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Bertrand Cassoret
1
A l’issue de ce cours, vous deviez être capable de :
- identifier les grandeurs caractéristiques : courant,
tension, puissance, sources, résistance, inductance,
condensateur
2
I Définitions, Eléments de base
1) Courant électrique
• Le courant électrique correspond à un mouvement d’électrons dans un matériau conducteur. L’électricité est un
phénomène électromagnétique créé par l’interaction de particules présentes dans la matière qui sont chargées
positivement ou négativement.
• La matière est composée d’atomes constitués d’un noyau central formé de protons et de neutrons. Les protons ont une
charge positive. Autour du noyau de l’atome gravitent plusieurs électrons qui ont une charge négative.
• Normalement, dans un atome, la charge négative des électrons et la charge positive des protons sont de même grandeur.
L’atome est alors électriquement neutre. Cependant, dans certaines conditions, un électron peut quitter l’atome ou s’y
ajouter. Ainsi les électrons peuvent circuler dans la matière et créer un courant électrique, ou peuvent s’accumuler en
certains endroits et créer de l’électricité statique.
Les matériaux qualifiés de “bons conducteurs” (essentiellement les métaux : argent, cuivre, or, aluminium) sont facilement
traversé par le courant électrique. Lorsque le courant est dit continu, il se dirige toujours dans le même sens. Lorsqu’il est
alternatif, il se déplace en cycles réguliers dans un sens puis dans l’autre.
L’électricité se déplace
à environ 200 000km/s
mais les électrons se
déplacent très
lentement
animation
L’électricité n’est pas une source d’énergie mais un moyen de la transporter. Il crée de
la chaleur, des effets électromagnétiques et électrochimiques,
𝑑 𝑞(𝑡)
L’intensité du courant quantifie le débit de charge : 𝑖 𝑡 = où q est la charge
𝑑𝑡
en Coulomb .
i
2) Tension électrique ou différence de potentiel
Le potentiel électrique, exprimé en volts (symbole : V), est l'une des grandeurs définissant l'état électrique
d'un point de l'espace. Il correspond à l'énergie potentielle électrostatique en ce point ,
La différence de potentiel électrique entre deux points de l'espace ou d'un circuit correspond à la tension, en
volts (V), du physicien italien Volta (1745-1827).
On peut voir cette différence comme un déficit ou un surplus d’électrons entre 2 points.
Pour qu'un courant circule, il faut qu’il y ait une tension. Inversement la circulation d’un courant crée
l’apparition d’une tension.
A potentiel vA
uAB=vA-vB
B potentiel vB
3) Dipôles
a) définitions, conventions
• Un dipôle est un élément d’un circuit électrique comportant 2 bornes. Le dipôle impose une
relation entre la tension u et le courant i qui la traverse.
• Convention récepteur : le courant rentre par le potentiel le plus élevé du dipôle. Si u et i>0, le
dipôle s’oppose à la circulation du courant.
uAB
A B
* Convention générateur : le courant sort par le potentiel le plus élevé du dipôle. Si u et i>0 le
dipôle favorise la circulation du courant. uAB
A B
• Puissance : la puissance instantanée est donnée par p=u×i (en Watts).
La puissance correspond à la quantité d’énergie transférée à un instant donnée.
La puissance est consommée par le dipôle lorsqu’elle est positive pour un récepteur ou
négative pour un générateur. Elle est fournie par le dipôle lorsqu’elle est positive pour un
générateur ou négative pour un récepteur.
Exemple d’une batterie en convention récepteur :
CHARGE DECHARGE
Chargeur de
batterie
(conversion
alternatif-continu)
+ - + -
p= + 120W p= - 120W
Exemple d’une batterie en convention générateur :
CHARGE DECHARGE
Chargeur de
batterie
(conversion
alternatif-continu)
i= + 10A u= + 12V
i= - 10A u= + 12V
+ -
+ - p= + 120W
p= - 120W
b) Les sources de tension
Une source de tension parfaite délivre entre les points A et B une tension u indépendante du courant i qu’elle délivre dans le
circuit branché entre A et B .
