UNIVERSITE IBN ZOHR

FACULTE DES SCIENCES

Département de Physique
AGADIR

Recueil des
Travaux dirigés d’électricité
(2)
SMA2-SMP2

Année universitaire 2019 / 2020

Profs. F. BAKKALI
1
 TD d'électrostatique SMP2 Année universitaire 2015-2016

Force électrostatique : loi de Coulomb

Exercice 1 :
Une sphère métallique de masse 2g contient presque 2 1022 atomes de cuivre. La
masse atomique du cuivre est de 64g et son numéro atomique Z est 29.
a) Combien d'électrons doit-on extraire par frottement de la sphère pour que sa

b) Déterminer la faction de ces électrons par rapport au nombre total d'électrons de

la sphère.
c) Y-a-t'il une variation de la masse de la sphère quand celle-ci est chargée
positivement? Conclure ?

Exercice 2 :
Calculer la force électrostatique et la force de gravitation entre le proton et
l'électron d'un atome d'hydrogène. Comparer ces deux forces. Que peut-on en
conclure?
 Caractéristiques de l'électron : masse me = 9,1 10-31 kg charge qe = -1,6 10-19 C
 Caractéristiques du proton : masse mp = 1836 me ; charge qp = - qe
 Rayon de l'orbite décrite par l'électron autour du proton : r = 0,53 10-10 m.
 Permittivité électrique du vide

Exercice 3 :
Deux sphères métalliques identiques ont une masse de 10g chacune. Si on
considère que pour l'une des sphères un électron par 1000 atomes est transféré à
l'autre sphère et après cela les deux sphères sont placées à 10 cm l'une de l'autre.
Quelle serait la valeur de la force de coulomb entre elles?

Exercices 4 :
Les 2 sphères de la figure de gauche de la figure qui suit sont faites de matière
isolante, identiques, de charges égales Q et de masses égales m. Du fait de leurs
charges, celles-ci se repoussent de sorte que les fils de longueur L qui les retiennent
font un angle avec la verticale. On demande l’expression de la charge Q des 2
sphères en fonction des autres paramètres (
équilibre tel qu’illustré dans la figure de gauche.

2
Exercice 5 :
Soit une tige de longueur l portant une charge Q uniformément distribuée et
une charge ponctuelle q placée à une distance d de l'une des extrémités de ce fil
comme le montre la figure ci-dessous.

Calculer la force électrostatique totale exercée sur la charge ponctuelle q.

Champ électrostatique :
Exercice 6 :
Trois charges ponctuelles +q, -q et -q sont placées aux sommets d’un triangle
équilatéral de côté a.
Déterminer les caractéristiques du champ électrostatique régnant au centre du
triangle.
Application numérique : q = 0,1 nC et a = 10 cm.

Exercice 7 :
Trois charges ponctuelles +q, +q et +2q sont placées aux sommets d'un triangle
comme le montre la figure suivante :

Calculer le champ électrostatique au point médian du segment AC (c.-à-d. au point P).

Exercice 8 (a) :
Calculer le champ électrique sur une droite portant deux charges -q et +q distantes
de 2a.

Exercice 9 (a) :
et de
longueur
3
F'F = 2l suivant l'axe des x.
Calculer le champ créé en un point A sur Ox et en un point B sur Oy. Prendre OA =
OB = a.

Exercice 10 (c) :
Evaluer le champ crée par un fil rectiligne infini X'X porteur d'une densité linéaire
en un point M placé à une distance R du fil.

Exercice 11 :
Calculer le champ crée par un anneau mince chargé uniformément, sur un point se
trouvant sur l’axe de l’anneau.

Exercice 12 (b, c) :
Calculer le champ crée en un point M de l'axe d'un disque circulaire de rayon R

utiliser le théorème de Gauss.

Trouver sans calcul le champ crée par un plan i
constante.

