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UE MEC202
TP de MECANIQUE
2021
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SOMMAIRE
Introduction page 3
2
INTRODUCTION
Les séances
L'organisation est la même qu'au 1er semestre : vous travaillerez en binômes et il y a 2 groupes de
TP par groupe de TD. Il y a 5 séances d'une durée de 3h15. Elles s'effectuent au 2 étage de l’aile B du
ème
DLST, la salle est indiquée sur votre planning affiché au 3 étage de l'aile B du DLST et accessible en
ème
https://chamilo.univ-grenoble-alpes.fr/courses/PAX2MC2201/
numériser les trajectoires pour en étudier les caractéristiques. Un ordinateur sera donc nécessaire :
pensez à apporter le vôtre si vous en possédez un.
préparation ». Cette préparation, individuelle, devra avoir été effectuée avant la séance. Elle devra être
rendue à votre professeur en début de séance et comptera dans la note du compte-rendu.
L’évaluation
Trois séances (les séances 1, 3 et 4) donneront lieu à un compte-rendu par binôme qui sera noté par
votre enseignant et qui comptera dans votre note de contrôle continu.
Le règlement
La présence en TP est obligatoire. Il vous sera demandé de signer une feuille de présence en cours
de séance. Le règlement des études au DLST stipule qu'une absence injustifiée à un enseignement, en
particulier à un TP, peut rendre l'étudiant « défaillant » ; auquel cas sa moyenne dans l'UE (et par suite
pour tout le semestre) ne sera pas calculée et le semestre ne sera pas validé... D'où la nécessité, en cas
d'absence, de fournir au secrétariat de votre parcours un justificatif et d'en informer votre enseignant.
3
Informations
Pensez à consulter régulièrement l'espace collaboratif de l'UE :
Vous y trouverez toutes les infos pratiques dont vous aurez besoin, en particulier dans la rubrique
« Documents » votre planning, les polys du cours, des TP, des TD, les corrigés de certains exercices de
TD, les annales des examens des années antérieures, les dates des examens, etc…
4
LES INCERTITUDES DE MESURE
On distingue :
- les erreurs aléatoires (se produisant de façon incontrôlable en prenant une importance variable)
qui peuvent être dues :
• aux appareils (par ex bruit de fond électrique)
• à une définition imprécise de la GP à mesurer (par ex, lors des TP que vous allez effectuer, le
suivi de la position du « point » que vous étudierez est réalisé par le logiciel en calculant le
barycentre de la petite surface que vous définirez, et ce barycentre n'est pas parfaitement défini,
à cause en particulier du flou de bougé de la prise de vue)
• à l'expérimentateur (appréciation de lecture d'un vernier, erreur de parallaxe...)
• les erreurs aléatoires ne sont pas chiffrables de manière précise; tout au mieux peut-on en
estimer un ordre de grandeur, en valeur absolue, qui constitue justement ce que l'on appelle
l'incertitude sur la valeur de la GP et dont l'étude fait l'objet de cette partie du cours.
On peut exprimer les incertitudes sous deux formes différentes : absolue ou relative :
• L'incertitude absolue (IA) sur une GP, x, est la valeur absolue du plus grand écart estimé entre
la valeur trouvée par la mesure, x , et la valeur vraie, x (que l'on ignore évidemment). Elle s'écrit
m v
5
Dx et est toujours prise > 0. Alors on peut dire que x v [x - Dx, x + Dx], ce que l'on écrit
m m
symboliquement : x = x ± Dx
v m
Exemple : nous voulons mesurer une GP qui est la longueur d'un crayon; nous disposons pour cela
d'une réglette, graduée en mm et parfaitement étalonnée, dont l'origine est exactement à l'une des
extrémités. On met côte à côte verticalement sur une table, le crayon et la réglette, cette dernière reposant
sur son extrémité-origine de manière à rendre négligeable l'erreur sur la position du zéro. On constate
alors que l'autre bout du crayon se trouve entre les graduations 116 et 117 mm de la réglette, sans que
l'on puisse préciser mieux en raison de la parallaxe.
Il est donc raisonnable de poser : x = 116,5 mm et, sachant que l'on a nécessairement : 116 mm <
m
x < 117 mm, il est également raisonnable d'estimer que Dx ≈ 0,5 mm. On écrira donc :
v
• L'incertitude relative (IR) sur une GP, x, est le rapport de l'IA, Dx, de cette GP, et de la valeur
absolue de la valeur trouvée par la mesure |x |. Elle s'écrit Dx/|x | et est donc nécessairement
m m
positive; elle est nécessairement sans unité et en générale petite, si bien qu'on l'exprime souvent
en %.
