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Chapitre 01
POUR LA MECANIQUE
Dans ce premier chapitre, nous donnons des notions de calcul vectoriel nécessaires
à la compréhension de la suite de ce cours.
1. Repère orthonormé
L’ensemble constitué d’un point 𝑶 et des trois vecteurs de la base de l’espace forme un
repère𝑹(𝑶, ሬሬሬሬԦ
𝒆𝒙 , 𝒆ሬԦ𝒚 , 𝒆
ሬԦ𝒛 ).
Les trois vecteurs sont orthogonaux entre eux et de module unité. Le repère est direct lorsqu’il
respecte la règle du bonhomme d’Ampère.
Tout vecteur𝑽ሬԦ(force, vitesse accélération, …etc) de l’espace, s’écrit comme combinaison linéaire
des vecteurs de la base(𝒆
ሬԦ𝒙 , 𝒆 ሬԦ𝒛 ):
ሬԦ𝒚 , 𝒆
ሬԦ = 𝒂𝒆
𝑽 ሬԦ𝒙 + 𝒃𝒆
ሬԦ𝒚 + 𝒄 𝒆
ሬԦ𝒛
• Référentiel
Associé à au temps, le repère 𝑹(𝑶, ሬሬሬሬԦ
𝒆𝒙 , 𝒆 ሬԦ𝒛 ) est dit référentiel.
ሬԦ𝒚 , 𝒆
2. Module d’un vecteur
Le module du vecteur𝑽
ሬԦ = 𝒂𝒆
ሬԦ𝒙 + 𝒃𝒆 ሬԦ𝒛est la quantité scalaire :‖𝑽
ሬԦ𝒚 + 𝒄 𝒆 ሬԦ‖ = √𝒂𝟐 + 𝒃𝟐 + 𝒄𝟐
3. Produit scalaire de deux vecteurs
Le produit scalaire de𝑽
ሬԦ = 𝒂𝒆
ሬԦ𝒙 + 𝒃𝒆 ሬԦ𝒛 et ሬሬሬԦ
ሬԦ𝒚 + 𝒄 𝒆 ሬሬሬԦ𝒚 + 𝒄′𝒆
ሬԦ𝒙 + 𝒃′𝒆
𝑽′ = 𝒂′𝒆 ሬԦ𝒛
est la quantité scalaire :𝑽
ሬԦ. ሬሬሬԦ ሬሬሬԦ‖ 𝐜𝐨𝐬 (𝜶)
ሬԦ‖ ‖𝑽′
𝑽′ = 𝒂𝒂′ + 𝒃𝒃′ + 𝒄𝒄′ = ‖𝑽 ሬ𝑽
ሬԦ
ሬ𝑽
ሬԦ’
Montrer qu’on a :
𝜶
• ሬሬሬሬԦ
𝒆𝒙 . 𝒆ሬԦ𝒚 = ሬሬሬሬԦ
𝒆𝒙 . 𝒆ሬԦ𝒛 = ሬሬሬሬԦ
𝒆𝒚 . 𝒆ሬԦ𝒛 = 𝟎et ሬሬሬሬԦ
𝒆𝒙 . 𝒆ሬԦ𝒙 = ሬሬሬሬԦ
𝒆𝒚 . 𝒆ሬԦ𝒚 = ሬሬሬሬԦ
𝒆𝒛 . 𝒆ሬԦ𝒛 = 𝟏
𝟐
• ሬԦ. 𝑽
𝑽 ሬԦ = ‖𝑽
ሬԦ‖
• le produit scalaire de deux vecteurs perpendiculaires est nul
4. Produit vectoriel de deux vecteurs
ሬ𝑾
ሬሬሬԦ
c’est lez vecteur ሬ𝑾
ሬሬሬԦ = ሬ𝑽Ԧ ∧ ሬሬሬԦ
𝑽′
ሬሬሬԦ
𝑉′
• perpendiculaire à 𝑽 ሬԦ 𝒆𝒕 à ሬሬሬԦ 𝑽′, soit au plan(𝑽
ሬԦ , ሬሬሬԦ
𝑽′ )
• le sens assure à(𝑾 ሬሬሬሬሬሬԦ, 𝑽 𝑽′)un trièdre direct
ሬԦ , ሬሬሬԦ S =‖𝑾
ሬሬሬሬԦ‖
• ሬሬሬሬԦ
𝒆𝒙 ∧ 𝒆ሬԦ𝒚 = 𝒆
ሬԦ𝒛 ; ሬሬሬሬԦ
𝒆𝒙 ∧ 𝒆 𝒆𝒚 ; ሬሬሬሬԦ
ሬԦ𝒛 = ሬሬሬሬԦ ሬԦ𝒛 = ሬሬሬሬԦ
𝒆𝒚 ∧ 𝒆 𝒆𝒙
• ሬሬሬሬԦ
𝒆𝒙 ∧ 𝒆ሬԦ𝒙 = 𝒆
ሬሬሬሬԦ
𝒚 ∧ ሬ𝒆 Ԧ𝒚 = ሬሬሬሬԦ ሬԦ𝒛 = 𝟎
𝒆𝒛 ∧ 𝒆
• ሬ𝑽Ԧ ∧ ሬሬሬԦ
𝑽′ = −(𝑽′ ሬሬሬԦ ∧ ሬሬሬሬԦ
𝑽)
• Le produit vectoriel de deux vecteurs colinéaires est nul
La variation de 𝒖
ሬԦ par rapport au temps (défini le mouvement de rotation de 𝒖
ሬሬሬԦ) est :
ሬሬԦ 𝒅𝒖
𝒅𝒖 ሬሬԦ 𝒅𝜽
= = 𝜽̇ሬ𝒌Ԧ ∧ 𝒖
ሬሬԦ = ሬ𝛀
ሬԦ ∧ 𝒖
ሬሬԦ
𝒅𝒕 𝒅𝜽 𝒅𝒕
6
Le vecteur,ሬ𝛀
ሬԦ = 𝜽̇ሬ𝒌Ԧ caractérise la rotation est appelé vecteur instantané de rotation
𝝏𝒇
• ) est la dérivée partielle de𝒇(𝒙, 𝒚, 𝒛) par rapport à 𝒙. Elle représente la variation de 𝒇
𝝏𝒙 𝒚𝒛
ሬሬሬሬሬሬԦ
𝐫𝐨𝐭(𝐕 ሬԦ) = ሬሬሬԦ
𝛁∧𝐕ሬԦ (un vecteur)
𝝏𝟐 𝑼 𝝏𝟐 𝑼 𝝏𝟐 𝑼
𝚫𝑼 = 𝟐 + 𝟐 + 𝟐
𝝏 𝒙 𝝏 𝒙 𝝏 𝒙
Les expressions de ces opérateurs en coordonnées cylindriques et sphériques sont données en TD
1- ED du premier ordre
Cas homogène.
