TD L3S5 Ouaga 3S

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TD Astronophysique Licence 3, S5 Physique Ouaga 3S

Exercice 1
1) Quelle est la masse M du Soleil si la vitesse angulaire ω de la révolution de la Terre est
proche de 1◦ /j, la constante universelle G = 6, 7 × 10−8 cm3 /g.s2 et la distance R de la Terre
au Soleil est connue ?
2) a) Quelle est la masse d’Uranus sachant que son satellite Obéron boucle son orbite en
13,5 jours à 582600 km de distance ?
2) b) Quelle serait la masse d’Uranus en appliquant la troisième loi de Kepler, si on compare
Uranus et Titania au système Terre-Lunce ?
3) a) Sachant que la masse de Jupiter M = 318 M⊕ et que son rayon r = 11 R⊕ , quelle est
la valeur de la gravité au sommet de la couche nuageuse ?
3) b) Si le diamètre apparent du Soleil au périgée p=32’36" et à l’apogée q = 31’32", quelle
est l’excentricité de l’orbite terrestre ?
4) a) Quelle est la magnitude apparente m d’une planète supérieure à la distance solaire
r et à la distance de la Terre ρ si à la distance moyenne r◦ = a et ρ◦ = a-1, mv étant sa
magnitude visuelle ?
4) b) Établir la densité d’une étoile brillante d’un système binaire à éclipse en recherchant
la densité de RZ Cassiopeiae pour laquelle le rayon de l’étoile brillante en fonction de l’orbite
vaut r =0,28 et la période de révolution P = 1,20 j.
5) a) Quelle est la taille de Betelgeuse (α Ori) si son indice de couleur I.C = 1,86 et sa
magnitude absolue M = -5,14 ?
5) b) Que vaut la luminosité de Bételgeuse (spectre M2 Iab) sachant que la relation Masse-
Luminosité ne s’applique plus, mais qu’en revanche, le satellite européen Hipparcos a pu
déterminer sa parallaxe trigonométrique π = 7, 63 ± 1, 64 mas (milliarcsecond). On connaît
également la magnitude absolue du Soleil Mv = +4,83
5) c) Calculer la distance de Bételgeuse.

Exercice 2


Un satellite terrestre artificiel (S) de vitesse V (dans le référentiel géocentrique galiléen)
sur une orbite basse (c’est-à-dire dont l’altitude z est très inférieure au rayon terrestre RT )
subit des frottements dus à l’atmosphère. Les molécules de l’atmosphère n’étant soumises qu’à
l’agitation thermique, on pourra négliger leur vitesse thermique vth ≈ 500m/s devant V. On
note RT et MT le rayon et la masse de la Terre, assimilée à une sphère massique homogène.
1) On suppose que, après une collision entre le satellite de masse M et une molécule de
masse m, la vitesse relative des deux objets est nulle (« choc mou »). Montrer alors que la
−−→ →

variation de la qunatité de mouvement de (S) est ∆P ≈ −m V .


2) Montrer que l’effet des collisions équivaut à une force F s’exerçant sur le satellite. Ce

− →

dernier est sphérique, de rayon a. Déterminer F en fonction de a, V et la masse volumique µ(z)
de l’atmosphère (en considérant le nombre de chocs se produisant à l’intérieur d’un cylindre
élémentaire, on trouve une expression du type F = k(z)V 2 . Est-il indispensable que le satellite
soit sphérique ?

1
3) On suppose qu’à l’altitude z « RT , µ(z) = µ(0)exp(−z/H), où µ(0) et H sont des


constantes. On considère alors que, du fait de la force F , (S) décrit une orbite circulaire
autour de la Terre dont le rayon varie lentement avec le temps.
a) Donner, sous ces hypothèses, une loi approchée de variation de z(t). Il sera avantageux

d’introduire la quantité τ = M H/(2πa2 µ(0)RT g0 RT ), où g0 désigne le champ de pesanteur
terrestre au niveau du sol. On note zi l’altitude de départ.
b) Applications numériques : calculer la durée de chute tch du satellite depuis l’altitude zi
= 180 km jusqu’à zf = 0 ; on donne µ(0) = 1,3 kg/cm3 , H = 8500 m, a = 2 m, g0 = 9,8
m/s2 , RT 6 370 km et M = 103 kg. Vérifier enfin que la vitesse du satellite est effectivement
grande devant la vitesse d’agitation thermique vth des molécules de l’atmosphère.

Exercice 3
1) Donner les dates (à deux jours près) des « soltices » et « équinoxes ». Comment sont-
elles définies ? Quelle est leur relation avec les saisons pour la zone tempérée de l’hémisphère
Nord ?
2) Quelle est l’origine du phénmène des saisons ? (produire une explication en considérant
le mouvement relatif de la Terre et du Soleil.)
3) Pourquoi fait-il plus chaud en été qu’en hiver ? (produire une explication en considérant
les caractéristiques du rayonnement solaire.)

