Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
- i –
COMPLEMENTS DE
RESONANCE
MAGNETIQUE
NUCLEAIRE
http://rad.usuhs.mil/rad/handouts/hood/mr_options/sld002.htm
Pr. Michel ZANCA M.I.R, Biophysique & Médecine Nucléaire, IRMf, CHU MONTPELLIER
Acquisition :
En mode tomographique (coupes d’organisme)
D’images numériques (matrice pixels (x , y ))
i i
Pour les seuls noyaux 1H (protons, spin ½)
i,j i,j k
Mi,j ∼ N(1H)/V
Mi,j
Bo
i
VOXEL type,
de volume V
j
Densités
électroniques Eau et lipides
Professeur. Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
1- RAPPELS
Le spin nucléaire
Le module de µ est quantifié par le
nombre quantique de spin « s »
Pour fermions, s = 1/2
Dans noyau (un B ∃),
combinaison (↑↓) des
spins nucléoniques par
famille (m = +/- ½)
Ainsi, spin 12C = 0 mais
µ = γ h [s(s+1)]1/2 spin 13C = 1/2 (id 1H)
Absence de champ magnétique B :
orientations aléatoires des spins
M0 = 0
« OURSIN »
…dans le voxel ij
there is a small difference (10:1 million) in the number of protons in the low and
high energy states – with more in the low state leading to a net magnetization (M)
Source: Mark Cohen’s web slides Source: Robert Cox’s web slides Source: Jody Culham’s web slides
Professeur. Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
Le Temps de Relaxation T1
Rythme le passage « oursin ----> bicône », donc la
(re)pousse longitudinale de M// vers Mo (équilibre)
hors Bo dans Bo
0,7 niveau d’équilibre, Mo # [1H]
0,6 Bicône
M//(tr)
se fermant
0,5
Bicône
0,4 fermé
Bascule RF à ~ 5 T1
0,3
Au temps tr
0,2
M//(t) = Mo (1 - exp(-tr/T1))
Oursin
0,1
0
le0voxel ij 500 1000 tr 1500 2000 temps 2500
Professeur. Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
Bo Bo
ωo Mi,j B1
Mi,j
ωo
ν(RF) = νo, càd à la
résonance η
le voxel ij
Par ex. 63 MHz à 1,5 T
En fin d’excitation RF
0,1 Déphasage
Mesure
du signal
« complet »
0
tr
0 50 te
100 150 200 250 300 temps
350 t 400
Professeur. Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
η).e-te/T2.cos(2π
Signal = MT(η πνo te+ϕ
ϕ)
avec
η). = k.N(1H).(1-e-tr/T1).sinη
MT(η η
2- SIGNAL ET SEQUENCES DE
RMN
0,2
Déphasage
0,1 T2* complet
0
temps
0 tr 50 temps
100 te150 200 250 300 temps
350 400
Professeur. Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
Notion d’isochromats
Les ∆Bo, inhomogénéités spatiales locales du champ Bo qui
sont dues aux imperfections technologiques de l’aimant sont
de l’ordre de quelques ppm, (très) faibles mais observables
Conséquences :
- déphasage effectif dans la FID globalement plus rapide que si
simplement ∆Bi moléculaire (T2* et non T2)
- selon où ils se trouvent, tous les spins ne subissent pas les mêmes ∆B
globaux et ne voient donc pas le même B effectif ; ils ne subissent donc
pas tous le même déphasage
Temps de récupération, tr
10
90° RF pulse
8 Possibilité
6
T2 d’avoir n échos,
séquence nSE
4 T2*
tr 2
0
0 20 40 60 80 100
spin
echo
FID
te/2 te/2
x y
x y
x y x y
Précession dans Bo
Les spins rouges et bleu précessent plus vite en raison
des ∆B locaux que les spins jaunes et verts
graisse
E1 E2 E3 E4
matrice
kyste
tr te
tr = 1000 te = 28 56 84 112
Pr. Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
3- LA RESONANCE ET SES
CONSEQUENCES
RELATION DE LARMOR ET
SELECTIVITE EN FREQUENCES
Professeur. Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
La fréquence de résonance
C’est la fréquence νo que doit posséder
l’impulsion RF pour exciter les spins, donc
basculer M
Ainsi, à B ≠, fréquences ≠ …
… ce qui reviendra, en
intensité (nombre de 1H)
phases
IRM
fréquences
SRM …et, en IRM, à séparer
fréquences des VOXELS (d’espace)