Cas homogène
7
Cas 1 :𝐱̈ + 𝛚𝟐𝟎 𝐱 = 𝟎
𝟏 𝟏 𝟏
𝒓𝟏𝟐 = 𝟐 (−𝜶 ± 𝒊√∆) = 𝟐 (−𝜶 ± 𝒊√𝟒𝝎𝟐𝟎 − 𝜶𝟐 = 𝟐 (−𝜶 ± 𝒊√𝝎𝟐 ) ; Avec :𝝎𝟐 = 𝟒𝝎𝟐𝟎 − 𝜶𝟐
𝜶𝒕
la solution de l’E.D est :𝑿(𝒕) = 𝒆− 𝟐 (𝒑𝒄𝒐𝒔(𝝎𝒕) + 𝒒𝒔𝒊𝒏(𝝎𝒕)
La solution générale est la somme de la solution de l’équation homogène est d’une solution
8
Chapitre 02
Cinématique du point
Matériel
• La cinématique est l’étude des mouvements indépendamment des forces qui les produisent.
• Le mouvement d’un mobile est connu si sa position et sa vitesse sont connues à chaque instant.
𝝋
𝒊Ԧ 𝝆
9 𝒎 ሬሬሬሬԦ
𝒆𝝆
II. Les Grandeurs cinématiques
1. Trajectoire
La trajectoire est l’ensemble des positions occupées par le point M au cours du temps.
L’équation de la trajectoire lie les coordonnées d’espace indépendamment du temps.
2. Vecteur vitesse :
Le vecteur vitesse décrit les variations du vecteur position en grandeur et en direction en
ሬሬሬሬሬሬሬԦ
ሬԦ(𝑴 ∕ 𝑹) = 𝒅𝑶𝑴|
fonction du temps. Dans un référentiel R il est donné par :𝑽
𝒅𝒕 𝑹
le vecteur vitesse est tangent à la trajectoire en chaque instant. Son sens est celui du mouvement.
L’unité de son module est m.s-1
Remarque
Il ne faut pas confondre le référentiel par rapport auquel on étudie le mouvement (où les dérivées
s’effectuent) avec le repère qu’on choisit pour exprimerecrirelesvecteurs position, vitesse et
accélération.
Qu’on note :𝑽 ሬԦ
ሬԦ(𝑴/𝑹) = 𝒙̇ 𝒊Ԧ + 𝒚̇ 𝒋Ԧ + 𝒛̇ 𝒌
C’est la vitesse du mobile M par rapport au repère cartésien supposé fixe, exprimée dans la
base cartésienne
ሬԦ(𝑴,𝒕
𝒅𝑽 𝒅𝟐 ሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑶𝑴
Vecteur accélération :𝒂
ሬԦ(𝑴, 𝑹) = | = | = 𝒙̈ 𝒊Ԧ + 𝒚̈ 𝒋Ԧ + 𝒛̈ ሬ𝒌Ԧ
𝒅𝒕 𝒅𝒕𝟐
𝑹 𝑹
C’est l’accélération du mobile M par rapport au repère cartésien supposé fixe, exprimée dans la
base cartésienne.
• Repèrecylindrique𝑹𝒄𝒚𝒍 (𝑶, 𝒆
ሬԦ,𝝆 , 𝒆 ሬԦ)mobile dans 𝑹𝒄
ሬԦ𝝋 , 𝒌
ሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑶𝑴 = 𝝆𝒆 ሬԦ ; 𝒅𝑶𝑴
ሬԦ𝝆 + 𝒛𝒌 ሬሬሬሬሬሬሬԦ = 𝒅𝝆𝒆
ሬԦ𝝆 + 𝝆𝒅𝝋𝒆 ሬԦ
ሬԦ𝝋 + 𝒅𝒛𝒌
10
• Vecteur vitesse
ሬሬሬሬሬሬሬԦ(𝒕)
𝒅𝑶𝑴 𝒅𝝆 𝒅𝝋 𝒅𝒛
ሬԦ(𝑴, 𝑹) =
𝑽 | = | 𝒆ሬԦ𝝆 𝝆 | 𝒆ሬԦ𝝋 + | 𝒌 ሬԦ = 𝝆̇ 𝒆
ሬԦ𝝆 + 𝝆𝝋̇𝒆 ሬԦ
ሬԦ𝝋 𝒛̇ 𝒌
𝒅𝒕 𝑹
𝒅𝒕 𝑹 𝒅𝒕 𝑹 𝒅𝒕 𝑹
C’est la vitesse du mobile 𝑴 par rapport au repère cartésien supposé fixe, exprimée dans la base
cylindrique.
ሬሬሬሬԦet𝒆
𝒆𝝆 ሬሬሬሬԦ𝝋 varient au cours du temps dans le repère cartésien fixe R ; ሬ𝒌Ԧ est fixe dans R
ሬԦ𝝆 )
𝒅𝒆 𝒅𝝋) 𝒅𝒆ሬԦ𝝆 )
| = | | = 𝝋̇ሬሬሬሬԦ
𝒆𝝋
𝒅𝒕 𝑹 𝒅𝒕 𝑹 𝒅𝝋 𝑹
𝝅
On dérive ሬሬሬሬԦ
𝒆𝝆 par rapport à l’angle de rotation, on tourne de 𝟐 . On obtient,𝒆
ሬሬሬሬԦ.
𝝋
ሬԦ(𝑴,𝒕)
𝒅𝑽 𝒅
• Vecteur accélération :𝒂
ሬԦ(𝑴, 𝒕) = | ሬԦ𝝋 𝒛̇ ሬ𝒌Ԧ)
ሬԦ𝝆 + 𝝆𝝋̇𝒆
= 𝒅𝒕 (𝝆̇ 𝒆
𝒅𝒕
𝑹
ሬԦ𝝆 )
𝒅𝒆 ሬԦ𝝋 )
𝒅𝒆
ሬԦ𝝆 + 𝝆̇
= 𝝆̈ 𝒆 | + 𝝆̇ 𝝋̇𝒆
ሬԦ𝝋 + 𝝆𝝋̈𝒆
ሬԦ𝝋 + 𝝆𝝋̇ ሬԦ
| + 𝒛̈ 𝒌
𝒅𝒕 𝑹 𝒅𝒕 𝑹
ሬԦ𝝆)
𝒅𝒆 ሬԦ𝝋 )
𝒅𝒆 𝒅𝝋) 𝒅𝒆ሬԦ𝝋)
Or, ሬԦ𝝋 et
| = 𝝋̇𝒆 | = | | = −𝝋̇𝒆
ሬԦ𝝆
𝒅𝒕 𝑹 𝒅𝒕 𝑹 𝒅𝒕 𝑹 𝒅𝝋 𝑹
𝝅
On dérive 𝒆
ሬԦ𝝋 par rapport à 𝝋, on tourne de , on obtient −𝒆
ሬԦ𝝆
𝟐
D’où l’expression de l »accélération :
ሬԦ(𝑴, 𝑹) = (𝝆̈ − 𝝆𝝋̇𝟐 ) 𝒆
𝒂 ሬԦ𝝆 + +(𝝆𝝋̈ + +𝟐𝝆̇ 𝝋̇) 𝒆 ሬԦ
ሬԦ𝝋 + 𝒛̈ 𝒌
• Coordonnées sphériques
• Vecteur vitesse
ሬሬሬሬሬሬሬԦ(𝒕)
𝒅𝑶𝑴
ሬԦ(𝑴, 𝑹) =
𝑽 ሬԦ𝒓 + 𝒓𝒆
| = 𝒓̇ 𝒆 ሬԦ𝜽 + 𝒓𝝋̇𝒔𝒊𝒏𝝋𝒆
ሬԦ𝝋
𝒅𝒕 𝑹
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C’est la vitesse du mobile M par rapport au repère cartésien supposé fixe, exprimée dans la
base sphérique.
