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MPSI4 Espaces vectoriels 01/04/2021

Exercice 1 :
Soit a, b, c, d des nombres réelles.
1. Montrer que l’application f : R2 → R2 , (x, y) 7→ (ax + by , cx + dy) est linéaire
2. Montrer que f est bijective si et seulement si ad − bc 6= 0

Exercice 2 :
Soit C vu comme un R-espace vectoriel.
1. Montrer que f ∈ L(C), alors il existe a, b ∈ C tels que
∀z ∈ C, f (z) = az + bz.
2. Donner une condition nécessaire et suffisante sur a et b pour que f soit bijectif.

Exercice 3 :
E = R3 . P = { (x, y, z) / x − 2y + z = 0 } et D = { (x, x, 0) , x ∈ R }.
1. Montrer que P et D sont des sous espace vectoriels.
2. Donner une base P et une base de D.
3. Montrer que P et D sont supplémentaires.
4. Donner l’expression de la projection p (resp. q) sur P (resp. D) parallèlement à D (resp. P ).
5. Donner l’expression de la symétrie s (resp. r) par rapport à P (resp. D) de direction D (resp. P ).

Exercice 4 :
Soit E = D(R, R) l’ensemble des fonctions de R vers R qui sont dérivables. F = {f ∈ E / f (0) =
f 0 (0) = 0} G = { f ∈ E / f affine }.
1. Montrer que F et G sont des sous espaces vectoriels de E.
2. Montrer que E = F ⊕ G.
3. Donner l’expression de p la projection sur G de direction F .

Exercice 5 :
K un corps. Soient C(K) l’ensemble des suites convergentes à éléments dans K muni de ses lois usuelles
+ et .et E0 l’ensemble des suites convergentes de limite nulle à valeurs dans K.
1. Montrer que C(K) est un K-espace vectoriel.
2. Vérifier que l’application ` : C(K) → K, (xn )n 7→ lim xn est linéaire.
3. En déduire que que E0 est un K-espace vectoriel.

Exercice 6 :
Soit E = C(R, R) l’espace des fonctions réelles continues de variable réelle. Pour f ∈ E, on pose
G(f ) : x 7→ xf (x).
1. Montrer l’application G est linéaire.
2. Déterminer le noyau et l’image de G.

Exercice 7 :
Soient E un K-espace vectoriel et f ∈ L(E) tel que

∀x ∈ E, x, f (x) est lié.

1
Montrer que f est une homothétie.

Exercice 8 : 
Soit E un K espace vectoriel de dimension finie n > 0. f ∈ L(E). a ∈ E tel que B = f (a), f 2 (a), ...., f n (a)
soit une base de E.
1. Montrer que f est un isomorphisme de E.

2. Montrer que la famille IdE , f, f 2 , ..., f n−1 est libre dans L(E).
3. Montrer que ∃(λ0 , ..., λn−1 ) ∈ Kn tel que f n + λn−1 f n−1 + ...λ1 f + λ0 IdE = 0.

Exercice 9 : Soient E un K-espace vectoriel et u ∈ L(E). Pour n ∈ N, on note Kn = ker(un ) et


In = Im(un ).
1. Montrer que la suite (Kn ) est croissante.
2. Montrer que la suite (In ) est décroissante.
3. On suppose qu’il existe p ∈ N tel que Kp = Kp+1 , montrer que ∀n ≥ p, Kn = Kp .
4. On suppose qu’il existe p ∈ N tel que Ip = Ip+1 , montrer que ∀n ≥ p, In = Ip .
5. Supposons que E est de dimension finie.
(a) Montrer qu’il existe p ∈ N tel que Kp = Kp+1 . On prendra p le plus petit entier vérifiant
cette égalité.
(b) Montrer que Ip = Ip+1 .

Exercice 10 : Soient E un K-espace vectoriel non nul et u, v ∈ L(E) tels que u ◦ v = v ◦ u.


1. Montrer que Ker(u) et Im(u) sont stables par v.
2. On suppose que E = ker(u) ⊕ ker(v). Montrer que Im(u) ⊂ ker(v) et im(v) ⊂ ker(u).

Exercice 11 :
Soient E et F deux K espaces vectoriels de dimensions finies et e = (e1 , ..., ep ) une base de E. Soit
l’application :

ψ L(E, F ) → Fp
u 7→ (u(e1 ), ..., u(ep ))

1. Montrer que ψ est un isomorphisme de K-espaces vectoriels.



2. En déduire que dim L(E, F ) = dm(E).dim(F ).

Exercice 12 :(endomorphisme nilpotent- commutant d’un endomorphisme nilpotent d’indice n)


Soit E un K espace vectoriel de dimension finie n > 0. f ∈ L(E).
Définition : on dit que f est nilpotent s’il existe un entier naturel r tel que f r = 0 . Le plus petit de ces
entiers s’appelle l’indice de nilpotence de f .
Soit f ∈ L(E) nilpotente d’indice de nilpotence r.
1. Justifier l’existence d’un vecteur a ∈ E tel que tel que f r−1 (a) 6= 0.

2. Montrer que la famille a, f (a), ..., f r−1 (a) est libre.
3. En déduire que r(f ) ≤ n.
4. En déduire que : f est nilpotent si et seulement si f n = 0.
5. On suppose que r = n. On note C(f ) = {g ∈ L(E) / g ◦ f = f ◦ g }.
(a) Montrer que C(f ) est un K- espace vectoriel.
(b) Soit a ∈ E tel que f n−1 (a) 6= 0. Soit l’ application ϕ : g ∈ C(f ) 7→ g(a).

