Vous êtes sur la page 1sur 11

CPGE Année scolaire : 2022/2023

Lycée Charif Elidrissi Classe : MPSI 1


Taza Prof : L.Lamkaddem
TD de mécanique
Série n°7 : force centrale conservatives et interactions newtoniennes.

Exercice 1 :Force centrale en 1/r3


𝑎
Un point matériel M de masse m est soumis, dans un référentiel galiléen R, à une force d’expression𝐹⃗ = − 𝑟 3 𝑒⃗⃗⃗⃗𝑟
en coordonnées sphériques de centre O, a étant une constante positive.
À l’instant initial, M est à la position M0 telle que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀0 = r0 𝑒⃗x, avec une vitesse 𝑣⃗ 0 = v0(cos𝛼 𝑒⃗x + sin𝛼 𝑒⃗y ).
1) Montrer que le 𝑚𝑜𝑢𝑣𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑙𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑑é𝑡𝑒𝑟𝑚𝑖𝑛𝑒𝑟 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑡𝑟𝑎𝑗𝑒𝑐𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒.

2) 𝑀𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒𝑟 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 𝐹⃗ est une force conservative. En déduire l’énergie potentielle Ep(r) dont elle dérive (on
prendre Ep(∞) = 0)). Déterminer l’expression de l’énergie potentielle effective Ep,eff compte tenu des conditions
initiales.
3) r0 étant donné, indiquer la condition sur v0 pour que le système soit dans un état de diffusion.
𝜋
4) La particule est dans un état de diffusion et 𝛼 = 2
𝑟0 𝑣0 𝑑𝑟 1 𝑑𝑢
a) Établir que 𝑟̇ = . En déduire que 𝑟̇ = −r0v0𝑢́ 𝜃 avec u(𝜃) = et 𝑢́ 𝜃 =
𝑟2 𝑑𝜃 𝑟(𝜃) 𝑑𝜃
b) Exprimer la conservation de l’énergie mécanique en fonction de la variable u et de 𝑢́ 𝜃
𝑎
En déduire que u vérifie l’équation : 𝑢′′𝜃 + 𝜂2 𝑢 = 0 avec 𝜂 = √1 − 𝑚𝑟 2𝑣 2
0 0
c) Déterminer l’équation polaire de la trajectoire compte tenu des conditions initiales.
d) Donner l’allure de la trajectoire pour 𝜂 = 0, 1, 𝜃 0 = 0 et r0 = 1 m.

Exercice 2 :Méthode du vecteur excentricité


On se propose d’étudier le mouvement d’un satellite autour de la Terre. La seule force est l’attraction newtonienne
𝜇𝑚
de la Terre 𝐹⃗= −𝐺 𝑟 2 𝑒⃗𝑟 . Le satellite M de masse m est repéré par ses coordonnées polaires r et 𝜃.
1) Établir la relation différentielle liant la vitesse 𝑣⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗.
𝑒𝜃 Cette relation s’intègre sous la forme 𝑣⃗ = 𝛼 (𝑒⃗⃗⃗⃗⃗+
𝜃 𝑒 ⃗⃗⃗) où 𝑒⃗⃗⃗
est un vecteur constant appelé vecteur excentricité et 𝛼 une constante à déterminer en fonction de μ et C (où C est
la constante des aires).
2) Calculer le produit scalaire 𝑣⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑒𝜃 . En déduire l’équation polaire de la trajectoire sous la forme :
𝑃
𝑟(𝜃) = 1+𝑒𝑐𝑜𝑠(𝜃−𝜃 ) ou 𝑒 = ‖𝑒⃗⃗⃗ ‖ et 𝜃0 = (𝑒⃗𝑦 ; 𝑒⃗⃗⃗) Exprimer p en fonction de μ et C.
0
3) Montrer que l’on peut exprimer l’énergie totale E sous la forme : E = k (e 2 − 1). Exprimer k en fonction de μ, C
et m.

Exercice 3 : mouvement de comètes.


Dans ce problème on étudie le mouvement de la Terre ou de comètes attirées par le Soleil, supposé avoir une masse très
grande par rapport à celle des objets étudiés. Le repère associé au Soleil est supposé galiléen. L’énergie potentielle est prise
égale à zéro quand la distance entre les objets cosmiques concernés tend vers l’infini.
On donne:
G = 6, 67.10-11 S.I constante de la gravitation universelle
M0 = 2,0.10.30 kg masse du Soleil
6
Ro = 150.10 km rayon de l’orbite terrestre supposée circulaire
To = 1 an période de rotation de la terre autour du Soleil
1. Exprimer la vitesse Vo de la Terre par rapport au repère galiléen associé au Soleil en fonction de G, Mo et Ro.
2. Exprimer en fonction de G, Mo, Ro et m (masse de la Terre) l’énergie cinétique, l’énergie totale, le moment
cinétique de la terre par rapport au Soleil, et la période To. A quoi correspond la dernière de ces relations?
Une comète dont la trajectoire est coplanaire à l’orbite terrestre a une masse mC. Son périhélie (point de passage le
𝑹
plus proche du Soleil) se trouve à la distance 𝟐𝟎 du centre du soleil, la vitesse en ce point étant 2Vo.
3. Calculer l’énergie totale de la comète et en déduire la nature de la conique qu’elle décrit.
4. Exprimer la vitesse de la comète en fonction de sa distance au centre du Soleil.
1
5. Déterminer l’équation polaire de la trajectoire de la comète : l’axe polaire sera choisi confondu avec l’axe
focal, et orienté de façon qu’au cours du mouvement soit une fonction croissante. Faire un schéma.
6. L’orbite de la Terre coupe celle de la comète en deux points A et B. Montrer que AB est un diamètre de l’orbite
terrestre.
On étudie maintenant la comète de Halley dont l’orbite n’est pas dans le plan de l’orbite terrestre Le périhélie de la
comète de Halley se trouve à la distance 0,6 Ro du centre du Soleil ; sa période est T = 76 années terrestres.
7. Quelle est la nature de la conique décrite par la comète de Halley ? Donner l’expression de son équation
polaire, l’axe polaire étant confondu avec l’axe focal Faire un schéma.
8. Calculer l’excentricité e et le paramètre p de la comète.

