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CHANGEMENT DE REFERENTIEL
A.1. Le référentiel
A.1.1.Notion de référentiel
Un référentiel est l’ensemble d’un repère (spatial) lié à un point d’un
solide de référence et d’une chronologie dans ce repère.
Ce point peut être fixe ou mobile par rapport à l’observateur. Ce
référentiel peut être muni d’un repère orthonormé (cartésien, cylindrique,
sphérique).
NB : Ne pas confondre référentiel et repère : on peut calculer la vitesse
d’un point par rapport à un référentiel dans deux repères différents.
A.1.2. Différents types de référentiels
A.1.2.1. Référentiel de Copernic ou référentiel sidéral
C’est un référentiel dont l’origine est le centre de masse du système
solaire (voisin du centre du soleil). On lui associe un repère appelé
repère sidéral dont les axes passent par trois étoiles bien déterminées.
A.1.2.2. Référentiel de Kepler ou héliocentrique
C’est un référentiel dont l’origine est le centre du soleil et les trois
axes sont parallèles à ceux de Copernic
A.1.2.3. Référentiel terrestre
C’est un référentiel dont l’origine est un point de la surface de la terre
et les trois axes sont dirigés vers trois étoiles considérées comme fixes.
A.1.2.4. Référentiel géocentrique
C’est un référentiel dont l’origine est le centre de la terre et les trois
axes sont dirigés vers trois étoiles considérées comme fixes.
A.2. Mouvement d’un référentiel par rapport à un autre dans les
cas du mouvement de translation et du mouvement de rotation
uniforme autour d’un axe fixe.
Considérons deux référentiels en mouvement l’un par rapport à l’autre.
⃗⃗ ) et donc en
On désignera comme fixe, le référentiel (ℛ) = (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗, 𝑘
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mouvement par rapport à (ℛ), le référentiel (ℛ′) = (𝑂′, ⃗𝑖′⃗, ⃗𝑗′⃗, ⃗⃗⃗⃗
𝑘′). Par
conséquent (ℛ) est dit référentiel absolu et (ℛ′), référentiel relatif.
Le mouvement du référentiel relatif dans le référentiel absolu se traduit
par deux effets : la translation de son origine O et la rotation de son
trièdre. Dans le cas général, ces deux mouvements sont simultanés
mais nous allons les présenter indépendamment en considérant des cas
particuliers.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂′𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂′𝑀
⃗𝑖′⃗ = ⃗𝑗′⃗ = ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑑𝑜𝑛𝑐
𝑘′ = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡 |ℛ = | ℛ′
𝑑𝑡 𝑑𝑡
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⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑂′
𝑣⃗ℛ′/ℜ = |ℛ
𝑑𝑡
Remarquons que ce vecteur n’est pas nécessairement constant dans le
temps. Lorsque c’est le cas, on parle de translation uniforme mais dans
le cas général, la translation est quelconque.
A.2.2. Cas d’un mouvement de rotation uniforme autour d’un axe
fixe
O et O’ sont confondus
⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗
𝑘 𝑘′
⃗⃗ ) : axe de rotation
(∆) = (𝑂, 𝑘
⃗⃗⃗
di′ dθ dθ
⃗⃗ |ℛ = (−i⃗sinθ + ⃗jcosθ) = ⃗⃗
j′
i′ = ⃗icosθ + ⃗jsinθ dt dt dt
⃗⃗⃗
dj′ dθ ⃗⃗ dθ
{⃗⃗
j′ = −i⃗sinθ + ⃗jcosθ ⇒ |ℛ = − (⃗icoθs + ⃗jsinθ) = i′
dt dt dt
⃗⃗⃗⃗
k′ = ⃗⃗
k ⃗⃗⃗⃗
dk′
{ |ℛ = ⃗O⃗
dt
⃗⃗
𝑑𝑖′ 𝑑𝜃 𝑑𝜃
|ℛ = ⃗⃗⃗
𝑗′ = ⃗⃗ Λ𝑖⃗⃗′ = 𝜔
𝑘 ⃗⃗
⃗⃗Λ𝑖′
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
⃗⃗
𝑑𝑗′ 𝑑𝜃 𝑑𝜃
|ℛ = ⃗𝑖⃗′ = ⃗⃗ Λ𝑗⃗⃗⃗′ = 𝜔
𝑘 ⃗⃗
⃗⃗Λ𝑗′
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑘′
⃗⃗ = 𝜔
|ℛ = 𝑂 ⃗⃗Λ𝑘′ ⃗⃗⃗⃗
{ 𝑑𝑡
𝐝𝛉
Avec 𝛚⃗⃗⃗⃗ = ⃗𝛚
⃗⃗⃗𝓡′ /𝓡 = ⃗ = 𝛉̇𝒌
𝐤 ⃗⃗ : le vecteur rotation du référentiel (ℛ′)
𝐝𝐭
par rapport à (ℛ).
