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1ERE PARTIE
Calcul vectoriel
2EME PARTIE
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CALCUL VECTORIEL
1. Bipoint
C’est un couple de points A et B ordonnés, noté (A, B). Le bipoint (A, A) ou (B, B) est un bipoint nul.
Un bipoint (A, B) non nul est caractérisé par:
- son origine (ici c’est le point A),
- son support (la droite passant par A et B),
- son sens (ici c’est de A vers B),
- sa norme qui représente la distance de A à B.
2. Vecteur
2.1. Définition
Caractéristiques
Un vecteur nul a une norme égale à 0 et une direction quelconque. Un vecteur unitaire est un vecteur
dont la norme est égale à 1.
Les vecteurs forment un ensemble sur lequel on a défini les opérations d’addition notée +, de
multiplication par un scalaire k notée •
⃗
Tout vecteur quelconque V⃗ est porté par un vecteur unitaire U⃗ ⃗ = ⃗
Un glisseur est défini par une droite (D) support du glisseur et un vecteur V⃗. Il est noté ((D),V⃗). Deux
glisseurs sont équivalents s’ils ont même support (D) et même vecteur V⃗.
Un pointeur est défini par un point origine B et un vecteur V⃗. Il est noté (B, V⃗).
2.4. Axe
C’est une droite orientée (D) sur laquelle on a défini une origine et un vecteur unitaire.
3
2.5. Mesure algébrique
V est appelé mesure algébrique du vecteur V⃗ mesurée par le vecteur unitaire 𝑢⃗ comme unité de mesure.
V > 0 ou V < 0. Si V⃗ est noté par AB⃗, alors V⃗ = 𝐴𝐵 • 𝑢⃗ .
3. Repère orthonormé
3.1. Base orthonormée
Une base orthonormée (𝚤⃗, 𝚥⃗, 𝑘⃗) est un ensemble de trois vecteurs unitaires deux à deux orthogonaux et
qui respectent au choix la règle du tir bouchon ou du bonhomme d’Ampère. On la note B (𝚤⃗, 𝚥⃗, 𝑘⃗).
X
Un vecteur V⃗ de composantes (X, Y, Z) dans la base B s’écrit V⃗ = X𝚤⃗ + Y𝚥⃗ + Z𝑘⃗. On le note aussi V⃗ Y
Z
X
ou V⃗ Y . On peut omettre l’indice B s’il n’y a pas de confusion possible.
Z
C’est un ensemble formé par une origine O et une base B. on le note R (O, 𝚤⃗, 𝚥⃗, 𝑘⃗).
La somme de plusieurs vecteurs est un vecteur. Le vecteur somme est obtenu en portant à l’extrémité
du premier, l’origine du second et ainsi de suite.
𝑈⃗1 𝑈⃗2
𝑊⃗ 𝑈⃗3
= 𝐴𝐶⃗ + 𝐶𝐷⃗
𝑊⃗ = 𝐴𝐷⃗
Dans R (O, 𝚤⃗, 𝚥⃗, 𝑘⃗), 𝑈⃗1 = X1𝚤⃗ + Y1𝚥⃗ + Z1𝑘⃗ ; 𝑈⃗2 = X2𝚤⃗ + Y2𝚥⃗ + Z2𝑘⃗ ; 𝑈⃗3 = X3𝚤⃗ + Y3𝚥⃗ + Z3𝑘⃗.
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X + X + X
⃗
𝑊 Y + Y + Y
Z + Z + Z
L’addition vectorielle est associative et commutative. L’élément neutre est le vecteur nul 0⃗.
Les composantes du vecteur 𝐴𝐵⃗ sont donc la différence entre les coordonnées de l’extrémité B et celles
de l’origine A.
1•𝑉⃗ = 𝑉⃗ •1 = 𝑉⃗
Remarque
Le produit scalaire de deux vecteurs est une grandeur scalaire c'est-à-dire un réel algébrique qui peut
être supérieur ou inférieur à zéro.
B (𝚤⃗, 𝚥⃗, 𝑘⃗)
𝚤⃗ • 𝚤⃗ = 1 𝚤⃗ • 𝚥⃗ = 0
𝚥⃗ • 𝚥⃗ = 1 𝚤⃗ • 𝑘⃗ = 0
𝑘 • 𝑘⃗ = 1
⃗ 𝚥⃗ • 𝑘⃗ = 0
Le produit scalaire est nul dans l’un des trois cas suivants:
Si les deux vecteurs sont orthogonaux
Si l’un des deux vecteurs est nul
Expression analytique
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𝑈⃗ = X1𝚤⃗ + Y1𝚥⃗ + Z1𝑘⃗ et 𝑉⃗ = X2𝚤⃗ + Y2𝚥⃗ + Z2𝑘⃗
= (X1X2) (𝚤⃗ • 𝚤⃗ ) + (X1Y2) (𝚤⃗ • 𝚥⃗) + (X1Z2) (𝚤⃗ • 𝑘⃗ ) + (Y1X2) (𝚥⃗ • 𝚤⃗) + (Y1Y2) (𝚥⃗ • 𝚥⃗) + (Y1Z2) (𝚥⃗ • 𝑘⃗) +
(Z1X2) (𝑘⃗ • 𝚤⃗) + (Z1Y2) (𝑘⃗ • 𝚥⃗) + (Z1Z2) (𝑘⃗ • 𝑘⃗)
La définition du produit scalaire fournit un moyen de déterminer l’angle entre deux vecteurs.
⃗• ⃗
cos( 𝑈⃗, 𝑉⃗ ) = ⃗ • ⃗
Soit le vecteur 𝐴𝐵⃗, l’axe (O, 𝑢⃗) et les vecteurs 𝐴𝐴’⃗, 𝐵𝐵′⃗orthogonaux à 𝑢⃗. A′ et B′ appartiennent à l’axe
et sont les projections orthogonales de A et B sur l’axe.
B
O 𝑢⃗ A′ B′ (D)
= 0⃗ + 𝐴′𝐵⃗′• 𝑢⃗ + 0⃗
= 𝐴′𝐵⃗′• 𝑢⃗
= 𝐴′𝐵′ • 𝑢⃗ • 𝑢⃗
𝐴𝐵⃗ • 𝑢⃗ = 𝐴′𝐵′
La valeur algébrique de la projection d’un vecteur sur un axe est égale au produit scalaire de ce vecteur
par le vecteur unitaire de l’axe.
𝑈⃗ ∧ 𝑉⃗ = un vecteur
𝑈⃗ ∧ 𝑉⃗ = 𝑊⃗ ; (𝑈⃗, 𝑉⃗ , 𝑊⃗ ) est direct
𝑊⃗ = 𝑈⃗ • 𝑉⃗ • |sin 𝛼| avec α = (𝑈⃗, 𝑉⃗ )
6
𝑈⃗ ∧(𝑉⃗ + 𝑊⃗ ) = 𝑈⃗ ∧ 𝑉⃗ + 𝑈⃗ ∧ 𝑊⃗ ⥤ distributivité
(𝑈⃗ + 𝑉⃗ ) ∧ 𝑊⃗ = 𝑈⃗ ∧ 𝑊⃗ + 𝑉⃗ ∧ 𝑊⃗ ⥤ distributivité
𝑈⃗ ∧ 𝑉⃗ = - 𝑉⃗ ∧ 𝑈⃗ ⥤ anticommutatif
La norme du produit vectoriel représente la surface ou l’aire du parallélogramme construit sur les deux
vecteurs.