Exercice 4 :Expérience de Rutherford - Rayon des noyaux


Une particule A (de charge q > 0) est lancée en direction d’une
cible O chargée positivement de masse mO. À grande distance
de O, la particule A, de masse m (m ≪ mO), se déplace
parallèlement à (Ox), à une distance b de cet axe et avec une
vitesse 𝑣⃗ 0. La loi d’interaction entre A et O est une force
𝒌
répulsive dont la norme est du type F =𝒓𝟐
𝝋 𝒌
1) Montrer que A est déviée d’un angle 𝜑 tel que : tan 𝟐 = 𝒎𝒃𝒗𝟐
𝟎
On répète l’expérience de Rutherford en envoyant sur une cible
fixe dans le référentiel du laboratoire et constitué par une très mince feuille d’or, des hélions d’énergie E 0 = 5 MeV
. On supposera la masse des atomes d’or grande devant la masse des hélions. On observe une déviation des hélions
atteignant 150° au maximum.
2) Calculer la valeur minimale bm du paramètre d’impact.
3) Calculer la plus petite distance d’approche d’un hélion et d’un noyau d’or, lorsque le paramètre d’impact a pour
valeur bm. En déduire une borne supérieure de la valeur du rayon du noyau de l’atome d’or.
Donnée : Numéro atomique de l’or Z = 79.

Exercice 5 :Transfert d’orbite


On veut transférer un satellite S de masse m initialement sur une orbite
circulaire basse de rayon r1 =6 400+500 km (autour de la Terre de masse
MT ) à une orbite circulaire haute de rayon r2 = 6 400+36 000 km. Pour
cela, on utilise une ellipse de transfert (de A à B)
dite ellipse de Hohmann dont la Terre est un foyer.
Données : masse de la Terre : MT =5, 97.1024 kg ;
constante de gravitation universelle : G = 6, 67.10−11 N.m2.kg−1.
1) Exprimer et calculer la vitesse v1 du satellite sur l’orbite basse.
2) Exprimer l’énergie mécanique du satellite E m1 sur sa trajectoire basse.
3) Exprimer l’énergie mécanique du satellite E m3 sur l’ellipse de
transfert.
4) Que faire pour que le satellite au point A passe de sa trajectoire circulaire initiale à l’ellipse de Hohmann ?
Exprimer et calculer l’écart de vitesse ∆vA = vA, (3) − vA,(1) nécessaire.
5) Quelle action faut-il avoir sur le satellite en B pour qu’il passe sur l’orbite circulaire haute ?
Exprimer et calculer l’écart de vitesse ∆vB = vB,(2) − vB,(3) nécessaire.
6) Exprimer et calculer la durée du transfert (entre A et B).

Exercice 6 : Distance minimale de passage d’un astéroïde


Le référentiel géocentrique R0 = Ox0 y0z0 est supposé galiléen, et on néglige les effets gravitationnels du Soleil.
Un astéroïde de masse m et de taille négligeable par rapport à la masse MT
de la Terre est repéré en M0, à une distance très grande de la Terre où
on supposera que son influence gravitationnelle est négligeable.
On mesure son vecteur vitesse 𝑣⃗ 0 =- v0 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗,
𝑒𝑥0 porté par la droite
(M0x0) telle que la distance du centre de la Terre à (M0x0) est
b (b est le « paramètre d’impact »).

2
1) Montrer que Em(M) et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑳𝑶/𝑹 (M) se conservent. Exprimer
les deux constantes du mouvement en fonction des données initiales.
2) Exprimer l’énergie potentielle effective E p,eff(r) en fonction de m, MT , et LO.
3) Déterminer la distance minimale rmin à laquelle l’astéroïde passe du centre de la Terre et donner la condition de
non collision. On utilisera très utilement le potentiel effectif.

Exercice7 : Vitesse du satellite soumis aux frottements de l’air


Dans les couches supérieurs de l’atmosphère, un satellite circulaire de masse m est faiblement freiné par une force
de norme fr = mαv2, où α est une constante positive et v la vitesse du satellite dans le référentiel géocentrique R0.
1. Ecrire le P.F.D. sous forme vectorielle appliqué au satellite dans le référentiel géocentrique R0.
2. En admettant que la trajectoire du satellite reste quasi circulaire, calculer, après une révolution, les variations
ΔEm de son énergie mécanique, ΔEC de son énergie cinétique et Δr du rayon de son orbite. Conclure.