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A.3. Lois de composition des vitesses et des accélérations dans
le cas d’une translation, et dans le cas d’une rotation uniforme
autour d’un axe fixe : vitesse d’entraînement, accélérations
d’entraînement et de Coriolis.
A.3.1. Lois de composition des vitesses dans le cas d’une
translation et d’une rotation uniforme autour d’un axe fixe :
vitesse d’entraînement.
Soient deux référentiels (ℛ) 𝑒𝑡 (ℛ′) en mouvement l’un par rapport à
l’autre.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂′𝑀 𝑑𝑥 ′ ′ 𝑑𝑦 ′ ′ 𝑑𝑧 ′ ⃗⃗⃗⃗
𝑣⃗𝑀/ℛ′ = ′
|ℛ = ⃗𝑖⃗ + 𝑗⃗⃗⃗ + 𝑘′
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dOM ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dx ′ ′ dy ′ ′ dz ′ ′ 𝑑𝑂𝑂′ di⃗⃗′ dj⃗⃗′ ⃗⃗⃗⃗′
dk
⃗⃗M/ℛ
v = |ℛ = ⃗⃗
i + ⃗⃗
j + ⃗⃗⃗⃗
k + |ℛ+ x ′
+ y ′
+ z′
dt dt dt dt 𝑑𝑡 dt dt dt
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dOM ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dx ′ ′ dy ′ ′ dz ′ ′ 𝑑𝑂𝑂′
⃗⃗M/ℛ
v = |ℛ = ⃗⃗
i + ⃗⃗
j + ⃗⃗⃗⃗
k + |ℛ + 𝜔 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗Λ𝑂′𝑀
dt dt dt dt 𝑑𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dx ′ ′ dy ′ ′ dz ′ ′ 𝑑𝑂𝑂′
⃗⃗M/ℛ
v = ⃗v⃗a = v
⃗⃗r + ⃗v⃗e = ⃗⃗
i + ⃗⃗
j + ⃗⃗⃗⃗
k + |ℛ + 𝜔 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗Λ𝑂′𝑀
dt dt dt 𝑑𝑡
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Avec
dx′ ′ dy′ ′ dz′
⃗⃗r = 𝑣⃗𝑀/ℛ′ =
v i⃗⃗ + ⃗⃗
j + ⃗⃗⃗⃗
k ′ : vitesse relative (Vitesse de M dans
dt dt dt
ℛ′).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑂′ di⃗⃗⃗′ dj⃗⃗⃗′ ⃗⃗⃗⃗⃗′
dk ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑂′
⃗⃗e =
v |ℛ + x ′ + y′ + z′ = |ℛ + 𝜔 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ :
⃗⃗Λ𝑂𝑀
𝑑𝑡 dt dt dt 𝑑𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒅𝟐 𝑶𝑶′ ⃗⃗⃗⃗
𝒅𝝎 𝒅 𝟐 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝒗𝒓
⃗𝒂⃗𝒂 = |𝓡 + 𝟐 ⃗
⃗⃗⃗
𝛚 ∧ ⃗
⃗
𝐯 𝐫 + ⃗
⃗⃗⃗
𝛚 ∧ ⃗
⃗⃗⃗
(𝛚 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐎 ′ 𝐌 ) + |𝓡 𝚲⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶 ′ 𝑴 + 5/15 |𝓡′
𝒅𝒕𝟐 𝒅𝒕 𝒅𝒕𝟐
