Vous êtes sur la page 1sur 12

Physique I

Les Objectifs globaux du cours


• Développer une compréhension conceptuelle.
• Acquérir un ensemble de connaissances, de méthodes, d’outils et de techniques
propre à la science.
• Développer la capacite d’analyser, d’évaluer et de synthétiser les informations et les
assertions scientifique.
• Développer la Créativité et résilience.
• Concevoir et modéliser des solutions qui répondant a des problèmes dans un
contexte scientifique.

Chapitre I : Rappelle mathématique


À la fin de cette section, vous serez capable de :
• Décrire comment les unités de base SI sont définies.
• Décrire comment les unités dérivées sont créées à partir des unités de base.
• Exprimer les quantités données en unités SI en utilisant des préfixes métriques.

La Physique : La physique est la science qui vise à essayer de comprendre les phénomènes
naturels de l’univers qui nous entoure.
1.1 Grandeurs physiques
Nous définissons une grandeur physique soit en spécifiant comment elle est mesurée, soit en
indiquant comment elle est calculée à partir d'autres mesures.
Les mesures de grandeurs physiques sont exprimées en termes d'unités, qui sont des valeurs
standardisées. Par exemple, la longueur d’une course, qui est une grandeur physique, peut être
exprimée en mètres (pour les sprinteurs) ou en kilomètres (pour les coureurs de fond).
Sans unités standardisées, il serait extrêmement difficile pour les scientifiques d'exprimer et de
comparer les valeurs mesurées de manière significative.
Deux grands systèmes d'unités sont utilisés dans le monde :
Les unités SI (pour le Système International d'Unités français), également connues comme le
système métrique
Les unités anglaises (impérial). Les unités anglaises étaient historiquement utilisées dans les
pays autrefois gouvernés par l’Empire britannique et sont encore largement utilisés aux États-
Unis. Les unités anglaises peuvent également être appelé système feet-pound-second (fps). Vous
pouvez également rencontrez le terme unités SAE, du nom de la Society of Automotive
Engineers. Les outils (par exemple, les clés) qui sont mesurés en pouces plutôt qu'en unités
métriques.
Pratiquement tous les autres pays du monde (à l'exception des États-Unis) utilisent désormais les
unités SI comme norme. Le système métrique est également le système standard convenu par les
scientifiques et les mathématiciens.
1.2 Unités SI : unités de base et dérivées
Dans tout système d'unités, les unités de certaines grandeurs physiques doivent être définies via
un processus de mesure. Celles-ci sont appelées grandeurs de base pour ce système et leurs
unités sont les unités de base du système. Toutes les autres grandeurs physiques peuvent alors
être exprimées sous forme de combinaisons algébriques des grandeurs de base. Chacune de ces
grandeurs physiques est alors appelée grandeur dérivée et chaque unité est appelée unité
dérivée, le volume est une grandeur dérivée qui peut être exprimée en mètres cubes (m3).
La dimension de toute grandeur physique exprime sa dépendance à l'égard des grandeurs de
base en tant que produit de symboles.
Les physiciens utilisent souvent des crochets autour du symbole d’une quantité physique pour
représenter les dimensions de cette quantité. Par exemple, si r est le rayon d'un cylindre et h est
sa hauteur, alors on écrit [r] = L et [h] = L
L’Organisation internationale de normalisation recommande d'utiliser sept quantités de base, qui
forment le Système International de Grandeurs (ISQ). Ce sont les quantités de base utilisées pour
définir les unités de base SI. Tableau 1.1

Ggrandeur de base Uunite de base Symbole de dimension


Longueur Mètre (m) L
Masse Kilogramme (kg) M
Temps Seconde (s) T
Courant électrique Ampère (A) I
Temperature thermodynamique Kelvin (K) ɵ
Quantité de substance Mole (mol) N

Tableau 1.1 Grandeur de base


Example : L’énergie W s’exprime en joules (J).
L’énergie cinétique s’écrit : WC = ½.m. v2
→ grandeur : [WC] = M.L2.T-2
→ conséquence : 1 J = 1 kg.m2. s-2
Pour plus des informations, veuillez consultez une source complète d'informations sur les
unités SI (https://openstaxcollege.org/l/21SIUnits).

1.3 Vecteurs
En physique, les vecteurs sont des quantités euclidiennes qui ont des représentations
géométriques sous forme de flèches à une dimension (dans une ligne), à deux dimensions (dans
un plan) ou à trois dimensions (dans l'espace). Ils peuvent être ajoutés, soustraits ou multipliés.