• Vecteur accélération
ሬԦ(𝑴, 𝒕)
𝒅𝑽 ሬԦ𝒓 + 𝒓𝒆
𝒅(𝒓̇ 𝒆 ሬԦ𝜽 + 𝒓𝝋̇𝒔𝒊𝒏𝝋𝒆
ሬԦ𝝋 )
ሬԦ(𝑴, 𝑹) =
𝒂 | = |
𝒅𝒕 𝑹
𝒅𝒕 𝑹
Le calcul fait intervenir les dérivées des expressions des vecteurs𝒆
ሬԦ𝒓 , 𝒆 ሬԦ𝝋, long et
ሬԦ𝜽 , 𝒆
fastidieux mais sans difficultés majeurs. On obtient :
( 𝒓̈ − 𝒓𝜽̇𝟐 − 𝒓𝒔𝒊𝒏𝟐 𝜽𝝋̇𝟐 )ሬሬሬሬሬԦ𝒆𝒓
̇ ̈
ሬԦ(𝑴, 𝑹) = { (𝟐𝒓̇ 𝜽 + 𝒓𝜽 − 𝒓𝒔𝒊𝒏𝜽𝒄𝒐𝒔𝜽𝝋̇ )𝒆
𝒂 𝟐 ሬԦ𝜽
𝟐𝒓𝒄𝒐𝒔𝜽 𝜽𝝋 ̇
̇ ̇ + 𝟐𝒓̇ 𝒔𝒊𝒏𝜽𝝋̇ + 𝒓𝒔𝒊𝒏𝜽𝝋̈𝒆 ሬԦ 𝝋
ሬԦ𝒕 : vecteur tangent à la trajectoire au point M, dont le sens est celui du mouvement
𝒆
ሬԦ𝒏 : Vecteur normal à la trajectoire dont la droite d’action passe par le centre de courbure de
𝒆
la trajectoire en ce point
ሬ𝒃Ԧ: Vecteur binormaldéfini pour que l’ensemble forme un trièdre direct : 𝒆 ሬԦ𝒏 = ሬ𝒃Ԧ
ሬԦ𝒕 ∧ 𝒆
𝛀 𝑴(𝒕)
𝒅𝒔
𝝆
ሬԦ𝒏
𝒆 𝒅𝝋
𝝆 𝑴𝟎
ሬԦ𝒕
𝒆
ሬԦ
𝒃
• ሬԦ(𝑴, 𝒕) = 𝒅𝒔 𝒆
Vecteur vitesse : 𝑽 ሬԦ avec ;‖𝑽
ሬԦ(𝑴, 𝒕)‖ = 𝒗
𝒅𝒕 𝒕
ሬԦ ) ሬԦ𝒕 )
• ሬሬሬሬԦ𝑴, 𝒕) = 𝒅𝒗 𝒆
Vecteur accélération : 𝒂(
𝒅𝒆 𝒅𝒗
ሬԦ + 𝒗 𝒕 | = 𝒆 ሬԦ + 𝒗
𝒅𝝋 𝒅𝒆
|
𝒅𝒕 𝒕 𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝒕 𝑹 𝒅𝒕 𝒅𝝋 𝑹
ሬԦ𝒕 )
𝒅𝒆 𝝅
ሬԦ𝒏 . On dérive 𝒆
=𝒆 ሬԦ𝒕par rapport à l’angle de rotation φ, on tourne de ,on obtient 𝒆
ሬԦ𝒏
𝒅𝝋 𝟐
12
𝒅𝝋 𝒅𝒔 𝒅𝝋 𝒅𝝋 𝒗 𝒅𝝋
= 𝒗 𝒅𝒔 = 𝝆 ; 𝒅𝒔 = 𝝆( 𝒅𝒕 n’a rien à voir avec 𝝋̇)
𝒅𝝋
=
𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝒅𝒔
𝒅𝒗 𝒗𝟐
D’où : 𝒂(
ሬሬሬሬԦ𝑴, 𝒕) = ሬԦ
𝒆 + ሬԦ
𝒆 ሬԦ𝒕 + 𝒂
=𝒂 ሬԦ𝒏
𝒅𝒕 𝒕 𝝆 𝒏
𝒅𝒗 𝒗𝟐
ሬԦ𝒕 =
𝒂 ሬԦ𝒕 : Accélération tangentielle ; 𝒂
𝒆 ሬԦ𝒏 = ሬԦ𝒏 :Accélération normale
𝒆
𝒅𝒕 𝝆
• Obtention de la base de FS
𝒅𝒆ሬԦ𝒕
ሬԦ
𝑽 𝒂𝒏 𝒗
ሬԦ𝒕 =
𝒆 ሬԦ‖
ሬԦ𝒏 =
;𝒆 𝒅𝒕
ሬԦ
ሬ𝒃Ԧ = 𝒆 ሬԦ𝒏 ;𝝆 =
ሬԦ𝒕 ∧ 𝒆 = ሬԦ
‖𝑽 𝒅𝒆
‖ 𝒅𝒕𝒕 ‖ 𝒗𝟐 𝒅𝒆
‖ 𝒅𝒕𝒕 ‖
1. Mouvement circulaire.
Le mobile M se déplace sur un cercle (C) de rayon R et de centre O. Pour étudier le
mouvement, on utilise le coordonnées polaires (r, ) On considère les deux repères suivants :
𝒋Ԧ ሬԦ𝒓
𝒆
Repère fixe, 𝑹𝟎 (𝒐, 𝒊Ԧ, 𝒋Ԧ) ;Repère polaire mobile 𝑹𝟏 (𝒐, 𝒆
ሬԦ𝒓 , 𝒆
ሬԦ𝜽 )
Dans R1, le vecteur position s’écrit :𝑶𝑴 = 𝑹𝒆
ሬሬሬሬሬሬሬԦ ሬԦ𝒓 ሬ𝒆Ԧ𝜽 𝑴
𝑹
Vecteur vitesse :𝑽 ሬԦ𝒓 + 𝑹𝜽̇𝒆
ሬԦ(𝑴, 𝑹) = 𝑹̇𝒆 ሬԦ𝜽 = 𝑹𝜽̇𝒆
ሬԦ𝜽 𝜽
𝒐 𝒊Ԧ
Vecteur accélération :𝒂
ሬԦ(𝑴, 𝑹) = R𝜽̈𝒆
ሬԦ𝜽 − 𝑹𝜽̇𝟐 𝒆
ሬԦ𝒓
Lacomposante suivant 𝒆
ሬԦ𝒓 est a composante radiale, celle suivant 𝒆
ሬԦ𝜽 est la composante ortho radiale
𝒅𝜽
Mouvement circulaire uniforme 𝜽̇ = 𝒅𝒕 = 𝝎 ⟹ 𝜽(𝒕) = 𝝎𝒕 + 𝜽𝟎
ሬԦ(𝑴, 𝑹) = 𝑹𝝎𝒆
𝑽 ሬԦ𝜽 ; 𝒂
ሬԦ(𝑴, 𝑹) = −𝑹𝝎𝟐 𝒆
ሬԦ𝒓
C’est un mouvement où l’accélération du mobile est à tout instant colinéaire au vecteur position.
