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Brainprepa : Centre national de préparation des concours d’entrer dans les grandes écoles
camerounaises
Contact :
br
Référence :
N° ISBN : 9957-437-76-3
Collection : Brainprepa
pa
AVANT-PROPOS
La préparation des concours s’apparente plus à une course d’endurance qu’à un sprint.
np
Aussi est-il nécessaire de travailler régulièrement pendant l’année, en apprenant son cours, en
s’entrainant à la rédaction d’exercice et en traitant les derniers sujets du concours.
re
C’est un grand honneur pour moi de présenter la collection « Brainprepa » qui a pour
objectifs principaux :
pa
L’acquisition par les apprenants des techniques de base et des méthodes de résolution
des exercices au concours ;
L’acquisition des connaissances essentielles pour chaque chapitre du cours.
Je suis heureux, que ces jeunes diplômés camerounais des universités et grandes écoles, à
travers ces documents, aient jugé utile de proposer leur vision dans la préparation des
concours et j’espère que toutes les critiques constructives permettront d’améliorer cet outil
capital dans la préparation des jeunes au concours.
Enseignant-Ingénieur
pa
re
np
ai
br
INSTITUT DE FORMATION ET DE RECHERCHE DÉMOGRAPHIQUES
ÉPREUVE DE PROBABILITÉS - STATISTIQUES
(Concours type B (Octobre 2014))
Exercice 1
Un examen est ouvert à des étudiants de formations initiales différentes : économie, statis-
tique, mathématiques. Le tableau ci-après présente les résultats obtenus par 286 candidats à cet
examen.
Formations initiales
Résultat de l’examen
Économie Statistique Mathématiques Total
Réussite 41 59 54 154
Echec 21 36 75 132
br
3. Si on désigne par taux de réussite le pourcentage des étudiants qui ont réussit à l’examen.
déterminer le taux de réussite :
a) Quelle que soit la formation initiale du candidat
1
e) Représenter graphiquement les taux de réussite selon la formation initiale
4. Le responsable de l’examen désire savoir si la formation initiale d’un étudiant influe sur sa
réussite. Quelle est sa conclusion au seuil de 5% ?
Exercice 2
On dispose, pour un secteur industriel donné et sur une période de 11 années, de la série du
nombre de salariés Y et du chiffre d’affaires X du secteur.
soit : yn = a + bxn + εn (n = 1 à 11). Les hypothèses classiques du modèle linéaire simple sont
supposés réalisées, c’est-à-dire que εn est une variable aléatoire suivant une loi normale centrée
pa
1. Donner les estimations â et b̂ des paramètres a et b obtenues par la méthode des moindres
carrés ordinaires
2. Calculer :
a) l’estimateur de la variance σ 2
2
a) A quelle question ce test répond-t-il ?
4. On suppose que, connu de façon exogènes, le chiffre d’affaires en 1970 est de 1772 millions.
a) Sur la base de la relation estimée jusque là à partir des donnés fournies, à combien de
salariés peut-on s’attendre en 1970 ?
b) Sur la seule base de la relation linéaire estimée jusque la à partir des données fournies, à
combien de salariés peut-on s’attendre en 1970 ?
d) A posteriori, on dénombre en 1970, 514 000 salariés. Que peut on déduire de cette ob-
br
servation supplémentaire ?
Exercice 3
ai
Une compagnie d’assurance A assure 1000 clients pour un sinistre de type S. Chaque client
indépendamment des autres a, au cours d’une année, une probabilité de 0,001 d’être sinistré.
np
l’année et souhaite pouvoir honorer ses engagements avec une probabilité de 0,999.
3. Après avoir déterminé, à partir cette loi, la valeur X0 telle : p(x ≥ x0 ) > 0, 001 et
p(x ≥ x0 + 1) < 0, 001. donner le montant des réserves que doit posséder la compagnie
d’assurance pour honorer ses engagements avec une probabilité de 0,999
a) Déterminer la loi exacte du nombre Z des sinistres constatés en une année parmi l’en-
semble des 2000 clients, ainsi que la loi approchée de Z.
3
b) -Déterminer le montant des réserves que doivent posséder ensemble les deux compagnies
si elle fusionnent et continuent d’honorer leurs engagements avec une probabilité de 0,999.
-Comparer ce montant à celui des réserves dont devraient disposer les deux compagnies
non fusionnées.
Exercice 4
Une urne contient n jetons numérotés de 1 à n. On effectue p tirages avec remise. Soit X la
variable aléatoire réelle égale au plus grand numéro tiré. Déterminer la loi de X.
Exercice 5
Soit (Xn ), n étant un entier naturel non nul, une suite de variables aléatoires indépendantes
telles que E(Xn ) = m et V (Xn ) = σ 2 . Montrer que si m est inconnu alors
n
1 X 1 X 2
Tn = Xi − Xj
br
n−1 n
i=1
Exercice 6
np
Les assistants sociaux travaillant pour une clinique psychiatrique sont si occupés qu’en
moyenne seuls 60% des patients prospectifs téléphonant pour la première fois obtiendront une
re
communication avec l’un des assistant. On demande aux autres de laisser leur numéro de télé-
phone.
Trois fois quatre, un assistant trouve le temps de rappeler encore le jour même, autrement le
pa
2) Quel pourcentage des gens en consultation n’ont pas eu à attendre qu’on les rappelle ?
4
INSTITUT DE FORMATION ET DE RECHERCHE DÉMOGRAPHIQUES
ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES
(Concours type B (Octobre 2014))
Exercice 1
0 1
Soit la matrice B donnée par : B =
−1 0
a) Calculer B n pour n ≥ 0.
a
1 p
b) On considère la suite de matrices Ap =
− ap 1
Donner la limite de Ap lorsque p tend vers l’infini.
br
Exercice 2
2
x + αy + α z = 0
1. ᾱ + y + αz = 0
np
2
ᾱ x + ᾱy + z = 0
x+y+z =m+1
re
2. mx + y + (m − 1)z = m
x + my + z = 1
pa
x+y+z =m+1
3. mx + y + (m − 1)z = m
x + my + z = 1
Exercice 3
q Q√ 2
Qn k sin(2 n +1)
Calculer limn→+∞ k=1 1 + n
Exercice 4
Soit un réel α un réel tel que α > 1. Pour tout entier n non nul. On pose :
1 1 1
un = α
, vn = α − .
n n − 1 (n + 1)α−1
Sn = u1 + . . . + un et Tn = v1 + . . . + vn
5
(α − 1)
2. a) Monter qu’il existe, pour tout n ≥ 1. xn ∈]n; n + 1[ / vn =
xn
un
b) Calculer limn→+∞
vn
Exercice 5
On définit pour deux réels strictement positifs a et b, une fonction fa,b de R∗+ dans R par la
formule :
√
1 − e−ax 1 + x
∀x > 0, fa,b =
xb
1. Donner une condition nécessaire et suffisante portant sur les réels a et b pour que fa,b soit
intégrale sur ]1, +∞[
br
2. Donner une condition nécessaire et suffisante portant sur les reels a et b pour que fa,b soit
ai
Exercice 6
np
0
xy + (x − 1)y + y 2 = 0
pa
(E)
1) Soit y une solution de l’équation (E) sur R∗+ et sur R∗− , ne s’annulant pas sur ces inter-
valles.
0
a) Écrire l’équation différentielle (E ) vérifiée par la fonction u = y1 .
0
b) Résoudre (E ) puis (E).
2) Monter que l’équation (E) possède une solution f et une seule, définie sur R, telle que
limx→0 f (x) 6= 0
3) Étudier brièvement les variations de f et tracer son graphe dans un repère orthonormé.
6
INSTITUT DE FORMATION ET DE RECHERCHE DÉMOGRAPHIQUES
CORRIGE ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES
(Concours type B (Octobre 2014))
Exercice 1
0 1
Soit la matrice B donné par : B =
−1 0
1) Calculer B n pour n ≥ 0 B 2n+1 = (−1)n B
B 2n = (−1)n I2 p
a
1 p
2) On considère la suite de matrice Ap = avec a ∈ R
− ap 1
Donner la limite de Ap lorsque p tend vers l’infini
br
Ap = Bpp = ep ln Bp
limp→ = +∞
ai
Exercice 2
np
Résoudre
et discuter les systèmes d’équations ci-après.
2
x + αy + α z = 0
ᾱ + y + αz = 0 -Si α = 1. Alors x + y + z = 0
re
2
ᾱ x + ᾱy + z = 0
Alors, x + y + z = 0
pa
m m3 − m2 − 2m + 1
Si m 6= 1, y = =⇒ m − z = −m2 ⇒ z = m(m + 1) et x =
m−1 1−m
m3 − m2 − 2m + 1 m
S={ ; ; m(m + 1)}
1−m 1−m
Exercice 3
Q q sin(2π√n2 +)
n k
Calculer limn→+∞ k=1 1+ n
7
√ q √ n k
sin(2π n2 + 1) ln( nk=1 1 + nk ) ∼ sin(2π n2 + 1)
Q P
ln(1 + )
k=1 2n
π P n k
∼ sin( ) ln(1 + )
n k=1 2n
π Pn k
∼ sin × ln(1 + )
n k=1 2n
π Pn k
∼ sin ×
n k=1 2n
π 1 n(n + 1)
∼ sin ×
n 2n 2
∼ sin πn n+1
4
π
sin πn n+1
4 → quand n tend vers l’infini
4
k sin 2π√n2 +1
r
Qn π
D’où limn→+∞ k=1 1 + = e4
2n
Exercice 4
Soit un réel α tel que α > 1.Pour tout entier n non nul on pose :
1 1 1
br
un = α , vn = α−1 −
n n (n + 1)α−1
Sn = u1 + u2 + . . . + un et Tn = V1 + V2 + . . . + Vn
ai
Tn = α−1
− α−1
= (βk − βk+1 ) où βk = α−1
k=1 K K k=1 K
n
P
Tn = − (βk+1 − βk )
k=1
re
1
Tn = −βn+1 + β1 = 1 −
(n + 1)α−1
limn→+∞ Tn = 1
pa
(α − 1)
2. a) montrons qu’il existe, pour tout n ≥ 1 xn ∈]n, n + 1[ Vn =
xαn
un
b) Calculer lim =1
vn
– Sn = u1 + . . . + un
D’où lim un = limvn
Ainsi lim Sn = lim Tn = 1
Exercice 5
fa,b : R+ → reel √
1 − e−ax 1 + x
x 7→ fa,b (x) =
xb
1. Donnons une condition nécessaire et suffisante portant sur les réels a et b tels pour que fa,b
soit integrable sur ]1, +∞[
∗ Au voisinage de +∞
8
√
1 1+x
fa,b = b − ax b est intégrable si b > 1, a > 0
x e x
∗ Au voisinage de 1
1 − e−ax
fa,b ∼ qui est intégrable si b ≤ 1
1
(1 + )
2x
2. La fonction ga,b (x) = fa,b (x) ln(1 + x) est elle intégrable sur ]0, +∞[
ga,b est intégrable sur ]0, +∞[
9
INSTITUT DE FORMATION ET DE RECHERCHE DÉMOGRAPHIQUES
ÉPREUVE DE CULTURE-GENERALE
(Concours type A & B (Octobre 2014))
Sujet 2 Dans le rapport économique sur l’Afrique de 2008, la Commission pour l’Afrique (CEA)
et l’union Africaine (UA) relèvent qu’à mis parcours entre l’adoption des Objectifs du Millénaire
pour le Développement (OMD) et la date butoir de leur réalisation fixée à 2015, les données
disponibles indiquent que la grande majorité des pays africains ne réaliseront pas ces objectifs.
Que vous inspire cette observation ?
br
Sujet 3 Dans une brève dissertation ne dépassant pas quatre pages, commentez la probléma-
tique soulevée par le texte ci-après
ai
Alors que la mise à l’école est loin de concerner tous les enfants en âge d’être scolarisés,
il semble que pour nombre d’acteurs -institutionnels, politiques et financiers, mais aussi cher-
np
cheurs dans le domaine de l’éducation -il suffit d’accroître l’offre scolaire, en construisant des
écoles et en recrutant des enseignants, pour que la scolarisation progresse. L’offre suffirait ainsi
re
Marc Pilon, Etienne Gérard et Yacouba Yaro, Introduction ,in Marc Pilon et Yacouba
Yaro, la demande d’éducation en Afrique : état des connaissances et perspectives de recherche,
UEPA,2001,p.7.
10
INSTITUT DE FORMATION ET DE RECHERCHE DÉMOGRAPHIQUES
ÉPREUVE DE PROBABILITÉS - STATISTIQUES
(Concours type B (Mars 2014))
Exercice 1
28 600
29 300
ai
30 150
31 50
np
32 0
1000 batteries ont été mises en service à la date zéro et observées ; on admettra que la mise en
re
réforme des batteries s’effectue uniformément au cours d’un mois, et non en fin de mois.
pa
1. Calculer l’espérance de vie (ou durée moyenne de vie ) pour une batterie qu’on met en
service.
3. Calculer l’espérance de vie, comptée à partir de l’année zero, pour les batteries qui at-
teignent l’âge de 28 mois.
Exercice 2
11
Distribution des ventes journalières d’une entreprise
la médiane, la moyenne.
ai
Exercice 3
Si la probabilité d’une réaction allergique à l’injection d’un sérum donné est de 0,001. Quelle
est la probabilité pour que, parmi 2000 individus :
Exercice 4
Une firme pharmaceutique annonce qu’un de ses produits sensé supprimer une allergie dans
un délai de 8 heures est efficace à 90%. Dans un échantillon de 200 personnes, le résultat a été
effectif pour 160 d’entre elles. Déterminer si l’affirmation est légitime.
12
Exercice 5
L’écart-type des poids d’une très grande population d’étudiants est de 10 kg. On tire des
échantillons de 200 étudiants chacun et on calcule l’écart type des poids de chaque échantillon.
a) supérieurs à 11 kg ?
b) inférieurs à 8,8 kg ?
Exercice 6
br
13
INSTITUT DE FORMATION ET DE RECHERCHE DÉMOGRAPHIQUES
ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES
(Concours type B (Mars 2014))
Exercice 1
1 1 11
On considère la matriceA =
1 1 1
1 1 1
a) La matrice A est-elle diagonalisable ?
d) Calculer An
ai
Exercice 2
np
x + 2y + 3z + 4t = a
4x + y + 2z + 3t = b
pa
b)
3x + 4y + z + 2t = c
2x + 3y + 4z + t = d
Exercice 3
Etudier la suite
2n+1
X 1
un =
n2 +k
k=1
Exercice 4
14
Exercice 5
R2x dt
On se propose d’étudier la fonction f →
x ln(1 + t2 )
a) Donner le domaine de définition de f.
1
c) Soit g la primitive de la fonction t → s’annulant en a > 0 ; exprimer f en fonc-
ln(1 + t2
tion de g.
d) Déduire de c) la dérivabilité de f.
Exercice 6
ai
0
x(1 − x)y + y = x (E)
15
INSTITUT DE FORMATION ET DE RECHERCHE DÉMOGRAPHIQUES
Corrigé ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES
(Concours type B (Mars 2014))
1 1 11
On considère la matriceA =
1 1 1
1 1 1
a) La matrice A est-elle diagonalisable ?
Soit PA (x) = det(A − XI) = −X(X + 3)(X − 4)
PA admet des racines touts simples alors A est diagonalisable.
x + y + z = 11z = 0
x + y + 11z = 0
X ∈ E0 ⇔ AX = 0 ⇔ x+y+z =0 ⇔
x+y+z =0
x+y+z =0
re
z=0
AX = 0 ⇔
x = −y
pa
−1 −1
1 i Le vecteur propre associé à la valeur propre 0 est 1
E0 =i
0 1
– Pour la valeur propre -3
−3
E−3 = Ker(A + 3I) = h 1 i Le vecteur propre associé à la valeur propre 0 est :
1
−3
1
1
– Pour la valeur propre 4
4
E4 = Ker(A − 4I) = h 1i
16
4
Le vecteur propre associé à la valeur propre 4 est 1
1
d) Calcul de An
−1 −3 4
Soit B = 1 , 1 , 1 la base formée des vecteurs propres de A
0 1 1
Dans la base B la matrice de A est sous la forme :
0 0 0
0
A =
0 −3 0
0 0 4
0−1 ⇒ 0
n = P A n P −1
A=P A P A
−1 −3 4
P = 1
1 1 où P est la matrice de passage de la base canonique à la base B
br
0 1 1
0 1 −1
ai
P −1 =
1 1 5
7 −7 7
1 1 2
7 7 7
np
7 7 7
(−3)n + 4n −(−3)n + 2(4)n 5(−3)n + 2(4)n
−
7 7 7
pa
Exercice 2
Résoudre et discuter les systèmes d’équations ci-après : Résoudre et discuter les systèmes
d’équations
ci-après :
3, 21x + 0, 71y + 0, 34z = 6, 12
a) 0, 43x + 4, 11y + 0, 22z = 5, 71
0, 17x + 0, 16y + 4, 73z = 7, 06
la resolution de ce système conduit au résultat suivant :
S = {(0, 014, 17, 99, −19, 69)}
x + 2y + 3z + 4t = a
4x + y + 2z + 3t = b
b) la resolution de ce système conduit au résultat suivant :
3x + 4y + z + 2t = c
2x + 3y + 4z + t = d
1 1 1
S = { (−90a + 16b − 17d), (43a − 6b + 37d), 40 (11a + 2b − 9d)}
40 40
17
Exercice 3
Étudions la suite
2n+1
X 1
un =
n2 +k
k=1
1 2n + 1
En Majorant chaque terme de la suite par , il vient que : Un ≤ 2 et en minorant
n2 + 1 n +1
1 2n + 1
chaque terme de la suite par 2 , il vient que 2 ≤ Un
n + 2n + 1 n + 2n + 1
2n + 1 2n + 1
Donc ≤ Un ≤ 2
n2+ 2n + 1 n +1
2n + 1 2n + 1
Par suite, limn→+∞ 2 = 0 et limn→+∞ 2 =0
n + 2n + 1 n +1
Donc limn→+∞ Un = 0
Exercice 4
√ √ 1 √ √
k+1− k<√ k− k−1
2k
ai
√ √ k+1−k 1 1
k+1− k=√ √ =√ √ ≤ √
k+1+ k k+1+ k 2 k
√ √ k−k+1 1
k− k−1= √ √ =√ √
np
√ √ k + k − 1 k + k−1
k−1< k
√ √ √
k+ k−1<2 k
re
√ √ 1 1
k− k−1= √ √ < √
k+ k−1 2 k
√ √ 1 √ √
D’où k + 1 − k < √ < k − k − 1
pa
2 k
n2 √
P √ n2 √
P √
k+1− k < Sn < k− k−1
k=1 √ k=1
n − 1 < n2 + 1 − 1 < Sn < n ⇒ E(Sn ) = n − 1
Exercice 5
R2x
dt
f 7→
x ln(1 + t2 )
a) Donner le domaine de définition de f
Df = R
−2x
R dt
f (−x) =
−x ln(1 + t2 )
18
Posons t = −u
R −2x dt R2x du
Ce qui conduit à f (−x) = −x 2
= - 2
= −f (x)
ln(1 + t ) x ln(1 + u )
Donc f est impaire
1
b) Soit g la primitive de la fonction t 7−→ s’annulant en a > 0,exprimons f en
ln(1 + t2 )
fonction g
g(a) = 0
0 1
g (t) =
ln(1 + t2 )
R2x 0
f (x) = g (t)dt = g(2x) − g(x)
x
f (x) = g(2x) − g(x)
ln(1 + 4x ) ln(1 + x2 )
2
0 2 1
f (x) = −
ln(1 + x2 ) ln(1 + x2 )
np
2 1
= −
ln(1 + x2 ) ln(1 + 4x2 )
(1 + x2 )2
re
ln
= 1 + 4x2
ln(1 + 4x2 ) ln(1 + x2 )
√ √
pa
0
f (x) = 0 =⇒ x = 0, x = 2 , x = − 2
Exercice 6
a) intégrons sur chacun des intervalles ] − ∞, 0[, ]0, 1[ et ] − 1, +∞[ l’équation différentielle
0
x(1 − x)y + y = x (E)
0 0
(E ) x(1 − x)y + y = 0
0
y 1 dy dx x−1
= ⇒ = ⇒ ln(|y|) = ln(| |) + k
y x(x − 1) dx x(x − 1) x
x−1
⇒y=c| |
x
En utilisant la méthode des variations des constantes à la solution de l’équation homogène
0
(E ), l’on
trouve la solution générale de l’équation (E)
− (x − 1) ln(1 − x) + 1 + k x − 1 , six ∈] − ∞, 0[
y(x) = x x x
(x − 1) ln(1 − x) 1 (x − 1)
− −k , six ∈]0, 1[
x x x
c) existe t-il des solutions sur R
il existe des solutions sur les intervalles de R
19
INSTITUT DE FORMATION ET DE RECHERCHE DÉMOGRAPHIQUES
ÉPREUVE DE CULTURE GÉNÉRALE
(Concours type A & B (Mars 2014))
Sujet 1 On assiste de plus en plus dans les pays africains, à une montée de la xénophobie.
a) Expliquer, à l’aide d’exemples précis, de quoi il s’agit.
Sujet 3 Dans une dissertation ne dépassant pas cinq pages , discuter l’actualité de
cette analyse
En effet, faute d’alternatives de développement impulsées par les pouvoirs publics, un nombre
np
sans cesse croissant de citadins africains trouvent dans leurs propres initiatives et leur ingénio-
sité les moyens de s’affirmer et de survivre. De nombreuses activités marchandes génératrices
re
de revenus et échappant partiellement à l’emprise des lois et règlements officiels leur servent de
support économique. Elles constituent une véritable planche de salut et traduisent souvent une
pa
Devant la montée du phénomène, une region d’intérêt se manifeste un peu partout à leur égard,
si bien que l’aide internationale s’est avisée du potentiel des petits métiers au moment même où
le bilan de l’industrialisation en Afrique est plus que décevant. Néanmoins, la généralisation des
programmes dits d’ajustement structurel leur a porté un coup rude du fait de l’érosion du revenu
réel et du rétrécissement de la demande globale. Sans être une panacée ni une opportunité per-
mettant de sortir de la crise, ces formes d’activité relevant de l’économie informelle pourvoiront
l’essentiel des emplois ouverts aux ménages urbains à l’horizon 2000. Environ deux citadins sur
20
trois en vivent déjà et on estime que 93 pour cent des nouveaux emplois dans l’Afrique urbaine
des années 1990 seront fournis par ces activités de la débrouille. Ce phénomène est un des grands
sujets de préoccupation concernant l’avenir du continent noir, car il interpelle tout un chacun :
gouvernements, chambres patronales,syndicats, partis politiques, ONG, citoyen ordinaire, aide
internationale.
A la fois productive et re-distributive, l’économie informelle induit en outre des effets appré-
ciables au termes d’intégration économique, de cohérence et de régulation sociale, fonctions pour
lesquelles l’Etat s’est précisément révélé défaillant, voire impuissant. Il y a en effet un contraste
saisissant entre l’incapacité des élites africaines d’innover sur le plan des institutions politiques et
l’ingéniosité dont fait preuve la société civile, les institutions de contrôle, autorégulation, solida-
rité, promotion économique. Face à ce dynamisme de la société civile, les institutions publiques
se caractérisent par un mimétisme, allant jusqu’à une copie conforme des institutions des
ex-puissances coloniales.
br
Le tissu multiforme d’activités marchandes et des pratiques sociales qui animent l’économie
informelle porte en lui les ferments d’un renouveau culturel par rapport au modèle de dévelop-
ai
pement induit par les élites au pouvoir qui ont privilégié l’étatisme et le renouveau se fonde sur
l’esprit d’initiative, la créativité, le travail indépendant et la mobilisation des propres ressources ;
np
autant de ressorts sur lesquels il convient de miser pour l’avenir. Ces attributs de l’économie
informelle ne sauraient pourtant suffire à la création d’un essor économique, lequel, pour être du-
rable, nécessite des efforts soutenus d’épargne, des investissements et des progrès technologiques.
re
phone.
Structure, dynamique et politiques, Genève, BIT, 2001,PP. 4-5
21
INSTITUT DE FORMATION ET DE RECHERCHE DÉMOGRAPHIQUES
ÉPREUVE DE PROBABILITÉS - STATISTIQUES
(Concours type B (Mars 2013))
Exercice 1
On veut tester l’hypothèse selon laquelle la probabilité de naissance d’un garçon est égale à la
probabilité de naissance d’une fille. On dispose d’observations sur 100 familles de quatre enfants.
La repartition de ces familles selon le nombre de garçons qu’elles possèdent est la suivante :
1 17
2 49
ai
3 27
4 6
np
Total 100
1. Quel type de test doit-on effectuer ?
re
Exercice 2
Un artisan plombier spécialiste dans les travaux de réparation à domicile occupe 5 ouvriers à
plein temps, c’est-à-dire 40 heures par semaine. Mais les affaires marchent si bien qu’il est obligé
occasionnellement de refuser du travail, et il se demande s’il ne devrait pas engager un ouvrier
supplémentaire.
Un nouvel ouvrier à plein temps lui coûte 20 dollars l’heure, c’est-à- dire 40 heures par se-
maine. Or le revenu additionnel procuré par ce nouvel ouvrier est incertain. L’expérience passée
à permis à cet artisan de connaître la demande hebdomadaire totale (X), en heures de travail,
qui s’adresse à lui.
22
X Fréquences relatives
180-190 0,03
190-200 0,09
200-210 0,12
210-220 0,15
220-230 0,22
230-240 0,21
240-250 0,13
250-260 0,05
1. Si chaque heure de travail lui rapport 30 dollars, est-il rentable d’engager un nouveau plom-
bier :
ii) si chaque plombier peut effectuer jusqu’à cinq heures supplémentaires par semaine, au
ai
2. Que gagne l’artisan à pouvoir faire travailler ses ouvriers en heures supplémentaires ?
Exercice 3
re
On considère le modèle liant une variable aléatoire Yi à une variable non aléatoire exogène
Xi et une variable aléatoire Ui définie par :
pa
Yi = aXi + Ui (i = 1àn)
n
u2
P
2. On désire estimer le paramètre réel a en minimisant : Q =
i=1
a) Déterminer l’estimateur â de a fourni par cette méthode.
