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&
Travaux dirigés de Physique Atomique
Dhaouadi Zoubeida
Années Universitaires 20092016
Programme du cours
1
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
Chapitre I
I/Introduction
Le monde qui nous entoure va de l’infiniment petit (10-15m) à l’infiniment grand (1026). La
physique s’est intéressée à l’étude de ces deux mondes ‘ microscopique et macroscopique’ et
des lois qui les régissent : constituants de la matière, mouvement de particules, mouvement
d’objets terrestres ou célestes, nature de la lumière …
noyau Atome ADN Virus Cellule homme Rayon de Distance Distance Rayon de la Rayon de
H1N1 Humaine la Terre terre - terre –voie voie lactée l’univers
soleil lactée
10-15 10-10 10-9 10-7 10-6 1.7 106 1011 1014 1020 1026
La physique classique par le biais des ‘lois de Newton’ (1687) et des ‘lois de Maxwell’(1864),
a montré une grande efficacité dans l’interprétation du mouvement des particules, et dans la
compréhension du comportement ondulatoire et en particulier celui de la lumière. Cependant
jusqu’au début du XIX siècle, les chimistes et les physiciens avaient observé des phénomènes
dont l’interprétation reste difficile si non impossible par la physique classique. Nous citons
comme exemple l’émission de la lumière par un corps chauffé (soleil, filament de tungstène
d’une ampoule, fer …) qui ne peut s’expliquer en attribuant à la lumière seulement une nature
ondulatoire. En 1900, Max Planck fait l’hypothèse que la lumière pouvait être émise par petits
paquets d’énergie appelés quanta portés par des ‘photons’. Son hypothèse a permis
d’expliquer le rayonnement émis par un corps noir. Einstein soutient et complète l’hypothèse
de Planck en 1905, en affirmant que la lumière peut se comporter selon les circonstances
comme onde ou comme un corpuscule (explication de l’effet photoélectrique), et ce fut la
porte ouverte au développement d’une nouvelle physique : la mécanique quantique. La
mécanique quantique est la physique adéquate à l’étude des objets microscopiques (électrons,
protons, neutrons, atomes, molécules, …). Elle permet également d’expliquer d’autres effets à
l’échelle macroscopique telle que l’effet photoélectrique, la supraconductivité, … La
mécanique quantique est une science non déterministe, qui décrit tout de façon probabiliste.
Le mouvement des particules ou onde est décrit par une fonction d’onde dont le carrée
représente la probabilité d’existence de la particule dans une région de l’espace.
Ce cours sera consacré à l’étude de l’atome le plus simple ‘atome d’hydrogène, nous allons
rappeler les résultats de la physique classiques et montrer qu’ils sont insuffisants et ne
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Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
permettent pas d’expliquer son spectre discontinu. Nous aborderons par la suite la théorie de
Bohr afin d’interpréter le rayonnement émis par l’hydrogène et nous finirons ce chapitre par
un traitement quantique de H que nous généraliserons par la suite aux hydrogénoïdes.
∑ 𝐹⃗𝑒𝑥𝑡 = me 𝛾⃗ (1)
𝐯⃗⃗
électron
(-e,𝐦𝐞 )
r
Proton
(+e, 𝐦𝐩 )
Ce qui conduit à :
e2
r= (3)
4πε0 me v2
Nous pouvons conclure que toutes les valeurs de r sont permises si toutes les vitesses le sont
aussi.
Nous pouvons également calculer l’énergie totale qui est une somme d’énergie cinétique T et
potentielle V :
3
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
1 2
e2 e2
E = T + V = me v − = − (4)
2 4πε0 r 8πε0 r
Le potentiel zéro est pris pour un électron rejeté à l’infini. L’énergie totale est négative, elle
indique que le système (noyau + électron) est lié. Cette énergie peut également prendre toutes
les valeurs s’il n’y a aucune limité imposée à r.
Le spectre observé pour l’atome d’hydrogène est un spectre discret qui ne peut pas
s’expliquer par la physique classique et le modèle de Bohr va tenter d’apporter une
explication.
Afin d’interpréter le spectre de l’atome le plus simple H, Bohr a basé son modèle sur le
modèle planétaire précédemment décrit qu’il a combiné avec la théorie de Planck.
Le premier postulat stipule que l’électron ne peut pas se trouver à n’importe quelle distance
du noyau. Les seules positions possibles sont telles que le moment cinétique L soit un
multiple entier de ħ :
L = me v r = n ħ (5)
me est la masse de l’électron, v est sa vitesse sur l’orbite circulaire, r sa position par rapport
ℎ
au noyau fixe supposé au centre du cercle, ħ = , h est la constante de Planck et n est un
2𝜋
entier strictement positif appelé nombre quantique principal.
a- Quantification de la position
ε0 h2
rn = n2 = n2 a 0 (6)
π me e2
Pour n =1, r1 = a0 est appelé rayon de la première orbite de Bohr et vaut 0.529 Ǻ.
Le fait nouveau rajouté par cette première hypothèse est une quantification des positions de
l’électron sur la trajectoire circulaire. Ces positions quantifiées sont les seules trajectoires
permises au mouvement de l’électron, elles sont alors appelées orbites’ permises’ ou
‘stationnaires’.
n 1 2 3 4 …
Symbole couche K L M N …
b- Quantification de l’énergie
e2 me e4 E0
En = − = − 2 2 2= − 2 (7)
(8πε0 )rn 8ε0 h n n
Pour n =1 on a E1 =-E0 = -13.6 eV c’est la plus basse énergie de l’hydrogène appelée énergie
de l’état fondamental.
Nous remarquons que l’énergie est toujours négatives donc nous avons affaire à des états liés,
qu’elle varie inversement proportionnelle à n2 et que les écarts entre les niveaux d’énergies
vont en se resserrent de plus en plus avec l’augmentation de n.
L’électron se trouvant sur une orbite stationnaire ne peut rayonner de l’énergie, il émet ou
absorbe du rayonnement uniquement en passant d’une orbite stationnaire n à une autre n’.
hc 1 1
ΔE = En′ − En = h𝜈 =
λ
= E0 ( 2 − n2
) (8)
n′
Ce qui implique :
1 E0 1 1
=σ= − = −RH ( ′2
− ) (9)
λ hc n n2
Avec fréquence du rayonnement émis ou absorbé, sa longueur d’onde, son nombre
d’onde et RH est la constante de Rydberg de l’hydrogène.
Nous rappelons ici que l’absorption est relative au passage de l’électron d’une orbite
stationnaire n à une orbite stationnaire n’ de plus grande énergie. Ce passage ne peut se faire
qu’en présence d’une perturbation externe (exemple exposition à un rayonnement h). Si au
contraire l’électron se trouve dans un état excité n’, cet état instable ne dure pas longtemps et
l’électron retourne rapidement vers un état n de plus basse énergie en émettant un
rayonnement h, d’où le nom d’émission.
Le spectre de couleur d’un atome peut s’obtenir par absorption ou par émission d’un
rayonnement hcomme indiqué sur la figure ci-dessous :
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Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
n’ n’
h
h
n n
Absorption Émission
L’absorption est un gain d’énergie et l’émission est une perte d’énergie par l’atome.
On appelle série de Lyman la série qui correspond à toutes les transitions électroniques de
l’hydrogène qui partent du niveau n = 1 (absorption) ou qui arrivent au niveau n = 1
(émission), la série de Balmer est relative à tous les départs du niveau n=2 (absorption) (ou
arrivé à n = 2 émission). La série de Paschen concerne le niveau n =3, Brackett (n=4), Pfund
(n=5),….
La raie, de chaque série, correspondant à la plus grande longueur d’onde (ou le plus petit écart
énergétique) est appelée par le nom de la série correspondante indexé par la lettre grecque
(exemple Lyman transition entre n=1et n=2) et on avance ainsi dans l’alphabet grecque au
fur et à mesure que la longueur d’onde décroit (ou l’écart énergétique croit).
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n= ,E =0
n =4, E4=-E0/16
n =3, E3=-E0/9
n =2, E2=-E0/4
n =1, E1=-E0
Nous pouvons facilement déterminer le domaine spectral de chaque série, en calculant les
deux longueurs d’ondes limites émises ou absorbées. La plus courte longueur d’onde 𝜆ℓ1 de
chaque série (en absorption par exemple) correspond au plus grand écart énergétique, elle est
attribuée au passage de l’électron de l’orbite stationnaire n à l’orbite stationnaire n’=∞. La
plus petite transition énergétique (passage de l’électron de n à n+1) est attribuée à la plus
grande longueur d’onde 𝜆ℓ2 . Ces deux longueurs d’onde limites sont calculées à partir de la
relation (9) :
n2
𝜆ℓ1 = (10)
RH
n2 (n+1)2
𝜆ℓ2 = (12)
(2n+1)RH
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Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
Les frontières ou limites des séries de Lyman, Balmer et Paschen sont représentées sur le
schéma ci-dessous. Nous remarquons que la série de Lyman est située dans l’ultraviolet, la
série de Balmer est dans le visible alors que la série de Paschen se trouve dans l’infrarouge.
C’est l’énergie nécessaire à séparer l’électron du noyau donc à l’amener au niveau n = qui a
une énergie E = 0 (cette énergie a été prise comme référence dans l’énergie potentielle, elle
correspond à l’électron libre). Ce potentiel correspond donc à l’atome ionisé (séparé de son
électron). Il est toujours positif car il correspond à l’énergie reçue par le système (noyau +
électron). Cette ionisation est représentée par la réaction suivante :
H H+ + e-
6/ Application
Le spectre de l’atome d’hydrogène est donné dans la figure ci-dessous. En vous servant du
cours, répondez aux questions suivantes :
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𝐻𝜑 = 𝑬 𝜑 (13)
P2 ħ2
T= = − ∇2 (14)
2 me 2me
−e2
V(r) = (15)
4πε0 r
Rappelons qu’un opérateur va agir sur une fonction d’onde, ainsi l’opérateur impulsion agit
ħ
par dérivation de la fonction d’onde et se transforme en 𝑝 = 𝑖 ∇ alors que l’opérateur
position agit par multiplication sur la fonction d’onde.
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*𝜑 est la fonction d’onde électronique qui décrit l’état quantique du système à un électron et
E est la valeur propre issue de l’action de H sur 𝜑 , c’est l’énergie de l’électron associée à
l’état quantique décrit par 𝜑 .
ħ2 e2
(− 2m ∆ − )𝜑 = E 𝜑 (16)
e 4πε0 r
Où ∇2 = ∆ opérateur Laplacien.
1 𝜕 𝜕 1 1 𝜕 𝜕 1 1 𝜕2
∆= (𝑟 2 𝜕𝑟) + (𝑠𝑖𝑛𝜃 )+ (17)
𝑟2 𝜕𝑟 𝑟2 𝑠𝑖𝑛𝜃 𝜕𝜃 𝜕𝜃 𝑟2 𝑠𝑖𝑛2 𝜃 𝜕𝜑 2
1 𝜕 𝜕 1 𝜕2
𝐿2 = −ħ2 [𝑠𝑖𝑛𝜃 (𝑠𝑖𝑛𝜃 )+ ] (18)
𝜕𝜃 𝜕𝜃 𝑠𝑖𝑛2 𝜃 𝜕𝜑 2
L2
H = H(r) + (19)
2me r2
avec
ħ2 1 𝜕 𝜕
𝐻 (𝑟) = − 2𝑚 (𝑟 2 𝜕𝑟) + 𝑉(𝑟) (20)
𝑒 𝑟 2 𝜕𝑟
Le système étudié est représenté par 3 variables d’espace indépendantes (r, 𝜃, 𝜑) qui
pourraient être décrites en physique classique par une base de 3 vecteurs unitaires
orthogonaux entre eux ( 𝑢 ⃗⃗𝑟 , 𝑢
⃗⃗𝜃 , 𝑢
⃗⃗𝜑 ). Nous allons donc chercher à reproduire un peu cette
image, en déterminant une base de vecteurs propres (qui détermine la fonction d’onde
électronique) commune aux différents opérateurs introduits dans l’hamiltonien du système. Le
système introduit 3 dimensions spatiales (r, 𝜃, 𝜑) d’où la nécessité de trouver 3 vecteurs
propres ou nombres quantiques afin de décrire correctement la fonction d’onde électronique.
Pour trouver une base de vecteurs propres commune à tous les opérateurs introduits, il est
nécessaire que ces opérateurs commutent entre eux.
Nous avons vu que le carré du moment cinétique orbital est fonction uniquement de 𝜃 et 𝜑
donc il commute avec H(r) (nous avons des variables indépendantes et par conséquent L2 est
une constante du mouvement), ce qui permet d’introduire un premier nombre quantique 𝒍.
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Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
Pour avoir un second nombre quantique, il faut se rappeler que L2 commute également avec
𝜕
l’une de ses composantes Lz ( Lz = −𝑖ħ 𝜕𝜑 ), qui est également constante du mouvement et
commute par la suite avec H(r). Ainsi on introduit un deuxième nombre quantique 𝒎𝒍 . Les
fonctions propres communes à L2 et Lz sont les harmoniques sphériques et dépendent
uniquement des variables d’espace 𝜃 et 𝜑 :
𝑚𝑙 𝑚𝑙 𝑚𝑙 𝑚𝑙
L2 | 𝑌𝑙 (𝜃, 𝜑) >= ħ𝟐 𝒍 (𝒍 + 𝟏)|𝑌𝑙 (𝜃, 𝜑) > et Lz |𝑌𝑙 (𝜃, 𝜑) > = 𝒎𝒍 ħ |𝑌𝑙 (𝜃, 𝜑 > (21)
Nous pouvons alors proposer comme fonction d’onde électronique 𝜑(𝑟, 𝜃, 𝜑), une fonction
qui est le produit d’une fonction radiale et des harmoniques sphériques :
𝑚𝑙
𝜑(𝑟, 𝜃, 𝜑) = 𝑅(𝑟)𝑌𝑙 (𝜃, 𝜑) (22)
1 𝜕 𝜕 𝑙(𝑙+1) 1
[𝑟 2 𝜕𝑟 (𝑟 2 𝜕𝑟) − + + 𝐸] R (r) = 0 (24)
𝑟2 𝑟
𝜕2 2 𝜕 𝑙(𝑙+1) 1
[𝜕𝑟 2 + − + + 𝐸] R (r) = 0 (25)
𝑟 𝜕𝑟 𝑟2 𝑟
Nous remarquons que dans cette équation il y a une dépendance paramétrique de 𝑙, nous
pouvons à première vue dire que la fonction radiale R (r) dépendra de 𝑙 et nous montrons cette
dépendance en écrivant R 𝑙 (𝑟). Mais la dépendance de cette équation en r exige l’introduction
d’un 3ème nombre quantique que nous appellerons n.
