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CPGE Année scolaire : 2022/2023

Lycée Charif Elidrissi Classe : MPSI 1


Taza Prof : L.Lamkaddem
TD de mécanique
Série n°7 : force centrale conservatives et interactions newtoniennes.

Exercice 1 :Force centrale en 1/r3


𝑎
Un point matériel M de masse m est soumis, dans un référentiel galiléen R, à une force d’expression𝐹⃗ = − 𝑟 3 𝑒⃗⃗⃗⃗𝑟
en coordonnées sphériques de centre O, a étant une constante positive.
À l’instant initial, M est à la position M0 telle que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀0 = r0 𝑒⃗x, avec une vitesse 𝑣⃗ 0 = v0(cos𝛼 𝑒⃗x + sin𝛼 𝑒⃗y ).
1) Montrer que le 𝑚𝑜𝑢𝑣𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑙𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑑é𝑡𝑒𝑟𝑚𝑖𝑛𝑒𝑟 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑡𝑟𝑎𝑗𝑒𝑐𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒.

2) 𝑀𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒𝑟 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 𝐹⃗ est une force conservative. En déduire l’énergie potentielle Ep(r) dont elle dérive (on
prendre Ep(∞) = 0)). Déterminer l’expression de l’énergie potentielle effective Ep,eff compte tenu des conditions
initiales.
3) r0 étant donné, indiquer la condition sur v0 pour que le système soit dans un état de diffusion.
𝜋
4) La particule est dans un état de diffusion et 𝛼 = 2
𝑟0 𝑣0 𝑑𝑟 1 𝑑𝑢
a) Établir que 𝑟̇ = . En déduire que 𝑟̇ = −r0v0𝑢́ 𝜃 avec u(𝜃) = et 𝑢́ 𝜃 =
𝑟2 𝑑𝜃 𝑟(𝜃) 𝑑𝜃
b) Exprimer la conservation de l’énergie mécanique en fonction de la variable u et de 𝑢́ 𝜃
𝑎
En déduire que u vérifie l’équation : 𝑢′′𝜃 + 𝜂2 𝑢 = 0 avec 𝜂 = √1 − 𝑚𝑟 2𝑣 2
0 0
c) Déterminer l’équation polaire de la trajectoire compte tenu des conditions initiales.
d) Donner l’allure de la trajectoire pour 𝜂 = 0, 1, 𝜃 0 = 0 et r0 = 1 m.

Exercice 2 :Méthode du vecteur excentricité


On se propose d’étudier le mouvement d’un satellite autour de la Terre. La seule force est l’attraction newtonienne
𝜇𝑚
de la Terre 𝐹⃗= −𝐺 𝑟 2 𝑒⃗𝑟 . Le satellite M de masse m est repéré par ses coordonnées polaires r et 𝜃.
𝑒𝜃 Cette relation s’intègre sous la forme 𝑣⃗ = 𝛼 (𝑒⃗⃗⃗⃗⃗+
1) Établir la relation différentielle liant la vitesse 𝑣⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗. 𝜃 𝑒 ⃗⃗⃗) où 𝑒⃗⃗⃗
est un vecteur constant appelé vecteur excentricité et 𝛼 une constante à déterminer en fonction de μ et C (où C est
la constante des aires).
𝑒𝜃 . En déduire l’équation polaire de la trajectoire sous la forme :
2) Calculer le produit scalaire 𝑣⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃
𝑟(𝜃) = 1+𝑒𝑐𝑜𝑠(𝜃−𝜃 ) ou 𝑒 = ‖𝑒⃗⃗⃗ ‖ et 𝜃0 = (𝑒⃗𝑦 ; 𝑒⃗⃗⃗) Exprimer p en fonction de μ et C.
0
3) Montrer que l’on peut exprimer l’énergie totale E sous la forme : E = k (e 2 − 1). Exprimer k en fonction de μ, C
et m.

Exercice 3 : mouvement de comètes.


