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Formes

algébrique d’un
nombre
NOMBRES COMPLEXES
complexe

Conjugué d’un
Chapitre 3
nombre
complexe Algèbre 1-SMPC-S 1
Argument d’un
nombre
complexe

Forme
trigonométrique
et exponentielle Département de Mathématiques
Faculté des Sciences Meknès
Équations du
second degré à Université Moulay Ismaı̈l
coefficients réels

Equations du
second degré à
coefficients
complexes

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Table des Matières

Formes 1 Formes algébrique d’un nombre complexe


algébrique d’un
nombre
complexe
2 Conjugué d’un nombre complexe
Conjugué d’un
nombre
complexe
3 Argument d’un nombre complexe
Argument d’un
nombre
complexe
4 Forme trigonométrique et exponentielle
Forme
trigonométrique
et exponentielle

Équations du
5 Équations du second degré à coefficients réels
second degré à
coefficients réels

Equations du
6 Equations du second degré à coefficients complexes
second degré à
coefficients
complexes

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Introduction

Dans R, l’ensemble des nombres réels, tous les nombres positifs ont une racine
Formes
algébrique d’un carrée. Par contre, aucun réel négatif n’a de racine carrée (réel). Les nombres
nombre
complexe complexes offrent la possibilité de pallier à cette insuffisance.
Conjugué d’un Le nombre i:
nombre
complexe
• Le nombre i est un nombre dont le carré vaut −1. Ainsi, i 2 = −1.
Argument d’un
nombre
complexe
• De plus, son opposé −i a aussi pour carré −1. En effet : (−i)2 = i 2 = −1.
Forme • Les deux racines de −1 sont les deux nombres irréels i et −i.
trigonométrique
et exponentielle
Un peu d’histoire :
Équations du
second degré à La notation i fut introduite par Euler en 1777, puis reprise par Gauss au début du
coefficients réels
XIX ème s siècle. Cependant, le premier à parler de nombre imaginaire fut
Equations du
second degré à Descartes en 1637.
coefficients
complexes

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Formes
algébrique d’un
nombre
Il existe un ensemble noté C, appelé ensemble des nombres complexes qui possède
complexe les propriétés suivantes :
Conjugué d’un
nombre • C contient l’ensemble des nombres réels R.
complexe
• C contient le nombre irréel i (tel que i 2 = −1)
Argument d’un
nombre
complexe • L’addition et la multiplication des nombres réels se prolongent aux nombres
Forme complexes et les régles de calcul restent les mêmes.
trigonométrique
et exponentielle • Tout nombre complexe z s’écrit de manière unique z = a + ib avec a et b
Équations du
second degré à
réels.
coefficients réels

Equations du
second degré à
coefficients
complexes

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Forme algébrique

Définition
Formes
Soit z un nombre complexe. L’écriture z = a + ib avec a et b sont des réels est
algébrique d’un appelé forme algébrique de z.
nombre
complexe • a est la partie réelle de z, notée Re(z), b est la partie imaginaire de z notée
Conjugué d’un
nombre
Im(z).
complexe • Si b = 0, le nombre z est un réel. Si a = 0, le nombre z est dit imaginaire pur.
Argument d’un
nombre
L’ensemble des nombres complexes imaginaires purs est noté iR.
complexe

Forme Example
trigonométrique
et exponentielle
Re(1 + 2i) = 1 et Im(1 + 2i) = 2.
Équations du
second degré à
coefficients réels Les calculs avec les nombres complexes se font comme avec les nombres réels avec
Equations du
second degré à
la convention i 2 = −1.
coefficients
complexes Example
(1 + 2i)(5 − 3i) = 5 − 3i + 10i − 6i 2 = 11 + 7i. 5 / 43
Le résultat suivant justifie l’unicité de la forme algébrique d’un nombre complexe.
Formes
algébrique d’un Proposition: (Égalité de deux complexes)
nombre
complexe
Soient x, y , x 0 et y 0 des nombres réels. Alors,
Conjugué d’un
nombre
complexe
x + iy = x 0 + iy 0 ⇐⇒ x = x 0 et y = y0
Argument d’un
nombre
complexe En particulier, x + iy = 0 équivaut à x = y = 0.
Forme
trigonométrique
et exponentielle
Proof.
Équations du
second degré à Supposons que x + iy = x 0 + iy 0 . Alors, x − x 0 = i(y − y 0 ). Ainsi,
coefficients réels