Nous pouvons encore de simplifier cette équation différentielle en posant 𝑢𝑛𝑙 (𝑟) = 𝑟 R 𝑛𝑙 (𝑟),
ce qui permet d’éliminer le terme de dérivation du premier ordre :
𝜕2 𝑙(𝑙+1) 1
[𝜕𝑟 2 − + + 𝐸] unl (r) = 0 (26)
𝑟2 𝑟
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Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
E
En = − n02 (27)
𝑚𝑙
𝜑𝑛 𝑙 𝑚𝑙 (𝑟, 𝜃, 𝜑) = 𝑅𝑛,𝑙 (𝑟)𝑌𝑙 (𝜃, 𝜑) (28)
Cette fonction d’onde à un électron est appelée orbitale électronique, elle est alors
représentée par 3 nombres quantiques n, 𝑙 et 𝑚𝑙 qui définissent les états quantiques relatifs à
l’électron. Si on tient compte de l’existence d’une propriété intrinsèque à l’électron appelée
spin qui représente le moment angulaire de la rotation de l’électron autour de lui même, et agit
dans un espace indépendant de l’espace géométrique habituel. Le spin commute alors avec
l’hamiltonien, le carré du moment cinétique L2 et Lz . Ainsi, la fonction d’onde totale
électronique se met sous la forme suivante:
𝑚
𝜓𝑛 𝑙 𝑚𝑙 𝑚𝑠 = 𝑅𝑛,𝑙 (𝑟)𝑌𝑙 𝑙 (𝜃, 𝜑)𝜒(𝑠, 𝑚𝑠 ) (29)
Nous pouvons dès lors se poser la question pourquoi autant de complications pour arriver à
un résultat, concernant l’énergie, identique à celui simplement trouvé par la théorie de
Bohr ?
Ainsi, tout état électronique est défini par 4 nombres quantiques n, 𝒍, 𝒎𝒍 et 𝒎𝒔 (s n’est pas
pris en compte car ce nombre est fixe et vaut toujours s =1/2 pour un électron)
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Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
Une couche électronique est entièrement définie par la donnée de n : n=1 (couche K), n=2
(couche L),…
*𝒍 est appelé nombre quantique azimutal ou orbital. Il est interprété en tant que moment
cinétique dû à la rotation de l’électron autour du noyau. Il est lié à la quantification en module
du moment cinétique. Il détermine la forme spatiale de l’orbitale. Ce nombre prend toutes les
valeurs entières entre 0 et n-1.
𝑜 ≤𝑙 ≤ 𝑛−1
𝑙 0 1 2 3 4 5 …
notation s p d f g h …
L’orbitale 𝑙 = 0 est appelée s, 𝑙 = 1 est notée p ,…, et à partir de l’appellation f c’est l’ordre
alphabétique.
Une sous couche est entièrement définie par la donnée de n et l : sous couche 1s, la sous
couche 2s, la sous couche 2p, ….
*𝒎𝒍 est le nombre quantique magnétique orbital. Il est lié à la quantification du moment
cinétique dans une direction. Il définit l’orientation spatiale de l’orbitale et prends (2𝑙 + 1)
valeurs :
−𝑙 ≤ 𝑚𝑙 ≤ +𝑙
Pour 𝑙 = 0 on a une seule valeur de 𝑚𝑙 donc toutes les orbitales s sont représentées par une
seule case quantique.
𝑚𝑙 = 0
Une orbitale électronique (communément appelée ‘orbitale atomique’) est définie par la
donnée de n, 𝒍 et 𝒎𝒍 .
*𝒎𝒔 est le nombre quantique magnétique de spin. C’est la projection de s sur l’axe des z.
−𝑠 ≤ 𝑚𝑠 ≤ +𝑠
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Dans le cas d’1 seul électron s = 1/2 donc il existe uniquement deux valeurs possibles de 𝑚𝑠
soit +1/2 ou -1/2.
La forme de l’orbitale est plutôt donnée par la forme de sa partie angulaire c’est à dire par les
𝑚
𝑌𝑙 𝑙 (𝜃, 𝜑).
*forme des orbitales ns : Pour toutes les orbitales ns, la partie angulaire 𝑌00 est une constante
donc la fonction 𝜑(𝑟) = 𝑅𝑛0 (𝑟)𝑌00 est uniquement fonction de r, ces fonctions ont la symétrie
sphérique, elles sont donc représentées par une sphère.
*forme des orbitales np : pour les orbitales p, le 𝑙 = 1 donne 3 orientations différentes dans
l’espace pour ces orbitales, ces orbitales ont un axe de symétrie donc de symétrie cylindrique.
La figure ci-dessous donne la forme des 5 premières orbitales. Si on fixe r et on ne fait varier
que la partie angulaire, on peut tracer la forme des orbitales p. Elles auront deux lobes
symétriques par rapport à l’axe de leur direction (exemple l’orbitale px est symétrique par
rapport à l’axe des x…). Comme la fonction angulaire dépends de 𝜃 elles sera positive sur un
lobe et négative sur l’autre. L’orbitale px par exemple est antisymétrique (change de signe) par
rapport au plan yoz (appelé communément plan nodal).
Les figures ci dessous donnent la probabilité 𝜑2 de trouver l’électron à une distance r du
noyau pour les orbitales 1s et 2s et 3s de l’hydrogène. Cette figure montre que contrairement à
la théorie de Bohr, la probabilité de trouver l’électron dans le noyau est non nulle pour les
orbitales ns. En effet, les 𝑅𝑛,𝑙 (𝑟) varient comme r l à l’origine, ce qui donne une valeur
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Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
𝑙(𝑙+1)
différente de zéro uniquement pour l = 0 (orbitales ns). Le terme en - introduit dans
𝑟2
l’équation (26) montre que cette barrière de potentiel (généralement appelée barrière
centrifuge) ne s’annule que pour les orbitales ns, pour l non nul, elle tend à éloigner l’électron
du noyau. La probabilité de trouver l’électron à r = 0 décroît au fur et à mesure que n
augmente, ce qui n’est pas surprenant. En effet, la chance de le trouver plus prêt du noyau
devrait être plus grande pour les couches les plus profondes. Les 3 figures montrent que 𝜑2
décroit pour tendre vers zéro quand r tend vers l’infini.
𝝋2
2 n=1 0,04 n=2 0,004 n=3
/Å
0 0 0 r/a0
0 4 8 0 4 8 0 4 8
* densité de probabilité des orbitales ns et np:
Les figures ci-dessous montrent la densité de probabilité de présence 𝜑2dv pour les
orbitales 1s, 2s et 3s de l’hydrogène. La première chose surprenante est que ces figures
donnent une densité de probabilité nulle à l’origine alors que les figures de dessus donnent
une probabilité non nulle. Le fait est que dans la densité de probabilité on multiplie par le
volume élémentaire qui est proportionnel à r2 et à l’origine r est nul. Nous remarquons que la
densité de probabilité pour l’électron 1s est maximale pour r = a0 (rayon de la première orbite
de Bohr). Nous remarquons également que pour n=2 l’état 2s présente 2 régions de
probabilité de présence radiale maximale alors que la théorie de Bohr ne prévoyait qu’une
seule à r = 4a0.
𝝋2dv
1 r 0.5Å 1 r 4Å 1 r 9Å
/Å 0 0
0
0 4 8 0 4 8 r/a0
0 4 8
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4/ Dégénérescence
Pour une fonction d’onde qui dépend de 4 nombres quantiques, l’énergie ne change que par la
variation d’un seul de ces nombres quantiques ‘n’, on dit qu’il existe plusieurs états
quantiques de l’électron représentés tous par une seule valeur énergétique ce qu’on appelle
communément dégénérescence. La dégénérescence relative à une orbitale atomique est
indiquée dans le tableau ci-dessous :
3 0 0 3s 1
1 -1,0,1 3p 3 9
2 -2,-1,0,1,2 3d 5
4 0 0 4s 1 16
1 -1,0,1 4p 3
2 -2,-1,0,1,2 4d 5
3 -3,-2,-1,0,1,2,3 4f 7
n 0,1,2,…,n-1 … … 𝑛−1
2𝑙+1 ∑(2𝑙𝑖 + 1)
𝑙𝑖 =0
Afin de définir la dégénérescence totale, il faut tenir compte de tous les nombres quantiques
donc rajouter la dégénérescence introduite par l’effet du spin, comme pour un électron 𝑚𝑠
prend deux valeurs possibles donc le résultat trouvé doit être multiplié par deux (deux
possibilités : électron spin haut noté ↑ ou électron spin bas noté ↓ ).
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𝑛−1
Ainsi le niveau n=1 est deux fois dégénéré, il est représenté par 2 spin-orbitales : 𝜓100+1 et
2
𝜓100−1 . L’électron peut être représenté de façon équivalente par l’une ou l’autre de ces
2
fonctions d’onde et aura dans ce cas l’énergie –E0.
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Nous schématisons à titre d’exemple sur ce diagramme juste les raies , et de la série de
Balmer.
6/ Application aux hydrogénoïdes
Les hydrogénoïdes sont les systèmes formés par 1 seul électron, il s’agit d’ions à un électron
dont le noyau porte la charge +Ze. On donne l’exemple de He+, Li2+,…
Le mouvement à un électron est décrit pour l’hydrogène, il reste valable pour les
−e2
hydrogénoïdes où il suffit juste de remplacer le potentiel V(r) = par :
4πε0 r
−Ze2
V(r) =
4πε0 r
L’énergie totale électronique pour les hydrogénoïdes devient alors :
Z 2 E0
En = − 2
n
Le système électron –noyau des hydrogénoïdes est plus lié que celui de l’hydrogène car le
seul électron est attiré par une charge positive beaucoup plus grande que celle de H. Par
conséquent à courte distance du noyau, on s’attend à ce que :
-les rayons soient plus proches du noyau comparés à ceux de l’hydrogène
-les énergies soient plus basses comparées à celles de l’hydrogène
-la distance à laquelle la densité de probabilité de présence est maximale soit beaucoup plus
proche du noyau que celle de l’hydrogène.
7/ Validité du modèle quantique
Le modèle quantique permet d’interpréter non seulement le spectre des atomes à un électron
mais également celui des atomes à plusieurs électrons et des molécules moyennant certaines
approximations. Ce modèle est le seul à pouvoir expliquer les levées de dégénérescence des
niveaux d’énergie d’un atome dues à une perturbation telle que le couplage spin-orbite ou
l’effet d’un champ magnétique extérieur telle que l’effet Zeeman ou l’effet Paschen Back ou
celle d’un champ électrique extérieur telle que l’effet Shtark, nous décrirons quelques uns de
ces effets dans le chapitre suivant.
V/ Conclusion
Nous avons décrit dans ce chapitre l’atome d’hydrogène en allant du classique au quantique et
en montrant les défaillances et/ou les avantages de chaque modèle. Nous avons par la suite
généralisé cette description au cas des hydrogénoïdes. Le modèle classique montre une
incapacité à décrire les spectres expérimentaux des atomes à un seul électron, le modèle de
Bohr est simple et donne une description parfaites du spectre de l’hydrogène et des
hydrogénoïdes mais ne peut pas expliquer les effets magnétiques, relativistes et les spectres
des atomes à plusieurs électrons. Le modèle quantique introduit une nouvelle notion ‘la
dégénérescence’ liée à la fonction d’onde électronique. Cette dégénérescence permettra par la
suite d’expliquer les effets relativistes (chapitre II) et les effets magnétiques (chapitre III).
Juste nous rappelons que l’équation de Schrödinger a une solution exacte uniquement dans le
cas des systèmes à un électron, dans les systèmes polyélectroniques nous ferons appel à
plusieurs approximations.
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Chapitre II
I/Introduction
Nous avons écrit l’hamiltonien H0 pour l’atome d’hydrogène dans le chapitre précédent, nous
avons introduit uniquement l’énergie cinétique classique pour le mouvement de l’électron
autour du noyau et l’énergie potentielle attractive relative à son interaction avec le noyau
chargé positivement. L’ hamiltonien H0 donne la plus grande part de l’énergie électronique
mais pour un traitement plus précis, il faut tenir compte des effets relativistes liés à la vitesse
de l’électron, ces effets sont petit mais non négligeables. Les effets relativistes sont introduits
en tant que perturbation afin de corriger les énergies électroniques, ces effets sont introduits
dans le but d’interpréter les résultats expérimentaux observés.
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Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
𝑒2 1
𝛼= ≃ (5)
4𝜋𝜀0 ħ𝑐 137
Nous avons ainsi l’ordre de grandeur du rapport v/c, ce qui donne un ordre de grandeur de
l’énergie associée à la correction relativiste :
𝐸𝑟 1
≃ − 𝛼 2 ≃ 10−4 (6)
𝐸1 4
Cette correction est petite et Hr peut être considéré comme une perturbation de H0.