Un vecteur est segment de droite OM, ayant une origine O et une extrémité M. On le note
symboliquement par ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀, 𝐷 ⃗ , qui est la longueur OM. On le note ||⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀||
1.3.1 Operations sur les vecteurs en une dimension

En général, lorsqu'un vecteur 𝐴 est multiplié par un scalaire positif α, le résultat est un nouveau
⃗ parallèle à 𝐴 : 𝐵
vecteur 𝐵 ⃗ = α𝐴

La somme vectorielle de deux (ou plus) vecteurs est appelée le vecteur résultant
⃗ AD = 𝐷
𝐷 ⃗ AC + 𝐷
⃗ CD

En général, dans une dimension - ainsi que dans des dimensions supérieures, on peut ajouter
n'importe quel nombre de vecteurs et nous pouvons le faire dans n'importe quel ordre car
l'addition de vecteurs est commutative,
⃗ =𝐵
𝐴+𝐵 ⃗ +𝐴

et associatif,
⃗ ) + 𝐶 = 𝐴 + (𝐵
(𝐴 + 𝐵 ⃗ + 𝐶)

De plus, la multiplication par un scalaire est distributive :

α1 𝐴 + α2 𝐴 = (α1 + α2) 𝐴
Lors de l'ajout de plusieurs vecteurs dans une dimension, il est pratique d'utiliser le concept de
vecteur unitaire. Un vecteur unitaire, désigné par une lettre avec un chapeau, tel que ^u , a une
norme de un et n'a aucune unité physique de sorte que | ^u| ≡ u = 1 . Le seul rôle d'un vecteur
unitaire est de spécifier la direction.
1.3.2 Operations sur les vecteurs en deux dimensions
La règle d'addition de deux vecteurs dans un plan devient plus compliquée que la règle d'addition
de vecteurs dans une dimension. Nous devons utiliser les lois de la géométrie pour construire les
vecteurs résultants, suivies de la trigonométrie pour trouver les grandeurs et les directions des
vecteurs. Cette approche géométrique est couramment utilisée en navigation.
Pour une construction géométrique de la somme de deux vecteurs dans un plan, on suit la règle
du parallélogramme.

La longueur D du vecteur différence n'est pas égale à la différence de grandeurs des deux
vecteurs.

Dessiner le vecteur résultant de nombreux vecteurs peut être généralisé en utilisant la


construction géométrique queue-à-tête suivante.

Example :
⃗ , et 𝐶 dans la figure 2.13 sont spécifiés par leurs
Les trois vecteurs de déplacement 𝐴 , 𝐵
grandeurs A = 10,0, B = 7,0 et C = 8,0, respectivement, et par leurs angles de direction respectifs
avec la direction horizontale α = 35° , β = −110° , et γ = 30° . Les unités physiques des grandeurs
sont les centimètres. Choisissez une échelle pratique et utilisez une règle et un rapporteur pour
trouver les sommes vectorielles suivantes : (a) 𝑅⃗ = 𝐴 + 𝐵⃗ , (b) →𝐷
⃗ = 𝐴-𝐵 ⃗ , et

⃗ +𝐶
(c) →𝑆 = 𝐴 - 3𝐵

Systèmes de coordonnées et composants d'un vecteur


Dans un système de coordonnées xy rectangulaire (cartésien) dans un plan, un point dans un plan
est décrit par une paire de coordonnées (x, y). Un vecteur 𝐴 dans un plan est décrit par une paire
de ses coordonnées vectorielles. La coordonnée x du vecteur 𝐴 est appelée sa composante x et la
coordonnée y du vecteur 𝐴 est appelée sa composante y.

Vecteur en trois dimensions


Dans l'espace tridimensionnel, le vecteur 𝐴 a trois composantes vectorielles :
⃗ )
Dans une base orthonormée directe que nous noterons (𝑖, 𝑗, 𝑘
𝐴𝑋 𝑥
𝐴 = (𝐴𝑌 ) = (𝑦)
𝐴𝑍 𝑧

La norme du vecteur 𝐴 s’écrite :

A = ||𝐴|| = √𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2
Remarque :
Orthonormée signifie :
- ortho : 𝑖. 𝑗 = 0 - normé : = ||𝑖|| = ||𝑗||= ||𝑘⃗|| = 1
⃗ =0
𝑖. 𝑘
⃗ =0
𝑗. 𝑘
⃗⃗⃗ =⃗⃗⃗𝐵 si et seulement si les composantes correspondantes des vecteurs écrire 𝐴
Écrire 𝐴 ⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗𝐵
sont égales :
𝑥1 = 𝑥2

𝐴 = 𝐵 ⇔ { 𝑦1 = 𝑦2
𝑧1 = 𝑧2
Addition :