Equations du
(x − x 0 )2 = i 2 (y − y 0 )2 = −(y − y 0 )2 . Par suite, (x − x 0 )2 + (y − y 0 )2 = 0.
second degré à Par conséquent, x − x 0 = y − y 0 = 0. Le sens inverse et clair.
coefficients
complexes

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Formes
algébrique d’un
nombre
complexe
Remarque: Dans l’ensemble C,
Conjugué d’un
nombre
complexe
1 il n’y a plus la notion d’ordre usuelle (On ne pourra pas comparer un nombre
Argument d’un
complexe à un autre ou dire s’il est positif ou négatif).
nombre √
complexe 2 on évitera l’usage abusif du symbole radical qui reste réservé aux réels
Forme positifs.
trigonométrique
et exponentielle

Équations du
second degré à
coefficients réels

Equations du
second degré à
coefficients
complexes

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Représentation géométrique des nombres complexes

Définition
Formes
algébrique d’un
Munissons le plan P d’un repre orthonormal (O, e~1 , e~2 ) direct.
nombre
complexe
A tout nombre complexe z = a + bi (avec a et b réels), on peut associer le point
Conjugué d’un
M(a; b).
nombre
complexe • le point M(a; b) s’appelle l’image du nombre complexe z = a + bi.
Argument d’un
nombre
• le nombre complexe z = a + bi s’appelle l’affixe du point M(a; b). (”Affixe”
complexe est un nom féminin)
Forme
trigonométrique • on note souvent z = Affixe(M) ou z = Aff (M).
et exponentielle

Équations du
• L’axe des abscisses est dénommé axe des réels (puisqu’il ne contient que les
second degré à
coefficients réels
points dont les affixes sont des réels).
Equations du • L’axe des ordonnées est dénommé axe des imaginaires purs (puisqu’il ne
second degré à
coefficients contient que les points dont les affixes sont des imaginaires purs).
complexes

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Si zA = xA + iyA est l’affixe du point A et zB = xB + iyB est l’affixe du point B,
−→
on peut associer au vecteur AB le nombre complexe
Formes
algébrique d’un
nombre zB − zA = (xB − xA ) + i(yB − yA ),
complexe

Conjugué d’un −→
nombre dit affixe du vecteur AB, et on note
complexe

Argument d’un −→
nombre Aff (AB) = Aff (B) − Aff (A) = zB − zA
complexe

Forme
trigonométrique
Cela permet de traduire des problémes de géométrie en relations entre nombres
et exponentielle complexes. Par exemple, on utilisera souvent que deux vecteurs sont égaux si, et
Équations du
second degré à
seulement si, ils ont mêmes affixes. Ou encore, on utilisera que l’affixe d’une
coefficients réels
somme de deux vecteurs est la somme des affixes de ces vecteurs:
Equations du
second degré à
coefficients u + ~v ) = Aff (~
Aff (~ u ) + Aff (~v )
complexes

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Formes
algébrique d’un
nombre
complexe
Example
Conjugué d’un
nombre
Soient A(2, −1) et B(−1, 3). Donc, Aff (A) = 2 − i et Aff (B) = −1 + 3i. En plus,
complexe
−→
Argument d’un
nombre
Aff (AB) = zB − zA = (−1 + 3i) − (2 − i) = −3 + 4i
complexe

→ − −→
Forme Si on considère les points I (1, 0) et J(0, 1) alors →

e1 = OI et → e2 = OJ. Donc,
trigonométrique


et exponentielle
e1 ) = Aff (OI ) = zI − z0 = 1 et de même Aff (→
Aff (→
− −e2 ) = i.
Équations du
second degré à
coefficients réels

Equations du
second degré à
coefficients
complexes

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Conjugué d’un nombre complexe

Formes Définition
algébrique d’un
nombre Soient a et b deux nombres réels. Le conjugué de z = a + bi est le nombre
complexe
complexe z = a − bi.
Conjugué d’un
nombre
complexe Remarque:
Argument d’un
nombre 1 Il est clair que le conjugué de z est z. On dit alors que z et z sont deux
complexe
nombres complexes conjugués.
Forme
trigonométrique
et exponentielle
2 Re(z) = Re(z) et Im(z) = −Im(z).
Équations du
second degré à Example
coefficients réels