Expression analytique
Soient 𝑈⃗ = X1𝚤⃗ + Y1𝚥⃗ + Z1𝑘⃗ et 𝑉⃗ = X2𝚤⃗ + Y2𝚥⃗ + Z2𝑘⃗ dans la base B (𝚤⃗, 𝚥⃗, 𝑘⃗).
𝚤⃗ 𝑋 𝑋 𝑋
⃗ ⃗
𝑈 ∧ 𝑉 = 𝚥⃗ 𝑌 𝑌 = 𝑌
𝑘⃗ 𝑍 𝑍 𝑍
i = numéro de la ligne barrée et j = numéro de la colonne barrée.
aij
𝚤⃗ 𝑋 𝑋
𝑌 𝑌
𝚥⃗ 𝑌 𝑌 i= 1, j=1 X = (-1)i+j • Cij • aij avec Cij = = (Y1Z2 – Z1Y2) et aij = 𝚤⃗
𝑍 𝑍
𝑘⃗ 𝑍 𝑍
𝚤⃗ 𝑋 𝑋
𝑋 𝑋
𝚥⃗ 𝑌 𝑌 i= 2, j=1 Y = (-1)i+j • Cij • aij avec Cij = = (X1Z2 – Z1X2) et aij = 𝚥⃗
𝑍 𝑍
𝑘⃗ 𝑍 𝑍
𝚤⃗ 𝑋 𝑋
𝑋 𝑋
𝚥⃗ 𝑌 𝑌 i= 3, j=1 Z = (-1)i+j • Cij • aij avec Cij = = (X1Y2 – Y1X2) et aij = 𝑘⃗
𝑌 𝑌
𝑘⃗ 𝑍 𝑍
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Le produit mixte de trois vecteurs ordonnés est un scalaire défini par λ = 𝑈⃗•(𝑉⃗ ∧ 𝑊⃗ ). On le note λ
= (𝑈⃗, 𝑉⃗ , 𝑊⃗ ).
Propriétés
Le produit mixte est invariant par permutation circulaire: 𝑈⃗•(𝑉⃗ ∧ 𝑊⃗ ) = 𝑉⃗ •(𝑊 ∧ 𝑈⃗) =
𝑊⃗ •(𝑈⃗ ∧ 𝑉⃗ ).
Le produit mixte change de signe si on permute deux vecteurs.
Le produit mixte est nul dans l’un des cas suivants:
Un des trois vecteurs est nul
Les trois vecteurs sont coplanaires
Le produit mixte est supérieur à zéro si le trièdre formé par les trois vecteurs est direct.
Expression analytique
Si V1 = X1𝚤⃗ + Y1𝚥⃗ + Z1𝑘⃗, V2 =X2𝚤⃗ + Y2𝚥⃗ + Z2𝑘⃗ et V3 = X3𝚤⃗ + Y3𝚥⃗ + Z3𝑘⃗ alors on montre que le produit
mixte (V1, V2, V3) est égal au déterminant suivant:
𝑋 𝑋 𝑋
(V1, V2, V3) = 𝑌 𝑌 𝑌 = X1Y2Z3 + X2Y3Z1 + X3Y1Z2 – Z1Y2X3 – Y1X2Z3 – X1Z2Y3.
𝑍 𝑍 𝑍
Application
Le produit mixte (𝑈⃗, 𝑉⃗ , 𝑊⃗ ) est le volume du parallélépipède ou du tétraèdre construit sur les vecteurs
𝑈⃗, 𝑉⃗ , 𝑊⃗ .
Le moment d’un pointeur (A, 𝑉⃗ ) par rapport à un point O est un pointeur (O,𝑀⃗0) tel que le moment
vecteur 𝑀⃗0 (A, 𝑉⃗ ) = 𝑂𝐴⃗ ∧ 𝑉⃗ .
Le point O par rapport auquel on calcule le moment du pointeur ou du glisseur est appelé centre de
réduction des moments. On peut choisir de changer de centre de réduction des moments.
= (𝑂′𝑂⃗ + 𝑂𝐴⃗)∧ 𝑉⃗
= 𝑂′𝑂⃗ ∧ 𝑉⃗ + 𝑂𝐴⃗ ∧ 𝑉⃗
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Le moment d’un glisseur ((D),V⃗) par rapport au point O est un pointeur (O, 𝑀⃗O) tel que 𝑀⃗O = 𝑂𝑃⃗ ∧ 𝑉⃗ ,
P 𝜖 (D).
Soit (D) un axe porté par un vecteur unitaire 𝑢⃗. Soit O un point quelconque de l’axe (D).
Par définition, le moment d’un pointeur (A, 𝑉⃗ ) par rapport à l’axe (Δ) est noté 𝑀⃗Δ (A, 𝑉⃗ ) tel que
𝑀⃗Δ (A, 𝑉⃗ ) = 𝑀⃗O (A, 𝑉⃗ )•𝑢⃗, ∀ O ∧ (D). 𝑀⃗O (A, 𝑉⃗ ) = 𝑂𝐴⃗ ∧ 𝑉⃗ ⥤ 𝑴⃗Δ (A, 𝑽⃗) = (𝑶𝑨⃗ ∧ 𝑽⃗)•u = (𝑶𝑨⃗, 𝑽⃗, 𝒖⃗).
6. Torseur
6.1. Définition
a) Champs
Un champ scalaire est une grandeur scalaire définie en tout point de l’espace(ou d’une
partie de l’espace).
Un champ vectoriel est une grandeur vectorielle définie en tout point de l’espace (ou
une partie de l’espace).
b) Torseur
Un torseur est un champ de moment, c’est-à-dire un champ vectoriel qui possède la propriété
fondamentale
𝑅⃗ 𝑅⃗
{τ} = ou [𝑇] =
𝑀⃗ 𝑀⃗
NB : Le point par rapport auquel le moment est calculée est appelé centre de réduction.
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A partir de la relation fondamentale on peut en déduire le moment en tout point de l’espace.
Les invariants sont les grandeurs indépendant du point éventuellement utilisé pour les calculer. Pour
un torseur ce sont :
b) Couples
[𝓒] = 0⃗
𝑀⃗
c) Glisseur
Un glisseur [𝒢] est un torseur dont les éléments de réduction sont orthogonaux : c’est donc un torseur
de somme non nulle dont l’automoment est nul.
𝑆⃗
[𝓖] = avec 𝑆⃗ ⊥ 𝑀 ⃗ ou (𝑆⃗ ∗ 𝑀 ⃗ = 0)
𝑀⃗
Propriété caractéristique : le moment d’un glisseur est nul en tout du support de sa résultante.
𝜆𝑅⃗
Le torseur λ{τ} est le torseur défini par les éléments de réduction .
𝜆𝑀⃗
Somme
𝑅⃗ 𝑅⃗
On considère deux torseurs {𝜏1 } et {τ } tels que {𝜏1 } = et {τ } = .
