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√ √ √ √ 1
1
1
3
x ln x+1− 3x = x ln(x) + ln +O
x→+∞ 3 3x x2
√
1 1 1
= x ln(x) + ln + ln 1 + O
x→+∞ 3 3x x
√ √
2 1
= − ln x x − ln 3 x + O √ .
x→+∞ 3 x
2√ √
2 1
Mais alors x f(x) = exp − x ln x − ln 3 x + 2 ln x + o(1) = o(1) et donc f(x) = o . La fonction f
x→+∞ 3 x→+∞ x→+∞ x2
est intégrable sur [0, +∞[ et donc l’intégrale proposée converge.
√
2
5) La fonction f : x 7→ e− x −x est continue sur [1, +∞[ car, pour tout x > 1, x2 − x > 0.
√
Ensuite, x2 f(x)exp − x2 − x + 2 ln x = exp(−x + o(x)) et donc x2 f(x) → 0. f(x) est ainsi négligeable devant
x→+∞ x→+∞
1
au voisinage de +∞ et donc f est intégrable sur [1, +∞[. L’intégrale proposée converge.
x2
6) La fonction f : x 7→ x− ln x est continue sur ]0, +∞[.
2
• Quand x tend vers 0, x− ln x = e− ln x → 0. La fonction f se prolonge par continuité en 0 et est en particulier intégrable
sur un voisinage de 0 à droite.
1
• Quand x tend vers +∞, x2 f(x) = exp − ln2 x + 2 ln x → 0. Donc f est négligeable devant 2 quand x tend vers +∞
x
et f est intégrable sur un voisinage de +∞.
Finalement, f est intégrable sur ]0, +∞[. L’intégrale proposée converge.
sin(5x) − sin(3x)
7) La fonction f : x 7→ est continue sur ]0, +∞[.
x5/3
1
la fonction x 7→ est intégrable sur [2, +∞[ si et seulement si a > 1 ou (a = 1 et b > 1).
xa lnb x
1 1
(En particulier, la fonction x 7→ n’est pas intégrable sur voisinage de +∞ bien que négligeable devant en +∞).
x ln x x
i πh
2) Pour tout réel a, la fonction f : x 7→ (tan x)a est continue et strictement positive sur 0, . De plus, pour tout réel
i πh π 2
1
x de 0, , on a f −x = .
2 2 f(x)
• Etude en 0 à droite. f(x) ∼ xa . Donc f est intégrable sur un voisinage de 0 à droite si et seulement si a > −1.
x→0
π 1 π −a π
• Etude en à gauche. f(x) = π ∼π −x . Donc f est intégrable sur un voisinage de à gauche si et
2 f − x x→ 2 2 2
2
seulement si −a > −1 ou encore a < 1.
i πh
En résumé, f est intégrable sur 0, si et seulement si −1 < a < 1.
2
1
3) Pour x > 1, 1 + est défini et strictement positif. Donc pour tout couple (a, b) de réels, la fonction f : x 7→
x
1+ 1x
1 b
1+ − a − est continue sur [1, +∞[.
x x
1+ x1
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Ensuite, 1 + ln 1 + = 1+ +O 2
= +O 2
puis 1 + = exp +O 2
=
x x x→+∞ x x x x→+∞ x x x x→+∞ x x x→+
1 1
1+ +O et donc
x x2
1−b 1
f(x) = (1 − a) + +O .
x→+∞ x x2
• Si a 6= 1, f a une limite réelle non nulle en +∞ et n’est donc pas intégrable sur [1, +∞[.
1−b
• Si a = 1 et b 6= 1, f(x) ∼ . En particulier, f est de signe constant sur un voisinage de +∞ et n’est pas intégrable
x→+∞ x
sur [1, +∞[.
1
• Si a = b = 1, f(x) = O et dans ce cas, f est intégrable sur [1, +∞[.
x→+∞ x2
En résumé, f est intégrable sur [1, +∞[ si et seulement si a = b = 1.
1
4) Pour tout couple (a, b) de réels, la fonction f : x 7→ est continue et positive sur ]0, +∞[.
xa (1 + xb )
• Etude en 0.
1
- Si b > 0, f(x) ∼ , et donc f est intégrable sur un voisinage de 0 si et seulement si a < 1,
x→0xa
1
- Si b = 0, f(x) ∼ , et donc f est intégrable sur un voisinage de 0 si et seulement si a < 1,
x→0 2xa
1
-si b < 0, f(x) ∼ a+b , et donc f est intégrable sur un voisinage de 0 si et seulement si a + b < 1.
x→0 x
• Etude en +∞.
1
-Si b > 0, f(x) ∼ a+b , et donc f est intégrable sur un voisinage de +∞ si et seulement si a + b > 1,
x→0 x
1
-si b = 0, f(x) ∼ , et donc f est intégrable sur un voisinage de +∞ si et seulement si a > 1,
x→0 2xa
1
-si b < 0, f(x) ∼ a , et donc f est intégrable sur un voisinage de +∞ si et seulement si a > 1.
x→0 x
(b > 0 et a < 1) ou (b < 0 et a + b < 1)) et ((b > 0 et a + b > 1) ou (b 6 0 et a > 1))
ce qui équivaut à
Représentons graphiquement l’ensemble des solutions (l’ensemble des couples (a, b) ∈ R2 tels que l’intégrale converge).