Dans ce problème on étudie le mouvement de la Terre ou de comètes attirées par le Soleil, supposé avoir une masse très
grande par rapport à celle des objets étudiés. Le repère associé au Soleil est supposé galiléen. L’énergie potentielle est prise
égale à zéro quand la distance entre les objets cosmiques concernés tend vers l’infini.
On donne:
G = 6, 67.10-11 S.I constante de la gravitation universelle
M0 = 2,0.10.30 kg masse du Soleil
6
Ro = 150.10 km rayon de l’orbite terrestre supposée circulaire
To = 1 an période de rotation de la terre autour du Soleil
1. Exprimer la vitesse Vo de la Terre par rapport au repère galiléen associé au Soleil en fonction de G, Mo et Ro.
2. Exprimer en fonction de G, Mo, Ro et m (masse de la Terre) l’énergie cinétique, l’énergie totale, le moment
cinétique de la terre par rapport au Soleil, et la période To. A quoi correspond la dernière de ces relations?
Une comète dont la trajectoire est coplanaire à l’orbite terrestre a une masse mC. Son périhélie (point de passage le
𝑹
plus proche du Soleil) se trouve à la distance 𝟐𝟎 du centre du soleil, la vitesse en ce point étant 2Vo.
3. Calculer l’énergie totale de la comète et en déduire la nature de la conique qu’elle décrit.
4. Exprimer la vitesse de la comète en fonction de sa distance au centre du Soleil.
1
5. Déterminer l’équation polaire de la trajectoire de la comète : l’axe polaire sera choisi confondu avec l’axe
focal, et orienté de façon qu’au cours du mouvement soit une fonction croissante. Faire un schéma.
6. L’orbite de la Terre coupe celle de la comète en deux points A et B. Montrer que AB est un diamètre de l’orbite
terrestre.
On étudie maintenant la comète de Halley dont l’orbite n’est pas dans le plan de l’orbite terrestre Le périhélie de la
comète de Halley se trouve à la distance 0,6 Ro du centre du Soleil ; sa période est T = 76 années terrestres.
7. Quelle est la nature de la conique décrite par la comète de Halley ? Donner l’expression de son équation
polaire, l’axe polaire étant confondu avec l’axe focal Faire un schéma.
8. Calculer l’excentricité e et le paramètre p de la comète.

Exercice 4 :Expérience de Rutherford - Rayon des noyaux


Une particule A (de charge q > 0) est lancée en direction d’une
cible O chargée positivement de masse mO. À grande distance
de O, la particule A, de masse m (m ≪ mO), se déplace
parallèlement à (Ox), à une distance b de cet axe et avec une
vitesse 𝑣⃗ 0. La loi d’interaction entre A et O est une force
𝒌
répulsive dont la norme est du type F =𝒓𝟐
𝝋 𝒌
1) Montrer que A est déviée d’un angle 𝜑 tel que : tan 𝟐 = 𝒎𝒃𝒗𝟐
𝟎
On répète l’expérience de Rutherford en envoyant sur une cible
fixe dans le référentiel du laboratoire et constitué par une très mince feuille d’or, des hélions d’énergie E 0 = 5 MeV
. On supposera la masse des atomes d’or grande devant la masse des hélions. On observe une déviation des hélions
atteignant 150° au maximum.
2) Calculer la valeur minimale bm du paramètre d’impact.
3) Calculer la plus petite distance d’approche d’un hélion et d’un noyau d’or, lorsque le paramètre d’impact a pour
valeur bm. En déduire une borne supérieure de la valeur du rayon du noyau de l’atome d’or.
Donnée : Numéro atomique de l’or Z = 79.

Exercice 5 :Transfert d’orbite


On veut transférer un satellite S de masse m initialement sur une orbite
circulaire basse de rayon r1 =6 400+500 km (autour de la Terre de masse
MT ) à une orbite circulaire haute de rayon r2 = 6 400+36 000 km. Pour
cela, on utilise une ellipse de transfert (de A à B)
dite ellipse de Hohmann dont la Terre est un foyer.
Données : masse de la Terre : MT =5, 97.1024 kg ;
constante de gravitation universelle : G = 6, 67.10−11 N.m2.kg−1.
1) Exprimer et calculer la vitesse v1 du satellite sur l’orbite basse.
2) Exprimer l’énergie mécanique du satellite E m1 sur sa trajectoire basse.
3) Exprimer l’énergie mécanique du satellite E m3 sur l’ellipse de
transfert.
4) Que faire pour que le satellite au point A passe de sa trajectoire circulaire initiale à l’ellipse de Hohmann ?
Exprimer et calculer l’écart de vitesse ∆vA = vA, (3) − vA,(1) nécessaire.
5) Quelle action faut-il avoir sur le satellite en B pour qu’il passe sur l’orbite circulaire haute ?
Exprimer et calculer l’écart de vitesse ∆vB = vB,(2) − vB,(3) nécessaire.
6) Exprimer et calculer la durée du transfert (entre A et B).

Exercice 6 : Distance minimale de passage d’un astéroïde


Le référentiel géocentrique R0 = Ox0 y0z0 est supposé galiléen, et on néglige les effets gravitationnels du Soleil.
Un astéroïde de masse m et de taille négligeable par rapport à la masse MT
de la Terre est repéré en M0, à une distance très grande de la Terre où
on supposera que son influence gravitationnelle est négligeable.
On mesure son vecteur vitesse 𝑣⃗ 0 =- v0 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗,
𝑒𝑥0 porté par la droite
(M0x0) telle que la distance du centre de la Terre à (M0x0) est
b (b est le « paramètre d’impact »).

