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Ondes et Rayonnement

Maha CHERIF

2019-2020

1
Chapitre 1

Eléments d’analyse vectorielle

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I- Champ scalaire – Champ vectoriel

• Soit un trièdre orthonormé (𝑖, 𝑗, 𝑘)et M un point de l’espace,


de coordonnées (𝑥, 𝑦, 𝑧) :
𝑂𝑀 = 𝑥𝑖 + y𝑗 + 𝑧𝑘
• La fonction f(M) est dite fonction scalaire de point ou champ
scalaire si :
𝑓(𝑀) = 𝑓(𝑥, 𝑦, 𝑧)
• Le vecteur 𝑉(𝑀) est dit fonction vectorielle de point ou
champ vectoriel si :
𝑉(𝑀) = 𝑉𝑥 (𝑥, 𝑦, 𝑧)𝑖 + 𝑉𝑦 (𝑥, 𝑦, 𝑧)𝑗 + 𝑉𝑧 (𝑥, 𝑦, 𝑧)𝑘

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II- Différentiation

Définition:

• Dans le cas de fonction de positions 𝑓(𝑀) à une variable 𝑥,


on définit la différentielle de f par la quantité : 𝑑𝑓 = 𝑓’𝑑𝑥.

• Si 𝑀 est repéré par 𝑥 et 𝑦, on définit la différentielle de 𝑓 par :


𝜕𝑓 𝜕𝑓
𝑑𝑓 = 𝑑𝑥 + 𝑑𝑦
𝜕𝑥 𝜕𝑦
• Si 𝑓(𝑀) = 𝑓(𝑥, 𝑦, 𝑧) :
𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
𝑑𝑓 = 𝑑𝑥 + 𝑑𝑦 + 𝑑𝑧
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧

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III- Calcul vectoriel (1)
1- Représentation d’un vecteur :
• Toute grandeur vectorielle est définie par une direction, un
sens et un module.
Soit : 𝑉 = 𝑉𝑢
• On distingue trois types de vecteurs selon que l’origine soit :
– Parfaitement définie, tel que le poids d’un corps (toujours
appliqué au centre de gravité). Il s’agit d’un vecteur lié.
– forcé à se déplacer sur une droite, comme la tension d’un fil
inextensible supportant un poids. Dit vecteur glissant.
– Complètement indéterminée, tel que la force pressante
dans un gaz. On a un vecteur libre.

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III- Calcul vectoriel (2)
2- La somme vectorielle
• Soient deux vecteurs 𝑉1 et 𝑉2 . La somme 𝑉𝑠 = 𝑉1 + 𝑉2 est un vecteur
porté par la première diagonale du parallélogramme construit sur
les vecteurs 𝑉1 et 𝑉2 . 𝑉𝑠
𝑉1
3- Produit scalaire
3-3-1Définition 𝑉2
• Le produit scalaire de deux vecteurs 𝑉1 et 𝑉2 noté 𝑉1 . 𝑉2 est un
scalaire égale au produit des modules des deux vecteurs et du
cosinus de l’angle formé par ces deux vecteurs.
𝑉𝑠 = 𝑉1 . 𝑉2 𝑐𝑜𝑠𝛼
3-3-2 Propriétés
𝑥1 𝑥2
𝑉1 . 𝑉2 = 𝑦1 . 𝑦2 = 𝑥1 𝑥2 + 𝑦1 𝑦2 + 𝑧1 𝑧2 , 𝑉1 . 𝑉2 = 𝑉2 . 𝑉1
𝑧1 𝑧2
𝑉1 = 𝑥1 2 + 𝑦1 2 + 𝑧1 2 , 𝑉1 𝑉2 + 𝑉3 = 𝑉1 . 𝑉2 + 𝑉1 . 𝑉3
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III- Calcul vectoriel (3)
4- Produit vectoriel
4-1 Définition
• Le produit vectoriel de deux vecteurs 𝑉1 et 𝑉2 noté 𝑉1 ∧ 𝑉2 , est
un vecteur dont la direction est celle de la normale au plan
(𝑉1 , 𝑉2 ), le sens est tel que le trièdre (𝑉1 , 𝑉2 , 𝑉1 ∧ 𝑉2 ) est
direct.
𝑉1 ∧ 𝑉2

