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1.1.4. Conjugué d’un nombre complexe
Le conjugué d'un nombre complexe 𝑍 est le nombre
complexe formé de la même partie réelle que 𝑍 mais de partie
imaginaire opposée. Il est noté 𝑍̅, tel que : 𝑍̅ = 𝑎 − 𝑗𝑏 .
Le module d'un nombre complexe est noté |𝑍|, il est calculé à partir de
formule suivante :
|𝑍| = √𝑎2 + 𝑏 2
𝑍1 + 𝑍2 = (𝑎1 + 𝑎2 ) + 𝑗(𝑏1 + 𝑏2 )
2
Propriétés
Cette opération a les mêmes propriétés que l'addition des réels, à savoir :
𝑍1 + 𝑍2 = 𝑍2 + 𝑍1
𝑍1 − 𝑍2 = (𝑎1 − 𝑎2 ) + 𝑗(𝑏1 − 𝑏2 )
Exemple
Soit 𝑍1 = 3 + 2𝑗 et 𝑍2 = −5 + 7𝑗 , Alors :
𝑍1 + 𝑍2 = −2 + 9𝑗
𝑍1 − 𝑍2 = 8 − 5𝑗
1.1.6.2. Multiplication
Soit 𝑍1 et 𝑍2 deux nombres complexes d'écriture algébrique 𝑍1 = 𝑎1 + 𝑗𝑏1 et 𝑍2 = 𝑎2 + 𝑗𝑏2 , Alors :
𝑍1 . 𝑍2 = (𝑎1 . 𝑎2 − 𝑏1 . 𝑏2 ) + 𝑗(𝑎1 . 𝑏2 − 𝑎2 . 𝑏1 )
Propriétés
La multiplication des nombres complexes a encore les mêmes propriétés que la multiplication des réels, à savoir :
𝑍1 . 𝑍2 = 𝑍2 . 𝑍1
Exemple
Soit 𝑍1 = 3 + 2𝑗 et 𝑍2 = −5 + 7𝑗 , Alors :
𝑍1 . 𝑍2 = −29 + 11𝑗
3
1.1.7. Forme géométrique
⃗ , ⃗⃗⃗⃗
Dans un plan (𝑂, 𝑈 𝑉), on associer à tout nombre
complexe 𝑍 le point 𝑀 (étant formé de deux parties),
et réciproquement, à tout point dans le plan, on peut
lui associer un nombre complexe.
𝑧 = 𝑟(cos(𝜑) + 𝑗𝑠𝑖𝑛(𝜑))
Figure 1.5 Forme trigonométrique
Avec :
𝑟 = |𝑍| = √𝑎2 + 𝑏2
𝑏
𝜑 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛𝑔( )
𝑎
4
1.5.1 formule de Moivre
La formule de Moivre a affirmé que pour tout nombre réel 𝜃 et pour tout entier relatif 𝑛 , l'expression générale peut être
exprimé comme suit :
𝑒 𝑗𝛿 −𝑒 −𝑗𝛿
sin(𝛿) =
2𝑗
Remarque
(𝑒 𝑗𝜑 )𝑛 = 𝑒 𝜑
o 𝑟 = √42 + 32 = 5
𝑏 4
o arg(𝑧) = 𝜑 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛𝑔 ( ) = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛𝑔 ( ) = 0.64 𝑟𝑑
𝑎 3
5
1.5.5. Applications des nombres complexes à l’électricité
Une représentation complexe est un outil très efficace pour le calcul des
paramètres d'un circuit électrique 1. Soit une tension alternative
sinusoïdale dont l'expression en fonction du temps est la suivante :
À cet quantité physique, on peut associer un vecteur de Fresnel, dont sa Figure 1.7 reprenstation compelxe
représentation est donnée ci-contre.
L'expression de cette tension peut être écrite sous une forme complexe comme suit 𝑢̅ = [𝑈 , 𝜑] , avec :
𝑈: La tension efficace
𝜑: La phase à l'origine
Complément
Pour un courant électrique sinusoïdale, le même principe s'applique.
