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Filière : GÉNIE AGROBIOLOGIQUE

CHM- Chimie Générale

ATOMISTIQUE

Préparé par: Dr K. AZZAOUI


1. Structure de l’atome ATOMISTIQUE

2. Modèle classique de l’atome

3. Modèle Quantique de l’atome

4. Classification périodique des


éléments chimiques

5. Liaisons chimiques

2
Évolution du modèle atomique

L’évolution du modèle atomique

•Démocrite 460-370 av. J-C,


a dit …
La matière est formée de
petites particules indivisibles
appelées atomes.

Atomos
Évolution du modèle atomique

• Aristote 384-322 av. J-C.


• Les grec ont dit… La matière est continue, pas de vide, pas d’atomes

La matière est formée


de 4 éléments:
L’aire
La terre
Le feu
L’eau
Évolution du modèle atomique
Pendant 2200 ans la théorie de
Démocrite fut oubliée et celle
d’Aristote maintenue!
6
Aujourd’hui le modèle se perfectionne
• Les outils modernes

Tunnel LHC Accélérateur


Linac

Chambres
à bulles Sources d’ions

Collisionneur
N.Y.
Le modèle de Schrödinger,
Heisenberg et Planck
• Modèle Quantique
L’électron à des propriétés
ondulatoires
La position de l’électron n’est
qu’une probabilité
Le modèle ¨Quantique¨

Mais ça, c’est une toute autre histoire!!!


CHAPITRE I

CONSTITUTION DE L’ATOME

10
I. LES CONSTITUANTS DE L’ATOME
1. Modèle d’après Dalton (1766-
1844) La matière n’a pas une
Dalton proposa la théorie suivante :
structure continue, elle
est formée par un
ensemble de particules
« indivisibles ».

On passe donc de la matière, aux


molécules formant cette matière, aux
atomes formant ces molécules. Puis
enfin aux particules formant ces
atomes. On distingue essentiellement
l’électron, le proton, et le neutron. 11
Évolution du modèle atomique
Dalton (1766-1844)

La matière est constituée des atomes

Corps simples formés d’atomes identiques (même masse et même propriété)

Corps composés formés d’atomes différents

Les atomes peuvent se combiner pour former des corps composés

L’atome revient
Dalton met de l’ordre dans les éléments connus.
Il est le premier à proposer une classification basée sur la masse atomique.
Évolution du modèle atomique

Dalton (1766-1844)

• La matière est constituée des atomes

• Corps simples formés d’atomes identiques (même masse et même


propriété)

• Corps composés formés d’atomes différents

• Les atomes peuvent se combiner pour former des corps composés

• L’atome revient
• Dalton met de l’ordre dans les éléments connus.
• Il est le premier à proposer une classification basée sur la masse atomique.
I. Définition d’un atome
Un atome (du grec, atomos, " que l'on ne peut diviser")
est la plus petite partie d'un corps simple pouvant se
combiner chimiquement avec une autre.

Un atome est constitué d'un noyau composé de protons


et de neutrons autour desquels gravitent des électrons.

14
15
II. Caractéristiques de l'atome

le noyau, composé de deux sortes de particules appelées


nucléons :

les neutrons, particules de charge électrique nulle qn = 0C,


et de masse égale à , mn = 1,575 ×10-27 kg

les protons, particules de charge électrique positive égale


à : qp=+e= 1,602 ×10-19 C,
et de masse égale à : mp = 1,673 ×10-27 kg.

Le noyau est donc chargé positivement.


La masse du noyau, est égale à la somme des masses des
protons et des neutrons, appelée nombre de masse.

16
Autour du noyau gravitent des électrons suivant des
trajectoires bien définies, cela constitue le nuage
électronique;

Les électrons possèdent une charge électrique


négative égale à : qe = -1,602 ×10-19 C,

Cette charge est identique à celle du proton en


valeur absolue.