Exemple : dans l'exemple précédent, l'IR est Dx/|x | ≈ 0,004 soit : Dx/|x | ≈ 0,4%.
m m
L'incertitude de l'appareil ou son mode de calcul est alors indiqué par le fabricant. Il faudra donc
consulter la notice de l'appareil. Il y en a essentiellement de deux sortes :
D = 0,01 et DI = (0,3/100)x12,54 + 2x0,01 = 0,05762 mA que l'on arrondira (un seul chiffre significatif,
cf §3.2 ci-dessous) à 0,06 mA. Et finalement on écrira𝐼 = 12,54 ± 0,06𝑚𝐴
Une technique, qui sera souvent applicable dans les TP de mécanique, consiste à répéter la mesure
un grand nombre de fois dans des conditions identiques. Cela permet sous certaines conditions de
s’approcher avec une précision maîtrisée de la valeur cherchée. Il est pour cela nécessaire de faire une
analyse statistique des données obtenues, c'est-à-dire d’étudier la répartition des valeurs mesurées.
6
On peut montrer que si les erreurs de mesure résultent d’un nombre important de facteurs
indépendants et si l’influence de chaque facteur est petite, alors l’histogramme obtenu à partir d’un très
grand nombre N de mesures (N tend vers l’infini) est décrit par une fonction de Gauss et centrée sur la
valeur réelle cherchée. Et qu'on a alors 68% de chance pour qu’une mesure x soit à moins d'un écart-
type de la valeur réelle cherchée et 95,5% de chance qu’elle soit à moins de 2 écarts-types.
Réciproquement, cela signifie que pour une mesure quelconque, on peut affirmer que la "vraie" valeur
est, avec 95,5% de chance, à l’intérieur de l'intervalle[𝑥 − 2𝜎; 𝑥 + 2𝜎]. La valeur de 2s est donc une
bonne estimation de l’incertitude expérimentale sur chaque mesure individuelle Dx.
¯
On peut montrer également que l’incertitude sur la moyenne de x, (notée𝑥) de N mesures est donnée
¯ 67 :;
par :𝛥𝑥 = = . La précision de la mesure de la valeur moyenne de x pourra donc être très améliorée
√9 √9
en multipliant les mesures.
Sur un graphe, chaque point du graphe a en général une incertitude à la fois en abscisse et en
ordonnée (ex : graphe de la caractéristique d'un dipôle en électricité, U = f(I) : U et I sont issues de
mesures et ont donc chacun une incertitude). L'incertitude de chaque point est alors représentée sur le
graphe par un rectangle dont le point est le centre et dont la largeur et la longueur ont pour valeurs 2Dx
et 2Dy (on parle de « barres d'erreurs »). Lorsqu'on trace le graphe il faudra faire en sorte que chaque
rectangle soit traversé par le graphe.
Dans le cas particulier où le graphe est une droite, et qu'on cherche à déterminer l'imprécision sur
le coefficient directeur « a » de cette droite, il convient de tracer les 2 droites de pentes extrêmes (min
= A=
et max) et passant par tous les rectangles. L'incertitude de a sera donnée par𝛥𝑎 = >?@: >BC et a sera
=>?@ D=>BC
donnée par𝑎 = :
Procédé général :
Soit une GP « G » dépendant de plusieurs autres GP « x », « y », « z »... : G = f(x,y,z...)
Pour calculer l'IA de G, il faut :
EF EF EF
• calculer ses dérivées partielles : , , . ..
E7 EG EH
• l'IA de G est alors donnée par l'expression :Δ𝐺 =
EF EF EF
L(E7 ): (Δ𝑥): + (EG ): (Δ𝑦): + ( EH ): (Δ𝑧): +. . .
7
Comme vu au 1 semestre, E = mgz où m est la masse, g l'accélération de la pesanteur et z l'altitude.
er
p
Soit M la mesure d'une GP. En général le travail demandé en TP consiste à comparer M avec la
valeur que le modèle théorique prévoit. Et la conclusion consiste donc à dire si l'accord entre les deux
est bon ou non. Grâce au calcul d'incertitude, on obtient un critère rigoureux pour cette conclusion : il
suffit de constater si la valeur prévue par le modèle tombe ou ne tombe pas dans l'intervalle de
mesure[𝑀 − 𝛥𝑀; 𝑀 + 𝛥𝑀].