L’accélération relative
𝒅𝟐 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝒗𝒓 ′ 𝒅𝟐 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶′ 𝑴 ′
⃗𝒂⃗𝒓 = 𝟐
|𝓡 = 𝟐
| 𝓡 = 𝒙′̈ ⃗𝒊′⃗ + 𝒚̈′ ⃗𝒋′⃗ + 𝒛′̈ ⃗⃗⃗⃗
𝒌′
𝒅𝒕 𝒅𝒕
𝒅𝟐 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑶′ ⃗⃗⃗⃗
𝒅𝝎
⃗𝒂⃗𝒆 = ⃗⃗⃗⃗ ∧ (𝛚
|𝓡 + 𝛚 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
′
⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝐎 𝐌) + |𝓡 𝚲⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶′ 𝑴
𝒅𝒕 𝟐 𝒅𝒕
⃗⃗𝑪 = 𝟐 𝛚
𝒂 ⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝐯⃗⃗𝐫
En conclusion, on a :
⃗⃗𝒂 = 𝒂
𝒂 ⃗⃗𝒓 + 𝒂
⃗⃗𝒆 + 𝒂
⃗⃗𝑪
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Soit ℛ′ un tel référentiel en mouvement par rapport à un référentiel
galiléen ℛ. La composition des accélérations pour un point matériel en
mouvement dans ℛ et ℛ′.
⃗⃗𝒂 = 𝒂
𝒂 ⃗⃗𝒓 + 𝒂⃗⃗𝒆 + 𝒂⃗⃗𝑪
B.1.2. Principe fondamental dans un référentiel non galiléen
Soit un point M de masse m.
Dans ℛ galiléen, principe fondamental de la dynamique :
𝒂𝒂 = ∑ ⃗𝑭⃗ ⟹ 𝒎(𝒂
𝒎 ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗𝒓 + 𝒂 ⃗⃗𝑪 ) = ∑ ⃗𝑭⃗
⃗⃗𝒆 + 𝒂
⃗⃗⃗𝑴/𝓡′
𝒅𝑷
⃗⃗𝒓 = ∑ ⃗𝑭⃗ − 𝒎𝒂
|𝓡′ = 𝒎 𝒂 ⃗⃗𝒆 − 𝒎 𝒂
⃗⃗𝑪
𝒅𝒕
∑ ⃗𝑭⃗ : Somme des forces qui s’exerce sur le point matériel M dans ℛ
comme dans ℛ′ (invariance des forces en mécanique classique).
Le principe fondamental de la dynamique s’applique aussi dans un
référentiel non galiléen avec certaines conditions.
Conclusion
ℛ galiléen, 𝒎 𝒂𝒂 = ∑ ⃗𝑭⃗
⃗⃗⃗⃗
ℛ′ non galiléen, 𝒎 𝒂𝒓 = ∑ ⃗𝑭⃗ + ∑ 𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒇𝒐𝒓𝒄𝒆𝒔
⃗⃗⃗⃗
Forces d’inerties
⃗⃗𝒓 = ∑ ⃗𝑭⃗ − 𝒎𝒂
𝒎𝒂 ⃗⃗𝑪 = ∑ ⃗𝑭⃗ + ⃗𝑭⃗𝒊𝒆 + ⃗𝑭⃗𝒊𝑪
⃗⃗𝒆 − 𝒎 𝒂
⃗⃗𝒊𝒆 = −𝒎𝒂
𝑭 ⃗⃗𝒆 : force d’inertie d’entrainement
⃗𝑭⃗𝒊𝑪 = −𝒎 𝒂
⃗⃗𝑪 : force d’inertie de Coriolis.
Ces forces proportionnelles aux masses sont réalité des forces fictives
(ou pseudo-forces) car elles n’existent que dans les référentiels non
galiléen.
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L P.F.D s’écrit donc dans un référentiel non galiléen à condition d’ajouter
à la somme des forces ordinaire ∑ 𝑭⃗⃗ les pseudo-forces d’inerties.