𝒅
Soit R le repère d’étude. On a :𝒅𝒕 (𝑶𝑴
ሬሬሬሬሬሬሬԦ ∧ ሬ𝑽Ԧ(𝑴⁄𝑹)) = 𝒂 ሬԦ(𝑴⁄𝑹) + ሬሬሬሬሬሬሬԦ
ሬԦ(𝑴⁄𝑹 ) ∧ 𝒂 𝑶𝑴 ∧ 𝒂 ሬԦ(𝑴⁄𝑹 ) = 𝟎
ሬሬሬሬሬሬሬԦ ∧ 𝑽
⟹ 𝑶𝑴 ሬԦ ⟹ 𝑶𝑴
ሬԦ(𝑴⁄𝑹) = 𝑪 ሬԦ(𝑴⁄𝑹)restent dans un plan perpendiculaire à 𝑪
ሬሬሬሬሬሬሬԦ𝒆𝒕𝑽 ሬԦ
Le mouvement est donc plan. Pour son étude, on utilisera les coordonnées polaires (r,𝜽)
𝑶𝑴 ሬԦ𝒓 ; 𝑽
ሬሬሬሬሬሬሬԦ = 𝒓𝒆 ሬԦ(𝑴, 𝑹) = 𝒓̇ 𝒆 ሬԦ𝜽 ; 𝒂
ሬԦ𝒓 + 𝒓𝜽̇𝒆 ሬԦ(𝑴, 𝑹)𝒓 = (𝒓̈ − 𝒓𝜽̇𝟐 )𝒆
ሬԦ𝒓 + (𝒓𝜽̈ + 𝟐𝒓̇ 𝜽̇)𝒆
ሬԦ𝜽
ሬԦ(𝑴, 𝑹)// 𝑶𝑴
𝒂 ሬԦ𝒓 , d’où ,𝒂
ሬሬሬሬሬሬሬԦ = 𝒓𝒆 ሬԦ(𝑴, 𝑹) = (𝒓̈ − 𝒓𝜽̇𝟐 )𝒆
ሬԦ𝒓
𝟏 𝒅
La composante ortho radiale est nulle : 𝒓𝜽̈ + 𝟐𝒓̇ 𝜽̇ = 𝒓 𝒅𝒕 (𝒓𝟐 𝜽̇) = 𝟎 ⟹
13
𝒓𝟐 𝜽̇ = 𝑪 = 𝒄𝒔𝒕C est appelée constante des aires.
L’aire balayée par unité de temps par le vecteur position est : ሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑶𝑴 (𝒕 + 𝒅𝒕)
𝟏
ሬሬሬሬሬሬሬԦ ∧ ሬ𝑽Ԧ𝒅𝒕)‖𝒅𝒕 = 𝑪 𝒅𝒕
𝒅𝑺 = 𝟐 ‖(𝑶𝑴
𝑪
⟹ 𝑺(𝒕) = 𝟐 𝒕 + 𝑺𝟎
𝟐 𝒛
𝑪
ሬԦ𝒅𝒕
𝑽
estdite vitesse aréolaire est constante. ds
𝟐
𝑶
ሬሬሬሬሬሬሬሬԦ(𝒕)
𝑶𝑴
• Deuxième loi de Kepler
Le rayon vecteur balaye des aires égales pendant des intervalles de temps égaux.
𝟏
Montrer qu’en faisant le changement de variable 𝒖 = on écrit la première formule de Binet :
𝒓
𝒅𝒖 𝟐
𝑽𝟐 = 𝑪𝟐 [( ) + 𝒖𝟐 ]
𝒅𝜽
𝟏
Montrer qu’en faisant le changement de variable 𝒖 = on écrit la deuxième formule de Binet
𝒓
𝒅𝟐 𝒖
𝒂 = 𝑪𝟐 𝒖𝟐 [ + 𝒖]
𝒅𝜽𝟐
Elle permet de déterminer l'accélération du mobile si l'on connaît l'équation polaire et inversement.
1- définitions
Les expressions de la trajectoire, de la vitesse et de l’accélération d’un mobile dépendent du
référentiel auquel est rapporté le mouvement
Considérons un référentiel fixe 𝑹𝟎 (𝒐, 𝒊Ԧ, 𝒋Ԧ, 𝒌
ሬԦ) et un repère mobile 𝑹𝟏 (𝒐𝟏 , 𝒊Ԧ𝟏 , 𝒋Ԧ𝟏 , 𝒌
ሬԦ𝟏 )en mouvement de
translation et de rotation par rapport à 𝑹𝟎 et soit un mobile 𝑴.
• Le mouvement de M par rapport à 𝑹𝟎 (repère fixe) est appelé mouvement absolu. La trajectoire
( Ca ), la vitesse 𝑽
ሬԦ𝒂 (𝑴) et l'accélération 𝒂
ሬԦ𝒂 (𝑴) par rapport à 𝑹𝟎 sont dites absolues.
14
𝑀
Le mouvement de 𝑴 par rapport à 𝑹𝟏 est appelé mouvement relatif. 𝑧 𝑖Ԧ1 𝑥′
𝑧′
La trajectoire ( Cr ), la vitesse ሬ𝑽Ԧ𝒓 (𝑴, 𝒕) et l'accélération 𝒂
ሬԦ𝒓 (𝑴, 𝒕)
𝑘ሬԦ1
𝑜′
par rapport à 𝑹𝟏 sont dites relatives.
𝑗Ԧ1
Le mouvement de 𝑹𝟏 par rapport 𝑹𝟎 est le mouvement
𝑘ሬԦ 𝑦′
d’entrainement 𝑥
𝑜
La trajectoire (Ce), la vitesse ሬ𝑽Ԧ𝒆 (𝑴) et l'accélération ሬ𝒂Ԧ𝒆 (𝑴)
𝑗Ԧ 𝑖Ԧ
sont dites d’entrainement
𝑦
2. Mouvements, absolu, relatif et d’entraînement
Grandeurs absolues
ሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝒅𝑶𝑴(𝑴,𝒕)
Vecteur vitesse absolu exprimé dans 𝑹𝟎 : ሬ𝑽Ԧ𝒂 (𝑴) = | = 𝒙̇ 𝒊Ԧ + 𝒙̇ 𝒋Ԧ + 𝒛̇ ሬ𝒌Ԧ
𝒅𝒕 𝑹𝟎
Grandeurs relatives
𝒅𝑶 𝑴(𝑴,𝒕) ሬሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
Vecteur vitesse relative exprimée dans 𝑹𝟏 : ሬ𝑽Ԧ𝒓 (𝑴) = ሬ𝑽Ԧ(𝑴, 𝑹𝟏 ) = 𝟏 𝒅𝒕 | = 𝒙̇ 𝟏 𝒊Ԧ𝟏 + 𝒚̇ 𝟏 𝒋Ԧ𝟏 + 𝒛̇ 𝟏 ሬ𝒌Ԧ𝟏
𝑹𝟏
𝒅𝑽 (𝑴) ሬԦ
Vecteur accélération exprimé dans 𝑹𝟏 : 𝒂
ሬԦ𝒓 (𝑴) = ሬ𝑽Ԧ(𝑴, 𝑹𝟏 ) = 𝒓 | = 𝒙̈ 𝟏 𝒊Ԧ𝟏 + 𝒚̈ 𝟏 𝒋Ԧ𝟏 + 𝒛̈ 𝟏 ሬ𝒌Ԧ𝟏
𝒅𝒕 𝑹𝟏
Loi de Bour.
