1% 011 'J.

2690 -2- m
Groupe A
Si E et F sont deux e.q"c(:$ vectoriels co:nplexea, on notc .f? (E, 13-j l'eqxicz
~ e c t o r i dclcs appfications héaircs de E dans F, et, si A est l'une. d'e!ies. on
z
- note h (G) l'image par A ,l'un sous-espace G de E ; on pose Irn A = A (E). Si E
t dimension finie, on note dim E sa dimension.
e ~ de

L'objet du probhne est dc trouver des familles de matrices aussi simp!es que
c
MATH EM ATIQ uES possible, ouxqud1e.s on puisse réduire, de fnGon r6gufBre, toutes les matrices . P
proches d'une matrice donnde. 3
&
Les parties 1 et V d'une purt, II III, et IV d'autre part sont essentielleilient
inddpendantes. On pourra utiliser dans la réponse CZ toute question les résultats
m
PRCAMBULE Gnonch en clair dans les questions antkrieures. 4
P
f On note Id, (C) Yalgbbre des matriccs cardes d'ordre n à coefficients complexes ml
et GL, (C) le groupe de ses biéments inversibles. Deux matrices A et R de M, (C) m
sont dites semblables s'il existe une matrice P dans GL, (C) telle que PBP-' = A.
Si A appartient ?î M, (C), on note Z (A) le sous-espace de M, (C) forme des matrices
commutant à A, puis C (A) le sous-espace des matrices de la forme BA AB - 1 O0
a
où B parcourt 31, (C), et on identifie parfois A A l'endomorphisme lintaire de Cn
dont A est ta matrice dans la base canonique.
Si A,, ..At sont des matrices carrdes d'ordres respectifs na, ., ni, on .. Io Ecrire, pour n = 2, 3, une liste complète de matrices rdhites de tous les
types possibles. Calculer le nombre O (n) des divers types possibles pour n < 6.
+ . .. +
.%

formée des blocs diagonaux successifs A,,

..
note diag ((A')) = diag (A,, . , A,) la matrice carrke d'ordre n,
.. ni
., AI et de O partout ailleurs. I

Si k 2 1, oc note 1, fa matrice unit4 d'ordre k et 2 O Soit A E M, (C) telle que Ah+' = O. On pose E = C" et 12, = A' (E) poui*

' . I i = O, 1, *..
II. Montrer que si A est semblable à J (k), celle-ci est déterminCe de m s : d r e
-
-
unique par A. On pourra calculer dim E, - dirn El + , en fonction des nombres
sk ( j ) ddfinis par sk (11= card { i 1 kl = j ).
fa matrice carrke d'ordre k dont tes coefficients J ,
(k),, valcnt 1 si J' E i + 1 et - - ,
O sinon; ainsi J (1) = (3). La notation k = (kl,
- . . ., k,) ddsignera toujours une b. Montrer que A est semblable à une matrice J (A.) pour -
k convc~sblc.Oc pourra,
suite d'entiers telle que k, 2 k, >, . .. >, .k, 2 1. Si k cst une telle suite,
I
- -
par récurrcnce descendante sur i de i = h à i = O, Ccrire E, = E, + [->L, R N,
on note J (k) = diag ((J (kJ), puis, pour A E C, on pose J 6 ; k) = A 1, + J (A) de tclle sorte qiic A (Ni) = O et que la rmtricticn de A à LI r!i.finisse III! immor-
-
-- - - p h i m e dc L, sur L, + N i + , ; iiiitidIemznt Ln+ > = X h , , = O. O n en
nvec n = k, + . . . f k,. I 1 3