Au cas où ce ne soit pas le cas, il conviendra d'essayer d'en trouver la raison : en général erreur de
calcul ou incertitude sous-estimée, mais parfois modèle insuffisant.
• 2ème règle : comment arrondir le résultat du calcul d'une GP (les chiffres significatifs)
Les décimales d'un rang inférieur à l'incertitude ne peuvent pas être connues compte-tenu de cette
incertitude : ils ne sont pas « significatifs ». Il ne faut donc pas les écrire : la dernière décimale que l'on
doit écrire est celle sur laquelle porte l'incertitude.
Soit en reprenant l'exemple ci-dessus : si x = 23,52209 cm avec Dx = 0,2 cm, il faudra écrire :
x = 23,5 cm.
Notez bien que ce n'est pas une question de nombre de chiffres après la virgule : la virgule peut se
déplacer à volonté – il suffit de changer d'unité – et ce n'est pas parce qu'on change l'unité avec laquelle
on présente le résultat, que l'on change la précision de la mesure...
Finalement dans l'exemple précédent, il conviendra d'écrire :
𝑥 = 23,5 ± 0,2𝑐𝑚ou𝑥 = 235 ± 2𝑚𝑚ou encore𝑥 = 0,235 ± 0,002𝑚.
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TRAVAIL DE PREPARATION AVANT LE DEMARRAGE DES TP
ANALYSE ET EXPLOITATION D’UNE VIDEO : CHUTE D'UNE BILLE
Avant de vous présenter à la 1 séance de TP, assurez-vous de maîtriser correctement tracker en
ère
• Ouvrir « Tracker ».
• Importer la vidéo : chute d'une bille
• Sélectionner les plans de la séquence qui sont à traiter.
• Calibrer l'échelle de l'enregistrement.
• Choisir l'origine et l'orientation du repère.
• Numériser la trajectoire par suivi automatique (AutoTracker).
• Copier votre tableau de données en « pleine précision ».
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Séance M1 : LES CHOCS
(CR à rendre)
Comme au 1 semestre, vous allez travailler avec un ordinateur. Pensez à amener votre
er
Objectifs :
Certaines grandeurs physiques présentent la particularité, dans certaines situations, de ne pas varier
au cours du temps : on dit qu’elles se conservent.
Dans cette séance on se propose de vérifier expérimentalement au cours de divers chocs la
conservation ou la non conservation de deux grandeurs fondamentales de la mécanique : la quantité de
mouvement et l’énergie cinétique.
1. Quelle grandeur physique se conserve toujours, quel que soit le type de choc ?
2. Qu’appelle-t-on choc élastique / choc inélastique ? Donnez des exemples tirés de la vie courante
de chocs élastiques et de chocs inélastiques.
3. Donner la définition du centre de masse G d’un système de deux solides de masses m et m et 1 2
choc frontal contre un deuxième mobile autoporteur de masse m = 0,5 kg au repos. On réalise
2
chacun des mobiles avant et après le choc toutes les 0,1 s (choisir l'instant du choc comme
origine des temps et représenter 3 positions avant le choc et 3 positions après).
• Calculer puis placer sur votre schéma les positions successives du centre de masse G de
l'ensemble des 2 mobiles.
travail de préparation.
Matériel :
• deux mobiles auto-porteurs que vous pourrez équiper de plusieurs jeux de bagues permettant
d'étudier différents types de chocs : bagues à ressorts, bagues agrippantes à bande velcro, ainsi
que de surcharges permettant d'augmenter la masse de l'un des mobiles
• une balance pour peser les mobiles
• une règle qui servira d'étalon de mesure
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• le matériel de prise de vue
• un miroir pour régler l'axe de visée de l'appareil photo.
Expérience qualitative :
• Vérifier l'horizontalité de la table : pour cela, la méthode la plus précise consiste à placer un
mobile au centre de la table et à régler la hauteur de ses pieds jusqu'à ce que le mobile ne se
déplace plus.
• Équiper les deux mobiles avec les bagues à ressorts et munir l'un des deux mobiles de 2
surcharges.
• Vérifier que le mobile lourd a approximativement une masse double du mobile léger.
• Réaliser une collision frontale en lançant le mobile lourd, le mobile léger étant au repos.
• Comparer à votre travail de préparation. Conclusion ?
