Vous êtes sur la page 1sur 37

La chimie

Les fondements de la chimie:

La chimie est la science qui étudie la matière et ses transformations, c’est une science à trois niveaux:

1. Macroscopique: Ce qu’on voit de la matière et des réactions avec les yeux


• C’est l’échelle qui à été découverte au départ, au début du XIX ème s.
• Conservation de la matière (Lavoisier), Rapport constant (stoechiométrie) (Proust, Gay-Lussac) et Notion
de l’atome (Dalton)
• Par exemple la réaction entre Al et Fe2O3 (oxyde de fer), l’aluminothermie. Elle est luminescente et ça
fait fondre le fer, c’est une manière de raccorder les railles des chemins de fer

2. Microscopique: Choses petites qu’on voit pas à l’œil nu


• Echelle proche aux propriétés de la matière (atomes, molécules)
• Découverte de l’électron (Thomson), Découverte des noyaux et protons (Rutherford), Modèle quantique
de l’atome (Bohr, Schrödinger)

3. Symbolique: Permet de traduire ces transformations sous la forme d’équation.


• Ce sont des expression des phénomènes chimiques sous forme de symboles chimiques et d’équations
mathématiques

Dé nitions:

Substance/corps pur: Forme pure et unique de la matière. Constituée par un corps simple ou composé
• Corps simple: il est constitué d’un seul élément chimique
• Corps composé: il est constitué d’au moins deux éléments chimiques différents

La matière
C’est tout ce qui a une masse et qui occupe de l’espace.

Les différents états de la matière:

1. Solide: c’est une forme rigide, indéformable


2. Liquide: c’est une forme uide qui possède une surface bien dé nie et qui prend la forme du contenant
3. Gaz: c’est une forme uide qui remplit entièrement le récipient qui le contient
4. Etat supercritique: mélange état gazeux et liquide. Il faut des conditions de pression et de température

Propriétés de la matière:

• Propriétés physiques: Caractéristiques observables sans changer la nature de la matière (masse)


• Propriétés chimiques: Caractéristiques liées à l’aptitude de la matière à changer de nature

Nature de la matière: Expérience de Dalton: 1807

• Dans une réaction chimique les atomes ne sont ni créés, ni détruits, il changent de
partenaire pour donner de nouvelles substances
• Il a pris 8g d’oxygène il le fait réagir avec 1g d’hydrogène et il obtient H2O —> Dans tous les
échantillons de H2O, il observe qu’il y a 8g d’oxygène pour 1g d’hydrogène
• Il observe aussi que dans H2O2, il y a 16g d’oxygène pour 1g d’hydrogène
—> Tous les atomes d’un élément sont identiques
—> Les atomes d’éléments différents sont massés différentes

1
fi
fl
fl
fi
Modèle atomique de Thomson:

Découverte de l’électron (1897) Thomson:

Il tente de déterminer la nature des rayonnements catholiques

Son modèle d’atome est connu comme « pain aux raisins ». Il considérait
l’atome comme une sphère où les particules positives était distribué
uniformément

—> On peut déterminer le rapport chargé/masse

e C
= 1.7 * 10−11
m Kg

Expérience de Millikan (1909):

Des gouttelettes d’huile sont ionisées par des particules α émises par
du Radium radioactif. Une gouttelette passe à travers l’ori ce ouvert
d’un condensateur plan. On calcule la vitesse de chute de cette
gouttelette ionisée en mesurant le temps qu’elle met pour parcourir
une certaine distance d dans le condensateur plan.
On en déduit le rayon de la gouttelette. On applique une tension au
condensateur plan et on mesure de la même manière la vitesse de la
gouttelette d’huile ionisée qui remonte vers l’ori ce par lequel elle est rentrée

—> Permet de déterminer la charges et la masse de l’électron

Modèle atomique de Rutherford:

Découverte du noyau (1911) Rutherford:

Il a placé une feuille d’or et une de platine sur le trajet du rayonnement émis par une source d’uranium (p. α)
• Presque toutes les particules passent à travers la feuille
• Quelques particules α sont déviés
• Parfois elles rebondissent et retournent dans la direction incidente
—> L’atome est constitué d’un noyau entouré d’électrons
—> Toute la charge positive et la masse d’un atome sont dans le noyau
—> Toute la charge négative est portée par les électrons

Découverte du proton (1919) Rutherford:

Bombardement de l’azote N2 par des particules α


• Apparition du noyau d’hydrogène H +
—> Le noyau d’hydrogène H + compose les noyaux es autres éléments

Découverte du neutron (1932) Chadwick:

En irradiant une plaque de béryllium il prouve l’apparition d’un rayonnement mettant en


mouvement de l’hydrogène H2 sans l’ioniser
• Les particules du rayonnement sont des neutrons
—> La masse est similaire à celle du proton

2
fi
fi
Modèle atomique de Bohr:

Spectroscopie:

On étudie les atomes par l’intermédiaire de l’énergie qu’ils peuvent échanger lors d’une stimulation:
• Electrique
• Electromagnétique (lumière)
• Thermique
—> Stimulation qui interagit directement avec les électrons du nuage électronique

Nature de la lumière:

La lumière est une onde (déformation progressive et périodique qui se propage dans un milieu)
électromagnétique dont la vitesse de propagation est: c = 3 × 108 m /s. La matière absorbe ou émet lumière

Onde électromagnétique:

• Onde qui résulte du mouvement de charges électriques. Ce mouvement produit des oscillations des champs
électrique et magnétique, qui se propagent dans l’espace
—> Il n’a pas besoin de milieu pour que ces ondes se propagent
• Les variations des champs électrique E et magnétique B sont liées par les équations de Maxwell

Caractérisée par:
• Son amplitude A (V/m pour B et T pour B)
• La longueur d’onde λ (m)
• La fréquence ν (Hz)
—> I = A2

Les couleurs:

La perception de la couleur dépend de l’effet des radiations sur nos yeux et de la réponse du cerveau.
• Une courte longueur d’onde λ correspond à une haute fréquence ν
• Une grande longueur d’onde λ correspond à une basse fréquence ν
c
—> λ=
ν
• La lumière blanche se divise en un spectre continu
—> Les couleurs observées correspondent au différentes fréquences d’onde lumineuses qui se superposent
pour former la lumière blanche

1. Lumière émise par un élément chimique: quand on fait passer un


courant électrique à travers un échantillon de H2, ce dernier
émet de la lumière. Après le passage à travers une fente et un
prisme en verre, la lumière émise se divise en un spectre de raies
(discontinu) —> spectre d’émission

• Si on projette des sels de métaux (M + X −) dans une amme,


on observe l’émission d’une couleur caractéristique de M
• La couleur globale résulte du chevauchement des raies
spectrales les plus intenses de l’élément

2. Lumière absorbée par un élément chimique:

Raies noires: absorption des atomes (correspondent aux raies


d’émission de l’élément)
—> Fréquences des raies d’absorption = d’émission
—> Absorption pas continue
3
fl
Interprétation des spectres d’émission

Joseph Balmer 1885:

Il montre que les raies d’émission de l’atome d’hydrogène dans le domaine visible ont des fréquences:

Johannes Rydberg 1888:

Il montre que les raies d’émission de l’atome d’hydrogène dans n’importe quel domaine de fréquence sont
reliées par:

Henry Moseley 1913:

Il montre que la fréquence des raies d’émission ou absorption dépendent de l’élément chimique considéré:
ν = k1(2 + k 2 )

k1 et k2 = constantes qui dépendent du type de raies


Z = numéro atomique de l’élément chimique (nombre de protons)

Le rayonnement des métaux et la catastrophe ultraviolette:

Lorsque l’on chauffe un métal plus la température augmente:


• Plus la lumière émisse devient intense et s’éclaircit
• Plus la longueur d’onde d’émission devient petite

Joseph Stéphan 1879:


ω
Il montre que l’intensité d’émission I est reliée à la température T: I = K T 4, K = 5.67 × 10−8
m2 K4

Wilhelm Wien 1893:

Il montre que la longueur d’onde maximale d’émission λ max et la température T sont reliées:

Tλ ma x = K′, K′ = 2.9 × 10−3 m K

4


Théorie des quantas:

• En 1900 Max Planck propose une modélisation du rayonnement du corps noir basé sur un échange discret
d’énergie entre le corps noir et le milieu ambiant
• Un atome oscillant à une fréquence ν peut échanger avec son environnement qu'une fraction d'énergie E
• L'énergie ne peut être transférée que par quantités discrètes appelées quanta
• Les radiations électromagnétiques transportent de l'énergie à travers l'espace sous forme de quanta
• Une radiation électromagnétique est un ux de « paquets » d'énergie électromagnétique appelés photons
• L'énergie des photons E est reliée à la fréquence ν (Hz) ou la longueur d'onde la constante de Planck h:

hc
E = hν =
λ

Exemple: Effet photoélectrique

• Lorsque l'on bombarde la surface d'un métal par des photons, et que l'énergie des photons est assez grande,
des électrons sont éjectés de la surface du métal
• Il est expliqué par Einstein en 1905 en s'appuyant sur la théorie des quanta de Planck
• Il s'agit d'une interaction entre un photon et un électron

L’énergie du photon (E(photon)) doit être supérieure à une énergie seuil (φ). L’excèdent d’énergie est transféré
1
à l’électron sous forme d’énergie cinétique (Ec (électron)): E (Ph ot o n) = Φ + Ec hν = Φ + me−V 2
2

L’atome d’hydrogène selon Bohr:

Postulat 1: L'électron en mouvement n'émet pas de rayonnement lorsqu'il évolue sur


une orbite stable. Ce postulat conforte le modèle de Rutherford en s'écartant des
travaux de Maxwell

Postulat 2: Lorsqu'un atome absorbe ou émet un rayonnement, celui-ci échange une


énergie quanti ée: E = hν. Ce postulat se base sur le spectre de raie de l'atome
d'hydrogène et sur les observations de Balmer

Conséquence: L'énergie d'un électron lié est quanti ée et négative. On observe alors différents niveaux
d'énergie pour l'électron de l'atome d'hydrogène: électron lié avec un proton

−B
Niveaux d'énergie de l'électron de l'atome d'hydrogène: En = , B = 2.18 × 10−18 J
n2

Le plus bas niveau d’énergie est n = 1 (orbite plus proche du noyau)


Le rayon de l’orbite dépend de n: r = ao n 2

5
fi
fl
fi
Eléments d’atomistique
La nature quantique de la matière:

• 1924 L. De Broglie: Découverte des propriétés ondulatoires des électrons —> la lumière à 2
modèles:
• Ondulatoire: la lumière comme onde électromagnétique (macroscopique —> Diffraction)
• Corpusculaire: l’onde transporte énergie sous forme de photons (microscopique —> Effet
photoélectrique) —> Micro particelle che hanno energia ma non massa,

h h
La longueur d’onde de l’onde associé à la particule est λ = =
p mν

• 1926: La mécanique quantique: l’équation de Schrodinger


• En mécanique classique, lorsqu’une particule suit une trajectoire, si on connaît la vitesse v ou
l’accélération a, on peut connaître sa position x: A(T) = V’(T) = X’’(T)
• En mécanique quantique, on dé ni une fonction d’onde psy que l’on associe à l’électron

• 1927: Principe d’incertitude d’Heisenberg —> On ne peut pas connaître simultanément la position et la
vitesse d’un électron en mouvement

L’atome d’hydrogène:

Nombres quantiques:

• n: n ≥ 1, détermine la couche (orbitale) et l’énergie


• l: 0 ≤ l ≤ n-1, détermine la forme de l’orbitale
• l = 0 —> s
• l = 1 —> p
• l = 2 —> d
• l = 3 —> f
• ml: -l ≤ ml ≤ l, détermine l’orientation de l’orbitale
• ms: +1/2, -1/2, détermine la direction du spin

Con guration électronique:

Principe d’exclusion de Pauli: une orbitale comprend au plus 2 électrons nécessairement de spin opposé

Règle de Hund:

6
fi
fi
La structure du noyau atomique:

• Le noyau atomique est constitué de nucléons (protons et neutrons), eux mêmes constitués de quarks
• Numéro atomique Z: nombre de protons du noyau. Z est le nombre d’électrons pour atome (charge nulle)
• Isotopes: atomes de même numéro atomique, mais dont le nombre de neutrons du noyau est différent
• Masse atomique isotopique:
• La masse d’un atome est ~ égale à la somme de la masse de ses nucléons
• Unité de masse atomique: u.m.a. Ou Dalton (Da) =1/12 de la masse atomique de l’isotope du carbon 12
1
1u m a = 1D a = g = 1.660 * 10−24 g
6.023 * 10 23

• Radioactivité: Les isotopes instables sont radioactifs

• Les désignations radioactives:

Propriétés des éléments chimiques:

Classi cation périodique des éléments:

• Classi cation selon l’ordre croissant du numéro atomique Z


• Les colonnes sont numérotées de 1 a 18. Les éléments d’une
même colonne constituent un groupe
• Les lignes indiquent les périodes
• Il ya 4 blocs d’éléments (s,p,d,f)

Rayon atomique:

• Demi distance entre les centres d’atomes voisins


• Il diminue de la gauche vers la droite d’une période
(diminuisce alla aumentare del numero atomico)
• Il augmente de haut en bas d’un groupe (cresce all’aumentare
del numero atomico)

7
fi
fi
Énergie de ionisation (Ei):

• Énergie nécessaire pour arracher un électron et former un ion positif (cation)


• Elle diminue de haut en bas d’un groupe
• Elle augmente le long d’une période
—> Ei faible: cations X + favorisée
—> Ei forte: anions X − favorisée

Électronégativé (En):

• Tendance d’un atome à tirer à lui-même des électrons


engagés dans une liaison chimique
• Deux atomes d’électronégativité semblable partagent
les électrons de façon égale dans la liaison
• Lorsque les électronégativités sont très différentes, les
électrons sont délocalisés sur l’atome le plus
électronégatif de la liaison

Cations et anions:

• Un cation est un atome auquel on a retiré des électrons, il est donc positif
• Un anion est un atome auquel on a ajouté des électrons, il est donc négatif

• Cation hydrogénoides: cation qui ne possède qu’un seul électron (He +, L i 2 (1s 1)). Son énergie dépend de Z:
−13.6 * Z 2
E=
n2

• Cations non-hydrogénoides: Si les cations possèdent plus d’un électron, alors on se place dans le cadre de
l’atome polyélectronique. Il en est de même pour les anions car l’anion le plus simple est H (hydrure) qui
−13.6 * Z 2
possède 2 électrons. L’énergie est E =
n2
• L’énergie d’un niveau électronique n est la somme des énergie des électrons x qui occupent ce niveau n
• Pour écrire la con guration électronique des cations, on se base sur celle de l’atome et l’on retire en
premier les électrons qui correspondent au nombre quantique principal n le plus élevé:

• Pour écrire la con guration électronique des anions, on se base sur


celle de l’atome et l’on ajoute des électrons en suivant les règles de
remplissage établies pour les atomes polyélectroniques:

Ionisation et excitation atome d’hydrogène:

8
fi
fi
Liaisons et interactions chimiques
Liaisons chimiques:

Ce sont des forces qui assurent la cohésion des molécules, des liens entre des atomes.
Les atomes se lient pour rejoindre un état de mineur énergie —> quand les atomes se lient pour former un
agrégat stable, l’énergie diminue

Liaison ionique:

• Celle entre deux ions de signes opposés


• Il y a un passage d’électrons de l’atome chargé positivement (donneur) vers celui chargé négativement
(accepteur)
• La différence d’électronégative entre les atomes est grande ΔEN >>0, ΔEN > 2

Propriétés des composés ioniques:

Il s’agit d’arrangements d’anions et de cations


assemblés en réseaux réguliers pour donner le système
d’énergie minimale (voir propriétés électroniques des
solides).
L’énergie de liaison est forte, les solides ioniques ont
des points de fusion élevés.
Les solides ioniques sont solubles dans l’eau,
majoritairement insolubles dans les solvants organiques
et conduisent l’électricité en solution aqueuse

Liaison covalente:

• Partage d’électrons entre 2 atomes (non métalliques) accepteurs d’électrons


• Si ∆EN = 0, liaison covalente non polaire (apolaire) avec le doublet d’électrons situé à équidistance:

• Si ∆EN > 0, liaison covalente polaire avec le doublet d’électrons situé plus prêt de l’atome le plus
électronégatif. L’atome électropositif acquière une charge partielle δ +( > 0) et l’atome électronégatif
une charge partielle δ −( < 0) telles que δ + + δ − = 0. La molécule possède un moment polaire µ:
μ = | | μ | | = qAB * dAB

