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Suites à valeurs réelles ou complexes

1 Calculs de limites
Exercice No 1 : Déterminer la limite, si celle-ci existe, des suites (un ) suivantes :
3n − (−2)n p p
a) un = b) un = n2 + n + 1 − n2 − n + 1
3n +√(−2)n
n
n − n2 + 1 1 X
c) un = √ d) un = 2 k
n + n2 − 1 n
k=1

Exercice No 2 : Déterminer les limites des sommes suivantes :


n √ n
X X 1
a) Sn = k b) Sn = √
k=1 k=1
k
n 2n
X 1 X 1
c) Sn = d) Sn =
n2 + k2 k2
k=1 k=n+1
n n
X n X 1
e) Sn = f) Sn = √
n2 + k 2
n +k
k=1 k=1
Xn
g) Sn = (−1)n−k k!
k=0

Exercice No 3 : Soient a ∈ R et pour n ∈ N? ,


n
Y a
pn = cos .
2k
k=1

Montrer que a 1


sin Pn = n sin a
2n 2
et déterminer lim Pn .
n→+∞

Exercice No 4 : Déterminer la limite de


n
!−1
X n
un = .
k=0
k

2 Convergence de suites
Exercice No 5 : Soient (un ) et (vn ) deux suites réelles convergeant vers ` et `0 avec ` < `0 .
Montrer qu’à partir d’un certain rang un < vn .

Exercice No 6 : Montrer que (un ) ∈ ZN converge si, et seulement si, (un ) est stationnaire à partir
d’un certain rang.

1
Exercice No 7 : Soient (a, b) ∈ R2 , (un ) et (vn ) deux suites telles que
(
n ∈ N, un 6 a et vn 6 b
un + vn → a + b

Montrer que un → a et vn → b.

Exercice No 8 : Soit (un ) et (vn ) deux suites réelles telles que (un + vn ) et (un − vn ) convergent.
Montrer que (un ) et (vn ) convergent.

Exercice No 9 : Soit (un ) et (vn ) deux suites convergentes. Étudier lim max(un , vn ).
n→+∞

Exercice No 10 : Soient (un ) et (vn ) deux suites réelles telles que

u2n + un vn + vn2 → 0

Démontrer que les suites (un ) et (vn ) convergent vers 0.

Exercice No 11 : Soient (un ) et (vn ) deux suites telles que

0 6 un 6 1, 0 6 vn 6 1 et un vn → 1.

Que dire de ces suites ?

Exercice No 12 : Etudier la convergence de deux suites réelles (un ) et (vn ) vérifiant

lim (un + vn ) = 0 et lim (eun + evn ) = 2


n→+∞ n→+∞

Exercice No 13 : Soient (un ) et (vn ) deux suites telles que

un + vn → 0 et u3n − vn3 → 0.

Que dire de ces suites ?


Est-ce que la propriété perdure si l’on remplace u3 − v 3 par u3 + v 3 ?

Exercice No 14 : Le critère de Cauchy



Soit (un ) une suite de réels strictement positifs. On suppose n un → `.
1. Montrer que si ` < 1 alors un → 0.
2. Montrer que si ` > 1 alors un → +∞.
3. Montrer que dans le cas ` = 1 on ne peut rien conclure.

Exercice No 15 : Le critère de d’Alembert


Soit (un ) une suite de réels strictement positifs. On suppose
un+1
→ `.
un
1. Montrer que si ` < 1 alors un → 0.
2. Montrer que si ` > 1 alors un → +∞.
3. Montrer que dans le cas ` = 1 on ne peut rien conclure.

2
3 Suites monotones et bornées
Exercice No 16 : Soit (un ) une suite réelle bornée. On pose

vn = sup up et wn = inf up .
p>n p>n

1. Montrer que les suites (vn ) et (wn ) possèdent chacune une limite dans R et comparer celles-ci.
2. Montrer que (un ) converge si, et seulement si, (vn ) et (wn ) convergent vers une limite commune.

Exercice No 17 : Soit (Hn ) la suite définie pour n ∈ N? par


n
X 1
Hn = .
k
k=1

1. Montrer que Hn → +∞.


2. Soit (un ) une suite telle que n(un+1 − un ) → 1. Montrer que un → +∞.

Exercice No 18 : On pose
1 × 3 × 5 × · · · × (2n − 1)
un = .
2 × 4 × 6 × · · · × (2n)
1. Exprimer un à l’aide de factoriels.
2. Montrer que la suite (un ) converge.
3. On pose
vn = (n + 1)u2n .
Montrer que la suite (vn ) converge. En déduire la limite de la suite (un ).
4. Simplifier
2n  
Y 1
1−
k
k=2

et comparer ce produit à u2n .


5. En déduire que la limite C de la suite (vn ) est strictement positive.

4 Suites adjacentes
Exercice No 19 : Soient θ ∈ ]0, π/2[,

θ θ
un = 2n sin n
et vn = 2n tan n .
2 2
Montrer que les suites (un ) et (vn ) convergent vers une limite commune et la calculer.

Exercice No 20 : On pose
n n
X 1 √ X 1 √
un = √ − 2 n et vn = √ − 2 n + 1.
k=1
k k=1
k

Montrer que les suites (un ) et (vn ) convergent vers une limite commune.