2
i. Montrer que ϕ est un isomorphisme de K-espaces vectoriels de C(f ) sur E.

ii. En déduire que C(f ) = V ect IdE , f, f 2 , ..., f n−1 .

Exercice 13 (Polynôme d’interpolation de Lagrange) :


Soient a1 , ..., an+1 ∈ K des éléments deux à deux distincts. y1 , ..., yn+1 des éléments de K.

1. Soit T : Kn [X] → Kn+1 définie par : T (P ) = P (a1 ) , ... , P (an+1 ) .
(a) Montrer que T est un isomorphisme d’espaces vectoriels.
(b) En déduire qu’il existe un unique polynôme P tel que, ∀k ∈ J1, n + 1K, P (ak ) = yk .
Q
(X−ai )
i6=k
2. Pour k ∈ J1, n + 1K, on pose Lk = Q .
(ak −ai )
i6=k

(a) Calculer Lk (ai ) pour tout k, i ∈ J1, n + 1K.


 
(b) Montrer que Lk est une base de Kn [X].
1≤k≤n+1
(c) En déduire l’expression du polynôme P de 1)b).
Définitions :
1. les polynômes L1 , ..., Ln+1 s’appellent les polynômes de Lagrange aux points a1 , ..., an+1
2. Le polynôme P de 1).b) s’appelle le polynôme d’interpolation associé aux deux familles (a1 , ..., an+1 )
et (y1 , ..., yn+1 ).

Exercice 14 : 
Soient a, b ∈ K avec b 6= 0. On note E = { un n∈N
/ ∀n ∈ N, un+2 = aun+1 + bun }.
1. Vérifier que E est un K-espace vectoriel.
2. Soit l’application
G: E → K2
u = (un ) 7→ (u0 , u1 )

(a) Montrer que G est un isomorphisme de K-espace vectoriel.


(b) En déduire la dimension de E.
3. Soit r ∈ K une solution de l’équation (e) : x2 − ax − b = 0. Montrer que la suite géométrique
(rn )n est un élément de E.
 
4. On suppose que (e) admet deux racines distinctes r1 et r2 dans K. Montrer que (r1n ), (r2n ) est
une base de E.  
5. On suppose que (e) admet une racine double r dans K. Montrer que (rn ), (nrn ) est une base
de E.

Exercice 15 :
Soient E, F et G trois K-espaces vectoriels de dimensions finies. f ∈ L(E, F ) et g ∈ L(F, G).
1. On suppose que g est un isomorphisme. Soient r = rg(f ) et (v1 , ..., vr ) une base de Im f
(a) Justifier l’existence d’une famille de vecteurs de E U = (u1 , ..., ur ) telle que vk = f (uk )
pour tout k ∈ J1, rK.
(b) Montrer que la famille U est libre.

(c) Montrer que la famille W = g(v1 ), ..., g(vr ) est une base de Im (g ◦ f ).
(d) En déduire que rg(g ◦ f = rg(f ).
2. On suppose que f est un isomorphisme. Montrer que rg(g ◦ f ) = rg(g)

3
Exercice 16 :
Pour tout P ∈ Rn [X], on pose T (P ) = P (X + 1) − P (X).
1. Montrer que T est une application linéaire de Rn [X] dans Rn−1 [X].
2. Déterminer le noyau de T .
3. En déduire l’image de T .

Exercice 17 : Soient E un K-espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L(E). On suppose que


rg(f ) = r.
1. Montrer qu’il existe une famille libre (e1 , ..., er ) ∈ E r et une famille (ϕ1 , ..., ϕr ) ∈ (E ∗ )r tels que
f = ϕ1 e1 + ...ϕr er .
2. Montrer que la famille (ϕ1 , ..., ϕr ) est libre.

Exercice 18 (Dimension de la somme de 2 sous espaces vectoriels)


Soit F et G deux sous espaces vectoriels d’un sous espace vectoriel de dimension finie E. Soit

ϕ: F ×G → F +G
(x, y) 7→ x + y

1. Montrer que ϕ est une application linéaire.


2. En déduire que dim(F + G) = dim(F ) + dim(G) − dim(F ∩ G).

Exercice 19 :
1. Soient E un K espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L(E). Montrer l’équivalence
E = ker f ⊕ Im f ⇐⇒ Im f 2 = Im f
2. E = IR[X]. soit f : R[X] → R[X] définie par : f (P ) = P 0 .
(a) Vérifier que f est linéaire.
(b) f vérifie t elle l’équivalence de 1)

Exercice 20 : 
Soit E = { un ∈ RN / un+3 = 3un+2 − 4un , ∀n ∈ N}, F = { un ∈ RN / un+1 = −un , ∀n ∈
N} et G = { un ∈ RN / un+2 = 4un+1 − 4un , ∀n ∈ N}.
1. Montrer que E = F ⊕ G.
2. Montrer que F et G sont de dimension finies et calculer dim F et dim G.
3. En déduire dim E.

Exercice 21 :
Soient E = { u ∈ RN / ∀n ∈ N, un+2 = 3un+1 − 2un } et T : E → R2 l’application définie par
T (u) = (u0 , u1 ), ∀u ∈ E.
1. Montrer que E est un K-espace vectoriel.
2. Montrer que T est une application linéaire bijective et déduire la dimension de E.
3. Déterminer par leur raison les suites géométriques appartenant à E.
4. Soient a et b les suites définies par an = 1 et bn = 2n pour tout n ∈ N.
(a) Montrer que (a, b) est une base de E.
(b) En déduire la forme générale des suite appartenant à E

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