La masse de l’électron est bien plus faible que


celles des nucléons (1836 fois moindre) :
me = 9,109×10-31 kg.
17
Représentation de l’atome
L’atome est le constituant de base de la matière. Il
correspond à un élément chimique représenté par un
symbole qui est généralement la lettre initiale en
majuscule du nom de l’élément.

Exemple : Le Carbone symbolisé par C


Le Fluor symbolisé par F

Au cas où deux éléments ont la même lettre initiale, un


des deux est symbolisé par la première lettre en
majuscule et la deuxième en minuscule :

Exemples : Le Cobalt symbolisé par Co


Le Fer symbolisé par Fe
18
III/ LES CARACTERISTIQUE DE L’ATOME .

Un élément chimique de symbole X est caractérisé par son numéro


atomique Z et son nombre de masse A :
A
z
x
A : nombre de masse de l’atome. Il désigne le nombre de
nucléons, soit la somme du nombre de protons et du
nombre de neutrons.
A = Σ protons + Σ neutrons

Comme Σ protons = Z, on pose Σ neutrons = N ⇒

A = Z + N avec A ∈ N∗

Z : désigne le nombre de protons.


19
Exemples
12 Le carbone possède:

6
c 6 protons,
6 électrons
et (12-6) = 6 neutrons

47

21
Sc Le Scandium possède :
21 protons,
21 électrons,
et (47-21) = 26 neutrons
20
Lorsque, le nombre de proton est égale au nombre d’électron
l’atome est dit neutre.

Les atomes sont susceptibles de se charger électriquement en


gagnant ou en perdant un ou plusieurs électrons : on parle alors
d'ions.

X+ L’atome a perdu un électron (Cation)

X- L’atome a gagné un électron (Anion)

21
La masse des atomes
La masse d'un atome est la somme des masses de ses
divers constituants.

Matome = Z(mproton) + N (mneutron) + Z (mélectron)

La masse des électrons est très faible par rapport à celle


des neutrons ou des protons, nous pourrons donc la
négliger.

L'atome étant très petit on préfère utiliser la masse molaire


atomique qui correspond bien sur à la masse d'une mole
d'atomes.

22
La mole est définie comme le nombre d'atome de carbone
12
12 contenu dans 12 g de carbone 12.
6c
En pratique ce nombre N est appelé nombre d'Avogadro et
vaut environ 6,022 1023.

Une mole d'atome correspond à N = 6,022 1023 atomes

23
24
L’Unité de Masse Atomique
Elle est définie comme 1/12 de la masse d'un atome de
Carbone12C (carbone),

Une mole de carbone C pesant par convention 12 g et


correspondant à N atomes de carbone.
1mole d’atome (N atomes) Pèse 12g
1 atome Pèse ?

Un atome de carbone pèse donc 12/N(g) et

l'unité de masse atomique vaut donc (1/12) x(12/N ) = 1/N (g).

Un atome à une masse de M (uma) signifie que sa masse


molaire atomique est de M (g).

1 u.m.a = 1/ N( )g = 1/6,022 1023  1,67 10-24 g  1,67.10-27 kg


25
Un atome à une masse de M (uma) signifie que sa masse
molaire atomique est de M (g).

1 u.m.a = 1/ N( )g = 1/6,022 1023  1,67 10-24 g  1,67.10-27 kg


1 u.m.a  1,67.10-27 kg

La masse atomique d’un élément est la masse en g de N


atomes :
N(Z+N)x1/ N = Z+N = A

La masse de l'atome exprimée en u.m.a ou sa masse


molaire exprimée en g sont pratiquement égales à son
nombre de masse A = Z + N.

26
Les isotopes
On appelle isotopes d’un élément donné, des atomes ayant le même
nombre de protons (même Z) mais un nombre de neutrons différent (A
différent). Les isotopes ne diffèrent alors que par la composition des
noyaux.
14
Le carbone 14, noté
6
c
sont ainsi des isotopes de l'élément carbone.

et le carbone 12, noté ,


12

6
c
Le carbone 14 a 6 protons, 6 électrons et (14-6)=8 neutrons

Le carbone 12 a 6 protons, 6 électrons et (12-6)=6 neutrons 27


Les isotopes les plus courants de l'hydrogène 11H sont

2H pour le deutérium (1P, 1e -, 1N)


1
et
3H pour le tritium. (1P, 1e-, 2N)
1

28
Pour la majorité des atomes, un seul des isotopes existant est présent
en quantité appréciable dans la nature les autres isotopes étant
seulement présents à l'état de traces.