2/ Correction spin-orbite
a- Expression de l’hamiltonien spin-orbite Hso
Si on se place dans le référentiel de l’électron, il sera fixe et va voir le proton de charge +e
mobile. Ce proton est à la position ⃗⃗⃗⃗rp = −r⃗ (r⃗ étant le vecteur position de l’électron) et crée
un champ magnétique B donné par la loi de Biot et Savart :
μ I ⃗l ^ ⃗⃗⃗⃗
rp
⃗B⃗ = 0 (7)
4π rp3
⃗
vp = l⁄t nous avons alors :
Sachant que I = q/t = e/t pour le proton et ⃗⃗⃗⃗⃗
μ e ⃗⃗⃗⃗⃗
vp ^ r⃗
⃗B⃗ = 0 (8)
4π r3
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1 dV(r)
H𝑠𝑜 = 𝑙⃗ . 𝑠⃗ (13)
m2e r c 2 dr
dV(r) e2
Sachant que μ0 ε0 c 2 = 1 et que = on retrouve l’expression précédente de 𝐻𝑠𝑜
dr 4πε0 r2
E𝑠𝑜 ≃ 𝑚𝑒 𝑐 2 𝛼 4 (14)
Ce qui donne :
𝐸𝑆𝑂
≃ −2𝛼 2 (15)
𝐸1
On remarque que cette correction aussi reste faible, cependant elle est 8 fois plus grande que
celle relative à Hr.
3/ Correction de Darwin
a- Expression de l’hamiltonien de Darwin Hd
Réellement l’électron n’est pas localisé dans une position fixe autour du noyau mais
délocalisé dans un volume dautour de sa position moyenne située à la distance r du proton,
ce volume est de l’ordre de 𝜆3𝑐 et cette délocalisation fait qu’on peut écrire un potentiel
d’interaction plus juste entre l’électron délocalisé et le proton, en tenant compte du fait que
l’électron n’est plus à r fixe mais à r +:
𝑒2 𝑒2
𝑉𝑖𝑛𝑡 = − =− ρ (16)
4πε0 (r + ρ) 4πε0 r (1 + r )
Sachant que << r alors nous pouvons développer ce potentiel d’interaction au premier
ordre :
dV(r)
𝑉𝑖𝑛𝑡 = V(r) + 𝜌 (17)
dr
Avec :
𝑒2
V(r) = − (18)
4πε0 r
21
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
22
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
𝑠⃗
𝑗⃗
𝑙⃗
μ 0 e2 𝑓(𝑟)
H𝑠𝑜 = ⃗ . 𝑠⃗ = 𝑓(𝑟) 𝑙⃗ . 𝑠⃗ =
𝑙 (𝑗 2 − 𝑙 2 − 𝑠 2 ) (27)
2
4π me r 3 2
Dans la nouvelle base appelée communément base couplée, les seuls commutateurs avec
l’hamiltonien total sont : 𝑙 2 , 𝑠 2 , 𝑗 2 et jz (composante selon z du moment cinétique électronique
total j)
Les actions de ces opérateurs sur l, s, j et mj sont connues ainsi la base sera constituée des
nombres quantique l, s, j et mj.
- j ≤ mj ≤ + j (29)
L’énergie Eso due à l’action de Hso sur la base couplée (l s j mj) est une correction au premier
ordre de perturbation qui est donnée par la valeur moyenne du perturbateur Hso sur la base
non perturbée (l s j mj).
<𝒇(𝒓)>ħ2
Eso = ⟨𝒍 𝒔 𝒋 𝒎𝒋 |𝐇𝒔𝒐 |𝒍 𝒔 𝒋 𝒎𝒋 ⟩ = [ 𝒋 (𝒋 + 𝟏) − 𝒍(𝒍 + 𝟏) − 𝒔(𝒔 + 𝟏) ] (30)
𝟐
< f(r )> est fonction uniquement de n et l et sera notée par la suite A(nl). Elle caractérisera
l’espacement énergétique entre niveaux consécutifs au sein d’un multiplet.
Dans le cas des atomes à un seul électron le multiplet sera uniquement un doublet puisque j
peut prendre uniquement 2 valeurs : l - 1/2 et l + 1/2. Ce qui implique que chaque niveau
d’énergie caractérisé par la notation spectroscopique nlj sera divisé en deux niveaux suite à
l’interaction spin orbite. Afin de connaître la séparation énergétique entre ces deux niveaux il
suffit de calculer :
23
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
Cette règle est connue sous le nom de règle des intervalles de Landé.
Enoncé de la règle des intervalles de Landé : la séparation entre deux niveaux consécutifs
d’un multiplet (j et j +1) suite à un couplage spin-orbite est proportionnelle au j supérieur (ici
j +1). La constante de proportionnalité est appelée constante spin-orbite.
Application :
1/ Donner en notation spectroscopique nlj les niveaux n = 1 et n = 2 de l’atome d’hydrogène.
2/ Déterminer les corrections spin-orbite sur les niveaux n = 1 et n = 2 de H.
3/ Déterminer l’écart énergétique entre les sous niveaux 2p perturbés, la règle des intervalles
de Landé est elle vérifiée.
Corrigé :
1/ La notation spectroscopique des niveaux de l’atome à 1 électron est nlj.
Pour n = 1 on a l = 0 et j =s = 1/2 donc on a un singulet 1s1/2.
Pour n = 2 on a l = 0 et j =1/2 donc 1 seul niveau 2s1/2 et l = 1 avec j = 1/2,3/2 donc on a dans
ce cas un doublet 2p1/2 et 2p3/2.
2/ Dans la base couplée (n l s j mj) la correction spin orbite s’écrit :
𝐴(𝑛𝑙)
Eso = = [ 𝑗 (𝑗 + 1) − 𝑙(𝑙 + 1) − 𝑠(𝑠 + 1) ]
2
Nous remarquons que quand l = 0, j = s ce qui fait que Eso s’annule physiquement le niveau
en question ne sera pas perturbé et il garde la même énergie de départ (sans perturbation).
Donc l’énergie Eso des niveaux 1s1/2 et 2s1/2 est égale à zéro.
Eso (2p1/2) = - A (nl)
Eso (2p3/2) = A (nl)/2
On remarque que le niveau 2p1/2 est rabaissé vers le bas de A (nl) alors que le niveau 2p3/2 est
rehaussé de la quantité A (nl)/2 comparé à la valeur de son énergie non perturbée (en absence
de la perturbation spin-orbite).
3/ DE = Eso (2p3/2) - Eso (2p1/2) = 3/2 A (nl)
La règle des intervalles de Landé est bien vérifiée puisque l’écart énergétique entre les deux
niveaux successifs du doublet (2p3/2, 2p1/2) est proportionnel au plus grand j dans ce cas 3/2.
IV/ Conclusion
Nous avons vu dans ce chapitre quelques effets de perturbations internes des atomes comme
la structure fine d’origine purement relativiste. Ces effets représentent de petites corrections à
l’hamiltonien principal du système et permettent d’interpréter quelques résultats
expérimentaux. Nous avons omis de parler de la structure hyperfine due à l’interaction entre
le moment cinétique du noyau et celui de l’électron, cette dernière perturbation interne
complète l’interprétation des spectres observés et apporte une correction encore plus petite
que celle étudiée dans ce chapitre.
24
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
Chapitre III
I/Introduction
Lorsqu’une source lumineuse est placée dans un champ magnétique, nous observons une
décomposition des raies spectrales, c'est-à-dire une augmentation du nombre de raies par
rapport au cas où le champ magnétique était nul. Selon l’intensité du champ magnétique nous
observons deux types d’effets : effet Zeeman ou effet Paschen Back.
Si l’intensité du champ magnétique est forte comparée à la constante de structure fine A(nl), à
ce moment ce champs va perturber directement l’hamiltonien Ho, nous observons donc l’effet
Paschen Back.
Si l’intensité du champ magnétique est faible comparée à la constante de structure fine A(nl),
à ce moment ce champs va perturber l’hamiltonien (Ho +Hso) et nous observons l’effet
Zeeman.
𝜇𝑙 = I.⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝑆 (1)
S étant la surface de la spire, ce moment magnétique est alors perpendiculaire à cette surface.
Dans le cas de l’électron, il tourne sur une orbite circulaire de rayon r autour du noyau avec
une vitesse v donc le courant de cette spire est:
I = -e /t = -e v/2r (2)
25
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𝑒
= 2𝑚 (4)
𝑒
𝑒
𝜇𝑠 𝑔 2𝑚 𝑠⃗
⃗⃗⃗⃗= (5)
𝑒
Avec g est un nombre sans dimensions, il dépend de la nature de la particule et pour l’électron
il est égal à 2.
b- Energie potentielle magnétique :
Un moment magnétique 𝜇⃗s’il est plongé dans un champ magnétique B , s’oriente suivant la
direction du champ et une énergie potentielle magnétique est attribuée à cette interaction :
W = .B (6)
L’énergie potentielle magnétique associée à l’électron lors de sa rotation autour du noyau et
en présence d’un champ magnétique est alors :
Wl = - 𝑙⃗. B (7)
Ws = - 2 ⃗⃗⃗.
𝑠 B (8)
III/ Effet Zeeman
L'effet Zeeman a été observé en 1896, en plongeant un atome dans un champ magnétique
extérieur faible (devant A(nl)) on constate l'apparition de nouvelles raies d'émission spectrale.
Nous avons vu précédemment que le champ magnétique permet d’orienter les moments
magnétiques de l’électron. Pour l’effet Zeeman, étant en champ faible, l’opérateur Zeeman va
agir une fois que le moment cinétique orbital et de spin sont couplés pour former le moment
cinétique total électronique 𝑗⃗.
𝑗⃗ = 𝑙⃗ + 𝑠⃗ (9)
a- Expression du moment magnétique électronique et facteur de Landé :
En présence du champ magnétique, le moment cinétique total de l’électron 𝑗⃗ qui va s’orienter
⃗⃗ :
selon la direction du champ magnétique 𝐵
26
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𝜇𝑗 = ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝜇𝑠 = −𝛾 (𝑙⃗ + 2𝑠⃗) = −𝛾 𝑔𝑙𝑠𝑗 𝑗⃗
𝜇𝑙 + ⃗⃗⃗⃗ (10)
𝑔𝑙𝑠𝑗 est un nombre sans dimensions appelé facteur de Landé, il dépend du type de couplage
dans ce cas on a un couplage spin orbite « ls ». Nous pouvons utiliser le schéma ci-dessus
(modèle vectoriel) pour calculer 𝑔𝑙𝑠𝑗 .
𝑗⃗
Il suffit de projeter 𝑙⃗et 𝑠⃗ sur l’axe portant 𝑗⃗ décrit par le vecteur unitaire 𝑢
⃗⃗ = 𝑗
𝑗⃗ 𝑗⃗
𝑙⃗ = 𝑙 cos 𝛼1 𝑗 et 𝑠⃗ = 𝑠 cos 𝛼2 𝑗 (11)
Sachant que :
𝑙⃗.𝑗⃗ 𝑠⃗.𝑗⃗
cos 𝛼1 = et cos 𝛼2 = (12)
𝑙𝑗 𝑠𝑗
Nous obtenons :
𝑙⃗.𝑗⃗ 𝑠⃗.𝑗⃗
𝑙⃗ + 2𝑠⃗ = ( 𝑗2 + 2 ) 𝑗⃗ (13)
𝑗2
Or :
𝑙⃗. 𝑗⃗ = 𝑙 2 + 𝑙⃗. 𝑠⃗ et 𝑠⃗. 𝑗⃗ = 𝑠 2 + 𝑙⃗. 𝑠⃗ (14)
Ce qui nous donne :
𝑙 2 + 2𝑠 2 +3 𝑙⃗.𝑠⃗
𝑙⃗ + 2𝑠⃗ = ( ) 𝑗⃗ (15)
2𝑗 2
Or :
𝑗 2 −𝑙 2 − 𝑠 2
𝑙⃗. 𝑠⃗ = (16)
2
Donc :
3𝑗 2 + 𝑠 2 −𝑙 2
𝑙⃗ + 2𝑠⃗ = ( ) 𝑗⃗ (17)
2𝑗 2
L’équation (10) donne :
27
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2
3𝑗2 + 𝑠2 −𝑙
𝜇⃗ = −𝛾𝑔𝑙𝑠𝑗 𝑗⃗ = −𝛾 ( ) 𝑗⃗ (18)
2𝑗2
En mécanique quantique, on ne peut avoir la valeur d’une observable que quand on fait sa
moyenne dans la base des états appropriés, dans ce cas on est dans le cas de la base des états
électroniques couplés / |𝑙𝑠𝑗𝑚𝑗 > d’où :
< 𝜇 > = ⟨𝑙𝑠𝑗𝑚𝑗 |𝜇|𝑙𝑠𝑗𝑚𝑗 ⟩ (19)
Sachant que les actions des moments cinétiques intervenant dans l’expression de sur la base
couplée sont :
𝑗 2 |𝑗 > = 𝑗(𝑗 + 1)ħ2 |𝑗 > (20)
𝑙 2 |𝑙 > = 𝑙(𝑙 + 1)ħ2 |𝑙 > (21)
𝑠 2 |𝑠 > = 𝑠(𝑠 + 1)ħ2 |𝑠 > (22)
En utilisant les équations (20), (21) et (22) nous obtenons l’expression de < 𝜇 > et par suite
celle du facteur de Landé en couplage spin orbite ou également appelé couplage RS (Russel-
Sanders) :
3 𝑠(𝑠 + 1) − 𝑙(𝑙 + 1)
𝑔𝑙𝑠𝑗 = + (23)
2 2 𝑗(𝑗 + 1)
b- Expression de l’opérateur Zeeman Hz et énergie Zeeman :
3𝑗 2 + 𝑠 2 − 𝑙 2
⃗⃗ = ( 𝑙⃗ + 2 𝑠⃗⃗⃗). 𝐵
W = −𝜇⃗. 𝐵 ⃗⃗ = 𝛾 ( ⃗⃗
) 𝑗⃗. 𝐵 (24)
2𝑗 2
Si le champ magnétique est selon l’axe des z donc l’expression de l’opérateur énergie
potentielle magnétique associée à cette interaction est obtenue en remplaçant 𝐵 ⃗⃗ par 𝐵𝑘⃗⃗ dans
l’équation (24), cet opérateur est noté Hz :
3𝑗 2 + 𝑠 2 − 𝑙 2
Hz = 𝛾 ( ) 𝑗𝑧 𝐵 (25)
2𝑗 2
Hz agit comme une perturbation sur (H0 + Hso), son expression contient les opérateurs 𝑗 2 , 𝑙 2 ,
𝑠 2 et 𝑗𝑧 qui commutent avec H0 et Hso, ce qui permet d’utiliser la base des états électroniques
couplés |𝑙𝑠𝑗𝑚𝑗 > commune à tous les opérateurs intervenant dans l’hamiltonien total du
système :
H = H0 + Hso + Hz (26)
Etant dans le cadre de la théorie des perturbations, si on reste au premier ordre de la
perturbation, l’énergie associée à la perturbation Hz est donnée par la valeur moyenne de cette
perturbation sur la base des états propres non perturbés qui est ici |𝑙𝑠𝑗𝑚𝑗 > (Rappelons que
cette base a été utilisée, dans le chapitre précédent, pour déterminer les valeurs propres
communes à (H0+ Hso)).
