Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
AVANT PROPOS
Conforme au programme éducatif innové dans le Domaine
d’Apprentissage des Sciences (DAS), ce présent manuel destiné à
l’enseignement secondaire est conçu pour être un outil d’apprentissage adapté
à l’environnement socioculturel des élèves et enseignants de physique
principalement en 3e année des Humanités Scientifiques de la République
Démocratique du Congo.
Il est vérifié que le contenu de l’une ou de l’autre rubrique du
programme ne soit pas clairement exprimé. Moins encore le « Guide en appui
au Programme Éducatif du Domaine d’Apprentissage des Sciences (DAS) », bien
qu’il est en correspondance avec la liste des savoirs essentiels et avec chaque
matrice du programme dont il reprend le code et le titre, bien sûr en se limitant
à apporter quelques clarifications à chacune des matrices du programme ; ses
contenus fournissent aussi des indications pédagogiques et demeurent simples
et pratiques mais malheureusement ne contiennent aucun développement
théorique. C’est pour répondre à ce besoin de clarté et développement
théorique que ce manuel est conçu afin d’accompagner le guide en appui au
programme Educatif du DAS.
L’apprentissage didactique développé au début de chaque thématique
portant sur une matrice est déclinée en cinq point essentiels afin d’initier
l’enseignant à bien conduire sa leçon dans une démarche d’Approche par
Compétences : Compétences attendues chez l’élève, Situations – Problèmes,
Analyse de la situation (Idée clés), Matériels didactiques, Matières à enseigner
ou Contenu de la matière et Evaluation des compétences.
Dans un cadre où les programmes sont conçus dans le souci d’amener
les apprenants à construire leurs propres connaissances afin d’être utiles à la
société après leur cursus scolaire, les questions d’évaluation des compétences
sont ainsi élaborées de sorte à pousser l’élève à réfléchir et à répondre aux
ii | P a g e
PREFACE
Cette occasion me permet de m’adresser directement aux élèves, aux
enseignants et lecteurs concernés par cet ouvrage. Elle me permet aussi de
témoigner toutes mes reconnaissances à tout le monde qui a contribué de loin ou
de près dans la mise en œuvre de cet ouvrage fort intéressant et fruit de travail
de titan traitant d’un domaine clé des sciences qui ont révolutionné le monde, à
savoir la physique classique.
L’ouvrage est structuré en chapitres complémentaires les uns des autres,
traitant en détail des généralités sur les grandeurs physiques jusqu’à
l’électromagnétisme en passant par l’électrostatique et électrocinétique. Il
s’adresse aussi bien aux pré-finalistes du secondaire des sections scientifiques et
aux finalistes des sections générales, aux étudiants des L1 LMD, ainsi qu’aux
enseignants de physique aux secondaires qu’au supérieur où sont formés les
formateurs du secondaire. Chacun en trouvera ce dont il a besoin. L’élève, pour
approfondir ses connaissances et aller au – delà des concepts vus aux cours.
L’enseignant, pour améliorer son savoir. L’étudiant pour en faire une référence
indispensable.
L’ouvrage proposé intègre un élément nouveau : l’approche par
compétence conformément au programme éducatif du DAS. Corollaire d’une
expérience étalée sur des années de travail de l’enseignement du secondaire
qu’universitaire, l’approche est construite avec le souci constat de proposer des
situations-problèmes et exercices d’application à difficulté croissante,
permettant la maitrise graduelle des principes directeurs des phénomènes
physiques et visant essentiellement l’activité de l’élève dans des situations qui
lui permettent d’agir sur les savoirs essentiels.
Enfin, l’heureuse idée d’avoir inclut au début de l’ouvrage non
seulement un perçu général sur la physique et grandeurs physiques mais aussi
une sélection des principaux outils mathématiques connexes à la compréhension
de la science physique, ne peut que renforcer la notoriété de cet ouvrage.
vi | P a g e
CONTENU
Dans le présent, à la suite de la première partie du cours qui, largement
traite sur les grandeurs physiques et énergie d’un corps dans le cadre des
généralités, afin de nous équiper en vocabulaires et outils physiques de base
pouvant nous permettre d’expliciter, avec acquitté, les « phénomènes
électriques » faisant l’objet d’étude de notre cours de physique en 3e année des
Humanités de scientifiques (ancienne 5e MP & BC), nous abordons
deuxièmement l’électrostatique, l’électrocinétique, la magnétostatique et
électromagnétisme suivant un plan synthétique ci – bas présenté.
fondamentaux ainsi que les effets liés à leurs manifestations, à toutes les
échelles du temps et de l’espace.
Savoir :
Classifier les grandeurs physiques
Déterminer les unités de base et dérivée voir S.I. d’une grandeur physique
Déterminer la dimension d’une grandeur physique
Savoir – faire :
Calculer l’intensité d’une grandeur physique ou mesurer la grandeur physique
1
Le SI est défini et présenté dans la Brochure sur le SI, publiée par le Bureau International des Poids et Mesures (BIPM) :
https://www.bipm.org/en/measurement-units/
10 | P a g e
2. Constantes électromagnétiques
3. Constantes astronomiques
4. Constantes atomiques
5. Constantes physico-chimiques
P a g e | 11
Tableau 1.5 – Les sept constantes définissent le SI. Elles sont ainsi l’élément le plus
essentiel de la définition de tout système d’unités. L’efficacité lumineuse est celle d’un
rayonnement monochromatique de fréquence 540.1012Hz.
2
Conclusion de la 26e réunion de la Conférence générale des poids et mesures, tenue du 13 au 16 novembre 2018 à
Versailles: https://www.bipm.org/en/measurement-units/
P a g e | 13
Figure 1.6 – (a) Depuis 1889, le kilogramme étalon est basé sur un
cylindre composé pour 90% de platine et 10% d’iridium, fabriqué à Londres en
1879 et conservé sous une cloche de verre au Bureau International des Poids et
Mesures à Sèvres, près de Paris. (b) Constantes naturelles du Système
International d’unités.
Les sept constantes définissant le SI ont été choisies de sorte que toute
unité du SI puisse être exprimée à partir de l’une de ces sept constantes ou à
partir de produits ou rapports de ces constantes. Les unités hertz, joule, coulomb,
lumen et watt3, qui ont respectivement pour symbole Hz, J, C, lm et W, sont
reliées aux unités seconde, mètre, kilogramme, ampère, kelvin, mole et candela,
qui ont respectivement pour symbole s, m, kg, A, K, mol et cd, selon les
relations :
3
Par convention, les noms d’unité sont des noms communs et s’écrivent en minuscule. Exemple : kelvin et non Kelvin.
14 | P a g e
4
En réalité, le commun des mortels n’utilisera jamais cette définition -comme il n’utilise pas la définition du mètre en
fonction de la vitesse de la lumière ! Ce sont les laboratoires de métrologie, garants des mesures de précisions, qui, à l’aide
de balances de Kibble (ou d’autres méthodes, comme XRCD), réaliseront des étalons d’un kilogramme extrêmement précis
qui serviront à étalonner les balances grand public ou d’autres laboratoires. Chaque pays est sensé avoir ses laboratoires de
métrologie dans tous les domaines. Ce sont aussi ces laboratoires de métrologie qui peuvent certifier la conformité et la
précision d’appareils de mesure grand public.
5
Le terme molécule est formé à partir du mot latin moles, signifiant « masse », sous l’influence de corpuscule, qui désigne
quelque chose de très petit. Une abréviation est finalement apparue pour désigner la quantité de matière : la mole. Le nom
de « mole » date de 1897 et est une reprise (francisée dans la prononciation) de l’unité allemande Mol, utilisée par le
chimiste Wilhelm Ostwald en 1894.
P a g e | 15
5,4.1014 s-1 (540 térahertz) à exactement 683 quand elle est exprimée en s3m-2kg-
1
cd sr, ou cd sr W-1, ce qui correspond à des lm W-1.
On rend plus pratiques toutes les unités du SI grâce à l’introduction de
désignations et d’abréviations standard pour les puissances de dix ou fractions
décimales des unités, que nous appelons préfixes d’unités.
Les préfixes du Système international d'unités simplifient la
manipulation des valeurs numériques de grandeurs physiques qui sont
beaucoup plus petites ou beaucoup plus grandes que l'unité du Système
international. Ces préfixes représentent des puissances de 1 000 (103), sauf
déca- et déci- (10 et 1/10, soit 101 et 10−1) et hecto- et centi- (100 et 1/100,
soit 102 et 10−2).
Les préfixes d'unité sont cités pour la première fois — de milli- à kilo-
— dans un rapport du bureau des poids et mesures français de mai 1793.
Ils sont adoptés officiellement dans la loi du 18 germinal an III (7 avril
1795)1. Suivant les avancées dans les domaines de l'électricité et
du magnétisme, la British Association for the Advancement of Science crée
en 1874 le système CGS, qui comprend des préfixes allant de micro- à méga-
2. La création du Système international d'unités en 1960, à l'occasion de
la 11e Conférence générale des poids et mesures, fixe des règles d'utilisation
pour les préfixes et les officialise de pico- à téra- ; les préfixes femto- et atto-
sont définis en 1964 ; péta- et exa- en 1975 ; yocto-, zepto-, zetta- et yotta-
en 1991 ; et quecto-, ronto-, ronna- et quetta- en 20223,4.
16 | P a g e
Exemples
Cas de l'informatique
Ces préfixes, adoptés en 1793, n'ont pas été retenus lorsque les
préfixes furent fixés une première fois par la 11e CGPM de 1960.
P a g e | 19
N.B : Les unités de mesures étaient dans le temps très diversifiées. On utilisait
par exemple, pour la mesure de la distance :
En Egypte : le Cubit qui est une distance du coude aux extrémités des doigts.
Chez les Anglais :
- Le foot (pied) qui était la longueur du pied.
- Le pouce (p) équivalant en 2,54cm ou 1/12 d’un pied britannique. On utilisait
aussi le symbole in ou inch pour 1 pied=0,3048m
Chez nous : la distance parcourue par la pierre jetée d’un endroit à l’autre
constituait l’unité de mesure de la distance.
Toute unité dérivée peut s’exprimer à partir des unités de base indépendantes. Par
ailleurs, si les unités sont arbitraires, il y aura dans la loi physique un coefficient dépendant
des unités.
N.B : Nous disons également que deux grandeurs physiques sont des
grandeurs homogènes si elles sont de même nature physique ou si nous
pouvons les exprimer toutes les deux dans la (les) même(s) unité(s) de base.
22 | P a g e
C'est-à-dire :
1) [A.B]=[A].[B]
2) [A/B]=[A]/[B],
3) [constante]=1, exp. [5]=1, [sinα]=1, [π]=1.
4) [dA]=[A],[ΔA]=[A],[∫A]=[A],
Savoir :
Catégoriser les énergies
Enoncer les principes de l’énergie cinétique et de l’énergie mécanique
Déterminer les expressions analytiques des énergies des corps
Savoir – faire :
Calculer le travail d’une force, la puissance mécanique et l’énergie mécanique d’un
corps.
Appliquer les lois de l’énergie d’un corps dans la résolution des problèmes.
: la définition de l’énergie
Apprécier : chaque groupe en terme de travail
Considérer : le temps de travail de chaque groupe
Déterminer : la puissance de chaque groupe
Comparer : les deux puissances
Identifier : le groupe de plus grande puissance
Apprécier : chaque groupe en termes d’énergie.
Exemples
Le poids (attraction gravitationnelle)
La résistance de l’air
La force électromagnétique
La force nucléaire (survenant dans certains processus de
désintégration radioactive).
2.1.1.2. La masse : m
L’inertie d’un corps est la résistance plus au moins grande qu’il oppose
à la modification de sont état de repos ou de son mouvement.
Newton a défini la masse comme étant « la quantité de matière » d’un
corps. Cette définition correspond bien à une notion intuitive (mais n’a pas
d’utilité).
En effet, la masse d’un corps est proportionnelle à la quantité de
matière qui le compose, par ailleurs, elle est d’autant plus grande que l’inertie
de celui-ci est plus importante.
40 | P a g e
Autrement dit, dans un référentiel GALILEEN, un ensemble de forces F
s’exerçant sur un mobile induit une variation de sa quantité de
n
mouvement par unité de temps. F i
dP (2.7)
i 1 dt
n
En posant Fi F , on écrit : F m.
i 1
(2.8)
(coulomb).
En électricité pratique, l’emploi du kilowattheure est
fréquemment utilisé comme unité. 1kWh 36.105 J
46 | P a g e
Illustration
Nous achetons de l’énergie électrique emballée dans des piles ou
produite et distribuée par les sociétés d’électricité.
Application numérique
Calculer l’énergie électrique en kWh consommée sous forme de chaleur
pendant 2 heures dans un conducteur parcouru par un courant de 5A lorsqu’à
ses bornes règnent une ddp de 240V. Calculez la résistance du conducteur ?
2.2.1.4. Energie chimique
C’est l’énergie contenue dans les liaisons chimiques et, qui
peut être libérée lors des réactions chimiques.
En effet, lors des réactions chimiques, il y a production de
la chaleur ou du travail. Cette chaleur correspond à une énergie
chimique.
Illustrations
1) Dissoudre le zinc dans l’acide sulfurique :
3)
Comme les quantités de mouvement angulaire ( L ) et linéaire ( p ),
l’énergie n’est pas une entité en soi ; aucune chose n’est de l’énergie
pure.
Par conséquent : F
dW (2.20)
dx
Applications numériques
1. Quel travail doit accomplir une force d’une grandeur de 20N agissant sur
une voiturette à un angle de 30° par rapport au sol pour la déplacer sur
une distance de 100m ?
2. Un corps se meut sous l’action d’une force de 60kgf suivant une direction
qui fait un angle de 30° avec la direction de la force. Evaluez le travail sur
un déplacement de 20m ?
3. On a un treuil, sur lequel par un bras de manivelle de 30 cm on exerce une
force de 5kgf. Quel travail effectuera – t – on pendant 100 tours de
manivelle ?
4. Un homme exerçant une force de 52,3N pour déplacer un fardeau,
parcourt une distance de 23m. Quel travail a – t – il effectué ?
5. Un ouvrier a fait monter une touque de 200kgp le long d’un plan incliné de
15m de longueur et de 3m de hauteur. Quel travail (en kgfm et en joules)
a – t – il effectué ?
6. Une personne pousse un petit chariot avec une force de 130N, sur une
longueur de 80m. Quel est le travail effectué ?
7. Quel est le travail fourni par une grue qui élève une charge de 300kg à une
hauteur de 6m ?
8. Un cheval tire un chariot avec une force de 300kgf. Quel travail fourni – t –
il sur un trajet horizontal de 1km ? (le cordage fait un angle de 25° avec la
direction de déplacement).
9. Un obus de 30kg sort d’un canon de 2m de long à la vitesse de 800m/s.
a) Quel est le travail de la force constante de poussée des gaz à l’intérieur
du tube ?
b) Combien de temps a – t –il mis pour parcourir le tube ?
56 | P a g e
10. On remonte un petit moteur à ressort en tournant une clef dont chaque
bras de levier a une longueur de 3cm, et exerçant à chaque extrémité une
force de 2kgf, perpendiculaire à la clef. Le moteur se remonte en 37,5
tours de clef. Quel est le travail effectué ?
2 2
P a g e | 57
Si effectue n tous, 2n car n et on obtient : WAA 2n (2.24)
2 F/ 0
Le travail W fourni par la force F pour produire un allongement
x du ressort est donné par l’aire de la surface hachurée ci –
dessous :
L’expression du travail de la déformation
F
élastique est : 2W Fx W .x or F k .x
2
1
W kx.x W 1 kx2 (2.32)
2 2
1 1 1
...
1 : pour l’association de n ressorts en série ou en
k k1 k 2 kn
cascade.