La zone solution est la zone colorée bords non compris.
b
2
1
a
−2 −1 1 2 3
−1
−2
Exercice no 3
1
1) Soient ε et X deux réels tels que 0 < ε < X. Les deux fonction x 7→ 1 − cos x et x 7→ sont de classe C1 sur le segment
x
[ε, X]. On peut donc effectuer une intégration par parties et on obtient
ZX X Z X ZX
sin x 1 − cos x 1 − cos x 1 − cos X 1 − cos ε 1 − cos x
dx = + 2
dx = − + dx.
ε x x ε ε x X ε ε x2
1 − cos x 1 − cos x 1
• La fonction x 7→ 2
est continue sur ]0, +∞[, est prolongeable par continuité en 0 car lim 2
= et donc
x x→0 x 2
1
intégrable sur un voisinage de 0, est dominée par 2 en +∞ et donc intégrable sur un voisinage de +∞. La fonction
Z Xx
1 − cos x 1 − cos x
x 7→ est donc intégrable sur ]0, +∞[ et dx a une limite réelle quand ε tend vers 0 et X tend vers
x2 ε x2
+∞.
1 − cos X 1 1 − cos X
• 6 et donc lim = 0.
X X X→+∞ X
1 − cos ε ε 1 − cos ε
• ∼ et donc lim = 0.
ε ε→0 2 ε→ε ε
Z +∞
sin x
On en déduit que dx est une intégrale convergente et de plus, quand ε tend vers 0 et X tend vers +∞, on
0 x
obtient
Z +∞ Z +∞ Z +∞ Z +∞ Z +∞
sin x 1 − cos x 2 sin2 (x/2) 2 sin2 (u) sin2 (u)
dx = 2
dx = 2
dx = 2
2du = du.
0 x 0 x 0 x 0 4u 0 u2
Z +∞ Z +∞ Z +∞ Z +∞
sin x sin x 1 − cos x sin2 x
L’intégrale dx converge et de plus dx = dx = dx.
0 x 0 x 0 x2 0 x2
sin x
2) Soit a > 0. La fonction f : x 7→ est continue sur ]0, +∞[.
xa Z1
• Sur ]0, 1], la fonction f est de signe constant et l’existence de lim f(x) dx équivaut à l’intégrabilité de la fonction f
ε→0 ε
Z1
1
sur ]0, 1]. Puisque f est équivalente en 0 à , l’intégrale impropre f(x) dx converge en 0 si et seulement si a − 1 < 1
xa−1 0
ou encore a < 2. On suppose dorénavant a < 2.
1
• Soit X > 1. Les deux fonction x 7→ − cos x et x 7→ a sont de classe C1 sur le segment [1, X]. On peut donc effectuer une
x
intégration par parties et on obtient
cos x 1 cos x
Maintenant, 6 a+1 , et puique a + 1 > 1, la fonction x 7→ a+1 est intégrable sur un voisinage de +∞ car
xa+1 x ZX x
1 cos x
dominée par a+1 en +∞. On en déduit que la fonction X 7→ a+1
dx a une limite réelle quand X tend vers +∞.
x 1 x
cos X
Comme d’autre part, la fonction X 7→ − a + cos 1 a une limite réelle quand X tend vers +∞, on a montré que l’intégrale
Z X
+∞
impropre f(x) dx converge en +∞.
1
Finalement
Z +∞
sin x
∀a > 0, l’intégrale dx converge si et seulement si a < 2.
0 xa
3) Soit X un réel strictement positif. Le changement de variables t = x2 suivi d’une intégration par parties fournit :
ZX Z X2 it Z !
ix2 e i eiX i 1 X eit
e dx = √ dt = −√ + e − dt
1 1 2 t 2 X 2 1 t3/2
3/2
. Ainsi, eix dx est une intégrale convergente et puisque d’autre part la fonction x 7→ eix est continue sur
t 1
[0, +∞[, on a montré que
Z +∞
2
l’intégrale eix dx converge.
0
Z +∞ Z +∞
On en déduit encore que les intégrales cos(x2 ) dx et sin(x2 ) dx sont des intégrales convergentes (intégrales de
0 0
Fresnel).
4) La fonction f : x 7→ x3 sin(x8 ) est continue sur [0, +∞[. Soit X > 0. Le changement de variables t = x4 fournit
ZX Z 4 Z X4 !
3 8 1 X 2 1 it2
x sin(x )dx = sin(t ) dt = Im e dt .
0 4 0 4 0
Z +∞ Z +∞
it2
D’après 3), e dt est une intégrale convergente et donc x3 sin(x8 ) dx converge.
0 0
5) La fonction f : x 7→ cos(ex ) est continue sur [0, +∞[. Soit X > 0. Le changement de variables t = ex fournit
ZX Z eX
x cos t
cos(e ) dx = dt.