Matériel :
• deux mobiles auto-porteurs que vous pourrez équiper de plusieurs jeux de bagues permettant
d'étudier différents types de chocs : bagues à ressorts, bagues agrippantes à bande velcro, ainsi
que de surcharges permettant d'augmenter la masse de l'un des mobiles
• une balance pour peser les mobiles
• une règle qui servira d'étalon de mesure
• le matériel de prise de vue
• un miroir pour régler l'axe de visée de l'appareil photo.
4.1.Expériences
Vous allez réaliser 4 chocs différents (liste ci-dessous). Chaque binôme en étudiera un au choix.
Les résultats seront comparés en fin de séance afin d'en tirer des lois générales.
1. Un mobile avec une surcharge; bagues à ressorts; mobile léger au repos; choc non frontal.
2. Un mobile avec une surcharge; bagues à ressorts; deux mobiles en mouvement; choc non
frontal.
3. Un mobile avec une surcharge; bagues agrippantes; mobile léger au repos; choc non frontal.
4. Un mobile avec une surcharge; bagues agrippantes; deux mobiles en mouvement; choc non
frontal.
• Avant de commencer le 1 enregistrement, il faut régler l'axe de prise de vue de l'appareil photo :
er
il doit être perpendiculaire au plan du mouvement. Pour cela, utiliser le miroir : lorsqu'il est posé
sur la table, le reflet de l'objectif de l'appareil photo dans le miroir doit apparaître au centre de la
photo.
• Filmer chacun des chocs en n'oubliant pas :
◦ de peser les deux mobiles (attention les bagues agrippantes n'ont pas la même masse que les
bagues à ressort)
◦ de placer la règle qui servira d'étalon de mesure dans le plan du mouvement.
• Exporter le fichier vidéo dans votre ordinateur portable.
• Numériser la trajectoire du 1 mobile. Il s'appellera « masse A ». Pensez à repérer si c'est le lourd
er
ou le léger.
• De même pour le second mobile qui s'appellera « masse B ».
• Transférer le tableau de données (t, x , y , x , y ) des 2 mobiles dans votre tableur.
A A B B
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4.2. Trajectoires des mobiles
• Faire tracer la trajectoire du 1 mobile y = f(x ). Attention : lorsque vous demandez à libre office
er
A A
(ou excel) de tracer un graphe, il choisit l'échelle de chacun des 2 axes arbitrairement. Or ici, il
faut absolument avoir la même échelle en abscisse et en ordonnée puisque ce sont des distances
(10 cm en abscisse = 10 cm en ordonnée). Il conviendra donc d'étirer votre graphe en abscisse
ou en ordonnée jusqu'à ce que cette condition soit respectée (astuce pour s'en assurer : un carré
doit être carré et pas rectangulaire).
• Rajouter sur ce même graphe la trajectoire du second mobile. (Pour ajouter une seconde
trajectoire dans Libre Office, il suffit de cliquer sur « ajouter » dans le menu « plages de
données ».)
• Comment qualifieriez-vous ces trajectoires avant le choc ? et après le choc ? et pendant le choc ?
• Ces observations (avant, pendant, et après le choc) sont-elles en accord avec votre cours ? Si non,
quelles peuvent en être les raisons ?
• Rappeler les relations entre x , y les coordonnées du centre de masse G du système et les
G G
coordonnées des centres de masse des deux mobiles (Q3 du travail de préparation).
• Faire calculer x , et y dans le tableur.
G G
p (t).
y totale
• Vérifier ces prédictions en faisant calculer ces énergies cinétiques, puis en traçant le graphe de
l'énergie cinétique totale en fonction du temps E (t). c totale
• Conclusion :
◦ le choc est-il élastique ? Justifier si nécessaire votre conclusion par un calcul d'incertitude
(puisqu'on cherche à savoir si c'est le choc qui modifie l'énergie cinétique il convient de
calculer l'incertitude en deux points très proches du choc : un situé juste avant le choc et un
autre juste après, cela permet de minimiser l'influence des frottements).
◦ qu'est devenue l'énergie "perdue" ?
◦ pour ceux qui ont étudié un choc avec bagues à ressorts, à quel instant précisément l'énergie
cinétique est-elle la plus faible ? Qu'est-elle alors devenue ?
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4.6. Conclusion générale
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Séance M2 : LES COORDONNEES CARTESIENNES ET
POLAIRES
Objectifs :
• utiliser les coordonnées polaires
• étudier le mouvement d'un point autre que le centre de masse d'un solide.
