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EXPRESS SCIENCES Dominique BAREILLE

EXPRESS
Laurent MOSSION
Claude GARNIER
Dominique BAREILLE
Laurent MOSSION
Claude GARNIER

d. Bareille • l. Mossion • c. Garnier


Électrotechnique
Électrotechnique
Dominique Bareille
est professeur agrégée
de physique appliquée

en 28 fiches en STS
électrotechnique au
lycée Saint-Cricq de

Sciences appliquées
Pau. Ancienne élève de
Des principes aux applications l’ENS Cachan.
Comment aller à l’essentiel, comprendre les méthodes
et les démarches avant de les mettre en application ? Laurent Mossion
Conçue pour faciliter aussi bien l’apprentissage que la est professeur agrégé

en 28 fiches
révision, la collection « EXPRESS » vous propose une de physique appliquée
en STS
présentation simple et concise de l’électrotechnique en électrotechnique au
28 fiches pédagogiques. lycée Claveille de
Périgueux.
Chaque fiche comporte :
• les idées clés à connaître, Claude Garnier
• la méthode à mettre en œuvre, est professeur agrégé
de génie électrique,
• des applications sous forme d’exercices corrigés. IPR à l’Académie de

Électrotechnique
Versailles.
Contenu :
• Conversion d’énergie.
• Circuits en régime variable, sinusoïdal, périodique.
• Système triphasé.
• Transformateur monophasé, triphasé. BTS des filières
• Machine à courant continu, hacheurs, redresseurs. électrotechnique,
CPI, MAI, MI.
• Machines tournantes, synchrones, asynchrone,
onduleurs, gradateurs.

e
• Régulation.
• Dynamique des fluides.
r e n d r
Comp traîner
• Electrothermie.

et s’en ent
Dans la même collection

facilem
69 28 61 8
ISBN 978-2-10-055617-5 www.dunod.com
 
9782100556175-Preface.qxd 01/12/10 13:41 Page 3

Préface
Les métiers de l’électrotechnique connaissent une évolution très importante, la chaîne
d’information et la chaîne d’énergie se rapprochent et parfois fusionnent quand la
chaîne d’énergie devient support des courants porteurs et vecteur de communication.
Les systèmes communiquent, dialoguent, s’adaptent à l’environnement. Dans ce
contexte évolutif, les métiers de l’électrotechnique et la formation des techniciens en
électrotechnique connaissent également des évolutions significatives. C’est dans cet
esprit et ce besoin d’enseigner « autrement » que les Editions Dunod ont imaginé la
collection Express BTS. Il faut remercier Dominique Bareille et ses collègues Laurent
Mossion et Claude Garnier pour avoir tenté de résumer en 28 fiches les grands thèmes
de l’électrotechnique moderne.
Cet ouvrage résume sous forme de fiches totalement indépendantes les principales
notions, fondamentales de la discipline et indispensables pour appréhender les sys-
tèmes modernes. L’originalité de ce document réside dans la rédaction de chaque fiche
qui aborde les différents thèmes en respectant l’histoire et l’évolution technologique.
En effet, les moteurs électriques sont abordés, dans un premier temps, de manière tra-
ditionnelle ce qui permet de faire le lien avec les cours classiques, mais rapidement les
notions modernes liées à la vitesse variable, qui sont maintenant usuelles pour les tech-
niciens, sont abordées de manière synthétique. Les phénomènes fondamentaux en
électromagnétisme sont également développés avec les mêmes soucis de précision et
de concision des fiches.
Il faut féliciter les auteurs pour la faculté de synthèse dont ils ont fait preuve tout au
long des 28 fiches. Il est en effet tentant, pour des professeurs passionnés, de trans-
mettre des savoirs sans limitation mais il est beaucoup plus difficile d’extraire les
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit.