2) Le travail effectué par une force conservative ne dépendant pas de la
trajectoire, cette force doit dépendre uniquement de la position et non
de la vitesse, ni du temps.
Exemple de forces conservatives : les forces élastiques,
gravitationnelles et électriques.
Si t 0 0s , t t t 0 t et
W (2.33)
t
d
Etant donné v (la rapidité de la machine), alors :
t
F.v (2.34)
On appelle rendement mécanique d’une machine, le rapport entre
la puissance fournie par machine et la puissance reçue par la
Pfournie E fournie
machine. On note : Rt ou i.e. Rt en % (2.35)
Preçue E reçue
Avec :
W J . Q en( J ) avec 1kcal 4186 J 4200 J (2.38)
L’expression de l’équivalent énergétique en (J) de l’énergie thermique
en (kcal) ?
QQ mm..LL en
en ((kcal
kcal// kg
kg)) ,,chaleur
chaleurlatente
latentede
de changement
changement dd''état physique (2.39)
état physique
Q0 T Q T T1 T0
1 1 0 0 0 (2.41)
Q1 T1 Q1 T1 Q1 Q0
Le kilowatt – heure (kWh) : c’est le travail fourni en une heure par une
machine de puissance 1kW. i.e. 1kWh 1kW.1h 103W .3600s 36.105 J
Le watt – heure (Wh) : c’est le travail fourni en une heure par un moteur
d’une puissance 1W. i.e. 1Wh 36.102 J
Application numérique
1. Un marcheur de 70kg gravit une montagne de 3120m d’altitude.
L’ascension se fait en 4h à partir d’une élévation de 1850m. Calculez : a) Le
travail effectué contre la gravitation ; b) La puissance moyenne fournie.
2. Déterminez le nombre maximal de chevaux – vapeur que doit avoir un
moteur pour tirer une caisse de 300kg sur un plancher plat à une vitesse
de 1,2m/s ; La force agissant sur la caisse a une intensité de 1 320N.
3. Un ouvrier traîne un sac sur le sol avec une force de 200N sur une distance
de 15mètres. Si la puissance fournie est de 150W, combien de temps dure
ce travail ?
4. A quelle hauteur peut – on faire monter une masse de 40kg si on dépense
un travail de 500 joules ?
5. On veut remplir d’eau un réservoir de 50m3 placé à 12 mètres de hauteur.
Le remplissage doit se faire en 4 heures. Quelle doit être la puissance du
moteur actionnant la pompe si le rendement de l’installation est de 20%.
6. Un moteur électrique de 1,2kW a fonctionné pendant 8 heures. Quel est
le travail utile fournit si le rendement est de 40% ?
7. Un cheval tirant un chariot avec une force de 40kgf, se déplace à la vitesse
de 5,4km/h. Quelle est la puissance (en CV) de ce cheval ? (g=9,8ms-2)
8. Une automobile partant du repos atteint la vitesse de 86,4km/h. Deux
minutes après son départ, la masse de l’automobile est 1 tonne. Quelle est
le travail fourni par le moteur et quelle est sa puissance ?
9. Quel est le rendement thermique maximal d’une machine travaillant
entre les températures de 1527°C et 627°C ? R/ Rm ax 50 %
10. Dans un moteur à explosion, la température dans le cylindre est de
1500°C. a la sortie des gaz, la température est de 450°C. quel est le
rendement thermique théorique de ce moteur ? R/ Rm ax 59 ,2%
11. On a brûlé 1kg de combustible de valeur calorifique 12000kcal/kg. Avec
l’énergie développée on a fait monter 1500kg d’eau de 50m. Déterminer
64 | P a g e
travail : W F .x m
1 2 1 1 1
t m ( t ) 2 m v 2 E c m v
2
(2.44)
2 2 2 2
1
Etant donné Ec m v 2 où v R selon le lien qui existe entre le
2
1
mouvement de rotation et celui de translation, alors : Ec m R 2 2
2
Application numérique
Calculez l’énergie cinétique d’un camion de 10tonnes roulant à une vitesse de
40km/h.
2.6. ENERGIE POTENTIELLE
L’énergie potentielle d’un corps ou d’un système est une énergie
liée à la position ou à la déformation élastique de ce corps ou ce
système par rapport à un niveau de référence. Par conséquent, on
montre que la force dérive du potentiel.
Applications numériques :
1. On lance à partir du sol un corps de 20g avec une vitesse verticalement
de 20ms-1. Jusqu’à quelle hauteur s’élèvera – t-il ? R/ hm ax 20 m
2. Un enfant de masse 30kg glisse sur un plan incliné d’un angle 30° par
rapport à l’horizontal. Quel est le travail par son poids après une descente
de 4m ( g 10 m / s 2 ) ?
h 1
R/ EM EM E p EC W mgh or sin 30 h 4. 2m
A B A B
x 2
Par conséquent : F
dW
dx
Travail de pesanteur :
L’expression du travail de pesanteur : W P.h mgh
Si en particulier h 0 h h et par conséquent : W P.h mgh
70 | P a g e
1
L’expression du travail de la déformation élastique est : W kx2
2
Elle peut s’exprimer en : calorie : 1cal 4,186J 1kcal 4186J , en British thermal
unit : 1BTU 1055,06J
Energie électrique
C’est l’énergie des particules chargées ou énergie d’interaction des
particules chargées dans une région où existent d’autres charges.
L’énergie électrique consommée ou perdu par un dispositif électrique est :
E R.I 2 .t Telles que : U R.I , P U.I et q .I .t
En électricité pratique, l’emploi du kilowattheure est fréquemment utilisé :
1kWh 36.105 J
Energie chimique
C’est l’énergie contenue dans les liaisons chimiques et, qui peut être libérée
lors des réactions chimiques. C’est comme lors des réactions chimiques, il y
a production de la chaleur ou du travail. Cette chaleur correspond à une
énergie chimique.
Ex : 1) Dissoudre le zinc dans l’acide sulfurique :
Energie nucléaire
C’est l’énergie libérée par un noyau atomique lors de la fission nucléaire
ou bien lors de la fusion nucléaire. C’est-à-dire d’un gros noyau atomique
on obtient deux autres noyaux plus légers ou deux noyaux légers s’unissent
et constituent un noyau plus lourd.
On remarque que lors de la fission, la masse totale avant la fission est plus
grande que la masse totale après la fission. Il y a perte de masse.
L’énergie nucléaire correspond à l’énergie du défaut de masse
m conformément au principe d’équivalence masse-énergie (relation
d’Einstein): E m.c 2
Energie potentielle :
L’énergie potentielle d’un corps ou d’un système est une énergie liée à la
position ou à la déformation élastique de ce corps ou ce système par rapport
à un niveau de référence. Par conséquent, on montre que la force dérive du
potentiel. On distingue :
L’Ep de position ou de pesanteur ou encore de gravitation :
Ep P.h mgh
1
Energie potentielle d’un ressort de constante de raideur k : Ep k x2
2
Energie potentielle d’un pendule simple : Ep mg(1 cos )
Théorème de l’Ep : E p W
Energie cinétique
L’énergie cinétique d’un corps est l’énergie que possède ce corps à cause de
sa vitesse.
74 | P a g e
1
Energie cinétique en mouvement de translation : Ec m v2
2
1
Energie cinétique en mouvement de rotation : Ec J 2
2
1 1
En mouvement de rotation et translation combinées : Ec m v2 J 2
2 2
n
Théorème de l’énergie cinétique : Ec W
i 1 i ( Fext )
La puissance d’une force F , est le travail W qu’elle accomplit par unité
de temps. i.e. W
t
1. Exemples d’Items
1. Définir et préciser l’unité des concepts ci-après :
a) Travail
b) Puissance
c) Energie
2. Du sol ferme, on tire une pirogue en produisant un travail définit par
W F.x. cos (avec ( F , i ) tel que x x i ). On demande de ressortir tous
Savoir :
Interpréter l’électrisation de la matière
Enoncer la loi de coulomb
Savoir – faire :
Calculer la force d’interaction entre deux particules chargées
[1]
[2]
P a g e | 81
1 1
k (dans tout autre milieu que l’air et le vide) et que 0 ; il
4 0 r 36 109
Tout atome est constitué d’un noyau central autour duquel gravitent
une ou plusieurs particules appelées « électrons ». Le diamètre d’un
électron est inférieur à 10-17 m.
Tout noyau atomique est constitué des particules appelées nucléons
(diamètre = 10-15 m). Celles-ci sont de deux sortes : les protons et les
neutrons. Les nucléons sont très lourds par rapport aux électrons.
( 1836 fois plus lourds).
Dans son état normal, un atome a les protons et les électrons en
nombre égal. Ce nombre est appelé nombre atomique Z.
Le nombre total des nucléons est appelé nombre de masse A.
La représentation d’un noyau atomique doit mentionner les nombres
Z et A de la manière suivante :
A
Z
Où - X est le symbole de l’atome en question
A est le nombre de masse (nombre de protons et de neutrons dans
le noyau).
Z est le nombre atomique (nombre des protons).
Ex : 11 H ; 126 C ; 168 O ; 92235 U ; 92238 U
Un atome peut gagner ou perdre un ou plusieurs électrons, il porte
alors le nom d’ion.
Tout nucléon (proton ou neutron) serait constitué des particules plus
petites appelées quarks qui sont aussi de deux types : les quarks u
(de up = en haut) et les quarks d (de down = en bas).
On trouve 3 quarks par nucléon :
Proton : constitué des quarks uud
Neutron : constitué des quarks udd
Les protons et les neutrons restent ensemble dans le noyau parce
qu’ils échangent des particules appelées mésons (qui sont des
combinaisons quark-antiquark).
Les particules considérées comme indivisibles sont dites
élémentaires. On compte actuellement plusieurs centaines de types
différents de particules élémentaires quoi que toutes n’entrent pas
dans la structure de la matière.
Ex. de particules élémentaires : l’électron, le quark ; le photon, …
P a g e | 83
Exemple :
(3.1)
Exemples :
q n. e av ec n Z . (3.2)
1
3 e quark down
q quark (3.3)
2 e quark up
3
Electriser un corps, c’est lui faire acquérir une charge non nulle ;
pour cela, il faut lui enlever ou lui ajouter des électrons. Si un corps a un
excédant d’électrons, il est chargé négativement. S’il a un déficit
d’électrons, il est chargé positivement.
par la droite reliant les positions des deux charges et dont l’intensité est :
F1 F1 u12 et F2 F2 u 21
2 2 1 1
1 q1 q 2 1 q1 q 2
F1 u12 et F2 u 21
2 4 r 2
1 4 r 2
1 q1 q 2 1 q1 q 2
F1 u e t F2 u 21
4 r 4 r 2
2 12
2 1
F1 F1 u12 F2 F2 u 21
2 2 et 1 1
1 q1 q 2 1 q1 q 2
F1 u e t F2 u 21
4 4
12
2 r 2
1 r2
1 q1 q 2 1 q1 q 2
F1 u e t F 2 u 21
4 r 4 r 2
2 12
2 1
1 10 9
où (pour le vide, k 0 9.10 9 u S.I car 0 8,854 .10 12 u.S.I)
4 0 36
Par ailleurs, k
9.10 9 (3.9)
r
où r est la permittivité relative du milieu encore appelée constante
0
diélectrique du milieu.
En connaissant la permittivité relative caractérisant chaque milieu, d’une
façon générale, la force coulombienne F entre deux charges ponctuelles
q1 et q 2 séparées d’une distance r est traduite par l’expression :
1 q1 q 2 9.10 9 q1 q 2
F u F (3.10)
4 r 2
r
r r2
où u r est le vecteur unitaire dirigé suivant la droite reliant les positions
des deux charges dans le sens qui va de la charge qui exerce l’action
vers la charge qui subit l’action.
Constante diélectrique de quelques milieux : r
Milieu Permittivité relative
Vide 1
Air sec 1,006 1
Ambre 2,7
Caoutchouc 2,2
Eau à 20°C et eau pure 80
Eau à 0°C 88
Ebonite 2,7 à 3
Mi c a 5,4
Nylon 3,5
Papier 1,6 à 2,5
Paraffine 2,1
Porcelaine 6 à 10
Verre 5à9
92 | P a g e
a. L’interaction électrique est 80 fois plus faible dans l’eau que dans
l’air. Ceci explique pourquoi les expériences d’électrostatique ne
réussissent pas bien quand il fait humide.
b. L’interaction gravitationnelle entre particules chargées est
négligeable par rapport à l’interaction électrique entre ces
particules.
En effet, soit à déterminer le rapport de la force électrique et de la
force gravitationnelle qui s’exercent entre le proton et l’électron de
l’atome d’hydrogène. On donne la distance moyenne qui sépare le
proton et l’électron de l’atome d’hydrogène r 5,3.10-11 m.
o Force gravitationnelle :
m p me 11 1,67.10 27 .9,11.10 31
Fg G 6,7.10 3,6.10 47 N (3.11)
r 2
5,3.10 11 2
o Force électrique :
Fe
1 q p qe
9.10 9 1,6.10
19 2
8,2.10 8 N (3.12)
4 0 r2 5,3.10
11 2
Fe 8,2.10 8 N
o 47
2,3.1039 Fe 2,3.1039 Fg Fg
Fg 3,2.10 N
1 q0 q1
F1 ur
4 r12 1
1 q0 q 2
F2 ur
4 r22 2
1 q0 q n
Fn ur
4 rn2 n
n
F1 F2 Fn F
i 1
1 q 0 qi 1 n
q
avec Fi ur Fi q0 2i u ri (3.14)
4 ri 2 i 4 i 1 ri
qe = - e = -1,60219.10-19 C - 1,6.10-19 C
qp = + e =1,60219.10-19 C 1,6.10-19 C.
qn = 0 C
La charge électrique est une grandeur conservative
La charge électrique est une grandeur quantifiée :
q n. e av ec n Z .
1. Exemples d’Items
1. Qu’entendez – vous par charge électrique d’un corps ? Quelles les
propriétés d’une charge électrique ?
2. Énoncer la loi de Coulomb
3. Déterminer la signification physique des facteurs 0 et r
96 | P a g e
R. 7,56.103 N
5) Une charge électrique Q est fixée en chacun des 2 coins opposés
d’un carré. On place une charge électrique q en chacun des deux
autres coins. Si la force électrique résultante est nulle sur chaque
charge Q, quelle est la relation entre Q et q.
R. Q = - 4q
6) OA et OB étant deux fils longs de 5 cm, aux extrémités A et B sont
suspendues deux boules de même masse m = 3.10-3 g ; elles
portent chacune une charge négative. Sous l’action des forces
auxquelles elles sont soumises, elles s’écartent l’une de l’autre de
telle façon que les fils font chacun un angle de 30° avec la
verticale. Quelle est la valeur de la charge portée par chacune des
boules ?
R. -2.10-9 C
7) Deux charges électriques l’une de -8 C et l’autre de 1,8 C sont
séparées par une distance de 11,8 cm. Où peut-on placer une 3ème
charge pour que celle–ci ne subisse aucune force nette ? Cette
charge peut-elle être indifféremment positive ou négative ?
R.A 23,45 cm de la – 8 C et 10,65 cm de la charge de 1,8 C ; sur
la droite reliant les positions des deux charges données.
Que la charge soit positive ou négative, la position sera la même.
8) Sur un axe, il y a une charge de 3C à x=0 et une charge de 2C à
x=2m. Où doit – on placer une 3e charge q pour que la force nette
sur cette charge soit nulle ?
9) Une charge A de 5C se trouve en ligne droite entre deux autres
charges B et C de valeurs respectives 2C et 3C .
Si AB 20 cm et AC 30 cm , que vaut la force résultante que subit A ?
10) Calculer la force d’interaction de deux noyaux d’argon placés à
1nm l’un de l’autre. Un noyau d’argon a une charge de 18e .
