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γ: [0, α[ ⊂ R → F (1)
On dit que la courbe Υ est issue en a ∈ F si γ(0) = a. On dit qu’un vecteur
v ∈ E est tangent en F au point a si:
dγ
(0) = v (2)
dλ
Exemple: a) E = R3 soit a = (1, 1, 1), v = (2, 2, 2); on définit dans
l’intervalle [0, 3[ la courbe : λ ∈ [0, 3[ tel que γ (λ) = a + λv. On a γ(0) = a et
dγ
dλ (0) = v
b) E = u : [0, l] → R3 , continue, u(0) = (2, 1, 1) , on pose v : [0, l] → R3 ,
continue et v(0) = 0. On définit γ : [0, α[ ⊂ R 7−→ u + λv avec α > 0, alors
dγ
quelque soit λ, on a γ (λ) = u + λv ∈ E et γ(0) = u et dλ (0) = v . Remarquer
que si v(0) 6= 0, la courbe définie ci-dessus ne vérifie pas (1).
1
( 12 Axx−bx)
2 A(x+λv)(x+λv)−b(x+λv)−
lim f (x+λv)−f
λ
(x)
= lim λ
λ→0 λ→0
1
(λAvx+λAxv)−λbv+λ2 Avv
= lim 2 λ
λ→0
1
= 2 (Av x + Ax v) − bv
1
= 2 ((t A + A) x v) −bv
sup
2) E = u = (ui ), ui : Ω̄ → R, ui continue et ui,j continue , kkE = {| ui |, | ui,j |},
Ω̄
sup
F = u : Ω̄ → R, continue , kkF = | u |, f : E → F
Ω̄
u 7→ det(I + ∇u); soit v ∈ E , calculer f 1 (u)υ et déterminer f 1 (0)υ.
rayon R.
Soit x ∈ S 2 , l’espace
tangent en x, Tx S 2 est défini par Tx S 2 = hR3 , f 1 (x) .h = 0 =
hR3 , 2x.h = 0 = hR3 , x.h = 0
tangent à la sphère en x.
C’est le plan
b) E = u : Ω → R3 , continue muni de la norme kk∞ . Soit Γ0 une partie
du bord de Ω , i.e Γ0 ⊂ 2Ω = Γ
4
Soit F = u : Γ0 → R3 , continue muni de la normekk∞ . Soit u0 ∈ F, condi-
tions l’application f : E → F , u 7→u |Γ0 et N = f −1 {(u0 )} est une variété
Soitu ∈ N , un vecteur v ∈ E est tangent à N en u i.e v ∈ Tu N si f 1 (u) v = 0.
Mais f 1 (u) v =v |Γ0
Donc Tu N = {vE,v |Γ0 = 0}.
sup
n o n o
c) E u = (ui ) : Ω → R3 , ui continue et ∂u∂xi continue , k u kE =
i
| ui |, | ∂ui
∂xi |
Ω
F : {u : Ω → R, continue} , kkF =kk∞ . On définit f : uE 7→ det(I + ∇u) −
IF n o
∂ui
Soit N = f −1 (0) = u : Ω → R3 , ui ∂x j
continue et det(I + ∇u) =
Calculons Tu N . En effet Tu N = vE, f 1 (u)v = 0
Pour calcule f 1 (u) = det (I + ∇u) on utilise la formule det (A + B) = detA+
cof A : B + cof B : A + detB
lim f (u+λv)−f (u)
Or f 1 (u) v = = cof (I + ∇u) : ∇v. Donc Tu N =
λ→0 λ
5
CHAPITRE 1. DESCRIPTION D’UN MILIEU CONTINU 6
1.3 Déformation
1.3.1 Vecteur deplacement
Soit x0 les coordonnées d’un point M 0 dans la configuration initiale. Soit x
les coordonées, de ϕ (x0 , t)dans la configuration tansformée. On admet que les
coordonées sont reférées dans le méme refére. Le vecteur deplacement est defini
par u = x − x0
— Le gradient de la déformation ∇ϕt = F (t) = ∇ (x0 + u) = I + ∇u ou
∇u = (xi.j − sij ) = (ui, j)
— Tenseur de Cauchy-Green
Soit X0 un vecteur tangent sur une courbe issue x0 et soit X le vecteur transporté
tangent en x = ϕ (x0 , t) sur la courbe image . Un élément de lingueur dans les
courbes initiales et transformée est défini par ds20 =k X0 k2 = dM0 · dM0 et
ds2 =k X k2 = dM · dM = F X0 · F X0 =t f f X0 · X0 . On definit C =t f · f
2
comme le tenseur de Cauchy-Green , on a t C = C et det C = (detF ) > 0.
Posons E = C−I 2 c’est le tenseur de lagrnge. on a
Mouvements
8
CHAPITRE 2. MOUVEMENTS 9
2.2 Déformation
L’application φ (·, t) est une déformation. par définition elle est une bijective
de S 0 vers S t pour tout t
u = Kx + v (t) (2.7)
CHAPITRE 2. MOUVEMENTS 10
dζ · ·T
= τ = tr KJGT τ 0 + J G τ 0
dt
· ·
On deduit de la relation F G + F G = 0 que
·
τ = tr Kτ − K T τ (2.9)
T
ds2 = γ 1 (t) · γ 1 (t) dt2 = ∇φ (γ (t)) ∇φ (t) γ01 (t) · γ01 (t) dt2
= F dM0 · F dM0
On posera
C = ∇φT ∇φ (2.10)
Le tenseur ainsi défini est la tenseur de Cauchy - Green. Il mesure le chan-
gement de longueur pendant la déformation. En effet, on a :
CHAPITRE 2. MOUVEMENTS 12
· ·
ds2 − ds20 = (C − I) Υ0 (t) · Υ0 (t) dt2
Le tenseur
1
(C − I)
E= (2.11)
2
est applelé le tenseur de déformation de Green −st venant ou Green -
Lagrange. On a
2
det(C) = (det(F )) = J 2 > 0
Donc C n’est jamais singulier.
Théorème : E = 0 est équivalent à φ est un movement rigide, i.e φ (a) =
−→
QOa + b , QT Q = I. Donc E caractérise un mouvement non rigide. En effet le
tenseur de déformation E caractérise la variation de longueur et d’angle entre
vecteurs tangents de la configuration S 0 et S t .
L’angle θ mesure la distribution. On a X = ∇φX0 et Y = ∇φY0
kXk2
La variation de la longueur du vecteur X est caracterisée par kX 0k
2 =
CX0 ·X0
kX0 k2 ; en écrivant
1
X · Y =k X kk Y k sinθ = {(CX0 · X0 ) · (CY0 .Y0 )} 2 sinθ
On obtient :
!
CX0 · Y0
θ = Arcsin 1
((CX0 · X0 ) (CY0 · Y0 )) 2
Cet angle mesure la distribution ou le glisement dans les direction X0 et Y0
det (E − λi I) = 0
Les λi donc les racines de l’équation
CHAPITRE 2. MOUVEMENTS 13
Figure 2.1 –
Figure 2.2 –
Figure 2.3 –
1 1
∇u + ∇uT + ∇uT ∇u
E= ; Eij = (ui,j + uj,i + uk,i uk,j )
2 2
1 ε2 0
Eij = ε u0i,j + u0j,i + u0k,i uk,j
2 2
En négligeant la partie en ε2 le tenseur Eij est confondu à la partie linéaire,
soit
Eij ≈ εij = 12 (ui,j + uj,i )
Cette hypothése est courament utilisée pour des milieux dont le déplacement
est petit pendant la déformation. En effet si u est de l’ordre du mètre (m) et ε
de l’ordre de 102 alors u est d’ordre du millimètre (mm). Le second terme du
tenseur E est proportionnel à 10−6 et peut etre néglige (On est en H.P.P si ui
est de l’ordre de 10−2 m ).
est une différentielle exacte ; εmij étant une permutation, ce qui est équivalent
à Ωij,ke = Ωij,ek ; soit Dik,je − Djk,ie = Die,jk − Dje,ik où
1 ν
4σij + 1+ν (tr σ),ij − σik,kj − σjk,ki − 1+ν σij 4 (trσ) = 0 (2.15)
DÉRIVÉE PARTICULAIRE
dµ = Jdu∗ (3.1)
´ ´ ´
d
On en déduit que dt D
∂
ωdµ = D0 ∂t (ω0 φdµ∗ ) = d
D dt
(ωdµ) .
17
CHAPITRE 3. DÉRIVÉE PARTICULAIRE 18
On a
dk
´ ∂C
´ ´ ∂C
´
dt = D ∂t
+ 2D
Cu · nds = D ∂t
+ 2D
Cun ds
Ou un = u · n̄ En effet on a
dk
´ ∂
dt = C (φ (a, t) , t) Jdv 0
D 0 ∂t
´ n∂ ∂c ∂φ
o
0
·
0
= ∂t C (φ, t) + ∂x (φ, t) ∂t Jdv + C Jdv
´ ∂CD0
´ dC
= D dt
(x, t) + ∇Cu ´ +Cdivu dv = D dt + Cdivu dv
∂C
= ´D ∂C∂t +´ divCu
= D ∂t
+ ∂D Cun
ˆ
dk ∂c ´
dt =0 =⇒ = − ∂D
Cun
∂t
| D{z }
taux de production intérieur flux entrant à travers le bord
´L →
− ´L
dk dC
·→
−τ dl + C · d dt
c dl dC
·→
−
= = + ∇uT C τ dl
dt ´L 0 dt 0 dt
∇Cu + ∇uT C →
∂C
−
= ∂t + τ dl .
´ L ∂C0
· C) →
T
−
= 0
+
∂t ´ ∇Cu − ∇C u + ∇ (u τ dl .
L ∂C → − Q
= 0 ∂t + R0 + C ∧ u τ dl + [C · u]p
∂u du (u · u)
+ R0 + u ∧ u = −∇
∂t dt 2
CHAPITRE 3. DÉRIVÉE PARTICULAIRE 19
où →
−τ est un vecteur unitaire tangent ou contour orienté dans le sens direct
autour de →
−n et C est une abscisse curviligne le long du coutour ∂S
CHAPITRE 3. DÉRIVÉE PARTICULAIRE 20
Figure 3.1 –
Figure 3.2 –
D1 ∪ D2 = D;
∂D = S̄1 ∪ S̄2 ;
∂D1 = S̄1 ∪ Σ;
∂D2 = S̄2 ∪ Σ;
Soit w la vitese propre de la surface de discontinuité Σ.
On a
d
´ d
´ d
´
dt D C =
´ ∂c ´ ´ −
dt D1
C + dt C
´ D∂c2 ´ ´
= D1 ∂t + S1 Cu · n + ξ C wn + D2 ∂t + s2 Cu · →
→
− −
n − ξ C + wn
´ ∂c ´ ´
= D ∂t
+ 2D Cu · →−
n − ξ [| C |] wn
Principes de la
thermodynamique
ϕ1 : uE → ϕ1 (u) R
L’application ϕ1 est une forme linéaire continue sur E . L’espace E 1 des
formes linéaire continues sur E est un espace vectoriel normé . Toute forme
22
CHAPITRE 4. PRINCIPES DE LA THERMODYNAMIQUE 23
ˆ
− q→
−
n ds
∂D
où →
−n est le vecteur normal unitaire soitant en tout point du bord. La puis-
sance d’une force d’adhésion A est
ˆ
A= AF ds
∂D
·
où F est la vitesse de variation de l’adhésion effective.
Figure 4.1 –
Figure 4.2 –
t: S × Σ → R3
telle que pour tout sous domaine D ⊆ S on a
t (x, →
−
n) =t (4.1)
o
sur le bord ∂D du domain si x est intérieur (xS) à S et →
−
n est la normale
unitaire sortant de ∂D ;
t (x, →
−
n) =g (4.2)
→
−
sur ∂D si x est sur le bord de S ie (x ∈ ∂S), n est la normale sortante sur
∂D et g est une pression donnée sur ∂S ;
t (Qx, Q→
−
n) = Qt (x, →
−
n) (4.3)
pour toute rotation Q.
La condition (4.1)montre que la force de cohésion dépend du plan de sé-
paration de normale → −n . La relation (4.2) permet de constater que l’action de
l’extérieur sur un corps est une force de cohésion. La relation (4.3) traduit
l’objectivité sur la force de cohésion . Elle se dépend pas du repère choisi par
l’observateur.
Lorsqu’on change de repère les cordonnées et le vecteur normal sortant en ce
point deviennent respectivement Qx et Q→ −
n . Alors le vecteur de Cauchy observé
n’est autre que celui obtenu par chargement de repère , soit Qt
CHAPITRE 4. PRINCIPES DE LA THERMODYNAMIQUE 26
´ ´ ´ ´ ´
d
ρ e + 21 v 2 q→
−
dt D
= D
ρf · v + ∂D
t·v − ∂D
n + D
r (4.4)
´ ´
d v2 d
ou dt D
ρ 2 = P e + P i et P i = − dt D
ρe
et si on superpose un mouvement rigide sur le mouvement du milieu les
grandeurs ρ, e, r; q restent invariantes , c’est à dire si ρ∗ , e∗ , r∗ et q ∗ sont les
valeurs correspondantes après superposition on a
ρ∗ = ρ , e∗ = e , r∗ = r , et q∗ = q (4.5)
Un mouvement rigide est définie par
dx
u= dt = w ∧ ox + v0
o o
En superposant deux mouvement rigides w ∧ ox et v0 , v 0 = w on a les
champ de vitesses
v1∗ = v + v0 et v2∗ = v + w ∧ ox
·
df
Pour toute grandeur f on notera f = dt . L’invariance sur le premier champ
se traduit par
´ · ·
1 2
´
e + (v + v0 ) · v ρdx + e + (v + v0 ) ρdx
d = ρf · (v + v0 ) dx
D 2 ´ D ´ − ´
→
+ ∂D
t · (v + v 0 ) ds − ∂D q n + D rdx
Soit
CHAPITRE 4. PRINCIPES DE LA THERMODYNAMIQUE 27
·
´ · ·
2 ρdx − ´ ρf · v − ´ t · vds
d
D
e + v v ρdx + e + v2 D ∂D
+
´ →
− ´ n´
˙ˆ ´ ´ o
∂D
q n − D rdx + v0 · D ρv̇dx + ρdxv − D ρf · − ∂D tds +
·
v02 ´ dx
c
2 Dρ =0
Pour tout v0 . On en déduit que les différents termes du polynôme en v0 sont
nuls, soit
´ z}|{
˙
d
´ (4.6)
D
ρdx = dt D
ρdx = 0
´ · ´ ´ · ´
D
% v − f dx − ∂D
t · ds = D
% f v + ∂D +tds = 0 (4.7)
et l’équation
ˆ \ ˙
1
ρ e + v 2 dx = Pe
D 2
Rappel : On notera la dérivée par rapport à xi d’une fonction réelle uj (x1 , x2 , x3 )
par
∂uj
= uj,i
∂xi
Soit T = (Tij )un tenseur différentiable alors on notera
T11,1 + T12,2 + T13,3
divT = (Tij,j ) = T21,1 + T22,2 + T23,3
T31,1 + T32,3 + T33,3
où on a adopté la convention d’indices repétés. la divergence de T est un
vecteur. On a les formules suivantes :
´ ´
D
u,i dx = ∂D
u · ni ds (4.11)
ˆ ˆ ˆ
u,i vdu = − u,i dx + uvni ds (4.12)
D D ∂D
´ ´ ´
D
Tij,i vi dx = − D´ Tij vi,j dx +´ ∂D T→
ij ni vi ds
(4.13)
= − D T : ∇v + ∂D T − n · vds
où →
−n est le vecteur normal sortant au bord .
La preuve de (4.11) est immédiate en appliquant la formule de divergence
( Ostrogradski) ou (Green) sur le champ u1 = (u, 0, 0) ou u2 = (0, u, 0) ou
u3 = (0, 0, u). En effet on a
´ ´ ´ ´
D
divu1 = D
u1,1 = ∂D
u1 · →
−
n = ∂D
un1
Pour obtenir (4.12)on utilise la dérivée d’un produit de fonction et ou ap-
plique (4.11). On obtient (4.13) en appliquant (4.12) .
Figure 4.3 –
3
b (x) vol (D) + t (y, →
−
n ) S + P + t (xi , −ei ) ni S = 0
i=1
V ol (D) 3
b (x) + t (y, →
−
n ) + P t (x̄i , −ei ) ni = 0
S i=1
V ol(D)
Lorsque le domain D est suffisament petit , S tend vers la valeur nulle
, les point x, yetxi . tendent vers x et on a
3
t (x, →
−
n ) = − P t (x, −ei ) ni
i=1
t (x, ni ei ) = t (x, ei ) ni
Le vecteur de contrainte de Cauchy est donc défini à l’aide du tenseur de
contrainte de Cauchy T défini par Tij = t (x, ej ) · ei . On a donc
t = T→
−
n
et
´ ´ ´
∂D
tds = ∂D
T→
−
n = D
divT dx (4.14)
On peut reécrire l’équation (4.10) sous la forme
´ ´
D
ox ∧ bdx + ∂D
ox ∧ T →
−
n ds = 0
CHAPITRE 4. PRINCIPES DE LA THERMODYNAMIQUE 30
´ ´
D
(xi+1 bi+2 − xi+2 bi+1 ) dx + ∂D
(xi+1 Ti+2k · nk − xi+2 Ti+1l · nl )
´ ´
D
(xi+1 bi+2 − xi+2 bi+1 ) dx + ∂D
((xi+1 Ti+2k ),k − (xi+2 Ti+1l ),l )dx
´
= D
(xi+1 bi+2 − xi+2 bi+1 ) + (xi+1 Ti+2k,k − xi+2 Ti+1l,l ) + (Ti+2i+1 )
Tij = Tji ( dans le cas où il n’ya pas distribution de couples dans le milieu)
TT = T (4.17)
Ces deux équations permettent de montrer que la résultat des moments par
rapport à O est nulle . Il suffit de prendre le produit vectoriel de ox et (4.16) et
d’intégrer en utilisant la symétrie de T (4.17) la formule de Green
Si on multiplie scalairement l’équation (4.16) par un vecteur vitesse w et on
prend la somme dans un sous domaine D on aura
´ ´ ·
´
D
Tij W i,j = D
ρ f − v w + ∂D t · w
ˆ ˆ ˆ
·
Tij εi,j (w) = ρ f −v w+ t·w
D D ∂D
· ·
Mais si w = uεij (w) = ε̇ij (u) = εij , d’où
ˆ ˆ ˆ
· ·
T :ε= ρ f −v v+ t·v
D D ∂D
Donc en un point régulier les équation (4.6) , (4.7) , (4.10) et la première loi
(4.4) sont équivalentes aux équations
d% ·
+ %divu = 0 (4.18)
dt
divT + ρ (f − v) = 0 (4.19)
· ·
ρe = T : ε − divq + r (4.20)
TT = T det(F ) 0 (4.21)
·
où u déplacement , u̇ = vitesse et v = accélération
Ces quatre équations sont les équations indéfinies d’équilibre local d’un mi-
lieu continu. L’équation (4.20) est l’équation de couplage entre les effets méca-
niques et calorifiques. Le principe d’indifférence matérielle induit d’autres pro-
priétés sur le tenseur T . En effet, puisque
t (Qx , Qn ) = Qt (x, n)
on a
T (Qx ) Qn = QT (x) →
−
n
Soit
T→
−
n =g sur ∂Ω = Γ1 (4.23)
CHAPITRE 4. PRINCIPES DE LA THERMODYNAMIQUE 32
Figure 4.4 –
Figure 4.5 –
Cette équation décrit la condition aux limites sur le bord d’un soumarin d’un
avion , d’un ballon gonflable ou d’un immeuble sur sol déformable.