savoirs essentiels et de se limiter pour « rentrer » le maximum d’informations dans un


petit format de 160 pages. La rédaction était d’autant plus difficile que les auteurs
n’ont pas voulu sacrifier la démarche pédagogique à la synthèse. Chaque fiche com-
porte des exemples d’applications industrielles, des descriptions de systèmes et des
exercices qui garantissent une assimilation rapide et une compréhension des phéno-
mènes permettant au lecteur un approfondissement plus aisé et une recherche plus effi-
cace lorsque le besoin se fait sentir. On retrouve dans cet ouvrage la longue expérien-
ce acquise par les auteurs et leur passion commune pour cette discipline qui les anime
depuis de nombreuses années.
Les lecteurs apprécieront ce concept moderne et trouveront très rapidement réponse
aux questions qu’ils se posent.
Claude Bergmann
Professeur des universités
Inspecteur Général de l’Éducation nationale
Préface 3
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Table des matières


Préface 3
Fiches méthodes
Fiche 1 Chaîne motorisée 5
Fiche 2 Électronique de puissance 10
Fiches outils
Fiche 3 Circuit en régime variable 17
Fiche 4 Circuit en régime sinusoïdal 22
Fiche 5 Circuit en régime périodique 27
Fiche 6 Triphasé 32
Fiche 7 Énergie 37
Fiche 8 À propos de puissances... 42
Fiche 9 Éléments de magnétisme 48
Fiche 10 Dynamique des fluides 53
Fiche 11 Régime transitoire 58
Synthèses de cours
Fiche 12 La machine à courant continu 64
Fiche 13 Le moteur à flux constant 68
Fiche 14 Hacheur 74
Fiche 15 Redresseur non commandé 81
Fiche 16 Redresseur commandé 86
Fiche 17 Pollution harmonique 94
Fiche 18 Transformateur monophasé 99
Fiche 19 Transformateur triphasé 104
Fiche 20 Onduleur : stratégies de commandes 110
Fiche 21 Onduleur triphasé 116
Fiche 22 L’alternateur 121
Fiche 23 Le moteur synchrone 127
Fiche 24 La machine asynchrone 132
Fiche 25 MAS : variation de vitesse 139
Fiche 26 Régulation et asservissement 144
Fiche 27 Gradateur 151
Fiche 28 Électrothermie 156
Annexe 158
4 Électrotechnique en 28 fiches
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• Cas d’une force quelconque



→ −

Le travail élémentaire dW ( F ) d’une force F pour un déplacement infiniment

→ −
→ −→ − →
petit dl de son point d’application est le produit scalaire : dW ( F ) = F · dl
−→
Le travail effectué par la force F lors du parcours AB s’obtient en faisant la
somme des travaux élémentaires. Nous le notons de la façon suivante :

→  −
→ −
→ − →
W A→B ( F ) = dW ( F ) = F · dl
A→B A→B

• Travail d’une force appliquée à un solide en rotation




On considère un solide mobile autour d’un axe  . On lui applique une force F
dont le moment par rapport à l’axe  est constant.
−→
Le travail de la force F , de moment constant T, au cours d’une rotation d’angle θ
autour de l’axe fixe  est donné par :

B W en Joules (J),
θ F W (T ) = T · θ T en Newtons mètres (N.m),
A
θ en radians (rad).

On peut étendre cette définition au travail d’un couple de forces.

II Puissance


La puissance d’une force F est une grandeur qui caractérise la rapidité avec laquelle
elle accomplit un travail. La puissance est notée p et s’exprime en Watts (W).


• Puissance instantanée d’une force F
dW
La puissance instantanée se met sous la forme : p(t) =
dt
Remarque : si on remplace dans cette expression le travail élémentaire par

→ − →
F · dl on obtient :

→ − → −

dW F · dl −
→ dl −→ →
p(t) = = = F · ⇒ p(t) = F · − v
dt dt dt

→ −→
v représente la vitesse instantanée du point d’application de la force F .

38 Électrotechnique en 28 fiches
9782100556175-bareille-F07.qxd 01/12/10 12:25 Page 37

Énergie FICHE 7

I Travail d’une force


Une force effectue un travail lorsqu’elle provoque le déplacement d’un corps. Le tra-
vail est une grandeur algébrique, il peut être positif (moteur) ou négatif (résistant).

• Force constante

→ −→
Le travail W A→B ( F ) effectué par une force constante F au cours d’un déplace-
−→ −→ −→
ment AB de son point d’application est le produit scalaire F · AB .


→ −→ −→
W A→B ( F ) = F · AB = F · AB · cos α

F W en Joules (J),
A α B
F en Newtons (N),
AB en mètres (m).