On rencontre aussi ces symboles en continu :
A
Le courant i dépend du circuit
branché entre A et B. +
i
-
Une source de tension ne doit
uAB jamais être court-circuitée car on
imposerait alors une tension nulle
Ou en alternatif :
à ses bornes alors qu’elle impose
sa propre tension.
B
b) Les sources de tension
Une source de tension parfaite délivre entre les points A et B une tension u indépendante du courant i qu’elle délivre dans le
circuit branché entre A et B .
On rencontre aussi ces symboles en continu :
A
Le courant i dépend du circuit
branché entre A et B. +
i
-
Une source de tension ne doit
uAB jamais être court-circuitée car on
imposerait alors une tension nulle
Ou en alternatif :
à ses bornes alors qu’elle impose
sa propre tension.
B
u = u1 + u2 + u3 + u4
On peut associer des sources de tension en série
leurs valeurs s’additionnent :
u1 u2 u3 u4
Il ne faut pas associer en parallèle des sources de tension délivrant des tensions différentes : chacune devrait alors
imposer sa tension aux autres.
c) Les sources de courant
Une source de courant parfaite délivre au circuit d’utilisation un courant i indépendant de la tension u à ses bornes.
A
Il ne faut pas associer en série des sources de courant délivrant des courants i3
différents : chacune devrait alors imposer son courant aux autres.
Remarque : en pratique on rencontre beaucoup plus souvent des sources proches d’une source de tension que d’une source de
courant
d) La résistance
Une résistance est un dipôle qui consomme de la puissance (en Watts), elle transforme
l’énergie électrique en chaleur par effet Joule. Une résistance s’oppose au passage du
courant électrique et crée une chute de tension.
u
i
RR
p = u i = R i² = u² / R
• La résistance d’un élément de longueur l en mètres, de section s en m² et de résistivité en .m est donnée par :
R=l/s
- plus la longueur est élevée, plus la résistance est grande : des chutes de tension importantes peuvent se
produire sur de grandes longueurs de câble
- plus la section est élevée, plus faible est la résistance : pour limiter les chutes de tension et les échauffements
des câbles il faut de grosses section; en standard : 0,75mm², 1,5mm², 2,5mm², 4mm², 6mm², 10mm², 16mm², 25mm²…
Un fil conducteur idéal a une résistance nulle mais n’existe pas car aucun conducteur n’a une résistivité nulle. On utilise
couramment le cuivre pour faire des fils conducteurs car sa résistivité est faible.
animation résistivité
R1 R2 R3
R eq =R1 + R2 + R3
• En parallèle, les inverses des valeurs des résistances s’additionnent :
R1
R2
1 1 1 1
= + +
𝑅𝑒𝑞 𝑅1 𝑅2 𝑅3
R3
1
𝑅𝑒𝑞 =
1 𝑅1 𝑅2 1 1 1
Si 2 résistances en parallèle : 𝑅𝑒𝑞 = = + +
𝑅1 𝑅2 𝑅3
1 1 𝑅1 + 𝑅2
+
𝑅1 𝑅2
Exemple : R=52,9, u= 230V. Calculer i et p avec une seule résistance, 2 en série, 2 en parallèle.
e) l’inductance
Les phénomènes inductifs sont dus au champ magnétique créé par le courant électrique qui agit sur lui-
même. Ces phénomènes sont souvent parasites mais on cherche parfois à les amplifier. N’importe quel fil
est inductif mais pour réaliser une inductance de forte valeur on bobine des spires de fil autour d’un
morceau de fer qui conduit le champ magnétique.
L
i L en Henry (H)
u 𝑑𝑖(𝑡)
• Dans une inductance, la relation entre tension u et courant i est donnée par : 𝑢 𝑡 = 𝐿 𝑑𝑡
• La tension est proportionnelle aux variations du courant.
• L’intensité du courant i ne doit pas varier brusquement car cela entrainerait une tension u infinie, donc
l’inductance limite les variations de courant.