Equations du 2 − 3i = 2 + 3i et 5i + 1 = −5i + 1.
second degré à
coefficients
complexes

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Critère pour qu’un complexe soit réel ou imaginaire pur

Proposition
Formes
Soit z un nombre complexe. Alors,
algébrique d’un
nombre
complexe
z + z = 2Re(z) ; z − z = 2i Im(z)
Conjugué d’un En particulier,
nombre
complexe
(z est réel ⇐⇒ z = z) et (z est imaginaire pur ⇐⇒ z = −z)
Argument d’un
nombre
complexe

Forme
trigonométrique
Proof.
et exponentielle
Notons z = a + ib avec a et b deux réels. Alors, z + z = 2a et z − z = 2ib. En
Équations du
second degré à particulier,
coefficients réels z = z ⇔ b = 0 ⇔ z réel
Equations du
second degré à et
coefficients
complexes
z = −z ⇔ a = 0 ⇔ z imaginaire pur

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Inverse d’un nombre complexe

Proposition
Formes
Tout nombre complexe non nul z = a + ib (avec a et b deux réel non tout les deux
algébrique d’un
nombre
nuls) admet un inverse pour la multiplication, noté z1 dont la forme algébrique est
complexe
1 a − ib
Conjugué d’un = 2 .
nombre
complexe
z a + b2
Argument d’un
nombre
complexe Proof.
Forme
trigonométrique
Cherchons z 0 = a0 + ib 0 tel que z z 0 = 1. On a
et exponentielle
z z 0 = (aa0 − bb 0 ) + i(ba0 + ab 0 ).
Équations du
second degré à
coefficients réels Donc,
Equations du a −b
second degré à z z 0 = 1 ⇔ aa0 − bb 0 = 1 et ba0 + ab 0 = 0 ⇔ a0 = et b 0 = 2 .
coefficients
complexes
a2 +b 2 a + b2

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Propriétés de la conjugaison

Formes
algébrique d’un
nombre
complexe Proposition
Conjugué d’un
nombre Pour tout nombres complexes z et z 0 , on a:
complexe

Argument d’un
nombre
z + z0 = z + z0 ; −z = −z ; z z 0 = z z 0 ;
complexe
z  z
Forme
trigonométrique z n = (z)n (n ∈ N) ; 0
= 0 (z 0 6= 0).
et exponentielle z z
Équations du
second degré à
coefficients réels

Equations du
second degré à
coefficients
complexes

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Formes
algébrique d’un
nombre
complexe
Example
2−3i 2+3i
Conjugué d’un
nombre
Le conjugué de z = 1+i est z = 1−i .
complexe

Argument d’un Exercice: Mettre sous la forme algébrique les nombres complexes suivants:
nombre
complexe
 2
Forme 3 + 2i 1 + 2i 1 + 2i 1 − 2i
trigonométrique z1 = ; z2 = ; z3 = − .
et exponentielle 2 − 3i 1−i 1−i 1+i
Équations du
second degré à
coefficients réels

Equations du
second degré à
coefficients
complexes

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Module d’un nombre complexe

Proposition
Formes Pour tout nombre complexe z = a + ib, la quantité z z est un nombre réel positif:
algébrique d’un
nombre
complexe
z z = a 2 + b 2 ∈ R+
Conjugué d’un
nombre
complexe
Proof.
Argument d’un
nombre Il suffit de calculer z z.
complexe

Forme
trigonométrique
Définition
et exponentielle
Pour tout nombre
√ complexe√z = a + ib, on appelle module de z la quantité
Équations du
second degré à positive |z| = a2 + b 2 = z z.
coefficients réels

Equations du
second degré à Example
coefficients
complexes
√ √ √ √ √
|1 + 2i| = 12 + 22 = 5 et | 3 − 2i| = 3 + 4 = 7.
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Propriétés de module

Formes
algébrique d’un
nombre
complexe
Proposition
Conjugué d’un
nombre
Soient z et z 0 deux nombres complexes. On a:
complexe
1 |z| = 0 ⇔ z = 0 , | − z| = |z| , |z| = |z| , |z + z 0 | ≤ |z| + |z 0 |
Argument d’un
nombre (Inégalité triangulaire).
complexe