𝒅𝟐 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑶′
𝛚 ⃗⃗⃗⃗𝓡′ /𝓡 = ⃗𝑶
⃗⃗⃗⃗ = 𝛚 ⃗⃗ ⟹ 𝒂⃗⃗𝒆 = 𝟐
⃗⃗𝑪 = ⃗𝑶
⃗⃗𝑶′ /𝓡 𝒆𝒕 𝒂
|𝓡 = 𝒂 ⃗⃗
𝒅𝒕
⃗𝑭⃗𝒊𝒆 = −𝒎𝒂 ⃗⃗𝒆 = −𝒎𝒂⃗⃗𝑶′ /𝓡 et ⃗𝑭⃗𝒊𝑪 = ⃗⃗⃗𝑶
Si 𝓡′ est en mouvement de translation uniforme par rapport à 𝓡 alors
𝓡′ est galiléen.
⃗⃗𝒆 = 𝒂
𝒂 ⃗⃗⃗
⃗⃗𝑪 = 𝑶 ⃗⃗𝑴/𝓡 = 𝒂
⟹ 𝒂 ⃗⃗𝑴/𝓡′
B.1.4. Mouvement de rotation uniforme autour d’un axe fixe
𝛚 ⃗⃗⃗⃗𝓡′ /𝓡 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ = 𝛚 𝑪𝒐𝒏𝒔𝒕 si O’ coïncide avec O.
Soit H la projection de M
Sur l’axe de rotation.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
OM
(∆) = (O, ⃗⃗
k)
⃗⃗𝒆 = 𝛚
𝒂 ⃗⃗⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ ∧ (𝛚 𝐎 ′ 𝐌) = 𝛚⃗⃗⃗⃗ ∧ (𝛚 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗)
⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝐎𝐌
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⃗⃗𝒆 = 𝛚
𝒂 ⃗⃗⃗⃗ ∧ (𝛚 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗) = 𝛚
⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝐎𝐌 ⃗⃗⃗⃗ ∧ [𝛚 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ ∧ (𝐎𝐇 𝐇𝐌)]
⃗⃗𝒆 = 𝛚
𝒂 ⃗⃗⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ ∧ (𝛚 𝐇𝐌) 𝒄𝒂𝒓 𝛚 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗||𝐎𝐇
⃗⃗
Rappel : 𝐀 ⃗⃗ ∧ 𝐂⃗) = (𝐀. 𝐂⃗)𝐁
∧ (𝐁 ⃗⃗)𝐂⃗
⃗⃗⃗ − (𝐀. 𝐁
⃗⃗⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ ∧ (𝛚
𝛚 𝐇𝐌) = (𝛚 ⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐇𝐌)𝛚 ⃗⃗⃗⃗ − 𝛚𝟐 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐇𝐌 = −𝛚𝟐 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐇𝐌
⃗⃗𝒆 = −𝛚𝓡′ /𝓡 𝟐 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒂 𝐇𝐌
⃗𝑭⃗𝒊𝒆 = −𝒎𝒂
⃗⃗𝒆 = 𝛚𝓡′ /𝓡 𝟐 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐇𝐌
⃗⃗𝒊𝒆 :est une force centrifuge dans ce cas (suivant le vecteur 𝐇𝐌
𝑭 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
et dirigé dans le sens opposé au centre H.
B.1.5.QUELQUES EXEMPLES
Un passager assis dans un autobus observe les effets suivants :
Si l’autobus accélère, on se sent projeté vers l’arrière ;
Si l’autobus freine, on se sent projeté vers l’avant ;
Si l’autobus tourne à gauche, on se sent projeté vers la droite et
inversement.
Les effets ressentis dans les trois (3) cas ci-dessus sont dus aux forces
d’inertie d’entrainement.