11) Deux boules qui possèdent des charges identiques sont placées à
5
3cm l’une de l’autre. Elles se repoussent avec une force de 4.10 N .
Trouver la charge sur chacune d’elles.
P a g e | 99
Q 2 C
a q1 8 C
a a
a q 3 13 C
q 2 6 C
suivantes :
qC
qB
qA C
B
A
résultante sur q c .
100 | P a g e
Savoir :
Déterminer la direction du champ électrique en un point ;
Représenter les lignes de champ pour certaines distributions des charges ;
Enoncer le théorème de Gauss.
Donner l’orientation des lignes de champ par rapport aux surfaces équipotentielles
Savoir – faire :
Calculer l’intensité de la force électrique en fonction du champ électrique ;
Calculer l’intensité du champ d’une charge ponctuelle en un point ;
Calculer l’intensité du champ créé par certaines distributions des charges.
Calculer le potentiel dans un champ créé par une charge ponctuelle ou dans un
champ uniforme ; calculer le travail électrique ;
Calculer l’énergie potentielle d’une distribution des charges.
Ainsi, on définit :
a. La force électrique sur une charge donnée étant causée par d’autres
charges électriques, ces dernières sont à l’origine des champs
électriques.
b. Souvent, pour ne pas perturber sensiblement le champ électrique, on
considère une charge – test infiniment petite dq ( e en valeur
dF
absolue). d F dq E E (4.2)
dq
i.e . La force électrique F et le champ électrique E ont : la même
direction ; Même sens si la charge – test q 0 est positive, sens contraire si
elle est négative.
1 qq0
ur
1 q q0 F 4 r 2 1 q
Avec F u , a lo r s : E ur
4 r 4 r 2
2 r
q0 q0
1 q
D’où E ur (4.4)
4 r 2
NB : Le sens de E est celui de u r si q > 0, le sens contraire si q < 0
1 q1
q1 E1 ur
4 r12 1
1 q2
q2 E 2 ur
4 r22 2
q3 E 1 q3 u
4 r32
3 r 3
1 qn
qn E n ur
4 rn2 n
n 1 qi
E E1 E2 En Ei avec Ei ur
i 1 4 ri 2 i
1 n
qi
E
4
r
i 1
u
2 ri (4.5)
i
q>0 a a -q<0
Problème
Déterminer le champ électrique E produit par ces charges en un point
situé à une distance r du centre du dipôle sur la médiatrice à l’axe du
dipôle. Et enfin, considérer le cas où r >> a.
1 q 1 q
E1 ur et E2 ur
4 r12 1 4 r22 2
Comme r1 r2 r 2 a 2 2
1 1 q 1 q
E1 et E2
4 r a 2
2
4 r a 2
2
1 q E
E1 E2 Or E1 sin av ec 1
4 r a 2
2
2 2
1 q
E 2E1 sin 2 cos1
4 r a 2
2
a a 1 q a
Par ailleurs cos1 E2
r1 r 2 a 2 2
1 2 2
4 r a r 2 a 2 1
2
106 | P a g e
1 2aq
E
4 r 2 a 2 3 2
p 2aq.u (4.11)
4.1.3.1. Définitions
On appelle ligne de champ électrique, toute courbe tangente en
chacun de ses points au vecteur champ électrique en ce point.
On appelle spectre électrique, un ensemble de lignes de champ
d’une distribution des charges donnée.
Les spectres électriques renseignent sur les
caractéristiques (direction, sens et intensité) du champ électrique.
En effet,
- Au module E du champ ;
- A l’aire S de la surface ;
- Au cosinus de l’angle formé entre
la direction du champ et la normale
du plan.
E.S. cos E . S (4.12)
(4.13)
(4.14)
dq q
où est la densité surfacique de charge constante sur toute la
dS S
plaque (q est la charge totale répartie sur toute la surface S de la plaque)
et n est le vecteur unitaire normal sortant du plan.
Plan chargé positivement :
Si le champ est uniforme ( E Cte ), on a a Cte et le mouvement de la
particule est uniformément varié.
O n a donc :
q
a E j et v0 (v0 cos )i (v0 sin ) j (4.20)
m
Conclusions
Nature du mouvement : Le mouvement de la particule se fait dans
le plan formé par les vecteurs v 0 et E . Il est composé d’un MRUV
parallèlement à E et un MRU perpendiculairement à E .
Equation cartésienne du mouvement :
x v0 cos t
De
x
1q t
y E.t (v0 sin ).t
2
v 0 cos
2m
2
1 q x x
On tire y E. (v0 sin ).
2 m v0 cos v0 cos
.x 2 tg .x
1 q E
y (4.21)
2 m v0 cos
2 2
La particule a un MRUV parallèlement à E .
112 | P a g e
Selon le cas :
P a g e | 113
1. Exemples d’Items
1. Définir :
a) le champ électrique
b) la ligne de champ
c) le flux électrique
P a g e | 115
R/ a) au point P : E E1 E 2 3,5.10 5 N / C
q1
q3
30 30
O 30 x
q2
4 3kQ 4 3kQ 2
R/ a) E b) F
d2 d2
6) Quelle est la grandeur d’une charge ponctuelle qui produit un champ électrique
de 2N/C de grandeur en des points se trouvant à une distance de 5cm ?
R/ q 5,6.10 11 C
7) Deux charges électriques q1 = +2 C et q2 = -3 C sont placées
respectivement en deux points A et B distants de 1 m. Trouver la position du
point C tel que le champ créé par l’ensemble des deux charges y soit nulle.
R. AC = 4,45 m et BC = 5,45 m
8) Une gouttelette d’huile de masse 10 11 g est au repos dans l’air quand elle est
placée dans un champ électrique vertical de 10 5 N / C . Quelle est la charge de
la gouttelette ?
P a g e | 117
N.B : Le travail ne dépend pas du chemin suivi par la charge entre les
points A et B mais plutôt des positions de ces deux points dans le
champ.
9.109 q 9.109 q q0 d A
PA q0 E d A où E . .
r r
2 PA 2
dA dA
9.10 9 q q 0
D’où P . (4.27)
A
r dA
PAB
UAB = VB – VA = VAB (4.28)
q0
V C
1 V = 1 J.C-1
point. C'est-à-dire :
*) Au point A à la distance d A de q , on a :
9.10 9 q
VA . (4.30)
r dA
*) Au point B à la distance d B de q , on a :
9.10 9 q
VB . (4.31)
r dB
N.B : Le potentiel électrique est soit négatif soit positif selon que la
charge q est négative ou positive. i.e. au travail résistant
correspond un potentiel négatif et au travail moteur correspond un
potentiel positif.
1 q 1 q dV
E u r Er.u r avec E r (r )
4 r 2
4 r 2 dr
9.10 9 q
D’où, finalement : V (r ) . (4.32)
r r
dV
E E.u x avec E Cte E x
dx
V ( x) E.x (4.33)
1 N
P q i Vi
2 i 1
(4.39)
9.10 9 q
*) Au point A à la distance r d A de q , on a : V A .
r dA
9.10 9 q
*) Au point B à la distance r d B de q , on a : VB .
r dB
1. Exemples d’Items
1. a) Déterminer les expressions mathématiques de la ddp, l’énergie et la
puissance électrique et les unités physiques de ces grandeurs.
b) L’intensité du champ électrique entre deux plaques parallèles est de
13000N/C.
2. Calculer l’énergie électrique d’une charge de 5,6.10-6 C déplacée sur une
distance de 0,05 m.
2. Situation similaire à traiter
126 | P a g e
Une charge q se déplace sur une ligne de champ entre deux plaques électriques
parallèles portées aux potentiels V1 et V2. On demande de :
h
Indications : P
x
Le côté de ce triangle équilatéral vaut 3m. q 8C
q 16 C 3 2
q2 2C q3 3C
P a g e | 127
Savoir :
Donner l’utilité et la constitution d’un condensateur ;
Expliquer l’intérêt du groupement des condensateurs en série ou en parallèle.
Savoir – faire :
Calculer la capacité d’un condensateur ou d’un groupement des condensateurs ;
Calculer l’énergie emmagasinée par un condensateur ou un groupement des
condensateurs.
5.1.1.2. Unité
L’unité S.I. de capacité électrique est le farad (F).
1 F = 1C. V-1
Le farad est la capacité électrique d’un conducteur qu’une charge de 1 C
porte à un potentiel de 1 V.
5.1.1.3. Capacité électrique d’un conducteur sphérique
Le potentiel d’une sphère conductrice de rayon R portant une
1 q
charge q vaut : V
4 R
La capacité d’une sphère conductrice de rayon R sera donc :
q q
C C 4 R (5.2)
V 1 q
4 R
La capacité électrique d’un conducteur dépend donc de sa forme et
de ses dimensions mais aussi du milieu dans lequel il se trouve.
130 | P a g e
5.2. Condensateurs
5.2.1. Définitions et description d’un condensateur électrique
Un condensateur est un dispositif capable d’emmagasiner (stocker)
de l’énergie électrique d’un champ électrique et la restituer après.
Généralement, il est constitué de 2 conducteurs métalliques parallèles portant
des charges électriques opposées et séparés par une petite couche d’isolant
électrique appelé diélectrique. Les deux conducteurs sont appelés des
armatures (dont l’armature positive et l’armature négative).
On appelle charge d’un condensateur, la valeur de la charge
électrique portée par son armature positive.
P a g e | 131
Q 9.10 9 1 1 RR
On a : Q C r 1 9 2 (5.8)
C r R1 R2 9.10 e
r R2
Alors C (5.9)
9.10 9 e
1 R2
D’après Gauss, U ln (**)
2 R1
1
D’où : C 2 (5.10)
R
ln 2
R1
Q
est la densité linéique de charge. i.e.
1 1 Q2
el C. U 2 (5.13)
2 2 C
Il est à noter qu’un condensateur est un médiocre réservoir d’énergie.
En effet, l’énergie stockée dans un condensateur de 100 pF dont la ddp
entre ses armatures est de 50 V vaut :
1 1
EP CU 2 100.10 12 2500J E P 125.10 9 J
2 2
n
n
q qi C.U C i .U
i 1 i 1 (5.14)
n
C Ci
i 1
n
q n
q 1 n 1
U U i q
n
q 1 1 (5.16)
i 1 C i 1 C i C i 1 C i C i 1 Ci
5°) La tension de claquage d’un condensateur est celle qu’il est possible de
lui appliquer sans détruire le diélectrique. Cette tension est liée à la
rigidité diélectrique de son isolant c’est-à-dire l’intensité maximale du
champ électrique que peut supporter l’isolant.
6°) On appelle capacité C d’un condensateur, son aptitude d’accumuler la
charge sous une différence de potentiels donnée. C’est donc le rapport de
la charge Q accumulée sur les armatures à la différence de potentiel U
Q
entre armatures. C en Farad (F)
U
Le farad est la capacité d’un condensateur qui, sous un volt, prend une
charge d’un coulomb. i.e. 1F 1 C / V
7°) La capacité dépend de la forme, des dimensions et positions des
armatures ainsi que de la nature du diélectrique interposé.
8°) La Capacité d’un condensateur plan pour lequel un champ uniforme
l’intensité s’établit entre les deux armatures est telle que :
E
S
C 0 . r
e
r R1 R 2
9°) La Capacité d’un condensateur sphérique est telle que : C
9.10 9 e
1
10°) La capacité d’un condensateur cylindrique est telle que : C 2
R
ln 2
R1
1 1 Q2
11°) Energie électrique d’un condensateur : el C. U 2
2 2 C
12°) L’utilisation des condensateurs impose le plus souvent des groupements
ou associations permettent d’augmenter soit la capacité, soit la tension
de charge.
138 | P a g e
1. Exemples d’Items
1. Définir un condensateur
2. Donner le rôle d’un condensateur
3. Enoncer les lois d’association des condensateurs
4. Convertir 0,75 μF en F
P a g e | 139
C 2F
28 63
R/ a) Ceq F b) Ceq F
3 11
5) On considère le système de condensateurs suivant :
On donne : C1 = 2 F C2 = 5 F C3 = 10 F
R. a) 11,43 F ; b) 4,11 F
12 ) Soit un condensateur de 2 F porté à une ddp de 200 V et un second
condensateur de 4 F porté à 400 V. On relie l’armature positive de chacun à
l’armature négative de l’autre.
a. Quelle est la valeur finale de la charge portée par chaque condensateur.
b. Quelle est la tension finale des armatures de chaque condensateur
c. Déterminer l’énergie électrostatique finale associée à chaque condensateur
avant et après l’opération.
R. a) 4.10-4 C et 8.10-4 C ; b) 200 V ; c) 0,36 J et 0,12 J
142 | P a g e
Savoir :
Enoncer les lois de Pouillet, d’Ohm et de Joule ;
Expliquer le mécanisme de l’électrolyse et ses applications ;
Expliquer les différentes applications du passage du courant dans les
gaz.
Savoir – faire :
Calculer l’intensité du courant, la résistance d’un conducteur et la
tension aux bornes d’une résistance ou d’un groupement des
résistances ;
Calculer la quantité des matières formées ou consommées lors de
l’électrolyse.
électrique, une pile de téléphone (AC: 100A – 240V, 50/6O Hz, 0,5A; CC: 5V –
2A; 2100mAh)
Il demande aux élèves de :
monter un circuit pour allumer la petite lampe
décrire le courant électrique continu (définition, mesure, représentation
schématique, sens)
découvrir les différentes grandeurs électriques dont les valeurs nominales se
trouvent indiquées sur la batterie
Disponibiliser : le matériel
Schématiser : le circuit d’allumage de la petite lampe
Monter et Toucher : la petite lampe avant de l’allumer
Fermer : le circuit
Toucher : la petite lampe après 5 minutes
Constater : l’état de la petite lampe
Définir : le courant électrique
Indiquer : le sens du courant électrique
Découvrir : la grandeur qui définit la quantité d’électricité sur la
batterie
Signifier : les mentions AC et CC indiquées sur la batterie
Découvrir : les schémas correspondant aux mentions AC et CC
Schématiser : les mentions AC et CC
Définir : le courant continu et le courant alternatif
Les conducteurs les plus courants sont les métaux. Ils sont
constitués d’atomes dont les noyaux sont fixes dans un bain d’électrons
libres. En présence d’un champ électrique, les électrons (porteurs de
charge négative) se mettent en mouvement dans le sens opposé à celui
du champ.
Ainsi, on appelle courant électrique, tout déplacement ordonné
de charges électriques dans un conducteur dans une certaine direction.
dispositif capable de maintenir une ddp non nulle entre ces deux points.
Un tel dispositif est appelé générateur électrique.
Ainsi, on appelle générateur électrique, tout appareil ou
dispositif capable de créer ou entretenir un courant électrique par
transformation d’une quelconque forme d’énergie en énergie
électrique.
Il est symbolisé par :
On distingue des :
- La crainte du courant ;
- L’effet de surprise ;
- La mauvaise santé, la fatigue, le trajet du courant en travers les
organes vitaux ;
- Le bon contact en pleine mains ;
- Le mauvais isolement (pieds nu sur la Terre) ;
Pour raison d’éviter des risques en courir quant à l’électrocution,
les mesures de sécurité sont à respecter ; telles :
- Ne jamais toucher même un seul fil conducteur sous tension ;
- Utiliser des gants isolants, des perches isolantes, des socles,…
- Installer les interrupteurs en capots isolants dans les endroits
humides, salle de bain, le cave des écureuils, endroits fréquentés
par beaucoup des personnes ;
- Manœuvrer un interrupteur que lorsque personne ne travail sur le
circuit.
- Ne pas toucher un interrupteur avec des mains humides.