Elle relie la dérivée d’un vecteur dans 𝑹𝟎 à la dérivée de ce même vecteur dans un repère 𝑹𝟏
en mouvement quelconque par rapport à 𝑹𝟎
ሬԦ
𝒅𝒖 ሬԦ
𝒅𝒖
| = ሬሬԦ(𝑹𝟏 │𝑹𝟎 ) ∧ 𝒖
| +𝛀 ሬԦ
𝒅𝒕 𝑹 𝒅𝒕 𝑹
𝟎 𝟏
Ainsi, on a :
15
𝒅𝒊Ԧ 𝒅𝒋Ԧ ሬԦ
𝒅𝒌 𝒅𝒊ሬሬሬԦ 𝒅𝒋ሬሬሬԦ ሬሬሬሬԦ
𝒅𝒌
| = 𝒅𝒕| = | =𝟎 ; 𝟏
| = 𝟏
| = 𝟏
| =𝟎
𝒅𝒕 𝑹𝟎 𝑹𝟎 𝒅𝒕 𝑹 𝒅𝒕 𝑹𝟏 𝒅𝒕 𝑹𝟏 𝒅𝒕 𝑹
𝟎 𝟏
Vitesse d’entrainement :
ሬሬሬሬሬሬሬԦ(𝑴 ∈ 𝑹𝟏 , 𝒕)
𝒅𝑶𝑴 ሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ𝟏
𝒅𝑶𝑶 ሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝒅𝑶 𝟏𝑴
ሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ𝟏
𝒅𝑶𝑶 ሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝒅𝑶 𝟏𝑴
ሬ𝑽Ԧ𝒆 (𝑴) = | = | + | = | + | + ሬሬԦ
𝛀(𝑹𝟏|𝑹𝟎 ) ∧ ሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑶𝟏 𝑴
𝒅𝒕 𝑹
𝒅𝒕 𝑹
𝒅𝒕 𝑹
𝒅𝒕 𝑹
𝒅𝒕 𝑹
𝟎 𝟎 𝟎 𝟎 𝟎
ሬԦ𝒆 (𝑴) = 𝑽
𝑽 ሬሬԦ(𝑹𝟏 |𝑹𝟎) ∧ ሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
ሬԦ𝒂 (𝑶𝟏 ) + 𝛀 𝑶𝟏 𝑴
Remarque
Les différentes grandeurs peuvent être exprimées dans n’importe quelle base de𝑹𝟎 de 𝑹𝟏 ou autres.
ሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
Avec ; 𝑉 ሬԦ (𝑀, 𝑅1 ) = 𝑑𝑂1 𝑀(𝑀,𝑡)|
ሬԦ𝑟 (𝑀) = 𝑉 et 𝑽
ሬԦ𝒆 (𝑴) = 𝑽 ሬሬԦ(𝑹𝟏 |𝑹𝟎) ∧ ሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
ሬԦ𝒂 (𝑶𝟏 ) + 𝛀 𝑶𝟏 𝑴
𝑑𝑡 𝑅1
ሬԦ𝒂 (𝑴)
𝒅𝑽 ሬԦ𝒓 (𝑴)
𝒅𝑽 ሬԦ𝒆 (𝑴)
𝒅𝑽
ሬԦ𝒂 (𝑴) =
𝒂 | = | + |
𝒅𝒕 𝑹
𝒅𝒕 𝑹
𝒅𝒕 𝑹
𝟎 𝟎 𝟎
ሬԦ𝒓 (𝑴)
𝒅𝑽 ሬԦ𝒂 (𝑶𝟏 )
𝒅𝑽 ሬሬԦ(𝑹𝟏 |𝑹𝟎) ∧ ሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝒅𝛀 𝑶𝟏 𝑴
= | + ሬሬԦ
𝛀(𝑹𝟏 |𝑹𝟎) ∧ ሬ𝑽Ԧ𝒓 (𝑴) + | + |
𝒅𝒕 𝑹
𝒅𝒕 𝑹
𝒅𝒕 𝑹
𝟏 𝟎 𝟎
ሬԦ𝒓 (𝑴)
𝒅𝑽 ሬԦ𝒂(𝑶𝟏 )
𝒅𝑽
| ሬԦ𝒓 (𝑴)
=𝒂 (1) | ሬԦ𝒓 (𝑶𝟏 )
=𝒂 (2)
𝒅𝒕 𝒅𝒕
𝑹𝟏 𝑹 𝟎
ሬሬԦ(𝑹𝟏|𝑹𝟎) ∧𝑶
𝒅(𝛀 ሬሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝟏 𝑴) ሬሬԦ(𝑹𝟏|𝑹𝟎)
𝒅𝛀 ሬሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝒅𝑶 𝟏𝑴
𝒂
| = | ∧ ሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑶𝟏 𝑴 + 𝛀 ሬሬԦ(𝑹𝟏|𝑹𝟎 ) ∧ | (3)
𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝑹
𝑹𝟎 𝑹𝟎 𝟎
16
ሬሬԦ(𝑹𝟏 |𝑹𝟎)
𝒅𝛀 ሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝒅𝑶 𝟏𝑴
= ሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
| ∧𝑶 ሬሬԦ
𝟏 𝑴 + 𝛀(𝑹𝟏|𝑹𝟎 ) ∧ [ | + ሬሬԦ
𝛀(𝑹𝟏|𝑹𝟎 ) ∧ ሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑶𝟏 𝑴]
𝒅𝒕 𝑹
𝒅𝒕 𝑹
𝟎 𝟏
ሬሬԦ(𝑹𝟏 |𝑹𝟎)
𝒅𝛀
= | ∧ ሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑶𝟏 𝑴 + ሬሬԦ 𝛀(𝑹𝟏 |𝑹𝟎) ∧ ሬ𝑽Ԧ𝒓 (𝑴) + ሬሬԦ
𝛀(𝑹𝟏 |𝑹𝟎 ) ∧ ሬሬԦ
𝛀(𝑹𝟏 |𝑹𝟎 ) ∧ ሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑶𝟏 𝑴
𝒅𝒕 𝑹 𝟎
Avec :
ሬԦ𝒓 (𝑴)
𝒅𝑽
ሬԦ𝒓 (𝑴) =
𝒂 | :Accélération relative
𝒅𝒕 𝑹
𝟏
ሬሬԦ(𝑹𝟏 |𝑹𝟎 )
𝒅𝛀
ሬԦ𝒆 (𝑴) = 𝒂
𝒂 ሬԦ𝒂 (𝑶𝟏 ) + | ∧ ሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑶𝟏 𝑴 + ሬሬԦ 𝛀(𝑹𝟏 |𝑹𝟎 ) ∧ ሬሬሬሬԦ 𝑶𝟏 𝑴) ∶ 𝑨ccélération d’entrainement
(𝛀(𝑹𝟏 |𝑹𝟎) ∧ ሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝒅𝒕 𝑹𝟎
L’accélération absolue est égale à la somme des accélérations relative, d’entrainement et de coriolis
Chapitre 03
LOI FONDAMENTALE
THEOREMES GENERAUX
17
La dynamique est l’étude des mouvements en fonction des causes (forces) qui les produisent.