Professeur. Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
à 3 fréquences différentes 3
3
intensité
Spectre 0
0
temps
-1
-2
2 -3
1 8
Signal global de FID
6
0 4
0,5 1 fréquence 2 2
0
temps
Les signaux temporels -2 0
-4
sont mélangés -6
Professeur. Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
Signal temporel
(FID) Signal fréquentiel
Transformée (Spectre)
de Fourier
Professeur. Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
Signification de la résonance
ωeff = 2 π νeff = γ Beff
en RMN (et IRM), on ne sait lire que des
fréquences ν, mais très précisément
- ii -
APPLICATION DES
PROPRIETES DE
RESONANCE
1- VARIATIONS DE FREQUENCES
DANS LA GAMME DES (10AINES
AINES DE) Hz
Gamme de 10aines
aines de Hz (SRM)
(métabol. Oxydatif)
(membranes) Cho
(astrocytes) M I
Lac (ischémie)
La Spectrométrie du Proton par Résonance Magnétique Nucléaire in Vivo, N. El Tannir, C. David, Projet DESS "TBH", UTC, 01-02
Professeur. Michel ZANCA, Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
Cho Cr NAA
Professeur. Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
Tumeur ou abcès ?
lactate
1H-SRM
Ac aminés
Crédit : JPh COTTIER & C. DESTRIEUX, Neuroradiologie & Neurochirurgie, CHU Bretonneau, TOURS
Professeur. Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
Images Spectroscopiques
Resolution : 32 x 32
(0.7 * 0.7 * 15 mm)
2- VARIATION DE FREQUENCES
DANS LA GAMME DES kHz
Applications
Applications en
en IRM
IRM
ωο = 2 π νο = γ Bo
En IRM, on fait varier la fréquence dans l’espace
grâce à des variations volontaires du champ Bo
-y
Le gradient Gx = dB/dx fait varier Bo le long de x. Beff reste // Oz mais
varie le long de x, de même que la fréquence et la phase des spins
Professeur. Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
Gr = dB/dr
Br = Bo + Gr.r
Professeur. Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
3- VARIATION DE FREQUENCES
DANS LA GAMME DES MHz
M13
Professeur. Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
-iii –
NOTIONS
SUR LES
TECHNIQUES DE
FABRICATION
D’IMAGES IRM
Michel ZANCA, CHU Montpellier
Professeur. Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
r∀
1.SELECTION
1.SELECTION DE
DE COUPE
COUPE PAR
PAR UTILISATION
UTILISATION
D’UN GRADIENT
D’UN GRADIENT SELECTIF
SELECTIF AU
AU COURS
COURS DE
DE
L’EXCITATION
L’EXCITATION RF
RF
2.SEPARATION
2.SEPARATION DES
DES VOXELS
VOXELS D’UNE
D’UNE LIGNE
LIGNE
PAR
PAR UTILISATION
UTILISATION D’UN
D’UN GRADIENT
GRADIENT DEDE
LECTURE PENDANT
LECTURE PENDANT L’ENREGISTREMENT
L’ENREGISTREMENT DU DU
SIGNAL
SIGNAL :: CODAGE
CODAGE PAR
PAR LA
LA FREQUENCE
FREQUENCE
3.CODAGE
3.CODAGE DU
DU PLAN
PLAN DE
DE COUPE
COUPE
ORTHOGONALEMENT
ORTHOGONALEMENT AU AU GRADIENT
GRADIENT DE
DE
LECTURE
LECTURE :: METHODE
METHODE 1D
1D PAR
PAR ROTATION
ROTATION
DU
DU GRADIENT
GRADIENT DEDE LECTURE
LECTURE
Professeur. Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
Matrice
image
zi Bzi = Gz.zi + Bo
Intensité > Bo
Module de B = Bo + Gz.z
RF, ν = νο + γ.Gz.z
Intensité = Bo
0
Intensité de B
Int < Bo
RFi, durée dt
Épaisseur de coupe
liée à ∆ν et Gz νzi = γ . Bzi
Professeur. Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
CAD
Gr
Gs
Simultanéité
Professeur. Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
Gx
y
x Gy
Professeur. Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
Bz Bz
Bz M = Sij Mij
η
Bz
Plan de coupe
sélectionné
zi
x
Professeur. Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
Direction r ∀
Bo Plan de coupe Mi,j
sélectionné
Épaisseur
de coupe
ri
i
VOXEL type,
de volume V
j
Mi,j ∼ [N(1H)/V].[1-exp(-tr/T1)]
[1H] ?