23
d) En déduire un estimateur sans biais de σ 2
Exercice 4
7 38
9 42
ai
11 53
13 86
np
14 104
16 144
18 201
re
20 292
1. Représenter graphiquement le nuage de points.
pa
4. Quel est le modèle le plus adapté aux données ? justifier votre réponse.
Exercice 5
En 2010, une étude à grande échelle a été réalisé dans un pays dénommé IFORDIA pour
tester l’efficacité d’un vaccin contre la polio. Parmi les 740.000 enfants choisis dans les classes
primaires à travers le pays, 400.000 étaient volontaires. La moitié d’entre eux ont été choisis au
24
hasard pour recevoir une injection du vaccin, la moitié restante une injection du placébo d’eau
salée. Les résultats de cette étude sont consignés dans le tableau ci-après :
3. En supposant que tous les volontaires ont été vaccinés, les non volontaires constituant le
br
Exercice 6
Le tableau ci-après présente les poids respectifs (en kgs) x et y d’un échantillon de 1 pères et
np
Exercice 7
a) ρ = 0, 60
b) ρ = 0, 50
25
INSTITUT DE FORMATION ET DE RECHERCHE DÉMOGRAPHIQUES
ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES
(Concours type B (Mars 2013))
Exercice 1
Exercice 2
0
a) Écrire une relation simple entre y et sa dérivée y .
b) Montrer que les fonctions de la relation (1) sont de la forme : y(x) = c(1 + x)m (où c est
ai
c) Montrer qu’il existe une fonction f developable en serie entière au voisinage de 0 et qui
vérifie la relation (1) ; telle que :
re
+∞
X
f (x) = an xn (2).
n=0
pa
d) On désigne par g la somme de cette série. Démontrer que que g vérifie la relation (1).
+∞
X m(m − 1) . . . (m − n + 1)
(1 + x)m = 1 + xn (3)
n!
n=1
26
Exercice 3
Soit a et b deux réels appartenant à l’intervalle ]0, 1 [. On considère deux suites réelles (un )
et (vn ) définies par leurs premiers termes u0 , v0 , et la relation de récurrence mutuelle :
n+1 = (1 − a)un + avn
u
∀n ∈ N
vn+1 = bun + (1 − b)vn
1. que cette relation peut s’écrire sous la forme matricielle : Xn+1 = AXn où Xn =
Montrer
u
n
vn
et A est une matrice de M2 (R) que l’on déterminera.
2. Exprimer Xn en fonction de X0 .
Soit f l’endomorphisme de de R2 représenté dans la base canonique par la matrice A.
br
27
Exercice 4
1
On définit, pour deux réels strictement positifs a et b, une fonction fa,b (x) = .
xa | ln x|b
a) On suppose a < 1. A quelle condition portant sur b la fonction fa,b n’est pas intégrable
sur ]0, 1[.
b) On suppose a > 1. Montrer que fa,b n’est pas intégrable sur ]0,1[.
Exercice 5
br
+∞
X 1
S(x) =
n2 x2 +n
n=1
np
+∞
P 1 π2
On admet la valeur de la somme suivante : 2
= , ainsi que la formule de décomposition :
n=1 n 6
re
1 1 −α
∀t > 0, α ≥ 0, = +
t + αt2 t 1 + αt
(1)
pa
1
e) Etablir que , pour tout réel x > 0, ln(1+x2 )−8ln(x2 ) ≤ S(x) ≤ ln(1+x2 )−ln(x2 )+
x2 +1
Exercice 6
28
+∞
R t(a − b)
b) Calculer : I = .
0 (t2 + a)(t2 + b)
br
ai
np
re
pa
29
INSTITUT DE FORMATION ET DE RECHERCHE DÉMOGRAPHIQUES
Correction ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES
(Concours type B (Mars 2013))
Exercice 1
1
1. On CM (Q) = Q2 − Q + 1 + Q
1
Cm (Q) = 3Q2 − 2Q + 1. D’où Q2 − Q + 1 + Q = 3Q2 − 2Q + 1
On a 2Q3 − Q2 − 1 = 0
Le premier membre se factorise en
(Q − 1)(2Q2 − Q − 1)
et la finalité optimale à produire est Q∗ = 1. Le coût moyen minimum est alors CM (1) = 2
br
3−Q
2. Le pris s’exprime en fonction de la quantité par p(Q) = .
2
La recette totale et la recette marginale sont données par :
ai
2
√
1± 7
Les solutions de cette équation sont Q =
pa
6
√
1+ 7
La seule valable étant Q∗ =
6
3. La valeur du profit maximum réalisé est
Q∗ 2 Q∗
Π(Q∗ ) = R(Q∗ ) − C(Q∗ ) = Q∗ 3 + + −1
2 2
Exercice 2
30
0
(1) ⇔ (1 + x)m y (x) − m(1 + x)m−1 y(x) = 0
y(x)
(1) ⇔ = 0 Soit y(x) = c(1 + x)m (2) c =
(1 + x)m
y(x)
⇔ = c
(1 + x)m
constante
+∞
an xn f est developable au voisinage de 0 :
P
c) f (x) =
n=0
f est telle que :
+∞ +∞
0
X X
n−1
0 = (1 + x)f (x) − mf (x) = (1 + x) nan x −n an xn
n=1 n=0
+∞
X
= [(n + 1)an xn+1 − (m − n)an ]xn
n=0
Une série entière nulle a tous ses coefficients nuls, d’où (n + 1)an+1 − (m − n)an = 0 ⇒
(m − 1) m(m − 1)
a1 = ma0 , a2 = a1 = a0
2 2
br
Par conséquent :
m(m − 1) . . . (m − n + 1)
an = a0
n!
ai
Il existe donc une fonction f développable en série entière au voisinage de 0 telle que :
+∞
an xn
P
f (x) =
n=0
m(m − 1) . . . (m − n + 1)
np
avec an = a0
n!
d) Convergencedelasrieetrayon
re
U
n+1 (x)
limn→+∞ | | = |x| donc la série est convergente de rayon de convergence R = 1.
un (x)
Pour x ∈] − 1, 1[ elle peut être dérivée terme à terme.
pa
d) g somme de la série
0
Par construction de la série, la fonction x 7→ (1 + x)g (x) − mg(x) est, pour x ∈] − 1, 1[,
Somme d’une série entière nulle, est donc nulle. C’est à dire que la fonction g vérifie la
relation (1), par suite est de la forme x 7→ c(1 + x)m (c = a0 car g(0) = a0 )
Pour x ∈] − 1, 1[ on obtient :
+∞
P m(m − 1) . . . (m − n + 1) n
(1 + x)m = 1 + x
n=1 n!
Exercice 3
a,b ∈ ]0, 1[
31
n+1 = (1 − a)un + avn
u
vn+1 = bun + (1 − b)vn
que cette relation peut se mettre sous la forme matricielle Xn+1 = AXn où
a) Montrons
un
Xn = et A ∈ M2 (R)
vn
u 1−a a
n+1 =
vn+1 b 1−b
1−a a u
En posant A = et Xn = n on a la relation Xn+1 = AXn
b 1−b vn
b) Xn est une suite géométrique de raison A
Donc Xn = An X0
c) Déterminons
ker(f − idR2 ) donnons une base (e1 ).
x
X = ∈ ker(f − idR2 ) ssi (A − I)(X) = 0
y
br
−ax + ay = 0 −x + y = 0
↔ →x=y
bx − by = 0 x−y =0
ai
1
(e1 ) =
1
np
x bx + ay = 0 −a
d) X = ∈ ker(f − (1 − a − b)idR2 ) ssi e2 =
y bx + ay = 0 b
2
re
a) Montrons
que b= (e1 , e2 ) est une base
de R
−a 1 −a
1
B= , detB = = b + a 6= 0
1 b 1 b
pa
i) Soit n ∈ N
A = P DP −1
32
1 0
An = P Dn P −1 = P P −1
0 (1 − a − b)n
j) Si a+ b =1
b a
A= detA = 0 ⇒ A n’est pas inversible
b a
b + a(1 − a − b)n a − a(1 − a − b)n
k) An =
a+b a+b
b − b(1 − a − b)n a + b(1 − a − b)n
a+b a+b
Xn = An X(0)
[b + a(1 − a − b)n ] [a − a(1 − a − b)n ]
un u un =
+ v0
= An 0 a+b n
a + b n
vn v0 vn = b − b(1 − a − b) u0 + a + b(1 − a − b) v0
a+b a+b
Or −1 < 1 − a − b < 1
Donc lim(1 − a − b)n = 0
b a
Donc lim unn→+∞ = u0 + v0
a+b a+b
br
a+b=1
Exercice 4
np
On définit, pour deux réels strictement positifs a et b, une fonction fa,b de ]0, 1[∪]1, +∞[
dans R par :
re
1
fa,b (x) = (intégrale de Bertrand)
xa | ln x|b
a) On suppose que a < 1 ? A quelle condition portant sur b la fonction fa,b est-elle integrable
pa
sur ]0, 1[ ?
Pour γ ∈]a, 1[, nous avons lim xγ fa,b (x) = 0
1
Ainsi f (x) = O0 ( γ ) et fa,b est integrable sur ]0, 1[ ∀ b ∈ R∗+
x
33
·a<1
Dans ce cas, on a limx→+∞ xf (x) = +∞
1
Donc = O+∞ ((f (x))) et f n’est pas integrable sur ]1, +∞[
x
d) On suppose que a = 1. Calculons une primitive de fa,b
0
1 u (x) 0
fa,b (x) = b
= b
= u (x)u(x)−b
x| ln x| u(x)
1 −b+1 1
Fa,b (x) = u = | ln(x)|1−b
1−b (1 − b)
1
La fonction fb (x) = une primitive de fx est F1 (x) = ln(| ln x|)
x| ln x|
il vient alors limx→0 F1 (x) = +∞
1
Si b 6=1 Fb (x) = | ln(x)|1−b
1−b
On en déduit que Fb admet une limite en 0 ssi 1 − b < 0 ssi b > 1
En conclusion, si a = 1 Fa,b est intégrable sur ]0,1[ ssi b > 1
Exercice 5
br
+∞
P 1
S(x) = 2 x2 + n
n=1 n
+∞
1
P
a) Si x = 0 , s(x) = qui diverge.
ai
n=1 n
+∞
P 1 +∞
P 1
Si x 6= 0, 2 2
∼ +∞ 2 2
qui converge
n=1 n x + n n=1 n x
np
Donc D = R∗
1
Posons un (x) = 2 2
n x +n
Soit x ∈ D, alors n2 x2 + n > x2 n2
pa
1 1 1
2 2
≤ 2 2 ⇒ un (x) ≤ 2 2
n x +n x n x n
1
Or 2 est continue sur D et de limite nulle en +∞, elle est bornée sur cet intervalle et on
x
1 M 1
obtient ∀x ∈ D, | 2 2 | ≤ 2 où M = sup 2 /x ∈ D
n x +n n x
M
|un | ≤ 2
Pn
Ainsi Un (x) converge normalement sur D, donc uniformément sur D.
Alors sa fonction somme S est continue sur D.
Précisons le sens de variation de S et sa limite en +∞.
∗ Sur [0, +∞[
⇒ n2 x2 < n2 y 2 + n
1 1
⇒ 2 2
<
Soit x,y ∈ D, alors x2 ≤ y 2 n y +n n + n2 x2
P 1 P 1
⇒ 2 2
<
n y +n n + n2 x2
⇒ s(y) < s(x)
Alors S est décroissante.
34
S est décroissante dans [0, +∞[
∗ sur [−∞, 0[
On montre de même que S est croissante.
Par suite limx→+∞ S(x) = 0
n=1 n x + n
Exercice 6
ai
αt βt
(t + b) = + =
t2 + a t2 + b t2 + a
(t2
+ b)(t2 + a)
α+β =0 (a − b)α = a − b
Par identification ⇐⇒
re
aα + bβ = a − b α = −β
Comme a 6= b alors α = 1 et β = −1
t(a − b) t t
pa
2 2
= 2 − 2
(t + a)(t + b) t +b t +a
+∞
R t(a − b) +∞
R t +∞
R t
b) Calculons I = 2 + a)(t2 + b)
dt = 2+b
dt − 2+a
dt
0 (t 0 t 0 t
h t 2 + b i 1 b
I = 21 ln 2 = − ln
t +a 2 a
35
INSTITUT DE FORMATION ET DE RECHERCHE DÉMOGRAPHIQUES
ÉPREUVE DE CULTURE GÉNÉRALE
(Concours type A & B (Mars 2013))
Sujet 1 Dans une brève dissertation ne dépassant pas quatre pages, commentez la problé-
matique soulevée par ce texte.
Les envois de fonds des migrants ont pris une ampleur inégalée au cours des vingt dernières
années, à tel point que, dans bien des pays du Sud, leurs flux financiers dépassent désormais les
montants de l’aide publique au développement, voire des investissements étrangers. Une pareille
évolution a certainement accompagné l’augmentation générale du nombre de migrants interna-
tionaux, qui est passé de 150 millions en 2000 à 214 millions en 2011. Mais elle n’explique pas
pourquoi les transferts ont cru à un rythme beaucoup plus rapide que l’aide publique au dévelop-
pement ou les investissements étrangers dans les pays du Sud. En outre, elle est sans commune
mesure avec l’évolution de la proportion de migrants internationaux dans la population mondiale,
br
qui est restée stable, autour de 3%. De ce point de vue, il est fort possible que l’augmentation
des montants en question provienne d’abord de la conjonction de quatre principaux facteurs :
ai
le renouvellement des paradigmes des économistes, qui attachent désormais plus d’importance
aux flux migratoires ; la réévaluation des chiffres à la hausse et les changements de méthodes
np
statistiques de la Banque Mondiale, qui inclue dorénavant des estimations et ne se contente plus
d’utiliser les données officielles des gouvernements ; la criminalisation des transferts informels
depuis les attentats de septembre 2001 ; et la multiplication des frontières internationales avec
re
Dans u e très large mesure, la massification des envois de fonds des migrants vers leurs pays
d’origine reste donc une énigme. Leur impact, en particulier, ne laisse pas d’intriguer les spécia-
listes. Dans les pays du Sud, faut-il en effet y voir une manne de secours qui permettrait
de pallier les lacunes des services sociaux de l’Etat, Voire de l’investissement privé et de l’assis-
tance internationale ? Ou, au contraire, faut-il y voir de l’investissement privé et de l’assistance
internationale ? ou au contraire, faut-il y voir un pis-aller qui enfoncerait les destinataires des
transferts dans un syndrome de dépendance vis-à-vis de l’aide des migrants ? Les d ébats à ce
sujet sont extrêmement riches et l’étude qui suit vise à leur donner un prolongement politique en
s’interrogeant sur l’impact des remises des fonds quant aux modes de gouvernance de l’Afrique
subsaharienne. De fait, les transferts des migrants récemment, les sociologues. En revanche, les
politistes se sont davantage intéressés à l’influence des diasporas sur les conflits armés et les pro-
cessus de transition démocratique. Concernant l’Afrique subsaharienne, de précédents travaux
ont sur tout insisté sur la nécessité de penser le role de l’Etat pour analyser les phénomènes
36
migratoires.
Le Mali constitue un cas intéressant à cet égard. En effet, ses émigré disposent de ressources
humaines et économiques qui, toutes proportions gardées, n’ont rien à envier à celles de leurs
homologues en provenance de pays africains plus peuplés ou plus touchés par des exodes , tels la
Somalie, le Cap Vert, le Lesotho, les Comores ou le Nigeria. Aussi convient-il de s’interroger sur
la façon dont les Maliens de l’extérieur ont essayé de transformer leur force de frappe financière
en capital social et politique. Partant, il importe de se demander dans quelle mesure on assiste
également à l’émergence d’une diaspora. De fait, l’origine ne dit rien du degré d’organisation
transnationale de communautés de migrants réunis autour d’une identité commune. Dans son
sens le plus classique, le terme de diaspora sous-tend généralement un minimum de cohérence
et de communication entre les segments d’un groupe national, régional, religieux ou culturel dis-
persé dans deux pays étrangers au moins. Or il n’est pas évident que les Maliens de l’extérieur
aient atteint ce stade , à la différence des Somaliens ou des Capverdiens.
br
Marc-Antoine Pérouse de Montclos, De l’usage politique des remises de fonds des migrants :
ai
Le monde contemporain est dominé par la tendance à la rationalisation de toutes les formes de
l’activité humaine.
Expliquer et discuter cette orientation en vous appuyant sur des exemples précis
re
Sujet 3 " Si l’Etat est fort, il nous écrase. S’il est faible , nous périssons." (Paul Valery. -
pa
37
INSTITUT DE FORMATION ET DE RECHERCHE DÉMOGRAPHIQUES
ÉPREUVE DE PROBABILITÉS - STATISTIQUES
(Concours type B (Mars 2012))
Exercice 1
ck [ak, ak + 1[ nk fk Fk
[1500, 2000[ 510
ai
3. Déterminer la borne supérieure de la dernière classe et compléter les autres centres de classe
Exercice 2
Une marque donnée de lampes électriques à une durée de vie moyenne de 1500 heures avec un
écart type de 150 heures. Trois lampes sont connectées de telle manière que si l’une d’entre elles
claque, une autre s’allume. En supposant que les durées de vie sont normalement distribuées,
quelle est la probabilité pour que l’éclairage dure :
38
Exercice 3
Exercice 4
Le tableau ci-dessous donne l’évolution de SMIC horaire converti en euros de 1995 à 2001.
Année 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001
Rang de l’année (xi ) 0 1 2 3 4 5 6
SMIC horaire en euros (yi ) 5,64 5,78 6,01 6,13 6,21 6,41 6,67
br
Exercice 5
Deux groupes A et B sont formés chacun de 100 malades du Cancer de la Typhoïdes. Un sérum
devant guérir cette affection est administré au groupe A mais pas au groupe B (qui constitue le
groupe contrôle). A part cette différence, le traitements sont identiques dans les deux groupes. Les
traitements montrent que dans les groupes A et B, 75 et 65 personnes respectivement guérissent.
Tester l’hypothèse selon laquelle le sérum est efficace aux niveau de signification suivants :
1. 1% ;
2. 5% ;
3. 10%
39
Exercice 6
1. Définissez la population, l’unité statistique, déterminez les variables, leurs modalités, leur
nature.
3. Donnez les tableaux bivariés donnant pour chaque variable, la moyenne de celle-ci par le
sexe de l’élève.
(b) Ensuite en utilisant les regroupements suivants : âge (< 12; [12, 15[; > 14) ; taille
br
(< 151; [151, 161[; note (< 11; [11, 14[; >= 14)
40
No Nom de l’élève sexe Age(ans) Taille(cm) note(/20)
1 Alain G 11 120 16,0
2 Florent G 12 143 12,5
3 Agnès F 13 151 14,0
4 Nadia F 12 128 13,0
5 Edouard G 14 167 12,0
6 Paul G 13 155 15,0
7 Martine F 11 132 13,5
8 Alfred G 15 162 7,0
9 Gérard G 10 110 15,5
10 Joëlle F 13 148 14,0
11 Noémie F 16 164 9,0
12 Serge G 15 172 5,0
br
Exercice 7
41
2. Le candidat est préféré dans la circonscription X.
Exercice 1
1. La population de l’étude se définie comme étant l’ensemble des 10684 voitures personnelles
vendues au État-Unis en 1990
pa
42
7. Donnons la moyenne, l’écart-type et la classe modale de cette distribution.
moyenne =3080,9, l’écart type (s)=72465 et la classe modale est [2500,3000[
Exercice 2
Exercice 3
br
Exercice 4
43
y
6.67
6.41
6.21
6.13
6.01
br
5.78
ai
5.64
1.6
np
5.5 x
0 1 2 3 4 5 6
re
3. Un ajustement est justifié car le nuage de point indique une forme linéaire
44
(ln(10) − ln(6, 67))
Soit n > = 20, 45
ln(1, 02)
Soit n > 21 c’est-à-dire au delà de 2022
Exercice 5
Soient P1 et P2 les fréquences respectives de malades guéris dans le groupe A (avec sérum)
et B ( sans sérum). Nous devons choisir entre les hypothèses suivantes :
H0 : P1 = P2 , les différences sont dues au hasard, le sérum n’a aucune efficacité
H1 : P1 > P2 , les différences ne sont pas dues au hasard, le sérum est efficace.
Sous l’hypothèse H0r
q
UP1 −P2 = σP1 −P2 = pq n11 + 1 1 1
n2 = (0, 70)(0, 30) 100 + 100 = 0, 0648
p a été estimé au moyen de la fréquence moyenne des cures dans les deux groupes donnée par
75 + 65
= 0, 70, d’où q = 1 − p = 0, 30
200
p1 − p2 0, 750 − 0, 650
Z= = = 1, 54
σp1 −p2 0, 0648
br
1. Au seuil de 1%, on ne peut rejeter H0 , donc le sérum n’a aucune efficacité (H0 est rejetée
si Z > 2, 33) ;
ai
2. Au seuil de 5%, on ne peut rejeter H0 donc le sérum n’a aucune efficacité (H0 est rejetée
si ZA > 1, 645) ;
np
3. Au seuil de 10%, on peut rejeter H0 , donc le sérum est efficace (H0 est rejetée si Z > 1, 28).
re
Exercice 6
1. Définition
pa
45
Age (yi ) Effectifs (ni ) Fréquence (fi )
10 1 3,4
11 2 6,9 Note (ti ) Effectifs (ni ) Fréquence (fi )
12 10 34,5 [5 ;10[ 6 20,7
13 6 20,7 [10 ;15[ 16 55,2
14 5 17,2 [15 ;18[ 7 24,1
15 3 10,3 Total 29 100,0
16 2 6,9
Total 29 100,0
132 1 3,4
140 1 3,4
142 1 3,4
ai
143 1 3,4
144 1 3,4
np
145 1 3,4
148 3 10,3
re
150 1 3,4
151 2 6,9
pa
155 2 6,9
156 1 3,4
157 1 3,4
159 1 3,4
160 2 6,9
162 1 3,4
163 1 3,4
164 1 3,4
165 1 3,4
167 1 3,4
172 2 6,9
Total 29 100,0
46
Il conviendra simplement de veiller sur l’exhaustivité des classes (qui ne doivent pas se
chevaucher) et les fréquences (29 et 100%)
3. Donnons les tableaux bivariés donnant pour chaque variable, la moyenne de celle-ci par le
sexe de l’élève.
Moyenne de chaque variable
Sexe (xi ) Effectif (ni ) Fréquence (fi ) Age Taille Note
Féminin 13 44,8 12 150,69 12,65
Masculin 16 55,2 13,06 150,50 12,06
Total 29 100,0
4. Calculons si possible la moyenne et la médiane de chaque variable,
Total 29 100,0
Moyenne = 13,59
pa
RESUME
47
Age Taille Note
Moyenne de chaque variable 13,59 153,38 12,41
Médiane de chaque variable 13,70 159,49 13,55
5. Commentons les différences éventuelles observées entre les résultats obtenus en a) et en b)
Les moyennes et les médianes obtenues après regroupement sont différentes des moyennes
obtenues sur les données brutes.
Le regroupement tout en synthétisant ou en résumant quelque peu les données créé une
perte d’information qui se répercute dur les indices calculés.
Exercice 7
Soient P1 et P2 les fréquences d’électeurs des deux circonscriptions qui ont décidé de voter
pour le candidat en question.
Dans l’hypothèse H0r: P1 = P2
q
br
P1 − P2 0, 560 − 0, 480
Z= = = 1, 75
σP1 −P2 0, 0456
1. H0 ne peut être rejetée, il y a un effet du hasard, pas de différence significative entre les
np
deux circonscriptions.
2. Le candidat est préféré dans la circonscription A (on ne peut rejeter H0 que si Z > 1, 645).
re
pa
48
INSTITUT DE FORMATION ET DE RECHERCHE DÉMOGRAPHIQUES
ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES
(Concours type B (Mars 2012))
Exercice 1
1 0 −1
/ ker u2 , les trois vecteurs (x, u(x), u2 (x)) forment une base de R3 et e
5. Montrer que ∀x ∈
np
déduire que la famille (x, −u(x), u2 (x)) est une famille libre.
On pose e01 = u2 (e3 ), e02 = u(e3 ), e03 = e3
re
8. Calculer P 2 et en déduire P −1
Exercice 2
Z 1
x
1. Calculer : I(x) = dy
0 1 + xy
Z 1
ln(1 + x)
2. En déduire : I = dx
0 1 + x2
Exercice 3
Soit f une fonction définie sur [0; 1], continue en 0 et en 1 telle que f (0) = f (1) et que :
∀(x) ∈ [0, 1] f (x2 ) ≤ f (x). Montrer que f est constante.
1 1
N.B ∀x ∈]0, 1[, considère les suites : (x, x2 , x4 , . . . ) et x, x 2 , x 4 , . . . .
49
Exercice 4
Exercice 5
4. Montrer que 1 est le plus grand réel A tel que : ∀(x, y) ∈ R∗+ 2 xy + y x > A.
br
Exercice 6
y 0 + 4z = 2e2x
z 0 − y = 2e2x
re
1. Former l’équation différentielle du second ordre (E) à laquelle satisfait la fonction y(x)
Exercice 1
1 1 1
Puis M 3 = 0
50
2. Calculons (I − M )(I + M + M 2 ) et en déduisons que I − M est inversible et précisons son
inverse.
(I − M )(I + M + M 2 ) = I − M 3 = I
I − M est inversible à droite, donc inversible et son inverse est I + M + M 2
3. La dimension du noyau de u
M est nilpotente donc non inversible, son rang est donc ≤ 2. D’autre part, les deux pre-
mières colonnes de M sont clairement indépendantes d’où son rang est ≥ 2.
Nous en déduisons que le rang de u est 2.
D’après le théorème du rang ; la dimensions du noyau de u est 1.
Conclusion rang de u = 2 et dimension du noyau de u est 1
/ ker u2 , montrons que la famille des trois vecteurs (x, u(x), u2 (x)) forment une base
5. Soit x ∈
de R3 et déduisons que la famille (x, −u(x), u2 (x)) est une famille libre.
br
Pour p ≥ 3 :
λu2 (x) = 0
np
λu(x) + µu2 (x)µ = 0
λx + µu(x) + xµ2
re
Puisque u2 (x) 6= 0, il est évident que λ = µ = ν = 0 (x, u(x), u2 (x)) est une base de R3 .
En remplaçant µ par −µ, la famille (x, −u(x), u2 (x) est également une base de R3 donc
pa
libre.
8. Calculons P 2 et en déduisons P −1
Alors P 2 = I ce qui permet de vérifier que P est inversible et que P −1 = P .
51
9. Donnons la matrice M 0 de
u dans la base
0
b .