Potentiel électrostatique

Exercice 13 :
1. Un champ électrique E uniforme dirigé le long de l'axe des x positifs existe dans
une région de l'espace. Si nous considérons qu'a x=0 le potentiel V est nul. Quelle
est la valeur du potentiel pour x=+x0?
2. Un champ électrique est donné par la relation E=100/x2 où x est la distance en
mètre. Calculer la différence de potentiel entre les points x=10m et x=20m.

Exercice 14:
Déterminer le potentiel V(z) sur son axe de révolution Oz d’une spire chargée par un
calcul direct.

Exercice 15 (a) :
Soit un disque de centre O, d'axe Ox, de rayon R portant une charge électrique q
uniformément répartie sur sa surface.
1.
2. Calculer le potentiel V(x) à une distance x sur l'axe du disque.
3. Tracer la courbe de V(x)
4. Déterminer à partir du potentiel le champ E(x) et tracer son allure.

Exercice 16 (a) :
4
Un disque de rayon R de faible épaisseur h, de centre O est électrisé de façon
uniforme avec une densité -
1. Calculer le potentiel créé par les charges du disque en un point M de son axe, dans
le cas où x est grand devant h.
2. Déterminer le champ électrostatique E(x).

Exercice 17 (c) :
On appelle dipôle ou doublet électrique un ensemble de 2 charges ponctuelles –q et +q
distantes
de a.
1. Evaluer le potentiel en un point P repéré par ses coordonnés polaires r et q. On
suppose que r est grand devant a.
2. Caractériser le champ E au point M.

Energie Potentiel électrostatique

Exercice 18 :
Trois charges sont disposées aux sommets d’un triangle comme le montre la figure ci-
dessous. Calculer l’énergie potentielle du système en joule.

Exercice 19 :
Des charges –e sont placées aux huit sommets d’un cube d’arrête a. Une charge +2e
est placée au centre du cube comme le montre la figure. Calculer l’énergie potentielle
du système.

5
 Théorème de Gauss

Exercice 20 :
Déterminer et tracer l’allure des variations spatiales du champ et en déduire
celles du potentiel électrostatique créés par:
• Une sphère de rayon R chargée uniformément en surface avec la densité surfacique
σ 0.
• Un cylindre de révolution infini de rayon R, chargé uniformément en surface avec la
même densité surfacique.
On étudiera dans chacun des cas la continuité de V et E à la traversée de la surface.

Exercice 21 :
1. Retrouver le champ et le potentiel créés, en tout point de l’espace, par une sphère
de rayon R chargée uniformément en volume avec la densité volumique de charge
ρ 0.
2. En déduire, par application du principe de superposition, le champ et le potentiel
d’une distribution de charge telle que ρ(r) soit nul pour r < R1, égale à ρ 0 pour R1≤ r
≤R2 et nul pour r> R2.
3. Retrouver par calcul direct le potentiel au centre.

Applications

Exercice 22 : Modèle de Thomson de l'atome d'hydrogène

Dans le modèle de Thomson, l'atome d'hydrogène est constitué d'un électron
supposé ponctuel, de charge négative e et d'une charge positive +e, cette dernière
étant répartie uniformément en volume à l'intérieur d'une sphère de rayon r0.
1. Déterminer, en tout point M à la distance r du centre O de la sphère, le vecteur
champ électrique E produit par la charge positive seule.
2. Exprimer le potentiel V en tout point de l'espace sachant que ce potentiel est nul à
l'infini.

6
3. Calculer l'énergie potentielle U(r) de l'électron soumis exclusivement à l'action
électrique de la charge positive. A quoi vous fait-elle penser ?
4. 4) Déterminer la position d'équilibre de cet électron et en discuter la stabilité. Si
le potentiel d'ionisation de l'hydrogène est de Vi = 13,6 eV, calculer r 0 et
commenter.

Exercice 23 : Modèle de Yukawa

Soit une distribution à symétrie sphérique créant le potentiel électrostatique

1) Déterminer le champ électrostatique créé par cette distribution.