Image 1D
2 6 4 3 5 2 1
x
-2 -1 0 1 2 3 4
… son « image » dans Bo sans gradient
z
y
2 6 4 3 5 2 1 Σ=23
-2 -1 0 1 2 3 4 x
Objet 1D
[1H]
Signal total νo
2 à6 23 3 5 2 1
Image ?
x
0ù ?
Même ambiguïté pour un objet ∀ dans un champ homogène
Un gradient Gx appliqué pendant la lecture
1,6 du signal…
Bx z
1,2
0,8
écho
0,4 Gx ou Gr
x
0,0
-3 -2-2 -1 -1 0 0 11 2 2 3 3 4 4 5
-y
Gx 0,1 T/m, déphasage croissant avec x
x (m) -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5
Bx (Tesla) 0,7 0,8 0,9 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5
fréq (MHz) 29 34 38 42 46 50 55 59 63
Professeur. Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
i fois
Pulses RF
CAD, partage
en colonnes
Gx
Gradients
…fournit un mélange temporel des signaux
Signal théorique, multicomposé
8
[1H] 6
0 temps
0 50 100 150 200 250 300 350 400
-2
-4
-6
-8 [1H] 2 6 4 3 5 2 1 Σ = 23
[1H]
30
25
x -2 -1 0 1 2 3 4
20 fréq (MHz) 34 38 42 47 52 55 59
15
10
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400
temps
-5
-10
-15
Signal résultant effectif, FID composite
-20
-25
20
Spectre de fréquences # image 1D
15
10 FID composite
5
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400
temps
-5
-10
-15
-20
[1H]
-25 TF1D
Effet du CAD
2 6 4 3 5 2 1
fréq ωi (MHz) 34 38 42 46 50 55 59 … autant que de voxels
-2 -1 0 1 2 3 4 x (espace)
ri
z
y TF1D Image ?