La réaction peut être precrite uniquement sur une partie de la frontiere du
domaine
La condition aux limites est dite de déplacement pure si un déplacement est
prescrite sur tout le bord du milieu
u = u0 sur Γ1 = ∂Ω (4.24)
Cette équation décrit la condition aux limites d’un corps encastré dans un
autre ( voir figure ci-dessus)
La condition aux limites est mixte si une partie du bord est sourmis à une
pression alors qu’un déplacement est imposé sur l’autre. Ce cas décrit la liaison
de plusieurs ouvrages , et couramment rencontré en pratique
(
u = u0 sur Γ0 ,mesΓ0 6= 0
→
− (4.25)
T n = g sur Γ1 , Γ1 = Γ r Γ0 ,∂Ω = Γ
pour le barrage, si u = u0 il y a tassement ; u0 = 0 si sur le rocher, si u0 = ud
on connait le tassement sinon on est en face d’un problème de traction pure.
La condition aux limites est dite du type contract si en plus de la condition
mixte , sur une partie du bord est imposée simultarément une condition sur le
CHAPITRE 4. PRINCIPES DE LA THERMODYNAMIQUE 33
Figure 4.6 –
un = u · →
−
n ≤ 0 et si T→
− n = Tn alors Tn un = 0
n ·→
− (4.27)
Où u est le vecteur déplacement . Le socle est déformable si il admet un
déplacement uext sur la frontière commune en contact. La réaction R est alors
une fonction du déplacement relatif u − uext .
* Une condition aux lilites sur la température absolu θ est définie par :
−q →
−
n + α (θ − θd ) = g sur Γ (4.28)
→
−
où −q n est le flux de chaleur à travers le bord , θd est une température
donnée g un rayonnement et α est un coefficient positif ou nul . Si on considère
un flux q qui suit la loi déterminer
θ = θd sur Γ (4.32)
CHAPITRE 4. PRINCIPES DE LA THERMODYNAMIQUE 34
Figure 4.7 –
divT + ρ (f − γ) = 0 dans Ω
T→
−n =g sur Γ1 (4.33)
u = u0 sur Γ0
T→
−
n = g sur Γ1
et on déduit ainsi les équations fortes. On voit donc que la formulation faible
entraîne la formulation forte moyennant quelques conditions. Si ces conditions
ne sont pas remplies, on dit que la formulation faible entraîne une formulation
forte formelle. Les deux formulations sont formellement équivalentes.
Définition : L’évolution d’un milieu est dite statique si elle ne dépend pas
du temps. L’accélération γ est alors nulle . On peut alors prendre pour un champ
de vecteurs admissibles un champ de déplacements admissibles. La formulation
variationnelle est alors le principe de travaux virtuels
CHAPITRE 4. PRINCIPES DE LA THERMODYNAMIQUE 36
δ (V − Wnc ) = 0
on retrouve le principe des travaux virtuels
Exemple
Figure 4.8 –
·2 ·
T = 12 mu , V = 12 ku2 , Wnc = p (t) u − cuu
· · ·
δT = muδ u , δV = kuδu , δWnc = p (t) δu − cuδu
On a : ˆ t2
(mu̇δ u̇ − C u̇δu − Kuδu + p(t)δu) dt = 0
t1
CHAPITRE 4. PRINCIPES DE LA THERMODYNAMIQUE 37
soit ˆ t2
t
[mu̇δu]t21 − (müδu + C u̇δu + Kuδu − p(t)δu) dt = 0
t1
mü + C u̇ + Ku = p(t)
seulement trois équation . Donc les équation (4.33) constituent un système
de 3 équation à 9 inconnues dont 6 pour le tenseur et 3 pour le déplacement u
ou pour la connaissance du domaine,dans le cas où ρ, g et f sont connus.
et on peut écrire
TR = JT F −T (4.36)
Le tenseur défini par (4.36)est le premier tenseur de Piola Kirchhof et on a
TR −
n→ = tR
R
TRT = JF −1 T
Le principe d’indifférence matérielle se traduit sur TR par
−T
TR (QF ) = det (QF ) T (QF ) (QF )
= detF QT (F ) QT QF −T
= QTR (F )
Le tenseur de Piola Kirchhof est défini par
σT = σ
Ce tenseur est symétrique . Il est accessible à l’expérimentation. Dans la
configuration réelle, l’équation d’équibre est
´ ´
·
D
ρ f − γ dx + ∂D tds = 0
Il vient que
´ ´
DR
ρJ (f − γ) φ (x) dx + ∂DR
TR →
−
n dsR = 0
Soit
TR −
n→
R = gR
où
gR = J | F −T −
n→
R |g (4.39)
Considéron l’équation (4.38) le principe de puissance virtuelle entraîne
´ ´ ´
ΩR
TR · ∇v = ΩR
%R (f − Υ)R · v + ΓR
gR · v (4.40)
1
ou
´ ´ ´
ΩR
F σ · ∇v = ΩR
%R (f − Υ)R · v + ΓR
gR · v (4.41)
1
−1 −1 −T
σ = (I + ∇u) TR = (I + ∇u) JT (I + ∇u) ' TR ' T (4.43)
CHAPITRE 4. PRINCIPES DE LA THERMODYNAMIQUE 39
puisque
∇δu+∇δuT ∇u+∇uT
δε = ε (δu) = 2 = δ 2 = δε (u) = δε
c’est à dire
n o
uad = u : ΩR → R3 , ui ∈ L2 (ΩR ) et uij ∈ L2 (ΩR ) , u|Γ0 = 0
Cependant cet espace est de dimension infinie . On peut l’approcher par une
suite d’espace uN
ad de dimension finie N en exhibant une base ϕ1 , . . . . . . , ϕN ∈
uN
ad .
Alors la condition de stationnarité (4.47) se traduit par
KQ = F
Où K est une matrice symétique d’ordre N ; F et Q sont des vecteurs de RN .
Cette approche est la méthode de Galerkin . On approche ainsi la solution u par
une suite de solutions uN qui appartiennent à des espaces de dimensions finies.
Ces notions seront plus détaillées dans des chapitres ultérieurs.
Exercice : Soit (ϕ1 , . . . . . . , ϕN ) une base de l’espace uN N
ad , un vecteur u ∈ uad
N
s’il existe (a1 , a2 , ......, aN ) R tel que u = ai ϕi . En appliguant le principe de
travaux virtuels, calculer Kij et Fj .
Figure 4.9 –
ϕ ∗ (y0 ) + ϕ (x0 ) ≤ y0 · x0
Mais
ϕ∗ (y0 ) + ϕ (x) ≥ y0 · x0
lemme : Si la fonction ϕest convexe alors ϕ∗∗ = ϕ
On déduit de ce lemme que
0
Si la fonction ϕest définie dans un espace E dont le dual est E alors le sous-
0
différentiel est un sous-ensemble de E et le produit scalaire est remplacé par un
produit de dualité ≺, . La fonction conjuguée ϕ∗ est une fonction définie dans
0
E p
0 0
Exemple E = Lp (p 1), E = L p−1 et si E = L2 , E = L2 , alors
l’application
ˆ ˆ
2 1 2 ∗ 2 1
ϕ : u ∈ L (Ω) 7→ u dx =⇒ ϕ : v ∈ L (Ω) 7→ v 2 dx
2 Ω 2 Ω
ˆ ˆ
1 3 2 3
ϕ : u ∈ L3 (Ω) 7→ | u |3 dx =⇒ ϕ∗ : v ∈ L 2 (Ω) 7→ | v | 2 dx
3 Ω 3 Ω
´
Pour ces exemples le produit de dualité est ≺ u, v = Ω
uvdx ,où u ∈ Lp
0 p
et v ∈ Lp = L p−1
´
Exercice :´Montre que si ϕ : u ∈ E → ϕ (u) = Ω f (u (x)) où f : R → R
alors ϕ∗ (v) = Ω f ∗ (v (x)) dx
dS
|{z} = de S + di S
|{z} |{z}
taux d’entropie totale taux dû à l’extérieur taux dû aux phénomènes intérieurs
q
de S =
θ
où q est le flux entrant dans le milieu et θla température absolue . Si le
phénomène est naturel alors on a
q
dS
θ
et si le phénomène est reversible
q
dS =
θ
Si le milieu est à une température quelconque , du on admettra la continuité
par morceau. On peut alors approcher la température par une suite de tempé-
rature étagée ( constante par morceau). On peut vérifier la cohérence entre la
notion d’entropie et l’équilibre de la température . En effet considérons le milieu
comme indiqué ci-dessus. On suppose pour simplifier que di S = 0 . L’entropie
totale du milieu est S = s1 + s2 et dS = ds1 + ds2 . On suppose que le flux q va
du milieu Ω1 vers le milieu Ω2 . Alors dS 1 = −q 2 q
θ 1 et dS = θ 2 . Le processus étant
1 1
naturel ,on admet que dS > 0, alors dS = q θ2 − θ1 > 0 Soit θ1 > θ2 ; cette
conclusion correspond à la réalité.
La deuxième loi de la thermodynamique s’énonce comme suit
d
´ ´ q·→
−n
´ r
dt D
ρηdx ≥ − ∂D θ + D θ
(4.48)
Pour tout sous-domaine D où η est la densité massique d’entropie . En
utilisant la continuité de masse autour d’un point sans discontinuité on a
·
ρη ≥ div θq + r
θ = −1
θ divq + q∇θ
θ2 + r
θ
(4.49)
dF = dU − dθS − θdS
= w + q − dθS − θdS
où w est le travail mécanique et q le travail calorifique alors
dF = w − dθS
et si le processus est isotherme reversible
dF = w
Donc dF équilibre le travail extérieur mécanique pour un processus isotherme
reversible , si le processus est inreversible , on a
dF < w − dθS
et
dF < w
Si le processus est irreversible isotherme, l’énergie libre est inaccessible à l’ex-
périmentation dans le cas d’un processus naturel car l’énergie libre n’équilibre
pas le travail mécanique extérieur.
Considérons la densité e rapportée à la configuration de référence ΩR . On
notera les différentes ( surf TR ) grandeurs sans indice R. On a
· ·
ρe = TR : F − divq + r
et
· · · ·
ρe = ρψ + ρηθ + ρη θ
On déduit de (4.49) que
· · ·
ρψ ≤ TR : F − q ∇θ
θ − ρη θ
(4.50)
La fonction ψdépend de plusieurs paramètres internes et extérieurs du ma-
tériau.
ψ = ψ̂ (F, θ, g, χ1 , χ2 . . . , χn ) , g = ∇θ
où F, θ, ∇θ sont observables et χ = (χ1 , . . . , χn ) caractérise les variables
internes. En petite déformation on pourra écrire
ψ = ψ̂ (ε, θ, g, εe , εp , χ3 , . . . , χn )
Où εe et εp sont les variables internes de déformations élastique et plastique
repectivement. On définit les varaibles forces thermodynamiques associées aux
variables internes par
∂ψ
AR = ρ
∂χk
On les appelle aussi les variables duales . Lorque Ak = 0 ( phénomène
conservatif ou non dissipatif) on peut exprimer la variable interne correspon-
dante χk en fonction des autres variables. Ce qui lève l’indétermination sur cette
variable. Lorsque Ak 6= 0 on lève l’indétermination en introduisant une loi com-
plémentaire sur la dissipation . C’est le potentiel de dissipation qui dépend des
variations temporelles des variables.
Exemple
∂ψ aθ ∂g
≡ 0 =⇒ = (χ)
∂χ θ + θ0 ∂χ
CHAPITRE 4. PRINCIPES DE LA THERMODYNAMIQUE 46
· ·
∂ψ ∂θ χ ∂θ χ ∂g
= · =⇒ · = aθ − (θ + θ0 )
∂χ ∂χ ∂χ ∂χ
Etudions le cas où χ = (χ1 , . . . , χn ) = 0. On écrira
ψ = ψ̂ (F, θ, g) (4.51)
η = η̂ (F, θ, g) (4.53)
q = q̂ (F, θ, g) (4.54)
où ces fonctions définies pour (x, F, θ, g) dans un même domaine avec t [o, T ] .
On a de plus detF 0 et θ 0 et le principe d’indifférence matérielle entraîne
que T̂R doit vérifier
ψ,TR ,ηetq sont définies par les relation (4.51) .(4.54) avec g=∇θ
(4.57)
lemme : Soient F ∗ , θ∗ , g ∗ , x∗ ∈ D, t∗ ∈ [0, T ]. Soient A ∈ M 3 , a ∈ R3 , α ∈ R
quelconques, alors il existe un processus thermodynamique admissible défini
dans un voisinage de (x∗ , t∗ ) tel que
·
F (x∗ , t∗ ) = F∗ , F (x∗ , t∗ ) = A
·
∗ ∗ ∗ ∗ ∗
θ (x , t ) = θ , θ (x , t ) = α
·
∗ ∗ ∗ ∗ ∗
∇θ (x , t ) = g , ∇θ (x , t ) = a
Démonstration
Puisque les fonctions possèdent les bonnes régularités, il existe un ouvert
P ⊂ D voisinage de x∗ , un intervalle I ⊂ [o, T ] voisinage de t∗ tel que
dét [F ∗ + (t − t∗ ) A] > 0
CHAPITRE 4. PRINCIPES DE LA THERMODYNAMIQUE 47
θ∗ + α (t − t∗ ) + [g ∗ + (t − t∗ ) a] · (x − x∗ ) > 0
dans le voisinage de P × I. En posant
u (x, t) = [−I + F ∗ + (t − t∗ ) A] · (x − x∗ )
θ (x, t) = θ + α (t − t∗ ) + [g ∗ + (t − t∗ ) a] · (x − x∗ )
∗
On a alors
∇θ (x∗ , t∗ ) = g∗
·
θ (x∗ , t∗ ) = α
· ·∗
∗ ∗
∇θ (x , t ) = g =a
Ce lemme permet de conclure que pour un processus thermodynamique ad-
· · ·
missible , les dérivée F , θet ∇θ sont quelconques , c’est à dire peuvent prendre
n’importe quelle valeur.
Théorème : Le crochet [u, θ, ψ, TR , η, q] est un processus thermodynamique
admissible si et seulement si on a
· ·
∂g ψ̂ · g ≤0 pour tout g (4.58)
· ·
ρ∂F ψ̂ − T̂R : F ≤ 0 pour tout θ (4.59)
· ·
η̂ + ∂θ ψ̂ · θ ≤ 0 pour tout θ (4.60)
Car on a
·
· · ·
−∂g ψ̂ · g = ∂g· φ1 g · g ≥ 0 et ≺ −∂g ψ̂, −g ≤ 0
CHAPITRE 4. PRINCIPES DE LA THERMODYNAMIQUE 48
alors on a
·
−∂g ψ̂ ∈ ∂φ1 g
∂g ψ̂ = 0 (4.62)
et il s’en suit que ψb ne dépend pas de g et
ψ̂ = ψ̂(F, θ) (4.63)
On admet dans toute la suite que
θ1 = 0 (4.64)
Alors on a
·
TˆR − ρ∂F ψ̂ ∈ ∂φ2 F
·
Soit TRDis ∈ ∂φ2 F . On peut alors écrire
σ = σ R + σ Dis (4.66)
Puisque TR ≈ σ. Si on admet que la composante dissipative est nul (ou
négligeable) alors on a
φ3 ≡ 0 (4.68)
alors on a
ψ̂ − θ∂θ ψ̂ = e
Cette équation différentielle en θmontre qu’on connait forcément l’une des
grandeur ψ̂ou e dès qu’on connait l’autre. Si on conserve l’hypothèse de non
dissipation sur l’entropie et la contrainte i.e φ2 ≡ 0 et TR = ρ∂F ψ̂ alors on a
· · ·
ρψ = TR : F − ρη θ
ρe· = ρψ· + ρηθ ·
·
+ ρη θ
· ·
= TR : F + ρη θ
· ·
Rev
: F − TRDis : F − divq + r
= TR
Mais on a
· ·
ρe = TR : F − divq + r
· · ·
( TRRev : F − divq + r + TRDis : F (casφ ≡ 0) = TRRev : F + ρη)
Donc on déduit les équations
· ·
ρθη = −divq + r dans ΩR TRDis , q (4.70)
F = RU =VR (4.72)
On voit facilement que
21 12
U = FTF etV = F F T
Le principe d’indifférence matérielle dans sa globalité s’énonce comme suit :
pour tout rotation Q , on a
ψ̂ (QF ) = ψ̂ (F )
q̂ (QF ) = q̂ (F )
η̂ (QF ) = η̂ (F )
T̂R (QF ) = QT̂R (F )
Dans cette écriture on a délibérément laissé les paramètres qui ne seront pas
utilisés. En utilisant la décomposition polaire de F (4.72) on a
1
ψ̂ (F ) = ψ̂ (RU ) = ψ̂ (U ) = ψ̂ F T F 2
ψ̂ (F ) = ψe (E)
η̂ (F ) = ηe (E)
q̂ (F ) = qe (E)
TeR (F ) = F U −1 TeR (E)
qe (E, θ, g) · g ≤ 0 (4.73)
Cette inégalité induit une restriction sur les lois de comportement d’un flux.
Posons K = −∂g qe (E, θ, 0) et qe (g) = qe (E, θ, g),
alors on obtient après développement limité
qe (g) = qe (0) − kg + o (| g |)
et
qe (0) · g − kg · g + o | g |2 ≤ 0, g → 0
qe (E, θ, 0) = 0 (4.75)
Cette égalité traduit le fait qu’un flux de chaleur exist seulement s’il ya
variation spaciale de température ,∇θ 6= 0. On a alors
∂ qe
∂E (E, θ, 0) = ∂θ qe (E, θ, 0) =0 (4.76)
Une loi de comportement sur le flux doit donc vérifier (4.74)et (4.76) néce-
sairement. Un exemple de flux vérifiant ces propriétés est
q = −Kg = −K∇θ
avec K tenseur symétique semi-défini positif
Si
· θ∂η ∂θ ∂θ
ρe = ρ = ρC (θ)
∂θ ∂t ∂t
C est la chaleur specifique.
Si la constante C (θ) est indépendante de θ, alors
e = Cθ
et les équations d’équilibre thermique pour un matériaux dont le flux suit la
loi de Fourier est :
∂θ
ρC = divλ∇θ + r dans Ω (4.77)
∂t
∂θ
λ + α (θ − θd ) = 0 dans ∂Ω (4.78)
∂n
λ
Le coefficient ρC est la diffusibité thermique
·
Définition L’évolution est isentropique si η = 0, les équations deviennent
(4.77)ie −divλ∇θ = r dans Ω
et si la conductivité est homogène on a−λ∇θ = r dans Ω.