Par définition, la somme de deux vecteurs 𝑅⃗ = 𝐴 + 𝐵⃗ est un vecteur, dont on obtient la


représentation en mettant bout à bout les deux vecteurs (par translation) et en joignant les
extrémités
𝑥1 𝑥2 𝑥1 + 𝑥2
⃗ = (𝑦2 ) est 𝑅⃗ = (𝑦1 + 𝑦2 )
La somme des vecteurs ⃗⃗𝐴 = (𝑦1 ) et 𝐵
𝑧1 𝑧2 𝑧1 + 𝑧2

Produit scalaire :
⃗ de deux vecteurs 𝐴 et 𝐵
Le produit scalaire 𝐴·𝐵 ⃗ est un nombre défini par l'équation

⃗ = AB cosθ
𝐴 ·𝐵

Où θ est l'angle entre les vecteurs 𝐴 et 𝐵
⃗ se simplifie en :
Le produit scalaire de deux vecteurs 𝐴 et 𝐵
⃗ = 𝑥1 𝑥2 + 𝑦1 𝑦2 + 𝑧1 𝑧2
𝐴 ·𝐵

⃗ sont colinéaires si et seulement si


Deux vecteurs 𝐴 et 𝐵
⃗ = 0 ou bien 𝐴 = 𝜆𝐵
𝛼𝐴 + β𝐵 ⃗ (α β λ sont réels)
On montre que le produit scalaire présente la propriété de bilinéarité :
⃗ ) . 𝐶 = 𝛼𝐴 .𝐶 + β𝐵
(𝛼𝐴 + β𝐵 ⃗ .𝐶

⃗ 𝑒𝑡 𝐶 sont coplanaires si et seulement s’il existe tel que (α, β, λ) 𝜖𝑅 3


Trois vecteurs 𝐴, 𝐵
⃗ + 𝜆𝐶 = 0
𝛼𝐴 + β𝐵

Un vecteur unitaire est un vecteur de norme égale à 1. Par exemple, le vecteur unitaire colinéaire
à 𝑉 et de même sens s’écrit :

𝑣
𝑢
⃗ = ||𝑣⃗||

⃗ 𝑒𝑡 𝐶 sont coplanaires si et seulement s’il existe tel que (α, β, λ) 𝜖𝑅 3


Trois vecteurs 𝐴, 𝐵
⃗ + 𝜆𝐶 = 0
𝛼𝐴 + β𝐵
I.2.2.4. Produit vectoriel
Le produit vectoriel des vecteurs 𝐴 et 𝐵 ⃗ est un vecteur 𝐶 , noté 𝐶 = 𝐴 ∧ 𝐵⃗ et dont :
• la direction est perpendiculaire au plan formé par les vecteurs 𝐴 et 𝐵 ⃗
• le sens est donné par la règle des trois doigts de la main droite (règle de la visse);
• la module correspond à l’aire du parallélogramme construit sur 𝐴 et 𝐵 ⃗ et vaut

⃗ || = ||𝐴|| * ||𝐵
||𝐴 ∧ 𝐵 ⃗ || * sin (𝐴, 𝐵
⃗)

⃗ dans la base orthonormée direct :


Soit deux vecteurs 𝐴 et 𝐵
𝑥1 𝑥2
( ) ⃗
𝐴 = 1 et 𝐵 = 𝑦2 )
𝑦 (
𝑧1 𝑧2

𝑖 𝑗 𝑘⃗

⃗ = |𝑥1 𝑦1 𝑧1 | = (𝑦1 𝑧2 - 𝑦2 𝑧1 ) 𝑖 – (𝑥1 𝑧2 - 𝑥2 𝑧1) 𝑗+ (𝑥1 𝑦2 - 𝑥2 𝑦1) 𝑘
𝐴∧𝐵
𝑥2 𝑦2 𝑧2
⃗ ∧𝑘
𝑖∧𝑖=𝑗∧𝑗=𝑘 ⃗ =0

Le produit vectoriel n’est pas commutatif :


⃗ = -𝐵
𝐴∧𝐵 ⃗ ∧𝐴

Le produit vectoriel est distributif,


⃗ + 𝐶 ) = 𝐴 *𝐵
𝐴 *(𝐵 ⃗ + 𝐴∗𝐶

𝑖 ∧ 𝑗 = ⃗𝑘
{𝑗 ∧ 𝑘⃗ = 𝑖
⃗𝑘 ∧ 𝑖 = 𝑗

Produit mixte
⃗ et 𝐶 une quantité scalaire m dont la valeur
On appelle produit mixte de trois vecteurs 𝐴, 𝐵
absolue est égale au volume du parallélépipède construit sur les trois vecteurs :
⃗ ) .𝐶 = ( 𝐵
M=(𝐴∧𝐵 ⃗ ∧ 𝐶 ) . 𝐴 = (𝐶 ∧ 𝐴) . 𝐵