28
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Ez = 𝜇𝐵 𝐵 𝑔𝑙𝑠𝑗 𝑚𝑗 (29)
Avec :
-j ≤ mj ≤ j (30)
L’énergie totale du système ainsi perturbé est alors :
- L'énergie supplémentaire Ez est quantifiée donc un niveau d’énergie nlj ( en champ nul)
va se scinder (ou se diviser) en mj sous niveaux Zeeman c'est-à-dire (2j +1) sous
niveaux Zeeman. La formule (29) montre que tout est fixé dans l’expression de Ez et la
seule chose qui est quantifiée c’est la projection du moment cinétique total sur la
direction z qui est la direction de champ extérieur B appliqué.
29
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
alors certaines transitions entre les sous niveaux Zeeman qui paraissent différentes se
superposent énergétiquement et correspondent donc à la même longueur d’onde.
Les seules transitions permises pour l’effet Zeeman sont telles que :
mj = 0, ±1 (32)
- Lorsqu’on observe dans une direction parallèle au champ magnétique extérieur appliqué,
une seule transition est observable et c’est bien celle qui correspond à mj = 0, la raie qui
lui correspond est appelée , elle est relative à une polarisation rectiligne de l’onde
électromagnétique cette polarisation correspond au cas où le photon de l’onde ne
transporte aucun moment cinétique.
m j = +1 est appelée et est relative à une polarisation circulaire droite de l’onde
(moment cinétique transporté par le photon est + ħ : moment cinétique selon le sens du
champ extérieur appliqué). La raie ayant m j = - 1 est appelée et est relative à une
polarisation circulaire gauche de l’onde (moment cinétique transporté par le photon est -
ħ : moment cinétique dans le sens opposé au champ extérieur appliqué).
IV/ Conclusion
Parmi les effets magnétiques, nous avons étudié dans ce chapitre l’effet Zeeman. Nous avons
montré que cet effet est une perturbation en présence d’un champ magnétique extérieur faible
qui se produit après le couplage spin orbite (perturbation interne). Cette perturbation a permis
d’observer un nombre de raies supérieur à celui observé en champ magnétique nul, et ceci est
dû à une levée de dégénérescence des niveaux d’énergie en présence de la perturbation.
L’effet Zeeman et l’interaction spin orbite (étudiée dans le chapitre précédent) ont contribués
à l’explication de spectres expérimentaux observés dans le cas des atomes à un ou plusieurs
électrons.
30
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Chapitre IV
I/Introduction
Nous avons jusqu’ici en utilisant la mécanique quantique les atomes à un seul électron telles
que l’hydrogène et les hydrogénoïdes pour lesquels l’équation de Schrödinger était
parfaitement solvable. Les systèmes qui contiennent plus d’un électron présentent des
difficultés supplémentaires dues aux répulsions électroniques, ce qui fait que le mouvement
d’un électron influence les autres. Cette corrélation électronique rend l’équation de
Schrödinger impossible à résoudre à moins de faire des approximations. Dans ce chapitre
nous nous limitons à quelques unes d’entre elles dans le but de déterminer les configurations
électroniques, les orbitales électroniques ainsi que les niveaux d’énergie des atomes à
plusieurs électrons et quelques notions relatives au couplage Russel-Sunders pour ces atomes.
II/Equation de Schrödinger des atomes à plusieurs électrons et
approximation du champ central
1/ Equation de Schrödinger des systèmes à N électrons
Dans tout ce qui suit, nous supposons que le noyau reste fixe et nous le prenons comme
origine du référentiel d’étude :
N N 𝐍
ħ2 Ze2 𝐞𝟐
(− ∑ ∆i − ∑ + ∑∑ )𝜑 = E 𝜑 (1)
2me 4πε0 ri 4πε0 rij
i=1 i=1 𝐢=𝟏 𝐣>𝑖
Où :
ħ2
− 2m ∑N
i=1 ∆i est la somme des énergies cinétiques des N électrons
e
Ze2
− ∑N
i=1 4πε est la somme des énergies potentielles d’attraction de chaque électron i avec le
0 ri
noyau de charge +Ze.
𝐞𝟐
+ ∑𝐍𝐢=𝟏 ∑𝐣>𝑖 4πε est la somme des énergies potentielles de répulsion entre chaque électron i
0 rij
et chaque électron j.
Une première approximation suppose que la fonction d’onde des N électrons est le produit des
fonctions d’onde à un seul électron :
𝜑(1, 2, 3, … , 𝑁) = 𝜑(1)𝜑(2)𝜑(3) … 𝜑(𝑁) (2)
Approximation connue sous le nom d’approximation orbitalaire (ou des électrons
indépendants), on remarque qu’il n’existe aucun système de coordonnées permettant de
séparer l’équation (1) en N équations indépendantes à cause du terme de répulsion
électronique. Afin de résoudre ce problème, on est donc amené à faire d’autres
approximations.
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Nous remarquons que ce potentiel pose des problèmes au voisinage de r égal à zéro, il se
ramène à celui de l’hydrogène V(H) à grande distance nous pouvons alors l’introduire à
𝑒2
courte distance en tant que perturbation en rajoutant et en retranchant V(H) = - dans
4πε0 r
l’hamiltonien :
ħ2 e2 e2
H = ∑N N
i=1 Hi = ∑i=1 (2m ∆i − ) + ∑N
i=1(Veff (ri ) + ) (9)
e 4πε0 i r 4πε0 ri
Le problème devient alors beaucoup plus simple, puisque les fonctions d’ondes de
l’hydrogène sont connues, on peut alors choisir Veff (ri) de manière à ce que H’ soit une
perturbation de chaque hamiltonien hydrogène. Le problème pourra alors être résolue dans le
cadre de la théorie des perturbations et la correction à l’énergie au premier ordre E’ est la
valeur moyenne du perturbateur H’ sur la base des états non perturbés.
L’énergie totale est alors :
E = ∑N N
i=1 Ei + ∑i=1 Ei
′
(10)
Ei c’est les énergies En = -E0/n de l’hydrogène et E’i c’est l’énergie due à la perturbation H’
2
33
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Les deux électrons se mettent dans la case correspondante à ml = 0, avec pour l’électron 1
ms=+1/2 et pour l’électron 2 ms =-1/2.
Comme déjà vu dans le chapitre I, pour décrire complètement un état électronique, il faut tenir
compte du spin (propriété intrinsèque des électrons), même si celui-ci ne figure pas
explicitement dans l’expression de l’hamiltonien. La fonction d’onde totale décrivant cet état
à deux électrons est une spin-orbitale :
𝜓 𝑛𝑙𝑚𝑙𝑚𝑠 (1.2) = 𝜓 1001 (1)𝜓 100−1 (2) (13)
2 2
Ces deux électrons étant indiscernables et l’électron 1 peut échanger de place avec l’électron
2, et c’est aussi un état possible (ms1 =-1/2 et ms2 =+1/2). Cet échange se fait par un
changement de signe de la fonction d’onde, on dit que la fonction d’onde est antisymétrique
par rapport à cette permutation. L’écriture (13) ne représente plus l’état correct de ces deux
électrons et une écriture plus significative est celle tenant compte de tous les états possibles en
incluant les changements de signe dus aux échanges ou aux permutations des électrons (les
permutations peuvent affecter aussi bien l’état de spin que les positions spatiales). L’état de ce
système à 2 électrons est donc donné par la spin-orbitale :
1
𝜓 (1,2) = [𝜓 (1)𝜓 (2) − 𝜓 (2)𝜓 (1)] (14)
√2
Dans le cas général d’un système à N fermions (particules à spin demi-entier) identiques tel
que les électrons, la fonction d’onde est un produit antisymétrique de fonctions d’ondes
mono-électroniques. Ce produit est antisymétrique par rapport à l’échange des N particules
deux à deux. Cette fonction d’onde totale est donnée par un déterminant de Slater.
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Rappelons que :
−L ≤ ML ≤ L (19) et −S ≤ MS ≤ S (20)
Pour trouver ML il faut sommer tous les ml électroniques notés mli et de même pour MS :
ML = ∑𝑖 𝑚𝑙𝑖 (21) et MS = ∑𝑖 𝑚𝑠𝑖 (22)
Nous pouvons alors conclure que les sous couches entièrement remplies ne participent pas
au moment cinétique. Pour trouver le moment cinétique total donc, on ne considère que la
somme des moments cinétiques relatifs aux sous couches non totalement remplies.
Comment faire dans la pratique et quels sont les règles à respecter ??
Si la configuration électronique est de la forme nl nl’, les électrons ne sont pas
équivalents (diffèrent déjà par un nombre quantique, ici c’est l’) : pas de problèmes
particuliers le moment cinétique total orbital s’obtient par sommation des moments
cinétiques orbitaux de chaque électron, pareil pour le spin total et tous les états sont
pris (aucune sorte d’interdiction).
Si la configuration électronique s’écrit sous la forme nl nl’2 à ce moment il faut
déterminer le moment cinétique total orbital et de spin de nl’2 (les deux électrons ici
sont équivalents) en faisant attention à respecter le principe d’exclusion de Pauli (jeu
de nombres quantiques différents) et le principe d’indiscernabilité (qui permet de ne
pas compter le même état deux fois) ce qui permet de garder uniquement les termes
pour lesquels (S+L) est pair. Par la suite chaque terme spectral va être combiné avec
l’électron nl pour fournir les termes spectraux définitifs.
Si une sous couche nlx contient plus que deux électrons (dans ce cas x), il faut voir en
premier si la sous couche qui lui est complémentaire n’est pas plus simple. Cette sous
couche complémentaire nl(y-x) a la même dégénérescence que la sous couche nlx et par
la suite les mêmes états spectraux et les même niveaux d’énergies (nous rappelons que
y est le nombre total d’électrons que peut contenir la sous couche nl)
Exemple la sous couche np2 est la sous couche complémentaire de np4 ou la sous
couche nd2 est la sous couche complémentaire de nd8.
Si une sous couche contient de 3 électrons équivalents à plus, le problème devient plus
compliqué et il faut construire le ML et MS à partir des mli et msi en faisant attention à
respecter le principe de Pauli et d’indiscernabilité, donc on combinera tous les termes
𝑚𝑠 𝑚𝑠 𝑚𝑠 𝑚𝑠
(𝑚𝑙11 𝑚𝑙22 𝑚𝑙33 𝑚𝑙𝑖𝑖 ) connus sous le nom de déterminants de Slater afin d’accéder
aux ML et MS totaux et par la suite aux termes spectraux de la configuration
électronique.
Notation spectroscopique :
Les états spectraux d’un atome à N électrons sont notés :
2S +1L (23)
L et S sont obtenus en considérant les règles de somme citées précédemment.
Les niveaux d’énergies d’un atome à N électrons sont notés :
2S +1
LJ (24)
où J représente le moment cinétique total des N électrons obtenu en couplant L et S :
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Application
On donne les configurations électroniques C1 : 3p3d et C2 : 3p2
a/Calculer la dégénérescence totale de C1 et celle de C2
b/ Déterminer les états spectraux de ces deux configurations et leurs dégénérescence
c/ Déterminer les niveaux d’énergies relatifs à C1 et C2 et leurs dégénérescence
d/ déterminer le terme de Hund pour C1 et celui relatif à C2
e/ Peut il y avoir transition électronique entre C1 et C2 ? Justifiez votre réponse
f/ Donner le nombre de transitions électroniques possibles entre C1 et C2
IV/Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons fait un sommaire des points principaux relatifs à l’étude des
atomes à plusieurs électrons afin de permettre aux étudiants impliqués au niveau de la licence
d’avoir une idée globale et d’aborder aisément une étude plus poussée au niveau d’un master.
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Références du cours
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Nom-Prénom :
Section : PC3
7/ On considère une transition électronique du niveau n=3 vers le niveau n=2, cette transition concerne :
□ Une absorption de rayonnement
□ Une émission de rayonnement
□ Nécessite l’aide d’une excitation extérieur
□ L’énergie qu’elle met en jeu est de l’ordre du KeV
8/ On considère une transition électronique entre la couche M et la couche L, cette transition nécessite une
énergie de :
□ 13.6 eV
□ 136 eV
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□ 1.9 eV
□ 19 eV
41
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□ La donnée de n
□ La donnée de n et l
□ La donnée de n, l et s
□ La donnée de n, l, ml et ms
20/ La probabilité de trouver l’électron dans une région de l’espace autour du noyau est :
□ Donnée par le carré des harmoniques sphériques
□ Donnée par le carrée de la fonction de spin.