On désigne par abondance naturelle le pourcentage en


nombre d'atomes de chacun des isotopes présents dans le
mélange naturel.

La masse molaire atomique d'un élément est déterminée en


tenant compte de l'abondance naturelle des isotopes de cet
élément.

C’est une masse molaire moyenne qui tiendra compte de sa


composition.
M =  xi Mi/100
xi désignant l'abondance naturelle de l'isotope i de masse
molaire Mi. 29
exercice :Le Magnésium (Z = 12 ) existe sous forme de
trois isotopes de nombre de masse 24, 25 et 26.
Les fractions molaires dans le magnésium naturel sont
respectivement :
10,1% pour 25Mg et 11,3% pour 26Mg.

Déterminer une valeur approchée de la masse molaire


atomique du Magnésium naturel.

M (Mg) =  xi Mi/100 =
([%(24Mg)xM(24Mg)] + [%(25Mg)xM(25Mg)] +
[%(26Mg)xM(26Mg)])/100

Calcul de l’abondance de l'isotope 24Mg  xi = 100


% 24Mg: 100 – 11,3 – 10,1 = 78,6%
Calcul de M (Mg)

M = (11,3*26 + 10,1*25 + 78,6*24)/100 = 24,33 g.mol-1. 30


31
CHAPITRE II

Les modèles classiques de l’atome

32
Les modèles classiques de l’atome

MODÈLES ATOMIQUES
• 3. Modèle d’après Rutherford (1871-
1937)

• En 1911, Ernest Rutherford effectua des


expériences qui consistaient à
bombarder une feuille métallique avec
un faisceau de particules alpha et à
observer la direction prise par les
particules qui avaient rebondi sur les
atomes rencontrés (Université McGill,
Montréal). Il voulait ainsi vérifier le
modèle atomique proposé par Thomson
(modèle plein).
1912 LA DECOUVERTE DU NOYAU
Le modèle de Rutherford
En 1911, Ernest Rutherford (1871-1937) réalisa une expérience qui allait lui
permettre d'élaborer un nouveau modèle de l'atome.

34
Le modèle de Rutherford
L’expérience de Rutherford
Le modèle de Rutherford

Particule 
déviée

Feuille d’or

Particule 
qui
rebondit
Particule 
non déviée

Il observa que la majorité des particules traversaient la


feuille d'or sans être déviées et sans endommager la
feuille d'or. Il observa également que certaines
particules étaient légèrement déviées et que d'autres
étaient rejetées en arrière.
36
Le modèle de Rutherford

Pour expliquer les observations


expérimentales Rutherford propose un
nouveau modèle dans lequel :

✓ atome n'est pas plein (structure lacunaire


(Vide)) c'est pour cela que la plupart des
particules ne sont pas déviées.
✓ atome est donc constitué d'un noyau chargé
positivement et qui contient la majorité de la
masse de l'atome

✓ électrons qui tournent autour tels les


planètes autour du Soleil. Entre le noyau et
les électrons, il y a du vide.
✓ Leur charge électrique est égale à celle des
protons, mais de signe contraire (négatif), ce qui
fait que l’atome est globalement neutre,
37
Modèle de Bohr : Niels Bohr (1885-1962)

Niels Bohr (1885-1962)


• Modèle de Bohr
• Niveaux d’énergie
• Les électrons sont sur des
couches définies

Niveau 1 (s)

Niveau 2 (p)

Niveau 3 (d)
II - MODELE DE BOHR 1913 Modèle de Bohr : Niels Bohr
(1885-1962)

1- Description ( cas de l'atome d'hydrogène )