Le travail d’une force constante est indépendant du trajet suivi. Il ne dépend que de
la position initiale et de la position finale du point d’application de la force.
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit.

Exemple : travail de la force de pesanteur


A
Trajet 1
h P
W ( P ) = mgh trajet 2
A B
B
g est l’intensité de l’attraction terrestre en Newtons par kilogramme
(N · kg−1 ), m la masse du solide en kilogrammes (kg) et h la dénivella-
tion en mètres (m).


Le travail du poids P = m − →g est le même quel que soit le trajet suivi.

FICHE 7 – Énergie 37
9782100556175-bareille-F07.qxd 01/12/10 12:25 Page 39

7
• Puissance instantanée d’un couple de forces de moment T
dW T dθ
p(t) = = ⇒ p(t) = T   représente la vitesse de rotation angulaire.
dt dt
• Puissance moyenne


Si une force F effectue un travail W pendant une durée t, elle développe une
W
puissance moyenne : P = .
t

III Énergie
On appelle énergie tout ce qui peut se transformer en travail ou en une autre forme
d’énergie.

• Loi de conservation de l’énergie


La nature obéit à une loi de CONSERVATION qui affirme que, dans un système
isolé, il existe une quantité, l’ÉNERGIE, qui ne change pas lors de ses multiples
modifications.
L’énergie totale d’un système isolé reste constante.

• Unités
L’énergie se note E et s’exprime en joules (J).
1 J = 1 newton × 1mètre
1 J = 1 volt × 1 ampère × 1 seconde
4,18 J sont nécessaires pour accroître de 1°C la température d’un gramme d’eau.
Electricité : l’énergie électrique est exprimée en kW.h, 1 kWh = 3 600 000 J
Carburants : TEP = tonne équivalent pétrole, 1 TEP = 11 600 kWh.
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit.

• Cas de l’énergie cinétique


Un système en mouvement possède de l’énergie cinétique.
Cas d’un mouvement de translation
Un système de masse m, animé d’un mouvement de translation à la vitesse v possè-
1
de une énergie cinétique : E c = mv 2 . E c en (J), m en (kg) et v en (m s–1).
2
Cas d’un mouvement de rotation
Un système de moment d’inertie J, animé d’un mouvement de rotation à la vitesse de
1
rotation angulaire  possède une énergie cinétique : E c = J2 . J en (kg m2)
2
FICHE 7 – Énergie 39
9782100556175-bareille-F07.qxd 01/12/10 12:25 Page 40

• Cas de l’énergie potentielle

Un système immobile peut lui aussi fournir du travail. On emploie le terme d’éner-
gie potentielle pour désigner cette nouvelle forme d’énergie.

Exemple : énergie potentielle de pesanteur


Un système de masse m, situé à une altitude h, présente une énergie
potentielle : E p = m g h . g intensité du champ de la pesanteur (valeur
voisine de 9,81 N · kg−1 à la surface de la terre).

Lors d’une transformation d’énergie une partie de l’énergie de départ est convertie
en énergie utile. Le reste est considéré comme l’ensemble des pertes.

• Rendement
E utile Putile
Le rendement η est défini comme : η = ou η = .
E consommée Pconsommée
Putile
Son expression peut également intégrer les pertes : η =
Putile + pertes
Le rendement est un rapport entre deux grandeurs identiques. Il n’a pas d’unité.

Éolienne

On considère une éolienne dont la longueur des pales du rotor est de 35,5 m.
S surface balayée par le rotor en m2.
Multiplicateur
v vitesse du vent en m/s. 35,5 m Transformateur
C p coefficient aérodynamique.
ρ densité de l’air : ρ = 1,225 kg m−3 .
Puissance Génératrice
aérodynamique

1. Calculer la surface balayée par les pales du rotor.


2. La puissance aérodynamique, ou puissance mécanique récupérée sur l’arbre du
1
rotor, est donnée par la relation : Pa = C p ρSv 3 . À partir des valeurs de C p don-
2
nées dans le tableau, calculer Pa pour les différentes vitesses du vent et tracer la
courbe représentant Pa = f (v). Donner la valeur maximale de cette puissance et la
vitesse du vent correspondante.
V en 1 3 5 7 8 9 10 11 12 13 14 15 20 25
m/s
Cp 0 0,27 0,42 0,48 0,5 0,5 0,5 0,49 0,45 0,39 0,34 0,28 0,12 0,06