2) Calculer le flux du champ électrostatique à travers une sphère de centre O et de
rayon r.
3) Etudier les cas limites r<<a et r>>a. En déduire une interprétation physique possible
de a.
4) Montrer que ce champ correspond à celui créé par une charge ponctuelle +q au
point O et une densité volumique de charge négative dont on donnera l'expression.
Que pourrait représenter cette distribution ?

Bibliographie :
(a) R. Annequin, J. Boutigny, « Cours de Physique : Electricité I » 178 p. Réf. Biblio.
: 1124
(b) J.L. Queyrel, J. Mesplede, « Précis de physique : Electricité I » 223 p. Réf.
Biblio. : 11928
(c) J. P. Lonchamp, « Comprendre et appliquer l'électrostatique » 60 p. Réf. Biblio.
: 7809

Electrostatique Séries 1 & 2

Correction

Forces électrostatiques : Loi de Coulomb

Exercice 1 :
a. Nombre d’électrons à extraire est :
b. Nombre total d’électrons dans la sphère est :
=Z(Cu) x Nombre total d’atomes de cuivre = 29 x 2 x 1022 =5,8 1023
la fraction des électrons extraite de la sphère est :

7
 c. Oui il’y a une variation de masse quand celle-ci est chargée positivement. Elle
est de :

Exercice 2 :
La loi de Newton postule que la force d'interaction à distance exercée par la
masse m sur m'est attractive, dépend de la distance entre les points et des masses
des points matériels.

Elle décroît comme l'inverse du carré de la distance.

G s'appelle la constante de gravitation universelle ; cette constante a une dimension.

Dans le système S I, elle vaut:

G = 6, 670 . 10-11 N.m2 kg

Cette loi de l'attraction universelle obéit au principe de l'action et de la réaction :

la force exercée par m' sur m est .

Remarque:
Les masses étant positives, la force de gravitation est toujours une force
d'attraction.

Il existe d'autres champs de forces en ; par exemple la force d'interaction entre

charges électriques dite force de Coulomb: une charge électrique q en M exerce sur
une autre charge q' en M', une force : .

La seule différence formelle avec la loi de Newton est que les charges électriques
pouvant être positives ou négatives, la force de Coulomb est attractive ou répulsive.
Mais les intensités de ces forces sont très différentes : la force coulombienne est
plus intense que la force de gravitation (Faire l’application numérique)

8
Exercice 3 :

1 mole de métal pèse M = 64g (fer)

1mole contient le nombre d’Avogadro d’atomes : atomes

Le nombre d’atomes dans la sphère métallique est :

Pour 1000 atomes, un électron est transféré d’une sphère à l’autre. Alors, le nombre
total d’électrons transférés est :

La charge de la sphère est donc :

On a la même charge sur les deux sphères. Donc, la force de Coulomb est :

Exercice 4 :

9
Exercice 5 :
La force élémentaire exercée par l’élément dx sur la charge q est :

dQ est la charge de l’élément dx, elle est donnée par : donc :

Exercice 6 :

10
Exercice 7 :
La somme des champs en P dus aux charges A et C est nul (Les charges A et C
sont identiques et leurs champs s’opposent)
Le champ en P est alors dû seulement à la charge 2q et sa valeur est :

Donc :

11
Exercice 8 :
A B
-a O +a M(x)
x

-q +q

Soit O le centre du segment AB (O, ) un repère sur la droite et x l’abscisse de M.

Soit et les vecteurs unitaires de A vers M et B vers

Le champ n’est pas défini pour x = a d’où les deux cas possibles
 x>0 : = =

 x<-a : = =-

 0<x<a : = et = - alors :

La courbe représentant E(x) pour les x>0 est :

E(0)

Avec :

12
 F’ M O M F A
x
’

a r

 

Exercice 9 :

Le champ élémentaire au point A est donné par :

Alors :

Le champ élémentaire en B :
On considère deux éléments symétriques placés en M et M’ d’où :

Or

Et en intégrant on obtient :