Pour lever les contradictions précédentes, Bohr propose quatre
hypothèses :
• Dans l'atome, le noyau est immobile alors que l'électron de masse
m se déplace autour du noyau selon une orbite circulaire de rayon r.
• L'électron ne peut se trouver que sur des orbites privilégiées sans
émettre de l'énergie ; on les appelle "orbites stationnaires".
• Lorsqu'un électron passe d'un niveau à un autre il émet ou
absorbe de l'énergie :
ΔE = h.ν
• Le moment cinétique de l'électron ne peut prendre que des
valeurs entières (quantification du moment cinétique) :
mvr = n.h/2π
h : constante de Planck et n : entier naturel. 39
2 - Aspect quantitatif de l'atome de Bohr

40
Rayon de l'orbite :

41
Energie totale du système :

42
43
44
3 - Absorption et émission d'énergie
Un électron ne peut absorber ou libérer de l'énergie càd rayonner qu'en passant d'un
niveau (orbite) à un autre.
La quantité d'énergie absorbée ou émise est égale à la différence d'énergie entre les
deux niveaux (relation de Planck) :

Absorption : Lorsqu'un électron passe d'un niveau n (orbite de


rayon rn) à un niveau p (p>n) supérieur (orbite de rayon rp), il
absorbe une radiation de fréquence νn-p.

45
Emission : Lorsqu'un électron passe d'un niveau p à un niveau n
(p > n), il émet une radiation de fréquence νp-n.

46
III - RAYONNEMENT ELECTROMAGNETIQUE

Les rayons lumineux sont caractérisés par la


propagation d'une onde électromagnétique à la
vitesse de la lumière (c = 3.10 m/s ). Cette onde est
8

caractérisée par sa longueur d'onde λ ou par son


nombre d'onde σ :

47
Spectre d’émission de l’atome d’Hydrogène
Expérience:
Lorsqu'on soumet du dihydrogène H2 sous
faible pression (de l’ordre de 10−3 à 10−4 bar) à
une décharge électrique (de quelques volts à
quelques centaines de volts) on observe une
émission lumineuse qui constitue le spectre
d’émission de l’atome d’hydrogène.

Les atomes émettent un rayonnement


lorsqu'ils sont soumis à une excitation.

48
49
50
Le spectre est constitué de
radiations monochromatiques
de longueurs d'onde λ bien
définies.
410 434 486 656

400 500 600 700 l (nm) 51


IV - SPECTRE D'EMISSION DE L'ATOME D'HYDROGENE
Le spectre de raie de l'atome d'hydrogène présente quatre raies
principales dans le
domaine visible.

Quantification de l'énergie :
L'énergie émise ou absorbée par un électron est :

52
RH = 1,096 107 m-1 : la
constante de Rydberg pour
l’hydrogène..
n et p sont des entiers tels que 53
n < p.
54
55
Notions de série de raies :
Si nous prenons la formule

 = 1 / l = RH (1/n2 - 1/p2)

On dit que le spectre d'émission de l'atome d'Hydrogène se


décompose en plusieurs séries: les séries de Lyman, Balmer,
Paschen, Brackett et Pfund.

Chaque série est définie par le niveau d'énergie final des


transitions électroniques..
Selon la valeur de n, nous avons différents spectres de raies :

Série (n) 1 2 3 4 5

Nom lyman Balmer Pashen Brackett Pfund

Domaine UV Visible IR IR IR
56
Ex: la série de Balmer correspond à l'ensemble des photons émis lors des
transitions électroniques de niveaux d'énergie n>2 vers le niveau d'énergie n=2.
Les photons émis sont alors situés dans le domaine du visible comme indiqué
sur le spectre d'émission ci-dessous.

57
Les Hydrogénoïdes
Un hydrogénoïde ou atome hydrogénoïde est un ion
monoatomique ne possédant qu'un seul électron.

Il a alors une structure semblable à celle de l'atome


d'hydrogène, hormis la charge de son noyau Ze où Z est le
numéro atomique de l'élément chimique et e la charge
élémentaire.