CHAPITRE 4. PRINCIPES DE LA THERMODYNAMIQUE 52
Figure 4.10 –
Figure 4.11 –
Les éléments sont montés en série. Le taux de déformation total est la somme
des taux de déformation élastique et visqueuse
· ·e ·v
εij = εij + εij
(iv) Solide de Kelvin - Voigt : figure 4.11-(b)
C’est une composition en paralléle ou en série des différents éléments simples.
(v) Solide élasto plastique :figure 4.11-(c)
Le solide admet une déformation élastique et une déformation plastique εp
et on a eu petit déplacement
· ·e ·p
εij = εij + εij
Dans les exemples cités , la dissipation est liée aux phénomènes plastiques
on viscoélastiques.
La première loi a permis d’écrire qu’à l’équilibre on a
ˆ ˆ ˆ ·
ρR (fR − γR ) v + gR · v = TR : F
ΩR ΓR
1 ΩR
et si on confond TR et σ
ˆ ˆ ˆ
· · ·
Pe = ρ (f − γ) · v + g·v = σ : ε =≺ σ : ε =≺ ε, σ
ΩR Γ1 ΩR
Supposons qu’il exist une fonction convexe positive ϕ ≥ 0 telle que ϕ (o) = 0
et
·α
≺ ε , σ ∗ − σ ≤ ϕ (σ ∗ ) − ϕ (σ) ∀σ ∗
alors on a
·α
ε ∈ ∂ϕ (σ)
où · α
σ ∈ ∂ϕ∗ ε
ψ (x, σ) = 0 si σ ∈ C (x)
ψ (x, σ) = +∞ si σ∈/ C (x)
et la fonction d’appui du convexe C (x)
· · ·
·
π x, ε =supεij τij = supε : τ = ψ ∗ x, ε
τ ∈C(x) τ ∈C(x)
·
·
R(t,x)
Défissons la fonction ϕp t, x, ε = p | π x, ε |p pour p > 1. Un
matériau suit la loi de Norton-Hoff si
·
σ Dis (t, x) ∈ ∂ϕp t, x, ε
R e
Admettons que σij = σij = Cijke εke , Cijke εke εij 0 et considérons le pro-
blème mixte
CHAPITRE 4. PRINCIPES DE LA THERMODYNAMIQUE 55
−divσ = f dans Ω1
σ→
−n = g sur Γ1
u = ud = 0 sur Γ0
·
σ − σe ∈ ∂ϕp t, x, ε
e
σij = Cijke εke (u)
u (0, x) = uo dans Ω
On a
´ ·
´ ´ Dis
σ e : ε v − du du
σ : ε v − u = dt + Ω σ :ε v−
Ω Ω
´ ´ dt
f v − dt + Γ1 g v − du
du
= Ω dt
Soit
´ du
´
− ϕp t, x, du
− Ω
Cijke εke (u) εij v − dt ≤ Ω
ϕp (t, x, ε (v)) ´ dt (4.80)
−f · v − du du
dt − Γ1 g v − dt
Possons
´
≺ u, w t = ´ C ε (u) εij (w) ´
Ω ijkl kl ´
Φp (v) = Ω ϕp (t, x, ε (v)) − Ω f · v − Γ1 g · v
Alors on peut écrire l’inégalité (4.80)sous la forme
du du
≺ −u, v − t ≤ Φp (v) − Φp
dt dt
Soit −u ∈ ∂Φp du
dt
Si ≺, t définit un produit scalaire dans l’espace des déplacements admis-
sibles . En posant −u = u on a
−du
∈ ∂Φ∗p (u)
dt
et l’équation complète consiste à ajouter la condition initiale . Soit
du
+ ∂Φ∗p (u) = 0
dt
u0 = u (0) = −u0
CHAPITRE 4. PRINCIPES DE LA THERMODYNAMIQUE 56
comportement irréversible
comportement reversible
Q = Qα + Qβ
Posons
Qα
0≤χ= ≤1
Q
On s’intéresse donc à l’évolution de Qα . Si Qα est le volume de solide Vs et
Qβ le volume de liquide Ve dans un sol enneigé alors χ = VVs mesure le gel. Si
Qα est le volume du vide Vv et Qβ le volume du sol alors χ = VVv mesure la
porosité dans le sol.
Figure 4.12 –
volume de glace
χ= volume total , T0 : température de changement de phase
e = aT0 χ + CT = `χ + CT
l : chaleur latente de changement de phase , C : capacité calorifique où T est
la température absolue . On a alors
∂ψ
e = ψ + ηT = ψ − T
∂T
On déduit que
ψ = −a (T − T0 ) χ − CT Log(T ) + g (x) T
dψ ψ
En effet l’équation homogène est : dT = T. Soit ψ = < (χ) T Par la méthode
de variation de constante on déduit que
`χ
<=− cLogT + K
T
On peut prendre K = g (x) − a. On peut écrire alors
ψ = −aθχ − c (θ + T0 ) Log (θ + T0 ) + g (χ (θ + T0 )) T
où on a posé T − T0 = θ. En appliquant le second principe de la thermody-
namique On a :
∂ψ · ∂ψ · q∇T
ρ +η T +ρ χ+ ≤0
∂T ∂χ T
CHAPITRE 4. PRINCIPES DE LA THERMODYNAMIQUE 59
Figure 4.13 –
·
On a admis qu’il n’ya aucune dissipation sur η due à T . Donc on doit avoir
∂ψ ∂ψ · q∇T
η = − ∂T , ∂χ χ ≤0 , T
≤0
Les équations à résoudre sont
de ·
ρ + divq = σ : ε + r ≈ r
dt
·
puisque l’effet de la déformation est négligé , i.e , u ' 0, on en déduit que :
de ∂χ ∂θ
ρ = ρe + ρC
dt ∂t ∂t
puisque T0 est une température constante . En prenent une loi de fourrier
pour la température et négligeant, l’équation devient
∂θ ∂χ
ρC + ρl − λ∇θ = 0 (4.81)
∂t ∂t
+aθ
T ∈ ∂g (x) (4.85)
et
∗ +aθ
χ ∈ ∂g
T
On peut donc écrire
χ = f (θ, t) (4.86)
En reportant l’équation (4.86) dans (4.80) on obtient les équations
%∂f ∂θ −∂f
c+ − λ∇θ = (θ, t) dans Ω (4.87)
∂θ ∂t ∂t
∂θ
λ + α (θ − θd ) = 0 dans Γ (4.89)
∂n
qui sont complètes et solvables . On doit donc rechercher une expression de
g telle que l’évolution de g soit conforme à la courbe fig 4.12-(a)
4.3.6.2 Recherche de g
En interpretant la courbe fig 4.12-a et en utilisant la relation (4.85) on a
∂g (1) ≥ 0 (4.90)
∂g (0) ≤ 0 (4.91)
Figure 4.14 –
θ > 0 χ0 ≤ χ ≤ 1 et ∂g ≥ 0
θ<0 0≤χ<0 et ∂g < 0
θ=0 χ = χ0
Figure 4.15 –
· η χ· 2
φ χ = ,η > 0
2
Alors on a
· ∂g
η χ = aθ − T
∂χ
En analysant les courbes (fig 4.13-(b)) , (fig 4.14-(a)) on a les équations
suivantes
·
(
0 < χ < 1, η χ = aθ
· · (4.93)
et χ > 0si θ ≥ 0et χ ≤0 si θ ≤0
·
(
∂g
χ = 1 et η χ = aθ − T ∂χ
· · (4.94)
et χ = 0si θ > 0et χ ≤0 si θ ≤0
·
(
∂g
χ = 0 et η χ = aθ − T ∂χ
· · (4.95)
et χ = 0si θ ≥ 0et χ=0 si θ ≤0
La courbe θ − χ correspondante a la forme : figure 4.16-(a) ci-dessous
On peut faire tendre la courbe vers 0 beaucuop plus lentement en considérant
le potentiel de dissipation défini comme suit : figure 4.16-(b)
CHAPITRE 4. PRINCIPES DE LA THERMODYNAMIQUE 63
Figure 4.16 –
· ·2
·
χ≥0 , φη χ = β2 χ , β>0
·
· 2
1 ·
χ<0 , φη χ = 2η χ , η>0
Figure 4.17 –
∂χ
ρc ∂θ
∂t + ρl ∂t − λ4θ = 0 ,
α ∂χ ∂δ
∂t − aθ + T ∂χ = 0 , α= 1
η ouβ
Ces équations sont à compléter avec les équations de conditions initiales et
aux limites. On peut réécrire ces équations sous la forme
∂θ
ρc ρl ∂t
λ∇θ
∂χ = ∂g
0 α ∂t
aθ − T ∂χ
θ
En posant u = χ on peut écrire
(
∂u
∂t − f (t, u) = 0
u (0) = u0
En considérant les conditions aux limites on peut résoudre ces équations dans
les espaces apropriés par la théorie des opérateurs monotones ou des hamiltonies
exemple de fluide ψ = ψ (%, θ) , d%
dt + %divu = 0
Figure 4.18 –
d
´ d
´ d
´
ρdx = dt D1 ρdx +´ dt D2 ρdx
dt D ´ ´ ´ ∂ρ
= ∂ρ
D1 ∂t
dx + S´1 ρu · →
−
n − Σ´ +ρ −
W · →
−
n + D2 ∂t
dx
→
−
+ S2 ρu · n − Σ ρ W · n →
−
´ ´ ´
= D1
∂ρ
∂t dx + ∂D1
ρu · →
−
n + Σ (ρ+ V + · →−n − ρ− V − →
−
n) = 0
On en déduit que
ˆ
ρ+ V + · →
−
n − ρ− V − →
−
n =0
Σ
ρ+ v + = ρ− v − = m sur Σ (4.97)
Cette égalité traduit la continuité sur la quantité de masse au point de
discontinuité. Un exemple de surface de discontinuité sur la masse est la surface
de séparation entre deux liquides non miscibles. Les valeurs v − ou v + sont les
composantes normales de la vitesse relative dans D1 et D2 respectivement .
Lorsque v − = v + = 0, on a affaire à une surface de contact ou de glissement .
La vitesse relative n’admet qu’une composante tangentielle.
Le débit massique m (confère figure 4.19-(a)) ne traverse pas Σ. Le subtratum
ou la surface libre d’un cours d’eau sont des exemples de surface de contact (
confère figure 4.19-(c)). Lorsque v − 6= v + 6= 0, c’est à dire m = ρ− v − = ρ+ v + 6=
0 on a affaire à une onde de choc ( confère figure 4.19-(b)). Un exemple d’onde
de choc c’est la surface de contact entre gaz en movement et un gaz au repos.
voir figure 4.20-(1) ci dessous
L’effet de souffle dû à l’explosion d’une bombe ; ou la destruction dû au
passage d’un supersonique sont des phénomènes liés à l’onde de choc.
CHAPITRE 4. PRINCIPES DE LA THERMODYNAMIQUE 66
Figure 4.19 –
Figure 4.20 –
[| ρvU |] = ρ+ v + U + − ρ− v − U −
Or
ˆ ˆ ˆ ˆ ˆ ˆ − +
divT = divT + divT = T→
−
n + Tn + n − T→
T→
− −
n
D D1 D2 S1 S2 Σ
Soit
CHAPITRE 4. PRINCIPES DE LA THERMODYNAMIQUE 67
ˆ ˆ ˆ + −
T→
−
n = divT + T→
−
n − T→
−
n
∂D D Σ
ˆ ˆ
= divT + [T →
−
n]
D Σ
On en déduit que
[ρvU ] = [T →
−
n] (4.98)
D’après la continuité sur le debit massique (4.97), on a
m [U ] = [T →
−
n]
m [W + V ] = m [V ] + m [W ] = [T →
−
n]
Le sant sur le mouvement propre est nul , soit
m [V ] = [T →
−
n] (4.99)
On en conclut que la pression T →
−
n est continue à travers la surface Σ si c’est
une surface de contact ,m = 0 . Si m 6= 0 alors il y a proportionnalité entre
[V ] et [T →
−
n ] . Ce denier terme est donc l’effort exercé sur une structure par une
onde de choc . C’est le cas d’une houle ou d’un souffle dû à une explosion.
´ ´ ´ ´ ´
d
ρ e + 12 ui ui T→
− q→
−
dt D
= D
ρf · u + ∂D
n ·u− ∂D
n + D
r
(4.100)
et
ˆ ˆ ˆ
d 1 · 1
ρ e + ui ui = ρ e + ui ui + ρ e + ui ui v
dt D 2 D Σ 2
´ ´ ´
D
divT · u + T : ∇u = divT · u + T : ∇u + D2 divT · u + T : ∇u
D1
´ ´ − ´ ´ +
= S1 T →
− →
− →
− →
−
−
n ·u+ ´ Σ →T n u + T
´S2 →n u − Σ
T n · u+
= − −
T n · u − Σ [T n · u]
∂D
On en déduit que
CHAPITRE 4. PRINCIPES DE LA THERMODYNAMIQUE 68
´ ´ ´
∂D
T→
−
n ·u= D
divT · u + T : ∇u + Σ
[T →
−
n · u] (4.101)
Par un raisonnement analogue on a
´ ´ ´
− ∂D
q·→
−
n = − D
divq − Σ
[q →
−
n]
Les équation (4.100), (4.101) et l’équation de couplage conduit à
ˆ ˆ
1
ρv e + ui ui =− [q →
−
n ] + [T →
−
n · u]
Σ 2 Σ
Soit
1
m e + ui ui = [−q → −n ] + [T →
−
n · u] = [−q] →−
n + [T n · u]
2
Mais
[T →
−
n · u] = [T →
−
n · W ] + [T →
−
n · V ] = W · [T →
−
n ] + [T →
−
n ·V]
De (4.99) on a
[T →
−
n · u] = mW · [V ] + [T →
−
n ·V]
et
m m m
[ui ui ] = [Vi Vi ] + mW · [V ] + [Wi Wi ]
2 2 2
m
= [Vi Vi ] + mW · [V ]
2
On en déduit que
1
| m e + Vi Vi + [q →
−
n ] = [T →
−
n ·V]
2
ou
1
m e + Vi Vi = [T →−
n ·V]
2
dans le cas adiabatique . Dans ce cas sur une surface de contact (m = ρv = 0)
il y a continuité sur T →
−n et T →−n · u à travers Σ. Les équations aux discontinuités
sont sur la masse
[ρv] = 0,
sur la quantité de mouvement
m [V ] = [T →
−
n], m = ρv
sur l’énergie
1
m e + Vi Vi + [q →
−
n ] = [T →
−
n ·V]
2
CHAPITRE 4. PRINCIPES DE LA THERMODYNAMIQUE 69
Figure 4.21 –
(
θ = f (t) < 0
(1)
q = −λ1 ∇θ
(
θ= 0
(2)
q = −λ2 ∇θ
ρv [e] = − [q →
−
n]
Soit
v =V ·→
−
n = (U − W ) · →
−
n = −W · →
−
n = −w
[e] = e2 − e1 = `
On a les équations
ρc ∂θ1 1
∂t − λ ∇θ1 = 0 dans Ω1
∂θ2
ρc ∂t − λ2 ∇θ2 = 0 dans Ω2
θ(0, t) = f (t) < 0
1 ∂ 2 θ1
−λ ∂z2 =0
(1) z = s(t)
θ (s(t), t) = 0, w = ṡ(t), ρlṡ = λ1 ∂θ 2 ∂θ2
∂z − λ ∂z
1
λ2 ∂ 2 θ2
= 0, θ (H, t) = a > 0
∂z 2
le point d’abscisse S (t) est un point sur le front de gel. La temérature θest
affine par morceau . Admettons qu’en Z = H on ait θ (H, t) = a > 0. On a
l’équation
· 1
λ2 a
1
ρ`s = − λS(t)
f (t)
+ H−S(t) ≈ − λS(t)
f (t)
σ = T→
−
n ·→
−n
→
− →
−
τ = Tn · ζ
→ On cherche à caractériser (σ, τ ) pour tous les plans passant par M . Soit Σ =
−
n ∈ R3 , k →−
n k= 1, → −n issue de M on cherche à déterminer l’ensemble
{(σ, ς) , →
−
n ∈ Σ}
Le tenseur de contrainte T étant symétrique, il existe une base (e1 , e2 , e3 )
orthonormée qui diagonalise T en
σ1 0 0
0 σ2 0
0 0 σ3
→
−
Onpoura les classer dans l’ordre décroissant σ1 ≥ σ2 ≥ σ3 . Si n =
α
β alors on a T →
−
n = (ασ1 , βσ2 , γσ3 ) et
γ
71
CHAPITRE 5. PROPRIÉTÉS LOCALES DU TENSEUR DE CONTRAINTE72
α1 + β 2 + γ 2 = 1
α σ1 + β 2 σ2 + γ 2 σ3
2
= σ
α2 σ12 + β 2 σ22 + γ 2 σ32 = σ2 + τ 2
Soit
2
1 1 1 α 1
σ1 σ2 σ3 β 2 = σ
σ12 σ22 σ32 γ2 2
σ +τ 2
et si σ1 σ2 σ3 on a
τ 2 +(σ−σ2 )(σ−σ3 )
α2 = (σ1 −σ2 )(σ1 −σ3 ) ≥ 0
2 τ 2 +(σ−σ3 )(σ−σ1 )
β = (σ2 −σ3 )(σ3 −σ1 ) ≥ 0
2 τ 2 +(σ−σ2 )(σ−σ3 )
γ = (σ3 −σ2 )(σ1 −σ2 ) ≥ 0
ces inégalités définissent les domaines
σ2 +σ3 2 σ2 −σ3 2
τ2 + σ − 2 ≥ 2
σ1 −σ3 2 σ1 −σ2 2
τ2 + σ − 2 ≥ 2
σ1 +σ3 2 σ1 −σ3 2
τ2 + σ − 2 ≤ 2
Figure 5.1 –
*La zone hachurée est le domaine de valeurs admissibles, Les differents cercles
ont pour centres et rayons respectifs (C1 , R1 ) , (C2 , R2 ), (C3 , R3 )
C1 = σ2 +σ , 0 ; C2 = σ1 +σ , 0 ; C3 = σ1 +σ
2
3
2
2
2
3
,0
R1 = σ2 −σ
2
3
R2 = σ1 −σ
2
2
R3 = σ1 −σ 2
3
CHAPITRE 5. PROPRIÉTÉS LOCALES DU TENSEUR DE CONTRAINTE73
σ = σ2 +σ3
2 + σ2 −σ2
3
cos2θ
+
τ = − σ2 −σ
2
3
sin2θ
Donc (σ, τ ) appartient au cercle de centre σ2 +σ , 0 et de rayon σ2 −σ
2
3
2
3
. Le
point représentatif m = (σ, τ ) sur ce cercle et le point représentatif (σ2 , 0) font
un angle de 2θ si →
−n et e2 font un angle θ
Figure 5.2 –
Figure 5.3 –
T e1 · e2 = T e2 · e1
Sur la facette F3 de normale −e2 le cisaillement doit être négatif car
T − e2 · e1 = −T e2 · e1 = −τ
De même sur la facette F2 , τ ≤ 0. Donc pour tracer le cercle de Mohr au
point M on doit considérer les facettes F1 et F3 . Les signes des τ changent si on
choisi un autre repère comme ci-dessus figure 5.3-(b).