Exercice 8 :Vecteur de Runge-Lenz


On considère une particule ponctuelle M de masse m dont la position est repérée par ses coordonnées
cylindriques (r, 𝜃, z) dans un référentiel R galiléen de repère (Oxyz). Sa vitesse dans R est
𝛼
notée 𝑣⃗ . La particule est plongée dans un champ de force dérivant du « potentiel » V (r) = -−𝑟
(avec 𝛼 > 0 ; il s’agit d’une autre manière de parler de l’énergie potentielle : Ep = V (r)).
1) Montrer que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑳𝑶/𝑹 = 𝒓⃗⃗ ×m𝒗
⃗⃗ , moment cinétique de M par rapport à O dans R, est un vecteur constant. Exprimer
Lz = LO/R en fonction de m , r et 𝜃̇ ˙. Cette relation est une intégrale première du mouvement.
2) Montrer que l’énergie E = Ek + V (r) est une intégrale première du mouvement. Exprimer E en fonction de r,
𝑟;̇ 𝜃˙, m et 𝜃̇ .
⃗⃗
𝒓
3) a) Montrer que le vecteur 𝑨 ⃗⃗ = 𝒗 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗× 𝑳 𝑶/𝑹 −𝜶 est une intégrale première.
𝒓
Comment sont disposés l’un par rapport à l’autre les vecteurs 𝑨 ⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑳𝑶/𝑹 ? Quelles sont les coordonnées polaires Ar
et 𝐴𝜃 de ⃗𝑨
⃗⃗ dans le repère mobile (𝑒𝑟 ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑒𝜃 ) ?
Nous prendrons 𝑒𝑥 ⃗⃗⃗⃗⃗ suivant 𝑨 (soit Ax = A). Montrer que dans ces conditions r, 𝜃̇ ˙ et 𝑟̇ peuvent être exprimés

⃗⃗
comme des fonctions de la seule variable 𝜃 et des paramètres Lz , A, m et 𝛼. Donner ces expressions.
𝑷
b) Mettre l’expression de r sous la forme : 𝒓 = 𝟏 + 𝒆 𝒄𝒐𝒔𝜽 .
À quelle courbe correspond cette fonction ? Exprimer p et e en fonction des paramètres Lz , A, m et 𝛼.
c) Calculer E et a =p/(1 − e2) en fonction des paramètres Lz , A, m et 𝛼.
Quelle valeur maximale Amax peut prendre A pour que le mouvement reste de dimension finie ?
Pour une valeur de A inférieure à Amax tracer l’allure de la courbe en indiquant la position du vecteur ⃗𝑨 ⃗⃗.

Exercice 9: Modèle de Bohr de l’atome d’hydrogène


L’expérience de Rutherford a prouvé qu’un atome avait une structure lacunaire, composée essentiellement de vide.
Ernest Rutherford propose donc un modèle planétaire de l’atome d’hydrogène, où l’électron (masse m, charge −e)
est en orbite circulaire de rayon r autour d’un proton P (charge +e) qu’on supposera fixe dans le référentiel d’étude.
Données : constante de Planck h = 6,6 · 10−34 J · s ; vitesse de la lumière dans le vide c = 3,0 · 108 m · s−1 ;
permittivité diélectrique du vide 𝜀0 = 8,85 · 10−12 F · m−1 ; charge élémentaire e = 1,6 · 10−19 C; masse de l’électron
m = 9,1 · 10−30 kg ; 1,0 eV = 1,6 · 10−19 J.
1 - Exprimer la force exercée par le proton sur l’électron. En déduire l’énergie potentielle à laquelle est soumis
l’électron.
2 - Déterminer la relation entre la vitesse v de l’électron et le rayon r de l’orbite, puis exprimer l’énergie mécanique
de l’électron en fonction du rayon r de l’orbite.
3 - Relier l’énergie potentielle de l’électron à son énergie mécanique.
Pour rendre compte du spectre de raies discret de l’atome d’hydrogène et de sa stabilité, Niels Bohr postule que
l’électron ne peut occuper que certaines orbites stables de rayons rn tel que le moment cinétique de l’électron par
rapport au point P vérifie une condition de quantification LP (n) = nℎ
où n est un entier naturel non nul appelé nombre quantique principal et h = h/2𝜋 la constante de Planck réduite.
4 - Exprimer le moment cinétique de l’électron LP en fonction de rn seulement.
5 - En déduire en fonction de n les rayons rn des orbites permises pour l’électron.
3
6 - Montrer alors que l’énergie mécanique de l’électron peut s’écrire sous la forme En = −E0/n2 . Calculer
numériquement E0.
7 - La condition de quantification peut se retrouver de manière élégante en termes d’ondes de matière. Rappelons
que la longueur d’onde de de Bröglie associée à une particule se déplaçant à la vitesse v vaut
𝜆 = h/mv. Montrer que la condition de quantification peut s’écrire sous la forme 2𝜋rn = n𝜆𝑁