𝑀⃗ 𝑀⃗
Le torseur somme est défini par :
𝑅 ⃗ + 𝑅⃗
{ τ} = { 𝜏 1 } + { τ } =
𝑀⃗ + 𝑀⃗
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Produit ou comoment de deux torseurs
𝑅⃗ 𝑅⃗
Soit deux torseurs [𝑇 ] = et {τ } =
𝑀⃗ 𝑀⃗
[𝑇 ] ∗ [𝑇 ] = 𝑅 ⃗ ∗ 𝑀 ⃗ + 𝑅 ⃗ ∗ 𝑀⃗
6.4 Equiprojectivité
𝑅⃗
Un torseur [𝑇 ] = est par définition un champ de moment, c’est-à-dire
𝑀⃗
𝐴𝐵⃗ ∗ 𝑀 ⃗ = 𝐴𝐵⃗ ∗ 𝑀 ⃗
C’est-à-dire que pour deux points quelconques 𝐴 𝑒𝑡 𝐵, les projections orthogonales de 𝑀 ⃗ 𝑒𝑡 𝑀 ⃗ sur
𝐴𝐵 sont égales.
7. Système de vecteurs
7.1. Définition
Un système de vecteurs est un ensemble de vecteur 𝑉⃗ i noté {𝑉⃗ i}. On peut trouver un système de vecteurs
{𝑉⃗ i}, un système de pointeurs {A, 𝑉⃗ i}, un système de glisseurs {(D), 𝑉⃗ i}.
Résultante générale
Quelque soit le système de vecteurs considéré, la résultante générale est un vecteur libre obtenu en
faisant la somme vectorielle des vecteurs associés aux vecteurs du système. {𝐴⃗i, 𝑉⃗ i} → 𝑆⃗ = ∑ 𝑉⃗ 𝑖 .
Moment résultant
Le moment de chacun de ces vecteurs par rapport au point O s’écrit: MO (𝐴⃗i, 𝑉⃗ i) = 𝑂𝐴⃗i∧ 𝑉⃗ i.
On appelle moment résultant du système de vecteurs {𝐴⃗i, 𝑉⃗ i}, le pointeur (O, 𝑀⃗O) tel que 𝑀⃗O
= ∑ (𝑂𝐴⃗ ∧ 𝑉⃗ ).
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𝑆⃗
Le torseur défini par [𝑇] = est dit torseur associé au système de vecteur. On dit aussi que le
𝑀⃗
système de vecteur représente le torseur.
Soient un pointeur (O, 𝑀⃗O), moment résultant d’un système de vecteurs {𝐴⃗i, 𝑉⃗ i} et O’ un point
quelconque différent de zéro. 𝑀⃗O’ = ∑ (𝑂′𝐴⃗ ∧ 𝑉⃗ ). On montre et nous admettons que
La résultante générale 𝑆⃗ = ∑ 𝑉⃗ 𝑖.
Le moment résultant en O tel que 𝑀⃗O = ∑ (𝑂𝐴⃗ ∧ 𝑉⃗ ).
⎧ 𝑆⃗ = 𝑉⃗ 𝑖 ⎫
⎪ ⎪
⎨ ⎬
⎪(𝑂, 𝑀⃗ )/ 𝑀⃗ = (𝑂𝐴⃗ ∧ 𝑉⃗ )⎪
⎩ ⎭
On dit qu’un système de pointeurs {A, 𝑉⃗ i} est équivalent à 0 lorsque ses éléments de réduction sont
nuls.
𝑆⃗ = 0⃗
(𝑂, 𝑀⃗ )/ 𝑀⃗ = 0⃗
On appelle système matériel, un ensemble de points matériels contenus dans un volume donné.
Définition 2
Un solide indéformable ou simplement un solide, est caractérisé par le fait que la distance entre deux
points matériels quelconques du solide reste toujours constante.
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Modélisation
1. Définition
Les actions mécaniques qui agissent sur les solides peuvent être réparties en deux grandes familles:
Les forces,
Les moments.
Les actions mécaniques sont modélisées par des vecteurs et par conséquent, en possèdent toutes les
caractéristiques.
3.1. Représentation
Les forces
Les forces sont représentées par une simple flèche et ont pour unité le newton (N). Elles sont notées
𝐹⃗ A1/2, 𝐹⃗ A1→2, 𝐴⃗1/2, 𝐴⃗1→2 et se lisent: « force 𝐹⃗ appliquée en A, exercée par le solide ou système 1 sur le
solide ou système 2 ».
𝐹⃗ A1→2
A
Les moments
Les moments sont représentés par une double flèche et s’expriment en newton mètre (N.m). On les
note 𝑀⃗B (𝐹⃗ A1/2) et on les lit: « moment par rapport à B de la force 𝐹⃗ appliquée en A, exercée par le
solide 1 sur le solide 2 ».
Quelque soit la famille des actions mécaniques (forces ou moments), on peut le classer en deux types:
Remarque
13
Les actions mécaniques en général peuvent être localisées en un point, réparties sur une ligne, une
surface ou dans un volume.
C’est l’attraction qu’exerce la terre sur tout corps de masse m situé à sa surface.
Remarque
Le poids est en réalité une action mécanique répartie dans tout le volume du solide mais que l’on
suppose équivalent à un torseur appliqué au centre de masse ou de gravité.
𝑃⃗ = ∑ 𝑃⃗
⃗ ⃗
𝐹⃗ q1/q2 = • • 𝐹⃗ q2/q1 = • • ε= ε ε avec A B
( ) ( )
q1 q2
Force magnétique
Une charge q dans un champ magnétique B est soumise à une force magnétique 𝐹⃗ = q𝑣⃗^𝐵⃗
Force de gravitation
Deux particules de masse m1 et m2 placées à une distance l’une de l’autre sont le siège d’une interaction
d’origine gravitationnelle.
⃗ ⃗
𝐹⃗ s1/s2 = - G • • 𝐹⃗ s2/s1 = - G • • avec (S1,m1) (S2,m2)
A B
Tout contact entre deux systèmes provoque une action mécanique dite action mécanique de contact. On
peut classer ces actions mécaniques en trois types suivant la forme du contact.
Action ponctuelle
F⃗2/1
(S1)
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(S2) 𝐹⃗ 1/2
⥤ ⥤
𝐹⃗ = ∑ 𝐹⃗
F = λL avec λ, la densité linéique et L, la longueur de contact.
𝐹⃗ = ∑ 𝐹⃗
2
F = σS ⥤ P = avec F, la force en newton, S la surface en m et P la pression en pascal
Soit 𝐴⃗1/2. Son point d’application: le point de contact; sa direction: la normale au contact c'est-à-dire la
perpendiculaire à la tangente au système au point de contact; sons sens: de l’extérieur vers l’intérieur du
système qui subit l’action; sa norme: 𝐴⃗ .
(D)
2
𝐴⃗1/
Tangente (T0)
15
PRINCIPE FONDAMENTAL DE LA STATIQUE
1. Objet et définition de la statique
La statique est une branche de la mécanique qui a pour objet l’étude de l’équilibre des systèmes matériels
au repos, par rapport à un repère fixe ou en mouvement uniforme.
L’étude portera particulièrement sur la statique des solides. On se bornera généralement à exprimer les
conditions d’équilibre d’un solide et d’en tirer les relations entre les différents paramètres qui régissent
ces équilibres (géométrie du solide, distance, action mécanique).