𝑑𝑖(𝑡)
Si i constant, alors 𝑢 𝑡 = 𝐿 = 0 , donc
𝑑𝑡
p=ui = 0
p 𝑑𝑖(𝑡)
Si i>0 et décroissant, alors 𝑑𝑡 <0, p<0,
l’inductance fournit la puissance et restitue
l’énergie stockée.
L eq =L1 + L2 + L3
• En parallèle, les inverses des valeurs des inductances s’additionnent :
L1
L2
1 1 1 1
= + +
L3 𝐿𝑒𝑞 𝐿1 𝐿2 𝐿3
1
1 𝐿1 𝐿2 𝐿𝑒𝑞 =
Si 2 inductances en parallèle : 𝐿𝑒𝑞 = 1 1 1
= + +
1 1 𝐿1 + 𝐿2 𝐿1 𝐿2 𝐿3
+
𝐿1 𝐿2
f) Le condensateur
Les phénomènes capacitifs sont dus au champ électrique qui existe naturellement lorsqu’un isolant est
placé entre 2 conducteurs à un potentiel électrique différent. Les phénomènes capacitifs existent de
manière parasite. Pour les exploiter on fabrique des condensateurs en plaçant des isolants particuliers entre
2 plaques conductrices.
i
C en Farad (F)
u
𝑑𝑢(𝑡)
• Dans un condensateur 𝑖 𝑡 = 𝐶 𝑑𝑡
• Le courant est proportionnel aux variations de la tension.
• La tension ne doit pas varier brusquement car cela entrainerait un courant infini. Donc le
condensateur limite les variations de tension.
• Les condensateurs sont utilisés en électronique pour limiter les variations de tension, et pour
stocker de faibles quantités d’électricité sur de faibles durées.
𝑑𝑢(𝑡)
• Puissance dans un condensateur: p= u(t) i(t) = u C . Exemple de charge et décharge : 𝑑𝑢(𝑡)
𝑑𝑡 𝑖 𝑡 =𝐶
u 𝑑𝑡
𝑑𝑢(𝑡)
Si u>0 et croissant, alors 𝑑𝑡 >0 , p>0, le
condensateur reçoit de la puissance et stocke de
l’énergie (i>0)
i
𝑑𝑢(𝑡)
Si u constant, alors i 𝑡 = 𝐶 = 0 , donc
𝑑𝑡
p=ui = 0
p 𝑑𝑢(𝑡)
Si u>0 et décroissant, alors <0, p<0, le
𝑑𝑡
condensateur fournit la puissance et restitue
l’énergie stockée.
1 1 1 1
= + +
𝐶𝑒𝑞 𝐶1 𝐶2 𝐶3
1
1 𝐶1 𝐶2 𝐶𝑒𝑞 =
Si 2 condensateurs en série : 𝐶𝑒𝑞 = = 1 1 1
1 1 𝐶1 + 𝐶2 + +
+ 𝐶1 𝐶2 𝐶3
𝐶1 𝐶2
C1
C2
C eq =C1 + C2 + C3
C3
II) METHODES D’ETUDES DES CIRCUITS ELECTRIQUES
Ces méthodes sont toujours valables en courant/tension continu. Elles ne sont pas toujours valables en alternatif avec les valeurs efficaces : il
faudra alors utiliser les grandeurs instantanées ou complexes et la notion d’impédance.
• Exercice :
Combien de nœuds, de branches, de
mailles, de mailles indépendantes ?
Combien de nœuds, de branches, de
mailles, de mailles indépendantes ?
Combien de nœuds, de branches, de
mailles, de mailles indépendantes ?
Réponses :
3 nœuds
5 branches
6 mailles, dont 3 indépendantes
b) Loi des nœuds
La somme des courants entrants dans un nœud est égale à la somme des courants sortants.
i2
i1
i1 + i2 + i3 = i4 + i5
i4
I1 + i2 + i3 - i4 - i5 = 0
i3
i5
i R1 R2 R3
i
Exemple
i1= 2A
i2
i1 i2=3A
i3=5A
i4
i4=-5A
i3
i5 I5= ?
c) Loi des mailles
La somme des tensions rencontrées en parcourant une maille dans un sens est nulle.