Exemple
Soit un dipôle électrique soumis à une tension alternative 𝑢(𝑡) de valeur maximale 230𝑣 et parcouru par un courant
alternatif de valeur maximale 2√2 et de déphasage de 𝜋/6. La tension et le courant peuvent être écrit comme suit :
230
𝑢̅ = [𝑈, 𝜑] = [ , 0]
√2
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.4. Régime continu
D’un montage basique a un système complexe, tous les circuits électriques obéissent aux mêmes lois, qui, au final, sont
peu nombreuses. Pour être appliquées avec efficacité et conduire aisément à la résolution de problèmes parfois ardus, ces
lois doivent être connues et utilisées avec la plus grande rigueur.
En particulier, il convient de respecter un certain nombre de conventions, sans lesquelles l'approche de cette résolution
serait impossible.
Ce contexte a pour objectif de familiariser le lecteur avec les outils les plus fondamentaux, dans le cadre du régime de
fonctionnement continu.
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2.4.1.2. Convention générateur
Pour un générateur, le courant et la tension sont en même sens [3].
Un dipôle résistif est un dipôle passif [3]. L'énergie qu'il absorbe est entièrement consommée par effet Joule, et donc
elle est dissipée sous forme de chaleur. Par convention, le symbole du dipôle résistif est donné comme indique la
figure ci-contre.
Le coefficient caractéristique du matériau affectant la résistance est la résistivité 𝜌 . On définit également l’inverse de la
résistance qui est la conductivité 𝜎 [1/Ω].
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2.4.2.3. La loi d’Ohm
La représentation de la tension électrique qui apparaît aux bornes d'un élément résistif traversé par un courant d'intensité
𝑈
𝐼 est donnée par la figure ci-dessus. L’expression de la résistance est donnée comme suit : 𝑅 =
𝐼
1/𝑅𝑒𝑞 = ∑ 1/𝑅𝑖
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2.4.3. Dipôle capacitif
Lorsqu’on place en regard deux surfaces conductrices et qu'on leur
applique une différence de potentiel électrique, on constate l'apparition
d'une accumulation de charges. Tout élément présentant une telle
propriété est un condensateur [3].
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Figure 2.9 capacités en parallèle
𝑑𝑖
Pour un élément idéal on peut écrire ce qui suit: 𝑢 = 𝑙 .
𝑑𝑡
Remarque
Pour le calcul de l'inductance équivalente à 𝑛 inductances en série ou en parallèle, la méthodologie reste la même que
celle utilisée pour les résistances (si en considère que l'effet mutuelle entre les différentes spires de la bobine est
négligeable) [2].
L'inductance équivalente à un ensemble
d'inductances mises en série est égale à la
somme de toutes les inductances mises en jeu :
𝐿𝑒𝑞 = ∑ 𝐿𝑖 .
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2.5. Régime harmonique
Le régime sinusoïdal fait partie des régimes permanents les plus couramment utilisé pour la production, le transport et la
distribution de l’énergie électrique. Dans ce contexte, nous allons étudier le fonctionnement des circuits linéaires en régime
sinusoïdal, c'est-à-dire alimentés par des générateurs sinusoïdaux.
L'étude des circuits linéaires en régime sinusoïdal correspond à l'étude des réseaux électriques composés uniquement
d'éléments linéaires (résistances, condensateurs et inductances), alimentés par des sources de tension ou de courant
sinusoïdales.
2.5.1.2. Période
On appelle période 𝑇 d'un signal alternatif [2] l'intervalle de temps mis au bout de laquelle le signal se reproduit identique
à lui-même. La période s'exprime en seconde [s].
2.5.1.3. Fréquence
1
On appelle fréquence [2] la grandeur 𝑓 , elle l’inverse de la période 𝑇 = , la fréquence s'exprime en Hertz [Hz].
𝑓
2.5.1.4. Pulsation
On appelle pulsation [2] la grandeur 𝑤 = 2𝜋𝑓 . Elle est exprimée en rad/sec [rad/s]
2.5.1.5. Valeur crête
La plus grande valeur (maximale) d'une grandeur d'un signal périodique dans un intervalle de temps spécifié est appelée
valeur de crête.
En électrotechnique, on dénote conventionnellement les valeurs instantanées d'une tension et d'un courant sinusoïdaux
par :
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𝑖(𝑡) = 𝑖𝑚𝑎𝑥 cos(𝑤𝑡 + 𝜑𝑖 )
2.5.1.6. Déphasage
L'angle de déphasage noté 𝜑 permet de savoir l'angle de déphasage des deux grandeurs électriques 𝑢(𝑡) et 𝑖(𝑡), il
correspond à la différence entre les phases initiales 𝜑𝑢 et 𝜑𝑖 . L'angle de déphasage peut prendre trois cas différents à
savoir :
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2.5.1.7. Représentation vectorielle
Exemple
On déduit immédiatement de la définition ci-dessus que la valeur moyenne d'une grandeur sinusoïdale est nulle.