On appelle système matériel, une quantité de matière dont la masse reste constante pendant qu’on
l’étudie. Un système matériel peut être:
Un solide,
Un ensemble de solides,
Une masse de fluides (liquides, gaz),
Des solides et des fluides.
Lorsqu’un solide (S1) exerce une force sur un solide (S2), (S2) exerce aussi une force sur (S1).
𝐹⃗ 1→2 = - 𝐹⃗ 2→1
Un repère est dit galiléen s’il est fixe ou en mouvement de translation rectiligne à vitesse constante dans
l’univers. Pour nos études, les repères liés à la terre ou en translation rectiligne uniforme par rapport à
la terre seront considéré comme galiléen.
Un système matériel est en équilibre par rapport à un repère s’il est immobile dans ce repère.
Si un système matériel (S) est en équilibre dans un repère galiléen, alors le torseur des actions
mécaniques extérieures est égal au torseur nul.
𝑅⃗ (𝑆)
𝜏 / = = 0⃗
𝑀⃗ (𝑒𝑥𝑡/𝑆)
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Ce qui se traduit par deux théorèmes:
Si le système est en équilibre, la somme ou du moins la résultante générale des actions mécaniques
extérieures est nulle. 𝑅⃗ ext = ∑ 𝐹 ⃗ = 0⃗
Si le système est en équilibre alors la somme des moments des actions mécaniques extérieures par
rapport à un point est nulle.
Remarque
(1) ∑ 𝑅 = 0; ∑ 𝑅 = 0; ∑ 𝑅 = 0;
(2) ∑ 𝑀 = 0; ∑ 𝑀 = 0; ∑ 𝑀 = 0.
Soit un système soumis à l’action de deux forces appliquées par exemple en A et B: 𝐴⃗ext/S et 𝐵⃗ext/S. s’il
est en équilibre, 𝐴⃗ext/S + 𝐵⃗ext/S = 0⃗ ⥤ 𝐴⃗ext/S = - 𝐵⃗ext/S. Conclusion, les deux forces sont opposées (même
norme, même direction, sens contraires).
⥤ BH = 0 H B
⥤B=H 𝐵⃗ext/S
Conclusion, les deux forces ont une même droite d’action. En résumé, si un système est en équilibre
sous l’action de deux forces, alors ces deux forces sont opposées et ont une même droite d’action.
On considère un système (S) sous l’action de trois forces quelconques 𝐴⃗ext/S, 𝐵⃗ext/S et 𝐶⃗ext/S appliquées
aux points A, B et C.
𝐴⃗ext/S + 𝐵⃗ext/S + 𝐶⃗ext/S = 0 ⥤ les trois forces sont coplanaires
Soit I l’intersection des droites d’action de 𝐴⃗ext/S et 𝐵⃗ext/S. I H
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Cas particulier
Si deux des trois forces sont parallèles, alors elles ne peuvent plus être concourantes. Dans ce cas, la
troisième force est forcément parallèle aux deux autres pour que leur somme vectorielle soit nulle. De
plus, pour que le théorème des moments statiques soit respecté, il faut que les trois forces appartiennent
au même plan.
En résumé, si un système est en équilibre sous l’action de trois forces non parallèles, alors ces trois
forces sont concourantes, coplanaires et de somme vectorielle nulle.
Si un système est en équilibre sous l’action de trois forces dont deux sont parallèles, alors ces trois forces
sont parallèles, coplanaires et de somme vectorielle nulle.
7. Problème plan
Si la géométrie des liaisons d’un système matériel présente un plan de symétrie et que les actions
mécaniques extérieures exercées sur ce système sont symétriques par rapport à ce plan, alors on peut
admettre que le mécanisme est plan c'est-à-dire que:
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LES SYSTEMES DE COORDONNEES
I. Définition
La définition d’un système de coordonnées dépend en général du contexte dans lequel on se trouve.
En mathématiques ou en physique, un système de coordonnées permet de faire correspondre à chaque
point d’un espace à N dimensions, un N-uplet de scalaires. Dans beaucoup de cas, les coordonnées sont
des nombres réels.
En cartographie, un système de coordonnées est un référentiel dans lequel on peut représenter des
éléments dans l’espace. Ce système permet de se situer sur l’ensemble du globe terrestre grâce à un
couple de coordonnées géographiques.
Dans tous les cas, un système de coordonnées permet de repérer un élément dans l’espace; par exemple,
un élément d’une structure architecturale.
Un point M quelconque de l’espace a pour coordonnées, le triplet (x; y; z). On le note M (x; y; z).
Le vecteur 𝑂𝑀⃗ qui définit la position du point M est appelé vecteur position. 𝑂𝑀⃗ = x𝚤⃗ + y𝚥⃗ + z𝑘⃗.
Si on déplace un tout petit peu le point M vers un point M’, on effectue simultanément de petits
déplacements sur l’axe O𝚤⃗, O𝚥⃗, O𝑘⃗. Le vecteur déplacement élémentaire s’écrit 𝑑𝑙⃗ = dx𝚤⃗ + dy𝚥⃗ + dz𝑘⃗ ou
𝑑𝑥
d𝑙⃗ = 𝑑𝑦
𝑑𝑧
Volume élémentaire
L’ensemble des points de l’espace balayé par M au cours de son déplacement de M vers M’ est un
volume élémentaire dv = dx • dy • dz.
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𝑘⃗
𝑒⃗θ
M 𝑒⃗r
O θ 𝚥⃗
𝚤⃗
𝑒⃗r est le vecteur radial, c'est-à-dire porté par le rayon OM et 𝑒⃗θ est le vecteur ortho-radial c'est-à-dire
orthogonal au vecteur radial dans le sens de θ.
Coordonnées polaires
Un point M de l’espace est repéré par ses coordonnées polaires r et θ, M(r; θ) telles que r = OM et θ
= (𝚥⃗, OM).
𝑑𝑟
d𝑙⃗ = (dr • 𝑒⃗r) + (rdθ • 𝑒⃗θ) ou d𝑙⃗
𝑟𝑑𝜃
Surface élémentaire
ds = rdr•dθ
𝑘⃗
r
O 𝚥⃗
𝚤⃗ θ φ P 𝑒⃗θ
𝑒⃗φ
Coordonnées cylindriques
Un point M est repéré par ses coordonnées cylindriques φ, θ et z, M (φ; θ; z) telles que φ = OP, P le
projeté de M dans le plan (𝚤⃗, 𝚥⃗).
Vecteur position
Déplacement élémentaire
20
d𝑙⃗ = (dφ • 𝑒⃗φ) + (φdθ • 𝑒⃗θ) + dz𝑘⃗
Volume élémentaire
dv = φdφ • dθ • dz
z 𝑈⃗r
𝑈⃗ψ
r 𝑈⃗θ
θ
O y
Ψ φ 𝑈⃗ψ
𝑈⃗φ
Coordonnées sphériques
Un point M est défini par ses coordonnées sphériques r, θ et ψ, M (r; θ; ψ) telles que r = OM, θ
= (𝑘⃗, 𝑂𝑀⃗), ψ = (𝚤⃗, 𝑈⃗φ).
Volume élémentaire
Remarque
21
GEOMETRIE DES MASSES
Dans l’étude de la dynamique des systèmes matériels et des solides, par exemple un bâtiment, il est
important d’étudier la répartition géométrique des masses afin d’exprimer simplement les concepts
cinétiques qui apparaissent dans les lois fondamentales de la mécanique.