𝑉1
𝑉2

𝑉1 ∧ 𝑉2 = 𝑉1 . 𝑉2 𝑠𝑖𝑛 𝑉1 , 𝑉2
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III- Calcul vectoriel (4)

Remarques :
• Le module du produit vectoriel de 𝑉1 par 𝑉2 est égal à l’air du
parallélogramme formé par ces deux vecteurs.
• Le produit vectoriel de deux vecteurs de direction parallèle
est nul.
• Le produit vectoriel est anticommutatif :
𝑉1 ∧ 𝑉2 = −𝑉2 ∧ 𝑉1
• Le produit vectoriel est distributif par rapport à l’addition
𝑉1 ∧ (𝑉2 +𝑉3 ) = 𝑉1 ∧ 𝑉2 + 𝑉1 ∧ 𝑉3

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III- Calcul vectoriel (5)
4-2 Expressions du produit vectoriel dans une base orthonormée
𝑥1 𝑥2 𝑦1 𝑧2 − 𝑧1 𝑦2
𝑉1 ∧ 𝑉2 = 𝑦1 ∧ 𝑦2 = − 𝑥1 𝑧2 − 𝑧1 𝑥2
𝑧1 𝑧2 𝑥1 𝑦2 − 𝑦1 𝑥2
= 𝑦1 𝑧2 − 𝑧1 𝑦2 𝑖 − 𝑥1 𝑧2 − 𝑧1 𝑥2 𝑗 + 𝑥1 𝑦2 − 𝑦1 𝑥2 𝑘
5- Produit mixte de trois vecteurs
• Soient trois vecteurs 𝑉1 , 𝑉2 et 𝑉3 , le produit mixte est définie par le
scalaire :
𝑚 = (𝑉1 ∧ 𝑉2 ). 𝑉3
Remarques :
• 𝑚 reste inchangé par permutation circulaire des trois vecteurs.
𝑚 = (𝑉1 ∧ 𝑉2 ). 𝑉3 = (𝑉2 ∧ 𝑉3 ). 𝑉1 = (𝑉3 ∧ 𝑉1 ). 𝑉2

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III- Calcul vectoriel (6)
6- Double produit vectoriel
𝜔 = (𝑉1 ∧ 𝑉2 ) ∧ 𝑉3 ≠ 𝑉1 ∧ (𝑉2 ∧ 𝑉3 )
7- Dérivation vectorielle
7-1 gradient d’un scalaire
• Le gradient (noté : 𝑔𝑟𝑎𝑑) est défini à partir d’une fonction
scalaire de point :
𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
𝑔𝑟𝑎𝑑 x, y, z = 𝑖 + 𝑗 + 𝑘 => est un vecteur.
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
7-2 divergence d’un vecteur
• la divergence (noté : 𝑑𝑖𝑣) n’est pas définie à partir d’une
fonction vectorielle:
𝜕𝑉𝑥 𝜕𝑉𝑦 𝜕𝑉𝑧
div(𝑉) = + + => est un scalaire.
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
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III- Calcul vectoriel (7)

7-3 rotationnel d’un vecteur


• Le rotationnel (noté : 𝑟𝑜𝑡 ) d’un champ vectoriel donne une
fonction vectorielle de point définie en coordonnées
cartésiennes par :

𝜕 𝜕 𝜕
𝑉𝑧 − 𝑉𝑦
𝜕𝑥 𝑉𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝜕 𝜕 𝜕
𝑟𝑜𝑡(𝑉) = 𝜕𝑦
∧ 𝑉𝑦 = −( 𝑉𝑧 − 𝑉𝑥 )
𝜕𝑥 𝜕𝑧
𝜕 𝑉𝑧 𝜕 𝜕
𝑉𝑦 − 𝑉𝑥
𝜕𝑧 𝜕𝑥 𝜕𝑦
𝜕 𝜕 𝜕 𝜕 𝜕 𝜕
= 𝑉 − 𝑉 𝑖− 𝑉 − 𝑉 𝑗+ 𝑉 − 𝑉 𝑘
𝜕𝑦 𝑧 𝜕𝑧 𝑦 𝜕𝑥 𝑧 𝜕𝑧 𝑥 𝜕𝑥 𝑦 𝜕𝑦 𝑥
=> est un vecteur.