∑ ሬ𝑭Ԧ𝒆𝒙𝒕 = 𝒎𝒂
ሬԦ𝒂
4- RepèresGaliléens
Nous avons vu au chapitre précédent que :
ሬԦ𝒂 (𝑴) = 𝒂
𝒂 ሬԦ𝒓 (𝑴) + 𝒂
ሬԦ𝒆 (𝑴) + 𝒂
ሬԦ𝒄 (𝑴)
Par conséquent la loi fondamentale n’est pas valable dans un repère 𝑹𝟏 en mouvement
quelconque par rapport à 𝑹𝟎 . Mais elle reste valable dans tout repère en translation uniforme
par rapport à R0 puisque dans ce cas on a : 𝒂ሬԦ𝒂 (𝑴) = 𝒂
ሬԦ𝒓 (𝑴)
On prendra ce repère comme repère fixe absolu, pour l’étude des mouvements des corps.
En arrangeant les termes, on écrit le PFD de la dynamique dans 𝑹𝟏 non galiléensous forme :
18
∑ ሬ𝑭Ԧ𝒆𝒙𝒕 + ሬ𝑭Ԧ𝒊𝒆 + ሬ𝑭Ԧ𝒊𝒄𝒆 = 𝒎𝒂
ሬԦ𝒓 (𝑴)
ሬԦ𝒊𝒆 = −𝒎𝒂
𝑭 ሬԦ𝒄 (𝑴) : Sont les forces d’inertie d’entrainement et de Coriolis.
ሬԦ𝒊𝒄 = 𝒎𝒂
ሬԦ𝒆 (𝑴) 𝒆𝒕 𝑭
ሬሬԦ(𝑴)
𝒅𝑷 ሬԦ(𝑴)
𝒅𝑽
Dans un repère galiléen 𝑹𝟎 : | =𝒎 | ሬԦ𝒂 = ∑ ሬ𝑭Ԧ𝒆𝒙𝒕
= 𝒎𝒂
𝒅𝒕 𝑹 𝒅𝒕 𝑹
𝟎 𝟎
ሬሬԦ(𝑴)
𝒅𝑷
Dans le cas d’un repère non galiléen on a : | ሬԦ𝒆𝒙𝒕 + 𝑭
ሬԦ𝒓 = ∑ 𝑭
= 𝒎𝒂 ሬԦ𝒊𝒆 + 𝑭
ሬԦ𝒊𝒄
𝒅𝒕 𝑹𝟏
8- Quantité d'accélération : 𝚪
ሬԦ(𝑴 /𝑹𝟎 )) = 𝒎𝒂 ሬԦ𝒆𝒙𝒕
ሬԦ(𝑴⁄𝑹𝟎 ) = ∑ 𝑭
𝒅𝝈
ሬԦ𝟎 (𝑴)
ሬሬሬሬሬԦ
𝜹𝑶 (𝑴⁄𝑹) = | = ሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑶𝑴 ∧ ሬ𝚪Ԧ(𝑴/𝑹𝟎 ) = ሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑶𝑴 ∧ ∑ ሬ𝑭Ԧ𝒆𝒙𝒕
𝒅𝒕 𝑹𝟎
𝜹𝑾 = ሬ𝑭Ԧ. ሬሬሬሬԦ
𝒅𝒍
𝑩 𝑩 𝒕𝑩 ሬԦ
𝑭
𝑾𝑩 ሬԦ ሬሬሬሬԦ ሬԦ ሬሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ ሬԦ ሬԦ
𝑨 = ∫ 𝑭. 𝒅𝒍 = ∫ 𝑭. 𝒅𝑶𝑴 = ∫ 𝑭. 𝑽𝒅𝒕
𝑨 𝑨 𝒕𝑨
𝑨
𝑴 ሬሬሬሬԦ
𝒅𝒍 B
Travail d’une force conservative
𝑭 ሬԦ𝑼 ;
ሬሬሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ𝑼 = −𝛁
ሬԦ = −𝒈𝒓𝒂𝒅 ሬԦconservative⟺
𝑭 𝒓𝒐𝒕 ሬԦ) = 𝟎
ሬሬሬሬሬሬԦ(𝑭
19
𝑩 𝑩
Le travail développé entre deux point A et B est :𝑾𝑩 ሬሬሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑨 = ∫𝑨 −𝒈𝒓𝒂𝒅𝑼. 𝒅𝑶𝑴 = ∫𝑨 −𝒅𝑼 = 𝑼(𝑨) − 𝑼(𝑩)
Pour une force conservative le travail ne dépend pas du chemin suivi, il ne tient compte que de
l’état initial et de l’état final.
𝑩
Dans le cas du poids :𝑾𝑨 = 𝑬𝒑 (𝑨)-𝑬𝒑 (𝑩) = 𝒎𝒈𝒉
10-Energie cinétique
𝟏
L’énergie cinétique d’un point matériel M animée d’une vitesse v𝑬𝒄 = 𝟐 𝒎𝒗𝟐
11. Théorème de l’énergie cinétique
La variation de l’énergie cinétique d’un point matériel entre deux points M 0 et M1 est égale à la
somme des travaux de toutes les forces extérieurs exercées sur ce point :
N.B. Dans le cas d’un repère non Galiléen, on ajoute les travaux des forces d’inertie
Energie potentielle
𝟏
𝑬𝒎 = 𝒎𝒗𝟐 + 𝑬𝒑
𝟐
Si toutes les forces qui agissent sur le point matériel M sont conservatives, on écrit :
14. Puissance
La puissance instantanée est le travail développé par une force, par unité de temps.
𝒅𝑾 ሬ𝑭Ԧ.𝒅𝑶𝑴
ሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝓹= == = ሬ𝑭Ԧ. ሬ𝑽Ԧ (unité Watt)
𝒅𝒕 𝒅𝒕
20
Dans le cas d’une force dérivant d’un potentiel 𝑬𝒑 :
ሬሬሬሬሬሬሬԦ
ሬ𝑭Ԧ.𝒅𝑶𝑴 ሬሬሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ𝑬𝒑.𝒅𝑶𝑴
−𝒈𝒓𝒂𝒅 ሬሬሬሬሬሬሬԦ 𝒅𝑬𝒑 𝒅𝑬𝒑
𝓹= = =− soit𝓹 = −
𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝒅𝒕
L’équilibre stable :
Si le système est écarté de sa position d’équilibre stable, il tend à y revenirL’énergie
𝑑 2 𝐸𝑝
potentielle est minimale : | > 0.
