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Série 1

Exercice I : Le modèle de Bohr correspond à un électron ponctuel (charge -e, masse me)
en orbite sur une trajectoire circulaire de rayon R autour d'un noyau quasi ponctuel fixe
(masse M >> me, charge +Ze). Ce modèle décrit l'atome d'hydrogène (Z = 1) ainsi que les
ions à un électron He+ (Z = 2), Li2+ (Z = 3) etc...
1. Démontrer que la force d'attraction gravitationnelle électron-proton est environ
2×1039 fois plus faible que la force coulombienne et donc négligeable.
2. Exprimer, dans le cadre de la mécanique classique, l'énergie cinétique Ec de
l'électron et l'énergie potentielle Ep d'interaction entre l'électron et le noyau.
3. En appliquant le principe fondamentale de la dynamique, montrer que :
EC = -EP/2 et exprimer l'énergie totale E.

4. Bohr postulait une quantification du moment cinétique L  n (n entier positif).


Montrer que ceci impose une quantification des rayons R des orbites sous la forme :
Rn  n2 R1 / Z ou R1 est une constante que l'on calculera.
En déduire que la fréquence de rotation de l'électron peut s'exprimer sous la
forme:

Z2
fn 
2 me n3 R12
5. Montrer que l'énergie totale E est également quantifiée sous la forme :
En  Z 2 E1 / n2 ou E1 est une constante que l'on calculera.

6. Calculer l'énergie que l'on doit fournir pour arracher le dernier électron d'un ion
25+
Fe dans son état fondamental.
On donne : G = 6.7×10-11 N/m2kg2 et ε0 = 8,85× 10-12 As/Vm.
c  hc / 2  197.3MeV . fm;   4 0 c / e  0.511MeV
2 2

Exercice II Calculer la longueur d'onde et la quantité de mouvement d'un photon


d'énergie 1,5 eV.
Exercice III On considère une band métallique homogène de longueur L de section S
comportant une densité volumique de n électrons libres par cm3. On applique une
différence de potentiel U entre deux faces de la barre.
1- Dessiner le graphe de la répartition du potentiel V(x) dans la barre métallique.
2- Donner l’expression du vecteur champ électrique E : module et direction. En déduire
le vecteur force qui s’exerce sur un électron libre entre deux chocs.
On place en x un observateur qui durant un temps t compte le passage de N
électrons animés d’une vitesse v. Durant le temps t, ces électrons vont parcourir
une distance x=vt.
3- Déterminer en x, l’expression de la densité de courant J(A.cm-2) consécutives au
passage des N électrons et ceci en fonction de la charge élémentaire q, N, t et S.
Exprimer en suite la densité de courant J en fonction de la densité volumique n des
électrons libres, q et la vitesse v.
4- En tenant compte maintenant de la mobilité  (cm2V-1s-1) des électrons libres,
montrer que la densité de courant est proportionnelle au champ électrique E : J=σE
où σ (Ωcm)-1 représente le conductivité du matériau.
L
5- Montrer que la barre obéit à la loi d’Ohm : R où  (Ωcm) représente la
S
résistivité du matériau.
Exercice IV Choisir la ou les propositions convenables :
1. Un atome dans son état fondamental peut émettre un photon
2. Un atome dans son état fondamental peut absorber n’importe quel photon d’énergie
inférieure à son énergie d’ionisation
3. Lors de la désexcitation d’un atome, les photons émis ont tous des énergies
quantifiées ;
4. Lorsqu’un atome ionisé capte un électron, le photon émis peut avoir une énergie
quelconque ; Un atome peut capter des photons d’énergie quelconque pourvu que
cette énergie soit supérieure à son énergie d’ionisation.
Solution
Exercice I : Le modèle de Bohr correspond à un électron ponctuel (charge -e, masse
me) en orbite sur une trajectoire circulaire de rayon R autour d'un noyau quasi
ponctuel fixe (masse M >> me, charge +Ze). Ce modèle décrit l'atome d'hydrogène
(Z = 1) ainsi que les ions à un électron He+ (Z = 2), Li2+ (Z = 3) etc...
1. Démontrer que la force d'attraction gravitationnelle électron-proton est environ
2×1039 fois plus faible que la force coulombienne et donc négligeable. avec G =
6.7×10-11 N/m2kg2 et ε0 = 8,85× 10-12 As/Vm.