40 Électrotechnique en 28 fiches
9782100556175-bareille-F07.qxd 01/12/10 12:25 Page 41

7
3. L’éolienne est constituée de 4 éléments : le rotor qui fournit la puissance aérody-
namique, le multiplicateur de vitesse de rendement 97 %, la génératrice de rendement
96 % et le transformateur de rendement 98 %. Pour une vitesse de vent de
9 m/s, déterminer la puissance fournie au réseau par l’éolienne et comparer cette
valeur à la puissance cinétique de l’air qui traverse la surface balayée.
4. Une ferme comprend 10 éoliennes identiques. Le vent souffle à une vitesse
moyenne de 9 m/s pendant 320 jours sur une année. Calculer l’énergie électrique pro-
duite par cette ferme d’éoliennes sur une année.

Solution
1. Surface balayée par les pales du rotor : S = πR 2 = π 35,52 = 3959 m2 .
2. On applique la relation donnée pour Pa en prenant v et C p dans le tableau.
1
Par exemple : v = 9 m/s ⇒ Pa = 0,5 1,225 3959 93 = 884 kW.
2
Pour une vitesse de vent
comprise entre 15 et 25 m/s, Pa en kW
la puissance avoisine les 2300
2000
2300 kW.
La puissance maximale est 1500
obtenue pour v = 20 m/s 1000
avec 2328 kW. 500
v en m/s
0 5 10 15 20 25

3. Pour v = 9 m/s, Pa = 884 kW. En considérant le rendement des éléments, on


obtient une puissance utile : Pu = Pa ηmulti ηgene ηtransfo = 807 kW. Pendant une durée
t, l’air parcourt la distance l = v t. Le volume d’air V qui traverse la surface S
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit.

est V = S l. Il a pour masse m = ρ V. On en déduit la puissance cinétique :


1 1
Ec mv 2 ρSv t v 2 1
Pc = = 2 = 2 = ρ S v 3 = 1768 kW
t t t 2
Pu 807
⇒ = = 45,6 %.
Pc 1768
4. Pour v = 9 m/s, dix éoliennes fournissent 8,07 MW. Sur 320 jours l’énergie four-
nie est de 320 · 24 · 8,07 · 106 = 61,9 · 106 kWh soit 223 TJ.

FICHE 7 – Énergie 41
9782100556175-bareille-F22.qxd 01/12/10 13:54 Page 121

L’alternateur FICHE 22

L’alternateur est une machine synchrone fonctionnant en génératrice. L’objectif est de


produire de l’énergie électrique alternative à partir d’énergie mécanique.

Lorsque l’entrefer est d’épaisseur constante la machine est à « pôles lisses », dans le
cas contraire elle est à « pôles saillants ».

I Création d’une f.e.m. triphasée


La conversion électromécanique s’opère par interaction entre un champ magnétique
inducteur et des conducteurs placés dans un flux variable, aux bornes desquels appa-
raît une force électromotrice (f.e.m.) induite.

• L’inducteur
Généralement situé au rotor (roue polaire), il porte des aimants permanents à sa
périphérie ou bien un bobinage parcouru par un courant continu Ie (le courant
d’excitation). Il créé donc un champ magnétique constant, à 2 (ou 2p) pôles, pro-
portionnel à Ie dans le cas d’un rotor bobiné : 
Bv = k Ie
Le rotor (de rayon R et de longueur L) est entrainé en rotation à la vitesse  S .
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit.

Un champ constant tournant à  S créé une répartition sinusoïdale :


– dans l’espace à la date t
– dans le temps à l’abscisse angulaire θ
En un point de l’entrefer situé à l’abscisse angulaire θ :
 cos(pθ − pΩ t)
BV (θ, t) = B V S

• L’induit, siège de la force électromotrice à vide


Généralement au stator, il porte sur la face tournée vers l’entrefer un bobinage tri-
phasé à 2 (ou 2p) pôles. Il voit un champ tournant, il est donc formé d’un empila-
ge de tôles magnétiques afin de réduire les courants de Foucault.
C’est dans ce bobinage, qui présente peu de différences technologiques d’une
machine à l’autre, que sont induites les forces électromotrices.