• Si ∆EN > 0, liaison covalente de coordination (covalente dative) avec un


doublet d’électrons prêtes en intégralité à un autre atome. L’atome qui
prête est une base de Lewis alors que celui qui reçoit est un acide de
Lewis et il présente une lacune en électrons

9
Liaison métallique:

• Cette liaison ne s’observe qu’avec des éléments métalliques


• Un métal peux être considéré comme un réseau cristallin de noyaux liés de façon
covalente dont les électrons qui ne participent pas aux liaisons, sont mobiles. Il s’agit
d’un réseau de noyaux baigne dans un gaz d’électron
• Mise en commun d’une multitude d’électrons par des atomes donneurs d’électrons
• Il se forme une bande de valence et une bande de conduction —> la mobilités des
électrons confèrent aux métaux une bonne conductivité électrique

Le modèle de Lewis:

Décrit l’ordre dans lequel les atomes sont liées les un aux autres ainsi que la multiplicité des liaisons dans une
molécule ou un ion polyatomique

1. Compter le nombre totale des électrons de valence


2. Déterminer la nature de l’atome central. Il s’agit en général de l’atome d’électronégativité la plus faible
3. On écrit une structure squelettique avec les atomes reliés par un trait
4. On place des doublets libres sur les atomes périphériques pour atteindre l’octet d’électrons
5. S’il reste des électrons de valence, on assigne des doublets libres à l’atome central pour atteindre l’octet
6. S’il ne reste plus d’électrons de valence sur l’atome central, on déplace un ou plusieurs doublet(s) libre(s)
des atomes périphériques pour former des liaisons multiples avec l’atome central a n qu’il atteigne l’octet

Charge des atomes dans une molécule:

La charge formelle d’un atome dans une molécule est donné par:
1
QF = V − L − P
2
Q F = charge formelle, V = électrons de valence dans l’atome libre,
L = électrons constituant les paires libres, P = électrons dans les
liaisons

Géométrie des molécules: le modèle VSEPR (valence-shell electron-pair repulsion):

Quand on considère un atome, les paires d’électrons se placent de


sorte à minimiser leurs répulsions. La forme de la molécule est
donc déterminée par la position des atomes liés à l’atome central
Les molécules sont du type: A Xn Em, A = atome central, n =
atomes liés à l’atome central, m = doublets libres de l’atome
central

10

Géométrie de molécules simples


fi
Le moment dipolaire des molécules:

• Molécules planes: le moment dipolaire est la somme vectorielle des moments dipolaires de
chaque liaison
• Molécules non planes: le moment dipolaire est la somme vectorielle des projections dans le
plan des moments dipolaires de chaque liaison
• Les vecteurs vont de l’atome moins électronégatif à l’ atome plus électronégatif

Liaison covalente: théorie de la liaison de valence:

• Théorie de la liaison de valence: une liaison covalente résulte de la formation d’un doublet d’électrons de
spins opposés dans la région du recouvrement de deux orbitales atomiques
• La force d’une liaison est proportionnelle au recouvrement des orbitales atomiques
• Un recouvrement axial donne naissance à une liaison σ (très stable —> les 2 atomes liés peuvent tourner
autour de l’axe de liaison)
• Un recouvrement latéral donne naissance à une liaison π (très faible —> les 2 atomes liés ne peuvent pas
tourner autour de l’axe de liaison)

La théorie de la liaison de valence est basée sur l’hybridation des orbitales atomiques

L’hybridation des orbitales atomiques consiste à trouver une combinaison linéaire de leurs fonctions d’ondes
de telle sorte que les nouvelles orbitales atomiques hybrides répondent à des exigences d’équivalence et
d’orientation dans l’espace:
• L’hybridation de 1 orbitale s et de 1 orbitale p conduit à 2 orbitales
hybridées s p
• L’hybridation de 1 orbitale s et de 2 orbitales p conduit à 3 orbitales
hybridées s p 2
• L’hybridation de 1 orbitale s et de 3 orbitales p conduit à 4 orbitales
hybridées s p 3

—> s p > s p 2 > s p 3

Paramagnétique Diamagnétique

Limites de cette théorie:

• La théorie de Lewis ne permet pas de représenter le paramagnétisme des molécules


• Pour expliquer le paramagnétisme de O2, on a recours la structure de Lewis corrigée
• Les structures de Lewis corrigées prennent en compte la géométrie VSEPR et l’état d’hybridation des
atomes qui constituent l’édi ce moléculaire

11
fi
Généralités sur la liaison de coordination:

• C’est une liaison qui s’établit entre une entité dé citaire en électrons (acide de Lewis) et une riche en
électrons (base de Lewis)
• Les 2 entités qui se lient peuvent être atomiques ou moléculaires
• Quand la liaison est entre une espèce atomique et une moléculaire, elle est souvent être un élément
métallique et un ligand (un anion ou des espèces avec au moins un doublet électronique libre)

Liaison de coordination avec un centre moléculaire:

N H3 BF3 l’atome de B est s p 3, il possède 4 orbitales s p 3 dont 3 sont occupées et 1 est vacante, accepteuse
d’électrons

Liaison de coordination avec un centre métallique:

• Il s’agit d’une liaison formée entre des ligands et un atome ou un ion métallique. On se base sur
l’hybridation des orbitales atomiques s, p et d du métal
• Le composé de coordination résultant peut être un cation ou un anion complexe (les ligands sont
coordinnés à un cation métallique), voir un composé neutre (les ligands sont coordinnés à un métal neutre)
• Un anion ou cation complexe est forcément lié à un cation ou anion simple à travers une liaison ionique
pour assurer l’électro-neutralité de l’édi ce moléculaire
• Voici quelques exemples de composés de coordination:

Etat d’hybridation du centre métallique:

• Pour les composés de coordination dont le centre métallique est entouré de 4 ligands, on fait appel à des
hybridations s p 3, s p 2 d , s d 3. Ces composés sont souvent carrés plans
• Pour les composés de coordination dont le centre métallique est entouré de 6 ligands, on fait appel à des
hybridations s p 3d 2. Ces composés sont octaédriques
• Pour les composés de coordination il se forme des liaisons σ entre les ligands et les orbitales hybridés du
centre métallique. Les ligands apportent totalement les électrons de la liaison
• Ci-dessous les orbitales atomiques d:

12
fi
fi
• Exemples d’hybridations:

• L’approche de ligands perturbe les orbitales atomiques d non hybridées du centre métallique
• L’énergie des orbitales d augmente puis, certaines se stabilisent et d’autres se déstabilisent par rapport au
nouveau niveau d’énergie, en fonction du nombre de ligands impliqués (4 ou 6)

Interactions chimiques:

Les différentes interactions moléculaires (forces attractives entre les molécules) sont:

1. Forces de London: dipôle induit - dipôle induit


• Se consideriamo una molecola a polare, la distribuzione degli elettroni intorno ai nuclei è
in media simmetrica nel tempo, tuttavia, in un dato istante, può accadere che gli elettroni
siano più concentrati in una certa parte della molecola. Di conseguenza, nella parte
opposta si crea una concentrazione di carica positiva. Sulla molecola in quell’istante si
origina un dipolo istantaneo che polarizza le molecole vicine. Infatti, gli elettroni di una
molecola vicina al polo negativo del dipolo vengono respinti, mentre sono attratti gli
elettroni di una molecola vicina al polo positivo. Si generano così ulteriori dipoli
istantanei che creano a loro volta altri dipoli 1
• Alcanes

2. Forces de Debye: dipôle - dipôle induit


• Forces intervenant dans des molécules polaires et résultant des interactions entre les charges partielles
permanentes de leurs dipôles électriques

3. Forces de Keesom: dipôle - dipôle


• Forces attractives entre molécules polaires (moment dipolaire permanent)
• Cétone, esters, amides

4. Ion - dipôle
• Interaction entre les charges ioniques et celles partielles des molécules de solvant polaire

5. Liaison hydrogène
• Force attractive entre les molécules content un atome d’hydrogène liée à un atome de F, O et N
• Peptide, ADN, eau

13
5
2 3 4
Propriétés électroniques des solides:

Les solides sont des structures organisées en réseaux cristallins. Ils peuvent être de nature ionique, métallique,
covalent ou résulter d’interactions moléculaires —> 14 réseau de Bravais

Les solides ioniques:

• Les anions et cations qui composent un solide ionique s’arrangent dans un des 14 réseaux de Bravais
• Il n’y a pas de partage d’électrons entre les anions et les cations, il s’agit d’interactions électrostatiques —>
Force de Coulomb

Les solides métalliques:

• Un métal peut être considéré comme un réseau cristallin (réseau de Bravais) de noyaux liés de façon
covalente dont les électrons qui ne participent pas aux liaisons sont mobiles. Il s’agit d’un réseau de noyaux
baigné dans un gaz d’électron
• La mobilité des électrons confèrent aux métaux une bonne conductivité électrique

Les solides covalents:

Ils adoptent un des 14 réseaux de Bravais. Le recouvrement orbitalaire est similaire à celui des métaux. On
distingue en fonction de la mobilité des électrons qui constituent les liaisons covalentes:

1. Isolants
• Ces solides présentent des liaisons covalentes σ. Par exemple le diamant est constitué de carbone s p 3
• Les électrons de liaison sont immobiles, les solides correspondants sont des isolants électriques

2. Semi-conducteurs
• Ces solides présentent des liaisons covalentes σ. Un excitation des électrons de valence permet de
libérer un électron d’une liaison sans altérer l’édi ce solide. On génère alors un électron libre
(conducteur négatif) et un trou d’électron (conducteur positif) au niveau de la liaison attaquée. Le
matériau isolant devient un conducteur électrique

3. Conducteur
• Ces solides présentent des liaisons covalente σ et des électrons p libres. Par exemple le graphite est
constitué de carbone s p 2. Les électrons des liaisons σ sont immobiles mais ceux des orbitales p non
hybridées sont mobiles, le solide est un conducteur électrique

Les solides moléculaires:

• Ils adoptent un des 14 réseaux de Bravais. Il s’agit d’une organisation de molécules liées entre-elles par des
interactions de Van der Walls, liaisons hydrogène
• Le sucre en morceau est un solide moléculaire constitué d’unités de glucose. Lorsqu’il se solubilise dans
l’eau les unités glucose se sépare sans créer d’ion, la solution n’est pas conductrice d’électricité

14
fi
Réactions chimiques
Réaction chimique:

C’est un processus qui produit une transformation chimique. Des éléments ou des composés (réactifs —>
sostanze iniziali) interagissent en brisant ou en formant des liaisons chimiques, ou en échangeant des
électrons pour former des produits (sostanze nali)

Loi de la conservation de la masse (Lavoisier) et des proportions multiples (Dalton):

• Lavoisier et Lomonosov: au cours d’une réaction chimique, la masse des réactifs est égale à celle des
produits —> la masse est conservée
• Interprétation de Dalton: au cours d’une réaction chimique, les atomes ne sont jamais créés ou détruits. Ils
changent de partenaire pour donner de nouvelles substances

Loi de la conservation de la charge:

La matière est électriquement neutre, la charge se conserve au cours d’une réaction chimique

Etat d’oxydation des atomes dans une molécule: le nombre d’oxydation (n.o.)

• C’est un paramètre qui dé nit l’état de combination des atomes, en se basant sur la charge que eux mêmes
possèdent —> On dé nit nombre d’oxydation d’un élément, la charge que l’atome de cet élément assume
si les électrons engagés dans les liens sont donnés aux atomes plus électronégatifs (C’est le nombre de charges
électriques réelles ou ctives que porte un atome au sein d'une espèce chimique (molécule, radical ou ion). Ce nombre, qui décrit
l'état d'oxydation de l'atome, caractérise l'état électronique de l'élément chimique correspondant en considérant la charge réelle
(dans le cas d'un ion monoatomique) ou ctive (si cet élément est combiné))

• Ion monoatomique: n.o. = charge de l’ion


• Eléments sous forme atomique: n.o. = 0
• Edi ce polyatomique: la somme des n.o. doit être égale à la charge de l’édi ce polyatomique
• n.o. H dans ses composés est +1 (negli idruri (anione H) è -1)
• n.o. O est en général -2, sauf pour les peroxydes comme H-O-O-H (-1), les superoxydes O −2 (-1/2) et les
ozonides O −3 (-1/3)
• n.o. groupe IA = +1
• n.o. groupe IIA = +2
• n.o. F = -1

• Au cours d’une réaction chimique, on peut quelquefois observer une variation du nombre d’oxydation d’un
élément. Dans ce cas, il s’agit d’une réaction d’oxydoréduction

Dé nitions:

1. Mole:
• C’est une unité qui permet de rapporter simplement les nombres gigantesques d’atomes et de molécules
impliqués dans les réactions chimiques
• 1 mole correspond à la quantité de matière d’un système contenant 6,023 * 10 23m ol −1 entités
élémentaires: atomes, ions, molécules... Cette quantité correspond au nombre d’Avogadro

2. Masse moléculaire:
• La masse moléculaire (masse molaire) correspond à la somme des masses atomiques M i de
chaque élément Ei qui compose la molécule multipliées par le nombre d’atomes n i de
l’élément Ei —> C2 H6 M = 2 * 12.011 + 6 * 1.008 = 30.070g * m ol −1

15
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
3. Composition élémentaire: la composition élémentaire de Cx HyOz Nt de masse
moléculaire M
• Pour l’éthane: C2 H6

4. Nombre de moles:
m
• Pour une substance de masse moléculaire M dont la masse est m, le nombre de moles n est: n = M
V
• Pour une substance de volume V dont le volume molaire est Vm, le nombre de moles n est: n = Vm

5. Molarité:
• Dans le cas d’une solution (liquide ou gazeuse), la quantité de soluté dissout dans un solvant est exprimée
par sa concentration. L’unité est la mole par litre. Soluté = nb de moles de soluté/volume de la solution
6. Molalité:
• Dans le cas d’une solution (liquide ou gazeuse), la quantité de soluté dissout dans un solvant peut être
exprimée par sa molalité. Il s’agit du nombre de mole de soluté dissout par kg de solvant. L’unité est la
mole par kilogramme. Soluté = nb de moles de soluté/masse de solvant

7. Fraction molaire:
• La fraction molaire d’un constituant A dans un mélange, notée XA, est le rapport du nombre de moles de
ce constituant sur le nombre total de moles de tous les constituants du mélange. Si il s’agit d’un gaz la
fraction molaire sera notée YA. XA ou YA = nb de moles de A/nb total de moles

8. Normalité:
• La normalité d’une solution est le nombre d’équivalent-grammes de soluté contenus dans un litre de
solution. Notation: N. Cette notation se rapporte à une réaction chimique particulière

9. Composition d’un mélange ou d’une solution:


• Lorsqu’un mélange ou une solution sont constitués d’une substance à x%, cela signi e qu’il y a x g de
cette substance pour 100 g de mélange ou de solution

10. Conditions normales:

P = 1a t m − > 1.01325 * 10 5 Pa
T = 273.15k − > 0C
• 1 mole di gas occupa 22.414 L

11. Conditions standards:

P = 1Ba r − > 1.0 * 10 5 Pa


T = 298.15k − > 25C, Température de référence

12. Loi des gaz parfaits:


• Un gaz parfait est un modèle
thermodynamique décrivant le comportement
de tous les gaz à basse pression. Les interactions
électrostatiques entre les particules de gaz
peuvent être négligées
• PV = n R T, R = constante des gaz parfaits

1a t m = 1.013b a r = 1.013 * 10 5 Pa = 760m m Hg = 760Tor r


16
fi
Equation chimique (équations de réaction):

• Les réactions chimiques sont représentées par les équations chimiques qui sont formées par les formules des
réactifs et des produits, séparées par une èche
• Elle contient les informations suivantes:
- Formule chimique brute des réactifs et des produits
- Nombre de molécules, atomes, ions impliqués dans la réaction chimique
- Double èche: la réaction inverse a lieu
- Flèche vers la droite: la réaction inverse n’a pas lieu

—> Une formule chimique brute indique le nombre d’atomes n i de chaque élément Ei qui compose une
molécule. Les indices n i représentent l’ensemble le plus petit possible de nombres entiers:

• L’équation chimique peut contenir des informations complémentaires:


• (g): phase gazeuse
• (l): phase liquide
• (s): phase solide
• (aq): solution aqueuse
• èche vers le haut: dégagement de gaz
• èche vers le bas: précipitation

Lorsqu’il y a le même nombre d’atomes de chaque élément des deux côtés de la èche, la réaction est
équilibrée. Pour équilibrer une réaction on fait apparaître des coef cients

Classi cation des réactions chimiques par type:

• Réaction équilibrée (cas général):

• Réaction complète (équilibre déplacé) (∆=chauffage):

Classi cation des réactions chimiques par nature de transformation:

• Transfert de protons: réactions acide-base


• Transfert d’électrons: réaction d’oxydation - réduction
• Fixation de ligands: réaction de complexation
• Réaction de substitution, dissociation, précipitation…

Stœchiométrie: équilibrer une équation chimique

• Les coef cients stœchiométriques sont introduits pour équilibrer les réactions. Pour trouver le jeux de
coef cients correctes, on doit veiller à la conservation de la matière et de la charge
• La façon d’équilibrer une réaction chimique dépend de sa nature. On distingue les réactions de
combustion, les réactions avec variation du degré d’oxydation des éléments chimiques et celles sans
variation du degré d’oxydation des éléments chimiques
• S’il ne s’agit pas d’une réaction de combustion, il faut calculer le nombre d’oxydation de chaque élément
chimique présent

17
fl
fl
fi
fi
fi
fl
fi
fl
fi
fl
Réaction de combustion:

• Caractérisées par la présence de O2 comme réactif. Les produits générés sont H2O, CO2
• On peut obtenir CO comme produit au lieu de CO2 si la combustion n’est pas complète
• On se base sur la conservation de la matière et de la charge

1. On écrit la réaction avec des coef cients inconnus

2. On trouve a, b et c directement ou on se réfère au système


d’équations basé sur la conservation de la matière

3. On véri e la conservation de la charge et de la masse

Réaction avec variation du nombre d’oxydation des éléments chimiques:

• On calcule le nombre d’oxydation de chaque élément de l’équation


• Si les nombres d’oxydation de certains éléments varient au cours de la réaction chimique:

1. On repère les éléments dont le nombre d’oxydation change au cours de la réaction


2. On distingue l’oxydant (qui se réduit et donc son n.o. diminue) du réducteur (qui est oxydé et donc son
n.o. augmente)
3. Le nombre d’électrons cédés par le réducteur doit être égal au nombre d’électrons acquis par l’oxydant
4. Si l’équation contient d’autres substances dont le nombre d’oxydation n’est pas modi é, les coef cients
stœchiométriques de ces substances sont déterminés par la conservation de la matière
5. Une fois les coef cients stœchiométriques trouvés, il faut véri er la conservation de la charge

• Pour passer de Br (-1) à Br2 (0), on échange 1 e- par atome de brome


• Pour passer de KClO3 (5) à KCl (-1), on échange 6 e- par atome de chlore
• Le nombre d’électrons échangés doit être le même pour le composé oxydé et réduit. Le coef cient
stœchiométrique de HBr est donc 6 —> a = 6
• Par conservation de la matière, le coef cient stœchiométrique de Br2 est 3 —> c=3
• Les autres éléments présents sont équilibrés en observant la conservation de la matière et de la charge
—>b=d=1 et e=3

Réaction sans variation du nombre d’oxydation des éléments chimiques:

• On calcule le nombre d’oxydation de chaque élément de l’équation


• Si les nombres d’oxydation des éléments ne varient pas au cours de la réaction chimique, on applique la
conservation de la masse et de la charge

• On obtient a = b = c = 1 et d = 2

18
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
Stœchiométrie: la loi de la conservation de la masse:

• Au cours d’une réaction chimique, il y a conservation


de la masse
• Coef cient stœchiométrique d’une espèce chimique i
est vi < 0 pour les réactifs et vi > 0 pour les produits:

19
fi
20
21
Thermodynamique
L’énergie:

• Détermine quels composés peuvent exister (stabilité). Elle détermine aussi


quelles réactions chimiques peuvent avoir lieu. Toute réaction chimique
implique une conversion d’énergie
• L’énergie dé nit la capacité à fournir un travail et à transférer de la chaleur

• Energie potentielle Ep: Energie d’une molécule liée aux arrangements des noyaux et des électrons. Son
expression dépend des forces agissant sur l’objet
2 1 p2
• Energie cinétique Ec: Energie d’une molécule liée a son mouvement: Ec = 2 mV = 2m pour un objet de
masse m

Thermodynamique:

Elle se réfère uniquement aux états initiaux et naux d’un système étudié. Elle repose sur deux notions,
l’énergie et l’entropie. La thermodynamique permet de prévoir si une transformation est spontanée
• Thermodynamique: oui je peut le faire
• Cinétique: à quelle vitesse je vais le faire

Dé nitions:

• Processus spontané: Il se produit dans un système à lui-même, sans aucune intervention extérieure. Parfois
on nécessite d’un amorçage pour démarrer le processus
• Processus non spontané: Le système doit subir une action provenant de l’extérieur

• Système: milieu réactionnel


- Ouvert: échange de matière, chaleur et travail
- Fermé à parois diathermes: échange de chaleur et de travail
- Fermé à parois adiabatiques: échange de travail
- Isolé: on n’a pas d’échange

• Environnement: ce qui est à l’extérieur du système


• Univers: ensemble du système et de son environnement

• Échanges avec un milieu extérieur:


- Ce qui est perdu par le système est < 0
- Ce qui est gagné par le système est > 0

• La fonction d’état décrit l’état d’un système. Elle ne dépend que de l’état du système et elle est
indépendante de la manière dont cet état est atteint
• Grandeurs extensives: dépendant de la grandeur du système (volume, chaleur, énergie interne)
• Grandeurs intensives: indépendant de la grandeur du système (température, pression, densité)
- La variation d’une grandeur thermodynamique X est: ΔX = X f − X i

Les réactions chimiques et les transformations physiques peuvent être:


• Exothermique: le système libère chaleur (K dei reagenti è > di quella dei prodotti —> U si trasforma in K
e la temperatura del sistema sale)
• Endothermique: le système absorbe chaleur (K dei reagenti è < di quella dei prodotti —> U aumenta a
spese di K e la temperatura del sistema diminuisce)

Un système a une énergie interne U qui est la somme de l’énergie cinétique (due aux mouvements des
particules) et de celle potentielle (due aux forces qu’il y a entre les particule) des particules qui le composent

22
fi
fi
fi
Premier principe:

• Energie interne U = somme de toutes les énergies —> elle n’est pas mesurable et donc on étudie ses
variations —> la variation d’énergie interne: ΔU = Uf − Ui (1er principe)
• ∆U est égal a la somme de la quantité de chaleur et du travail échangés avec l’environnement:
ΔU = Uf − Ui = W + Q —> W = énergie fournie au système sous forme de travail et Q = energie fournie
au système sous forme de chaleur
- Si ∆U > 0: le processus est endoénergetique (accroissement de l’énergie interne)
- Si ∆U < 0: le processus est exoénergetique (abaissement de l’énergie interne)

• Si ∆U = 0 —> principe de conservation de l’énergie: dans un système isolé l’énergie peut changer de forme
mais sa quantité totale reste la même —> l’énergie se conserve: elle ne peut être ni créée ni détruite
• Avec le travail: ΔU = Uf − Ui = W + Q = − PΔV + Q
- A volume constant (transformation isochore): ΔU = Q V = CV ΔT

• Les réactions chimiques ont lieu a pression constante plutôt qu’a volume constant —> on introduit une
autre fonction d’état, l’enthalpie H: H = U + PV
- Variation d’enthalpie:
ΔH = H f − H i = ΔU + PΔV + VΔP = W + Q + PΔV + VΔP = − PΔV + Q + PΔV + VΔP = Q + VΔP
- A pression constante (transformation isobare): ΔH = Q p = CpΔT
- Si ∆H > 0: le processus est endothermique (absorbe la chaleur)
- Si ∆H < 0: le processus est exothermique (libère la chaleur)