A B
uCE
uDE
uFE
E u
R1
La tension aux bornes de composants en parallèle est la même :
R2
R3
Exemple
u2 u1= 100V
U2=-40V
u3
u3=40V
u4=20V
u5= ?
u5
u4
u1
d) Méthode d’étude
Exemple :
R1=10
Calculez la tension aux bornes de R2
I2=1A
E1=10V R2=5
d) Méthode d’étude
Exemple :
R1=10
Calculez la tension aux bornes de R2
I2=1A
R1=50
E2=20V
R1=50
E2=20V
Réponses :
I3=0,428A i1=0,114A i2=0,314A
Calculez le courant dans R3
2) Les ponts diviseurs
a) Pont diviseur de tension
𝑅3
𝑢3 = 𝑢
𝑅1 + 𝑅2 + 𝑅3
R1
𝑢
R2 Démonstration : 𝑖 = 𝑢3 = 𝑅3 𝑖
𝑅1+𝑅2+𝑅3+𝑅4
u
R3 u3
Exemple : u=100V R1= 20 R2=30 R3 =10 R4= 40
i2 1
𝐺2 𝑅2
R2 R3 R4 𝑖2 = 𝑖 =𝑖
R1 𝐺1 + 𝐺2 + 𝐺3 + 𝐺4 1 1 1 1
+ + +
𝑅1 𝑅2 𝑅3 𝑅4
Si 2 résistances :
i 1 𝑅1 𝑅2
𝑅2 𝑅2 𝑅1
𝑖2 = 𝑖 1 1 =𝑖 𝑅1 𝑅2 𝑅1 𝑅2 = 𝑖 𝑅1+𝑅2
+ + 𝑅2
𝑅1 𝑅2 𝑅1
i2
R1 R2
Exemple : i=100A R1= 20 R2=30 R3 =10 R4= 40
L’intensité du courant circulant dans une branche d’un réseau linéaire alimenté par plusieurs sources indépendantes est
égale à la somme algébrique des intensités créées dans cette branche par chaque source supposée seule, les autres étant
supposées éteintes. Ce théorème permet aussi de calculer une tension entre 2 nœuds.
Pour éteindre une source on court-circuite les sources de tension et on met en circuit ouvert les sources de courant.
Exemple 1 :
i
E1 E2
Exemple 1 :
A B
i iA iB
i1 i1 i1
i2 i2 i2
R1 R2 R1 R2 R R1 R2 R
R
E1 E2 E1 E2
i1 i1 i1
i2 i2 i2
R1 R2 R1 R2 R R1 R2 R
R
E1 E2 E1 E2
Montage A : 𝑖1 =? 𝑖𝐴 = ?