détliiira une dtkompositiun L, = Los (3. , . $ L6. teilc que la restriction rie
On appel!e matrice rkduite toute matrice de la forme diag ((J (A, ;-kJ) oh, i A' &finisse un isomorp!iisrne de La, sur N, pour h 2 i 2 <,ct par mite une
dbomposition convenable de E.
dtant un entier compris entre 1 et i, les A, sont des nombres comp!cresdistincts
et les k, des suites d'entiers comme ci-dessus. Deux tcllcs matrices sont dites
-
du même type si ies deux Smilles de suites (k,) sont iee nnbmes à permutation 3" Er1 d8dl;ix-e que toute matrice A E M, (C) est semblable A un': matrice rBduite
-
L
diag ((J (A, ; k,)), i?nique B permutation pres des indices i.
-
prks des indices i.
Tournez ïa page S. V. P.
1
u)
I
 -3 -' -4-
Io Soit A, = diag (u,, . . ., a,) oii les a, sont des nombres wmpiexes
distincts.
II Montrer que l'appiication A : U - M, (C) dkfinie sur un voisinage ouvert
. +
convenable U de O dans C" par A ( I L ) = A ( u , , . ., un) = diag (a, u.,, . . .,
Tout espace vectoriel complexe peut être considdrb a forliori comme un espace
a, + un) est une deformation universelle de A,.
vectorie! rkel, par restrictio-n des scalaires de 4: à R.
2 O Soit A, E Ma (C). Indiquer (en justifiint les répmses), suivant le

f: U -
Soiènt E et F deux espaces vectoriels complexes de dimension finie et
F une application d'un ouvert U de E dnns F. On dit que f est lisse si elle
est continilment diff&entiable, comme fonction definie sur un ouvert de l'espace
type de A,, s'il existe une fonction lisse, 011 une fonction continue
P : U ---* GL, (C) c M a (C) dCfiiiie dur un voisinage ouvert convenable
U de A,, tcllc que P (M) M P (Ad)-' soit une matrice rkduite FOU: to;t
vectoriel réel E i valeurs dans l'espace vectoriel r6ei F, et si, pour tout x E U, M E U, et que P (A,) = 1,. En dCduire dans quels cas A, admet une d6i.h-
sa iliff6rentieile f ' (2) en x est une application C-lin+ire de E dans F. mation ample formde de matrices rdduites.

Soient f : U -+ F une telle fonction lisse, z, E U et y, = f ( x , ) . Montrer que 3O Soient, pour n = 2, les deformations suivantes, la première de la matrice O,

i. f' (2,) : E -
les deux conditions suivantes sont dquivalentes :
F est surjective; /
les autres de la matrice J (2) :
1 +
g :V -
ii. Il existe un voisinage ouvert V de y, dans F et une fonction lisse
E ddfinie sur V et B valeurs dans E, tels que f o g = h&.
On pourra commencer par dtudier le cas dim E = dim F.
O 1 O 1

ol u = (ut) 6 C '. Indiquer, pour chacune d'elles, en justifiant,les réponses, si

d e est ample, 'si elle est universelle.
III

Soit A,, E M, (C). On appelle d d f o m t i o n , de dimension r, de A,, toute

fonction Esse A : U -+ M, (C) ddfinie sur un voisinage ouvert U de O dnns un
espace vectoriel complexe E de dimension r, et telle que A (O) = A,. On dit

fonctions Esses rp : V -
qu'elle est umple s'if existe un voisinage ouvert V de A,, dans Un(C) et deux

P (M) M P
U c E et P : V -.CL, (C) c M, (C)tele que
= A (rp (M)) pour tout M E V l0
IV

Soit A, E M, (C). Montrer qu'une deformation A de A, de dimension r,

r voisinage ouvert U de O dans un espace vectoriei comp!exe E, est
ddfinie ~ u un
9 (A,) = 0 ample si et seulement si
P (A,) = 1,. *
M, (C) = .Im A' (O) + C (A,,)
On la dit universelle si elle est ample et si en outre, Ctant donnb deux
triplets (V, 'p, P) et (V', rp', P') vdrifinnt les conditions ci-dessus, il existe
oh A' (O): E -
M, (C)est la diffdrentielle dc A cn O et le niembre de droits
la somme dans M, (C) des deux sous-espaces vectoriels Irn A' (O) et C (A,,).
un voisinage ouvert V' de A, dans M, (C) contenu dana V A V', sur lequel
rp et 9' coïncident. En dCduire une minmatien de t ' e n fonction de A, .
Tournez fa page S. V. P.
 --5 -
-
- 6 -
ZG Montrer quc l'application A : C" M, (C) (Idfinie par