3
Exercice No 21 : Pour tout n ∈ N? , on pose
n
X 1 1
Sn = et Sn0 = Sn + .
k2 n
k=1

Montrer que les suites (Sn ) et (Sn0 ) convergent vers une limite commune.
2
Il est possible de prouver que cette limite commune vaut π6 .

Exercice No 22 : La constante d’Euler


Pour tout n ∈ N? , on pose
n
X 1 1
Sn = − ln(n) et Sn0 = Sn − .
k n
k=1

Montrer que les suites (Sn ) et (Sn0 ) convergent vers une limite commune.
Cette limite commune se note γ ≈ 0, 577, il s’agit de la constante d’Euler.

Exercice No 23 : Moyenne arithmético-géométrique


1. Pour (a, b) ∈ R+2 , établir : √
2 ab 6 a + b

2. On considère les suites de réels positifs (un ) et (vn ) définies par


√ un + vn
u0 = a, v0 = b et ∀n ∈ N, un+1 = un vn , vn+1 =
2
Montrer que, pour tout n > 1, un 6 vn , un 6 un+1 et vn+1 6 vn .
3. Établir que (un ) et (vn ) convergent vers une même limite.
Cette limite commune est appelée moyenne arithmético-géométrique de a et b et est notée
M (a, b).
4. Calculer M (a, a) et M (a, 0) pour a ∈ R+ .
5. Exprimer M (λa, λb) en fonction de M (a, b) pour λ ∈ R+ .

5 Suites extraites
Exercice No 24 : On suppose que (un ) est une suite réelle croissante telle que (u2n ) converge.
Montrer que (un ) converge.

Exercice No 25 : Soit (un ) une suite réelle telle que (u2n ), (u2n+1 ) et (u3n ) convergent. Montrer que
(un ) converge.

Exercice No 26 : Justifier que la suite de terme général cos n diverge.

Exercice No 27 : Justifier que la suite de terme général sin n diverge.

Exercice No 28 : Critère des séries alternées


n
(−1)k uk .
P
Soit (un ) une suite de réels décroissante et de limite nulle. Pour tout n ∈ N, on pose Sn =
k=0
Montrer que (Sn ) converge.

Exercice No 29 : Pour tout n ∈ N, on pose


n n
X (−1)k−1
X 1
Sn = et Sn0 = .
n+k k
k=1 k=1

4
1. Établir que pour tout p > 1, Z p+1 Z p
dx 1 dx
6 6 .
p x p p−1 x
En déduire la limite de (Sn ).
0 = S . En déduire la limite de (S 0 ).
2. Établir que S2n n n

Exercice No 30 : Lemme des pics


Montrer que, de toute suite réelle, on peut extraire une sous-suite monotone.

6 Comparaison de suites numériques


Exercice No 31 : A l’aide d’un exercice précédent, donner un équivalent de
n
X 1
√ .
k=1
k

Exercice No 32 : Classer les suites, dont les termes généraux, sont les suivants par ordre de négli-
geabilité :
1 1 ln n ln n 1
1. n , n2 , n , n2 , n ln n
√ 2
2. n, n2 , n ln n, n ln n, lnn n

Exercice No 33 : Trouver un équivalent simple aux suites (un ) suivantes


√ et donner leur limite.
ln(n 2 + 1) n 2+n+1
a) un = (n + 3 ln n)e−(n+1) b) un = c) un = √ 3
√ √ n+1 n2 − n + 1
n + b nc 2 n+ln(n) an
d) un = e) u n = 3 f) u n =
2n+1 (n + ln(n)) 2 ln(n)a + bn
où a et b sont des paramètres strictement positifs.

Exercice No 34 : Soit (un ) une suite décroissante de réels telle que


1
un + un+1 ∼ .
n→+∞ n

1. Montrer que (un ) converge vers 0+ .


2. Donner un équivalent simple de (un ).

Exercice No 35 :
ln(2n)
1. Montrer qu’il existe α ∈]0, 1[ tel que 2n = ◦ (αn ).
n→+∞
ln(n)4 1

2. Soit β > 1. Montrer qu’il existe α > 1 tel que nβ
= ◦ nα .
n→∞
n)
3. Soient a > 1 et b > 1. Montrer que nn = ◦ a (b .
n→+∞

7 Autour du théorème de Cesàro


Exercice No 36 : Version soft du théorème de Cesàro
Soit (un ) une suite croissante de limite `. On pose
u1 + · · · + un
vn = .
n

5
1. Montrer que (vn ) est croissante.
un +vn
2. Établir que v2n > 2 .
3. En déduire que vn → `.

Exercice No 37 : Le théorème de Cesàro


Soient ` ∈ R et (un ) une suite telle que lim un = `. Montrer que
n→+∞

u0 + · · · + un
lim = `.
n→+∞ n+1
Exercice No 38 : Version faible du théorème de Hardy
1. Montrer que la réciproque de la propriété de l’exercice précédent est fausse.
2. Montrer que cette réciproque
1
 est vraie si l’on suppose de plus que la suite (un ) est monotone ou
que un − un−1 = ◦ .
n→+∞ n
1

Il est possible de prouver que ce dernier résultat reste vrai si un − un−1 = O n , il s’agit de la
n→+∞
version forte du théorème de Hardy.