Matériel :
• un mobile auto-porteur équipé de 2 pastilles de couleur : l'une sur l'axe de symétrie du mobile
et une autre décalée
• une règle qui servira d'étalon de mesure
• un miroir pour régler l'axe de visée de l'appareil photo
• le matériel de prise de vue.
1. TRAVAIL DE PREPARATION
1. Soit un point M de coordonnées cartésiennes (x, y) et de coordonnées polaires (r, q). Donner les
expressions de r et de q en fonction de x et de y.
2. Rappeler les expressions en coordonnées polaires des vecteurs :
• position𝑂𝑀 ______⃗
• vitesse𝑣⃗
• accélération𝑎 ⃗
3. Lire attentivement la description de l'expérience du §2.1 ci-dessous et faire le schéma du mobile
à un instant quelconque du mouvement avec les forces qui lui sont appliquées.
4. En déduire les expressions du vecteur accélération, puis du vecteur vitesse du centre de masse G
du mobile. Quelle sera donc sa trajectoire ?
5. En choisissant un repère dont l'axe Ox est parallèle et de même sens que𝑣 ____⃗le
F vecteur vitesse de
G, donner l'allure de la trajectoire du point M lorsque :
◦ on n'a pas donné initialement de mouvement de rotation au mobile
◦ on lui a donné une vitesse de rotation rapide
◦ on lui a donné une vitesse de rotation lente
◦ on n'a pas donné de vitesse de translation au mobile
6. Montrer que𝑂𝑀 ______⃗ − 𝑂𝐺 _____⃗ = 𝐺𝑀
______⃗ et en déduire les relations simples permettant de calculer les
coordonnées de M dans le référentiel du centre de masse (G, x, y) à partir des coordonnées de M
et de G données par tracker (donc dans le référentiel (O, x, y).
7. En utilisant le fait que la distance GM est fixe (on la notera r), prouver que la trajectoire du point
M dans le référentiel du centre de masse est forcément circulaire.
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2. TRAVAIL EXPERIMENTAL
2.1. Expérience
• Choisir un mobile sans bague, ni surcharge et ayant 2 pastilles de couleur : une sur son axe de
symétrie, et l'autre en une position décalée latéralement.
• Le mobile étant au centre de la table, régler les pieds pour que le mobile ne se déplace pas : la
table est alors horizontale.
• En utilisant le miroir, régler l'axe de visée de l'appareil photo pour que l'objectif de l'appareil
apparaisse au centre de la photo : l'axe de visée est alors perpendiculaire à la table et donc au
plan du mouvement.
• Placer le mobile, soufflerie à l'arrêt, au centre de la table. Poser dessus une règle pour qu'elle soit
dans le plan du mouvement (elle servira d'étalon de mesure). Faire la mise au point de l'appareil
photo sur la règle, puis lancer l'enregistrement.
• Enlever la règle, mettre en marche la soufflerie, puis lancer le mobile à partir d'un bord de la
table, en lui communiquant un mouvement quelconque : à la fois de la translation et de la
rotation.
• Exporter le fichier vidéo dans votre ordinateur portable.
• Numériser la trajectoire du centre de masse du mobile que l'on notera G, puis du point
périphérique que l'on notera M.
• Transférer le tableau de données (t, x , y , x , y ) des positions des 2 points dans votre tableur.
G G M M
• Faire tracer les trajectoires de G et de M sur un même graphe. Attention à avoir la même échelle
en abscisse et en ordonnée (cf TP M1).
• La trajectoire de G a-t-elle l'allure attendue (cf Q4 du travail de préparation) ? Si vous observez
de petites ondulations, comment les expliquer ? (Aide : quelle serait la trajectoire d'un point situé
à mi-distance de G et de M ? Et à un quart de la distance ? Un dixième ? plus près encore ?
conclusion...)
• La trajectoire de M a-t-elle l'allure attendue (cf Q5 du travail de préparation) ?
• Rajouter 2 colonnes dans votre tableur. Faire calculer les positions x et y du point M dans le
CM CM
• Rajouter deux colonnes dans le tableur et faire calculer r et q (cf Q1 du travail de préparation).
• Faire tracer le graphe de r en fonction du temps : r = f(t). Est-ce conforme à ce qu'on aurait du
obtenir ?
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a 95% de chance que la bonne valeur soit comprise dans l'intervalle [X - 2s ; X + 2s] où s est l'écart-
m m
type de la distribution (cf page 6). Une soixantaine de mesures n'est pas un très grand nombre,
néanmoins 2s nous fournira une estimation correcte de l'incertitude d'une mesure.