C'est donc un atome auquel on a arraché tous les électrons


sauf un.
Exemple : 2He+, 3Li2+, 4Be3+…….

He et Li sont des ions hydrogènoïdes. Leurs énergie totale s'écrit :


+ 2+

58
59
L’énergie d’excitation
L’énergie d’excitation de l’atome d’hydrogène est
l’énergie nécessaire pour faire passer l’électron de
l’orbite n1 à une orbite n2 (n1 ≠ n2).

L’énergie d’ionisation
L’énergie d’ionisation de l’atome d’hydrogène est
l’énergie nécessaire pour faire passer l’électron de
l’orbite n = 1 à n =  Ce phénomène correspond à
l’arrachement de l’électron de l’atome :

L’énergie d’ionisation de l’atome d’hydrogène est :

60
61
Conclusion
Le modèle de Bohr a permis de lever l’instabilité de
l’atome selon Rutherford. Il a aussi permis
l’interprétation du spectre d’émission de H. Ce modèle
reste toutefois insuffisant pour expliquer les spectres des
atomes autres que les Hydrogénoïdes. Sommerfeld a
amélioré ce modèle en proposant des trajectoires
elliptiques au lieu des trajectoires circulaires.
Nous allons passer maintenant au modèle ondulatoire qui
va apporter une nouvelle conception de l’organisation
électronique.

62
CHAPITRE III: MODELE
QUANTIQUE DE L’ATOME

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I/ PROBABILITE ET DENSITE DE PROBABILITE.
En mécanique classique (Théorie de Bohr), l'étude du mouvement d'un électron
consiste à chercher avec précision sa trajectoire. Tandis qu’en mécanique
quantique on parle en terme de : Probabilité de présence de l'électron
dans une certaine région de l’espace entourant le noyau.

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L’électron est caractérisé par:
- son état énergétique
- sa probabilité de présence à un endroit

donné

Probabilité de présence
On définit la probabilité de présence de l’électron dans
l’élément de volume dV autour du point M par :

La fonction d'onde Ψ doit satisfaire la condition de normalisation :


La probabilité de trouver l’électron dans tout l’espace =1

On dit que la fonction d'onde est normée.


76
Ainsi, la notion classique de position est remplacée par la notion de :
Densité de probabilité de présence

II- L’EQUATION DE SCHRODINGER.


1- Cas général.
Cette équation représente la relation fondamentale de la mécanique quantique,
elle s’écrit :

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79
II- Atome d’hydrogène ou ion hydrogénoïde : description dans
la mécanique quantique

1- Fonction d’onde

a- Equation de Schrödinger

On associe donc à toute particule une fonction d'onde Ψ , solution de l'équation de


Schrödinger,

Cette équation différentielle de Schrödinger est


hors programme.

80
81
La fonction d’onde est une fonction mathématique, solution d’une équation différentielle
pouvant simplement s’écrire :
~

82
b- Signification de la fonction d’onde : densité
volumique de probabilité de présence

83
2- Résultats de la résolution de l’équation de
Schrödinger

Ces résultats sont admettre et à connaître sans démonstration car l’équation de Schrödinger est
hors programme.

a- Niveaux énergétiques électroniques

Le noyau est supposé immobile (situé au centre du repère orthonormé et assimilé à un


point matériel), la résolution de l'équation de Schrödinger est exacte et fournit les niveaux
d'énergies En, quantifié par le nombre quantique principal n, entier naturel non nul :

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III- LES NOMBRES QUANTIQUES.

1- Le nombre quantique principal n.


n est un entiers positif (n ≥1 ) . Il définit l’énergie de l’atome
:

n donne une idée du volume de l’espace dans lequel


l’électron se meut. Ce volume est d’autant plus grand que n
est grand. Il définit donc la couche ou
l’électron se déplace.