VI

(de façon prCcise : A (u),, + = 1, A (Il),,= u, et A ( u ) $ , = 0 sinon) est
une déformation ample de J (n) : on note u = (u,, . . .,
un) E C". Est-elle
universelle ?
v C. A, = J (a ;3, 2)
\
Io Si A E M, (C) on note A* la matrice adjointe 'A, transposée de sa
conjuguée et Tr A la trace de A. Montrer que l'application qui associe à
(A, B) E M, (C) x M, (C) le scalaire (AIB) = Tr (AB*) est un produit scalaire
hermitien sur l'espace vectoriel complexe M, (C). Soit A, E M, (C) : montrer
que le sous-espace vectoriel C (A,) a pour orthogonal dans l'espace hermitien
M, (C) ainsi défini le sous-espace Z (A,)* forme des matrices B* où B parcourt
z (A,)*
A
Io Soit A, E 54, (C). Montrer que l'application amne Z (A,)* -+ BI, (C)Jifiiiie
par A (B) = A, +13 eut une d6forrnation ample de A , . Est-elie dz dirnmsion
miiiimum parmi toutes les déformations aniples de A, ?
2' Expliciter des ddformations amples aussi simples que possible dans les cas
suivants :
a. n = 2 et A, réduite quelconque
b. n = 3 et A, réduite quelconque
d . A, = diag (J (a ; 2, l), J (b ; 2)) avec a # b
3 O Montrer qu'une déformation universelle de A, est de dimension minimum
parmi les déformations amples de A , . Montrer que s'il existe une d6forn::ition
ample de A, de dimension minimum, mais non universelle, alors A, ne possède
pas de déformation Universelle.
4 O Etablir, pour n = 2, 3, pour quelles matrices A, il existe une déformation

universelle. Pour analyser le cas de J (2,l) on pourra s'intdresser à des dCformations

2 O

considkrer l'application Z (A,) -

Dfterminer Z (A,) pour A, = J (k).
-
On pourra, avec les notations de I.2O b.,
E (L, ,E) obtenue par la restriction au sous-
espace L, (d'un endomorphisme de E commutant à A,) et determiner son image.
de dimension 1 du type

Exprimer dim Z (A,) en fonction de k,, .. .

, Fi,. A (t) =

3OSoit A, = diag ((J (A, ; - Ici)) une matrice réduite quelconque. Ddterminer h(t) O O
Z (A,) et calculer dini Z (A,) en fonction de (k,).
-
Quel est le minimum de dim Z (A,)
- 5 O Traiter la question précédente pour n quelconque : on caractérisera les
lorsque A, parcourt M, (C)? matrices A, qui possèdent une déformation universelle, d'abord d'après leur type,
Pour quelles matrices A, ce minimum est-il atteint? Caractdriser ces matrices ensuite d'après la dimension minimum d'une déformation ample. Qtudier en
d'après leur type. Montrer aussi que ce sont exactement les matrices A, telles que priorite le cas de J (kl,k,) avec k, > k, > 1. On pourra, dans ce CJS, établir
Z (-4,)soit une sous-alg8bre commutative de M, (C). Montrer que ces mihies l'existence de deux matrices B E Z (A:) et C E Z (A,) n Z (1:) ne comnutmt
matrices A, forment un ouvert de M, (C), muni de sa topologie naturelle d'espace pas et considerer la deformation de dimension 1 donnée par A ( t ) = (1, 4-t C)
vectoriel complexe. +
(A,, t B) (1, + t.C)-' sur un voisinage ouvert convenable de O dans C.
Suite I
vl