Forme
2 |z z 0 | = |z| |z 0 | , |z n | = |z|n (n ∈ N)
trigonométrique
Pour z 0 6= 0, z0 = |z|0 .

et exponentielle 3 z |z |
Équations du
second degré à
coefficients réels

Equations du
second degré à
coefficients
complexes

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Proof.
(1) |z| = 0 est équivaut à a2 + b 2 = 0 (avec a et b des réels tels que z = a + ib)
Formes
algébrique d’un ce qui est équivalent à a = b = 0.
nombre
complexe On a |z|2 = z z = (−z)(−z) = | − z|2 . Donc, |z| = | − z|.
Conjugué d’un On a |z|2 = z z = z z = |z|2 . Donc, |z| = |z|.
Soient z = a + ib et z 0 = a0 + ib 0 les formes algébriques de z et z 0 . Donc,
nombre
complexe

Argument d’un z + z 0 = (a + a0 ) + i(b + b 0 ). Ainsi,


nombre
complexe
|z + z 0 |2 = (a + a0 )2 + (b + b 0 )2
Forme
trigonométrique = (a2 + b 2 ) + (a02 + b 02 ) + 2aa0 + 2bb 0
et exponentielle p p
Équations du ≤ (a2 + b 2 ) + (a02 + b 02 ) + 2 a2 + b 2 a02 + b 02
second degré à q 2
coefficients réels q
= 2 2
(a + b ) + (a + b 2)02 0
Equations du
second degré à
coefficients 2
complexes
= |z| + |z 0 |
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Formes
algébrique d’un
nombre
complexe Proof.
Conjugué d’un
nombre
(2) On a
2
complexe
|zz 0 |2 = zz 0 zz 0 = zzz 0 z 0 = |z|2 |z 0 |2 = |z| |z 0 |
Argument d’un
nombre
complexe Donc, |z z 0 | = |z| |z 0 |. La deuxième égalité est déduite de la première par une
Forme simple récurrence.
(3) On a |z| = z0 z 0 = z0 |z 0 |. Donc, z0 = |z|0 .
trigonométrique

et exponentielle z z z |z |
Équations du
second degré à
coefficients réels

Equations du
second degré à
coefficients
complexes

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Interprétation géométrique de la notion de module

Proposition
Formes Munissons le plan P d’un repère orthonormal (O, →

e1 , →

e2 ).
algébrique d’un
nombre 1 Si z est l’affixe du point M alors |z| = OM.
complexe

Conjugué d’un 2 Si zA et zB sont respectivement les affixes des points A et B alors


nombre
complexe AB = |zB − zA |.
Argument d’un
nombre
complexe Proof.
Forme

trigonométrique On sait déjà en géométrie que si M(a, b) alors OM = a2 + b 2 . Donc,
et exponentielle
OM = |a + ib|.
Équations du
second degré à Aussi, p
si zA = xA + iyA et zB = xB + iyB alors
coefficients réels
AB = (xB − xA )2 + (yB − yA )2 = |zB − zA |.
Equations du
second degré à
coefficients
complexes
Exercice: Soit z un nombre complexe différent de 1, M le point d’affixe z et
z 0 = z−1
z+i
. Déterminer F l’ensemble des points M tels que |z 0 | = 1.
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Argument d’un nombre complexe

Formes
algébrique d’un
nombre
complexe
Définition
Conjugué d’un Munissons le plan P d’un repère orthonormal (O, → −
e1 , →

e2 ) orienté. Soit z un
nombre
complexe nombre complexe non nul d’image M.
 −−→ On appelle argument de z toute mesure, en
Argument d’un →

radians, de l’angle orienté θ := e1 , OM . On le note θ = Arg (z).
nombre
complexe

Forme
trigonométrique
Un nombre complexe possède une infinité d’arguments. Si θ est un argument de
et exponentielle z, tout autre argument de z est de la forme θ + 2kπ (k ∈ Z). L’unique argument
Équations du
second degré à
θ appartenant à l’intervalle ] − π; π] s’appelle l’argument principal.
coefficients réels