0 −1 0
0 −1
On a : M = P M P = 0 0 −1
0 0 0
Exercice 2
1. Calculons I(x)
Z 1
x
I(x) = dy = [ln(1 + xy)]10 = ln(x + 1)
0 1 + xy
2. En déduisons I Z 1 Z 1 Z 1
ln(1 + x) 1 x
Nous pouvons alors écrire : I = dx = dy dx
0 1 + x2 0 1+x
2
0 1 + xy
En utilisant le théorème de Fubini on a :
Z 1 Z 1
x
I= 2
dx dy
0 0 (1 + x )(1 + xy)
x
En décomposant la fonction F (x) = et en intégrant par la suite on obtient
br
2
(1 + x )(1 + xy)
ln 2 1 dy π 1 2y
Z Z Z 1
ln(1 + y)
I= 2
+ 2
dy − dy
2 0 1+y 8 0 1+y 0 1 + y2
ai
π
En définitive : I = 8 ln 2
np
Exercice 3
Soit x ∈]0, 1[. Considérons la suite (xn )n∈N définie par u0 = x et pour tout n ∈ N∗ , un+1 =
re
u2n .
n
Par récurrence un = x2 , donc un converge vers 0.
pa
Comme f est continue sur 0, la suite (f (un )) converge vers f (0). Or d’après l’hypothèse
∀n ∈ N, f (un+1 ) = f (u2n ) ≤ f (un ) cette suite est donc décroissante.
Par un raisonnement analogue on montre que la suite (f (vn )) est croissante (v0 = x et
vn = x2−n ).
On en déduit que ∀n ∈ N, f (vn ) ≤ f (1) et en particulier f (x) ≤ f (1).
On a montrer que ∀x ∈]0, 1[, f (0) ≤ f (x) ≤ f (1) Comme f (0) = f (1), alors f est constante
sur [0, 1]
Exercice 4
52
n 2
∗
X 1
2. En déduisons que pour n ∈ N , la partie entière de la somme : Sn = √ .
k=1
2 k
En sommant pour k variant de 1 à n2 on obtient
n 2 2
n √ 2
n √ n2
X √ X X X √
k+1− k < Sn < k− k−1
k=1 k=1 k=1 k=1
Exercice 5
En étudiant les variations de la fonction f (x) = xx = ex ln x on trouve que sur ]0, e−1 ], elle
est strictement décroissante et sur ]e−1 , +∞[ ell est strictement croissante. Elle admet donc
ai
−1
un minimum en e−1 qui vaut f (e−1 ) = e−e
−1
m = e−e
np
y
2. Démontrons que : xy + y x ≥ m x + m xy .
Soit (x, y) ∈ R2 tel que 0 < y ≤ x < 1. On peut écrire
re
xy = (xx ) y
x
y x = y xy
x
pa
x
y y x y
Comme xw ≤ 1 et x < 1, x ≥ x
En définitive xy + y x > 1
53
4. Montrons que 1 est le plus grand réel A tel que : ∀(x, y) ∈ R∗+ 2 xy + y x > A.
Pour y = 1, lim (xy + y x ) = lim (1 + x) = 1 Donc pour tout ε > 0 ∃α > 0 tel que
x→0 x→0
(y = 1 et 0 < x ≤ α) ⇒ 1 < xy + y x ≤ 1 + ε
Exercice 6
1. Formons l’équation différentielle du second ordre (E) à laquelle satisfait la fonction y(x)
Par dérivation des deux membres de (1) il vient que y 00 + 4z 0 = 4e2x
br
(E) y 00 + 4y = 0.
ai
1 1
z = (−y 0 + 2e2x ) = (2A sin 2x − 2B cos 2x + 2e2x )
4 4
1
= (A sin 2x − B cos 2x + e2x );
2
Les fonction trouvées étant solution de l’équation (2), la solution générale du système est
donc
y = A cos 2x + B sin 2x,
54
INSTITUT DE FORMATION ET DE RECHERCHE DÉMOGRAPHIQUES
ÉPREUVE DE CULTURE GÉNÉRALE
(Concours type A & B (Mars 2012))
Il est avancé que la croissance démographique rapide constitue une menace contre la croissance
économique fondée sur les resources naturelles. Alors que les besoins des populations rurales en
ai
bois de chauffe peuvent à peine constituer une cause de déboisement, tel n’est pas le cas pour
les zones urbaines. Ce nonobstant la dégradation rapide des indicateurs économiques se poursuit
notamment pour les ménages pauvres des zones rurales où les enfants deviennent une forme
np
Travail à faire : Répondre aux questions de votre choix pour un total de 20 points.
4. Expliquer et discuter les dissonances entre les politiques publiques et la demande d’enfants.
7. Expliquer et illustrer à l’aide d’exemples précis « une capacité de gestion publique dé-
faillante ».
Sujet 2 Dans une brève dissertation ne dépassant pas quatre pages, commentez la probléma-
tique soulevée par ce texte de Brodie Ramin.
L’Afrique sub-saharienne est la region du monde la meins urbanisée. Seulement 39,1% de la
population de la region vit en ville. Néanmoins, d’après les projections, la population urbaine de
55
la région devrait plus que doubler nous atteint 760 millions d’ici 2030. La vitesse de l’urbanisation
rend le phénomène très difficile à gérer. Un article récent du New England Journal of Medicine
soutient que l’urbanisation est un danger sanitaire pour certaines populations vulnérables et que
cette évolution démographique menace de créer une catastrophe humanitaire.
Repérer dans les réponses des candidats les éléments non exhaustifs ci-après
les pauvres
Explication
ai
– Les enfants sont une source pour construire les pays : faute d’équipements, les hommes
constituent le capital le plus précieux de la famille, du village et du pays.
re
56
– Baisse de la capacité de travail de la femme pendant la grossesse et la première enfance ;
– risque de perdre la vie pendant ou après la grossesse ;
– les enfants absorbent l’essentiel des revenus du ménage :
alimentation, scolarisation, santé, etc.
Discussion
– Les facteurs négatifs peuvent être atténués par une politique de la famille des politiques
publiques sectorielles volontaristes, en phase avec les dynamiques de population
Discussion :
Pour obtenir une approche consensuelle
– Communication efficace entre gouvernement et familles
np
OUI
– Déboisement pour construction des villes, bois de chauffe/charbon,
– population, industrialisation, ordres
– consommation eau et électricité,
NUANCE : le milieu rural également
– urbanisation des campagnes
– complexes agro-industriels en milieu rural
– activités agricoles extensives
– activités pastorales traditionnelles
– activités minières
– exploitation forestières
Parfois frontière très tenue entre l’urbain et le rural, qui s’interpénètrent en Afrique
Élément de’ ruralisation de la ville et d’urbanisation de la campagne.
57
INSTITUT DE FORMATION ET DE RECHERCHE DÉMOGRAPHIQUES
ÉPREUVE DE PROBABILITÉS - STATISTIQUES
(Concours type B (Mars 2011))
Exercice 1
1. Symbolisez les événements mentionnés et relevez les probabilités explicites de cette situa-
tion. En d’autres termes, traduisez mathématiquement les renseignements donnée.
d. L’élève est une fille et elle ne se dirige pas dans le domaine de la santé.
np
Exercice 2
re
La probabilité de migrer à une distance r peut être approchée par une fonction de type Pareto
k1
m1 (r) = ra
pa
Z ∞
1. Calculer la probabilité de migrer à une distance supérieure à R M1 (R) = m1 (r)dr.
R
2. Discuter les valeurs de M1 (R) en fonction de R et des paramètres k1 et a.
Exercice 3
Les lampes électriques fabriquées par un industriel A ont une durée de vie moyenne de 1400
heures avec un écart type de 200 heures, tandis que celles fabriquées par un industriel B ont
une durée de vie moyenne de 1200 heures avec un écart type de 100 heures. Si l’on teste des
échantillons aléatoires de 125 lampes de chaque marque, quelle est la probabilité que les lampes
A aient par rapport aux lampes B une durée moyenne de vie au moins :
58
Exercice 4
Exercice 5
Deux groupes A et B sont formés chacun de 100 malades du cancer de la Thyroïde. Un sérum
devant guérir cette affection est administré aux malades du groupe A mais pas à ceux du groupe
B (qui constitue le groupe de contrôle). A part cette différence, les traitements sont identiques
dans les deux groupes. Les traitements montent que dans les groupes A et B, 75 et 65 personnes
respectivement guérissent. Tester l’hypothèse selon laquelle le sérum est efficace aux niveaux de
br
signification suivants :
1. 1%
ai
2. 5%
3. 10%
np
Exercice 6
re
État matrimonial
Sexe
Célibataire Mariés Veufs Divorcés Total
Hommes 2 181 954 2 411 630 135 914 264 220 4 993 718
Femmes 1 894 892 2 418 631 598 705 307 806 5 220 034
Total 4 076 846 4 830 261 734 619 572 026 10 213 752
1. À partir du tableau 1 établir les répartitions proportionnelles par sexe par statut matrimo-
nial et par rapport à la population totale :
59
(b) Les pourcentages d’hommes parmi les célibataires et les divorcés.
3. Laquelle des trois répartitions proportionnelles faut-il utiliser pour répondre aux questions
suivantes :
(c) Le déséquilibre hommes/femmes est-il même parmi les veufs/veuves et parmi les di-
vorcé(es) ?
Exercice 7
université de la République d’IFORDIA. Les données, exprimées en cm, sont présentées dans le
tableau 2
ai
I 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
np
Xi 37 37 33 33 36 34 37 37 35 32 32 34 40 39 39 39 39 37 37 37
Yi 76 75 76 69 73 70 74 73 76 72 66 75 84 88 80 78 78 79 84 85
re
I 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
Xi 38 38 38 38 38 35 40 32 34 32 39 39 39 39 37 38 38 37 37 38
pa
Yi 84 82 82 76 74 76 84 66 75 72 88 80 78 78 79 76 74 84 85 84
I 42 43 44 45 46 47 48 49 50
Xi 38 37 37 33 33 36 34 37 37
Yi 82 76 75 76 69 73 70 74 73
1. Dépouiller ces informations sous forme de tableau de contingence en formant des classes
d’amplitude 2 pour la variable X et 4 pour la variable Y .
60
Exercice 8
Le tableau 3 reprend la répartition des femmes en âge de procréer par nombre d’enfants nés
vivants déclarés à l’issue du recensement général de la population d’un pays X.
8 22 733
9 13 659
10 et + 21 064
ai
Tableau 3 – Répartition des femmes en âge de procréer oar nombre d’enfants nés vivants.
np
(b) En déduire le nombre moyen d’enfants par femme pour ces mères.
3. Calculer le nombre moyen d’enfants par femme pour l’ensemble des femmes considérées.
Exercice 9
Une industrie de machinerie lourde affirme que depuis quelques années les machines qu’elle
fabrique font de moins en moins de bruit. Le comité Santé et Sécurité au travail d’une usine dont
tout l’équipement provient de cette industrie désire vérifier ces dires.
Une équipe choisit au hasard des machines faisant partie de son équipement et note le niveau
de bruit développé lors du fonctionnement de la machine de même que l’année de fabrication
(voir tableau 4)
61
Année de fabrication Niveau de bruit (décibels)
68 91,3
71 90,1
80 85,4
82 88,6
75 89,3
90 87,1
73 87,8
84 86,3
88 86,0
78 88,7
70 89,5
86 85,2
br
82 86,6
90 86,4
77 87,1
ai
4. Trois ex-employés sont atteint de surdité partielle et pointent le niveau de bruit des ma-
pa
chines qu’il utilisaient. Que peut-on supposer comme niveau de bruit pour une machine
fabriquée en 1979 ? En 1989 ? En 1996 ?
Exercice 1
62
2. a. On veut P (A) = 1 − P (A) = 1 − 0, 6 = 0, 4
d. On veut P (F ∩ A) ou encore P (F \ A)
On a : p(A) = P (F ∩ A) + P (G ∩ A)
d’où 0, 4 = P (F ∩ A) + 0, 35 ⇐⇒ P (F ∩ A) = 0, 05
Exercice 2
Dans le cas où la probabilité de migrer à une distance r est approchée par une fonction de
type Pareto, la probabilité de migrer à une distance supérieure à R sera égale à
• Si a 6= 1
br
∞
∞
k1 r−a+1 1 ∞
−k1
Z
k1
M1 (R) = dr = =
R ra −a + 1 R a − 1 ra−1 R
-Si a > 1
ai
k1 1
M1 (R) = × a−1
a−1 R
np
L probabilité de migrer à une distance comprise entre 0 et ∞ doit être égale à 1. Par conséquent,
M1 (0) doit être égal à 1. Or
re
k1
M1 (0) = ∞=∞ si k1 6= 0
a−1
Donc ce modèle ne peut être pour R = 0, et M1 (R) n’est utilisable que pour R > 0
pa
- Si a < 1
k1 1 k1
M1 (R) = a−1
− ∞ = ±∞ selon le signe de k1
a−1R a−1
Puisque M1 (R) est une probabilité, cette quantité ne peut prendre que des valeurs comprises
entre zéro et l’unité, ce qui exclut les valeurs de a < 1.
• Si a = 1 Z ∞
k1
M1 (R) = dr = [k1 ln(r)]∞
R = k1 (ln(∞) − ln(R)) = ±∞
R r
selon le signe de k1
Comme M1 (R) est une probabilité, la valeur a = 1 doit également être rejetée.
Par conséquent, la fonction de type Pareto ne convient pour approcher la probabilité de migrer
que si R > 0 et a > 1
m2 (r) = k2 e−br
63
la probabilité de migrer a une distance supérieure à R sera égale à
Z ∞ ∞
k2 e−br k2 e−br
M2 (R) = k2 e−br dr = − =
R b R b
La fonction exponentielle convient pour toutes les valeur de R si et seulement si
k2
M2 (0) = =1
b
ce qui implique b = k2
si b 6= k2 (c’est le cas générale), alors le modèle exponentielle ne peut être utilisé pour R = 0.
Exercice 3
20
lampes A aient par rapport aux lampes B une durée moyenne de vie au moins supérieure
de 160 heures = 0, 5000 + 0, 4772 (aire sous la courbe normale à droite de z = −2).
re
250 − 200
2. En unité réduites la différence de 250 heures = = 2, 50 donc la probabilité que
20
les lampes A aient par rapport aux lampes B une durée moyenne de vie au moins supérieure
pa
Exercice 4
Soient P1 et P2 les fréquences des électeurs des deux circonscriptions qui ont décidé de voter
pour un candidat donné.
Dans l’hypothèse H0 : (P1 r
= P2 )
q
σP1 −P2 = pq n11 + 1 1 1
µP1 −P2 = 0 n2 = 0, 528 × 0, 472 × 300 + 200 = 0, 0456
0, 56 × 300 × 0, 48 × 200
Avec p = = 0, 528 et q = 1 − p = 1 − 0, 528 = 0, 473. D’où
500
p1 − p2 0, 560 − 0, 480
Z= = = 1, 57
σp1 −p2 0, 0456
1. Il s’agit d’un test bilatéral entre H0 (p1 = p2 ) et H1 (p1 6= p2 ). Puisque Z = 1, 75 l’hypo-
thèse H0 ne peut être rejetée et il n’y a pas de différence entre les deux circonscriptions.
2. Il s’agit d’un test unilatéral entre H0 est rejetée si Z > 1, 645. Comme c’est le cas, il en
résulte que le candidat est préféré dans la circonscription X.
64
Exercice 5
Soient p1 et p2 les fréquences respectives des malades guéris (1) avec le sérum et (2) sans
sérum. Nous avons le choix entre les deux hypothèse suivantes
H0 : P1 = P2
H1 : P1 > P2
Sous l’hypothèse H0 r q
= pq n11 + 1 1 1
µP1 −P2 = 0 σP −1−P2 n2 = 0, 70 × 0, 30 × 100 + 100 = 0, 0648
75 + 65
Avec P = et q = 1 − p = 1 − 0, 70 = 0, 30. D’où
200
P1 − P2 0, 750 − 0, 650
Z= = = 1, 54
σP1 −P2 0, 0648
1. Sur la base d’un test unilatéral au seuil de 1%, H0 est rejetée si Z > 2, 33, ce qui n’est pas,
le cas. Les résultats sont donc l’effet du hasard au seuil de signification de 1%
2. Sur la base d’un test unilatéral au seuil de 5%, cH0 est rejeté si Z > 1, 645, ce qui n’est
br
pas le cas. Les résultats sont donc l’effet du hasard au seuil de signification de 5%.
3. Sur la base d’un test unilatéral au seuil de 10%, H0 est rejetée si Z > 1, 28, ce qui est
ai
effectivement le cas. Par conséquent le sérum est efficace au seuil de signification de 10%.
np
Exercice 6
1. Établissons les répartitions proportionnelles par sexe par statut matrimonial et par rapport
re
à la population totale
Repartions de la population d’IFORDIA par sexe selon l’état matrimonial
pa
65
Répartition proportionnelle par rapport à la population total
Classe Célibataire Mariés Veufs Divorcés Total
Hommes 21,3620037 23,6115974 1,3306961 2,5869044 48,8921016
Femmes 18,5523596 23,6801422 5,86175384 3,01364278 51,1078984
Total 39,9152633 47,2917396 7,19244994 5,60054718 10
2. (a) C’est la spécification proportionnelle par statu matrimonial qui permettrait
de comparer les pourcentages des célibataires parmi les hommes et parmi les femmes.
(b) C’est la répartition proportionnelle par sexe qui permettraient de comparer les
pourcentages d’homme parmi les célibataire et les divorces.
(c) C’est la répartition proportionnelle par sexe qui permettrait de comparer les
pourcentages d’hommes et femmes parmi les célibataires.
3. (a) C’est La répartition proportionnelle par sexe qu’il faut utiliser pour répondre
la question : parmi les célibataires quel est le sexe qui domine ?
np
(c) C’est la répartition proportionnelle par sexe qu’il faut utiliser pour répondre à
la question : Le déséquilibre hommes/femmes est-il même parmi les veufs/veuves et
pa
Exercice 7
1. Dépouillons ces informations sous forme de tableau de contingence en formant des classes
d’amplitude 2 pour la variable X et 4 pour la variable Y .
66
2. Calculons pour chaque variable la moyenne marginale ainsi que l’écart-type.
2
Variance de Y : V (Y ) = fi ci − Y = 6054, 86 − (77, 63)2 = 28, 44
P
p √
Écart type σY = V (Y ) = 28, 44 = 5, 33cm
67
Calculons le coefficient de correlation linéaire r(X, Y )
Cov(X, Y ) 8, 56
r(X, Y ) = = = 0, 71
σX σY 2, 2 × 5, 32
Exercice 8
0 473 836 0
1 778 159 778 159
2 676 157 1352314
ai
7 37 860 265020
8 22 733 181864
pa
9 13 659 122931
Total 5660767
Soit N10 le nombre d’enfants dont la mère a moins de 10 enfants
X9
N10− = ni Fi = 5660767 enfants
i=1
2. (a) Calcul du nombre d’enfant des mères de 10 enfants et plus
Soit N10+ ce nombre. Si on désigne par N le nombre total d’enfants, on a :
(b) En déduisons le nombre moyen d’enfants par femme pour ces mères.
Soit N 10+ ce nombre. On a 21064 femmes qui ont 40 enfants et plus et ces femmes
ont 178025 enfants
178025
N 10+ = = 8, 45 enfants par femme
21064
3. Calculons le nombre moyen d’enfants par femme pour l’ensemble des femmes considérées.
68
Nombres d’enfant (n) Nombre de femmes (F )
0 473 836
1 778 159
2 676 157
3 379 425
4 214 080
5 115 202
6 64 979
7 37 860
8 22 733
9 13 659
10 et plus 21 064
Total 2 797 154
br
Exercice 9
Niveau du brut
np
92
91
re
90
pa
89
88
87
86
85
84 Année
0 20 30 40 50 60 70 80 90 100
69
3. Interprétons les coefficient de correlation et de détermination.
Le niveau de bruit baisse au fur et à mesure qu’on avance dans le temps.
62% des variation du niveau de bruit sont expliquées par celle liées au temps.
70
INSTITUT DE FORMATION ET DE RECHERCHE DÉMOGRAPHIQUES
ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES
(Concours type B (Mars 2011))
Exercice 1
1. Étudier la variation du polynôme du 3e degré f (x) = k(x − a)(b − x)2 , où a et b sont trois
constantes telle que k > 0 et a < b.
Exercice 2
Dans une culture le taux d’accroissement instantané du nombre de bactéries est proportionnel
à ce nombre.
br
1. Si l’on constate que le nombre double en 4 heures, quel sera-t(il au bout de 12 heures ?
2. S’il y a 104 bactéries au bout de 3 heures et 4 × 104 au bout de 5 heures, quel était le
ai
nombre initial ?
np
Exercice 3
2 dx + dy − 4x − y = et
dt dt
dx + 3x + y = 0
pa
dt
Exercice 4
Un deuxième approximation y2 est alors obtenue en remplaçant y par y1 dans l’équation (1)
et on : Z x
y2 = y0 + f (x, y1 ) (3)
x0
71
En répétant le procédé, on obtient une succession de valeur y0 , y1 , y2 , y3 , . . . , chacune donnant
une meilleure approximation de l a valeur cherchée.
Application numérique
Calculer les 3 premières valeurs approchées de y, y1 , y2 et y3 , pour x = 0, 1, sachant que pour
dy
y = 1, x = 0 et que y 0 = dx = 3x + y 2 .
Exercice 5
1. Si une population compte un million d’habitants et s’accroît chaque année de 10 000 habi-
tants, quel sera son effectif après x années ?
2. La population d’un pays comptait en 2010, 70,56 millions d’habitants. Si un taux annuel
d’accroissement de 1,7% se maintien jusqu’en 2025, quel sera l’effectif de la population en
1015, 2020 2022 et 2025 ?
Exercice 6
ai
1. Soit ϕ un élément de M . Montrer qu’il existe une droite vectorielle (D1 ) dont on précisera
une base (~e1 ) en fonction de a et b telle que pour tout vecteur ~u de (D1 ), ϕ(~u) = ~u
pa
2. Montrer qu’il existe un nombre réel unique k différent de 1 que l’on exprimera en fonction
de a et b tel que l’ensemble {~u, ~u | ϕ(~u) = k~u} soit une droite vectorielle (D). Déterminer
un base (~e2 ) de (D).
3. Montrer que (~e1 , ~e2 ) est une base de E et exprimer la matrice de ϕ dans cette base.
4. donner une condition nécessaire et suffisante portant sur a et b pour que ϕ ne soit pas
bijectif.
Exercice 7
Tokam part du Cameroun avec une some de 657.000 FCFA et doit visiter n pays d’Afrique
situé dans la zone hors CFA. Sachant que le taux d’échange est de 15% à chaque frontière et que
tous les frais de séjours et de transport y compris le transport au Cameroun sont pris en charge
par ses amis.
72
2. Combien de pays doit-il visiter pour qu’au retour au Cameroun il lui reste moins de
200.000FCFA ?
Exercice 8
Soit (un ) une suite telle que u0 ∈ [0, 1] et pour tout entier naturel n :
si un < 1 un+1 = 2un
2
si un ≥ 1 1
un+1 = un −
2 2
1. Démontrer que si u0 est rationnel, la suite (un ) est périodique à partir d’un certain rang.
Exercice 9
br
Z π
2
(b) En déduire le calculer de f (x)dx
0
re
Exercice 10
On note f (0) la dérivée d’ordre n de la fonction numérique de la variable réelle x, définie par :
pa
1
f (x) = 1
(1 + x2 ) 4
1. Montrer que pour tout entier naturel n, il existe un polynôme de degré n noté Pn , tel que :
Pn (x)
f (n) (x) = 1
(1 + x2 )n+ 4
5. Montrer que pour tout entier naturel n non nul, Pn admet n racines réelles distinctes.
73
CONCOURS IFORD (Mars 2011) : CORRIGÉE Épreuve de Mathématiques B
Exercice 1
2α + β
qui montre que y 0 s’annule en x = β et x = < β puisque α < β. De plus cette
3
dérivée est du signe contraire du coefficient de x2 , c’est-à-dire négative pour les valeurs
β + 2α β + 2α
de x comprise entre et β, et positive pour les valeurs de x inférieur à ou
3 3
supérieures à β.
β + 2α
En x = , le polynôme prend la valeur
3
β + 2α 2 4k(β − α)3
β + 2α
y=k −α β− =
3 3 27
74
β + 2α
Donc la fonction y = k(x − α)(β − x)2 est croissante jusqu’en x = où elle atteint
3
4k(β − α) 3 β + 2α
une valeur maximale égale à , décroissante entre x = et x = β où elle
27 3
atteint un minimum local qui vaut 0, et à nouveau croissant au-delà de x = β.
- Dérivée seconde et concavité du graphe
Pour connaître la concavité du graphe de cette fonction ; on doit connaître les intervalles sur
lesquels sa dérivées est croissante et ceux sur lesquelles elle est décroissante. On calculera
la dérivée seconde, qui est la dérivée première de y = k(β − x)(β + 2α − 3x) et qui sera
notée :
2β + α
y 00 s’annule pour x = : elle est du signe du coefficient de x, c’est-à-dire positive pour
3
2β + α 2β + α
br
décroissante pour les valeurs de x inférieures à . On peut dès lors conclure que la
3
fonction y = k(x − α)(x − β)2 a une concavité orientée vers e haut pour toutes les valeurs
2β + α
np
de x inférieures à et une concavité orientée vers le bas pour toutes les valeurs de x
3
2β + α 2β + α
supérieures à . Le point dont l’abscisse est a pour ordonnée.
3 3
re
2β + α 2 2k
2β + α
y=k −α β− = (β − α)2
3 3 27
pa
75
y
2
x
−5 0 5 10 15
−1
br
Exercice 2
Dans une culture le taux d’accroissement instantané du nombre de bactéries est proportionnel
ai
à ce nombre.
1. Si l’on constate que le nombre double en 4 heures, quel sera-t(il au bout de 12 heures ?
np
2. S’il y a 104 bactéries au bout de 3 heures et 4 × 104 au bout de 5 heures, quel était le
nombre initial ?
re
Exercice 3
pa
dx + 3x + y = 0
(2)
dt
d2 x dx dy
2
+3 + =0 ((3))
dt dt dt
obtenue en dérivant (2). De plus en multipliant (1) par −1 ; 2) par −1 et (3) par 1 puis en
ajoutant on obtient :
d2 x
+ x = e−t ((4))
dt2
qui est aussi vérifiée par x = x(t) et y = y(t). Cette dernière équation fini est indépendante de
y et de ses dérivées peut se résoudre aisément.
1 1
x = c2 cos t + c2 sin t − 2 et = c1 cos t + c2 sin t − et
D +1 2
76
D’une manière analogue en dérivant 1) on obtient y à travers l’équation.
d2 x d2 y dx dy
2 2
+ 2 −4 − = et
dt dt dt dt
et entre (1), (2), (3) et (5) on élimine x et ses dérivées. Il est cependant plus simple de procéder
comme suit.