2.5.1.9. Valeur efficace
On appelle valeur efficace d'une grandeur périodique la racine de la moyenne du carré de cette grandeur calculée sur une
1
période [2] (en anglais :root-mean-square "rms"), elle définit comme suit : 𝑋𝑒𝑓𝑓 = √ ∫ 𝑥 2 (𝑡)𝑑𝑡
𝑇
2 http://www.trigofacile.com/maths/trigo/etude/formulaires/pdf/essentiel-circulaire.pdf
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Finalement la valeur efficace d'une grandeur sinusoïdale est égale à la valeur de crête divisée par racine de deux est donnée
𝑋𝑚𝑎𝑥
comme suit : 𝑋𝑒𝑓𝑓 =
√2
2.5.2.2. Admittance
1
L'admittance complexe 𝑌̅ est l'inverse de l’impédance complexe : 𝑌̅ =
𝑍̿
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Propriétés
Si l'expression instantanée complexe de la tension et du courant respectivement comme suit :
̅ = 𝑈𝑒 𝑗𝜑𝑣 et 𝐼 ̅ = 𝐼𝑒 𝑗𝜑𝑖 , Alors :
𝑈
𝑈 ̅
𝑈
L’impédance devient : 𝑍̅ = ̅ = 𝑒 𝑗𝜑
𝐼 𝐼
Il est impossible de décomposer l’impédance en partie réelle et partie imaginaire, 𝑍̅ = 𝑍𝑒 𝑗𝜑 = 𝑍𝑐𝑜𝑠(𝜑) + 𝑗𝑠𝑖𝑛(𝜑) ,
plutôt on pose :
𝑍̅ = 𝑅 + 𝑗𝑋, avec :
𝑍 = √𝑅2 + 𝑋 2
𝑋
𝜑 = arctan( )
𝑅
̅
̅𝑍̅̅𝑅̅ = 𝑈 = 𝑈
𝐼 ̅ 𝐼
Figure 2.20 Résistance
𝜑𝑅 = 0
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2.5.2.3.2. Cas de l’inductance
Dans ce cas, l'impédance est purement inductive. Le module de
l'inductance varie proportionnellement à la fréquence. L'expression
de l’impédance est donnée comme suit :
̅
̅̅̅𝐿 = 𝑗𝑤𝐿 = 𝑈
𝑍 ̅𝐼
̅̅̅𝐿 = 𝑋𝐿 = 𝑤𝐿
𝑍 Figure 2.21 inductance
𝜋
𝜑𝐿 =
2
𝑅=0
1
̅̅̅
𝑍𝐶 = 𝑋𝐶 =
𝑤𝐶
𝜋
𝜑𝑐 = −
2
Si: 𝑢(𝑡) = 𝑢𝑚𝑎𝑥 cos(𝑤𝑡 + 𝜑𝑢 ) et 𝑖(𝑡) = 𝑖𝑚𝑎𝑥 cos(𝑤𝑡 + 𝜑𝑖 ) et 𝜑 = 𝜑𝑢 − 𝜑𝑖 , la puissance instantanée est donnée par
l’équation suivante :
17
1
Utilisant les identités trigonométriques 3 : cos(𝑎) cos(𝑏) = [cos(𝑎 − 𝑏) + cos(𝑎 + 𝑏)]
2
𝑠̅ = 𝑃 + 𝑗𝑄 = 𝑆𝑒 𝑗𝜑 .
𝑃 = 𝑅𝐼 2
𝑄=0
𝑆=𝑃
2.2.3.5.2. Cas de l’inductance
Pour une inductance, on a :
𝑃=0
𝑄 = 𝑤𝐿𝐼 2
𝑆 = 𝑗𝑄 = 𝑗𝑈𝐼
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2.2.3.5.3. Cas de la capacité
Pour une capacité, on a :
𝑃=0
−𝐼 2
𝑄=
𝑤𝐶
𝑆 = 𝑗𝑄 = −𝑗𝑈𝐼
Le facteur de puissance est toujours entre zéro et un. Pour la distribution de l'énergie électrique, il est souhaitable d'avoir
un facteur de puissance aussi proche que possible de 1.
