparaison  Calculer les limites en Xo,
 Limites et opérations sur en l’infini d’une fonction :
les fonctions - en utilisant les propriétés
 Exemples de recherche de de comparaison ;
limite : - en utilisant les opérations
- limite en l’infini d’un sur les fonctions
polynôme ;  Lever une indétermination
limite en l’infini d’une dans des cas simples
fraction rationnelle
Continuité
 Définition et propriétés  Démonter qu’une fonction est
 Prolongement d’une fonction continue en un point
par continuité  Déterminer le prolongement
par continuité d’une fonction
en un point.
14 Dérivation.

OBJECTIFS
 Présenter un nouvel outil et l'utiliser pour :
 préciser l'allure de la courbe représentative d'une
fonction « au voisinage » d'un de ses points (tangente)
 déterminer le sens de variation d'une fonction
numérique sur un intervalle ;
 donner une approximation affine locale d'une fonction
numérique.
COMMENTAIRES
 On introduit le nombre dérivé comme limite du rapport
lorsque x tend vers x o, l'interprétation graphique
conduisant à la notion de tangente.
 La notion de droite tangente à une courbe pourra être
rapprochée de celle de tangente à un cercle
 Il serait fastidieux de vouloir démontrer tous les
résultats concernant le calculs des dérivées. Le professeur
décidera, en fonction du niveau des élèves et du temps
disponible, de ceux qui doivent être démontrer en classe,
admis ou posés en T.D.
 Par contre, la démonstration de la formule donnant la
dérivée de U n, qui introduit le raisonnement' par
récurrence, doit être présentée avec le plus grand soin. En
effet, ce type de raisonnement sera réutilisé plus loin, en
particulier au chapitre « suites numériques ».
 Tous les résultats repris dans les tableaux
récapitulatifs des dérivées sont évidemment à maîtriser. Il
est important d'habituer les élèves, dès les premiers
exercices de calcul de dérivées, à préciser l'ensemble de
dérivabilité.
 Le théorème sur le signe de la dérivée f’ et le sens de
variation de la fonction est une équivalence : on n'oubliera
pas de le faire : fonctionner dans les deux sens.
 Les études de problèmes d’optimisation sont
d’excellents exercices : l’élève y apprend à modéliser une
situation concrète avant de mobiliser l’outil dérivation
pour la recherche d’un extremum.

Savoir Savoir faire

Dérivation en Xo L’élève doit être capable de
 Nombre dérivé en Xo  Calculer le nombre dérivé
 Equation de la tg à la en x0.
courbe représentative en un  Calculer le nombre dérivé à
point droite ou à gauche en x o.
 Une fonction dérivable en  Reconnaître et prouver
Xo est continue en Xo l'existence d'une demi-
 Fonction dérivable à gauche tngente verticale en un
ou à droite en Xo point.
interprétation graphique ;
extension à la notion de demi
tangente ou tangentes
verticales
 Une fonction est dérivable
en Xo si et seulement si elle
est dérivable à gauche et à
droite en Xo et les nombres
dérivés à gauche et à droite
sont égaux
Calcul de dérivée
 Fonction dérivée  Déterminer une équation de
 Dérivée des fonctions la tangente à la courbe
élémentaires représentatives d’une
 Théorèmes relatifs aux fonction en un point de la
dérivées d’une somme, d’un courbe.
produit, d’un quotient de  Déterminer une équation de
deux fonctions dérivables la démi-tangente à la courbe
 Théorèmes relatifs à représentative d’une fonction
l’inverse, la racine carrée, en un point de la courbe.
la puissance n-ième et la  Déterminer l'ensemble de
composée d’une fonction dérivabilité et calculer les
dérivable avec une fonction dérivées de fonctions qui
affine. sont :
La somme, le produit, le
quotient, la racine carrée ou
la puissance nième de
polynômes, de fractions
rationnelles ou de fonctions
trigonométriques.
 Déterminer l'ensemble de
dérivabilité et calculer les
dérivées de composées de
fonctions précédentes avec une
fonction affine.

Application de la dérivation  Etudier le sens de

 Théorème liant le sens de variation de fonctions
variation d’une fonction aux numériques et dresser leur
signes de sa dérivée tableau de variation.
 Application à la recherche  Rechercher et donner la
d’extremums relatifs nature des extremums
 Approximation d’une relatives d’une fonction
fonction par une fonction numérique.
affine.  Déterminer l’approximation
affine locale d’une fonction
numérique en x o.
Utiliser une approximation
affine pour déterminer une
valeur approchée d’un nombre
réel.