88
2- Le nombre quantique secondaire ou azimutal l :

l est le nombre quantique secondaire ou azimutal, il


prend toutes les valeurs comprises entre 0 et n-1.

l définit la notion de sous couche et détermine la géométrie des


orbitales atomiques.
A chaque valeur de l, on lui fait correspondre une fonction
d’onde que l’on désigne par une lettre.

89
3- Le nombre quantique magnétique m.

m est le nombre magnétique, il définit la case quantique. m


prend toutes les valeurs comprises entre –l et +l.

Il y a 2l+1 valeurs de m, donc 2l+1 orbitales. Chaque orbitale


atomique est donc caractérisée par une combinaison des trois
nombres quantiques n, l et m.
4- Le nombre quantique de spin :

Pour décrire totalement l’électron d’un atome, il faut lui


attribuer un quatrième nombre quantique (noté s) lié à la
rotation autour de lui-même. Ce nombre ne peut prendre que
deux valeurs ±1/2 .
90
91
Nombre quantique de spin
a- Expérience de Stern et Gerlach
L’expérience de Stern et Gerlach consiste à envoyer un flux d’atomes
d’argent à travers l’entrefer d’un électroaimant. On devrait ne pas
obtenir de déviations du flux si l’atome d’argent est diamagnétique
(aucune interaction avec un champ magnétique) ou bient une
déviation en un point si l’argent est paramagnétique (interaction avec
un champ magnétique). L’expérience montre que le d’atome d’argent
est dévié non seulement dans une direction par un champ magnétique
mais également dans une direction symétrique, de manière
équiprobable, la masse du dépôt d’argent en chacun des points d’impact
étant identique :

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b- Nombre quantique de spin électronique
L’interprétation de cette expérience nécessite d’introduire un quatrième nombre quantique,
nombre quantique de spin noté s, (s = 1/2 pour l'électron) qui quantifie la norme du
vecteur de spin de l’électron,

S:

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98
III – LES ORBITALES ATOMIQUES : O.A.

Une fonction d’onde dépend des nombres quantiques n, l, m, elle est notée ψn, l, m .

La fonction ψn, l, m , solution de l’équation de Schrödinger, permet de calculer la


probabilité de présence de l’électron dans un certain volume à la distance r du
noyau.

mesure la densité électronique dans un volume donné

de l’espace. La forme de cette région de l’espace décrite par l’électron est appelée
:orbitale atomique
Exemple : Les expressions analytiques de quelques fonctions, dans le cas des
hydrogénoïdes.

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1) Description de l’orbitale « s »
La condition l=0 implique m=0
Ces fonctions d’onde s’écrivent : ψn, 0, 0 ou ψns
Pour les orbitales s, la densité de probabilité de présence ψ2 de
l’électron à la surface d’une sphère de rayon r est la même dans
toutes les directions de l’espace, mais elle varie avec r. L’orbitale
est dite de symétrie sphérique.

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2) Description des orbitales « p »

Les orbitales p (l=1) peuvent être représentées par deux lobes


à peu près sphériques, accolés, ayant pour axes de symétrie
les axes x, y et z du trièdre de référence.
On les appelle donc « npx », « npy » et « npz » (n=2)

111
Remarque : le signe + ou – indiqué dans chaque lobe est le signe de ψ.

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3) Description des orbitales « d »

l = 2  m = -2, -1, 0, 1, 2 (n=3)

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CHAPITRE IV: LES ATOMES
POLYELECTRONIQUES

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I/ CONFIGURATIONS ELECTRONIQUE
DES ATOMES.

La configuration électronique d’un atome est la répartition de Z électrons de


l’atome dans un état fondamental sur les orbitales atomiques. L’atome est constitué
de plusieurs niveaux énergétiques définies par les nombres quantiques n, l, m.
Chaque orbitale atomique est représentée par une case quantique, elle peut alors
contenir :

0 électron : c’est une lacune électronique.


1 électron : c’est un électron célibataire.
2 électrons : c’est un doublet (ou paire).

Une orbitale est définie par les trois nombres n, l, et m. Il est commode de
représenter les orbitales à l’aide des cases quantiques.