Exercice 10 : Modèle classique de trou noir


En 1783, le physicien britannique John Michell eut pour la première fois l’idée de l’existence d’astres dont la
gravitation serait si forte que même la lumière ne pourrait s’en échapper. L’idée fut reprise par Pierre-Simon
Laplace
en 1796, puis oubliée car elle semblait trop abstraite. Elle ressurgit en 1916 dans le cadre de la relativité
générale lorsque Karl Schwarzschild vit apparaître un tel objet dans les solutions des équations d’Einstein, que
l’on peut voir comme l’analogue relativiste du principe fondamental de la dynamique. Ce concept fut développé
par la suite, et la dénomination de trou noir s’est imposé dans les années 1960. On pense aujourd’hui en avoir
détecté plus d’une centaine (la liste est sur Wikipédia), mais comme rien ne peut s’échapper d’un trou noir la
détection ne peut être qu’indirecte.
Cet exercice propose de calculer l’ordre de grandeur de la taille et de la densité d’un trou noir dans un modèle
heuristique de physique newtonienne. Considérons pour cela un point matériel M de masse m à proximité d’un
astre sphérique de masse m0, de rayon R et de centre O. Cet astre est supposé suffisamment massif pour que l’on
puisse considérer que M n’est soumis qu’à la force gravitationnelle due à l’astre. On étudie le mouvement de M
dans le référentiel R astrocentrique, que l’on suppose galiléen.
1 - Exprimer la force gravitationnelle ressentie par M ainsi que l’énergie potentielle dont elle dérive en la supposant
nulle à l’infini. Exprimer l’énergie mécanique de M. Celle-ci se conserve-t-elle ?
2 - Montrer que le mouvement de M est nécessairement plan. M étant alors repéré par ses coordonnées polaires,
montrer que C = r2𝜃̇ est une constante du mouvement.
1
3 - Montrer que l’énergie mécanique peut se mettre sous la forme𝐸𝑚 = 2 𝑚𝑟̇ 2 + 𝐸𝑝,𝑒𝑓𝑓 (𝑟)
en introduisant l’énergie potentielle effective Ep,eff(r) dont on précisera l’expression en fonction de r.
4 - Tracer l’allure de la courbe représentative de Ep,eff(r). À l’aide d’un raisonnement graphique, déterminer pour
quelles valeurs de Em le point M peut échapper à l’attraction de l’astre, c’est-à-dire se trouver dans un état de
diffusion.
5 - En déduire la vitesse de libération vlib à la surface de cet astre.
6 - Dans la conception classique de Michell, un trou noir est un astre dont la vitesse de libération est supérieure
à c = 3 · 108 m · s−1. Calculer le rayon de Schwarzschild RS de l’astre, c’est-à-dire le rayon maximal qu’il doit avoir
pour être un trou noir.
7 - Calculer numériquement RS pour le Soleil (MS = 2,0 · 1030 kg) et pour la Terre (MT = 6,0 · 1024 kg). En déduire
la densité minimale d’un trou de noir de cette masse.

4
CPGE Année scolaire : 2022/2023
Lycée Acharif Alidrisi Classe : MPSI 1
Taza Prof : L.Lamkaddem
TD de mécanique
Série n°6 : Oscillateurs libre , amortis et forcés

Exercice1 : Un pendule simple amorti


Considérons un point matériel M de masse m accroché à un point fixe O par
l’intermédiaire d’une tige inextensible de longueur l et de masse nulle. Les O y
notations sont regroupées sur figure 1.. Jusqu’à mention du contraire, le
système est considéré comme non amorti.
1. À l’instant t = 0 , La masse est lâchée d’un angle θ0 sans vitesse initiale. (t) l

a) Exprimez l’énergie potentielle de pesanteur en fonction de x puis de θ. x


b) Montrez que l’énergie mécanique se conserve au cours du mouvement. M

c) Déterminez l’équation différentielle du mouvement par trois méthodes : Figure


figure1 1
par le principe fondamental de la dynamique , par un théorème énergétique et
par le théorème du moment cinétique.
d) En supposant que les élongations angulaires sont faibles, montrez que l’équation différentielle est approchée par
celle d’un oscillateur harmonique de pulsation propre ω0 dont vous donnerez l’expression en fonction de g et l.
e) Déduisez-en la loi horaire θ(t).
2. À l’instant t = 0, le point matériel est lancé de M0 (θ0 = 0) avec une vitesse angulaire initiale 𝜃̇ 0. Nous
supposerons que le fil reste tendu pour tout θ. Nous poserons
𝑔
ω0 =√ 𝑙 .
Le portrait de phase du pendule simple pour diverses valeurs
de 𝜃̇ 0est représenté figure 2.
a) Rappelez l’expression de l’énergie mécanique Em du
pendule simple en prenant une énergie potentielle de
pesanteur nulle au point M0. Décrirez les mouvements
possibles du pendule à partir de M0 suivant les valeurs de 𝜃̇ 0.
b) Quelle est l’équation d’une trajectoire de phase en
coordonnées (θ, 𝜃̇ /ω0) ? Précisez le type de mouvement
du pendule correspondant aux trajectoires C1, C2, C4 et C5. Figure2
3. Lorsque l’on enregistre expérimentalement θ(t), on constate que l’amplitude de θ décroît lentement. On
interprète ce résultat par la présence de frottements que l’on modélise par 𝑓⃗ = − α𝑣⃗ où 𝑣
⃗⃗⃗⃗est la vitesse du point M et
α une constante positive.
a) Établissez l’équation différentielle du second ordre vérifiée par θ. En vous limitant aux petits angles, écrivez
𝑑2 𝜃 2 𝑑𝜃
l’équation sous la forme : 𝑑𝑡 2 + 𝜏 𝑑𝑡 + 𝜔02 𝜃 = 0 . Donnez l’expression de 𝜏 et son interprétation physique.
b) À quelle condition obtient-on un régime pseudo-périodique ? Dans le cadre de ce régime, calculez la
pseudo-pulsation ω et la pseudo-période T.
c) Calculez le décrément logarithmique δ en fonction de T et τ.
𝐸𝑚(𝑡)
d) On se place dans le cas Q ≫ 1,démontrer que 𝑄 = 2𝜋 |∆𝐸𝑚| avec 𝑄 : facteur de qualité et ∆𝐸𝑚 : variation de
l’énergie mécanique pendant une pseudo période . En déduire une autre signification physique de Q.
e) La figure 3 représente les variations de θ avec le temps. On précise les coordonnées de quatre points
particuliers dont les coordonnées sont précisées dans le tableau ci-dessous.