0 1 t
On montre la convergence en +∞ de cette intégrale par une intégration par parties analogue à celle de la question 1).
Z +∞
L’intégrale impropre cos(ex ) dx converge.
0
Exercice no 4
1 1
1) In existe si et seulement si n > 1 (pour n > 1, n = O avec 2n > 1).
(t2 + 1) t→+∞ t2n
Soient n ∈ N∗ et X ∈]0, +∞[. Une intégration par parties fournit
ZX X ZX ZX 2
t2
1 t X t +1−1
2 n
dt = 2 n
+ 2n 2 n+1
dt = 2 n
+ 2n 2 n+1
dt
0 (t + 1) (t + 1) 0 0 (t + 1) (X + 1) 0 (t + 1)
ZX ZX
X 1 1
= 2 + 2n dt − 2n dt.
(X + 1)n 0 (t 2 + 1)n
0 (t 2 + 1)n+1
π
Remarque. En posant t = tan x puis y = − x, on obtient
2
Z +∞ Z π/2 Z π/2
1 1
dt = × (1 + tan2 x) dx = (cos2 x)n−1 dx
0 (t2 + 1)n 0 (1 + tan2 x)n 0
Z π/2
= sin2n−2 y dy = W2n−2 (intégrales de Wallis).
0
Z +∞
1
2) On pose I = dx.
0 x3
+1
1 1
La fonction f : x 7→ 3 est continue sur [0, +∞[ et dominée par 3 en +∞. La fonction f est donc intégrable sur
x +1 x
[0, +∞[.
Z0 Z +∞
1 1 dt t
Le changement de variables t = fournit I = ×− 2 = dt. Donc
x +∞ 1 + 1 t 0 1 + t3
t3
Z +∞ Z +∞ Z Z
1 +∞ x + 1 1 +∞
1 1 x 1
I= dx + dx = dx = dx
2 0 x3 + 1 0 x 3+1 2 0 x 3+1 2 0 x 2−x+1
Z +∞
1 +∞
1 1 2x − 1 1 π π 2π
= √ 2 dx = √ Arctan √ = √ + = √ .
2 0 3 3 3 2 6 3 3
2 !
1 3 0
x− +
2 2
Z +∞
1 2π
dx = √ .
0 x3 +1 3 3
1
3) Soit n ∈ N∗ . La fonction f : x 7→ est continue et positive sur [0, +∞[, équivalente en +∞ à
(x + 1)(x + 2) . . . (x + n)
1
. Par suite, f est intégrable sur [0, +∞[ si et seulement si n > 2.
xn
Soit n > 2. La décomposition en éléments simples de f s’écrit
n
X λk
f(x) = ,
x+k
k=1
avec
1 (−1)k−1
λk = lim (x + k)f(x) = =
x→−k (−k + 1) . . . (−k + (k − 1))(−k + (k + 1)) . . . (−k + n) (k − 1)!(n − k)!
k n
= (−1)k−1 .
n! k
Z +∞ n
1 1 X k n
dx = (−1) k ln(k).
0 (x + 1)(x + 2) . . . (x + n) n! k
k=1
n
X
Remarque. On peut montrer directement que λk = 0 : puisque n > 2,
k=1
n
X x
λk = lim xf(x) = lim = 0.
x→+∞ x→+∞ (x + 1) . . . (x + n)
k=1
4) Pour tout x de [0, 1[, 1 − x > 0 et d’autre part, puisque a > 0, pour tout x de [0, 1[, 1 + ax > 0. Donc, pour tout x de
1
[0, 1[, (1 − x)(1 + ax) > 0. La fonction f : x 7→ p est définie, continue et positive sur [0, 1[.
(1 − x)(1 + ax)
1 1 1 1 1
p ∼ √ = (1 − x)− 2 avec − > −1. Donc, la fonction f est intégrable sur un voisinage
(1 − x)(1 + ax) x→1 (1 + a) 1 − x 1+a 2
1
de 1. Finalement, la fonction f : x 7→ p est intégrable sur [0, 1[.
(1 − x)(1 + ax)
Z1
1
Calcul de I = p dx pour a > 0.
0 (1 − x)(1 + ax) r r
1 1 1−x 1−x −u2 + 1 −2(a + 1)u
Pour x ∈ [0, 1[, p = . On pose u = et donc x = 2
et dx = 2
du.
(1 − x)(1 + ax) 1 − x 1 + ax 1 + ax au + 1 (au2 + 1)
On obtient
Z0 Z1 Z1
1 −2(a + 1)u 1 2 1
I= u× × du = 2 du = 2 du.
−u2 + 1 (au2 + 1)
2 au2 + 1 a
1 0 0 1
1− u2 + √
au2 + 1 a
√
2 √ 1 Arctan a
Donc, puisque a > 0, I = √ Arctan u a 0 = 2 √ .
a a
Z1 √
1 Arctan a
∀a > 0, p dx = 2 √ .