De (2) on tire :
y = − dx 1 t 1 t
dt − 3x = − −c2 sin t + c2 cos t − 2 e − 3 c1 cos t + c2 sin t − 2 e
On obtient finalement
x = c1 cos t + c2 sin t − 1 et
2
Exercice 4
br
Utilisons la méthode de Picard pour obtenir une valeur approchée de y pour x = 0, 1, étant
dy
donnée que y = 1 quand y = 0 et = 3x + y 2
ai
dx
Ici f (x, y) = 3x + y 2 , x = 0, y = 1. D’où
Z x Z x
2
np
Z x Z x
9 4 3
y2 = y0 + (3x + y1 )dx = 1 + x + 3x + 5x + 1 dx
4
pa
0 0
9 3 4 5
= x5 + x4 + x3 + x2 + x + 1
20 4 3 2
Z x
81 10 27 9 141 8 17 7 1157 6
y3 = 1 + x + x + x + x + x
0 400 40 80 4 180
136 5 125 4 23 3
= x + x + x + 6x2 + 5x + 1dx
15 12 3
Exercice 8
1. Démontrons que si u0 est rationnel, la suite (un ) est périodique à partir d’un certain rang.
pn
Posons un = qn avec pn ∈ N, qn ∈ N∗ , pn ≤ qn et pn ∧ qn = 1
2pn
si un < 21 , un+1 = qn :
- Si qn est impaire, qn+1 = qn
qn
- Si qn est paire, qn+1 = 2
77
pn 2pn −qn
- Si un ≥ 21 , un+1 = qn − 1
2 = 2qn
1
soit 2. La suite (un ) ne peut converger que vers une solution de l’équation f (x) = x
1
(c’est-à-dire 0), ou éventuellement vers 2
np
Or, si un est voisin de 12 , un+1 est voisin de 0 ou de 1. La suite ne converge donc pas vers
1
2. La seule limite possible est zéro (0).
re
La suite (un ) ne peut converger vers zéro (0) qu’en étant stationnaire. En effet, pour
1
0 < ε < 2, un ne peut rester indéfiniment dans l’intervalle ouvert ]0; ε[. Il existe donc
pa
un entier n0 tel que un0 = 0. Les antécédents de zéro (0) sont les rationnels dont le
dénominateur est une puissance de 2.
p
Ainsi, la suite (un ) converge si et seulement si u0 = 0 ou u0 = avec p et q entiers
2q
naturels et p ≤ 2q .
78
INSTITUT DE FORMATION ET DE RECHERCHE DÉMOGRAPHIQUES
ÉPREUVE DE PROBABILITÉS - STATISTIQUES
(Concours type B (Avril 2010))
Exercice 1
Lees notes obtenues à une interrogation de probabilité se sont étalées de 0 à 10 selon que le
nombre de réponses correctes 0; 1 . . . ; 10 ; la note moyenne a été de 6,7 et l’écart type de 1,2. En
supposant que les notes sont normalement distribuées, déterminer :
Exercice 2
21 étudiants est égale à 0,80. Quelles sont les limites à 90% pour ce coefficient ?
np
Exercice 3
Exercice 4
Samba, qui sort en moyenne deux soir par semaine, joue au tradipraticien et pratique de
l’automédication pour soulager ses maux de tête causés par des lendemains matins de fêtes
plutôt difficiles. Cependant, il avait déjà été averti que la mixture qu’il prend possède un effet
secondaire parfois gênant : une fois sur cent, aléatoirement, Samba se retrouve transformé pour
le journée en un chien
Quelle est la probabilité que Samba, sur le cours d’une année entière, se retrouve au moins
3 jours sous cette forme ? On pourra, après avoir vérifie les conditions, approcher un loi de
probabilité par une loi de poisson dont on en déterminera les paramètres.
Exercice 5
Bakari casse un bâton en deux, le point de rupture (X˚étant (uniformément) aléatoire. Quelle
est la probabilité pour que le grand morceau soit au moins 3 fois plus grand que le petit ?
79
Exercice 6
Vous vous promenez le long d’une voie ferrée, en pleine rêverie. Vous prenez soudainement
conscience d’un grand bruit, droit derrière vous.
1. En quoi consiste l’erreur de 1re espèce (α) ? L’erreur de 2e espèce (β) ? Laquelle est la plus
grave ? Que faites-vous ?
2. Si on compare le test d’hypothèse à un jugement peut-on dire que l’erreur de 1re espèce est
de condamner un homme coupable ? Répondre par vraie ou faux ! ! !
3. Dans l’analogie du jugement, que se passerait-il, si on souhaite rendre l’erreur de 1er espace
nulle ?
Exercice 7
Pour un sondage électorale, on constate deus échantillons d’électeurs de tailles 300 et 200
respectivement dans deus circonscriptions A et B cela met en évidence des intentions de vote des
br
Exercice 8
re
Une société a mis au point un produit. Une étude préalable a montrer une relation entre les
prix X proposé (en francs cfa) pour de produit et le nombre de clients Y disposés à l’acheter
pa
à ce pris. Le chiffre d’affaires potentiel Z, correspondant au choix du prix X est donné par :
Z = X × Y . L’enquête menée au près de 500 personnes a donne le résultat consignés dans le
tableau 7
Prix (Xi ) 40 35 32 28 24 20 16 12 10 8
Clients (yi ) 60 80 130 200 240 350 390 420 440 500
Tableau 5 – Répartition des clients selon le pris dont ils sont disposés à acheter le produit
80
4. La variance de X = 10, 53 et la variance de Y = 151, 49, calculer le coefficient de correlation
linéaire. Que peut-on conclure ?
6. En utilisant cette modélisation linéaire, déterminer le niveau de prix qui donne le chiffre
d’affaire potentiel maximum et préciser la valeur de ce maximum.
Exercice 9
[40 ;55[ 8 16 7 31
[55 ;70[ 0 0 7 7
np
Total 35 32 21 88
Tableau 6 – Départements selon le taux de divorces et le taux de population urbaine pour une
re
année donnée.
pa
4. Quel est le nombre de Départements où le taux de divorce est supérieur ou égale à 40 pour
10 000 et le taux de population urbaine supérieur à 50 pour 100.
81
9. Tracer l’histogramme des taux de divorces quel que soit le département.
br
ai
np
re
pa
82
CONCOURS IFORD (Avril 2010) : CORRIGÉE PROBA-STAT B
Exercice 1
Déterminons :
1. le pourcentage d’étudiants ayant eu 6 points
Pour appliquer les lois de distribution normale à des données discrètes, il est nécessaire
de les traiter comme continues et, par conséquent une note égale à 6 doit être envisagée
comme comprise entre 5,5 et 6,5.
5,5−6,7
- 5,5 en unités réduites = 1,2 = −1, 0
6,5−6,7
- 6,5 en unités réduites = 1,2 = −0, 17
Le pourcentage d’étudiant ayant eu 6 points = aire compris entre z = −1 et z = −0, 17 =
0, 3413 − 0, 0675 = 0, 2738 = 27, 38%
br
x1 −6,7
10% = 0, 1 d’où l’aire entre z1 et 0 = 0, 40 et est très voisin de −1, 28 et z1 = 1,2 = −1, 28
et x1 = 5, 2 ou 5 l’entier le plus proche .
np
1,2
Exercice 2
pa
Exercice 4
Sot X le nombre de jours, sur une année donnée, où Samba se retrouve transformé en chien.
Il y a 52 semaines dans un année, donc Samba s’administre n = 104 fois sa mixture. À chaque
1
fois, et de façon indépendante, il a une probabilité p = 100 de se transformer. Donc X suit la loi
1
binomiale de paramètre p = 100
83
D’après le cours , comme n > 30, p < 0, 1 et np < 10, on peut approcher la loi de X par une
loi de Poisson de paramètre : m = np = 1, 04 (de sorte que les espèces soient les mêmes).
k
On a alors, d’après le cours : P (X = k) = e−m mk! avec k, un entier naturel
Or, on veut calculer :
P (X ≥ k) = 1 − P (X < 3) = 1 − (P (X < 0) − P (X = 1) − P (X = 2)) = 1 −
2
e−m 1 + m + m2 = 8, 8%
Ainsi, il y a environ 8,8% de chance pour que cette mésaventure arrive au moins trois fois
dans l’année à Samba.
Remarque : le calcul exact avec la loi binomiale donne 8,7%.
Exercice 5
On modélise le bâton par le segment [0, 1] et l’on note X le point de rupture. X suit donc
une loi uniforme sur [0, 1] (cette hypothèse n’est très réaliste, mais elle est donnée par l’énoncé)
br
1
Il faut voir que le grand morceau est trois fois plus grand que le petit si et seulement si X ≤ 4
ou X ≥ 14 .
En effet, distinguons deux cas : soit X ≤ 12 , auquel cas le petit morceau est de longueur X
ai
1
Si 4 < X ≤ 12 , le grand morceau n’est pas assez grand.
On fait le même travail dans le cas X > 12 , ou bien on remarque que c’est la même chose par
re
symétrie.
1 3 1 3
Ainsi, la probabilité cherchée est : P X ≤ 4 ou X ≥ 4 = P X≤ 4 +P X≥ 4 . La
pa
1 1
Finalement, la réponse est donc 4 + 4 = 12 .
Exercice 6
1. (a) L’erreur de premier espèce consiste à bondir hors des rails alors qu’aucun train n’ar-
rive.
(b) L’erreur de deuxième espèce consiste à poursuivre sa promenade alors qu’un train
arrive effectivement.
(c) Ce qui est plus grave est l’erreur de deuxième espèce.
(d) Choisir l’erreur de première espèce.
2. Faux, car l’erreur de premier espèce consiste à condamner un homme innocent.
3. L’accusé sera relaxé si on veut rendre l’erreur de premier espèce nulle.
84
Exercice 7
On compare les pourcentages PA et PB de votants pour le candidat dans les deux populations
A et B.
Soit FA la variable aléatoire qui à tout échantillon de taille 300 prélevé dans la circonscription
A associe la fréquence fA des votants pour le candidat dans cet échantillon et soit FB la variable
aléatoire de taille 200 prélevé dans la circonscription B associe la fréquence fB des votants pour
le candidat dans cet r
échantillon.
0,44×0,56
FA suit N (PA ; 299 soit N (PA ; 0, 029)
FB suit N (PB ; 0,52×0,48
199 soit N (PB ; 0, 035).
p
On pose D = FA −FB . Alors D suit N PA − PB ; 0, 352 + 0, 0292 soit N (PA − PB ; 0, 045)
h
0,045 = 1, 96 d’où h = 0, 09
re
Règle de décision :
Soit d = fA fB la différence entre deux fréquences observées respectivement dans deux
échantillons des circonscriptions A et B.
pa
Utilisation du test :
Ici d = 0, 08 : on n’a pas de raison de rejeter H0 au seuil de 5%. On considère qu’il n’y a
pas de différence significative entre les deux circonscription.
85
Règle de décision
Soit d = fA − fB la différence entre deux fréquences observées respectivement dans deus
échantillons des circonscriptions A et B.
Si d ≤ 0, 07, alors on accepte H0 et in rejette H1
Si d > 0, 07, alors on accepte H1 et on rejette H0
Utilisation du test :
Ici d = 0, 08 : on rejette H0 au seuil de 5%. On considère que le candidat est préféré dans
la circonscription A.
Exercice 8
600
ai
500
400
np
300
re
200
100
pa
0 prix
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
86
4. Calculons le coefficient de correlation linéaire rx,y entre X et Y :
On donne : V (X) =)10, 53 et V (Y ) = 151, 49
Cov(X, Y ) −1582, 50
rx,y = = = −0, 99
σX σY 10, 53 × 151, 49
a= = 2
= = −14, 27
V (X) σx 10, 53 × 10, 53
b = YP− aX
Yi
np
i
X= = = = 22, 5FCFA
n 10 10
On a donc :
pa
b = Y − aX = 281 − (−14, 27) × 22, 5 = 281 + 14, 27 × 22, 5 = 602, 075 ≈ 602 clients
87
Or Y = aX + b = −14, 27X + 602 ⇒ Z = X(aX + b) = X(−14, 27X + 602) = −14, 27X 2 +
602X
Trouver le prix X qui donne un chiffre maximum revient à calculer la dérivée première de
Z par rapport X et de rechercher la valeur de X pour laquelle cette dérivée d’annule. On
a:
Cette dérivée premiere est donnée par : D0 (D)x = −14, 27 × 2 × X + 602
602
D0 (Z)x = 0 ⇒ −14, 27×2×X+602 = 0 ⇒ 28, 54X = 602 ⇒ X = = 21, 09 ≈ 21F CF A
28, 54
Le prix minimum qui donne le chiffre d’affaire maximum : Xmin = 21, 09 ≈ 21F CF A
Le chiffre d’affaire potentiel maximum correspond est :
Zmin = −14, 27X 2 +602X = −14, 27×21×21+602×21 = −6293, 07+12642 = 6348, 93 ≈ 6349F CF A
Exercice 9
br
88
Moyenne Marginale de X 37, 44 pour 10 000
Variance Marginale de X 167,33
89
Taux de divorce Centre de classe ci Effectif ni Fréquence fi (%) fi ci fi c2i
[10 ;25[ 17,5 0 0,00 0,00 0,00
[25 ;40[ 32,5 7 33,33 1083,33 35208,33
[40 ;55[ 47,5 7 33,33 1083,33 75208,33
[55 ;70[ 62,5 7 33,33 2083,33 130208,33
Total 21 100,00 4750,00 240625,00
Moyenne Marginale de X 47, 50 pour 10 000
Variance Marginale de X 150,00
7. Interprétons les résultats obtenus.
Le taux de population urbaine moyen du pays A est de 54,52% ; Autrement dit, plus de la
moitié de la population de ce pays réside en ville. On note cependant une grande dispersion
autour de cette moyenne car V (Y ) = 341, 6 ⇒ σY = 18, 48%.
Le taux de divorce moyen de l’ensemble du pays quant à lui est de 37,44 pour 10 000 femmes
br
mariées. Il est relativement faible avec une dispersion autour de la moyenne de 12,94 pour
10 000.
ai
Le calcul des moyennes conditionnelles de X à Y fixé montre que le taux de divorce moyen
augmente avec le taux de la population urbaine. Toutefois, la dispersion du taux de divorce
np
autour de la moyenne est quasiment stable quel que soit le niveau d’urbanisation.
8. Calculons la covariance COV(X,Y), sachant que
re
1 XX
Cov(X, Y ) = nij xi yj − XY
n
i j
1
pa
90
Pourcentage
40
30
20
10
91
INSTITUT DE FORMATION ET DE RECHERCHE DÉMOGRAPHIQUES
ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES
(Concours type B (Mars 2010))
Exercice 1
L’évolution d’une population féminine âgée de moins de 45 ans est régie par la matrice de
projection suivante s’appliquant aux groupe d’âges 0-14 ans, 15-29 ans et 30-44 ans
0, 4171 0, 8498 0, 1273
P =
0, 9924 0 0
0 0, 9826 0
1. Chercher la structure stable de cette population sachant que celle-ci est donnée, à un facteur
près par le vecteur propre associé à la seule valeur propre positive de la matrice P ?
br
2. Estimer la structure obtenue après deux périodes à partir de la structure initiale suivante :
ai
Age Effectif
0-14 ans 300 000
15-29 ans 210 000
np
Exercice 2
pa
π
Z Z 1
2 dy
1. En utilisant le théorème de Fubini, calculer l’intégrale : I = dx
0 0 1 + y cos x
+∞ π
(−1)k
Z
X 2
2. Montrer ensuite que : + cosk (x)dx
k+1 0
k=0
Exercice 3
Soit A, une matrice symétrique d’ordre n, définie positive et r un réel (r > 0).
2. On considère la matrice B = (rIn + A)−1 (rIn − A). Montrer que B est symétrique.
Exercice 4
Z n
1 arctan t
1. On pose pour tout n ≥ 0, un = a dt.
n 0 tb P
Discuter suivant a et b la nature de la série : un .
92
jn 2iπ
2. On considère la série de terme générale : un = , où n ≥ 1 et j = e 3 .
n
n
X
On note Sn = uk et wn = u3n−2 + u3n−1 + u3n
k=1 P
(a) Déterminer la nature de la série : wn
P
(b) En déduire que la série un converge.
Exercice 5
6 12
Soit la matrice B =
−2 −4
1. Calculer B 2 et vérifier que B 2 et B sont homothétiques. Calculer le rapport d’homothétie.
2. Déduire de 1) les matrices B 3 et B n pour n, entier positif.
−7 12
3. Soit la matrice M = . Calculer J telle que M = J + I. En déduire M n .
−2 −3
4. Calculer la matrice Bx + I puis (Bx + I)n , où x ∈ R.
br
Exercice 6
ai
Exercice 7
Exercice 8
93
Exercice 9
1. Calculer les âges exacts (années, mois et jours) et révolus de chaque employé à la date du
28/04/2010.
2. Calculer les anciennetés exactes (années, mois et jours) et révolution de chaque employé à
la date du 28/04/2010.
3. Suite aux difficultés économiques, cette entreprise voudrait comprimer son personnel et ne
rester qu’avec 5 employés. Les critères de compression sont les suivants : (I) avoir 60 ans
au 28/04/2010 ou (2) avoir atteint une ancienneté de 30 ans de service au 28/04/2010.
Déterminer les personnes susceptibles d’être comprimées aux termes de ces deux critères.
br
2 1951 15/03/1966
3 03/1949 1974
np
4 1950 01/07/1980
5 30/03/1950 12/09/1968
re
6 17/12/1949 14/12/1984
7 22/01/1952 11/08/1980
8 25/02/1960 01/01/1982
pa
9 20/02/1972 01/01/1995
10 01/01/1960 25/05/1994
94
CONCOURS IFORD (Mars 2010) : CORRIGÉE ÉPREUVE DE MATHS
OPTION B
Exercice 1
Ce qui implique
1, 2093 0, 9826
x1 = x2 x3 = x2
br
0, 9924 1, 2093
et si on impose x1 + x2 + x3 = 100% on obtient
ai
300 1, 0258 0, 4848 0, 0544 300 420
p2
210 = 0, 4239 0, 8433 0, 1263 210 = 327
re
3. Pour rendre les trois structures comparables, il faut transformer la structure initiale et la
pa
Exercice 2
π
1 Z Z
dy 2
1. En utilisant le théorème de Fubini, calculons l’intégrale : I = dx
0 0 1 + y cos x
La fonction (x, y) → 1+y1cos x est continue sur l’intervalle 0; π2 × [0; 1]
95
Z π
2 dx π
Calculons en posant u = tan 2 ,
0 1 + y cos x
Si y 6= 1 :
π
Z Z 1
2 dx dx
=2
0 1 + y cos x 0 u × (1 − y) + (1 + y)
r 1
2 1−y
=p arctan u
1 − y2 1+y 0
r
2 1−y
=p arctan
1 − y2 1+y
Z π Z 1
dx2
Si y = 1, = dx = 1
0 1 + cos x 0
D’où en considérant que la fonction obtenue est prolongée par continuité en 1 :
1 1
π2
r r
1−y 1−y
Z
2 2
I= p arctan dy = −2 arctan =
0 1 − y2 1+y 1+y 0 8
br
+∞ π
(−1)k
Z
X 2
2. Montrons ensuite que : + cosk (x)dx
k+1 0
k=0
Pour tout (x, y) donc [0, 1] × 0, π2 et que tout M > 0 :
ai
N
1 X (−y cos x)2k+1
= (−y cos x)k +
1 + y cos x 16 + y cos x
np
k=0
Donc
re
π π
1 1
(−y cos x)N +1
Z Z Z Z
2 2
k
I= (−y cos x) dy dx + dy dx
0 0 0 0 1 + y cos x
N π
(−)k
Z
pa
X 2
= cosk xdx + RN
k+1 0
k=0
R π R
1 N +1
π
Et |RN | ≤ 0
2
0 y dy dx =
2(N + 1)
+∞ π
(−1)k
Z
X 2
D’où I = cosk xdx
k+1 0
k=0
Exercice 3
96
A est symétrique, de plus (rIn − A) commute avec rIn + A
Montrons que (rIn + A)−1 commute avec rIn − A.
Soit M une matrice inversible. Si M et N commutent, alors M −1 et N commutent égale-
ment
M N = N M ⇐⇒ M −1 M N M −1 = N −1 N M M −1
On ne peut pas avoir λ = −1, car dans ce cas 0 = 2rX ce qui est impossible car r > 0 et
1−λ
X est non nul. Donc AX = r X
ai
1+λ
1−λ
r= est une valeur propre de A. Elle est strictement positive. Par conséquent, λ est
1+λ
dans ] − 1; 1[.
np
Exercice 4
re
P
1. Discutons suivant a et b la nature de la série : un .
Z n
1 arctan t
On pose pour tout n ≥ 0, un = a dt.
pa
n 0 tb
Étudions d’abord les conditions d’existence de l’intégrale.
La fonction t → arctan t
tb est continue et positive sur ]0, n].
arctan t 1
Pour t proche de 0 : b
∼ b .
r t −1
La fonction est donc integrable sur ]0, n] si et seulement si : b < 2.
Nous nous limitons maintenant à b < 2.
Supposons b 6= 1. Nous pouvons faire une intégration par parties :
arctan t n
Z n Z n
arctan t dt
b
dt = b−1
− 2 b−1
0 t (1 − b)t 0 0 (1 − b)(1 + t )t
arctan n 1 Rn dt
Soit un = a+b−1
− a 0 (1−b)(1+t 2 )tb−1
(1 − b)n n
Si b > 0, vérifions de manière analogue à ce qui précède que la fonction Φ :
1
t→
(1 − b)(1 + t2 )tb−1
97
Z n
dt
est intégrable sur ]0; +∞[ l’intégrale admet donc une limite réelle
0 (1 − b)(1 + t2 )tb−1
`b lorsque n → +∞
lorsque b > 1, nous obtenons un ∼ − n`ba ? Dans ce cas la série
P
un converge M et seulement
si a > 1. Lorsque 0 < b < 1, nous obtenons
π
un ∼
2(1 − b)na+b−1
Dans de cas la série converge si et seulement si a + b > 2.
Z x
dt
Si b ≤ 0, l’intégrale 2 a+b−1
tend vers +∞ avec n.
0 (1 − b)(1 + t )
Revenons à l’équation de un pour en déterminer un équivalent
Z n
1 arctan t
un = a dt
n 0 tb
arctan t
La fonction t → est positive est integrable sur [0, n], mais ne l’est pas sur
tb
]0, +∞].
Z n
br
arctan t
L’intégrale tend vers +∞, lorsque n tend vers +∞. Nous en déduisons dt ∼
Z n 0 tb
arctan t
dt. Puis
tb
ai
1
π n dt
Z n
π n st
Z Z
arctan t
≤ dt ≤
4 0 tb 0 tb 2 0 tb
P
np
π n dt
Z n
π n st
Z Z
arctan t
≤ dt ≤
4 1 t 1 t 2 1 t
pa
P
Puis en comparant à une série de Reimann, on conclut que la série un converge si et
seulement si, a > 1.
2πi
Jn
2. On considère le série : un = où n ≥ 1 et J = e 3
n ,
P
(a) Déterminons la nature de la série : wn
−3nJ 2 − 6n + 2 9n + 2
wn = D’où |wn | ≤ .
3n(3n − 1)(3n − 2) 3n(3n − 1)(3n − 2)
P 9n + 2 P
La série converge, donc la série un est absolument conver-
3n(3n − 1)(3n − 2)
gente.
P
(b) En déduisons que la série un converge.
Xn
Notons Tn = wk . Alors S3n = Tn
k=1
+∞
X
La suite (S3n ) converge vers wk . De plus on a :
k=1
1 2
|S3n+1 − S3n | ≤ et |S3n+2 − S3n | ≤
n n
98
P
La série un donc les sommes partielle convergent est une série convergente de somme
Xn
wk
k=0
Exercice 5
B 2 = 22−1 B
ai
−7 12
3. Soit la matrice M = . Calculer J telle que M = J + I. En déduire M n .
−2 −3
re
7 12 1 0 6 12
J =M −I = − = = B,
−2 −3 0 1 −2 −4
pa
Soit J = B et M = B + I.
Puis que, pour tout en tier positif k, I k = I et B k · I = I · B k = B k = 2k−1 B, on peut
calculer M n = (B + I)n en employant la formule du binôme :
n
+ ( nk ) 2n−k−1 + · · · + ( n−1 )B + I
= ( 0 ) 2 + ( n1 ) 2n−1 + ( n2 ) 2n−2 + · · · +
n n
iB
n
+ ( nk ) 2n−k + · · · + ( n−1 )2 +I
2
puisque
n
( n0 ) 2n + ( n1 ) 2n−1 + · · · + + ( nk ) 2n−k + · · · + ( n−1 ) 2 + ( nn ) = (2 + 1)n = 3n
99
on a
B
M n = (3n − 1) +I
2
Pour tout entier n positif ou nul.
B k
(Bx)k I = I(Bx)k = (Bx)k = B k xk = 2k x
2
Comme
n
( n0 ) 2n xn + ( n1 ) 2n−1 xn−1 + · · · + ( nk ) 2n−k xn−k + · · · + ( n−1 ) 2x + ( nn ) = (2x + 1)n
ai
On a
(2x + 1)n − 1
(Bx + I)n = B+I
np
2
Pour tout entier n positif ou nul.
re
Exercice 6
E = Fα + Fβ
E = Fα ⊕ Fβ
100
3. Démontrons que : p + q = I et pq = qp = 0.
Par définition ∀x ∈ E, x = p(x) + q(x) d’où p + q = I
p(x) = p(x) + pq(x) d’où pq(x) = 0, pq = 0
q(x) = qp(x) + q(x) d’où qp(x) = 0, qp = 0
Exercice 7
np
h2 h3 h4
ln(1 + h) = h − + − + O(h4 )
pa
2 3 4
Posons h = sin x
x3
1 h=x− 3 + O(x4 )
x4
− 21 h2 = x2 − 3 + O(x4 )
1
3 h3 = x3 + O(x4 )
− 41 h4 = x4 + O(x4 )
x3 x4 x5
x ∈ (1 + sin x) = x2 − 2 + 6 − 12 + O(x5 )
On sait que pour k ≥ 0
k2 k3
ek = 1 + k + + + O(k 3 )
2 6
1 I =1
x3 x4 x5
1 k= x2 − 2 − 6 − 12 + O(x5 )
1
2 k2 = x4 − x5 + O(x5 )
1
6 x3 = +O(x5 )
x3 2x4 7x5
(1 + sin x)x = 1 + x2 − 2 + 3 − 12 + O(x5 )
101
De même on montre que
x3 x4 x5
sin x ln(1 + x) = x2 − + − + O(x5 )
3 6 6
et
x3 2x4 2x5
(1 + x)sin x = 1 + x2 − + − + O(x5 )
2 3 3
En définitive
7x5 2x5
(1 + sin x)x − (1 + x)sin x = − + + O(x5 )
12 3
x5
D’où (1 + sin x)x − (1 + x)sin x ∼ 12
sin x
En développant en série les quantités ex ln x et xsin x on obtient finalement
x3
(sin x)x − xsin x ≈ 6 ln x
br
Exercice 8
ai
1
1. On CM (Q) = Q2 − Q + 1 + Q
1
Cm (Q) = 3Q2 − 2Q + 1. D’où Q2 − Q + 1 + Q = 3Q2 − 2Q + 1
np
On a 2Q3 − Q2 − 1 = 0
Le premier membre se factorise en
re
(Q − 1)(2Q2 − Q − 1)
et la finalité optimale à produire est Q∗ = 1. Le coût moyen minimum est alors CM (1) = 2
pa
3−Q
2. Le pris s’exprime en fonction de la quantité par p(Q) = .
2
La recette totale et la recette marginale sont données par :
R(Q) = QP (Q) = 12 (2Q − Q2 )
RM (Q) = 12 (3 − 2Q)
Le produit total est maximum pour Q vérifiant
1
3Q2 − 2Q + 1 = (3 − 2Q)
2
√
1± 7
Les solutions de cette équation sont Q =
6
√
1+ 7
La seule valable étant Q∗ =
6
3. La valeur du profit maximum réalisé est
Q∗ 2 Q∗
Π(Q∗ ) = R(Q∗ ) − C(Q∗ ) = Q∗ 3 + + −1
2 2
Π(Q∗ ) = −0, 7359
102
Exercice 9
41 ans, 7
60 ans et 29
5 30/03/1950 12/09/1968 60 ans mois et 16 41 ans
ai
jours
jours
60 ans, 4 25 ans, 4
np
28 ans, 3
50ans, deux
8 25/02/1960 11/01/1982 50 ans mois et 17 28 ans
mois 3jours
jours
38 ans, 2 15 ans, 3
9 20/02/1972 01/01/1995 mois et 8 38 an mois et 27 15 ans
jours jours
50 ans, 3 15 ans, 11
10 01/01/1960 25/05/1994 mois et 27 50 ans mois et 3 15 ans
jours jours
On admet que les personnelles pour lesquelles seule l’année de naissance est précisées sont
née au premier janvier de l’année et celle pour lesquelles l’année et le mois est précisés sont née
au 1er du mois. Il en est de même pour les anciennetés.