1
Points A B C D
t (s) 0,53 1,1 2,2 8,25
(°) 0 8,95 8,02 0

+
B +C

A
+ +
D
t(s)

La masse est m = 470 g.


Calculer numériquement à partir des valeurs expérimentales
a) le décrément logarithmique 𝛿; b) la pseudo-période T; c) le temps 𝜏 d) la constante, 𝛼.
Exercice 2 : Gravimètre à un ressort
Un gravimètre à ressort est constitué d’une tige OB de masse négligeable pouvant tourner autour d’un axe
horizontal et supportant en B une masse ponctuelle m (voir. schéma).
Sous l’action du ressort AB , de raideur k et de longueur à vide l0 , la tige
est horizontale à l’équilibre. On pose OA = a , OB = b , AB = l et
𝜃 = (𝑒⃗𝑦 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐵 )l’élongation angulaire de la tige OB.
1) Calculer la longueur léq du ressort à l’équilibre. À quelle condition cet
équilibre existe-t-il ?
2) Déterminer la période T0 des petites oscillations de ce pendule. Que se
passe-t-il lorsque ka est voisin de mg ?

Exercice 3 : La couleur du ciel


Pour décrire les interactions entre une onde lumineuse caractérisée par le vecteur champ électrique 𝐸⃗⃗ = 𝐸⃗⃗0 𝑐𝑜𝑠𝜔𝑡
et les électrons de la couche externe d’un atome, on utilise l’hypothèse de l’électron élastiquement lié de J.-J.
Thomson.
1) Établir l’équation du mouvement d’un tel électron quand il est excité par 𝐸⃗⃗ (𝑡)en admettant qu’il est rappelé
vers le centre O de l’atome par une force 𝑇⃗⃗ = −𝑘𝑂𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et qu’il est freiné par une force proportionnelle à sa
vitesse𝑓⃗ = −ℎ𝑉 ⃗⃗ .On notera par q et m respectivement la charge et la masse de l’électron et on posera :2𝛼 = ℎ
𝑚
𝑘
et 𝜔0 = √𝑚
2) Démontrer qu’en régime établi, l’électron oscille parallèlement à⃗⃗⃗⃗
𝐸0 .On notera par x son élongation.
3) On considère que la réponse de l’atome à l’excitation est l’accélération ax de son électron. Établir l’expression
de l’accélération complexe.
4) Cet atome est éclairé par de la lumière blanche composée d’ondes dont les pulsations sont comprises entre𝜔1
(rouge) et 𝜔2 (violet). Sachant que 𝛼et𝜔2 sont tous deux très inférieurs à 𝜔0 ,montrer que, dans ces
conditions, l’amplitude ax de l’accélération est proportionnelle à 𝜔2
5) Sachant qu’un électron accéléré rayonne une puissance P lumineuse proportionnelle au carré de son
accélération, expliquer pourquoi la couleur du ciel est bleue
Exercice4 : Deux oscillateurs
Une masse m est susceptible de se déplacer sans frottements sur un axe horizontal. Elle est soumise à l’action
de 2 ressorts de même longueur à vide l0 = 20 cm et de constantes de raideur différentes k 1 et k2.
On donne : m = 4 kg ; k1 = 100 N.m−1 ; k2 = 300 N.m−1 et d = 60 cm.
1) Déterminer les longueurs des 2 ressorts à l’équilibre.

2
2) On écarte la masse m d’une distance a0 à partir de sa position d’équilibre. Déterminer l’équation différentielle du
mouvement en prenant la position d’équilibre comme origine des abscisses. Calculer la périodes des oscillations.

Donner l’expression de l’énergie


mécanique de la masse.
3) Les ressorts sont tendus le long d’un
plan incliné de 𝛼 = 30° avec l’horizontale !
Mêmes questions.