8 Suites à valeurs complexes


Exercice No 39 : Etudier la convergence des suites
n2 in 1 n ni
a) un = n3 +1
b)un = n + (−1)n i c)un = n+3i − n+1
iπ iπ
n2 i−in+1−3i 2n+cos(n)
√ e4
d) un = (2n+4i−3)(n−i) e) un = f ) un = e 4 + n
ni+ (n+1)(n+2)

Exercice No 40 : Soit z ∈ C avec |z| < 1. Existence et calcul de


n  
k
Y
lim 1 + z2 .
n→+∞
k=0

Exercice No 41 : Montrer que, pour tout z ∈ C,


 z n
lim 1+ = ez .
n→+∞ n

6
Correction des exercices
Solution Exercice No 1 :
2 n
1−(− 3 )
1. un = n −→ 1.
1+(− 2
3) n→+∞
2n√ 2q
2. un = √ = q −→
1 + 1 + 1− 1 + 1 n→+∞
1.
n2 +n+1+ n2 −n+1 1+ n 2 n 2
n n
q
1− 1+ n1
3. un = q
1
−→ 0.
1+ 1− n→+∞
n
n+1 1 1
4. un = 2n
= 2
+ −→ 1 .
2n n→+∞ 2

Solution Exercice No 2 :

1. Sn > n. Par comparaison, (Sn ) tend vers +∞.

2. Sn > n × √1n = n. Par comparaison, (Sn ) tend vers +∞.
1 1 1
3. 2n
= n × n2 +n2 6 Sn 6 n × n2 +1 .
Par encadrement, (Sn ) converge vers 0.
1 1
4. n × (2n) 2 6 Sn 6 n × (n+1)2 .

Par encadrement, (Sn ) converge vers 0.


5. n × n2n+n 6 Sn 6 n × n2n+1 .
Par encadrement, (Sn ) converge vers 1.
6. n × √ 21 2 6 Sn 6 n × √ 12 .
n +n n +1
Par encadrement, (Sn ) converge vers 1.
n−2
 
1 1 P
7. Sn = n! × 1 − n + n! (−1)n−k k! .
k=0
n−2
1
(−1)n−k k!. Alors
P
Notons n = n!
k=0

n−2
1 X (n + 1) × (n − 2)! n+1
0 6 |n | 6 k! 6 = .
n! k=0 n! n(n − 1)

Par le théorème d’encadrement, (n ) converge vers 0.


Puis (Sn ) converge vers +∞.

a 1
Solution Exercice No 3 : On prouve par récurrence simple sur n ∈ N? , la propriété P(n) : ”pn × sin

2n
= 2n
× sin(a) ”.
— La propriété est vraie au rang n = 1 puisque

a a a sin(a)


pn × sin = cos sin = .
2 2 2 2

— Supposons la propriété P(n) vraie pour un n quelconque et montrons que P(n + 1) est vraie. Par hypothèse de récurrence,
nous obtenons

n+1
!
 a  Y  a   a 
pn+1 × sin = cos k × sin n+1
2n+1 k=1
2 2
n
!
Y  a   a   a 
= cos k × cos n+1 × sin n+1
k=1
2 2 2
 a  1
= pn × sin n ×
2 2
1
= n+1 × sin(a).
2

Ce qui achève la récurrence.


a 1
On a donc prouvé que ∀n ∈ N? , pn × sin

2n
= 2n
× sin(a) .

sin(x)−sin(0) sin(x)
sin0 = cos ainsi lim x−0
= sin0 (0). Comme sin(0) = 0 et sin0 (0) = cos(0) = 1, on en déduit lim x
=1 .
x→0 x→0
Si a = 0 alors pn = 1 donc (pn ) converge vers 1.
sin(a) sin(a)
Sinon, à partir d’un certain rang, pn = 21n a

. Or 2n
converge vers 0 donc lim pn = . Dans ce cas, la suite (pn )
sin( 2an ) n→+∞ a
sin(a)
converge vers a
.

7
Solution Exercice No 4 : On a :
n−2
X n−1
1 1
un = 1 + + + + 1.
n k=2 k n

n n n(n−1)
Or, pour tout 2 6 k 6 n − 2, k
> 2
= 2
. Ainsi

n−2
X n−1 2(n − 3)
06 6 .
k=2
k n(n − 1)

n−2
!
X n−1
Le théorème d’encadrement permet de conclure que converge vers 0.
k=2
k
Ainsi (un ) converge vers 2.

Solution Exercice No 5 : Posons xn = vn − un . La suite (xn ) converge vers `0 − ` > 0.


Ainsi, à partir d’un certain rang, xn > 0.
A partir d’un certain rang, un < vn .

Solution Exercice No 6 :
” ⇐ ” : Clair.
” ⇒ ” : On suppose que (un ) converge.
En choisissant  = 14 dans la définition de la convergence, on obtient qu’à partir d’un certain rang, |un − `| 6 . Notons N ce rang.
Pour tous n, p > N , on a donc |un − up | 6 |un − `| + |up − `| 6 21 .
Or un − up ∈ Z donc, nécessairement, un − up = 0.
La suite u est donc constante à partir d’un certain rang.

Solution Exercice No 7 : On a :
a > un = un + vn − vn > un + vn − b.
Par encadrement, on obtient que u converge vers a.
Comme v = u − (u − v) alors v converge vers b.

1 1
Solution Exercice No 8 : u = 2
((u + v) + (u − v)) et v = 2
((u + v) − (u − v)) donc, par opérations sur les suites convergentes,
u et v convergent.

|u−v|+v+u
Solution Exercice No 9 : max(u, v) = 2
donc, par opérations sur les suites convergentes, max(u, v) converge.