Si les normale − →, −
n →
1 n2 de deux plans font un angle θ. Connaissant le point
représentatif du premier plan sur le cercle de Mohr, on doit tourner d’angle 2θ
dans le sens de rotation de − → vers −
n 1
→.
n 2
Exemple figure 5.4-(a) et 5.4-(b) ci-dessous :
La direction −
→ est principale et (σ, 0) est le point représentatif de l’état de
n 1
contrainte. Sur le plan P de normale − → l’état de contrainte est représenté par
n 2
le point m obtenu en tournant de 2θà partir du point (σ, 0)dans le même sens
que l’angle θ
Figure 5.4 –
Figure 5.5 –
Figure 5.6 –
Figure 5.7 –
Donc
1 −−−−→ √
R= k mh, mσ k= 5 325
2
Le centre
C = (25, 0)
CHAPITRE 5. PROPRIÉTÉS LOCALES DU TENSEUR DE CONTRAINTE77
| τα |
= sinβ = sin (π − 2α − θ) = sin (2α + θ)
R
Donc | τα | est minimal si l’angle β = 0 soit α = − θ2
L’angle θ = arctg (50/75) ≈ 33, 420 . La contrainte de cisaillement maximale
est obtenue pour sinβ = 1 . Soit α = π4 − θ2 + kπ
On a
25 − σα
= cos (π − β)
R
Soit
τα < tg ϕσα + C
Soit
τα − tg ϕσα < C
Au point de cisaillement minimale cette relation se réduit à
− (R + 25) tg ϕ < C
− (25 − R) tg ϕ < C
Figure 5.8 –
c) comme sur la facette M xz, la tension qui s’exerce sur la factte M yz est
tangentielle
Après avoir évolué le tenseur de contraintes en M , on construira le tricercle
de Mohr en M relatif à cet état de sollicitations. On déterminera les directions
pour lesquelles la contrainte tangentielle est maximale et le valeur de | ςmax |
correspondante.
2. Soit une plaque plane P , très mince dans la direction M x3 , pratique-
ment contenue dans le plan x1 x2 et qui est chargée uniquement dans ce plan .
Cette plaque est dite soumise à une sollicitation de contrainte quasi-plane. On
suppose que l’on a pu déterminer par voie expérimentale, les composantes du
tenseur de contraintes σen un point M , exprimées dans une base orthonormée
(M, x1 , x2 , x3 ) et que l’on a obtenu
3 1 0
σM = 1 1 0 · 107 P · a
0 0 0
On demande
1) de déterminer la valeur des contraintes principales σ1 , σ2 , σ3 qui règnent en
M et les directions principales de contrainte D1 , D2 , D3 qui leur sont associées .
2) de retrouver ces résultats après avoir construit le diagramme de Mohr en
contrainte relatif au point M .
3) de trouver les directions de facettes pasant par M pour lesquelles la
contrainte tangentielle est la plus grande . Quelle est la valeur maximale |
τmax |de la contrainte tangentielle ?
CHAPITRE 5. PROPRIÉTÉS LOCALES DU TENSEUR DE CONTRAINTE79
Figure 5.9 –
Chapitre 6
80
CHAPITRE 6. INTRODUCTION À L’ÉLASTICITÉ NON LINÉAIRE 81
T (QF ) = QT (F ) QT
et sur le second tenseur de piolà-Kirchhoff par
σ (QF ) = σ (F )
De façon générale la loi de comportement d’un matériau thermoélastique est
la donnée d’une fonction
detF > 0
Définition : Un matériau est incompressible si en tout point on a
detF = 1 (6.2)
pour tout déformation subie .
L’eau à basse température est un exemple de matériau incompressible. La
loi de comportement d’un matériau incompressible est la donnée d’une fonction
3
a : (x, F ) ∈ Ω × IM+ −→ a (x, F ) ∈ IM 3
telle que
∂ TˆR ∂ TˆR
TˆR (F, θ) = TˆR (I, θo ) + (I, θo ) ∇u + (I, θo ) (θ − θo ) +?
∂F ∂F
Définition : Une configuration de reférence est dite naturelle si la contrainte
résiduelle TˆR (I, θo ) = 0. On peut citer pour exemple une éprouvette en cuivre
obtenu par électrolyse.
CHAPITRE 6. INTRODUCTION À L’ÉLASTICITÉ NON LINÉAIRE 82
TˆR = F σ = F σ̂ (E, θ)
d’après le principe d’indifférence matérielle et
ˆR
∂T ∂ σ̂ ∂E
(I, θo ) ∇u = ∇uσ̂ (O, θo ) + I (O, θo ) (I) ∇u.
∂F ∂E ∂F
Or
∂E ∇u + ∇u+
(I) ∇u = =
∂F 2
D’où
∂TˆR ∂ σ̂
∇u = = C (6.5)
∂F ∂E
Mais σij = σji et Ekl = Elk . On en déduit que
∂ψ ∂ ψ̂ ∂E ∂ ψ̂
TR = ρ (F ) = ρ (E) = ρF
∂F ∂E ∂F ∂E
d’après le P IM . On remarque que
∂ ψ̂
σ̂ = ρ
∂E
Donc
∂ σ̂ ∂ 2 ψ̂
=ρ
∂E ∂E 2
On déduit de (6.5) que
∂ 2 ψ̂
C=ρ (6.6)
∂E 2
D’où
CHAPITRE 6. INTRODUCTION À L’ÉLASTICITÉ NON LINÉAIRE 83
Cijkl = Cklij
Définition : Le tenseur C est appelé le tenseur des modules tangent d’élas-
ticité. Ce tenseur est symétrique d’après la proposition. Il définit une forme
quadratique positive sur les tenseurs symétriques . En effet la fonction ψ̂est
convexe. La relation (6.6) permet de conclure. On a donc
∂TˆR ∂ σ̂
M= ∂θ (I, θo ) = ∂F (I, θo ) = +ρ∂θ ∂F ψ = +ρ∂F ∂θ ψ = −ρ∂F η̂ (6.8)
q = −k∇θ
∂σ ∂σ
σ ' σ (x, θo ) + (x, θo ) ∇u + (x, θo ) (θ − θo ) = Cε (u) + M (θ − θo )
∂ε ∂θ
o o
·
d = −∂ 2 θ2 ψ θ − ∂θ∂ε ψ εo = −∂ 2 θ2 ψ θ − ∂σ ε·
η = −∂θψ
∂θ
o o · · ·
θη = −∂ 2 θ2 ψ θ − θM ε = c (θ) θ − θM ε
div {Cε (u) + (θ − θo ) M } + ρ (f − γ) = 0
· o
ρC(θ)θ = divk∇θ + θM : ε + r
c.a.l
c.i
o
si ε ' 0
div {Cε (u) + (θ − θo ) M } + ρf =0
ρC(θ) ∂θ
= divk∇θ + r
∂t
c.a.l
c.i
(σij ) ≡ (σ1 , σ2 , σ3 , σ4 , σ5 , σ6 ) = σ
= (σ11 , σ22 , σ33 , σ23 , σ13 , σ12 )
0
Soit X les coordonnées dans (e1 , e2 ). Soit X les coordonnées dans (e11 , e12 )
On a
→1 →1
X0 = x0 e1 + y e2
→ →0
= x0 cosθ e 1 + sinθe2 + y 0 −sinθ e 1 + cosθ
→ →
= (x0 cosθ − y 0 sinθ) e 1 + (x0 sinθ + y 0 cosθ) e 2
→ →
= xe1 + ye2
(
x = x0 cosθ − y 0 sinθ
0
C −S x 0 C S
=⇒ X = avec X = X
y = x0 sinθ + y 0 cosθ S C y0 −S C
x = x0 cosθ −
y 0 sinθ
0
x x
Posons X = y et X 0 = y 0 , z 0 = z
z z0
C S 0
On a X 0 = P X et P = −S C 0
0 0 1
→0 →
Soit (e1 , e2 , e3 ) une base et (e01 , e02 , e03 ) une rotation de (e1 , e2 , e3 )où e i = P e i
−0
trouver σ 1 et σ en fonction de σ et σ
Posons
X0 = P X
On a σ 0 X 0 = Y 0 = σ 0 P X ce qui implique que P Y = σ 0 P X où Y =
tP σ 0 P X = σX avec
σ = tP σ 0 P =⇒ σ 0 = P σ + P et d’où
σ 0 = Tσ (θ) σ
avec
C2 S2
0 0 0 0
S2 C2 0 0 0 −2CS
0 0 1 0 0 0
Tσ (θ) =
0 0 0 C −S 0
0 0 0 S C 2
−CS CS 0 0 0 C − S2
Exemple : On peut extraire du matériau de sa base naturelle et l’utiliser
dans une base quelconque suivant l’avantage qu’on peut en trièr
changemant de base et conséquance sur les modules C
→ → →
On a dans ( e 1 , e 2 , e 3 ),
C = (Cijkl ) = Cijk ei ⊗ ej ⊗ ek ⊗ el
→ 0
et dans e 1 , e02 , e03
CHAPITRE 6. INTRODUCTION À L’ÉLASTICITÉ NON LINÉAIRE 86
C 0 = Cijke
0 0
e0i ⊗ e0j ⊗ e0k ⊗ e0e
= Cijke
Posons e0i = P ei = Pii · ei , ei =t P e0i =t pii · e0i
On a donc
Figure 6.1 –
1 0 0 +
P = 0 1 0 , Pji = σji = −1 alors
0 0 −1
0 0 0 0
0
Cijkl = Cijkl = pii pjj pkk pli Ci0 j 0 k0 l0
0 0 0 0
Cijkl = δii δjj δkk δie Ci0 j 0 k0 e0
n
= (−1) Cijkl
n = nombre de 3 en indice . Si n impaire =⇒ Cijke = 0et C1123 = C1132 = 0
=⇒ C14 = 0 = C41
ce qui implique 13 constantes et
C11 C12 C13 0 0 C16
C21 C22 C23 0 0 C26
C31 C32 C33 0 0 C36
C= 0
0 0 C 44 C 45 0
0 0 0 C54 C55 0
C61 C62 C63 0 0 C66
CHAPITRE 6. INTRODUCTION À L’ÉLASTICITÉ NON LINÉAIRE 87
Figure 6.2 –
C S0
p = −S C0 ∀c, S
0 01
C11 C12 C13 0 0 0
C21 C22 C23 0 0 0
C31 C32 C33 0 0 0
C= 0
0 0 C44 0 0
0 0 0 0 C44 O
C11 −C12
0 0 0 0 0 2
→
−
τ = σ→
−
n − (σ →
−
n ·→
−
n)→
−
n
τo2 = →
−
τ ·→
− (σ →
−
n − (σ →
−
n ·→
−
n)→−n)·→ −τ = (σ →
− σ→
−
n ·→
−
2
τ = n ) − σo2 n = σo
2 2 2 2
σ1 +σ2 +σ3
= 3 − I31
σ12 +σ22 +σ32 2
= h 3 − σ1 +σ32 +σ3 i
2 2 2 2
= 9 (σ1 − σ2 ) + (σ1 − σ3 ) + (σ2 − σ3 )
2 2
= 9 I1 − 3I2
2 2 2 3
J2 = I1D − tr σ D = −tr σ D = − τ02
2
On a
σ:ε = σ S + σ D : εS + εD = σ S εS
1 D ε D D
= 9 I1 I1 + σ : ε = w + wD
σ D : εD = c εD + εS : εD = cεD : εD + cεS : εD
3λ+2µ
(λtrεI + 2µε) − 3 : εD = 2µε : εD = 2µ εD + εJ : εD
2
= 2µεD : εD = 2µtr εD = 2µ (J2ε )
1+µ 2 1+µh 2 2 2
i
wD = 2I1 − 6I1 = (σ1 − σ2 ) + (σ1 − σ3 ) + (σ2 − σ3 )
6E 6E
1 − 2ν 2
wv = (I1 )
6E
1 2
w = wv + wD = I − 2 (1 + µ) I2
2E 1
CHAPITRE 6. INTRODUCTION À L’ÉLASTICITÉ NON LINÉAIRE 89
C11 C12 C13 0 0 0
C21 C11 C12 0 0 0
C21 C21 C11 0 0 0
C= C11 −C12
0 0 0 2 0 0
C11 −C12
0 0 0 0 2 O
C11 −C12
0 0 0 0 0 2
deux constantes σ = λtrεI + 2µεet Cijke = λδij δke + λµ (δik δje + δie δjk ) soit
1+ν ν
ε= σ − trσI
E E
ν 1+ν
S=− δij δke + (δik δje + δie δjk )
E E
Calcul de w defini en fonction.
Invariant de σet ε
det (σ − λI) = 0 ce qui implique que σI = trσ = σ1 + σ2 + σ3 = I1 .
2
σII = (trσ) − trσ 2 = trcof
h σ = σ1 σ2 + σ1 σ3 + σ2 σi3 = I2
1 2
σ = detσ = σ1 σ2 σ3 = 6 (trσ) − 3trσtrσ 2 + 2trσ 3 = I3
I
σ = σS + σD , σS = 3 · I, σ D = σ − σ S
Invariant de σ D
2
J1 = trσ D = 0 ; J2 = −tr σ D
Posons →
−n = √13 (1, 1, 1) on a
1 σ1 0 1
σ→
−n ·→
−n = r3 1
1 · σ2 √1 1
3
1 0 σ3 1
1 I1
= 3 (σ 1 + σ 2 + σ 3 ) = 3
Ces équations doivent être complétées par les conditions aux limites et ini-
tiales. Les inconnues sont le déplacement u et la température absolue θ
Lorsque le déplacement u est petit on a
· ∂ η̂ · 1 · ∂θ θ ·
θη = θ (I, θo ) θ − θM : ε = C(θ) − M :ε (6.13)
∂θ ρ ∂t ρ
ρR = ρ (6.14)
Les équation (6.9) − (6.12) linéarizées en (u, θ) sont
CHAPITRE 6. INTRODUCTION À L’ÉLASTICITÉ NON LINÉAIRE 90
∂θ ·
divK∇θ + r = ρc (θ) − θM : ε dans Ω (6.16)
∂t
divCε + ρ (f − γ) = −divM (θ − θ0 )
Le terme à droite caractérise la sollicitation due à la chaleur. Dans le cas
stationaire, ces équations se réduisent aux équations
divCε + ρf = 0 dans Ω
qui doivent être complétées par les conditions aux limites et initiales.
T (F Q) = T (F ) (6.20)
3 3 3
pour tout Q ∈ O+ et F ∈ IM . l’ensemble O+
est l’ensemble de toutes les
3
rotations et IM l’ensemble des matrices à déterminant positif strictement.
La définition (6.20) est équivalente à
TR (F Q) = TR (F ) Q
σ (F Q) = QT σ (F ) Q
Théorème 6.1 : Un matériau est isotrope en un point s’il existe une fonction
telle que
CHAPITRE 6. INTRODUCTION À L’ÉLASTICITÉ NON LINÉAIRE 91
T (x, F ) = T̄ (x, F F T ), F ∈ M
3
Tb (F Q) = Tb(F ) (6.22)
si et seulement s’il existe une application T̄ tel que
Tb(F ) = T̄ (F F T ) (6.23)
σ = σ̂ (F ) = detF F −1 T (F ) F −T
(6.26)
= detF β0 (x, iB ) F −1 F −1 + β1 (x, iB ) I + β2 (x, iB ) F T F
1
C −1 = C 2 − i1 C + i2 I
(6.27)
i3 (C)
La relation (6.26)est équivalente à
p
σ = i3 (C) β0 (x, ic ) C −1 + β1 (x, ic ) I + β2 (x, ic ) C
Cette relation affirme que dans un matériau isotrope, le tenseur résiduel σ̂ (I)
est une pression non nécessaires nulle. Elle ne peut être nulle que si c’est une
configuration de reférence naturelle .
trC = 3 + 2trE
trC 2 = 3 + 4trE + o (E)
trC 3 = 3 + 6trE + o (E)
i1 (C) = n 3 +o2trE
1 2
i2 (C) = 2 (trC) − trC 2 = 3 + 4trE + o (E)
n o
1 3 2 3
i3 (C) = 6 (trC) − 3trCtrC + 2trC = 1 + 2trE + o (E)
On a également
CHAPITRE 6. INTRODUCTION À L’ÉLASTICITÉ NON LINÉAIRE 93
σ (x, C) = σ (x, I + 2E) = σ (I) + {γ0∗ (iI ) + γ1∗ (iI ) + γ2∗ (iI )}
+ {2γ1 (iI ) + 4γ2 (iI )} E + o (x, E)
Définition
Un matériau élastique et isotrope est homogène si les fonctions γα ne dé-
pendent pas du point matériel. Autrement dit
divT ε = o (ε, x)
T ε x2 = T (Oϕε ) = T (I + εOu + o (ε, x))
(6.36)
= T (I + εOu) + o (ε, x)
On a
T
Oϕε Oϕε = I + ε Ou + OuT + o (ε; x)
On en déduit que
−1
Tε = (detOϕε ) (Oϕ
ε
σ)
T
= ε λui,i I + µ Ou + Ou + o (ε; x)
En dévéloppant (6.36) il vient que
Tε = εT + o (ε; x)
∂ T̂
= ε ∂F (I) ∇u + o (ε; x)
puisque la configuration de référence est supposée naturelle considérons l’éx-
périmentation ci-dessus décrite
En première approximation on a
0
uε = ε x3 + o (ε; x)
0
ε
T23 = εT23 + o (ε, x)
et
T23 > 0
La loi de comportement entraîne que
Figure 6.3 –
= εµ + o (ε, x)
puisque
0 0 0
Ou = 0 0 1
0 0 0
et on en déduit que
µ>0 (6.37)
La première expérimentation a permis de constater que la constante µ est
strictement positive . Considérons une expérimentation de compression uniforme
( voir figure 6.2-(b) ci-dessus
→
On soumet la sphère à une presion uniforme tε = T ε →
−n = −pε nε
on a
x1
uε = −ε x2 + o (ε; x)
x3
T ε− = −εpI + o (ε; x) , p > 0
Ou = −I
En écrivant la loi de comportement on a
Figure 6.4 –
σ = tgαε = Eε (6.39)
Si ε ≤ εel où εel est la déformation élastique linéaire limite. Le nombre E est
appelé le module tangent à l’origine. Il est plus connu sous le nom de module
d’Young. On peut définir le module tangent en tout point de la courbe ci-dessus
( figure 6.4-(2)). On peut définir la branche de la courbe pour des valeurs de F
comptées négativement. Le module tangent n’est pas forcément égal . C’est le
cas du bois par exemple où la courbe a l’allure ci-dessous : figure 6.5-(a)
Pour un matériau isotrope le module tangent à l’origine est le même en
compression et en traction figure 6.5-(b)
Si en plus le matériau est homogène cette courbe est théoriquement la même
pour toute éprouvette prelévée dans le matériau. Le domaine élastique du maté-
riau est caractérisé par la portion de la courbe qui reste stable à un changement
CHAPITRE 6. INTRODUCTION À L’ÉLASTICITÉ NON LINÉAIRE 97
Figure 6.5 –
Figure 6.6 –
Le matériau cesse d’être purement élastique dès que σ > σe car lorsque
décharge, la courbe suit la portion (2) . Le matériau est élastique sur la portion
(2).
La proportionalité entre σet ε ne peut être que local pour un matériau élas-
tique. Cette loi de proportionalité est appelée loi de Hooke.
Afin de montrer la relation entre les constantes E, ν et λ, µ considérons
l’expérimentation ci-dessous réalisée sur un matériau isotrope homogène.