Equations du
second degré à
coefficients
complexes

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Example
π π
Formes arg(i) = 2 [2π]; arg(1) = 0 [2π]; arg(−1) = π [2π]; arg(1 + i) = 4 [2π].
algébrique d’un
nombre
complexe Remarque:
Conjugué d’un
nombre 1 un réel strictement positif a un argument égal à 0 [2π] et un réel strictement
complexe
négatif a un argument égal à π [2π].
Argument d’un
nombre On peut dire:
complexe
z ∈ R ⇔ (z = 0 ou Arg (z) = 0 [π])
Forme
trigonométrique
et exponentielle 2 un imaginaire pur dont la partie imaginaire est strictement positive a un
Équations du argument égal à π2 [2π] et un imaginaire pur dont la partie imaginaire est
second degré à
coefficients réels strictement négative a un argument égal à − π2 [2π].
Equations du On peut dire:
second degré à π
coefficients z ∈ iR ⇔ (z = 0 ou Arg (z) = [π])
complexes 2
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Méthode pour calculer l’argument d’un complexe
On note z = a + ib avec a et b des réels non tout les deux nuls, M(z),
r = |z| = OM et θ = Arg (z). Nous avons a = r cos θ et b = r sin θ. Donc,
Formes ( a
algébrique d’un
nombre cos(θ) = |z| = √a2a+b2 ;
complexe b
sin(θ) = |z| = √a2b+b2 .
Conjugué d’un
nombre
complexe

Argument d’un
nombre
Example
complexe √
Forme
Argument principal θ de z = −2 3 + 2i: On a |z|2 = 12 + 4 = 16. Nous devons
trigonométrique
et exponentielle
maintenant rsoudre le système suivant:
Équations du ( √ √
second degré à
coefficients réels
cos(θ) = −24 3 = −2 3 ;
Equations du
sin(θ) = 42 = 21 .
second degré à
coefficients

complexes
En utilisant le cercle trigonométrique, nous concluons: θ = 6 .
23 / 43
Formes
algébrique d’un
nombre
Proposition
complexe

Conjugué d’un
Pour tout nombre complexe non nul z, on a
nombre
complexe
Arg (z) = −Arg (z) [2π], Arg (−z) = Arg (z)+π [2π], Arg (−z) = π−Arg (z) [2π].
Argument d’un
nombre
complexe

Forme Remarque: Soit z un nombre complexe non nul et λ un réel non nul.
trigonométrique
et exponentielle 1 Si λ > 0, Arg (λz) = Arg (z) [2π].
Équations du
second degré à 2 Si λ < 0, Arg (λz) = Arg (z) + π [2π].
coefficients réels

Equations du
second degré à
coefficients
complexes

24 / 43
Formes Les propriétés suivantes sur les arguments permettent de multiplier et diviser
algébrique d’un
nombre simplement deux nombres complexes:
complexe

Conjugué d’un Proposition


nombre
complexe
Pour tous nombres complexes z et z 0 non nuls on a:
Argument d’un
nombre
complexe
1 Arg (z z 0 ) = Arg (z) + Arg (z 0 ) [2π].
Arg z1 = −Arg (z) [2π].

Forme 2
trigonométrique
Arg zz0 = Arg (z) − Arg (z 0 ) [2π].

et exponentielle 3
Équations du
second degré à 4 Arg (z n ) = n Arg (z) [2π] pour tout n ∈ Z.
coefficients réels

Equations du
second degré à
coefficients
complexes

25 / 43
Formes
algébrique d’un
nombre Remarques:
complexe

Conjugué d’un 1 On notera l’analogie entre ces relations et les propriétés de la fonction
nombre
complexe logarithme.
Argument d’un 2 Pour multiplier deux nombres complexes non nuls,on multiplie les modules et
nombre
complexe on additionne les arguments.
Forme
trigonométrique 3 Pour diviser deux nombres complexes non nuls, on divise les modules et on
et exponentielle
soustrait les arguments.
Équations du
second degré à
coefficients réels

Equations du
second degré à
coefficients
complexes

26 / 43
Forme trigonométrique et exponentielle

Soit z = a + ib un nombre complexe non nul avec a et b deux réels. On peut aussi
Formes
algébrique d’un
écrire  
p a b
nombre
complexe z = a2 + b 2 √ +i√
a2 + b 2 a2 + b 2
Conjugué d’un
nombre

complexe Or a2 + b 2 = |z|, √a2a+b2 = cos(θ) et √a2b+b2 = sin(θ) où θ est un argument de
Argument d’un z. Donc,
nombre
complexe z = |z|(cos(θ) + i sin(θ))
Forme
trigonométrique
et exponentielle

