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Historiqu
En 1808, le chimiste anglais John Dalton a formulé une théorie
atomique dans laquelle il a repris l'hypothèse selon laquelle la
matière est composée de petites particules appelées «atomes».
L'atome est considéré comme la plus petite unité d'un élément
chimique. En 1897, le physicien britannique Joseph John Thomson
émit l'hypothèse suivante: l'atome est comme une pâte positive à
l'intérieur de laquelle on retrouve des particules négatives. Il a
présenté un modèle atomique appelé communément «pain aux
raisins »(plum pudding, en anglais), dans lequel la mie du pain
correspond à la pâte positive et les raisins, aux électrons répartis
à l'intérieur du pain.
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En 1911, un autre physicien britannique, Ernest Rutherford,
constata que la charge positive d'un atome se trouve localisée dans
son centre et que l'atome est essentiellement constitué de vide . Il
a donc proposé ce qu'on appelle le « modèle planétaire de l'atome
», soit un noyau composé de protons et des électrons qui gravitent
autour de celui-ci, comme le font les planètes autour du Soleil.
Peu de temps après, le physicien danois Niels Bohr a apporté des
précisions au modèle proposé par Rutherford. Il a suggéré que les
électrons gravitent autour du noyau sur des orbites circulaires
prédéterminées, et non de façon aléatoire. Ces orbites, aussi
appelées « couches électroniques », varient en nombre selon
l'élément considéré et chaque couche peut contenir un nombre
maximal d'électrons. Plus on s'éloigne
du noyau, plus une couche peut contenir d'électrons.
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Le modèl
de Bohr
Afin de rendre compte de cette
stabilité atomique, Niels Bohr
crée en 1913 un nouveau modèle
d'atome: Les orbites des
électrons ne sont pas
quelconques mais "quantifiées";
seules certaines orbites
particulières sont permises pour
l'électron . Ce n'est que lorsque
celui - ci saute d'une orbite à
l'autre qu'il peut émettre (ou
absorber) de la lumière.
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Le modèle de Bohr repose sur la théorie quantique de Planck selon
laquelle l’échange d’énergie entre le rayonnement et la matière ne
s’effectue que par quantité finie ou par quantum (paquet)
d’énergie égal à hv. E=hv où E: énergie en joule; h:constante de
Planck=6.62 10-34J.s. v=fréquence s-1.
Bohr a donné plusieurs postulats:
1. L’électron de l’atome d’hydrogène ne gravite autour du noyau
que sur certaines orbites privilégiées (orbites stationnaires) qui
forment une suite discontinue, à chacune de ces orbites
correspond une énergie E.
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2. Durant son mouvement autour du noyau, l’électron ne rayonne
pas, son énergie ne varie pas et son mouvement ne s’amortit
pas. Sur chaque orbite privilégiée, l’équilibre dynamique de
l’électron obéit aux lois de la mécanique classique.
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3. Lorsque l’électron passe d’une
orbite ni à une orbite n2, il
absorbe ou émet une quantité
d’énergie rayonnante ÀE.
ΔE = hv = |En2 – En1|
4. Les seules orbites possibles
sont tel que le produit de la
quantité de mouvement (mv)
par le rayon (r) de l’orbite soit
un multiple entier de la
constante de Planck h.
mvr = nh/2П
où : n=nombre entier ∈ N*.
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Carbonate CO32-
Théoire
ondulatoire
Nous ne tiendrons pas compte de l'entraîne ment du noyau. Nous
cherchons les solutions de l'équation de Schrödinger:
Par suite:
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L'équation de Schrondinger s'écrit alors:
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Conclusion
La théorie de Bohr eût le mérite d'expliquer le spectre de l'atome
d'hydrogène et des ions hydrogénoïdes grâce à la notion de la
quantification; tout en gardant les lois de la mécanique classique.
Mais elle s'est trouvée incapable d'expliquer les spectres des atomes
plus lourds. En réalité, les électrons ne décrivent pas une trajectoire
circulaire, on parle plutôt de probabilité d'existence des électrons
dans un certain domaine .
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