2
1) Montrer que Em(M) et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑳𝑶/𝑹 (M) se conservent. Exprimer
les deux constantes du mouvement en fonction des données initiales.
2) Exprimer l’énergie potentielle effective E p,eff(r) en fonction de m, MT , et LO.
3) Déterminer la distance minimale rmin à laquelle l’astéroïde passe du centre de la Terre et donner la condition de
non collision. On utilisera très utilement le potentiel effectif.

Exercice7 : Vitesse du satellite soumis aux frottements de l’air


Dans les couches supérieurs de l’atmosphère, un satellite circulaire de masse m est faiblement freiné par une force
de norme fr = mαv2, où α est une constante positive et v la vitesse du satellite dans le référentiel géocentrique R0.
1. Ecrire le P.F.D. sous forme vectorielle appliqué au satellite dans le référentiel géocentrique R0.
2. En admettant que la trajectoire du satellite reste quasi circulaire, calculer, après une révolution, les variations
ΔEm de son énergie mécanique, ΔEC de son énergie cinétique et Δr du rayon de son orbite. Conclure.

Exercice 8 :Vecteur de Runge-Lenz


On considère une particule ponctuelle M de masse m dont la position est repérée par ses coordonnées
cylindriques (r, 𝜃, z) dans un référentiel R galiléen de repère (Oxyz). Sa vitesse dans R est
𝛼
notée 𝑣⃗ . La particule est plongée dans un champ de force dérivant du « potentiel » V (r) = -−𝑟
(avec 𝛼 > 0 ; il s’agit d’une autre manière de parler de l’énergie potentielle : Ep = V (r)).
1) Montrer que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑳𝑶/𝑹 = 𝒓⃗⃗ ×m𝒗
⃗⃗ , moment cinétique de M par rapport à O dans R, est un vecteur constant. Exprimer
Lz = LO/R en fonction de m , r et 𝜃̇ ˙. Cette relation est une intégrale première du mouvement.
2) Montrer que l’énergie E = Ek + V (r) est une intégrale première du mouvement. Exprimer E en fonction de r,
𝑟;̇ 𝜃˙, m et 𝜃̇ .
⃗⃗
𝒓
3) a) Montrer que le vecteur 𝑨 ⃗⃗ = 𝒗 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗× 𝑳 𝑶/𝑹 −𝜶 est une intégrale première.
𝒓
Comment sont disposés l’un par rapport à l’autre les vecteurs 𝑨 ⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑳𝑶/𝑹 ? Quelles sont les coordonnées polaires Ar
et 𝐴𝜃 de ⃗𝑨
⃗⃗ dans le repère mobile (𝑒𝑟 ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑒𝜃 ) ?
Nous prendrons 𝑒𝑥 ⃗⃗⃗⃗⃗ suivant 𝑨 (soit Ax = A). Montrer que dans ces conditions r, 𝜃̇ ˙ et 𝑟̇ peuvent être exprimés

⃗⃗
comme des fonctions de la seule variable 𝜃 et des paramètres Lz , A, m et 𝛼. Donner ces expressions.
𝑷
b) Mettre l’expression de r sous la forme : 𝒓 = 𝟏 + 𝒆 𝒄𝒐𝒔𝜽 .
À quelle courbe correspond cette fonction ? Exprimer p et e en fonction des paramètres Lz , A, m et 𝛼.
c) Calculer E et a =p/(1 − e2) en fonction des paramètres Lz , A, m et 𝛼.
Quelle valeur maximale Amax peut prendre A pour que le mouvement reste de dimension finie ?
Pour une valeur de A inférieure à Amax tracer l’allure de la courbe en indiquant la position du vecteur ⃗𝑨 ⃗⃗.