□ Le carrée de l’orbitale atomique.
□ N’est pas du tout liée au carré de la fonction radiale
22/ Le nouvel apport du modèle quantique comparé à celui de Bohr réside dans :
□ La quantification de l’énergie
□ La quantification de la position
□ La quantification du moment cinétique
□ Le traitement de l’électron en tant qu’onde
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Nom-Prénom :
Section :PC3
Cocher la seule bonne réponse dans chaque question.
1/ la dégénérescence totale d’une orbitale d en tenant compte du spin est :
□5
□6
□ 10
□ 14
2/ On considère un hydrogénoïde pris dans son état fondamental, son énergie d’ionisation est-elle :
□ plus grande que celle de H
□ plus petite que celle de H
□ égale à celle à celle de H
□ 2 fois plus grande que celle de H
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10/ Dans le cas d’un système à un seul électron et en considérant un couplage spin-orbite chaque niveau nl se
décompose au plus en un :
□ triplet
□ quadruplet
□ singulet
□ doublet
Bonne chance
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Exercice 4: hydrogénoïdes
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r 0 signe 𝑎0 signe ∞
𝑑 𝐷(𝑟)
𝑑𝑟
𝐷(𝑟)
c-A quoi correspond le rayon r’ pour lequel D(r) est maximale, calculer la valeur moyenne de
r dans l’état 1s et la comparer à r’, conclure.
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e. Le nombre n d’un électron d’une sous-couche f peut être égal à 3. Non comme l va
jusqu’à n-1 donc l max pour n=3 est 2 la sous couche est donc d et pas f.
Exercice 2 :
ħ2 Ze2 ħ2 Ze2
1/(− 2m ∆ − ) 𝜑 = E 𝜑 avec H= T + V =− 2m ∆ −
e 4πε0 r e 4πε0 r
Le premier terme dans l’hamiltonien H représente l’énergie cinétique T de l’électron de
l’hydrogénoïde et le deuxième terme V représente l’énergie d’attraction électron noyau de
charge +Ze.
2/(n, l, ml ) sont les nombres quantiques qui spécifient les orbitales des hydrogénoïdes.
a- les orbitales (2 1 0)/2p , (3 2 -1)/3d, (3 2 2)/3d, (2 0 0)/2s, (4 1 1)/4p, (5 4 -1)/5g et (4
3 2) /4f sont possibles.
Exercice 3 :
1/ pour l’état 1s de l’atome d’hydrogène (Z=1),
1 𝑟
1 −
n =1, l=0 et ml = 0donc 10 (r,, 𝜑) =1s (r,, 𝜑) = ( 𝜋𝑎3 )2 𝑒 𝑎0
0
2/ la fonction d’onde de l’état 1s de H e st normalisée si la probabilité de trouver l’électron
dans la sphère de rayon infini est égale à 1
𝜋 2𝜋
∫0 ∫0 ∫0 1s 1s
∗
r 2 sin dr d d =P =1
Or l’intégrale partie sur la partie angulaire donne 4 et la partie radiale sans la constante
donne a03/4 ce qui fait au total :
1 𝑎03
P = 𝜋𝑎3 4𝜋 = 1 donc la fonction est bien normalisée
0 4
2𝑟
1 −
3/ (r,, 𝜑) =1s (r,, 𝜑) 1s (r,, 𝜑)= 1s (r,, 𝜑) = 𝑒 𝑎0
𝜋𝑎03
(
La probabilité de présence ne dépend que de r, elle est constante pour r = cte ce qui implique
que l’orbitale 1s est à symétrie sphérique et sa forme sera alors une sphère centrée sur le
noyau de l’atome.
2𝑟 2𝑟 2𝑟 2𝑟
4 𝑟2 − 𝑑 𝐷(𝑟) 8𝑟 − 8 𝑟2 − 8𝑟 − 𝑟
4/a-D( r) = r2 R21s ( r) = 𝑎03
𝑒 𝑎0 , 𝑑𝑟
= 𝑎03
𝑒 𝑎0 − 𝑎04
𝑒 𝑎0 = 𝑎03
𝑒 𝑎0 (1 − 𝑎 )
0
b-
r 0 signe 𝑎0 signe ∞
𝑑 𝐷(𝑟) 0 + 0 - 0
𝑑𝑟
50
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
4
𝐷(𝑟) 0 + 𝑒 −2 + 0
𝑎0
c- < r >1s = < 1s /r / 1s> = (3/2) a0 > r’ = a0 car la probabilité de présence de l’électron est
plus importante à l’extérieur de l’orbite de Bohr.
5/ En intégrant la probabilité P ou la densité de probabilité radiale D (r ) entre les deux rayons
particuliers on obtient la probabilité totale dans cette région :
2𝑟
1 5𝑎0 −
P = 4𝜋𝑎3 ∫𝑎0 𝑟 2𝑒 𝑎0 𝑑𝑟
0 2
Pour résoudre cette intégrale il est nécessaire de faire deux intégrations par parties pour
réduire le rang du polynôme r2, le résultat final est donc : P = 5/2 e-1 – 61 e-10 = 0,917 = 91,7%
6/ théorème du viriel : Dans un système en équilibre thermodynamique, l’énergie cinétique T
est égale l’opposée de la moitié de l’énergie potentielle V : 2T + V = 0.
Pour l’énergie potentielle il suffit de calculer la valeur moyenne de 1/r dans l’état 1s et ainsi
2𝑟
4π ∞ −
on obtient : <1/r>1s = <1s/ (1/r) /1s> = ∫ 𝑟𝑒
𝜋𝑎3 0
𝑎0 𝑑𝑟 = 1/a0
0
L’énergie potentielle de cet état est : V = -e2/4𝜀 0 a0 et T= -V/2 et E = T +V =V/2 le système
est un système lié E<0
Exercice 4 :
1 𝑟
1 1 −
1/ Pour l’état 2pz : n =2, 1=1, ml = 0 donc 21 (r,, 𝜑) =2pz (r,, 𝜑) = 4 ( 2𝜋𝑎5 )2 𝑒 2𝑎0 𝑐𝑜sθ
0
𝑟
𝑟2 −
2/ (r,, 𝜑) ==2pz (r,, 𝜑) 2pz (r,, 𝜑)= 2pz (r,, 𝜑)= 𝑒 𝑎0 𝑐𝑜s2 θ
32𝜋𝑎5 0
𝑟
𝑟2 −
3/a- Pour la direction θ = 0 nous avons : (r,, 𝜑)= 𝑒 𝑎0
32𝜋𝑎05
𝑟
𝑑ρ (r,0,𝜑) 𝑟 − 𝑟
Sa dérivée est donc : = 𝑒 𝑎0 (2 − )
𝑑𝑟 32𝜋𝑎05 𝑎0
b-
r 0 signe 2𝑎0 signe ∞
𝑑ρ (r, 0, 𝜑) 0 + 0 - 0
𝑑𝑟
(r,, 𝜑) 0
𝑒 (−2)
0
8𝜋𝑎03
Nous pouvons conclure que l’électron à la plus grande chance de se retrouver dans l’état 2pz
à une distance 2a0 du noyau.
4/
51
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
A droite la courbe pour elle a un maximum à r = 2a0, toutes les autres courbes se
déduisent de celle-ci en multipliant par la quantité 𝑐𝑜s2 θ et donc elles sont plus atténuées que
celle pour cependant elles gardent toujours leurs maximum à à r = 2a0, nous
remarquons également que pour la densité électronique est nulle quelque soit r ce qui
indique la présence d’un plan nodal (xoy).
5/ Pour tracer ces courbes d’isodensité électronique dans l’espace (r,), on commence par se
placer à = constante telle que 1 dans la figure ci-dessus et de reporter pour chaque valeur
de les r correspondants exemple :
On place la direction et sur cette direction on reporte les deux valeurs de r la petite valeur et
la grande sachant que la plan nodal est celui relatif à la direction la courbe la
courbe sera sous forme de deux lobes symétriques par rapport au plan nodal et on change la
valeur 1 et on retrace le graphe (r, ) et ainsi de suite.
6/La surface nodale est le plan (xoy) et la forme de l’orbitale atomique 2pz est comme indiqué
sur la courbe d’isodensité c’est une orbitale à symétrie de révolution autour de l’axe z.
1/Calculer l'énergie à fournir pour ioniser à partir de leur état fondamental les ions He+ ; Li2+
et Be3+.
2/ Calculer les longueurs d'onde des raies limites de la série de Balmer pour He+ ? Pouvez
vous observer à l’œil nu cette série ? On donne : 1eV = 1.6 .10-19 J, h = 6.62 .10-34 Js, c = 3 .
108 m/s et E0 = - 13.54 eV. ?
3/ On envoie une radiation monochromatique de longueur d’onde =23,7nm sur un
hydrogénoïde de telle façon que l’électron atteigne le niveau n=5.
a- Définir cet hydrogénoïde.
b- Retrouver des relations simples permettant de calculer l’énergie, le rayon de l’orbite et la
vitesse de l’électron sur un niveau n de l’hydrogénoïde en question, en partant de la théorie de
Bohr. Calculer ces grandeurs pour le niveau n=5.
c- Si on considère différent hydrogénoïdes: He +, Li 2+ et Ne 9+
Quel est l’effet du noyau de ces hydrogénoïdes sur la vitesse de l’électron prise à l’état
fondamental ? Justifier en complétant le tableau suivant.
52
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
3/ On considère la couche n = 3, par combien de sous couches est elle formée ? Lesquelles ?
4/ a-Choisir parmi les états à un électron (n l ml ms) suivants, ceux qui sont possibles :
(1 0 0 0), (2 2 1 3/2), (3 -1 0 1/2), (3 2 -1 -1/2), (0 0 0 1/2), (4 1 1 1/2), (4 0 1-1/2) et
(2 1-1+1/2).
b-Représenter les seuls états possibles par des cases quantiques en indiquant le nom de la sous couche nl
correspondante.
c- Calculer la dégénérescence totale (en tenant compte du spin de l’électron) de chacune des sous couche
considérée.
Remarque : Répondre aux questions 5-9 en écrivant juste les lettres correspondantes aux propositions exactes
(a, b, …).
53
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
a-toute transition électronique est accompagnée d’un rayonnement / b-tout rayonnement est observable à l’œil nu
/ c-une courte longueur d’onde implique un grand écart énergétique / d-un grand nombre d’onde est relatif à une
grande longueur d’onde / e-l’ultraviolet est plus énergétique que l’infrarouge / d-le visible s’étend de 0.4 nm à
0.7 nm.
a- une différence d’énergie entre deux niveaux / b- un domaine spectral / c- une longueur d’onde.
a- un proton / b-deux protons ou plus et des neutrons /c- un proton et un neutron ou plus.
a- les rayons des hydrogénoïdes sont plus grands que ceux de l’hydrogène /b- les rayons des
hydrogénoïdes sont plus petits que ceux de l’hydrogène / c- les niveaux d’énergie des hydrogénoïdes
sont plus bas que ceux de l’hydrogène /d- les niveaux d’énergie des hydrogénoïdes sont plus élevés que
ceux de l’hydrogène /e- les niveaux d’énergie des hydrogénoïdes sont identiques à ceux de l’hydrogène.
10/On rappelle que les niveaux d’énergie des hydrogénoïdes sont donnés par :
Z 2 E0
En = −
n2
a- Calculer les quatre niveaux d’énergie les plus bas de He+ et reportez les sur un schéma en précisant dessus les
nombres quantiques n et l.
b- L’énergie d’ionisation de He+ doit elle être plus grande ou moins grande que celle de H. Pourquoi ?
c-Calculer le potentiel d’ionisation de He+ (on suppose que l’électron se trouve à l’état fondamental).
On donne E0 = 13.6 eV.
11/ Le spectre de l’atome d’hydrogène est constitué de plusieurs séries (Lyman, Balmer, Paschen, ..), établir, en
fonction de n et de RH, l’expression générale des deux longueurs d’onde limites de chaque série 𝜆ℓ1 et 𝜆ℓ2
correspondant respectivement au passage de l’électron du niveau n au niveau n’ = et du niveau n au niveau n’
= n+1.
On rappelle que RH = E0 / hc.
Bonne chance
Examen de Physique Atomique (PC3/Juin 2010)
Exercice 1 :
1/On envoie une radiation monochromatique de longueur d’onde =23,7nm sur un hydrogénoïde de telle façon
que son électron passe du niveau fondamental au niveau n=5. Définir l’hydrogénoïde en question.
2/ On considère les trois hydrogénoïdes : He +, Li 2+ et Ne 9+
a- Retrouver, en utilisant la théorie de Bohr et la relation fondamentale de la dynamique pour un électron
en mouvement circulaire uniforme autour d’un noyau de charge +Ze, l’expression des rayons quantifiés
rn des hydrogénoïdes en fonction du nombre quantique principal n, du nombre de charge Z et du rayon
ε0 h2
de la première orbite de Bohr a 0 = .
π me e2
b- Remplir le tableau ci-dessous et donner les rn (n = 1, 2 et 3) en fonction de a0 pour les hydrogénoïdes He
+
, Li 2+ et Ne 9+.
Hydrogénoïde Nombre délectrons Charge du noyau r1 r2 r3
He +
Li 2+
Ne 9+
c- Commenter l’effet de l’augmentation de n et l’effet l’augmentation de la charge du noyau sur les rayons
des trois orbites (n =1, 2 et 3). Pouvez –vous expliquer à partir de ces commentaires à quoi est lié le
nombre quantique principal n et sur quel type d’interaction agit le nombre de charge Z.