- Ne pas jouer avec le courant électrique ;
- Mettre les masses métalliques à la terre pour les appareils tels que
le réfrigérateur, machines à laver, les moteurs,…
Le secours d’une personne électrocuté doit obéir aux étapes ou
procédure suivantes :
- Couper le courant (couper le circuit) puis dégager le corps de la
victime.
- Avertir le docteur pour un encadrement médical approprié.
- Pratiquer la respiration artificielle.
L’effet mécanique : Au passage du courant électrique, l’énergie
électrique est transformée en énergie mécanique (en mouvement
de rotation ou de translation).
P a g e | 149
2
On a : 2 f (6.4)
T
où T : période du courant ; f : fréquence
6.2.1.2. Mesure de l’intensité du courant électrique
L’unité S.I. d’intensité du courant électrique est l’ampère (A), du
nom du français Andère Marie – Ampère (1775 – 1836).
(6.5)
L’Ampère – heure est un multiple du coulomb t el qu e :
1Ah 3600C
L’appareil de mesure d’intensité du courant électrique est appelé
l’ampèremètre, représenté par A
Un ampèremètre doit être branché en série avec la portion de
circuit où on veut mesurer l’intensité du courant électrique.
C’est pour cette raison que cette électrolyse est appelée « électrolyse
de l’eau ».
b. Electrolyse d’une solution aqueuse de NaCl avec électrodes en
graphite
t : durée de l’électrolyse
Un dispositif capable de maintenir une ddp non nulle entre ces deux
points est appelé générateur électrique.
3°) On appelle générateur électrique, tout appareil ou dispositif
capable de créer ou entretenir un courant électrique par
transformation d’une quelconque forme d’énergie en énergie
électrique. Il est symbolisé par :
Exemples :
Générateurs chimiques : transformateurs de l’énergie chimique en
énergie électrique. Le cas des piles, les accumulateurs ou
batteries, …
Générateurs mécaniques : transformateurs de l’énergie mécanique
en énergie électrique. Le cas des dynamos, les alternateurs, les
machines magnétaux électriques,…
Générateurs photovoltaïque ou photopiles : transformateurs de
l’énergie solaire ou rayonnante en énergie électrique. Le cas des
cellules photovoltaïques (P-S), des photopiles, …
Générateurs thermo – électriques : transformateurs de l’énergie
thermique en énergie électrique. Le cas des thermocouples,….
4°) Un générateur électrique est relié aux conducteurs extérieurs par
deux pièces métalliques appelées bornes ou pôles.
- La borne positive (+) a un défaut d’électron et un potentiel élevé.
On la marque en rouge, violet ou en jaune.
- La borne négative (–) a un excès d’électrons et un potentiel faible
ou bas. On la marque en noir, bleu ou en vert.
5°) Par convention, le sens du courant est celui des charges positives
en mouvement, celui du champ ; le sens réel du courant étant celui
des charges négatives.
- A l’extérieur du générateur, le courant va de la borne positive vers
la borne négative.
162 | P a g e
Applications pratiques :
f : fréquence
9°) L’unité S.I. d’intensité du courant électrique est l’ampère (A), du nom
du français Andère Marie – Ampère (1775 – 1836).
L’Ampère – heure est un multiple du coulomb t el qu e :
1Ah 3600C
L’appareil de mesure d’intensité du courant électrique est appelé
l’ampèremètre, représenté par A
Un ampèremètre doit être branché en série avec la portion de
circuit où on veut mesurer l’intensité du courant électrique.
Un ampèremètre possède deux bornes dont la borne d’entrée E
(rouge ou repérée par un signe : +, *, A) et une borne de sortie S
(noire ou repérée par un des signes : - ou COM).
10°) Si un corps a perdu ou gagné un nombre N d’électrons, il porte une
quantité Q de charges donnée par la relation : Q n e
t : durée de l’électrolyse
P a g e | 169
1. Exemples d’Items
1. Distinguer le courant électrique continu du courant électrique alternatif
2. Donner le sens du courant électrique continu
3. Décrire les effets du courant électrique
4. Décrire ce à quoi consistent le courant électronique, le courant ionique
et le courant de rayonnement ?
5. Établir la relation qui définit l’intensité du courant électrique continu et
celle définissant la quantité d’électricité
6. Completer: a) 1 kA = …. A
b) 1A = ….𝜇A
c) 1Ah = ......C
d) C = …Ah
7. Décrire le mécanisme d’électrolyse.
8. Enoncer analytiquement la loi de Faraday ?
170 | P a g e
R. 0,37 mm/s
11. Combien de grammes d’aluminium peut – on fabriquer en 1 heure en
utilisant pour l’électrolyse un courant de 48250A, si Ma d’aluminium
égale 27 et l’électrovalence 3 ?
48250 3600 27
R/ m 16200gr 16,2kg
96500 3
Le professeur présente à ses élèves les circuits intégrés des postes radio
et téléviseur et des grilles de code de couleur; afin de déterminer la valeur des
différentes résistances électriques ou résistors en carbone qui s’y trouvent, en
utilisant la relation R = AB.10C ± T où R désigne la résistance en ohms ( Ω);
A,B,C,T les couleurs des anneaux figurant sur la résistance dans cet ordre (T
étant la tolérance ou la précision).
176 | P a g e
(6.22)
L’inverse de la résistance électrique est appelée la conductance
électrique notée G :
1
G en ( 1 ) ou Siemens (S). (6.23)
R
0 1 0 (6.24)
0 1 . R R0 1 .
L L
R (6.25)
S S
Exemple :
6.4.4.1. Méthode pour déchiffrer le code de couleur
Pour déchiffrer le code de couleur, il faut tout d'abord placer la
résistance dans le bon sens. En général, la résistance possède un anneau
doré ou argenté, qu'il faut placer à droite. Dans d'autres cas, c'est l'anneau le
plus large qu'il faut placer à droite.
Il existe trois types de résistances : les résistances à 4, 5 et 6 anneaux.
1. Résistances à 4 anneaux
Les deux premiers anneaux donnent les chiffres significatifs (le premier
donne la dizaine et le second l'unité).
Le troisième donne le multiplicateur (la puissance de 10 qu'il faut multiplier
avec les chiffres significatifs).
Le quatrième la tolérance (les incertitudes sur la valeur réelle de la
résistance donnée par le constructeur).
P a g e | 181
2. Résistances à 5 anneaux
Les trois premiers anneaux donnent les chiffres significatifs.
Le quatrième donne le multiplicateur (la puissance de 10 qu'il faut
multiplier avec les chiffres significatifs).
Le cinquième la tolérance (les incertitudes sur la valeur réelle de la
résistance donnée par le constructeur).
3. Résistances à 6 anneaux
Les quatre premiers anneaux ont la même signification que les résistances
à 5 anneaux (voir ci-dessus).
Le sixième est un coefficient de température (variation de la conductivité
électrique avec la température).
6.4.4.2. Tableaux récapitulatif
Ce tableau, que vous pouvez imprimer, vous permettra d'avoir à portée
de main le code des couleurs des résistances, en complément avec Calcul de
Résistances.
182 | P a g e
R R0 1 .
1. Exemples d’Items
1. Énoncer la loi de Pouillet
2. Déterminer la relation qui définit la loi de Pouillet
3. Établir la formule qui permet de déterminer la valeur d’une résistance
4. Identifie chaque représentation ci-dessous de la résistance :
2. Les anneaux portent de gauche vers la droite les couleurs rouge violet,
jaune et vert.
3. Exercices numériques sur la loi de Pouillet et la loi d’ohm
1. Un radiateur de 1250 W doit fonctionner sous une tension de 115 V.
a. Quelle est l’intensité du courant électrique circulant dans ce
radiateur ?
b. Quelle est la résistance de la bobine de chauffage ?
c. Calculer en kJ l’énergie thermique dégagée en une heure.
R/ a) 10,9 A ; b) 10,6 ; c) 4,5.103 kJ.
2. Un fil de nichrome (un alliage de nickel et de chrome fréquemment
utilisé dans les éléments de chauffage) a une section de 1 mm² et
une longueur de 1 m. Il est parcouru par un courant électrique
186 | P a g e
• la résistance électrique
• la puissance électrique
Établir : la relation mathématique qui caractérise la résistance
électrique
Énoncer : la loi d’Ohm pour une résistance morte
Établir : la relation mathématique qui définit l’énergie
électrique exprimée en :
• joules
• en kilocalories
Énoncer : La loi de Joule
1. Exemples d’Items
1. Déterminer la formule qui exprime :
a) la loi d’Ohm b) l’énergie électrique
2. Écrire à coté de chaque unité de mesure ci-dessous la grandeur qui lui
correspond : a) watt b) ohm c) joule d) kcal
2. Situation similaire à traiter
1. Déterminer l’unité industrielle d’énergie électrique utilisée par la SNEL
pour établir les factures en fonction de l’énergie consommée par ses
clients et la convertir en joule.
2. On donne les mesures ci-dessous :
Savoir :
Enoncer la loi d’Ohm généralisée et les lois de Kirchhoff
Identifier les composantes d’un circuit électrique et leurs rôles
Savoir – faire :
Calculer le courant dans les branches d’un circuit et/ou les
tensions aux bornes de ses éléments.
Mesurer les courants, les tensions et les résistances.
1. Montage en série
Identifier : les résistances R1 , R2 et R3 du montage en série
Établir : les tensions partielles U1, U2 et U3 aux bornes de chaque
résistance
: la relation U = U1 +U2 + U3
Appliquer : la loi d’Ohm à chacune des tensions ci-dessus
Simplifier : I de part et d’autre
Mettre : I en évidence dans le deuxième membre
Trouver : la résistance équivalente R après simplification se I
2. Montage en parallèle
Identifier : les résistances R1, R2 et R3 du montage
Établir : les intensités partielles I1, I2 et I3 aux bornes de chaque
résistance
: la relation I = I1 +I2 + I3
Appliquer : la loi d’Ohm à chacune des intensités ci-dessus
Mettre : U en évidence dans le second membre
Simplifier : U de part et d’autre
Trouver : la relation :
permettant de déduire résistance équivalente R
qui définit la conductance équivalente
3. Montage mixte
Relier : le premier montage au second
Noter : les résistances R1, R2, R3, R4, R5 et R6 du nouveau
montage
Déterminer : la résistance équivalente pour les trois résistances placées :
en série
en parallèle
Déterminer le circuit simplifié
la résistance équivalente du circuit
196 | P a g e
Savoir :
Enoncer le principe de superposition des résistances électriques.
Savoir – faire :
Calculer l’intensité du courant, la résistance d’un conducteur et la
tension aux bornes d’une résistance ou d’un groupement des
résistances.
Mesurer les courants, les tensions et les résistances.
7.1.2.1. Résistors associés en série
n
U U i or U = R.I et Ui = Ri. I
i 1
n n
R.I Ri .I R Ri (7.1)
i 1 i 1
Dans le cas particulier de n résistors de même résistance R0 groupés en
série :
Ri = R0, i = 1,2, …, n R n R0 (7.2)
Ccl : Le groupement en série augmente la résistance de l’association.
7.1.2.2. Résistors associés en parallèle
n
U U
I I i a v ec I et I i i
i 1 R R
P a g e | 201
U n
U 1 n 1 1 n
1
R U U (7.3)
R i 1 i R i 1 Ri R i 1 Ri
1. Exemples d’Items
1. Quels sont les dipôles fondamentaux d’un circuit électriques ?
2. Enoncer les principes de superposition de n résistors en cascade et en
dérivation.
3. Soit trois résistances R1, R2 et R3 et un générateur de tension U, monter un
circuit :
a) en série comprenant ces trois résistances et calculer leur résistance
équivalente
b) en parallèle comprenant ces trois résistances et calculer leur résistance
équivalente
c) comprenant la résistance R1 en parallèle avec R2 et R3
204 | P a g e
On demande pour :
a) le montage en série, de déterminer :
le courant qui va traverser toutes les lampes prises ensemble ;
la tension à laquelle chacune d’entre-elles sera soumise ;
la puissance développée par chaque lampe
l’énergie consommée par chaque lampe après deux heures de
fonctionnement (en joules et en kWh)
b) le montage en parallèle, calculer :
résistance globale qu’engendreront ces mêmes lampes,
le courant total délivré par la source ; le courant qui traversera chaque
lampe soumise à une tension de 220 Volts ;
la puissance développée par chaque ;
l’énergie consommée par chaque lampe après deux heures de
fonctionnement(en joules et en kWh ).
3. Exercices numériques sur le couplage des résistors électriques
1. Dans un circuit on connecte en série trois résistances valant
respectivement 5,7 et 8 ohms :
a) Quelle est la résistance équivalente ?
b) Quelle ddp doit - on appliquer pour obtenir un courant de 5A ?
2. Dans un circuit on connecte parallèle (en déviation) trois résistances
respectivement de 2,5 et 10 ohms.
P a g e | 205
R2 R3
R1
A B
R4
1 , 8A 2. 2 A 3 . 3 ,6 A 4. 5 A 5. 8 ,6 A
9. Un courant d’intensité 10A passe en un point X d’un circuit pendant certain
temps. On évalue à 75.1022 le nombre d’électrons ayant passé au point X. la
durée du passage du courant était de :
1.500 jours 2. 1200 minutes 3. 3h20min 4. 33h20min 5. 1200sec
10.Une résistance de 200 ohms est reliée par un fil de résistance négligeable
à un générateur. Le courant passe pendant une heure une quantité
d’énergie de 2880000J. la tension aux bornes vaut :
1.200v 2. 100V 3. 40V 4. 2000V 5. 400V
11.Une lampe porte les indications 60W – 130V. dans les conditions normales
d’utilisation d’intensité du courant qui circule dans la lampe est à 0,01
près : 1.21,66A 2. 2,16A 3. 46,15A 4. 4,01A 5. 0,46A
12.Un lustre comporte 10 lampes identiques et de résistance inconnue
montées en parallèle. Sa puissance est de 0,72kw et la tension du réseau
vaut 240V. on peut en déduire que chaque lampe a une résistance de :
1.30 ohms 2. 0,3 ohms 3. 10/3 ohms 4. 800 ohms 5. 1725 ohms
13.Deux appareils, l’un de 1200W et l’autre de puissance inconnue sont
branchés en parallèle. Si la résistance totale du circuit vaut 36 ohms pour
une tension de 240V, la puissance du second appareil vaut à 0,1w près :
1.37,1W 2. 400W 3. 1600W 4. 6,6W 5. 4,8kW
14.Dans le circuit électrique d’une cuisine sont branchés en parallèle un fer à
repasser de 600W et un réchaud de puissance inconnue, les deux appareils
P a g e | 207
4 ohms
4 ohms
Savoir :
Enoncer la 2e et 3e forme de loi d’Ohm
Enoncer le principe de superposition sur les générateurs et récepteur
Donner l’intérêt du groupement des générateurs en série ou en parallèles.
Expliquer le fonctionnement de différents types des générateurs.
Savoir – faire :
Calculer la puissance et le rendement d’un générateur ou d’un groupement
des générateurs.
Calculer l’intensité du courant débité dans un circuit par un groupement
des générateurs
7.2.1. Définition de concepts clés
Pu U .I U
(7.7)
Pg E. I E
R
Ainsi : U R.I et E ( R r ). I , (7.8)
Rr
U .I E I r .I 2 U E r .I ( 7. 9 )
U ( I 0 ) E U m in
Or U = E – r.I et Ui = Ei – ri.I
n n
E rI Ei ri I et r ri
i 1 i 1
n
n
n
E rI Ei ri I et r ri
i 1 i 1 i 1
n n
E Ei et r r i (7.10)
i 1 i 1
E
E i
n . E0
L’intensité devient : I (7.12)
R n.r0
E E1 E2
On trouve que : (7.13)
r r1 r2
E1 E2
L’intensité du courant dévient: I (7.14)
R r1 r2
Le sens du courant électrique est imposé par le générateur de plus
grande f.e.m.
