Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Les circuits (ou réseaux) électriques sont constitués par l’interconnexion de composants
électriques. Un circuit électrique est au moins constitué d’un générateur et d’un récepteur
reliés entre eux par des conducteurs. Dans le cas le plus simple, les composants utilisés ont
seulement 2 bornes de connections : on les appelle des dipôles.
1.2.1 Courant
dq
i=
dt
dq ∶ la quantité d’électricité
avec
dt ∶ le temps (s)
1.2.2 Tension
On représente une différence de potentiel par une flèche à côté d’un composant :
Remarque : on mesure la tension avec un voltmètre branché en dérivation entre les bornes A
et B.
1.2.3 Puissance
La puissance est l’énergie absorbée ou fournie, par unité de temps, par un circuit électrique ou
une portion de circuit. Elle est donc représentative de la consommation d’un circuit. Elle
s’exprime en fonction de u et de i et son unité est le Watt (W) :
P =u∗i
Lois d’Ohm :
La relation liant la tension et le courant aux bornes d’une résistance s’appelle la loi d’Ohm :
u = Ri
Puissance :
u²
P = u. i = R. i² =
R
P : puissance dissipée s’exprimant en Watt
Association de résistances :
En série :
R =R +R +⋯ + R
1 1 1 1
= + +⋯ +
R R R R
Caractéristiques :
Une résistance est définie par sa valeur nominale en Ohm, sa tolérance et la puissance
maximale qu’elle peut dissiper.
1.3.2.2 La bobine
d∅
L=
i(t)
d∅
u ( t) = +r
dt
(r : résistance interne de la bobine)
La relation entre le courant traversant une bobine et la tension à ses bornes est donc :
di
u ( t) = L +r
dt
où L est appelée l’inductance de la bobine et s’exprime en Henri (H).
Energie :
1
w = L. i
2
Association de bobines:
En série :
L =L +L +⋯ + L =∑ L
1 1 1 1
= + +⋯ +
L L L L
Caractéristiques :
Une bobine résulte du bobinage d’un fil électrique (dans l’air ou sur un support magnétique)
et elle est donc définie par la valeur de sa résistance interne et son inductance. En régime
permanant la bobine se comporte comme un conducteur de faible résistance.
Ces principales caractéristiques sont son coefficient de surtension Q qui définie la qualité de
la bobine en fonction de la fréquence et son niveau de saturation.
1.3.2.3 Le condensateur
Capacité :
On définie la capacité C par le rapport de charges accumulées sur les armatures sur la
différence de potentiel entre les armatures :
q
C=
u
La relation entre le courant traversant un condensateur et la tension à ses bornes est donc :
du
i=C
dt
Energie :
1
w = Cu
2
Association de capacités :
En série :
1 1 1 1
= + +⋯ +
C C C C
En parallèle :
C = C +C +⋯ + C
Caractéristiques :
L’étude des circuits électriques linéaires est basée sur les lois de Kirchhoff (loi des mailles,
loi des nœuds). Leur application conduit à une mise en équation dont la résolution permet
d’établir les lois d’évolution des différentes grandeurs recherchées. Ces lois sont générales, si
bien que leurs résultats restent valables quel que soit la nature des signaux appliqués.
Une branche de réseau est la partie de circuit comprise entre deux nœuds. (CD et EF)
Une maille est un parcours fermé de branches passant au plus une seule fois par un nœud
donné (ACEFDBA et ACDBA et CEFDC).
∑i =∑ i (La somme des intensités des courants arrivant à un nœud est égale à la
somme des intensités des courants sortant de ce nœud).
Lorsque ces deux lois entrainent des calculs longs, on utilise plutôt l’une des méthodes ci-
desous :
Diviseur de tension
u =R i (1)
u =R i (2)
e = u + u = (R + R )i (3)
i=( )
(4)
u = e
u = e
Diviseur de courant
V =V ⟹R i =R i
⟹i = i =, i = i I
i=i +i =( + 1)i
i = i
i = i
Si les circuits étudiés sont linéaires, ils en possèdent les propriétés. La principale est la
superposition qui peut se traduire de la manière suivante :
Ainsi, pour chacune des sources indépendantes, on étudie la réponse du circuit en considérant
les autres sources indépendantes "éteintes" (par contre, les sources commandées restent
toujours actives).