Or

13
Exercice 10 :

Par raison de symétrie le champ se trouve dans le plan défini par M et XX’ ; il est
porté par OM. En un point P d’abscisse OP=x, considérons un élément dx du fil, il
porte une charge . Cet élément crée en M un champ élémentaire :

Le champ E est la somme des projections sur OM des champs élémentaire :

Prenons comme variable :

Exercice 12 :

Si
:

Le champ total est porté par l’axe OM par raison de symétrie, son module E est la
somme des composantes dE de dEP :
X

r
Or l’angle solide est l’angle solide sous X
lequel de M on voit dS. M
Alors le champ total :
O R

étant l’angle solide sous lequel on voit tout le

disque

Remarques :
X’
a) Ce résultat reste valable pour toute
surface admettant un centre de symétrie.

14
 b) Quand M se rapproche infiniment près de
O, , le champ E tend vers la
valeur :

c) Si le rayon du disque croit

indéfiniment, la surface devient un plan.
Quelle que soit la position de M :

Ce champ est uniforme dans tout l‘espace.

Exercice 13 :
1. - - 0-0,

et E=E0
Donc V-0=-E(x0-0) >> V=-Ex0
Remarque : Le signe moins indique que lorsqu’on se déplace dans la direction du
champ électrique le potentiel chute.

2. V   X1
X2 20
Edx    100x  2  100
10 x 
1
20

10
 100(
1

10 20
1
)  5V

Exercice 14 :

Soit la figure suivante :

r


Considérons un élément d  Rd ' de l’anneau. Cet dS O

élément porte la charge dq  d  Rd ' et sa P ()
contribution au potentiel électrique au point P est :
15
 1 dq 1 Rd '
dV  
40 r 40 R2  z 2

Le potentiel crée en P par l’anneau entier

est :

1 R 1 2R 1 Q
V   dV   d '  4 
40 R z
2 2
0 R z
2 2 40 R  z2
2

On a substitué 2R par Q charge totale de l’anneau

Rq : Dans le cas où z>>R le potentiel tend vers celui d’une charge ponctuelle :

1 Q
V
4 0 z

On peut également calculer la composante du champ électrique suivant l’axe z à

partir de la relation :

V   1 Q  1 Qz
Ez      
z z  40  4
R z 
2 2
0 R  z
2 2
 
3/ 2

Exercice 15 :
Considérons un disque de la figure ci-dessous uniformément chargé de rayon R et de
densité

1. Le disque porte une charge q uniformément répartie sur sa surface donc :

q
q  R 2 >>  
R 2
2. Considérons un anneau de rayon r’ et d’épaisseur dr’. La charge de l’anneau est :
dq'  dA'   (2r ' dr' ) .Le point P se situe à la distance x du centre du disque. De
même, la distance entre l’anneau et P est : r  (r '2  x 2 )1/ 2
Ainsi, la contribution de l’anneau au potentiel électrique en P est :
1 dq 1  (2r ' dr' )
dV  
40 r 40 r '2  x 2

16
 En intégrant sur l’ensemble des anneaux qui composent le disque nous
obtenons :

V ( x) 

40 
0
R 2r ' dr'
r'  x
2 2


2 0
 r'  x   2  R
2 2
R
0
0
2

 x 2  x (1)

Rq : Si |x|>>R on aura :
 R2   R2 
R 2  x 2  x 1  2   x 1  2  ... 
 x   2x 
Et le potentiel tend toujours vers celui d’une charge ponctuelle :

 R2 1 R 2 1 Q
V ( x)   
2 0 2 x 4 0 x 4 0 x

Comme on peut le remarquer, le potentiel d’un disque non conducteur chargé en

surface et à grande distance est celui d’une charge ponctuelle.

3. La comparaison des courbes des deux potentiels donne :

Avec V0  Q / 4 0 R
D’après 1, on note que le potentiel au centre du disque (x=0) est fini et sa
valeur est :
R Q R 1 2Q
Vc ( x  0)   2   2V0
2 0 R 2 0 40 R

4. Le champ électrique au point P peut être obtenu par :

V  x x 
E ( x)      
x 2 0 x R2  x2 
 

Dans le cas où R>>x l’équation devient E ( x)  champ électrique pour un plan
2 0
infini.