Solution Exercice No 10 :
1 3 2
u2n + un vn + vn
2
= (un + vn )2 + vn .
2 4
Ainsi
2 4 2 2
0 6 vn 6 u + un vn + vn .
3 n
Par encadrement, on en déduit que v 2 converge vers 0. Puis v converge vers 0.
Par symétrie des rôles de u et v, on en déduit que u converge vers 0.

Solution Exercice No 11 : On a
un vn 6 un 6 1.
Par le théorème d’encadrement, on en déduit que u converge vers 1.
Par symétrie des rôles de u et v, on en déduit que v converge vers 1.

Solution Exercice No 12 : Les hypothèses donnent que la suite S : n 7→ eun + evn converge vers 2 et P : n 7→ eun × evn converge
vers 1.
Pour n ∈ N fixé, eun et evn sont les solutions de l’équation x2 − Sn x + Pn = 0.
Or, les solutions de cette équations sont égales à p
Sn ± Sn 2 − 4P
n
.
2
Par opérations sur les suites convergentes, on en déduit que les suites eu et ev convergent vers 1.
Ainsi u et v converge vers 0.

8
Solution Exercice No 13 : Notons n = un + vn et observons que

2 3
 
n
u3n − vn
3
= u3n − (n − un )3 = 2u3n − 3u2n n + 3un 2n − 3n = u3n × 2−3 + 3 n2 − n3 .
un un un

Raisonnons par l’absurde et supposons que u ne soit pas majoré. Dans ce cas, il existe une sous-suite (uϕ(n)) ) qui tend vers +∞.
En passant à la limite dans l’égalité précédente, on obtient que 0 = +∞. C’est absurde.
On aboutit à la même conclusion si l’on suppose u non minorée.
Ainsi u est bornée.
Par symétrie des rôles de u et v, on en déduit que v est bornée.
Soient `1 et `2 des valeurs d’adhérence de u et v. Par passage à la limite dans u + v et u3 − v 3 , on obtient que `1 = ±`2 . Ainsi
e ll1 = `2 .
Les deux suites bornées u et v admette une unique valeur d’adhérence : 0. Ces deux suites convergentes donc vers 1.

Si maintenant nous supposons que u3 + v 3 converge vers 0 au lieu de u3 − v 3 alors le résultat précédent est mis en défaut.
Pour s’en convaincre, il suffit de considérer u : n 7→ −n et v : n 7→ n + n13 .

Solution Exercice No 14 :
1

1. Si 0 < ` < 1 alors la suite n ln(un ) converge vers ln(`) < 0.
Ainsi ln(un ) ∼ n ln(`) puis ln(un ) converge vers −∞.
n→+∞
Ainsi u converge vers 0.
1

Si ` = 0 alors la suite n ln(un ) converge vers −∞. Ainsi la suite ln(u) converge vers −∞ puis u converge vers 0.
1 √
2. La suite v = u vérifie n un → 1` < 1.
D’après la question précédente, v converge vers 0+ . Ainsi u tend vers +∞.

3. Soit c ∈ R+? . La suite u : n 7→ c vérifie n un → 1 et converge vers c.
1 √
La suite u : n 7→ n vérifie n un → 1 et converge vers 0.

La suite u : n 7→ n vérifie n un → 1 et tend vers +∞ Montrer que dans le cas ` = 1 on ne peut rien conclure.

Solution Exercice No 15 :
1. On suppose que ` < 1.
un+1
A partir d’un certain rang, un
< 1. Ainsi, u est strictement décroissante à partir d’un certain rang.
Étant minorée par 0 alors,
 d’après
 le théorème de la limite monotone, u converge vers ` vérifiant ` > 0.
un+1
Si ` > 0 alors la suite un
converge vers 1. C’est absurde en vertu de l’hypothèse.
Ainsi ` = 0 et u converge vers 0.
1 v
2. La suite v = u vérifie n+1
vn
→ 1` < 1.
D’après la question précédente, v converge vers 0+ . Ainsi u tend vers +∞.
un+1
3. Soit c ∈ R+? . La suite u : n 7→ c vérifie un
→ 1 et converge vers c.
1 un+1
La suite u : n 7→ n
vérifie un
→ 1 et converge vers 0.
un+1
La suite u : n 7→ n vérifie un
→ 1 et tend vers +∞.

Solution Exercice No 16 :
1. Soit n ∈ N. Posons An = {p > n / up }.
An est une partie de R, non vide (car contenant un ) et bornée (puisque la suite u l’est).
Ainsi An possède une borne supérieure, notée vn et une borne inférieure, notée wn .
An ⊂ An+1 . Ainsi wn+1 6 wn 6 vn 6 vn+1 .
La suite w est donc décroissante et minorée (car u est minorée). w est donc convergente selon le théorème de la limite
monotone. Notons lim inf un sa limite.
n→+∞
La suite v est donc croissante et majorée (car u est majorée). v est donc convergente selon le théorème de la limite monotone.
Notons lim sup un sa limite.
n→+∞
Enfin, par passage à la limite dans l’inégalité wn 6 vn , on obtient lim inf un 6 lim sup un .
n→+∞ n→+∞
2. ” ⇐ ” : On a : wn 6 un 6 vn .
Le théorème d’encadrement permet de conclure que u converge.
” ⇒ ” : On suppose dorénavant que u converge. Notons ` la limite de u.
Par passage à la limite dans l’inégalité un 6 vn , on obtient ` 6 lim sup un .
n→+∞
Soit  > 0.
Il existe N ∈ N tel que, pour tout p > N , up 6 ` + .
Soit n ∈> N . Par caractérisation de la borne supérieure, il existe p > n tel que vn −  6 up . Ainsi vn 6 2 + `.
En faisant tendre n vers +∞, on obtient lim sup un 6 `.
n→+∞
Par double inégalité, on en déduit que ` = lim sup un .
n→+∞
On montre de même que (wn ) converge vers `.