54
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
3/ On s’intéresse à Ne9+, calculer l’énergie nécessaire à l’ionisation de cet hydrogénoïde sachant que son électron
se trouve sur le niveau n = 10. Comparer cette énergie à celle nécessaire à l’ionisation de l’hydrogène dans l’état
fondamental. Que pouvez- vous conclure quand à la stabilité de Ne9+ comparée à celle de l’hydrogène ?
On donne RH =1,09677.107m-1 et 𝐸0 = −13.6 𝑒𝑉
Exercice 2 :
On se place dans le cas d’un atome à plusieurs électrons.
1/
a- Donner la définition d’une configuration électronique.
b-Enoncer la règle de Madelung.
c-Donner les configurations électroniques fondamentales de 6C, 17Cl et 26Fe.
2/ On s’intéresse à la configuration électronique fondamentale de 6C : 2p2 (notée C0) et à sa première
configuration électronique excitée 2p3s (notée C1)
a- Déterminer, en couplage RS, les termes spectraux relatifs aux configurations électroniques C 0 et C1.
b- Calculer la dégénérescence totale des configurations C0 et C1 à partir des termes spectraux.
c- Déterminer, en couplage RS, les niveaux d’énergie des configurations électroniques C0 et C1.
d- Calculer la dégénérescence totale des configurations C0 et C1 à partir des niveaux d’énergie.
3/ a-Enoncer la règle de Hund.
b-Déterminer le niveau d’énergie fondamental, en couplage RS, correspondant à la configuration électronique
C0. Le représenter avec l’une des cases quantiques possibles.
Exercice 3 :
On s’intéresse à la transition 2s1/2 3p3/2 relative à un atome à un seul électron, en présence d’un champ
magnétique extérieur faible Bz selon la direction z.
1/ Qu’observera t-on une raie ou plusieurs raies quand l’atome est plongé dans le champ magnétique extérieur
Bz? Expliquer brièvement.
2/ Déterminer, en utilisant le modèle vectoriel et dans le cadre d’un couplage RS, l’expression du facteur de
Landé 𝑔𝑙𝑠𝑗 .
3/ Calculer, en couplage RS, les facteurs de Landé : g(2s1/2 ) et g( 3p3/2).
4/ En combien de sous niveaux Zeeman se décompose le niveau 2s1/2 et le niveau 3p3/2, spécifier cette levée de
dégénérescence par le(s) nombre(s) quantique(s) approprié(s).
5/ Donner en fonction de 𝜇𝐵 et Bz l’expression de l’énergie pour chaque sous niveau Zeeman observé en
remplissant le tableau suivant :
j Dégénérescence mj Ez
Bonne chance
Exercice 1 :
ℎ𝑐 1 24
1/ ∆𝐸 = = −𝑍 2 𝐸0 ( − 1) = 𝑍 2 𝐸0
𝜆 25 25
1 24 2 2 25 25
= 𝑍 𝑅𝐻 d’où 𝑍 = = =4
𝜆 25 24 𝜆𝑅𝐻 24( 23,7 10−9 )1,09677.107
Donc Z =2 d’où l’hydrogénoïde en question est l’hélium.
2/ a- En écrivant le premier postulat de Bohr pour la quantification du moment cinétique :
mevrn = nħ
Sachant que la seule force qui intervient dans la relation fondamentale de la dynamique est la force
électrostatique d’attraction entre un noyau de charge +Ze avec l’électron de l’hydrogénoïde de charge –e qui
tourne sur une orbite circulaire avec un mouvement circulaire uniforme : la RFD donne alors :
Fe = Ze2/4ε0 rn2 = mev2/rn
Combinée avec le postulat de Bohr nous obtenons l’expression de r n :
Ze2 v2 n2 ħ2
Fe = − = −m e = −
4πε0 rn 2 rn me rn3
Doù
55
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
4πε0 n2 ħ2
rn =
Ze2 me
ε0 h 2
a0 =
π me e2
Donc :
n2 a 0
rn =
Z
b-
Hydrogénoïde Nombre d’électrons Charge du noyau r1 r2 r3
He + 1 +2e 𝑎0 2𝑎0 9𝑎0
2 2
Li 2+ 1 +3e 𝑎0 4𝑎0 3𝑎0
3 3
Ne 9+ 1 +10e 𝑎0 2𝑎0 9𝑎0
10 5 10
c-En regardant les rayons pour le même hydrogénoïde sur une ligne du tableau on a l’effet de l’augmentation du
nombre quantique principal n et rn augmente avec n, ce nombre quantique est en effet lié au positionnement de
l’électron autour du noyau.
*En regardant les rayons pour les différents hydrogénoïdes à n fixe sur une colonne du tableau, nous remarquons
que rn diminue avec l’augmentation de Z, ce qui implique que les orbites électroniques s’approchent de plus en
plus du noyau vu l’augmentation de l’attraction électrostatique noyau électron.
3/ Ne9+ Ne 10+ + é
100𝐸0
E = E (Ne 10+) – E(Ne9+) = – E(Ne9+ ) = = 𝐸0 = 13.6 𝑒𝑉
100
L’énergie nécessaire à l’ionisation du Néon de l’état n=10 est égale à celle de l’ionisation de l’hydrogène à partir
de l’état n = 1, nous pouvons conclure alors que le néon est beaucoup plus stable et plus lié que l’hydrogène dû à
l’attraction de l’électron par une charge positive 10 fois supérieure à celle de l’hydrogène.
Exercice 2 :
1/ a- une configuration électronique est l’ensemble des couches et sous couches remplies par les N électrons du
système atomique.
b- les niveaux d’énergie des systèmes à plusieurs électrons E nl augmentent avec (n +l) et à (n+l) constant ils
augmentent avec n.
c- 6C : 1s2 2s2 2p2
2 2 6 2 5
17Cl : 1s 2s 2p 3s 3p
2 2 6 2 6 2 6
26Fe : 1s 2s 2p 3s 3p 4s 3d
2
2/ C0 : 2p et C1 : 2p3s
a-
*Dans le cas de C0, nous avons deux électrons p équivalents donc pour respecter le principe de Pauli on ne
gardera que les termes tels que (L + S) pair.
L = 0, 1, 2 donc S, P et D
Et S = 0,1 donc 1S, 1P et 1D et 3S, 3P et 3D
Les termes spectraux de p2 sont : 1S, 1D et 3P
*Dans le cas de C1, les deux électrons ne sont pas équivalents car il différent par n et l donc on prend tous les
termes : 1P et 3P
b- A partir des termes spectraux la dégénérescence est :
g = ∑(2 𝑆 + 1)(2𝐿 + 1)
Pour C0 : g = 1 + 1(2x2 +1) + 3(2x1 +1) = 15 états
Pour C1 : g = 1(2x1 +1) + 3(2x1 +1) = 12 états
c-Les niveaux d’énergie de C0 sont : 1S0, 1D2 et 3P0,1,2 ceux de C1 sont : 1P1 et 3P 0,1,2
d-La dégénérescence totale à partir des niveaux d’énergie est donnée par :
g = ∑(2𝐽 + 1)
56
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
-3/2 −2 𝜇𝐵 Bz
-1/2 2
3/2 4 − 𝜇𝐵 Bz
3
2
𝜇 B
+1/2 3 𝐵 z
+3/2 +2 𝜇𝐵 Bz
57
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
Exercice 1 :
1) Donner un encadrement en longueur d’onde pour la série de Balmer de l’hydrogène en fonction de RH . A
quel domaine du spectre électromagnétique appartient cette série.
On donne RH 109677.58 cm1 .
Z 2 E0
2) Sachant que l’énergie d’un hydrogénoïde est égale à - avec E0 13.6 ev .
n2
a) L’attraction noyau-électron influence-t-elle plus les niveaux d’énergie à grande ou à courte distance.
Expliquer physiquement les différences et les ressemblances entre les diagrammes énergétiques de H et de He+.
b) Déterminer l’expression de la constante de Rydberg pour un hydrogénoïde en fonction de Z et de RH .
3) a) Trouver une relation entre m et p permettant aux longueurs d’onde de l’ion He+, associées aux transitions
électroniques du niveau n=4 vers les niveaux m ( 5 m 10 ), de coïncider avec les longueurs d’onde de
l’atome d’hydrogène associées aux transitions électroniques allant du niveau n 2 vers les niveaux p ( p 3 ).
b) Remplir le tableau ci-dessous en précisant les transitions impliquées dans le cas de H et de He + et donner
l’expression des longueurs d’onde en fonction de RH .
Transition pour H Transition pour He+
n2 p n4m
Exercice 2 :
On s’intéresse à la raie de résonance 1s 2 p de l’hydrogène de longueur d’onde 121.6 nm .
I) On se propose de corriger l’Hamiltonien H 0 (non relativiste) de l’atome d’hydrogène par un terme du
couplage spin-orbite (dû aux effets relativistes) WSO :
WSO (r )l.s
La valeur moyenne de l’opérateur (r ) dans la base couplée n, l , s, j , m j vaut Anl .
1) Donner une signification physique du terme WSO .
2) Donner l’expression de WSO en fonction de j2, l2, s2 et Anl . En déduire l’énergie associée au terme WSO
dans la base couplée.
3) Montrer que chaque niveau d’énergie nl ( l 0 ), se décompose en deux sous niveaux de structure fine.
Spécifier cette levée de dégénérescence par le(s) nombre(s) quantique(s) approprié(s).
4) Donner la différence d’énergie entre les niveaux de structure fine 2 p 1 et 2p 3 .
2 2
5) La raie Lyman- de longueur d’onde 121.6 nm se scinde en deux composantes, sous l’effet de
4
l’interaction spin-orbite, dont la séparation est de 5,3 10 nm.
a) Montrer que la constante de couplage spin-orbite, du niveau 2p de l’atome d’hydrogène, s’écrit sous la
forme suivante :
A2 p 2
2hc .
312
1 et 2 sont respectivement les longueurs d’ondes relatives aux transitions 1s 1 2 p1 et 1s 1 2 p 3 .
2 2 2 2
1 2
b) Calculer en cm la valeur de A2 p .
II) On applique à ce système atomique, un champ magnétique ( Bz selon la direction z ) uniforme et faible.
1) Expliquer brièvement l’hypothèse du champ faible.
2) Donner l’expression de l’Hamiltonien Zeeman Wz, ainsi que celle du facteur de Landé en couplage LS.
3) Calculer les facteurs de Landé relatifs à s1/2 et à p1/2.
4) Donner en fonction de B et Bz , l’énergie Zeeman de chaque sous niveau.
58
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
j mj Wz
5) Trouver une condition numérique concernant la valeur de Bz (en Tesla) afin qu’elle soit compatible avec
l’hypothèse du champ faible.
On donne B 0.467cm T
1 1
Exercice 3 :
1) On considère la configuration nd2.
a) Calculer sa dégénérescence.
b) Déterminer, en couplage LS, ses termes spectraux.
c) Préciser la multiplicité de chaque terme.
d) Déterminer, en couplage LS, ses niveaux d’énergie.
2) On considère la configuration npn’d.
a) Calculer sa dégénérescence.
b) Déterminer, en couplage LS, ses termes spectraux.
c) Préciser la multiplicité de chaque terme.
d) Déterminer, en couplage LS, ses niveaux d’énergie.
Bon Courage
59
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
3) a) Pour He , on a Z=2. Par suite, les longueurs d’onde de l’ion He+, qui correspondent aux transitions
+
b)
60
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
1) WSO représente l’interaction spin-orbite résultat de l’interaction entre le moment magnétique de spin de
l’électron en mouvement dans le potentiel central du noyau avec le champ magnétique « vu » par l’électron et
crée par le noyau.
2)
3) L’expression donnant l’énergie associée au terme WSO .
(r ) 2 2 2
WSO (r )l.s = j l s
2
2
=> E (nlj ) WSO Anl j j 1 l l 1 s s 1)
nlsjm j
2
5) La différence d’énergie :
2
E (2 p 3 ) E (2 p) A2 p
2 => E(2p ) E (2 p ) 3 A 2 .
2
3 1 2p
E (2 p 1 ) E (2 p) A2 p 2 2 2 2
2
3 1 1
6) a) On a : E(2 p 3 ) E (2 p 1 ) A2 p 2 hc hc .
2 2 2
2 1
1 2
D’où A2 p
2
2hc .
312
2
b) La valeur de A2 p
2
en cm-1 est : A2 p
2
. A. N. : A2 p 2
0.239cm1.
312
II)
1) L’hypothèse du champ faible reste valide tant que l’écart entre niveaux Zeeman reste faible comparé à
l’écart entre niveaux fins.
2) Hamiltonien Zeeman de l’atome : H Z B g B. j où B est le magnéton de Bohr.
Le facteur de Landé est :
3 s ( s 1) l (l 1)
g
2 2 j ( j 1)
2
3) g (1s 1 ) 2 et g (2 p1 )
2 2 3
61
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
4)
j mj Wz
1 1 B Bz
2 2
1 B Bz
2
1 1 1
B Bz
2 2 3
1 1
B Bz
2 3
5) Dans l’hypothèse du champ faible l’opérateur interaction spin orbite est plus fort que l’opérateur
introduisant la perturbation due au champ magnétique.
3
A ħ2 > μB Bz
2 2p
3 A2p ħ2
Bz < = 0.767 T
2 μB
Exercice 3 :
1) On considère la configuration nd2.
L’atome possède des électrons équivalents, c'est-à-dire appartenant à la même sous-couche et ayant les
mêmes nombres quantiques n et l.
a) La dégénérescence représente le nombre d’états différents correspondants aux 2 électrons.
g C102 45 états.
2 S 1
b) Les termes spectraux sont : L avec l1 l2 L l1 l2 et s1 s2 S s1 s2 .