1. Calculons les âges exacts (années, mois et jours) et révolus de chaque employé à la date du
28/04/2010. Voir tableau ci-dessus colonnes 4 et 5
103
2. Calculons les anciennetés exactes (années, mois et jours) et révolution de chaque employé
à la date du 28/04/2010. Voir tableau ci-dessus colonnes 6 et 7
3. Au terme des critères d’ancienneté (30ans) et d’âge (60ans), les personnes portant les
numéros d’ordre ci-après sont susceptible d’être comprimées : 1 par rapport à l’ancienneté,
3 par rapport à l’âge et à l’ancienneté, 4 par rapport à l’âge, 5 par rapport à l’âge et à
l’ancienneté et 6 par rapport à l’âge
br
ai
np
re
pa
104
INSTITUT DE FORMATION ET DE RECHERCHE DÉMOGRAPHIQUES
ÉPREUVE DE CULTURE GENERALE
(Concours type B (Mars 2010))
Sujet 1
D’après le rapport sur l’épidémie mondiale di SIDA 2008, on constate que malgré des avancées
significatives dans la prévention des nouvelles infections à VIH observées dans plusieurs pays les
plus touchés par l’épidémie de SIDA et la stabilisation du pourcentage mondiale de personnes
vivant avec le VIH depuis 2000, la proposition des infections chez les femmes augmente dans
plusieurs pays.
Sujet 2
ai
Dans une brève dissertation ne dépassant pas cinq pages, commentez cette position d’un
spécialiste des questions de population et développement relative à la démographie africaine
np
aujourd’hui :
« Les défis démographie observés au Nord ne sont pas semblables à ceux des pays du Sud ».
re
Yves Marguerat, « Préface », dans Christine Schilter, L’agriculture urbaine à Lomé, Pa-
ris/Genéve, Karthala/IUED, 1991, P.9
105
CONCOURS IFORD (Mars 2010) : QUELQUES ORIENTATIONS POUR LA
CORRECTION DE L’ÉPREUVE DE CULTURE GENERALE
1. Grille de notation
La notation est effectuée sur 20 points répartis de la manière suivante :
Le développement de chaque sujet proposé dans le cadre du concours doit faire ressortir
les éléments suivants :
2.1 Le problème général posé par le sujet proposé
ai
2.2 L’introduction doit camper le sujet en précisant le contexte dans lequel il faudrait le situer :
contexte politique, contexte économique et social/culturel
pa
2.2 La conclusion doit rappeler les principaux points abordés dans la dissertation et ouvrier une
irrespective.
Sujet 1 D’après les différents rapport de ONUSIDA sur la situation, on constate que malgré des
avancés significatives dans la prévention des nouvelles infections à VIH observées dans plusieurs
pays les touchés par l’épidémie de sida, l’épidémie continue de toucher les femmes plus que mes
hommes.
Le candidat doit être en mesure de montrer que le Sida constitue un des défis de l’heure,
notamment à cause de la situation épidémiologique sur le continent. Le Sida est à la foi un
problème de santé publique, un problème de société et un problème de développement. On
observe un évolution importante de la séroprévalence, qui varie évidement d’un pays à l’autre
106
à l’autre, se traduit particulièrement dans l’ensemble par une féminisation de la maladie. En
effet, dans la plupart des pays touchés par la maladie, on observe que la proportion des femmes
infectées reste toujours significativement élevé par rapport à celle des hommes. Ce qui amène
à s’interroger sur les facteurs explicatifs de cette situation ou les facteurs de vulnérabilité des
femmes.
Questionnements spécifiques :
Qu’est ce qui peut permettre de comprendre la féminisation de la pandémie en Afrique ?
Quels sont les facteurs explicatifs de la vulnérabilité des femmes au vih-sida ?
2. Argumentaire
ai
Dans le développement, il s’agit pour le candidat de montrer l’éventail de facteurs qui contri-
buent à rendre intelligible cette féminisation de la pandémie en Afrique.
np
à des pratiques telles que le multipartenariat sexuel. En outre, des pratiques sociales telle
que le viol, l’acceptabilité du test avant le mariage, la connaissance, l’acceptabilité et l’uti-
lisation des méthodes préventives sont autant de facteurs qui peuvent rendre compte de
l’évolution de la maladie et particulièrement au sein de la population féminin. En effet,
plusieurs travaux montrent que les femmes n’ont pas toujours le pouvoir de négocier des
rapports sexuels protégés au sein de couple, même lorsqu’elles sont certaines des risques en-
courus. La société est plus tolérante vis-à-vis des déviations sexuelles chez les hommes que
chez les femmes (adultère, multipartenarait, etc.) Ainsi les femmes en union sont exposées
lorsque leurs conjoints sont engagés dans des relations sesuelles avec d’autres partenaires.
– Facteurs culturels : l’influence de certaines tradition : les rites post-partum, l’excision,
lévirat, sororat, blindage, tatouages, pratiques thérapeutiques, des coutumes primissives
favorables à la sexualité hors/avant mariage, la polygamie et donc au multipartenariat
masculin ;
107
– Facteurs économiques : Le contexte de pauvreté se généralise en touchent particuliè-
rement les femmes, qui constituent aujourd’hui un groupe vulnérable ; la situation socio-
économique de la femme dans les économie traditionnelles et capitalistes (subordinations et
dépendance économique) ; la situation économique des femmes dans le milieu professionnel
l’expose à des formes de violences sexuelles, etc. L’ensemble de ces facteurs n’est pas de
nature à renforcer leur autonomie financière, condition nécessaire pour s’approvisionner
en méthodes préventives lorsqu’elles le désirent. Par ailleurs, cette situation est une cause
importante des comportements à risque dans les villes et au sein des groupes d’âges spéci-
fiques (jeunes femmes, élèves, femmes en âge d’activité, etc.) La pauvreté est associée à la
pratique de la prostitution.
– Facteurs politiques : En dépit de la montée en puissance de la maladie dans plusieurs
pays, dans réponses politiques, en particulier celles qui mettent l’accent sur l’approche
genre, ont tardé à se mettre en place. Lorsqu’elle existe, elles sont encore confrontées à des
pesanteurs socioculturelles.
br
– Facteurs biologiques : d’après des études en biologie, la vulnérabilité de la femme est liée
à la constitution biologique des parois vaginales. Ainsi, lors des rapports, elles présentent
ai
plus de risque que les hommes. En outre, la situation de conflits, de guerre et de violences
qui caractérise beaucoup de pays africains se traduit par des scènes régulières de viols et
np
masculins sont souvent engagés dans des rapport avec divers partenaires sexuels féminins.
Cette situation est de nature à rendre vulnérable les femmes lorsque ces rapport sont
pa
rémunérés.
Conclusion
La candidat doit être en mesure de montrer que ces facteurs n’interviennent pas dans tous les
pays de façon identique. D’un pays à l’autre, l’influence de ces facteurs est relative. Ainsi, certains
facteurs sont plus pertinents dans un contexte que dans l’autre. La multiplicité de facteurs qui
entrent en compte traduit cependant la complexité de la vulnérabilité des femmes face au VIH-
SIDA.
Sujet 2 : Dans une brève dissertation ne dépassant pas cinq pages, commenter cette po-
sition d’un spécialiste des questions de population et développement relative à la démographie
africaine aujourd’hui.
« Les défis démographiques observé au Nord ne sont semblable à ceux des pays du Sud ».
Étayer votre argumentation d’exemple précis.
108
Problématique central : Il s’agi de montrer la spécificité de la démographie des pays en
développant par rapport à celle développés, à partir d’un certain nombre d’indication (mortalité,
migration, fécondité, structure de la population, politiques de population, etc.)
Le candidat doit être en meure de montrer que les défis majeurs qui s’imposent aujourd’hui
aux pays développés ne sont pas les mêmes qu’on rencontre dans les pays en développement
(notamment africains) à cause des caractéristiques générales de leurs démographies respectives
et des politiques de population qui y sont respectivement développés.
2. Argumentation
portance de la natalité qui y reste encore élevé par rapport aux autres parties du monde
– Rajeunissement de la population : la structure de la population montre que ces pays sont
ai
majoritaire constitués de jeunes ; ce qui pose des problèmes spécifiques en termes de poli-
tiques sociales sociales (lutte contre le chômage, politiques éducatives, politiques de l’em-
np
ploi, etc)
– Accès limité à la population : la croissance démographique qui se situe autour de 2,8%
re
traduit un faible recours à la contraception pour des raison sociales, culturelles, politiques
et économiques.
– Mortalité élevée : le niveau de mortalité maternelle et infantile est encore élevé dans les
pa
pays en développement, dépit des effort consentis pour lutter contre ce fléau. Il s’agit
particulièrement de la mortalité infantile et maternelle.
– Sexualité des adolescents : le contexte et l’ampleur du phénomène fait qu’il s’agit d’un
des principaux défis de l’heure, compte tenu des problèmes sociaux qu’elle engendre (IST ;
SIDA, et autres types d’infection) comportements à risque (avortement, multipartenariat
sexuel, etc)
– Migration (internes, forces/sous contrainte, internationale : le contexte de pauvreté et l’en-
vironnement politique de ces pays restent des facteurs de la mobilité. Les pays en déve-
loppent sont affectés de ce fait par des modèles migratoires spécifiques qui contribuent à un
dynamique de population tant à l’intérieur des continent qu’à l’extérieur de ceux-ci. Parmi
les principaux modèles, on peut citer : la fuite des cerveaux (émigration des populations
hautement qualifiée) ; l’émigration clandestine, les migrations forcées, etc.
– Augmentation de la population âgée : En dépit de l’effectif encore faible des personnel
âgées, leur proportion tend à augmenter, contribuant au développement de nouveaux pro-
109
blème sociaux (abandon des personnes âgées, prise en charge, conflits intergénérationnel,
etc.)
– Croissance urbaine : Dans les pays en développement, notamment en Afrique, la croissance
urbaine est très importante au point où d’ici quelque années, plus de la moitié de la
population de certains pays vivront en ville.
Par conséquent, dans les pays en développement, les principaux défis concernant le chômage,
l’accès à l’emploi des jeunes, la santé de la reproduction des adolescente, la maîtrise de la
croissance urbaine et démographique.
« Un agriculture urbaine : apparent paradoxe pour nos habitudes de penser en opposition ville
et campagne, mais réalité bien visible pour qui sait observer les villes africaine, où il est bien
rare qu’un terrain non bâti (pour une raison ou pour une autre : pente, réserve domaniale, risque
pa
Yves Marguerat, « Préface », dans Christine Schilter, L’agriculture urbaine à Lomé, Pa-
ris/Genéve, Karthala/IUED, 1991, P.9
1. Problème central posé par le texte : La question de l’agriculture urbaine comme une
spécificité de la ville africaine.
110
2.1. Spécificités de cette agriculture dans les villes africaines
Type d’espaces occupés : pente, réserve domaniale, risque d’inondation, construction en attente
de financement. Cette agriculture traduit une forme d’envahissement discret des interstices des
villes, mais également des espaces publics urbains (abords de rues, enceinte d’édifices adminis-
tratifs, domaine de l’État, domaines privé inoccupés, etc.) Il s’agit aussi d’une forme de détour-
nement de ces espace. ce qui laisse penser que les utilisateurs (c’est-à-dire ces agriculteurs) ne
sont pas les détenteurs.
Types de cultures : une agriculture vivrière et maraîchère destinée à la consommation domes-
tiques
Différences ville-campagne : L’agriculture urbaine remet en cause la définition qu l’on a de la
ville. En effet, l’auteur montre que l’agriculture reste une activité des campagnes
Catégorie d’acteurs impliqués ; D’après l’extrait, il s’agit d’une occupation féminine et parti-
culièrement de femmes d’origine rurales installées en ville.
Cette activité contribue à l’alimentation familiale et constitue un appoint à la crise (écono-
ai
mique et alimentaire). Elle permet donc aux ménages de faires des économies en ce qui concerne
les dépenses allouées à l’alimentation du ménage.
np
3. Discussion
re
Le candidat devra avoir un esprit d’ouverture et critiques afin de d’interroger sur les aspects
suivants :
pa
En quoi l’exemple de Lomé rend-elle compte de la ville africaine en général ? Ces observa-
tions peuvent-elle être valables pour l’ensemble des villes d’Afrique subsaharienne ? Quels autres
aspects de cette agriculture ne prennent pas en compte ce diagnostic ?
Pour répondre à ces question, le candidat doit pouvoir montrer les aspect qui ne sont pas
l’extrait et qui permettent de mieux comprendre le phénomène.
Par exemple, on s’attendait à ce que le candidat montre qu’aujourd’hui, les acteurs se re-
crutent dans toutes mes couches sociales et qu’il ne s’agit pas seulement d”une activité féminine.
Les femmes qui y opèrent sont souvent spécialisées dans les formes particulière (agriculture vi-
vrière) et la communication de ces produit. L’agriculture urbaine ne joue donc pas simplement
le rôle d’appuis à l’économie et à l’alimentation domestiques. C’est même pour les femmes une
source de revenu. Elle contribue à booster leur pouvoir économique au sein des ménages/familles.
111
L’agriculture urbaines prend d’autre forme et varie aussi des villes d’Afrique tropicales aux
villes sahèliennes. Ainsi, elle prend en compte la pratique de l’élévation. Toutefois, quelle que
soit la ville considérée, elle se développement de plus en plus sous forme d’horticulture, activité
dans laquelle se trouve une masse importante de jeune homme. De ce fait, il s’agit d’une activité
spécifiquement urbaines qui contribue à l’embellissement des espace publics et publics et privés
dans les villes. br
ai
np
re
pa
112
INSTITUT DE FORMATION ET DE RECHERCHE DÉMOGRAPHIQUES
ÉPREUVE DE PROBABILITÉS - STATISTIQUES
(Concours type B (Mai 2009))
Exercice 1
Soit (X1 , . . . Xn ) un échantillons indépendant et identiquement distribue (iid) d’une loi nor-
male de moyenne θ et de variance θ(1 − θ) où θ ∈]0, 1[, est un paramètre inconnu. on considère
les estimateurs de θ : n n
1X 1X 2
T1 = xi = X Tn = Xi
n n
i=1 i=1
Exercice 2
ai
Soit X une variable aléatoire suivant la loi de densité : f (x) = θ2 xe−θx avec θ > 0 et x > 0.
Soit (X1 , . . . , Xn ) un échantillon indépendant et identiquement distribué de variable parente
np
A.
Une réalisation de cet échantillon pour n = 100 a donné des valeurs xi vérifiant :
re
n
X n
X
xi = 398 x2i = 2510.
i=1 i=1
pa
Exercice 3
On considère un échantillon suffisamment petit qui fera l’objet d’un suivi répété, afin d’estimer
le nombre de repas pré-cuisinés dans une grande ville. Le taux de réponse élevé signifie que
l’échantillon est essentiellement aléatoire. On a enregistré, lors d’une enquête, le nombre de
repas « prêts à consommer » pris par chaque individu au cours de la semaine précédente ; et en
résumé l’on obtient : X = 0, 82, x = 0, 48 et n = 180. Calculer un intervalle de confiance à 95%
pour la moyenne de la population totale de cette ville.
113
Exercice 4
Pour comparer la fiabilité de deux types T1 et T2 de machines à laver le linge, on choisi comme
critère la durée de fonctionnement sans panne sur le programme « blanc », représentée comme
une variable aléatoire X pour T1 et Y pour T2 .
On suppose que X et Y suivent les lois normales de moyennes respectives µ1 et µ2 et de
variances σ12 et σ22 .
Les observations, exprimées en jours de fonctionnement, sur 10 machines de chaque type ont
donné les résultats suivants :
n
X n
X n
X n
X
xi = 142, 1 xi = 2080, 5 yi = 150, 4 yi2 = 2345, 4
i=1 i=1 i=1 i=1
4. Les réponses aux trois questions précédentes restent-elles valables si X et Y ne suivent pas
une loi normale ?
np
Exercice 5
re
Dans deux classes parallèles d’une même école, les notes, sur 20, obtenues par les élèves, à
l’occasion d’une même é"preuve, sont les suivantes :
pa
Classe A 9 15 15 7 11 12 14 10 11 8
8 11 11 14 8 10 11 11 10 11
7 15 12 6 14 9 15 8 8 14
15 10 11 13 11 11 15 12 15 10
Classe B 11 9 8 13 9 8 13 14 15 15
10 10 7 15 15 7 14 9 3 10
15 10 15 8 15 8 14 9 6 13
12 11 9 9 13 14 8 13 8 5
1. Comparer, par des procédés graphiques, les deux séries statistiques proposées.
4. Commenter.
114
Exercice 6
3. Déterminer sa variance.
5. Application numérique : on dispose d’un échantillon de taille 2000 dont les principales
caractéristiques sont :
n n
ai
X X
xi = 8019, x2i = 34410 min(xi ) = 3, 0001 et max(xi ) = 12, 3751
i=1 i=1
np
Exercice 7
re
115
CONCOURS IFORD (Mai 2009) : CORRIGÉE PROBA-STAT B
Exercice 1
Un estimateur sans biais T1 est dit convergent si et seulement sa variance tend vers 0 quand
n → +∞
re
n n n
! !
1X 2 1 X 1 X
V (T2 ) = V xi = 2V x2i = V (x2i )
n n n2
i=1 i=1 i=1
1 1
= 2 [nV (x2i )] = [2θ2 (1 − θ2 )]
n n
1 2 1
lim V (T2 ) = lim [2θ (1 − θ2 )] = 0 car → 0
n→+∞ n→+∞ n n
Conclusion : T2 est un estimateur sans biais et converge de θ.
116
V (T2 ) = 2θ(1 + θ)V (T1 ). On peut donc bien comparer la décision de ces deux estimateurs
en fonction de 2θ(1 + θ), 2θ(1 + θ) ∈]0, 1[ l’estimateur T2 est meilleur que T1 car il a la
variance la plus faible.
2θ(1 + θ) ∈]1; +∞[, T1 est meilleur que T2 .
Exercice 2
n
X n
X
⇒ ln L(θ; x1 , x2 , . . . , xn ) = 2n ln θ + ln xi + ln e−θxi
i=1 i=1
n n
ai
X X
⇒ ln L(θ; x1 , x2 , . . . , xn ) = 2n ln θ + ln xi − θ ln xi
i=1 i=1
np
∂ ln L 2n X 2 i=1 2
= + xi = n
θ + n = n n + x
∂θ θ
i=1
pa
g 0 (θ)
2 1 2
V (X) = =− = 2
n θ θ nθ
2 2
V (X) = nV (X) = n 2
= 2
nθ θ
2
d’où V (X) = θ2
.
117
n
X n
X
Or xi = 398 ; x2i = 2520 ; n = 100 d’où
i=1 i=1
n
X
xi
i=1 398
X= = = 3, 98
n 100
2
D’où θ̂ = c’est-à-dire θ̂ = 0, 503
3, 98
n
1X 2 2 1
2
s = xi − X = × 2520 − (3, 98)2 = 9, 36
n 100
i=1
9, 36
IC = 3, 98 ± Z0,025 × √
100
9, 36
= 3, 98 ± 1, 96 ×
10
= 3, 98 ± 1, 83
br
√
180
= 0, 82 ± 0, 07
c’est-à-dire l’intervalle de confiance à 95% pour m est 0, 75 < m < 0, 89
re
Exercice 4
s2x
A.N s2x = 6, 81, s2y = 9, 26 s2y
= 0, 74
F9;9;0,05 = 0, 31 F9;9;0,95 = 3, 18
On conclura à l’hypothèse d’égalité des variances
118
3. Donnons un intervalle de confiance à 95% sur la différence µ1 − µ2 des durées de vie
moyennes des deux types de machines.
h q q i
IC = (x − y) − s × (tn1 +n2 −2; ) × n11 + 1
n2 ; (x − y) + s + (tn1 +n2 −2 ) × 1
n1 + 1
n2
Exercice 5
1) Comparons par des procédés graphiques, les deux séries statistiques proposées.
Classe A
Effectif
10
8
br
6
ai
4
np
2
re
0 Notes
0 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
pa
Classe B
Effectif
0 Notes
0 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Sur le vu des diagrammes en bâton, la distribution B semble plus dispersée que la distribution
A, laquelle semble avoir une moyenne arithmétique supérieure.
119
2) et 3)
A
Note Effectifs Effectif
xi ni cumulés xi ni x2i ni |xi − 11, 21| |xi − 11, 2|ni
croissant
6 1 1 6 36 5,2 5,2
7 2 3 14 98 4,2 8,4
8 5 8 40 320 3,2 16
9 2 10 18 162 2,2 4,4
10 5 15 50 500 1,2 6
11 10 25 110 1210 0,2 2
12 3 28 36 432 0,8 2,4
13 1 29 13 169 1,8 1,8
14 4 30 56 784 2,8 11,2
br
A
Note Effectifs Effectif
np
3 1 1 3 9 47,75 7,75
5 1 2 5 25 5,75 5,75
pa
6 1 3 6 36 4,75 4,75
7 2 5 14 98 3,75 7,50
8 6 11 48 384 2,75 16,50
9 6 17 54 486 1,75 10,50
10 4 21 40 400 0,75 3
11 2 23 22 242 0,25 0,50
12 1 24 12 144 1,25 1,25
13 5 29 65 845 2,25 11,25
14 4 33 56 784 3,25 13
5 7 40 105 1575 4,25 29,75
448 430
moyenne arithmétique A : = 11, 2 moyenne arithmétique B : = 10, 75
40 40
Médiane A = 11 Médiane B inférieure à 10
120
(15 notes inférieures à 11, 15 notes supérieures à 11)
(21 notes étant inférieures ou égale à 10)
Étendu A : 15 − 6 = 9 Étendu B : 15 − 3 = 12
5286 5028
Variance A = − (11, 2)2 = 6, 71 Variance B = − (10, 75)2 = 10, 1375
40 40
d’où écart type =2,6 d’où écart type =3,18
84 111, 50
Écart moyen A : = 2, 1 Écart moyen B : = 2, 79
40 40
La distribution B présente des caractéristiques de dispersion de mesure plus élevées que celles
de la distribution A.
4) Valeur moyenne plus élevée pour la distribution A et notes plus regroupées autour de la
moyenne arithmétique, donnent à cette moyenne arithmétique une signification plus grande.
Exercice 6
br
θ̂1 = X − 1
E(θ̂1 ) = E(X − 1) = E(X) − 1 = (θ + 1) − 1 = θ
ai
V (θ̂1 ) n n
A.N. x = 4, 0095, α = 5% n = 2000
d’où IC = [2, 9657; 3, 0533]
re
Exercice 7
pa
(a, b, c)
121
où a désigne le point amené par le premier dé b, le point amené par le second dé et c le point
amené par le troisième dé.
a) A correspond aux arrangements avec répétition de trois symboles choisis parmi cinq (2,3,5,6).
Don :
A3
5 125
P (A) = 53 = =
A6 6 216
125 91
P (A) = 1 − =
216 216
b) B correspond aux arrangements sans répétition de trois symboles choisis parmi six.
Donc :
A36 6×5×4 120 5
P (A) = 3 = 3
= =
A6 6 216 9
5 4 96
P (B) = 1 − = =
9 9 216
c) C correspond aux arrangement avec répétition de la forme :
br
d) AB correspond aux arrangements sans répétition de trois symboles parmi cinq. Donc
re
A35 5×4×3 60 5
P (AB) = 3 = 3
= =
A6 6 216 18
pa
3! 1 2
A33 + A A éléments.
2!1! 3 2
2
3 36 63
d’où P (AC) = + 3 =
6 6 216
Par les mêmes raisonnements que ci-dessus, on déduit :
45 46 62
P (AC) = , P (AC) = , P (AC) =
216 216 216
122
f) BC correspond aux arrangements sans répétition parmi ceux définissant C. Donc BC com-
porte :
3! 1 2 3 × 2 × 1 54 60
A35 + A3 A3 éléments d’où P (BC) = 3
+ 3 =
2!1! 6 6 216
48 60
On en déduit : P (BC) = P (BC) = , P (BC) = P (BC =
216 216
g) ABC correspond aux arrangements sans répétition parmi ceux définissant AC. Donc ABC
comporte :
3! 1 2
A33 + A A éléments.
2!1! 3 2
3 × 2 × 1 18 24
D’où P (ABC) = + 3 = .
63 6 216
On en déduit les probabilité figurant sur la dernière figure du ci-après (probabilité exprimées
en 1/216)
br
ai
np
re
pa
123
INSTITUT DE FORMATION ET DE RECHERCHE DÉMOGRAPHIQUES
ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES
(Concours type B (Mai 2009))
Exercice 1
√
On considère la fonction y = f (x), d’finie par : y = x2 − 1, où x est un réel x > 1
d(n) On (x)
1. Établir que n
f (x) = f (n) (x) = n−1 , où P est une fonction polynomiale.
dx (x2 − 1) 2
2. Préciser le monôme de plus haut degré de Pn (x) (distinguer les cas n = 0, n = 1 et n ≥ 2).
3. Établir que : Pn=1 (x) + An (x)Pn (x) + Bn (x)Pn−1 (x) = 0 où An (x) et Bn (x) sont des
polynômes à préciser.