[1H]
Σ-2 Σ-1 Σ0 Σ1 Σ2 Σ3 Σ4
x
Commençons par le même gradient Gx appliqué
pendant la lecture du signal
1,6
Bx z
1,2
y écho
0,8
Gx
0,4
-3 -2 -2 -1 -1 0
0,0
0 1 1 2 2 3 43 4 5 x Empilement
de lignes // x
Bx z
1,2
Gx appliqué
0,8 le long de x
0,4
x
0,0
-3 -2 -2 -1 -1 0 0 1 1 2 2 3 43 4 5
-y
20
ambiguïté car pas de distinction entre lignes
15
10 FID composite
5
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400 temps
-5
-10
Intensité projetée en x = Σ intensités
-15
-20
dans la colonne d’abcisse x
-25
Direction de projection
[1H] (en colonnes)
TF1D
Direction du gradient
(en lecture)
Effet du CAD
Σ-2 Σ-1 Σ0 Σ1 Σ2 Σ3 Σ4
fréq ωi (MHz) 34 38 42 46 50 55 59 … autant que de colonnes
-2 -1 0 1 2 3 4 x espace
Professeur. Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
Méthode radiale
Une simple TF1D du signal codé dans la direction « r »
fournissant la projection de l’image dans cette
direction, il suffit, pour acquérir toute l’image, de
changer de direction en tournant autour de l’objet
8
6 n acquisitions ≠ image
4
2
0 temps TF1D
-2 0 n fois
-4
-6 signal
Professeur. Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
- iv -
LES DIFFÉRENTES
PONDÉRATION DU SIGNAL
DE RMN
EXEMPLES DE CONTRASTES
NATURELS EN IRM
CONTRASTES NATURELS
ET FACTEURS TISSULAIRES
Liquides
(LCR)
T1 = T2 T1
Solides (os)
T1 >> T2
tissus (pâteux)
T1 ≈ 10 T2
T2
Viscosité
L’os cortical (solide) est invisible : son signal disparaît trop vite (T2 très court)
Si en biologie T2 ~ T1/10, ils varient selon les
tissus, ce qui en module les contrastes …
1 1
LCR
Blanc
0,8 0,8 Graisse
Gris
0,6 0,6
0,4 0,4
0,2 0,2
tr te
0 0
0 2000 4000 6000 8000 10000 12000 14000 16000 18000 20000 0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300
Signal et contrastes :
rôle de T1 & T2 % tr & te
Le choix de tr & te pondère ± en T1 & T2
Exemple du CERVEAU en SE
graisse ss cut
T2
blanc gris
LCR T1
(re)pousse, ... tr te
graisse ss cut
gris
blanc
T1W
LCR
tr
0,8
0,3
T1W
-1,2
graisse ss cut
T2W
LCR
blanc gris
te
Contrastes « inversés » : os cortical noir (solide), LCR blanc, Matière Grise
gris clair, Matière Blanche gris foncé, Graisse ss cut blanche
Professeur Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
Résumé : rôle de tr et te en SE
tr Densité
Proton
Long
T2
Bof !
Court T1
te
Court Long
Professeur Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
graisse
E1 E2 E3 E4
matrice
kyste
tr te
Professeur Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
CGR 0,35 T
Professeur Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
0,6 FLAIR
LCR
0,4 τo = 1900 ms
blanc
0,2
0
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000
-0,2
-0,4
1,5 T blanc gris LCR
-0,6 Mo 0,84 0,71 1
T1 600 950 4000
-0,8 T2 90 100 2000
T2* 50 80 1800 FLAIR (ti = 1,9 s)
(tr = 6 s, te = 150 ms, ti = 1,9 s)
TI – 2 200 ms
TE – 140 ms
TR – 10 000 ms
Professeur. Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
… ce qui sensibilise en T2
Exemple d’un AVC …
CONTRASTES NATURELS
ET FACTEURS TISSULAIRES
SE EPI
fat
Fat Sat
Passage de la graisse par zéro RF continue
à la résonance
de la graisse
tissue
o
Professeur Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
signal fat
selective
bandwidth
graisse
graisse
eau
eau
Fréquence ou δ
~ 220 Hz
à 1.5 T
Professeur Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
90°
signal
SE pulses echo from water only
fat sat pulse (fat ν)
additional time required
for saturation pulse
Professeur Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
avec
avec MT
MT sans
sans MT
MT
Pulse
Pulse de
de MT
MT
~~ 1000
1000 kHz
kHz
Transfert
Transfert
d’énergie eau libre hors-résonance
hors-résonance
d’énergie
sur
sur eau
eau liée
liée
eau liée
fréquence
Un transfert de magnetization en SE
180°
90°
signal
SE pulses echo from water only
MT pulse (linked water ν)
additional time required
for saturation pulse
Professeur Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
Transfert de Magnétisation
CONTRASTES « NATURELS »
ET FACTEURS TISSULAIRES
ARM
Magnétom VISION 1,5 T, Hôpital LAPEYRONIE, CHU MONTPELLIER
Effets Perfusionnels en RMN
La perfusion modifie spontanément le T1
apparent des 1H tissulaires
Considérons les protons de l’eau dans un tissu :
• si T1ev est le T1 des 1H de l’eau extra vasculaire,
• F est le débit perfusionnel des 1H intra vasculaires,
• et λ le coefficient de partition sang/tissu de l’eau
1 / T1app = 1 / T1ev + F / λ
La mesure in vivo de T1ev permettrait d’estimer F
aisément. Malheureusement, il n’est pas possible
d’interrompre la perfusion.