0 (1 − x)(1 + ax) a
1
5) La fonction f : x 7→ est continue et positive sur [0, +∞[, équivalente au voisinage de +∞ à e−x . La
(ex + 1)(e−x + 1)
fonction f est donc intégrable sur un voisinage de +∞ puis intégrable sur [0, +∞[.
du
On pose u = ex et donc x = ln u puis dx = . On obtient
u
Z +∞ Z +∞ Z +∞
1 1 du 1 1
dx = = du =
0 (ex + 1)(e−x + 1) 1 1 u 1 (u + 1)2 2
(1 + u) 1 +
u
1
6) La fonction f : x 7→ est continue positive sur [0, +∞[ car pour tout x > 0, 5 ch x + 3 sh x + 4 > 4 > 0.
5 ch x + 3 sh x + 4
1 e−x
En +∞, ∼ et donc f est intégrable sur [0, +∞[.
5 ch x + 3 sh x + 4 4
On pose u = ex et on obtient
Zx x Z
(t + 3)2 1 x
t+2 t+2 1 1
F(x) − 2x = (t + 3) ln dt = ln − (t + 3)2 − dt
0 t+4 2 t+4 0 2 0 t+2 t+4
Zx
(x + 3)2 (t + 3)2
x+2 9
= ln + ln 2 − dt
2 x+4 2 0 (t + 2)(t + 4)
Z x
(x + 3)2
x+2 9 1 1
= ln + ln 2 − 1+ − dt
2 x+4 2 0 2(t + 2) 2(t + 4)
(x + 3)2
x+2 9 1 x+2 1
= ln + ln 2 − x − ln − ln 2.
2 x+4 2 2 x+4 2
Par suite,
1 x+2
∀x > 0, F(x) = x + (x2 + 6x + 8) ln + 4 ln 2.
2 x+4
et donc
1 2 x+2 1 2 2 6 1
(x + 6x + 8) ln = x + 6x + 8 − + 2 + o = −x − 3 + o(1)
2 x+4 2 x x x2
et finalement F(x) = 4 ln 2 − 3 + o(1). Ceci montre l’intégrabilité de la fonction f sur [0, +∞[ et
x→+∞
Z +∞
t+2
2 + (t + 3) ln dt = 4 ln 2 − 3.
0 t+4
x Arctan x π
8) La fonction f : x 7→ 2 2
est continue et positive sur [0, +∞[, équivalente en +∞ à 3 et donc est intégrable
(1 + x ) 2x
Z +∞
x Arctan x
sur un voisinage de +∞. La fonction f est donc intégrable sur [0, +∞[. Posons alors I = dx.
0 (1 + x2 )2
1
1er calcul. On pose u = et on obtient
x
1 1
Z +∞ u π − Arctan u
Z0 Arctan Z
u u −du 2 π +∞ u
I= 2 2
= 2
du = −I + 2
du
u 2 2 2
+∞ 1 0 (u + 1) 0 (u + 1)
1+ 2
u
+∞
π 1 π
et donc 2I = − = ce qui fournit
2 2(1 + u2 ) 0 4
Z +∞ Z
x Arctan x 1 +∞ 1
et quand X tend vers +∞, on obtient dx = dx. On pose alors x = tan t et on obtient
0
2
(1 + x )2 2 0 (x + 1)2
2
x ln x ln x
9) La fonction f : x 7→ 2 2
est continue sur ]0, +∞[, prolongeable par continuité en 0 et équivalente en +∞ à 4 .
(x + 1) x
1
Cette dernière expression est elle-même négligeable en +∞ devant 3 . La fonction f est donc intégrable sur ]0, +∞[.
x
1 1
Z0 ln
1 u u −du
Calcul. On pose u = . On obtient I = 2 = −I et donc I = 0.
x u2
+∞ 1
1+ 2
u
Z +∞
x ln x
dx = 0.
0 (x2 + 1)2
√ h πh
10) La fonction f : x 7→ tan x est continue sur 0, .
2
π √ 1 1
En à gauche, 0 < tan x = r ∼ rπ . Ceci montre que la fonction f est intégrable sur un voisinage de
2 π
tan −x −x
2 2
Z π/2
π h πh √
à gauche. Finalement, la fonction f est intégrable sur 0, . On peut noter I = tan x dx.
2 2 0
Z +∞
√ 2 2 2u du 2u2
On pose u = tan x et donc tan x = u puis (1 + tan x) dx = 2u du et donc dx = . On obtient I = du.
1 + u4 0 1 + u4
√ √
Or u4 + 1 = u4 + 2u2 + 1 − 2u2 = u2 + 1 − u 2 u2 + 1 + u 2 et donc
u2 u2
1 u u
= √ √ = √ √ − √
1 + u4 u2 + u 2 + 1 u2 − u 2 + 1 2 2 u2 − u 2 + 1 u2 + u 2 + 1
√ √ √ √
2u − 2
1 2 2u + 2 2
= √ √ + − √ +
2 2 2 2
4 2 u2 − u 2 + 1 u2 + u 2 + 1
1 1 1 1
u− √ + √ u+ √ + √
2 2 2 2
2u2
Par suite, une primitive de la fonction u 7→ sur [0, +∞[ est la fonction
u4 + 1
√ !