L’éprouvette cylindrique initiale Ω est de hauteur h et de diamètre d. Elle
subit une traction sur ses facettes supérieure et inférieure et occupe après dé-
formation le domaine Ωε de hauteur hε et de diamètre dε .
Le coefficient de poisson est défini par
CHAPITRE 6. INTRODUCTION À L’ÉLASTICITÉ NON LINÉAIRE 98
Figure 6.7 –
d−dε
d
ν= hε −h
>0 (6.40)
h
On a
hε ' h (1 + ε)
dε ' (1 − εν) d
Le matériau est si compressible si
1
ν= (6.41)
2
On a → →
tε xε , e 3 = ε
T33 e3
0 0 0
T ε (xε ) = ε 0 0 0 + o (ε; x)
0 0 E
−νx1
uε = εu + o (ε; x) = ε −νx2 + o (ε; x)
x3
Donc
−ν 0 0
Ou = 0 −ν 0
0 0 1
On déduit de la loi de comportement que
CHAPITRE 6. INTRODUCTION À L’ÉLASTICITÉ NON LINÉAIRE 99
ε ε
T11 = T22 = ε (λ (1 − 2ν) − 2νµ) + o (ε; x) = 0
Pour tout x ∈ Ω . Soit
−2ν (λ + µ) + λ = 0 (6.42)
Si i 6= j alors Tij = 0 et
ε
T33 = εE = ε (λ (1 − 2ϑ) + 2µ) + o (ε; x)
Il vient que
E = λ (1 − 2ϑ) + 2µ (6.43)
On a déduit alors (6.38), donc
3λ + 2µ = 3 (λ + µ) − µ > 0
Soit
3 (λ + µ) > µ > 0
d’où
λ+µ>0 (6.44)
De (6.42) il vient que
λ
ν= (6.45)
2 (λ + µ)
et (6.40) , (6.44) entraînent que
λ>0 (6.46)
(3λ + 2µ)
E=µ >0
λ+µ
Donc le module d’Young est strictement positif . Nous avons donc les relation
suivantes.
λ (3λ + 2µ)
ν= , E=µ (6.47)
2 (λ + µ) λ+µ
Eν (3λ + 2µ)
λ= , E=µ (6.48)
(1 + ν) (1 − 2ν) λ+µ
1
> ν > 0 et E > 0 (6.50)
2
CHAPITRE 6. INTRODUCTION À L’ÉLASTICITÉ NON LINÉAIRE 100
Exemples de valeurs de E, ν, λ et µ
E (M pa) ν λ (M pa) µ (M pa) k (M pa)
Acier 210.000 0,38 100.000 80.000 160.000
Fer 200.00 0,28 99.000 78.000 150.000
Cuivre 110.000 0,34 87.000 41.000 120.000
Bronze 100.000 0,31 62.000 38.000 88.000
Aluminium 70.000 0,34 56.000 26.000 73.000
Caoutchouc 370 0,485 4000 120 41.000
Il ressort de ce tableau que le caoutchouc est un matériau pratiquement
incompressible . Plussieurs matériau non isotropes et même non homogènes
sont parfois assimilés à des matériaux isotropes homogènes. On définit alors
pour ces matériaux un module d’Young et un coeficient de poisson homogènes
équivalents par expérimentation ou par des techniques d’homogénéisation. C’est
ainsi que le béton -armé est assimilé à un matériau isotrope homogène. Il en est
de même pour le bois.
(i) elle ne prévoit aucune pénalisation sur detOϕ lorsque ce terme tend vers
0. En effet ce terme traduit le changement de volume local. L’énergie de défor-
mation doit être infiniment grande pour réduire à un point un objectif d’où la
taille initiale est relativement grande.
(ii) cette loi ne prévoit pas la déformation de laquelle les phénomènes plas-
tiques apparaissent .
Une telle loi ne peut être utilisée que pour des matériaux devant subir
de grands déplacements avec de petites déformations. Les forces appliquées se
doivent pas être “trop” grandes
−div ∂W
∂F (x, I + ∇u) = b dans Ω
∂W
∂F (x, I + ∇u) = g sur Γ1
u = 0 sur Γ0
si les forces extérieures sont conservatives, c’est à dire il existe des fonctions
F et G telles que
ˆ ˆ
F : ϕ −→ F̂ (x, ψ (x)) dx, G : ϕ −→ Ĝ (x, ψ (x) , Oψ (x)) da
Ω Γ1
où
F̂ : Ω × R3 −→ R, Ĝ : Ω × R3 × M+
3
−→ R
et
ˆ ˆ
b.ϕdx + g.ϕda = B 0 (ψ) ϕ + G0 (ψ) ϕ (6.54)
Ω Γ1
alors on peut montrer que le problème mixte est l’équation d’Euler d’une
énergie potentielle
Théorème 6.5 : La densité d’énergie W d’un matériau hyperélastique vérifie
le principe d’indifférence matérielle si et seulement si
Cette relation induit une contrainte sur le choix des fonctions W pouvant
être considérées comme densité d’énergie car on doit avoir
G −→ +∞ lorsque δ −→ 0+ (6.57)
M N
W (F ) = Σ ai (V1γi + V2γi + V3γi ) + Σ bj [(V1 V2 )δj + (V2 V3 )δj
i=1 i=1
δ
+ (V1 V3 ) j + Γ (detF )
(6.62)
CHAPITRE 6. INTRODUCTION À L’ÉLASTICITÉ NON LINÉAIRE 103
r
W (F ) ≥ α (k F kp + k cof F kν + (detF ) ) , p, q, r ≥1 (6.63)
ˆ
φ = x + u 7−→ W (x, I + Ou) dx
Ω
où φ appartient à l’espace de déformations admissibles Uad . En posant
né
ˆ
I : φ ∈ Uad 7−→ I (φ) = W (x, Oφ (x)) dx − (F (φ) + G (φ))
Ω
Elasticité Linéaire
L’élasticité linéaire est très couramment utilisée bien qu’il n’existe aucun
matériau élastique linéaire. Cependant elle constitue une bonne approximation
de la réalité dans de situation bien précises couramment recontrées en pratique.
u (a, t) = u (a, t, η) = ηu (a, t) + o η 2 = ηu (a, t) + o η 2 (7.2)
105
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 106
être approchées à o η 2 près par ηu (a, t) et par les dérivées partielles corespon-
dantes ;
(ii) dans le calcul des différentes grandeurs géométriques ou cinématiques que
l’on peut déterminer à partir du champ de déplacement u (a, t) on ne retient que
les termes en η de leur développement qui peuvent être explicitement calculés à
l’aide du terme ηu.
(iii) les forces extérieures volumiques, les forces appliquées surfaciques, les
tenseurs de contraintes et leurs dérivées sont supposées o (η),
(iv) les hypothèses précédentes sont également valables pour la température
autour de la température d’équilibre T0
Il vient de ces hypothèses que le tenseur de déformation totale
1
Ou + OuT + OuT Ou = η2 Ou + Ou T
+ ηOuT Ou
E (u) = 2
η T
' 12 Ou + OuT = ε (u)
' 2 Ou + Ou
θ = T − T0 (7.5)
·
·
· · · · ·
ρθη = ρθ∂θ η̂ θ + ρθ∂F η̂ : F ' ρc (θ) θ − θρ∂θF ψ : F ' ρc (θ) θ − θM : ε (7.9)
∂2u
ρ − div (Cε + θM ) = f dans Ω (7.10)
∂t2
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 107
∂θ ·
ρc − divKOθ = r + θM : ε dans Ω (7.11)
∂t
Ces équations doivent alors être complétés par les conditions aux limites et
·
initiales. Elles sont découplées si on néglige θM : ε. Elles sont automatiquement
découplées dans le cas stationnaire.
-divKOθ=rdans Ω (7.12)
θ = 0 sur Γ (7.13)
Théorème7.1 : Si la matrice K (tenseur de conductivité) est telle que
−λOθ = r
La solution des équations (7.12) et (7.13) peut être approchée par les mé-
thodes numériques.
Les équations du problème d’élastostatique avec les conditions aux limites
mixtes sont
1
mes (Γ0 )=0 et uo ∈ H 2 (Γ0 ) (7.19)
Alors le problème d’élasto-statique possède une solution unique dans l’espace
de déplacements admissibles
n | un |≤k un k
On peut prendre la suit un telle que k un k= 1 . On en déduit qu’on peut en
extraire une sous-suite qu’on notera par simplification un telle que un converge
faiblement dans H1 vers u
Un * u
On en déduit que
1
| un | ≤ n
|u| = 0
Soit
εij (u) = 0
or
ui,j = Ωij
Mais
u = a ∧ ox + b
Mais u = 0 sur Γ0 et mesΓ0 6= 0. D’où u = 0 dans Ω ceci est en contradiction
avec | u |= 1.
On déduit de cette inégalité que la semi-norme et la norme sont équivalentes
dans Uad .
Suite de la démonstration
Considérons la fonctionelle
ˆ ˆ ˆ
1
J : v ∈ U ad −→ cijke εij (v) εke (v) − fi vi − gi vi ∈ R (7.21)
2 Ω Ω Γ1
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 110
ˆ ˆ ˆ
α
J (v) ≥ εij (v) εij (v) − f i vi − gi vi ≥ C k v k2 −C k v k
2 Ω Ω Γ1
un * u
On a alors
J 0 (u) v = 0
qui est équivalent à
ˆ ˆ ˆ
cijke εke (u) εij (v) = fi v i + gi vi
Ω Ω Γ1
k u − u∗ k= 0
d’où l’unicité.
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 111
7.3 Matériauxisotropeshomogènes
La loi de comportement de ces matériaux est de la forme
E ν
σij = λtrεδij + 2µεij = trεδij + εij (7.22)
1 + ν 1 − 2ϑ
et
ε = 1+ν ν
E σ − E trσI
ε = 1+ν δ δ − ν δ δ σ
E, ν > 0
ij E ik jl E ij kl kl
(7.23)
σij = (λδij δkl + 2µδik δjl )εkl
λ, µ > 0
= (λδij δkl + µδik δjl + µδjk δil )εkl
On a
2
σij (u) εij (u) = λ (trε) + 2µεij (u) ∈ij (u) > µεij (u) εij (u)
Donc la solution au problème mixte pour ce matériau existe.
Soient deux systèmes de charges (f, g) et (f 0 , g 0 ) et leurs solution respectives
u et u0 . On a
−divσ = f dans Ω
σ→−n = g surΓ1
u = 0 sur Γ0
0 0
−divσ = f dans Ω
σ0 = g 0 sur Γ1
0
u = 0 sur Γ0
En utilisant la formulation variationnelle on peut écrire
ˆ ˆ ˆ
σ : ε (u0 ) = f · u0 + g · u0
Ω Ω Γ1
et
ˆ ˆ ˆ
0 0
σ : ε (u) = f ·u+ g0 · u
Ω Ω Γ1
Mais
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 112
0
σij = cijke εke (u) et σij = cijke εke (u0 )
et par symétie
M0
ε= M
EI , ε0 = EI
où E est le module de Young et I l’inertie de toute section droite. On a
MM0 MM0
σ : ε0 = EI , σ0 : ε = EI
Supposons que la force f 0 = 0 et g 0 est une force d’intensité 1 appliquée au
point d’abcisse x0
Figure 7.1 –
` x2
M (x) = p x − p
2 2
(
1 − x`0 x si x ≤ x0
M 0 (x) =
1 − x` x0 si x ≥ x0
D’où
´ ´` `
p x0 ` x2 x0
x2 x
u (x0 ) = EI 0 2x − 2 1− ` x + x0 2 x − 2 x0 1 − `
p
= 24EI x40 + `3x0 − 2`x30
Si x0 = `/2 on a
5p`4
u (x0 ) =
384EI
u = ud sur Γ0 (7.25)
σ→
−
n = g sur Γ1 (7.26)
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 114
σ→
−
n = 0 si uN = u · →
−
n < 0sur sur Γ2 (7.27)
→
−
σ→
−
n = σN →
−
n + σT t , σN ≤ 0 si uN = 0sur Γ2 (7.28)
→
−
où t est un vecteur unitaire orthogonal à →
−
n . On peut admettre la condition
de signorini (sans frottement) σT = 0. L’espace des déplacements cinématique-
ment admissible est
´ ´ ´ ´
Ω
σ : ε (v) dx = Ω
f · udx + Γ1
g · uds + Γ0
σ→
−
n · ud ds (7.29)
´
Le terme Γ0 σ →
−
n · ud est le travail de la réaction sur le déplacement imposé
ud . Soit v un déplacement C.A. alors v − u = 0 sur Γ0 . Donc v − u est un
déplacement virtuel admissible. Donc tout v C.A est v = u + δu où δu = v − u.
On peut donc écrire
´ ´ ´
Ω
Cε (u) : δε (u) = Ω
f · δu + Γ1
g · δu (7.30)
pour tout déplacement virtuel δu. Posons
1
´ε
φ (ε) = 2 Cε :ε = 0
σ : δε (7.31)
puis qu’on a
∂φ
= Cε = σ
∂ε
et φest appelé la densité volumique d’énergie de déformation. L’énergie de
déformation est
ˆ
Wdef = φ (ε) dx
Ω
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 115
δJ (u) = 0 ⇐⇒ J 0 (u) δu = 0
D’après le théorème d’existence il suffit de minimiser J dans l’espace des
déplacements cinématiquement admissible
Pour un matériau isotrope homogène on a
ˆ n o ˆ ˆ
1 2
J (u) = λ (trε) + 2µε : ε − f ·u− g·u
2 Ω Ω Γ1
Figure 7.2 –
σrr 0 0
σ= 0 σθθ 0
0 0 σϕϕ
Les inconnues sont donc u (r) et σ. On adoptera les coordonnées physiques.
Donc le paramétrage est (r, Sθ , Sϕ ) où Sθ et Sϕ sont les abscisses curvilignes
longitudinal et latéral.
Rappel
Soit →
−e un vecteur unitaire tangent à une courbe d’abscisse curviligne S ,
alors
d→
−
e 1−
= → n
dS R
où R est le rayon de courbure algébrique. Le rayon est positif si la normale
→
−
n est orientée vers le centre de courbure : figure 7.2-(2).
Soient M0 et M les positions d’un point avant et après déformation. Alors
on a M = M0 + u et le tenseur de déformation est
dM · dM − dM0 · dM0 du · du
Eij dX i dX j = = du · dM0 +
2 2
1 2 3
où X , X , X est le paramétrage . On en déduit que le tenseur de défor-
mation linéarisée εvérifie
→ →
→ → u∂ er u∂ er → u → u →
d uer = u0 drer + dSθ + dSϕ = u0 drer + dSθ eθ + dSϕ eϕ
∂Sθ ∂Sϕ r r
σ = λtrεI + 2µε
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 117
Figure 7.3 –
On obtient
u u
σ rr = (λ + 2µ) u0 + 2λet σ sθ sθ = σ sϕ sϕ = 2 (λ + µ) + λu0
r r
La densité d’énergie de déformation interne est
" 0
#
1 1 0 uu u 2
φ (ε) = σ : ε = (λ + 2µ) u 2 + 4λ + 4 (λ + µ) = φ (u)
2 2 r r
→
Sur la face interne (r = a) la force appliquée g = per . Sur la face extérieure
(r = b) nous avons négligé la pression atmosphérique. La force de volume est
également negligée. L’énergie potentielle de déformation est
´ b ´ π ´ 2π 2 2
J (u) = a 0 0 ´r sinθdrdθdϕ − pu (a) a sinθdϕdθ
φ (u)
b
= 4π a φ (u) r2 dr − pu (a) a2
δJ (u) = J 0 (u) δu = 0
On doit donc caractériser J 0 (u) par un calcul de variation.
On a
´b 2
r (λ + 2µ) u0 δu0 + 2λruδu0 + 2λru0 δu + 4 (λ + µ) uδu dr
δJ (u) =
´b 2
a
− r (λ + 2µ) u00 + 2r (λ + 2µ) u0 − 2λu + 4 (λ + µ) u δu = 0
= a
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 118
2u0 2u
u00 + − 2 =0
r r
u 0 0
00 1 2 0
u +2 = r u =0
r r2
On en déduit que
1 2 0
r u =α
r2
et
β
u = γr +
r2
Pour trouver les constantes γ et β on doit utiliser les conditions aux limites.
En effet sur r = a on a σ →
− →
n = per Soit
→ →
−σ er = per
→
sur r = b on a σ er = 0. On a alors σ rr (a) = −p et σ rr (b) = 0
qui sont équivalents à
(λ + 2µ) γ − 2β
a 3 + 2λ γ + β/a3 = −p
2β 3
(λ + 2µ) γ − b3 + 2λ γ + β/b = 0
a3 a3 b3
A=p et B = p
b3 − a 3 b3 − a3
φ∗ : v ∈ Rn −→ φ∗ (v) = v · u − φ (u)
où
∂φ
v= (u) (7.33)
∂u
De façon générale on peut définir φ∗ pour une application φ définie d’un
espace vectoriel topologique E vers R. Le produit scalaire est remplacé par le
produit de dualité et φ∗ est définie de E 0 vers R comme suit
φ∗ : v ∈ E 0 −→≺ v, u −φ (u) ∈ R
où
∂φ
v= (u)
∂u
Dans les deux cas les applications φ doivent admettre une dérivée au sens
de Gâteau. On a
δφ∗ (v) = δv · u + v · δu − ∂φ
∂u δu = δv · u
∂φ∗
= ∂v δv
On en déduit que
∂φ∗
=u (7.34)
∂v
Cette relation est la réciproque de (7.33)
σ = Cε et ε = Sσ (7.35)
La fonction φ est convexe donc Gâteau différentiable. On a
∂φ
= Cε = σ
∂ε
Donc
1 1
φ∗ : σ ∈ S 3 7−→ σ : ε − Cε : ε = σ : ε
2 2
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 120
On déduit de (7.35)que
φ∗ (σ) = 1
2σ : Sσ (7.36)
On a bien
∂φ∗
= Sσ = ε
∂σ
Définition : Les fonctions φ et φ∗ sont respectivement appelées densités
d’énergie potentielle et complémentaire.
On voit facilement la signification de ces deux densités sur une courbe
contrainte
´ σ0 déformation σ − ε. comme indiquée à la figure7.3-(b) ci-dessus.