• Faire calculer l'écart-type de la distribution des valeurs de r dans votre tableur. En déduire Dr et
placer les barres d'erreur sur le graphe. Ces barres d'erreur devraient être suffisantes pour
expliquer les écarts obtenus.
• Faire tracer le graphe de q en fonction du temps : q = f(t).
• Pour quelle raison obtient-on des segments de doite parallèles plutôt qu'un seule droite ?
Comment faire pour n'obtenir qu'une seule droite ? Faites-le.
• Faire tracer la courbe de tendance en affichant son équation. A quoi correspond le coefficient
directeur de cette droite ?
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Séance M3 : LE PENDULE SIMPLE
(CR à rendre)
Objectif :
• étude du pendule simple.
Matériel :
• une masse accrochée au plafond par un fil fin et inextensible
• une règle qui servira d'étalon de mesure
• le matériel de prise de vue.
1. Soient (x, y) la position du centre de masse du pendule dans le repère (O, x, y), et (r, q) sa
position en coordonnées polaires dans le repère de centre O' point d'accrochage du pendule,
donnez les expressions de r et de q en fonction de x et de y.
2. En appliquant le principe fondamental de la dynamique à ce pendule, déterminer l'équation
différentielle de q(t).
3. Rappeler sa solution dans l'approximation des petits angles.
4. Rappeler l'expression de la pulsation propre w et de la période propre T des oscillations.
0 0
𝜃à 1% (on rappelle que les deux premiers termes du développement limité de sinq
jk
sont :sin𝜃 ≈ 𝜃 − l
avec q en radian).
𝒙
𝑥 = 𝑙 𝑠𝑖𝑛𝜃 ; 𝑦 = 𝑙(1 − cos 𝜃) ; 𝑟 = 𝑙; 𝝑𝒊 ~ 𝒍𝒊 𝑠𝑖 𝜃 ≪ 1 𝑟𝑎𝑑.
Précisions des mesures :
∆~
• Calibration : ∆} 𝑥 = ~ 𝑥 dilatation des longueurs
~
• Pointage : à chaque image ∆T 𝑥 = ^•
• 𝑙 = 1,90 ± 3 𝑐𝑚
Propagation d’erreur à 𝜗 :
~
• Pointage : ∆T 𝜗 = ^• ‚
∆~
• Calibration : ∆} 𝜃 = ~
𝜃
∆‚ „j „7 „‚
• Longueur de l : ∆‚ 𝜃 = ‚
𝜃 ;( 𝑑𝐿𝑛(𝜃) = 𝑑𝐿𝑛(𝑥 ) − 𝑑𝐿𝑛(𝑙 ); j
= 7
− ‚ )
Erreur totale sur 𝜃 :
17
∆…†… 𝜗 = L(∆T 𝜗): + (∆} 𝜗): + (∆‚ 𝜗):
Estimation de 𝜃̈ (approximation de dérivation numérique): 𝜗ˆ̇ =
‰BŠ‹A‰BŒ‹
:•
; 𝜗ˆ̈ =
̇ A ‰ŽŒ‹
‰ŽŠ‹ ̇
:•
Erreurs sur 𝜗̇ :
^ ~ √: √:
• Pointage : ∆T 𝜗̇ = :• L2(^• ‚ ): = :• ∆T 𝜗 ; ∆T 𝜗̈ = ( :• ):
∆T 𝜗
∆~
• Calibration : ∆} 𝜗̈ = ~
𝜗̈
∆‚
• Longueur l : ∆} 𝜗̈ = ‚
𝜗̈
Erreur totale sur 𝜗̈ :
∆…†… 𝜗̈ = L(∆T 𝜗̈): + (∆} 𝜗̈): + (∆‚ 𝜗̈):
Equation du pendule (PFD):
Y
droite 𝜗̈ = 𝑓 (𝜗) de coeff directeur 𝑎 = − ‚ erreur ∆𝑎 (pente max et min)
estimation de g : 𝑔 = −𝑎𝑙 ; 𝐴. 𝑁. 𝑔 = ⋯ . 𝑚𝑠 A:
∆Y
erreur sur l’estimation de g: Y
=
∆= ∆‚
L( = ): + ( ‚ ):
2. TRAVAIL EXPERIMENTAL
• Mesurer avec précision la longueur l entre le point d'accrochage du fil (le centre de rotation du
mouvement du pendule) et le centre de masse de la masse suspendue.