Les objets matériels qui, dans certaines circonstances peuvent être considérés comme petits et dont la
position sera repérée avec suffisamment de précision par trois coordonnées, seront appelés "points
matériels". Les circonstances sont parfois telles qu’un objet, énorme à notre échelle (une maison par
exemple) puisse être considéré comme petit au sens ci-dessus. On appelle ainsi point matériel, un point
doué de masse. Ce concept de point matériel est donc une idéalisation, souvent utile, de la notion
familière d’objet matériel.
2. Systèmes matériels
On appelle système de points matériels ou tout simplement système matériel, tout ensemble (fini ou
non) de points matériels.
Dans le cas des systèmes constitués d’un nombre fini de points, on appelle masse m d’un système
matériel, la somme des masses mi de chacun des n points du système. On écrit: m = ∑ 𝑚
Dans le cas où on est amené à idéaliser un objet par un ensemble de points matériels très nombreux
et très rapprochés, on facilitera les calculs pratiques en adoptant une représentation continue du
système (milieu continu), en associant à chaque élément différentiel dΩ (élément d’une courbe, d’une
surface ou d’un volume), une masse élémentaire dm telle que dm = φdΩ.
φ = masse unitaire ou densité de masse.
dm = λdl
λ = densité linéique de masse
dl = élément de longueur
m = ∫ 𝑑𝑚 ⥤ m = ∫ 𝜆𝑑𝑙
dm = σds
σ = densité surfacique de masse
ds = élément de surface
22
m = ∫ 𝑑𝑚 ⥤ m = ∬ 𝜎𝑑𝑠
dm = φdv
dv = élément de volume
m = ∫ 𝑑𝑚 ⥤ m = ∭ 𝜑𝑑𝑣
Remarque
L’expression de dl, de ds, de dv, dépend des systèmes de coordonnées dans lesquels la structure est
étudiée. Le choix du système de coordonnées tient compte de la géométrie et de la symétrie de la
structure.
On appelle centre de masse d’un système matériel (S), le barycentre des différents points de (S) affectés
de leurs masses respectives.
Pour un nombre n de points matériels (Ai, mi), la position du centre de masse G est définie par: m𝑂𝐺⃗
=∑ 𝑚 𝑂𝐴⃗
∑ ⃗ ∑ ⃗
𝑂𝐺⃗ = or m = ∑𝑚 donc 𝑂𝐺⃗ = ∑
Remarque
𝑚 𝐺𝐴⃗ = 0⃗
Pour les répartitions continues des masses O les formules précédentes resteront valables à condition de
substituer aux sommes des intégrales: m𝑂𝐺⃗ = ∫ 𝑂𝐴⃗ • 𝑑𝑚 avec dm = φdΩ
∫ • ⃗
m𝑂𝐺⃗ = ∫ 𝑂𝐴⃗ • 𝜑𝑑𝛺 = ∫ 𝜑 • 𝑂𝐴⃗𝑑𝛺. Donc 𝑂𝐺⃗ =
∫
XG = YG = ZG =
23
∫ ∫ ∫
XG = YG = ZG =
Distribution linéique
dm = λdl
∫ ∫ ∫
XG = YG = ZG =
Distribution surfacique
dm = σds
∬ ∬ ∬
XG = YG = ZG =
Distribution volumique
dm = φdv
∭ ∭ ∭
XG = YG = ZG =
Un système (S) est dit homogène si sa masse unitaire (λ, σ, φ) est constante pour tout élément différentiel
dΩ. Dans ce cas, on peut écrire dans le contexte général que:
∫ ∫ ∫ ∫
XG = = = =
∫ ∫ ∫ ∫
∫ ∫ ∫
XG = YG = ZG =
∫ ∫ ∫
Si un système complexe peut être subdivisé en un nombre fini de sous-ensemble disjoints, son centre de
masse d’obtiendra à partir des centres de masse des sous-ensembles, chacun de ceux-ci étant dote de la
masse totale du sous-ensemble.
∑ ∑ ∑
XG = ∑
YG = ∑
ZG = ∑
Exemple:
XG =
(G2; m2) ZG =
24
On appelle élément de symétrie matérielle d’un système, tout élément de symétrie (centre, axe, plan)
du système, à condition que deux points quelconques qui se correspondent, soient affectés de la même
masse (symétrie géométrique et massique).
4. Centre de gravité
Soit un système de n points matériels Ai. Sous l’action de la pesanteur, chaque point Ai de masse mi
est soumis à l’action d’une force 𝑃⃗i (poids). La résultante 𝑃⃗ de ces forces est 𝑃⃗ = ∑ 𝑃⃗ .
Définition
Remarque
Dans le cas où le vecteur accélération de la pesanteur g est constant en grandeur et en direction (champ
gravifique uniforme), le centre de masse et le centre de gravité sont confondus.
Exercices
1°) Calculez la masse m d’une barre homogène uniforme de longueur 2a et de distribution linéique λ.
3°) Déterminez dans chacun des cas suivants, la masse m et les coordonnées du centre de gravité G
d’un système homogène (S):
Résolution
m = ∫ 𝜆𝑑𝑙 0 2a
= ∫ 𝜆𝑑𝑥 O 𝚤⃗
=λ∫ 𝑑𝑥
= λ [𝑥]
25
m = 2aλ
m = ∬ 𝜎𝑑𝑠
m = ∬ 𝜎𝑑𝑥 • 𝑑𝑦 y
= σ ∬ 𝑑𝑥 • 𝑑𝑦 a ds = dx • dy
= σ ∫ 𝑑𝑥 ∫ 𝑑𝑦 O b x
= σ [𝑥] [𝑦]
m = σab
Coordonnées de G
∬ ∬
XG = YG =
∬ • ∬ •
XG = YG =
∫ ∫ ∫ ∫
XG = YG =
𝒃 𝒂
XG = YG = G 𝟐
; 𝟐
m = ∭ 𝜑𝑑𝑣 h
= 𝜑 ∫ 𝑑𝑥 ∫ 𝑑𝑦 ∫ 𝑑𝑧 𝑘⃗ 𝚥⃗ l
m=φ•L•l•h
∭ ∭ ∭
XG = YG = ZG =
∫ ∫ ∫ ∫ ∫ ∫ ∫ ∫ ∫
XG = YG = ZG =
[ ] [ ] [ ] [ ] [ ] [ ]
XG = YG = ZG =
XG = L YG = l ZG = h
𝟏 𝟏 𝟏
G 𝟐
𝐋; 𝟐 𝐥; 𝟐 𝐡
26
(2) – (S) est un demi-cercle de rayon R et de densité linéique λ.