𝑑 2 𝑡 𝑀0
.
• L’équilibre est instable.
• Si le système est écarté de cette position d’équilibre, le système n’y revient pas.
𝒅𝟐 𝑬𝒑
L’énergie potentielle est maximale : | < 0.
𝒅𝟐 𝒕
𝑴𝟎
Chapitre 05
OSCILLATEUR HARMONIQUE
21
I. Définition
• Un système mécanique oscillant est un système mécanique qui a un mouvement périodique
autour de sa position d’équilibre stable. Ex : Les suspensions d’une automobile, les ponts
suspendus.
• Les oscillations harmoniques : La force de rappel est proportionnelle à l’écartpar rapport à
la position d’équilibre.
𝒅𝒙 𝒅𝟐 𝒙
Leur la position 𝒙(𝒕), la vitesse et l’accélération sont des fonctions sinusoïdales du temps.
𝒅𝒕 𝒅𝟐 𝒕
Equation du mouvement
À un instant t quelconque, le ressort est étiré par rapport à sa position d’équilibre d’une
quantité et lâché sans vitesse initiale. La masse oscille autour du point d équilibre. Pour une
position quelconque Le PFD s’écrit :𝑷ሬሬԦ + 𝑻 ሬԦ soit 𝒎𝒈𝒊Ԧ − 𝒌(∆𝒙 + 𝒙)𝒊Ԧ = 𝒎𝒂
ሬԦ = 𝒎𝒂 ሬԦ
La projection sur 𝒐𝒙
ሬሬሬሬሬԦet l’utilisation de l’équilibre donne :−𝒌𝒙 = 𝒎𝒙̈
𝒌 𝒌
On pose = 𝝎𝟐𝟎 et on écrit l’équation du mouvement : 𝒙̈ + 𝒎 𝒙 = 𝟎
𝒎
𝟐𝝅 𝒎
depériode 𝑻 =
𝝎𝟎
= 𝟐𝝅√ 𝒌 ; A est l’amplitude maximale déterminée à l’aide des CI
b- Energie mécanique
Les deux forces qui agissent sur la masse m sont conservatives. On peut utiliser l’énergie
mécanique pour trouver l’équation du mouvement. On a :
𝑬𝒑𝟏 = −𝒎𝒈𝒙 + 𝑪𝟏
𝑲
𝑬𝒑𝟐 = (𝒙𝒍é𝒒 + 𝒛 − 𝒙𝒗 )𝟐 + 𝑪𝟐
𝟐
𝑲
Soit une énergie potentielle totale : 𝑬𝒑 = −𝒎𝒈𝒛 + 𝟐 (𝒍𝒙é𝒒 + 𝒙 − 𝒙𝒗 )𝟐 + 𝑪
𝟏
L’énergie cinétique est :𝑬𝒄 = 𝟐 𝒎𝒙̇ 𝟐
22
𝟏
L’énergie mécanique est une constante : 𝑬𝒎 = 𝑬𝒄 + 𝑬𝒑 = 𝟐 𝒌𝒙𝟐𝟎 = 𝒄𝒔𝒕
𝑬𝒎
= −𝒎𝒈𝒛̇ + 𝒌𝒛̇ (𝒍é𝒒 + 𝒛 − 𝒍𝟎 ) + 𝒎𝒛̇ 𝒛̈ = 𝟎
𝒅𝒕
𝒌
Et on retrouve l’équation précédente, Soit, 𝒛̈ + 𝒛=𝟎
𝒎
𝑴
Le PFD :𝑷
ሬሬԦ + 𝑭
ሬԦ𝑹 + ሬሬሬԦ ሬԦ( )
𝑭𝒗 = 𝒎𝒂
𝑹𝟎
𝒌 𝒉
On pose : 𝝎𝟐𝟎 = 𝒎 , 𝟐𝝀 = 𝒎 et on écrit l’équation différentielle sous forme:
𝒙̈ + 𝟐𝝀 𝒙̇ + 𝝎𝟐𝟎 𝒙 = 𝟎
C’est une équation différentielle du second ordre, d’équation caractéristique : 𝒓𝟐 + 𝟐𝝀𝒓 + 𝝎𝟐𝟎 et
de discriminant : 𝚫 = 𝝀𝟐 − 𝝎𝟐𝟎
23
Frottementsimportants ∆ > 0,Mouvement apériodique
𝟐𝝅 𝟐𝝅 𝑻𝟎
𝑻= = =
𝛀 𝝀𝟐
√𝝎𝟐𝟎 − 𝝀𝟐 √𝟏 − 𝝎𝟐
𝟎
Chapitre 04
24
MOUVEMENT A FORCES CENTRALES
1- Définition
Un point matériel M est soumis à une force centrale ሬ𝑭Ԧ, si la direction de ሬ𝑭Ԧ passe constamment
par un point fixe O, appelé pôle.
𝑴 ሬ𝑭Ԧ
ሬሬሬሬሬሬሬԦ = 𝒓𝒆
𝑶𝑴 ሬԦ𝒓
𝒐
𝒅𝝈
ሬԦ𝟎 (𝑴 ∕ 𝑹) 𝒅
| = ሬሬሬሬሬሬሬԦ ∧ 𝒎𝑽
(𝑶𝑴 ሬԦ| = ሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑶𝑴 ∧ 𝒎𝒂 ሬԦ(𝑴 ∕ 𝑹)
𝒅𝒕 𝑹
𝒅𝒕 𝑹
= ሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑶𝑴 ∧ ሬ𝑭Ԧ = 𝟎
ሬሬሬሬሬሬሬԦ ∧ 𝒎𝑽
⟹ 𝑶𝑴 ሬԦ
ሬԦ = 𝑪
Les vecteurs ሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑶𝑴 𝒆𝒕 ሬ𝑽Ԧ se trouvent constamment dans un même plan. Le mouvement est plan
𝒌
ሬԦ = −
𝑭ሬԦ
𝒆
𝒓𝟐 𝒓
En utilisant, le principe fondamental de la dynamique et la 2ième formule de Binet ; on écrit :
𝒌 𝒅𝟐 𝒖
ሬ𝑭Ԧ = − ሬ
𝒆Ԧ 𝒓 = −𝒎𝑪 𝟐 𝒖𝟐 [ ሬԦ𝒓
+ 𝒖] 𝒆
𝒓𝟐 𝒅𝟐 𝒕
𝒌 𝒅𝟐 𝒖
− 𝟐 = −𝒎𝑪𝟐 𝒖𝟐 [ 𝟐 + 𝒖]
𝒓 𝒅 𝒕
𝟐
𝒅 𝒖 𝒌
𝟐
+𝒖 =
𝒅 𝒕 𝒎𝑪𝟐
𝑷
𝒓(𝜽) =
𝟏 + 𝒆𝒄𝒐𝒔𝜽
25
C’est une conique d’excentricité e.