Force gravitationnelle et force coulombienne s'écrivent respectivement :


m p me
FG  G
R2
1 q p qe 1 e2
FC  
4 0 R 2 4 0 R 2
FC 1 e2
  2.3 10
39

FG 4 0G m p me

2. Exprimer, dans le cadre de la mécanique classique, l'énergie cinétique Ec de


l'électron et l'énergie potentielle Ep d'interaction entre l'électron et le noyau.
1 1 Ze2
EC  mv 2 et Ep  
2 4 0 R
3. En appliquant le principe fondamentale de la dynamique, montrer que EC = -EP/2 et
exprimer l'énergie totale E.
Dans un système de coordonnées polaires avec les vecteurs unitaires ur et u ,
vitesse et accélération s'écrivent pour un mouvement circulaire uniforme de rayon
R:
v  vu
v u 
  v   v  (ur )   avec v  R
t  t
v2
  ur
R
1 Ze2
En applicant F  me avec F  la force centripète, on obtient :
4 0 R 2
1 Ze2 me v 2

4 0 R 2 R
1 1 1 Ze2 1
 EC  me v 
2
  EP
2 2 4 0 R 2
E = Ec + Ep = Ep=2 < 0:
Il s'agit d'un système lié.
4. Bohr postulait une quantification du moment cinétique L  n (n entier positif).
Montrer que ceci impose une quantification des rayons R des orbites sous la forme :
Rn  n2 R1 / Z ou R1 est une constante que l'on calculera.
On donne : c  hc / 2  197.3MeV . fm;  2  4 0 c / e2  0.511MeV

On a L  r  p  Rur  mevu  Rmevuz : Connaissant la norme L  Rme v on


peut écrire :
2
me v 2 me  L  1 Ze2
   
R R  me R  4 0 R 2
Si le moment cinétique est quantifié sous la forme Ln on a :
2 2 2
Ze n

4 0 me R
A chaque entier n correspond un rayon Rn :
4 0 2 2 R1 2 4 0 2
Rn  n  n avec R1 
me Ze2 Z mee2
4 0 2 4 0 c c c 137 197.3
R1     5.29 104 fm  9.529Å
me e 2
e 2
mec 2
 mec 2
0.511
R1 est souvent appelé le rayon de Bohr,  la constante de structure fine.
En déduire que la fréquence de rotation de l'électron peut s'exprimer sous la
forme:
Z2
fn 
2 me n3 R12
v
La fréquence de rotation de l'électron peut s'écrire fn  , en exprimant v en
2 Rn
fonction de L on a :
v L n Z2 Z2
fn    
2 Rn 2 me Rn2 2 me n 4 R12 2 me n3 R12
5. Montrer que l'énergie totale E est également quantifiée sous la forme :
En  Z 2 E1 / n2 ou E1 est une constante que l'on calculera.
On a vu que E = Ec + Ep = Ep/2, en exprimant Ep en fonction de Rn on a :
1 1 Ze2 1 1 Ze2 Z 1 Z 2e2
En  EP    
2 2 4 0 Rn 2 4 0 n2 R1 2 4 0 R1
Z 2 E1 1 e2
En   2 avec E1 
n 2 4 0 R1
La constante E1 peut se calculer facilement sous la forme :
c e2 197.3 1
E1    13.6eV
2 R1 4 0 c 2  5.29 102 137
c'est l'énergie de Rydberg.
6. Calculer l'énergie que l'on doit fournir pour arracher le dernier électron d'un ion
Fe25+ dans son état fondamental.
Pour le fer, Z = 26, donc il faut fournir une énergie supérieure ou égale à l'énergie
de liaison du dernier, soit : E=262×13.6=9200eV

EXERCICE II :

EXERCICE III :
1. Le milieu étant homogène, le potentiel V (x) a une répartition linéaire.
2. Le vecteur champ électrique E descend les potentiels. Module :
dV dV U
E   Eex   ex  E 
dx dx L
Vecteur force qui s’exerce sur un électron libre entre deux chocs :
U
f  qE  f q
L
3 . Les N électrons comptés par l’observateur et qui se déplacent de gauche à
droite correspondent à une charge électrique totale : .Q = q.N.
Q qN
A cette charge est associé un courant électrique (Coulomb/s) : I  
t t
Q qN
On en déduit une densité de courant : J  
S t S t
x
Connaissant la vitesse v des électrons, on exprime : t  que l’on remplace dans
v
qN N
l’expression de la densité de courant : J  vq v
S x volume
N
Soit en introduisant la densité volumique n   : J = q n v.
V
4. Sachant que : v =  E, on obtient : J = (qn) E définissant la conductivité du
matériau :
σ = q.n.μ (.Ω.cm)–1.
U
5. A partir des relations : J = (qn) E et du champ électrique : E  on obtient
L
1 L 1 L L
la loi d’Ohm habituelle : U  I  RI avec R 
 S  A A

EXERCICE IV : Choisir la ou les propositions convenables :


1. Un atome dans son état fondamental peut émettre un photon ; FAUX
2. Un atome dans son état fondamental peut absorber n’importe quel photon
d’énergie inférieure à son énergie d’ionisation ; FAUX
3. Lors de la désexcitation d’un atome, les photons émis ont tous des énergies
quantifiées ; VRAI
4. Lorsqu’un atome ionisé capte un électron, le photon émis peut avoir une
énergie quelconque ; VRAI
5. Un atome peut capter des photons d’énergie quelconque pourvu que cette
énergie soit supérieure à son énergie d’ionisation. VRAI

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