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III- Calcul vectoriel (8)
7-4 Laplacien scalaire
• Le Laplacien scalaire d’une fonction scalaire de point (noté : ∆) est
par définition un champ scalaire défini par :
𝜕2 𝑓 𝜕2 𝑓 𝜕2 𝑓
∆𝑓 = 𝑑𝑖𝑣 𝑔𝑟𝑎𝑑(𝑓) = + +
𝜕2 𝑥 𝜕2 𝑦 𝜕2 𝑧
7-5 Laplacien vectoriel
• Le Laplacien vectoriel (noté : ∆) d’un champ vectoriel 𝑉est un
champ vectoriel défini par :
∆𝑉 = 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑑𝑖𝑣 𝑉 − 𝑟𝑜𝑡 𝑟𝑜𝑡(𝑉)
• Dans un système de coordonnées cartésiennes :
𝜕2 𝑉𝑥 𝜕2 𝑉𝑥 𝜕2 𝑉𝑥
∆𝑉𝑥 = + 2 +
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 𝜕𝑧 2
𝜕2 𝑉𝑦 𝜕2 𝑉𝑦 𝜕2 𝑉𝑦
∆𝑉 = ∆𝑉𝑦 = + +
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2 𝜕𝑧 2
𝜕2 𝑉𝑧 𝜕2 𝑉𝑧 𝜕2 𝑉𝑧
∆𝑉𝑧 = + +
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2 𝜕𝑧 2

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III- Calcul vectoriel (9)
7-6 opérateur nabla
• pour écrire de manière plus compacte les opérateurs vectoriels
précédemment définis, on introduit un vecteur symbolique appelé
opérateur nabla défini par :
𝜕 𝜕 𝜕
𝛻= 𝑖 + 𝑗 + 𝑘
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
• Les opérateurs vectoriels s’écrivent parfois à l’aide de l’opérateur nabla
sous les formes respectives suivantes :
– le gradient d’un champ scalaire 𝑓 est noté
𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
𝑔𝑟𝑎𝑑 f = 𝛻𝑓 = 𝑖 + 𝑗 + 𝑘
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
– la divergence d’un champ vectoriel est notée
𝜕𝑉𝑥 𝜕𝑉𝑦 𝜕𝑉𝑧
div 𝑉 = 𝛻𝑉 = + +
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
– le rotationnel d’un champ vectoriel est noté

𝜕 𝜕 𝜕 𝜕 𝜕 𝜕
𝑟𝑜𝑡(𝑉) = 𝛻 ∧ 𝑉 = 𝑉 − 𝑉 𝑖− 𝑉 − 𝑉 𝑗+ 𝑉 − 𝑉 𝑘
𝜕𝑦 𝑧 𝜕𝑧 𝑦 𝜕𝑥 𝑧 𝜕𝑧 𝑥 𝜕𝑥 𝑦 𝜕𝑦 𝑥
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Chapitre 2