Puisque l’enthalpie est une fonction d’état, ses variations sont déterminées par les valeurs initiales et nales et
non par le chemin suivi par le système. L’enthalpie de réaction dépend de l’état physique des réactifs et des
produits et de la température et pression du système. En règle générale, il est fait référence à l’état standard:
• Une grandeur standard est une grandeur molaire, pour une mole de substance, dans l’état standard pour
P=1 bar
• L’enthalpie standard de formation d’une substance ∆H est la variation d’enthalpie liée à la réaction
chimique qui conduit à sa formation à partir des éléments constitutifs, dans leur forme simple et la plus
stable dans l’état standard à la température de référence (298,15K)

Vue que ∆H dépend de l’état initial et nal du système la loi de Heiss s’applique: Si la transformation peut
être découpée en trois étapes, l’enthalpie de la transformation globale est la somme des enthalpies des
transformations élémentaires

Limitations du premier principe:

Le premier principe ne permet pas de déterminer la direction d’une réaction chimique: critères de
spontanéité. D’après le premier principe, la quantité d’énergie disparue sous une forme est égale à la quantité
d’énergie qui apparait sous une autre forme. Le premier principe ne s’oppose pas au retour à l’état initial

23
fi
fi
Deuxième principe:

• Il est fondamental de savoir si une réaction procède spontanément dans le sens souhaité, donc il y a le
second principe qui recours à l’entropie S: Elle mesure le degré de désordre d’un système —> Lors d’une
évolution spontanée, le désordre de l’énergie et de la matière a tendance à augmenter (2 ème principe):
Q
ΔS = Δe S + Δi S —> ΔS = + Δi S − − > ΔQ = TΔS − TΔi S
T
−ΔH
• Variation d’entropie: ΔS = Sf − Si = Δe S + Δi S —> ΔS = T + Δr S
- Si ∆S < 0: réaction non spontanée, désordre diminue
- Si ∆S > 0: réaction spontanée, désordre augmente

Troisième principe:

L’entropie molaire d’un corps pur, parfaitement cristallin (ordre parfait) est nulle à 0K

L’énergie libre de Gibbs:

• L’utilisation de l’enthalpie libre G, permet de décrire la spontanéité d’une réaction chimique en ne


considérant que le système lui-même: G = H − T S
- ΔG = ΔH − TΔS − SΔT = Q + VΔP − TΔS − SΔT = TΔS − TΔi S + VΔP − TΔS − SΔT

- A pression et température constante: ΔG = − TΔi S


- Si ∆G > 0, le processus est endergonique —> réaction non spontanée
- Si ∆G < 0, le processus est exergonique —> réaction spontanée

Solutions:

• Une solution résulte d’un mélange homogène constitué de la dissolution de substances dans un solvant
- Les substances dissoutes (solutés) sont en très faibles quantité par rapport au solvant
- Une solution résulte donc de la dissolution d'un ou plusieurs soluté(s) dans un solvant
- Le solvant est en général un liquide. Toutefois, il existent des solutions solides où soluté(s) et solvant sont
tous deux solides ainsi que des solutions gazeuses où soluté(s) et solvant sont tous deux gazeux

Dissolution:

• La dissolution est un processus thermodynamique qui fait


appel à l’enthalpie et à l’entropie
- L’enthalpie de dissolution est la chaleur libérée ou absorbée
par mole de substance qui se dissout pour former une solution
très diluée, à pression constante
- Une dissolution endothermique est spontanée si la diminution
du désordre extérieur est compensée
- Une dissolution exothermique est toujours spontanée

24
Solubilité:

• La concentration molaire d'une substance dans la solution saturée est notée s. Elle correspond à la
concentration pour laquelle il y a un équilibre dynamique entre le soluté dissout et non dissout
• La solubilité d'une substance dans un solvant donné dépend de la nature du solvant, de la pression partielle
lorsqu'il s'agit de la solubilité d'un gaz et de la température
• Règles de similitude: Les molécules aux caractéristiques semblables peuvent agir réciproquement comme
solvant et soluté. Soluté: Sous la forme d’ions, la solution conduit le courant: électrolyte, sous la forme de
molécules, la solution ne conduit pas le courant: non-électrolyte

Solutions aqueuses:

• Solutions électrolytiques: les ions sont séparés les uns des autres par des molécules d'eau. Si la dissociation
du soluté est totale on parle d'un électrolyte fort, si sa dissociation est partielle, on a une électrolyte faible
• Solutions non-électrolytiques: la dissolution du soluté ne génère pas d'ion —> ne conduit pas l’électricité

Solutions non-aqueuses:

Solutions pour lesquelles le solvant n'est pas de l'eau. Elles peuvent être électrolytiques ou non-électrolytiques

Solubilité des solides:

• Un solide dissout dans un solvant donne des molécules ou des ions (ions séparés du cristal) selon que le
solide soit moléculaire ou ionique
• Des interactions entre les molécules ou les ions séparés du cristal et les
molécules de solvant se forment
• Une solution saturée est une solution pour laquelle il y a présence de soluté
dissout et non dissout. Le diagramme de solubilité ci-dessous présente plusieurs
zones en fonction de la concentration du soluté et de la température du solvant
• Zone instable est la zone pour laquelle le soluté est partiellement insoluble dans
le solvant. On observe une phase solide et une phase liquide
• Zone stable est la zone pour laquelle, le soluté est totalement soluble dans le
solvant. On observe une phase liquide
• Zone métastable est la zone pour laquelle le soluté est soluble dans le solvant.
- La solubilité augmente si T augmente
On observe une phase liquide. Ici la moindre perturbation de la solution (Csoluté Constante)
conduit à ce qu'une partie du soluté précipite. Ce phénomène s'appelle une - La solubilité augmente si Csoluté
rupture de phase. On observe alors une phase solide et une phase liquide diminue (T constante)

Solubilité des liquides:

• Un liquide dissout dans un solvant donne des molécules


• Des interactions entre les molécules du liquide et les molécules de solvant se forment
• Formation d'une seule phase alors les liquides constituants le soluté et le solvant sont miscibles (eau-éthanol)
• Formation de deux phases alors les liquides constituants le soluté et le solvant sont non-miscibles (eau-huile)
• La miscibilité entre les deux liquides peut être partielle. Selon le proportion de soluté dans le solvant, on
peut observer soit une phase soit deux phases
• Le phénomène associé au passage d'un mélange
homogène (une phase) à un mélange hétérogène (deux
phases) s'appelle la démixtion thermodynamique
• La solubilité des liquides augmente avec la température

Solubilité des gaz:

• Elle dépend de leur pression partielle, elle augmente


avec la pression et diminue avec la température

25
Équilibres chimiques
Introduction:

• Lors d'une réaction chimique, les réactifs (purs ou en solution) se mélangent puis réagissent
• La réaction chimique conduit à un état d'équilibre entre les réactifs et les produits
• Une réaction chimique totale peut être considérée comme une réaction conduisant à un équilibre pour
lequel les produits sont très largement majoritaires
• La réactivité des réactifs entre eux est estimée à travers le signe du Δr G 0 de la réaction chimique
• Pour quali er le mélange des réactifs, il faut considérer des grandeurs molaires partielles de ces derniers. La
combinaison de ces grandeurs thermodynamiques aboutit aux grandeurs thermodynamiques de mélange.
Dans notre cas, on s’intéresse à Δmel G (variation d’enthalpie libre de mélange):

µ = potentiel chimique

Potentiel chimique:

• Potentiel chimique d’une espèce est une grandeur intensive


• Pour une espèce i pure:

• Pour une espèce i en mélange:

• Expression du potentiel chimique pour un gaz parfait i pur dont le potentiel chimique
standard est µ0i, à la pression P en prenant une pression de référence P0:

• Mélange de gaz parfaits: chaque gaz i est caractérisé par sa pression partielle Pi. La pression totale P du
mélange est la somme des pressions partielles de chaque gaz qui compose le mélange:

• Gaz parfait i, dont le potentiel chimique standard est µ0i, de pression partielle Pi dans un mélange de gaz
parfaits en prenant une pression de référence P0:

• Solide ou liquide i pur dont le potentiel chimique standard est µ0i:

• Lorsqu'un solide ou un liquide i est en mélange ou en solution, son potentiel chimique


dépend de son potentiel chimique standard µ0i et de son activité ai:
- Activité d'un liquide dans un mélange idéal de liquides: Pour un constituant liquide i dans
un mélange idéal de liquides, l'activité ai de ce dernier est égale à sa fraction molaire
x i : a i = x i (rapporto fra il numero di moli di un soluto e numero totale di moli)
- Activité d'un solide dans un mélange idéal de solides: Pour un constituant solide i dans un mélange idéal
de solides, l'activité a de ce dernier est égale à sa fraction molaire x i : a i = x i
- Activité d'une phase solide ou liquide pure: Pour une phase solide ou liquide pure i son activité a i = 1
- Activité d’un liquide ou solide en solution: pour un constituant solide ou liquide i en solution l’activité est:

Si la solution est très dilué: Υi —>1


[i ]
L’activité du soluté est: a i =
C0
L’activité du solvant est: a solvant = 1
26
fi
Mélange de gaz parfaits:

27
Les mélanges réactifs:

28
Lo stato di equilibrio chimico:

• I reagenti si trasformano in prodotti (reazione diretta) e i prodotti a loro volta si trasformano in reagenti
(reazione inversa) —> reversibilità delle reazioni
• Equilibrio chimico: E lo stato in cui si trova una miscela di reazione quando la reazione diretta è quella
inversa hanno la stessa velocità

La legge di azione di massa:

Legge seguita dalle concentrazioni dei reagenti e dei prodotti, in una reazione all’equilibrio:
Il rapporto fra il prodotto delle concentrazioni molari dei prodotti della reazione e il prodotto delle
concentrazioni molari dei reagenti, ciascuna concentrazione essendo elevata al proprio coef ciente
stechiometrico, è costatante a temperatura costante

[C ]c[D]d
In una reazione a A + bB < − > cC + d D la legge di azione di massa è: K c = (costante di
[A]a[B ]b
equilibrio), dove le parentesi quadre indicano le concentrazioni molari delle singole sostanze all’equilibrio
• Se K c < 10−2 la reazione è spostata verso sinistra, predominano i reagenti
• Se K c > 10 2 la reazione è spostata verso destra, predominano i prodotti
• Se 10−2 < K c < 10 2 ne destra ne sinistra

Costante di equilibrio nelle reazioni allo stato gassoso e nelle reazioni eterogenee:

Si usa la costante di equilibrio K p = K c(R T )Δn, Δn = n p − n r costante de pression

Principio di Le Châtelier e lo spostamento dell’equilibrio chimico:

Per spostare un equilibrio chimico verso i prodotti si possono modi care le concentrazioni, la pressione e la
temperatura. Gli effetti di queste modi che si possono vedere attraverso il principio di Le Châtelier (principio
dell’equilibrio mobile): un sistema all’equilibrio reagisce a qualsiasi cambiamento dei fattori capaci d’in uenzarlo in modo da
minimizzare l’effetto di questo cambiamento
• Aggiunta o sottrazione di un reagente o un prodotto: un sistema chimico all’equilibrio reagisce in modo da consumare
in parte il reagente o il prodotto aggiunto oppure da riformare in parte il reagente o il prodotto sottratto
• Variazione della pressione: un sistema costituito da gas in equilibrio chimico reagisce in modo tale da compensare in parte
l’aumento o la diminuzione di pressione
• Variazione della temperatura: L’aumento di temperatura favorisce le reazioni endotermiche e sfavorisce quelle esotermiche
—> Kc aumenta nelle reazioni endotermiche e diminuisce in quelle esotermiche

• Les concentrations: X = m/M*V

• Si Q(T) < K(T): évolution vers la formation des produits (ajoute du réactif)
• Si Q(T) > K(T): évolution vers la formation des réactifs (ajoute du produit)
• Si Q(T) = K(T): composition de l’équilibre, pas d’évolution

• Dans le cas de composés gazeux, une diminution du volume du milieu réactionnel entraîne un
déplacement d’équilibre dans le sens où l’on diminue le nombre de molécules

Loi de Van’t Hoff:

•Pour une réaction endothermique, si on augmente la


température, la réaction s’oriente vers la génération
des produits
•Pour une réaction exothermique, si on augmente la
température, la réaction s’oriente vers la génération
des réactifs

29
fi
fi
fl
fi
Acides et bases
Théorie d’Arrhenius:

• Un acide est une substance qui en solution aqueuse libère des ions H+
• Une base est une substance qui en solution aqueuse libère des ions OH-
• Un sel est une substance qui en solution aqueuse se dissocie sans libérer ions H+ ou ions OH-

Un acide générique HA se ionise selon: H A < − > H + + A − (H + = H3O +)

Théorie de Brønsted:

• Un acide est un composé qui libère protons H+


• Une base est un compose qui capture protons H+
• Molécule amphotère: elle se comporte comme un acide ou comme une base
• Un sel est issu de la rédaction d’un acide avec une base (neutralisation —> Acide + Base = Sel)

Dans une réaction acido-basique on retrouve les couples conjugués

Théorie de Lewis:

• Un acide est un composé accepteur de doublets d’électrons


• Une base est un composé donneur de doublets d’électrons

Thermodynamique acido-basique:

Acide:

Un acide générique HA se ionise selon: H A < − > H + + A − (H + = H3O +)

Cette ionisation est une réaction réversible qui atteint l’équilibre chimique en fonction de la force de l’acide:
• Acide fort HA est un acide qui est totalement dissocié dans l’eau
• Acide faible HA est un acide qui n’est pas totalement dissocie dans l’eau

[H3O +][A −] [A −]eq


Constante de ionisation des acides: K a = ,x = (Degré de dissociation d’un acide faible)
[H A] [H A]0
Bases:

Une base générique B se ionise selon: B + H 2O < − > BH + + OH −

Cette ionisation est une réaction réversible qui atteint l’équilibre chimique en fonction de la force de la base:
• Base forte B est une base qui est totalement dissocié dans l’eau
• Base faible B est une base qui n’est pas totalement dissocié dans l’eau

[BH +][OH −] [BH +]eq


Constante de ionisation des bases: K b = ,x = (Degré de dissociation d’une base faible)
[B ] [B ]0

30
Autoprotolyse de l’eau:

L’eau est un électrolyte (peut conduire) et peut former des ions : le phénomène est appelé autoprotolyse de
l’eau 2H 2 = < − > H3O + + OH −

La mauvaise conductivité indique que la réaction est déplacée vers le réactif, ce qui est con rmé par la faible
[H3O +][OH −] 1000g /l
valeur de Kc —> K c = = 1.8 * 10−16 —> [H 2 o] = = 55.5m ol /l
[H 2O ] 18.01g /m ol
Étant H2O constant, il peut être incorporé dans la constante d’équilibre Kc obtenant ainsi le produit ionique
de l’eau [H3O +][OH −] = K c[H 2O ] = 1.8 * 10−16 × 55.5 = 1.0 * 10−14 —> K e = [H3O +][OH −] = 1.0 * 10−14

Le pH (solutions acides):

Exprime l’acidité d’une solution pH = − l og[H3O +]


• Solution neutre: pH = 7
• Solution acide: pH < 7
• Solution basique: pH > 7

Plus la solution est acide, plus la concentration en H3O+ est grande et donc plus la valeur du pH est basse

Acide fort:

Ca
Soit Ca la concentration de l’acide HA: pH = − l og ( )
C0

Acide faible:

1 C K
Soit Ca la concentration de l’acide HA: pH = ( pK a − l og ( ao )), pK a = − l og ( a )
2 C C0

Le pOH (solutions basiques):

pOH = − l og[OH −] —> Si K e = [H3O +][OH −] = 1.0 * 10−14, alors pH + pOH = 14

Plus la solution est basique, plus la concentration en OH- est grande et donc plus la valeur du pOH est basse

Base forte:

Cb
Soit Cb la concentration de la base B: pH = 14 + l og ( )
C0

Base faible:

1 Cb Kb
Soit Cb la concentration de la base B: pH = 7 + ( pK b − l og ( )), pK b = − l og ( )
2 Co C0

Solutions tampon:

• Une solution tampon peut être formée soit d'un mélange d'un acide faible et d'un sel de sa base conjuguée,
soit d'un mélange d'une base faible et d'un sel de son acide conjugué
• Soit un acide faible HA de concentration [HA] mélangé à sa base conjuguée A- de concentration [A-], le
pH de la solution sera:

31
fi
Réactions de neutralisation:

• Les réactions de neutralisation entre un acide et une base donnent naissance à un sel
• La réaction entre un acide fort et une base forte conduit à un sel neutre (pHsolution = 7)
• La réaction entre un acide fort et une base faible conduit à un sel acide (pHsolution < 7)
• La réaction entre un acide faible et une base forte conduit à un sel basique (pHsolution > 7)
• La réaction entre un acide faible et une base faible conduit à un sel neutre (pHsolution = 7)