Solution Exercice No 17 :

9
1
1. Hn+1 − Hn = n+1 > 0. Ainsi (Hn ) est strictement croissante.
Pour tout n ∈ N,
2n
X 1 1 1
H2n − Hn = > × (2n − (n + 1) + 1) = .
k=n+1
k 2n 2

L’inégalité précédente permet de montrer que (Hn ) ne peut converger vers une limite finie.
Par le théorème de la limite monotone, (Hn ) tend vers +∞.
2. Par hypothèse, il existe N ∈ N tel que, pour tout n > N , un+1 − un > 21 .
Ainsi, pour tout n > N ,
n−1
X n−1
X 1
(uk+1 − uk ) > .
k=N k=N
2

Par télescopage, on obtient un − uN > 21 Hn−1 − 12 HN −1 .


Par théorème de comparaison, on obtient que u tend vers +∞.

Solution Exercice No 18 :
(2n)!
1. un = 4n n!2 .
u
2. Pour tout n ∈ N, u n+1
= 2n+1
2n+2
< 1. Ainsi u est strictement décroissante et minorée par 0. Ainsi u converge selon le
n
théorème de la limite monotone.
3. Pour tout n ∈ N,
vn+1 (n + 2)(2n + 1)2
= <1
vn 4(n + 1)3
Ainsi v est strictement décroissante et minorée par 0. Ainsi v converge selon le théorème de la limite monotone. Comme
vn = (n + 1)u2n alors nécessairement u converge vers 0.
4. Par télescopage multiplicatif,
2n  
Y 1 1
1− = .
k=2
k 2n
On a :      
1 3 5 2n − 1 1 1 1
un = × × × ··· × = 1− × 1− × ··· × 1 − .
2 4 6 2n 2 4 2n
Ainsi
n  n 
1 2
  
Y 1 Y 1 1 1
u2n = 1− = 1− 1− = .
k=1
2k 4 k=2
2k 2k − 1 4n
n+1 1
5. Ainsi vn > 4n
. Par passage à la limite, on obtient que C > 4
.

θ θ
Solution Exercice No 19 : un = 2n+1 sin 2n+1
cos 2n+1
6 un+1 . Ainsi u est croissante.
tan(θ/2n+1 )
vn = 2n+1 1−tan2 (θ/2n+1 )
> vn+1 . Ainsi v est décroissante.
sin(x) ∼ x, tan(x) ∼ x donc u et v convergent vers θ.
x→0 x→0
En particulier, les suites u et v sont adjacentes.

Solution Exercice No 20 :
1 √ √ 1 2
un+1 − un = √ −2 n+1+2 n= √ −√ √ < 0.
n+1 n+1 n+ n+1
Ainsi u est strictement décroissante.
1 √ √ 1 2
vn+1 − vn = √ −2 n+1+2 n+2= √ −√ √ > 0.
n+1 n+1 n+2+ n+1
Ainsi v est strictement croissante.
√ √ 2
un − vn = −2 n + 2 n + 1 = √ √ −→ 0.
n+1+ n n→+∞

Ainsi u et v sont adjacentes donc convergent vers la même limite.

Solution Exercice No 21 :
1
Sn+1 − Sn = > 0.
(n + 1)2
Ainsi S est strictement croissante.
0 0 1 1 1 −2n
Sn+1 − Sn = + − = 6 0.
(n + 1)2 n+1 n (n + 1)2 n
Ainsi S est décroissante.
0 1
Sn − Sn = −→ 0.
n n→+∞

Ainsi S et S 0 sont adjacentes donc convergent vers la même limite.

10
Solution Exercice No 22 : On rappelle que,
 pour  tout x > −1, ln(1 + x) 6 x.
1 1
Pour tout n ∈ N? , Sn+1 − Sn =n+1
+ ln 1 − 6 0. Ainsi (Sn ) est décroissante.
? 0 0 1 1
 n+1 0 ) est croissante.
Pour tout n ∈ N , Sn+1 − Sn = n − ln 1 + n > 0. Ainsi (Sn
0 1
Sn − Sn = − n −→ 0.
n→+∞
0 ) sont adjacentes donc convergent vers la même limite.
Ainsi, les suites (Sn ) et (Sn

Solution Exercice No 23 :
√ √ √
1. 0 6 ( a − b)2 = a + b − 2 ab. Ainsi, pour (a, b) ∈ R+2 ,

2 ab 6 a + b

2. Une récurrence immédiate, à l’aide de l’inégalité de la question précédente, permet de montrer que, pour tout n ∈ N,
un 6 vn .
√ √ √
Pour tout n ∈ N? , un+1 − un = un × ( vn − un ) > 0 et donc un+1 > un .
u −v
Pour tout n ∈ N? , vn+1 − vn = n 2 n 6 0 et donc vn+1 6 vn .
3. u est croissante. v est décroissante. Comme, pour tout n ∈ N? , un 6 vn alors u est croissante et majorée (par max(u0 , v0 ))
et v est croissante et minoré (par min(u0 , v0 )).
Par le théorème de la limite monotone, on en déduit que u et v convergent.
Notons `1 la limite de u et `2 la limite de v.
Par passage à la limite dans l’égalité vn+1 = un +v2
n
, on obtient `1 = `2 .
Ainsi, (un ) et (vn ) convergent vers une même limite.
4. Clairement M (a, a) = a et M (a, 0) = 0.
5. Clairement M (λa, λb) = λM (a, b).