Équations du Définition
second degré à
coefficients réels
Soit z un nombre complexe de module r et d’un argument θ. L’écriture
Equations du
second degré à z = r (cos(θ) + i sin(θ)) s’appelle une forme trigonométrique de z.
coefficients
complexes

27 / 43
Formes
algébrique d’un
nombre
complexe

Conjugué d’un
nombre Proposition
complexe

Argument d’un Soit z un nombre complexe. Si z = r (cos(θ) + i sin(θ)) avec r > 0 alors |z| = r et
nombre
complexe Arg (z) = θ [2π].
Forme
trigonométrique
et exponentielle

Équations du
second degré à
coefficients réels

Equations du
second degré à
coefficients
complexes

28 / 43
Définition
Formes
algébrique d’un
nombre
Pour tout réel θ, on note e iθ le nombre complexe cos(θ) + i sin(θ).
complexe Un nombre complexe de module r et d’argument θ sera écrit alors re iθ . Cette
Conjugué d’un
nombre
écriture est appelée une forme exponentielle de z.
complexe

Argument d’un Une simple transcription des propriétés vues sur les arguments donne alors:
nombre
complexe
Proposition
Forme
trigonométrique
et exponentielle Pour tout θ et θ0 de R on a:
Équations du
second degré à iθ iθ0 i(θ+θ0 ) e iθ 0
 n
coefficients réels e e =e , = e i(θ−θ ) , e i(θ)
= e i(nθ) pour tout n ∈ Z.
Equations du
e iθ0
second degré à
coefficients
complexes

29 / 43
Formule de Moivre

Proposition
Formes
Pour tout θ ∈ R et tout n ∈ Z
algébrique d’un
nombre
complexe (cos(θ) + i sin(θ))n = cos(nθ) + i sin(nθ),
Conjugué d’un
nombre
complexe et
Argument d’un (cos(θ) − i sin(θ))n = cos(nθ) − i sin(nθ).
nombre
complexe

Forme
trigonométrique Proof.
et exponentielle

Équations du
Utilisons les formes exponentielles:
second degré à
coefficients réels
 n
Equations du
(cos(θ) + i sin(θ))n = e iθ = e inθ = cos(nθ) + i sin(nθ)
second degré à
coefficients
complexes D’où la première formule de Moivre.
Si on remplace θ par −θ, on obtient la seconde formule.
30 / 43
Proposition (Formule d’Euler):
Formes
algébrique d’un Pour tout θ ∈ R,
nombre
complexe
e iθ + e −iθ e iθ − e −iθ
Conjugué d’un cos(θ) = et sin(θ) = .
nombre
complexe
2 2i
Argument d’un
nombre
complexe
Proof.
Forme
trigonométrique
et exponentielle
On a:
Équations du
e iθ + e −iθ = 2 cos(θ) et e iθ − e −iθ = 2i sin(θ)
second degré à
coefficients réels D’oú la formule d’Euler.
Equations du
second degré à
coefficients
Soit θ ∈] − π; π[. Mettre sous forme trigonométrique les nombres complexes
complexes z = e iθ + e i2θ et z 0 = 1 + e iθ .
31 / 43
Application à la trigonométrie

Formes
algébrique d’un
nombre
complexe Les nombres complexes sont très utiles pour de nombreux calculs de
Conjugué d’un trigonométrie. Par exemple, les formules d’addition:
nombre
complexe

Argument d’un cos(a + b) = cos(a) cos(b) − sin(a) sin(b),


nombre
complexe

Forme
sin(a + b) = sin(a) cos(b) + cos(a) sin(b),
trigonométrique
et exponentielle ne sont qu’une autre criture des parties réelles et imaginaires de e ia e ib .
Équations du
second degré à
coefficients réels

Equations du
second degré à
coefficients
complexes

32 / 43
Linéarisation de cosm (θ) et sinm (θ)
Linéariser cosm (θ) et sinm (θ) c’est les exprimer comme combinaisons lin aires de
cos(kθ) et sin(kθ). Cette opération est très utile en particulier pour en trouver des
Formes
algébrique d’un primitives.
nombre
complexe
Exemple: Linéarisation de sin6 (θ) En utilisant les formules d’Euler, on obtient:
Conjugué d’un 6
e iθ − e −iθ

nombre
1 6iθ
complexe 6
sin (θ) = =− (e −6e 4iθ +15e 2iθ −20+15e −2iθ −6e −4iθ +e −6iθ )
Argument d’un 2i 64
nombre
complexe