5. Calculer P1 (x).
Exercice 2
ai
x
si x 6= 0
ln |1−x|
f (x) =
−1
si x = 0
re
2. En déduire que, si f est développable en série dans un voisin age de 0, pour tout n ≥ 4, les
coefficient ap de la série entière vérifient la relation :
n−2
X
(n + 1)an = (n − 1)an−1 + ap an−p
p=2
Exercice 3
124
1. Déterminer la quantité qui minimise le coût moyen et celle qui maximise le profit total.
3. (a) On suppose par exemple, que x est impaire et y pair. Montrer qu’il existe deux entier
naturels non nuls p et q, premiers entre eux, tel que :
x = p − q ; z = p + q et y 2 = 4pq.
Exercice 4
On désigne par E l’espace vectoriel des fonctions polynômes à coefficients réels définies sur
R+ .
Z +∞
1. Montrer que pour tout f ∈ E, l’intégrale : e−x f (x)dx existe.
0
br
Z +∞
2. On pose : ∀ninN, In = e−x xn dx
0
(a) Démontrer que : ∀n ∈ N∗ In = nIn−1
ai
(b) En déduire In .
Z ∞
3. Pour tout couple (f, g) ∈ E2, on pose : (f /g) = e−x f (x)g(x)dx
np
0
Montrer que l’on définit ainsi un produit scalaire sue E.
re
Exercice 5
Dans l’anneau M p (R) des matrices carrées d’ordre p à coefficients réels, on désigne respecti-
pa
2. Exprimer A2 en fonction en A et I.
3. Montrer que pour tout entier naturel n, il existe des réels un et vn tels que :
An = un A + vn I
7. Montrer que :
125
(b) (A − βI)2 = (α − β)(A − βI)
Exercice 6
On considère une population P ayant un taux d’accroissement naturel annuel moyen constant
r. On désigne par P0 l’effectif de cette population à la date de la première observation t = 0.
1. Calculer P1 , P2 , P3 et P4 .
2. En déduire que la population P croît suivant une suite géométrique dont on déterminera
la raison.
3. On appelle temps de doublement d’une population le temps t tel que P1 = 2P0 . Calculer t
br
(r contant).
4. Application numérique : Calculer le temps de doublement des populations dont les taux
ai
d’accroissement naturels annuels moyens sont les suivants : 0,1 ; 0,5 ; 1,0 ; 1,5 ; 2,0 ; 2,5 ;
2,7 ; 3,0 ; 3,5 et 4,0
np
Exercice 7
re
On dit qu’une fonction réelle f est une fonction logistique si et seulement si la fonction définie
df (t)
par est une fonction linéaire décroissante de f .
f (t)dt
pa
126
CONCOURS IFORD (Mai 2009) : CORRIGÉE MATHÉMATIQUES (Type B)
Exercice 1
√
On considère la fonction y = f (x), d’finie par : y = x2 − 1, où x est un réel x > 1
d(n) On (x)
1. Établissons que f (x) = f (n) (x) = n−1 , où P est une fonction polynomiale.
dxn 2
(x − 1) 2
Pn (x)
Pour n = 0 f (0) (x) = 1 d’où l’existence d’un polynôme P0 (x) = 1
(x − 1)− 2
2
Pn (x)
Soit n, un entier naturel pour lequel il existe un polynôme Pn tel que f (n) (x) = n−1 .
(x2 − 1) 2
En dérivant une fois de plus on obtient :
récurrence.
Pour n = 2, le polynôme P2 est de degré 0,
Soit n ≥ 2 tel que Pn (x) = an xn−2 + · · · +, alors
P 0 (x) = (n − 2)an xn−3 + · · · , et
Pn+1 (x) = (n − 2)an − (2n − 1)an xn−1 + ·
Le polynôme Pn+1 est bien de degré n−1 et son coefficient dominant est an+1 = −(n+1)an .
D’après le théorème de la récurrence, pour ≥ 2 le polynôme Pn est de degré n − 2 et son
coefficient dominant est (par un e nouvelle récurrence évidente)
n!
an = (−1)n+1
2
127
3. Établissons que : Pn=1 (x) + An (x)Pn (x) + Bn (x)Pn−1 (x) = 0 où An (x) et Bn (x) sont des
polynômes à préciser.
x √
On remarque f 0 (x) = √ d’où (x2 − 1)f 0 (x) = x x2 − 1 = xf (x).s
−1 x2
En dérivant n fois les deux membres et en appliquant la formule de Leibniz on obtient :
n
X n
X
( nk ) (x2 − 1)(k) (n+1−k)
f = ( nk ) (x)(k) f (n−k)
k=0 k=0
Remarquons qu’il n’y a à calculer ;que trois termes dans le premier membre et deus dans
le second
Pn+1 (x) Pn (x) Pn−1 (x) Pn (x) Pn−1 (x)
(x2 −1) n+1 +2nx n−1 +n(n−1) n−3 =x n−1 +n n−3
(x2 − 1) 2 (x2 − 1) 2 (x2 − 1) 2 (x2 − 1) 2 (x2 − 1) 2
n−1
Soit en m multipliant par (x2 − 1) 2
5. D’autre par, en appliquant ce même résultat pour n = 0 on obtient comme plus haut
P1 (x) = x
Exercice 2
128
La fonction f se prolonge par continuité en 0 et est décroissante en 0 avec f 0 (0) = 21 .
Vérifions qu’elle est de la classe e1 sur ] − 1, 1[
Calculons pour tout x de ] − 1, 1[
x2
x(x − x)yL(1 − x)y = = y2
ln |1 − x|
ak a3k
k=0
n
X
1
∀n ≥ 4, (n − 1)an = (n − 2)an−1 + ak ank nous en déduisons a0 = −1 ; a1 = 2 (ce qui
ai
k=0
est confirmé par le développement l’unité)
Et n ≥ 4
np
n−2
X
(n − 1)an = (n − 2)an−1 + 2a0 an + 2a1 an−1 + ak an−k
k=2
re
n−2
X
Soit ∀n ≥ 4(n + 1)an = (n − 1)an−1 + ak an−k
k=2
pa
1 Pn−1 ak
3. Montrons que les coefficients an vérifient également : ∀n ≥ 2, an = n+1 − k=1 n−k+1
n−1
1 X 1
Soit ∀n ≥ 2 an = ak
n+1 n−k+1
k=1
4. En déduisons les valeurs de a2 , a3 et a4 .
1 1 19
a2 = 12 ; a3 = 24 et a4 = 7215
129
Exercice 3
1. Déterminons la quantité qui minimise le coût moyen et celle qui maximise le profit total.
1
On a CM (Q) = Q2 − Q + 1 + Q, Cm(Q) = 3Q2 − 2Q + 1
1
D’où Q2 − Q + 1 + Q = 3Q2 − 2Q + 1 où 2Q3 − Q2 − 1 = 0
Le premier membre se factorise en (Q − 1)(2Q2 + Q + 1) et la quantité optimale à produit
est Q∗ = 1. Le coût moyen minimum est CM (1) = 2
3−Q
p(Q) = = RM (Q)
2
1
3Q2 − 2Q + 1 = (3 − 2Q)
2
ai
√
1± 7
Les solutions de cette équation sont Q =
6
√
np
∗
Q = (1 + 7)
La seule valable étant ≈ 0, 6076
6
La valeur du profit maximum réalisé est
re
Q∗ 2 Q∗
π(Q∗ ) = R(Q∗ ) − C(Q∗ ) = Q∗ 3 + + −1
2 2
pa
Exercice 4
Fp (p) = p!, ∀p ∈ N
3. Quand m > p
m!
Fp (m)) = m(m − 1)(m − 2) · · · (m − p + 2)(m − p + 1) = puisque m ∈ N
(m − p)!
130
F (m) m!
p = ∀m > p (m ∈ N)
(m − p)!
On remarque Fp (m) représente le nombre d’applications injective d’un ensemble de cardinal
p dans un ensemble de cardinal m.
4. ∀p ∈ N et ∀x 6= l
∆Fp (x) = Fp (x + 1) − Fp (x) Après développement on obtient
∆Fp (x) = pFp−1 (x) De même,
5. On peut écrire
= Fn−1 (x)(x − p + 1)
Fp0 (p − 1) = Fp−1
0
(p − 1)[p − 1 − p + 1] + Fp−1 (p − 1)
ai
Exercice 5
re
1. m0 = lim mk = G ?
k→0
1
xk1 + · · · + xki + · · · + xkn k
mk =
n
pa
k 2 x2 kx2
1 1
ln mk = ln[1 + kx] ≈ kx − + ··· = X − + ··· → x
k k 2 2 k→0
h Q 1
i 1
mk −−−→ ex = exp ln ( i xi ) n = ( i xi ) n = G
Q
k→0
P
xi
2. Montrons que si k > 1, on a m = ≤ mk
n
En effet la fonction puissance:
y 0 = kxk−1 > 0
+
x ∈ R → y = f (x) = x où k
y 00 = k(k − 1)xk−2 > 0
131
Il en résulte que " #
X X
f p i xi ≤ pi f (xi )
i i
En choisissant p1 = · · · = pi = · · · = pn = n1
" #k
X xi X xk
i
≤
n n
i i
1
Comme k > 1 > 0 et > 0 k
1
X xi P xk k
i i
≤ ou m ≤ mk
n n
i
3. Montrons que si 0 < k < 1 on a :
P
xi
i
m= ≥ mk
n
La fonction puissante y = f (x) = xk avec x ∈ R+ où
y 0 = kxk−1 > 0
br
i ≥
i
n n
pa
i i
≥
n n
D’où mk0 ≥ mk
132
Exercice 6
On considère la matrice
1 2 3 ··· n
2 2 3 ··· n
A=
3 3 3 ··· n
.. .. .. ..
. . . .
n n n ··· n
1. La matrice A est symétrique réelle. Elle est donc diagonalisable et ses valeurs propres sont
réelles.
2. les vecteurs X est vecteurs propres de A associé à la valeur propres λ si et seulement si,
AX = λX
Soit :
1 2 3 ··· n xi xi
.. ..
br
2 2 3 ··· n . .
.. ..
3 3 3 ··· n = λ
. .
.. .. .. ..
.. ..
. . . .
ai
. .
n n n ··· n Xn Xn
Puis le système (I)
np
x1 + 2x2 + · · · + nxn = λx1
re
2x1 + 2x2 + · · · + nxn = λx2
..
.
pa
(n − 1)x1 + · · · + (n − 1)xn−1 + nxn = λxn−1
(n)x + · · · + (n)x
1 n−1 + nxn = λxn
Effectuons à nouveau les mêmes opérations sur les lignes. Nous obtenons le système équi-
133
valent
x1 = λ(x2 − x1 )
x2 = λ(x3 − x2 ) − λ(x2 − x1 )
..
.
xn−1 = λ(xn − xn−1 − λ(xn−1 − xn−2 )
nx = λx − nλ(x − x
)
n n n n−1
soit
(1 + λ)x1 − λx2
λx1 − (1 + 2λ)x2 + λx3 = 0
..
.
λxn−2 − (1 + 2λ)xn−1 + λxn = 0
+ x (λ − n − nλ) = 0
nλx
n−1 n
br
Puisque λ n’est pas nulle, le choix de x1 permet de calculer x2 avec la première équation,
puis de proche en proche xp , pour p vérifiant de 1 à n. xn se calcule avec la (n − 1) ième
re
équation.
Le choix de λ comme valeurs propre permet d’assurer que le système est compatible, c’est-
à-dire que la dernière équation est vérifiée par la valeurs trouvée. Les vecteurs propres
pa
Exercice 7
Exercice
Exercice impossible à traiter car dépendant d’un autre exercice qui n’a pas été donnée dans
l’épreuve. Les candidats qui estimerons qu’il est impossible de traiter cet exercice doivent avoir
la totalité des points.
134
Exercice 7
On considère la matrice
a+b b+c c+d
M = a 2 + b2 b2 + c2 c2 + a2
a3 + b3 b2 + c2 c3 + a3
Soit
0 1 1
∆(M ) = −2ab(c − a)(a − b) 1 c+a a+b
re
a + b c2 + a2 + ac a2 + b2 + ab
0 0 1
∆(M ) = −2ab(c − a)(a − b) 1
c−a a+b
a + b (c − b)(c + b + a) a2 + b2 + ab
0 0 1
∆(M ) = −2ab(c − a)(a − b)(c − b) 1 1 a+b
a + b (c + b + a) a2 + b2 + ab
D’où
0 0 1
∆ = −2ab(c − a)(a − b)(c − b) 1 0 a+b
a + b c a + b2 + ab
2
Conclusion
0 0 1 0 0 1 1 0 1
1 0 a+b = 1 0 a+b = − a+b 0 1
a + b 1 a2 + b2 + ab a + b 1 a2 + b2 + ab a2 + b2 + ab 1 a + b
135
1 0 1
∆=
a+b 0 1 =1
a2 + b2 + ab 1 a + b
Enfin
∆(M ) = −2ab(c − a)(a − b)(c − b)
Exercice 8
(f g)0 = ( 10 ) f g 0 + ( 11 ) f 0 g
br
(f g)p+1 = (f g)(p)
p
!0
( kp ) f (k) g (p−k)
X
=
np
k=0
on montre que :
re
p+1
X
(f g)p+1 = p+1
f (k) g (p−k+1)
k
k=0
2. Démontrons que si A est une matrice symétrique, il existe deux matrices non singulières S
pa
et T telles que S t AS = 1 et T t T = A
On sait qu’il existe une matrice orthogonale R telle que
Rt AR = diag(λ1 , . . . , λn )
où λi > 0 (i = 1, . . . , n). On construit la matrice
1 1
D = dia √ , · · · √
λ1 λn
et S = RD, Celle-ci donne bien
S t AS = Dt Rt ARD
1 1
= diag √ , · · · √ diag(λ1 , . . . , λn )diag = I
λ1 λn
On définit ensuite T = S −1
Ce qui donne T t T = (S −1 )t S −1 = (S t )−1 S −1 = A
puisque S t AS = I
136
INSTITUT DE FORMATION ET DE RECHERCHE DÉMOGRAPHIQUES
ÉPREUVE DE CULTURE GENERALE
(Concours type A et B (Mai 2009))
Premier sujet
L’organisation des Nations Unies (ONU) a adopté deux textes puis énoncent clairement le
principe de l’égalité des sexes et condamnent à l’encontre des femmes. Il s’agit des textes suivants :
– la Déclaration Universelle des Droites de l’Homme (1948) ;
– la Convention sur l’Elimination de toutes les Formes de Disorientation à l’égard
des Femmes (1979).
Pensez-vous qu’il est possible d’appliquer correctement ces testes dans les pays africains ?
Deuxième Sujet
br
Dans une brève dissertation ne dépassant pas quatre pages, commentez la problématique
ai
ont entraîne d’importantes opérations de rénovation dont les conséquences ont marqué profondé-
ment l’écologie. De formes nouvelles de pollution urbaines ont fait leur apparition. »
re
Troisième sujet
pa
Dégagez avec précision les principaux problèmes que soulève ce texte et commentez-les.
Longtemps perçue comme une communauté résidentielle et commensale, unie par des liens
de sang et d’alliance, et partageant sur le long terme les mêmes intérêts économiques, la famille
semble se mur progressivement en une structure de cohabitation, instable et mouvante, presque
entièrement fondée sur l’intérêt individuel. Entre la famille polynucléaire élargie, qui prédomi-
nait naguère souvent, et la famille mononucléaire, plus restreinte, qui tend à être l’apanage des
sociétés dites « modernes », la pluralité des formes intermédiaires qui s’observe aujourd’hui, se
traduit par une grande diversité des structures et typologies familiales. Au Nord comme au Sud,
des formes particulières de familles émerge,t (familles matriarcales, familles monogames, famille
recomposées, etc.) qui incitent à préjuger des modèles familiaux de demain , dans la mesure
où les formes de cohabitation induites par le simple désir de vivre ensemble, tendent de plus
en plus à être saisies et analysées, non pas comme des formes intermédiaires ou transitoires de
constitution de la famille, mais plutôt comme la matérialisation de formes entièrement nouvelles
de l’institution familiale. Cette diversification des formes familiales s’articule avec de nouvelles
137
conceptions individuelles et collectives en matière de procréation, de place et rôle de l’enfant
dans la famille, et plus largement de reproduction de reproduction démographique. Nouvelles
conceptions qui conduisent à des évolutions, distinctes selon les populations, des arrangements
matrimoniaux et de mise en union, des comportement de fécondité au sein du couple et des cycles
de vie familiales.
Au nombre des facteurs ayant induit les transformations des structures et dynamiques fami-
liales, figurent des évolutions de fond, telles l’amélioration des niveaux d’éducation, l’aspiration
à la liberté individuelle, les remises en question des valeurs et modes de vie dits « traditionnels »,
le relâchement des liens sociaux, me développement économique, l’urbanisation, les migrations
internes et internationales, la cristallisation du mouvement féministe, l’autonomie économique ac-
crue des femmes, le changement de comportement procéatteurs. Selon les sociétés et les époques,
ces multiples facteurs, et notamment la mobilité croissante des individus et des groupes avec
l’extension des espaces de vie familiaux qu’elle suscite, ont influencé, de diverse manières, la
br
taille, la composition et les conditions de vie des familles, et conduit à l’adoption de nouvelles
formes d’échanges interindividuelles et de nouvelles stratégies de fonctionnement ou de survie de
ai
Mais avec les modifications de la composition des familles sont, également, intimement asso-
np
ciées aux variations sur le court et moyen terme de l’environnement économique et social. Ainsi,
la prédominance ou la rareté de certaines formes d’organisation de la production, les situation
re
de crise économique, sociale, politique, sanitaire, le chômage persistant, la précarité des condi-
tions de vie, etc., engendrent autant de contextes qui favorisent la persistance, l’émergence ou
le disparition de certaine forme de l’institution familiale. En outre, le désengagement progressif
pa
de l’État de certaine dépenses publiques, dans certains pays du Nord comme du Sud, contraint
les familles à se subtituer à lui et à jouer un rôle prépondérant dans la prise en charge des
enfants , des personnes âgées, des personnes marginalisées, etc., tandis qu’au Sud, l’émergence
du rôle de l’État dans certaines d’assistance et de production sociale, autrefois réservées à la
sphère familiale, se réalise de manière très inégale selon les pays, les milieux de résidence et les
groupes économiques. Ainsi, ces nouvelles sollicitations et dévolutions de fonction, en engendrant
des tensions et ruptures au sein des familles, forcent celles-ci à s’ajouter en permanence, avec des
modalités et des temporalités différentes selon les sociétés.
Source : Vignikin Kokou et Vimard Patrice (sous la direction de) Familles au Nord ; Familles
au Sud, Bruylant s.a., Louvain-la-Neuve, 2005, pp. 11-12.
138
INSTITUT DE FORMATION ET DE RECHERCHE DÉMOGRAPHIQUES
CORRECTION ÉPREUVE DE CULTURE GENERALE
(Concours type A et B (Mai 2009))
1. Grille de notation
La notation est effectuée sur 20 points répartis de la manière suivante :
Total 20 points
2. Contenu de la dissertation ou du documentaire
ai
Le développement de chaque sujet proposé dans le cadre du concours doit faire ressortir
les éléments suivants :
2.1 Le problème général posé par le sujet proposé
np
2.2 L’introduction doit camper le sujet en précisant le contexte dans lequel il faudrait le situer :
contexte politique, contexte économique et social/culturel
2.2 La conclusion doit rappeler les principaux points abordés dans la dissertation et ouvrier une
irrespective.
Premier sujet :
L’organisation des Nations Unies (ONU) a adopté deux textes qui énoncent clairement le
principes de l’égalité des sexes et condamnant toute discriminant à l’encontre des femmes. Il
s’agit des textes suivants :
– la Déclaration Universelle des Droites de l’Homme (1948) ;
– la Convention sur l’Elimination de toutes les Formes de Disorientation à l’égard
des Femmes (1979).
Pensez-vous qu’il est possible d’appliquer correctement ces testes dans les pays africains ?
139
1. Problème général :
– Droits de l’Homme
np
– Discrimination
– Égalité des sexes
re
– Appliquer correctement
– Convention
pa
3. Argumentaire
140
3.2 Rappel des éléments constitutifs de ces deux instruments juridiques internatio-
naux N.B. Ces deus textes préconisent le respect de la dignité humaine et des droits humains
La décoration universelle des Droits de l’Homme a été adoptée le 10 décembre 1948
par les 58 États Membres qui constituaient alors l’Assemblée générale des Nations Unies. Elle
consacre la valeur de la dignité humaine et la nécessité de respecter celle-ci à travers un certains
nombre de droits fondamentaux (éducation, information, santé, protection, à la vie, etc.) et
les libertés individuelles sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de
langue, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune,
de naissance ou de toute autre situation.
• oblige les États parties à prendre de mesures pour assurer l’égalité des femmes dans tous les
domaines de la vie ;
ai
• garantit aux femmes des droits égaux à ceux des hommes dans la vie publique et politique,
pour l’acquisition de la nationalité, dans l’éducation ,dans la vie professionnelle, pour la santé
np
3.3 Atouts des sociétés Africaines en matière de droits des hommes : Montrer qu’il
re
existe un cadre institutionnel et légal favorable aux respect des droits de la personne et de ceux des
femmes en particulier. les pays africains sont des État de droit dans lesquels il existe des consti-
pa
tutions et des cadres juridiques (calqués d’ailleurs sur la base des instruments juridiques interna-
tionaux) qui permettent de protéger les droits des individus et la personne humaine qu’il s’agit
de l’homme ou de la femme. Donner quelques exemples de ces documents/Lois/qtextes/cadre
légal (constitution, code pénal, Code de la famille). En plus de ces instruments, il existe des insti-
tutions qui peuvent faciliter le respect de ces engagements. C’est notamment le cas de la justice,
de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés, des Ministères sectoriels
(santé, éducation, protection des femmes, affaires sociales, environnement, affaires sociales, etc.).
L’ensemble des activités menées par ces dernières constituent de façon directe à l’atteinte des
objectifs mentionnés dans ces instruction s, notamment la promotion de la femme et le respect
des droits individuels.
Compte tenu de ce cadre institutionnel, on pe ut être tenté de dire que ces texte sont ou
peuvent être convenablement appliqués. Or il ne se passe pas de jours sans qu’on évoque des
formes d’abus dont sont victimes les femmes. Plusieurs conférences ont montré que ces textes ne
sont pas toujours respectés, en dépit des efforts réalisés ça et là en Afrique.
141
Cependant, suffit-il qu’il existe des textes et des instructions pour que ces textes soient
convenablement appliqués ? À quels niveaux peuvent se trouver les contraintes ? Pour quelles
raisons ces textes ne peuvent-ils pas être convenablement appliqués ?
3.4. Contraintes Du point de vue politique : la faible engagement de certaines État pour la
cause des Droits de l’Homme et de la protection de la femme, la faible participation politique
des femmes, l’absence de mesures législative efficaces, la forte représentativité des hommes dans
la vie politique et en conséquence l’absence des femmes.
Du point de vue politique :, le pou voir économique des femmes les rend vulnérables )pros-
titution, exploitation sexuelles), le statut économique de la femme limite l’accès à certains des
droits énoncé dans ces instructions juridiques ;
Du point de vue social et culturel : analphabètisme, ignorance de leurs droits elles-mêmes
et par la sociétré, l’influence des traditions ancestrales de la société patriarcale, l’influence des
comportements sexistes ancrées dans les traditions, l’influence de la socialisation différentielle,
br
l’influence des préjugés et des pratiques coutumières, ou de tout autre type, qui sont fondés
sur l’idée de l’infériorité ou de la supériorité de l’un ou l’autre sexe ou d’un rôle stéréotypé
ai
des hommes et des femmes ; le faible dynamisme des femmes, faibles capacités à s’organiser en
association de defense de leur droits sociaux et politiques,
np
4. Éléments de la discussion
– Les différents textes internationaux n’on t pas que des avantages des sociétés appelées à
les appliquer
Deuxième sujet :
Dans une brève dissertation ne dépassant pas quatre pages, commentez la problématique
soulevées par cette observation ?
« Le développement urbain des villes africaines se manifeste par une croissance démographique
très rapide, accompagnée d’une extension spectaculaire de l’espace urbain. Ces deux phénomènes
142
ont entraîne d’importantes opérations de rénovation dont les conséquences ont marqué profondé-
ment l’écologie. De formes nouvelles de pollution urbaines ont fait leur apparition. »
2.1 Urbanisation
Argumentaire
re
Le travail à faire doit ressortir de façon logique et cohérente les trois enchaî-
nements de la citation et développer les idées secondaires soulevées par le sujet à
savoir :
pa
3.1. La spécificité du processus urbain : une croissance démographique galopante, due à deus
facteurs : croissance naturelle (fécondité)+mouvements humains (migrations forcées, exode
rural, migrations de travail, migrations scolaire, etc.).
3.3. le lien entre urbanisation et environnement (pollution, gestion des déchets urbain). Montrer
que l’enjeu de l’urbanisation c’set la gestion de l’écologie urbaine pour un développement
durable.
3.4. Croissance urbaine et développement durable quelles pourraient être les conséquences des
constats posés par le sujet (sur l’écologie urbaine) sur le développement futur du continent ?
Réchauffement progressif des villes, changements climatiques et incidence sur la vie humaine.
143
4. Dissertation et perspectives
La discussion doit faire ressortir des éléments qui sont similaires à l’urbanisation
dans les autres continents notamment :
– Ce schémas semble résumer tous les dynamiques d’urbanisation dans le monde et ne peut
résumer une spécificité particulière de l’Afrique d’autant plus que ces problèmes ont éga-
lement été souligné dans les recherches sur le monde développé ;
– Faire des comparaisons avec le schéma d’urbanisation dans les pays développés en montrant
que la ville semble moins s’étendre en hauteur, exception faite de quelques ville (La Caire
d’Abidjan, Johannesburg). Ce qui est un indicateur du sous développement
– Montrer aussi que le développement urbain pose en réalité le problème des défis futur du
continent puisque d’ici 2025 plus de la moitié de la population africaine vivra en ville.
br
ai
np
re
pa
144
INSTITUT DE FORMATION ET DE RECHERCHE DÉMOGRAPHIQUES
ÉPREUVE DE PROBABILITÉS - STATISTIQUES
(Concours type B (Avril 2008))
Exercice 1
Sexe
Attitude
Masculin Féminin Ensemble
Favorable 30 33 63
Défavorable 93 6 99
Ensemble 123 39 162
br
Exercice 2
Une firme pharmaceutique souhaite lancer sur le marché d’un pays africain un préservatif
np
féminin. Une étude économique a montré que le lancement de ce préservatif ne pouvait être
rentable que s’il y avait au moins 20% d’acheteurs potentiels. Un sondage sur 1600 femmes ?
re
sexuellement actives a monté que 192 sont favorables au préservatif féminin. Avec un risque
d’erreur de 2,5%, quelle décision conseilleriez-vous à la firme pharmaceutique ? Justifier votre
réponse.
pa
Exercice 3
On se propose d’étudier la taille (en cm) des individus dans une population de 1000000
personnes. On sait que, pour cette population, la taille moyenne des individus est de 170 cm et
la variation de 400 cm. On tire au hasard dans cette population des échantillon de 100 personnes.