7.2.5.2. Générateurs associés en parallèle
On groupe les générateurs en parallèle en reliant toutes bornes
des mêmes signes ensembles. La force électromotrice du circuit est
celle d’un seul générateur et l’inverse de la résistance intérieure du
groupement est la somme des inverses des résistances intérieures
partielles, on a :
216 | P a g e
n
E U E U
On a : I I i o ù I et I i i
i 1 r ri
E U n Ei U 1 n
1
et
r i 1 ri r i 1 ri
E U n
E 1 n
E n
E 1 n
1
i .U et i et (7.15)
r r i 1 ri i 1 ri r i 1 ri r i 1 ri
E0
L’intensité devient : I n
(7.16)
1
R
i 1 ri
E
E i
I i 1
Rr n
R ri
i 1
E n
E 1 n
1
Pour des récepteurs groupés en //lle : i et
r ' i 1 ri ' r ' i 1 ri '
P a g e | 221
1. Exemples d’Items
I. Considérer les informations consignées dans ce tableau :
Applications Numériques :
Rext=24Ω. La f.é.m. de chaque pile=4,5V. Résistance intérieure de chaque
pile= 2 Ω(r).
3. Exercices numériques sur les générateurs électriques
1. Une pile de fem égale à 1,4V et de résistance intérieure 1 ohm débite
un courant dans un circuit de résistance extérieure de 6 ohms.
a) Quelle est l’intensité du courant ?
b) Quelle est la tension aux bornes ?
2. Calculer l’intensité du courant fourni par une pile de fem 1,4V et de
résistance intérieure 0,2 ohms. La résistance extérieure est de 6,8
ohms. Calculer la tension aux bornes de la pile
3. Une pile de Leclanché de fem 1,2V et de résistance 1 ohm, débite un
courant dans un circuit de résistance extérieure de 3 ohms.
224 | P a g e
nE nE nE nE u
1. I 2. I 3. I 4. I 5.
qR p r Rxr Rnr nr
nE
I
nR r
nE
R/ I
Rnr
24. On dispose de quelques piles de 1,8V et de résistance interne 0,3
ohms et d’une résistance pure de 6 ohms.
a) Le nombre de piles qu’il faut associer en série pour que
l’ensemble puisse débiter dans le circuit un courant de 1A est :
1.2 piles 2. 3 piles 3.4 piles 4. 5 piles 5. 8 piles
R/ n= 4 piles
b) L’énergie dépensée dans la totalité du circuit pendant 2 minutes
v a ut :
1 . 2 7 0 0J 2 . 1 08 0 J 3. 864J 4. 540J 5 . 30 0J
R/ W=RI2t=864J
25. Repérer la seule proposition correcte :
1.Les rayons X sont capables de traverser les os du squelette humain.
2.Les rayons cathodiques ne sont pas chargés électriquement
3.Le courant électrique ne peut pas traverser un gaz
4.Les rayons X peuvent être déviés par des champs électriques ou
magnétiques
5. Les rayons X ne sont pas chargés électriquement
R/ Les rayons X ne sont pas des électrons, mais des photons, qui ne sont
pas soumis aux champs électriques ou magnétiques, ainsi N° 5 est la
proposition correcte.
26. Pour que le courant électrique puisse traverser un gaz, il faut disposer :
1. D’une très petite ddp et d’un gaz sous haute pression
2. D’une très petite ddp et d’un gaz à très basse pression
3. D’une ddp élevée et d’un gaz à très basse pression
4. D’une ddp élevée et une pression très haute
5. D’une ddp de valeur quelconque mais alternative
R/ Il faut une tension de plusieurs dizaines de milliers d volts et faible
pression, donc N° 3 est la proposition correcte
P a g e | 229
27. Une pile de Leclanché de fem 1,5V et r de 4 ohms est branchée à une
résistance extérieure de 26 ohms. La puissance à l’intérieur de la pile
sous forme de chaleur est :
1.1W 2. 1kW 3. 0,1W 4. 0,01W 5. 0,001W
R/ P=RI2=4.(0,05)2=0,01W
28. Six piles de fem inconnue et de résistance interne 3 ohms sont
groupées en parallèle. Si son branche une résistance extérieure de 1
ohm, l’intensité est 1,5A dans le circuit. La fem d’une pile est :
1.1,5V 2. 1,25V 3. 2,25V 4. 22,5V 5. 12,5V
R/ E=R.I=2,25V
29 . Une pile de Leclanché de fem 1,5V et de résistance interne 0,5 ohms,
débite un courant de 0,2A dans une résistance extérieure. La valeur de
cette résistance est :
1. 7,45 ohms 2. 3,75 ohms 3. 1,86 ohms 4. 14,9 ohms 5. 74,5
ohms
1,5
R/ I 0,2 R 7,45 ohms
R 0,5
30. On dispose de 60 générateurs de fém 1,9V et de résistance intérieure
0,25 ohms. On les dispose de telle façon que la résistance totale
intérieure soit 1/15 ohms. Dans ces conditions la fém du système est :
1.28,5V 2.7,6V 3. 38V 4. 3,8V 5. 76V
R/ Pour avoir comme résistance totale intérieure 1 ohm, on a les
possibilités suivantes : 20 3 , 4 15 , 15 4 , 3 20
De la suit que si on a 15 séries de 4 piles, chaque série a une résistance
0,25 4 1
de ohms . Ainsi on a une fem de 4 1,9 7,6V
15 15
31. Un galvanomètre dont la déviation maximale est produite par un
courant de 1mA, a une bonne d’une résistance de
R) 1 , 4 2 A ; 0 , 0 6 A ; 3 , 6 8 A ; 2 , 2 6 A ; 3 , 7 4 A ; 4 V
1. Piles électriques
Définir :
une pile électrique
Couper :
transversalement la pile
Nommer :
les différentes parties de la pile
Déterminer l’élément chimique qui constitue :
:
• l’anode
• la cathode
• l’électrolyte
• le dépolarisant
Énumérer : les caractéristiques électriques d’une pile
2. Accumulateur électrique
Définir : un accumulateur
Observer : l’image de l’accumulateur
Déterminer : les différentes parties d’une batterie d’accumulateur
Identifier : l’élément chimique qui constitue :
• l’anode
• la cathode
• l’électrolyte
Décrire : la disposition des plaques
Énumérer : les caractéristiques électriques d’un accumulateur
Déterminer : les rendements en quantité RQ et en énergie RE d’un
accumulateur
234 | P a g e
Pile électrochimique
Zn Zn 2 2e (7.24)
Pile Leclanché
A l’anode : H 2 2 H 2e (7.26)
A la cathode : O2 4 H 4e 2 H 2 O (7.27)
Ces piles peuvent donc être approvisionnées chaque fois qu’il est
nécessaire en oxydant et en réducteur, elles ont donc une durée de vie
théorique illimitée.
236 | P a g e
Pile à combustible
7.3.2. Accumulateurs
Les accumulateurs sont des générateurs électrochimiques
rechargeables. Pendant la « charge » l’énergie électrique se transforme
en énergie chimique par le mécanique de l’électrolyse. Cette énergie est
reconvertie pendant la « décharge » en énergie électrique, dans ce cas,
l’accumulateur est une pile.
7.3.2.1. Accumulateur au plomb
L’accumulateur au plomb est le plus répandu. Il est constitué des
plaques de plomb plongées dans une solution d’acide sulfurique H 2 SO4 .
Pendant la charge, le plomb Pb apparaît à la cathode (borne négative)
tandis qu’à l’anode apparaît le dioxyde de plomb PbO2 . Les deux bornes
ont des couleurs différentes en fin de « charge » ; la borne positive est
brune et la borne négative est grise métallique.
Si on prolonge la charge, il se forme un mélange donnant de gaz
oxygène et hydrogène, aussi est – il conseillé d’ouvrir les orifices de
remplissage l’accumulateur pendant cette opération.
Pendant la « décharge », les réactions suivantes ont lieu :
- A l’anode : Pb H 2 SO4 PbSO4 2 H 2e (7.28)
- A la cathode : PbO2 H 2 SO4 2e PbSO4 2OH (7.29)
Les réactions inverses ont lieu pendant la charge.
En fin de « décharge », les deux bornes ont la couleur grisâtre du
sulfate de plomb.
P a g e | 237
Thermocouple
Exemple : Le coefficient de SEEBECK du couple fer – nickel est
Fe Ni 35 VK 1 . Deux conducteurs, l’un en fer et l’autre en Nickel sont
soudés, l’un des points de soudure est placé dans l’eau glacée
( T1 273 K ) et l’autre est chauffé à 353K. La force électromotrice
thermique générée est :
R/ eth 35VK 1 273K 353K 2800V 2,8mV
240 | P a g e
Application : Thermogénérateur
Un thermogénérateur possède des grandes surfaces de contact
dont l’une est chauffée (par exemple au gaz naturel). Il utilise des
thermoéléments semi – conducteurs car ces derniers ont leurs
coefficients de SEEBECK particulièrement élevés.
La tension générée par un thermocouple peut être étalonnée en
température de telle sorte que celui – ci est un excellent moyen utilisé
pour mesurer les températures.
1. Exemples d’Items
1) Définir a) une pile b) un accumulateur
2) Établir les caractéristiques électriques a) d’une pile b) d’un accumulateur
3) Déterminer le rendement en quantité et en énergie d’un accumulateur
2. Situation similaire à traiter
Ud
1) Démontrer que R E RQ avec RE : rendement énergétique, RQ : rendement
Uc
7 .4 .1 . Problématique
Résoudre un circuit électrique, connaissant les résistances, les
fém en grandeur en sens dans toutes les branches du réseau, c’est
déterminer :
comment le courant électrique se répartit dans les différents éléments
de ce circuit, c’est-à-dire déterminer l’intensité et le sens du courant
qui traverse chaque élément du circuit.
Le fonctionnement des fcém qui sont soit générateur soit récepteur
selon les sens réels des courants dans les branches où elles sont
placées.
L’analyse des circuits électriques, aussi complexes qu’ils peuvent
être ; est simplifiée par l’utilisation des lois de Kirchhoff dont la loi de
Nœuds et la loi de Mailles.
7 .4 .2 . Lois de KIRCHHOFF
La première loi de Kirchhoff, appelée loi des nœuds, est basée
sur le principe de la conservation de la charge électrique. La deuxième
244 | P a g e
loi de Kirchhoff, appelée loi des mailles, est basée sur le principe de la
conservation de l’énergie dans un circuit électrique.
Un nœud est un point du circuit électrique où le courant se divise,
on dit aussi que c’est un point de dérivation du courant.
Une maille est un parcours fermé dans un circuit électrique.
1) Première loi de Kirchhoff (loi des nœuds) :
« La somme des intensités des courants qui entrent dans un
nœud est égale à la somme des intensités des courants qui sortent de
ce nœud ». Ou encore « Dans un nœud, la somme algébrique des
intensités du courant est nulle ».
p
I
j 1
j 0 (7.35)
Ei R j I j
i 1 j 1
(7.36)
[3] Appliquer la loi des nœuds à chaque nœud du circuit qui fournit
une relation indépendante entre les intensités de courants.
Il faut noter que pour un circuit électrique à n nœuds, la loi des
nœuds sera appliquée (n – 1) fois.
[4] Appliquer la loi des mailles à autant des mailles qu’il faut pour
obtenir un nombre suffisant d’équations indépendantes permettant
de résoudre le système.
Il faut noter que :
Considérons :
7.4.3.1. Circuit électrique sans dérivation
Le circuit électrique a une seule maille.
I
fem fcem (7.38)
résis tan ces
en notant que, pour les générateurs placés en opposition dans le circuit,
les f.e.m sont comptées comme des f.c.e.m.
Question:
r1 = r3 = 3 r2 = 6
P a g e | 247
R1 = R2 = 6
I1 I 2 I 3 0 I1 I 2 I 3 0
9 I 1 6 I 2 6 9 I 1 6 I 2 0 I 3 6
6 I 9 I 6 0 I 6 I 9 I 6
2 3 1 2 3
1 1 1 0 1 1
9 6 0 54 54 81 189 1 6 6 0 36 36 54 54
0 6 9 6 6 9
1 0 1 1 1 0
2 9 6 0 54 54 108 3 9 6 6 36 36 54 54
0 6 9 0 6 6
1 54
I1 0,28 A
189
108
I2 2 0,56 A
189
54
I3 3 0,28 A
189
I
j 1
j 0
Ei R j I j
i 1 j 1
I
fem fcem
résis tan ces
en notant que, pour les générateurs placés en opposition dans le
circuit, les f.e.m sont comptées comme des f.c.e.m.
1. Exemples d’Items
1) A la découverte de la Loi de Pouillet pour un circuit des conducteurs
b) Trouver la valeur de e 2 .
R1 I1 B I3 R3
3A
e1 e2
R2
A
3) Un galvanomètre dont la déviation maximale est produite par un
courant de 1mA, a une bonne d’une résistance de
R) 1 , 4 2 A ; 0 , 0 6 A ; 3 , 6 8 A ; 2 , 2 6 A ; 3 , 7 4 A ; 4 V
Savoir :
Définir un aimant
Expliquer les propriétés des aimants
Réaliser une expérience pour différencier le pôle nord du pôle sud d’un aimant.
Savoir – faire :
Calculer la force d’interaction magnétique
Calculer le flux magnétique et le moment magnétique
Le magnétisme est toute propriété que possède le fer ou les objets en fer
ou en nickel, ou en cobalt,… d’attirer d’autres objets en fer.
C’est aussi l’étude des propriétés des objets qui attirent les autres en fer.
1) Aimants naturels
Asperger : de la limaille de fer sur un carton
Approcher : la magnétite de la limaille de fer
Décrire : ce qui se passe
Déterminer : le nombre de régions en lesquelles la limaille reste
attachée
P a g e | 255
On appelle aimant, tout corps capable d’attirer des objets en fer. C'est-à-
dire tout corps possédant le magnétisme.
Exemple : Notre terre est un aimant (cfr. Direction de la bousole), la
magnétite. (ce sont là deux aimants naturels).
On appelle pôles d’un aimant, les endroits sur l’aimant pour lesquels les
propriétés magnétiques sont plus intenses.
Il faut noter que généralement un aimant possède deux pôles.
m.m
On trouve : F k (8.1)
d2
C’est l’expression analytique de la loi de Coulomb.
m1 m
m2 m
F2 F1
d
Figure (8 .3)
1
Cette formule (où k 10 7 dans le vide ou dans l’air) est analogue à
4
q.q 1
la formule de coulomb : F k où k 9.109 dans le vide ou dans
d2 4
l’air.
8.1.3.4. Différence entre l’électricité et le magnétisme
Ce sont deux phénomènes différents :
L’électricité résulte de la présence des charges supplémentaires (excès ou
défaut d’électrons) sur un corps.
Exemple : Si on a un excès de 1019 électrons sur une boule en Al, alors
on calcule : Q n. e 10 19 1,6.10 19 1,6 coulombs
Q= quantité d’électricité = charge électrique.
Si on a un défaut de 1019 électrons, alors :
Q n. e 1019 1,6.10 19 1,6 coulombs
Tout corps est susceptible (capable) d’être électrisé mais tout corps n’est pas
aimantable. Seuls ceux qui sont en fer, en nickel, en cobalt et leurs alliages
peuvent acquérir le magnétisme.
L'aimantation M du matériau ou du milieu considéré représente la densité de
moments magnétiques induits ou permanents au sein d'un matériau.
dm
M (8.2)
dV
où m représente le moment magnétique et V le volume.
Un aimant est toute substance ou tout corps capable d’attirer les objets
en fer, nickel, cobalt, … on distingue deux types d’aimants : l’aimant naturel et
les aimants artificiels. Les deux extrémités de l’aimant s’appellent pôles : le pôle
sud et le pôle Nord.