Les équations de Maxwell

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I- Qu’est-ce qu’une onde ? (1)
1- Onde et équation de d’Alembert
Définition:
• Une onde est un champ scalaire ou vectoriel noté 𝑠, qui dépend du
temps et des variables d’espace vérifiant l’équation d’Alembert :
1 𝜕2 𝑠 𝑟 ,𝑡
∆𝑠 𝑟, 𝑡 − =0
𝐶 2 𝜕𝑡 2
• Avec 𝑟 = 𝑂𝑀 et 𝐶 la célérité de l’onde.
𝑠 𝑟, 𝑡 présente l’amplitude de l’onde au point 𝑀 et à l’instant 𝑡.
2- Solution de l’équation de d’Alembert
2-1- Résolution de l’équation de d’Alembert unidimensionnelle :
𝜕2 𝑠 1 𝜕2 𝑠
− =0
𝜕𝑥 2 𝐶 2 𝜕𝑡 2
• Cette équation peut être écrite sous la forme suivante :
𝜕 𝜕 𝜕 𝜕
𝐶 + 𝐶 − 𝑠=0
𝜕𝑥 𝜕𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑡
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I- Qu’est-ce qu’une onde ? (2)
𝑥 𝑥
• On pose 𝑝 = 𝑡 + et 𝑞 = 𝑡 − , soient 𝑥 et 𝑡 des fonctions de 𝑝 et 𝑞.
𝑐 𝑐
𝑥
• On suppose que 𝑠 𝑥, 𝑡 = 𝑔(𝑡 + ) est la solution de l’équation de
𝑐
d’Alembert.
𝑥
• En utilisant 𝑝 = 𝑡 + et les propriétés des dérivées composées on a :
𝑐
𝜕𝑔 𝜕𝑝 𝜕𝑔 1 𝜕𝑔 𝜕𝑔 𝜕𝑝 𝜕𝑔 𝜕𝑔
= = = =
𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑝 𝐶 𝜕𝑝 𝜕𝑡 𝜕𝑡 𝜕𝑝 𝜕𝑝
𝜕2 𝑔 1 𝜕2 𝑔 𝜕2 𝑔 1 𝜕2 𝑔
= =
𝜕𝑥 2 𝐶 2 𝜕𝑝2 𝜕𝑡 2 𝐶 2 𝜕𝑝2
𝜕2 𝑠 1 𝜕2 𝑠
• On peut alors déduire que − =0
𝜕𝑥 2 𝐶 2 𝜕𝑡 2
𝑥
• Les même propriétés seront appliquées pour 𝑓 𝑡 − .
𝑐
2-2- Résolution de l’équation de d’Alembert tridimensionnelle :
1 𝜕2 𝑠
∆𝑠 − = 0 avec 𝑠 𝑟, 𝑡 = 𝑠(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡)
𝐶 2 𝜕𝑡 2
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I- Qu’est-ce qu’une onde ? (3)
• Soient les fonctions de formes donnant les équations tridimensionnelles :
𝑥
𝑠±𝑥 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡 = 𝑓(𝑡 ± )
𝑐
𝑦
𝑠±𝑦 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡 = 𝑓(𝑡 ± )
𝑐
𝑧
𝑠±𝑧 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡 = 𝑓(𝑡 ± )
𝑐
• Ces solutions sont appelées ondes planes de directions de propagations
respectives : 𝑢𝑥 , 𝑢𝑦 et 𝑢𝑧 dans le sens + ou − .
3- Ondes planes progressives
Définition:
• Une onde est dite plane si à l’instant 𝑡 donné, la grandeur qui caractérise
l’onde propagée est la même en tous les points d’un plan perpendiculaire
à la direction de propagation de l’onde.
• Une onde plane est dite progressive est une onde plane qui se propage
dans un sens et une direction bien déterminée (OPP).
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I- Qu’est-ce qu’une onde ? (4)
Remarque :
• Les solutions de l’équation de d’Alembert qui est une équation
différentielle linéaire peuvent s’écrire comme la superposition de deux
OPP se propageant dans des sens opposés.
• On obtient alors une onde plane non progressive.
𝑥 𝑥
𝑠 𝑥, 𝑡 = 𝑔 𝑡 + + 𝑓(𝑡 − )
𝑐 𝑐
4- Ondes planes progressives monochromatiques
Définition:
• Une onde plane progressive monochromatique (OPPM) est une OPP à
variation d’amplitude sinusoïdale, elle prend donc la forme :
𝑠 𝑥, 𝑡 = 𝑠0 𝑐𝑜𝑠 𝜔𝑡 − 𝑘𝑥 + 𝜑0
Avec : 𝜔 est la pulsation de l’onde
2𝜋 𝜔
𝑇= : période de l’onde 𝑘= : longueur d’onde
𝜔 𝐶
2𝜋 2𝜋𝐶
𝑘 = 𝑘𝑒𝑥 : vecteur d’onde 𝜆= = = 𝐶. 𝑇: période spatial 18
𝑘 𝜔
II- Enoncé et contenu physique des équations de
Maxwell (1)
1- Equation de Maxwell flux magnétique : 𝑑𝑖𝑣 𝐵 = 0
• Cette équation est indépendante des sources et montre qu’il n’existe pas
de charge magnétique : Σ
𝐵 𝑑𝑠 = 0
𝜌
2- Equation de Maxwell-Gauss : 𝑑𝑖𝑣𝐸 =
𝜀0
• Avec : 𝜌 densité volumique de charges électriques et 𝜀0 est la permittivité
électrique du vide ou encore constante électrique.
𝑄
• Sous forme intégrale, on reconnait le théorème de Gauss : ∑
𝐸𝑑𝑠 =
𝜀0