Si un circuit contient 𝑛 composants absorbant chacun une puissance active et une puissance réactive , alors les puissances
totales du circuit vérifient :
𝑃𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 = ∑ 𝑃𝑖
𝑄𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 = ∑ 𝑄𝑖
̅̅̅̅̅̅̅
Il en résulte alors : 𝑆 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 = 𝑃𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 + 𝑗𝑄𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙
Attention
La puissance apparente ne se conserve pas, elle est égale à la somme des parties réelles (puissances actives) plus les parties
imaginaires (puissances réactives).
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2.6.1. Circuit RL, RC et RLC
Les régimes transitoires des circuits RL, RC et RLC, revient à l'ouverture et la fermeture d'un interrupteur. Pour observer
ces régimes, nous appliquons une succession d'échelons de tension à l'entrée du circuit à l'aide d'un signal délivré par un
générateur a basse fréquence [6].
2.6.1.1. Circuit RL
Le circuit RL série correspond au cas d'une inductance en série avec une résistance, le tout étant alimenté par une source
de tension. La figure ci-dessous illustre ce cas.
C'est une équation différentielle linéaire du premier ordre à coefficients constants avec second membre. La solution de
cette équation est la somme d'une solution générale sans second membre et d'une solution particulière avec second
membre :
𝑅
𝑑𝑖
La solution de l'équation générale sans second membre (𝑅𝑖 + 𝐿 ) est la suivante: 𝑖 = 𝐴𝑒 − 𝐿 𝑡
𝑑𝑡
La solution de l'équation particulière avec second membre est celle qui correspond à un courant constant ( 𝑖(𝑡) =
𝑑𝑖 𝐸
𝐶 𝑠𝑡𝑒 donc = 0 ) est la suivante : 𝑖 =
𝑑𝑡 𝑅
20
Analyse des résultats
Avec :
21
𝑑𝑖 𝐿 𝑑𝑖
𝑈𝑅 + 𝑈𝐿 = 0 → 𝑅𝑖 + 𝐿 =0→ 𝑖+ =0
𝑑𝑡 𝑅 𝑑𝑡
C'est une équation différentielle linéaire du premier ordre à coefficients constants sans second membre. La solution de
𝑅 𝑡
cette équation s'écrit : 𝑖 = 𝐴𝑒 − 𝐿 𝑡 = 𝐴𝑒 −𝜏
22
2.6.1.2. Circuit RC
Le circuit RC série correspond au cas d'un condensateur placé en série avec une résistance, le tout étant alimenté par une
source de tension 𝐸 . La figure ci-dessous illustre ce cas
𝐸 = 𝑈𝑅 + 𝑈𝑐
𝑑𝑢𝑐
On met : 𝑖 = 𝑐
𝑑𝑡
𝑑𝑢𝑐
et donc 𝐸 = 𝑅𝑐 + 𝑈𝑐
𝑑𝑡
C'est une équation différentielle linéaire du premier ordre à coefficients constants avec second membre. La solution de
cette équation est la somme d'une solution générale sans second membre et d'une solution particulière avec second
membre :
𝑑𝑢𝑐
La solution de l'équation générale sans second membre (𝑅𝑐 + 𝑈𝑐 = 0) est la suivante:
𝑑𝑡
1
𝑈𝑐 = 𝐴𝑒 −𝑅𝐶 𝑡
La solution de l'équation particulière avec second membre est celle qui correspond à un courant constant (𝑈𝑐 =
𝑑𝑢𝑐
𝐶 𝑠𝑡𝑒 donc = 0 ) est la suivante : 𝑈𝑐 = 𝐸 .
𝑑𝑡
1
Finalement, la solution complète de l’équation différentielle est : 𝑈𝑐 = 𝐴𝑒 −𝑅𝐶𝑡 + 𝐸
23
Analyse des résultats
à: 𝑡 = 0 → 𝑈𝑐 (0) = 𝐸 + 𝐴 = 0 → 𝐴 = −𝐸
Avec :
24
2.6.1.2.2 Décharge de condensateur
𝑈𝑅 + 𝑈𝑐 = 0
𝑑𝑢𝑐
On met : 𝑖 = 𝑐
𝑑𝑡
𝑑𝑢𝑐
et donc 𝑅𝑐 + 𝑈𝑐 = 0
𝑑𝑡
C'est une équation différentielle linéaire du premier ordre à coefficients constants sans second membre. La solution de
1 𝑡
cette équation s’écrit : 𝑈𝑐 = 𝐴𝑒 −𝑅𝐶𝑡 = 𝐴𝑒 −𝜏
25
2.6.1.3. Circuit RLC
Le circuit RLC série correspond au cas d'une résistance, d'un condensateur et d'une bobine placées en série. Le tout est
alimenté par une source de tension 𝐸 . La figure ci-dessous illustre ce cas.