i1 i1 i1
i2 i2 i2
R1 R2 R1 R2 R R1 R2 R
R
E1 E2 E1 E2
𝐸1 𝑅2
Montage A : 𝑖1 = 𝑅2 𝑅 = 3,75A 𝑖𝐴 = 𝑖1 = 3,125𝐴
𝑅1+ 𝑅2+𝑅 𝑅2 + 𝑅
i1 i1 i1
i2 i2 i2
R1 R2 R1 R2 R R1 R2 R
R
E1 E2 E1 E2
𝐸1 𝑅2
Montage A : 𝑖1 = 𝑅2 𝑅 = 3,75A 𝑖𝐴 = 𝑖1 = 3,125𝐴
𝑅1+ 𝑅2+𝑅 𝑅2 + 𝑅
Montage B : 𝑖2 = 𝑖𝐵 =
Exemple 1 :
A B
i iA iB
i1 i1 i1
i2 i2 i2
R1 R2 R1 R2 R R1 R2 R
R
E1 E2 E1 E2
𝐸1 𝑅2
Montage A : 𝑖1 = 𝑅2 𝑅 = 3,75A 𝑖𝐴 = 𝑖1 = 3,125𝐴
𝑅1+ 𝑅2+𝑅 𝑅2 + 𝑅
𝐸2 𝑅1
Montage B : 𝑖2 = 𝑅1 𝑅 = 0,469A 𝑖𝐵 = 𝑖2 = 0,156𝐴
𝑅2+ 𝑅1+𝑅 𝑅1 + 𝑅 E1=100V E2= 50V
R1=10 R2= 100 R3= 20
Exemple 1 :
A B
i iA iB
i1 i1 i1
i2 i2 i2
R1 R2 R1 R2 R R1 R2 R
R
E1 E2 E1 E2
𝐸1 𝑅2
Montage A : 𝑖1 = 𝑅2 𝑅 = 3,75A 𝑖𝐴 = 𝑖1 = 3,125𝐴
𝑅1+ 𝑅2+𝑅 𝑅2 + 𝑅 Montage complet :
𝑖 = 𝑖𝐴 + 𝑖𝐵 = 3,125 +
𝐸2 𝑅1 0,156 = 3,28𝐴
Montage B : 𝑖2 = 𝑅1 𝑅 = 0,469A 𝑖𝐵 = 𝑖2 = 0,156𝐴
𝑅2+ 𝑅1+𝑅 𝑅1 + 𝑅
Exemple 2 :
i2 E= 50V i=10A
i1
R1=10 R2= 5
R2 Calculez le courant i2
R1
i
E
Exemple 2 E= 50V i=10A R1=10 R2= 5 Calculez le courant i2
A B
i2 i2A i2B
i1 i1 i1
R2 R1 R2 R1 R2 R1
i i i
E E
Montage A : 𝑖2𝐴 = ?
Exemple 2 E= 50V i=10A R1=10 R2= 5 Calculez le courant i2
A B
i2 i2A i2B
i1 i1 i1
R2 R1 R2 R1 R2 R1
i i i
E E
𝑅1
Montage A : 𝑖2𝐴 = 𝑖 = 6,67𝐴
𝑅1+𝑅2
E= 50V i=10A R1=10 R2= 5 Calculez le courant i2
A B
i2 i2A i2B
i1 i1 i1
R2 R1 R2 R1 R2 R1
i i i
E E
𝑅1
Montage A : 𝑖2𝐴 = 𝑖 = 6,67𝐴
𝑅1+𝑅2
Montage B : 𝑖2𝐵 =
E= 50V i=10A R1=10 R2= 5 Calculez le courant i2
A B
i2 i2A i2B
i1 i1 i1
R2 R1 R2 R1 R2 R1
i i i
E E
𝑅1
Montage A : 𝑖2𝐴 = 𝑖 = 6,67𝐴
𝑅1+𝑅2
a) Théorème de Thevenin
Un réseau compris entre 2 points A et B est équivalent à un générateur de tension ETH en série avec une résistance RTH ;
A RTH
ETH
B
B
ETH est la tension qui apparait entre A et B en l’absence de charge
RTH est la résistance « vue » depuis A et B , les sources étant éteintes (sources de tension en cc, de courant en co)
Remarque : n’importe quelle prise de courant derrière laquelle se trouve tout le réseau électrique européen
interconnecté peut donc être considérée comme une source de tension en série avec une impédance (résistance)
Calculez le courant dans la résistance R en utilisant le théorème de Thévenin.
Théorème de Thevenin : exemple
E=100V R1=50 R2=10 R=10
A A
R1 R2 RTH
R R
E ETH
B B
Calculez le courant dans la résistance R en utilisant le théorème de Thévenin.
Théorème de Thevenin : exemple
E=100V R1=50 R2=10 R=10
R1 R2
A
R1 R2
R
E 𝑅2
EAB=Eth = 𝐸 = 16,66𝑉
𝑅1+𝑅2
E
B
B
Calculez le courant dans la résistance R en utilisant le théorème de Thévenin.