F I C H E 2 2 – L’ a l t e r n a t e u r 121
9782100556175-bareille-F22.qxd 01/12/10 13:54 Page 126

Étude d’un turboalternateur triphasé


non saturé

Le constructeur donne : stator couplé en étoile R S = 36 m .


Un = 6300 V Sn = 6250 kVA f = 50 Hz n n = 1500 tr/min cos ϕ = 0,48 AR
On a effectué deux essais à vitesse nominale constante :
Essai en génératrice à vide : la caractéristique à vide E V (Ie ) est la droite d’équa-
tion E V = 50Ie .
Essai en court circuit : dans le domaine utile, la caractéristique de court circuit est
la droite d’équation Icc = 2,91Ie
1. Calculer le nombre de paires de pôles de la machine.
2. Calculer la réactance synchrone de l’alternateur X S = L ω.
Pour la suite, on néglige l’influence de rS et, on travaille à V = Vn .
3. Déterminer l’intensité Ie0 du courant inducteur pour un fonctionnement à vide.
4. L’alternateur débite sur une charge triphasée équilibrée de cos ϕ = 0,8 . Tracer les
diagrammes vectoriels pour un fonctionnement à V = Vn et I = In /2.
En déduire les valeurs du courant d’excitation correspondant à ces fonctionnements.
5. Calculer les puissances actives et réactives pour les cas précédents.

Solution
1.  S = ω/ p = 2π f / p mais aussi  S = 2πn/60 d’où p = 60 f /π = 2.
2. Si l’essai en court-circuit est réalisé pour Ie = 40 A, on a E cc = 50Ie = 2000 V et
E Vcc 2000
Icc = 2,9Ie = 116 A. On en déduit que Z S = = = 17,24  soit
Icc 116

X S = Z S2 − r S2 = 17,20  . On constate que la résistance est négligeable.

3. À vide I = 0 donc E V0 = Vn = Un / 3 = 3637 V ; Ie0 = E V0 /50 = 72,7 A.

4. Sn = 3 Un In donc In = 573 A, Vn = 3637 V, X S In /2 = 4930 V, ϕ = ±37°
P P

j XS I

ϕ EV ϕ
EV jX S I

I
ϕ
V V
Q Q
I ϕ
Charge inductive Charge capacitive
ϕ = 37° ϕ = – 37°

Ev =7600V P= 2500 kW Ev =4000V P= 2500 kW


Ie=152 A Q=3750 kVAr Ie = 80 A Q=– 3750 kVAr

126 Électrotechnique en 28 fiches


9782100556175-bareille-F23.qxd 01/12/10 13:52 Page 127

Le moteur synchrone FICHE 23

I Étude à vitesse constante


• Convention, diagramme bipolaire
La machine synchrone est orientée en convention récepteur.
Elle absorbe de la puissance électrique et fournit de la puissance mécanique.

Les éléments du schéma équivalent sont les mêmes que pour l’alternateur.
On néglige les résistances statoriques : la machine travaille à flux forcé.
V
I rS = 0 XS V = Ev + j Xs I
ϕ
j XS I
I
V EV
EV

• Puissances
Toutes les relations géométriques sont conservées : X S I cos ϕ = E V sin θ , d’où
EV
P = 3V sin θ : la puissance active reçue par la machine est du signe de θ.
XS
En fonctionnement moteur E V est en retard par rapport à V et P est positive
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit.

(convention récepteur). Pour conserver la cohérence des signes, on est donc amené
à inverser l’orientation des axes des puissances active et réactive ainsi que l’orien-
tation de l’angle interne de la machine : θ est orienté de E V vers V .
Comportement inductif Comportement capacitif
ϕ1> 0 ϕ2< 0

I
V Q1 > 0 ϕ2 Q2 < 0
Q ϕ1 Q V
I θ
θ
EV
EV jXS I
P1 > 0 P2 > 0 jXS I

Le moteur consomme P P Le moteur fournit


du réactif ; il est du réactif ; il est
sous excité sur excité

FICHE 23 – Le moteur synchrone 127


 
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e
• Régulation.
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