Il faut rechercher une autre solution : ASL ou Gd
Professeur. Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
Image d’ASL à 7 T
perfW
The Krueger Institute, John Hopkins University Hospital
Perfusion avec PdeC en statique T1w
MIP
TOF
Crédit : JPh COTTIER & C. DESTRIEUX, Neuroradiologie & Neurochirurgie, CHU Bretonneau, TOURS
Perfusion avec PdeC en dynamique T2*
C(t) ≈ ∆R2*(t) ≈ 1/te.Ln[So/S(t)]
rCBF = rCBV/TTP
Recirculation
Ajustement
IRM - GYROSCAN NT, Philips Systèmes Médicaux, Une Division de Philips France
Professeur. Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
T1 post Gd
stase capillaire
rCBV
Crédit : E. LE BARS et al., GE SIGNA 1,5 T, CHU Amiens (Pr. IDI PERETTI)
Self diffusion des molécules d’eau
ADC//
Gd Gd
CAD
Gr
Gs
Effet du gradient Gd sur le signal
Quand Gd croît, le signal des spins diffusant
diminue (pertes de signal en T2*, images Dw)
b0 = 0 s/mm2 b1 = 1000 s/mm2 b2 = 12 000
Ref DWI
P M S I
MP PS MS b=0
Codage directionnel du tenseur
d’anisotropie de diffusion
Color coding by
fiber tracking
… et de reconstruire certains faisceaux
fonctionnels
Faisceau arqué
M ZANCA & E LEBARS, Neuroradiology, University Hospital MONTPELLIER, Intera Phillips Medical System
Professeur. Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
CONTRASTES NATURELS
ET FACTEURS TISSULAIRES
provoque
d’importantes pertes de
signal par effet T2*
firing
neurons
Professeur. Michel ZANCA, Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
sujet Droitier
Moteur Iaire G
Sillon central G
(Rolando)
Sensitif G
CA-CP + 70 mm
Sujet Droitier
Opposition pulpe pouce D / base Vème méta
Corrélation avec le paradigme, p < 0,01
Gil
Gil
Pouce, Vision « 3D »
Sujet Droitier
Opposition pulpe pouce D / base Vème
méta
Corrélation avec le paradigme, p < 0,01
Exécution
Observation
Rou
Mouvements en miroir persistants
Sujet Droitier, opposition active pouce G ou D sur hypothénar
Professeur. Michel ZANCA, Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
Sur
Professeur. Michel ZANCA, Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
SMA
Zam. B, 11/2/2002
COMA Post AVP
Sujet 38 ans, coma (Glasgow 11) détérioré en 72 h
Stimulations tactiles (passives) bilatérales
Transplantation main G
6 ans après accident
Réimplantation main G
1 sem après accident
C. Brenneis et al., Cortical motor activation patterns following hand transplantation and replantation, J. Hand Surg., 2005 ; 5 : 530-33
Les territoires du langage
Pré-moteur G
Visuel où ?
Visuel
Dictionnaire
sémantique
Broca G
Wernicke G
Inspiré de http://neurorad.klinikum.uni-muenchen.de/33_mrt/0333_fmri/0333_bold_fmri.html
Génération pensée de phrases
Gauche
B
W W
Droite
B
W
Gauche
BA 39
SLA 2
Professeur Michel ZANCA Biophysique, Médecine Nucléaire et IRMf, CHU MONTPELLIER
CONTRASTES ARTIFICIELS
T2
Post-Gd T1
T1