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S A
ISE Maths & IFORD B

E N
TD No 0 d’Algèbre : ESPACES VECTORIELS & APPLICATIONS

* M
LINÉAIRES
*
y
NB : C ett
e s éri e d' ex
er ci c
es d oit êtr e

expuls é( e)

em
int
é
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em ent

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f
ait
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d
pr oc h ain es s é
an c
es !

ca
Exercice 1 Soient E un K-ev de dimension finie, f L(E).
Monter que les deux propriétés suivantes sont équi-

A
Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie. valentes :
1 Im(f ) = ker(f ) ;
1 Soient (Ei )i∈I une famille finie de sous-espaces
2 f ◦ f = 0 et il existe h ∈ L(E) tel que :

A
vectoriels de E. Montrer que les deux proprié-
tés suivantes sont équivalentes :

S
f ◦ f + f ◦ h = Id.
X
(a) la somme Ei est directe ;

N
i∈I
!

E
X X
(b) dim Ei = dim(Ei ).
i∈I i∈I Exercice 3

M
2 Soient A, B, C des sous-espaces vectoriels de E
tels A ⊂ C.
Montrer que : (A + B) ∩ C = (A ∩ C) + B
1 On note pour k ∈ {0, 1} , Ek = C k (R; R) et
H = {f ∈ E1 : f (0) = 0}.
(a) Vérifier que E1 est un sous-espace vecto-
riel de E0 et monter que E1 n’est pas un
hyperplan de E0 .
(b) Monter que H est un hyperplan de E1 et
Exercice 2 que E0 est isomorphe à H.
(c) Conclure.

1
 2 Soient E un K-espace vectoriel de dimension
finie, x ∈ E.Monter que si toutes les formes li-
néaires s’annulent en x, alors x = 0.
3 Soient n ∈ N∗ , E = R[X], a0 , a1 , ..., an ∈ R Exercice 6
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deux à deux distincts et tous non nuls. On note

pour k ∈ {0, 1, ..., Caractère d’un endomorphisme
R an} : φk : E → R,
P 7−→ φk (P ) = 0 k P (x)dx
Un endomorphisme f est dit nilpotent s’il existe
(a) Montrer que (φk )k est une base du dual un entier p tel que f p = 0 . Le plus petit entier p tel

A
E ∗ de E. que f p = 0 est dit indice de nilpotence de f .
Soit E un espace vectorielle (non nécessairement

S
(b) Déterminer la base anté-duale de (φk )k .
de dimension finie).
On note Jn = Imf n , Kn = ker f n .

Exercice 4
Partie 1

E N
1 Monter que s’il existe m tel que Jm = Jm+1 ,
Soient n ∈ N∗ , A ∈ Mn (K). Montrer que les deux
propriétés suivantes sont équivalentes :

* M
alors Jm+p = Jm pour tout entier p.
2 Monter que s’il existe m tel que

1 A∈
/ GLn (K). tier p.
*
Km = Km+1 , alors Km+p = Km pour tout en-

2 ∃B ∈ Mn (K) − {0}, AB = BA = 0.
y
Partie 2

em On pose J =
∞
\
Jn et K =
∞
\
Kn .

d
n= n=
Exercice 5

ca
1 On suppose qu’il existe m tel que Jm = Jm+1
Soit A ue matrice carrée d’ordre n. On appelle et soit r le plus petit entier tel que Jr = Jr+1 .
trace de A la somme des termes de la diagonale prin- Monter que :
cipale.

A
1 Montrer que l’application trace est linéaire.
(a) f (J) ⊂ J.
(b) E = J + Kr .

A
2 Montrer que T r(AB) = T r(BA). En déduire

S
que deux matrices semblables ont même trace
et que , par conséquent , en dimension finie
2 On suppose qu’il existe m tel que Km = Km+1
et soit s le plus petit entier tel que Ks = Ks+1 .
Monter que :

EN
on définir la trace d’un endomorphisme par
T r(f ) = T r(M (f )).
3 Monter que l’on ne peut pas trouver de ma-
(a) f |K est nilpotent.
(b) f |J est injectif.
(c) Js ∩ K = {0}.

M
trices A, B de Mn (C) telles que : AB − BA = I.
4 Soit  l’espace des fonctions dérivables de R
dans R et D, D1 des endomorphismes de  dé- Partie 3
finis par
On dit que f est de caractère finie si r et s existent.
0
(Df )(x) = f (x) et D1 (f (x)) = xf (x) Monter que si f est de caractère fini, alors :

1 E = J ⊕ K.
Calculer le commutateur :
[D, D1 ] := D ◦ D1 − D1 ◦ D 2 f |J est un automorphisme.

2
 3 f |K est nilpotente.
4 r = s (r est dit caractère de f ).

Exercice 9
Partie 4
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Soit E un espace vectoriel réel de dimension finie

Réciproquement on suppose que E = F ⊕ G et
n et f ∈ L(E) tel que f 2 = −Id.
qu’il existe f ∈ End(E) tel que :
— F , G sont stables par f ; 1 Montrer que (a, f (a)) est libre pour tout a non
nul de E.

A
— f |F est un automorphisme ;

S
— f |G est nilpotent
2 Montrer que n est pair. On pose n = 2p. On
Montrer que f est alors de caractère fini et F = J, pose Vect(a, (f (a))) = F (a) pour tout a non

N
G = K. nul de E.

E
Partie 5 3 Monter l’existence de a1 , ..., ap dans E tel que
F (a1 ) ⊕ ... ⊕ F (ap ) = E.

M
Montrer qu’en dimension finie tout endomor- 4 Déduire des questions précédentes une base
phisme est de caractère fini. Donner un contre- de E dans laquelle la matrice de f est parti-
exemple en dimension infinie.

*
culièrement simple.

*
Exercice 7
y
m
Exercice 10

e
les questions de cet exercice sot indépendantes.
Soit n un entier supérieur ou égal à 2. Montrer

d
1 Soient E un espace vectoriel de dimension fi- qu’il existe une et une seule forme linéaire φ sur
nie, F et G deux sous-espaces vectoriels de Kn [X] qui envoie 1 sur 0, X sur 1 et qui est nulle

ca
même dimension. Montrer qu’ils admettent un pour tout polynôme s’annulant en 0 et 1
supplémentaire commun .
2 Soient E et F deux K-espaces vectoriels de di-

A
mension finie, f une application linéaire don-
née E dans F . Quelle est la dimension de :
Exercice 11

A
V = {g ∈ L(F, E); f ◦ g ◦ f = 0}?
( n
)

S
3 Soit E un espace vectoriel. Soient f et g deux X
k
endomorphismes de E qui commutent. Mon- Soit n ∈ N et A = P ∈ Rn [X]/ P (1) = 0 .
k=1
trer que le noyau et l’image de f sont stables

EN
par g. 1 Montrer que A est un sous-espace vectoriel de
Rn [X] et en donner la dimension.
2 Donner une base de A

M Exercice 8

Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie.

Soient f et g deux endomorphismes de E. Montrer
que :
1 rg(g ◦ f ) = rg(g) ⇔ E = Imf + ker g.
2 rg(g ◦ f ) = rg(f ) ⇔ Imf ∩ ker g = {0}.
Exercice 12
Soient u et v dans dans L(Rn ) tels que :
rg(u) + rg(v) ≤ n et u + v = Id. Montrer que u et v
sont des projecteurs.