1 u2 − u 2 + 1 1 √ √
F : u 7→ √ ln √ + √ Arctan(u 2 − 1) + Arctan(u 2 + 1)
2 2 u2 + u 2 + 1 2
π
On en déduit que I = lim F(u) − F(0) = √ .
u→+∞ 2
Z π/2 √
π
tan x dx = √ .
0 2
Z +∞ Z +∞ −at Z +∞ −bt
e−at − e−bt e e
dt = dt − dt.
x t x t x t
Z +∞ −at Z +∞ −u Z +∞ −bt Z +∞ −u
du dt e e e e
En posant u = at et donc = , on obtient dt = du et de même dt = du
u t x t ax u x t bx u
et donc
Z +∞ −at Z bx −u
e − e−bt e
dt = du.
x t ax u
Z bx Z bx −u Z bx
1 e 1
Maintenant, pour x > 0, l’encadrement e−bx du 6 du 6 e−ax du fournit
ax u ax u ax u
Z bx −u
b e b
e−ax ln 6 du 6 e−ax ln
a ax u a
Z +∞ −at Z bx −u
− e−bt
e e b
et le théorème des gendarmes fournit lim dt = lim du = ln . Finalement,
x→0 x t x→0 ax u a
Z +∞
e−at − e−bt
b
pour tous réels a et b tels que 0 < a < b, dt = ln .
0 t a
Exercice no 5
i πi
1
La fonction f : x 7→ ln(sin x) est continue sur 0, . De plus, ln(sin x) ∼ ln x = o √ . Par suite, f est intégrable
i πi 2 x→0 x→0 x
sur 0, .
2
Z π/2 Z π/2
π
1) Soient I = ln(sin x) dx et J = ln(cos x) dx. Le changement de variables x = − t fournit : J existe et J = I.
0 0 2
Par suite,
Z π/2 Z π/2 Z
π ln 2 π ln 2 1 π
2I = I + J = ln(sin x cos x) dx = − + ln(sin(2x)) dx = − + ln(sin u) du
0 2 0 2 2 0
Zπ ! Z0 !
π ln 2 1 π ln 2 1 π ln 2
=− + I+ ln(sin u) du = − + I+ ln(sin(π − t)) (−dt) = − + I.
2 2 π/2 2 2 π/2 2
π ln 2
Par suite, I = − .
2
Z π/2 Z π/2
π ln 2
ln(sin x) dx = ln(cos x) dx = − .
0 0 2
n−1
Y
kπ kπ π
2) Pour n > 2, posons Pn = sin . Pour 1 6 k 6 n − 1, on a 0 < < et donc Pn > 0. D’autre part,
2n 2n 2
k=1
(2n − k)π kπ nπ
sin = sin et sin = 1. On en déduit que
2n 2n 2n
n−1
Y 2n−1
Y 2n−1
Y
2 kπ nπ kπ kπ
Pn = sin × sin × sin = sin ,
2n 2n 2n 2n
k=1 k=n+1 k=1
Maintenant, le polynôme Q unitaire de degré 2n − 1 dont les racines sont les 2n − 1 racines 2n-èmes de l’unité distinctes
de 1 est
X2n − 1
= 1 + X + X2 + ... + X2n−1
X−1
2n−1
Y
et donc 1 − e2ikπ/(2n) = Q(1) = 2n. Finalement, (en tenant compte de Pn > 0),
k=1
n−1
Y r √
kπ 2n n
sin = Pn = = .
2n 22n−1 2n−1
k=1
kπ π h πi
Pour 0 6 k 6 n, posons alors xk = de sorte que 0 = x0 < x1 < ... < xn = est une subdivision de 0, à pas
2n 2 2
π
constant égal à .
2n i πi π
Puisque la fonction x 7→ ln(sin x) est continue et croissante sur 0, , pour 1 6 k 6 n − 1, on a ln (sin (xk )) 6
Z xk+1 2 2n
ln(sin x) dx puis en sommant ces inégalités , on obtient
xk
Z π/2
π
ln (Pn ) 6 ln(sin x) dx
2n π/(2n)
Z xk+1
π
De même, pour 0 6 k 6 n − 1, ln(sin x) dx 6 ln (sin (xk+1 )) et en sommant
xk 2n
Z π/2
π
ln(sin x) dx 6 ln (Pn ).
0 2n
Z π/(2n)
π π ln n π
Finalement, ∀n > 2, ln(Pn ) + ln(sin x) dx 6 I 6
ln(Pn ). Mais ln(Pn ) = − (n − 1) ln 2 et donc ln(Pn )
2n 0 2n 2 2n
Z π/(2n)
π ln 2
tend vers − quand n tend vers +∞ et comme d’autre part, ln(sin x) dx tend vers 0 quand n tend vers +∞
2 0
i πi π ln 2
(puisque la fonction x : 7→ ln(sin x) est intégrable sur 0, ), on a redémontré que I = − .