Exercice 4
1) Donner deux différences entre une étoile et une planète du système solaire. Donner deux
exemples de chacune de ces catégories d’astres.
2) Les étoiles bougent pendant la nuit pour un observateur terrestre. Expliquer ce mouve-
ment.
3) Qu’est-ce qu’une étoile filante ? une comète ?
4) Définir les termes suivants : système solaire, galaxie.

Exercice 5
1) Calculer la luminosité du Soleil à partir de sa température effective Tef f,J ≈ 5770 K
et de son rayon TJ ≈ 6,96 ×108 m.
2) Déterminer le rayon (en unité solaire), la longueur d’onde de Wien et la couleur « visible
» des étoiles suivantes :
2) a) Naine blanche : L = 10−2 L , Tef f = 20000 K
2) b) Géante rouge : L = 102 L , Tef f = 4200 K
2) c) Supergéante : L = 105 L , Tef f = 6000 K
Pour rappel de la loi de Wien : λmax T = 2898µmK
3) Donner approximativement le type spectral des étoiles dont le flux est maximal aux
longueurs d’onde suivantes : 300 nm, 500 nm, et 1,2 µm. Peut-on déterminer la classe de
luminosité ?.

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4) Classer par ordre de température effective croissante, puis de rayon croissant, et enfin
de luminosité croissante les étoiles de types spectraux suivantes : M5III, O2V, K7I, A0VII.
5) L’orbite de Pluton est très excentrique (e = 0, 248). Son demi-grand axe vaut 39,43 U.A.
Montrer que Pluton peut être plus proche du Soleil que Neptune dont le demi-grand axe de
l’orbite vaut 30,06 U.A et l’excentricité 0,009.
6) Si l’on considère une sphère de rayon 10 kpc peuplée par 1011 étoiles dont le rayon est
égal à celui du Soleil, calculez la fraction de volume occupé par les étoiles.

Exercice 6 : Coordonnées horaires


1) Quelle est la relation entre la déclinaison et la distance polaire d’un astre ?
2) Quelles sont les coordonnées horaires des quatres points cardinaux en un lieu de latitude
φ?
3) Que vaut la déclinaison du zénith en fonction de la latitude du lieu ?

Exercice 7 : Coordonnées équatoriales


1) Une étoile traverse le méridien sud à une hauteur de 85◦ , et le méridien nord à 45◦ .
Trouver la déclinaison de l’étoile et la latitude de l’observateur.
2) Où ces affirmations sont-elles vraies ? a) Castor (α-Gem, déclinaison +31◦ 560 ) est cir-
cumpolaire. b) Bételgeuse (α-Ori, +7◦ 240 ) culmine au zénith. c) α-Cen (−60◦ 460 ) s’élève à une
hauteur de 20◦ au méridien.

Exercice 8
1)Dans quelle direction (cardinale) se trouve un astre au moment de sa culmination en un
lieu de latidude de +50◦ selon sa déclinaison ?
2) Même question pour un lieu situé à l’équateur
3) La hauteur d’un astre varie-t-elle au cours du mouvement diurne au pôle Nord ?

Exercice 9
1) Comment varie l’azimut d’un astre au cours du mouvement diurne, en un lieu de latitude
+50◦ ? Et aussi −50◦ de latitude. Sur la figure 1, on a représenté la situation en un lieu de
l’hémisphère Sud (latitude = −50◦ ) ; P est alors en-dessous de l’horizon et P’ est au-dessus.
2) Les astres se lèvent-ils du côté de l’Est et se couchent-ils du côté de l’Ouest aussi bien
dans l’hémisphère Nord que dans l’hémisphère Sud ?
3) Dans quelle direction géographique un astre culmine-t-il en un lieu de latitude −50◦ ?
4) Le mouvement diurne est-il observé dans le même sens pour un observateur de l’hémi-
sphère Nord ou un observateur de l’hémisphère Sud ?

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Figure 1 – Rotation d’une étoile vue de l’hémisphère sud (latitude = −50◦ ).

Exercice 10 : Système binaire


1) On observe une étoile double visuelle dont le plan de l’orbite est perpendiculaire à la
ligne de visée,
— La parallaxe de ce système est de 100 mas.
— la plus grande séparation angulaire entre les deux composantes est de 5", et la plus petite
de 1".
— la période de révolution est de 30 ans.
— le compagnon est toujours observé à une distance du centre de gravité 5 fois plus grande
que celle de l’étoile primaire.
Déterminer la masse de chaque composante.

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