dm = λ dl avec dl = Rdθ
= λ R ∫ 𝑑𝜃 R dθ
θ
= λ R [𝜃]
m=λRπ
∫ ∫
XG = YG =
∫ ∫
XG = or x = RCosθ YG = or y = RSinθ
∫ • ∫ •
XG = YG =
∫
XG = YG = ∫ 𝑆𝑖𝑛𝜃𝑑𝜃
XG = ∫ 𝐶𝑜𝑠𝜃𝑑𝜃 YG = [− 𝐶𝑜𝑠𝜃]
𝟐𝑹
G 𝟎; 𝝅
dm = σds = σ•rdr•dθ
m = σ ∫ 𝑟𝑑𝑟 ∫ 𝑑𝜃 rdθ
=σ [𝜃] r ds = rdθ•dr
𝝈𝑹𝟐 𝝅
m=
𝟐
dr
∫ ∫
XG = or x = rCosθ YG = or y = rSinθ
∬ • •
XG = YG = ∬ 𝑟 𝑆𝑖𝑛𝜃 • 𝑑𝑟 • 𝑑𝜃
XG = ∬ 𝑟 𝐶𝑜𝑠𝜃 • 𝑑𝑟 • 𝑑𝜃 YG = ∫ 𝑟 𝑑𝑟 ∫ 𝑆𝑖𝑛𝜃 • 𝑑𝜃
27
XG = ∫ 𝑟 𝑑𝑟 ∫ 𝐶𝑜𝑠𝜃 • 𝑑𝜃 YG = - [𝐶𝑜𝑠𝜃]
XG = [𝑆𝑖𝑛𝜃] YG =
XG = 0 car [𝑆𝑖𝑛𝜃] = 0 YG =
𝟒𝑹
G 𝟎; 𝟑𝝅
En faisant les mêmes opérations que celles du demi-disque, on obtient après tous calculs bien faits:
m = σR2π XG = 0 YG = 0 G (0; 0) avec 0 < θ < 2π et 0<r<R
(5) - (S) est une demi-sphère creuse matérielle de rayon R et de densité surfacique σ.
m = ∬ 𝜎𝑑𝑠
= ∬ 𝜎𝑅 𝑆𝑖𝑛𝜃 • 𝑑𝜃 • 𝑑𝜑
= σR2 ∫ 𝑆𝑖𝑛𝜃 • 𝑑𝜃 ∫ 𝑑𝜑
∬ ∬
XG = or x = OH•Cosφ = RSinθ•Cosφ YG = or y = OH•Sinφ = RSinθ•Sinφ
∬ • • • • ∬ • • • •
XG = YG =
∬
ZG = or z = RCosθ
∬ • • •
ZG = θ rdθ
ZG = ∬ 𝐶𝑜𝑠𝜃 • 𝑆𝑖𝑛𝜃 • 𝑑𝜃 • 𝑑𝜑 O y
ZG = ∫ 𝐶𝑜𝑠𝜃𝑆𝑖𝑛𝜃 • 𝑑𝜃 ∫ 𝑑𝜑 x φ H OH•dφ
ZG = − 𝐶𝑜𝑠2𝜃 [𝜑]
𝑹
ZG = G 𝟎; 𝟎; 𝟐
En faisant les mêmes opérations que celles du demi-disque, on obtient après tous calculs bien faits:
𝟐 𝟑
m = 𝟑 πφR3 ; XG = 0; YG = 0; ZG = R donc G 𝟎; 𝟎; 𝟖
𝑹 avec 0 < θ < ; 0 < φ < 2π et 0 < r < R.
28
MOMENT STATIQUE - MOMENT QUADRATIQUE
I. Forces intérieures
En RDM, le moment statique est une grandeur physique qui caractérise la géométrie d’un système
considéré. Il intervient dans le calcul de contrainte de cisaillement.
1. Définition
Soit une section plane de surface totale S; on appelle moment statique de la section S par rapport
aux axes situés dans son plan, les quantités A (ox) = Ax = ∫ 𝑦𝑑𝑠 et A (oy) = Ay = ∫ 𝑥𝑑𝑠.
Théorème
Le moment statique d’une aire ou d’une section par rapport aux axes situés dans son plan, est égal
au produit de la surface de l’aire par la distance de son centre de gravité à l’axe.
𝐴 =𝑆•𝑌 𝑋 =
𝐴 =𝑆•𝑌 ⥤
𝑌 =
XG G S
YG
O x
Le moment statique s’exprime par la puissance 3 de l’unité de longueur servant à mesurer la surface et
les coordonnées du centre de gravité. Le moment statique est une grandeur algébrique.
Théorème
Le moment statique par rapport à un axe, d’une section passant par son centre de gravité, est nul.
29
Dans la pratique, pour déterminer le moment statique d’une structure complexe, on la subdivise en
plusieurs sous-systèmes simples de centre de gravité Gi (Xi; Yi). le moment statique de l’ensemble est
alors: Ax = S1Y1 + S2Y2 + … + SnYn = ∑ 𝑆 𝑌 et Ay = S1X1 + S2X2 + … + SnXn = ∑ 𝑆 𝑋 .
∑
𝑋 = =
G ∑
𝑌 = =
Application
Déterminez les coordonnées du centre de gravité G d’un demi-disque à partir du calcul des moments
statiques par rapport aux axes de coordonnées centrés en O.
Résolution
𝑑𝑠 = 𝑟𝑑𝑟 • 𝑑𝜃
𝑦 = 𝑟𝑆𝑖𝑛𝜃
𝑥 = 𝑟𝐶𝑜𝑠𝜃
Ax = ∫ 𝑦𝑑𝑠
= ∬ 𝑟𝑆𝑖𝑛𝜃 • 𝑟𝑑𝑟 • 𝑑𝜃
= ∫ 𝑟 𝑑𝑟 ∫ 𝑆𝑖𝑛𝜃𝑑𝜃
= 𝑟 [−𝐶𝑜𝑠𝜃]
𝟐
Ax = 𝟑R3
Ay = ∫ 𝑥𝑑𝑠
= ∬ 𝑟𝐶𝑜𝑠𝜃 • 𝑟𝑑𝑟 • 𝑑𝜃
= ∫ 𝑟 𝑑𝑟 ∫ 𝐶𝑜𝑠𝜃𝑑𝜃
= 𝑟 [𝑆𝑖𝑛𝜃]
Ay = 0
La surface d’un disque est égale à πR2 donc celle d’un demi-disque est égale à
𝐴
𝑋 =
𝑆
𝐴
𝑌 =
𝑆
0
⎧ 𝑋 =
⎪ 1
2 𝜋𝑅
⎨ 2 2
⎪𝑌 = 𝑅 •
⎩ 3 𝜋𝑅
30
𝑋 =0
4𝑅
𝑌 =
3𝜋
Soit un système matériel (S); ses moments statiques par rapport au plan de coordonnées sont donnés par
les formules suivantes: A (xoy) = ∫( ) 𝑧𝑑𝑣 ; A (xoz) = ∫( ) 𝑦𝑑𝑣 ; A (yoz) = ∫( ) 𝑥𝑑𝑣
( ) ( )
On démontre que les coordonnées du centre de gravité sont données par XG = ; YG = ; ZG
( )
= . On précise que V est le volume du système matériel (S).
Application
Déterminez les coordonnées du centre de gravité d’une demi-sphère pleine à partir du calcul des
moments statiques.