Exemple :
I=
On peut écrire :
I= −
I=I −I
Remarque :
Une source de tension idéale "éteinte" est remplacée par un court-circuit (E = 0 ∀i).
Une source de courant idéale "éteinte" est remplacée par un circuit ouvert (I = 0 ∀u).
Principe
La valeur de la source de Thevenin ETh (UAB) est donnée par la mesure ou le calcul de la
tension de sortie à vide (la charge étant débranchée),
La valeur de la résistance interne RTh est mesurée ou calculée vues des bornes de sorties A
et B, avec les conditions suivantes ;
- La résistance de la charge est débranchée,
- Court-circuiter les générateurs de tension, en gardant les résistances internes,
Solution :
1) Calcul de Eth
On débranche la résistance R3, la configuration sera donc :
2) Calcul de RTh
R3 étant toujours débranchée, on court-circuite E, la configuration sera donc :
1) Calcul de I
RN est la résistance entre les deux bornes du dipôle lorsque toutes les sources indépendantes
sont éteintes.
Application
∑
La tension UAB s’écrit : U =
∑
Application
R R R R R
U
E E E E
B
Enseignant : Madjid. MEZIANI Chargé de cours électronique fondamentale 1
CHAPITRE I Régime continu et théorèmes fondamentaux
E E E E 0
R +R +R +R +R
V=
1 1 1 1 1
R +R +R +R +R
C'est une transformation sur un réseau passif de résistances qui est souvent utile pour
simplifier un réseau,
Elle permet de transformer une étoile en triangle et réciproquement
Conversion triangle-étoile ( → )
R ∗
1
Kennelly
R R
R ∗ R ∗
3 2
R 3 2
La résistance d’une branche de l’étoile équivalente est égale au produit des résistances
adjacentes divisé par la somme totale des résistances.
R R
⎧R∗ =
⎪ R +R +R
⎪ R R
R∗ =
⎨ R +R +R
⎪
⎪R∗ = R R
⎩ R +R +R
Démenstration :
Les deux montages montage étoile et triangle sont équivalent alors on peut écrire :
R = R∗
R = R∗
R = R∗
∗ R
1) = 1 I
R∗ = 1
R R V R
R = R //(R + R ) R
R∗ = 1 2
R 2
R∗ = R∗ + R∗
1 1 I R
R //(R + R ) = R∗ + R∗
R ∗
V
V R
R ∗ R ∗
2
3 2
∗
2) =
R
2 I
R∗ =
R = R //(R + R )
V R
R
R∗ = R∗ + R∗ et R //(R + R ) = R∗ + R∗
3
∗
3) =
R = R //(R + R )
R
R∗ = R∗ + R∗ 1 I
R //(R + R ) = R∗ + R∗
V R
R
Finalement on aura :
R (R +R )
R //(R + R ) = R∗ + R∗ = … … … … … … . (2)
R +R +R
R (R +R )
R //(R + R ) = R∗ + R∗ = … … … … … … . (3)
R +R +R
Nous avons :
R R +R R +R R
R∗ + R∗ + R∗ = … … … … … … . (4)
2(R + R + R )
R R
⎧(4) − (2) ⟹ R∗ =
⎪ R +R +R
⎪ R R
(4) − (3) ⟹ R∗ =
⎨ R +R +R
⎪
⎪ (4) − (1) ⟹ R∗ = R R
⎩ R +R +R
∏(impédances au point i)
R∗ =
∑R
Conversion étoile-triangle( → )
R∗ R∗ 3 2
R
3 2
En suivant le meme raisonnement que prédédement, on trouve :
La résistance d’une branche du triangle équivalente est égale à la somme des produit des
résistances, divisé par la résistance de la branche opposée.
∑ ∏(impédances de )
R∗ =
impédance de en face de R
Pour qu’une puissance transmise par un générateur soit maximale, il faut choisir la valeur
optimale de la résistance de charge.
R
A
R
E
B
Générateur Charge
La puissance de la charge Rc : P = R I = R
Calculant la dérivée :
∂P E R +R − R E 2R + 2R E R −R
= =
∂R R +R R +R
∂P
=0⟹R =R
∂R