Pour les aimants artificiels, citons par exemple les aimants ayant la
forme d’un barreau aimanté, d’une aiguille aimantée, d’un anneau aimanté, un
fer- à – cheval aimanté, …
Pour les propriétés des aimants, nous voyons que :
L’aimantation est intense près de l’aimant ;
Au voisinage d’un aimant, il existe un spectre magnétique constituant le
champ magnétique ;
Deux pôles des mêmes noms se repoussent et des noms contraires s’attirent ;
Il est impossible de séparer les deux pôles d’un aimant ; par conséquent, il
n’existe pas d’aimant monopôlaire.
La force d’interaction entre les pôles des aimants est proportionnelle au
produit de ces deux masses, inversement proportionnelle au carré de la distance
m.m
d séparant ces deux masses magnétiques, on écrit : F k
d2
où k 10 7 USI dans le vide ou dans l’air)
P a g e | 261
1. Exemples d’Items
1) Donner les propriétés des aimants naturels et aimants artificiels
2) Déterminer la relation qui définit la loi de Coulomb pour deux
masses magnétiques
2. Situation similaire à traiter
1) Identifier les applications pratiques des aimants artificiels
2) Distinguer les types des matériaux magnétiques (Recherche documentaire:
bibliothèque ou Internet)
3. Exercices numériques sur les aimants
1. Un pôle Nord de 20Am est situé à 2cm du pôle sud de masse magnétique
30Am. Calculer la force d’attraction exercée par ces pôles dans l’air.
m.m 20 .30
R/ F k 2
10 7 0,15 .N
d (0,02 ) 2
262 | P a g e
2. Deux aimants distants de leurs pôles Nord de 1cm, possèdent la même masse
magnétique de 10Am. Calculer la force de répulsion.
3. Un pôle sud de 40Am est situé à 5m du pôle nord de masse magnétique
20Am. Calculer la force d’attraction dans le vide.
3. Les courants
Figures (2 .4)
Les lignes du champ magnétique sortent du pôle nord de l’aimant et
rentrent par le pôle sud.
L’intensité B est numériquement égale à celle de la force qui s’exerce
sur la masse magnétique unité placée en ce point. On écrit alors :
F m.B (8.3)
En d’autres termes, le champ magnétique étant une région de l’espace où
un aimant exerce des forces magnétiques, sa valeur est déterminée en chacun de
ses points par un vecteur d’induction magnétique B . A chaque point on y étudie
la force de répulsion soit d’attraction qui subit un aimant témoin de masse
magnétique unitaire c'est-à-dire 1Am pour le pôle sud. Et donc si m A m1 m est
la masse magnétique qui a créé le champ à étudier et mB m2 m 1Am , on a :
266 | P a g e
m.m m.1 m
F k 2
10 7 2 10 7 2
d d d
L’induction magnétique B qu’un aimant crée à une distance d dans un champ
m.1
magnétique se calcule alors par : B k (8.4)
d2
Dans le système M.K.S.A rationalisé, l’induction champ magnétique est
mesurée en tesla (T), en hommage au savant serbe Nikola Testa (1856-1943),
inventeur de l’alternateur.
Le sous – multiple du Tesla est le Gauss (G) : 1 T 10 4 Gauss
Le tesla est une unité très grande. Le champ le plus intense réalisé en 1988 est
de 31.35T.
8.2.1.3. Lien entre l’intensité champ magnétique et induction magnétique
La réaction du milieu à ce champ. C’est la perméabilité magnétique du milieu
considéré, représentée par la lettre grecque « mu » :
La perméabilité est une valeur abstraite, propre au milieu.
L’induction magnétique exercée par le courant en un point est le produit de
l’intensité du champ magnétique par la perméabilité magnétique du milieu :
BH (8.5)
Si l’axe magnétique est perpendiculaire aux les lignes de champ ( B ), on a :
C mB (8.10)
En effet, le moment magnétique s’exprime en Ampère – mètre – carré (Am2) et
le couple s’exprime en mètre – Newton (mN).
L’unité de flux est le Weber (Wb). Ainsi, par définition, le weber est le flux
d’induction magnétique traversant une surface de 1m 2 placée
perpendiculairement à un champ uniforme où l’induction est de 1 tesla.
C'est-à-dire 1 T 1 Wb / m 2
Le flux s’exprime en maxwell (Max) dans le système CGS;
(8.14)
Le vecteur surface est perpendiculaire au plan de la surface, de valeur égale
à l’aire de la surface et avec un sens déterminé par la règle de la main droite
(sens du vecteur S par le pouce ; index : s’appliquant sur le contour dans le
sens positif) ;
Le flux magnétique est proportionnel au nombre de lignes de champ
traversant la surface ;
Pour calculer le flux magnétique à travers une bobine de N spires, on
multiplie par N le flux traversant une seule spire.
272 | P a g e
1. Exemples d’Items
1) Donner les unités de : champ électrique, champ (induction) magnétique,
force électrique, énergie électrique, puissance électrique, couple orienteur,
moment magnétique, flux magnétique,…
2) Etablir les expressions analytiques de : induction magnétique, couple
orienteur, moment magnétique, flux magnétique,…
3) Donner les différentes sources de champs magnétiques.
4) Expliquer pourquoi le champ magnétique terrestre est un bouclier
5) Expliquer les concepts suivants :
déclinaison (plan d’appartenance ?)
inclinaison (plan d’appartenance ?)
plan méridien géographique
plan méridien magnétique
6) Déterminer la valeur du champ magnétique terrestre en un lieu où
l’inclinaison est i= 60° et l’intensité de sa composante horizontale Bh vaut
0,022gauss (unité de l’induction magnétique dans le système cgs
électromagnétique)
2. Situation similaire à traiter
Le professeur demande aux élèves de :
représenter, par les cartons bien découpés et compénétrés,
le plan méridien géographique ; le plan méridien magnétique, le champ
magnétique terrestre ; en déterminer et définir les dièdres.
274 | P a g e
Vème Partie :
L’ELECTROMAGNETISME
Chapitre 9: LE MAGNETISME ET L’ELECTRICITE
Ce chapitre étudie les relations entre phénomènes causés par une charge
électrique et les phénomènes causés par un aimant.
Savoir :
Expliquer la loi de Biot – Savart et le Théorème d’Ampère
Déterminer la direction du champ crée par certains courants
Savoir – faire :
Calculer le champ magnétique créé par certains courants.
Calculer la force magnétique sur des courants
différents champs créés par le courant électrique lors de son passage dans un fil
rectiligne, dans un fil circulaire et dans un solénoïde.
I
En effet, H (9.1)
2 r
I
Par conséquent, B H (9.2)
2 r
I
Pour une seule spire on a B (9.5)
2R
(9.9)
9.1.2.4. Champ magnétique d’une bobine en forme de tore
Le tore est le volume engendré par une surface plane
tournant autour d’un axe situé dans un plan. Une bobine en
forme de tore est formée des spires enroulées régulièrement
sur un mandrin torique qui peut avoir comme surface
génératrice : un carré, triangle ou un cercle.
Les lignes d’induction sont des circonférences concentrées sur l’axe du tore.
Leur sens est donné par l’une des règles précédentes.
Le champ magnétique à l’intérieur des spires est un champ uniforme et
l’extérieur des spires, le champ y est nul. Si la longueur de la bobine est la
circonférence, on a : L 2R .
L’intensité du champ magnétique ou l’excitation magnétique H est :
nI
H (9.10)
L
nI
La valeur de l’induction magnétique devient : B 2.10 7 (9.11)
R
9.1.2.5. Champ magnétique dans un solénoïde
Un solénoïde (du grec Sôlên= tuyau) est une bobine constituée par un
certain nombre de spires enroulées régulièrement en hélice sur un cylindre dont
la longueur est plus grande par rapport au diamètre.
P a g e | 285
n
B 0 .H 1,25.10 6 I (9.16)
L
Introduisons maintenant un barreau de fer doux dans le solénoïde. Nous
pouvons constater, par exemple en approchant une aiguille aimantée, que le
même courant produit une induction beaucoup plus intense. Ceci est dû au fait
que fer, sous l’influence du champ produit par le solénoïde, devient lui – même
un aimant. Son induction propre s’ajoute à celle qui était produite par le
solénoïde et que nous venons de calculer. Tout se passe comme si la présence
du fer doux avant considérablement augmenté la perméabilité magnétique à
l’intérieur du solénoïde. Supposons que la présence du fer ait produit une
induction 1200 fois plus intense que dans l’air (ou dans le vide). Nous dirons
que la perméabilité magnétique du fer est 1200 fois plus grande que celle du
vide, ou encore que la perméabilité relative du fer par rapport au vide est de
1200. Ainsi nous devrons considérer que la perméabilité réelle l’intérieur du
noyau de fer est égale à celle du vide multiplié par 1200, soit la perméabilité du
vide multiplie la perméabilité relative du fer. L’intensité de l’induction
magnétique dans le noyau de fer est donc donnée par l’équation suivante :
B 0 r .H 1,25 .10 6 r H (9.17)
La perméabilité magnétique d’une substance comme le fer doux ou l’acier n’est
pas constante.
Elle est très grande pour le champ magnétique de faible intensité mais
diminue rapidement lorsque cette intensité augmente.
Elle varie aussi avec la température.
288 | P a g e
Les lignes d’induction sont des circonférences concentrées sur l’axe du tore. Le
champ magnétique à l’intérieur des spires est un champ uniforme et à l’extérieur
des spires, le champ y est nul. Si la longueur de la bobine est la circonférence,
on a : L 2R et l’intensité du champ magnétique ou l’excitation magnétique H
nI
est : H . Par conséquent, l’expression la valeur de l’induction magnétique
L
nI
devient : B 2.10 7
R
Le solénoïde est donc tout à fait comme un barreau aimanté avec une face nord
et une face sud.
n n
L’intensité du champ est H I ou H N.I où le rapport N
L L
indiquant le nombre de spires par unité de longueur.
Pour un solénoïde très long (c'est-à-dire dont la longueur vaut par
exemple 20 à 50 fois le diamètre des spires) le champ à l’intérieur est uniforme,
de direction parallèle à l’axe et d’intensité :
B 0 r .N ..I
1. Exemples d’Items
1. Quelle est l’intensité du champ crée par un courant :
Dans une spire ?
Une bobine plate ?
Dans une bobine en tore ?
Dans un solénoïde ?
Dans une bobine d’Helmotz ?
2. Calculer la valeur numérique de l’induction magnétique créée en
un point P par un courant de 5A dans un circuit :
a) rectiligne indéfini sachant que P est à 5 cm du fil
b) circulaire sachant que P est sur la bobine à 10 cm du centre
c) d’un solénoïde long de 40 cm, portant 1000 spires sachant que P est au
centre de l’une de ses spires
P a g e | 291
11. Un solénoïde placé dans l’air a une section de 10cm2, une longueur de 1m
et comporte 1200spires. Il est parcouru par une intensité de courant de 0,5
ampères. Déterminer :
a) L’intensité du champ magnétique à l’intérieur de la bobine
b) La valeur du flux d’induction qui traverse chaque spire
12. Une spire dont l’aire est de 300cm2 est placée dans un champ magnétique
uniforme dont l’intensité vaut 48.10-8A/m. Déterminer la valeur du flux
d’induction à travers la spire :
a) Quand son plan est perpendiculaire aux lignes d’induction
b) Quand son plan forme un angle de 45° avec la direction des lignes
d’induction
13. Un solénoïde de 20cm de longueur et de 2cm de rayon, comporte
2000spires parcourues par une intensité de courant de 0,5A. On y introduit
un noyau de fer doux dont la perméabilité relative vaut 240 dans les
conditions considérées. Déterminer :
a) L’intensité du champ à l’intérieur du solénoïde.
b) La valeur de l’induction magnétique dans le noyau de fer doux
c) La valeur du flux qui traverse chaque spire.
14. Un noyau en acier doux de 20cm2 de section et de 25cm de longueur est
recouvert de 400 spires dans lesquelles circule un courant dont l’intensité
vaut 10A. Un interrupteur coupe ce courant en 1/50 de seconde. Déterminer
la fém induite et l’intensité du courant induit qu’elle engendre dans une
bobine de 100 spires qui entoure la bobine précédente. La résistance de la
deuxième bobine est de 6 ohms. La perméabilité correspondant à la valeur
T
du champ trouvé est de 1125.107 . On peut considérer que la section de
A/ m
chaque spire extérieure vaut aussi 20cm2.
15. Quelle est l’induction magnétique à une distance de 1m d’un courant
rectiligne indéfini d’une intensité de 100A ?
294 | P a g e
R/ B 2.105 T
16. A quelle distance d’un courant rectiligne indéfini de valeur 5A l’induction
magnétique vaut – elle 2.105 T ?
R/ d 0,05m
17. A) Quelle est l’induction magnétique à une distance de 0,2m d’un courant
rectiligne de valeur 100A ?
2.10 7 I
R/ B 10 4 T
d
B)Quelle est la valeur du champ magnétique ?
I
R/ H 79 ,577 Am 1
2 r
18. Quelle intensité doit avoir un courant pour que son passage dans un
conducteur rectiligne provoque à 0,5m :
a) Un champ magnétique de 1Am1 ?
b) Une induction magnétique de 10 5 T ?
Br
R/ a) I 2 rH 3,14 A b) I 25 A
2.10 7
19. Un conducteur rectiligne est traversé par un courant de 3,14A. Calculer
l’intensité du champ magnétique et de l’induction magnétique à 5cm du
conducteur dans l’air.
I
R/ H 10 Am 1
2 r
20. Le courant qui passe par un fil rectiligne est fourni par une pile de 4V et 1,8
ohm. On suppose que le fil a une résistance extérieure de 0,2 ohm. Que
vaut l’induction magnétique à une distance de 20cm ?
2.10 7 I U 4
R/ B 2.10 6 T avec I 2A
d Req 1,8 0,2
21. Quelle intensité doit avoir le courant qui passe dans une spire de rayon
0,2m pour que l’induction magnétique au centre de la spire ait une valeur
de 3,14 .10 5 T ?
P a g e | 295
I B.r
R/ B 2 .10 7 I 10 A
r 2 .10 7
22. Quel est le champ magnétique au centre d’une spire de rayon 0,33m quand
un courant de 10A y passe ?
I
R/ H 15 Am 1
2r
23. Quelle intensité doit avoir le courant qui passe dans une spire de 0,5m de
rayon pour provoquer au centre de cette spire un champ magnétique de
200 Am1
26. Une bobine de 10cm de longueur et de rayon 2cm comporte 200 spires.
Elle est parcourue par un courant de 6A. Calculer :
1) L’intensité du champ magnétique dans la bobine
nI 200 .6
R/ H 12000 Am 1
0,1
2) L’induction magnétique
nI
R/ B 4 .10 7. 48 .10 4 T
3) Le flux magnétique à travers les spires
296 | P a g e
2) L’induction magnétique
R/ B 4 .10 7.H 150 ,72 .10 4 T
3) Le flux magnétique à travers les spires
R/ BS 48 .10 4.4 .10 4 18,93 .10 6 Wb
28. Une bobine a 15cm de longueur et se compose de 150 spires. La section de
la bobine est de 20cm3. On y envoie un courant électrique de 20A.