Résolution
𝑥 = 𝑙𝐶𝑜𝑠𝜃 = 𝑟𝑆𝑖𝑛𝜑𝐶𝑜𝑠𝜃
𝑦 = 𝑙𝑆𝑖𝑛𝜃 = 𝑟𝑆𝑖𝑛𝜑𝑆𝑖𝑛𝜃
𝑧 = 𝑟𝐶𝑜𝑠𝜑
A (xoy) = ∫ 𝑧𝑑𝑣
= ∭ 𝑟𝐶𝑜𝑠𝜑 • 𝑟 𝑆𝑖𝑛𝜑 • 𝑑𝑟 • 𝑑𝜃 • 𝑑𝜑
= ∭ 𝑟 𝐶𝑜𝑠𝜑 • 𝑆𝑖𝑛𝜑 • 𝑑𝑟 • 𝑑𝜃 • 𝑑𝜑
/
= ∫ 𝑟 𝑑𝑟 ∫ 𝑑𝜃 ∫ 𝑆𝑖𝑛𝜑 • 𝐶𝑜𝑠𝜑 • 𝑑𝜑
= R4•2π•∫ 𝑆𝑖𝑛(2𝜑)𝑑𝜑
/
= • − 𝐶𝑜𝑠 (2𝜑)
= • (- Cos π + Cos 0)
A (xoy) =
A (xoz) = ∫ 𝑦𝑑𝑣
= ∭ 𝑟𝑆𝑖𝑛𝜑 • 𝑆𝑖𝑛𝜃 • 𝑟 𝑆𝑖𝑛𝜑 • 𝑑𝑟 • 𝑑𝜃 • 𝑑𝜑
/
= ∫ 𝑟 𝑑𝑟 ∫ 𝑆𝑖𝑛 𝜑 • 𝑑𝜑 ∫ 𝑆𝑖𝑛𝜃𝑑𝜃
/
A (xoz) = 0 car ∫ 𝑆𝑖𝑛 𝜑𝑑𝜑 = 0
A (yoz) = ∫ 𝑥𝑑𝑣
= ∭ 𝑟𝑆𝑖𝑛𝜑 • 𝐶𝑜𝑠𝜃 • 𝑟 𝑆𝑖𝑛𝜑 • 𝑑𝑟 • 𝑑𝜃 • 𝑑𝜑
/
= ∫ 𝑟 𝑑𝑟 ∫ 𝑆𝑖𝑛 𝜑𝑑𝜑 ∫ 𝐶𝑜𝑠𝜃𝑑𝜃
A (yoz) = 0 car ∫ 𝐶𝑜𝑠𝜃𝑑𝜃 = 0
31
Le volume d’une sphère pleine est égal à πR3 donc le volume d’une demi-sphère pleine est égal à
πR3
( )
ZG = = ⥤ ZG = R
( )
YG = = 0 car A (xoz) = 0
( )
XG = = 0 car A (yoz) = 0
𝟑
𝒁𝑮 = 𝑹
𝟖
𝒀𝑮 = 𝟎
𝑿𝑮 = 𝟎
V. Moment quadratique
Le moment quadratique est utilisé en RDM pour déterminer la contrainte en flexion dans une par
exemple. Il est aussi appelé moment d’inertie. C’est une grandeur qui caractérise la géométrie d’une
section et se définit par rapport à un axe ou à un point. Il est également utilisé en RDM pour calculer la
résistance à la déformation des poutres sollicitées en torsion (IG).
1. Définition
Soit une section S contenue dans le plan (xOy) d’un repère orthonormé R (O, 𝚤⃗, 𝚥⃗, 𝑘⃗). On appelle moment
quadratique de la section S par rapport aux axes de coordonnées (Ox) et (Oy), les quantités définies par:
𝐼 = 𝐼 = 𝑦 𝑑𝑠
𝐼 = 𝐼 = 𝑥 𝑑𝑠
On appelle moment quadratique polaire de la section S par rapport à l’axe (Oz) ou par rapport au point
O, la quantité IO = I(Oz) = ∫ 𝑟 𝑑𝑠
𝚥⃗ r2 = x2 + y2
ds = dx•dy = ∫ 𝑥 𝑑𝑠 + ∫ 𝑦 𝑑𝑠
r IO = IX + IY
O 𝚤⃗
2. Unité
Le moment quadratique s’exprime par la puissance 4 de l’unité de longueur choisie sur les axes de
coordonnées.
32
3. Signe
4. Théorème de Huygens
Le moment quadratique d’une surface par rapport à un axe quelconque situé dans son plan est égal au
moment quadratique de cette surface par rapport à un axe parallèle au premier et passant par son centre
de gravité G, augmenté du produit de l’aire de la surface par le carré de la distance entre les deux axes.
S IΔ = IΔ’ + S•d2
(Δ) (Δ’)
S IY = IΔ’ + S•X2G
(Δ’)
O x
Exercices
1°) Calculez le moment quadratique d’une section circulaire par rapport aux axes de coordonnées centrés
en O et par rapport au point O. on suppose que la section circulaire se trouve dans le plan (xOy).
2°) Calculez les moments quadratiques par rapport à (Ox) et à (Oy) d’une couronne de diamètre intérieur
d et de diamètre extérieur D.
Résolution
1°) y
O θ x
33
IX = ∫ 𝑦 𝑑𝑠
ds = rdr•dθ
y = rSinθ
x = rCosθ
Sin2θ =
= ∫ 𝑟 𝑑𝑟 ∫ 𝑑𝜃 IY = π R4
= 𝑟 • (∫ 𝑑𝜃 − ∫ 𝐶𝑜𝑠 2𝜃𝑑𝜃 IO = ∫ 𝑟 𝑑𝑠
= ∬ 𝑟 𝑟𝑑𝑟 • 𝑑𝜃
= R4 • • 2π
= ∫ 𝑟 𝑑𝑟 ∫ 𝑑𝜃
IX = πR4
= 𝑟 [𝜃]
IY = ∫ 𝑥 𝑑𝑠
= ∫ 𝑟 𝑑𝑟 ∫ 𝑑𝜃
Vérification: IX + IY = π R4 + π R4 = π R4 = IO.