2 2
Exercice no 6
ln t 1
La fonction f : t 7→ est continue et positive sur ]0, 1[, négligeable devant √ quand t tend vers 0 et prolongeable
t−1 t
par continuité en 1. La fonction f est donc intégrable sur ]0, 1[.
Pour t ∈]0, 1[ et n ∈ N,
n
ln t − ln t X tn+1 ln t
= =− tk ln t +
t−1 1−t t−1
k=0
t ln t
• La fonction g : t 7→ est continue sur ]0, 1[ et prolongeable par continuité en 0 et en 1. Cette fonction est en
t−1
particulier bornée sur ]0, 1[. Soit M un majorant de la fonction |g| sur ]0, 1[. Pour n ∈ N,
Z1 Z1 Z1
tn+1 ln t M
dt 6 tn |g(t)| dt 6 M tn dt = .
0 t−1 0 0 n+1
Z1 Z1
tn+1 ln t
Par suite, lim dt = 0. On en déduit que la série de terme général − tk ln t dt converge et que
n→+∞ 0 t−1 0
Z1 +∞ Z 1
X
ln t
dt = (−tk ln t) dt.
0 t−1 0 k=0
Z1 +∞
ln t X 1 π2
dt = = .
0 t−1 n2 6
n=1
Exercice no 7
t−1
La fonction f : t 7→ est continue sur ]0, 1[, prolongeable par continuité en 0 et 1 et donc est intégrable sur ]0, 1[.
ln t
t 1
Soit x ∈]0, 1[. Chacune des deux fonctions t 7→ et t 7→ se prolonge par continuité en 0 et est ainsi intégrable sur
ln t ln t
]0, x]. On peut donc écrire
Zx Zx Zx
t−1 t 1
dt = dt − dt.
0 ln t 0 ln t 0 ln t
Zx Zx Z x2
2 t 2t 1
Dans la première intégrale, on pose u = t et on obtient dt = dt = du et donc
0 ln t 0 ln(t2 ) 0 ln u
Zx Z x2 Zx Z x2
t−1 1 1 1
dt = dt − dt = dt.
0 ln t 0 ln t 0 ln t x ln t
x t 1 x2
On note alors que, puisque x ∈]0, 1[, x2 < x. Pour t ∈ [x2 , x], on a t ln t < 0 et donc 6 = 6 puis par
Zx Zx Zx t ln t t ln t ln t t ln t
2
x 1 x
croissance de l’intégrale, dt 6 dt 6 dt et donc
x2 t ln t x2 ln t x2 t ln t
Z x2 Z x2 Z x2
2 1 1 1
x dt 6 dt 6 x dt
x t ln t x ln t x t ln t
Z x2
1
Maintenant, dt = ln | ln(x2 )| − ln | ln x| = ln 2 et on a montré que, pour tout réel x de ]0, 1[,
x t ln t
Zx
2 t−1
x ln 2 6 dt 6 x ln 2
0 ln t
Exercice no 8
2
1) La fonction t 7→ e−t est continue, positive et intégrable sur [0, +∞[. De plus,
′
−t2 1 −t2 1 −t2
e ∼ 1+ 2 e = − e .
t→+∞ 2t 2t
D’après un théorème de sommation des relations de comparaison,
Z +∞ Z +∞ ′
−t2 1 −t2 1 −x2
e dt ∼ − e dt = e ,
x x→+∞ x 2t 2x
et donc
Z +∞
2 2 1
ex e−t dt ∼ .
x x→+∞ 2x
Z +∞
cos x
2) Pour a > 0 fixé, dx converge (se montre en intégrant par parties (voir exercice no 3)) puis
a x
Z +∞ Za Z +∞ Za
cos x cos x cos x cos x
dx = − dx + dx = − dx + O(1)
a x 1 x 1 x a→0 1 x
Za Za Za
1 1 − cos x 1 − cos x
= − dx + dx + O(1) = − ln a + dx + O(1).
a→0 1 x 1 x a→0 1 x
1 − cos x x 1 − cos x
Maintenant, ∼ et en particulier, tend vers 0 quand x tend vers 0. Par suite, la fonction x 7→
x x→0 2 x
1 − cos x
est continue sur ]0, 1] et se prolonge par continuité en 0. Cette fonction est donc intégrable sur ]0, 1] et en
x Za Z +∞
1 − cos x cos x
particulier, dx a une limite réelle quand a tend vers 0. On en déduit que dx = − ln a + O(1) et
1 x a x a→0
finalement
Z +∞
cos x
dx ∼ − ln a.
a x a→0
3) Soit a > 0.
Z1 Z1 Z1 Z1
x3 13
1 1 1 1 1
3 2
dx − 2 = 3 2
− 2 dx = dx 6 dx = 4
0 x +a a 0 x +a a 0 (x3 + a2 )a2 0
3 2
(0 + a )a 2 a
Z1
1 1 1 1 1
Donc, 3 2
dx = +O = +o ou encore
0 x +a a→+∞ a2 a4 a→+∞ a2 a2
Z1
1 1
dx ∼ .