17
Exercice 16 :

1. Prenons O au centre de la face chargée +

et l’axe Ox orienté vers l’extérieur du disque
Le potentiel V1(x) crée en un point M de l’axe
par les charges positives est (voir ex.15)

V1 ( x) 

2 0
R 2

 x2  x  x  0

Le potentiel V2(x) crée par les charges

négatives de la face située à –h est :

V2 ( x) 

2 0
R 2

 ( x  h) 2  ( x  h)  x  0

d’où le potentiel à un point M de l’axe est :

V ( x)  V1 ( x)  V2 ( x) 

2 0
R 2

 x 2  R 2  ( x  h) 2  h  x  0

En considérant h/R et h/x comme des infiniment petits du premier ordre,

prenons le développement limité :

 2hx  h 2   hx 
2 2

R  ( x  h)  R  x 1  2
  R 2  x 2 1  2
2 
2

 2( R  x )   R  x2 
2
x

D’où :
h  x 
V ( x)  1  
2 0  R2  x2 
O 
h


2. Le champ en M, parallèle à Ox par raison de
18
 symétrie, est :
E ( x)  E ( x)i  aveci est le vecteur unitaire suivant Ox

V h R2
Où E ( x)   
x 2 0 ( R 2  x 2 )3 / 2

Exercice 17 :

1. Le principe de superposition permet d’écrire le potentiel en P :

1 q q
V   Vi    
i 4 0  r r 
1 2
Où r2  r 2  a  ra cos . Dans le cas où r>>a on aura :
4
1 / 2
1 1  a   1 1 a  
2 2
a a
 1     cos   1     cos  ...
r r   2r  r  r  2  2r  2r 
1 1 a
  2 cos
r r r
Ainsi, V pour un dipôle peut être approximé à :
q a cos p cos p.r
V  
40 r 2
40 r 2
40 r 2
Où p  aqk est le moment dipolaire.
2. En utilisant le gradient en coordonnées polaire :
 1  1 
 er  e  e
r r  r sin  
Comme on peut le constater le potentiel est fonction de r et . Ainsi, le champ
électrostatique aura deux composantes : l’une selon er et l’autre selon e .
Comme E  V alors :
V p cos 1 V p sin 
Er    , E    , E  0
r 20 r 3
r  40 r 3
19
Exercice 18 :
L’énergie potentielle du système est :
U = U12 + U23 +U31

A.N. :
U = 9 x 109 x 101 x (10-14 – 4 x 10-14 – 4 x 10-14) joules

Exercice 19 :
La figure de l’exercice montre que chaque sommet des 8 coins de la
structure cubique est occupé par un électron –e. Une charge +2e est
placée au centre du cube. L’énergie totale du système est la somme des
énergies des différentes paires de charges.
Ainsi, nous avons :
 12 paires comme la paire A et B séparées par la distance a ;
 12 paires comme la paire A et C séparées par la distance 2 a ;
 4 paires comme la paire A et G séparées par la distance 3 a ;
 8 paires comme la paire A et O séparées par la distance 3 a/2 ;

A.N. :
U = 9 x 109 x x(12 + + - )

U = 9 x 109 x x(4,32) joules

Exercice 20 :
Pour chacune des géométries, l’expression sera différente selon que le
point M où on calcule le champ est à l’intérieur ou à l’extérieur de la
distribution de charges.
 Le champ possédera la même symétrie sphérique que la distribution
de charges : On utilise une sphère ∑ de rayon r pour
20
 calculer le champ M avec OM=r. Le flux sortant de ∑ vaut :

La charge à l’intérieur de ∑ vaut :

 r<R : Qint(r)=0 soit E(r) = 0
 r>R : Qint(r)= soit

On retrouve la discontinuité de à la traversée de la surface chargé

par .
On peut fixer l’origine des potentiels à l’infini. Le potentiel est
déterminé par :

 r>R :

 r≤R :