I.2.3. Analyse vectorielle : gradient, rotationnel divergence et Laplacien


I.2.3.1. Opérateur 'nabla'
L'opérateur 'nabla' ou ∇ est très utile en analyse vectorielle. Il permet de déterminer les
notions de gradient, rotationnel, divergence et Laplacien de manière simple. Il se définit comme
suit :


∂x

𝛻⃗ =
∂y

( ∂z )
Gradient
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑓 dont les
Le gradient d’une fonction scalaire f (x, y, z) est un vecteur noté ⃗⃗𝛻 ou 𝑔𝑟𝑎𝑑
composantes dans une base orthonormée sont les dérivées partielles de f par rapport à chaque
variable :
∂f
∂x
∂f
𝛻⃗ 𝑓 =
∂y
∂f
( ∂z )
Exemple :
la force c’est le gradient négative de l’Energie potentiel

Divergence

La divergence d’un vecteur 𝐹(𝐹𝑥, 𝐹𝑦 , 𝐹𝑧) dont les composantes sont fonctions des
coordonnées (x, y, z) est un scalaire noté ∇.𝐹 ou div 𝐹 dont la valeur est :
∂𝐹𝑥 ∂𝐹𝑦 ∂𝐹𝑧
𝛻⃗ . 𝐹 = + +
∂x ∂y ∂z

Rotationnel
Le rotationnel d’un vecteur 𝐹(𝐹𝑥, 𝐹𝑦 , 𝐹𝑧) est un vecteur noté ∇ ∧ 𝐹 ou 𝑟𝑜𝑡 𝐹 tel que :

∂𝐹𝑧 ∂𝐹𝑦
∂y
− ∂z
⃗⃗⃗ ∧ 𝐹 = ∂𝐹𝑥 ∂𝐹𝑧
𝛻 − ∂x
∂z
∂𝐹𝑦 ∂𝐹𝑥
( ∂x
− ∂y )

Laplacien
On appelle Laplacien d’une fonction scalaire f (x, y, z) la divergence de son gradient,
on le note ∇. (∇𝑓) ou ∆𝑓
𝜕2 𝑓 𝜕2 𝑓 𝜕2 𝑓
𝛥𝑓 = 2
+ 2
+
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 2

Propriétés :
Quels que soient la fonction f et le vecteur 𝐹 on à deux propriétés qui sont toujours vérifiées :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑓 = 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑔𝑟𝑎𝑑
1. 𝑟𝑜𝑡 ⃗
2. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑖𝑣 𝑟𝑜𝑡⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝐹 = 0

Propriétés a retenir :
⃗ AD = 𝐷
Résultant de deux vecteurs : 𝐷 ⃗ AC + 𝐷
⃗ CD

⃗ ) + 𝐶 = 𝐴 + (𝐵
Loi commutative : (𝐴 + 𝐵 ⃗ + 𝐶)

Loi distributive : α1 𝐴 + α2 𝐴 = (α1 + α2) 𝐴


⃗ ) + 𝐶 = 𝐴 + (𝐵
Loi associative : (𝐴 + 𝐵 ⃗ + 𝐶)

⃗ || ≠ ||𝐴|| + ||𝐵
||𝐴 + 𝐵 ⃗ ||

A = ||𝐴|| = √𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2

𝐴. 𝐵
cos θ =
AB
Composantes scalaires d'un vecteur 𝐴 dans un plan :

x = A cos θ
{
𝑦 = 𝐴 sin θ


𝑣
Vecteur unitaire : 𝑢
⃗ = ||𝑣⃗||

⃗ || = ||𝐴|| * ||𝐵
Produit vectorial ∶ ||𝐴 ∧ 𝐵 ⃗ || * sin (𝐴, 𝐵
⃗)

⃗ = -𝐵
𝐴∧𝐵 ⃗ ∧𝐴

⃗ + 𝐶 ) = 𝐴 *𝐵
𝐴 *(𝐵 ⃗ + 𝐴∗𝐶

⃗ ) .𝐶 = ( 𝐵
M=(𝐴∧𝐵 ⃗ ∧ 𝐶 ) . 𝐴 = (𝐶 ∧ 𝐴) . 𝐵

(𝛼𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (𝛼𝛽) 𝐴 ∧ 𝐵


⃗⃗⃗⃗⃗ ) ∧ (𝛽𝐵 ⃗

Vous aimerez peut-être aussi