Exercice 9: Modèle de Bohr de l’atome d’hydrogène


L’expérience de Rutherford a prouvé qu’un atome avait une structure lacunaire, composée essentiellement de vide.
Ernest Rutherford propose donc un modèle planétaire de l’atome d’hydrogène, où l’électron (masse m, charge −e)
est en orbite circulaire de rayon r autour d’un proton P (charge +e) qu’on supposera fixe dans le référentiel d’étude.
Données : constante de Planck h = 6,6 · 10−34 J · s ; vitesse de la lumière dans le vide c = 3,0 · 108 m · s−1 ;
permittivité diélectrique du vide 𝜀0 = 8,85 · 10−12 F · m−1 ; charge élémentaire e = 1,6 · 10−19 C; masse de l’électron
m = 9,1 · 10−30 kg ; 1,0 eV = 1,6 · 10−19 J.
1 - Exprimer la force exercée par le proton sur l’électron. En déduire l’énergie potentielle à laquelle est soumis
l’électron.
2 - Déterminer la relation entre la vitesse v de l’électron et le rayon r de l’orbite, puis exprimer l’énergie mécanique
de l’électron en fonction du rayon r de l’orbite.
3 - Relier l’énergie potentielle de l’électron à son énergie mécanique.
Pour rendre compte du spectre de raies discret de l’atome d’hydrogène et de sa stabilité, Niels Bohr postule que
l’électron ne peut occuper que certaines orbites stables de rayons rn tel que le moment cinétique de l’électron par
rapport au point P vérifie une condition de quantification LP (n) = nℎ
où n est un entier naturel non nul appelé nombre quantique principal et h = h/2𝜋 la constante de Planck réduite.
4 - Exprimer le moment cinétique de l’électron LP en fonction de rn seulement.
5 - En déduire en fonction de n les rayons rn des orbites permises pour l’électron.
3
6 - Montrer alors que l’énergie mécanique de l’électron peut s’écrire sous la forme En = −E0/n2 . Calculer
numériquement E0.
7 - La condition de quantification peut se retrouver de manière élégante en termes d’ondes de matière. Rappelons
que la longueur d’onde de de Bröglie associée à une particule se déplaçant à la vitesse v vaut
𝜆 = h/mv. Montrer que la condition de quantification peut s’écrire sous la forme 2𝜋rn = n𝜆𝑁

Exercice 10 : Modèle classique de trou noir


En 1783, le physicien britannique John Michell eut pour la première fois l’idée de l’existence d’astres dont la
gravitation serait si forte que même la lumière ne pourrait s’en échapper. L’idée fut reprise par Pierre-Simon
Laplace
en 1796, puis oubliée car elle semblait trop abstraite. Elle ressurgit en 1916 dans le cadre de la relativité
générale lorsque Karl Schwarzschild vit apparaître un tel objet dans les solutions des équations d’Einstein, que
l’on peut voir comme l’analogue relativiste du principe fondamental de la dynamique. Ce concept fut développé
par la suite, et la dénomination de trou noir s’est imposé dans les années 1960. On pense aujourd’hui en avoir
détecté plus d’une centaine (la liste est sur Wikipédia), mais comme rien ne peut s’échapper d’un trou noir la
détection ne peut être qu’indirecte.
Cet exercice propose de calculer l’ordre de grandeur de la taille et de la densité d’un trou noir dans un modèle
heuristique de physique newtonienne. Considérons pour cela un point matériel M de masse m à proximité d’un
astre sphérique de masse m0, de rayon R et de centre O. Cet astre est supposé suffisamment massif pour que l’on
puisse considérer que M n’est soumis qu’à la force gravitationnelle due à l’astre. On étudie le mouvement de M
dans le référentiel R astrocentrique, que l’on suppose galiléen.
1 - Exprimer la force gravitationnelle ressentie par M ainsi que l’énergie potentielle dont elle dérive en la supposant
nulle à l’infini. Exprimer l’énergie mécanique de M. Celle-ci se conserve-t-elle ?
2 - Montrer que le mouvement de M est nécessairement plan. M étant alors repéré par ses coordonnées polaires,
montrer que C = r2𝜃̇ est une constante du mouvement.
1
3 - Montrer que l’énergie mécanique peut se mettre sous la forme𝐸𝑚 = 2 𝑚𝑟̇ 2 + 𝐸𝑝,𝑒𝑓𝑓 (𝑟)
en introduisant l’énergie potentielle effective Ep,eff(r) dont on précisera l’expression en fonction de r.
4 - Tracer l’allure de la courbe représentative de Ep,eff(r). À l’aide d’un raisonnement graphique, déterminer pour
quelles valeurs de Em le point M peut échapper à l’attraction de l’astre, c’est-à-dire se trouver dans un état de
diffusion.
5 - En déduire la vitesse de libération vlib à la surface de cet astre.
6 - Dans la conception classique de Michell, un trou noir est un astre dont la vitesse de libération est supérieure
à c = 3 · 108 m · s−1. Calculer le rayon de Schwarzschild RS de l’astre, c’est-à-dire le rayon maximal qu’il doit avoir
pour être un trou noir.
7 - Calculer numériquement RS pour le Soleil (MS = 2,0 · 1030 kg) et pour la Terre (MT = 6,0 · 1024 kg). En déduire
la densité minimale d’un trou de noir de cette masse.

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