´ε
0
εdσ = 12 Sσ0 : σ0 = φ∗ (σ0 ) = σ0 : ε0 − φ (ε0 ) avec φ (ε0 ) = 0 0 σdε =
1
2 Cε0 : ε0
Si la contrainte σ0 = σR est une contrainte de rupture alors en posant
αR = φ∗ (σR )
On voit que le domaine des σ qui vérifient
φ∗ (σ) ≤ αR
est un domain de contrainte élastique. A l’aide de la fonction φ∗ on peut
définir un critère de rupture à partir de la courbe σ − ε
Considérons le problème de traction mixte et l’espace des contraintes S.A,
Σ. Soient σ et σ 0 = σ + dσ deux champs de contraintes dans Σ. Ils vérifient
l’équation d’équilibre . On déduit des deux équations par équilibre que
−divdσ = 0 dans Ω,
dσ →
−
n = 0 sur Γ1
u = u0 sur Γ0
En appliquant le principe de travaux virtuels avec le déplacement réel u,on
a
ˆ ˆ
dσ : ε (u) = dσ →
−
n · u0
Ω Γ0
et ˆ ˆ
∂φ∗
= dσ →
−
n · u0
Ω ∂σ Γ0
où ˆ ˆ
d ∗
φ (σ) − σ→
−
n · u0 =0
Ω Γ0
Posons
→ ´ ´
R = σ n |Γ0 et J∗ = Ω
φ∗ (σ) − Γ0
R · u0 (7.37)
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 121
1 1
φ∗ (ς) + φ (ε) = Cε0 : ε0 − Cε0 : ε0 + Cε : ε
2 2
Mais on a
φ∗ (ς) + φ (ε) − ς : ε = 1
2 Cε
0
: ε0 + 12 Cε : ε − ςε = 12 (Cε0 : ε0 + Cε : ε − 2Cε0 : ε)
1 0 0
= 2 C (ε − ε ) : (ε − ε )
≥0
ˆ ˆ ˆ ˆ ˆ
J ∗ (ς) + J (v) = φ∗ (ς) + φ (ε (v)) − f ·v− g·v− ς→
−
n · u0
Ω Ω Ω Γ1 Γ0
ˆ ˆ ˆ ˆ
≥ ς : ε (v) − f ·v− g·v− ς→
−
n · u0
Ω Ω Γ1 Γ0
´ ´ ´ ´ ´ ´ ´
Ω
φ∗ (σ) − Γ0
σ→
−
n · u0 + Ω
φ (ε (u)) − Ω
f ·u− Γ1
g·u = ´Ω σ : ε (u) ´− Ω →
f ·u
− Γ1 g · u − Γ0 σ − n · u0
=0
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 122
J ∗ (ς) ≥ −J (u)
en prenant v = u , la solution . Pour ς = σ (u) on a d’après le lemme
J ∗ (σ) = −J (u)
Donc pour tout ς ∈ Σ on a
J ∗ (ς) = J ∗ (σ)
On pourait également déduire ce résultat du lemme suivant
Lemme : Si φ (ε) est convexe alors φ∗ (ς) est convexe.
Dans ce cas l’énergie complémentaire est une fonction convexe en ς et le
point stationnaire σ en réalise le minimum.
On conclut donc que pour résoudre le problème initial il suffit de minimiser
l’énergie complémentaire totale I ∗ . On en déduit la déformation par
∂φ∗
ε= (σ)
∂σ
puis on calcul le déplacement u à partir de la déformation.
1 1 1
σ rr , r+ σ rSθ , θ+ σ rSϕ , ϕ+ 2σ rr − σ Sθ Sθ − σ Sϕ Sϕ − σ rSϕ cotg θ +fr = 0
r rsinθ r
(7.41)
1 1 1
σ Sθ r , r+ σ Sθ Sθ , θ+ σ Sθ Sϕ , ϕ+ (σ Sϕ Sϕ − σ Sθ Sθ )cotg θ + 3σ rSθ +fSθ = 0
r rsinθ r
(7.42)
1 1 1
σ Sϕ r , r+ σ Sθ Sϕ , θ+ σ Sϕ Sϕ , ϕ+ 3σ rSϕ − 2σ Sϕ Sθ cotg +fSϕ = 0 (7.43)
r rsinθ r
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 123
où fr , fSθ , fSϕ sont les composantes du vecteur force dans la base physique.
Les forces de volume étant négligées, ces équations se réduisent à
2 rr
σ rr , r + σ − σ Sθ Sθ = 0
(7.44)
r
r dσ rr
1 rr rr
εrr = σ − 2ν(σ + )
E 2 dr
r dσ rr
1
εSθ Sθ = εSϕ Sϕ = (1 − ν) σ rr + − νσ rr
E 2 dr
dσ rr
En posant σ = σ rr et σ = dr . On s’aperçoit que la densité d’énergie complé-
mentaire 21 σ : ε est
∗ 1 2 r 0 2 r 0
φ (σ) = σ + 2 (1 − ν) σ + σ − 4νσ σ + σ = ψ (σ)
2E 2 2
´
On doit donc minimiser φ∗ (σ) = J ∗ (σ) parmi les champs qui vérifient les
conditions aux limites (7.45). On a
´ b ´ π ´ 2π
J ∗ (σ) = ψ (σ) r2 sinθdrdψdϕdθ = I ∗ (σ)
´ b a2 0 0
2
4π
σ + 2 (1 − ν) σ + 2r σ 0 − 4νσ σ + 2r σ 0 r2 dr
= 2E a
=0
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 124
Soit
´b
4 (1 − ν) σ + 2r σ 0 − 4νσ dσ + o2r σ 0 − 4νσ r2 dσ
a
2σ + n +
3 3
4 (1 − ν) σ + 2r σ 0 r2 − 4νσ r2 dσ = 0
+
pour tout dσ. En utilisant la formule de Green pour les dσ qui sont nuls aux
bords, on obtient l’équation
ˆ b
(4σ 0 + rσ 00 ) dσ = 0
a
pour tout σ et on en déduit que
4σ 0 − rσ 00 = 0
Donc
B
σ (r) = A −
r3
En écrivant les conditions aux limites on obtient
B B
σ (a) = −p = A − et σ (b)=A- 3 =0
a3 b
Soit
a3 a3 b3
A=p et B = p
b3 − a 3 b3 − a3
On retrouve les mêmes résultats obtenus précédemment avec la méthode
d’énergie potentielle.
Donc l’expression W (σ) peut s’exprimer en fonction des forces agissant sur
la structure ou en fonction du
´ vecteur déplacement de la structure.
L’expression W (σ)´ = 12 Ω ´σ : ε est
appelée la forme intérieure de l’énergie
complémentaire et 12 Ω f u + Γ t · u la forme extérieure. C’est le principe de
Clapeyron.
On peut donc considérer W comme fonction des forces (f, t) ou du déplace-
ment réel u. On a
ˆ ˆ ˆ ˆ ˆ ˆ
dW = σ : dε = ε : dσ = f du + t · du = df u + dt · u (7.47)
Ω Ω Ω Γ Ω Γ
∂W
dW = ∂u · du (7.49)
pour tout du admissible .
Considérons le cas où le milieu est unidimensionnel et les forces sont ponc-
tuelles (des Dirac), (Fi ) , i = 1, .., N appliquées aux points xi
Figure 7.4 –
Posons
Fi = pi pour i = 1, 2, 3
Fi+3 = Ri pour i = 1, 2, 3, 4
On a
∂W
dW = · dFi
∂Fi
On déduit de (7.47)que
∂W
· dFi = u (Fi ) dFi
∂Fi
où u (Fi ) est le déplacement de la force Fi .
Donc
∂W
= u (Fi ) = ui
∂Fi
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 126
Figure 7.5 –
Figure 7.6 –
M
R=
δ0
et
M
M= m0
δ0
La réaction R est positive . Ceci montre que la réaction est du même sens
que la force unité p appliquée en A2
Application2 : Calcul d’une structure hyperstatique.
Considérons une pontre à deux travées soumise à une charge uniforme p. Les
équations d’équilibre sont .
R1 + R2 + R3 = p (`1 + `2 )
p`21 `2
− + p 2 + R1 `1 − R3 `2 = 0
2 2
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 128
divσ + f = 0
σ = λtrεI + 2µε
Ou+OuT
ε = 2
V = (λ + 2µ) divu
On obtient
f = −gradV
Donc si le champ de force f dérive d’un potentiel V , alors un champ de
déplacement irrotationnel u peut être le champ de déplacement observé dans le
milieu continu si et seulement si le taux de dilatation linéarisé divu = εkk est
tel que
V
divu = εkk = λ+2µ +c (7.51)
En prenant la divergence de l’équation (7.50) on obtient
1 ν
4σij + 1+ν (σu ),ij + fi,j + fj,i + 1−ν fk,k δij =0 (7.55)
Preuve L’équation (7.54) est l’équation d’équilibre. On déduit des relations
de compatibilités (7.21) (en faisant j = ` et en additionnant les équations) les
relations
(3λ + 2µ)
M σkk = (3λ + 2µ) 4 εkk = divf
λ + 2µ
Donc
1+ν
4εkk = − fi,i
1−ν
et on en déduit (7.55).
ProblèmesPlans
Ces problèmes constituent une grande classe de modèles couramment utilisés.
Définition Un champ des contraintes est un champ plan, parallèlement au
plan x3 = 0, si en chaque point du système, σ est un tenseur de contraintes
planes parallélement à ce plan et si , en outre, les σij sont indépendantes de x3 .
Le tenseur σa alors la forme
σ11 σ12 0
σ = σ21 σ22 0
0 0 0
On déduit de la loi de comportement que
(
εα3 = 0 α = 1, 2
1+ν ν ν
(7.56)
ε33 = E σ33 − E (σll ) = − E σll
2λµ
σαβ = λ+2µ εr δαβ + 2µεαβ = λ̃εrr δαβ + 2µεαβ (7.60)
Théorème7.8 : Sous l’hypothèse de contraintes planes , si f = 0 alors il
existe une fonction χ (x1 , x2 ), appelée fonction d’Airy définie à une fonction
affine près telle que
Preuve
Les équations d’équilibre s’écrivent
σ11,1 + σ12,2 = 0
σ21,1 + σ22,2 = 0
Considérons le champ V = (−σ12 , σ11 , 0). On a Rotv = 0. Donc il existe un
champ φ (x1 , x2 ) tel que
dχ = ψdx1 + φdx2
Donc
χ,1 = ψ et χ,2 = φ
et
4χ = a1 x1 + +a2 x2 + b (7.63)
où a1 , a2 , et b sont trois constantes arbitraires. Elles peuvent alors être dé-
terminées à l’aide des conditions aux limites.
Définition : On di qu’un champ de déplacement est plan , parallèle à x3 = 0
si u3 = 0 et si u1 et u2 se dépendent que de x1 et x2 . Ilen résulte que le tenseur
de déformation est de la forme
ε11 ε12 0
ε = ε21 ε22 0
0 0 0
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 132
(1 − 2ν) (1 + ν) (1 − 2ν) (1 + ν)
εkk = εαα = σαα = Mχ
E E
D’où
MM χ = 0 (7.66)
et χ est une fonction biharmonique.
Réciproquement tout champ de contrainte σ défini à l’aide d’une fonction
biharmonique χ tel que
Ces équations doivent être completées par les conditions aux limites.
Pour que les équations ci-dessus aient un sens, il a été supposé implicitement
que toutes les différentes grandeurs ont une régularité suffisante, au moins C 1
Cette hypothèse est rarement satisfaite dans la pratique. Par conséquent on
ne peut utiliser que les méthodes d’énergie potentielle ou complémentaire qui
consistent à minimiser l’énergie de la structure dans un espaceces admissible
de dimension finie. De plus ces espaces ne sont pas suffisamment réguliers. Les
méthodes informatiques sont les mieux adaptées pour la résolution dans le cas
général. Nous présentons ici celle basée sur les éléments finis.
Figure 7.8 –
Figure 7.9 –
Figure 7.10 –
de décrire les grandeurs mécaniques de chaque élément, par exemple M ECA (10, 1) =
E (module d’Young) , M ECA (10, 2) = ν (coefficient de poisson) , M ECA (10, 3) =
λ(conductivité thermique) de l’élément (10).
On peut également numéroter les segments. Alors on indique le type de
condition aux limites sur chacun. A la suite d’un maillage on garde toutes les
informations utiles du milieu pouvant intervenir dans les calculs ultérièurs.
Les éléments d’un maillage peuvent avoir des formes quelconques afin de
mieux recouvrir le domaine . Un maillage admissible sera noté ζh ou le paramètre
h est la dimension maximale des côtés de ses éléments.
Définition Un élément fini est la donnée de :
- un ensemble convexe fermé à intéveur non vide Ee ,
- un ensemble de fonctions de dimension finie Pe
connaisance en ses points des valeurs des dérivées d’ordre inférieur ou égal
à m de toute fonction de Pe permettant de déterminer entièrement la fonction.
Un élément fini est du type Lagrangien si toute fonction u ∈ Pe est entière-
ment déterminée par la seule donnée de ses valeurs aux points de Σe . Il est du
type Hermite si la donnée des dérivées est nécessaire.
Exemplesdansleplan
Figure 7.11 –
1) élémentT31
Ee = triangle ABC
Σe = {A, B, C}
Pe = {u, u (x, y) = ax + by + c, a, b, c ∈ R}
Cet élément est couramment utilisé. Une base de Pe est le système {1, x, y}.
Donc dim Pe = 3
2) élément T23
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 136
Ee = triangle ABC
Σe = {A, B, C, D, E, F }
Pe = u, u (x, y) = ax2 + by 2 + cxy + dx + ey + f, a, b, c, d, e, f ∈ R
On a dim Pe = 6
3) élémentR1
Ee = rectangle ABC
Σe = {A, B, C, D}
Pe = {u}
On a dim Pe = 4
On définit des éléments sur la droite et dans l’espace. Les fonctions de Pe
sont encore appelées les fonction de forme ou d’interpolation. Leur choix est
très important pour la description du phénomène réel et par conséquent dépend
d’une bonne expérience qu’on a sur la deformée du milieu étudié. En génie civil
Pe est généralement un ensemble de polynômes dont le degré dépend de l’ordre
maximal des dérivées apparaissant dans la formulation variationnelle et du degré
de précision que l’on veut obtenir. En génie nucléaire il est courament utilisé les
fonctions de Fourrier.
Les différents calculs sont effectués localement sur chaque élément. Il est plus
commode de calculer les différentes grandeurs dans un système de coordonnées
locales.
Coordonnées barycentriques
Considérons le triangle MI MJ MK . Les coordonnées barycentriques d’un
point M du triangle MI MJ MK est la donnée en tout point M des valeurs
ξ (M ) , η (M ) et τ (M ) tels que
ξ+η+τ =1
→ → → →
−
ξ M MI + η M M J + τ M Mk = 0
Si (xI , yI ) , (xJ , yJ ) et (xk , yk ) sont les coordonnées respectives des points
MI , MJ , Mk alors le triplet ξ, η et τ vérifie l’équation
1 1 1 1 ξ
x = xI xJ xk η
y yI yJ yk τ
On remarque que
−→ −→
det M MJ ,M Mk
ξ (M ) =
−→ −→
det MI MJ ,MI Mk
−→ −→
det M MI ,M Mk
η (M ) =
−→ −→
det MJ MI ,MJ Mk
−→ −→
det M MI ,M MJ
τ (M ) =
−→ −→
det Mk MI ,MK MJ
Soit
! !
∂ ∂ ũ ∂u ∂
∂ξ ∂ξ x,ξ y,ξ ∂k xI − xk yI − yk ∂x
∂ ũ = ∂ ũ = ∂u = ∂ u
∂η ∂η
x,η y,η ∂y xJ − xk yJ − yk ∂y
Posons
On a
Le vecteur
u1I
u1J
u1e u1k
=
u2e
u2I
u2J
u2k
En pratique on prefère l’arrangement
u1I 1 0 0 0 0 0
u1J 0 0 0 1 0 0
u1k 0 1 0 0 0 0 u1e
=
u2I 0 1 0 0 1 0 u1e
u2J 0 0 1 0 0 0
u2k 0 0 0 0 0 1
u1 E
u2 I
u1e u1e
−1
= T =⇒ =T
u2e u2e u1k
u1k
On écrire donc
1 0 0 0 0 0 u1I
∂u1
∂x
0 0 0 1 0 0 u2I
∂u1
∂y
= ID 0
0 1 0 0 0 0
u1J
∂u2
∂x
0 ID
0 1 0 0 1 0
u2J
∂u2 0 0 1 0 0 0 u1k
∂y
0 0 0 0 0 1 u2k
On exprime également les tenseurs de déformation et de contrainte à l’aide
des valeurs de u1 et u2 aux noeuds de la façon suivante
u1I 1 0 0 0 0 0
u2I
1 0 0 0
0 0 0 1 0 0
u1J 0 0 0 1
ID 0 0 1 0 0 0 0
ue = , ∈e = 1 1
u2J
0
2 2 0 0 ID 0 1 0 0 1 0
1 1
u1k 0 2 2 0 0 0 1 0 0 0
u2k 0 0 0 0 0 1
On a également
E
σαβ = [νεαα δαβ + (1 − ν) εαβ ] et σ33 = ν (σ11 + σ22 )
1 − ν2
Soit
σ11 1 ν 0 0 ε11
σ22 ν 1 0 0 ε22
E
=
σ12 1−ν 0 0 1−ν 0 ε12
σ21 0 0 0 1 − ν ε21
1 ν 0 0
E
ν 1 0 0
= ∈ U
0 e e
1−ν 0 0 1−ν
0 0 0 1−ν
= Ke Ue
On peut étendre facilement ces résultats en élasticité tridimensionnelle
Pk (Ee )est l’espace de polynômes de degré k et C 0 (Ω) est l’espace des fonc-
tion continues sur Ω . On a
Il suffit donc de montrer que ∂i vL∞ (Ω) . On montrera que ∂i v est dans le dual
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 141
´
≺ ∂i , v, ϕ =≺ −v, ∂i , ϕ = − v∂i ϕ
´ ´ Ω ´
= −Σ Ee v |Ee ∂i ϕ = Σ ∂ i v | Ee ϕ − Ee vϕϑi ds
e´ e Ee
= Σ Ee v |Ee ∂i ϕ
e
Xh ⊂ H01 (Ω)
Donc
p p
Xh = (Xe ) ⊂ H01 (Ω) =⊂ H01 (Ω) , p = 1, 2, 3
et si u0 H1 on conclut que l’espace
h
Uad = u0 + Xh
Supposons que le maillage contreine N noeuds et que Pk = P1 , alors pour
déterminer toute fonction vXh il suffit de connaitre des valeurs en ces N noeuds.
Donc
πh u = u sur Σe
πh u |Ee ∈ Pe
En l’occurence Σe est le triplet constitué des sommets du triangle et Pe = P1
. Dans ce cas πh u = u si et seulement si uXh .
Considéron l’espace
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 142
h2e
ku − πh ukH1 ≤ c max | u |H 2
%e
où he est la dimension du plus grand côté de l’élément Ee et %e le rayon du
plus grand cercle inscrit dans Ee ,
ˆ
2
| u |2H 2 = Σ (∂ij u) dΩ
i,j Ω
est la semi-norme.
On voit donc que pour obtenir un bon maillage on doit respecter la condition
max h
e
Ee ≤c
%e
On doit donc éviter d’avoir des éléments plats.
h
On peut donc restreindre le principe de travaux virtuels sur l’espace Uad .