Solution Exercice No 24 : Notons ` la limite de (u2n ).


Pour tout n ∈ N,
u2n 6 u2n+1 6 u2n+2 .
Par le théorème d’encadrement, on en déduit que (u2n+1 ) converge vers `.
Ainsi (u2n ) et (u2n+1 ) converge vers la même limite donc (un ) converge.

Solution Exercice No 25 : Notons `1 , `2 et `3 les limites de (u2n ), (u2n+1 ) et (u3n ).


(u6n ) est une sous-suite de (u2n ) et de (u3n ). Ainsi `1 = `3 .
(u6n+3 ) est une sous-suite de (u2n+1 ) et de (u3n ). Ainsi `2 = `3 .
Ainsi `1 = `2 .
Ainsi (u2n ) et (u2n+1 ) converge vers la même limite donc (un ) converge.

Solution Exercice No 26 : Raisonnons par l’absurde et supposons que (cos(n)) converge. Notons ` sa limite.
Par passage à la limite dans cos(2n) = 2 cos2 (n) − 1, on obtient ` = 2`2 − 1.
Par passage à la limite dans cos(n + 1) + cos(n − 1) = 2 cos(1) cos(n), on obtient ` = cos(1)`. Ces deux égalités étant incompatibles,
cela donne l’absurdité convoitée.

Solution Exercice No 27 : Raisonnons par l’absurde et supposons que (sin(n)) converge. Notons ` sa limite.
Par passage à la limite dans sin(n + 1) − sin(n − 1) = 2 sin(1) cos(n), on obtient (cos(n)) converge vers 0.
C’est absurde d’après l’exercice précédent.

Solution Exercice No 28 :
– S2n+2 − S2n = u2n+2 − u2n+1 6 0. Ainsi (S2n ) est décroissante.
– S2n+3 − S2n+1 = −u2n+3 + u2n+2 > 0. Ainsi (S2n+1 ) est croissante.
– S2n+1 − S2n = −u2n+1 −→ 0. Ainsi (S2n+1 − S2n ) converge vers 0.
n→+∞
On en déduit que les suites (S2n ) et (S2n+1 ) sont adjacentes donc convergent vers la même limite.
Ainsi (Sn ) converge.

Solution Exercice No 29 :
1. La fonction x 7→ x1 est décroissante. Ainsi
Z p+1 dx
Z p+1 dx 1
Z p dx
Z p dx
6 = = 6 .
p x p p p p−1 p p−1 x

Soit n ∈ N? .
Par la relation de Chasles, on en déduit l’encadrement
Z 2n+1 2n Z p+1 2n Z p Z 2n
dx X dx X dx dx
= 6 Sn 6 = .
n+1 x p=n+1 p x p=n+1 p−1 x n x

Ainsi
2n + 1
ln 6 Sn 6 ln(2).
n+1
Le théorème d’encadrement permet de conclure que (Sn ) converge vers ln(2).

11
2. Par regroupement par paquets, on obtient

2n n−1 n
0
X (−1)k−1 X 1 X 1
S2n = = −
k=1
k p=0
2p + 1 p=1
2p
n−1 n n
X 1 X 1 X1
= + −
p=0
2p + 1 p=1 2p p=1 p
2n n 2n
X 1 X 1 X 1
= − = = Sn .
k=1
k p=1
p p=n+1
p

On en déduit que (S2n0 ) converge vers ln(2).


0 0 + 1 0
Or S2n+1 = S2n 2n+1
. Ainsi (S2n+1 ) converge vers ln(2).
0
Les deux sous-suites (S2n+1 0 ) convergent vers la même limite ln(2) donc (S 0 ) converge vers ln(2).
) et (S2n n

Solution Exercice No 30 : Soit (un ) une suite réelle. Notons

A = {n ∈ N / ∀p > n, up < un }.

Cas No 1 : cas où A contient une infinité de valeurs.


On construit par récurrence forte une suite (ϕ(n)) strictement croissante à valeurs dans A.
— On pose ϕ(0) = min(A).
— Supposons donné n ∈ N tel que ϕ(0), · · · , ϕ(n) soient construits. Construisons ϕ(n + 1).
On pose ϕ(n + 1) = min(A \ {0, 1, · · · , ϕ(n)}).
Par construction, ϕ(n + 1) > ϕ(n) et ϕ(n + 1) ∈ A.
Soit n ∈ N. ϕ(n) ∈ A et ϕ(n + 1) > ϕ(n). Ainsi
uϕ(n+1) < uϕ(n) .
Ainsi la suite (uϕ(n) ) est une suite strictement décroissante.
D’où l’existence d’une sous-suite de (un ) monotone.
Cas No 2 : cas où A contient un nombre fini de valeurs.
Dans ce cas, à partir d’un certain rang, les entiers naturels ne sont pas éléments de A.
Cela signifie qu’il existe N ∈ N tel que
∀n > N, ∃p > n / up > un .
On construit par récurrence forte une suite (ϕ(n)) à valeurs entières vérifiant

∀n ∈ N, ϕ(n) < ϕ(n + 1) et uϕ(n+1) > uϕ(n) .