Théorème de Thevenin : exemple
E=100V R1=50 R2=10 R=10
R1 R2
A
R1 R2
R
E RTH = R1 // R2
𝑅1 𝑅2
= 𝑅1+𝑅2 = 8,33
B
Calculez le courant dans la résistance R en utilisant le théorème de Thévenin.
Théorème de Thevenin : exemple
E=100V R1=50 R2=10 R=10
A A
R1 R2 RTH
R R
E ETH
B B
𝐸𝑇𝐻
3) On remet la charge et utilise le schéma de Thevenin : 𝑖 = = 0,909𝐴
𝑅𝑇𝐻+𝑅
b) Théorème de Norton
Un réseau électrique compris entre 2 points A et B est équivalent à une source de courant IN en parallèle avec une résistance
RN.
A
A IN
RN
B
B
A A
IN
R1 R2 RN
R R
E
B B
Calculez le courant dans la résistance R en utilisant le théorème de Norton.
Théorème de Norton : exemple
E=100V R1=50 R2=10 R=10
R1 R2
A
R1 R2
R
E
I 𝐸
𝐼𝑁 = = 2𝐴
𝑅1
E
B
B
Calculez le courant dans la résistance R en utilisant le théorème de Norton.
Théorème de Norton : exemple
E=100V R1=50 R2=10 R=10
R1 R2
A
R1 R2
R
E RTH = R1 // R2
𝑅1 𝑅2
= 𝑅1+𝑅2 = 8,33
B
Calculez le courant dans la résistance R en utilisant le théorème de Norton.
Théorème de Norton : exemple
E=100V R1=50 R2=10 R=10
A A
IN
R1 R2 RN
R R
E
B B
𝑅𝑁
3) On remet la charge et utilise le schéma de Norton : 𝑖 = 𝐼𝑁 = 0,909𝐴
𝑅𝑁 +𝑅
b) Equivalence Thévenin-Norton
Les schémas de Thevenin et Norton sont transposables grâce aux relations : 𝐸𝑇𝐻 = 𝑅𝑇𝐻 𝐼𝑁 = 𝑅𝑁 𝐼𝑁
𝑛 𝑣𝑖 𝐸1 𝐸2 𝐸3
𝑖=1 𝑅 + + + …
𝑖 𝑅1 𝑅2 𝑅3
R1 R2 R3 R4 Rn
v
𝑣= 𝑛 1 = 1 1 1
𝑖=1 𝑅 + + + …
E2 E3 E4 𝑖 𝑅1 𝑅2 𝑅3
En
E1
Exemple :
E1=100V E2=50V R1=15 R2=18 R = 10
Réponse :
𝐸1 𝐸2
+
𝑅1 𝑅2
𝑣= 1 1 = 77,27V
+
𝑅1 𝑅2
Exercice :
E1=100V E2=50V R1=15 R2=18 R = 10
R
R1 R2 Calculez le courant dans R en utilisant le théorème de Thevenin
v
E2
E1
6) Exercice :
𝑅2
R1 𝑣𝐴 = 𝐸1 = 54,54𝑉
R2 vA 𝑅1 + 𝑅2
𝑅1
𝑣𝐵 = 𝐸2 = 22,727V
𝑅2+𝑅1
E1
puis v=vA + vB = 77,27V= ETH
Exercice :
E1=100V E2=50V R1=15 R2=18 R = 10
R
R1 R2 Calculez le courant dans R en utilisant le théorème de Thevenin
v
E2
E1
𝑅1 𝑅2
R1 𝑅𝑇𝐻 = 𝑅1+𝑅2 = 8,18
R2
Exercice :
E1=100V E2=50V R1=15 R2=18 R = 10
R
R1 R2 Calculez le courant dans R en utilisant le théorème de Thevenin
v
E2
E1
𝐸𝑇𝐻
𝑖= = 4,25𝐴
R 𝑅 + 𝑅𝑇𝐻
ETH