On a alors
ˆ ˆ ˆ ˆ
σ : ε (v) = f ·v+ g·v+ R·v
Ω Ω Γ1 Γ0
où
R = σ→
−
n sur Γ0
En intégrant par élément on obtient
ˆ ˆ ˆ ˆ
Σ σ : ε (v) = Σ f ·v+ g·v+ R·v
Ee Ee Ee Ω Γ1 ∩∂Ee Γ0 ∩∂E
Soit
ˆ ˆ ˆ ˆ
Σ Ke Ue ∈e Ve dxdy = Σ f · Fe Ve dxdy + g · F e Ve ds + RF e Ve ds
Ee Ee Ee Ee ∂Ee ∩Γ1 Γ0 ∩∂Ee
MI MJ = ∂Ee ∩ Γ1 et z + η = 1 sur MI MJ
Possons
| MI MJ |= e
Alors on a
ds = edz
v1 = zv1I + (1 − z) v1J + 0v1k
v2 = zv2I + (1 − z) v2J + 0v2k
Soit
u1I u1I
u1J
u2I
v1 z 1−z 0 0 0 0 u1k = z
0 1−z 0 0 0 u1J
=
v2 0 0 0 z 1−z 0
u2I
0 z 0 1−z 0 0
u2J
u2J u1k
u2k u2k
F e Ve
De même
z η τ 0 0 0 z 0 η 0 τ 0
Fe = ou
0 0 0 z η τ z η 0 τ
Les vecteurs Ue , Ve sont locaux. On peut les déduire des vecteurs globaux à
l’aide d’une matrice de positionnement.
Dans le cas de l’arrangement
u1I
u1J
u2I
u2J
.
.
.
pour le problème plan, si I, J et K sont les numéros des noeuds de l’élé-
ment,alors les seuls éléments de pe non nuls sont peII , peI+1I+1 , peJJ , peJ+1J+1 , pekk , pek+1k+1
En exprimant les vecteurs locaux Ue , Ve à l’aide de leurs homologues U et
V on a
ˆ ˆ ˆ ˆ
T T T
V Σ PeT Te Ke Pe | J | dzdη U = V T
Σ PeT FeT f | J | dzdη + PeT F e gds + PeT F e R
Ee Ee Ee Ee ∂Ee ∩Γ1 ∂Ee ∩Γ0
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 144
Soit
T
V Σ Ke U = V T Σ Fe
Ee Ee
ou
V T KU = V T F
On en déduit du’on a
KU = F
Le second membre F n’est pas entièrement connu car la réaction Rest une
inconnue du problème. On peut numerater les noeuds de sorte que tous les noeus
sur Γ0 soient les derniers. réunion des dégres de liberté imposée ,c’est à dire sur
Γ0 . Alors on peut écrire
K11 K12 U1 Fd
=
K21 K22 U2 R
Dans cette expression les inconnues sont U1 et R et on résoud
K11 U1 = Fd − K12 U2
puis
K21 U1 + K22 U2 = R
La matrice K est symétrique et posède beaucoup de zèro. Elle a une structure
tridiagonale en bloc lorsque la numérotation est correctement effectuée.
La construction de la matrice K à partir des
ˆ
Ke = PeT Te ke | J | dzdη Pe
Ee
ku − ue1 kH 1 ≤ ch
si le maillage respecte les conditions citées plus haut.
Schémad 0 intégrationNumérique
´ L
K
ϕ (x) dx ' Σ we,k ϕ (be,k )
e=1
On pose
´ L
EK (ϕ) = K ϕ (x) dx − Σ we,k ϕ (be,k ) (ereur)
e=1
qui mesure l’ereur
Si E (ϕ) = 0 alors le schéma est exact
Exemples deschema
1) K ⊂ Rn ,ai sommet
n+3
1
G = n+1 Σ ai ≡barycentre
´ i = 1
K
ϕ (x) dx = mes (K) ϕ (G)
E (ϕ) = 0
ϕ ∈ R2 , ϕ (x)
´ = ax + by + c
E (ϕ) = 0, K
ϕ (x) dx = mes (K) ϕ (G)
2) n = 2 K = triangle ABC
ϕ (x) = ax21 + bx22 + cx1 x2 + dx1 + ex2 + f polynôme de degré ≤ 2
´
K
ϕ (x) dx = mes(K)3 Σϕ (aij )
E (ϕ) = 0 si ϕest polynôme de dégré ≤ 2
´ 3
mes(K)
3) K ϕ (x1 x2 ) dx = 60 3 Σ ϕ (ai ) + 8Σϕ (aij ) + 27ϕ (a122 ) 1 ≤
i=1
i≺j≺3
est exact pour les polynômes de degré ≤ 3 i.e ϕ (x1 , x2 ) = a1 x31 + a2 x32 +
a3 x21 x2 + a4 x1 x22 + .......
Ceci conduit à remplacer
Σ a
a (·, ·) par ah (·, ·) = (1, ·)
K ∈ ςh k
Σ
L (·) par Lh (·) = h (·)
K ∈ ςh
Renumérotation
aljouthe
AX = b A = D − A0 Dx = A0 x + b x = D−1 Ax + D−1 b = f (x)
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 146
AX = b
) =⇒ M X = b t M X =t M b AX = b M X = B J = 12 kM X − 1k2
BX = 0
kM X − 1k2 = F (x) = 0 =⇒ N euton X = −φ (X) F (X) = g (X)
g 0 (x) = 1 − φ0 (x) F − φF 0 (x) , φ = F 0 (x)
Application de la méthode des éléments finis à résolution de l’équations de
la chaleur dans le plan. Les équations d’équilibre stationnaire sont alors
−λ M θ = f dans Ω
∂θ
α (θ − θd ) + λ
= 0 sur Γ
∂n
où f est la source de production de chaleur et θd est la température don-
née sur le bord. Soit v un champ de température virtual. Alors le principe de
puissance virtuelle se traduit par
ˆ ˆ ˆ ˆ ˆ
∂θ
hOθ M v = f ·v+ h v = f v + α (θd − θ) v
Ω Ω Γ ∂n Ω Γ
Soit
ˆ ˆ ˆ ˆ
hOθ M v + αθ · v = f ·v+ αθd v
Ω Γ Ω Γ
θh = θd + Xh
Xh = θ : Ω → R, θ ∈ C 0 Ω , θ|Ee ∈ P1
On a
Σ ´ Σ ´
λOθOv = f ·v
E e Ee E e
Ee
vI
v|Ee = (z, η, τ ) vJ = Fe Ve
vk
Ov = Dv e , = Dθ
Oθ e
−1 1 0 −1 xIk yIk
D = J ,J =
0 1 −1 xJk yJk
yJk −yIk
J −1 = 1
xIk ,yJk −xJk ,yIk −xJk xIk
On en déduit que
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 147
1 yJk −yIk yIk −yJk
D=
2S −xJk xIk xJk −xIk
où
Σ ´ Σ ´
λ Ee Dθe Dve = λ E e f · Fe v e
Ee Ee
Σ ´ Σ ´
λ Ee veT DT D | J | dzdηθe = f · Fe v e
Ee Ee Ee
2
+ x2Jk
yJk xJk xkI + ykI yJk xJk xIJ + yJk yIJ
1
T
D D = 4S 2
∗ x2kI + ykI
2
xkI xIJ + ykI yIJ
∗ ∗ x2IJ + yIJ
2
d’où
2
y + x2Jk
xJk xkI + ykI yJk xJk xIJ + yJk yIJ
λ Jk
Ke = ∗ x2kI + ykI
2
xkI xIJ + ykI yIJ
4S
∗ ∗ x2IJ + yIJ
2
ˆ ˆ ˆ
z z
Fe =| J | f FeT dzdη =| J | f η dzdη =| J | f η dzdη
Ee Ee τ E e 1−z−η
1
1
6
1 f S
=| J | f 6
= 1
1 3
6
1
La construction de la matrice de rigidité K et de la force globale F se fait par
peuplement. La rigidité élémentaire Ke et la force élémentaire Fe sont calculées
pour chaque élément et cumulées à leur position dans K et F . Considérons le
cas où l’élément est décrit par les noeuds de numéros I, J et K respectivement
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 148
Soit
I I J k
1 4 6
Ke = J ∗ 2 5
k
∗ ∗ 3
la rigidité élémentaire de cet élément , alors la matrice K reçoit un nouveau
cumul dû à Ke comme suit
K = K + PeT Ke Pe
On l’obtient directement en ajoutant
1 à KII , 2 à KJk
4 à KII , 3 à Kkk
6 à KII , 5 à KJk
De même on ajoutera f s/3 à F (I) , F (J)et F (k)soit N E le nombre d’élé-
ments du maillage ,K et Γ se construisent suivant l’organigramme ci-dessus
u = Re Aeiwt X (x)
V = ui : Ω → R, ui H 1 (Ω) , ui = 0 sur Γ0 , i = 1, 2, 3
l’opérateur
lemme
L’opérateur G est compact
preuve
Soit une suite (un ) qui converge faiblement vers u dans V . Posons
fm = G (un ) et f = G (u)
On a
ˆ ˆ
Cε (G (un )) − G (u) : ε (v) = % (un − u) · v
Ω Ω
kfm − f k1 → 0
puisque ku − un kL2 → 0. Donc un converge faiblement vers u entraine que
G (un ) converge fortement vers G (u).
lemme
L’opérateur G est symétrique positif.
preuve
Soient u1 et u2 ∈ V . Par formulation variationnele on a
´ ´
´ Ω Cε (G (u1 )) · ε (G (u2 )) = ´Ω %u1 G (u2 )
Ω
Cε (G (u2 )) : ε (G (u1 )) = Ω %u2 G (u1 )
et par symétrie de C on déduit que
ˆ ˆ
%u1 G (u2 ) = %u2 G (u1 )
Ω Ω
Donc G est symétrique. On a
ˆ ˆ ˆ
%uG (u) = Cε (G (u)) : ε (G (u)) ≥ α Cε (G (u)) : ε (G (u)) ≥ 0
Ω Ω Ω
lim
τ = +∞
n→∞ n
et une suite de vecteurs propres orthogonaux de G
Les indices soulignés indiquent la non sommation sur cet indice introduison
le quotient de Rayleijh
´
Cε(v):ε(v)
(8 − 5) R (v) = Ω ´
Ω
%uv
défini pour tout v 6= 0. On montre que où Ve est la famille de tous les sous-
espace de dimension e . Le qutient de Rayleigh est mieux adapté à la recherche
numérique des pulsation propres wj et modes propres Xj .
Considérons le cas où les second membres sont non nuls. On projette la
solution u sur la base des modes propres en cherchant u sous la forme u =
rj (t) Xj . On a
ˆ ˆ ˆ ˆ
··
rj %Xj Xj − rj Cε Xj : ε (Xj ) = f · Xj + g · Xj
Ω Ω Ω Γ1
Soit
´ ´
·· f ·Xj + Γ g·Xj
(8 − 2) rj + wj2 rj = Ω
´ 1
= fj
Ω
%Xj Xj
´ ´ ·
u(o)·Xj · u(o)·Xj
(8 − 6) rj (o) = ´Ω , rj (o) = ´Ω
Ω
Xj ·Xj Ω
Xj ·Xj
h
Soit (ϕi ) i = 1, Nh une base de Uad . Soit uh la solution approchée alors on a
ˆ ˆ ˆ ˆ
··
%q i ϕi ϕj δqj + qi Cε (ϕi ) : ε (ϕj ) δqj = f δqj ϕj + gδqj ϕj
Ω Ω Ω Γ1
Posons
ˆ ˆ ˆ ˆ
Mij = %ϕi ϕj , Kij = Cε (ϕi ) : ε (ϕj ) , Fi (t) = f ϕj + g · ϕj
Ω Ω Ω Γ1
g = −K 3 u
C’est le cas de la réaction d’un sol élastique sur la fondation d’un ouvrage.
En ecrivant Q = (Qt , Qs )où Qs est la réunion des noeuds de la structure en
contact avec le sol et Qt les autres alors la matrice de rigidité a la forme
Ktt Kts
K=
Kst Kss + K s
La matrice K s appélée matrice de rigidité globale du sol calculée suivant les
formules de Boussinesque ou de Deleuze permet de prendre en compte l’intérac-
tion sol-structure.
La matrice de mase M est symétrique défini-positive . En effet l’énergie
cinétique est
ˆ 2
1 ∂u
% dx 0
2 Ω ∂t
et la valeur approchée par discrétisation
ˆ
1 · · 1 ·T ·
%q i ϕi ϕj q j = Q M Q 0
2 Ω 2
·
pour tout Q. D’où le résultat.
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 153
1 ·T · 1 m
Q M Q = mv 2 =
2 2 2
où m est la masse totale. Elle doit restituer également l’énergie cinétique
d’un mouvement de rotation. Ces condition s sont remplies par la matrice de
masse cohérente construite par éléments finis.
Exemple
Considérons la porte fléchie plane parametriée par les déplacements comme
indiqués ci-dessus
q1
q2
Alors le déplacement v vérifie l’équations
EIv (4) = 0
v (0) = q1 , v (`) = q3
v 1 (o) = q2 , v 1 (`) = q4
et
x
v (τ ) = 1 − 3τ 2 + 2τ 3 q1 + τ − 2τ 2 + τ 3 `q2 + 3τ 2 − 2τ 3 q3 + −τ 2 + τ 3 `q4 ,
τ=
%
L’énergie cinétique de la poutre est
ˆ `
1 · 2
%`v (τ ) dτ
2 0
· ·
et en négligeant les termes davant q1 q3 on a
ˆ `
1 · 2 1 ·T ·
%`v (τ ) dτ = Q MQ
2 0 2
où
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 154
156 22` 54 −13`
m 22` 4`2 13` −3`2
M= , m = %`
420 54 13` 156 −22`
−13` −3`2 −22` 4`2
·
Lorsqu’on considère une vitesse de translation verticale unité Q = (1, 0, 1, 0)l’énergie
2
cinétique du système est m v2 = m 2 . Le calcul à laide de la matrice de mase est
1 ·T · m
Q MQ =
2 2
·
En considérant une vitesse angulaire unité Q = (0, 1, `, 1) autour du noeud
1
On a
·T · `2
Q MQ = m
3
qui est bien le moment d’inertie de la poutre fléche par rapport au noeud 1.
En utilisant la matrice de masse concentrée aux noeuds
1 0 0 0
m 0 0 0 0
2 0 0 1 0
0 0 0 0
On a
`2
m
2
On constate donc qu’elle susestime l’énergie en rotation
Cependant la matrice obtenue par concentration de masse n’est pas toujours
inversible puisque certains dégrés de liberté n’ont aucune masse . On procède
alors par condensation comme suit . On separe tous les dégrés de liberté dyna-
mique (liés à une masse) . Soit Q1 ce vecteur colonne. Les autres dégrés non
bloqués constituent un vecteur colonne Q2 . Les dégrés de liberté bloqués ou
fixés constituent le vecteur Q3 . Les équations deviennent
···
Q1
M11 0 0 K11 K12 K13 Q1 F1
···
0 0 0 Q + K21 K22 K23 Q2 = 0
2
0 0 0 ··· K31 K32 K33 Q3 R
Q3
Soit
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 155
··
M11 Q1 + K11 Q1 + K12 Q2 + K13 Q3 = F1
K21 Q1 + K22 Q2 + K23 Q3 = 0
K31 Q1 + K32 Q2 + K33 Q3 = R
En posant
−2
Q2 = K22 (−K21 Q1 − K23 Q3 )
On obtient
··
−1 −1
M11 Q1 + K11 − K12 K22 K21 Q1 = F1 + K12 K22 K23 − K13 Q3
Soit
··
M11 Q1 + KQ1 = Fd
La matrice K est appelée la matrice de rigidité réduite. Elle est également
définie -positive . Donc M11 et K sont inversible . On remarque que Fd =
F1 et Q3 = 0
Les matrices M et K sont symétrique définit positives par conséquent dia-
fonalisables par une base orthogonale de modes propres. Les modes propres
vérifient l’équation
−w2 M X + KX = 0
Soit
dét −w2 M + K = 0
On a de même
XjT KXj
wj2 =
XjT M Xj
qui est le quotient de Rayleiyh en dimension finie
La recherche des modes et pulsation propres se fait par méthode numériques.
Il en exist plusieurs. On donne
Soit X 0 un vecteur tel que
XJ M X0 = 1
X p connu
on résoud
KY p+1 = X p
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 156
On pose
Y p+1
X p+1 =
Y P +1T M Y p+1
T
p+1 X p+1 KX p+1
λ = P +1T
X M X p+1
On montre que la suite λ converge vers w12 et X p vers X1 . On continue l’opé-
p
·· Xj · F (t)
qj + wj2 qj =
XjT M Xj
On a comme dans le cas continu des oscillateurs un amortis qui sont des
systèmes conservatifs. Ceci est iréaliste car tout systèmes est amorti. Ceci est
dû au fait de l’approximation sur la loi de comportement. En effet dans le déve-
loppements ci-dessus nous avons négligé la viscosité du matériau que constitue
la composante de dissipation σ Dis du tenseur de contrainte. Les différentes liai-
sons d’une structure induisent également une dissipation interne. L’intéraction
avec l’extérieur est parfois source d’une dissipation importante. C’est le cas par
exemple de l’intéraction sol-structure. La dissipation peut donc provenir du ca-
ractère dissipatif du matériau , des liaison dans la structure ou de l’intéraction
de la structure avec l’extérieur .
Supposons que l’on ait
Dis ∂u
σ = Cε
∂t
alors l’équation discretisée prend la forme
·· ·
(8 − 7) M Q + C Q + KQ = F (t)
où C est la matrice d’armortissement provenait de toute les sources dissipa-
tives.
AmortissementdeRayleigh
L’équation projetée sur le mode Xj est
·
·· qi XjT CXi Xj · F (t)
qj + + wj2 qj = = Fj
mj mj
où
mj = XjT M Xj
Les équations ne sont décomplées que si les modes propres Xj diagonalisent
également la matrice d’amortissement C
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 157
C = α0 M + α1 K
L’équation projetée sur le mode Xj devient
·· ·
qj + cj qj + wj2 qj = Fj
En pratique on prend
cj = 2τj wj
lorsqu’on effectue une analyse modale . Le coefficient τj est un pourcentage
d’amortissement qui dépend de la nature des matériaux de l’assemblage de leurs
liaisons et intéractions avec l’extérieur.
si ηA , ηB , ηS sont les amortissement de l’acier , du béton et du sol ,FA , FB et FS
leurs énergies de déformation respectivement
T T T
FA = 12 XjA · KXjA , FB = XjB · KXjB , FS = XjS KXj3
alors on prend
ηA FA + ηB FB + ηS FS
τj =
FA + FB + FS
Les vecteurs XjA , XjB et Xj3 , sont des ,veceurs colonnes constitués des com-
posantes du mode Xj qui sont les dégrés de liberté aux noeuds appartenant
exclusivement aux matériaux A, B et S.respectivement , les autres composantes
étant annulées. Le coefficient d’amortisement pour le mode Xj
L’équation projetées sur un mode est alors
·· ·
qj + 2τj wj qj + wj2 qj = Fj (t)
On distinque trois types de solution pour l’équation homogène
1. τj 1 (viscosité forte)
q
Posons δj = τj wj , wj = wj τj2 − 1 alors la solution générale est de la forme
qj = (At + B) e−δj t
C’est l’amortissement critique.
3. τj ≺ 1 (amortissement faible ou sous critique)
Posons
q
wj = wj 1 − τj2 , δj = τj wj
alors
wj2 − wj2
= −τj2 ≤ 0
wj2
La nouvelle pulsation wj est appelée pulsation réduite. Les amptitudes du
mouvement à chaque période diminisent. On a
qj (t + 2π/wj ) √ 2
= e−2πτj / 1−τj
q (j)
En considérant les conditions initiales on a
·
! !
q0 τj wj
qj (t) = q0 coswj t + + q0 sinwj t e−δj t
wj wj
Considéron le cas d’amortissement faible avec second memebre Fj normal
(oscillateur forcé) et conditions initiale nulles. Alors on a
´t
(8 − 9) qj = 1
wj 0
F (s) e−δj (t−s) sinwj (t − s) ds
Cette expression de la réponse est appelée l’intégrale de Duhamel.