— On pose ϕ(0) = N .
— Supposons donné n ∈ N tel que ϕ(0), · · · , ϕ(n) soient construits. Construisons ϕ(n + 1).
Comme ϕ(n) > ϕ(0) > N alors il existe p > ϕ(n) tel que up > uϕ(n) .
On pose p = ϕ(n + 1) qui vérifie ϕ(n) < ϕ(n + 1) et uϕ(n+1) > uϕ(n) .
On en déduit que la suite (uϕ(n) ) est une sous-suite de (un ) croissante.
D’où l’existence d’une sous-suite de (un ) monotone.

n √
 
√1
P
Solution Exercice No 31 : D’après un exercice précédent, la suite − 2 n converge. Ainsi
k
k=1

n
X 1 √
√ ∼ 2 n.
k n→+∞
k=1

Solution Exercice No 32 :
1.
1 ln(n) 1 1 ln(n)
    .
n2 n2 n ln(n) n n
2.
√ n2
n ln(n)  n  n ln(n)   n2 .
ln(n)

Solution Exercice No 33 :
1. un ∼ ne−(n+1) .
n→+∞
2 ln(n)
2. un ∼ n
.
n→+∞

3
3. un ∼ n.
n→+∞

12

n
4. un ∼ n .
n→+∞ 2
2n+ln(n)
5. un ∼ 3 .
n→+∞ n2
an a n

6. Si b < alors un ∼ a et si b > 1 alors un ∼ .
n→+∞ ln(n) n→+∞ b

Solution Exercice No 34 : Comme u est décroissante alors on a : un + un+1 6 2un 6 un + un−1 et donc n(un + un+1 ) 6
n
2nun 6 n−1 × (n − 1)(un + un−1 ).
1
Par le théorème d’encadrement, on obtient que un ∼ .
n→+∞ 2n
En particulier, (un ) converge vers 0.

Solution Exercice No 35 :
3
1. α = 4
convient.
β+1
2. α = 2
convient.
3.
nn
  
n n n ln(n)
n = exp (n ln(n) − b ln(a)) = exp b × − ln(a) + −→ 0.
ab bn n→+∞
 n 
Ainsi nn = ◦ a(b ) .
n→+∞

Solution Exercice No 36 :
1.
nun+1 − (u1 + · · · + un ) (un+1 − un ) + · · · + (un+1 − u1 )
vn+1 − vn = = > 0.
n(n + 1) n(n + 1)
Ainsi (vn ) est croissante.
2.
un+1 + · · · + u2n − un (un+1 − un ) + · · · + (u2n − un )
2v2n − (un + vn ) = = > 0.
n n
un +vn
Ainsi v2n > 2
.
3. (vn ) est croissante.
Comme (un ) est convergente alors (un ) est majorée. Notons M un majorant.
Pour tout n ∈ N,
u1 + · · · + un M + ··· + M
vn = 6 = M.
n n
Ainsi (vn ) est majorée.
Par le théorème de la limite monotone, on en déduit que (vn ) converge. Notons `0 la limite de (vn ).
0
En passant à la limite dans l’inégalité v2n > un +v
2
n
, on obtient `0 > `+`2
, c’est-à-dire `0 > `.
Pour tout n ∈ N,
u1 + · · · + un
vn = 6 un .
n
En passant à la limite dans l’inégalité précédente, on obtient `0 6 `.
D’où ` = `0 .

u0 +···+un
Solution Exercice No 37 : Pour n ∈ N, notons vn = n+1
. Trois cas s’offrent à nous.
• Cas où ` ∈ R :
Soit  > 0. Comme (un ) converge vers `,

∃N0 ∈ N / ∀n ∈ N, n > N0 ⇒ |un − `| 6 . (?)

Soit n > N0 . Nous avons n


1 n
X 1 X
|vn − `| = × uk − ` = × (uk − `) .

n + 1 n + 1 k=0
k=0

Par l’inégalité triangulaire,

NX0 −1 n
1 1 X
|vn − `| 6 × |uk − `| + × |uk − `|.
n+1 k=0
n + 1 k=N
0

En combinant ce qui précède à (?), on obtient

NX0 −1 n NX0 −1
1 1 X 1 n − N0 + 1
|vn − `| 6 × |uk − `| + × 6 × |uk − `| + × .
n+1 k=0
n + 1 k=N
n + 1 k=0
n+1
0

13
n−N0 +1
Puis comme n+1
6 1, on a alors établi

NX0 −1
1
∀n ∈ N, n > N0 ⇒ |vn − `| 6 × |uk − `| + . (??)
n+1 k=0

NX0 −1
1
Or lim × |uk − `| = 0 donc
n→+∞ n+1 k=0

NX0 −1
1
∃N1 ∈ N / ∀n ∈ N, n > N1 ⇒ × |uk − `| 6 .
n+1 k=0

On pose N = max(N0 , N1 ). En combinant ce dernier résultat à (??), on obtient

∀n ∈ N, n > N ⇒ |vn − `| 6 2.