⃗𝑳⃗𝑨/𝓡′ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐀𝐌 ∧ 𝐦 ⃗𝑽⃗𝑴/𝓡′ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐀𝐌 ∧ 𝐦 ⃗𝑽⃗𝒓
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⃗⃗𝑨/𝓡′
𝑑𝑳 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐀𝐌
/ℛ′ = /ℛ′ Λ 𝐦 ⃗𝑽⃗𝒓 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐀𝐌 𝚲 𝐦 𝒂⃗⃗𝑴/𝓡′
𝑑𝑡 𝑑𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑 (𝐀𝐎′ 𝐎′𝐌) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑 (−𝐎′𝐀 𝐎′𝐌)
𝑑𝐀𝐌
/ℛ′ = /ℛ′ = /ℛ′
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐀𝐌
/ℛ′ = −⃗⃗⃗ 𝑽𝑨/𝓡′ + ⃗⃗⃗
𝑽𝒓
𝑑𝑡
𝑑𝑳 ⃗⃗𝑨/𝓡′
/ℛ′ = (−𝑽 ⃗⃗𝑨/𝓡′ + ⃗𝑽⃗𝒓 )Λ 𝐦 ⃗𝑽⃗𝒓 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐀𝐌 𝚲 𝐦 𝒂 ⃗⃗𝑴/𝓡′
𝑑𝑡
⃗⃗𝑨/𝓡′
𝑑𝑳
/ℛ′ = −m𝑽 ⃗⃗𝑨/𝓡′ Λ ⃗𝑽⃗𝒓 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐀𝐌 𝚲 (∑ ⃗𝑭⃗ + ⃗𝑭⃗𝒊𝒆 + ⃗𝑭⃗𝒊𝑪 )
𝑑𝑡
⃗⃗ 𝑨
𝑑𝑳
𝓡′ ⃗⃗𝑨/𝓡′ Λ ⃗𝑽⃗𝑴/𝓡′ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
/ℛ′ = −m𝑽 𝐀𝐌 𝚲 (∑ ⃗𝑭⃗ + ⃗𝑭⃗𝒊𝒆 + ⃗𝑭⃗𝒊𝑪 )
𝑑𝑡
⃗⃗𝑨/𝓡′
𝑑𝑳
⃗⃗𝑨/𝓡′ Λ 𝑽
/ℛ + m𝑽 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ + 𝓜
⃗⃗𝑴/𝓡′ = 𝓜 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑡 ∑ 𝑭/𝑨 𝑭𝒊𝒆 /𝑨 + 𝓜⃗𝑭⃗𝒊𝑪 /𝑨
Conclusion
Dans un référentiel non galiléen, la dérivée par rapport au temps du
moment cinétique d’un point matériel M en point fixe A de ce référentiel
est égale au moment en ce point de la somme des forces ordinaire ∑ ⃗𝑭⃗
et des forces d’inertie d’entrainement et de Coriolis.
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Si A est mobile, il faut ajouter à la dérivée du moment cinétique, la
⃗⃗𝑨/𝓡′ Λ ⃗𝑽⃗𝑴/𝓡′ .
quantité vectorielle m𝑽
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considéré car le référentiel ℛ𝑂 est en translation (𝐹⃗𝑖𝑒 = −𝑚𝑎⃗𝑂/ℛ𝐶 ) dans
la relation fondamentale de la dynamique exprimée dans ℛ𝑂 .
𝑚𝑎⃗𝑀/ℛ𝑂 = 𝐹⃗𝑎 + 𝑚 𝔤
⃗⃗ 𝑇 (𝑀) + 𝐦[(𝖌
⃗⃗𝐋 (𝐌) − 𝖌
⃗⃗𝐋 (𝐎)) + (𝖌
⃗⃗𝐒 (𝐌) − 𝖌
⃗⃗𝐒 (𝐎)) + ⋯ ]
Le terme [(𝖌 ⃗⃗𝐋 (𝐌) − 𝖌
⃗⃗𝐋 (𝐎)) + (𝖌
⃗⃗𝐒 (𝐌) − 𝖌
⃗⃗𝐒 (𝐎)) + ⋯ ] est appelé
accélération différentiel.
Le terme d’accélération différentiel dû à un astre A est défini par :
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𝛾⃗𝐴 = ⃗𝖌⃗𝐀 (𝐌) − ⃗𝖌⃗𝐀 (𝐎)
⃗⃗𝐀 (𝐌) représentant les champs de gravitation de l’astre A en O
⃗⃗𝐀 (𝐎) et 𝖌
𝖌
et en M.