15. Étude de fonctions

OBJECTIFS
 Maîtriser les représentations graphiques des fonctions
numériques. Étudier une fonction numérique.
COMMENTAIRES
 En général les manuels proposes des plans d’études des
fonctions. Ces plans sont purement indicatifs et l’ordre des
rubriques peut varier d’un manuel à l’autre
 Il est commode d'utiliser un repère orthonormal pour
Savoir Savoir-faire
Généralités sur les L’élève doit être capable de :
fonctions :  Etudier la parité d’une
 Parité, périodicité fonction
- Fonction paire  Construire la courbe
- fonction impaire représentative d’une fonction
- Fonction périodique paire ou impaire
 Eléments de symétrie  Etude la périodicité d’une
- Axe de symétrie fonction
- Centre de symétrie  Construire la courbe
 Notion d’asymptote représentative d’une fonction
périodique
- Asymptote parallèle aux
axes du repère ;  Démontrer qu’un point est un
centre de symétrie dune courbe
- Asymptote oblique
représentative
 Démontrer qu’une droite un
axe de symétrie d’une courbe
représentative.
Fonction polynômes, fonction
Rationnelles :  Démontrer qu’une droite
 Etude de fonction polynômes donnée est asymptote oblique
 Etude de fonctions d’une courbe
rationnelles  Réduire l’ensemble d’étude
 Plan d’étude d’une fonction d’une fonction dans des cas
adaptés
 Etudier et représenter une
fonction
 Déterminer le cas échéant les
asymptotes à la courbe
représentative d’une fonction.

Fonctions trigonométriques.  Etudier et représenter

 Etude des fonctions sinus, graphiquement des fonctions
cosinus, tangente et quelques trigonométriques simples.
exemples de fonctions
trigonométriques simples.

16 Statistiques.
OBJECTIFS
 Étendre aux séries statistiques à modalités regroupées
en classes les notions de caractéristiques de position et de
dispersion.
 Représenter graphiquement les séries à deux caractères
quantitatifs et aborder l'ajustement linéaire.
COMMENTAIRES
 Les notions relatives aux séries à modalités regroupées
en classes sont analogues à celles qui ont été présentées en
11ème pour les séries à modalités non regroupées en classes.
En particulier, la moyenne, la variance et l'écart type se
calculent de la même manière, en remplaçant chaque classe
par son centre. La seule nouveauté est l'interpolation
linéaire, qui est ici très souvent utilisée. Il faudra
veiller à chaque fois que les calculs soient correctement
posés et effectués ; il ne s'agit en fait que de la
recherche d'une coordonnée d'un point dont on connaît
l'autre coordonnée, ce point appartenant à une droite
définie par deux points.
 Pour déterminer la droite de régression par la méthode
des moindres carrés, l'élève devra apprendre à dresser un
tableau de calculs, à représenter la droite obtenue et à
juger de la fiabilité de son résultat ; pour ce faire, il
pourra s'entraîner à faire un « ajustement à main levée »
Séries statistiques présentant L’élève doit être capable de
un regroupement en classes  Déterminer les effectifs
 Effectifs cumulés, (fréquences) cumulé(e)s
fréquences cumulées croissant(e)s ou
 Caractéristiques de décroissant(e)s, construire
position. les polygones correspondants.
 Caractéristiques de  . Déterminer la classe
dispersion. modale ; déterminer la
- médiane graphiquement ou par
interpolation linéaire.
. Calculer la moyenne,
l'écart moyen, la variance et
l'écart type.
 Savoir interpréter l'écart
type d'une série statistique.

Séries statistiques à deux

caractères  Construire le nuage de
 Organisation des données. points.
- séries marginales ;  Déterminer le point moyen
- nuage de points ; du nuage
- point moyen d'un nuage ;  Calculer la covariance, le
 Ajustement linéaire. coefficient de corrélation
- Covariance ;  Déterminer et construire
- droites de régression de les droites de régression.
y en x et de x en y ;  Savoir apprécier la
 coefficient de corrélation. fiabilité d'une estimation en
fonction du coefficient de
corrélation.

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