La trajectoire est elliptique, celle des satellites est donnée pour 𝟎 < 𝑒 < 1.
si𝒆 = 𝟏, la trajectoire est une parabole, si 𝒆 > 1, c’est une hyperbole. C’est deux derniers cas n’ont
pas de sens physique.
b- Energie mécanique
La force à laquelle est soumis le satellite assimilé à un point matériel est conservative. L’énergie
mécanique est une constante,
𝒌 𝒅𝑬
ሬԦ = −
𝑭 𝒆 ሬሬሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ𝑬𝒑 = − 𝒑 𝒆
ሬԦ𝒓 = −𝒈𝒓𝒂𝒅 ሬԦ
𝒓 𝟐 𝒅𝒕 𝒓
𝒌 𝒌
𝑬𝒑 (𝒓) = − = − (𝟏 + 𝒄𝒐𝒔𝜽)
𝒓 𝒑
𝒌
L’énergie cinétique est obtenue en utilisant la 1 ième loi de Binet, on trouve :𝑬𝒄 = 𝟐𝑷 (𝟏 + 𝒆𝟐 + 𝟐𝒆𝒄𝒐𝒔𝜽)
𝒌
L’énergie mécanique est alors :𝑬𝒎 = 𝟐𝑷 (𝟏 − 𝒆𝟐 ) = 𝒄𝒔𝒕
𝟏 𝒌
Elle est égale à sa valeur initiale : 𝑬𝒎 = 𝟐 𝒎𝑽𝟐𝟎 − 𝒓
𝟎
M
𝑟𝐵 = 𝑎
𝒃
𝜃𝐵
𝒂 𝜶 𝜃
𝐴′ 𝐴′
𝑜’ 𝐶 o 𝐴
𝒄
B’
26
𝑷
Apogée : distance maximale de r : Pour𝜽 = 𝟎, 𝒓 = 𝒓𝒎𝒂𝒙 = 𝑶𝑨′ = 𝟏−𝒓
𝑷
Périgée : distance minimale de r : Pour 𝜽 = 𝝅, 𝒓 = 𝒓𝒎𝒊𝒏 = 𝑶𝑨 = 𝟏+𝒓
𝒓𝒎𝒊𝒏 + 𝒓𝒎𝒂𝒙 = 𝟐𝒂 ⟹ 𝑷 = 𝒂(𝟏 − 𝒆𝟐 )
𝑪
𝒓𝒎𝒂𝒙 − 𝒓𝒎𝒊𝒏 = 𝟐𝒄 ⟹ 𝑷 = (𝟏 − 𝒆𝟐 )
𝒆
𝑪 𝑷 𝑷 𝑷 𝑪𝟐
⟹ 𝒆 = 𝒂 ; Si,𝜽 = 𝜽𝑩 , 𝒓𝑩 = 𝟏+𝒆𝒄𝒐𝒔𝜽 = 𝟏−𝒆𝒄𝒐𝒔𝜶 = 𝒄 𝒄 ⟹ 𝑷 = 𝒓𝑩 − 𝒂 ,⟹ 𝒓𝑩 = 𝒂(𝟏 − 𝒆𝟐 ) + 𝒂𝒆𝟐 = 𝒂
𝑩 𝟏−𝒂𝒓
𝑩
Et on a : 𝒂𝟐 = 𝒃𝟐 + 𝑪𝟐
𝑪 𝚫𝑺 𝝅𝒂𝒃 𝝅𝒂𝒃 𝟐 𝑪𝟐
𝑨=𝟐= = et𝑨𝟐 =( ) =
𝑻 𝑻 𝑻 𝟒
𝒎𝑪𝟐 𝒃𝟐 𝟒𝒎𝝅𝟐 𝟑
Or, = et on écrit ,La troisième loi de Kepler : 𝑻𝟐 = 𝒂
𝒌 𝒂 𝒌
27
Chapitre 1
DEFINITIONS ET
TERMINOLOGIES
Chapitre 2
28
ETUDE DES DIOPTRES ET
I – LESDIOPTRES SPHERIQUES
• Ensemble constitué de deux milieux transparents, d’indices différents 𝒏𝟏 et 𝒏𝟐 dont la surface
de séparation est une sphère de centre C et de sommet S.
• On note un dioptre D(S,C,𝑹 = 𝑺𝑪) où 𝑹 est le rayon algébrique du dioptre
𝒏𝟏 𝒏𝟐 𝒏𝟏 𝒏𝟐
C S S C
29
• un rayon incident parallèle à l’axe optique
immerge par le foyer image F’ B
• un rayon incident passant par le centre
C F A’
optique C n’est pas dévié
• un rayon passant par le foyer objet F A F S ’
• immerge parallèlement à l’axe optique.
II-LESMIROIRS SPHERIQUES B’
C’est une calotte sphérique réfléchissante :
C S S
Miroir concave Miroir convexe
Le miroir sphérique est considéré comme un dioptre dont le deuxième milieu aurait pour indice
– 𝒏𝟏 , le signe "moins" assurant le retour des rayons après réflexion.
𝟏 𝟏 𝟐 ′ 𝑺𝑪 𝑨′𝑩′ 𝑺𝑨′
+ 𝑺𝑨 = 𝑺𝑪 ; 𝑺𝑭 = 𝑺𝑭 = ; 𝜸𝑻 = =− ;
𝑺𝑨 𝟐 𝑨𝑩 𝑺𝑨
Chapitre 03
30
ETUDE DES
LENTILLES MINCES
L. Convergente
•
L. divergente
• Fines au centre mais à bord épais : lentilles divergentes.
• Pour une lentille mince, les sommets des dioptres qui la forment
Sont proches et coïncident en O centre optique de la lentille.
Formules de conjugaison
Pour une lentille mince d’indice 𝒏 plongée dans l’air, un calcul simple mène à la relation :
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
− = (𝒏 − 𝟏)( − )
̅̅̅̅̅
𝑶𝑨′ 𝑶𝑨 ̅̅̅̅ 𝑹𝟏 𝑹𝟐
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
Le calcul des positions ds foyers donne : ̅̅̅̅̅ = − ̅̅̅̅ = (𝒏 −)(𝑹 − 𝑹 )
𝑶𝑭′ 𝑶𝑭 𝟏 𝟐
Et avec, 𝑶𝑭 𝑶𝑭′ = 𝒇′ ,on écrit la relation de conjugaison :
̅̅̅̅ = 𝒇et ̅̅̅̅̅
𝟏 𝟏 𝟏
− =
̅̅̅̅̅ 𝑶𝑨
𝑶𝑨′ ̅̅̅̅ 𝒇′
𝟏
Vergence : caractérise la puissance d’une lentille : 𝑽 = 𝒇′ en dioptrie 𝜹(𝒎−𝟏 )
𝑨′𝑩′ 𝑶𝑨′
Grandissement : 𝜸𝑻 = =−
𝑨𝑩 𝑶𝑨
Construction d’images
Lentille divergente, Objet réel avant F’
31