On trouve S=0,1 et L=0,1,2,3,4. Comme les électrons sont équivalents, on tient compte que des termes tels
que L+S=pairs.
1
S , 1D, 1G, 3P et 3F .
c) Multiplicité de chaque terme :
1
S , 1D et 1G . (des singulets)
3
P et 3 F . (des triplets)
d) Les niveaux d’énergies sont : 2 S 1
LJ avec L S J L S .
1
S0 , 1D2 et 1G4 .
3
P0,1,2 et 3 F2,3,4 .
2) On considère la configuration npn’d.
L’atome possède des électrons non équivalents, c'est-à-dire qui diffèrent déjà par un nombre quantique soit n
soit l (dans ce cas c’est les deux)
a) La dégénérescence totale s’obtiendra en faisant le produit de la dégénérescence liée aux électrons de chaque
sous-couche.
gTotale g1 g 2 C61 C10
1
60 états.
b) Les termes spectraux : (6 termes)
1
On trouve S=0,1 et L=1, 2, 3. Soit P, 1D, 1F , 3P, 3D et 3F.
62
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
3. Définir un hydrogénoïde et écrire l’équation de Schrödinger relative à son mouvement. Expliquer les
différents termes de cette équation.
4. La résolution complète de l’équation de Schrödinger stipule que les orbitales possibles des
hydrogénoïdes sont complètement spécifiées par trois nombres quantiques n, l et ml.
f. Quelle est la signification de ces différents nombres quantiques et quels sont leurs domaines de
variation.
g. Lesquels parmi les ensembles (n l ml) suivants, ceux qui peuvent caractériser une orbitale possible?
(1 0 -1), (2 1 0), (3 -1 0), (3 2 -1), (3 2 2), (2, 0, 0) (4 1 1),
(4 0 1), (4 5 -1), (5, 1, -1) et (4 3 2).
h. De quel(s) nombre(s) quantique(s) dépendent les niveaux d’énergie des hydrogénoïdes. Classer les
orbitales possibles par ordre croissant de leurs énergies.
5. Sachant que dans le cas d’un hydrogénoïde, les valeurs (en eV) des niveaux d’énergie permis sont
E0 Z 2
données par la formule E avec E0 13,6 eV .
n2
a. Calculer la dégénérescence g d’un niveau d’énergie en tenant compte du spin.
b. Calculer les quatre niveaux d’énergie les plus bas de He+ et reportez les sur un schéma.
c. Calculer la valeur moyenne de r dans l’état 1s pour He+ et pour H. On donne :
3
1 Z Z a0
r
2
n!
x e
n x
10 e et dx
a0 0
n 1
d. Comparer les deux valeurs calculées dans la question 3c et conclure en donnant la justification
physique.
Exercice 2 :
On se place dans le cas d’un atome à plusieurs électrons.
1. Enoncer la règle de Madelung.
2. Donner les configurations électroniques du carbone (Z=6), du chlore (Z=17) et du fer (Z=26).
3. On s’intéresse dans ce qui suit à l’atome de carbone, on considère sa configuration électronique
fondamentale C1 : 2p2 et l’une de ses configurations électroniques excitées C2 : 2p3d.
a. Calculer la dégénérescence totale relative à C1 et celle relative à C2.
b. Enoncer la règle de Hund et déterminer en utilisant les cases quantiques le niveau de Hund relatif à
chacune de ces deux configurations.
4. Déterminer, dans le cadre du couplage RS, les termes spectraux et les niveaux d’énergie de la
configuration C1 et ceux de C2.
5. En déduire le niveau de Hund relatif à la configuration p 4. Justifier votre réponse.
6. La transition 2p2 2p3d est-elle possible ? Justifier votre réponse.
7. Sachant que les règles de sélection en couplage RS sont :
S = 0.
L = 0, ± 1 avec interdiction pour la transition L = 0 vers L’= 0.
J = 0, ± 1 avec interdiction pour la transition J = 0 vers J’= 0.
Combien de raies observera-t-on ?
Exercice 3 :
On reporte dans le tableau ci-dessous, le moment cinétique total J ainsi que les niveaux d’énergie relatifs à un
atome à plusieurs électrons en couplage RS :
Bonne chance
63
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
2- l’atome d’hydrogène est dans son état fondamental, il absorbe un photon de longueur d’onde λ 1 puis
émet un photon de longueur d’onde λ2, sur quel niveau l’électron se trouve t-il après cette émission ?
λ1 = 97, 28 nm et λ2= 1879 nm.
b-remplir le tableau ci-dessous en calculant les différentes longueurs d’ondes relatives à ces émissions,
en identifier à quelle série appartiennent elles et quelle domaine du spectre électronique couvrent
elle ?
64
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
n=1
hc 1
∆E = = −E0 ( 2 − 1)
λ m
E0
m=√ =2
E0 −∆E
L’absorption se fait alors du fondamental vers le niveau 2.
2- une absorption de n=1 vers le niveau p dont la différence d’énergie est E1 correspondant à 1 et une émission
du niveau p vers le niveau n avec un saut énergétique E2 et de longueur d’onde 2.
n=1
65
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
n=3
n=2
n=1
66
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
67
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
Exercice 1 :
Dans cet exercice nous considérons l’atome d’hydrogène dans le cadre de la théorie de Bohr.
1/ Rappeler les deux postulats de Bohr, à quoi sert chacun d’entre eux ?
1/ L’atome d’hydrogène est maintenant à l’état fondamental, il absorbe une énergie de 10,2 eV, à quel
niveau passe son électron?
Exercice 2 :
1/Calculer l'énergie à fournir pour ioniser à partir de leur état fondamental les ions He+ ; Li2+ et Be3+,
quel est l’hydrogénoide le plus lié ?
2/ Calculer les longueurs d'onde des raies limites de la série de Balmer pour He + ? Pouvez vous
observer à l’œil nu cette série ?
Exercice 3 :
Données : 1eV = 1.6 .10-19 J, h = 6.62 .10-34 Js, c = 3.108 m/s et E0 = - 13.5 eV et RH =1,097 x 107 m-1.
Bonne chance
68
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
Questions de cours :
Q1- Dans l’atome d’hydrogène, l’électron (de masse me et de charge –e) est en mouvement circulaire
uniforme autour du proton (de masse mp et de charge +e), sa vitesse est notée v et la distance qui le
sépare du proton est notée r. Le mouvement sera décrit dans la base ( 𝑢
⃗⃗𝑟 ,𝑢
⃗⃗𝜃 ,𝑢
⃗⃗𝑧 )
69
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
Bonne chance
70
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
𝑚𝑝
Q1-a- oui, en effet le rapport de masse ≈ 1837, le proton est trop lourd et par conséquent son mouvement
𝑚𝑒
sera très lent comparé à celui de l’électron.
Q1-b- le proton étant fixe et l’électron est en mouvement, il est soumis à deux forces, l’une gravitationnelle fg
(attraction du proton) donnée par la loi de Newton et l’autre électrostatique fe(attraction du proton) donnée par la
loi de Coulomb.
𝑚𝑝 𝑚𝑒 𝑒2
⃗fg = G ⃗⃗𝑟 et ⃗fe = -k
𝑢 𝑢
⃗⃗𝑟
𝑟2 𝑟2
𝑓𝑒 𝑘 𝑒2
Le rapport = ≈ 23. 1038 ce qui implique que la force gravitationnelle est négligeable à l’échelle
𝑓𝑔 𝐺 𝑚𝑝 𝑚𝑒
atomique.
−𝑒 −𝑒 v −𝑒 v r
Q1-c- 𝐼 = = ⃗⃗⃗ = 𝐼 ⃗⃗𝑆⃗⃗ =
; 𝑀 𝑢
⃗⃗𝑧
𝑡 2𝜋𝑟 2
−𝑒 𝑚𝑒 vr −𝑒
⃗⃗⃗ =
Q1-d- 𝑀 𝑢
⃗⃗𝑧 = 𝐿⃗⃗
2 𝑚𝑒 2𝑚
Q1-e- Sachant que le moment cinétique est quantifié, en utilisant son expression donnée par le premier postulat
de Bohr : 𝐿 = 𝑛 ħ
−𝑒 𝑛 ħ
M= et sa plus petite valeur est pour n = 1
2 𝑚𝑒
−𝑒 ħ
Donc 𝜇𝐵 = ≈ 9, 27 10-24 SI.
2 𝑚𝑒
Le noyau est fixe, donc son énergie cinétique est nulle, elle n’est pas introduite dans H, le premier terme c’est
l’énergie cinétique des électrons, le deuxième c’est le potentiel d’attraction noyau électron et le troisième c’est le
potentiel de répulsion électron électron.
b- Ce système ne peut être résolu sans approximations à cause de l’interaction électron-électron qui rend
impossible la séparation des variables.
c- La première approximation concerne la fonction d’onde, c’est l’approximation orbitale qui consiste à
prendre la fonction d’onde totale de ce système comme produit de fonctions d’onde à un électron. Cette
fonction d’onde doit tenir compte du principe d’indiscernabilité et du principe d’interdiction de Pauli
donc sera écrite sous la forme d’un déterminant de Slater. La deuxième approximation consiste à
résoudre le système où chaque électron est soumis à un potentiel effectif produit par le noyau et le
restant des électrons.
71
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
Exercice 1 :
1/ partir de l’expression du moment magnétique total :
𝑒 𝑒
𝜇𝑗 = ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝜇𝑙 + ⃗⃗⃗⃗
𝜇𝑠 = − (𝑙⃗ + 2𝑠⃗) = − g 𝑗⃗ ; projeter 𝑙⃗ et 𝑠⃗ selon 𝑗⃗ en utilisant le modèle vectoriel, puis
2 𝑚𝑒 2 𝑚𝑒
faire la moyenne de J pour obtenir la valeur du facteur de Landé :
3 𝑠(𝑠 + 1) − 𝑙(𝑙 + 1)
g=( + )
2 2 𝑗(𝑗 + 1)
2/ g(1D2) = g(1P1) = 1
72
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
c-Règle de Hund : Le terme spectral fondamental est celui ayant Smax, si plusieurs termes ont Smax alors c’est
celui ayant Lmax. Le niveau fondamental aura Jmin si la configuration est moins qu’à moitié remplie ou Jmax si
la configuration est plus qu’à moitié remplie.
Les couches et sous couches remplies participent avec un moment cinétique nul, le niveau sera celui de la
configuration p3 :
73
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
Exercice 1 :
Dans cet exercice on s’intéresse à l’hydrogénoide de l’atome de Béryllium Be (Z=4).
1/Donner la définition d’un hydrogénoide.
2/Quel est l’hydrogénoide de Be ?
3/ Schématiser sur un diagramme énergétique les 4 premiers niveaux de cet hydrogénoide, en
indiquant leurs énergies respectives en fonction de E0.
4/ a-Déterminer l’expression des longueurs d’onde limites de la série de Balmer de cet hydrogénoide.
b-Calculer numériquement l’encadrement en longueur d’onde de cette série. A quel domaine
spectral appartient-elle ?
5/a- Définir l’énergie d’ionisation
b- Calculer l’énergie nécessaire à ioniser l’hydrogénoide de Be à partir de son niveau n=3.
c-Sans faire de calcul, dites si cette énergie est plu grande ou plus petite que celle nécessaire à
ioniser He+ à partir de son niveau n = 3 et pourquoi ?
d- Peut-on parler d’une énergie de deuxième ionisation pour l’hydrogénoide de Be et pouquoi ?
Données :
E0 = 13,6 eV et RH = 1,097373. 107m-1.
Exercice 2 :
74
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
Questions de cours :
Nous utilisons dans les parties A et B le modèle de Bohr où l’électron d’un atome de numéro
atomique Z tourne sur une orbite circulaire autour du noyau. L’orbite est caractérisée par son nombre
quantique principal n. L’électron, de masse m, de charge (–e) a une vitesse v et la force F qui le lie au
noyau est purement coulombienne. La distance entre l’électron et le noyau est notée r.
1/(4π0) = 1, m = 1 , ħ =1 et e = 1
1. Donner les expressions de r, E et v en fonction de Z et n.
2. Déterminer numériquement les équivalents en unité atomique de grandeurs fondamentales : énergie
E, distance r et vitesse v en remplissant le tableau ci-dessous pour le fondamental hydrogène.
Exercice 1 :
1. Nous souhaitons déterminer l’état fondamental de chaque configuration dn avec n = 1, 2, 3, 4, 5, 6,
7, 8 et 9.
Utiliser la méthode des cases quantiques pour déterminer les termes fondamentaux des configurations
dn, remplir le tableau ci-dessous et conclure.
Configuration dn dégénérescence Terme spectral fondamental niveau fondamental
75
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
a- calculer sa dégénérescence
b- déterminer ses niveaux d’énergie
c- calculer sa parité
Exercice 2 :
On considère la transition 4P1/2 4F 3/2 de longueur d’onde 0 = 5018,45 Å relative à l’ion FeII. Dans
un champ magnétique faible elle se décompose en plusieurs composantes comme indiqué sur la figure
ci-dessous :
Bonne chance
76
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
Question de cours :
On considère un électron de masse m et de charge –e en mouvement circulaire uniforme autour
d’un noyau chargé, la vitesse de l’électron est notée v et la distance qui le sépare du noyau est
notée r.
f- L’électron en question se comporte t-il comme un aimant ? et que mesure son moment
magnétique orbital M ?
g- Sachant que M I S où I représente le courant parcourant la spire et S son vecteur
surface, exprimer le moment magnétique orbital M en fonction du moment cinétique
orbital l de l’électron, schématiser le système et montrer l et M .
h- Sachant que le moment cinétique orbital l de l’électron est quantifié, et que la plus petite
valeur du moment magnétique orbital M représente le magnéton de Bohr B , déterminer
l’expression de B .
i- Le système est placé dans un champ magnétique extérieur B , comment va-t-il se
comporter ? Exprimer l’énergie magnétique due à son interaction avec B , que représente
réellement cette énergie?