Forme
On regroupe les termes en e ikθ et e −ikθ de manière faire apparaitre cos(kθ) ou
trigonométrique
et exponentielle
sin(kθ):
Équations du
1  6iθ 
sin6 (θ) = − (e + e −6iθ ) − 6(e 4iθ + e −4iθ ) + 15(e 2iθ + e −2iθ ) − 20
second degré à
coefficients réels
64
Equations du
second degré à 1
coefficients = − (cos(6θ) − 6 cos(4θ) + 15 cos(2θ) − 10)
complexes 32

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Écrire cos(nθ) et sin(nθ) en fonction de cos(θ) et sin(θ)
Pour exprimer cos(5θ) et sin(5θ) en fonction de cos(θ) et sin(θ), on commence
par crire la formule de Moivre:
Formes
algébrique d’un
nombre
complexe
(cos(θ) + i sin(θ))5 = cos(5θ) + i sin(5θ)
Conjugué d’un
nombre puis après avoir développée, par la formule de binôme, le premier membre de
complexe
l’égalité, on identifie les parties réelles et imaginaires de deux membres de l’égalité
Argument d’un
nombre obtenue; ce qui donne:
complexe

Forme
trigonométrique cos(5θ) = cos5 (θ) − 10 cos3 (θ) sin2 (θ) + 5 cos(θ) sin4 (θ)
et exponentielle

Équations du
sin(5θ) = 5 cos4 (θ) sin(θ) − 10 cos2 (θ) sin3 (θ) + sin5 (θ)
second degré à
coefficients réels
Si on remplace sin2 (θ) par 1 − cos2 (θ) dans l’expression pr c dente de cos(5θ), on
Equations du
second degré à obtient:
coefficients
complexes cos(5θ) = 16 cos5 (θ) − 20 cos3 (θ) + 5 cos(θ).

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Équations du second degré à coefficients réels
On se propose de résoudre l’équation (E ) az 2 + bz + c = 0 dans C avec a, b et c
sont des réels et a 6= 0. On peut mettre l’équation (E ) sous la forme
b 2 b2
Formes
algébrique d’un
a(z + 2a ) + c − 4a = 0. Considérons le discriminant ∆ = b 2 − 4ac. L’équation
b 2 ∆
nombre
complexe
sera de la forme (z + 2a ) − 4a 2 = 0. En distinguant les cas suivant le signe de ∆,

Conjugué d’un on obtient:


nombre
complexe Proposition
Argument d’un
nombre Étant donnés trois réels a, b et c avec a 6= 0, considérons l’équation:
complexe

Forme
trigonométrique (E ) : az 2 + bz + c = 0.
et exponentielle

Équations du b
second degré à 1 Si ∆ = 0, l’équation (E ) admet une solution réelle (double) égale à : − 2a .
coefficients réels
2 6 0, l’équation (E ) admet deux solutions distinctes:
Si ∆ =
Equations du √ √
second degré à 1 réelles si ∆ > 0: z1 = −b+2a

et z2 = −b− ∆
coefficients √ 2a √
complexes
2 complexes conjuguées si ∆ < 0: z1 = −b+i2a −∆ et z2 = −b−i −∆
2a .
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Formes
algébrique d’un
nombre
complexe Example
Conjugué d’un
nombre Résolution de l’équation z 2 + 3z + 3 = 0:
complexe
On a ∆ = 9 − 12 = −3. Donc, les solutions sont
Argument d’un
nombre √ √
complexe −3 + i 3 −3 − i 3
Forme z1 = z2 =
trigonométrique 2 2
et exponentielle

Équations du
second degré à
coefficients réels

Equations du
second degré à
coefficients
complexes

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Résoudre l’équation z 2 = z0 où z0 est un complexe inconnu
On pose z0 = a + ib = re iθ et z = x + iy .
Si un argument θ de z0 est connu, l’équation est facile à résoudre, ses solutions
Formes
algébrique d’un
sont:
nombre
√ θ
complexe
z1 = r e i 2 et z2 = −z1
Conjugué d’un
nombre
complexe Dans le cas contraire, on procéde analytiquement pour obtenir:
Argument d’un
 2
 x + y2 = r,
nombre
complexe