Exercice5 : Lecture de Portrait de phase d’un


oscillateur :
on considère le portrait de phase d’un oscillateur harmonique
amorti composé d’une masse m = 500 g soumise à une force de
rappel élastique (ressort de raideur k) et à une force de frottement
fluide ( étant la vitesse de la masse m et on note x l’écart à la
position d’équilibre). L’étude est réalisée dans le référentiel
galiléen du laboratoire.
a) Déterminer la nature du régime de l’oscillateur.
b) Déterminer, par lecture graphique :
* La valeur initiale de la position x0.
* La valeur finale de la position xf.
* La pseudo période Ta.
* Le décrément logarithmique 𝛿.
c) En déduire la pulsation propre 𝜔0, le facteur de qualité Q de l’oscillateur, la raideur k du ressort et le coefficient
de frottement fluide .

Exercice 6 : Oscillations forcées sur un cercle en rotation


Un point matériel M de masse m est mobile sur un cercle de rayon R, d’axe Oy
horizontal, dans le champ de pesanteur terrestre. La position de M est repérées par l’angle
𝜃que forme OM avec la verticale descendante Oz.
On impose au cercle un mouvement de rotation oscillant autour de son axe horizontal Oy ;
sa position est repérée par l’angle 𝛹 que forme OA avec Oz, A étant un point fixe du
cercle. La loi est 𝛹 (𝑡) = 𝛹0 𝑠𝑖𝑛𝛺𝑡. Le point M est soumis à une force de frottement de
type fluide, de la part du cercle, modélisée par 𝑓⃗ = −𝛼𝑣⃗ où 𝑣⃗ représente la vitesse du
point M par rapport au cercle. Le référentiel terrestre est galiléen.
1-Établir l’équation différentielle vérifiée par 𝜃.
2. On suppose que 𝜃 reste petit, expliquer pourquoi au bout d’un temps suffisamment long, on a
𝜃 (t) = 𝜃 1 sin(𝛺𝑡 + 𝜑). Comment appelle-t-on ce régime ?
𝛼 𝑔
3. Exprimer 𝜃 1 et 𝜑 en fonction de𝛺 , en posant𝜆 = 2𝑚 𝑒𝑡 𝜔02 = 𝑅
−𝜋 𝜋
4. Montrer que 𝜑 est compris entre 2 𝑒𝑡 2 , et que pour 𝛺 < 𝜔0 , 𝜑 est positif. Comment expliquer que les
oscillations de M puissent être en avance sur celles du cercle représentées par 𝛹 (𝑡) ?
Exercice 7: Étude énergétique d’un oscillateur en régime forcé
Un point matériel M (masse m), attaché à un ressort de raideur k et de longueur l0 au repos, est susceptible de
glisser sans frottement solide le long d’un axe horizontal. L’origine O de l’axe Ox est confondue avec la position
𝑘
de repos du point matériel. On pose 𝜔0 = √𝑚. Le point M est soumis à l’action d’une force excitatrice sinusoïdale
𝑓⃗𝑒 = 𝐹𝑐𝑜𝑠(𝜔0 𝑡)𝑢 ⃗⃗𝑥 . En outre le frottement fluide, de coefficient positif𝛼, exercé sur le point M de vitesse 𝑣⃗, se
traduit par une force de freinage 𝑓⃗𝑑 = −𝛼𝑣⃗ . On suppose que le régime forcé est atteint.
1. Trouver les expressions de v(t) et de l’élongation x(t).

3
2. Déterminer les valeurs moyennes < Ec >, < Ep > et < Em > de l’énergie cinétique, de l’énergie potentielle et de
l’énergie mécanique du point matériel sur une période T0.
𝑚
3. La grandeur 𝛼 𝜔0 est notée Q. Quelle est la relation entre Q, < Em > et le travail We de la force excitatrice fe,
pendant une période T0 .

Exercice 8:Vibrations d’un moteur


Lorsqu’un moteur de type compresseur fonctionne, il est nécessaire de prévoir un système de suspension pour
amoindrir les vibrations du châssis.
Le moteur est assimilé à un point matériel de masse m. La suspension peut être modélisé
par un ressort de longueur à vide l0 et de constante de raideur k, placé en parallèle avec un
amortisseur qui exerce sur le moteur une force de freinage .
𝑓⃗ = −𝛼𝑣⃗ où 𝑣⃗ est la vitesse du moteur et 𝛼 une constante positive.
1. Le moteur ne fonctionne pas et il est immobile. Déterminer la longueur leq du ressort.La
position du moteur dans ce cas est prise comme origine de l’axe (Oz). Lorsque le moteur
fonctionne, tout se passe comme s’il apparaissait une force supplémentaire de la forme𝐹⃗ =
𝐹0 𝑐𝑜𝑠𝜔𝑡 𝑢 ⃗⃗𝑍
2. Déterminer l’équation différentielle vérifiée par z, lorsque le moteur fonctionne.
3. En régime forcé, on recherche des solutions de la forme z(t) = Z0 cos(𝜔t+𝜑) et
̇ V0 cos(𝜔t +𝜓 ) Donner l’équation vérifiée par la grandeur complexe 𝑉 = V0 exp(j𝜓 ).
v(t) = 𝑍̇ =
𝛼 𝑘 𝐹0
4. Exprimer V0 en fonction de 𝜔et des paramètres 𝜆 = 2𝑚 ; 𝜔0 = √𝑚 𝑒𝑡 .Tracer l’allure de la courbe V0(𝜔).
𝑚

Exercice 9 :