Le potentiel est en effet continu à la traversée de la surface puisque

E(r) ne diverge pas.
Remarque : On retrouve que le champ et le potentiel à l’extérieur de la
distribution de charges sont ceux d’une charge ponctuelle Q= .
 Les calculs sont similaires pour le cylindre uniformément chargé en
surface. Le champ possédera une symétrie cylindrique radiale :
On utilise un cylindre de rayon r et de hauteur h comme
surface de Gauss ∑. Le flux sortant de ∑ vaut : .
 r<R : Qint(r)=0 soit E(r) = 0
 r>R : Qint(r)= soit

 On retrouve la discontinuité de à la traversée de la surface

chargé par .

On ne peut pas imposer V(∞) = 0, on choisit par exemple V(R)=0 et on

obtient :
 r>R :

21
  r≤R :

Exercice 21 :
1- De la même manière :
r>R :

r<R :

d’où l’on déduit, en imposant V(∞) = 0 et en utilisant la continuité de

V en r = R :
r>R :

r≤R :

2- En notant le champ d’une sphère de rayon R1 chargée par et

celui d’une sphère de rayon R2chargée , le champ ;
On en déduit :
r≥R2 :

R1≤r≤R2 :
r≤R1 : E(r) = 0

Le champ électrostatique est bien continu puisque la distribution de

charges et volumique.
On détermine également le potentiel par sommation des potentiels V+et V-
:
r≥R2 :

R1≤r≤R2 :

r≤R1 :
3- On calcul directement le potentiel au centre selon :

22
 TD d’électrostatique & électrocinétique Séries 3 & 4

Electrostatique : Calcul des capacités et Applications

Exercice 1 :
On considère deux armatures métalliques de surfaces identiques séparées par la
distance d comme le montre la figure suivante :

La plaque supérieure porte la charge +Q et la plaque inférieure porte la charge –Q.

Calculer la capacité du système.

Exercice 2 :
Calculer la capacité du condensateur sphérique de la figure suivante :

Exercice 3 :
Calculer la capacité du condensateur cylindrique de la figure ci-dessous :

Exercice 4 :
Un condensateur plan est constitué par deux
armatures A et B, circulaires de rayon R et A
distantes de e. e
D 1x
1. Calculer sa capacité et sa charge.
e
B
2

23
 2. Après avoir isolé le condensateur, on introduit entre les armatures un disque
métallique D initialement neutre d’épaisseur x, parallèle aux armatures, de
rayon R, centré sur l’axe du condensateur. On appelle e1 et e2 les distances de
ces faces aux armatures.

a. Décrire les phénomènes électriques qui se produisent lorsqu’on introduit

ce conducteur.
b. Que vaut la résultante des forces électrostatiques qui agissent sur D.
c. Calculer la nouvelle capacité C’ du condensateur, la d.d.p. V ‘ entre les
armatures.
3. On refait l’opération en maintenant la d.d.p. V grâce à un générateur. Calculer
la charge du condensateur.

Exercice 5 :
Evaluer la capacité équivalente d’un groupement de condensateurs comprenant en
parallèle p séries de q condensateurs chacun ayant une capacité c.

Electrocinétique : Réseaux électriques linéaires

Exercice 7:
Calculer la valeur de la résistance équivalente du groupement de résistances ci-
dessous.
Calculer le courant de chacune des branches, ainsi que la tension aux bornes de
l’ensemble.

Exercice 8 :
On considère les deux circuits ci-dessous : celui de gauche est appelé le circuit «
étoile » et celui de droite circuit « triangle ». Exprimer les résistances r1, r2 et r3 du
circuit étoile en fonction des résistances R1, R2 et R3 du circuit triangle pour que les
deux circuits soient équivalents. La relation obtenue constitue le théorème de
Kennelly.