Attention :
• à bien repérer la position d'équilibre
• à faire apparaître un étalon de longueur dans le plan du mouvement
• à ce que le plan du mouvement du pendule soit perpendiculaire à l'axe de visée de
l'appareil photo (le plus simple est de s'aligner sur le carrelage du sol)
• à donner au pendule une amplitude de mouvement compatible avec l'approximation des
petits angles (cf travail de préparation)
• à enregistrer le mouvement sur au moins trois périodes.
Attention : l'origine du système d'axes doit être la position d'équilibre et l'axe Oy doit être vertical.
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• Exporter les données dans votre tableur.
• Créer deux colonnes pour calculer les coordonnées polaires r et q (Q1 du travail de préparation).
• Créer ensuite une colonne pour la vitesse angulaire𝜃̇ et une autre pour l'accélération angulaire 𝜃̈ .
• On estime l'incertitude aléatoire de numérisation de la position par tracker à 1/10ème de pixel.
En déduire l'incertitude𝛥𝜃dans l'approximation des petits angles.
• Etablir également les expressions des incertitudesΔθ̇etΔθ̈.
• Tracer𝜃̈ en fonction de𝜃sur une plage de données correspondant à une seule période et en faisant
figurer les barres d'incertitude.
• Ce que vous observez est-il compatible avec l'équation différentielle du pendule (Q2 du travail
de préparation) ?
• Faire tracer la courbe de tendance et afficher son équation.
• En déduire la valeur de g/l, puis celle de g avec son incertitude (à vous d'estimer l'incertitude de
l).
• Tracer𝜃(𝑡)en choisissant des graduations des axes permettant une lecture précise sur l'axe des
temps.
:•
𝜗(𝑡) = 𝜗W=7 sin(𝜔• 𝑡 + 𝜑) = 𝜗W=7 sin( – 𝑡 + 𝜑)
—
• Déterminer aussi précisément que possible la période T des oscillations et estimer son
0
incertitude.
• Comparer les deux valeurs de g : l'approximation harmonique (petits angles) est-elle justifiée ?
• Un amortissement des oscillations est-il observé ? Si oui, estimer la perte relative d'énergie par
période. A quoi cela peut-il être du ?
Œ
L’amplitude d’oscillation amortie varie comme 𝑒 œ¡ :
‰̇
𝜗̈ + +𝜔•: 𝜗 = 0 ;
•
¢
polynôme caractéristique : 𝑟 : + • + 𝜔•: 𝑟 = 0
19
^ ^
discriminant ∆ = •œ − 4𝜔•: = −4 £𝜔•: − ¤•œ ¥
A^ ^ A^
racines : 𝑟± = :• ± 𝑖 L£𝜔•: − ¤•œ ¥ = :• ± 𝑖 𝜔
Solutions oscillantes : 𝜗 (𝑡) = 𝐴 𝑒 ¢Š… + 𝐴∗ 𝑒 ¢Œ… = |𝐴|
Œ
𝑒 š𝑒 ¨©…Dª + 𝑒 A(¨©…Dª) › = 2|𝐴|
œ¡
Œ Œ
𝑒 œ¡ cos(𝜔𝑡 + 𝜑)= 𝜗W=7 𝑒 œ¡ cos(𝜔𝑡 + 𝜑) .
20
Séance M4 : L'OSCILLATEUR HARMONIQUE
(CR à rendre)
Objectif :
• étudier le mouvement d'une masse accrochée à un ressort.
Matériel :
• une table équipée d'un mobile auto-porteur muni d'une bague avec deux crochets
diamétralement opposés
• 2 ressorts
• le matériel de prise de vue
• un miroir pour régler l'axe de visée de l'appareil photo
• une règle qui servira d'étalon de mesure.
La position du centre de masse du mobile à l'équilibre sera choisie comme origine du repère et le
mouvement est rectiligne (à une seule dimension). (Utiliser 2 ressorts plutôt qu'un seul permet d'obtenir
une trajectoire rectiligne de meilleure qualité).
La direction du mouvement sera choisie comme axe des abscisses du repère.
1. Faire le schéma du mobile (vu de côté) dans sa position d'équilibre avec les 4 forces qui lui sont
appliquées.
2. En notant Dl et Dl les allongements des ressorts dans cette position, établir la relation entre k ,
1 2 1
k , Dl et Dl .
2 1 2
3. Faire un second schéma avec le mobile dans une position quelconque mais du côté des x>0 (cela
permet d'éviter les problèmes de signe qui apparaissent si x<0).