• Avec : 𝑄 est la charge électrique définit par 𝑄 = 𝑉 𝜌𝑑𝜏 et 𝜌 représente


la quantité moyenne de charge par unité de volume.
• Cette équation montre que les charges électrique sont à l’origine de
champ électrique.
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II- Enoncé et contenu physique des équations de
Maxwell (2)
𝜕𝐸
3- Equation de Maxwell-Ampère : 𝑟𝑜𝑡𝐵 = 𝜇0 𝑗 + 𝜇0 𝜀0
𝜕𝑡
• Avec : 𝜇0 est la perméabilité magnétique du vide et 𝑗 est le vecteur
densité du courant.
• Sous forme intégrale , il s’agit de théorème d’Ampère :
𝜕𝐸
𝑐
𝐵 𝑑𝑙 = 𝜇0 𝐼 + 𝜇0 𝜀0 Σ 𝜕𝑡
𝑑𝑠
• Avec I = Σ 𝑗𝑑𝑠. Le courant 𝐼 représente le flux de 𝑗 à travers 𝑠.
• Lorsque le champ électrique est stationnaire, il n’y a que le terme 𝜇0 𝐼
qui montre le théorème d’Ampère de la magnétostatique.
• Le 2ème terme représente le courant de déplacement.
• On remarque qu’un champ électrique dépendant du temps crée un
champ magnétique.
𝜕𝐸
• Le terme supplémentaire en indique qu’un champ électrique variable
𝜕𝑡
est une source de champ magnétique.
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II- Enoncé et contenu physique des équations de
Maxwell (3)

𝜕𝐵
4- Equation de Maxwell-Faraday : 𝑟𝑜𝑡𝐸 = −
𝜕𝑡
• Cette équation est indépendante des sources et montre le phénomène
d’induction :
– un champ magnétique variable est à l’origine d’un champ électrique
à circulation non nulle :
𝑑∅
𝐸 𝑑𝑙 = −
𝑑𝑡
– Avec ∅ est le flux magnétique donnée par :
∅= 𝐵 𝑑𝑠

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III- Champs et potentiels : Existence de potentiels
associés aux champs (1)
• L’équation du flux magnétique (𝑑𝑖𝑣 𝐵 = 0 ) implique qu’il existe un
vecteur 𝐴, appelé potentiel-vecteur, tel que 𝐵 = 𝑟𝑜𝑡𝐴 puisque tout
champ de vecteurs à divergence nulle dérive d’un rotationnel.
• En reprenant l’équation de Maxwell-Faraday, on a :
𝜕𝐵 𝜕 𝜕𝐴
𝑟𝑜𝑡𝐸 = − =− 𝑟𝑜𝑡𝐴 = −𝑟𝑜𝑡
𝜕𝑡 𝜕𝑡 𝜕𝑡
𝜕𝐴
• D’où : 𝑟𝑜𝑡 𝐸 + =0
𝜕𝑡
• Or, pour tout champ de vecteurs à rotationnel nul dérivant d’un
gradient, il existe un scalaire 𝑉 appelé potentiel, tel que :
𝜕𝐴
𝐸+ = −𝑔𝑟𝑎𝑑𝑉
𝜕𝑡
• Au couple (𝐸, 𝐵), on vient donc d’associer un couple (𝐴, 𝑉) de
potentiels reliés aux champs par :
𝜕𝐴
𝐸 = −𝑔𝑟𝑎𝑑𝑉 − ; 𝐵 = 𝑟𝑜𝑡𝐴
𝜕𝑡
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IV- Energie électromagnétique
• Pour un régime quelconque dépendant du temps la densité
d’énergie électromagnétique est donnée par l’expression suivante :
𝜀0 𝐸 2 𝐵2
𝒲= +
2 2𝜇0

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