24
Exercice 9 :
Calculer la résistance équivalente du montage suivant :

Exercice 10:
1. Calculer la résistance équivalente du réseau à mailles carrées de la figure 1,
chaque côté ayant la résistance r.
2. Chaque trait de la figure 2 représente un résistor de résistance R.Déterminer la
résistance équivalente de ce réseau vu des points : A et C, A et E, A et F, B et D, H et
D, A et B, B et F.

Figure 1
Figure 2

Exercice 11 : précis de physique

1. On vous demande d’appliquer les lois de Kirchohhoff relatives aux nœuds et aux
mailles au réseau ci-après pour déterminer le courant I dans la branche AB.

25
 A.N. : E1 = 6V, E = 12V, r1 = 1Ω, r2 = 2Ω et R = 10Ω

A
I1 I2

E1, r1 I E2, r2

2. Refaire le calcul en utilisant le principe de superposition.

3. Retrouver de nouveau le résultat en utilisant le théorème de Thévenin.

Exercice 12 :
Dans le circuit représenté ci-dessous, calculer les courants I1, I2 et I3 ainsi que les
tensions U1, U2 et U3 en appliquant les lois de Kirchhoff.

26
 TD d’électrostatique & électrocinétique Séries 3 & 4
Correction

Exercice 1 :
Pour calculer C, nous avons d’abord besoin de connaître le champ électrique entre les
armatures. Les lignes de champ sur les bords ne sont pas rectilignes. Ce phénomène
est connu par l’effet de bord. Dans la suite, on ne tiendra pas compte de ce
phénomène et on considérera que les lignes de champ sont rectilignes.
Dans la limite ou les armatures sont très larges, le système possède une symétrie
plane et le champ électrique peut être calculé en utilisant le théorème de gauss :

En choisissant une surface de Gauss parallélépipédique entourant les charges

positives et découpant l’aire A’ sur l’armature positive:

Le champ électrique peut être obtenu par :

La différence de potentiel entre les armatures est :

Nous avons choisi le chemin d’intégration le long de la ligne de champ depuis

l’armature positive jusqu’à l’armature négative. Le champ électrique étant
effectivement orienté vers le potentiel faible ( ).

Exercice 2 :
27
Même raisonnement pour les sphères :

Capacité d’un sphère. Ce résultat peut être obtenu en utilisant :

Potentiel d’une sphère de rayon R:

et

Exercice 3 :

Exercice 4 :
28
 1. S/e=1/3 * 10-8F ; Q=2*10-6C
2.
a. Le disque se charge par influence. Il porte la charge –Q en regard de
A(+Q) et +Q en regard de B(-Q). Toutes ces charges sont réparties
uniformément (le s charges de A et B sont inchangées, le condensateur
étant isolé).
b. La résultante des forces sur chaque face de D a pour expression :

La résultante générale est nulle.

c. Le champ E qui existait avant l’introduction du disque reste inchangé
; il est nul dans D. Evaluons la
circulation du champ quand on passe de A à B le long d’une ligne de
champ, cette circulation est égale à la d.d.p. VA-VB :

=4*10-9F
Remarque : le condensateur peut être considéré comme une association
en série de deux condensateurs d’épaisseurs respectives e1 et e2 de
capacités :

Si x0, e1+e2e, la capacité initiale ne change pas, le disque occupe

alors une surface équipotentielle qui se trouve en quelque sorte
« métallisée »
Q = CV = C’V’ V’=VC/C’=500V
3. Q’=C’V=24*10-7C

Exercice 5 :
Rappel :
Deux capacités C1 et C2 en série : 1/Ceq = 1/C1 + 1/C2 >>>Ceq = C1xC2/(C1+C2)
Deux capacités C1 et C2 en parallèle : Ceq = C1 + C2 >>>Ceq = C1+C2
Donc :
La capacité équivalente à q capacités en série est >>>> 1/Ceq = q*1/C
>>>>>>>Ceq = C/q
On a ensuite p Ceq en parrallèle donc la capacité équivalente totale est Ceqt :
Ceqt = p Ceq=pC/q
Exercice 7 :
29
Exercice 10 :

Exercice 12 :

30
31