1. Quelle loi suit la taille moyenne des échantillons ? Déterminer la moyenne et l’écart type
de cette distribution d’échantillonnage de tailles moyennes.
2. Déterminer la probabilité pour que, dans un groupe de 10à personnes issu de la population,
la taille moyenne soit inférieure à 165 cm.
3. Déterminer la probabilité pour que, dans un groupe de 100 personnes issu de la population,
la taille moyenne soit supérieure à 172 cm.
4. Déterminer la probabilité pour que, dans un groupe de 100 personnes issu de la population,
la taille moyenne soit comprise entre 168 et 175 cm.
145
Exercice 4
On sait que 20% des femmes en âge de procréer (15-49ans) d’un pays africain sont favorables
à la contraception moderne. On fait des sondage sur des échantillons de 100 femmes en âge de
procéder.
1. Déterminer la loi que suit la proportion fi des échantillon de 100 femmes favorables à la
contraception moderne.
2. Déterminer la probabilité pour que, dans un groupe de 100 femmes, moins de 15% soient
favorable à la contraception moderne.
3. Déterminer la probabilité pour que, dans le même groupe, plus de 27% soient favorable à
la contraception moderne.
4. Déterminer la probabilité pour que la proportion de favorables soit comprise entre 15% et
25%.
br
Exercice 5
Le tableau suivant indique la distribution conjointe de l’âge (en années révolues) et du taux
ai
30 1.6
60 2.5
re
40 2.2
20 1.4
50 2.7
pa
30 1.8
40 2.1
20 1.5
70 2.8
60 2.6
1. Calculer les moyennes des variables X et Y.
2. Calculer les variances des variables X et Y.
3. Tracer le nuage de points Y en fonction de X.
4. Quel type d’ajustement peut-on appliquer à ces données ?
5. Calculer et commenter le coefficient de corrélation linéaire.
6. Estimer l’équation de la droite de régression de type Y = aX + b.
7. Estimer les taux de cholestérol des individus âgés de 10 ans et 35 ans, respectivement.
8. Ces deux résultat sont-ils la même fiabilité ?
146
Exercice 6
I. On considère une famille de 2 enfants. On suppose que les probabilités d’avoir un enfant de
sexe masculin ou un enfant de sexe féminin sont équiprobables. On définit les événements
suivants :
– H : « la famille a un garçon » ;
– A : « l’aîné est un garçon » ;
– B : « les deux enfant sont des garçons ».
II. SoitΩ l’ensemble des compositions possibles en filles et en garçon des familles ayant un
nombre quelconque d’enfants. On désigne par Hn l’ensemble des familles de n enfants. Pour
tout entier n on pose :
∞
X
br
P (Hn ) = pn avec pn = 1
n=0
On suppose que pour tout entier n, les différentes répartitions filles-garçons d’un famille de
ai
1) Calculer la probabilité P (A \ Hn ).
3) Pour n = 1, calculer P (H1 \ A). Cette probabilité est appelée probabilité des causes.
pa
147
CONCOURS IFORD (Avril 2008) : CORRIGÉE PROBA-STAT B
Exercice 1
Il s’agit ici de tester l’hypothèse d’indépendance entre l’op inion et le sexe par un test du X 1
Processus de calcul du X 2
1. Tableau d’indépendance
PP
PP Sexe
P PP Homme Femme Ensemble
Attitude
PP
PP
P
Favorable 47,8 15,2 63,0
Défavorable 75,2 25,8 99,0
Ensemble 123 39 162
br
PP
Attitude PP
PP
Favorable -17,8 17,8
np
PP
PP Sexe
PP
PP Homme Femme
Attitude PP
PP
pa
Exercice 2
148
Exercice 3
Il y a donc 0, 6% de chance que la taille moyenne d’un groupe de 100 personnes soit
inférieure à 165.
br
Il y a donc 15, 87% de chance que la taille moyenne d’un groupe de 100 personnes soit
supérieure à 172 cm.
2, 5) = Π(2, 5) − Π(−1).
Or, Π(2, 5) = 0, 9938 et Π(−1) = 1 − Π(1) = 0, 1587. Donc, P (−1 ≤ t ≤ 2, 5) = 0, 8351.
re
Il y a donc 83, 51% de chance que la taille moyenne d’un groupe de 100 personnes soit
comprise entre 168 à 175 cm
pa
Exercice 4
La population peut être considéré comme infinie car le nombre d’individu est grand.
1. Déterminons la loi que suit la proportion fi des échantillon de 100 femmes favorables à la
contraception moderne.
La proportion p de la population favorable à la contraception est : p = 0, 20.
Un échantillon de 100 femme en âge de procréer issu de la population a pour taille n = 100.
Donc n > 30. On sait que la proportion de femme favorable dans les échantillons de 100
suit une loi normale.
Cette loi a pour moyenne : µi = p = 0, 20 et pour écart-type :
pq 0, 20 × 0, 90
σi = = = 0, 04.
n 100
fi 0, 20
La loi est donc : N (0, 20; 0, 04) et l’écart réduit est : t =
0, 04
149
2. Déterminons la probabilité pour que, dans un groupe de 100 femmes, moins de 15% soient
favorable à la contraception moderne.
La probabilité que fi < 0, 15 est donc celle que t < −1, 25.
Or P (t < −1, 25) = Π(−1, 25) = 1 − Π(1, 25) = 0, 1056
Il y a donc 10, 56% de chance que moins de 15% des femmes soient favorables à la contra-
ception moderne dans un échantillon de 100 femmes.
3. Déterminons la probabilité pour que, dans le même groupe, plus de 27% soient favorable à
la contraception moderne.
La probabilité pour que fi > 0, 27 est la même que t > 1, 75.
Or P (t > 1725) = 1 − Π(1, 75) = 0, 0401.
Il y a donc 4% de chance que plus de 27% des femmes soient favorables à la contraception
moderne dans un échantillon de 100 femmes.
4. Déterminons la probabilité pour que la proportion de favorables soit comprise entre 15%
br
et 25%.
La probabilité que est la même que 0, 15 ≤ fi ≤ 0, 25 est la même que −1, 25 ≤ fi ≤ 1, 25.
ai
Donc P (−1, 25 ≤ t ≤ 1, 25) = Π(1, 25) − Π(−1, 25) = 2Π(1, 25) − 1 = 0, 7888.
Il y a donc 78, 88% de chance pour qu’il ait entre 15 et 25% des femmes soient favorables
np
Exercice 5
Moyenne de X = 42 et Moyenne de Y = 2, 12
150
taux de cholestérol
2.5
1.5
0.5
br
0 âges
0 20 30 40 50 60 70
ai
4. En examinant le nuage de point, il apparaît qu’il semble plus linéaire. Une droite est donc
np
r=
σy σx
Cov(X, Y ) = 7, 86 σy = 16, 61 et σx = 0, 5
pa
r = 0, 95. Le signe de r positif et proche de 1 confirme une corrélation linéaire assez forte
entre les deux variables.
7. Estimons les taux de cholestérol des individus âgés de 10 ans et 35 ans, respectivement.
à 35 ans, le taux de cholestérol estimé est Y = 1, 79g/l
à 10 ans, le taux de cholestérol estimé est Y = 0, 6g/l.
8. Ces résultats n’ont pas le même fiabilité car le risque de se tromper sur le taux de cholestérol
pour un individu âgé de 10 ans est plus élevé que celui d’un individu âgé de 35 ans.
Exercice 6
151
INSTITUT DE FORMATION ET DE RECHERCHE DÉMOGRAPHIQUES
ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES
(Concours type B (Avril 2008))
Exercice 1
Exercice 2
2. Démontrer que pour tout entier n le polynôme Pn est de même parité que l’entier n.
3. En déduire les valeurs de Pn (t) où n est un entier impaire supérieur ou égal à 3 et t ∈
ai
1
− 2 , 0, 12 .
6. Démontrer que P4 admet sur cet intervalle deux zéros réels et deux seulement.
7. On suppose que pour tout entier n ∈ N ; Bn = n!Pn − 12
pa
(a) Calculer B0 ; B1 ; B2 et B3
n
∗ 1 1 X n
(b) Démontrer que : ∀n ∈ N ∀t ∈ [0, 1] Pn − +t = ( k ) Bk T n−k
2 n!
k=0
(c) En déduire, pour n ∈ N∗ , l’expression de Bn en fonction de B0 , . . . , Bn−1
(d) Calculer B4 ; B5 et B6 .
Exercice 3
152
Exercice 4
1. Fp (p) ;
Exercice 5
mk = =
n n
" n #1
Y n
ai
1
On note : G = [xi · x2 · · · · · xn ] =
n la moyenne géométrique de x1 , x2 , . . . , xi , . . . , xn .
i=1
Montrer que :
np
1. m0 = lim mk =)G
k=0
2. m ≤ mk quand k > 1.
re
4. m ≥ mk quand k < 0.
pa
Exercice 6
1 2 3 ··· n
2 2 3 ···
On considère la matrice A =
3 3 3
..
.
n n n ···
Où n désigne un entier supérieur ou égal à 3 et les vecteurs de C n ou de Rn sont identités à
des matrices colonnes à n lignes.
1. Démontrer que les valeurs propres de A sont réelles et que A est diagonalisable.
2. Écrire le système (I) des équations qui exprime que le vecteur X est vecteur propre de A
associé à la valeur propre λ.
153
3. Établir que ce système (I) est équivalent à système (II) dans lequel la première équation E1
relie x1 et x2 l’équation Fp , pour p variant de 2 à n − 1, relie xp−1 , xp et xp+1 et l’équation
Gn relie xn−1 et xn .
4. Démontrer que 0 n’est pas une va leur propre de A et déterminer la dimension de chacun
des sous espace propre. Combien cette matrice possède-t-elle de valeurs propres distinctes ?
Justifier votre réponse ?
Exercice 7
Exercice 8
deux fonctions f et g.
p
( kp ) f (k) g (p−k)
X
(p)
(f g) =
re
k=0
2. Démontrer que si A est symétrique définie positive, il existe deux matrices non singulières
S et T telles que : S 0 AS = I et T 0 T = A.
pa
154
CONCOURS IFORD (Avril 2008) : CORRIGÉE MATHÉMATIQUES B
Exercice 1
P (α2 ) = P (α)P (α + 1) = 0
Donc α2 est aussi racine de P . Comme P n’a qu"un nombre fini de racines α est soit nulle, soit
racine de l’unité. On a donc nécessairement :
br
α = 0 ou |α| = 1 (4)
ai
De même, P [(α − 1)2 ] = P (α − 1)P (α) = 0, donc (α − 1)2 est racine de P . D’après (4) on a
nécessairement :
np
α = 0 ou |α − 1| = 1 (5)
π π
Les seuls complexes vérifiant à la fois : |α| = 1 et |α − 1| = 1 sont ei 3 et e−i 3 , mais ils ne peuvent
re
pas être racines de P , car leur carré ne vérifie plus la condition (5). Les seules racines possibles
de sont donc 0 et A. Le polynôme P est de la forme p(X) = λX p (X − 1)q avec λ ∈ C∗ . On a
alors :
pa
Exercice 2
p − 12 = p3 12 ⇒ − 481
− 2c + d = 1 c 1
48 + 2 + d d’où c = − 24
x3 x4 x2
p04 = x
+ dx + e mais comme p4 − 12 = p4 1
6 − 24 + d d’où p4 = 24 − 48 2 alors d = 0
x2 1 x3 x
En définitive : P2 = 2 − 24 ; p3 = 6 − 24
155
2. Démontrons que pour tout entier n le polynôme P2n est pair, et P2p+1 impair.
- P = 0, P0 est pair et P1 est impair
- soit p ∈ N tel que P2p+1 est impair.
0
Comme P2p+3 est pair, P2p+3 = Q + c où Q est un polynôme impair.
Alors P2p+4 = R + cx + d, où R est un polynôme pair
1 1 1 c
P2p+4 − = P2p+4 ⇒− +d= +d
2 2 2 2
d’où c = 0, ce qui prouve que P2p+3 est impair. La propriété est vérifiée au rang p + 1.
D’après le théorème de la récurrence, le polynôme Pn est toujours de la même parité que
l’entier n
Pour tout entier n impair le polynôme Pn est impair donc Pn − 12 = −Pn 12 . Par ailleurs,
br
P3 (x) = 1
24 (4x
3 − x), d’où P 0 (x) = 1
− 1).
24 (12x
2
q
x 1 1
0 12 2
pa
P30 (x) - 0 +
0 0
P3 (x)
−µ
0.5
x
−0.5 0.5
−0.5
156
Courbe de P3
La fonction P4 est paire, et sa dérivée est P3 sur 0, 12 , P40 est négative, donc P4 est
décroissante
x 1
0 2
P40 (x) -
M
P4 (x)
m
On sait que P5 − 21 = P5 1
2
D’après le théorème de Rolle, il existe c ∈ − 12 ; 12 tel que P50 (c) = 0 c’est-à-dire P4 (c) = 0.
6. Démontrons que P4 admet sur cet intervalle deux zéros réels et deux seulement.
La fonction P4 étant continue et strictement décroissante que 0, 21 , elle s’annule une fois
ai
et une seule fois sur cet intervalle. Par ailleurs p4 étant paire, elle admet zéros opposées, α
et −α sur − 12 , 12 .
np
7. (a) Calculons B0 ; B1 ; B2 et B3
B0 = 1 ; B1 = − 12 ; B2 = 1
6 et B3 = 0
n
1 1 X n
re
∗
(b) Démontrons que : ∀n ∈ N ∀t ∈ [0, 1] Pn − + t = ( k ) Bk T n−k
2 n!
k=0
Appliquons la formule de Toylor au polynôme Pn
pa
n
Pnk − 21 k
X
1
Pn − − t = t
2 k!
k=0
n
(k) (k) Bn−k 1 X Bn−k
− 12 1
tk
or Pn = Pn−k ; d’où pn = . On a donc Pn − 2 + t =
(n − k)! n! k!(n − k)!
k=0
n!
On peut faire apparaître le coefficient binomial ( nk ) =
k!(n − k)!
n
1 X
Pn − 21 + t = ( nk ) Bn−k tk
n!
k=0
ou en changeant k en n − k
n
1 X n
Pn − 21 + t = ( k ) Bk tn−k
n!
k=0
157
Pn n
∀n ≥ 2 Bn = k=0 ( k ) Bk
B5 = 0 (en effet P5 − 21 = 0)
Exercice 3
1. Montrons que pour tout couple (a, b) d’entier naturels tels que a > b, le triplet (a2 −
br
Si on pose x = a2 − b2 ; y = 2ab et z = a2 + b2
x, y, z et z sont bien des entiers strictement positifs et
np
a b x y z
2 1 3 4 5
3 1 8 6 10
4 1 15 8 17
3 2 5 12 13
4 2 12 16 20
4 3 7 24 25
Attention ! pour cette question le correcteur doit vérifier l’exactitude des résultats en fonc-
tion des exemples choisis par le candidat.
158
Si x ∧ z = d, d2 divise x2 et z 2 , donc il dicise y 2 , or x2 et y 2 sont premiers entre eux,
donc d2 = 1, d’où d = 1, x et z sont donc premier entre eux. Il en est de même de y
et z.
(c) En admettant que x est impair et y pair, z est impair. Il existe deux entiers strictement
positifs p et q tels que : z + x = 2p ; z − x = 29 ou en déduit x = p − q, z = p + q
et y 2 = (p + q)2 − (p − q)2 = 4pq Comme x et z sont premiers entre eux, il en est de
même de p et q.
Comme y 2 = 4pq, pq est un carré. Dans sa décomposition en facteur premiers, chaque
br
facteur doit apparaître avec un exposant pair. Comme p et q sont premier entre eux,
les facteurs premiers sont différent chaque facteur premier doit donc apparaître avec
exposant pair à la fois dans la décomposition de p et dans celle de q : p et q sont des
ai
(d) L’ensemble E est l’ensemble des triplets de la forme (a2 − b2 , 2abc , c(a2 + b2 )) ou
np
(3, 4, 5); (8, 6, 10); (15, 8, 17); (5, 12, 13). En multipliant premier exemple par le facteur 2 on
le facteur 3
pa
(6, 8, 10); (9, 12, 15) et échangeant x et y, si le triplet correspond n’a pas déjà été obtenu.
(4, 3, 5); (8, 15, 17); (12, 5, 15); (12, 9, 15)
Il y a donc dix solutions.
Exercice 4
159
Z +∞
(b) I0 = e−x dx = 1, d’où on déduit à l’aide d’une récurrence immédiate sur n ∈
0
N, In = n!
3. L’intégrale (f /g) existe d’après la question 1) car f /g est une fonction polynômiale, il ne
reste plus qu’a vérifier que l’application qui au couple (f, g) associe (f |g) est une forme
bilinéaire symétrique définie positive sur R[x].
Exercice 5
3. Effectuons une récurrence sur l’entier naturel n pour établir l’existence de réel un et vn tels
que : An = un A + vn I
ai
- Si n = 0, A0 = I donc u0 = 0 et v0 = 1
- Soit n tel que la propriété soit vraie au rang n alors
np
4. D’après le théorème de récurrence, la propriété est donc vraie pour tout entier n et :
5. on en déduit
un+1 = (α + β)un+1 − αβun (6)
6. L’ensemble des suite (un )n∈N vérifiant (6) est un R-espace vectoriel E de dimension 2
don t on cherche une base. Une suite géométrique de la forme un = rn vérifiant (6) si et
seulement si r est solution de l’équation caractéristique
r2 − (α + β)r − αβ = (r − a)(r − β) = 0
Les suites (αn ) et (β n ) sont linéairement indépendante elles forment donc une base de E.
∃(a, b) ∈ R2 vn ∈ N, un = aαn + bβ n
160
a et b son t alors déterminés à l’aide de u0 et u1
u0 = a + b = 0
a =
1
α−β
u1 = aα + bβ = 1
b = − 1
α−β
et celle de An en fonction de n ∈ N, A et I
αn − β n αβ n − βαn
An = A+ I
α−β α−β
(A − αI)2 = A2 − 2αA + α2 I
= (β − α)(A − αI)
np
(A − αI)n = (β − α)n−1 (A − αI)
pa
9. On peut écrire :
β α
A= (A − αI) − (A − βI)
β−α β−α
10. les matrices A − αI et A − βI commutent, nous pouvons donc appliquer la formule du
binôme. De plus tout terme de la forme (A − α)k (A − β)n−k est nul, d’où
n
β n
n n α
A = (A − αI) + (A − βI)n
β−α α−β
βn αn
= (A − α − I) + (A − βI)
β−α α−β
αn − β n αβ n − βαn
An = A+ I
α−β α−β
Nous retrouvons bien le résultat de la question 6)
161
Exercice 6
2. Déduction de la croissance de P
On s’aperçoit que par récurrence on peut généraliser l’estimation de la population à une
date t lorsque r est constant. On obtient ainsi pour une date t Pt = P0 (1+r)t ou Pt = P0 etr .
Il s’agit évidemment d’une suite géométrique de raison (1 + r) ou rr .
ln(1 + r)
ln 2
En utilisant la seconde formule : t =
r
Les deux formules conduisent aux résultats quasiment identiques lorsque r ≤ 5%
re
4. Application Numérique
pa
Attention les taux ont été exprimés en pourcentage dans l’épreuve sans le préciser. Pour
les étudiants qui n’en tiendront pas compte, se référer au dernier tableau :
ln 2
t=
ln(1 + r)
R Temps de doublement en années
0,001 693
0,005 139
0,010 70
0,015 47
0,020 35
0,025 28
0,027 26
0,030 23
0,035 20
0,040 18
162
ln 2
t=
r
r Temps de doublement en années
0,001 693
0,005 139
0,010 69
0,015 46
0,020 35
0,025 28
0,027 26
0,030 23
0,035 20
0,040 17
PS- Pour les étudions qui ont utilisé les taux sans se référer au pourcentage parce que
br
l’indication n’avait été donnée dans ce sens, la solution apparaît dans le tableau suivant :
0,1 7
0,5 2
1 1
np
0,5 1
2 1
re
2,5 1
2,7 1
pa
3 1
3,5 0
4 0
Exercice 7
dP (t)
Il s’agit de monterr que la fonction définie par est décroissante et linéaire de P (t)
P (t)dt
dP (t) P (t)
Partant de la relation = aP (t) 1 − − eP (t), on obtient en divisant les deux parties
dt 2
de l’égalité par P (t) :
dP (t) a a dP (t)
= (a−e)− P (t) en désignant par β = a−e et α = on obtient = β −αP (t)
P (t)dt L L P (t)dt
avec β > 0 (parce que a > e) et α > 0 (parce que a et L sont supérieure à 0).
λP (t)
La fonction = β −αP (t) est donc forcement linéaire et décroissante de P . En définitive
P (t)dt
P est une fonction logistique.
163
INSTITUT DE FORMATION ET DE RECHERCHE DÉMOGRAPHIQUES
ÉPREUVE DE PROBABILITÉS - STATISTIQUES
(Concours type B (Avril 2007))
Exercice 1
3. Montrer que fn converge en probabilité vers une quantité certaine qu’il faut préciser.
Exercice 2
np
Dans une urne contenant des boules blanches et noires en proportion p et q (p + q = 1), on
procède à des tirages successifs et indépendants.
re
On appelle X la variable aléatoire « nombre de tirages nécessaires pour obtenir une boule
blanche ».
pa
i) la loi de la variable Y .
164
Exercice 3
(a) Quelle est la loi exacte de M ? celle de m ? Indiquer leurs espérances mathématiques
et leurs variances respectives.
(b) Peut-on remplacer les lois précédentes par des lois approchées d’un maniement plus
simple ? Lesquelles ?
2. Indiquer, sans démonstration mais en justifiant votre réponse, la loi suivie par le nombre
total de malades : T = M + m.
br
Exercice 4
np
Une usine fabrique deux types d’ampoules A et B pour les feux arrières de motocyclettes en
utilisant deux processus techniques de fabrication.
re
Les ampoules de type A ont une durée moyenne de vie de 3675 heures avec un écart-type de
430 heures et celle de type B une durée moyenne de vie de 4500 heures avec un écart-type de
pa
980 heures.
Le fabriquant étranger de motocyclettes qui achète ces ampoules estime que les ampoules dont
la durée de vie est inférieure à 3000 heures sont de mauvaise qualité et sont donc inacceptables.
On suppose que la durée de vie de chaque type d’ampoule fabriquées par l’usine est une
variable aléatoire normale.
1. Compte tenu de la norme d’acceptabilité fixée par l’acheteur, quel processus de fabrication
l’usine a-t-elle intérêt à choisir ?
165
Exercice 5
On veut comparer la proportion p des naissances masculines à celle des naissances féminines
grâce ç un échantillon de 900 naissances.
1. On veut bâtir un test pour choisir entre les deux hypothèses suivantes :
H0 : p = 0, 5 H1 : p > 0, 5
Existe-t-il un test UPP au seuil α = 0, 05 pour tester H0 contre H1 ?
Application numérique : Que doit-on conclure si l’on trouve dans notre échantillons 510
naissance masculines ?
2. On teste maintenant
H0 : p = 0, 5 contre H1 6= 0, 5
existe-t-il un test UPP au seuil α = 0, 05 ?
br
Exercice 6
On veut estimer la moyenne m d’une variable aléatoire x suivant une loi normale de variance
ai
σ 2 = 1024 à l’aide d’un échantillon de taille 256. La moyenne pour l’échantillons est x = 150.
b) Calculer le degré de confiance que l’on peut avoir pour l’estimation suivante : 147 ≤ m ≤ 153.
re
Exercice 1
2. En déduisons la distribution de fn .
n
1X 1
fn = xi = zn d’où fn # n1 B(n, θ)
n n
i=1
Calculons E(fn ) et V ar(fn ).
166
= n1 E(zn ) = n1 nθ = θ
E(fn ) = E 1 nzn
E(fn ) = θ
n n
! !
1 1X 1 X 1
V (fn ) = V zn =V xi = 2V xi = V (zn ) ou V (zn ) = nθ(1 − θ)
n n n n2
i=1 i=1
1 θ(1 − θ)
d’où V (fn ) = 2 nθ(1 − θ) =
n n
θ(1 − θ)
V (fn ) =
n
t
Développement limité de ei n :
t 2
ei n = 1 + i nt + i2 2n
t
2 + ··· ⇒
n
t2
t
ϕfn (t) = (1 − θ) + θ 1 + i − 2
n 2n
n
t2
it
= 1−θ+θ+θ −θ 2
n 2n
2
n
t t
= 1 + θi − θ 2
br
n 2n
t2 2
⇒ Log(ϕn (t)) = nLog 1 + θi nt − θ 2n 2 or développement limité de Log(1 + x) = x + x2 −
ai
x3
3 .
it t2
Si on s’arrête au premier terme, c’est-à-dire Log(1 + x) = x + m avec x = θ −θ 2
n 2n
np
t2
it
⇒ Log(ϕfn (t)) = n θ − θ 2
n 2n
2
re
θt
= θit −
2n
t 2
lim Log(ϕfn ) = lim θit − θ 2n = θit d’où
pa
n→+∞ n→+∞
= eitθ
3. Montrons que fn converge en probabilité vers une quantité certaine qu’il faut préciser.
θ(1 − θ)
fn = n1 zn = n1 B(n, θ) et E(fn ) = θ, V (fn ) =
n
θ(1 − θ)
lim V (fn ) = lim =0
n→+∞ n→+∞ n
167
p
E(fn ) = θ et lim V (fn ) = 0 ⇒ fn # θ
n→+∞
p
fn converge en probabilité vers θ fn # θ
4. Distribution asymptotique de fn ?
zn P
fn = or zn = xi # B(n, θ) d’où la fonction caractéristique de zn est ϕx (t) =
n
((1 − θ) + θeit )n
t
or ϕ xa (t) = ϕx at ⇒ ϕfn (t) = ϕ zn (t) = ϕz nt )((1 − θ) + θei n )n
n
D’après le théorème de Paul Levy, les relation (7) et (8) ⇒ fn converge en loi vers la
variable certaine x.