• Le véhicule étudié est modélisé par un parallélépipède rectangle, de centre de gravité G et


de masse M , reposant sur une roue par l’intermédiaire de la suspension dont l’axe OG reste
toujours vertical. L’ensemble est animé d’une vitesse horizontale − →v =− →v −

ex .
La suspension est modélisée par un ressort de constante de raideur k = 1, 0.105 N.m−1 (de
longueur à vide l0 ) et un amortisseur fluide de constante d’amortissement h = 4, 0.103 u.S.I.
La masse de l’ensemble est M = 1000 kg.

z
v = v ex
G
G zG
zG,éq

(k,l0) h
(k,l0) h
Route
ondulée
ez O
O zO
zO,éq e Niveau moyen
C ex de la route x
L

La position verticale du véhicule est repérée par zG dans le référentiel terrestre galiléen. L’ori-
gine du référentiel est prise sur la ligne moyenne des déformations du sol. On note zO la cote du
centre de la roue (de rayon R) par rapport au niveau moyen de la route.
L’amortissement entre M et la roue introduit
! une "
force de frottement fluide, exercée par l’amor-

− dzG dzO − →
tisseur sur M , qui s’écrit : F = −h. − ez
dt dt

4
• Dans les première questions la route est parfaitement horizontale (figure de gauche).
La route ne présente aucune ondulation et le véhicule n’a aucun mouvement vertical.
1) Déterminer la position zG,éq de G lorsque le véhicule est au repos.
• Suite à une impulsion soudaine, le véhicule acquiert un mouvement d’oscillations verticales.
On cherche dans cette question à établir l’équation différentielle caractéristique du mouvement
par une méthode énergétique.
Le mouvement étudié est celui de l’écart par rapport à la position d’équilibre : z = zG − zG,éq .
Les énergies potentielles seront exprimées en fonction de z et à une constante additive près.
2) Établir l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur du véhicule assimilé à un point
matériel de masse M placé en G.

3) Établir l’expression de l’énergie potentielle élastique de ce même système


4) Appliquer le théorème de l’énergie cinétique à la masse M placée en G et en déduire l’équation
différentielle en z caractéristique du mouvement.

5) Dessiner, qualitativement, les allures envisageables de la fonction z(t). (la résolution de


l’équation différentielle n’est pas demandée).
• Le véhicule se déplace maintenant à vitesse horizontale constante v sur un sol ondulé (figure
de droite). L’ondulation est assimilée à une sinusoı̈de de période spatiale L et d’amplitude A.
zO peut alors s’écrire zO = R + A. cos(ωt) = zO,éq + e(t).
Le mouvement étudié est toujours l’écart par rapport à la position d’équilibre : z = zG − zG,éq .
Pour les applications numériques, on prendra L = 1 m et A = 10 cm.
6) Quelle est l’unité de h ?
7) Exprimer ω en fonction de v et L. Vérifier l’homogénéité du résultat.
8) En appliquant le principe fondamental de la dynamique à la masse M dans le référentiel
terrestre supposé galiléen, établir l’équation différentielle en z régissant le mouvement.
• On recherche la solution z(t) de cette équation différentielle sous une forme sinusoı̈dale z(t) =
Zm cos(ωt + ϕ). On pose z = Z.ejωt , réponse complexe du véhicule à l’excitation sinusoı̈dale
e(t) = z O − R = A.ejwt .
ω
1+j
Z ω1
9) Montrer que : = en exprimant ω0 , ω1 et Q en fonction de k, h et M .
A ω2 ω
1− 2 +j
ω0 Qω0
10) Calculer numériquement ω0 , ω1 et Q.
|Z|
11) Donner l’expression du module en fonction de ω0 , ω1 et Q.
|A|

5
CPGE Année scolaire : 2022/2023
Lycée Acharif Alidrissi Classe : MPSI 1
Taza Prof : L.Lamkaddem
TD de mécanique
Série n°6 : Théorème du Moment cinétique

Exercice 1 - Pendule lié à des ressorts


Un pendule simple est constitué d’un fil rigide de
masse négligeable et de longueur 𝑙, à l’extrémité duquel
est fixé un point matériel M de masse m. Il est
accroché au point O, fixe par rapport au référentiel R
du laboratoire. M est également attaché à deux ressorts
(1) et (2) identiques, de raideur k et de longueur
à vide 𝑙0, fixés entre deux points A et B distants de
2 𝑙0: lorsque le pendule est vertical, les ressorts sont
au repos.
On déplace légèrement M par rapport à la verticale puis on le laisse évoluer librement. Il oscille alors en
décrivant un petit arc de cercle de centre O, dans un plan vertical, et on repère sa position par l’angle 𝜃 avec
la verticale.
Cet angle restant toujours faible, on pourra considérer que les ressorts restent horizontaux.
1. Donner l’expression du moment cinétique de M par rapport à O, en utilisant une base cylindrique
(𝑒⃗r, 𝑒⃗𝜃 ,𝑒⃗z) d’origine O.
2. Calculer les moments des forces s’exerçant sur M, en fonction de la seule variable 𝜃.
3. Par application du théorème du moment cinétique, déterminer l’équation différentielle vérifiée par 𝜃 et en
déduire la pulsation des petites oscillations.