1) Déterminer l’intensité du champ magnétique au centre de la bobine
nI 150 .20
R/ H 2.10 4 Am 1
0,15
1,25
1. 5 .107 T 2. T 3. .10 7 T 4. 2,5.10 6 T 5. 5.107 T
2
54. Un solénoïde contient un noyau de fer dont la perméabilité relative est
égale à 50. On y fait passer un courant d’intensité 10A. Si l’induction
magnétique créée au centre et la longueur valent respectivement 0,80T et
20cm, on peut déduire que ce solénoïde comporte :
1.100spires 2. 150 spires 3. 155spires 4. 255 spires 5.500 spires
55. Une bobine de 500 spires est placée dans un champ de 0,2T. Si l’axe de la
bobine est parallèle aux lignes de champ et que la section d’une spire soit
de 12cm2, le flux total à travers la bobine vaut :
1. 0,2 Wb 2. 0,12 Wb 3. 0,24 Wb 4. 0,36 Wb 5. 0,48 Wb
56. Un courant continu dont l’intensité est de 12A passe dans une spire
circulaire, dont le rayon est 4cm. Si on ne tient pas compte du champ
magnétique terrestre, l’intensité du champ magnétique créé dans la bobine
vaut :
1. 100 Am 1 2. 150 Am 1 3. 300 Am 1 4. 400 Am 1 5. 600 Am 1
302 | P a g e
feuille de l’électroscope
Justifier : l’état (de mouvement ou de repos) de la feuille de
l’électroscope
2. A la découverte de la loi de Lenz
Relier : les bornes de la bobine au galvanomètre
Observer : l’état (de mouvement ou de repos) de l’aiguille du
galvanomètre
Insérer : brusquement l’aimant dans la bobine
Observer : le sens du mouvement de l’aiguille du
galvanomètre
Retirer : brusquement l’aimant de la bobine
Observer : le sens du mouvement de l’aiguille du
galvanomètre
Justifier : la présence et le sens du courant induit dans ce circuit
3. Champ créé par un courant rectiligne indéfini
Former : un cadre rectangulaire ouvert, à l’aide du fil
électrique
Placer : le cadre rectangulaire dans le champ
magnétique de façon qu’il soit perpendiculaire
aux lignes (horizontales) de champ
Lancer : le courant par l’une des extrémités du fil en la branchant à
la borne positive du générateur
Observer : le sens du mouvement du cadre
Définir : le mouvement observé
Justifier : le mouvement (du cadre) observé
Déterminer : les caractères de la force responsable du mouvement du
cadre
v2
Ainsi qv.B m qBr mv (9.21)
r
F ém F elec F m q. E q v B (9.22)
9.2.2.2. Origine d’une force électromagnétique
a) Le conducteur est au repos
En l’absence d’un courant électrique, le mouvement des électrons est
désordonné et la résultante des forces magnétiques sur ces électrons est nulle.
Lorsqu’on établit un courant, le déplacement des électrons est parallèle au
conducteur et dans le sens contraire du courant.
La force de Laplace est la résultante des forces magnétiques exercées sur les
électrons en mouvement dans la portion de longueur l du conducteur qui se
trouve dans le champ magnétique.
Sachant que , et on démontre la
force de Laplace. Cette force exercée sur les électrons est transmise au
conducteur.
b) Le conducteur est en mouvement
Lorsque le conducteur est parcouru par un courant continu, il existe
également une force électrique qui s’exerce sur l’électron. La résultante des
forces magnétique et électrique sur chaque électro est perpendiculaire au
conducteur et contribue à la force de Laplace. Le champ électrique qui apparait
dans le conducteur est nécessaire pour maintenir le courant. Lorsque le
déplacement est dans le sens de la force de Laplace, le champ électrique et le
courant ont le même sens. En changeant le sens du déplacement, le sens du
champ électrique s’inverse.
P a g e | 309
Observations :
– Lorsqu’on établit le courant électrique dans le circuit, la tige se met en
mouvement ;
– La direction du déplacement est parallèle aux rails ;
– Le sens du déplacement change si le sens du courant est inversé ; les pôles
de l’aimant sont permutés.
Conclusion : la force de Laplace effectue un travail moteur pour mettre en
mouvement la tige. Sa puissance est: ( F ) F . vc F .vcond (9.24)
NB : Il apparait une force électromotrice e Bv aux extrémités des rails.
La bobine à droite, appelée bobine primaire ou inducteur, est reliée à une pile et
à un interrupteur. Celle de gauche, appelée bobine secondaire ou induit, est
reliée à un ampèremètre.
Observations :
– A la fermeture de l’interrupteur, un bref courant induit IS apparait dans la
bobine secondaire ;
312 | P a g e
Une boucle circulaire de fil conducteur est placée dans un champ uniforme de
sorte que son plan soit perpendiculaire au vecteur champ. On fait tourner le plan
de la boucle par rapport à la direction du champ. Lors de la rotation, un courant
induit apparait dans le fil conducteur. Le champ magnétique et l’aire de la
boucle sont constants. La variation de l’orientation de la boucle par rapport à la
direction du champ crée un courant induit.
P a g e | 313
n2S
soit L (9.31)
n ( L. I ) I
La fém induite s’écrit aussi e n L (9.32)
t t t
di
Pour des variations infinitésimales on a : e L (9.33)
dt
Expériences
1. Introduire le pôle Nord d’1 aimant à une certaine vitesse. Noter
l’importance de la déviation sur l’appareil.
2. Introduire le pôle Nord de 2 aimants à une certaine vitesse. Noter
l’importance de la déviation sur l’appareil.
Observations
L’aiguille de l’appareil dévie de :
1. 2 graduations.
2. 4 graduations.
Conclusions : La f-é-m induite est directement proportionnelle à l’importance
de la variation de flux (au nombre d’aimants).
Expériences
1. Introduire un pôle d’aimant en 1 seconde à l’intérieur d’une bobine.
Noter l’importance de la déviation sur l’appareil.
2. Idem en 1/2 seconde.
3. Idem en 1/5 seconde.
Observations
1. L’aiguille de l’appareil dévie de : 2 graduations.
2. 4 graduations.
3. 10 graduations.
Conclusions : La f-é-m induite est inversement proportionnelle à la durée de
variation de flux.
Expériences
1. Introduire un aimant en 1 seconde dans une bobine de 100 spires.
Noter l’importance de la déviation sur l’appareil.
2. Idem dans une bobine de 200 spires.
3. Idem dans une bobine de 300 spires.
Observations
1. L’aiguille de l’appareil dévie de : 2 graduations.
2. 4 graduations.
3. 6 graduations.
Conclusions : La f-é-m induite est proportionnelle au nombre de spires de la
bobine induite.
318 | P a g e
Expériences
Introduire le pôle Sud de l’aimant dans la bobine.
La bobine va subir une augmentation de flux due à l’introduction de l’aimant.
Observations
L’aiguille du galvanomètre dévie vers la droite.
Conclusions :
1. Le flux magnétique induit est de sens contraire au flux magnétique inducteur.
2. Le flux magnétique induit tend donc à s’opposer à l’augmentation du flux
magnétique inducteur.
Interprétation des faits :
Déterminez le sens de circulation du courant induit (l’aiguille d’un appareil de
mesure dévie vers la droite s’il est traversé par un courant qui entre par la borne
+ et sort par la borne - ). Une fois le sens du courant déterminé, déterminez
les pôles de la bobine (règle du bonhomme d’Ampère). Les lignes d’induction
P a g e | 319
Expériences
Retirer l’aimant de la bobine.
La bobine va donc subir une diminution du flux magnétique.
Observations
L’aiguille du galvanomètre dévie vers la gauche.
Conclusions :
1. Le flux magnétique induit est de même sens que le flux magnétique
inducteur.
2. Le flux magnétique induit tend donc à s’opposer à la diminution du flux.
Interprétation des faits :
Déterminez le sens de circulation du courant induit. Une fois le sens du
courant déterminé, déterminez les pôles de la bobine (règle du bonhomme
d’Ampère). Les lignes d’induction sont de même sens.
Il apparaît un pôle Sud du côté de la sortie du pôle Nord de l’aimant.
Conclusion : Le flux magnétique induit est de même sens que le flux
magnétique inducteur. Le flux magnétique induit tend donc à s’opposer à la
diminution du flux magnétique inducteur.
320 | P a g e
Loi de LENZ : Le sens du courant induit est tel que le flux qu’il crée s’oppose à
la variation (augmentation ou diminution) du flux inducteur qui le provoque.
1. Exemples d’Items
1. Qu’exprime :
a) la force de Laplace ?
b) la force de Lorentz ?
2. Calculer l’intensité de la force s’exerçant sur un élément
conducteur de longueur 10 cm parcouru par un courant de 5A
placé dans un champ magnétique dont le vecteur induction
d’intensité 2T fait un angle de 30° avec le fil.
3. a) Étudier soigneusement l’expérience décrite et dire dans quelle mesure
elle conduit à la formule ci-contre :
2) Un cube, d'arête R, dont trois faces coïncident avec les faces d'un trièdre
trirectangle : zOx, xOy, yOz porte trois barres conductrices AB, BC, CD.
Il est baigné par les lignes d’induction d'un champ uniforme de
valeur β, de direction parallèle à Ox. On fait subir à ce cube une
translation rectiligne, parallèlement à Oz, à la vitesse uniforme v. Calculer
les différences de potentiel VA —BB; VC-VD; VB —Vc; VA- VD.
Applications numériques : R =10 cm ; β = 0,1T ; v = 1m/s
324 | P a g e
8 25
B 500 4 .10 7 1,19T
4,2 4 0,01
10 7 (1,19 ) 2 S 10 7 (1,19 ) 2 10 3
F 56 kgf
8 8
13. Dans une sonnette électrique, le marteau s’écarte à la suite de :
1) La suppression de la pression exercée sur le bouton de l’interrupteur
2) L’élasticité de la déformation de la lame supporte le marteau
3) L’action de l’électro – aimant
4) L’action de la pesanteur
5) L’action du courant
R/ 3 est la réponse la plus exacte
14. Un conducteur rectiligne AB, de 1m de longueur et parcouru par un courant
dont l’intensité est de 100mA, est placé dans un champ d’induction
uniforme de valeur 0,4T. La direction et le sens du courant dans le
conducteur AB forment un angle de 30° avec ceux des lignes d’induction.
L’intensité de la force électromagnétique s’exerçant sur le conducteur
vaut :
P a g e | 327
3. Le courant induit.
20. Un solénoïde ayant une longueur de 40cm et une section de 10cm2,
comporte 100 spires parcourues par un courant de 1A. L’intérieur est
occupé par un noyau de fer qui, dans les conditions considérées, a une
perméabilité relative r 200 . Un interrupteur coupe le courant en 1/100
seconde, calculer la fém self – induite.
21. Un cadre de 50cm de côté porte 300spires et tourne d’un axe horizontal
dans un champ magnétique d’induction 0,003T. Si la vitesse de rotation est
de 50tours par seconde :
a) Quel est le flux maximal dans le cadre ?
R/ B.S 0,003 (0,5) 2 75 .10 5 Wb
b) Quelle est la fem induite ?
1
R/ E n 300 75.10 5 or t est la durée de la variation pendant
t t
1 1
de tour = seconde. D’où E 300 75.10 5 200 45V
4 200
22. Une bobine de 400 spires est placée entre les pôles d’un électro – aimant ;
elle est traversée d’un flux de 0,001Wb. Quelle est la fem induite si elle fait
1
un quart de tour en sec ?
50
0,001
R/ E n 400 20V
t 1
50
23. Le flux magnétique entre les pôles d’un aimant est de 0,002Wb. Une spire
coupe ce flux en 0,04sec. Quelle est la fem induite ?
0,002
R/ E n 1 0,05V
t 0,04
26. Un solénoïde long de 0,25m comporte 100 spires dont le diamètre moyen
est de 10cm. Il est traversé par un courant de 10A. Cette bobine se trouve à
l’intérieur d’une autre bobine B’ de même longueur mais comportant 1000
spires. Lorsque le temps nécessaire pour couper le courant dans B est de
1/50 sec, quelle sera la fem induite :
a) Si B ne contient pas de noyau ?
330 | P a g e
4 10 7 I .n
R/ Avec B.S R 2
12 ,56 10 7 100 10
3,14 (0,05 ) 2 0,5024 .10 2 78,5.10 4 Wb
0,25
0,5024 .10 2 78,5.10 4
En 1000 1,971V
t 1 / 50
b) Si B contient un noyau de perméabilité relative 200 ?
R/ E 200 1,971 394,2V
27. On dispose d’une bobine contenant 200 spires circulaires de rayon 10cm.
Son axe est parallèle au vecteur inducteur d’intensité 0,5T. En
.10 2 sec l’axe devient perpendiculaire au vecteur – inducteur. Quelle fem
est induite dans la bobine ?
nBS B R 2 0,5 (0,1) 2
R/ E n 200 100V
t t t .10 2
28. Quelle est la fem induite dans une bobine de 100spires, lorsque le flux
magnétique qui traverse la bobine augmente en 0,5 sec de 8.104 Wb
8.10 4
R/ E n 100 0,16V
t 0,5
29. On a une boucle circulaire de diamètre 30cm, reliée à une résistance de 0,1
ohm, et placée perpendiculairement à un champ magnétique d’induction
0,4T. En 1/200 sec la boucle est réduite à la surface de 10cm2.
a) Calculer le flux magnétique au début et à la fin
R/ 1 B.S1 0,4 R 2 0,4 3,14 (0,15) 2 282 ,2.10 4 Wb
2 B.S 2 0,4 10 3 4.10 4 Wb
30. L’induit d’une dynamo comporte 200 spires ; son flux d’induction est de
2Wb. Si la vitesse de rotation est de 2000 trs/min, que vaut la fem induite ?
200 2000
R/ E nN. 2 13,333V
60
31. L’induit d’une dynamo porte 800 spires ; la dynamo fournit 2A à un circuit
extérieur de 6 ohms de résistance. Que vaut le flux de l’induction
magnétique de l’induit si la dynamo tourne à 1800 trs/min ?
E R.I 6 2
R/ 5.10 4 Wb
nN nN 30 800
32. L’anneau d’une dynamo est recouvert de 800 spires, et débite un flux de
5.10-3Wb. Déterminer le nombre de tours par minute, que doit faire l’induit
pour reproduire une fem d’induction de 10V.
E 10
R/ N 2,5trs / sec 150trs / min
n 800 5.103
33. Une dynamo motrice comportant 350 spires sur une longueur de 0,5m
tourne à raison de 1200 trs/min ; son bobinage est parcouru par un flux
d’induction d’une intensité de 0,012Wb et d’une intensité de 2A.
a) Si les spires ont un rayon de 0,1m, quelle est la perméabilité du noyau
de l’induit ?
4 .10 7 I .n 4 .10 7 2.350 0,012
R/ Bo 17584.10 7 T et B 0,382T
0,5 S 3,14 (0,1) 2
B 0,382
Ainsi on obtient : 10 7 217
Bo 17584
34. Une dynamo dont la fem est de 230V débite un courant de 16A dans un
circuit. Mesurée entre les bornes, la résistance de l’induit est de 1,2 ohm.
La puissance utilisable dans le circuit extérieur vaut :
1.44,16W 2. 3989,2W 3. 3680W 4. 3372W 5. 307,2W
R/ P E.I (U r.I ) I (230 16 1,2) 16 3372,8W
332 | P a g e
35. Une dynamo dont l’induit est traversé par un flux de 3.10-4Wb produit une
fem de 180V. Sans changer les caractéristiques, on fait traverser l’induit
d’un flux de 10-4Wb. La fem induite vaut alors :
1)60V 2) 180V 3) 540V 4) 1620V 5) 20V
R/ E1 n.N . 1 3.10 4 n.N et E 2 n.N . 2 10 4 n.N
E1 3.10 4
D’où 3 E1 180V et donc E2 60V
E2 10 4
Expériences
1. Deux conducteurs parallèles, dont l’un est mobile, parcourus par des
courants de même sens (cadre A et B).