1 pour x = θ
fn # x définie par f (x) =
0 pour x 6= θ
E(qn ) = 1 − θ
p
⇒ qn # 1 − θ
lim V (qn ) = 0
np
n→+∞
p
qn # 1 − θ
re
1 pour x = θ
fn # x / f (x) =
0 pour x 6= θ
pa
Pour x = θ, 1 − fn = 1 − 1 = 0
1 pour x = θ
pour x 6= θ, 1 − fn )1 − 0 = 1 ⇒ qn # x définie par f (x) =
0 pour x 6= θ
1 pour x = θ
qn # x définie par f (x) =
0 pour x 6= θ
Exercice 2
Dans une urne contenant des boules blanches et noires en proportion p et q (p + q = 1), on
procède à des tirages successifs et indépendants.
On appelle X la variable aléatoire « nombre de tirages nécessaires pour obtenir une boule
blanche ».
168
x − 1 # B − (1, p) ⇒ X # 1 + B − (1, P ) où B − (1, p) est la loi binomiale négative de paramètre
1 et p
1×p 1−p 1−p 1
E(X − 1) = = ⇒ E(x) = +1=
p p p p
1 × (1 − p) 1−p
V (X − 1) = ⇒ V (x) =
p2 p2
1 1−p
E(x) = p V (x) = p2
Fonction générale de x
gx (u) = E(ux ) =
P (x)
u Px
x=1
r−1
La loi binomiale négative X 0 est telle que p(X 0 = x0 )Cx+r−1 pr q x−r
P x x−1 p P
Pour r = 1, on a P (X 0 = x0 ) = pq x−1 ⇒ gx0 (u) = u pq =q (uq)x
x≥1 x=1
P i
or r = r + r2 + · · · + rn + · · · = r(1 + r + · · · )
i≥1
h i
1
tend vers r 1−r avec |r| < 1
h i
1
(uq)x # uq 1−uq
P
⇒
br
x=1
⇒ gx (u) = pq · uq 1−uq
1 pu
= 1−uq
ai
pu
gx (u) =
1 − uq
b) Y : "nombre de tirages nécessaires pour avoir r boules blanches"
np
i) la loi de la variable Y .
re
Xr
Y = Xi or Xi # 1 + B − (1, P ) d’où
i=1
pa
Y # r + B − (r, P )
169
Exercice 3
M # P(1) m # P(1)
T est la somme de deux lois de poisson de paramètre 1 d’où T est une loi de poissons de
paramètre m1 + m2 = 1 + 1 = 2
re
T # P(1)
3. D = M · m
pa
Exercice 4
Xa − 3675
1. Xa # N (3675, 430) ⇒ # N (0, 1)
430
Xb − 4500
Xb # N (4500, 980) ⇒ # N (0, 1)
980
Posons P (Xa < 3000) = P1 et p(Xb < 3000) = P2
Si P1 < P2 ⇒ l’usine a intérêt à choisir la fabrication des ampoules de type A, sinon, il
170
choisit les ampoules de type B.
Xa − 3675 3000 − 3675
P1 = P (Xa < 3000) = P <
430 430
Xa − 3675
=P < −1, 57
430
= 1 − P (Z < 1, 57)
avec Z # N (0, 1)
Sur la table de la loi N (0, 1) ⇒ P (Z < 1, 57) = 0, 9418 ⇒
P1 = 1 − 0, 9418 = 0, 0582
Xb − 4500 3000 − 4500
P2 = P (Xb < 3000) = P <
980 980
Xb − 4500 Xb − 4500
=P < −1, 53 = 1 − P < 1, 53
980 980
br
= 1 − P (Z < 1, 53)
P2 = 1 − 0, 9370 = 0, 063
P1 < P2 donc la probabilité d’obtention des ampoules de mauvaise qualité est donc faible
np
171
3. P = P (Xa > Xb ) = P (Xa − Xb > 0)
√
Xa # N (3675, 430) Xb # N (4500, 980) ⇒ Xa − Xb # N (3675 − 4500, 430 + 9802 )
d’où Xa − Xb # N (−825, 1070)
(Xa − Xb ) − (−825)
# N (0, 1)
1070
Exercice 5
ai
1. H0 : P = 0, 5 H1 : P > 0, 5
np
n
Y
Cnxi P0xi (1 − P0 )n−xi
(x, P0 )
= i=1 ≤k
pa
n
L(x, P ) Y
Cnxi P xi (1 − P)n−xi
i=1
n
P0 xi 1 − P0 n−xi
Cnxi
Y
= ≤k
CnxiP 1−P
i=1
n
P xi Y
1 − P0 n
P0 1 − P
= ≤k
P 1 − P0 1−P
i=1
ie P xi
P0 1 − P k 1 − P0
≤ n n car >0
P 1 − P0 Y 1 − P0 1−P
1−P
i=1
ie
X P0 1 − P k
xi Log ≤ LogB avec B = n
P 1 − P0 1 − P0 n
Y
1−P
i=1
ie
172
P P0 1 − P P
xi ≥ K Car Log ≤ 0 ⇒ W = {x | xi ≥ k}
P P 1 − P0
Xi # B(1, p) ⇒ Xi # B(n, P )
n est suffisamment grand (900)
√ Xn − P
or n p # N (0, 1)
P (1 − P )
P
xi √ k ! √ k
√ n − P 0 n n − P 0 n − P0
PP =P0 np ≥p =α⇒ p n = U1−α d’où
P0 (1 − P0 ) P0 (1 − P0 ) P0 (1 − P0 )
p
K = nP0 (1 − P0 )U1−α + nP0
A.N. P0 = 0, 5, n = 900, α = 0, 05, U1−α = 1, 64
K = 474, 6
P
xi = 510 > K on est bien dans l région critique W , on refuse H0 .
2. On teste maintenant
H0 : P = 0, 5 contre H1 : P 6= 0, 5
br
√ X 1 − P0 √ X 2 − P0
P np ≤ U ≤ np =1−α
P0 (1 − P0 ) P0 (1 − P0 )
avec U # N (0, 1) or P −U α2 ≤ U ≤ U α2 = 1 − α
np
et X = n1 Xi = nX = K ⇒ K = X X
P P
xi ⇒ n ⇒ Xi = nX = X ⇒ K = n
d’où √ √
re
K1 K2
√
n
− nP0 √ nP0
n
−
−U α2 = p et U α2 = p
P0 (1 − P0 ) P0 (1 − P0 )
pa
d’où
p p
K1 = nP0 − U α2 nP0 (1 − P0 ) et K2 = P0 + U α2 nP0 (1 − P0 )
A.N. P0 = 0, 5 n = 900, α = 0, 05, U α2 = 1, 96
√
K1 = 900 × 0, 5 + 1, 96 900 × 0, 5 × 0, 5 = 450 − 1, 96 × 30 × 0, 5 = 420, 6
K2 = 900 × 0, 5 + 1, 96 × 30 × 0, 5 = 479, 4
Région critique =[420, 6; 479, 4] = R
P
Or xi = 510 ∈ R d’où on refuse H0
Exercice 6
173
σU σU
P Xm − √ ≤ m ≤ X + √ =1−α
n n
α
Au seuil α = 0, 20 ⇒ = 0, 10 − 10% sur la table de N (0, 1) ⇒ U = Z α2 = 1, 65
2
√
σU 1, 65 × 1024 1, 65 × 32
X m − √ = 150 − √ = 150 − = 146, 7
n 256 16
σU 1, 65 × 32
X m + √ = 150 + = 153, 3
n 16
Avec un degré de confiance de 0,80 on a 146, 7 ≤ m ≤ 153, 3
b) Calculons le degré de confiance que l’on peut avoir pour l’estimation suivante : 147 ≤ m ≤ 153.
σU
On a : X m + √ = 153
n
√ √
σU 3 n 256 3 × 16
X = 150 ⇒ √ = 3 ⇒ U = = 3√ = = 1, 5
n σ 1024 32
U = 1, 5 = Z α2
α
Table de N (0, 1), Z α2 = 1, 5 ⇒ 2 ≈ 0, 13 ⇒ α ≈ 0, 26 ⇒ 1 − α0, 84
Pour une estimation 147 ≤ m ≤ 153, o a un degré de confiance ≈ 0, 84
br
α
N.B : On pourra aussi admettre un degré de confiance de (pour 2 ≈ 0, 14) de 0, 82 ou 0, 83
qui est de centre des deux précédentes ou tout autre valeur comprise entre 0,82 et 0,14.
ai
np
re
pa
174
INSTITUT DE FORMATION ET DE RECHERCHE DÉMOGRAPHIQUES
ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES
(Concours type B (Avril 2007))
Exercice 1
a2 an
+ ··· +
Soit (a1 , . . . , an ) n réels tels que : a1 + =0
2 n
Démontrer qu’il existe un réel x strictement compris entre 0 et 1 tel que :
a1 + a2 x + · · · + an xn−1 = 0
Exercice 2
n
X Xk
Pour tout entier naturel n, on considère la fonction fn définie par : fn (x) =
k!
k=0
1. Donner la relation qui existe entre cette fonction et sa dérivée.
br
Exercice 3
2
∂ F ∂2f
− = x2 − y 2
∂x2 ∂y 2
re
∀x ∈ R f (x, x) = 0
∂f ∂f
∀x ∈ R
(x, −x) = (x, −x)
∂x ∂y
pa
Indication : poser u = x + y et v = x − y
Exercice 4
Exercice 5
175
1. Calculer de proche en proche les sept premiers termes de la suite (vn ) définie par
ses deux premiers termes v0 = u0 + u00 = 3 et v1 = u0 + u00 = 4
0 0 1 1
Exercice 6
Exercice 7
1+x−y
On considère l’application f de R2 dans R2 définie par f (x, y) = p .
1 + x2 + y 2
ai
2. Déterminer les points critiques de f , c’est-à-dire les points de R2 où les deux dérivées
np
176
CONCOURS IFORD (Avril 2007) : CORRIGÉE 2007 B
Exercice 1
Exercice 2
br
k=0
n n n−1
X kxk−1 X xk−1 X
fn0 (x) = = = fn−1 (x)
k! (k − 1)!
k=1 k=1 k=0
np
x2
• pour n = 2, f2 (x) = 1 + x + 2 pas de zéro réel discriminant strictement négatif)
D’où fh n ne possède aucun zéro quand n est pair et un unique zéro quand n est impair.
Vérifions cela par récurrence.
Soit p un entier naturel tel que la fonction f2p possède aucune zéro. Cette fonction é
tant continue garde un signe constant sur R, qui est celui de f2p c’est-à-dire, la fonction
f2p+1 est strictement positif de plus :
lim f1p+1 (x) = −∞ et lim f2p+1 (x) = +∞
x→−∞ x→+∞
f2p+1 est donc une bijection de R dans R : elle possède un unique zéro, que nous notons
αp
x αp
f2p + +
+∞
f2p+1 0
−∞
177
f2p+1 (x) < 0 pour x < αp
et f2p+1 (x) > 0 pour x > ‘αp
0
Comme f2p+1 = f2p+2 , la relation f2p+1 est strictement décroissante sur ] − ∞, αp ] et
strictement croissante sur [αp , +∞[, elle présente donc un minimum strict en αp .
x αp
f2p + +
f2p+1 - 0 +
+∞ +∞
f2p+2
f2p+2 (αp )
αp2p+2 αp2p+2
Or f2p+2 (αp ) = f2p+2 (αp ) + =
(2p + 2)! (2p + 2)!
Car αp est un zéro de f2p+1 .
br
Le minimum de la fonction f2p+2 est strictement positif : cette fonction est donc partout
strictement positif : elle ne possède aucune zéro réel. On trouve l’hypothèse de récurrence
ai
Exercice 3
re
∂f =
∂F ∂u
+ ∂F ∂v
= ∂F
+ ∂F
∂x ∂u ∂x ∂v ∂x ∂∂u ∂v
∂f =
∂F ∂u
+ ∂F ∂v
= ∂F
− ∂F
∂y ∂u ∂y ∂v ∂y ∂∂u ∂v
∂2F
!
∂2f ∂2F ∂2F − ∂2F
∂u∂v
= − −
∂y 2 ∂u2 ∂u∂v ∂v 2
c’est-à-dire
∂ 2 f2 =
∂2F ∂ F
+ 2 ∂u∂v
2
+ ∂2F
∂x ∂u2 ∂v 2
∂ 2 f2 =
∂2F ∂ F
− 2 ∂u∂v
2
+ ∂2F
∂y ∂u2 ∂v 2
D’où en définitive :
∂2f ∂2f ∂2F
− = 4
∂x2 ∂y 2 ∂u∂v
∂2f ∂2f
L’équation aux dérivées partielles ∂x2
− ∂y 2
= x2 − devient :
178
∂2F
= 14 uv
∂u∂v
Intégrons une première fois par rapport à la variable u :
∂F 1
− u, v) = u2 v + C(v)
∂v 8
où C est une fonction de classe C 1 d’une seule variable.
∂f ∂f ∂F
La condition (x, −x) = (x, −x) implique (0, v) = 0, d’où C(v) = 0 ∀v ∈
∂x ∂y ∂v
Intégrons une deuxième fois par rapport à la variable v :
1
F (u, v) = u2 v 2 + K(u)
16
où K est une fonction de classe C 1 d’une seule variable.
La condition f (x, x) = 0 implique F (u, 0) = 0, d’où K(u) = 0 pour tout u ∈ R. En définitive,
1
l’unique solution est : F (u, v) = u2 v 2 . c’est-à-dire en revenant aux variables x et y
16
1 2
f (x, y) = (x − y 2 )2
16
Exercice 4
br
Z dx Z dx x
dx 1
P (x)dx = − = − ln x et e− ln x = est un facteur
x x
np
d’où
Z
1 1 2
y = (x + 3x − 2)dx
x x
re
Z
2
= x+3− dx
x
1
pa
= x2 + 3x − 2 ln x + c
2
ou 2y = x3 + 6x2 − 4x ln x + Cx
dy dy 1
2. (x − 2) = y + 2(x − 2)3 ou − y = 2(x − 2)
Z dx Z dx x − 2
dx
P (x)dx = − = − ln(x − 2)
x−2
1
Un facteur intégrant est e− ln(x−2) =
Z x−2 Z
1 1
D’où y = 2 (x − 2)2 dx = 2 (x − 2)dx = (x − 2)2 + c
x−2 x−2
où y = (x − 2)3 + c(x − 2).
Exercice 5
179
v3 = 5v2 − 6v1 = 5 × 2 − 6 × 4 = −14 = u03 + u003
v4 = 5v3 − 6v2 = 5(−14) − 6 × 2 = −82 = u04 + u004
v5 = 5v4 − 6v3 = 5(−82) − 6(−14) = −326 = u05 + u005
v6 = 5v5 − 6v4 = 5(−326) − 6(−82) = −1138 = u06 + u06
vn = 5vn−1 − 6vn−2
= u0n + u00n
br
Si les suites {u0n } et {u00n } sont solutions de l’équation de récurrence (H2 ) : vn = 5un−1 −
6un−2 , la suite {vn } = {u0n + u00n } est aussi solution de l’équation (H2 ).
ai
Exercice 6
np
2
(x + 1) x +1
x4 x4
Z
2. x3 ln xdx = ln x − +c
4 16
pa
Z
3. x3 ex dx = ex (x3 − 2x2 + 6x − 6) + c.
Exercice 7
1 + y 2 + x(y − 1) = 0 (2)
Ce système équivaut à celui formé des équations (1) et (2) et (1) soit
(x − y)(y − x − 1) = 0
1 + y 2 + x(y − 1) = 0
180
La relation x = y = 0 donne par rapport dans la seconde équation x = 1, d’où le point
critique (1, −1).
La relation y = x + 1 donne par rapport dans la seconde équation 2(1 + x + x2 ) = 0 sans
solution réelle. f possède donc un unique point critique A(1, −1).
br
ai
np
re
pa
181
INSTITUT DE FORMATION ET DE RECHERCHE DÉMOGRAPHIQUES
ÉPREUVE DE CULTURE GENERALE
(Concours type A et B (Mars 2007))
Sujet 1
Longue de 500 kilomètres, la route en terre qui va de Lubumbashi au lac Moero est l’une des
voies principales empruntée pour le transport des poissons de lac et des produits agricoles de
la région. Mais depuis trois ans, l’Office des routes, surnommé ici l’Office des trous, n’entretient
plus cete piste [. . . ]. Son personnel n’a pas vu une feuille de paye depuis trois ans [. . . ]. Résultat :
dans toute la région les produits de première nécessité sont devenus extrêmement rares. [. . . ]. Le
br
haut-Lomani est retourné à l’âge de pierre. La mousse des feuilles de papayer sert de savon. Mais
cette mousse bleuâtre abîme les vêtements et provoque des irritations de la peau. Pour s’éclairer
ai
la nuit, l’arbre umwenge remplace la lampe tempête et le pétrole [. . . ]. Mais à cause de la fumée,
les paysans ont les yeux rouges comme des sorciers. Il faut désormais être habile pour allumer
np
un feu. Faute d’allumettes, c’est en tournant rapidement sur une planchette de bois très dur un
bâtonnet de lushiko qu’on enflame les copeaux [. . . ]. Quant au sel, il n’est plus disponible ou
re
trop cher [. . . ]. Le manque d’entretien des pistes empêche l’évacuation des récoltes. Les réformes
monétaires successives et l’hyperinflation -30000% depuis octobre 1993 - pénalisant les paysans
qui ne peuvent échanger à temps leurs billets et voient toutes leurs économies perdre toute valeur
pa
en quelques jours.
Bethuel Kasamwa Tuseko, La Référence Plus/Syfia, Kinshara.
Sujet 2
Dans un ouvrage pujblié à l’Harmattan en 2006, Jean Marc ELA et Sidonie ZOA montrent
que « l’immigration est porteuse d’enjeux multiples, tant pour les sociétés « émettrices » des flux
que pour les sociétés réceptrices ».
Sujet 3
Dégager avec précision les principaux problèmes que soulève ce texte et commentez-
les.
182
« L’urbanisation est la plus spectaculaire transformation ayant affecté le continent noir de-
puis les années 1950. Outils de l’échange marchand, lieux d’accumulation du capital financier,
commercial et parfois manufacturier, concentration humaines qui facilitent brassages et innova-
tion, espaces de construction et de légitimation des pouvoirs post-coloniaux, les villes, produits
et vecteurs du changement social (Dubersson et Raison, 1998), sont particulièrement sensibles à
la crise des complexes politico-économiques africains (Hugon, 1999).
Celle-ci, déclenche au début des années 1980 et dont le caractère structurel n’a pas été modifié
par le relatif et inégal renversement de conjoncture économique de puis 1995, est accompagnée
d’un décélération du rythme général de la croissance démographique urbaine, très rapide durant
quarante Ans, d’une apparente perte de vitesse des métropoles et d’un essor relatif, quoique
contrasté, de nombreuses villes petites et moyennes. La réduction du rythme de croissance est
remarquable dans la plus part des pays où le modèle mono-macrocéphale classique était vérifié,
mais tous les systèmes de villes existants ne sont pas réductibles à ce modèle et l’évolution actuelle
n’est pas partout une nouveauté. là où elle paraît l’être, il faut identifier et jauger la part réelle
br
des effets de crise : sont-ils à l’origine du transfert, inégal, de croissance vers « le bas » ou celui-ci,
inscrit dans la longue durée de la maturation des systèmes urbains, est-il simplement accéléré ?
ai
La relation perte de vitesse des grandes cités systèmes urbains, est-il durable ou réversible et
vers quelles(s) configuration(s) urbaine(s) tend l’Afrique subsaharienne ?
np
Au faciés urbain de la crise des economies rentières, dont témoignent la montée di chômage et
de l’informalisation généralisée, se conjuguent les dysfonctionnements du modèle de ville appliqué
depuis les indépendances. Dans les grandes cités de l’Afrique « ajustée », la maintenance des
re
réseaux est déficiente, les investissements ont périclité, les trajectoires sociales sont descendantes
et la pauvreté s’est accrue. Qualifiée de « crise urbaine » (Stren et White, 1993), dont il faut
pa
183
CONCOURS IFORD (Mars 2007) : CORRIGÉE CULTURE GENERALE
1. Grille de notation
La notation est effectuée sur 20 points répartis de la manière suivante :
Le développement de chaque sujet proposé dans le cadre du concours doit faire ressortir
les éléments suivants :
ai
2.2 L’introduction doit camper le sujet en précisant le contexte dans lequel il faudrait le situer :
contexte politique, contexte économique et social/culturel
pa
2.2 La conclusion doit rappeler les principaux points abordés dans la dissertation et ouvrier une
irrespective.
Sujet 1 :
Problème général :
La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et la Constitutions de différents pays
consacrent l’éducation comme un droit fondamental pour tous les individus. Depuis plusieurs
années la plupart des États africains ont entrepris des actions pour rendre effectif ce droit, et
particulièrement le droit à l’éducation scolaire de base. Les principes édictés lors de la Conférence
mondiale sur l’EPT, tout comme les recommandations qui suivront lors du Forum de Dakar en
2000 viseront la réalisation de ce qu’il est aujourd’hui convenu d’appeler un des objectifs du
développement pour le millénaire. Cependant, malgré les multiples efforts entrepris par les États
et les partenaires au développement, en élaborant un Plan d’action de l’EPT, on constate dans
plusieurs pays d’Afrique subsaharienne notamment que tous les enfants en âge d’aller à l’école
184
n’y vont pas. En d’autres termes, l’affectivité du droit à l’éducation scolaire pour tous les enfants
n’est pas encore atteint. C’est pour cette raison que le sujet propose d’interroger les conditions
de l’affectivité de ce droit ou les conditions d’accès de tous les enfants à l’école.
En d’autres termes, quelles sont les actions envisageables et déjà en œuvre qui peuvent
permettre de rendre effectif ce droit et donc de permettre à tous les enfants d’acceder à l’école.
Quelle mesures prendre pour que tous les enfants puissent avoir droit à l’éducation scolaire ?
rurales, les groupes vulnérables, les marginaux, les couches vivants dans la précarité, etc.)
– les obstacle au droit à l’éducation et les facteurs de l’inaccessibilité des enfants à l’éducation
ai
telles que le mariage précoce qui influence les filles, la place des enfants dans le cycle de
production familiale et les conflits avec l’activité scolaire, les traditions ancestrales et la
re
perception de l’école
– les conditions du droit à l’éducation : le problème de l’offre (personnel en qualité et en
quantité, infrastructure et équipements pédagogiques, une offre de qualité pour satisfaire
pa
Discussion
Le problème du droit à l’éducation ne se pose pas exclusivement en terme d’accès mais aussi
et surtout en terme de rétention ou de maintien à l’école. C’est pour cette raison que les actions
à envisager doivent s’inscrirez dans le long terme. Ces mesure doivent relever à la fois du côté de
la demande d’éducation que de celui de l’offre éducative.
Sujet 2
185
Concepts clés à définie
Développement
Développement durable
Population, environnement et développement
Discussion
Une conception nouvelle développement depuis 1990
Une vision plus humaniste du développement
Une conception plus complexe du développement
Une rupture avec la conception classique du développement
L’importance de la prise en compte de l’homme et des en j eux environnementaux
Une gestion durable des ressources pour un équilibre entre population environnement et
développement
L’impact de cette définition dans le monde en développement et les grandes orientations des
br
politiques de développement.
Le texte est un extrait de l’article de A.M. Gaillard et J. Gaillard, intitulé « Fuit des cerveaux,
circulation des compétences en Afrique : un défi global » paru dans l’ouvrage dirigé par Marc
np
Pilon.
re
Problème général et titre eu texte : Le texte traite de la fuite des cerveaux en Afrique,
et particulièrement de ce mouvement de populations qualifiées entre le Sud et le Nord.
pa
Discussion
186
Avantages et inconvénients de la fuite des cerveaux
Les mesures incitatrices dans les pays de départ et les facteurs d’attraction dans les pays
d’accueil
Les politiques migratoires et la gestion du phénomènes
D’autres forme de migrations en Afrique (clandestines)
Les politiques sociales, économiques de développement et le phénomène
br
ai
np
re
pa
187
INSTITUT DE FORMATION ET DE RECHERCHE DÉMOGRAPHIQUES
ÉPREUVE DE PROBABILITÉS - STATISTIQUES
(Concours type B (Mars 2006))
Exercice 1
Exercice 2
ai
On veut estimer la moyenne m d’une variable X suivant une loi normale de variance σ 2 = 1024
à l’aide d’un échantillon de taille 256. La moyenne pour l’échantillon est x = 150.
np
b) Calculer le degré de confiance que l’on peut avoir pour l’estimation suivante : 147 ≤ m ≤ 153.
re
Exercice 3
pa
Pour déterminer la vitesse moyenne des balles à la sortie d’un revolver, on tire 37 coups. La
vitesse moyenne mesurée est de 400m/s.
Exercice 4
Un firme pharmaceutique souhaite lancer sur le marché d’un pays africain un préservatif
féminin. Une étude économique a montré que le lancement de ce préservatif ne pouvait être
rentable que s’il y avait au moins 20% d’acheteurs potentiels.
Un sondage sur 1600 femmes sexuellement actives à montré que 192 sont favorables au pré-
servatif féminin. Avec un risque d’erreur de 2,5%, quelle décision conseillez-vous à la firme phar-
maceutique ? Justifier votre réponse.
188
Exercice 5
Une variable aléatoire continue X de densité de probabilité A(2−X) est définie sur l’intervalle
0 à +2.
a) Calculer le facteur A de façon à ce que A(2−X) soit véritablement une densité de probabilité.
Exercice 6
br
Dans un pays africain donné, les dernières élections législatives ont donné les résultats sui-
ai
vants :
– Partie A : 40% des électeurs
– Partie B : 20% des électeurs
np
– Partie C : 30%
– Abstentions : 10% des électeurs
re
Six moins plus tard on a réalisé un sondage auprès d’un échantillon aléatoire de 500 électeurs
représentatif de la population de ce pays pour connaître leur préférence si on pro cède à de
pa
Exercice 7
La probabilité pour qu’un individu séjournant dans une ville africaine contracte le paludisme
dans une journée en zone tropicale est de 0,001.
Quelle est la probabilité pour qu’un individu contracte le paludisme en 300 jours ?
189
Exercice 8
Une en quête réalisée auprès des agents communautaires des services santé de la reproduction
dans une province du pays IFORDIA a permis d’obtenir la structure par âge et par sexe des
enquêtés reprise dans le tableau 1
On rappelle que l’âge minimum des enquêtés était de 10 ans et qu’aucun relais communautaire
n’avait un âge supérieur à 70 ans au moment de l’enquête.
ai
1. Calculer les effectifs relatifs et tracer dans un même graphique l’histogramme de chaque
distribution par groupe d’âges et par sexe des relais communautaires.
np
2. Calculer les âges moyen et médian pour chaque sexe et pour l’ensemble.
re
pa
190