4. Représenter les 4 forces appliquées (on se placera dans la situation où les 2 ressorts seront
toujours étirés au cours du mouvement, jamais comprimés – ce sera la situation du TP).
5. Etablir l'équation différentielle du mouvement de la masse M et constater que l'ensemble des 2
ressorts est équivalent à un ressort unique de raideur k = k + k .
1 2
Ce sont toutes ces prédictions que vous allez vérifier lors du TP.
21
2. TRAVAIL EXPERIMENTAL
2.1. Expérience
Le mobile doit être accroché aux deux ressorts. Pour cela, il faut le munir d'une bague agrippante,
elle-même munie de 2 boulons diamétralement opposés, qui permettent d'accrocher les deux ressorts.
L'autre extrémité des ressorts doit être accrochée aux crochets fixés sur les côtés de la table.
Avant de faire l'expérience, il est nécessaire de :
◦ peser le mobile avec sa bague
◦ mesurer la raideur de chacun des 2 ressorts et estimer leur incertitude.
Pour cela il convient d'accrocher le ressort verticalement, de lui accrocher une 1 masse pour l'étirer
ère
légèrement, puis de mesurer l'allongement généré par une seconde masse rajoutée à la 1 . En effet les
ère
ressorts utilisés sont à spires jointives et en traction même quand aucune masse ne leur est suspendue :
leur longueur à vide n'est donc pas leur longueur au repos, c'est parce que les spires sont en contact qu'ils
ne peuvent pas se raccourcir plus. (Ce qu'on peut vérifier : les ressorts ne commencent à s'allonger que
si on leur accroche une masse supérieure à quelques grammes).
• Numériser la trajectoire de la pastille située au centre du mobile, donc à la verticale de son centre
de masse.
• L'origine du système d'axes doit être fixée à la position d'équilibre du centre de masse du mobile.
• Faire coïncider l'axe Ox avec l'axe du mouvement.
• Ce que vous observez est-il compatible avec l'équation différentielle établie dans le travail de
préparation ?
• Faire tracer la "courbe de tendance" et afficher son équation. En déduire la valeur de k.
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• Comparer cette valeur à sa mesure en statique. Les incertitudes aléatoires suffisent-elles à
expliquer l'écart ? Si non quelles peuvent en être les raisons ?
• Tracer x(t).
• Le graphe a-t-il l'allure attendue ?
• Déterminer le plus précisément possible la période T des oscillations et estimer son incertitude.
0
23
Séance M5 : LE MOMENT CINÉTIQUE
Pensez à amener votre ordinateur portable si vous en possédez un.
Objectifs :
Matériel :
1. TRAVAIL DE PRÉPARATION
Dans cette séance, on se propose d'essayer de vérifier la conservation du moment cinétique d'un
point matériel soumis à une force centrale.
Pour cela on enregistrera le mouvement d'un système constitué de deux mobiles auto-porteurs de
même masse, se déplaçant sur une table horizontale. Les mobiles seront munis de bagues aimantées
répulsives et seront reliés par un élastique. Ils seront donc soumis (en plus de leur poids et de la réaction
de la table) à :
◦ une force de répulsion générée par les bagues aimantées
◦ une force d'attraction due à l'élastique.
Remarque : cette expérience est une modélisation à deux dimensions du mouvement d'une molécule
diatomique. Dans une molécule diatomique, outre le mouvement de translation et de rotation sur elle-
même, les deux atomes vibrent autour de leur position d'équilibre.
1. Rappeler les relations qui permettent de calculer les coordonnées du centre de masse G d'un
système de deux points matériels M et M , en fonction de leurs masses m et m et de leurs
1 2 1 2
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25
2. TRAVAIL EXPERIMENTAL
2.1 Expérience
2.2 Trajectoires
• Tracer les trajectoires de G et G sur un même graphe dans le référentiel du laboratoire. Attention
1 2
• Faire calculer les coordonnées de G (ou de G ) dans le référentiel du centre de masse, puis faire
1 2
tracer sur un nouveau graphe la trajectoire de G (ou de G ) dans le référentiel du centre de masse.
1 2
Attention à veiller à ce que les échelles du graphe soient les mêmes en x et en y...
• Expliquer qualitativement l'allure de cette trajectoire : quelle serait la trajectoire si la distance
G G était constante ? et donc que devient-elle si on y rajoute le mouvement de vibration ?
1 2
• Faire calculer la composante L du moment cinétique de la masse 1 (ou de la masse 2) par rapport
z
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