On a donc démontré que


∀ > 0, ∃N ∈ N / ∀n ∈ N, n > N ⇒ |vn − `| 6 2.
Cela permet d’affirmer que (vn ) converge vers `.
• Cas où ` = +∞ :
Soit A ∈ R+ . Comme (un ) tend vers +∞,

∃N0 ∈ N / ∀n ∈ N, n > N0 ⇒ un > 4A.

Si n > N0 alors
u0 + · · · + uN0 −1 uN0 + · · · + un u0 + · · · + uN0 −1
 
n − N0 + 1
vn = + > + 4A × . (?)
n+1 n+1 n+1 n+1
n−N0 +1
Comme lim n+1
= 1 alors
n→+∞
n − N0 + 1 1
∃N1 ∈ N / ∀n ∈ N, n > N1 ⇒ > . (??)
n+1 2
u0 +···+uN0 −1
Comme lim n+1
= 0 alors
n→+∞

u0 + · · · + uN0 −1
∃N2 ∈ N / ∀n ∈ N, n > N2 ⇒ > −A. (? ? ?)
n+1

On pose alors N = max(N0 , N1 , N2 ). En combinant (?), (??) et (? ? ? ), on obtient que

∀n ∈ N, n > N ⇒ vn > A.

On a donc prouvé que


∀A ∈ R+ , ∃N ∈ N / ∀n ∈ N, vn > A.
Cela permet d’affirmer que lim vn = +∞.
n→+∞
• Cas où ` = −∞ :
La suite −u tend vers +∞. Par le cas précédent, on en déduit que la suite −v tend vers +∞ (puisque la moyenne des opposés est
égale à l’opposé de la moyenne). Par conséquent, v tend vers −∞.

Solution Exercice No 38 :
1
1. Considérons u : n 7→ (−1)n . Pour tout n ∈ N, |vn | 6 n+1 .
Ainsi (vn ) converge vers 0. Cependant, (un ) est divergente.
Ainsi la réciproque de la propriété de l’exercice précédent est fausse.
2.
• Cas où u est monotone.
Comme u est monotone, par le théorème de la limite monotone, la suite u admet une limite `0 ∈ R. Par le théorème de
Cesàro, on en déduit que u et v tendent vers la même limite et alors ` = `0 . Par conséquent, u tend vers `.
1

• Cas où un − un−1 = ◦ n
.
n→+∞
Par une transformation d’Abel, nous obtenons :
n
X n
X n
X
(k(uk+1 − uk )) = kuk+1 − kuk
k=0 k=0 k=0
n+1
X n
X
= (k − 1)uk − kuk
k=1 k=1
Xn
=− uk + nun .
k=1

14
Ainsi,
n
n+1 1 X u0 n+1
∀n ∈ N, un = × × (k(uk+1 − uk )) − + × vn . (?)
n n + 1 k=0 n n

Or, par hypothèse, lim n(un+1 − un ) = 0 donc, par le théorème de Cesàro,


n→+∞

n
1 X
lim × (k(uk+1 − uk )) = 0.
n→+∞ n + 1 k=0

En passant à la limite dans (?), nous obtenons que lim un = `.


n→+∞

Solution Exercice No 39 :
n2
1. |un | = −→
n3 +1 n→+∞
0.
Ainsi u converge vers 0.
2. Im(un ) = (−1)n . Ainsi Im(u) diverge et donc u diverge.
3.
1 i
un = 3i
− −→ 1 − i.
1 n→+∞
1+ n
1+ n

4.
i− i
n
+ 1−3i
2 i
un =   n  −→ .
2+ 4i−3
× 1 − ni n→+∞ 2
n

5.
cos(n)
2+ n 2
un = q −→ .
i+ 1+ 1

× 1+ 2
 n→+∞ 1+i
n n

π
6. |un − ei 4 | = 1
−→
n n→+∞
0.

Ainsi u converge vers e 4 .

Solution Exercice No 40 : Par une récurrence immédiate, on montrer que, pour tout n ∈ N,

n 
k n+1
Y 
(1 − z) × 1 + z2 = 1 − z2 .
k=0

n+1
Comme |z| < 1 alors lim z 2 = 0.
n→+∞
Ainsi, comme z 6= 1,
n 
Y k
 1
lim 1 + z2 = .
n→+∞
k=0
1−z

Solution Exercice No 41 : Écrivons z = a + ib.


z a
On pose Zn = 1 + n =1+ n + i nb .
s s
 a 2 b2 2a |z|2
|Zn | = 1+ + 2 = 1+ + 2 .
n n n n
Notons Θn l’argument principal de Zn . Comme (Zn ) converge vers 1 alors, à partir d’un certain rang, − π4 6 Θn 6 π
4
.
b
n b b
Ainsi, à partir d’un certain rang, tan(Θn ) = a
1+ n
= n+a
puis Θn = arctan n+a
. Ainsi, à partir d’un certain rang,

s
 z n n/2 2a |z|2 in arctan b
1+ = 1+ + 2 e n+a
n n n
 
n ln |z|2
1+ 2a + b
in arctan n+a
2 n n2
=e ×e .

|z|2
 
ln(1 + u) n 2a arctan(u) b
Comme lim = 1 alors lim ln 1 + + 2 = a. Comme lim = 1 alors lim n arctan = b.
u→0 u n→+∞ 2 n n u→0 u n→+∞ n+a
Ainsi  z n
lim 1+ = ea × eib = ez .
n→+∞ n

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