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2.6.1.3.1. Charge d’un condensateur
On ferme l'interrupteur de la figure dessus (circuit RLC), l'équation de la maille s'écrit :
𝑑𝑖 1
𝐸 = 𝑅𝑖 + 𝐿 + ∫ 𝑖𝑑𝑡
𝑑𝑡 𝐶
𝑑𝑞
Comme : 𝑖 = (quantité de charge électrique), donc :
𝑑𝑡
𝑑𝑞 𝑑2 𝑞 𝑞
𝐸=𝑅 +𝐿 2 +
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝐶
C'est une équation différentielle linéaire du deuxième ordre à coefficients constants avec second membre. La solution de
cette équation est la somme d'une solution générale sans second membre et d'une solution particulière. Soit l'équation
différentielle sans second membre :
𝑑𝑞 𝑑2 𝑞 𝑞
𝑅 +𝐿 2 + =0
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝐶
On pose :
𝑑𝑞 𝑑2 𝑞
𝑞 = 𝑒 𝑟𝑡 , = 𝑟𝑒 𝑟𝑡 , = 𝑟 2 𝑒 𝑟𝑡
𝑑𝑡 𝑑𝑡 2
On remplace ces expressions dans l’équation différentielle précédente on obtient :
𝑅 1
𝑒 𝑟𝑡 (𝑟 2 + 𝑟+ )=0
𝐿 𝐿𝐶
𝑅 1
L’équation caractéristique est une équation de second degré : 𝑟 2 + 𝑟 + = 0 . On calcule le discriminant de cette
𝐿 𝐿𝐶
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Le discriminant est strictement négatif
Dans ce cas, l'équation caractéristique admet deux racines complexes conjuguées :
𝑟1 = 𝛼 − 𝑗𝛽, 𝑟2 = 𝛼 + 𝑗𝛽
4 𝑅
𝑅
√ −( )2
𝐿𝐶 𝐿
Avec : 𝛼=− , 𝛽=
2𝐿 2
La solution générale de l'équation sans second membre est : 𝑞𝐺 = 𝑒 𝛼𝑡 (𝐴1 cos 𝛽𝑡+𝐴2 𝑠𝑖𝑛𝛽𝑡)
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3.3. Éléments linéaires
3.3.1. Éléments RLC
Les différentes relations pour les éléments RLC et leurs diagrammes vectoriels sont données ci-après [6] :
29
3.3.2. Réseaux Impédances-Admittances
30
3.4.1. Récepteurs
Généralement, on peut les classer les récepteurs (consommateur) en trois types à savoir :
𝑃 = 𝑈𝐼𝑐𝑜𝑠(𝜑)
𝑄 = 𝑈𝐼𝑠𝑖𝑛(𝜑)
𝑆 = 𝑈𝐼
Le rôle de condensateur est produire de puissance réactive 𝑄𝑐 (énergie réactive de compensation) permettant de diminuer
la puissance réactive initiale 𝑄1 (avant compensation) en une puissance réactive 𝑄2 diminuée souhaitée (après
compensation), cela va aboutir à la relation suivante :
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04 moteurs de 4 Kw avec un facteur de puissance de 0.74, 0.73, 0.72 et 0.71 pour chacun.
1. Calculer la puissance active et réactive totale de cette installation lorsque tous les récepteurs sont en
fonctionnement
2. Calculer la puissance apparente totale ainsi le facteur de puissance total
3. Un condensateur est ajouté en parallèle à cette installation, que doit être sa valeur pour avoir un facteur de
puissance égale à 0.97 ?
Pour avoir la puissance active et réactive totale de cette installation, il faut d'abord calculer ces puissances au
niveau de chaque charge, et donc :
Pour avoir la puissance apparente, il suffit juste d'appliquer le théorème de Boucherot dont lequel les puissance
actives et les puissance réactive [9] peuvent être sommé, et donc :
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