Forme x 2 − y 2 = a,
trigonométrique
2xy = b.

et exponentielle

Équations du
second degré à
coefficients réels
et donc  2 r +a
Equations du
 x = 2 ,
second degré à y 2 = r −a
2 ,
coefficients b
xy = 2 .

complexes

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Le fait que r = a2 + b 2 ≥ |a| assure l’existence des x et y , et on choisit leur
Formes
algébrique d’un
signe de telle sorte que leur produit soit du signe de b (afin de satisfaire la
nombre
complexe
condition 2xy = b).
Conjugué d’un • Si b ≥ 0, on prend:
nombre
complexe r r r r
Argument d’un r +a r −a r +a r −a
nombre z1 = +i ; z2 = −z1 = − −i
complexe 2 2 2 2
Forme
trigonométrique • Si b ≤ 0, on prend:
et exponentielle

Équations du
r r r r
second degré à r +a r −a r +a r −a
coefficients réels z1 = −i ; z2 = −z1 = − +i
2 2 2 2
Equations du
second degré à
coefficients
complexes

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Formes
algébrique d’un
nombre
complexe

Conjugué d’un Example


nombre
complexe Résolution de l’équation z 2 = i: On a
Argument d’un
nombre
complexe z 2 = i ⇔ z 2 = e iπ/2 ⇔ z = e iπ/4 ou z = −e iπ/4
Forme
trigonométrique
et exponentielle

Équations du
second degré à
coefficients réels

Equations du
second degré à
coefficients
complexes

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Résoudre les équations de la forme az 2 + bz + c = 0
On se propose maintenant de résoudre l’équation

Formes
(E ) : az 2 + bz + c = 0
algébrique d’un
nombre
complexe
dans C avec a, b et c sont des nombres complexe et a 6= 0. On peut mettre
b 2 b2
Conjugué d’un l’équation (E ) sous la forme a(z + 2a ) + c − 4a = 0.
nombre
complexe Considérons le discriminant ∆ = b 2 − 4ac (Attention!! ici ∆ est un complexe).
Argument d’un On considére δ tel que ∆ = δ 2 (On a déjà vu l’existence).
nombre
complexe L’équation sera de la forme
Forme  2
trigonométrique b 2 δ
et exponentielle (z + ) − = 0.
Équations du
2a 2a
second degré à
coefficients réels Enfin, l’équation s’écrit de la forme
Equations du   
second degré à b+δ b−δ
coefficients z+ z+ = 0.
complexes 2a 2a
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Proposition
Formes
algébrique d’un Étant donnés trois complexes a, b et c avec a 6= 0, considé rons l’équation:
nombre
complexe

Conjugué d’un (E ) : az 2 + bz + c = 0
nombre
complexe

Argument d’un et ∆ = b 2 − 4ac son discriminant.


nombre b
complexe 1 Si ∆ = 0, l’équation (E ) admet une solution (double) égale à : − 2a .
Forme
trigonométrique
2 Si ∆ 6= 0, en appelant δ une racine de ∆, l’équation (E ) admet deux
et exponentielle
solutions distinctes:
Équations du
second degré à
coefficients réels
−b + δ −b − δ
z1 = ; z2 =
Equations du 2a 2a
second degré à
coefficients
complexes

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Example
Résolution de l’équation iz 2 + (1 − 5i)z + 6i − 2 = 0: On a:
Formes
algébrique d’un
nombre √ 2
complexe ∆ = (1−5i)2 −4i(6i −2) = 1−10i −25+24+8i = −2i = 2e −iπ/2 = 2e −iπ/4
Conjugué d’un
nombre
complexe √ √ !!2
√ 2 2
Argument d’un
nombre
= 2 −i = (1 − i)2
complexe 2 2
Forme
trigonométrique Alors, les solutions de notre équation sont:
et exponentielle

Équations du −1 + 5i + 1 − i −1 + 5i − 1 + i
second degré à z1 = =2 ; z2 = =i +3
coefficients réels 2i 2i
Equations du
second degré à
coefficients
complexes Remarque: Contrairement aux équations dont les coefficients sont des réels, ici
les complexes z1 et z2 ne sont pas nécessairement conjugués.
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