Exercice 2 :
Un point matériel de masse m est assujetti à glisser sans frottement sur
un cerceau vertical de rayon R et centre O.Il est lié au point A par un
ressort de raideur k et de longueur au repos négligeable.
1) Établir l’équation du mouvement du mobile en utilisant
le théorème du moment cinétique ;
2) Discuter l’existence de positions d’équilibre, leur stabilité, et dans
l’affirmative, la période des petites oscillations au voisinage de
l’équilibre.

Exercice3 : Théorème du moment cinétique appliqué en un


point mobile
Prenons un pendule simple, de masse m et de longueur L, et imposons de
petites oscillations horizontales à son extrémité A :𝑥𝐴 = 𝑥0 𝑠𝑖𝑛𝜔𝑡

1) Pour utiliser le théorème du moment cinétique, pourquoi vaut-il mieux


l’appliquer au point mobile A plutôt qu’au point fixe O ? Reprendre la
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐿
démonstration du théorème pour exprimer la dérivée : 𝑑𝑡𝐴
2) Établir l’équation du mouvement du pendule simple effectuant de petites
oscillations.
3) Quel est son mouvement lorsqu’un régime sinusoïdal permanent s’est
établi (ce qui suppose quelques frottements, que nous avons en fait négligés).

1
4) Quelle est la pulsation 𝜔0 au voisinage de laquelle nos hypothèses d’étude sont à reprendre ? Que dire des
mouvements du point A et du mobile selon que 𝜔 > 𝜔0 ou 𝜔 < 𝜔0 .

Exercice4 :Ressort en rotation


Le mouvement est étudie dans le référentiel du laboratoire
assimilé a un référentiel galiléen et associé a un repère (O, 𝑖⃗, 𝑗⃗, 𝑘⃗⃗). Un palet
M (suppose ponctuel) de masse m peut se mouvoir sans frottement dans le
plan (O, x, y) horizontal (table a coussin d’air, par exemple). Le champ de
pesanteur est suivant la verticale Oz : 𝑔⃗ = - g 𝑘⃗⃗.
La masse m est accrochée a l’extrémité d’un ressort (point M) de longueur a
vide ℓ0, de raideur k, dont l’autre extrémité est fixée en O. La position de M
est repérée dans la base (𝑖⃗, 𝑗⃗) par ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = x𝑖⃗+ y 𝑗⃗ ou dans la base (𝑒⃗r, 𝑒⃗θ) par
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = r 𝑒⃗r
1). Faire un bilan des forces. Montrer qu’il y a conservation du moment
cinétique 𝐿⃗⃗O par rapport a O.
2). A t = 0, la masse est lâchée sans vitesse initiale d’une longueur 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (t = 0) = 1,2 ℓ0 𝑖⃗.
a-. Calculer 𝐿⃗⃗O. Quelle est la nature de la trajectoire ?
b-. Déterminer l’évolution temporelle de la longueur du ressort, ℓ (t) = OM (t). Préciser l’intervalle de
variation de ℓ, longueur du ressort.
3). On lance le palet d’un point M0 tel que 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 0 = 𝑂𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (t = 0) = ℓ1 𝑖⃗ avec une vitesse initiale 𝑣⃗ 0 = ℓ1 ω⃗⃗,
𝑗
orthogonale a ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀0. Dans la suite, on travaillera en coordonnées polaires dans le plan (O, x, y).
̇ dθ
a). Préciser 𝐿⃗⃗O en fonction de m, r e𝑡 θ̇ = puis en fonction des conditions initiales et des vecteurs de base.
dt
On notera L le module de 𝐿⃗⃗O.
4). On cherche a déterminer une condition entre ℓ1 et ω pour avoir un mouvement circulaire.
a). Montrer que dans ce cas le mouvement est uniforme.
b) Déterminer ℓ1 en fonction de k, ℓ0 et ω. Cette expression est-elle valable pour tout ω ?

Exercice5 : pendule de Holweck -Lejay

Une masse ponctuelle m est placée à l’extrémité A d’une tige de masse négligeable, de longueur ℓ= OA,
articulée en un point fixe O et mobile dans un plan vertical ; un ressort spiral
exerce sur cette tige un couple de rappel −Cθ, où θ désigne l’angle que fait la tige
avec la verticale ascendante Oz. On désigne par g l’intensité du champ de
pesanteur.
1- Le système étant conservatif et à un degré de liberté , former l’expression de
l’énergie mécanique totale du système.
L’expression précédente est une constante du mouvement ou intégrale
première.
2- En déduire l’équation du mouvement
3. Retrouver l’équation différentielle en utilisant le TMC .
4- En considérant θ comme petit, à quelle condition la position θ = 0 correspond elle à un équilibre stable
d’un oscillateur harmonique ?
4- Cette condition étant supposée réalisée, calculer la période T des petites oscillations que l’on écrira sous la
𝒍
forme :𝑻 = 𝟐𝝅√𝑨−𝒈 en donnant l’expression de A.
∆𝑻
5- Calculer la variation relative de la période 𝑻 correspondant à une petite variation g de l’intensité du champ
de pesanteur. Montrer que cet appareil peut être rendu plus sensible qu’un pendule simple, dont on
∆𝑻
appellera 𝑻 𝟎 la précision sur la mesure de la période T0 des petites oscillations.
𝟎

Vous aimerez peut-être aussi