0 x3 + a 2 a→+∞ a2
Exercice no 9
• Domaine de définition. Soit x ∈ R.
1
Si x < 0, la fonction t 7→ n’est pas définie sur [x, 0[⊂ [x, x2 ] et f(x) n’est pas défini.
ln t
1
Si 0 < x < 1, [x2 , x] ⊂]0, 1[. Donc la fonction t 7→ est continue sur [x2 , x]. Dans ce cas, f(x) existe et est de plus
ln t
strictement positif car ln t < 0 pour tout t de ]0, 1[.
1
Si x > 1, [x, x2 ] ⊂]1, +∞[. Donc la fonction t 7→ est continue sur [x, x2 ]. Dans ce cas aussi, f(x) existe et est strictement
ln t
positif.
Enfin, f(0) et f(1) n’ont pas de sens.
1
• Dérivabilité. Soit I l’un des deux intervalles ]0, 1[ ou ]1, +∞[. La fonction t 7→ est continue sur I. Soit F une
ln t
primitive de cette fonction sur I.
Si x ∈]0, 1[, on a [x2 , x] ⊂]0, 1[ et donc f(x) = F(x2 ) − F(x). De même, si x ∈]1, +∞[, [x, x2 ] ⊂]1, +∞[ et donc f(x) =
F(x2 ) − F(x).
On en déduit que f est de classe C1 sur D. De plus, pour x ∈ D,
2x 1 x−1
f ′ (x) = 2xF ′ (x2 ) − F ′ (x) = − = .
ln(x2 ) ln x ln x
• Variations. f ′ est strictement positive sur ]0, 1[∪]1, +∞[ et donc f est strictement croissante sur ]0, 1[ et sur ]1, +∞[
(mais pas nécessairement sur D).
1
• Etude en 0. Soit x ∈]0, 1[. On a 0 < x2 < x < 1 et de plus la fonction t 7→ est décroissante sur [x2 , x] ⊂]0, 1[ en tant
ln t Zx
x − x2 1 x − x2
qu’inverse d’une fonction strictement négative et strictement croissante sur ]0, 1[. Donc, 6 dt 6
ln x x2 ln t ln(x2 )
puis
x2 − x x2 − x
∀x ∈]0, 1[, 6 f(x) 6 .
2 ln x ln x
On en déduit que lim+ f(x) = 0 et on peut prolonger f par continuité en 0 en posant f(0) = 0 (on note encore f le
x→0
prolongement).
x−1
Quand x tend vers 0 par valeurs supérieures, f ′ (x) = tend vers 0. Ainsi,
ln x
- f est continue sur [0, 1[,
- f est de classe C1 sur ]0, 1[,
- f ′ a une limite réelle quand x tend vers 0 à savoir 0.
D’après le théorème de la limite de la dérivée, f est de classe C1 sur [0, 1[ et f ′ (0) = 0.
• Etude en 1. On a vu au no 7 que lim f(x) = ln 2 (la limite à droite en 1 se traite de manière analogue). On prolonge f
x→1
par continuité en 1 en posant f(1) = ln 2 (on note encore f le prolongement obtenu).
Ensuite quand x tend vers 1, f ′ (x) tend vers 1. Donc f est de classe C1 sur R+ et f ′ (1) = 1.
En particulier, f est continue sur R+ et d’après plus haut f est strictement croissante sur R+ .
x2 − x f(x)
• Etude en +∞. Pour x > 1, f(x) > . Donc f(x) et tendent vers +∞ quand x tend vers +∞. La courbe
ln x x
représentative de f admet en +∞ une branche parabolique de direction (Oy).
x−1
ln x −
′′
• Convexité. Pour x ∈ D, f (x) = x .
ln2 x
En 1, en posant x = 1 + h où h tend vers 0, on obtient
h2
(1 + h) h − + o(h2 ) − h
(1 + h) ln(1 + h) − h 2 1
f ′′ (1 + h) = 2
= 2 + o(h2 )
= + o(1).
(1 + h) ln (1 + h) h 2
1
f est donc de classe C2 sur ]0, +∞[ et f ′′ (1) = .
2
1 1 1 x−1
Pour x 6= 1, f ′′ (x) est du signe de g(x) = ln x − 1 + dont la dérivée est g ′ (x) = − 2 = . La fonction g est
x x x x2
stictement décroissante sur ]0, 1] et strictement croissante sur [1, +∞[. Donc pour x 6= 1, g(x) > g(1) = 0. On en déduit
que pour tout x ∈]0, +∞[, f ′′ (x) > 0 et donc que f est strictement convexe sur R+ .
t
ln t d
1
y = Zx 2
4
x
3
1
b
1 2 3 4 5
Exercice no 10
(−1)⌊x⌋
La fonction f : x 7→ est continue par morceaux sur [1, +∞[ et donc localement intégrable sur [1, +∞[.
x
Soient X un réel élément de [2, +∞[ et n = ⌊X⌋.
ZX X Z k+1 (−1)⌊x⌋
n−1 ZX n−1 ZX
(−1)⌊x⌋ (−1)⌊x⌋ (−1)⌊x⌋
X
1
dx = dx + dx = (−1)k ln 1 + + dx.