Exercice 1 :
a- Placer sur un diagramme énergétique les niveaux de la configuration C1 par ordre croissant
d’énergies tout en indiquant leurs énergies et leur nomination en notation spectroscopique.
b- Calculer en eV et en cm-1 la constante de structure fine A(2 3P) relative au multiplet 2 3P et
vérifier que le coulage considéré est bien de type RS, expliquer brièvement la démarche
adoptée pour résoudre cette question.
5) Déterminer les niveaux de Hund relatifs aux configurations : 2p2 et 2p3d en utilisant les cases
quantiques.
6) La transition 2p2 2p3d est-elle possible? Justifier votre réponse de deux manières
différentes.
Exercice 2 :
77
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
Exercice 3 :
1) He+ est dans son état fondamental, il absorbe un photon de longueur d’onde 1 qui le ramène
au niveau m = 3, calculer 1 en nm.
2) Il émet des photons à partir de m = 3 pour retourner à son état fondamental :
a- montrer sur un schéma les différentes possibilités d’émission à partir du niveau m = 3.
b- remplir le tableau ci-dessous en calculant les différentes longueurs d’ondes relatives à ces
émissions, identifier à quelle série appartiennent elles et quel domaine du spectre électronique
couvrent elle ?
Bonne chance
78
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
t l
e r 2
e 2 r e
M k rk mVrk e
t 2 t 2m
V
M
e
On obtient : M l , l étant le moment magnétique orbital.
2m
3) Sachant que le moment cinétique est quantifié : ln k
e M
M n k
2m
e
La plus petite valeur de M correspond à n=1 B
2m
4) Le système est placé dans un champ magnétique extérieur B , il s’agit d’un aimant et donc il va s’aligner
dans la direction du champ magnétique. L’énergie magnétique de cette interaction est l’énergie nécessaire à
l’orientation de l’aimantation avec B.
e
Soit W M .B l.B
2m
e
Si B est porté par l’axe Oz W lz .B Blz B
2m
Exercice 1 :
Soit la configuration électronique C1 : 1s22s22p4 relative à l’atome d’oxygène.
1) La dégénérescence de C1.
6!
g C46 15 états
4!2!
2) Les termes RS et les niveaux d’énergie de C1.
La configuration 2p4 est équivalente à la configuration 2p2. Donc ils ont les termes et les mêmes niveaux.
l1 1, l2 1
Pour la configuration 2p , on a
2
1 1 L 0,1, 2 et S 0,1
s1 , s 2
2 2
L’atome possède des électrons équivalents c'est-à-dire appartenant à la même sous couche et ayant les mêmes
nombres quantiques n et l. Donc on ne tient compte que des termes dont L+S sont pairs.
Les termes de 2p4 sont 1S , 1D et 3P
1
Les niveaux d’énergie de C1 sont : S0 , 1D2 et 3P0,1,2
3) Calculer la dégénérescence de C1 de deux manières différentes.
A partir des termes : g (2S 1)(2 L 1) (2 0 1) (2 2 1) 3(2 1 1) 15 états.
79
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
4-a) Pour placer les niveaux de la configuration C1 par ordre croissant d’énergies, on fait appel à la règle de
Hund qui stipule que Le niveau d’énergie le plus bas (ou fondamental) correspond à Smax, s’il existe plusieurs
ayant le même Smax il faut choisir parmi eux celui correspondant à Lmax. Si la configuration est moins qu’à moitié
remplie c’est celui ayant Jmin si elle est plus qu’à moitié remplie c’est Jmax.
Dans notre cas, on prend Jmax car la configuration est plus qu’à moitié remplie.
E(eV)
4 .19 1
S0
1.97 1
D2
0.028 3
P0
E1
0.02 3
P1
E2
0 3
P2
4-b) Calculer en eV et en cm-1 la constante de structure fine A(2 3P) relative au multiplet 2 3P et vérifier que le
coulage considéré est bien de type RS, expliquer brièvement la démarche adoptée pour résoudre cette question.
Pour calculer A(2 3P), il faut appliquer la règle des intervalles de Landé. L’écart énergétique au sein d’un
multiplet est proportionnel à la plus grande valeur de J. E Anl J sup .
E1 A(2 P) 1 3
hc hc
1
Convertir en Joule (m 1 )
19 2 21
1eV =1.6 1eV 1.6 10 10 joule 1.6 10 joule
80
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
M Smax 1 Smax 1 3
Pour 2p2 P0,1,2 et le niveau de Hund est 3 P0 .
mL -1 0 1 M
Lmax 1 Lmax 1
2p3d
Pour 2p3d
mL -1 0 1 mL -2 -1 0 1 2
M Smax 1 Smax 1
3 F2,3,4 et le niveau de Hund est 3F2 .
M Lmax 3 Lmax 3
6) La transition 2p2 2p3d est-elle possible? Justifier votre réponse de deux manières différentes.
Une transition électronique n’est possible entre deux configurations électroniques que si l = ± 1 ou si la parité
change de signe. Cette règle est la première à vérifier.
( 1)
li
La parité tel que li est le moment orbital de chaque électron.
Pour la configuration 2p2 2p3d, on a pour 2p2 : (1)11 1 et 2p3d : (1)12 1
La parité change de signe donc la transition est possible.
Exercice 2 :
Nous souhaitons déterminer les 3 premiers potentiels d’ionisation PIn (n = 1 à 3) de l’atome de Lithium Li (Z =
3).
1) la relation générale de la réaction d’ionisation permettant de décrire la nième ionisation et formuler alors
l’expression générale de PIn.
Li (n-1)+ Li (n )+ 1é
Soit l’énergie d’ionisation PI n E (Li ) E (Li (n-1)+ )
(n )+
Z1*2 E0
*) Pour le Li : E (Li ) 2E (n 1) 2
+ +
2( Z 1 ) 2 E0
1
81
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
Z 2*2 E0 Z *2 E ( Z 2 2 ) 2
E (Li) 2 1 0 E0 2( Z 1 ) 2 E0
4 1 4
On a : 1 0.3 et 2 0.85 E (Li) 204eV
Soit PI1 E(Li+ ) E(Li) 198.3 204 5.73eV
2-c) A fur et à mesure que la charge augmente, les potentiels d’ionisation PI n augmentent. En effet si la charge
augmente alors le nombre d’électrons arrachés augmente et par suite ça nécessite une énergie plus importante ;
ce qui explique l’augmentation du potentiel d’ionisation.
2-d) L’énergie d’ionisation augmente au fur et à mesure que le nombre d’ionisations n augmente. Ce résultat est
prévisible car lorsque n augmente, l’électron à arracher de l’atome sera plus lié et donc nécessite une énergie
plus importante pour qu’il soit libre.
Remarque : l’augmentation de la charge revient à dire que le nombre d’ionisation augmente.
3)
Théorique PI1 5.73eV PI 2 76.3eV PI3 122eV
Expérimentale PI1 5.39eV PI 2 75.6eV PI3 118.1eV
Erreur 6.3% 0.9% 3.3%
3-a) L’approximation du champ central est un modèle relativement acceptable, elle donne une moyenne
d’erreurs de 3.5% et simplifie les calculs.
3-b)
PI1
Li Li+
PI 2
Li+ Li2+
En comparant le pourcentage d’erreur entre les valeurs théoriques et les valeurs expérimentales, on peut
constater que l’interaction électron-électron intervient considérablement dans le calcul de l’énergie et que le
coefficient d’écrantage traduit bien cette interaction. En effet l’attraction d’un électron (E ) et un noyau est
perturbée par les autres électrons qui forment un écran. La charge Z du noyau de l’atome devient alors une
charge effective Z * relative à l’électron (E).
82
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
PI3
Li2+ Li3+
Le pourcentage d’erreur entre la valeur théorique de PI3 et sa valeur expérimentale devrait être plus petit car
les deux énergies sont justes. (On traite deux systèmes à zéro et à un électron). Ce qui nous ramène à revoir la
valeur expérimentale.
Exercice 3 :
On considère le système hydrogénoide He+.
1) He+ est dans son état fondamental, il absorbe un photon de longueur d’onde 1 qui le ramène au niveau m =
3, calculer 1 en nm.
Z 2 E0
Sachant que l’énergie d’un hydrogénoïde est égale à - avec E0 13,6 eV .
n2
hc 1
E3 E1 E Z 2 E0 ( 1) m=3
1 9
hc 32 9 hc 9 1
E0 1
1 9 32 E0 32 RH
n=1
A. N. 1 25.64 nm
2) Il émet des photons à partir de m = 3 pour retourner à son état fondamental :
2-a) Montrer sur un schéma les différentes possibilités d’émission à partir du niveau m = 3.
m=3
2 n’=2
1 3
n=1
83
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
Questions de cours :
1/a-Rappeler brièvement le modèle de Bohr, ses conséquences et ses insuffisances.
b-Définir les séries spectrales et déterminez l’expression de leurs longueurs d’ondes limites.
c-Ces séries spectrales seront-elles décalées vers le bleu ou vers le rouge en passant de l’hydrogène
aux hydrogénoides, justifier votre réponse.
2/On s’intéresse aux orbitales atomiques à un seul électron :
a- De quels nombres quantiques dépendent ces orbitales ?
b- Donner la signification physique des différents nombres quantiques et leur domaine de variation.
c- Que définissent ces nombres quantiques pour la fonction d’onde à un électron ?
d- Comment pourrait-t-on dessiner une orbitale d à 5 valeurs du moment magnétique orbital sachant
que l’espace a uniquement trois directions ?
3/On considère les effets relativistes sur l’atome d’hydrogène par le biais de l’interaction spin-orbite
dont l’opérateur a pour expression :
μ e2
H𝑠𝑜 = −𝑚 ⃗⃗ = 0
⃗⃗⃗𝑠 . B 𝑙⃗ . 𝑠⃗
8π m2e r 3
𝑒
a- Sachant que le moment magnétique de spin est 𝑚 ⃗⃗⃗𝑠 = − 𝑠⃗, démontrer l’ expression de
2𝑚𝑒
l’hamiltonien spin-orbite H𝑠𝑜 .
𝐻𝑆𝑂 𝑒2
b- Exprimer le rapport en fonction de la constante de structure fine = 4πε , sachant que
𝐻𝑂 0 ħ𝑐
1
𝛼= quelle sera l’implication de cet ordre de grandeur ?
137
On rappelle que H0 est l’hamiltonien non perturbé de l’atome d’hydrogène, et on donne le rayon de la
ε0 h2
première orbite de Bohr a0 = .
π me e2
c- L’effet spin-orbite sera-t-il plus prononcé à grande ou à courte distance du noyau ? expliquer.
d- Enoncer de manière précise la règle des intervalles de Landé et démontrer son expression. On
notera :
μ e2
A(nl) = ⟨𝑛𝑙𝑠𝑗𝑚𝑗| 8π0 m2e r3
|𝑛𝑙𝑠𝑗𝑚𝑗⟩
4/Soit une configuration à 4 électrons en couplage RS :
a- Quels types de multiplet prévoyez-vous d’obtenir pour cette configuration en couplage RS,
justifier votre réponse.
b- Le moment cinétique total relatif à cette configuration sera-t-il entier ou demi-entier, justifier
votre réponse.
c- Que représente (signification) la dégénérescence de la configuration polyélectronique ? sera-t-
elle plus grande ou plus petite si les 4 électrons sont équivalents et pourquoi ?
Exercice 1 :
Nous souhaitons déterminer les 6 premiers potentiels d’ionisation PIn (de n = 1 à 6) de l’atome de
carbone.
1/ Écrire les réactions de ces ionisations et les configurations électroniques du fondamental carbone et
de ses différents états ionisés.
2/ On se place dans le cadre de l’approximation de Slater,
a-Déterminer les expressions des 6 premiers potentiels d’ionisation de l’atome de carbone et les
calculer en eV.
b-Commenter l’effet de l’augmentation de la charge sur les PIn, cela était-il prévisible et pourquoi ?
84
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
c-Commenter l’effet de l’accroissement du nombre d’ionisations n sur la valeur des PI, cela était-il
prévisible et pourquoi ?
Données : E0 = 13,6eV.
*Pour la méthode de Slater :
Les coefficients d’écran pour chaque électron de la couche n sont :
= 0 pour un électron appartenant à une couche extérieure (n+1).
= 0.85 pour un électron appartenant à une couche intérieure (n-1).
= 0.30 pour un électron appartenant à la couche n.
Exercice 2 :
1/ Nous souhaitons déterminer l’état fondamental de chaque configuration 2pn 3p avec n = 1, 2, 3, 4 et
5.
a-Énoncer la règle permettant de déterminer l’état fondamental d’un atome à plusieurs électrons.
b-Utiliser la méthode des cases quantiques pour déterminer les termes fondamentaux des
configurations 2pn 3p, remplir le tableau ci dessous et conclure.
85
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
86
Cours physique atomique –PC3/P3 Dhaouadi Zoubeida
WSO (r ) L.S
La valeur moyenne de l’opérateur (r ) dans la base couplée n, L, S , J , M J vaut AnL .
a) Donner une signification physique du terme WSO .
b) Donner l’expression de WSO en fonction de J2, L2, S2 et AnL . En déduire l’énergie ESO associée
au terme WSO dans la base couplée pour le triplet le plus haut énergétiquement. Commenter le
résultat et préciser le bon nombre quantique.
6) On applique un champ magnétique faible B, selon la direction z.
a) Décrire ce qui se passe ?
b) Déterminer, en couplage LS, les facteurs de Landé relatifs au triplet P.
c) En combien de sous niveaux Zeeman se décompose le triplet P, donner en fonction de B et B
l’expression de l’énergie pour chaque sous niveau Zeeman.
Bon Courage
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