Valeursusuelles deτ :
Chaperte métallique Beton précout Chapmet boulonné Déterminé Sol
100τ
4 5 7 7 7en l’als de renseigments
Calcul sismique
Les sollicitations dues à un séisme sont de la forme
··
F (t) = −M M vs (t)
où M est la matrice de masse , M un vecteur binaire dont les composantes
non nulles sont celles dans la direction du séisme , uniquement aux dégrés de
liberté associés à une masse (dégré de liberté dynamique).
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 159
·· n+1 · n+1
M11 Q + CQ + KQn+1 = F
m+1
· n+1 ·n ·· n ·· n+1
Q = Q + M t (1 − δ) Q + δ Q
·n ·· n ·· n+1
1
Qn+1 n
= Q + M tQ + M t2
2 − θ Q + θQ
Mt = tn+t − tn
·· · M M ·Xj
qj + 2τj wj qj + wj2 qj = Γ (t) = Υj Γ (t)
mj
··
où Γ (t) = −v s (t). On appelle Υj le facteur de participation du mode Xj .
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 160
Il serait trop couteux de considérer tous les modes propres , le nombre pou-
vant être très grand . De plus certains modes ont un effet (ou une participation
) très faible et par conséquent peuvent être négligées.
donc le nombre de modes propres à considérer par un certain nombre de
critères.
Critère de quantité de mouvement
Théorème 8-1
Les facteurs de participation Υj sont les composantes du vecteur M dans la
base modale. Si m est la masse en mouvement de la structure , on a la relation
2
Σ XiT M M
i
m=
mi
Preuve
Soient Mi les composantes du vecteur M dans la base modale.
M=Mj Xj
On a
XjT M M
Mj = = Υj
mj
Soit M un champ de vitesse unité de translation. L’énergie cinétique du
système est
mi 2 mi m
Σ Mi = Σ =
i 2 i 2 2
En utilisant la matrice de masse on obtient
1 T 1 1 1 (XjT M M)2
M M M= Mi Mj XiT M Xj = ΣΥi Υi mi = Σ
2 2 2 2j mj
et on déduit le resultat.
Il vient qu’on peut choisir les modes propres qui restituent corectement une
translation de la structure dans la direction du séisme.
Donc connaisant la masse totale m de la structure ,pour chaque mode on
estimera
Σ µk
k≤i
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 161
maxq (t)
t ∈ [o, T ]
·
Cette valeur est obtenue pour q = 0
Soit
·· ··
q + w2 q max = Γ (t) = −v s (t)
Il vient que
·· ··
w2 q max = −v s (t) − q (t) = Υa
Le terme à droite n’est rien d’autre que l’accélération absolue. La réponse
maximale sous un mode donné est donc la valeur de l’accélération absolue à
l’instant de déplacement maximal. Cet instant ne coincide pas avec l’instant
d’accélération maximale . Il est claire que la réponse maximale dépend de la
pulsation w et de l’amortissement τ dès qu’on connaît Γ. Posons
maxq (t)
βΓ (τ, w) =
t≥0
On a alors
βΓ (τ, w)
= q max
w2
La valeur βΓ (τ, w) est appelée la pseudo-accélération. Elle est assez voisine
de l’accélération maximale absolue lorsque l’amortissement est faible . Elle est
également appelée spectre de réponse en accélération de l’accélérogramme Γ (t)
. Pour une accélération de donnée on trace les courbes q max (τ, ν) , ν = w/2π
étant la fréquence propre du mouvement . Ce graphique de courbes consti-
tue le spectre de déplacement pour l’accélération donnée. On trace également
les courbes β (τ, ν) et wβ (τ, w) qui sont respectivement les spectre de pseudo-
accélération et de pseudo-vitese. Chacune de ces courbes se déduit facilement
de l’autre. Aussi les trace-t-on souvent sur le même graphique.
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 162
Υj β (τ, ν)
qjmax =
wj2
Il suffit de lire dans un spectre pour connaître la réponse maximale sous un
mode
Lorsqu’on utilise un accélérogramme on ne sait pas à l’avance si le seisme
dont on veut se prémunir aura le même effet que celui correspondant à l’accélé-
ration choisi. Pour évaluer cet effet on multiplie β par un coefficient d’intensité
α. Soit Xj un mode donné. Soit Qj = qj Xj le déplacement sous ce mode. On
prendra alors déplacement maximale.
max αΥj β
Qjmax = qj Xj = Xj
t≥0 wj2
On peut déterminer la force statique pouvant crée dans la structure le même
déplacement maximal. On doit avoir
Fj = KQjmax
αβΥj αβΥ
= K wj2
Xj = w2 j KXj
j
αβΥj 2
= wj2
wj M Xj = αβΥj M Xj
1 α2 β 2
Wj = µj
2 wj2
On remaque que l’énergie élastique maximale emmagazinée sous un mode
propre est proportionnelle à la masse dynamique µj qui lui est associée. Cette
énergie décroit rapidement lorsque wj croit puisque β est borné.
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 163
On peut donc choisir les modes propres en fixant un seui minimal d’énergie
. Autrement dit on ne retient que les modes dout l’énergie dépasse une certainè
valeur fixée à l’avance .
Ce critère a l’incouvenient de ne pas donner une estimatio de l’énergie né-
gligée lorsqu’on arrête les calcul des modes
Critère mixte
Ce critère combine les avantages des deux critères ci-dessus. Soit β la valeur
de l’asymptote du spectre. Supposons que le m-ième mode donne une valeur sur
l’asymptote et on souhaite arrêter le calcul des modes. On a
µj α2 β 2 µj
wj = α2 β∞
2
≤
wj2 wn2
pour j ≥ n. Par le critère de quantité de mouvement on connait le pourcen-
tage de masse non encore prise en comple
j
εm = Σ µj = m − Σ µj
j≥n j≺n
2
(X T M M)
= m− Σ X jT M Xj = m − Σ Υ2j mj
j≺n j j≺n
1 α 2 β∞
2
1 α 2 β∞
2
Σ Wj ≤ Σ µj = εm
j≥n 2 wn2 j≥n 2 wn2
On arrête le calcul si le rapport d’énergie non prise en compte avec celle déja
considérée est faible
Exemple
Σ Wj 2
j≥n β∞ εm
= β 2 (τj ,νj )
≤%
Σ wn2 Σ µj
j≤n j≺n wj2
Il suffit de choisir %
Calcul des efforts
En analyse modale on distinque deux types d’analyses. l’analyse transitoire
qui consiste à calculer les réponses par l’intégrale de Duhamel et l’analyse spec-
trale qui consiste à lire dans les spectres. chacune des deux presède des avantages
et des inconvénients.
Analyse transitoire
Cette méthode consist à calculer les réponses de chaque mode pas à pas à
laide de l’intégrale de Duhamel. On reconstruit donc
Mp
Q (t) = Σ a, (t) Xi
i=1
τj0 = τj Td2wj
q
wj = wj 1 − τj2
Td = durée du séisme
Cette methode donne d’excellents résultat en la comparant aux méthode
d’intergration directe.
En plus du séisme une structure est soumise à d’autres sollicitation telles
le poids propre , la pression du vent ou les charges d’exploitation diverses et
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 165
qui peuvent être considérées comme statiques. Soit x0 l’effort dû à ces sollici-
tation statiques . Durant le seisme la valeur probable de à est dans l’intervalle
[x0 − x, x0 + x]. On peut écrire que
x = x0 + εx , ε ∈ [−1, 1]
Lorsque l’on veut considérer deux efforts simulteniement x et y (par exemple
l’effort normal N et le moment M les structures de poutres) , on introduit
un domaine à l’intérieur du quel le couple (x, y)est probablement situé. C’est
un domaine dans lequel toute linéaire sur x et y possède un maximum et un
minimum .
En effet dans le cas de structure de poutre en générale on veut contrôler.
N Mv
σ= + = aN + bN
S I
ou
σ = aN − bM
qui sont les contraintes de compression maximale et de traction maximale.
La frontière du domaine des x, y est constituée par l’ellipse d’équation
x 2 2
y xy
+ − 2% = 1 − %2
x y xy
où x et y sont les moyennes estimées par le cumul quadratique ou tout cum-
mul équivalent, %est la convexe entre les deux paramètres
Mp
Σ xi yi
i=1
%=
xy
L’intérieur des ellipses ci-dessus constitue le probable des x et y . Pour sim-
plifier la recherche extrêmums on peut remplacer ces ellipses par polygones
convexes circonscrits.
On étand facilement ce résultat au cas où on considère trois paramètres
x, y et z. Le domaine est une ellipsoide de R3 dont la frontière est définie par
F T S −1 F = 1
Σx2i
x Σxi yi Σxi zi
F = y , S = Σxi yi Σyi2 Σyi zi
z Σxi 2i Σyi zi Σzi2
On peut également simplifier ce domaine comme précédement en prenant un
convexe fermé circonstruit.
Exemplede domaine 3paramètres x, y, z
On suppose que les N modes pris en compte ne soit pas voisins, poson
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 166
N N N
Σ xi yi Σ xi zi Σ yi zi
i=1 i=1 i=1
%1 = xy , %2 = xz , %1 = yz
p p
p x x 2 (1 + %3 ) − 1 x 2 (1 + %2 ) − 1
y 2 (1 + % ) − 1
p
S1 | 3
, S2 | p y , S3 | y 2 (1 + %1 ) − 1
p
z 2 (1 + %2 ) − 1 z 2 (1 + %1 ) − 1 z
p
x
p
x − 2 (1 − %3 ) + 1 x 1 − 2 (1 − %2 ) p
y 1 − 2 (1 − %1 )
S4 | y , S5 | y 1 − 2 (1 − %1 ) , S6 |
p
p p
z 1 − 2 (1 − %1 ) z z 1 − 2 (1 − %2 )
p
x
p
p x 1 − 2 (1 − %3 ) x 2 (1 + %2 ) − 1
y 2 (1 + % ) − 1
S7 | 3 , S8 | y , S9 |
p
p p y 1 − 2 (1 − %1 )
z − 2 (1 + %2 ) + 1 z 2 (1 + %1 ) − 1 z
p
x
p
p x 2 (1 + %3 ) − 1 x 1 − 2 (1 − %2 )
y 1 − 2 (1 − % )
p
S10 | 3
, S11 | y , S12 | y 2 (1 + %1 ) − 1
p p
z 2 (1 + %2 ) − 1 z 1 − 2 (1 − %1 ) z
les douze autres sont obtenu par symétrie par rapport à l’origine.
Exercices
1) On se propose de construire la matrice ,dans la bas orthonormée xyz du
tenseur de contraintes en un point d’un milieu élastique, sachant que l’on a fait
expériment les constatations suivantes :
a) le plan M xy est tangent en M à une surface lib du milieu ,c’est à dire
qu’aucune tension ne s’exerce pas la facette M xy
b) la tension qui s’exerce sur la facette M xy n’a pas de composante normale
et seule la composante tangentielle est différente de zéro
c) comme sur la facette M xy ,la tension qui s’exerce la facette M xy est
tangentielle.
Après avoir évalué le tenseur de contrainte en M , on construira le tricercle
de Mohr en M relatif à cet état de sollicitations. On déterminera les direction
pour les quelles la contrainte tangentielle est maximale et la valeur de | ςmax |
correspondante.
EX1
On considère un système cinematique et ses diverses configuratives. Soit Ωo
s configuration à l’instant t = 0 , considerée comme configuartion de reference.
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 167
Durée 3H
Documents autorisés à l’exception de téléphone et laptops
Les exercices sont independants
Exercice1
On considère le solide ci-contre ,soumis à des forces de whésion sur ses fa-
cettes x = 0, x = a, y = 0, y = b, z = 0, z = c. ce solide est posè sur base
z=0
L’état
de contrainteà l’interieur du solide en tout point est donné par
2 −1 2
σ = −1 4 3 Mpa
2 3 6
En Hypothèse de petite pertubation ,calculer la force de volume et les forces
de cohésion exercées par l’extérieur sur les facettes.
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 169
Exercise2
L’état de contrainte à l’intérieur d’un solide en un point est en déformation
infinitésimale
donnépar
1 3 0
σ = 3 1 0 M pa
0 0 6
Déterminer à partir des cercles de Mohr les direction principales et les
contraintes normales sachant que la base du repère est → −
e1 , →
−
e2 , →
−
e3 .
Exercice3
L’Energie libre d’une matériau est caractérisée par %ψ (ε, θ, α) où α est un
paramètre interne ,θ la température absolue , ε la déformation infinitésimale .
Soit l’expression
2 2
%ψ (ε, θ, α) = µε : ε + %α (θ − θ0 ) + kα2 (trε)
i) Quel est le signe de α et justifier votre réponse
ii) Calculer le tenseur σ
iii) Calculer la force thermodynamique Aα associée à α.
iv) Calculer la densité massique (%η) de l’entropie
Exercice4
On considère le solide ci-contre soumis à une force de volume et des forces
de cohésion sur le bord. Il est fixé sur le bord Γ0 et libre sur Γ1 . On suppose
que le solide ne peut subir qu’un déformation plane dans le plan (x, z).
i) Donner la forme du tenseur de déformation dans le repère x, y, z
ii) Le plan z = 0 est indéformable . Soit u (x, z)le vecteur déplacement. Ecrire
les équation d’équilibre et les condition aux limites.
iii) Le tenseur de contrainte est σ = λtrεI + 2µε (u) Ecrire la formulation
variationelle du problème.
Exercice1
On considère l’éprouvette ci-contre soumise à une traction de force F . On
mesure la contrainte σ par une rosette placée en M . La section de l’éprouvette
est S
→
− → − →−
i) Donner la forme du tenseur des contraintes dans le repère i , j , k .
ii) On suppose que le matériau est élastique linéaire de modules E, ν Donner
le tenseur de déformation .
F
iii) On note ε3 = ES , ε1 = ε2 = −νF
ES Tracer le cercle de Mohr de la défor-
mation et déterminer le plan de distorsion maximale.
Exercice2
Un promoteur veut produire l’électricité dans son range . Les esperts lui
proposent de construire un microbarrage de forme trapézoidale de base 5m, de
hauteur 3m et de petit base 1m. Le matériau est supposé élastique linéaire de
modules E, ν. Pour un predimensionnement l’ingérieur considère la structure
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 170
→
−
de distoresion maximale a une normale qui fait = 45o parrapport à k . Ce sont
→
− −
les plan p1 et p2 sur le croquis. Idem sur le plans k , →
y
EX2
i) A la base y = 0 le deplacement est fixe donc u (x, o) = 0 et v (x, 0) =
0 =⇒ ax + c = 0 et a0 x + c0 = 0 =⇒ a = a0 = c = c0 = 0
Donc u (x, y) = by, v (x, y) = b0 y
ii) εxx = ∂u = 0 , εxy = 12 ∂u ∂y + ∂x
∂v
= 2b = εyx , εyy = ∂y ∂v
= b0 ε =
∂x
0 b/2
b/2 b0
iii) En déformation plane on a eu coordonnées cartésiennes (physique)
E
σ αβ = σαβ = 1−ν ((1 − ν) εαβ + νee δαβ ) , σ33 = νσαα
02 1−ν
b ν b
E
σαβ = 1−ν 2 1−ν 2 , σ33 = E(1+ν) 0
1−ν 2 b = 1−ν b
E 0
2 b b0
02
iv) 12 σαβ εαβ = 2(1−ν E 1−ν 2
´
2) 2 b +b
02 02
Wdef = 12 σαβ σαβ εαβ ds = 2(1−ν E 1−ν 2 15E 1−ν 2
2) 2 b +b S = 4(1−ν 2) 2 b +b
v) Calcul du travail puissance extérieur Pext
´ ´ →
− → − →
− ´
0AB
f · Xds = S −%g j · u i + v j ds = S −%gb0 yds
´ ´3
0A
p · Xdg = 0 Υw gb 3y − y 2 dy
´ ´3 ´ 5 ´ −3x +3
Pext = −%gb s ydxdy + Υw gb 0 3y − y 2 dy = −%gb 0 dx 0 5 ydy +
´3 2
Υw gb 0 3y − y dy
car l’équation de la droite AB = y = −3x 5 + 3
−%gb 5
´ 2
Pext = 2 0 3 − 5 x dx + Υw gb 2 − 9 = 4.5Υw gb −22.5
3 27
%gb0
0 02
3 0
vi) Donc J (b, b ) = Wdef −Wext = 4(1−ν 2 ) 2 b + b −4.5Υw gb− 22.5
15E 1−ν 2
3 %gb
15E
∂J
=0 2 ) (1 − ν) b = 4.5Υw g b = 4.5Υw g×4×(1+ν) = αΥ wg
15E , α 0
∂b
∂J =⇒ 4(1−ν 15Eb 0
−22.5 =⇒ 0 15E
−22.5%g2(1−ν)2
∂b0 =0 2(1−ν 2 ) = 3 %g b = 3×15×E = −β%g
15E , β 0
vii) La contrainte à la base est
−Eν 3%g α Υw g
Jαβ (x, 0) , soit J2x (x, 0) = 1−ν 2 15E , 5xy (x, 0) = 2(1+ν) 15 σyx
−βE %g 2
σyy (x, 0) = 1−ν 2 15E = −β%g/ 15 1 − ν tjs ≺ 0 alors une compression
EX3
−αyz
−−→ →
−
i) u (x, y, z) = αz f OM + αφ (x, y) k = αxz
αφ
αz αφ0x
0 −αz −αy 0
Ou = αz 0 αx ,t Ou = −αz 0 αφ0y
0 0
αφx αφy 0 −αy αx 0
0
0 0 −αy + αφx
ε (u) = 21 (Ou +t Ou) = 0 0 αx + αφ0y
∗ ∗ 0
ii) Calcul de´l’énergie potentielle de déformation
J (α, φ) = 12 Ω σij εij dΩ − αCH = σ = λtrεI + 2µε = 2µε (u)
CHAPITRE 7. ELASTICITÉ LINÉAIRE 172
1
´ ´ µα2 H
´
J (α, φ) =2 Ω 2µε : εdΩ − αCH = µ Ω ε : εdΩ − αCH = x2 + y 2 +
2 µα2 H
´ 4 S
Oφ dxdy + 2 −αCH
µα2 H
s
´ ´
−yφ0x + xφ0y ds
J (α, φ) = 4 S
x2 + y 2 + Oφ2 ds − αCH + µα2 H S
iv) en ´appligaunt la formule de Green
´ on a
µα2 H S −yφ0x + xφ0y ds = µα2 H ∂S (−ynx + ny x) dc
v) L’équilibre se caractérise
∂J ∂J
∂α δα + ∂φ δφ = 0
µHα
´
⇐⇒ 2 S x2 + y 2 + Oφ2 ds = CH
µα2 H
´
2 OφOδφds = 0
S ´
M φδφds = 0 ´M φ = 0
⇐⇒ α = S ´ 2CH ⇐⇒ c
µH (x2 +y 2 +Oφ2 )ds α = µk , k = S 62 + y 2 + Oφ2 ds
S