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𝑀𝑇
𝑀𝑆 = 2. 1030 𝑘𝑔 ; 𝑀𝑇 = 6. 1024 𝑘𝑔 ; 𝑀𝐿 =
81
𝑇𝐿 = 384 000 𝑘𝑚 = 60 𝑅𝑇 ; 𝑇𝑆 = 1,5. 1011 𝑚
Ces termes sont faibles et n’interviennent que dans des situations
exceptionnelles (marées).
Ces résultats montrent que dans le domaine terrestre, on peut
fréquemment négliger ce terme différentiel et considérer que ℛ𝑂 se
comporte comme un référentiel remarquablement galiléen, à la
condition expresse de ne tenir compte que du champ gravitationnel
terrestre dans la relation fondamentale de la dynamique qui
devient :
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point M de masse m soumis uniquement à l’interaction gravitationnelle
de la terre est :
⃗𝑭⃗𝒊𝒆 = −𝒎𝒂
⃗⃗𝒆 (𝑴): force d’inertie d’entrainement
⃗𝑭⃗𝒊𝑪 = −𝒎 𝒂
⃗⃗𝑪 (𝑴) : force d’inertie de Coriolis.
Comme ℛ 𝑇 est en rotation uniforme autour de l’axe S/N de la terre fixe
dans le référentiel ℛ𝐺 , on a :
𝟐𝝅
⃗⃗⃗⃗ = 𝛚
𝛚 ⃗⃗⃗⃗ℛ𝑇 /ℛ𝐺 = 𝛚𝒆
⃗⃗⃗⃗⃗𝒛 𝐞𝐭 𝛚 = = 𝟕𝟐, 𝟕. 𝟏𝟎−𝟔 𝒓𝒂𝒅. 𝒔−𝟏
𝟐𝟒𝒙𝟑𝟔𝟎𝟎
⃗⃗𝒆 (𝑴) = −𝛚𝟐 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒂 𝐇𝐌 𝒆𝒕 𝒂 ⃗⃗⃗𝑪 = 𝟐 ⃗𝛚
⃗⃗⃗ ∧ ⃗𝐯⃗𝐌/ℛ𝑇
⃗⃗𝑴/ℛ𝑇 :
Evaluons l’ordre de grandeur des 3 termes de 𝒂
𝑮𝑴𝑻
𝟐 = 𝟗, 𝟖 𝒎. 𝒔−𝟐 = 𝒈𝟎
𝑹𝑻
𝛚𝟐 . 𝐇𝐌 = 𝛚𝟐 . 𝑹𝑻 . 𝒄𝒐𝒔𝝀
A l’équateur 𝜆 = 0 et 𝛚𝟐 . 𝐇𝐌 = 𝛚𝟐 . 𝑹𝑻 est maximal
𝟐
𝛚𝟐 . 𝐇𝐌𝒎𝒂𝒙 = (𝟕𝟐, 𝟕. 𝟏𝟎−𝟔 ) 𝒙𝟔𝟑𝟕𝟖. 𝟏𝟎𝟑 = 𝟎, 𝟎𝟑𝟒 𝒎. 𝒔−𝟐
−𝟔
𝟏𝟎𝟎𝟎
𝟐𝛚𝐯𝐫 = 𝟐𝐱𝟕𝟐, 𝟕. 𝟏𝟎 𝒙 = 𝟎. 𝟎𝟒𝒎. 𝒔−𝟐
𝟑. 𝟔
On a effectué le calcul ci-dessus avec une vitesse vr = 1000 km/h.
𝛚𝟐 . 𝐇𝐌𝒎𝒂𝒙 𝟎, 𝟎𝟑𝟒
= = 𝟎. 𝟑𝟓 %
𝒈𝟎 𝟗, 𝟖
𝟐𝛚𝐯𝐫 𝟎, 𝟎𝟒
= = 𝟎. 𝟒𝟏 %
𝒈𝟎 𝟗, 𝟖
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On remarque que les deux termes d’entrainement 𝛚𝟐 𝐇𝐌 et de Coriolis
(jusqu’à vr =700 m/s) sont négligeables devant l’interaction
gravitationnelle. Ainsi pour de cas pratiques, le référentiel terrestre ℛ 𝑇
peut être considéré comme galiléen.
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