2. Idem mais avec des courants de sens contraires.
Observations
1. Les conducteurs s’attirent
2. Les conducteurs se repoussent
Conclusions :
1. Entre deux conducteurs parcourus par des courants existe une force appelée
force électrodynamique : F I1 I 2 . (9.25)
2 d
2. Les courants s’attirent s’ils sont de mêmes sens.
3. Les courants se repoussent s’ils sont de sens contraires
1. Exemples d’Items
1. Deux éléments conducteurs de longueur 10 cm chacun, écartés
de 2cm sont parcourus respectivement par des courants de 2A et 3A. On
demande de :
a) donner l’orientation des vecteurs inductions relatifs aux champs
magnétiques créés par les deux courants
b) les caractères des forces créées par les deux courants
2. Situation similaire à traiter
Expliquer le principe de fonctionnement d’une balance électromagnétique
Observer : un alternateur
Identifier : les matériels utilisés
Déterminer : les parties d’un alternateur
Distinguer : les différentes parties
Actionner : la turbine qui entraine l’alternateur
Tester : le fonctionnement de l’alternateur
Mesurer : l’intensité de sortie, la tension de sortie, la puissance de
sortie
Lire : Sa plaque de signalisation et son catalogue pour déceler ses
caractéristiques physiques
Déterminer : l’expression son facteur de puissance
: la puissance absorbée et utile
: l’expression du rendement d’un alternateur
10.1.1. GENERALITES
10.1.2.1.2. Le rotor
On sait que la fém dans une spire est donnée par la variation de flux embrassé
par la spire, dans le temps : e (10.4)
t
Appelons :
n
n : le nombre de conducteurs (brins) actifs, c'est-à-dire qu’il y a spires
2
: le flux utile sortant d’un pôle
2 p : le nombre de pôles
N
D’où E K1 2nf ou E 2 K1np en volts (V) (10.8)
60
10.1.2.2.3. Valeur pratique de la fém induite
répartition des encoches rotoriques dans les rotors à pôles lisses. La valeur
de K1 dépendra de la forme réelle de l’onde obtenue. K1 est appelé « facteur
de forme ».
- Les fém induites sous un même pôle sont en phase. En pratique, les fém
produites dans chacun des brins, sous un pôle ne sont pas en phase. Comme
les encoches sont étalées sur la périphérie du stator, le maximum de fém n’a
pas lieu en même temps dans chaque brin. Ainsi, la fem totale est la somme
géométrique des fém partielles. Cette somme est inférieure à la somme
algébrique. Une deuxième constante K2, tient compte de cette différence. On
l’appelle « facteur d’enroulement ». En tenant compte de ces deux
constantes, on obtient :
N N
E 2 K1 K 2 nf ou E 2 K1 K 2 np ou encore E Knp (10.9)
60 60
pas le cas, un courant interne peut s’établir. Ce cas ne peut pas se produire avec
un enroulement ouvert comme un couplage étoile.
10.1.2.2.5. Tension aux bornes de l’alternateur
On pourrait faire un calcul analogue pour calculer les pertes par effet
Joule dans chaque phase du stator en connaissant la résistance d'une phase et
l'intensité du courant circulant dans chaque phase.
Pour une phase de résistance r on aura : Pjs r I 2 (10.17)
P a g e | 349
passage. On voit donc que l'énergie dépensée pour faire tourner les ventilateurs
se transforme en chaleur.
10.1.3.1.7. Pertes par frottement de l’arbre de l’alternateur dans ses paliers
Les pertes joules de l’induit croissent avec la charge. Les pertes par
excitation croissent avec la charge et dépendent du facteur de puissance
(surexcitation ou sous excitation pour maintenir constante la tension aux bornes
de la charge).
P a g e | 351
(10.20)
10.1.3.3. MESURE DU RENDEMENT APPROCHE
P0 Pm Pfer 1,5 Ra I 0
2
(10.22)
Augmentée éventuellement de la puissance absorbée par la génératrice en
bout d’arbre, celle qui fournit le courant inducteur d’intensité I e (les pertes
Joule dues au courant à vide dans l’induit sont le plus souvent négligeables).
352 | P a g e
Pour les pertes Joule dans l’induit, en mesurant la résistance entre deux
bornes de l’induit, que le montage interne soit étoile ou triangle, on aboutit à
Pja 1,5 Ra I 2 (10.23)
(I: Intensité du courant de ligne et R résistance mesurée entre deux phases du
stator).
c) Alternateur en court-circuit entraîné par un moteur taré : L’alternateur
est entraîné à sa vitesse normale ; on l’excite de façon qu’il débite en court-
circuit le courant de charge pour lequel on veut déterminer le rendement.
W3 Pm Pja Psup (10.24)
(Les Pertes fer sont négligeables car la FEM est très faible)
d) Formules du rendement : Pour un alternateur, le rendement n a pour
expression (excitation séparée) :
Avec les notations suivantes :
(9.25)
U : tension entre phases,
I : courant de ligne,
Pfer : pertes fer,
Pm : pertes mécaniques
Pja : pertes joule induit (9.26)
Put
(10.28)
Pabs Pe
Jeu des
barres
GS GS
3~ 3~
sinusoïde se reproduit N fois par seconde ; cela revient à dire que la fréquence
induite est p fois N . C'est-à-dire : f p. N en hertz (Hz)
2 p : le nombre de pôles
1
f : la fréquence
T
K1 : le facteur de forme
K2 : le facteur d’enroulement
K : Le « coefficient de Kapp » : 1,9 K 2,6
au fait qu’une partie du flux produit par l’induit ne rencontre pas le flux
inducteur et donc ne modifie pas la réaction d’induit, mais à ce flux
correspond une inductance L, donc une chute inductive L I
Ainsi, E, la fém en charge, est équilibrée par la tension au bornes U et les
chutes ohmiques que inductives : E U RI L I U E RI L I
N.B : Pour un alternateur triphasé, nous multiplions les expressions en
monophasé par 3
§ Rendement d’un Alternateur
La puissance P nécessaire pour l’entraînement de l'alternateur est égale à la
puissance utile augmentée des pertes. On peut donc dire que le rendement
est égal au rapport de la puissance utile à la puissance utile augmentée des
pertes totales p. Nous pouvons écrire que le rendement est égal :
1. Exemples d’Items
1) Définir un alternateur et donner son rôle
2) Citer les parties d’un alternateur
3) Donner les relations de fréquence, forces électromotrices aux bornes d’un
alternateur monophasé ou triphasé et du rendement pratique d’un alternateur.
2. Situation similaire à traiter
L’enseignant demande à ses élèves d’aller assister à un montage d’un alternateur
dans un atelier de bobinage au centre ville et construire un protocole descriptif
de l’expérience.
3. Exercices numériques sur les alternateurs
1. Un alternateur triphasé a 12 pôles et 2 encoches par pôle et par phase.
Chaque encoche contient 4 conducteurs actifs. Le flux par pôle est de
360 | P a g e
N 600
b) Knp 2,12.96.0,018.6. 220V (car n 12.2.4 96 conducteurs
60 60
actifs par phase)
Les enroulements étant couplés en étoile, la tension entre fils de
phases (ou tension composée) est : U 3 3 220V 380V
2. Un alternateur bipolaire monophasé a quatre encoches par pôle. Chaque
contient dix conducteurs actifs. Le flux par pôle est 0,05Wb et le coefficient
de Kapp 2,5. L’alternateur tourant à 1500trs/min ; calculer :
a) La fém produite par l’alternateur
b) Si la résistance mesurée entre les deux bornes de l’induit est de 2 ohms,
l’enroulement de l’induit étant traversé par un courant de 5 A et ayant
une inductance de 0,025H, déterminer la valeur de la tension aux bornes
de l’alternateur.
Solution
N 1500
a) E Knp 2,5.80.0,05.1. 250V
60 60
pN
b) U E RI LI avec 2f 2 157 rad / s ; LI 0,025.157.5 19,625V
60
U 250 2.5 19,625 220V
1000trs / min ; 1200trs / min ; 1500trs / min ; 2000trs / min ; 3000trs / min
Solution
pN
On sait que : f et p 2
60
2 1000
Alors PourN 1000trs / min, on a : f 33,33 Hz
60
2 1200
PourN 1200trs / min, on a : f 40 Hz
60
2 1500
PourN 1500trs / min, on a : f 50 Hz
60
2 2000
PourN 2000trs / min, on a : f 66,67 Hz
60
2 3000
PourN 3000trs / min, on a : f 100 Hz
60
4. On mesure entre deux phases d’un alternateur tétrapolaire triphasé, une fém
de 380V. Le flux par pôle de l’alternateur est de 0,015Wb et les
enroulements comportent chacun 100 spires. Si ces enroulements sont
couplés en triangle, déterminer la vitesse de rotation de la machine. En
déduire la fréquence de sa fém. (prendre K=2).
Solution
N 60 60 .380
Knp 380 V N 1900 trs / min
60 Knp 2.200 .0,015 .2
pN 2.1900
et f 63,33 Hz
60 60
6. Un moteur triphasé est alimenté par un alternateur à pôles saillants dont les
pertes sont évaluées à 750Watts. Le courant débité par l’alternateur est de
10A et le facteur de puissance du moteur est de 0,9.
a) L’alternateur ayant 4 pôles, calculer :
1) Sa vitesse de rotation en tours par minute
2) Son rendement
b) Si la puissance mesurée sur l’arbre du moteur est de 5,5kW, calculer :
1) Les puissances apparente, actives et réactive, absorbées par le moteur
2) Le rendement du moteur
Solution
a) L’alternateur a 4 pôles
1) La vitesse de rotation de l’alternateur est donnée par :
60 f 60 .50
N 1500 trs / min
p 2
Observer : un transformateur
Identifier : les matériels utilisés
Déterminer : les parties d’un transformateur
compter : les nombres des spires sur chaque bobine
comparer : les nombres des spires des différentes bobines
brancher : le transformateur à une source d’énergie
tester : le fonctionnement du transformateur
mesurer : l’intensité d’arrivée et de sortie, la tension d’arrivée et de
sortie, la puissance d’arrivée et de sortie
Comparer : les mesures prélevées
Déterminer : l’expression du rapport de transformation
: l’expression du rendement d’un transformateur
10.2.1. DESCRIPTION
d
Si e est la force électromotrice induite aux bornes d’une spire, alors :
dt
U p N p .e U N
s s (10.29)
U s N s .e Up Up
Ps U s .I s cos s
Ps Ps Ps
avec Pc R p I p2 Rs I s2 (10.32)
Pp Ps pertes Ps Pf Pc
Pf pertes dans le fer 0,1% de Pp
U p N p .e U s Ns
alors :
U s N s .e Up Up
Ps U s .I s cos s
P Ps Ps
s avec Pc Rp I p2 Rs I s2
Pp Ps pertes Ps Pf Pc
Pf pertes dans le fer 0,1% de Pp
1. Exemples d’Items
1) Définir un transformateur
2) Citer les parties d’un transformateur
Le passage du courant dans les spires produit une aimantation qui provoque
l’attraction du métal.
Dès que le courant est coupé, l’aimantation disparaît et la charge tombe.
- l’écouteur téléphonique
- le haut-parleur
- le relais électromagnétique
- le contacteur électromagnétique
- le disjoncteur
- le contacteur-disjoncteur
P a g e | 373
REFERENCES BIBLIOGRAPHIES
1. A. Dessart, J.C. Jodogne et J. Jodogne (1970), Cours de Physique, tome IV :
Electricité, Ed. A. De Boeck, Bruxelles.
2. A. Van de Vorst (1991), Introduction à la Physique, tome II :
Electromagnétisme et Optique, De Boeck-Wesmael S.A., Bruxelles.
3. D.C. Giancoli (1993), Physique générale 2 : Electricité et magnétisme, De
Boeck-Wesmael S.A., Bruxelles.
4. E. Hecht (1999), Physique, De Boeck-Wesmael S.A., Bruxelles.
5. J. KANE et M. STERNHEIM (2008), Physique : Cours, QCM, Exemples et
exercices corrigés, 3è Ed, DUNOD, Paris.
6. KAMBALE KIOMA GOGO, (1999) ; Recueil d’exercices de physique 6e
scientifique et questions posées aux examens d’Etat, ISP Bukavu, Kin.(RDC).
7. M. Alonso et E. J. Finn (1977), Physique générale, tome II : Champs et
ondes, Ed. de Renouveau Pédagogique, Paris.
8. R. Resnick et D. Halliday (1972), Physique 2 : Electricité et magnétisme, Ed.
de Renouveau Pédagogique, Ottawa.
9. R.A. Serway (1992) Physique II : Electricité et magnétisme, De Boeck-
Wesmael S.A., Bruxelles.
10. Victor KAZADI NGALAMULUME, (2016) ; Physique 5 : Electricité générale ;
éd. CRP, Kin. (RDC).
Les trois modules de cette collection originale, testée et éprouvée, mettent en œuvre une approche intégrée de
l’enseignement de la physique au collégial et sont adaptés à la réalité de l’élève d’aujourd’hui et demain dans l’esprit
du DASP.
Actuelle, attrayante et efficace, la facture visuelle de l’ouvrage du jour facilite la compréhension de la matière et la
formulation synthétique de la Physique – Electromagnétisme de telle sorte que les concepts abordés dans les
chapitres vont du concret vers l’abstrait et les explications s’appuient sur des exemples réalistes. L’élève est guidé
dans son apprentissage au moyen de notions théoriques rigoureusement présentées et d’une stratégie de résolution
de problèmes appliquée dans les nombreux exemples inspirés. Ces qualités pédagogiques adaptés au Domaine
d’Apprentissage des Sciences Physiques permettront à l’élève et au professeur de réussir ses cours de physique au
collégial et de témoigner de l’efficacité de sa base à l’université.
A propos de l’auteur
KAMBALE MISONIA Archimède est né en 1987 à MUVALE/NZIAPANDA – RWESE, un village situé en
37km au Sud - Est de la ville de Butembo, en Territoire de LUBERO, Province du Nord- Kivu. Il est
fils de KASEREKA KALANDA Edgard et KATUNGU MUYALI Julienne.
K. M. Archimède est Licencié Agrégé en Pédagogie Appliquée de l’Institut Supérieur Pédagogique de
Bukavu au Sud-Kivu en R.D. Congo depuis 2019 au département de physique après qu’il ait obtenu
son diplôme de Graduat en Mathématiques – Physique à l’Institut Supérieur Pédagogique de
Muhangi à Butembo au Nord-Kivu en R.D. Congo depuis 2015.
Il est également diplômé d’Etat Congolais en Mathématiques – Physique de l’Institut Mont – Lubwe au Nord-Kivu en R.D.
Congo depuis 2012 après avoir suivi l’Electronique Générale à l’Institut Technique de Lukanga.
K.M. Archimède est Professeur des Sciences Physiques et Technologiques à l’Institut KAMBALI (Collège Pie X) de
Butembo au Nord-Kivu en R.D. Congo depuis 2019.
K.M.Archimède, depuis 2019, est Assistant au Département de Mathématiques – Physique à l’Institut
Supérieur Pédagogique de Oïcha (ISP-Oicha) au Nord-Kivu en R.D. Congo conformément à la Décision
N°16/ESU/ISP/OIC/CAB.DG/KKT/RKM/2021 du 21 Septembre 2021. Il enseigne les cours de physique dans
bien d’autres Institutions de l’ESU telles à l’ISP Beni, à l’ISTMPGL Butembo, à l’ISP Kirumba,…
Courriel : archimiska1987@gmail.com, GSM : (+243)999817062, (+243)825097667
Collaborateurs :
1) KAKULE KAVUNGA Moise, Conseiller d’enseignement secondaire des ECP/3e CBCA Beni – Ville et Territoire.
2) KAMBALE LOTUNALINDIRE Siméon, Professeur de Physique et Technologie à l’Institut KAMBALI (Collège
Pie X) de Butembo et Assistant au Département de Mathématiques – Physique à l’Institut Supérieur Pédagogique
de Muhangi à Butembo (ISP-Muhangi) au Nord-Kivu en R.D. Congo.