Réactions de titrage:

• Elle sert à déterminer la quantité d’acide ou de base présente dans une solution en y ajoutant une quantité
équivalente de base ou acide
• La réaction de titrage d'un acide par une base ou d'une base par un acide est une réaction de neutralisation
• Lorsque l'on veut titrer un acide fort ou faible, le titrant est une base forte
• Lorsque l'on veut titrer une base forte ou faible, le titrant est un acide fort
• A la neutralisation, le nombre de moles d'acide est égal au nombre de mole de base, il s'agit du point
d'équivalence
• Au point d'équivalence, le pH de la solution peut être acide (acide fort /base faible) neutre (acide fort/base
forte) ou basique (base forte/acide faible)
• Dans le cas d'un polyacide ou d'une polybase, il y a plusieurs points d'équivalence

Détermination du point d’équivalence:

f ’’ = 0 —> point d’in exion = point d’équivalence

32
fl
Electrochimie
Une réaction d’oxydo-réduction est une réaction avec un passage d’électrons

• Oxydant: composé accepteur d’électrons


• Réducteur: composé cédant électrons

Lors du transfert d’électrons, l’oxydant est réduit et le réducteur est oxydé

Dans certain cas, une espèce peut se comporter à la fois comme oxydant et comme réducteur —> réaction
de dismutation 2C u +(a q) − > C u (s) + C u 2+(a q) (Cu+ est oxydé en Cu2+ et l’autre est réduit en Cu)

Nombres d’oxydation et réaction d’oxydo-réduction:

• On assigne à chaque élément le n.o.


• Une diminution de n.o. indique une réduction de l’élément
• Une augmentation du n.o. indique une oxydation de l’élément
• Ion monoatomique: n.o. = charge de l’ion
• Eléments sous forme atomique: n.o. = 0
• n.o. O est en général -2, sauf pour les peroxydes comme H-O-O-H (-1), les superoxydes O −2 (-1/2) et les
ozonides O −3 (-1/3)
• Edi ce polyatomique: la somme des n.o. doit être égale à la charge de l’édi ce polyatomique

Thermodynamique de l’oxydo-réduction:

Un couple oxydant réducteur est dé ni pas son potentiel redoux standard E0 ox/
réd mesuré par rapport à l’électrode standard à hydrogène: E0 H+/H2 (vs ESH)

• Plus le potentiel redox standard est grand, plus l’oxydant est fort et le réducteur faible
• Plus le potentiel redox standard est petit, plus le réducteur est fort et l’oxydant faible

• Le potentiel E mesuré à une électrode au contact avec un couple oxydant-réducteur en solution est donné
par l’équation de Nernst (n: nombre d’électrons et F: constante de Faraday (96485 C/mol)):

33
fi
fi
fi
Sens des réactions d’oxydo-réduction:

1. Calculer le degré d’oxydation des oxydants et réducteurs pour déterminer n1 et n2


2. Ecrire chaque demi-équation dans le sens de la réduction
3. Equilibrer les réactions en veillant à la conservation de la matière et de la charge
4. Classer les deux demi-équations selon le potentiel rédox standard croissant
5. Effectuer la règle du Υ en veillant à ce que n1 = n2. Il est parfois nécessaire de multiplier l’une des deux
équations pour atteindre cette égalité
6. Ecrire l’équation globale de la réaction redox

Réactions d’oxydo-réduction: les piles

• La pile sera noté: Z n (s) | Z n SO4(a q) | | C u SO4(a q) | C u (s)


• Pour une pile, l’anode est négative et la cathode est positive

• La tension de la pila est:

- Si les concentrations en Cu2+ et en Zn2+ sont égales, alors la tension de la pile sera égale à sa f.e.m.

Électrolyse:

• L’électrolyse est le processus inverse de la réaction redox (réaction spontanée: ∆rG0 < 0)
• Il s’agit, à l’aide d’une source d’énergie (tension ou courant), de
rendre possible la réaction non spontanée pour laquelle on a:
∆rG0 > 0
• La tension E a appliquer pour cette électrolyse sera: E >> Epile
( E0 Cu2+/Cu - E0 Zn2+/Zn = 1,10 V )
• Pour une électrolyse, l’anode est positive et la cathode est négative

34
Cinétique chimique
Vitesse des réactions chimiques:

• La vitesse de la réaction a A + bB − > cC + d D est:


—> dérivée de la concentration (avancement) pour rapport au temps
• La vitesse étant toujours positive, il apparaît alors un signe moins dans son expression lorsqu’elle est
quali ée par rapport à la variation des concentrations des réactifs (Vi < 0)
• La vitesse s’exprime en mol/Lt (t = inverse du temps)

Loi de vitesse:

Réactions chimiques élémentaires et en plusieurs étapes:

• Dans l'expression de la loi de vitesse, k est la constante de vitesse, α et ß représentent les ordres partiels par
rapport à A et B respectivement. L'ordre global est: s = α + ß
• Si α = /VA / et B = /VB/ alors la réaction est élémentaire, elle se produit en une étape. Si s =1, la
réaction est unimoléculaire, si s = 2, la réaction est bimoléculaire et si s = 3, la réaction est trimoléculaire
• Si α ≠ /VA / et/ou ß ≠ /VB/ alors la réaction n'est pas élémentaire, elle se produit en plusieurs étapes
dont la combinaison correspond à la réaction globale

Variation des concentrations en fonction du temps:

• Dans ces équations, t 1/2 représente le temps de demi-vie, le temps au bout duquel on a: [A] = 1/2 [A]0

• Si on a [A]0 = [B]0, vu que l'on est en présence d'une réaction élémentaire car α = /vA/ et ß = /vB/

• On peut aussi transformer une cinétique d'ordre 2 (A + B —> C) en cinétique de pseudo-premier ordre.
Pour intégrer la loi de vitesse on peut se placer avec un large excès de A ou de B tel que [A] ou [B] soit
constante dans le temps
• On aura alors: t 1/2 = (ln2)/k’A ou t 1/2 = (ln2)/k’B

35
fi
Constante de vitesse k (loi d’Arrhénius):

• La variation de la constante de vitesse en fonction de la


température, peut être appréhendée comme suit:

Energie d’activation Ea:

La catalyse:

Un catalyseur est une substance qui accroit la vitesse d'une réaction. Il offre une autre voie ou un autre
mécanisme pour passer des réactifs aux produits avec une énergie d'activation plus faible que celle de la
réaction initiale. Il est restitué en n de réaction
—> diminuer l’énergie d’activation

• Catalyseur homogène: le catalyseur se trouve dans la même phase que les réactifs
• Catalyseur hétérogène: le catalyseur se trouve dans une autre phase que les réactifs. Il s’agit souvent de
solides ne mantes divisés ou poreux pour offrir la plus grande surface possible à l’absorption des réactifs

36
fi
fi
Les séparations par changement d’état

• Le méthodes de séparation par changement d'état font appel principalement aux changements d'état
liquide-gaz (distillation) et solide-gaz (sublimation)
• Ces méthodes requièrent une élévation de la température du milieu qui provoque la transformation d'état
• Elles sont réalisées de façon fractionnée. Le fractionnement sera réalisé à l'aide d'une colonne à distiller ou
à sublimer
• Elles peuvent être mise en œuvre à pression atmosphérique (non) ou sous pression réduite (oui)

Les corps purs:

• L’état sous lequel se présente un corps pur dépend du degré d’organisation des molécules (atomes pour les
gaz) qui le constituent
• L’interdépendance des molécules diminue de l’état solide à l’état gazeux et ne dépend que de la pression et
de la température du milieu
- Solide: basse température, basse énergie cinétique et forte interaction moléculaire
- Dans les liquides et les gazes l’énergie cinétique augmente, la température augmente et l’interaction
moléculaire diminue

Caractérisation des corps purs:

Les gaz:

Un gaz parfait A est caractérisé pas sa pression PA: PAV = nA R T

Les liquides:

• Un liquide A est caractérisé par sa pression de vapeur saturante PA * . Les molécules d’un liquide ont un
mouvement permanent est si elles se trouvent près de la surface elles peuvent passer à l’état gazeux

37

Vous aimerez peut-être aussi