132
Dans chaque sous couche définie par la valeur de
l, le nombre d’orbitale est égal au nombre de valeurs
possible de m.
l = 0 , m= 0 → 1 orbitale s
l = 1 , m = -1, 0, 1 → 3 orbitales p
l = 2 , m = -2, -1, 0, 1, 2 → 5 orbitales d
l = 3 , m = -3, -2, -1, 0, 1, 2, 3 → 7 orbitales f

Le remplissage des orbitales atomiques s’effectue à l’aide des quatre règles générales.

1- Principe d’exclusion de PAULI.


Dans un atome, deux électrons ne peuvent pas avoir leurs quatre nombres quantiques
identiques. Si deux électrons d’un atome occupent la même orbitale (même valeur de
n, l, et m), ils diffèrent forcement par le nombre quantique de spin.

Conséquence : Dans une même case n, l, m sont fixes. On ne peut placer que deux électrons
au maximum avec leur nombre quantique de spins oppose

133
Pour une couche n, le nombre de cases est n² et le nombre d’électrons est 2n². Une
case quantique ne peut contenir au maximum que deux électrons de spins
opposés

134
2- Principe de stabilité. Règle de
KLECHOVSKI.

• Les électrons occupent les orbitales atomiques les plus stables c’est à dire celles de
plus basse énergie.
• L’ordre des énergies croissantes est l’ordre des valeurs croissantes de la somme
(n+l).
• Si deux sous couches correspondent à la même valeur de (n+l), la sous couche
avec la plus petite valeur de n a l’énergie la plus basse.
• Les orbitales d’une même sous couche ont la même énergie.

Le remplissage des orbitales s’effectue selon les valeurs de (n+l) croissant. Si 2


valeurs de (n+l) sont egales, le remplissage de la case ayant la valeur de n la plus
faible est prioritaire.

135
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137
3- Règle de HUND.

Les électrons se placent d’abords à raison de un par case, et ne s’apparient en


doublet que s’ils sont plus nombreux que les cases. Les électrons célibataires doivent
être maximal dans une même sous couche.

Exemple : 2p3

4- Exemples et exceptions.

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IV.2. Electrons de cœurs et électrons de valence
IV.2.1. Définitions

1- La couche de valence est la couche la plus externe de l'atome,


occupée par des
électrons. C'est elle qui fixe les propriétés chimiques.
Si une sous couche interne n'est pas totalement remplie; on considérera
cette sous couche
comme faisant partie de la couche de valence.

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Il existe des exceptions ou ces règles ne sont pas respectées, en raison essentiellement
du voisinage en énergie des niveaux 4s 3d et 5s 4d.

Cette irrégularité est due au fait que l’atome gagne en stabilité lorsque la sous couche
d est à moitié remplie ou totalement remplie.

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II/ LA CLASSIFICATION
PERIODIQUE DES ELEMENTS

Les éléments chimiques sont classés dans un tableau périodique (tableau de


Mendeleïev), constitué de lignes et de colonnes. Ils sont rangés de gauche à droite
dans le tableau par ordre croissant de leur numéro atomique Z.

Le tableau périodique contient 116 éléments. Il est séparé en quatre blocs S, P, D


et F.
Les éléments d’une même ligne horizontale du tableau périodique constituent
une période.
Les éléments d’une même colonne ayant la même configuration électronique de
la couche externe constituent une famille ou groupe.

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Le modèle des orbitales hybrides permet de simuler la déformation des orbitales. Il
consiste à exprimer les orbitales atomiques déformées comme des combinaisons
linéaires des orbitales atomiques de valence appartenant à des sous‐couches
différentes (pour un même atome). Les nouvelles orbitales sont à ce titre appelées
orbitales hybrides. Ce mélange d'orbitales de symétries différentes mais appartenant
à la même couche électronique permet de modifier l'orientation des nouvelles
orbitales afin de mieux décrire qualitativement les liaisons entre atomes. On écrit
une orbitale hybride sous la forme :

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