𝑥
2°) On choisit un élément de surface ds autour d’un point moyen M. Dans R (O, 𝚤⃗, 𝚥⃗), M 𝑦 ; dans le
𝑟
système polaire (𝑈⃗r, 𝑈⃗θ), M . y = rSinθ x = rCosθ ds = rdr•dθ
𝜃
D r
θ
O x
𝑑 𝐷
≤𝑟≤
2 2
0 ≤ 𝜃 ≤ 2𝜋
IX = ∫ 𝑦 𝑑𝑠
= ∬ 𝑟 𝑆𝑖𝑛 𝜃 • 𝑑𝑟 • 𝑑𝜃
34
= ∫ 𝑟 𝑑𝑟 ∫ 𝑑𝜃
= 𝑟 • (∫ 𝑑𝜃 − ∫ 𝐶𝑜𝑠 2𝜃 • 𝑑𝜃
IX = ( − ) • (2π – 0)
IY = 𝑟 • (2𝜋 + 0)
𝝅𝑫𝟒 𝝅𝒅𝟒
IX = −
𝟔𝟒 𝟔𝟒 𝝅𝑫𝟒 𝝅𝒅𝟒
IY = 𝟔𝟒
− 𝟔𝟒
IY = ∫ 𝑥 𝑑𝑠
IO = IX + IY
= ∬ 𝑟 𝐶𝑜𝑠 𝜃 • 𝑑𝑟 • 𝑑𝜃
=( − )+( − )
= ∫ 𝑟 𝑑𝑟 ∫ 𝑑𝜃
𝝅𝑫𝟒 𝝅𝒅𝟒
IO = 𝟑𝟐
− 𝟑𝟐
IΔ(S) = ∑ 𝐼 (𝑆 )
Exercice
O x
2 cm
6 cm
2 cm
35
y
Résolution
1°) Calcul de IX et IY 0 2 12
2
I1X = ∫ 𝑦 𝑑𝑠 2
= ∫ 𝑑𝑥 ∫ 𝑦 𝑑𝑦
= [𝑥] 𝑦
1
= 2 x 72
I2X = ∫ 𝑦 𝑑𝑠 6
=∫ 𝑑𝑥 ∫ 𝑦 𝑑𝑦
= [𝑥] 𝑦
= 10 x
I2X = cm4
𝟓𝟏𝟐 = 16 +
𝐈𝐗 = 𝐜𝐦𝟒
𝟑
𝟑𝟒𝟖𝟖
I1Y = ∫ 𝑥 𝑑𝑠 𝐈𝐘 = 𝐜𝐦𝟒
𝟑
= ∫ 𝑥 𝑑𝑥 ∫ 𝑑𝑦
2°) Moments statiques
= 𝑥 [𝑦]
A1X = ∫ 𝑦𝑑𝑠
= x6
= ∫ 𝑑𝑥 ∫ 𝑦𝑑𝑦
I1Y = 16 cm4
= [𝑥] 𝑦
I2Y = ∫ 𝑥 𝑑𝑠
= ∫ 𝑥 𝑑𝑥 ∫ 𝑑𝑦 = 2 x 18
A1X = 36 cm3
= 𝑥 [𝑦] A2X = ∫ 𝑦𝑑𝑠
= x2 =∫ 𝑑𝑥 ∫ 𝑦𝑑𝑦
= [𝑥] 𝑦
36
= 10 x 2 A2X = 20 cm3
= 36 + 20 - Surface de la section
𝟑
𝐀𝐗 = 𝟓𝟔 𝐜𝐦
S = S1 + S2
A1Y = ∫ 𝑥𝑑𝑠 = (10 x 2) + (2 x 6)
= ∫ 𝑥𝑑𝑥 ∫ 𝑑𝑦 S = 32 cm2
= 𝑥 [𝑦]
XG =
=2x6
=
A1Y = 12 cm3
A2Y = ∫ 𝑥𝑑𝑠 XG =
=∫ 𝑥𝑑𝑥 ∫ 𝑑𝑦
YG =
= 𝑥 [𝑦]
=
= 70 x 2
YG =
A2Y = 140 cm3
AY = A1Y + A2Y 𝟏𝟗 𝟕
𝐆 ;
= 12 + 140 𝟒 𝟒
𝐀𝐘 = 𝟏𝟓𝟐 𝐜𝐦𝟑
𝟐𝟏𝟖
⥤ 𝐈𝐆𝐱 = 𝟑
𝐜𝐦𝟒
𝟏𝟑𝟐𝟐
⥤ 𝐈𝐆𝐲 = 𝟑
𝐜𝐦𝟒
Remarque
37
IGx = ∑𝐧𝐢 𝟏[𝐈𝐆𝐢𝐱 + 𝐒𝐢 (𝐘𝐆𝐢 − 𝐘𝐆 )𝟐 ] et IGy = ∑𝐧𝐢 𝟏[𝐈𝐆𝐢𝐲 + 𝐒𝐢 (𝐗 𝐆𝐢 − 𝐗 𝐆 )𝟐 ]
Théorème de Huygens
IO = IG + S•(OG)2
y Y
G X
O x
6. Moment quadratique par rapport à un couple d’axes (moment produit, moment centrifuge)
Définition
On appelle moment quadratique produit d’une section S, noté Axy, Aoxy, Ixy, contenu par exemple dans
le plan (XOY), la quantité Aoxy = Ixy = ∫( ) 𝑥𝑦𝑑𝑠
Théorème de Huygens
Remarques
Le produit d’inertie est une grandeur algébrique. Si l’un des axes est un axe de symétrie, le produit
d’inertie est nul. Si la surface peut être décomposée en n sous-sections de moments produits connus Iioxy
ou Iixy, on a: Ioxy = Ixy = ∑ 𝐼 . Si S = S1 + S2, Ioxy (S) = I1xy (S1) + I2xy (S2).
Si on cherche le moment produit d’une section par rapport à son centre de gravité et que celle-ci peut
être décomposée en n sous-sections de centre de gravité Gi connus et de moments produits par rapport
à leurs centres de gravité, IGxy = ∑ 𝐼 + 𝑆 𝑋 − 𝑋 𝑌 − 𝑌 .
Si S = S1 + S2; S1 (G1, IG1xy), S2 (G2, IG2xy),
IGxy = IG1xy + S1 (XG1 – XG) (YG1 – YG) + IG2xy + S2 (XG2 – XG) (YG2 – YG).
Soit la section plane S et deux systèmes d’axes (Oxy) et (OXY) obtenus par rotation d’angle θ.
y M X
θ
Y E
38
B
H
θ
O A x
Les directions principales sont les directions qui donnent les moments quadratiques extrêmes. Pour les
obtenir, il faut dériver IX et IY, et les annuler. = −2 • Sin2θ - 2Cos2θ • Ixy = 0
𝑑𝐼 𝐼 − 𝐼
= −2 • Sin2θ − 2Cos2θ • Ixy = 0
𝑑𝜃 2
𝑑𝐼 𝐼 − 𝐼
= 2 • Sin2θ + 2Cos2θ • Ixy = 0
𝑑𝜃 2
Cette expression donne deux directions conjuguées définies par les angles θ1 et θ2 tels que θ2 = θ1 + .
Les directions ainsi déterminées s’appellent directions principales ou axes principaux.
Remarque
Il faut remplacer θ1 et θ2 dans IX et IY. On obtient, après tous calculs bien faits:
Imax = + + 𝐼
39
Imin = - + 𝐼
𝑥 = 0, 𝑦 = ℎ 𝑐=ℎ
Si ⥤ ⥤ (D): y = - x + h B
𝑥 = 𝑏, 𝑦 = 0 𝑎= −
⥤ x = (h – y) = b (1 - ) h (D)
ds = b (1 - ) • h dy x
IX = ∫ 𝑦 𝑑𝑠 O b A
IX = ∫ 𝑦 • b 1 − dy
CALCUL DE IY
B
IY = ∫ 𝑥 𝑑𝑠 avec ds = yds h
y = - x + h (1 - ) y
IY = ∫ 𝑥 • h (1 - ) dx O dx A
40
h B r C
D y
∫
ZG =
∫
∫
ZG =
∫
∫
ZG =
∫
dv = πr2dz
on cherche r en fonction de z
AB = h – z OD = r0 BC = r AO = h
(1) = ⥤ r= (h – z)
dv = (h – z)2 • dz
dv = (h2 + z2 – 2hz) • dz
∫ ( – )•
ZG =
∫
∫ 𝑧𝑑𝑣 = ∫ (𝑧 − 2ℎ𝑧 + ℎ 𝑧) • 𝑑𝑧
= − 2ℎ + ℎ
= − +
∫ 𝑧𝑑𝑣 =
41
∫ 𝑑𝑣 = v = ℎ
ZG = •
ZG =
𝐡
𝐆 𝟎; 𝟎;
𝟒
FIN
42