1 x k x n x k n x
k=1 k=1
ZX
(−1)⌊x⌋ X−n 1 1
Or, dx 6 6 6 . Cette dernière expression tend vers 0 quand le réel X tend vers +∞ et
n x n ⌊X⌋ X−1
ZX
(−1)⌊x⌋
donc lim dx = 0.
X→+∞ n x
1
D’autre part, la suite (−1)k ln 1 + est de signe alternée et sa valeur absolue tend vers 0 en décroissant. La
k
k>1
1
série de terme général (−1)k ln 1 + , k > 1, converge en vertu du critère spécial aux séries alternées ou encore, quand
k
n−1
X
k 1
le réel X tend vers +∞, (−1) ln 1 + a une limite réelle.
k
k=1
ZX Z +∞
(−1)⌊x⌋ (−1)⌊x⌋
Il en est de même de dx et l’intégrale dx converge. De plus
1 x 1 x
Z +∞ +∞
(−1)⌊x⌋ X
1
dx = (−1)n ln 1 + .
1 x n
n=1
+∞
X 2n
X
1 1
Calcul. Puisque la série converge, on a (−1)k ln 1 + = lim (−1)k ln 1 + . Pour n ∈ N∗ ,
k n→+∞ k
k=1 k=1
2n
X X n X n
k 1 1 1 (2k − 1)(2k + 1)
(−1) ln 1 + = − ln 1 + + ln 1 + = ln
k 2k − 1 2k (2k)2
k=1 k=1 k=1
2 !
(1 × 3 × . . . × (2n − 1))2 × (2n + 1)
1 (2n)!
= ln = ln × × (2n + 1) .
(2 × 4 × . . . × (2n))2 24n (n!)2
Z +∞ +∞
(−1)⌊x⌋ X
n 1 2
dx = (−1) ln 1 + = ln .
1 x n π
n=1
Exercice no 11
1) Puisque f est continue, positive et décroissante sur [1, +∞[, pour x > 2 on a
Zx Z +∞ Z +∞ !
x
0 6 xf(x) = 2 x − f(x) 6 2 f(t) dt = 2 f(t) dt − f(t) dt
2 x/2 x/2 x
Cette dernière expression tend vers 0 quand x tend vers +∞ car f est intégrable sur [1, +∞[. Donc si f est continue,
1
positive, décroissante et intégrable sur [1, +∞[ alors f(x) = o .
x→+∞ x
Exercice no 12
1 2
L’inégalité |ff ′′ | 6 f + f ′′2 montre que la fonction ff ′′ est intégrable sur R puis, pour X et Y tels que X 6 Y, une
2
intégration par parties fournit
ZY ZY
′2 ′ Y
f (x) dx = [f(x)f (x)]X − f(x)f ′′ (x) dx.
X X
Puisque la fonction f ′2 est positive, l’intégrabilité de f ′2 sur R équivaut à l’existence d’une limite réelle quand X tend vers
ZY
−∞ et Y tend vers +∞ de f ′2 (x) dx et puisque la fonction ff ′′ est intégrable sur R, l’existence de cette limite équivaut,
X
d’après l’égalité précédente, à l’existence d’une limite réelle en +∞ et −∞ pour la fonction ff ′ .
Z +∞
′2 +
Si f n’est pas intégrable sur R alors f ′2 (x)dx = +∞ et donc lim f(x)f ′ (x) = +∞. En particulier, pour x
0 x→+∞
1 2
suffisament grand, f(x)f ′ (x) > 1 puis par intégration f (x) − f2 (0) > x contredisant l’intégrabilité de la fonction f2
2
sur R. Donc la fonction f ′2 est intégrable sur R+ et la fonction ff ′ a une limite réelle quand x tend vers +∞.
De même la fonction f ′2 est intégrable sur R− et la fonction ff ′ a une limite réelle quand x tend vers −∞.
Si cette limite est un réel non nul ℓ, supposons par exemple ℓ > 0. Pour x suffisament grand, on a f(x)f ′ (x) > ℓ puis par
1
intégration (f2 (x) − f2 (0)) > ℓx contredisant de nouveau l’intégrabilité de la fonction f2 . Donc la fonction ff ′ tend vers
2
0 en +∞ et de même en −∞.
Z +∞ Z +∞
Finalement, la fonction f ′2 est intégrable sur R et f ′2 (x) dx = − f(x)f ′′ (x) dx.
−∞ −∞
Puisque les fonctions f et f ′′ sont continues sur R, on a l’égalité si et seulement si la famille (f, f ′′ ) est liée.
Donc nécessairement, ou bien f est du type x 7→ A ch(ωx) + B sh(ωx), ω réel non nul, qui est intégrable sur R si et
seulement si A = B = 0, ou bien f est affine et nulle encore une fois, ou bien f est du type x 7→ A cos(ωx) + B sin(ωx) et
nulle encore une fois.
Donc, on a l’égalité si et seulement si f est nulle.